La Science (1/2) : La médecine est-elle vraiment une science ? 🧪🔬 cover
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Galien Philosophe

La Science (1/2) : La médecine est-elle vraiment une science ? 🧪🔬

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18min |17/04/2025
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Description

La médecine repose sur des méthodes scientifiques rigoureuses, mais peut-on vraiment la considérer comme une science au même titre que la physique ou les mathématiques ? 📊 Contrairement aux sciences théoriques, la médecine est une science empirique : elle s’appuie sur l’observation, l’expérience et les données issues de la pratique clinique. Mais alors, où se situe la frontière entre science et art du soin ?

 

🎙 Dans cet épisode de Galien Philosophe, nous questionnons la nature même de la médecine et sa place parmi les sciences.


Tu te projettes déjà dans ta première année d’études de Santé mais avant il y a le Bac : Grâce au podcast « Galien Philosophe » tu révises les thèmes du programme de philo à travers une exploration du Monde médical et de son actualité. 📚


Avec Galien Philosophe révises les 17 notions du bac de philo en les ancrant dans la réalité du secteur de la santé !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonsoir, bienvenue. Vous écoutez Galien philosophe, un podcast proposé par Cour Galien, la prépa de référence aux études de santé. Il vous est présenté par notre directeur de la communication académique.

  • Speaker #1

    Ce deuxième épisode interroge la science. La science, un thème qui est source de nombreux sujets de dissertation au baccalauréat. Alors évidemment... Il y a une question qui se pose comme une évidence, dans quelle mesure peut-on dire de la médecine qu'elle est une science ? La médecine, c'est tout d'abord une science empirique. La médecine, bien qu'elle soit largement basée sur des principes scientifiques, se distingue par son caractère empirique. C'est-à-dire qu'elle repose sur l'observation, l'expérience et les données concrètes issues de la pratique. Contrairement aux sciences théoriques qui se concentrent sur des lois universelles, la médecine cherche avant tout à observer, comprendre et traiter les phénomènes biologiques et pathologiques dans le cadre spécifique de chaque individu. Cette approche empirique s'appuie sur des problèmes observés, sur les expériences cliniques et les résultats des traiteurs. On fait l'un des fondements de la médecine dans toute la science empirique et avant tout l'observation. Les médecins au fil des siècles ont utilisé leurs observations cliniques pour diagnostiquer et traiter les maladies. Ces observations sont au cœur de la pratique médicale. Observer l'histoire, l'accumulation de cas, l'observation de symptômes et l'expérience directe ont permis de développer des hypothèses et de tester les traitements. Dans l'exemple d'Hippocrate, souvent considéré comme père de la Messie, qui a mis en place une approche méthodique et observationnelle pour prendre les maladies. Dans son célèbre ouvrage, le Corpus Hippocraficum, il souligne l'importance de l'observation des signes cliniques chez les patients. « Ce n'est pas la maladie en elle-même, écrit-il, qui peut être traitée, mais l'homme en sa globalité. » Ce principe de traiter l'individu dans son ensemble s'appuie directement sur l'observation minutieuse des symptômes. Un autre exemple, la pénicilline et Alexander Fleming en 1928. L'observation fortuite d'une oisissure, le pénicillium notatum, qui inhibe la croissance des bactéries dans un laboratoire, va être un modèle classique d'observation en pyrite qui convient à une révolution dans le traitement des infections bactériennes. C'est découvert. et le fruit est le fruit d'une simple observation, mais elle a été confirmée par des notiques de l'essai clinique et a donné une des plus grandes avocates médicales du XXe siècle. La médecine moderne s'appuie donc sur des méthodes rigoureuses pour collecter des données empiriques et tester des hypothèses. Les essais cliniques sont l'un des outils les plus utilisés pour réaliser le traitement et les médicales. Par exemple, l'émergence de traitements antifiraux comme le famiflu contre le chrys. a été confirmé par des décennies confirmées qui ont permis d'étudier son efficacité et ses effets secondaires avant d'être largement administrés aux patients. Relevance-based medicine, EBM, médecine fondée sur les preuves, s'est imposée à partir des années 1910 comme une approche essentielle pour établir les traitements les plus efficaces. Les médecins évaluent les traitements non seulement en fonction des théories existantes, mais aussi sur la base de données probantes issues d'essais cliniques et de la littérature scientifique. Par exemple, l'International Stroke Trial, qui a étudié l'efficacité de l'aspirine chez les patients victimes d'AVC, a permis de conclure que ce médicament réduit considérablement les risques de nouveaux AVC. Cette étude est un exemple unique de la médecine empirique qui repose sur la collecte et l'analyse de données réelles. En plus des essais cliniques, le médecin s'appuie sur des études de cas et des rapports cliniques pour faire avancer la compréhension des maladies. Par exemple, les travaux de William Harvey au XVIIe siècle sur la circulation sanguine ont été fondés sur des observations systématiques et des expériences qu'il a réalisées sur des animaux, mais aussi sur le monde humain, et on permet de démontrer la circulation fermée du sang dans le corps. Un autre exemple, le reste. qui peut être observée avec des études sur l'insuline. En 1921, Frederick Bunting et Charles Best ont expérimenté sur les chiens Et on observait que l'insuffisance régulée est une souffrance empirique qui mena à la découverte d'une traitement pour le diabète, un tournant majeur en médecine. L'identité en lui-même souligna l'importance de l'expérience empirique. Il n'est pas nécessaire, disait-il, de commencer par une théorie, mais par l'expérience et l'effet. La médecine contemporaine continue de se fonder sur les méthodes empiriques, c'est-à-dire la médecine personnalisée, qui cherche à adapter les traitements. en fonction des caractéristiques individuelles des patients, la génétique, le mode de vie, l'environnement. Le recours à des tests génétiques tels que ceux utilisés pour personnaliser les traitements du cancer est un exemple où l'observation empirique d'un large ensemble de données génétiques et cliniques permet d'élaborer des traitements plus adaptés et plus efficaces. Ce proche est le fruit d'une accumulation de données cliniques, souvent à grande échelle. où les observations de traitements réussis ou échoués sont constamment mises à jour. Voilà, on l'a vu, le processus clinique en médecine est bien une démarche qui implique l'application de connaissances scientifiques, mais dans un contexte humain complexe. Il s'agit d'un processus dynamique qui comprend plusieurs étapes, de la prise en charge du patient à l'élaboration d'un diagnostic. C'est le traitement et l'adaptation continue. Ce processus n'est pas uniquement un raisonnement scientifique abstrait, il intègre également des facteurs humains tels que la subjectivité du patient, son histoire personnelle et ses références. Le processus GLINK commence par ce qu'on appelle l'anamnèse, c'est-à-dire la collecte d'informations auprès du patient. Cela inclut les antécédents médicaux, les symptômes actuels, les habitudes de vie ainsi que le contexte familial et social. Cette étape... loin d'être purement scientifique, repose sur une écoute attentive et une interprétation nuancée des signes et des symptômes apportés par le patient. L'examen clinique est également crucial. Et bien qu'il fasse appel à des connaissances scientifiques, à l'atomie, physiologie, etc., il repose dans une large mesure sur l'expertise et l'expérience du médecin. Un exemple de ce processus est l'examen physique réalisé pour diagnostiquer une infection respiratoire. la percussion thoracique ou l'auspultation cardiaque permettent de connaître des indices spécifiques, souvent guinés par l'observation clinique. Le célèbre médecin anglais William Osler, considéré comme l'un des pères de la médecine clinique interne, a mis en lumière l'importance de cette approche individuelle. La médecine pose plus sur les oreilles que sur les yeux que sur le laboratoire, à l'édit de médecine durable. Hussler a souligné en outre que l'écoute du patient, la capacité à interpréter ses symptômes et observer les signes, sont des compétences fondamentales pour établir un diagnostic. Une fois l'anamnèse et l'examen clinique réalisé, le médecin doit poser un diagnostic. Cette étape, en s'appuyant sur des connaissances scientifiques, n'est pas toujours simple, car de nombreux symptômes peuvent être communs à plusieurs maladies. Le diagnostic différentiel est donc un processus clé.

