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FRENCH TRIATHLON PODCAST

EP 2: Comment la planification et les objectifs peuvent transformer votre performance en triathlon longue distance ?

EP 2: Comment la planification et les objectifs peuvent transformer votre performance en triathlon longue distance ?

17min |05/12/2024
Play
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Description

Êtes-vous conscient que 80 % de votre performance en triathlon longue distance dépend de votre mental ? Dans cet épisode captivant du FRENCH TRIATHLON PODCAST, je vous invite à explorer l'importance cruciale de la planification et de la fixation d'objectifs pour les triathlètes. Comme je le souligne, "sans une bonne planification, même les meilleurs athlètes se préparent à échouer." Ensemble, nous allons découvrir comment établir des objectifs clairs et précis, effectuer un bilan de vos capacités et éviter les pièges courants qui peuvent freiner votre progression.


La performance en triathlon est un équilibre délicat entre le mental et le physique, où le premier joue un rôle prépondérant. Dans cet épisode, je partage des conseils pratiques pour vous aider à naviguer dans ce processus. En effet, la distinction entre objectifs de moyen et de résultat est essentielle pour orienter vos efforts de manière efficace. J'aborde également l'utilisation de la méthode SMART, un outil indispensable pour une fixation d'objectifs réussie. Vous apprendrez comment définir des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis, afin de maximiser vos chances de succès.


Je mets également en avant l'importance de faire appel à un coach ou à un service de consulting. En effet, bénéficier d'une expertise extérieure dans la planification peut transformer votre approche et vous fournir des outils précieux pour atteindre vos objectifs. Dans cet épisode, je présente des exemples concrets d'athlètes qui ont su tirer parti d'une bonne préparation et d'un accompagnement adéquat pour réaliser des performances remarquables.


Les bénéfices du consulting ne se limitent pas seulement à l'accès à des connaissances, mais incluent également des stratégies personnalisées qui peuvent faire toute la différence. En écoutant cet épisode du FRENCH TRIATHLON PODCAST, vous découvrirez comment une bonne planification peut optimiser votre entraînement et vous permettre d'atteindre vos objectifs de manière optimale. Alors, êtes-vous prêt à franchir le pas et à transformer votre approche du triathlon ? Écoutez dès maintenant et engagez-vous sur la voie de la réussite !


Si vous apprécier le podcast, pensez à vous abonner et à laisser une note, ca fait toujours super plaisir!


