Speaker #0Salut toi qui m'écoutes, j'espère que tu es en forme et que t'as passé un beau week-end. Donc, si t'écoutes le podcast quand il sort, il sort le mardi, mardi matin. Alors moi, je te dis bienvenue au podcast Fibonacci et je suis juste au cas où tu ne sais pas qui je suis, mais mon nom c'est Anne-Nahel Beaulieu et c'est moi qui produis ce podcast avec plaisir et je vous parle... comme femme qui vit la fibromyalgie, ainsi que de la douleur chronique, maladie auto-immune, et bien d'autres petites affaires qui font que je vous comprends et que je suis aussi naturopathe, ainsi que coach certifié dans plusieurs sphères. Je te parle de tout ça parce qu'aujourd'hui, ma caméra n'est pas allumée. Normalement, je fais mes podcasts avec la caméra allumée, mais... Je ne vais pas tout vous conter parce que ce n'est pas ça le but de mon podcast aujourd'hui. Mais je voulais quand même t'expliquer pourquoi ma caméra est éteinte. C'est que je ne suis pas en forme. Et en ce moment, juste pour te dire, je pense que c'est ma septième fois que je reprends mon podcast. Donc, je pense que là, il va peut-être y avoir des bloopers. Mais je vais le faire parce que je ne le ferai pas sinon. Alors, oui. J'ai eu une dure fin de semaine. Mon plancher pelvien a décidé qu'il me lâchait ce week-end. Donc, j'ai passé beaucoup de temps assis et couché. Et aujourd'hui, je commence à avoir un petit peu moins de difficulté à me tenir sur mes jambes. Mais c'est excessivement douloureux. Ce qui implique que j'ai pris des médicaments parce que je n'avais pas le goût d'aller à l'hôpital encore. Je me soigne avec ce que j'ai. Ce qui fait que mon cerveau a un petit peu plus de difficultés à suivre et d'être à l'aide. Donc, je m'en excuse. Mais je sais que vous comprenez. Alors, je vais faire un podcast quand même. Probablement un peu plus court. Et je vous remercie d'avance de me comprendre. C'est tellement le fun quand tu sais que ceux qui t'écoutent, ils vivent ça aussi. Fait qu'ils savent. Tu ne vis peut-être pas que tu as des problèmes de plancher palvien, d'où la chronique, mais je ne vous le souhaite pas. En tout cas, j'ai dû combattre mes pensées hier parce que des fois, je me demande comment longtemps je vais être capable de revenir et marcher. Est-ce qu'un jour, je vais me trouver finalement en chaise roulante ? Définitivement, je vous avoue que... C'est possible. Mais en ce moment, j'essaie de ne pas aller là et de me dire que ça va revenir. C'est une façon que mon corps me montre au quotidien que la fibromyalgie y est pour beaucoup dans mes douleurs parce que là, j'ai de la douleur chronique déjà au plan chépalvien et j'ai la fibromyalgie qui s'en va. Ça fait un méchant coco. tel explosif qui fait que parfois mes jambes me lâchent. Quand je dis que mes jambes me lâchent, c'est que j'ai un choc électrique qui me passe dans le bas de ma colonne. Et puis, on se dit ça, mais je suis juste plus capable de bouger mes jambes. Jusqu'à temps que l'inflammation baisse dans le bas du dos, dans mon bassin, dans mon plancher pelvien. Puis évidemment, pour faire ça, c'est sûr que je vais à l'hôpital et qu'on m'injecte un produit très fort. Ou je prends la médication qu'on m'a prescrit, puis là, ça se calme et ça revient. Tranquillement, pas vite, mais la douleur va rester là. Moins forte, mais elle est toujours là. Bref, voilà. C'est bon ça. Je n'ai pas la face d'une fille que je veux mettre sur vidéo en ce moment. Mais je vous remercie de m'écouter, vous êtes super gentils. Puis d'avoir aussi de l'empathie. Parce que je sais que vous savez ce que je vis. Vous ne vivez pas la même chose que moi. Mais vous vivez avec de la fibromyalgie. Donc, tu sais, je sais qu'on se comprend. On va dire comme ça. Donc, aujourd'hui, mon sujet, c'est l'intention. Faire quelque chose avec une intention. Ça, c'est super important. Parce que, tu sais, même, là, je vais parler pour moi-même. Je dois toujours me sensibiliser à ça. Comment tu te fais à manger ? Et puis que c'est par automatisme. Tu fais toujours la même chose. Tu coupes toujours de la même affaire. Tu ne prends pas le temps de sentir les belles odeurs quand tu coupes un piment. Ou que ce soit, je ne sais pas moi, des noix. Peu importe. Ou bien que tu te fais un café, mais c'est tellement rituel que tu ne te