  • Speaker #2

    dans la pratique.

  • Speaker #1

    Prenons l'exemple d'un patient qui présente des douleurs thoraciques. Plusieurs infections peuvent être à l'origine de ce syndrome. Une infarctus de la carde, une embolie pulmonaire, une gastrite. Le processus clinique consiste à comparer les symptômes, les signes observés et les résultats des examens complémentaires afin de réduire progressivement les hypothèses possibles et parvenir à un diagnostic précis. Le médecin peut aussi être amené à utiliser des tests diagnostiques spécifiques comme une épocanographie pour l'origine de la patrie ou un scanner pour détecter une embouture. Le praticien doit être capable de naviguer dans cette complexité avec une approche rigoureuse, mais aussi adaptable, en tenant compte de la situation unique de chaque patient. Ainsi, même si les bases scientifiques sont sociales, le processus clinique reste. un exercice jugeable. Une fois le diagnostic établi, le médecin doit proposer un traitement. Cette décision est, elle aussi, basée sur des données scientifiques. Elles appellent également les considérations personnelles et les étiques. Par exemple, le choix entre différents types de traitements pour une maladie, comme un médicament ou une chirurgie, dépend de la situation clinique du patient, mais aussi de son contexte personnel. ses préférences et de son état émotionnel. Pendant le cas d'un patient atteint d'un cancer, Deux traitements peuvent être possibles, mais le médecin devra tenir compte de la qualité de vie du patient, de ses antécédents médicaux et de sa volonté d'engager une démarche thérapeutique agressive. Sir William Hussler, encore une fois, souligne que la médecine ne peut être réduite à des procédures purement techniques. La médecine est une science de l'incertitude et des crédits, et un art de la probabilité. une science de la certitude et un art de la probabilité. Cela fait référence au fait que chaque patient est unique et que les décisions thérapeutiques ne sont jamais totalement prévisibles ou simples. Le processus de décision inclut donc le jugement personnel, parfois subjectif, mais il s'appuie aussi, bien sûr, sur des poids scientifiques disponibles. Car le processus clinique n'est pas figé. Une fois un traitement instauré, le suivi du patient est essentiel pour évaluer son efficacité, ajuster les traitements en fonction de la réponse du patient et identifier les possibles effets. Ce suivi s'inscrit dans une dynamique continue et souvent changeante. Prenons l'exemple de l'utilisation des antibiotiques dans le traitement des infections. Un médecin doit suivre de près l'évolution de l'infection et la réponse du patient, en ajustant les nuances et en prenant en compte. les résultats des analyses. Si le patient ne revient pas au traitement, un autre antibiotique peut être prescrit via un diagnostic évalué si une autre cause est suspectée. Les méthodes de médecine personnalisées qui utilisent des tests génétiques pour déterminer la meilleure stratégie thérapeutique s'inscrivent également dans ce cadre de suivi et d'adaptation continue. Par exemple, pour les apports de cancer comme l'hypnothérapie, ou la thérapie génique, qui sont souvent ajustées en fonction de l'évolution des moteurs biologiques et génétiques du patient. L'anesthésie clinique est un relâche complexe de rigueur scientifique et de compréhension humaine. Il repose sur une méthode systématique d'observation et d'analyse des impacts également sur l'émotion éthique et sociale. Ce processus dynamique est sans cesse ajusté. en fonction des nouvelles informations et des particularités de chaque patient. La médecine, je le répète, n'est donc pas une science purement abstraite. Elle est aussi un art de prendre des décisions, c'est-à-dire d'en faire un certain, en intégrant à la fois des mêmes objectifs et des facteurs sujets. C'est dans cette interaction entre science et humanité que réside la richesse dans ces suces cliniques. C'est pourquoi la médecine, bien qu'elle repose largement sur des principes scientifiques, ne peut se réduire à une simple application. La dimension éthique de la médecine est centrale et vient compléter le processus scientifique en intégrant des considérations humaines, sociales et générales dans la prise en charge des patients. La médecine ne consiste pas uniquement à diagnostiquer des maladies et à administrer des traitements, mais aussi à respecter la dignité, les choix et les droits d'individus. L'éthique médicale joue donc un rôle clé dans le processus clinique et elle fait de la médecine une pratique profondément humaine. La science se conjugue avec la compassion et la responsabilité. L'un des principes fondamentaux de l'éthique médicale est le respect de l'autonomie du patient, c'est-à-dire la reconnaissance de son droit à prendre des décisions concernant sa propre santé. Cela implique que le médecin, tout en offrant des conseils éclairés, doit laisser aux patients la possibilité de faire des choix, même si ces choix ne correspondent pas nécessairement aux recommandations scientifiques. Beauchamp et Childress, dans leur ouvrage de référence « Principles of Biomedical Ethics » de 1979, définissent l'autonomie comme la capacité de l'individu à choisir et à agir en fonction de ses valeurs et de ses préférences. Le respect de l'autonomie va au-delà du simple consentement éclairé. Il suppose une écoute attentive, une communication claire, pour que le patient puisse prendre des décisions en toute connaissance de la cause. Prenons, par exemple, celui d'un patient atteint d'un cancer en phase terminale. Le médecin pourrait proposer un traitement agressif pour prolonger la vie, mais le patient, après avoir compris les bénéfices et les risques, peut choisir de ne pas subvenir, en raison de l'impact qu'il aurait sur sa qualité de vie. Le médecin, tout en reclouvant un traitement basé sur le milieu de la maladie scientifique, doit respecter ses décisions et lui fournir les soins palliatifs nécessaires pour garantir son confort et sa vie. Le principe de bienfaisance, qui signifie agir par l'intérêt du patient, favorisant son bien-être, est l'un des principes éthiques les plus importants en médecine. Il va de pair avec le principe de non-malfaisance, qui impose au médecin de ne pas le dire. Ce principe est régulièrement, particulièrement pertinent dans des situations où les traitements peuvent avoir des effets super graves lorsque les bénéfices sont consomés. Prenons l'exemple de la prescription de médicaments puissants comme les analgésiques, au pire. Si ces médicaments peuvent apporter un soulagement important pour les patients souffrant de douleurs chroniques, leur usage comporte également des risques d'addiction. et de surdoubts. Le médecin doit peser. Les bénéfices de la prise en charge de la douleur contre les risques potentiels ne faisaient pas d'irrégression. Cette réagression des risques et des bénéfices est cruciale, mais elle nécessite aussi une considération éthique des effets secondaires et de l'impact sur la vie, sur la qualité de vie du patient. Le principe de non-malfaisance est également central lorsqu'il s'agit d'interventions chirurgicales ou de traitements expérimentaux. Par exemple, lors d'une intervention chirurgicale, l'assistante doit s'assurer que les bénéfices escomptés l'emportent sur les risques de complications et que l'opération ne causera pas de dommages irréversibles. On a bien compris la dimension éthique, la médecine est essentielle pour... Assurer que la pratique de la médecine ne soit pas seulement une application de connaissances scientifiques, mais aussi une discipline profondément humaine, le principe de respect de l'autonomie, de bienfaisance, de justice, de financierité et les liens éthiques, qui sont créés au quotidien, façonnent, typent, et définissent le rôle des médecins dans la société. Ces principes prendent la médecine non seulement en science, mais en actes moraux et éthiques. qui répond aux besoins et aux droits des patients dans une diversité complexe. Le sujet vaste nécessite une seconde partie, une seconde émission, pour s'agir de la dimension sociale de la pratique scientifique de la médecine.

