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FLEX - mental & performance

Écoute ça si c'est la peur de l'échec qui te freine

Écoute ça si c'est la peur de l'échec qui te freine

07min |18/04/2025
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Description

Aujourd'hui on parle de la peur de l'échec, car elle touche beaucoup d'entrepreneurs. On va aussi voir les croyances qui se cachent derrière et comment apporter de la flexibilité mentale pour vaincre sa peur de l'échec.


Si tu veux qu'on en parle ensemble, réserve ton appel offert ici : https://calendly.com/erwansr/30min


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'échec est l'une de nos plus grandes peurs et le problème de la peur, c'est qu'elle provoque exactement ce dont on a peur. J'ai peur de l'échec, alors je préfère ne pas passer à l'action pour ne pas échouer, mais je n'obtiens pas ce que je désire. Donc je ne peux pas prendre confiance en moi et ma peur de l'échec augmente. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce n'est pas l'échec qui nous fait peur, mais plutôt l'idée qu'on s'en fait. En fait, derrière cette peur de l'échec, tu vas avoir au moins une de ces cinq pensées. Si j'échoue... Ça veut dire que je suis nul. Si j'échoue, c'est foutu. Je vais décevoir mes proches, les autres vont se moquer de moi, l'échec est destructeur. Derrière ces croyances, il y a 5 erreurs dont il faut prendre conscience. La première erreur, c'est d'associer ta valeur personnelle à ta performance. Rater ne fait pas de toi un raté. C'est facile à dire et à comprendre, mais c'est beaucoup plus dur à intégrer parce qu'on se fait souvent avoir par notre logique émotionnelle. C'est-à-dire qu'on se définit par nos pensées et nos émotions. Je me sens nul, alors ça veut dire que je suis nul. Et c'est ça le problème. Tu n'es ni tes pensées, ni tes émotions, elles font partie de toi, mais ne te définissent pas. La deuxième erreur est de faire dépendre ta valeur personnelle que d'un seul domaine. En l'occurrence, ton business. Comme c'est important pour toi et que tu y passes beaucoup de temps, tu vas avoir une fusion. C'est-à-dire que tu vas définir ta valeur personnelle. en fonction de ton chiffre d'affaires ou de ton nombre de vues. Mais tu n'es pas qu'un entrepreneur. T'es aussi ce sportif qui adore voyager et regarder des films et des séries. T'es aussi ce pote avec qui on aime passer du temps, rigoler, s'amuser. T'es aussi la personne la plus importante aux yeux de tes parents. Et pour eux, ta valeur ne change pas, peu importe ton niveau de chiffre d'affaires ou ton nombre de vues. C'est pas parce que ta propre estime diminue que les autres t'estiment moins. Ça, c'est ta logique émotionnelle qui te fait croire ça. Repense à quelqu'un que tu apprécies, qui a connu un échec. Par exemple, qui a raté son partiel, qui a raté son permis, qui a raté son lancement, qui a foiré son match de foot et qui a été pourri. Quelqu'un qui s'est fait larguer par sa copine, qui s'est fait tromper par sa copine. ou qui s'est fait recaler par son crush. Est-ce que ça a remis en question ce que tu pensais de cette personne ? Est-ce que tu as été déçu de lui ou tu as plutôt été déçu pour lui ? Troisième erreur, c'est d'avoir une vision biaisée de la réussite. C'est le constat qu'a fait la psychologue Helen Langer quand elle a demandé à deux groupes d'étudiants d'évaluer l'intelligence de scientifiques de très haut niveau. Au premier groupe, elle leur a parlé uniquement de leur réussite. Au deuxième groupe, Elle leur a aussi expliqué les tâtonnements, les erreurs, les échecs qu'ils avaient rencontrés pour en arriver là. Résultat, les deux groupes ont estimé que ces scientifiques étaient très intelligents. Mais il y avait une deuxième question qui était, est-ce que vous pensez être capable d'atteindre ce niveau ? Et bien ceux du premier groupe pensaient ne pas être capable d'atteindre ce niveau parce qu'ils avaient une vision biaisée de la réussite. Alors que ceux du deuxième groupe Pensez eux en être capable. Autrement dit, prendre conscience que la réussite c'est pas quelque chose de linéaire, qu'il y aura forcément des obstacles et des échecs et que c'est la même chose pour tout le monde, ça permet de prendre confiance en soi. Quatrième erreur, ta source de motivation accentue ta peur. Une façon de voir la motivation c'est de la décomposer en deux parties. La motivation orientée