permets même pas de prendre l'odorat. Pour moi, c'est une de mes odeurs préférées. Quand je sens ça, le café, à mon cerveau, j'allume comme une chandelle parce que c'est tellement une odeur que j'aime. Quand je le mets dans ma bouche, je le trouve encore meilleur. Donc, de prendre des moments comme ça, avec des intentions, de s'arrêter pour des petites choses, c'est super important. C'est tout ce que ça apporte. En fait, ça nous aide à relaxer, à prendre un petit moment présent, de vraiment être là et vivre ce qui se passe. Mais on va le dire, bien souvent, le café est fait automatique. On le sent, mais c'est pas plus que ça. On fait notre bouffe, c'est bon, mais pas plus que ça. On fait nos tâches, on est fiers de nous, mais pas plus que ça. Il y a vraiment cette espèce de... Tout va vite, puis il faut que ça se fasse, puis c'est une affaire en arrière de l'autre. On n'a pas cette intention-là de s'arrêter et de prendre plaisir avec une intention-là, tu sais, de dire je vais prendre plaisir à toutes ces belles choses. Ces petites choses qui font toute la différence dans ma vie. Moi, si tu me suis sur Facebook, parfois je vais mettre des vidéos de... Mon chat ou ma chatte qui vient se coucher sous moi ou qui fait la belle, des choses comme ça. Puis ça, pour moi, faire ça, c'est vraiment, je m'arrête et je prends plaisir avec mes animaux de voir toute la joie qui m'apporte la détente aussi. Parce que quand mon chat vient sauter sous moi, puis moi je suis prête à m'enlever, à passer à d'autres choses, je ne suis juste pas capable de le pousser, à moins d'une urgence. je ne suis pas capable de le pousser à terre parce que je me dis, oh, il veut me voir. Je le flatte. C'est prouvé, juste flatter des animaux, ça calme le système nerveux sympathique. Donc ça, c'est des intentions, c'est des prises de conscience où est-ce qu'on arrête et on a l'intention de profiter de ce moment-là. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais la vie va vite en titi. Moi, j'ai l'impression que je me suis réveillée un jour et que j'avais 55 ans. Après ça, j'ai comme l'impression de trois mois passé, puis je me suis réveillée, j'avais 60 ans. Ça va tellement vite, c'est hallucinant. Quand je pense que janvier est déjà passé, puis qu'on commence février, pour moi, c'est comme, ben voyons donc. Puis tu sais, janvier, c'est 31 jours, mais j'ai l'impression que ça a passé quand même, là. C'est fini. Mais non, ça part. C'est 24 heures chaque jour, 31 journées. on a tous eu le même temps mais est-ce qu'on a on se qu'on s'est levé avec l'intention de faire de notre journée quelque chose de spécial ou est-ce que je vais prendre le temps simplement de boire ma tasse de thé doucement sentir son arôme sa chaleur quand je mets mes mains autour d'elle je dis ça parce que moi avec la fibromyalgie j'ai toujours les doigts gelés fait que Des tasses chaudes, j'aime bien ça. Donc, j'aimerais ça te demander, si tu te lèves et quand tu commences ta journée, elle était intentionnelle, ou si tu remarques que tu fonctionnes sur le système robotique. Parce que comme je viens de le dire, moi je trouve que la vie va vite. Mais si on n'est pas capable de ralentir pour savourer ces petits moments, intentionnellement, que ce soit avec un enfant que tu veux prendre du temps, peu importe ton mari, ton chien, ton chat, le temps de ton café, le temps de ta pause, c'est pas grave. Si tu commences à te dire, OK, mais moi je veux être plus intentionnelle dans mes journées, puis je veux prendre des moments où est-ce que pour quelques secondes, minutes, selon ta disponibilité, je veux... voir et sentir et goûter, vivre toutes ces émotions-là de ce qui se passe dans ta journée. Moi, je me suis rendu compte que, en fait, j'ai mis en place de simplifier dans ma vie, comme vous le savez, et ce n'est pas si facile que ça. C'est un travail à long terme, mais je m'en viens tranquillement pas vite. Et je rentre dans le mois de février, puis je me dis, wow, j'ai pas fait gros d'affaires dans mon domaine de simplifier, si je peux le dire comme ça. Mais le peu que j'ai mis en place, je me suis vraiment félicitée parce que je vois comment ça a priorisé mes... moi, mes priorités ont été priorisées. Puis ça... je ne veux pas dire moi, moi, mais moi, j'ai une liste de priorité. C'est