  • Speaker #0

    Venez d'écouter un podcast proposé par Courgalien, la prépa de référence aux études de santé dans 13 villes en France. Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux, et sur notre site cours-galien.fr.

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La médecine repose sur des méthodes scientifiques rigoureuses, mais peut-on vraiment la considérer comme une science au même titre que la physique ou les mathématiques ? 📊 Contrairement aux sciences théoriques, la médecine est une science empirique : elle s’appuie sur l’observation, l’expérience et les données issues de la pratique clinique. Mais alors, où se situe la frontière entre science et art du soin ?

 

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    Bonjour, bonsoir, bienvenue. Vous écoutez Galien philosophe, un podcast proposé par Cour Galien, la prépa de référence aux études de santé. Il vous est présenté par notre directeur de la communication académique.

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    Ce deuxième épisode interroge la science. La science, un thème qui est source de nombreux sujets de dissertation au baccalauréat. Alors évidemment... Il y a une question qui se pose comme une évidence, dans quelle mesure peut-on dire de la médecine qu'elle est une science ? La médecine, c'est tout d'abord une science empirique. La médecine, bien qu'elle soit largement basée sur des principes scientifiques, se distingue par son caractère empirique. C'est-à-dire qu'elle repose sur l'observation, l'expérience et les données concrètes issues de la pratique. Contrairement aux sciences théoriques qui se concentrent sur des lois universelles, la médecine cherche avant tout à observer, comprendre et traiter les phénomènes biologiques et pathologiques dans le cadre spécifique de chaque individu. Cette approche empirique s'appuie sur des problèmes observés, sur les expériences cliniques et les résultats des traiteurs. On fait l'un des fondements de la médecine dans toute la science empirique et avant tout l'observation. Les médecins au fil des siècles ont utilisé leurs observations cliniques pour diagnostiquer et traiter les maladies. Ces observations sont au cœur de la pratique médicale. Observer l'histoire, l'accumulation de cas, l'observation de symptômes et l'expérience directe ont permis de développer des hypothèses et de tester les traitements. Dans l'exemple d'Hippocrate, souvent considéré comme père de la Messie, qui a mis en place une approche méthodique et observationnelle pour prendre les maladies. Dans son célèbre ouvrage, le Corpus Hippocraficum, il souligne l'importance de l'observation des signes cliniques chez les patients. « Ce n'est pas la maladie en elle-même, écrit-il, qui peut être traitée, mais l'homme en sa globalité. » Ce principe de traiter l'individu dans son ensemble s'appuie directement sur l'observation minutieuse des symptômes. Un autre exemple, la pénicilline et Alexander Fleming en 1928. L'observation fortuite d'une oisissure, le pénicillium notatum, qui inhibe la croissance des bactéries dans un laboratoire, va être un modèle classique d'observation en pyrite qui convient à une révolution dans le traitement des infections bactériennes. C'est découvert. et le fruit est le fruit d'une simple observation, mais elle a été confirmée par des notiques de l'essai clinique et a donné une des plus grandes avocates médicales du XXe siècle. La médecine moderne s'appuie donc sur des méthodes rigoureuses pour collecter des données empiriques et tester des hypothèses. Les essais cliniques sont l'un des outils les plus utilisés pour réaliser le traitement et les médicales. Par exemple, l'émergence de traitements antifiraux comme le famiflu contre le chrys. a été confirmé par des décennies confirmées qui ont permis d'étudier son efficacité et ses effets secondaires avant d'être largement administrés aux patients. Relevance-based medicine, EBM, médecine fondée sur les preuves, s'est imposée à partir des années 1910 comme une approche essentielle pour établir les traitements les plus efficaces. Les médecins évaluent les traitements non seulement en fonction des théories existantes, mais aussi sur la base de données probantes issues d'essais cliniques et de la littérature scientifique. Par exemple, l'International Stroke Trial, qui a étudié l'efficacité de l'aspirine chez les patients victimes d'AVC, a permis de conclure que ce médicament réduit considérablement les risques de nouveaux AVC. Cette étude est un exemple unique de la médecine empirique qui repose sur la collecte et l'analyse de données réelles. En plus des essais cliniques, le médecin s'appuie sur des études de cas et des rapports cliniques pour faire avancer la compréhension des maladies. Par exemple, les travaux de William Harvey au XVIIe siècle sur la circulation sanguine ont été fondés sur des observations systématiques et des expériences qu'il a réalisées sur des animaux, mais aussi sur le monde humain, et on permet de démontrer la circulation fermée du sang dans le corps. Un autre exemple, le reste. qui peut être observée avec des études sur l'insuline. En 1921, Frederick Bunting et Charles Best ont expérimenté sur les chiens Et on observait que l'insuffisance régulée est une souffrance empirique qui mena à la découverte d'une traitement pour le diabète, un tournant majeur en médecine. L'identité en lui-même souligna l'importance de l'expérience empirique. Il n'est pas nécessaire, disait-il, de commencer par une théorie, mais par l'expérience et l'effet. La médecine contemporaine continue de se fonder sur les méthodes empiriques, c'est-à-dire la médecine personnalisée, qui cherche à adapter les traitements. en fonction des caractéristiques individuelles des patients, la génétique, le mode de vie, l'environnement. Le recours à des tests génétiques tels que ceux utilisés pour personnaliser les traitements du cancer est un exemple où l'observation empirique d'un large ensemble de données génétiques et cliniques permet d'élaborer des traitements plus adaptés et plus efficaces. Ce proche est le fruit d'une accumulation de données cliniques, souvent à grande échelle. où les observations de traitements réussis ou échoués sont constamment mises à jour. Voilà, on l'a vu, le processus clinique en médecine est bien une démarche qui implique l'application de connaissances scientifiques, mais dans un contexte humain complexe. Il s'agit d'un processus dynamique qui comprend plusieurs étapes, de la prise en charge du patient à l'élaboration d'un diagnostic. C'est le traitement et l'adaptation continue. Ce processus n'est pas uniquement un raisonnement scientifique abstrait, il intègre également des facteurs humains tels que la subjectivité du patient, son histoire personnelle et ses références. Le processus GLINK commence par ce qu'on appelle l'anamnèse, c'est-à-dire la collecte d'informations auprès du patient. Cela inclut les antécédents médicaux, les symptômes actuels, les habitudes de vie ainsi que le contexte familial et social. Cette étape... loin d'être purement scientifique, repose sur une écoute attentive et une interprétation nuancée des signes et des symptômes apportés par le patient. L'examen clinique est également crucial. Et bien qu'il fasse appel à des connaissances scientifiques, à l'atomie, physiologie, etc., il repose dans une large mesure sur l'expertise et l'expérience du médecin. Un exemple de ce processus est l'examen physique réalisé pour diagnostiquer une infection respiratoire. la percussion thoracique ou l'auspultation cardiaque permettent de connaître des indices spécifiques, souvent guinés par l'observation clinique. Le célèbre médecin anglais William Osler, considéré comme l'un des pères de la médecine clinique interne, a mis en lumière l'importance de cette approche individuelle. La médecine pose plus sur les oreilles que sur les yeux que sur le laboratoire, à l'édit de médecine durable. Hussler a souligné en outre que l'écoute du patient, la capacité à interpréter ses symptômes et observer les signes, sont des compétences fondamentales pour établir un diagnostic. Une fois l'anamnèse et l'examen clinique réalisé, le médecin doit poser un diagnostic. Cette étape, en s'appuyant sur des connaissances scientifiques, n'est pas toujours simple, car de nombreux symptômes peuvent être communs à plusieurs maladies. Le diagnostic différentiel est donc un processus clé.