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Transcription

  • Speaker #0

    en route vers une série de podcasts dédiés donc à tout ce qui peut toucher à l'entraînement et au coaching en triathlon et aujourd'hui je commence par forcément les bases de la base à savoir la planification et la fixation d'objectifs Donc pour ceux qui sont en vidéo, tant mieux pour vous. Pour ceux qui n'y sont pas, je vous invite à nous rejoindre sur la chaîne YouTube. Vous avez tous les liens dans la description du podcast, au cas où de toute façon. Vous n'avez qu'à chercher sur YouTube la meilleure chaîne, c'est la mienne. Non, je rigole. Mais vous pouvez d'ailleurs vous y abonner sur la chaîne, ça fera très plaisir. Allez en route vers un petit quart d'heure où on va parler planification et fixation d'objectifs. À peu de choses près, 80% de votre perf en triathlon longue distance est une conséquence du mental. mais aussi que le physique soit au rendez-vous, c'est ce qui assure les 20%, les principaux quand même, la fameuse loi de Pareto. Donc comment peut-on faire pour accéder à un bon rapport mental-physique ? Tout simplement, c'est avec une bonne planification, et la bonne planification, ça veut dire passer par des étapes qui sont indispensables, et on va y savoir ensemble, sur ce petit quart d'heure, comment faire pour déterminer ces étapes, et éviter les pièges et les erreurs. commun et commune que tout le monde peut rencontrer. La planification, c'est en début de saison, quand on est en coupure ou quand on vient de finir une saison et qu'on a le temps un petit peu de réfléchir à ce qui va se passer. Ou alors au début d'une nouvelle saison et au niveau d'une nouvelle collaboration, par exemple, avec un entraîneur. Si vous êtes tout seul, c'est bien sûr avec vous-même et avec votre feuille blanche, mais dans tous les cas avec un petit peu de recul. On se fixe des objectifs clairs et surtout on passe par une petite étape bilan, où est-ce que j'en suis et où est-ce que je veux aller. C'est une step essentielle bien sûr pour orienter les efforts et ça aussi ça permet une motivation constante tout au long de la saison puisque si on parle au mois de septembre, octobre, novembre, peut-être décembre pour les plus tardifs, d'un objectif qui est juin ou peut-être septembre, octobre pour les plus tardifs, on a entre 6 et 9 mois, c'est très facile de perdre la motivation. Et on peut découper en petits saucissons et passer sur des objectifs intermédiaires. C'est important de garder des étapes sur lesquelles on peut avoir un clin d'œil assez rapide et pas un focus lointain. C'est très rapide de jeter la motivation à la poubelle quand on se dit j'ai le temps de le faire, c'est pour plus tard Et ça, ça passe bien sûr par la définition des objectifs et des différentes étapes à suivre ensemble. Pour ce faire d'ailleurs, entre autres, je ne suis pas le seul à le faire, mais il y a un service de consulting qui existe. Si jamais vous êtes seul, mais que vous ne voulez pas vous attacher à un coach de manière durable parce que c'est trop onéreux ou parce que vous avez envie de garder un petit esprit de liberté, vous avez ce service de consulting qui vient entre guillemets de sortir, on est plusieurs à le faire, mais c'est des échanges au téléphone, au départ c'est au moins deux, mais après en fonction du nombre de consulting dont vous avez besoin, ça vous permet d'avoir accès à une certaine connaissance, à une certaine quantité de connaissances. Plus votre entraîneur est expérimenté et formé, mieux c'est. Prenez pas un athlète de haut niveau qui vient de passer d'entraîneur parce qu'il n'aura pas beaucoup de recettes à vous proposer ni une grosse toolbox. Par contre, si vous prenez quelqu'un qui est un petit peu formé, avec un petit peu d'expérience en tant qu'entraîneur et pas seulement en tant qu'athlète, ça vous permet de bénéficier d'un certain recul, d'une grosse expertise, de la liberté puisque vous n'êtes pas attaché à quelqu'un. Et ça vous permet une sécurité dans votre démarche de planification parce que vous avez quelqu'un qui vient vous aider et vous guider là-dedans. c'est quand même nettement plus sympathique quand vous n'êtes pas tout seul. Comment ça marche ? Les rôles des objectifs dans la réussite sportive, ils sont nombreux, bien sûr, mais ça permet, dans les moments difficiles, de garder la motivation au quotidien et ça permet aussi de mesurer les progrès réalisés. Donc, sans un objectif clair, chaque entraînement peut sembler un peu aléatoire et, bien sûr, le risque, c'est de perdre du temps et d'avoir un entraînement inefficace et, en gros, de perdre son temps. Avec un entraîneur, ça vous permet d'avoir un petit guide, une petite guideline à court, à moyen et à long terme. C'est le rôle du coach au quotidien. Mais si vous n'avez pas cette direction-là, c'est facile de se perdre et donc de courir à son échec. Je compare ça assez souvent, je le dis avec humour, mais avec un électron libre. Et je suis assez cinéphile, donc comme dirait le prisonnier, je ne suis pas un électron, je suis un homme libre. Oui, mais non, quand vous êtes un électron libre... Soit on sait où vous êtes et on ne sait pas où vous allez, soit on sait où vous allez mais on ne sait pas où vous êtes. Et donc du coup, c'est un petit peu le cas quand on est tout seul et qu'on ne sait pas un petit peu la démarche logique qu'il y a dans la fameuse prise d'objectif. Ensuite, on fait les tests, c'est le bilan initial. Et après, on trace une ligne la plus rectiligne possible entre les deux, entre là où je suis et là où je veux aller. Et c'est là où ça... Ça prend tout son sens. Par exemple, je voudrais illustrer ce propos avec un athlète que je côtoie depuis plusieurs années et qui était quand même, pour moi, pas un triathlète à la base. Il a commencé le triathlon il y a 5-6 ans, je crois. Mais il n'était pas non plus du serail. Je ne vais pas donner son âge, mais ce n'est pas un tout jeune, ce n'est pas un tout vieux. Son objectif initial, c'était de faire un Ironman et, si possible, sur une belle course. Et au départ, c'était ça son cahier des charges, faire une belle course. pas forcément au gros nœud, mais faire une course qui avait de la valeur et qui le faisait vibrer. En faisant la détermination un petit peu de ses envies et de son cahier des charges à lui, on a fait un petit peu marche arrière. C'est quoi ta course qui te fait rêver ? Quel est le profil qui te correspond bien ? Je le connaissais un petit peu, donc j'ai orienté un tout petit peu ses choix. Et bien sûr, cette course-là, il a terminé par faire rote. C'est bien sûr de Gabriel que je parle, Gabriel Ferreira. Il est parti sur Roth et avec un entraînement bien calibré, il a réussi son premier Ironman puisque son objectif de moyen, j'y reviendrai juste après, c'était de faire un bel IM en profitant de la journée au maximum, quelles que soient les conditions de course dans lesquelles il allait être. Son objectif de résultat, c'était de faire un beau chrono. Il n'y avait pas d'objectif fixe au départ, même si secrètement, je lui avais écrit quelques mois avant, mais sans lui mettre la pression dessus, je lui avais mis un petit sub 10. et donc il fait ROT 2024 en 9h56 il revient avec un sourire énorme il a kiffé toute la journée et c'était ça l'essence vraiment de cet échange qu'on a eu à la fois en début de saison mais à la fois aussi sur la fin de saison au fur et à mesure où on approchait de l'objectif c'est bien sûr une grosse réussite en tant que coach mais bien sûr en tant qu'athlète quand on voit un de ces athlètes qui arrive avec le sourire après moins de 10h d'effort sur un premier Ironman C'est une vraie success story. Donc, à la fois, merci Gabriel, mais à la fois, c'est un bon mélange. Il m'a dit merci, je n'y serais pas arrivé sans toi. C'est juste le binôme entre un entraîneur et son athlète. C'est juste ça qui fait que ça marche. Moi, j'aime bien dire que je suis juste un écrivain de musique et c'est lui qui fait le récital. Et effectivement, il a fait un beau récital. La prépa mentale, c'est un petit outil qui m'a permis aussi de faire connaissance sur... deux types d'objectifs, et ça c'est vraiment important, donc c'est pour ça que je les utilise au quotidien maintenant. Il y a un objectif de moyen et un objectif de résultat. Et souvent quand on parle d'objectif, il n'y a pas beaucoup de gens qui sont formés et qui prennent le temps et la différence de faire entre les deux. Qu'est-ce que c'est un objectif de moyen et qu'est-ce que c'est un objectif de résultat ? Souvent on se dit un objectif et sans le savoir c'est un objectif de résultat. Qu'est-ce que c'est un objectif de résultat ? Je dois courir moins de 32 au 10 km par exemple. le jour J si on fait 31-59 c'est super, si on fait 32-02 malheureusement c'est pas bon et certains athlètes, pas tous, les utilisent un petit peu comme ça et se disent tiens je vais me fixer tel objectif je vais faire mon premier Ironman et je vais faire ce 10 c'est pas donné à tout le monde je le répète et souvent ils font 10-30 ou 10-15 ou même 11h ils passent un tout petit peu à côté, ils jettent le bébé avec l'eau du bain ils leur préparent à passer un petit peu à la trappe ce qui est dommage puisque bah Toute leur préparation, elle a servi à quelque chose. Même si le jour J, le chrono, il n'est pas passé à travailler, tout le reste n'a pas servi à rien. Et c'est là qu'interviennent les objectifs de moyens. Un objectif de moyens, c'est, je dois être, par exemple, je dois travailler sur ma stratégie d'allure, ce qu'on appelle le pacing, et je dois travailler sur mon alimentation, hydratation. Il faut que ce soit des objectifs mesurables, mais pas binaires. Est-ce que j'ai travaillé sur ma stratégie d'allure ? voilà on a fait des tests à l'effort et on s'est rendu compte que je partais trop vite et du coup est ce que le jour de course je peux analyser est ce que mon allure allait rester relativement constante par exemple ou est ce que j'ai travaillé sur mon alimentation et mon hydratation toute l'année on a travaillé là dessus on a identifié que sur les courses d'avant j'avais du mal à manger où j'avais du mal à boire à tel rythme et là du coup j'ai passé j'ai passé la course et j'ai eu aucun problème d'alimentation petit big up par exemple à mathieu qui est parti sur Après trois mois sur son premier rétriathlon Ironman, qui est aussi l'Alpsman, donc ce n'est pas n'importe quel Ironman, et lui, sa grosse difficulté, elle était notamment sur l'alimentation. En travaillant, on a bien délimité tout ça. Il a passé l'Alpsman, la fleur au fusil. Alors, je ne dirais pas la fleur au fusil, on ne fait pas 14 heures d'effort comme ça, mais 14 heures sans problème d'alimentation et d'hydratation, c'est quand même pas loin. 85% des abandons sur distance Ironman, par exemple, sont causés par des problèmes d'alimentation et d'hydratation. Donc bravo aussi à Mathieu. Et comment ne pas fixer un objectif sans utiliser la méthode SMART ? La méthode SMART, c'est quelque chose qui vient un petit peu du milieu économique, mais c'est cinq indicateurs, c'est un filtre un petit peu qui permet d'être intelligent quand on fixe ses objectifs. C'est quelque chose qui est relativement intéressant et ça permet, en gardant ça en tête, de pouvoir s'écrire les choses et de fait, la ligne de conduite de la saison, elle s'écrit un petit peu toute seule. Donc la méthode SMART, c'est les initiales S-M-A-R-T, S pour spécifique, M pour mesurable, A pour atteignable ou ambitieux, réaliste et timée dans le temps, parce que ça, c'est vraiment important. Un objectif spécifique, par exemple, quand on parle de triathlon, c'est qu'il faut que ça ait rapport avec votre historique. sur spécifique par exemple si vous visez un half et que vous avez fait 515 ou 520 ça peut être un sub 5 et ça c'est un objectif de moyen, un objectif de résultat pardon, et par exemple ça serait faire une puissance moyenne x sur half, ça c'est vraiment des objectifs de résultat, ou alors c'est faire ma première moitié de vélo à la même puissance que ma seconde moitié de vélo en termes de puissance ou en termes de fréquence cardiaque par exemple bon là c'est des stratégies un petit peu différentes... Mais il faut que ce soit des objectifs spécifiques. Il faut que ça ait un thème et que ça ait un rapport avec votre destination finale. Il faut bien sûr prendre des critères mesurables. Alors mesurables bruts ou mesurables qui soient observables. Dans tous les cas, il faut que les progrès soient observés. C'est crucial. On ne peut pas dire oui ou non et le faire aux doigts mouillés. Ça, ça ne marche pas et ce n'est pas digne d'un entraîneur ou d'une planification digne de ce nom. Il faut que l'objectif soit aussi ambitieux. Si vous avez fait 10h02 et que vous visez un 9h58 sur un Ironman, ce n'est pas très ambitieux. L'objectif doit être ambitieux, mais basé sur vos capacités, sur l'expérience acquise. Il faut ce recul avec un entraîneur. C'est là que ça prend tout son sens. Ça vous permet d'avoir ce recul. Ça vous permet aussi de faire la différence entre vos ressources et vos ambitions. Parce que des fois, il faut aussi ne pas avoir trop d'ambition. Tiens, j'ai fait 12h30 et je vise un 9h45. Non, ça, un vrai entraîneur pourra vous dire que. Sur le papier, finalement, faire des additions de temps, c'est facile. Mais se rendre compte que faire tel chrono ou tel chrono sur chaque discipline n'est pas si évident que ça. Et c'est pour ça qu'avoir un recul avec un entraîneur expérimenté qui pourra connaître vos forces et vos axes de progrès, c'est vraiment très important. Ça vous poussera aussi à sortir votre zone de confort, ce que je parlais tout à l'heure d'ambitieux. Il faut gagner plus que 5 minutes, mais de manière générale, on a tendance à être... plutôt trop ambitieux que pas assez bon ben là il faudra le savoir l'être un tout petit peu mais pas trop non plus un objectif réaliste tout simplement pour qu'il n'y ait pas de différence entre vos ressources et vos capacités et vos ambitions si vous voulez courir en 32 minutes mais que vous avez jamais couru en moins de 50 sur un 10 km ce n'est pas réaliste et ça il faut qu'il y ait quelqu'un qui vous le dise ou alors viser la qualification alors que vous n'avez jamais fait moins de 13 heures sur un Ironman, ça paraît compliqué. Donc c'est pour ça que ces objectifs doivent passer ces filtres pour qu'à la fin de la saison, vous puissiez vous dire Super, j'ai réussi toutes les étapes Si ce n'est pas réaliste, forcément à un moment donné, il y aura échec et donc il y aura une perte de motivation. Un objectif réaliste, c'est vraiment ça. Il faut que ça reste une cible atteignable, qui demande des efforts, mais qu'elle soit atteignable. Et ça vous assure une motivation constante au fur et à mesure de la saison. Un objectif timé, bien sûr. Vous courriez 35 sur un 10 bornes, mais si vous ne donnez pas la date, ce n'est pas précis, donc ça n'aura aucune idée et aucun impact sur votre planification. La motivation qui joue donc, vous l'aurez compris, un rôle central dans la consistance, qui est pour moi un des facteurs clés du succès. Croire en sa capacité, c'est atteindre un objectif fixé, c'est essentiel, et une préparation, une planification adéquate, ça ne peut que conduire au succès. Les bénéfices du consulting, bien sûr, ils vont être nombreux. Ce n'est pas moi qui vais vous dire le contraire. Ça donne accès à des connaissances sans avoir à consacrer du temps à de la formation. Pour un athlète, c'est quand même tout ce qu'il y a de mieux. Et puis aujourd'hui, avoir toute la boîte à outils à disposition, c'est compliqué. Avec toutes les technologies qui sortent, entre les mesures GPS, la variabilité de la fréquence cardiaque, l'entraînement sous chaleur, c'est très important, mais par contre, c'est des choses qui sont relativement spécifiques. Même si on peut avoir accès à ces outils-là, ce n'est pas forcément évident d'avoir les connaissances. Quand on a quelqu'un derrière soi qui peut vous amener toutes les connaissances sans avoir à y passer et à y consacrer du précieux temps, que ce soit pour l'entraînement ou pour la récup, ça peut être une bonne idée et un super bon investissement, en tout cas pour vous. Avoir un expert, c'est avoir plein d'outils en même temps, avoir plein de modes d'emploi sans avoir à les lire et sans avoir à les apprendre par cœur. C'est un des nombreux bénéfices du consulting, bien sûr. C'est pour ça que je vous propose ce service. Je ne suis pas le seul, mais encore une fois, c'est un lien vraiment important que vous pouvez consacrer à votre préparation. C'est un lien que vous pouvez aussi créer au fur et à mesure de la préparation. Ça peut être un consulting en départ. Ça se passe en deux temps. C'est une prise de contact. Ensuite, c'est un bilan selon vos attentes et tout ce que le coach ou l'intervenant vous aura préparé, mais ça peut aussi vous permettre de transformer une belle saison en une saison un petit peu plus réussie parce que vous avez eu accès à ça moi je peux vous accompagner j'ai de nombreuses années d'expérience en triathlon en coaching triathlon bien sûr mais j'ai surtout aidé des athlètes de tout niveau à franchir la ligne d'arrivée et à remplir leur objectif sur toutes les distances et c'est bien ça que vous recherchez en tant qu'athlète et c'est ça que en général qui fait que la relation entre entraîneur et entraîné elle est magnifique Petit appel à la population, pour Noël et pour la fin d'année, c'est normalement une consultation comme ça, c'est assez onéreux. Et pour les premiers appels, les cinq premiers appels, je vais les laisser à 100 euros au lieu de 500, au lieu de 200, au lieu de 500, ce qui est déjà beaucoup. Mais ça va peut-être vous permettre de déclencher un petit peu et de pouvoir vous assurer les services de quelqu'un de compétent, de formé, de passionné et un petit peu d'informé, et pas seulement de performant sur certaines distances, pour atteindre vos objectifs. Voilà, si vous avez envie de savoir comment ça se passe, 3615 qui n'en veut, je vous laisse appuyer sur le bouton, vous allez pouvoir avoir accès à cette fameuse consultation, ce fameux consulting, et donc du coup, ensemble, on va pouvoir construire une bonne fixation d'objectifs, une bonne planification et une belle saison 2025, puisque dans tous les cas, c'est bien ça, l'objectif. Rendez-vous la prochaine fois pour le prochain épisode. A très bientôt !

