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Gang de copines

Et si la sororité était la clé pour entreprendre ? Avec Sabrina, kinésiologue et énergéticienne

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26min |06/10/2025
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Description

Oser entreprendre, oui, mais jamais seule ! 


Quand Sabrina a quitté le monde des achats industriels après un burn-out, elle ne savait pas qu'elle allait découvrir bien plus qu'un nouveau métier. Elle allait comprendre que la vraie force d'une entrepreneure ne réside pas dans sa capacité à tout faire seule, mais dans l'art de s'entourer. 

Aujourd’hui kinésiologue et énergéticienne près de Lille, elle partage comment différents cercles féminins ont été le pilier de sa reconversion : 

  • sa sœur en reconversion également,  

  • son cercle de femmes mensuel basé sur le non-jugement, 

  • le réseau d'entrepreneures Little Big Women,

  • Marine, une autre kinésiologue avec qui elle se fixe des objectifs chaque semaine

Vous découvrirez comment le cadre et le soutien féminin permettent de combattre la procrastination, d'accélérer sa confiance et de trouver de la force ! 



Dans le podcast Gang de copines, je mets en lumière les problématiques que rencontrent les femmes, qu'il s'agisse de la recherche d'équilibre entre vie professionnelle et personnelle ou des défis liés à l'entrepreneuriat. Les amitiés féminines, souvent sous-estimées, sont une véritable force, et cet épisode vous incitera à réfléchir sur la manière dont nous pouvons toutes nous soutenir mutuellement dans les moments de doute et de questionnement.

Prête à rejoindre le Gang ? Écoutez, partagez et inspirez-vous de ce témoignage pour ne plus jamais entreprendre seule !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Sabrina

    Donc c'est super important d'être entouré comme ça par des gens qui nous comprennent. Je sens que j'avance beaucoup plus vite, que je me fais plus confiance, des amis qui se soutiennent en fait, quels que soient les moments qu'on traverse dans le non-jugement.

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines. Ici, la sororité n'est pas un slogan. C'est une expérience vécue, riche, complexe, parfois bouleversante. Tu vas entendre mes discussions, profondes ou légères, avec des femmes qui partagent leur histoire, leur expertise et leur combat. Tu vas entendre des histoires vraies, sans filtre, de femmes qui tissent des liens, traversent des tempêtes et s'élèvent. On célèbre à la fois la force et la fragilité des amitiés féminines. On ose parler de ce qui gêne. de ce qui répare. Gangue de copines, c'est l'espace où la sororité s'assume, se questionne et se vit pleinement. Bonjour Sabrina !

  • Sabrina

    Bonjour Élodie !

  • Elodie

    Alors Sabrina, tu vis près de Lille, tu es kinésiologue et énergéticienne. Déjà, j'ai envie de savoir ce que c'est.

  • Sabrina

    Kinésiologue, en fait, c'est un métier du bien-être, un accompagnement de l'humain. C'est une approche globale, en fait, c'est-à-dire qu'elle prend en compte l'aspect corps. corporelle, l'aspect mental, émotionnel et énergétique de la personne dans sa problématique. Et en fait, en kinésiologie, on part du principe que tout stress, toute émotion, tout événement marquant est gardé en mémoire dans notre corps au niveau de nos muscles. Et en fait, en kinésiologie, on s'appuie sur le test musculaire qui est l'outil des kinésiologues pour justement identifier quand il y a stress ou pas stress dans la problématique de la personne. Et ensuite, on va s'appuyer sur différentes techniques. pour libérer la charge émotionnelle et rééquilibrer la personne pour qu'elle puisse atteindre son objectif. Donc voilà, la kinésiologie, ça vient de la chiropraxie et c'est assez enrichi par les apports de la médecine traditionnelle chinoise et des neurosciences. Donc c'est très complet et c'est une approche qui se développe de plus en plus, qui est de plus en plus connue et c'est très bien, c'est une très bonne chose.

  • Elodie

    Alors pourquoi le combo avec énergéticienne et c'est quoi la différence avec les deux ?

  • Sabrina

    Alors du coup... Dans l'énergie, on va plus se focaliser sur la sphère énergétique. Il y a quand même ce lien-là avec la kinésiologie, puisqu'il y a un aspect aussi énergétique dans la kinésiologie. Sauf que dans les soins énergétiques, je ne vais vraiment travailler que sur le corps énergétique de la personne. On a notre corps physique et autour, on a un corps énergétique. Du coup, mon but, ça va être de transmettre l'énergie, ce qu'on appelle l'énergie universelle, puisque tout est composé d'énergie sur Terre, depuis nos atomes. Et donc pour en fait recharger énergétiquement la personne. Voilà, ça c'est un peu ce qui est courant, ce qui est connu dans les soins énergétiques. Et moi, en plus, je fais de la dépollution. Donc j'ai appris à nettoyer tout type de parasitages, de pollutions énergétiques qui peuvent être liées à diverses choses, à l'alimentation transformée, la pollution, les ondes électromagnétiques, mais aussi les lieux chargés, ce qu'on appelle les lieux chargés énergétiquement, ou les personnes chargées énergétiquement. Donc on fait un gros ménage. et une recharge énergétique. Et en fait, comme notre corps énergétique et notre corps physique sont interreliés, en général, ça a des effets bénéfiques sur l'apaisement des émotions, sur les douleurs physiques aussi, ça peut avoir des effets. Donc voilà, pour moi, c'est très complémentaire. Alors au cours d'une séance, je ne mélange pas la kinésiologie et les soins énergétiques, mais souvent, les personnes fatiguées, elles commencent par une dépollution énergétique et elles continuent avec la kinésiologie sur une problématique en particulier qu'elles rencontrent dans leur vie.

  • Elodie

    Alors justement, Tu as parlé problématique et objectif, et j'ai trouvé que c'était intéressant. Est-ce que tu peux donner un exemple de problématique que les gens rencontrent et pour lesquelles ils viennent te voir, et un exemple d'objectif ?

  • Sabrina

    Des problèmes de sommeil, j'ai souvent en ce moment un sommeil de mauvaise qualité. Une personne qui se réveille fatiguée parce qu'elle n'arrive pas à se coucher tôt, par exemple. Ça peut être aussi des insomnies, des réveils nocturnes. Donc là, en l'occurrence, dans cette problématique-là, son objectif, c'est je me couche à 23h pour me réveiller en forme. En l'occurrence, la personne n'arrivait pas à se coucher avant 2h du matin et le matin, elle était très fatiguée. Donc on travaille toujours avec un objectif positif en séance, c'est qu'est-ce que la personne veut atteindre à l'issue de cette séance. Donc ça, par exemple, c'est une des problématiques assez ponctuelles, le sommeil.

  • Elodie

    D'accord.

  • Sabrina

    Voilà, mais il peut y avoir des problématiques beaucoup plus profondes ou complexes. Donc on peut aussi aborder en kinésio, comme le manque de confiance en soi, les troubles alimentaires, où là bien sûr il faudra plusieurs séances, et ça vient en complément d'un suivi psy. Mais on peut libérer beaucoup de choses, apaiser les émotions, le stress, et aller voir ce qui se passe derrière aussi.

  • Elodie

    Aujourd'hui tu accompagnes plutôt des femmes ou des hommes ?

  • Sabrina

    Des femmes, très majoritairement.

  • Elodie

    Et tu sais, à ton avis, pourquoi ?

  • Sabrina

    Alors, pourquoi ? Je pense qu'il y a deux phénomènes par rapport à ça. C'est que, d'une part, les femmes sont globalement, naturellement, plus connectées à leurs ressentis, à leurs émotions, à leurs sensibilités, et ont peut-être moins de freins à se remettre en question que les hommes. qui ont ce besoin ou cette invention de devoir être fort. Donc, si ça ne va pas, ne pas forcément le montrer. Et donc, les femmes sont plus ouvertes à tout ce qui est bien-être, à tout ce qui est approche un peu différente. Parce qu'il ne faut pas se mentir, la kinésiologie, les soins énergétiques, pour beaucoup de gens, c'est encore des approches qui sont perchées et qui ne veulent même pas en entendre parler. Les femmes s'ouvrent de plus en plus à ça. Et elles le ressentent, en fait. Il y en a beaucoup qui sont très sensibles aux énergies, même sans faire un soin énergétique. qui se rendent compte que leurs émotions bougent au sein d'une journée et qui ne veulent pas rester dans des états difficiles parce qu'il y en a beaucoup qui traversent des périodes de vie très compliquées et qui n'ont pas de mal à se dire « je n'y arrive pas toute seule, donc je vais chercher de l'aide et je vais voir tout ce qui existe et je m'ouvre à telle ou telle approche parce que ça me parle vraiment. » Le deuxième phénomène, je pense que c'est qu'il y a quand même de plus en plus d'hommes qui sont ouverts à ça mais qui ne peuvent pas l'assumer dans leur entourage. parce que leur entourage n'est pas ouvert à ça et que l'image que ça va renvoyer, les critiques, etc. c'est pas faisable pour eux mais du coup, moi j'en connais qui vont quand même voir des médiologues des magnétiseurs mais ils en parlent pas, et donc quand ils rencontrent quelqu'un comme moi, ils peuvent en parler et on sent que ça leur fait du bien mais ils le disent, ça je peux pas en parler dans mon entourage, dans mon quotidien parce que personne comprend Donc il y en a quand même de plus en plus, et il y en a quand même qui sont très connectés à leur sensibilité aussi, même s'ils le cachent. Mais de là à franchir le cap ou à l'assumer, il y a encore une marge de progression. Et je pense que ça vient beaucoup de cette injonction de la société où même si on est en 2025, l'homme doit être fort. L'homme, c'est le pilier de la famille. C'est sur lui qu'on peut compter. Donc en fait, il ne peut pas montrer de faille, parce que sinon, ça veut dire qu'on ne peut plus compter sur lui. Donc ça, c'est une image générale. Ça ne concerne pas tous les hommes, mais je pense qu'il y a encore beaucoup cette injonction-là.

  • Elodie

    C'est une activité que tu fais depuis combien de temps ?

  • Sabrina

    C'est une activité que je fais depuis un an. J'ai créé ma société il y a un an. L'activité d'énergéticienne, je la faisais déjà depuis quatre ans à titre personnel pour mes proches. Et donc, j'ai décidé de me lancer vraiment à 100% dans cette activité.

  • Elodie

    C'est une reconversion, si je comprends bien ?