  • Speaker #2

    dans la pratique.

  • Speaker #1

    Prenons l'exemple d'un patient qui présente des douleurs thoraciques. Plusieurs infections peuvent être à l'origine de ce syndrome. Une infarctus de la carde, une embolie pulmonaire, une gastrite. Le processus clinique consiste à comparer les symptômes, les signes observés et les résultats des examens complémentaires afin de réduire progressivement les hypothèses possibles et parvenir à un diagnostic précis. Le médecin peut aussi être amené à utiliser des tests diagnostiques spécifiques comme une épocanographie pour l'origine de la patrie ou un scanner pour détecter une embouture. Le praticien doit être capable de naviguer dans cette complexité avec une approche rigoureuse, mais aussi adaptable, en tenant compte de la situation unique de chaque patient. Ainsi, même si les bases scientifiques sont sociales, le processus clinique reste. un exercice jugeable. Une fois le diagnostic établi, le médecin doit proposer un traitement. Cette décision est, elle aussi, basée sur des données scientifiques. Elles appellent également les considérations personnelles et les étiques. Par exemple, le choix entre différents types de traitements pour une maladie, comme un médicament ou une chirurgie, dépend de la situation clinique du patient, mais aussi de son contexte personnel. ses préférences et de son état émotionnel. Pendant le cas d'un patient atteint d'un cancer, Deux traitements peuvent être possibles, mais le médecin devra tenir compte de la qualité de vie du patient, de ses antécédents médicaux et de sa volonté d'engager une démarche thérapeutique agressive. Sir William Hussler, encore une fois, souligne que la médecine ne peut être réduite à des procédures purement techniques. La médecine est une science de l'incertitude et des crédits, et un art de la probabilité. une science de la certitude et un art de la probabilité. Cela fait référence au fait que chaque patient est unique et que les décisions thérapeutiques ne sont jamais totalement prévisibles ou simples. Le processus de décision inclut donc le jugement personnel, parfois subjectif, mais il s'appuie aussi, bien sûr, sur des poids scientifiques disponibles. Car le processus clinique n'est pas figé. Une fois un traitement instauré, le suivi du patient est essentiel pour évaluer son efficacité, ajuster les traitements en fonction de la réponse du patient et identifier les possibles effets. Ce suivi s'inscrit dans une dynamique continue et souvent changeante. Prenons l'exemple de l'utilisation des antibiotiques dans le traitement des infections. Un médecin doit suivre de près l'évolution de l'infection et la réponse du patient, en ajustant les nuances et en prenant en compte. les résultats des analyses. Si le patient ne revient pas au traitement, un autre antibiotique peut être prescrit via un diagnostic évalué si une autre cause est suspectée. Les méthodes de médecine personnalisées qui utilisent des tests génétiques pour déterminer la meilleure stratégie thérapeutique s'inscrivent également dans ce cadre de suivi et d'adaptation continue. Par exemple, pour les apports de cancer comme l'hypnothérapie, ou la thérapie génique, qui sont souvent ajustées en fonction de l'évolution des moteurs biologiques et génétiques du patient. L'anesthésie clinique est un relâche complexe de rigueur scientifique et de compréhension humaine. Il repose sur une méthode systématique d'observation et d'analyse des impacts également sur l'émotion éthique et sociale. Ce processus dynamique est sans cesse ajusté. en fonction des nouvelles informations et des particularités de chaque patient. La médecine, je le répète, n'est donc pas une science purement abstraite. Elle est aussi un art de prendre des décisions, c'est-à-dire d'en faire un certain, en intégrant à la fois des mêmes objectifs et des facteurs sujets. C'est dans cette interaction entre science et humanité que réside la richesse dans ces suces cliniques. C'est pourquoi la médecine, bien qu'elle repose largement sur des principes scientifiques, ne peut se réduire à une simple application. La dimension éthique de la médecine est centrale et vient compléter le processus scientifique en intégrant des considérations humaines, sociales et générales dans la prise en charge des patients. La médecine ne consiste pas uniquement à diagnostiquer des maladies et à administrer des traitements, mais aussi à respecter la dignité, les choix et les droits d'individus. L'éthique médicale joue donc un rôle clé dans le processus clinique et elle fait de la médecine une pratique profondément humaine. La science se conjugue avec la compassion et la responsabilité. L'un des principes fondamentaux de l'éthique médicale est le respect de l'autonomie du patient, c'est-à-dire la reconnaissance de son droit à prendre des décisions concernant sa propre santé. Cela implique que le médecin, tout en offrant des conseils éclairés, doit laisser aux patients la possibilité de faire des choix, même si ces choix ne correspondent pas nécessairement aux recommandations scientifiques. Beauchamp et Childress, dans leur ouvrage de référence « Principles of Biomedical Ethics » de 1979, définissent l'autonomie comme la capacité de l'individu à choisir et à agir en fonction de ses valeurs et de ses préférences. Le respect de l'autonomie va au-delà du simple consentement éclairé. Il suppose une écoute attentive, une communication claire, pour que le patient puisse prendre des décisions en toute connaissance de la cause. Prenons, par exemple, celui d'un patient atteint d'un cancer en phase terminale. Le médecin pourrait proposer un traitement agressif pour prolonger la vie, mais le patient, après avoir compris les bénéfices et les risques, peut choisir de ne pas subvenir, en raison de l'impact qu'il aurait sur sa qualité de vie. Le médecin, tout en reclouvant un traitement basé sur le milieu de la maladie scientifique, doit respecter ses décisions et lui fournir les soins palliatifs nécessaires pour garantir son confort et sa vie. Le principe de bienfaisance, qui signifie agir par l'intérêt du patient, favorisant son bien-être, est l'un des principes éthiques les plus importants en médecine. Il va de pair avec le principe de non-malfaisance, qui impose au médecin de ne pas le dire. Ce principe est régulièrement, particulièrement pertinent dans des situations où les traitements peuvent avoir des effets super graves lorsque les bénéfices sont consomés. Prenons l'exemple de la prescription de médicaments puissants comme les analgésiques, au pire. Si ces médicaments peuvent apporter un soulagement important pour les patients souffrant de douleurs chroniques, leur usage comporte également des risques d'addiction. et de surdoubts. Le médecin doit peser. Les bénéfices de la prise en charge de la douleur contre les risques potentiels ne faisaient pas d'irrégression. Cette réagression des risques et des bénéfices est cruciale, mais elle nécessite aussi une considération éthique des effets secondaires et de l'impact sur la vie, sur la qualité de vie du patient. Le principe de non-malfaisance est également central lorsqu'il s'agit d'interventions chirurgicales ou de traitements expérimentaux. Par exemple, lors d'une intervention chirurgicale, l'assistante doit s'assurer que les bénéfices escomptés l'emportent sur les risques de complications et que l'opération ne causera pas de dommages irréversibles. On a bien compris la dimension éthique, la médecine est essentielle pour... Assurer que la pratique de la médecine ne soit pas seulement une application de connaissances scientifiques, mais aussi une discipline profondément humaine, le principe de respect de l'autonomie, de bienfaisance, de justice, de financierité et les liens éthiques, qui sont créés au quotidien, façonnent, typent, et définissent le rôle des médecins dans la société. Ces principes prendent la médecine non seulement en science, mais en actes moraux et éthiques. qui répond aux besoins et aux droits des patients dans une diversité complexe. Le sujet vaste nécessite une seconde partie, une seconde émission, pour s'agir de la dimension sociale de la pratique scientifique de la médecine.