Chapters

  • Introduction à la planification et fixation d'objectifs

    00:11

  • Importance du mental dans la performance en triathlon

    00:43

  • Établir des objectifs clairs et faire un bilan personnel

    01:29

  • Le rôle d'un entraîneur et le consulting en triathlon

    02:41

  • Différence entre objectifs de moyen et de résultat

    04:58

  • Méthode SMART pour la fixation d'objectifs

    09:56

  • Conclusion et appel à l'action pour le consulting

    15:27

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La performance en triathlon est un équilibre délicat entre le mental et le physique, où le premier joue un rôle prépondérant. Dans cet épisode, je partage des conseils pratiques pour vous aider à naviguer dans ce processus. En effet, la distinction entre objectifs de moyen et de résultat est essentielle pour orienter vos efforts de manière efficace. J'aborde également l'utilisation de la méthode SMART, un outil indispensable pour une fixation d'objectifs réussie. Vous apprendrez comment définir des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis, afin de maximiser vos chances de succès.


Je mets également en avant l'importance de faire appel à un coach ou à un service de consulting. En effet, bénéficier d'une expertise extérieure dans la planification peut transformer votre approche et vous fournir des outils précieux pour atteindre vos objectifs. Dans cet épisode, je présente des exemples concrets d'athlètes qui ont su tirer parti d'une bonne préparation et d'un accompagnement adéquat pour réaliser des performances remarquables.


Les bénéfices du consulting ne se limitent pas seulement à l'accès à des connaissances, mais incluent également des stratégies personnalisées qui peuvent faire toute la différence. En écoutant cet épisode du FRENCH TRIATHLON PODCAST, vous découvrirez comment une bonne planification peut optimiser votre entraînement et vous permettre d'atteindre vos objectifs de manière optimale. Alors, êtes-vous prêt à franchir le pas et à transformer votre approche du triathlon ? Écoutez dès maintenant et engagez-vous sur la voie de la réussite !