vers la tâche et la motivation orientée vers l'ego. Si tu as une motivation orientée vers la tâche, ton but ça va être de t'améliorer, de devenir meilleur, tu te compares vraiment à toi-même. Alors qu'avec une motivation orientée vers l'ego, ton but ça va plutôt être d'être meilleur que les autres. Par exemple, je veux travailler pour faire de meilleures vidéos, c'est une motivation orientée vers la tâche. Par contre, si je me dis, je veux travailler pour faire des meilleures vidéos que les autres, pour faire plus de vues que les autres, là... c'est une motivation orientée vers l'ego. En fait, le risque avec une motivation orientée vers l'ego, c'est qu'elle te pousse à associer ta valeur à ta performance. Si je suis moins bon que les autres, ça veut dire que j'ai moins de valeur. Donc, elle te pousse à voir chaque situation comme une menace. Alors que la motivation orientée vers la tâche te pousse à voir chaque situation comme un défi. Mais attention, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir de motivation orientée vers l'ego. Ça peut être un puissant moteur pour performer. Mais si tu sens que ta peur est trop élevée, que tu es trop stressé, c'est là qu'il faut plus s'orienter vers une motivation, vers la tâche. La cinquième erreur, c'est que tu ne passes pas à l'action car tu attends de te sentir prêt. Le problème, c'est que c'est la peur qui fait que tu ne te sens pas prêt. Donc, tu accumules les connaissances sans passer à l'action. Sauf que plus tu accumules les connaissances, plus tu prends conscience de tout ce que tu ignores. Et plus tu prends conscience de tout ce que tu ignores, moins tu te sens prêt. C'est pour ça qu'il faut passer à l'action pour avoir du feedback. Parce que c'est pas parce que tu manques de confiance que tu ne passes pas à l'action, c'est parce que tu ne passes pas à l'action que tu manques de confiance. En fait, pour avoir moins peur de l'échec, c'est plus efficace d'augmenter ta tolérance à l'échec plutôt que de chercher à augmenter tes chances de réussir, parce que tu ne contrôles pas le résultat. Et ce qui est bien, c'est de commencer par des actions qui n'auraient pas vraiment de conséquences si tu échouais. C'est ça qui va te permettre de prendre confiance en toi. Par exemple, les humoristes testent leurs blagues sur un petit public et ils ajustent au fur et à mesure pour créer leur spectacle. Toi, par exemple, si tu as peur de créer du contenu, de t'exposer sur les réseaux, ce que tu peux faire, c'est commencer à créer du contenu sans montrer ton visage. C'est le mouvement qui crée la confiance. Tu ne deviens pas courageux avant d'agir. Tu deviens courageux parce que tu agis. malgré la peur. Et plus tu agis avec peur, plus tu renforces cette idée qui est j'en suis capable même si j'ai peur. Maintenant qu'on a vu ces cinq erreurs, ce qui va t'aider c'est d'apporter de la flexibilité, de la nuance à tes pensées. Si tu te dis si j'échoue ça veut dire que je suis nul, Alors ce que tu peux te dire, c'est que tout le monde connaît des échecs. Rater ne fait pas de moi un raté. Si j'échoue, c'est foutu. Demande-toi, est-ce que c'est vraiment un échec définitif ? Qu'est-ce qui t'empêche de réessayer ? Si tu te dis, je vais décevoir mes proches, demande-toi plutôt, est-ce qu'ils seront déçus de toi, ou plutôt pour toi ? Si tu penses que les autres vont se moquer de toi si tu échoues, qu'est-ce qui... qui te fait croire ça. Est-ce que c'est ce que tu penses ou plutôt ce que tu crains ? Qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Est-ce que c'est ta réussite ou ce que des inconnus vont penser de toi ? Et si tu penses que l'échec est destructeur, en fait il est plus souvent constructif. On apprend toujours en faisant des erreurs. Google a connu plein d'échecs. Mais si Ronaldo, Michael Jordan, etc ont raté plein de tirs. Les meilleurs vendeurs ont connu plein de rejets. L'échec n'est pas l'opposé du succès, il fait partie du succès.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Erreur n°1

    00:44

  • Erreur n°2

    01:12

  • Erreur n°3

    02:34

  • Erreur n°4

    03:33

  • Erreur n°5

    05:01

  • Développer ta flexibilité mentale

    06:33

Description

Aujourd'hui on parle de la peur de l'échec, car elle touche beaucoup d'entrepreneurs. On va aussi voir les croyances qui se cachent derrière et comment apporter de la flexibilité mentale pour vaincre sa peur de l'échec.