  • Sabrina

    Complètement. Avant, je travaillais dans les achats industriels, donc vraiment rien à voir. Après, j'ai découvert moi, à titre personnel, dans mon parcours les soins énergétiques. Je m'y suis formée, j'ai travaillé ça à titre personnel. Et puis en fait, après, suite à un burn-out, j'ai senti que c'était le moment. Je savais que j'allais faire ça, mais je me disais dans 5 ou 10 ans, et en fait, mon burn-out a accéléré les choses. Et donc, j'ai décidé de me former tout de suite en kinésiologie pour... pour compléter mon approche.

  • Elodie

    Quand on avait préparé cet épisode, tu m'avais parlé de ta sœur et tu m'as dit qu'elle avait eu un rôle vraiment clé dans ta reconversion et le lancement de ton activité. Est-ce que tu peux m'expliquer un peu comment ça s'est passé, comment vous vous êtes soutenues mutuellement aussi,

  • Sabrina

    je crois ? Oui, complètement. En fait, on a eu un peu le même parcours, c'est-à-dire qu'elle a fait un burn-out aussi et elle se formait déjà à côté en drainage lymphatique, elle, de son côté. Et elle a décidé aussi de faire une reconversion. Elle s'est formée également en hypnose. Et donc, en fait, on s'est vraiment lancé en même temps. Donc, forcément, avec les mêmes questionnements, les mêmes peurs, les mêmes enjeux de création d'entreprise. On n'y connaît rien. Donc, en fait, on s'est beaucoup soutenus en se partageant ce qu'on trouvait comme tuto, comme formation, comme bon plan, comme info, tout simplement. Donc au début, c'était beaucoup comme ça. Et après, au fil de nos formations, elle en hypnose et moi en kinésiologie, c'est des formations où on va beaucoup travailler sur nous-mêmes. Et donc, ce n'est pas toujours confortable. Ça fait remonter beaucoup de choses et d'émotions. Donc, il y avait beaucoup de soutien dans ces moments-là, d'échange pour comprendre un peu ce qui se passait. Et puis aujourd'hui, on continue à se soutenir, en fait, dans le développement de notre activité, où est-ce qu'on en est, les peurs auxquelles on fait face. prendre du recul, l'une permet de faire prendre du recul à l'autre. On a parfois des enjeux similaires et des fois différents. Et puis du coup, ça permet de compléter vraiment notre façon de voir les choses. Donc c'est vraiment un soutien quotidien, même si on n'est pas exactement sur le même domaine d'activité. Le fait qu'on soit toutes les deux entrepreneuses dans le bien-être en micro-entreprise, il y a quand même beaucoup de choses, plus le fait qu'on soit sœurs, qui fait qu'on se comprend et on se complète.

  • Elodie

    Alors là, c'est pour le côté professionnel. Est-ce que votre relation en tant que sœur... Tu viens de le mentionner. Est-ce qu'elle a évolué aussi depuis que vous avez toutes les deux monté vos boîtes respectives ?

  • Sabrina

    Oui, elle a bien évolué parce que déjà, on se contacte beaucoup plus souvent. On partage beaucoup de choses sur l'entreprise, sur le travail qu'on a fait nous-mêmes où il y a forcément des choses liées à nos parents qui sont ressorties, à la famille. Donc forcément, on a beaucoup communiqué là-dessus et ça a mis en évidence des points communs, des affinités, une même façon de voir les choses. De fil en aiguille, oui, on est beaucoup plus... plus proches. On s'entendait déjà bien, mais on est beaucoup plus proches. On peut aller creuser sur des sujets plus intimes. Donc, ça renforce vraiment la relation.

  • Elodie

    Globalement, il y a quand même plus de femmes dans ton entourage professionnel. Et dans ta vie, de manière générale, quelle place a la sororité ?

  • Sabrina

    Dans ma vie, actuellement, elle a une très grande place puisque je suis vraiment beaucoup entourée de femmes qui ont un rôle important. dans ma vie personnelle et professionnelle. Déjà ma sœur, on en a parlé. Ensuite, moi, j'ai un groupe de copines qui est complètement ouvert à ce que je fais, qui sont auprès de moi depuis le début, qui ont été mes cobayes et qui continuent à venir me voir, qui ont été les premières à tester, qui me soutiennent depuis le début. Ça, c'est des copines. Et après, j'ai aussi participé à un cercle de femmes en 2023 et on a décidé de continuer à se voir quand les cercles ont pris fin. Sur un peu le même principe, une fois par mois, en soirée, on se rejoint chez l'une ou l'autre. Il y a toujours un temps de parole réservé à chacune pour pouvoir exprimer ce dont elle a envie. Dans le respect, l'écoute et le non-jouement, ça c'est vraiment important, c'est ce qu'on a gardé des cercles de femmes. On peut parler de tout. Forcément, on a à peu près toute la même vision des choses au niveau développement personnel, spiritualité, on a cette ouverture-là. ce qui fait qu'on sait que dans ce... Avec ces personnes, on peut librement parler de tout ça, ce qui n'est pas toujours le cas avec son entourage proche. Et en plus de ça, chacune va pouvoir contribuer à apporter quelque chose aux autres. Par exemple, il y en a une qui a fait de la sophrologie, et donc elle peut nous proposer un petit exercice de sophrologie pour nous détendre. Moi, c'est pareil, je peux proposer certains exercices qui sont liés à la kinésiologie. Il y a du tirage d'oracle, ce genre de choses. Donc, on a gardé des choses du cercle de femmes et on a un peu plus ouvert sur, vraiment, le partage de nos problématiques au quotidien. Qu'est-ce qu'on a vécu dans le mois de difficile ? Qu'est-ce qui s'est super bien passé ? Il y en a qui vont être vraiment dans une phase difficile, comment les autres peuvent les soutenir et inversement. On a aussi un groupe WhatsApp qui fait qu'on reste en contact régulièrement. Et donc ça, c'est vraiment soutenant. Et c'est pareil, ça a été mes premières clientes forcément, vu qu'elles sont ouvertes à tout ça. Donc depuis le début, pour moi, c'est vraiment important. C'est un grand soutien.

  • Elodie

    Alors j'entends en fait qu'il y a un lien professionnel, mais aussi personnel entre ces femmes. Vous arrivez à faire la distinction entre les deux. Par exemple, parler du professionnel pendant le cercle et du perso sur le WhatsApp. ou c'est juste un joyeux mélange des deux et vous parlez de tout ?

  • Sabrina

    Oui, on parle de tout. C'est vraiment, on parle de tout. C'est quand même de plus en plus personnel puisqu'à force de se connaître, on a tendance à parler de choses plus intimes. On parle de tout puisqu'il y en a quelques-unes aussi qui sont en train de se lancer en tant qu'entrepreneuses. Donc forcément, il y a ces sujets-là quand même qui sont présents.

  • Elodie

    Qu'est-ce que tu partages et que tu ne partagerais pas ailleurs ?

  • Sabrina

    Ça va être un point de vue peut-être un peu plus... plus prononcée, assumée sur certaines choses que je peux voir dans les métiers de l'accompagnement, tout ce qui tourne autour de ce que je fais moi, des dérives notamment, où je vais être plus crue dans ma façon de parler, parce que je sais qu'elles me comprennent. C'est-à-dire qu'on peut se lâcher quand même. Ok, on peut parler développement personnel, spiritualité, mais on peut en rire, on se lâche la grappe.

  • Elodie

    Et qu'est-ce que toi tu vas recevoir dans ce cercle que tu ne trouverais pas ailleurs ?

  • Sabrina

    C'est vraiment cet espace sans jugement où on peut déposer tout ce qu'on a besoin de déposer même pousser un coup de gueule si on a besoin, et du soutien, et se rendre compte aussi de nos qualités, parce que des fois quand on ne va pas bien, on se remet en question, ou on ne voit que le négatif, et il y a toujours, oui mais voilà, tu as fait déjà tout ça, mais dans ton approche, tu es comme ci, comme ça, oui c'est vrai, on ne se rend pas forcément compte de la qualité qu'on a, on a tendance à se focaliser sur le négatif, du coup ça permet vraiment de retrouver sa juste place. et d'être entendue sur des sujets sur lesquels on n'a pas forcément envie de parler, avec notre famille par exemple.

  • Elodie

    Alors, il y a le CEP de femmes, et il y a aussi l'association Little Big Women, dont je fais aussi partie. Qu'est-ce que ce collectif t'apporte au quotidien ?

  • Sabrina

    Alors, ce collectif m'apporte aussi, c'est un autre groupe de femmes, en fait, toutes entrepreneuses, sur des métiers complètement différents. On se voit toutes les six semaines, et là, c'est vraiment... plus dans la motivation en tant qu'entrepreneuse, se challenger, quel est le succès du mois, quel est le défi du mois auquel on a fait face, qu'est-ce qu'on se met comme objectif pour le mois prochain. Et puis, il y a des partages aussi, un peu comme avec ma sœur. Là, pour ça, tu as tel site Internet ou telle personne qui sait faire. C'est très rapide parce qu'il y a des partages de connaissances et aussi des recommandations. peuvent se faire, donc des clients qui arrivent par là. Donc c'est très porteur aussi, et on se suit sur les réseaux, et on se soutient, dès qu'il y en a une qui propose quelque chose de nouveau, qui se lance, il y a des bravos, félicitations, donc ça a l'air de rien comme ça, mais quand on est entrepreneuse, on peut parfois se sentir quand même seule. Ce réseau-là permet clairement de sortir de l'isolement, parce que le parcours entrepreneurial, mine de rien, on quitte le monde salarié où on avait des collègues, etc. dans une aventure toute seule. Donc, c'est super important d'être entourée comme ça par des gens qui nous comprennent. Vraiment, ça, ça a été un plus pour moi aussi.

  • Elodie

    Je ne peux que valider à 100% ça. On se sent parfois très, très seul, mais ça fait du bien d'avoir ce genre de collectif, de réseau, d'association dans lesquels on peut partager. Et ce que tu as dit au début et que j'avais envie de souligner, c'est aussi ce que ça apporte. de positif, c'est-à-dire démultiplier les opportunités. Aussi bien pour trouver des infos plus vite que pour avoir des clients, des partenaires, etc. Je trouve que c'est hyper précieux.

  • Sabrina

    C'est super important et comme on n'est pas du tout dans les mêmes secteurs, comme tu dis, ça démultiplie tout ce qu'on peut apporter aux autres. On a chacune une pierre à apporter à l'édifice. Et ça nous évite un temps considérable à chercher, à se renseigner. Clairement, il y en a qui connaissent beaucoup tout ce qui est site Internet, créer son site Internet, ce genre de choses, les cartes de visite, etc. Il y en a qui vont avoir déjà un réseau très développé pour, par exemple, trouver un cabinet ou organiser des ateliers. Donc oui, ça peut aller très vite.