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Donc comment peut-on faire pour accéder à un bon rapport mental-physique ? Tout simplement, c'est avec une bonne planification, et la bonne planification, ça veut dire passer par des étapes qui sont indispensables, et on va y savoir ensemble, sur ce petit quart d'heure, comment faire pour déterminer ces étapes, et éviter les pièges et les erreurs. commun et commune que tout le monde peut rencontrer. La planification, c'est en début de saison, quand on est en coupure ou quand on vient de finir une saison et qu'on a le temps un petit peu de réfléchir à ce qui va se passer. Ou alors au début d'une nouvelle saison et au niveau d'une nouvelle collaboration, par exemple, avec un entraîneur. Si vous êtes tout seul, c'est bien sûr avec vous-même et avec votre feuille blanche, mais dans tous les cas avec un petit peu de recul. On se fixe des objectifs clairs et surtout on passe par une petite étape bilan, où est-ce que j'en suis et où est-ce que je veux aller. C'est une step essentielle bien sûr pour orienter les efforts et ça aussi ça permet une motivation constante tout au long de la saison puisque si on parle au mois de septembre, octobre, novembre, peut-être décembre pour les plus tardifs, d'un objectif qui est juin ou peut-être septembre, octobre pour les plus tardifs, on a entre 6 et 9 mois, c'est très facile de perdre la motivation. Et on peut découper en petits saucissons et passer sur des objectifs intermédiaires. C'est important de garder des étapes sur lesquelles on peut avoir un clin d'œil assez rapide et pas un focus lointain. C'est très rapide de jeter la motivation à la poubelle quand on se dit j'ai le temps de le faire, c'est pour plus tard Et ça, ça passe bien sûr par la définition des objectifs et des différentes étapes à suivre ensemble. Pour ce faire d'ailleurs, entre autres, je ne suis pas le seul à le faire, mais il y a un service de consulting qui existe. Si jamais vous êtes seul, mais que vous ne voulez pas vous attacher à un coach de manière durable parce que c'est trop onéreux ou parce que vous avez envie de garder un petit esprit de liberté, vous avez ce service de consulting qui vient entre guillemets de sortir, on est plusieurs à le faire, mais c'est des échanges au téléphone, au départ c'est au moins deux, mais après en fonction du nombre de consulting dont vous avez besoin, ça vous permet d'avoir accès à une certaine connaissance, à une certaine quantité de connaissances. Plus votre entraîneur est expérimenté et formé, mieux c'est. Prenez pas un athlète de haut niveau qui vient de passer d'entraîneur parce qu'il n'aura pas beaucoup de recettes à vous proposer ni une grosse toolbox. Par contre, si vous prenez quelqu'un qui est un petit peu formé, avec un petit peu d'expérience en tant qu'entraîneur et pas seulement en tant qu'athlète, ça vous permet de bénéficier d'un certain recul, d'une grosse expertise, de la liberté puisque vous n'êtes pas attaché à quelqu'un. Et ça vous permet une sécurité dans votre démarche de planification parce que vous avez quelqu'un qui vient vous aider et vous guider là-dedans. c'est quand même nettement plus sympathique quand vous n'êtes pas tout seul. Comment ça marche ? Les rôles des objectifs dans la réussite sportive, ils sont nombreux, bien sûr, mais ça permet, dans les moments difficiles, de garder la motivation au quotidien et ça permet aussi de mesurer les progrès réalisés. Donc, sans un objectif clair, chaque entraînement peut sembler un peu aléatoire et, bien sûr, le risque, c'est de perdre du temps et d'avoir un entraînement inefficace et, en gros, de perdre son temps. Avec un entraîneur, ça vous permet d'avoir un petit guide, une petite guideline à court, à moyen et à long terme. C'est le rôle du coach au quotidien. Mais si vous n'avez pas cette direction-là, c'est facile de se perdre et donc de courir à son échec. Je compare ça assez souvent, je le dis avec humour, mais avec un électron libre. Et je suis assez cinéphile, donc comme dirait le prisonnier, je ne suis pas un électron, je suis un homme libre. Oui, mais non, quand vous êtes un électron libre... Soit on sait où vous êtes et on ne sait pas où vous allez, soit on sait où vous allez mais on ne sait pas où vous êtes. Et donc du coup, c'est un petit peu le cas quand on est tout seul et qu'on ne sait pas un petit peu la démarche logique qu'il y a dans la fameuse prise d'objectif. Ensuite, on fait les tests, c'est le bilan initial. Et après, on trace une ligne la plus rectiligne possible entre les deux, entre là où je suis et là où je veux aller. Et c'est là où ça... Ça prend tout son sens. Par exemple, je voudrais illustrer ce propos avec un athlète que je côtoie depuis plusieurs années et qui était quand même, pour moi, pas un triathlète à la base. Il a commencé le triathlon il y a 5-6 ans, je crois. Mais il n'était pas non plus du serail. Je ne vais pas donner son âge, mais ce n'est pas un tout jeune, ce n'est pas un tout vieux. Son objectif initial, c'était de faire un Ironman et, si possible, sur une belle course. Et au départ, c'était ça son cahier des charges, faire une belle course. pas forcément au gros nœud, mais faire une course qui avait de la valeur et qui le faisait vibrer. En faisant la détermination un petit peu de ses envies et de son cahier des charges à lui, on a fait un petit peu marche arrière. C'est quoi ta course qui te fait rêver ? Quel est le profil qui te correspond bien ? Je le connaissais un petit peu, donc j'ai orienté un tout petit peu ses choix. Et bien sûr, cette course-là, il a terminé par faire rote. C'est bien sûr de Gabriel que je parle, Gabriel Ferreira. Il est parti sur Roth et avec un entraînement bien calibré, il a réussi son premier Ironman puisque son objectif de moyen, j'y reviendrai juste après, c'était de faire un bel IM en profitant de la journée au maximum, quelles que soient les conditions de course dans lesquelles il allait être. Son objectif de résultat, c'était de faire un beau chrono. Il n'y avait pas d'objectif fixe au départ, même si secrètement, je lui avais écrit quelques mois avant, mais sans lui mettre la pression dessus, je lui avais mis un petit sub 10. et donc il fait ROT 2024 en 9h56 il revient avec un sourire énorme il a kiffé toute la journée et c'était ça l'essence vraiment de cet échange qu'on a eu à la fois en début de saison mais à la fois aussi sur la fin de saison au fur et à mesure où on approchait de l'objectif c'est bien sûr une grosse réussite en tant que coach mais bien sûr en tant qu'athlète quand on voit un de ces athlètes qui arrive avec le sourire après moins de 10h d'effort sur un premier Ironman C'est une vraie success story. Donc, à la fois, merci Gabriel, mais à la fois, c'est un bon mélange. Il m'a dit merci, je n'y serais pas arrivé sans toi. C'est juste le binôme entre un entraîneur et son athlète. C'est juste ça qui fait que ça marche. Moi, j'aime bien dire que je suis juste un écrivain de musique et c'est lui qui fait le récital. Et effectivement, il a fait un beau récital. La prépa mentale, c'est un petit outil qui m'a permis aussi de faire connaissance sur... deux types d'objectifs, et ça c'est vraiment important, donc c'est pour ça que je les utilise au quotidien maintenant. Il y a un objectif de moyen et un objectif de résultat. Et souvent quand on parle d'objectif, il n'y a pas beaucoup de gens qui sont formés et qui prennent le temps et la différence de faire entre les deux. Qu'est-ce que c'est un objectif de moyen et qu'est-ce que c'est un objectif de résultat ? Souvent on se dit un objectif et sans le savoir c'est un objectif de résultat. Qu'est-ce que c'est un objectif de résultat ? Je dois courir moins de 32 au 10 km par exemple. le jour J si on fait 31-59 c'est super, si on fait 32-02 malheureusement c'est pas bon et certains athlètes, pas tous, les utilisent un petit peu comme ça et se disent tiens je vais me fixer tel objectif je vais faire mon premier Ironman et je vais faire ce 10 c'est pas donné à tout le monde je le répète et souvent ils font 10-30 ou 10-15 ou même 11h ils passent un tout petit peu à côté, ils jettent le bébé avec l'eau du bain ils leur préparent à passer un petit peu à la trappe ce qui est dommage puisque bah Toute leur préparation, elle a servi à quelque chose. Même si le jour J, le chrono, il n'est pas passé à travailler, tout le reste n'a pas servi à rien. Et c'est là qu'interviennent les objectifs de moyens. Un objectif de moyens, c'est, je dois être, par exemple, je dois travailler sur ma stratégie d'allure, ce qu'on appelle le pacing, et je dois travailler sur mon alimentation, hydratation. Il faut que ce soit des objectifs mesurables, mais pas binaires. Est-ce que j'ai travaillé sur ma stratégie d'allure ? voilà on a fait des tests à l'effort et on s'est rendu compte que je partais trop vite et du coup est ce que le jour de course je peux analyser est ce que mon allure allait rester relativement constante par exemple ou est ce que j'ai travaillé sur mon alimentation et mon hydratation toute l'année on a travaillé là dessus on a identifié que sur les courses d'avant j'avais du mal à manger où j'avais du mal à boire à tel rythme et là du coup j'ai passé j'ai passé la course et j'ai eu aucun problème d'alimentation petit big up par exemple à mathieu qui est parti sur Après trois mois sur son premier rétriathlon Ironman, qui est aussi l'Alpsman, donc ce n'est pas n'importe quel Ironman, et lui, sa grosse difficulté, elle était notamment sur l'alimentation. En travaillant, on a bien délimité tout ça. Il a passé l'Alpsman, la fleur au fusil. Alors, je ne dirais pas la fleur au fusil, on ne fait pas 14 heures d'effort comme ça, mais 14 heures sans problème d'alimentation et d'hydratation, c'est quand même pas loin. 85% des abandons sur distance Ironman, par exemple, sont causés par des problèmes d'alimentation et d'hydratation. Donc bravo aussi à Mathieu. Et comment ne pas fixer un objectif sans utiliser la méthode SMART ? La méthode SMART, c'est quelque chose qui vient un petit peu du milieu économique, mais c'est cinq indicateurs, c'est un filtre un petit peu qui permet d'être intelligent quand on fixe ses objectifs. C'est quelque chose qui est relativement intéressant et ça permet, en gardant ça en tête, de pouvoir s'écrire les choses et de fait, la ligne de conduite de la saison, elle s'écrit un petit peu toute seule. Donc la méthode SMART, c'est les initiales S-M-A-R-T, S pour spécifique, M pour mesurable, A pour atteignable ou ambitieux, réaliste et timée dans le temps, parce que ça, c'est vraiment important. Un objectif spécifique, par exemple, quand on parle de triathlon, c'est qu'il faut que ça ait rapport avec votre historique. sur spécifique par exemple si vous visez un half et que vous avez fait 515 ou 520 ça peut être un sub 5 et ça c'est un objectif de moyen, un objectif de résultat pardon, et par exemple ça serait faire une puissance moyenne x sur half, ça c'est vraiment des objectifs de résultat, ou alors c'est faire ma première moitié de vélo à la même puissance que ma seconde moitié de vélo en termes de puissance ou en termes de fréquence cardiaque par exemple bon là c'est des stratégies un petit peu différentes... Mais il faut que ce soit des objectifs spécifiques. Il faut que ça ait un thème et que ça ait un rapport avec votre destination finale. Il faut bien sûr prendre des critères mesurables. Alors mesurables bruts ou mesurables qui soient observables. Dans tous les cas, il faut que les progrès soient observés. C'est crucial. On ne peut pas dire oui ou non et le faire aux doigts mouillés. Ça, ça ne marche pas et ce n'est pas digne d'un entraîneur ou d'une planification digne de ce nom. Il faut que l'objectif soit aussi ambitieux. Si vous avez fait 10h02 et que vous visez un 9h58 sur un Ironman, ce n'est pas très ambitieux. L'objectif doit être ambitieux, mais basé sur vos capacités, sur l'expérience acquise. Il faut ce recul avec un entraîneur. C'est là que ça prend tout son sens. Ça vous permet d'avoir ce recul. Ça vous permet aussi de faire la différence entre vos ressources et vos ambitions. Parce que des fois, il faut aussi ne pas avoir trop d'ambition. Tiens, j'ai fait 12h30 et je vise un 9h45. Non, ça, un vrai entraîneur pourra vous dire que. Sur le papier, finalement, faire des additions de temps, c'est facile. Mais se rendre compte que faire tel chrono ou tel chrono sur chaque discipline n'est pas si évident que ça. Et c'est pour ça qu'avoir un recul avec un entraîneur expérimenté qui pourra connaître vos forces et vos axes de progrès, c'est vraiment très important. Ça vous poussera aussi à sortir votre zone de confort, ce que je parlais tout à l'heure d'ambitieux. Il faut gagner plus que 5 minutes, mais de manière générale, on a tendance à être... plutôt trop ambitieux que pas assez bon ben là il faudra le savoir l'être un tout petit peu mais pas trop non plus un objectif réaliste tout simplement pour qu'il n'y ait pas de différence entre vos ressources et vos capacités et vos ambitions si vous voulez courir en 32 minutes mais que vous avez jamais couru en moins de 50 sur un 10 km ce n'est pas réaliste et ça il faut qu'il y ait quelqu'un qui vous le dise ou alors viser la qualification alors que vous n'avez jamais fait moins de 13 heures sur un Ironman, ça paraît compliqué. Donc c'est pour ça que ces objectifs doivent passer ces filtres pour qu'à la fin de la saison, vous puissiez vous dire Super, j'ai réussi toutes les étapes Si ce n'est pas réaliste, forcément à un moment donné, il y aura échec et donc il y aura une perte de motivation. Un objectif réaliste, c'est vraiment ça. Il faut que ça reste une cible atteignable, qui demande des efforts, mais qu'elle soit atteignable. Et ça vous assure une motivation constante au fur et à mesure de la saison. Un objectif timé, bien sûr. Vous courriez 35 sur un 10 bornes, mais si vous ne donnez pas la date, ce n'est pas précis, donc ça n'aura aucune idée et aucun impact sur votre planification. La motivation qui joue donc, vous l'aurez compris, un rôle central dans la consistance, qui est pour moi un des facteurs clés du succès. Croire en sa capacité, c'est atteindre un objectif fixé, c'est essentiel, et une préparation, une planification adéquate, ça ne peut que conduire au succès. Les bénéfices du consulting, bien sûr, ils vont être nombreux. Ce n'est pas moi qui vais vous dire le contraire. Ça donne accès à des connaissances sans avoir à consacrer du temps à de la formation. Pour un athlète, c'est quand même tout ce qu'il y a de mieux. Et puis aujourd'hui, avoir toute la boîte à outils à disposition, c'est compliqué. Avec toutes les technologies qui sortent, entre les mesures GPS, la variabilité de la fréquence cardiaque, l'entraînement sous chaleur, c'est très important, mais par contre, c'est des choses qui sont relativement spécifiques. Même si on peut avoir accès à ces outils-là, ce n'est pas forcément évident d'avoir les connaissances. Quand on a quelqu'un derrière soi qui peut vous amener toutes les connaissances sans avoir à y passer et à y consacrer du précieux temps, que ce soit pour l'entraînement ou pour la récup, ça peut être une bonne idée et un super bon investissement, en tout cas pour vous. Avoir un expert, c'est avoir plein d'outils en même temps, avoir plein de modes d'emploi sans avoir à les lire et sans avoir à les apprendre par cœur. C'est un des nombreux bénéfices du consulting, bien sûr. C'est pour ça que je vous propose ce service. Je ne suis pas le seul, mais encore une fois, c'est un lien vraiment important que vous pouvez consacrer à votre préparation. C'est un lien que vous pouvez aussi créer au fur et à mesure de la préparation. Ça peut être un consulting en départ. Ça se passe en deux temps. C'est une prise de contact. Ensuite, c'est un bilan selon vos attentes et tout ce que le coach ou l'intervenant vous aura préparé, mais ça peut aussi vous permettre de transformer une belle saison en une saison un petit peu plus réussie parce que vous avez eu accès à ça moi je peux vous accompagner j'ai de nombreuses années d'expérience en triathlon en coaching triathlon bien sûr mais j'ai surtout aidé des athlètes de tout niveau à franchir la ligne d'arrivée et à remplir leur objectif sur toutes les distances et c'est bien ça que vous recherchez en tant qu'athlète et c'est ça que en général qui fait que la relation entre entraîneur et entraîné elle est magnifique Petit appel à la population, pour Noël et pour la fin d'année, c'est normalement une consultation comme ça, c'est assez onéreux. Et pour les premiers appels, les cinq premiers appels, je vais les laisser à 100 euros au lieu de 500, au lieu de 200, au lieu de 500, ce qui est déjà beaucoup. Mais ça va peut-être vous permettre de déclencher un petit peu et de pouvoir vous assurer les services de quelqu'un de compétent, de formé, de passionné et un petit peu d'informé, et pas seulement de performant sur certaines distances, pour atteindre vos objectifs. Voilà, si vous avez envie de savoir comment ça se passe, 3615 qui n'en veut, je vous laisse appuyer sur le bouton, vous allez pouvoir avoir accès à cette fameuse consultation, ce fameux consulting, et donc du coup, ensemble, on va pouvoir construire une bonne fixation d'objectifs, une bonne planification et une belle saison 2025, puisque dans tous les cas, c'est bien ça, l'objectif. Rendez-vous la prochaine fois pour le prochain épisode. A très bientôt !

Chapters

  • Introduction à la planification et fixation d'objectifs

    00:11

  • Importance du mental dans la performance en triathlon

    00:43

  • Établir des objectifs clairs et faire un bilan personnel

    01:29

  • Le rôle d'un entraîneur et le consulting en triathlon

    02:41

  • Différence entre objectifs de moyen et de résultat

    04:58

  • Méthode SMART pour la fixation d'objectifs

    09:56

  • Conclusion et appel à l'action pour le consulting

    15:27

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Description

Êtes-vous conscient que 80 % de votre performance en triathlon longue distance dépend de votre mental ? Dans cet épisode captivant du FRENCH TRIATHLON PODCAST, je vous invite à explorer l'importance cruciale de la planification et de la fixation d'objectifs pour les triathlètes. Comme je le souligne, "sans une bonne planification, même les meilleurs athlètes se préparent à échouer." Ensemble, nous allons découvrir comment établir des objectifs clairs et précis, effectuer un bilan de vos capacités et éviter les pièges courants qui peuvent freiner votre progression.