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  • Speaker #0

    L'échec est l'une de nos plus grandes peurs et le problème de la peur, c'est qu'elle provoque exactement ce dont on a peur. J'ai peur de l'échec, alors je préfère ne pas passer à l'action pour ne pas échouer, mais je n'obtiens pas ce que je désire. Donc je ne peux pas prendre confiance en moi et ma peur de l'échec augmente. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce n'est pas l'échec qui nous fait peur, mais plutôt l'idée qu'on s'en fait. En fait, derrière cette peur de l'échec, tu vas avoir au moins une de ces cinq pensées. Si j'échoue... Ça veut dire que je suis nul. Si j'échoue, c'est foutu. Je vais décevoir mes proches, les autres vont se moquer de moi, l'échec est destructeur. Derrière ces croyances, il y a 5 erreurs dont il faut prendre conscience. La première erreur, c'est d'associer ta valeur personnelle à ta performance. Rater ne fait pas de toi un raté. C'est facile à dire et à comprendre, mais c'est beaucoup plus dur à intégrer parce qu'on se fait souvent avoir par notre logique émotionnelle. C'est-à-dire qu'on se définit par nos pensées et nos émotions. Je me sens nul, alors ça veut dire que je suis nul. Et c'est ça le problème. Tu n'es ni tes pensées, ni tes émotions, elles font partie de toi, mais ne te définissent pas. La deuxième erreur est de faire dépendre ta valeur personnelle que d'un seul domaine. En l'occurrence, ton business. Comme c'est important pour toi et que tu y passes beaucoup de temps, tu vas avoir une fusion. C'est-à-dire que tu vas définir ta valeur personnelle. en fonction de ton chiffre d'affaires ou de ton nombre de vues. Mais tu n'es pas qu'un entrepreneur. T'es aussi ce sportif qui adore voyager et regarder des films et des séries. T'es aussi ce pote avec qui on aime passer du temps, rigoler, s'amuser. T'es aussi la personne la plus importante aux yeux de tes parents. Et pour eux, ta valeur ne change pas, peu importe ton niveau de chiffre d'affaires ou ton nombre de vues. C'est pas parce que ta propre estime diminue que les autres t'estiment moins. Ça, c'est ta logique émotionnelle qui te fait croire ça. Repense à quelqu'un que tu apprécies, qui a connu un échec. Par exemple, qui a raté son partiel, qui a raté son permis, qui a raté son lancement, qui a foiré son match de foot et qui a été pourri. Quelqu'un qui s'est fait larguer par sa copine, qui s'est fait tromper par sa copine. ou qui s'est fait recaler par son crush. Est-ce que ça a remis en question ce que tu pensais de cette personne ? Est-ce que tu as été déçu de lui ou tu as plutôt été déçu pour lui ? Troisième erreur, c'est d'avoir une vision biaisée de la réussite. C'est le constat qu'a fait la psychologue Helen Langer quand elle a demandé à deux groupes d'étudiants d'évaluer l'intelligence de scientifiques de très haut niveau. Au premier groupe, elle leur a parlé uniquement de leur réussite. Au deuxième groupe, Elle leur a aussi expliqué les tâtonnements, les erreurs, les échecs qu'ils avaient rencontrés pour en arriver là. Résultat, les deux groupes ont estimé que ces scientifiques étaient très intelligents. Mais il y avait une deuxième question qui était, est-ce que vous pensez être capable d'atteindre ce niveau ? Et bien ceux du premier groupe pensaient ne pas être capable d'atteindre ce niveau parce qu'ils avaient une vision biaisée de la réussite. Alors que ceux du deuxième groupe Pensez eux en être capable. Autrement dit, prendre conscience que la réussite c'est pas quelque chose de linéaire, qu'il y aura forcément des obstacles et des échecs et que c'est la même chose pour tout le monde, ça permet de prendre confiance en soi. Quatrième erreur, ta source de motivation accentue ta peur. Une façon de voir la motivation c'est de la décomposer en deux parties. La motivation orientée vers la tâche et la motivation orientée vers l'ego. Si