Speaker #0Bonjour à toi qui m'écoutes dans tes oreilles ou qui me regardes sur youtube Bienvenue c'est le podcast fibromyalgie autrement. Pour celles qui sont habituées que vous m'écoutez vous m'avez entendu vous dire que je revenais en début Avril, alors je suis sincèrement désolé nous avons vécu un grand deuil mon mari et moi on a quelqu'un très près de nous qui est décédé donc on s'en remet tranquillement Bon, plus ou moins, mais bon, je suis là, j'ai décidé que c'était le moment que je revienne. Et puis je suis très contente d'être ici aujourd'hui. En fait, avant de commencer le podcast d'aujourd'hui, qui est juste de se remettre dedans, je tiens à vous dire que quand vous m'écoutez, voyez-le comme vous êtes assis avec votre ami et on jase. On jase de ce que c'est vivre la fibromyalgie. Comment on se sent, incompris ou compris. Bref, je ne suis pas un médecin. Je fais partie d'un ordre professionnel des naturopathes et phytothérapeutes holistique. Et c'est super important pour moi de souligner que, dans le fond, ce que je te partage, c'est mon expérience à moi, à mes clientes. C'est mes cours que j'ai étudiés depuis 7 ans, 8 ans même, que j'étudie encore. Et je veux juste mettre ça à votre disposition. Mais prenez pas ça pour un avis médical en aucun temps. Je vous suggère toujours d'aller voir votre médecin, puis de rester en contact avec, puis de voir avec lui pour, justement, une façon autrement peut-être de vivre la fibromyalgie. Donc aujourd'hui, ce que je vais te parler, en fait, c'est justement les imprévus dans la vie d'une personne qui a la fibromyalgie. Je sais pas toi comment tu vis ça, mais moi les imprévus, je m'en viens pas pire maintenant, je vais dire ça comme ça, je suis capable de les accueillir mieux. Évidemment, il y a des choses qui sont plus dures que d'autres. Un imprévu que, par exemple, je voulais aller voir un ami, mais qu'on a eu une tempête de neige et je dois changer ma journée, ça c'est facile. Mais des grosses situations, c'est toujours un... Ben, grosse situation. Une affaire beaucoup plus grande, comme, on va prendre le décès d'une personne que j'aime. Clairement, ça, ça me rentre dedans beaucoup plus. Mon corps, vraiment, va vivre des moments difficiles, dans le sens que je m'attends à ce que l'inflammation monte. Parce que c'est tout à fait normal. Il y a eu comme un traumatisme, qu'il soit petit ou grand, ça fait le même effet sur le corps. Et mon corps, il réagit. Ce que j'ai appris à faire, puis c'est ce que je vais partager avec toi aujourd'hui, c'est qu'on en vit tous des moments imprévus, des choses qu'on ne s'attend pas, puis hop, ça l'arrive. Alors, pour moi, une des choses les plus importantes, là, ça a été de ralentir mes deux semaines que j'aime de passer. Donc, comme je vous ai dit tantôt, je devais commencer le premier à refaire le podcast et vous allez avoir ça, tu sais. Deux semaines et plus tard, et c'est correct. Je me permets ça maintenant, même si la perfectionniste en moi trouve ça difficile parce que je suis une femme, quand je dis quelque chose, j'aime que ça soit fait dans le temps que j'avais dit. Mais j'ai appris énormément dans mon parcours que de pousser des choses, mettons que j'aurais voulu pousser, faire le podcast, être là présente. Je mine encore plus ma santé dans le sens que ça me prend de l'énergie que je n'ai pas. Et dans ce moment-là, je suis dans un deuil. Donc, le deuil, lui, prend mon énergie aussi. Savez-vous ce que j'ai fait les deux dernières semaines ? En fait, pas vraiment grand-chose, dans le sens que pour mon entreprise, vous ne m'avez pas vu beaucoup sur les réseaux sociaux. Vous ne m'avez pas aussi... Oui, mon infolette, je... Elle était très simple, vraiment. Et je n'ai pas vraiment été active dans toutes les affaires où je suis engagée, dont avec des personnes qui m'aident dans mon cheminement à moi. Alors, je n'ai pas été active là. J'ai été vraiment dans la lecture. J'aime beaucoup lire, ça me fait énormément de bien. Et qu'est-ce que j'ai fait dans le fond ? C'est que je me suis assise avec ma douleur, je me suis assise avec moi-même et j'ai comme pratiqué... Le silence intérieur. Pas pour éteindre ma peine ou dire « Ah, je ne veux pas penser ça. » Non. Mais juste pour être capable d'être à l'écoute de ce que mon corps est en train de me dire. Donc, ralentis. Donne-moi du temps. Donne-moi de l'espace pour vivre cette douleur. C'est toujours difficile de perdre quelqu'un qu'on aime. Ça ne le fera pas à crainte. Si tu ne connais pas ça, je suis contente pour toi. Moi, je ne sais pas. Ça doit être le signe que je vieillis, mais les gens que j'aime autour de moi, ça part. Et ça part soudainement. Et c'est super important. J'ai fait un message sur Instagram et une page Facebook pour dire aux gens que s'il y a quelqu'un que tu aimes dans ta vie, dis-lui. Dis-lui, va lui dire là. Parce que ça se peut que la personne disparaisse de même. La personne qu'on a perdue, mon mari et moi, c'est une jeune femme qui n'est pas malade. Mais je sais ça, ça l'arrive. Donc, pour moi, ça a été super important et c'est une leçon que j'ai appris à la dure. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, c'est important pour moi de te la partager. Parce que souvent, quand on vit des choses, on veut aller vite, on veut passer par-dessus les émotions. Puis on veut pas... tant écouter ce que le corps a à nous dire. Donc, quand tu as la fibromyalgie et que tu fais ça, ce que j'ai fait longtemps dans ma vie et que je fais encore des fois, beaucoup moins qu'avant, c'est qu'on n'entend pas les signaux, parce que vous savez, là, si je prends ma situation, pour moi, la douleur, la peine, ça gruge de l'énergie. Et si je vis ça, ben, il ne m'en reste plus beaucoup. dans ma réserve comprenez j'ai déjà fait un podcast pour émettre le lien pour peut-être si tu veux l'écouter avant mais c'est important d'avoir une réserve d'énergie puis quand elle est basse et que j'avais vu un moment difficile comme ça je mine il y en a plus je vide ma batterie vient dans le rouge on veut pas ça on veut éviter ça le plus possible alors pour moi c'était de m'asseoir relaxé écouter de la musique très douce même si parfois des fois ça me faisait pleurer comme on dit j'allais les brailler mais c'est que les québécois qui peuvent comprendre ce mot là et j'ai je me suis procuré un livre que j'aime énormément que je dévore je peux vous montrer la jaquette pour celles qui regardent ça s'appelle sacred rest donc le repos sacré Et vraiment, c'est comment nous voulait, dans le fond, notre énergie, mais d'une façon restaurative pour sa santé. Et ça s'anime ici. Je dis ici, pour ceux qui ne me voient pas, je pointe au cerveau, au temps psychologique, physique, émotionnel. Et c'est vraiment intéressant. Je vais mettre le lien dans les notes de l'épisode. Parce que si tu lis en anglais, je t'invite fortement à te procurer ce livre-là. Surtout si tu as la fibromyalgie, tu vas apprendre que la fatigue vient pas seulement du manque de sommeil. On a tendance tout le temps à aller là, mais il y a aussi l'épuisement émotionnel qui peut nous rendre très fatigué et vider, comme je disais tantôt, notre batterie. Et c'est pas mal ça, moi, que je vis quand j'ai une grande peine. Et c'est pour ça que j'arrive deux semaines plus tard et... Je suis très authentique avec vous. Si je me serais écoutée, j'aurais peut-être pris encore deux semaines. Mais je me suis dit que j'allais faire ça simplement. Mon mot de l'année, c'est simplifier. Et voilà, je le fais simple. Je ne mets pas flafla. Et puis, je vais continuer dans mon petit train-train. Et à un moment donné, je sais que je vais retrouver le rythme que j'avais. Alors... Moi, aujourd'hui, ce que je veux que tu retiennes de tout ce que je t'ai partagé, c'est qu'on a parfois des mécanismes déjà installés, bien confortables dans nos vies. Et quand on vit des choses difficiles, on veut faire comme si les étouffées, on ne veut pas entendre ce que notre corps nous dit, on veut juste continuer parce que c'est dur de s'arrêter. Rester avec soi-même dans le silence. Ça se fait pas du jour au lendemain. Mais je t'invite, si tu comprends pas trop ce que je dis, parce que t'es pas encore rendu là à dire, « Ah oui, moi je comprends très bien tous les signes de mon corps. » C'est que... Comme je dis souvent, la douleur, c'est le langage de ton corps. Quand tu as la fibromyalgie, les douleurs que ton corps te dit, « Coucou, coucou, j'ai tout le temps mal ici. » Arrête un peu, là. Écoute-moi. Et commence... Je ne sais pas de faire de l'introspection, comme décortiquer tout, mais il faut au moins se poser des questions. Qu'est-ce qui s'est passé dernièrement ? Qu'est-ce qui m'a... pris beaucoup d'énergie. Qu'est-ce qui m'a fait la peine ? Qu'est-ce qui a chamboulé quelque chose dans ma vie ? Si on s'aime comme ça parfois, ça peut nous éviter de vraiment aller à l'extrême. Alors, sur ce, je vous souhaite vraiment une belle semaine. Je vais être là pour les petites bouchées qui sont toujours le samedi. On essaie de rester à cinq minutes. Évidemment, ce n'est pas toujours possible. Mais je vous dis à bientôt et n'oubliez pas... Si tu trouves que mon podcast est vraiment intéressant et que tu profites des pépites dorées que je vais appeler, alors partage-le à quelqu'un que tu connais. Ça me fait toujours chaud au cœur et je suis toujours dans la reconnaissance parce que c'est ça. Alors, je vous dis à la prochaine. Et si ce n'est pas abonné, abonne-toi parce qu'on va avoir des invités très intéressants. Fait que, je vous dis à la prochaine. À la semaine prochaine !