La performance en triathlon est un équilibre délicat entre le mental et le physique, où le premier joue un rôle prépondérant. Dans cet épisode, je partage des conseils pratiques pour vous aider à naviguer dans ce processus. En effet, la distinction entre objectifs de moyen et de résultat est essentielle pour orienter vos efforts de manière efficace. J'aborde également l'utilisation de la méthode SMART, un outil indispensable pour une fixation d'objectifs réussie. Vous apprendrez comment définir des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis, afin de maximiser vos chances de succès.


Je mets également en avant l'importance de faire appel à un coach ou à un service de consulting. En effet, bénéficier d'une expertise extérieure dans la planification peut transformer votre approche et vous fournir des outils précieux pour atteindre vos objectifs. Dans cet épisode, je présente des exemples concrets d'athlètes qui ont su tirer parti d'une bonne préparation et d'un accompagnement adéquat pour réaliser des performances remarquables.


Les bénéfices du consulting ne se limitent pas seulement à l'accès à des connaissances, mais incluent également des stratégies personnalisées qui peuvent faire toute la différence. En écoutant cet épisode du FRENCH TRIATHLON PODCAST, vous découvrirez comment une bonne planification peut optimiser votre entraînement et vous permettre d'atteindre vos objectifs de manière optimale. Alors, êtes-vous prêt à franchir le pas et à transformer votre approche du triathlon ? Écoutez dès maintenant et engagez-vous sur la voie de la réussite !