mon temps, le matin, de tranquille, à lire ma Bible, à prier, à méditer, à écrire dans mon journal. Ça, c'est moi. Ça, c'est ma priorité. Ensuite de ça, il y a la famille, bien sûr. Il y a aussi ma santé, là, à rentrer en ligne de compte et tout ça. Et je me rends compte que de mettre des intentions comme ça à tout ce que pour moi est important et de m'asseoir et d'en profiter pleinement, ça a tellement changé plein de choses et ça me me donnait une opportunité d'être encore plus présente dans ces moments-là, c'est ce que je vais dire et non seulement ça, je me rends compte parce que là, tu sais, c'est arrivé et Deux jours. Pour mon plancher pelvien, je n'ai pas réagi comme les autres fois. J'ai trouvé que j'étais beaucoup plus calme de 1. Je pense que c'est pour ça que je récupère plus vite en ce moment. Et je me suis permis beaucoup, beaucoup, beaucoup d'être douce avec moi-même. Et aussi de ne pas être dans le... La déception, le jugement, puis dire, ah, là, ça retarde tout. Parce que, oui, oui, oui, c'était facile et j'aurais peut-être voulu aller là. Mais je me suis dit, non, là, c'est ça que tu vis. C'est quoi ton intention de, qu'est-ce que tu vas faire avec ça ? Parce que là, c'est ça que tu vis, là. Ça a comme charbouillé un petit peu mes plaites. Donc, mon intention, tout de suite, elle est montée, puis c'était, tu vas te reposer. C'est ça que tu vas faire. Parce que c'est la seule façon que tu vas t'en sortir. Après ça, je me suis dit, OK, mais mon intention est un peu plate si je fais ça juste parce que je sais que je ne m'en sortirai pas. Fait que j'ai ajouté à ça, parce que je me parle de même là, j'ai ajouté à cette intention-là que c'était bien et que j'avais le goût de prendre soin de moi. Eh bien, je peux vous dire que ça a changé. Ça a changé ma façon de m'asseoir tranquille et de me reposer. Donc, profitez pour l'air, j'aime ça. Bien là, je peux pas mal faire juste ça. Fait que c'est ça que je fais. Fait que vous comprenez ce que je veux dire, c'est que ton intention de ta journée, et au moins la faire une fois par jour, si pas plus. Moi, je pense que le plus qu'on le fait, le mieux qu'on est. Mais on peut peut-être toujours en train de s'arrêter pour faire ça, là. Je le comprends. Mais si au moins on peut le faire trois, quatre fois par jour, moi, je trouve que ça nous apporte vraiment une belle façon de regarder sa journée et avoir des beaux souvenirs. Puis, en même temps, de savoir que ça sert à me détendre et de me rendre encore plus une personne qui va être sensible à les gratitudes que je vis parce que je vais prendre le temps de les voir. Comprenez ? Tout ça nous affecte parce que veut, veut pas, quand on prend ça, on prend le temps de s'arrêter. Ce qu'on ne fait plus, bien, bien, aujourd'hui. Parce qu'il y a beaucoup, de beaucoup, de beaucoup de il faut, il faut, il faut. J'ai pas le choix, j'ai pas le choix, j'ai pas le choix. Ça prête, ça va, let's go. Fait que quand on ajoute tout ça, bien, souvent, tu te lèves le matin puis c'est ton robot automatique qui parle, ton cerveau automatique qui parle et tout ce que tu fais. Tu n'as même pas besoin d'y penser, ça se fait de ça. Moi, je ne veux pas vivre de même. Alors, je commençais à faire ça depuis le début de l'année. Je le faisais avant, mais peut-être moins... C'était plus sporadique, comme on dit. Mais là, j'ai vraiment une intention de le faire au moins trois fois par jour. Et puis, d'apprécier ce petit moment-là. Alors voilà, c'est ce que je voulais vous partager aujourd'hui. C'est très léger, mais ça va un peu avec l'état de ma santé. Je dois être très légère sur mes jambes en tout cas. Donc, merci de votre intelligence envers moi et j'espère que quand même, ça pourrait t'encourager à mettre en pratique, de trouver au moins un à trois moments dans ta journée, d'avoir une intention, de t'arrêter sur quelque chose de précis, d'être reconnaissante pour ça et de vraiment profiter pleinement de ce moment-là. Alors, je te dis à les petites bouchées et j'espère. que ma caméra va être ouverte. Parce que ça, ça veut dire que je vais être pas mal plus en forme. Donc, à la prochaine. Et si tu n'es pas déjà abonné, abonne-toi sur ta plateforme préférée. Laisse-moi un commentaire pour m'encourager. Et je te dis à la prochaine. Bye !