  • Elodie

    Tu voulais nous parler de Marine aussi, je crois. ce que tu peux nous... nous l'a présentée et je crois que vous collaborez régulièrement. Comment ça s'est mis en place ?

  • Sabrina

    Oui, Marine, elle est kinésiologue comme moi, donc on fait la même formation. Donc là, on est vraiment à la fin du parcours. Et en fait, on a fait la même spécialisation et on s'est retrouvés à aller faire un module, un stage en Alsace dans cette spécialisation qui est la kinésiologie périnatale et une supervision. Une supervision, c'est une... pratique sous la supervision d'un instructeur. Cette instructrice qui nous a supervisés est également coach. On s'est beaucoup rapprochés pendant ce stage et elle nous a vraiment coachés et nous a invités, cette instructrice, à continuer un peu à se coacher mutuellement suite à la supervision. On a décidé de mettre en place un rendez-vous hebdomadaire le jeudi matin, à la fois pour parler kinésiologie et des difficultés qu'on peut rencontrer en cabinet, dans les séances qu'on donne, les difficultés ou les succès ou les enjeux qu'on rencontre. Et à la fois en tant qu'entrepreneuse, on se met des objectifs. Et qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met comme action pour l'atteindre ? Et on se met une action à réaliser à chaque fois pour la semaine d'après. Donc ça, ça permet vraiment d'être disciplinée, de respecter les délais qu'on se fixe. Parce que forcément, il y a des choses sur lesquelles on procrastine, bien sûr. Moi, par exemple, j'ai mis trois mois avant de sortir mon post Instagram de présentation. Donc là, j'avais une deadline, j'étais obligée de le faire. Et donc, on se motive beaucoup là-dessus. Et de la même façon, quand l'une est vraiment dans une peur ou un enjeu, d'en discuter, l'autre qui a beaucoup plus de recul permet de poser la bonne question pour dénouer le truc. L'autre redescend en pression. Ah oui, je n'avais pas du tout vu ça comme ça parce que j'avais le nez dedans. Mais en fait, oui, il n'y a pas de sujet. Donc, on avance aussi beaucoup plus vite.

  • Elodie

    En fait, par rapport aux différents cercles, à Little Big Woman et là à Marine, il y a un point, un fil conducteur un peu que je note, c'est le cadre, c'est se mettre un cadre. Est-ce que c'est important ce cadre quand on se lance dans l'entrepreneuriat selon toi ?

  • Sabrina

    En tout cas, pour moi, oui, parce qu'être entrepreneur, ça veut dire… Être multicasquette, ça veut dire gérer de la compta, ça veut dire être community manager pour gérer ses réseaux sociaux, gérer des projets, et puis son cœur de métier quand même. Donc en fait, si on ne se met pas un cadre, on part dans tous les sens, surtout au début, quand on n'a pas l'habitude d'être entrepreneur. On essaye de faire tout en même temps. Et en même temps, on peut vite procrastiner sur certaines choses qui nous font peur ou qui nous bloquent. Et ça, effectivement, ça permet de mettre un cadre et de se discipliner. Moi, personnellement, j'en avais besoin. J'en ai toujours besoin parce que je n'ai jamais été entrepreneur avant. Et que première année d'activité, moi, les idées, elles fussent dans tous les sens. Mais à un moment, il faut savoir se canaliser et prioriser. Donc, ça permet aussi de... sortir la tête de l'eau, d'avoir un regard extérieur.

  • Elodie

    En quoi le soutien entre femmes change la façon d'entreprendre et de se lancer pour toi ?

  • Sabrina

    En fait, clairement, moi, si je reprends tout ce qu'on s'est dit jusqu'à maintenant entre ma sœur, Marine, Little Big Woman et le cercle de femmes, je pense que ça aurait été complètement différent pour moi de me lancer si je n'avais pas eu ça. Parce que déjà, ça a été les premières à qui j'en ai parlé, les premières à découper... découvrir ce que je faisais avant que je me lance en cabinet. Si je n'avais pas pu proposer une prestation à ces personnes-là, je n'aurais jamais osé me lancer. Ils m'ont fait des retours critiques, mais dans la bienveillance. Critiques au sens positif ou négatif, mais toujours dans la bienveillance et de façon constructive. Et puis, il y a vraiment un soutien qui est à la fois lié à un soutien féminin. vraiment on sent qu'il y a cet esprit de sororité mais aussi dans le soutien de mon projet où je suis vraiment toujours encouragée voilà des fois par exemple moi je vais mettre un atelier en place à la rentrée j'avais pas imaginé mettre en place un atelier dès la première année mais si il y a de la motivation on se rend compte que si on est négative finalement quand même donc Pour moi, ça a été vraiment indispensable. Et là, le fait que ces derniers mois, j'ai mis ça en place avec Little Big Woman et Marine en plus, je sens que j'avance beaucoup plus vite, que je me fais plus confiance et que je ne me sens plus aussi seule qu'au début. Là, j'ai l'impression que je suis entrepreneuse, mais j'ai plein d'autres copines, collègues qui sont dans le même bateau que moi, donc à qui partager.

  • Elodie

    Par rapport à tout ce que tu viens de nous raconter, à tes différentes expériences personnelles et professionnelles, qu'est-ce que c'est aujourd'hui pour toi la sororité ?

  • Sabrina

    La sororité, c'est cet esprit solidaire de soutien entre femmes, où vraiment on est un peu, plus que ça, comme des sœurs, des amis, qui se soutiennent en fait quels que soient les moments qu'on traverse dans le non-jugement. Ça, c'est important, le non-jugement, vraiment. Et puis, oui, c'est ça. En fait, c'est de l'amitié vraiment profonde, de l'écoute, de la bienveillance.

  • Elodie

    Oh bien, une belle façon de presque clôturer cet épisode. Alors, où est-ce qu'on peut découvrir ton activité et suivre tes actualités, Sabrina ?

  • Sabrina

    Alors, mon activité, on peut la suivre sur mon site Internet. Donc, c'est lephénixacré, phénix avec O-E. Et j'ai un compte Instagram. Le Phénix Sacré et une page Facebook au même nom. Je publie régulièrement mon site internet, il y a toutes les infos sur la kinésiologie et les soins énergétiques. Prochainement, je communiquerai sur mes ateliers. Et la prochaine étape, ce sera de lancer des accompagnements personnalisés avec de la dépollution énergétique et des séances de kinésiologie pour aller travailler vraiment en profondeur avec certaines personnes.

  • Elodie

    Plein de projets d'ici la fin de l'année et les années à venir,

  • Sabrina

    si j'entends bien. Oui, c'est ça. En fait, les idées, on en a toujours. On en a toujours plein.

  • Elodie

    Ah oui, je suis tellement d'accord avec toi. Merci beaucoup, Sabrina.

  • Sabrina

    Merci à toi.

  • Elodie

    C'était l'épisode 57 du podcast Gang de Copines. Merci de ton écoute. J'aime bien finir les épisodes en donnant ma petite conclusion personnelle. Et alors déjà, je suis ravie d'avoir découvert de façon détaillée et concrète les pratiques de Sabrina, donc kinésiologue et énergéticienne. Alors chacun, chacune a son avis ou son ressenti par rapport à ses pratiques. Mais moi, juste, je trouve intéressant d'en avoir appris davantage. Et après, ce que je retiens... c'est l'importance d'un bon entourage quand on se lance en tant qu'entrepreneur parce que oui, passer de salarié à entrepreneur c'est génial mais on traverse quand même parfois des périodes de doute et voire certaines désillusions et vraiment être entouré de professionnels qui traversent les mêmes phases pour grandir ensemble et c'est hyper précieux pour remplir la solitude, apaiser les doutes et se sentir plus forte ensemble. D'ailleurs, si tu as une amie qui se lance et qui se sent bien seule dans cette aventure Je t'invite à lui partager cet épisode où elle va trouver en fait les multiples formes de soutien qu'on peut se donner entre femmes et entre femmes entrepreneurs. Merci et à bientôt !

Chapters

  • Introduction au podcast et à la sororité

    00:21

  • Présentation de Sabrina et de son parcours professionnel

    00:59

  • Kinésiologie et énergétique : définition et approche

    02:12

  • Problématiques courantes et objectifs des clients

    03:31

  • L'importance de la sororité dans la vie personnelle et professionnelle de Sabrina

    05:00

  • Le soutien entre femmes et son impact sur l'entrepreneuriat

    17:00

  • Conclusion et réflexions finales sur la sororité

    23:55

Description

Oser entreprendre, oui, mais jamais seule ! 


Quand Sabrina a quitté le monde des achats industriels après un burn-out, elle ne savait pas qu'elle allait découvrir bien plus qu'un nouveau métier. Elle allait comprendre que la vraie force d'une entrepreneure ne réside pas dans sa capacité à tout faire seule, mais dans l'art de s'entourer. 

Aujourd’hui kinésiologue et énergéticienne près de Lille, elle partage comment différents cercles féminins ont été le pilier de sa reconversion : 

  • sa sœur en reconversion également,  

  • son cercle de femmes mensuel basé sur le non-jugement, 

  • le réseau d'entrepreneures Little Big Women,

  • Marine, une autre kinésiologue avec qui elle se fixe des objectifs chaque semaine

Vous découvrirez comment le cadre et le soutien féminin permettent de combattre la procrastination, d'accélérer sa confiance et de trouver de la force ! 



Dans le podcast Gang de copines, je mets en lumière les problématiques que rencontrent les femmes, qu'il s'agisse de la recherche d'équilibre entre vie professionnelle et personnelle ou des défis liés à l'entrepreneuriat. Les amitiés féminines, souvent sous-estimées, sont une véritable force, et cet épisode vous incitera à réfléchir sur la manière dont nous pouvons toutes nous soutenir mutuellement dans les moments de doute et de questionnement.

Prête à rejoindre le Gang ? Écoutez, partagez et inspirez-vous de ce témoignage pour ne plus jamais entreprendre seule !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Sabrina

    Donc c'est super important d'être entouré comme ça par des gens qui nous comprennent. Je sens que j'avance beaucoup plus vite, que je me fais plus confiance, des amis qui se soutiennent en fait, quels que soient les moments qu'on traverse dans le non-jugement.

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines. Ici, la sororité n'est pas un slogan. C'est une expérience vécue, riche, complexe, parfois bouleversante. Tu vas entendre mes discussions, profondes ou légères, avec des femmes qui partagent leur histoire, leur expertise et leur combat. Tu vas entendre des histoires vraies, sans filtre, de femmes qui tissent des liens, traversent des tempêtes et s'élèvent. On célèbre à la fois la force et la fragilité des amitiés féminines. On ose parler de ce qui gêne. de ce qui répare. Gangue de copines, c'est l'espace où la sororité s'assume, se questionne et se vit pleinement. Bonjour Sabrina !