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Transcription

  • Speaker #0

    en route vers une série de podcasts dédiés donc à tout ce qui peut toucher à l'entraînement et au coaching en triathlon et aujourd'hui je commence par forcément les bases de la base à savoir la planification et la fixation d'objectifs Donc pour ceux qui sont en vidéo, tant mieux pour vous. Pour ceux qui n'y sont pas, je vous invite à nous rejoindre sur la chaîne YouTube. Vous avez tous les liens dans la description du podcast, au cas où de toute façon. Vous n'avez qu'à chercher sur YouTube la meilleure chaîne, c'est la mienne. Non, je rigole. Mais vous pouvez d'ailleurs vous y abonner sur la chaîne, ça fera très plaisir. Allez en route vers un petit quart d'heure où on va parler planification et fixation d'objectifs. À peu de choses près, 80% de votre perf en triathlon longue distance est une conséquence du mental. mais aussi que le physique soit au rendez-vous, c'est ce qui assure les 20%, les principaux quand même, la fameuse loi de Pareto. Donc comment peut-on faire pour accéder à un bon rapport mental-physique ? Tout simplement, c'est avec une bonne planification, et la bonne planification, ça veut dire passer par des étapes qui sont indispensables, et on va y savoir ensemble, sur ce petit quart d'heure, comment faire pour déterminer ces étapes, et éviter les pièges et les erreurs. commun et commune que tout le monde peut rencontrer. La planification, c'est en début de saison, quand on est en coupure ou quand on vient de finir une saison et qu'on a le temps un petit peu de réfléchir à ce qui va se passer. Ou alors au début d'une nouvelle saison et au niveau d'une nouvelle collaboration, par exemple, avec un entraîneur. Si vous êtes tout seul, c'est bien sûr avec vous-même et avec votre feuille blanche, mais dans tous les cas avec un petit peu de recul. On se fixe des objectifs clairs et surtout on passe par une petite étape bilan, où est-ce que j'en suis et où est-ce que je veux aller. C'est une step essentielle bien sûr pour orienter les efforts et ça aussi ça permet une motivation constante tout au long de la saison puisque si on parle au mois de septembre, octobre, novembre, peut-être décembre pour les plus tardifs, d'un objectif qui est juin ou peut-être septembre, octobre pour les plus tardifs, on a entre 6 et 9 mois, c'est très facile de perdre la motivation. Et on peut découper en petits saucissons et passer sur des objectifs intermédiaires. C'est important de garder des étapes sur lesquelles on peut avoir un clin d'œil assez rapide et pas un focus lointain. C'est très rapide de jeter la motivation à la poubelle quand on se dit j'ai le temps de le faire, c'est pour plus tard Et ça, ça passe bien sûr par la définition des objectifs et des différentes étapes à suivre ensemble. Pour ce faire d'ailleurs, entre autres, je ne suis pas le seul à le faire, mais il y a un service de consulting qui existe. Si jamais vous êtes seul, mais que vous ne voulez pas vous attacher à un coach de manière durable parce que c'est trop onéreux ou parce que vous avez envie de garder un petit esprit de liberté, vous avez ce service de consulting qui vient entre guillemets de sortir, on est plusieurs à le faire, mais c'est des échanges au téléphone, au départ c'est au moins deux, mais après en fonction du nombre de consulting dont vous avez besoin, ça vous permet d'avoir accès à une certaine connaissance, à une certaine quantité de connaissances. Plus votre entraîneur est expérimenté et formé, mieux c'est. Prenez pas un athlète de haut niveau qui vient de passer d'entraîneur parce qu'il n'aura pas beaucoup de recettes à vous proposer ni une grosse toolbox. Par contre, si vous prenez quelqu'un qui est un petit peu formé, avec un petit peu d'expérience en tant qu'entraîneur et pas seulement en tant qu'athlète, ça vous permet de bénéficier d'un certain recul, d'une grosse expertise, de la liberté puisque vous n'êtes pas attaché à quelqu'un. Et ça vous permet une sécurité dans votre démarche de planification parce que vous avez quelqu'un qui vient vous aider et vous guider là-dedans. c'est quand même nettement plus sympathique quand vous n'êtes pas tout seul. Comment ça marche ? Les rôles des objectifs dans la réussite sportive, ils sont nombreux, bien sûr, mais ça permet, dans les moments difficiles, de garder la motivation au quotidien et ça permet aussi de mesurer les progrès réalisés. Donc, sans un objectif clair, chaque entraînement peut sembler un peu aléatoire et, bien sûr, le risque, c'est de perdre du temps et d'avoir un entraînement inefficace et, en gros, de perdre son temps. Avec un entraîneur, ça vous permet d'avoir un petit guide, une petite guideline à court, à moyen et à long terme. C'est le rôle du coach au quotidien. Mais si vous n'avez pas cette direction-là, c'est facile de se perdre et donc de courir à son échec. Je compare ça assez souvent, je le dis avec humour, mais avec un électron libre. Et je suis assez cinéphile, donc comme dirait le prisonnier, je ne suis pas un électron, je suis un homme libre. Oui, mais non, quand vous êtes un électron libre... Soit on sait où vous êtes et on ne sait pas où vous allez, soit on sait où vous allez mais on ne sait pas où vous êtes. Et donc du coup, c'est un petit peu le cas quand on est tout seul et qu'on ne sait pas un petit peu la démarche logique qu'il y a dans la fameuse prise d'objectif. Ensuite, on fait les tests, c'est le bilan initial. Et après, on trace une ligne la plus rectiligne possible entre les deux, entre là où je suis et là où je veux aller. Et c'est là où ça... Ça prend tout son sens. Par exemple, je voudrais illustrer ce propos avec un athlète que je côtoie depuis plusieurs années et qui était quand même, pour moi, pas un triathlète à la base. Il a commencé le triathlon il y a 5-6 ans, je crois. Mais il n'était pas non plus du serail. Je ne vais pas donner son âge, mais ce n'est pas un tout jeune, ce n'est pas un tout vieux. Son objectif initial, c'était de faire un Ironman et, si possible, sur une belle course. Et au départ, c'était ça son cahier des charges, faire une belle course. pas forcément au gros nœud, mais faire une course qui avait de la valeur et qui le faisait vibrer. En faisant la détermination un petit peu de ses envies et de son cahier des charges à lui, on a fait un petit peu marche arrière. C'est quoi ta course qui te fait rêver ? Quel est le profil qui te correspond bien ? Je le connaissais un petit peu, donc j'ai orienté un tout petit peu ses choix. Et bien sûr, cette course-là, il a terminé par faire rote. C'est bien sûr de Gabriel que je parle, Gabriel Ferreira. Il est parti sur Roth et avec un entraînement bien calibré, il a réussi son premier Ironman puisque son objectif de moyen, j'y reviendrai juste après, c'était de faire un bel IM en profitant de la journée au maximum, quelles que soient les conditions de course dans lesquelles il allait être. Son objectif de résultat, c'était de faire un beau chrono. Il n'y avait pas d'objectif fixe au départ, même si secrètement, je lui avais écrit quelques mois avant, mais sans lui mettre la pression dessus, je lui avais mis un petit sub 10. et donc il fait ROT 2024 en 9h56 il revient avec un sourire énorme il a kiffé toute la journée et c'était ça l'essence vraiment de cet échange qu'on a eu à la fois en début de saison mais à la fois aussi sur la fin de saison au fur et à mesure où on approchait de l'objectif c'est bien sûr une grosse réussite en tant que coach mais bien sûr en tant qu'athlète quand on voit un de ces athlètes qui arrive avec le sourire après moins de 10h d'effort sur un premier Ironman C'est une vraie success story. Donc, à la fois, merci Gabriel, mais à la fois, c'est un bon mélange. Il m'a dit merci, je n'y serais pas arrivé sans toi. C'est juste le binôme entre un entraîneur et son athlète. C'est juste ça qui fait que ça marche. Moi, j'aime bien dire que je suis juste un écrivain de musique et c'est lui qui fait le récital. Et effectivement, il a fait un beau récital. La prépa mentale, c'est un petit outil qui m'a permis aussi de faire connaissance sur... deux types d'objectifs, et ça c'est vraiment important, donc c'est pour ça que je les utilise au quotidien maintenant. Il y a un objectif de moyen et un objectif de résultat. Et souvent quand on parle d'objectif, il n'y a pas beaucoup de gens qui sont formés et qui prennent le temps et la différence de faire entre les deux. Qu'est-ce que c'est un objectif de moyen et qu'est-ce que c'est un objectif de résultat ? Souvent on se dit un objectif et sans le savoir c'est un objectif de résultat. Qu'est-ce que c'est un objectif de résultat ? Je dois courir moins de 32 au 10 km par exemple. le jour J si on fait 31-59 c'est super, si on fait 32-02 malheureusement c'est pas bon et certains athlètes, pas tous, les utilisent un petit peu comme ça et se disent tiens je vais me fixer tel objectif je vais faire mon premier Ironman et je vais faire ce 10 c'est pas donné à tout le monde je le répète et souvent ils font 10-30 ou 10-15 ou même 11h ils passent un tout petit peu à côté, ils jettent le bébé avec l'eau du bain ils leur préparent à passer un petit peu à la trappe ce qui est dommage puisque bah Toute leur préparation, elle a servi à quelque chose. Même si le jour J, le chrono, il n'est pas passé à travailler, tout le reste n'a pas servi à rien. Et c'est là qu'interviennent les objectifs de moyens. Un objectif de moyens, c'est, je dois être, par exemple, je dois travailler sur ma stratégie d'allure, ce qu'on appelle le pacing, et je dois travailler sur mon alimentation, hydratation. Il faut que ce soit des objectifs mesurables, mais pas binaires. Est-ce que j'ai travaillé sur ma stratégie d'allure ? voilà on a fait des tests à l'effort et on s'est rendu compte que je partais trop vite et du coup est ce que le jour de course je peux analyser est ce que mon allure allait rester relativement constante par exemple ou est ce que j'ai travaillé sur mon alimentation et mon hydratation toute l'année on a travaillé là dessus on a identifié que sur les courses d'avant j'avais du mal à manger où j'avais du mal à boire à tel rythme et là du coup j'ai passé j'ai passé la course et j'ai eu aucun problème d'alimentation petit big up par exemple à mathieu qui est parti sur Après trois mois sur son premier rétriathlon Ironman, qui est aussi l'Alpsman, donc ce n'est pas n'importe quel Ironman, et lui, sa grosse difficulté, elle était notamment sur l'alimentation. En travaillant, on a bien délimité tout ça. Il a passé l'Alpsman, la fleur au fusil. Alors, je ne dirais pas la fleur au fusil, on ne fait pas 14 heures d'effort comme ça, mais 14 heures sans problème d'alimentation et d'hydratation, c'est quand même pas loin. 85% des abandons sur distance Ironman, par exemple, sont causés par des problèmes d'alimentation et d'hydratation. Donc bravo aussi à Mathieu. Et comment ne pas fixer un objectif sans utiliser la méthode SMART ? La méthode SMART, c'est quelque chose qui vient un petit peu du milieu économique, mais c'est cinq indicateurs, c'est un filtre un petit peu qui permet d'être intelligent quand on fixe ses objectifs. C'est quelque chose qui est relativement intéressant et ça permet, en gardant ça en tête, de pouvoir s'écrire les choses et de fait, la ligne de conduite de la saison, elle s'écrit un petit peu toute seule. Donc la méthode SMART, c'est les initiales S-M-A-R-T, S pour spécifique, M pour mesurable, A pour atteignable ou ambitieux, réaliste et timée dans le temps, parce que ça, c'est vraiment important. Un objectif spécifique, par exemple, quand on parle de triathlon, c'est qu'il faut que ça ait rapport avec votre historique. sur spécifique par exemple si vous visez un half et que vous avez fait 515 ou 520 ça peut être un sub 5 et ça c'est un objectif de moyen, un objectif de résultat pardon, et par exemple ça serait faire une puissance moyenne x sur half, ça c'est vraiment des objectifs de résultat, ou alors c'est faire ma première moitié de vélo à la même puissance que ma seconde moitié de vélo en termes de puissance ou en termes de fréquence cardiaque par exemple bon là c'est des stratégies un petit peu différentes... Mais il faut que ce soit des objectifs spécifiques. Il faut que ça ait un thème et que ça ait un rapport avec votre destination finale. Il faut bien sûr prendre des critères mesurables. Alors mesurables bruts ou mesurables qui soient observables. Dans tous les cas, il faut que les progrès soient observés. C'est crucial. On ne peut pas dire oui ou non et le faire aux doigts mouillés. Ça, ça ne marche pas et ce n'est pas digne d'un entraîneur ou d'une planification digne de ce nom. Il faut que l'objectif soit aussi ambitieux. Si vous avez fait 10h02 et que vous visez un 9h58 sur un Ironman, ce n'est pas très ambitieux. L'objectif doit être ambitieux, mais basé sur vos capacités, sur l'expérience acquise. Il faut ce recul avec un entraîneur. C'est là que ça prend tout son sens. Ça vous permet d'avoir ce recul. Ça vous permet aussi de faire la différence entre vos ressources et vos ambitions. Parce que des fois, il faut aussi ne pas avoir trop d'ambition. Tiens, j'ai fait 12h30 et je vise un 9h45. Non, ça, un vrai entraîneur pourra vous dire que. Sur le papier, finalement, faire des additions de temps, c'est facile. Mais se rendre compte que faire tel chrono ou tel chrono sur chaque discipline n'est pas si évident que ça. Et c'est pour ça qu'avoir un recul avec un entraîneur expérimenté qui pourra connaître vos forces et vos axes de progrès, c'est vraiment très important. Ça vous poussera aussi à sortir votre zone de confort, ce que je parlais tout à l'heure d'ambitieux. Il faut gagner plus que 5 minutes, mais de manière générale, on a tendance à être... plutôt trop ambitieux que pas assez bon ben là il faudra le savoir l'être un tout petit peu mais pas trop non plus un objectif réaliste tout simplement pour qu'il n'y ait pas de différence entre vos ressources et vos capacités et vos ambitions si vous voulez courir en 32 minutes mais que vous avez jamais couru en moins de 50 sur un 10 km ce n'est pas réaliste et ça il faut qu'il y ait quelqu'un qui vous le dise ou alors viser la qualification alors que vous n'avez jamais fait moins de 13 heures sur un Ironman, ça paraît compliqué. Donc c'est pour ça que ces objectifs doivent passer ces filtres pour qu'à la fin de la saison, vous puissiez vous dire Super, j'ai réussi toutes les étapes Si ce n'est pas réaliste, forcément à un moment donné, il y aura échec et donc il y aura une perte de motivation. Un objectif réaliste, c'est vraiment ça. Il faut que ça reste une cible atteignable, qui demande des efforts, mais qu'elle soit atteignable. Et ça vous assure une motivation constante au fur et à mesure de la saison. Un objectif timé, bien sûr. Vous courriez 35 sur un 10 bornes, mais si vous ne donnez pas la date, ce n'est pas précis, donc ça n'aura aucune idée et aucun impact sur votre planification. La motivation qui joue donc, vous l'aurez compris, un rôle central dans la consistance, qui est pour moi un des facteurs clés du succès. Croire en sa capacité, c'est atteindre un objectif fixé, c'est essentiel, et une préparation, une planification adéquate, ça ne peut que conduire au succès. Les bénéfices du consulting, bien sûr, ils vont être nombreux. Ce n'est pas moi qui vais vous dire le contraire. Ça donne accès à des connaissances sans avoir à consacrer du temps à de la formation. Pour un athlète, c'est quand même tout ce qu'il y a de mieux. Et puis aujourd'hui, avoir toute la boîte à outils à disposition, c'est compliqué. Avec toutes les technologies qui sortent, entre les mesures GPS, la variabilité de la fréquence cardiaque, l'entraînement sous chaleur, c'est très important, mais par contre, c'est des choses qui sont relativement spécifiques. Même si on peut avoir accès à ces outils-là, ce n'est pas forcément évident d'avoir les connaissances. Quand on a quelqu'un derrière soi qui peut vous amener toutes les connaissances sans avoir à y passer et à y consacrer du précieux temps, que ce soit pour l'entraînement ou pour la récup, ça peut être une bonne idée et un super bon investissement, en tout cas pour vous. Avoir un expert, c'est avoir plein d'outils en même temps, avoir plein de modes d'emploi sans avoir à les lire et sans avoir à les apprendre par cœur. C'est un des nombreux bénéfices du consulting, bien sûr. C'est pour ça que je vous propose ce service. Je ne suis pas le seul, mais encore une fois, c'est un lien vraiment important que vous pouvez consacrer à votre préparation. C'est un lien que vous pouvez aussi créer au fur et à mesure de la préparation. Ça peut être un consulting en départ. Ça se passe en deux temps. C'est une prise de contact. Ensuite, c'est un bilan selon vos attentes et tout ce que le coach ou l'intervenant vous aura préparé, mais ça peut aussi vous permettre de transformer une belle saison en une saison un petit peu plus réussie parce que vous avez eu accès à ça moi je peux vous accompagner j'ai de nombreuses années d'expérience en triathlon en coaching triathlon bien sûr mais j'ai surtout aidé des athlètes de tout niveau à franchir la ligne d'arrivée et à remplir leur objectif sur toutes les distances et c'est bien ça que vous recherchez en tant qu'athlète et c'est ça que en général qui fait que la relation entre entraîneur et entraîné elle est magnifique Petit appel à la population, pour Noël et pour la fin d'année, c'est normalement une consultation comme ça, c'est assez onéreux. Et pour les premiers appels, les cinq premiers appels, je vais les laisser à 100 euros au lieu de 500, au lieu de 200, au lieu de 500, ce qui est déjà beaucoup. Mais ça va peut-être vous permettre de déclencher un petit peu et de pouvoir vous assurer les services de quelqu'un de compétent, de formé, de passionné et un petit peu d'informé, et pas seulement de performant sur certaines distances, pour atteindre vos objectifs. Voilà, si vous avez envie de savoir comment ça se passe, 3615 qui n'en veut, je vous laisse appuyer sur le bouton, vous allez pouvoir avoir accès à cette fameuse consultation, ce fameux consulting, et donc du coup, ensemble, on va pouvoir construire une bonne fixation d'objectifs, une bonne planification et une belle saison 2025, puisque dans tous les cas, c'est bien ça, l'objectif. Rendez-vous la prochaine fois pour le prochain épisode. A très bientôt !

Chapters

  • Introduction à la planification et fixation d'objectifs

    00:11

  • Importance du mental dans la performance en triathlon

    00:43

  • Établir des objectifs clairs et faire un bilan personnel

    01:29

  • Le rôle d'un entraîneur et le consulting en triathlon

    02:41

  • Différence entre objectifs de moyen et de résultat

    04:58

  • Méthode SMART pour la fixation d'objectifs

    09:56

  • Conclusion et appel à l'action pour le consulting

    15:27

Description

Êtes-vous conscient que 80 % de votre performance en triathlon longue distance dépend de votre mental ? Dans cet épisode captivant du FRENCH TRIATHLON PODCAST, je vous invite à explorer l'importance cruciale de la planification et de la fixation d'objectifs pour les triathlètes. Comme je le souligne, "sans une bonne planification, même les meilleurs athlètes se préparent à échouer." Ensemble, nous allons découvrir comment établir des objectifs clairs et précis, effectuer un bilan de vos capacités et éviter les pièges courants qui peuvent freiner votre progression.