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    Bonjour, bonsoir, bienvenue. Vous écoutez Galien philosophe, un podcast proposé par Cour Galien, la prépa de référence aux études de santé. Il vous est présenté par notre directeur de la communication académique.

  • Speaker #1

    Ce deuxième épisode interroge la science. La science, un thème qui est source de nombreux sujets de dissertation au baccalauréat. Alors évidemment... Il y a une question qui se pose comme une évidence, dans quelle mesure peut-on dire de la médecine qu'elle est une science ? La médecine, c'est tout d'abord une science empirique. La médecine, bien qu'elle soit largement basée sur des principes scientifiques, se distingue par son caractère empirique. C'est-à-dire qu'elle repose sur l'observation, l'expérience et les données concrètes issues de la pratique. Contrairement aux sciences théoriques qui se concentrent sur des lois universelles, la médecine cherche avant tout à observer, comprendre et traiter les phénomènes biologiques et pathologiques dans le cadre spécifique de chaque individu. Cette approche empirique s'appuie sur des problèmes observés, sur les expériences cliniques et les résultats des traiteurs. On fait l'un des fondements de la médecine dans toute la science empirique et avant tout l'observation. Les médecins au fil des siècles ont utilisé leurs observations cliniques pour diagnostiquer et traiter les maladies. Ces observations sont au cœur de la pratique médicale. Observer l'histoire, l'accumulation de cas, l'observation de symptômes et l'expérience directe ont permis de développer des hypothèses et de tester les traitements. Dans l'exemple d'Hippocrate, souvent considéré comme père de la Messie, qui a mis en place une approche méthodique et observationnelle pour prendre les maladies. Dans son célèbre ouvrage, le Corpus Hippocraficum, il souligne l'importance de l'observation des signes cliniques chez les patients. « Ce n'est pas la maladie en elle-même, écrit-il, qui peut être traitée, mais l'homme en sa globalité. » Ce principe de traiter l'individu dans son ensemble s'appuie directement sur l'observation minutieuse des symptômes. Un autre exemple, la pénicilline et Alexander Fleming en 1928. L'observation fortuite d'une oisissure, le pénicillium notatum, qui inhibe la croissance des bactéries dans un laboratoire, va être un modèle classique d'observation en pyrite qui convient à une révolution dans le traitement des infections bactériennes. C'est découvert. et le fruit est le fruit d'une simple observation, mais elle a été confirmée par des notiques de l'essai clinique et a donné une des plus grandes avocates médicales du XXe siècle. La médecine moderne s'appuie donc sur des méthodes rigoureuses pour collecter des données empiriques et tester des hypothèses. Les essais cliniques sont l'un des outils les plus utilisés pour réaliser le traitement et les médicales. Par exemple, l'émergence de traitements antifiraux comme le famiflu contre le chrys. a été confirmé par des décennies confirmées qui ont permis d'étudier son efficacité et ses effets secondaires avant d'être largement administrés aux patients. Relevance-based medicine, EBM, médecine fondée sur les preuves, s'est imposée à partir des années 1910 comme une approche essentielle pour établir les traitements les plus efficaces. Les médecins évaluent les traitements non seulement en fonction des théories existantes, mais aussi sur la base de données probantes issues d'essais cliniques et de la littérature scientifique. Par exemple, l'International Stroke Trial, qui a étudié l'efficacité de l'aspirine chez les patients victimes d'AVC, a permis de conclure que ce médicament réduit considérablement les risques de nouveaux AVC. Cette étude est un exemple unique de la médecine empirique qui repose sur la collecte et l'analyse de données réelles. En plus des essais cliniques, le médecin s'appuie sur des études de cas et des rapports cliniques pour faire avancer la compréhension des maladies. Par exemple, les travaux de William Harvey au XVIIe siècle sur la circulation sanguine ont été fondés sur des observations systématiques et des expériences qu'il a réalisées sur des animaux, mais aussi sur le monde humain, et on permet de démontrer la circulation fermée du sang dans le corps. Un autre exemple, le reste. qui peut être observée avec des études sur l'insuline. En 1921, Frederick Bunting et Charles Best ont expérimenté sur les chiens Et on observait que l'insuffisance régulée est une souffrance empirique qui mena à la découverte d'une traitement pour le diabète, un tournant majeur en médecine. L'identité en lui-même souligna l'importance de l'expérience empirique. Il n'est pas nécessaire, disait-il, de commencer par une théorie, mais par l'expérience et l'effet. La médecine contemporaine continue de se fonder sur les méthodes empiriques, c'est-à-dire la médecine personnalisée, qui cherche à adapter les traitements. en fonction des caractéristiques individuelles des patients, la génétique, le mode de vie, l'environnement. Le recours à des tests génétiques tels que ceux utilisés pour personnaliser les traitements du cancer est un exemple où l'observation empirique d'un large ensemble de données génétiques et cliniques permet d'élaborer des traitements plus adaptés et plus efficaces. Ce proche est le fruit d'une accumulation de données cliniques, souvent à grande échelle. où les observations de traitements réussis ou échoués sont constamment mises à jour. Voilà, on l'a vu, le processus clinique en médecine est bien une démarche qui implique l'application de connaissances scientifiques, mais dans un contexte humain complexe. Il s'agit d'un processus dynamique qui comprend plusieurs étapes, de la prise en charge du patient à l'élaboration d'un diagnostic. C'est le traitement et l'adaptation continue. Ce processus n'est pas uniquement un raisonnement scientifique abstrait, il intègre également des facteurs humains tels que la subjectivité du patient, son histoire personnelle et ses références. Le processus GLINK commence par ce qu'on appelle l'anamnèse, c'est-à-dire la collecte d'informations auprès du patient. Cela inclut les antécédents médicaux, les symptômes actuels, les habitudes de vie ainsi que le contexte familial et social. Cette étape... loin d'être purement scientifique, repose sur une écoute attentive et une interprétation nuancée des signes et des symptômes apportés par le patient. L'examen clinique est également crucial. Et bien qu'il fasse appel à des connaissances scientifiques, à l'atomie, physiologie, etc., il repose dans une large mesure sur l'expertise et l'expérience du médecin. Un exemple de ce processus est l'examen physique réalisé pour diagnostiquer une infection respiratoire. la percussion thoracique ou l'auspultation cardiaque permettent de connaître des indices spécifiques, souvent guinés par l'observation clinique. Le célèbre médecin anglais William Osler, considéré comme l'un des pères de la médecine clinique interne, a mis en lumière l'importance de cette approche individuelle. La médecine pose plus sur les oreilles que sur les yeux que sur le laboratoire, à l'édit de médecine durable. Hussler a souligné en outre que l'écoute du patient, la capacité à interpréter ses symptômes et observer les signes, sont des compétences fondamentales pour établir un diagnostic. Une fois l'anamnèse et l'examen clinique réalisé, le médecin doit poser un diagnostic. Cette étape, en s'appuyant sur des connaissances scientifiques, n'est pas toujours simple, car de nombreux symptômes peuvent être communs à plusieurs maladies. Le diagnostic différentiel est donc un processus clé.

  • Speaker #2

    dans la pratique.