tu as une motivation orientée vers la tâche, ton but ça va être de t'améliorer, de devenir meilleur, tu te compares vraiment à toi-même. Alors qu'avec une motivation orientée vers l'ego, ton but ça va plutôt être d'être meilleur que les autres. Par exemple, je veux travailler pour faire de meilleures vidéos, c'est une motivation orientée vers la tâche. Par contre, si je me dis, je veux travailler pour faire des meilleures vidéos que les autres, pour faire plus de vues que les autres, là... c'est une motivation orientée vers l'ego. En fait, le risque avec une motivation orientée vers l'ego, c'est qu'elle te pousse à associer ta valeur à ta performance. Si je suis moins bon que les autres, ça veut dire que j'ai moins de valeur. Donc, elle te pousse à voir chaque situation comme une menace. Alors que la motivation orientée vers la tâche te pousse à voir chaque situation comme un défi. Mais attention, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir de motivation orientée vers l'ego. Ça peut être un puissant moteur pour performer. Mais si tu sens que ta peur est trop élevée, que tu es trop stressé, c'est là qu'il faut plus s'orienter vers une motivation, vers la tâche. La cinquième erreur, c'est que tu ne passes pas à l'action car tu attends de te sentir prêt. Le problème, c'est que c'est la peur qui fait que tu ne te sens pas prêt. Donc, tu accumules les connaissances sans passer à l'action. Sauf que plus tu accumules les connaissances, plus tu prends conscience de tout ce que tu ignores. Et plus tu prends conscience de tout ce que tu ignores, moins tu te sens prêt. C'est pour ça qu'il faut passer à l'action pour avoir du feedback. Parce que c'est pas parce que tu manques de confiance que tu ne passes pas à l'action, c'est parce que tu ne passes pas à l'action que tu manques de confiance. En fait, pour avoir moins peur de l'échec, c'est plus efficace d'augmenter ta tolérance à l'échec plutôt que de chercher à augmenter tes chances de réussir, parce que tu ne contrôles pas le résultat. Et ce qui est bien, c'est de commencer par des actions qui n'auraient pas vraiment de conséquences si tu échouais. C'est ça qui va te permettre de prendre confiance en toi. Par exemple, les humoristes testent leurs blagues sur un petit public et ils ajustent au fur et à mesure pour créer leur spectacle. Toi, par exemple, si tu as peur de créer du contenu, de t'exposer sur les réseaux, ce que tu peux faire, c'est commencer à créer du contenu sans montrer ton visage. C'est le mouvement qui crée la confiance. Tu ne deviens pas courageux avant d'agir. Tu deviens courageux parce que tu agis. malgré la peur. Et plus tu agis avec peur, plus tu renforces cette idée qui est j'en suis capable même si j'ai peur. Maintenant qu'on a vu ces cinq erreurs, ce qui va t'aider c'est d'apporter de la flexibilité, de la nuance à tes pensées. Si tu te dis si j'échoue ça veut dire que je suis nul, Alors ce que tu peux te dire, c'est que tout le monde connaît des échecs. Rater ne fait pas de moi un raté. Si j'échoue, c'est foutu. Demande-toi, est-ce que c'est vraiment un échec définitif ? Qu'est-ce qui t'empêche de réessayer ? Si tu te dis, je vais décevoir mes proches, demande-toi plutôt, est-ce qu'ils seront déçus de toi, ou plutôt pour toi ? Si tu penses que les autres vont se moquer de toi si tu échoues, qu'est-ce qui... qui te fait croire ça. Est-ce que c'est ce que tu penses ou plutôt ce que tu crains ? Qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Est-ce que c'est ta réussite ou ce que des inconnus vont penser de toi ? Et si tu penses que l'échec est destructeur, en fait il est plus souvent constructif. On apprend toujours en faisant des erreurs. Google a connu plein d'échecs. Mais si Ronaldo, Michael Jordan, etc ont raté plein de tirs. Les meilleurs vendeurs ont connu plein de rejets. L'échec n'est pas l'opposé du succès, il fait partie du succès.