  • Sabrina

    Bonjour Élodie !

  • Elodie

    Alors Sabrina, tu vis près de Lille, tu es kinésiologue et énergéticienne. Déjà, j'ai envie de savoir ce que c'est.

  • Sabrina

    Kinésiologue, en fait, c'est un métier du bien-être, un accompagnement de l'humain. C'est une approche globale, en fait, c'est-à-dire qu'elle prend en compte l'aspect corps. corporelle, l'aspect mental, émotionnel et énergétique de la personne dans sa problématique. Et en fait, en kinésiologie, on part du principe que tout stress, toute émotion, tout événement marquant est gardé en mémoire dans notre corps au niveau de nos muscles. Et en fait, en kinésiologie, on s'appuie sur le test musculaire qui est l'outil des kinésiologues pour justement identifier quand il y a stress ou pas stress dans la problématique de la personne. Et ensuite, on va s'appuyer sur différentes techniques. pour libérer la charge émotionnelle et rééquilibrer la personne pour qu'elle puisse atteindre son objectif. Donc voilà, la kinésiologie, ça vient de la chiropraxie et c'est assez enrichi par les apports de la médecine traditionnelle chinoise et des neurosciences. Donc c'est très complet et c'est une approche qui se développe de plus en plus, qui est de plus en plus connue et c'est très bien, c'est une très bonne chose.

  • Elodie

    Alors pourquoi le combo avec énergéticienne et c'est quoi la différence avec les deux ?

  • Sabrina

    Alors du coup... Dans l'énergie, on va plus se focaliser sur la sphère énergétique. Il y a quand même ce lien-là avec la kinésiologie, puisqu'il y a un aspect aussi énergétique dans la kinésiologie. Sauf que dans les soins énergétiques, je ne vais vraiment travailler que sur le corps énergétique de la personne. On a notre corps physique et autour, on a un corps énergétique. Du coup, mon but, ça va être de transmettre l'énergie, ce qu'on appelle l'énergie universelle, puisque tout est composé d'énergie sur Terre, depuis nos atomes. Et donc pour en fait recharger énergétiquement la personne. Voilà, ça c'est un peu ce qui est courant, ce qui est connu dans les soins énergétiques. Et moi, en plus, je fais de la dépollution. Donc j'ai appris à nettoyer tout type de parasitages, de pollutions énergétiques qui peuvent être liées à diverses choses, à l'alimentation transformée, la pollution, les ondes électromagnétiques, mais aussi les lieux chargés, ce qu'on appelle les lieux chargés énergétiquement, ou les personnes chargées énergétiquement. Donc on fait un gros ménage. et une recharge énergétique. Et en fait, comme notre corps énergétique et notre corps physique sont interreliés, en général, ça a des effets bénéfiques sur l'apaisement des émotions, sur les douleurs physiques aussi, ça peut avoir des effets. Donc voilà, pour moi, c'est très complémentaire. Alors au cours d'une séance, je ne mélange pas la kinésiologie et les soins énergétiques, mais souvent, les personnes fatiguées, elles commencent par une dépollution énergétique et elles continuent avec la kinésiologie sur une problématique en particulier qu'elles rencontrent dans leur vie.

  • Elodie

    Alors justement, Tu as parlé problématique et objectif, et j'ai trouvé que c'était intéressant. Est-ce que tu peux donner un exemple de problématique que les gens rencontrent et pour lesquelles ils viennent te voir, et un exemple d'objectif ?

  • Sabrina

    Des problèmes de sommeil, j'ai souvent en ce moment un sommeil de mauvaise qualité. Une personne qui se réveille fatiguée parce qu'elle n'arrive pas à se coucher tôt, par exemple. Ça peut être aussi des insomnies, des réveils nocturnes. Donc là, en l'occurrence, dans cette problématique-là, son objectif, c'est je me couche à 23h pour me réveiller en forme. En l'occurrence, la personne n'arrivait pas à se coucher avant 2h du matin et le matin, elle était très fatiguée. Donc on travaille toujours avec un objectif positif en séance, c'est qu'est-ce que la personne veut atteindre à l'issue de cette séance. Donc ça, par exemple, c'est une des problématiques assez ponctuelles, le sommeil.

  • Elodie

    D'accord.

  • Sabrina

    Voilà, mais il peut y avoir des problématiques beaucoup plus profondes ou complexes. Donc on peut aussi aborder en kinésio, comme le manque de confiance en soi, les troubles alimentaires, où là bien sûr il faudra plusieurs séances, et ça vient en complément d'un suivi psy. Mais on peut libérer beaucoup de choses, apaiser les émotions, le stress, et aller voir ce qui se passe derrière aussi.

  • Elodie

    Aujourd'hui tu accompagnes plutôt des femmes ou des hommes ?

  • Sabrina

    Des femmes, très majoritairement.

  • Elodie

    Et tu sais, à ton avis, pourquoi ?

  • Sabrina

    Alors, pourquoi ? Je pense qu'il y a deux phénomènes par rapport à ça. C'est que, d'une part, les femmes sont globalement, naturellement, plus connectées à leurs ressentis, à leurs émotions, à leurs sensibilités, et ont peut-être moins de freins à se remettre en question que les hommes. qui ont ce besoin ou cette invention de devoir être fort. Donc, si ça ne va pas, ne pas forcément le montrer. Et donc, les femmes sont plus ouvertes à tout ce qui est bien-être, à tout ce qui est approche un peu différente. Parce qu'il ne faut pas se mentir, la kinésiologie, les soins énergétiques, pour beaucoup de gens, c'est encore des approches qui sont perchées et qui ne veulent même pas en entendre parler. Les femmes s'ouvrent de plus en plus à ça. Et elles le ressentent, en fait. Il y en a beaucoup qui sont très sensibles aux énergies, même sans faire un soin énergétique. qui se rendent compte que leurs émotions bougent au sein d'une journée et qui ne veulent pas rester dans des états difficiles parce qu'il y en a beaucoup qui traversent des périodes de vie très compliquées et qui n'ont pas de mal à se dire « je n'y arrive pas toute seule, donc je vais chercher de l'aide et je vais voir tout ce qui existe et je m'ouvre à telle ou telle approche parce que ça me parle vraiment. » Le deuxième phénomène, je pense que c'est qu'il y a quand même de plus en plus d'hommes qui sont ouverts à ça mais qui ne peuvent pas l'assumer dans leur entourage. parce que leur entourage n'est pas ouvert à ça et que l'image que ça va renvoyer, les critiques, etc. c'est pas faisable pour eux mais du coup, moi j'en connais qui vont quand même voir des médiologues des magnétiseurs mais ils en parlent pas, et donc quand ils rencontrent quelqu'un comme moi, ils peuvent en parler et on sent que ça leur fait du bien mais ils le disent, ça je peux pas en parler dans mon entourage, dans mon quotidien parce que personne comprend Donc il y en a quand même de plus en plus, et il y en a quand même qui sont très connectés à leur sensibilité aussi, même s'ils le cachent. Mais de là à franchir le cap ou à l'assumer, il y a encore une marge de progression. Et je pense que ça vient beaucoup de cette injonction de la société où même si on est en 2025, l'homme doit être fort. L'homme, c'est le pilier de la famille. C'est sur lui qu'on peut compter. Donc en fait, il ne peut pas montrer de faille, parce que sinon, ça veut dire qu'on ne peut plus compter sur lui. Donc ça, c'est une image générale. Ça ne concerne pas tous les hommes, mais je pense qu'il y a encore beaucoup cette injonction-là.

  • Elodie

    C'est une activité que tu fais depuis combien de temps ?

  • Sabrina

    C'est une activité que je fais depuis un an. J'ai créé ma société il y a un an. L'activité d'énergéticienne, je la faisais déjà depuis quatre ans à titre personnel pour mes proches. Et donc, j'ai décidé de me lancer vraiment à 100% dans cette activité.

  • Elodie

    C'est une reconversion, si je comprends bien ?

  • Sabrina

    Complètement. Avant, je travaillais dans les achats industriels, donc vraiment rien à voir. Après, j'ai découvert moi, à titre personnel, dans mon parcours les soins énergétiques. Je m'y suis formée, j'ai travaillé ça à titre personnel. Et puis en fait, après, suite à un burn-out, j'ai senti que c'était le moment. Je savais que j'allais faire ça, mais je me disais dans 5 ou 10 ans, et en fait, mon burn-out a accéléré les choses. Et donc, j'ai décidé de me former tout de suite en kinésiologie pour... pour compléter mon approche.

  • Elodie

    Quand on avait préparé cet épisode, tu m'avais parlé de ta sœur et tu m'as dit qu'elle avait eu un rôle vraiment clé dans ta reconversion et le lancement de ton activité. Est-ce que tu peux m'expliquer un peu comment ça s'est passé, comment vous vous êtes soutenues mutuellement aussi,

  • Sabrina

    je crois ? Oui, complètement. En fait, on a eu un peu le même parcours, c'est-à-dire qu'elle a fait un burn-out aussi et elle se formait déjà à côté en drainage lymphatique, elle, de son côté. Et elle a décidé aussi de faire une reconversion. Elle s'est formée également en hypnose. Et donc, en fait, on s'est vraiment lancé en même temps. Donc, forcément, avec les mêmes questionnements, les mêmes peurs, les mêmes enjeux de création d'entreprise. On n'y connaît rien. Donc, en fait, on s'est beaucoup soutenus en se partageant ce qu'on trouvait comme tuto, comme formation, comme bon plan, comme info, tout simplement. Donc au début, c'était beaucoup comme ça. Et après, au fil de nos formations, elle en hypnose et moi en kinésiologie, c'est des formations où on va beaucoup travailler sur nous-mêmes. Et donc, ce n'est pas toujours confortable. Ça fait remonter beaucoup de choses et d'émotions. Donc, il y avait beaucoup de soutien dans ces moments-là, d'échange pour comprendre un peu ce qui se passait. Et puis aujourd'hui, on continue à se soutenir, en fait, dans le développement de notre activité, où est-ce qu'on en est, les peurs auxquelles on fait face. prendre du recul, l'une permet de faire prendre du recul à l'autre. On a parfois des enjeux similaires et des fois différents. Et puis du coup, ça permet de compléter vraiment notre façon de voir les choses. Donc c'est vraiment un soutien quotidien, même si on n'est pas exactement sur le même domaine d'activité. Le fait qu'on soit toutes les deux entrepreneuses dans le bien-être en micro-entreprise, il y a quand même beaucoup de choses, plus le fait qu'on soit sœurs, qui fait qu'on se comprend et on se complète.