  • Speaker #1

    Prenons l'exemple d'un patient qui présente des douleurs thoraciques. Plusieurs infections peuvent être à l'origine de ce syndrome. Une infarctus de la carde, une embolie pulmonaire, une gastrite. Le processus clinique consiste à comparer les symptômes, les signes observés et les résultats des examens complémentaires afin de réduire progressivement les hypothèses possibles et parvenir à un diagnostic précis. Le médecin peut aussi être amené à utiliser des tests diagnostiques spécifiques comme une épocanographie pour l'origine de la patrie ou un scanner pour détecter une embouture. Le praticien doit être capable de naviguer dans cette complexité avec une approche rigoureuse, mais aussi adaptable, en tenant compte de la situation unique de chaque patient. Ainsi, même si les bases scientifiques sont sociales, le processus clinique reste. un exercice jugeable. Une fois le diagnostic établi, le médecin doit proposer un traitement. Cette décision est, elle aussi, basée sur des données scientifiques. Elles appellent également les considérations personnelles et les étiques. Par exemple, le choix entre différents types de traitements pour une maladie, comme un médicament ou une chirurgie, dépend de la situation clinique du patient, mais aussi de son contexte personnel. ses préférences et de son état émotionnel. Pendant le cas d'un patient atteint d'un cancer, Deux traitements peuvent être possibles, mais le médecin devra tenir compte de la qualité de vie du patient, de ses antécédents médicaux et de sa volonté d'engager une démarche thérapeutique agressive. Sir William Hussler, encore une fois, souligne que la médecine ne peut être réduite à des procédures purement techniques. La médecine est une science de l'incertitude et des crédits, et un art de la probabilité. une science de la certitude et un art de la probabilité. Cela fait référence au fait que chaque patient est unique et que les décisions thérapeutiques ne sont jamais totalement prévisibles ou simples. Le processus de décision inclut donc le jugement personnel, parfois subjectif, mais il s'appuie aussi, bien sûr, sur des poids scientifiques disponibles. Car le processus clinique n'est pas figé. Une fois un traitement instauré, le suivi du patient est essentiel pour évaluer son efficacité, ajuster les traitements en fonction de la réponse du patient et identifier les possibles effets. Ce suivi s'inscrit dans une dynamique continue et souvent changeante. Prenons l'exemple de l'utilisation des antibiotiques dans le traitement des infections. Un médecin doit suivre de près l'évolution de l'infection et la réponse du patient, en ajustant les nuances et en prenant en compte. les résultats des analyses. Si le patient ne revient pas au traitement, un autre antibiotique peut être prescrit via un diagnostic évalué si une autre cause est suspectée. Les méthodes de médecine personnalisées qui utilisent des tests génétiques pour déterminer la meilleure stratégie thérapeutique s'inscrivent également dans ce cadre de suivi et d'adaptation continue. Par exemple, pour les apports de cancer comme l'hypnothérapie, ou la thérapie génique, qui sont souvent ajustées en fonction de l'évolution des moteurs biologiques et génétiques du patient. L'anesthésie clinique est un relâche complexe de rigueur scientifique et de compréhension humaine. Il repose sur une méthode systématique d'observation et d'analyse des impacts également sur l'émotion éthique et sociale. Ce processus dynamique est sans cesse ajusté. en fonction des nouvelles informations et des particularités de chaque patient. La médecine, je le répète, n'est donc pas une science purement abstraite. Elle est aussi un art de prendre des décisions, c'est-à-dire d'en faire un certain, en intégrant à la fois des mêmes objectifs et des facteurs sujets. C'est dans cette interaction entre science et humanité que réside la richesse dans ces suces cliniques. C'est pourquoi la médecine, bien qu'elle repose largement sur des principes scientifiques, ne peut se réduire à une simple application. La dimension éthique de la médecine est centrale et vient compléter le processus scientifique en intégrant des considérations humaines, sociales et générales dans la prise en charge des patients. La médecine ne consiste pas uniquement à diagnostiquer des maladies et à administrer des traitements, mais aussi à respecter la dignité, les choix et les droits d'individus. L'éthique médicale joue donc un rôle clé dans le processus clinique et elle fait de la médecine une pratique profondément humaine. La science se conjugue avec la compassion et la responsabilité. L'un des principes fondamentaux de l'éthique médicale est le respect de l'autonomie du patient, c'est-à-dire la reconnaissance de son droit à prendre des décisions concernant sa propre santé. Cela implique que le médecin, tout en offrant des conseils éclairés, doit laisser aux patients la possibilité de faire des choix, même si ces choix ne correspondent pas nécessairement aux recommandations scientifiques. Beauchamp et Childress, dans leur ouvrage de référence « Principles of Biomedical Ethics » de 1979, définissent l'autonomie comme la capacité de l'individu à choisir et à agir en fonction de ses valeurs et de ses préférences. Le respect de l'autonomie va au-delà du simple consentement éclairé. Il suppose une écoute attentive, une communication claire, pour que le patient puisse prendre des décisions en toute connaissance de la cause. Prenons, par exemple, celui d'un patient atteint d'un cancer en phase terminale. Le médecin pourrait proposer un traitement agressif pour prolonger la vie, mais le patient, après avoir compris les bénéfices et les risques, peut choisir de ne pas subvenir, en raison de l'impact qu'il aurait sur sa qualité de vie. Le médecin, tout en reclouvant un traitement basé sur le milieu de la maladie scientifique, doit respecter ses décisions et lui fournir les soins palliatifs nécessaires pour garantir son confort et sa vie. Le principe de bienfaisance, qui signifie agir par l'intérêt du patient, favorisant son bien-être, est l'un des principes éthiques les plus importants en médecine. Il va de pair avec le principe de non-malfaisance, qui impose au médecin de ne pas le dire. Ce principe est régulièrement, particulièrement pertinent dans des situations où les traitements peuvent avoir des effets super graves lorsque les bénéfices sont consomés. Prenons l'exemple de la prescription de médicaments puissants comme les analgésiques, au pire. Si ces médicaments peuvent apporter un soulagement important pour les patients souffrant de douleurs chroniques, leur usage comporte également des risques d'addiction. et de surdoubts. Le médecin doit peser. Les bénéfices de la prise en charge de la douleur contre les risques potentiels ne faisaient pas d'irrégression. Cette réagression des risques et des bénéfices est cruciale, mais elle nécessite aussi une considération éthique des effets secondaires et de l'impact sur la vie, sur la qualité de vie du patient. Le principe de non-malfaisance est également central lorsqu'il s'agit d'interventions chirurgicales ou de traitements expérimentaux. Par exemple, lors d'une intervention chirurgicale, l'assistante doit s'assurer que les bénéfices escomptés l'emportent sur les risques de complications et que l'opération ne causera pas de dommages irréversibles. On a bien compris la dimension éthique, la médecine est essentielle pour... Assurer que la pratique de la médecine ne soit pas seulement une application de connaissances scientifiques, mais aussi une discipline profondément humaine, le principe de respect de l'autonomie, de bienfaisance, de justice, de financierité et les liens éthiques, qui sont créés au quotidien, façonnent, typent, et définissent le rôle des médecins dans la société. Ces principes prendent la médecine non seulement en science, mais en actes moraux et éthiques. qui répond aux besoins et aux droits des patients dans une diversité complexe. Le sujet vaste nécessite une seconde partie, une seconde émission, pour s'agir de la dimension sociale de la pratique scientifique de la médecine.

  • Speaker #0

    Venez d'écouter un podcast proposé par Courgalien, la prépa de référence aux études de santé dans 13 villes en France. Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux, et sur notre site cours-galien.fr.