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    L'échec est l'une de nos plus grandes peurs et le problème de la peur, c'est qu'elle provoque exactement ce dont on a peur. J'ai peur de l'échec, alors je préfère ne pas passer à l'action pour ne pas échouer, mais je n'obtiens pas ce que je désire. Donc je ne peux pas prendre confiance en moi et ma peur de l'échec augmente. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce n'est pas l'échec qui nous fait peur, mais plutôt l'idée qu'on s'en fait. En fait, derrière cette peur de l'échec, tu vas avoir au moins une de ces cinq pensées. Si j'échoue... Ça veut dire que je suis nul. Si j'échoue, c'est foutu. Je vais décevoir mes proches, les autres vont se moquer de moi, l'échec est destructeur. Derrière ces croyances, il y a 5 erreurs dont il faut prendre conscience. La première erreur, c'est d'associer ta valeur personnelle à ta performance. Rater ne fait pas de toi un raté. C'est facile à dire et à comprendre, mais c'est beaucoup plus dur à intégrer parce qu'on se fait souvent avoir par notre logique émotionnelle. C'est-à-dire qu'on se définit par nos pensées et nos émotions. Je me sens nul, alors ça veut dire que je suis nul. Et c'est ça le problème. Tu n'es ni tes pensées, ni tes émotions, elles font partie de toi, mais ne te définissent pas. La deuxième erreur est de faire dépendre ta valeur personnelle que d'un seul domaine. En l'occurrence, ton business. Comme c'est important pour toi et que tu y passes beaucoup de temps, tu vas avoir une fusion. C'est-à-dire que tu vas définir ta valeur personnelle. en fonction de ton chiffre d'affaires ou de ton nombre de vues. Mais tu n'es pas qu'un entrepreneur. T'es aussi ce sportif qui adore voyager et regarder des films et des séries. T'es aussi ce pote avec qui on aime passer du temps, rigoler, s'amuser. T'es aussi la personne la plus importante aux yeux de tes parents. Et pour eux, ta valeur ne change pas, peu importe ton niveau de chiffre d'affaires ou ton nombre de vues. C'est pas parce que ta propre estime diminue que les autres t'estiment moins. Ça, c'est ta logique émotionnelle qui te fait croire ça. Repense à quelqu'un que tu apprécies, qui a connu un échec. Par exemple, qui a raté son partiel, qui a raté son permis, qui a raté son lancement, qui a foiré son match de foot et qui a été pourri. Quelqu'un qui s'est fait larguer par sa copine, qui s'est fait tromper par sa copine. ou qui s'est fait recaler par son crush. Est-ce que ça a remis en question ce que tu pensais de cette personne ? Est-ce que tu as été déçu de lui ou tu as plutôt été déçu pour lui ? Troisième erreur, c'est d'avoir une vision biaisée de la réussite. C'est le constat qu'a fait la psychologue Helen Langer quand elle a demandé à deux groupes d'étudiants d'évaluer l'intelligence de scientifiques de très haut niveau. Au premier groupe, elle leur a parlé uniquement de leur réussite. Au deuxième groupe, Elle leur a aussi expliqué les tâtonnements, les erreurs, les échecs qu'ils avaient rencontrés pour en arriver là. Résultat, les deux groupes ont estimé que ces scientifiques étaient très intelligents. Mais il y avait une deuxième question qui était, est-ce que vous pensez être capable d'atteindre ce niveau ? Et bien ceux du premier groupe pensaient ne pas être capable d'atteindre ce niveau parce qu'ils avaient une vision biaisée de la réussite. Alors que ceux du deuxième groupe Pensez eux en être capable. Autrement dit, prendre conscience que la réussite c'est pas quelque chose de linéaire, qu'il y aura forcément des obstacles et des échecs et que c'est la même chose pour tout le monde, ça permet de prendre confiance en soi. Quatrième erreur, ta source de motivation accentue ta peur. Une façon de voir la motivation c'est de la décomposer en deux parties. La motivation orientée vers la tâche et la motivation orientée vers l'ego. Si tu as une