  • Elodie

    Alors là, c'est pour le côté professionnel. Est-ce que votre relation en tant que sœur... Tu viens de le mentionner. Est-ce qu'elle a évolué aussi depuis que vous avez toutes les deux monté vos boîtes respectives ?

  • Sabrina

    Oui, elle a bien évolué parce que déjà, on se contacte beaucoup plus souvent. On partage beaucoup de choses sur l'entreprise, sur le travail qu'on a fait nous-mêmes où il y a forcément des choses liées à nos parents qui sont ressorties, à la famille. Donc forcément, on a beaucoup communiqué là-dessus et ça a mis en évidence des points communs, des affinités, une même façon de voir les choses. De fil en aiguille, oui, on est beaucoup plus... plus proches. On s'entendait déjà bien, mais on est beaucoup plus proches. On peut aller creuser sur des sujets plus intimes. Donc, ça renforce vraiment la relation.

  • Elodie

    Globalement, il y a quand même plus de femmes dans ton entourage professionnel. Et dans ta vie, de manière générale, quelle place a la sororité ?

  • Sabrina

    Dans ma vie, actuellement, elle a une très grande place puisque je suis vraiment beaucoup entourée de femmes qui ont un rôle important. dans ma vie personnelle et professionnelle. Déjà ma sœur, on en a parlé. Ensuite, moi, j'ai un groupe de copines qui est complètement ouvert à ce que je fais, qui sont auprès de moi depuis le début, qui ont été mes cobayes et qui continuent à venir me voir, qui ont été les premières à tester, qui me soutiennent depuis le début. Ça, c'est des copines. Et après, j'ai aussi participé à un cercle de femmes en 2023 et on a décidé de continuer à se voir quand les cercles ont pris fin. Sur un peu le même principe, une fois par mois, en soirée, on se rejoint chez l'une ou l'autre. Il y a toujours un temps de parole réservé à chacune pour pouvoir exprimer ce dont elle a envie. Dans le respect, l'écoute et le non-jouement, ça c'est vraiment important, c'est ce qu'on a gardé des cercles de femmes. On peut parler de tout. Forcément, on a à peu près toute la même vision des choses au niveau développement personnel, spiritualité, on a cette ouverture-là. ce qui fait qu'on sait que dans ce... Avec ces personnes, on peut librement parler de tout ça, ce qui n'est pas toujours le cas avec son entourage proche. Et en plus de ça, chacune va pouvoir contribuer à apporter quelque chose aux autres. Par exemple, il y en a une qui a fait de la sophrologie, et donc elle peut nous proposer un petit exercice de sophrologie pour nous détendre. Moi, c'est pareil, je peux proposer certains exercices qui sont liés à la kinésiologie. Il y a du tirage d'oracle, ce genre de choses. Donc, on a gardé des choses du cercle de femmes et on a un peu plus ouvert sur, vraiment, le partage de nos problématiques au quotidien. Qu'est-ce qu'on a vécu dans le mois de difficile ? Qu'est-ce qui s'est super bien passé ? Il y en a qui vont être vraiment dans une phase difficile, comment les autres peuvent les soutenir et inversement. On a aussi un groupe WhatsApp qui fait qu'on reste en contact régulièrement. Et donc ça, c'est vraiment soutenant. Et c'est pareil, ça a été mes premières clientes forcément, vu qu'elles sont ouvertes à tout ça. Donc depuis le début, pour moi, c'est vraiment important. C'est un grand soutien.

  • Elodie

    Alors j'entends en fait qu'il y a un lien professionnel, mais aussi personnel entre ces femmes. Vous arrivez à faire la distinction entre les deux. Par exemple, parler du professionnel pendant le cercle et du perso sur le WhatsApp. ou c'est juste un joyeux mélange des deux et vous parlez de tout ?

  • Sabrina

    Oui, on parle de tout. C'est vraiment, on parle de tout. C'est quand même de plus en plus personnel puisqu'à force de se connaître, on a tendance à parler de choses plus intimes. On parle de tout puisqu'il y en a quelques-unes aussi qui sont en train de se lancer en tant qu'entrepreneuses. Donc forcément, il y a ces sujets-là quand même qui sont présents.

  • Elodie

    Qu'est-ce que tu partages et que tu ne partagerais pas ailleurs ?

  • Sabrina

    Ça va être un point de vue peut-être un peu plus... plus prononcée, assumée sur certaines choses que je peux voir dans les métiers de l'accompagnement, tout ce qui tourne autour de ce que je fais moi, des dérives notamment, où je vais être plus crue dans ma façon de parler, parce que je sais qu'elles me comprennent. C'est-à-dire qu'on peut se lâcher quand même. Ok, on peut parler développement personnel, spiritualité, mais on peut en rire, on se lâche la grappe.

  • Elodie

    Et qu'est-ce que toi tu vas recevoir dans ce cercle que tu ne trouverais pas ailleurs ?

  • Sabrina

    C'est vraiment cet espace sans jugement où on peut déposer tout ce qu'on a besoin de déposer même pousser un coup de gueule si on a besoin, et du soutien, et se rendre compte aussi de nos qualités, parce que des fois quand on ne va pas bien, on se remet en question, ou on ne voit que le négatif, et il y a toujours, oui mais voilà, tu as fait déjà tout ça, mais dans ton approche, tu es comme ci, comme ça, oui c'est vrai, on ne se rend pas forcément compte de la qualité qu'on a, on a tendance à se focaliser sur le négatif, du coup ça permet vraiment de retrouver sa juste place. et d'être entendue sur des sujets sur lesquels on n'a pas forcément envie de parler, avec notre famille par exemple.

  • Elodie

    Alors, il y a le CEP de femmes, et il y a aussi l'association Little Big Women, dont je fais aussi partie. Qu'est-ce que ce collectif t'apporte au quotidien ?

  • Sabrina

    Alors, ce collectif m'apporte aussi, c'est un autre groupe de femmes, en fait, toutes entrepreneuses, sur des métiers complètement différents. On se voit toutes les six semaines, et là, c'est vraiment... plus dans la motivation en tant qu'entrepreneuse, se challenger, quel est le succès du mois, quel est le défi du mois auquel on a fait face, qu'est-ce qu'on se met comme objectif pour le mois prochain. Et puis, il y a des partages aussi, un peu comme avec ma sœur. Là, pour ça, tu as tel site Internet ou telle personne qui sait faire. C'est très rapide parce qu'il y a des partages de connaissances et aussi des recommandations. peuvent se faire, donc des clients qui arrivent par là. Donc c'est très porteur aussi, et on se suit sur les réseaux, et on se soutient, dès qu'il y en a une qui propose quelque chose de nouveau, qui se lance, il y a des bravos, félicitations, donc ça a l'air de rien comme ça, mais quand on est entrepreneuse, on peut parfois se sentir quand même seule. Ce réseau-là permet clairement de sortir de l'isolement, parce que le parcours entrepreneurial, mine de rien, on quitte le monde salarié où on avait des collègues, etc. dans une aventure toute seule. Donc, c'est super important d'être entourée comme ça par des gens qui nous comprennent. Vraiment, ça, ça a été un plus pour moi aussi.

  • Elodie

    Je ne peux que valider à 100% ça. On se sent parfois très, très seul, mais ça fait du bien d'avoir ce genre de collectif, de réseau, d'association dans lesquels on peut partager. Et ce que tu as dit au début et que j'avais envie de souligner, c'est aussi ce que ça apporte. de positif, c'est-à-dire démultiplier les opportunités. Aussi bien pour trouver des infos plus vite que pour avoir des clients, des partenaires, etc. Je trouve que c'est hyper précieux.

  • Sabrina

    C'est super important et comme on n'est pas du tout dans les mêmes secteurs, comme tu dis, ça démultiplie tout ce qu'on peut apporter aux autres. On a chacune une pierre à apporter à l'édifice. Et ça nous évite un temps considérable à chercher, à se renseigner. Clairement, il y en a qui connaissent beaucoup tout ce qui est site Internet, créer son site Internet, ce genre de choses, les cartes de visite, etc. Il y en a qui vont avoir déjà un réseau très développé pour, par exemple, trouver un cabinet ou organiser des ateliers. Donc oui, ça peut aller très vite.

  • Elodie

    Tu voulais nous parler de Marine aussi, je crois. ce que tu peux nous... nous l'a présentée et je crois que vous collaborez régulièrement. Comment ça s'est mis en place ?

  • Sabrina

    Oui, Marine, elle est kinésiologue comme moi, donc on fait la même formation. Donc là, on est vraiment à la fin du parcours. Et en fait, on a fait la même spécialisation et on s'est retrouvés à aller faire un module, un stage en Alsace dans cette spécialisation qui est la kinésiologie périnatale et une supervision. Une supervision, c'est une... pratique sous la supervision d'un instructeur. Cette instructrice qui nous a supervisés est également coach. On s'est beaucoup rapprochés pendant ce stage et elle nous a vraiment coachés et nous a invités, cette instructrice, à continuer un peu à se coacher mutuellement suite à la supervision. On a décidé de mettre en place un rendez-vous hebdomadaire le jeudi matin, à la fois pour parler kinésiologie et des difficultés qu'on peut rencontrer en cabinet, dans les séances qu'on donne, les difficultés ou les succès ou les enjeux qu'on rencontre. Et à la fois en tant qu'entrepreneuse, on se met des objectifs. Et qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met comme action pour l'atteindre ? Et on se met une action à réaliser à chaque fois pour la semaine d'après. Donc ça, ça permet vraiment d'être disciplinée, de respecter les délais qu'on se fixe. Parce que forcément, il y a des choses sur lesquelles on procrastine, bien sûr. Moi, par exemple, j'ai mis trois mois avant de sortir mon post Instagram de présentation. Donc là, j'avais une deadline, j'étais obligée de le faire. Et donc, on se motive beaucoup là-dessus. Et de la même façon, quand l'une est vraiment dans une peur ou un enjeu, d'en discuter, l'autre qui a beaucoup plus de recul permet de poser la bonne question pour dénouer le truc. L'autre redescend en pression. Ah oui, je n'avais pas du tout vu ça comme ça parce que j'avais le nez dedans. Mais en fait, oui, il n'y a pas de sujet. Donc, on avance aussi beaucoup plus vite.

  • Elodie

    En fait, par rapport aux différents cercles, à Little Big Woman et là à Marine, il y a un point, un fil conducteur un peu que je note, c'est le cadre, c'est se mettre un cadre. Est-ce que c'est important ce cadre quand on se lance dans l'entrepreneuriat selon toi ?