La performance en triathlon est un équilibre délicat entre le mental et le physique, où le premier joue un rôle prépondérant. Dans cet épisode, je partage des conseils pratiques pour vous aider à naviguer dans ce processus. En effet, la distinction entre objectifs de moyen et de résultat est essentielle pour orienter vos efforts de manière efficace. J'aborde également l'utilisation de la méthode SMART, un outil indispensable pour une fixation d'objectifs réussie. Vous apprendrez comment définir des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis, afin de maximiser vos chances de succès.


Je mets également en avant l'importance de faire appel à un coach ou à un service de consulting. En effet, bénéficier d'une expertise extérieure dans la planification peut transformer votre approche et vous fournir des outils précieux pour atteindre vos objectifs. Dans cet épisode, je présente des exemples concrets d'athlètes qui ont su tirer parti d'une bonne préparation et d'un accompagnement adéquat pour réaliser des performances remarquables.


Les bénéfices du consulting ne se limitent pas seulement à l'accès à des connaissances, mais incluent également des stratégies personnalisées qui peuvent faire toute la différence. En écoutant cet épisode du FRENCH TRIATHLON PODCAST, vous découvrirez comment une bonne planification peut optimiser votre entraînement et vous permettre d'atteindre vos objectifs de manière optimale. Alors, êtes-vous prêt à franchir le pas et à transformer votre approche du triathlon ? Écoutez dès maintenant et engagez-vous sur la voie de la réussite !