Description

La médecine repose sur des méthodes scientifiques rigoureuses, mais peut-on vraiment la considérer comme une science au même titre que la physique ou les mathématiques ? 📊 Contrairement aux sciences théoriques, la médecine est une science empirique : elle s’appuie sur l’observation, l’expérience et les données issues de la pratique clinique. Mais alors, où se situe la frontière entre science et art du soin ?

 

🎙 Dans cet épisode de Galien Philosophe, nous questionnons la nature même de la médecine et sa place parmi les sciences.


Tu te projettes déjà dans ta première année d’études de Santé mais avant il y a le Bac : Grâce au podcast « Galien Philosophe » tu révises les thèmes du programme de philo à travers une exploration du Monde médical et de son actualité. 📚


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonsoir, bienvenue. Vous écoutez Galien philosophe, un podcast proposé par Cour Galien, la prépa de référence aux études de santé. Il vous est présenté par notre directeur de la communication académique.

  • Speaker #1

    Ce deuxième épisode interroge la science. La science, un thème qui est source de nombreux sujets de dissertation au baccalauréat. Alors évidemment... Il y a une question qui se pose comme une évidence, dans quelle mesure peut-on dire de la médecine qu'elle est une science ? La médecine, c'est tout d'abord une science empirique. La médecine, bien qu'elle soit largement basée sur des principes scientifiques, se distingue par son caractère empirique. C'est-à-dire qu'elle repose sur l'observation, l'expérience et les données concrètes issues de la pratique. Contrairement aux sciences théoriques qui se concentrent sur des lois universelles, la médecine cherche avant tout à observer, comprendre et traiter les phénomènes biologiques et pathologiques dans le cadre spécifique de chaque individu. Cette approche empirique s'appuie sur des problèmes observés, sur les expériences cliniques et les résultats des traiteurs. On fait l'un des fondements de la médecine dans toute la science empirique et avant tout l'observation. Les médecins au fil des siècles ont utilisé leurs observations cliniques pour diagnostiquer et traiter les maladies. Ces observations sont au cœur de la pratique médicale. Observer l'histoire, l'accumulation de cas, l'observation de symptômes et l'expérience directe ont permis de développer des hypothèses et de tester les traitements. Dans l'exemple d'Hippocrate, souvent considéré comme père de la Messie, qui a mis en place une approche méthodique et observationnelle pour prendre les maladies. Dans son célèbre ouvrage, le Corpus Hippocraficum, il souligne l'importance de l'observation des signes cliniques chez les patients. « Ce n'est pas la maladie en elle-même, écrit-il, qui peut être traitée, mais l'homme en sa globalité. » Ce principe de traiter l'individu dans son ensemble s'appuie directement sur l'observation minutieuse des symptômes. Un autre exemple, la pénicilline et Alexander Fleming en 1928. L'observation fortuite d'une oisissure, le pénicillium notatum, qui inhibe la croissance des bactéries dans un laboratoire, va être un modèle classique d'observation en pyrite qui convient à une révolution dans le traitement des infections bactériennes. C'est découvert. et le fruit est le fruit d'une simple observation, mais elle a été confirmée par des notiques de l'essai clinique et a donné une des plus grandes avocates médicales du XXe siècle. La médecine moderne s'appuie donc sur des méthodes rigoureuses pour collecter des données empiriques et tester des hypothèses. Les essais cliniques sont l'un des outils les plus utilisés pour réaliser le traitement et les médicales. Par exemple, l'émergence de traitements antifiraux comme le famiflu contre le chrys. a été confirmé par des décennies confirmées qui ont permis d'étudier son efficacité et ses effets secondaires avant d'être largement administrés aux patients. Relevance-based medicine, EBM, médecine fondée sur les preuves, s'est imposée à partir des années 1910 comme une approche essentielle pour établir les traitements les plus efficaces. Les médecins évaluent les traitements non seulement en fonction des théories existantes, mais aussi sur la base de données probantes issues d'essais cliniques et de la littérature scientifique. Par exemple, l'International Stroke Trial, qui a étudié l'efficacité de l'aspirine chez les patients victimes d'AVC, a permis de conclure que ce médicament réduit considérablement les risques de nouveaux AVC. Cette étude est un exemple unique de la médecine empirique qui repose sur la collecte et l'analyse de données réelles. En plus des essais cliniques, le médecin s'appuie sur des études de cas et des rapports cliniques pour faire avancer la compréhension des maladies. Par exemple, les travaux de William Harvey au XVIIe siècle sur la circulation sanguine ont été fondés sur des observations systématiques et des expériences qu'il a réalisées sur des animaux, mais aussi sur le monde humain, et on permet de démontrer la circulation fermée du sang dans le corps. Un autre exemple, le reste. qui peut être observée avec des études sur l'insuline. En 1921, Frederick Bunting et Charles Best ont expérimenté sur les chiens Et on observait que l'insuffisance régulée est une souffrance empirique qui mena à la découverte d'une traitement pour le diabète, un tournant majeur en médecine. L'identité en lui-même souligna l'importance de l'expérience empirique. Il n'est pas nécessaire, disait-il, de commencer par une théorie, mais par l'expérience et l'effet. La médecine contemporaine continue de se fonder sur les méthodes empiriques, c'est-à-dire la médecine personnalisée, qui cherche à adapter les traitements. en fonction des caractéristiques individuelles des patients, la génétique, le mode de vie, l'environnement. Le recours à des tests génétiques tels que ceux utilisés pour personnaliser les traitements du cancer est un exemple où l'observation empirique d'un large ensemble de données génétiques et cliniques permet d'élaborer des traitements plus adaptés et plus efficaces. Ce proche est le fruit d'une accumulation de données cliniques, souvent à grande échelle. où les observations de traitements réussis ou échoués sont constamment mises à jour. Voilà, on l'a vu, le processus clinique en médecine est bien une démarche qui implique l'application de connaissances scientifiques, mais dans un contexte humain complexe. Il s'agit d'un processus dynamique qui comprend plusieurs étapes, de la prise en charge du patient à l'élaboration d'un diagnostic. C'est le traitement et l'adaptation continue. Ce processus n'est pas uniquement un raisonnement scientifique abstrait, il intègre également des facteurs humains tels que la subjectivité du patient, son histoire personnelle et ses références. Le processus GLINK commence par ce qu'on appelle l'anamnèse, c'est-à-dire la collecte d'informations auprès du patient. Cela inclut les antécédents médicaux, les symptômes actuels, les habitudes de vie ainsi que le contexte familial et social. Cette étape... loin d'être purement scientifique, repose sur une écoute attentive et une interprétation nuancée des signes et des symptômes apportés par le patient. L'examen clinique est également crucial. Et bien qu'il fasse appel à des connaissances scientifiques, à l'atomie, physiologie, etc., il repose dans une large mesure sur l'expertise et l'expérience du médecin. Un exemple de ce processus est l'examen physique réalisé pour diagnostiquer une infection respiratoire. la percussion thoracique ou l'auspultation cardiaque permettent de connaître des indices spécifiques, souvent guinés par l'observation clinique. Le célèbre médecin anglais William Osler, considéré comme l'un des pères de la médecine clinique interne, a mis en lumière l'importance de cette approche individuelle. La médecine pose plus sur les oreilles que sur les yeux que sur le laboratoire, à l'édit de médecine durable. Hussler a souligné en outre que l'écoute du patient, la capacité à interpréter ses symptômes et observer les signes, sont des compétences fondamentales pour établir un diagnostic. Une fois l'anamnèse et l'examen clinique réalisé, le médecin doit poser un diagnostic. Cette étape, en s'appuyant sur des connaissances scientifiques, n'est pas toujours simple, car de nombreux symptômes peuvent être communs à plusieurs maladies. Le diagnostic différentiel est donc un processus clé.