  • Sabrina

    En tout cas, pour moi, oui, parce qu'être entrepreneur, ça veut dire… Être multicasquette, ça veut dire gérer de la compta, ça veut dire être community manager pour gérer ses réseaux sociaux, gérer des projets, et puis son cœur de métier quand même. Donc en fait, si on ne se met pas un cadre, on part dans tous les sens, surtout au début, quand on n'a pas l'habitude d'être entrepreneur. On essaye de faire tout en même temps. Et en même temps, on peut vite procrastiner sur certaines choses qui nous font peur ou qui nous bloquent. Et ça, effectivement, ça permet de mettre un cadre et de se discipliner. Moi, personnellement, j'en avais besoin. J'en ai toujours besoin parce que je n'ai jamais été entrepreneur avant. Et que première année d'activité, moi, les idées, elles fussent dans tous les sens. Mais à un moment, il faut savoir se canaliser et prioriser. Donc, ça permet aussi de... sortir la tête de l'eau, d'avoir un regard extérieur.

  • Elodie

    En quoi le soutien entre femmes change la façon d'entreprendre et de se lancer pour toi ?

  • Sabrina

    En fait, clairement, moi, si je reprends tout ce qu'on s'est dit jusqu'à maintenant entre ma sœur, Marine, Little Big Woman et le cercle de femmes, je pense que ça aurait été complètement différent pour moi de me lancer si je n'avais pas eu ça. Parce que déjà, ça a été les premières à qui j'en ai parlé, les premières à découper... découvrir ce que je faisais avant que je me lance en cabinet. Si je n'avais pas pu proposer une prestation à ces personnes-là, je n'aurais jamais osé me lancer. Ils m'ont fait des retours critiques, mais dans la bienveillance. Critiques au sens positif ou négatif, mais toujours dans la bienveillance et de façon constructive. Et puis, il y a vraiment un soutien qui est à la fois lié à un soutien féminin. vraiment on sent qu'il y a cet esprit de sororité mais aussi dans le soutien de mon projet où je suis vraiment toujours encouragée voilà des fois par exemple moi je vais mettre un atelier en place à la rentrée j'avais pas imaginé mettre en place un atelier dès la première année mais si il y a de la motivation on se rend compte que si on est négative finalement quand même donc Pour moi, ça a été vraiment indispensable. Et là, le fait que ces derniers mois, j'ai mis ça en place avec Little Big Woman et Marine en plus, je sens que j'avance beaucoup plus vite, que je me fais plus confiance et que je ne me sens plus aussi seule qu'au début. Là, j'ai l'impression que je suis entrepreneuse, mais j'ai plein d'autres copines, collègues qui sont dans le même bateau que moi, donc à qui partager.

  • Elodie

    Par rapport à tout ce que tu viens de nous raconter, à tes différentes expériences personnelles et professionnelles, qu'est-ce que c'est aujourd'hui pour toi la sororité ?

  • Sabrina

    La sororité, c'est cet esprit solidaire de soutien entre femmes, où vraiment on est un peu, plus que ça, comme des sœurs, des amis, qui se soutiennent en fait quels que soient les moments qu'on traverse dans le non-jugement. Ça, c'est important, le non-jugement, vraiment. Et puis, oui, c'est ça. En fait, c'est de l'amitié vraiment profonde, de l'écoute, de la bienveillance.

  • Elodie

    Oh bien, une belle façon de presque clôturer cet épisode. Alors, où est-ce qu'on peut découvrir ton activité et suivre tes actualités, Sabrina ?

  • Sabrina

    Alors, mon activité, on peut la suivre sur mon site Internet. Donc, c'est lephénixacré, phénix avec O-E. Et j'ai un compte Instagram. Le Phénix Sacré et une page Facebook au même nom. Je publie régulièrement mon site internet, il y a toutes les infos sur la kinésiologie et les soins énergétiques. Prochainement, je communiquerai sur mes ateliers. Et la prochaine étape, ce sera de lancer des accompagnements personnalisés avec de la dépollution énergétique et des séances de kinésiologie pour aller travailler vraiment en profondeur avec certaines personnes.

  • Elodie

    Plein de projets d'ici la fin de l'année et les années à venir,

  • Sabrina

    si j'entends bien. Oui, c'est ça. En fait, les idées, on en a toujours. On en a toujours plein.

  • Elodie

    Ah oui, je suis tellement d'accord avec toi. Merci beaucoup, Sabrina.

  • Sabrina

    Merci à toi.

  • Elodie

    C'était l'épisode 57 du podcast Gang de Copines. Merci de ton écoute. J'aime bien finir les épisodes en donnant ma petite conclusion personnelle. Et alors déjà, je suis ravie d'avoir découvert de façon détaillée et concrète les pratiques de Sabrina, donc kinésiologue et énergéticienne. Alors chacun, chacune a son avis ou son ressenti par rapport à ses pratiques. Mais moi, juste, je trouve intéressant d'en avoir appris davantage. Et après, ce que je retiens... c'est l'importance d'un bon entourage quand on se lance en tant qu'entrepreneur parce que oui, passer de salarié à entrepreneur c'est génial mais on traverse quand même parfois des périodes de doute et voire certaines désillusions et vraiment être entouré de professionnels qui traversent les mêmes phases pour grandir ensemble et c'est hyper précieux pour remplir la solitude, apaiser les doutes et se sentir plus forte ensemble. D'ailleurs, si tu as une amie qui se lance et qui se sent bien seule dans cette aventure Je t'invite à lui partager cet épisode où elle va trouver en fait les multiples formes de soutien qu'on peut se donner entre femmes et entre femmes entrepreneurs. Merci et à bientôt !

Chapters

  • Introduction au podcast et à la sororité

    00:21

  • Présentation de Sabrina et de son parcours professionnel

    00:59

  • Kinésiologie et énergétique : définition et approche

    02:12

  • Problématiques courantes et objectifs des clients

    03:31

  • L'importance de la sororité dans la vie personnelle et professionnelle de Sabrina

    05:00

  • Le soutien entre femmes et son impact sur l'entrepreneuriat

    17:00

  • Conclusion et réflexions finales sur la sororité

    23:55

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Description

Oser entreprendre, oui, mais jamais seule ! 


Quand Sabrina a quitté le monde des achats industriels après un burn-out, elle ne savait pas qu'elle allait découvrir bien plus qu'un nouveau métier. Elle allait comprendre que la vraie force d'une entrepreneure ne réside pas dans sa capacité à tout faire seule, mais dans l'art de s'entourer. 

Aujourd’hui kinésiologue et énergéticienne près de Lille, elle partage comment différents cercles féminins ont été le pilier de sa reconversion : 

  • sa sœur en reconversion également,  

  • son cercle de femmes mensuel basé sur le non-jugement, 

  • le réseau d'entrepreneures Little Big Women,

  • Marine, une autre kinésiologue avec qui elle se fixe des objectifs chaque semaine

Vous découvrirez comment le cadre et le soutien féminin permettent de combattre la procrastination, d'accélérer sa confiance et de trouver de la force ! 



Dans le podcast Gang de copines, je mets en lumière les problématiques que rencontrent les femmes, qu'il s'agisse de la recherche d'équilibre entre vie professionnelle et personnelle ou des défis liés à l'entrepreneuriat. Les amitiés féminines, souvent sous-estimées, sont une véritable force, et cet épisode vous incitera à réfléchir sur la manière dont nous pouvons toutes nous soutenir mutuellement dans les moments de doute et de questionnement.

Prête à rejoindre le Gang ? Écoutez, partagez et inspirez-vous de ce témoignage pour ne plus jamais entreprendre seule !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Sabrina

    Donc c'est super important d'être entouré comme ça par des gens qui nous comprennent. Je sens que j'avance beaucoup plus vite, que je me fais plus confiance, des amis qui se soutiennent en fait, quels que soient les moments qu'on traverse dans le non-jugement.

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines. Ici, la sororité n'est pas un slogan. C'est une expérience vécue, riche, complexe, parfois bouleversante. Tu vas entendre mes discussions, profondes ou légères, avec des femmes qui partagent leur histoire, leur expertise et leur combat. Tu vas entendre des histoires vraies, sans filtre, de femmes qui tissent des liens, traversent des tempêtes et s'élèvent. On célèbre à la fois la force et la fragilité des amitiés féminines. On ose parler de ce qui gêne. de ce qui répare. Gangue de copines, c'est l'espace où la sororité s'assume, se questionne et se vit pleinement. Bonjour Sabrina !

  • Sabrina

    Bonjour Élodie !

  • Elodie

    Alors Sabrina, tu vis près de Lille, tu es kinésiologue et énergéticienne. Déjà, j'ai envie de savoir ce que c'est.

  • Sabrina

    Kinésiologue, en fait, c'est un métier du bien-être, un accompagnement de l'humain. C'est une approche globale, en fait, c'est-à-dire qu'elle prend en compte l'aspect corps. corporelle, l'aspect mental, émotionnel et énergétique de la personne dans sa problématique. Et en fait, en kinésiologie, on part du principe que tout stress, toute émotion, tout événement marquant est gardé en mémoire dans notre corps au niveau de nos muscles. Et en fait, en kinésiologie, on s'appuie sur le test musculaire qui est l'outil des kinésiologues pour justement identifier quand il y a stress ou pas stress dans la problématique de la personne. Et ensuite, on va s'appuyer sur différentes techniques. pour libérer la charge émotionnelle et rééquilibrer la personne pour qu'elle puisse atteindre son objectif. Donc voilà, la kinésiologie, ça vient de la chiropraxie et c'est assez enrichi par les apports de la médecine traditionnelle chinoise et des neurosciences. Donc c'est très complet et c'est une approche qui se développe de plus en plus, qui est de plus en plus connue et c'est très bien, c'est une très bonne chose.

  • Elodie

    Alors pourquoi le combo avec énergéticienne et c'est quoi la différence avec les deux ?