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Transcription

  • Speaker #0

    en route vers une série de podcasts dédiés donc à tout ce qui peut toucher à l'entraînement et au coaching en triathlon et aujourd'hui je commence par forcément les bases de la base à savoir la planification et la fixation d'objectifs Donc pour ceux qui sont en vidéo, tant mieux pour vous. Pour ceux qui n'y sont pas, je vous invite à nous rejoindre sur la chaîne YouTube. Vous avez tous les liens dans la description du podcast, au cas où de toute façon. Vous n'avez qu'à chercher sur YouTube la meilleure chaîne, c'est la mienne. Non, je rigole. Mais vous pouvez d'ailleurs vous y abonner sur la chaîne, ça fera très plaisir. Allez en route vers un petit quart d'heure où on va parler planification et fixation d'objectifs. À peu de choses près, 80% de votre perf en triathlon longue distance est une conséquence du mental. mais aussi que le physique soit au rendez-vous, c'est ce qui assure les 20%, les principaux quand même, la fameuse loi de Pareto. Donc comment peut-on faire pour accéder à un bon rapport mental-physique ? Tout simplement, c'est avec une bonne planification, et la bonne planification, ça veut dire passer par des étapes qui sont indispensables, et on va y savoir ensemble, sur ce petit quart d'heure, comment faire pour déterminer ces étapes, et éviter les pièges et les erreurs. commun et commune que tout le monde peut rencontrer. La planification, c'est en début de saison, quand on est en coupure ou quand on vient de finir une saison et qu'on a le temps un petit peu de réfléchir à ce qui va se passer. Ou alors au début d'une nouvelle saison et au niveau d'une nouvelle collaboration, par exemple, avec un entraîneur. Si vous êtes tout seul, c'est bien sûr avec vous-même et avec votre feuille blanche, mais dans tous les cas avec un petit peu de recul. On se fixe des objectifs clairs et surtout on passe par une petite étape bilan, où est-ce que j'en suis et où est-ce que je veux aller. C'est une step essentielle bien sûr pour orienter les efforts et ça aussi ça permet une motivation constante tout au long de la saison puisque si on parle au mois de septembre, octobre, novembre, peut-être décembre pour les plus tardifs, d'un objectif qui est juin ou peut-être septembre, octobre pour les plus tardifs, on a entre 6 et 9 mois, c'est très facile de perdre la motivation. Et on peut découper en petits saucissons et passer sur des objectifs intermédiaires. C'est important de garder des étapes sur lesquelles on peut avoir un clin d'œil assez rapide et pas un focus lointain. C'est très rapide de jeter la motivation à la poubelle quand on se dit j'ai le temps de le faire, c'est pour plus tard Et ça, ça passe bien sûr par la définition des objectifs et des différentes étapes à suivre ensemble. Pour ce faire d'ailleurs, entre autres, je ne suis pas le seul à le faire, mais il y a un service de consulting qui existe. Si jamais vous êtes seul, mais que vous ne voulez pas vous attacher à un coach de manière durable parce que c'est trop onéreux ou parce que vous avez envie de garder un petit esprit de liberté, vous avez ce service de consulting qui vient entre guillemets de sortir, on est plusieurs à le faire, mais c'est des échanges au téléphone, au départ c'est au moins deux, mais après en fonction du nombre de consulting dont vous avez besoin, ça vous permet d'avoir accès à une certaine connaissance, à une certaine quantité de connaissances. Plus votre entraîneur est expérimenté et formé, mieux c'est. Prenez pas un athlète de haut niveau qui vient de passer d'entraîneur parce qu'il n'aura pas beaucoup de recettes à vous proposer ni une grosse toolbox. Par contre, si vous prenez quelqu'un qui est un petit peu formé, avec un petit peu d'expérience en tant qu'entraîneur et pas seulement en tant qu'athlète, ça vous permet de bénéficier d'un certain recul, d'une grosse expertise, de la liberté puisque vous n'êtes pas attaché à quelqu'un. Et ça vous permet une sécurité dans votre démarche de planification parce que vous avez quelqu'un qui vient vous aider et vous guider là-dedans. c'est quand même nettement plus sympathique quand vous n'êtes pas tout seul. Comment ça marche ? Les rôles des objectifs dans la réussite sportive, ils sont nombreux, bien sûr, mais ça permet, dans les moments difficiles, de garder la motivation au quotidien et ça permet aussi de mesurer les progrès réalisés. Donc, sans un objectif clair, chaque entraînement peut sembler un peu aléatoire et, bien sûr, le risque, c'est de perdre du temps et d'avoir un entraînement inefficace et, en gros, de perdre son temps. Avec un entraîneur, ça vous permet d'avoir un petit guide, une petite guideline à court, à moyen et à long terme. C'est le rôle du coach au quotidien. Mais si vous n'avez pas cette direction-là, c'est facile de se perdre et donc de courir à son échec. Je compare ça assez souvent, je le dis avec humour, mais avec un électron libre. Et je suis assez cinéphile, donc comme dirait le prisonnier, je ne suis pas un électron, je suis un homme libre. Oui, mais non, quand vous êtes un électron libre... Soit on sait où vous êtes et on ne sait pas où vous allez, soit on sait où vous allez mais on ne sait pas où vous êtes. Et donc du coup, c'est un petit peu le cas quand on est tout seul et qu'on ne sait pas un petit peu la démarche logique qu'il y a dans la fameuse prise d'objectif. Ensuite, on fait les tests, c'est le bilan initial. Et après, on trace une ligne la plus rectiligne possible entre les deux, entre là où je suis et là où je veux aller. Et c'est là où ça... Ça prend tout son sens. Par exemple, je voudrais illustrer ce propos avec un athlète que je côtoie depuis plusieurs années et qui était quand même, pour moi, pas un triathlète à la base. Il a commencé le triathlon il y a 5-6 ans, je crois. Mais il n'était pas non plus du serail. Je ne vais pas donner son âge, mais ce n'est pas un tout jeune, ce n'est pas un tout vieux. Son objectif initial, c'était de faire un Ironman et, si possible, sur une belle course. Et au départ, c'était ça son cahier des charges, faire une belle course. pas forcément au gros nœud, mais faire une course qui avait de la valeur et qui le faisait vibrer. En faisant la détermination un petit peu de ses envies et de son cahier des charges à lui, on a fait un petit peu marche arrière. C'est quoi ta course qui te fait rêver ? Quel est le profil qui te correspond bien ? Je le connaissais un petit peu, donc j'ai orienté un tout petit peu ses choix. Et bien sûr, cette course-là, il a terminé par faire rote. C'est bien sûr de Gabriel que je parle, Gabriel Ferreira. Il est parti sur Roth et avec un entraînement bien calibré, il a réussi son premier Ironman puisque son objectif de moyen, j'y reviendrai juste après, c'était de faire un bel IM en profitant de la journée au maximum, quelles que soient les conditions de course dans lesquelles il allait être. Son objectif de résultat, c'était de faire un beau chrono. Il n'y avait pas d'objectif fixe au départ, même si secrètement, je lui avais écrit quelques mois avant, mais sans lui mettre la pression dessus, je lui avais mis un petit sub 10. et donc il fait ROT 2024 en 9h56 il revient avec un sourire énorme il a kiffé toute la journée et c'était ça l'essence vraiment de cet échange qu'on a eu à la fois en début de saison mais à la fois aussi sur la fin de saison au fur et à mesure où on approchait de l'objectif c'est bien sûr une grosse réussite en tant que coach mais bien sûr en tant qu'athlète quand on voit un de ces athlètes qui arrive avec le sourire après moins de 10h d'effort sur un premier Ironman C'est une vraie success story. Donc, à la fois, merci Gabriel, mais à la fois, c'est un bon mélange. Il m'a dit merci, je n'y serais pas arrivé sans toi. C'est juste le binôme entre un entraîneur et son athlète. C'est juste ça qui fait que ça marche. Moi, j'aime bien dire que je suis juste un écrivain de musique et c'est lui qui fait le récital. Et effectivement, il a fait un beau récital. La prépa mentale, c'est un petit outil qui m'a permis aussi de faire connaissance sur... deux types d'objectifs, et ça c'est vraiment important, donc c'est pour ça que je les utilise au quotidien maintenant. Il y a un objectif de moyen et un objectif de résultat. Et souvent quand on parle d'objectif, il n'y a pas beaucoup de gens qui sont formés et qui prennent le temps et la différence de faire entre les deux. Qu'est-ce que c'est un objectif de moyen et qu'est-ce que c'est un objectif de résultat ? Souvent on se dit un objectif et sans le savoir c'est un objectif de résultat. Qu'est-ce que c'est un objectif de résultat ? Je dois courir moins de 32 au 10 km par exemple. le jour J si on fait 31-59 c'est super, si on fait 32-02 malheureusement c'est pas bon et certains athlètes, pas tous, les utilisent un petit peu comme ça et se disent tiens je vais me fixer tel objectif je vais faire mon premier Ironman et je vais faire ce 10 c'est pas donné à tout le monde je le répète et souvent ils font 10-30 ou 10-15 ou même 11h ils passent un tout petit peu à côté, ils jettent le bébé avec l'eau du bain ils leur préparent à passer un petit peu à la trappe ce qui est dommage puisque bah Toute leur préparation, elle a servi à quelque chose. Même si le jour J, le chrono, il n'est pas passé à travailler, tout le reste n'a pas servi à rien. Et c'est là qu'interviennent les objectifs de moyens. Un objectif de moyens, c'est, je dois être, par exemple, je dois travailler sur ma stratégie d'allure, ce qu'on appelle le pacing, et je dois travailler sur mon alimentation, hydratation. Il faut que ce soit des objectifs mesurables, mais pas binaires. Est-ce que j'ai travaillé sur ma stratégie d'allure ? voilà on a fait des tests à l'effort et on s'est rendu compte que je partais trop vite et du coup est ce que le jour de course je peux analyser est ce que mon allure allait rester relativement constante par exemple ou est ce que j'ai travaillé sur mon alimentation et mon hydratation toute l'année on a travaillé là dessus on a identifié que sur les courses d'avant j'avais du mal à manger où j'avais du mal à boire à tel rythme et là du coup j'ai passé j'ai passé la course et j'ai eu aucun problème d'alimentation petit big up par exemple à mathieu qui est parti sur Après trois mois sur son premier rétriathlon Ironman, qui est aussi l'Alpsman, donc ce n'est pas n'importe quel Ironman, et lui, sa grosse difficulté, elle était notamment sur l'alimentation. En travaillant, on a bien délimité tout ça. Il a passé l'Alpsman, la fleur au fusil. Alors, je ne dirais pas la fleur au fusil, on ne fait pas 14 heures d'effort comme ça, mais 14 heures sans problème d'alimentation et d'hydratation, c'est quand même pas loin. 85% des abandons sur distance Ironman, par exemple, sont causés par des problèmes d'alimentation et d'hydratation. Donc bravo aussi à Mathieu. Et comment ne pas fixer un objectif sans utiliser la méthode SMART ? La méthode SMART, c'est quelque chose qui vient un petit peu du milieu économique, mais c'est cinq indicateurs, c'est un filtre un petit peu qui permet d'être intelligent quand on fixe ses objectifs. C'est quelque chose qui est relativement intéressant et ça permet, en gardant ça en tête, de pouvoir s'écrire les choses et de fait, la ligne de conduite de la saison, elle s'écrit un petit peu toute seule. Donc la méthode SMART, c'est les initiales S-M-A-R-T, S pour spécifique, M pour mesurable, A pour atteignable ou ambitieux, réaliste et timée dans le temps, parce que ça, c'est vraiment important. Un objectif spécifique, par exemple, quand on parle de triathlon, c'est qu'il faut que ça ait rapport avec votre historique. sur spécifique par exemple si vous visez un half et que vous avez fait 515 ou 520 ça peut être un sub 5 et ça c'est un objectif de moyen, un objectif de résultat pardon, et par exemple ça serait faire une puissance moyenne x sur half, ça c'est vraiment des objectifs de résultat, ou alors c'est faire ma première moitié de vélo à la même puissance que ma seconde moitié de vélo en termes de puissance ou en termes de fréquence cardiaque par exemple bon là c'est des stratégies un petit peu différentes... Mais il faut que ce soit des objectifs spécifiques. Il faut que ça ait un thème et que ça ait un rapport avec votre destination finale. Il faut bien sûr prendre des critères mesurables. Alors mesurables bruts ou mesurables qui soient observables. Dans tous les cas, il faut que les progrès soient observés. C'est crucial. On ne peut pas dire oui ou non et le faire aux doigts mouillés. Ça, ça ne marche pas et ce n'est pas digne d'un entraîneur ou d'une planification digne de ce nom. Il faut que l'objectif soit aussi ambitieux. Si vous avez fait 10h02 et que vous visez un 9h58 sur un Ironman, ce n'est pas très ambitieux. L'objectif doit être ambitieux, mais basé sur vos capacités, sur l'expérience acquise. Il faut ce recul avec un entraîneur. C'est là que ça prend tout son sens. Ça vous permet d'avoir ce recul. Ça vous permet aussi de faire la différence entre vos ressources et vos ambitions. Parce que des fois, il faut aussi ne pas avoir trop d'ambition. Tiens, j'ai fait 12h30 et je vise un 9h45. Non, ça, un vrai entraîneur pourra vous dire que. Sur le papier, finalement, faire des additions de temps, c'est facile. Mais se rendre compte que faire tel chrono ou tel chrono sur chaque discipline n'est pas si évident que ça. Et c'est pour ça qu'avoir un recul avec un entraîneur expérimenté qui pourra connaître vos forces et vos axes de progrès, c'est vraiment très important. Ça vous poussera aussi à sortir votre zone de confort, ce que je parlais tout à l'heure d'ambitieux. Il faut gagner plus que 5 minutes, mais de manière générale, on a tendance à être... plutôt trop ambitieux que pas assez bon ben là il faudra le savoir l'être un tout petit peu mais pas trop non plus un objectif réaliste tout simplement pour qu'il n'y ait pas de différence entre vos ressources et vos capacités et vos ambitions si vous voulez courir en 32 minutes mais que vous avez jamais couru en moins de 50 sur un 10 km ce n'est pas réaliste et ça il faut qu'il y ait quelqu'un qui vous le dise ou alors viser la qualification alors que vous n'avez jamais fait moins de 13 heures sur un Ironman, ça paraît compliqué. Donc c'est pour ça que ces objectifs doivent passer ces filtres pour qu'à la fin de la saison, vous puissiez vous dire Super, j'ai réussi toutes les étapes Si ce n'est pas réaliste, forcément à un moment donné, il y aura échec et donc il y aura une perte de motivation. Un objectif réaliste, c'est vraiment ça. Il faut que ça reste une cible atteignable, qui demande des efforts, mais qu'elle soit atteignable. Et ça vous assure une motivation constante au fur et à mesure de la saison. Un objectif timé, bien sûr. Vous courriez 35 sur un 10 bornes, mais si vous ne donnez pas la date, ce n'est pas précis, donc ça n'aura aucune idée et aucun impact sur votre planification. La motivation qui joue donc, vous l'aurez compris, un rôle central dans la consistance, qui est pour moi un des facteurs clés du succès. Croire en sa capacité, c'est atteindre un objectif fixé, c'est essentiel, et une préparation, une planification adéquate, ça ne peut que conduire au succès. Les bénéfices du consulting, bien sûr, ils vont être nombreux. Ce n'est pas moi qui vais vous dire le contraire. Ça donne accès à des connaissances sans avoir à consacrer du temps à de la formation. Pour un athlète, c'est quand même tout ce qu'il y a de mieux. Et puis aujourd'hui, avoir toute la boîte à outils à disposition, c'est compliqué. Avec toutes les technologies qui sortent, entre les mesures GPS, la variabilité de la fréquence cardiaque, l'entraînement sous chaleur, c'est très important, mais par contre, c'est des choses qui sont relativement spécifiques. Même si on peut avoir accès à ces outils-là, ce n'est pas forcément évident d'avoir les connaissances. Quand on a quelqu'un derrière soi qui peut vous amener toutes les connaissances sans avoir à y passer et à y consacrer du précieux temps, que ce soit pour l'entraînement ou pour la récup, ça peut être une bonne idée et un super bon investissement, en tout cas pour vous. Avoir un expert, c'est avoir plein d'outils en même temps, avoir plein de modes d'emploi sans avoir à les lire et sans avoir à les apprendre par cœur. C'est un des nombreux bénéfices du consulting, bien sûr. C'est pour ça que je vous propose ce service. Je ne suis pas le seul, mais encore une fois, c'est un lien vraiment important que vous pouvez consacrer à votre préparation. C'est un lien que vous pouvez aussi créer au fur et à mesure de la préparation. Ça peut être un consulting en départ. Ça se passe en deux temps. C'est une prise de contact. Ensuite, c'est un bilan selon vos attentes et tout ce que le coach ou l'intervenant vous aura préparé, mais ça peut aussi vous permettre de transformer une belle saison en une saison un petit peu plus réussie parce que vous avez eu accès à ça moi je peux vous accompagner j'ai de nombreuses années d'expérience en triathlon en coaching triathlon bien sûr mais j'ai surtout aidé des athlètes de tout niveau à franchir la ligne d'arrivée et à remplir leur objectif sur toutes les distances et c'est bien ça que vous recherchez en tant qu'athlète et c'est ça que en général qui fait que la relation entre entraîneur et entraîné elle est magnifique Petit appel à la population, pour Noël et pour la fin d'année, c'est normalement une consultation comme ça, c'est assez onéreux. Et pour les premiers appels, les cinq premiers appels, je vais les laisser à 100 euros au lieu de 500, au lieu de 200, au lieu de 500, ce qui est déjà beaucoup. Mais ça va peut-être vous permettre de déclencher un petit peu et de pouvoir vous assurer les services de quelqu'un de compétent, de formé, de passionné et un petit peu d'informé, et pas seulement de performant sur certaines distances, pour atteindre vos objectifs. Voilà, si vous avez envie de savoir comment ça se passe, 3615 qui n'en veut, je vous laisse appuyer sur le bouton, vous allez pouvoir avoir accès à cette fameuse consultation, ce fameux consulting, et donc du coup, ensemble, on va pouvoir construire une bonne fixation d'objectifs, une bonne planification et une belle saison 2025, puisque dans tous les cas, c'est bien ça, l'objectif. Rendez-vous la prochaine fois pour le prochain épisode. A très bientôt !

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  • Introduction à la planification et fixation d'objectifs

    00:11

  • Importance du mental dans la performance en triathlon

    00:43

  • Établir des objectifs clairs et faire un bilan personnel

    01:29

  • Le rôle d'un entraîneur et le consulting en triathlon

    02:41

  • Différence entre objectifs de moyen et de résultat

    04:58

  • Méthode SMART pour la fixation d'objectifs

    09:56

  • Conclusion et appel à l'action pour le consulting

    15:27

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