motivation orientée vers la tâche, ton but ça va être de t'améliorer, de devenir meilleur, tu te compares vraiment à toi-même. Alors qu'avec une motivation orientée vers l'ego, ton but ça va plutôt être d'être meilleur que les autres. Par exemple, je veux travailler pour faire de meilleures vidéos, c'est une motivation orientée vers la tâche. Par contre, si je me dis, je veux travailler pour faire des meilleures vidéos que les autres, pour faire plus de vues que les autres, là... c'est une motivation orientée vers l'ego. En fait, le risque avec une motivation orientée vers l'ego, c'est qu'elle te pousse à associer ta valeur à ta performance. Si je suis moins bon que les autres, ça veut dire que j'ai moins de valeur. Donc, elle te pousse à voir chaque situation comme une menace. Alors que la motivation orientée vers la tâche te pousse à voir chaque situation comme un défi. Mais attention, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir de motivation orientée vers l'ego. Ça peut être un puissant moteur pour performer. Mais si tu sens que ta peur est trop élevée, que tu es trop stressé, c'est là qu'il faut plus s'orienter vers une motivation, vers la tâche. La cinquième erreur, c'est que tu ne passes pas à l'action car tu attends de te sentir prêt. Le problème, c'est que c'est la peur qui fait que tu ne te sens pas prêt. Donc, tu accumules les connaissances sans passer à l'action. Sauf que plus tu accumules les connaissances, plus tu prends conscience de tout ce que tu ignores. Et plus tu prends conscience de tout ce que tu ignores, moins tu te sens prêt. C'est pour ça qu'il faut passer à l'action pour avoir du feedback. Parce que c'est pas parce que tu manques de confiance que tu ne passes pas à l'action, c'est parce que tu ne passes pas à l'action que tu manques de confiance. En fait, pour avoir moins peur de l'échec, c'est plus efficace d'augmenter ta tolérance à l'échec plutôt que de chercher à augmenter tes chances de réussir, parce que tu ne contrôles pas le résultat. Et ce qui est bien, c'est de commencer par des actions qui n'auraient pas vraiment de conséquences si tu échouais. C'est ça qui va te permettre de prendre confiance en toi. Par exemple, les humoristes testent leurs blagues sur un petit public et ils ajustent au fur et à mesure pour créer leur spectacle. Toi, par exemple, si tu as peur de créer du contenu, de t'exposer sur les réseaux, ce que tu peux faire, c'est commencer à créer du contenu sans montrer ton visage. C'est le mouvement qui crée la confiance. Tu ne deviens pas courageux avant d'agir. Tu deviens courageux parce que tu agis. malgré la peur. Et plus tu agis avec peur, plus tu renforces cette idée qui est j'en suis capable même si j'ai peur. Maintenant qu'on a vu ces cinq erreurs, ce qui va t'aider c'est d'apporter de la flexibilité, de la nuance à tes pensées. Si tu te dis si j'échoue ça veut dire que je suis nul, Alors ce que tu peux te dire, c'est que tout le monde connaît des échecs. Rater ne fait pas de moi un raté. Si j'échoue, c'est foutu. Demande-toi, est-ce que c'est vraiment un échec définitif ? Qu'est-ce qui t'empêche de réessayer ? Si tu te dis, je vais décevoir mes proches, demande-toi plutôt, est-ce qu'ils seront déçus de toi, ou plutôt pour toi ? Si tu penses que les autres vont se moquer de toi si tu échoues, qu'est-ce qui... qui te fait croire ça. Est-ce que c'est ce que tu penses ou plutôt ce que tu crains ? Qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Est-ce que c'est ta réussite ou ce que des inconnus vont penser de toi ? Et si tu penses que l'échec est destructeur, en fait il est plus souvent constructif. On apprend toujours en faisant des erreurs. Google a connu plein d'échecs. Mais si Ronaldo, Michael Jordan, etc ont raté plein de tirs. Les meilleurs vendeurs ont connu plein de rejets. L'échec n'est pas l'opposé du succès, il fait partie du succès.