  • Sabrina

    Alors du coup... Dans l'énergie, on va plus se focaliser sur la sphère énergétique. Il y a quand même ce lien-là avec la kinésiologie, puisqu'il y a un aspect aussi énergétique dans la kinésiologie. Sauf que dans les soins énergétiques, je ne vais vraiment travailler que sur le corps énergétique de la personne. On a notre corps physique et autour, on a un corps énergétique. Du coup, mon but, ça va être de transmettre l'énergie, ce qu'on appelle l'énergie universelle, puisque tout est composé d'énergie sur Terre, depuis nos atomes. Et donc pour en fait recharger énergétiquement la personne. Voilà, ça c'est un peu ce qui est courant, ce qui est connu dans les soins énergétiques. Et moi, en plus, je fais de la dépollution. Donc j'ai appris à nettoyer tout type de parasitages, de pollutions énergétiques qui peuvent être liées à diverses choses, à l'alimentation transformée, la pollution, les ondes électromagnétiques, mais aussi les lieux chargés, ce qu'on appelle les lieux chargés énergétiquement, ou les personnes chargées énergétiquement. Donc on fait un gros ménage. et une recharge énergétique. Et en fait, comme notre corps énergétique et notre corps physique sont interreliés, en général, ça a des effets bénéfiques sur l'apaisement des émotions, sur les douleurs physiques aussi, ça peut avoir des effets. Donc voilà, pour moi, c'est très complémentaire. Alors au cours d'une séance, je ne mélange pas la kinésiologie et les soins énergétiques, mais souvent, les personnes fatiguées, elles commencent par une dépollution énergétique et elles continuent avec la kinésiologie sur une problématique en particulier qu'elles rencontrent dans leur vie.

  • Elodie

    Alors justement, Tu as parlé problématique et objectif, et j'ai trouvé que c'était intéressant. Est-ce que tu peux donner un exemple de problématique que les gens rencontrent et pour lesquelles ils viennent te voir, et un exemple d'objectif ?

  • Sabrina

    Des problèmes de sommeil, j'ai souvent en ce moment un sommeil de mauvaise qualité. Une personne qui se réveille fatiguée parce qu'elle n'arrive pas à se coucher tôt, par exemple. Ça peut être aussi des insomnies, des réveils nocturnes. Donc là, en l'occurrence, dans cette problématique-là, son objectif, c'est je me couche à 23h pour me réveiller en forme. En l'occurrence, la personne n'arrivait pas à se coucher avant 2h du matin et le matin, elle était très fatiguée. Donc on travaille toujours avec un objectif positif en séance, c'est qu'est-ce que la personne veut atteindre à l'issue de cette séance. Donc ça, par exemple, c'est une des problématiques assez ponctuelles, le sommeil.

  • Elodie

    D'accord.

  • Sabrina

    Voilà, mais il peut y avoir des problématiques beaucoup plus profondes ou complexes. Donc on peut aussi aborder en kinésio, comme le manque de confiance en soi, les troubles alimentaires, où là bien sûr il faudra plusieurs séances, et ça vient en complément d'un suivi psy. Mais on peut libérer beaucoup de choses, apaiser les émotions, le stress, et aller voir ce qui se passe derrière aussi.

  • Elodie

    Aujourd'hui tu accompagnes plutôt des femmes ou des hommes ?

  • Sabrina

    Des femmes, très majoritairement.

  • Elodie

    Et tu sais, à ton avis, pourquoi ?

  • Sabrina

    Alors, pourquoi ? Je pense qu'il y a deux phénomènes par rapport à ça. C'est que, d'une part, les femmes sont globalement, naturellement, plus connectées à leurs ressentis, à leurs émotions, à leurs sensibilités, et ont peut-être moins de freins à se remettre en question que les hommes. qui ont ce besoin ou cette invention de devoir être fort. Donc, si ça ne va pas, ne pas forcément le montrer. Et donc, les femmes sont plus ouvertes à tout ce qui est bien-être, à tout ce qui est approche un peu différente. Parce qu'il ne faut pas se mentir, la kinésiologie, les soins énergétiques, pour beaucoup de gens, c'est encore des approches qui sont perchées et qui ne veulent même pas en entendre parler. Les femmes s'ouvrent de plus en plus à ça. Et elles le ressentent, en fait. Il y en a beaucoup qui sont très sensibles aux énergies, même sans faire un soin énergétique. qui se rendent compte que leurs émotions bougent au sein d'une journée et qui ne veulent pas rester dans des états difficiles parce qu'il y en a beaucoup qui traversent des périodes de vie très compliquées et qui n'ont pas de mal à se dire « je n'y arrive pas toute seule, donc je vais chercher de l'aide et je vais voir tout ce qui existe et je m'ouvre à telle ou telle approche parce que ça me parle vraiment. » Le deuxième phénomène, je pense que c'est qu'il y a quand même de plus en plus d'hommes qui sont ouverts à ça mais qui ne peuvent pas l'assumer dans leur entourage. parce que leur entourage n'est pas ouvert à ça et que l'image que ça va renvoyer, les critiques, etc. c'est pas faisable pour eux mais du coup, moi j'en connais qui vont quand même voir des médiologues des magnétiseurs mais ils en parlent pas, et donc quand ils rencontrent quelqu'un comme moi, ils peuvent en parler et on sent que ça leur fait du bien mais ils le disent, ça je peux pas en parler dans mon entourage, dans mon quotidien parce que personne comprend Donc il y en a quand même de plus en plus, et il y en a quand même qui sont très connectés à leur sensibilité aussi, même s'ils le cachent. Mais de là à franchir le cap ou à l'assumer, il y a encore une marge de progression. Et je pense que ça vient beaucoup de cette injonction de la société où même si on est en 2025, l'homme doit être fort. L'homme, c'est le pilier de la famille. C'est sur lui qu'on peut compter. Donc en fait, il ne peut pas montrer de faille, parce que sinon, ça veut dire qu'on ne peut plus compter sur lui. Donc ça, c'est une image générale. Ça ne concerne pas tous les hommes, mais je pense qu'il y a encore beaucoup cette injonction-là.

  • Elodie

    C'est une activité que tu fais depuis combien de temps ?

  • Sabrina

    C'est une activité que je fais depuis un an. J'ai créé ma société il y a un an. L'activité d'énergéticienne, je la faisais déjà depuis quatre ans à titre personnel pour mes proches. Et donc, j'ai décidé de me lancer vraiment à 100% dans cette activité.

  • Elodie

    C'est une reconversion, si je comprends bien ?

  • Sabrina

    Complètement. Avant, je travaillais dans les achats industriels, donc vraiment rien à voir. Après, j'ai découvert moi, à titre personnel, dans mon parcours les soins énergétiques. Je m'y suis formée, j'ai travaillé ça à titre personnel. Et puis en fait, après, suite à un burn-out, j'ai senti que c'était le moment. Je savais que j'allais faire ça, mais je me disais dans 5 ou 10 ans, et en fait, mon burn-out a accéléré les choses. Et donc, j'ai décidé de me former tout de suite en kinésiologie pour... pour compléter mon approche.

  • Elodie

    Quand on avait préparé cet épisode, tu m'avais parlé de ta sœur et tu m'as dit qu'elle avait eu un rôle vraiment clé dans ta reconversion et le lancement de ton activité. Est-ce que tu peux m'expliquer un peu comment ça s'est passé, comment vous vous êtes soutenues mutuellement aussi,

  • Sabrina

    je crois ? Oui, complètement. En fait, on a eu un peu le même parcours, c'est-à-dire qu'elle a fait un burn-out aussi et elle se formait déjà à côté en drainage lymphatique, elle, de son côté. Et elle a décidé aussi de faire une reconversion. Elle s'est formée également en hypnose. Et donc, en fait, on s'est vraiment lancé en même temps. Donc, forcément, avec les mêmes questionnements, les mêmes peurs, les mêmes enjeux de création d'entreprise. On n'y connaît rien. Donc, en fait, on s'est beaucoup soutenus en se partageant ce qu'on trouvait comme tuto, comme formation, comme bon plan, comme info, tout simplement. Donc au début, c'était beaucoup comme ça. Et après, au fil de nos formations, elle en hypnose et moi en kinésiologie, c'est des formations où on va beaucoup travailler sur nous-mêmes. Et donc, ce n'est pas toujours confortable. Ça fait remonter beaucoup de choses et d'émotions. Donc, il y avait beaucoup de soutien dans ces moments-là, d'échange pour comprendre un peu ce qui se passait. Et puis aujourd'hui, on continue à se soutenir, en fait, dans le développement de notre activité, où est-ce qu'on en est, les peurs auxquelles on fait face. prendre du recul, l'une permet de faire prendre du recul à l'autre. On a parfois des enjeux similaires et des fois différents. Et puis du coup, ça permet de compléter vraiment notre façon de voir les choses. Donc c'est vraiment un soutien quotidien, même si on n'est pas exactement sur le même domaine d'activité. Le fait qu'on soit toutes les deux entrepreneuses dans le bien-être en micro-entreprise, il y a quand même beaucoup de choses, plus le fait qu'on soit sœurs, qui fait qu'on se comprend et on se complète.

  • Elodie

    Alors là, c'est pour le côté professionnel. Est-ce que votre relation en tant que sœur... Tu viens de le mentionner. Est-ce qu'elle a évolué aussi depuis que vous avez toutes les deux monté vos boîtes respectives ?

  • Sabrina

    Oui, elle a bien évolué parce que déjà, on se contacte beaucoup plus souvent. On partage beaucoup de choses sur l'entreprise, sur le travail qu'on a fait nous-mêmes où il y a forcément des choses liées à nos parents qui sont ressorties, à la famille. Donc forcément, on a beaucoup communiqué là-dessus et ça a mis en évidence des points communs, des affinités, une même façon de voir les choses. De fil en aiguille, oui, on est beaucoup plus... plus proches. On s'entendait déjà bien, mais on est beaucoup plus proches. On peut aller creuser sur des sujets plus intimes. Donc, ça renforce vraiment la relation.

  • Elodie

    Globalement, il y a quand même plus de femmes dans ton entourage professionnel. Et dans ta vie, de manière générale, quelle place a la sororité ?