  • Speaker #2

    dans la pratique.

  • Speaker #1

    Prenons l'exemple d'un patient qui présente des douleurs thoraciques. Plusieurs infections peuvent être à l'origine de ce syndrome. Une infarctus de la carde, une embolie pulmonaire, une gastrite. Le processus clinique consiste à comparer les symptômes, les signes observés et les résultats des examens complémentaires afin de réduire progressivement les hypothèses possibles et parvenir à un diagnostic précis. Le médecin peut aussi être amené à utiliser des tests diagnostiques spécifiques comme une épocanographie pour l'origine de la patrie ou un scanner pour détecter une embouture. Le praticien doit être capable de naviguer dans cette complexité avec une approche rigoureuse, mais aussi adaptable, en tenant compte de la situation unique de chaque patient. Ainsi, même si les bases scientifiques sont sociales, le processus clinique reste. un exercice jugeable. Une fois le diagnostic établi, le médecin doit proposer un traitement. Cette décision est, elle aussi, basée sur des données scientifiques. Elles appellent également les considérations personnelles et les étiques. Par exemple, le choix entre différents types de traitements pour une maladie, comme un médicament ou une chirurgie, dépend de la situation clinique du patient, mais aussi de son contexte personnel. ses préférences et de son état émotionnel. Pendant le cas d'un patient atteint d'un cancer, Deux traitements peuvent être possibles, mais le médecin devra tenir compte de la qualité de vie du patient, de ses antécédents médicaux et de sa volonté d'engager une démarche thérapeutique agressive. Sir William Hussler, encore une fois, souligne que la médecine ne peut être réduite à des procédures purement techniques. La médecine est une science de l'incertitude et des crédits, et un art de la probabilité. une science de la certitude et un art de la probabilité. Cela fait référence au fait que chaque patient est unique et que les décisions thérapeutiques ne sont jamais totalement prévisibles ou simples. Le processus de décision inclut donc le jugement personnel, parfois subjectif, mais il s'appuie aussi, bien sûr, sur des poids scientifiques disponibles. Car le processus clinique n'est pas figé. Une fois un traitement instauré, le suivi du patient est essentiel pour évaluer son efficacité, ajuster les traitements en fonction de la réponse du patient et identifier les possibles effets. Ce suivi s'inscrit dans une dynamique continue et souvent changeante. Prenons l'exemple de l'utilisation des antibiotiques dans le traitement des infections. Un médecin doit suivre de près l'évolution de l'infection et la réponse du patient, en ajustant les nuances et en prenant en compte. les résultats des analyses. Si le patient ne revient pas au traitement, un autre antibiotique peut être prescrit via un diagnostic évalué si une autre cause est suspectée. Les méthodes de médecine personnalisées qui utilisent des tests génétiques pour déterminer la meilleure stratégie thérapeutique s'inscrivent également dans ce cadre de suivi et d'adaptation continue. Par exemple, pour les apports de cancer comme l'hypnothérapie, ou la thérapie génique, qui sont souvent ajustées en fonction de l'évolution des moteurs biologiques et génétiques du patient. L'anesthésie clinique est un relâche complexe de rigueur scientifique et de compréhension humaine. Il repose sur une méthode systématique d'observation et d'analyse des impacts également sur l'émotion éthique et sociale. Ce processus dynamique est sans cesse ajusté. en fonction des nouvelles informations et des particularités de chaque patient. La médecine, je le répète, n'est donc pas une science purement abstraite. Elle est aussi un art de prendre des décisions, c'est-à-dire d'en faire un certain, en intégrant à la fois des mêmes objectifs et des facteurs sujets. C'est dans cette interaction entre science et humanité que réside la richesse dans ces suces cliniques. C'est pourquoi la médecine, bien qu'elle repose largement sur des principes scientifiques, ne peut se réduire à une simple application. La dimension éthique de la médecine est centrale et vient compléter le processus scientifique en intégrant des considérations humaines, sociales et générales dans la prise en charge des patients. La médecine ne consiste pas uniquement à diagnostiquer des maladies et à administrer des traitements, mais aussi à respecter la dignité, les choix et les droits d'individus. L'éthique médicale joue donc un rôle clé dans le processus clinique et elle fait de la médecine une pratique profondément humaine. La science se conjugue avec la compassion et la responsabilité. L'un des principes fondamentaux de l'éthique médicale est le respect de l'autonomie du patient, c'est-à-dire la reconnaissance de son droit à prendre des décisions concernant sa propre santé. Cela implique que le médecin, tout en offrant des conseils éclairés, doit laisser aux patients la possibilité de faire des choix, même si ces choix ne correspondent pas nécessairement aux recommandations scientifiques. Beauchamp et Childress, dans leur ouvrage de référence « Principles of Biomedical Ethics » de 1979, définissent l'autonomie comme la capacité de l'individu à choisir et à agir en fonction de ses valeurs et de ses préférences. Le respect de l'autonomie va au-delà du simple consentement éclairé. Il suppose une écoute attentive, une communication claire, pour que le patient puisse prendre des décisions en toute connaissance de la cause. Prenons, par exemple, celui d'un patient atteint d'un cancer en phase terminale. Le médecin pourrait proposer un traitement agressif pour prolonger la vie, mais le patient, après avoir compris les bénéfices et les risques, peut choisir de ne pas subvenir, en raison de l'impact qu'il aurait sur sa qualité de vie. Le médecin, tout en reclouvant un traitement basé sur le milieu de la maladie scientifique, doit respecter ses décisions et lui fournir les soins palliatifs nécessaires pour garantir son confort et sa vie. Le principe de bienfaisance, qui signifie agir par l'intérêt du patient, favorisant son bien-être, est l'un des principes éthiques les plus importants en médecine. Il va de pair avec le principe de non-malfaisance, qui impose au médecin de ne pas le dire. Ce principe est régulièrement, particulièrement pertinent dans des situations où les traitements peuvent avoir des effets super graves lorsque les bénéfices sont consomés. Prenons l'exemple de la prescription de médicaments puissants comme les analgésiques, au pire. Si ces médicaments peuvent apporter un soulagement important pour les patients souffrant de douleurs chroniques, leur usage comporte également des risques d'addiction. et de surdoubts. Le médecin doit peser. Les bénéfices de la prise en charge de la douleur contre les risques potentiels ne faisaient pas d'irrégression. Cette réagression des risques et des bénéfices est cruciale, mais elle nécessite aussi une considération éthique des effets secondaires et de l'impact sur la vie, sur la qualité de vie du patient. Le principe de non-malfaisance est également central lorsqu'il s'agit d'interventions chirurgicales ou de traitements expérimentaux. Par exemple, lors d'une intervention chirurgicale, l'assistante doit s'assurer que les bénéfices escomptés l'emportent sur les risques de complications et que l'opération ne causera pas de dommages irréversibles. On a bien compris la dimension éthique, la médecine est essentielle pour... Assurer que la pratique de la médecine ne soit pas seulement une application de connaissances scientifiques, mais aussi une discipline profondément humaine, le principe de respect de l'autonomie, de bienfaisance, de justice, de financierité et les liens éthiques, qui sont créés au quotidien, façonnent, typent, et définissent le rôle des médecins dans la société. Ces principes prendent la médecine non seulement en science, mais en actes moraux et éthiques. qui répond aux besoins et aux droits des patients dans une diversité complexe. Le sujet vaste nécessite une seconde partie, une seconde émission, pour s'agir de la dimension sociale de la pratique scientifique de la médecine.

  • Speaker #0

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