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  • Intro

    00:00

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Aujourd'hui on parle de la peur de l'échec, car elle touche beaucoup d'entrepreneurs. On va aussi voir les croyances qui se cachent derrière et comment apporter de la flexibilité mentale pour vaincre sa peur de l'échec.


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Transcription

  • Speaker #0

    L'échec est l'une de nos plus grandes peurs et le problème de la peur, c'est qu'elle provoque exactement ce dont on a peur. J'ai peur de l'échec, alors je préfère ne pas passer à l'action pour ne pas échouer, mais je n'obtiens pas ce que je désire. Donc je ne peux pas prendre confiance en moi et ma peur de l'échec augmente. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce n'est pas l'échec qui nous fait peur, mais plutôt l'idée qu'on s'en fait. En fait, derrière cette peur de l'échec, tu vas avoir au moins une de ces cinq pensées. Si j'échoue... Ça veut dire que je suis nul. Si j'échoue, c'est foutu. Je vais décevoir mes proches, les autres vont se moquer de moi, l'échec est destructeur. Derrière ces croyances, il y a 5 erreurs dont il faut prendre conscience. La première erreur, c'est d'associer ta valeur personnelle à ta performance. Rater ne fait pas de toi un raté. C'est facile à dire et à comprendre, mais c'est beaucoup plus dur à intégrer parce qu'on se fait souvent avoir par notre logique émotionnelle. C'est-à-dire qu'on se définit par nos pensées et nos émotions. Je me sens nul, alors ça veut dire que je suis nul. Et c'est ça le problème. Tu n'es ni tes pensées, ni tes émotions, elles font partie de toi, mais ne te définissent pas. La deuxième erreur est de faire dépendre ta valeur personnelle que d'un seul domaine. En l'occurrence, ton business. Comme c'est important pour toi et que tu y passes beaucoup de temps, tu vas avoir une fusion. C'est-à-dire que tu vas définir ta valeur personnelle. en fonction de ton chiffre d'affaires ou de ton nombre de vues. Mais tu n'es pas qu'un entrepreneur. T'es aussi ce sportif qui adore voyager et regarder des films et des séries. T'es aussi ce pote avec qui on aime passer du temps, rigoler, s'amuser. T'es aussi la personne la plus importante aux yeux de tes parents. Et pour eux, ta valeur ne change pas, peu importe ton niveau de chiffre d'affaires ou ton nombre de vues. C'est pas parce que ta propre estime diminue que les autres t'estiment moins. Ça, c'est ta logique émotionnelle qui te fait croire ça. Repense à quelqu'un que tu apprécies, qui a connu un échec. Par exemple, qui a raté son partiel, qui a raté son permis, qui a raté son lancement, qui a foiré son match de foot et qui a été pourri. Quelqu'un qui s'est fait larguer par sa copine, qui s'est fait tromper par sa copine. ou qui s'est fait recaler par son crush. Est-ce que ça a remis en question ce que tu pensais de cette personne ? Est-ce que tu as été déçu de lui ou tu as plutôt été déçu pour lui ? Troisième erreur, c'est d'avoir une vision biaisée de la réussite. C'est le constat qu'a fait la psychologue Helen Langer quand elle a demandé à deux groupes d'étudiants d'évaluer l'intelligence de scientifiques de très haut niveau. Au premier groupe, elle leur a parlé uniquement de leur réussite. Au deuxième groupe, Elle leur a aussi expliqué les tâtonnements, les erreurs, les échecs qu'ils avaient rencontrés pour en arriver là. Résultat, les deux groupes ont estimé que ces scientifiques étaient très intelligents. Mais il y avait une deuxième question qui était, est-ce que vous pensez être capable d'atteindre ce niveau ? Et bien ceux du premier groupe pensaient ne pas être capable d'atteindre ce niveau parce qu'ils avaient une vision biaisée de la réussite. Alors que ceux du deuxième groupe Pensez eux en être capable. Autrement dit, prendre conscience que la réussite c'est pas quelque chose de linéaire, qu'il y aura forcément des obstacles et des échecs et que c'est la même chose pour tout le monde, ça permet de prendre confiance en soi. Quatrième erreur, ta source de motivation accentue ta peur. Une façon de voir la motivation c'est de la décomposer en deux parties. La motivation orientée vers la tâche et la motivation orientée vers l'ego. Si tu as une motivation orientée vers la tâche, ton but ça va être de t'améliorer, de devenir meilleur, tu te compares vraiment à toi-même. Alors qu'avec une motivation orientée vers l'ego, ton but ça va plutôt être d'être meilleur que les autres. Par exemple, je veux travailler pour faire de meilleures vidéos, c'est une motivation orientée vers la tâche. Par contre, si je me dis, je veux travailler pour faire des meilleures vidéos que les autres, pour faire plus de vues que les autres, là... c'est une motivation orientée vers l'ego. En fait, le risque avec une motivation orientée vers l'ego, c'est qu'elle te pousse à associer ta valeur à ta performance. Si je suis moins bon que les autres, ça veut dire que j'ai moins de valeur. Donc, elle te pousse à voir chaque situation comme une menace. Alors que la motivation orientée vers la tâche te pousse à voir chaque situation comme un défi. Mais attention, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir de motivation orientée vers l'ego. Ça peut être un puissant moteur pour performer. Mais si tu sens que ta peur est trop élevée, que tu es trop stressé, c'est là qu'il faut plus s'orienter vers une motivation, vers la tâche. La cinquième erreur, c'est que tu ne passes pas à l'action car tu attends de te sentir prêt. Le problème, c'est que c'est la peur qui fait que tu ne te sens pas prêt. Donc, tu accumules les connaissances sans passer à l'action. Sauf que plus tu accumules les connaissances, plus tu prends conscience de tout ce que tu ignores. Et plus tu prends conscience de tout ce que tu ignores, moins tu te sens prêt. C'est pour ça qu'il faut passer à l'action pour avoir du feedback. Parce que c'est pas parce que tu manques de confiance que tu ne passes pas à l'action, c'est parce que tu ne passes pas à l'action que tu manques de confiance. En fait, pour avoir moins peur de l'échec, c'est plus efficace d'augmenter ta tolérance à l'échec plutôt que de chercher à augmenter tes chances de réussir, parce que tu ne contrôles pas le résultat. Et ce qui est bien, c'est de commencer par des actions qui n'auraient pas vraiment de conséquences si tu échouais. C'est ça qui va te permettre de prendre confiance en toi. Par exemple, les humoristes testent leurs blagues sur un petit public et ils ajustent au fur et à mesure pour créer leur spectacle. Toi, par exemple, si tu as peur de créer du contenu, de t'exposer sur les réseaux, ce que tu peux faire, c'est commencer à créer du contenu sans montrer ton visage. C'est le mouvement qui crée la confiance. Tu ne deviens pas courageux avant d'agir. Tu deviens courageux parce que tu agis. malgré la peur. Et plus tu agis avec peur, plus tu renforces cette idée qui est j'en suis capable même si j'ai peur. Maintenant qu'on a vu ces cinq erreurs, ce qui va t'aider c'est d'apporter de la flexibilité, de la nuance à tes pensées. Si tu te dis si j'échoue ça veut dire que je suis nul, Alors ce que tu peux te dire, c'est que tout le monde connaît des échecs. Rater ne fait pas de moi un raté. Si j'échoue, c'est foutu. Demande-toi, est-ce que c'est vraiment un échec définitif ? Qu'est-ce qui t'empêche de réessayer ? Si tu te dis, je vais décevoir mes proches, demande-toi plutôt, est-ce qu'ils seront déçus de toi, ou plutôt pour toi ? Si tu penses que les autres vont se moquer de toi si tu échoues, qu'est-ce qui... qui te fait croire ça. Est-ce que c'est ce que tu penses ou plutôt ce que tu crains ? Qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Est-ce que c'est ta réussite ou ce que des inconnus vont penser de toi ? Et si tu penses que l'échec est destructeur, en fait il est plus souvent constructif. On apprend toujours en faisant des erreurs. Google a connu plein d'échecs. Mais si Ronaldo, Michael Jordan, etc ont raté plein de tirs. Les meilleurs vendeurs ont connu plein de rejets. L'échec n'est pas l'opposé du succès, il fait partie du succès.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Erreur n°1

    00:44

  • Erreur n°2

    01:12

  • Erreur n°3

    02:34

  • Erreur n°4

    03:33

  • Erreur n°5

    05:01

  • Développer ta flexibilité mentale

    06:33

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