  • Sabrina

    Dans ma vie, actuellement, elle a une très grande place puisque je suis vraiment beaucoup entourée de femmes qui ont un rôle important. dans ma vie personnelle et professionnelle. Déjà ma sœur, on en a parlé. Ensuite, moi, j'ai un groupe de copines qui est complètement ouvert à ce que je fais, qui sont auprès de moi depuis le début, qui ont été mes cobayes et qui continuent à venir me voir, qui ont été les premières à tester, qui me soutiennent depuis le début. Ça, c'est des copines. Et après, j'ai aussi participé à un cercle de femmes en 2023 et on a décidé de continuer à se voir quand les cercles ont pris fin. Sur un peu le même principe, une fois par mois, en soirée, on se rejoint chez l'une ou l'autre. Il y a toujours un temps de parole réservé à chacune pour pouvoir exprimer ce dont elle a envie. Dans le respect, l'écoute et le non-jouement, ça c'est vraiment important, c'est ce qu'on a gardé des cercles de femmes. On peut parler de tout. Forcément, on a à peu près toute la même vision des choses au niveau développement personnel, spiritualité, on a cette ouverture-là. ce qui fait qu'on sait que dans ce... Avec ces personnes, on peut librement parler de tout ça, ce qui n'est pas toujours le cas avec son entourage proche. Et en plus de ça, chacune va pouvoir contribuer à apporter quelque chose aux autres. Par exemple, il y en a une qui a fait de la sophrologie, et donc elle peut nous proposer un petit exercice de sophrologie pour nous détendre. Moi, c'est pareil, je peux proposer certains exercices qui sont liés à la kinésiologie. Il y a du tirage d'oracle, ce genre de choses. Donc, on a gardé des choses du cercle de femmes et on a un peu plus ouvert sur, vraiment, le partage de nos problématiques au quotidien. Qu'est-ce qu'on a vécu dans le mois de difficile ? Qu'est-ce qui s'est super bien passé ? Il y en a qui vont être vraiment dans une phase difficile, comment les autres peuvent les soutenir et inversement. On a aussi un groupe WhatsApp qui fait qu'on reste en contact régulièrement. Et donc ça, c'est vraiment soutenant. Et c'est pareil, ça a été mes premières clientes forcément, vu qu'elles sont ouvertes à tout ça. Donc depuis le début, pour moi, c'est vraiment important. C'est un grand soutien.

  • Elodie

    Alors j'entends en fait qu'il y a un lien professionnel, mais aussi personnel entre ces femmes. Vous arrivez à faire la distinction entre les deux. Par exemple, parler du professionnel pendant le cercle et du perso sur le WhatsApp. ou c'est juste un joyeux mélange des deux et vous parlez de tout ?

  • Sabrina

    Oui, on parle de tout. C'est vraiment, on parle de tout. C'est quand même de plus en plus personnel puisqu'à force de se connaître, on a tendance à parler de choses plus intimes. On parle de tout puisqu'il y en a quelques-unes aussi qui sont en train de se lancer en tant qu'entrepreneuses. Donc forcément, il y a ces sujets-là quand même qui sont présents.

  • Elodie

    Qu'est-ce que tu partages et que tu ne partagerais pas ailleurs ?

  • Sabrina

    Ça va être un point de vue peut-être un peu plus... plus prononcée, assumée sur certaines choses que je peux voir dans les métiers de l'accompagnement, tout ce qui tourne autour de ce que je fais moi, des dérives notamment, où je vais être plus crue dans ma façon de parler, parce que je sais qu'elles me comprennent. C'est-à-dire qu'on peut se lâcher quand même. Ok, on peut parler développement personnel, spiritualité, mais on peut en rire, on se lâche la grappe.

  • Elodie

    Et qu'est-ce que toi tu vas recevoir dans ce cercle que tu ne trouverais pas ailleurs ?

  • Sabrina

    C'est vraiment cet espace sans jugement où on peut déposer tout ce qu'on a besoin de déposer même pousser un coup de gueule si on a besoin, et du soutien, et se rendre compte aussi de nos qualités, parce que des fois quand on ne va pas bien, on se remet en question, ou on ne voit que le négatif, et il y a toujours, oui mais voilà, tu as fait déjà tout ça, mais dans ton approche, tu es comme ci, comme ça, oui c'est vrai, on ne se rend pas forcément compte de la qualité qu'on a, on a tendance à se focaliser sur le négatif, du coup ça permet vraiment de retrouver sa juste place. et d'être entendue sur des sujets sur lesquels on n'a pas forcément envie de parler, avec notre famille par exemple.

  • Elodie

    Alors, il y a le CEP de femmes, et il y a aussi l'association Little Big Women, dont je fais aussi partie. Qu'est-ce que ce collectif t'apporte au quotidien ?

  • Sabrina

    Alors, ce collectif m'apporte aussi, c'est un autre groupe de femmes, en fait, toutes entrepreneuses, sur des métiers complètement différents. On se voit toutes les six semaines, et là, c'est vraiment... plus dans la motivation en tant qu'entrepreneuse, se challenger, quel est le succès du mois, quel est le défi du mois auquel on a fait face, qu'est-ce qu'on se met comme objectif pour le mois prochain. Et puis, il y a des partages aussi, un peu comme avec ma sœur. Là, pour ça, tu as tel site Internet ou telle personne qui sait faire. C'est très rapide parce qu'il y a des partages de connaissances et aussi des recommandations. peuvent se faire, donc des clients qui arrivent par là. Donc c'est très porteur aussi, et on se suit sur les réseaux, et on se soutient, dès qu'il y en a une qui propose quelque chose de nouveau, qui se lance, il y a des bravos, félicitations, donc ça a l'air de rien comme ça, mais quand on est entrepreneuse, on peut parfois se sentir quand même seule. Ce réseau-là permet clairement de sortir de l'isolement, parce que le parcours entrepreneurial, mine de rien, on quitte le monde salarié où on avait des collègues, etc. dans une aventure toute seule. Donc, c'est super important d'être entourée comme ça par des gens qui nous comprennent. Vraiment, ça, ça a été un plus pour moi aussi.

  • Elodie

    Je ne peux que valider à 100% ça. On se sent parfois très, très seul, mais ça fait du bien d'avoir ce genre de collectif, de réseau, d'association dans lesquels on peut partager. Et ce que tu as dit au début et que j'avais envie de souligner, c'est aussi ce que ça apporte. de positif, c'est-à-dire démultiplier les opportunités. Aussi bien pour trouver des infos plus vite que pour avoir des clients, des partenaires, etc. Je trouve que c'est hyper précieux.

  • Sabrina

    C'est super important et comme on n'est pas du tout dans les mêmes secteurs, comme tu dis, ça démultiplie tout ce qu'on peut apporter aux autres. On a chacune une pierre à apporter à l'édifice. Et ça nous évite un temps considérable à chercher, à se renseigner. Clairement, il y en a qui connaissent beaucoup tout ce qui est site Internet, créer son site Internet, ce genre de choses, les cartes de visite, etc. Il y en a qui vont avoir déjà un réseau très développé pour, par exemple, trouver un cabinet ou organiser des ateliers. Donc oui, ça peut aller très vite.

  • Elodie

    Tu voulais nous parler de Marine aussi, je crois. ce que tu peux nous... nous l'a présentée et je crois que vous collaborez régulièrement. Comment ça s'est mis en place ?

  • Sabrina

    Oui, Marine, elle est kinésiologue comme moi, donc on fait la même formation. Donc là, on est vraiment à la fin du parcours. Et en fait, on a fait la même spécialisation et on s'est retrouvés à aller faire un module, un stage en Alsace dans cette spécialisation qui est la kinésiologie périnatale et une supervision. Une supervision, c'est une... pratique sous la supervision d'un instructeur. Cette instructrice qui nous a supervisés est également coach. On s'est beaucoup rapprochés pendant ce stage et elle nous a vraiment coachés et nous a invités, cette instructrice, à continuer un peu à se coacher mutuellement suite à la supervision. On a décidé de mettre en place un rendez-vous hebdomadaire le jeudi matin, à la fois pour parler kinésiologie et des difficultés qu'on peut rencontrer en cabinet, dans les séances qu'on donne, les difficultés ou les succès ou les enjeux qu'on rencontre. Et à la fois en tant qu'entrepreneuse, on se met des objectifs. Et qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met comme action pour l'atteindre ? Et on se met une action à réaliser à chaque fois pour la semaine d'après. Donc ça, ça permet vraiment d'être disciplinée, de respecter les délais qu'on se fixe. Parce que forcément, il y a des choses sur lesquelles on procrastine, bien sûr. Moi, par exemple, j'ai mis trois mois avant de sortir mon post Instagram de présentation. Donc là, j'avais une deadline, j'étais obligée de le faire. Et donc, on se motive beaucoup là-dessus. Et de la même façon, quand l'une est vraiment dans une peur ou un enjeu, d'en discuter, l'autre qui a beaucoup plus de recul permet de poser la bonne question pour dénouer le truc. L'autre redescend en pression. Ah oui, je n'avais pas du tout vu ça comme ça parce que j'avais le nez dedans. Mais en fait, oui, il n'y a pas de sujet. Donc, on avance aussi beaucoup plus vite.

  • Elodie

    En fait, par rapport aux différents cercles, à Little Big Woman et là à Marine, il y a un point, un fil conducteur un peu que je note, c'est le cadre, c'est se mettre un cadre. Est-ce que c'est important ce cadre quand on se lance dans l'entrepreneuriat selon toi ?

  • Sabrina

    En tout cas, pour moi, oui, parce qu'être entrepreneur, ça veut dire… Être multicasquette, ça veut dire gérer de la compta, ça veut dire être community manager pour gérer ses réseaux sociaux, gérer des projets, et puis son cœur de métier quand même. Donc en fait, si on ne se met pas un cadre, on part dans tous les sens, surtout au début, quand on n'a pas l'habitude d'être entrepreneur. On essaye de faire tout en même temps. Et en même temps, on peut vite procrastiner sur certaines choses qui nous font peur ou qui nous bloquent. Et ça, effectivement, ça permet de mettre un cadre et de se discipliner. Moi, personnellement, j'en avais besoin. J'en ai toujours besoin parce que je n'ai jamais été entrepreneur avant. Et que première année d'activité, moi, les idées, elles fussent dans tous les sens. Mais à un moment, il faut savoir se canaliser et prioriser. Donc, ça permet aussi de... sortir la tête de l'eau, d'avoir un regard extérieur.

  • Elodie

    En quoi le soutien entre femmes change la façon d'entreprendre et de se lancer pour toi ?

  • Sabrina

    En fait, clairement, moi, si je reprends tout ce qu'on s'est dit jusqu'à maintenant entre ma sœur, Marine, Little Big Woman et le cercle de femmes, je pense que ça aurait été complètement différent pour moi de me lancer si je n'avais pas eu ça. Parce que déjà, ça a été les premières à qui j'en ai parlé, les premières à découper... découvrir ce que je faisais avant que je me lance en cabinet. Si je n'avais pas pu proposer une prestation à ces personnes-là, je n'aurais jamais osé me lancer. Ils m'ont fait des retours critiques, mais dans la bienveillance. Critiques au sens positif ou négatif, mais toujours dans la bienveillance et de façon constructive. Et puis, il y a vraiment un soutien qui est à la fois lié à un soutien féminin. vraiment on sent qu'il y a cet esprit de sororité mais aussi dans le soutien de mon projet où je suis vraiment toujours encouragée voilà des fois par exemple moi je vais mettre un atelier en place à la rentrée j'avais pas imaginé mettre en place un atelier dès la première année mais si il y a de la motivation on se rend compte que si on est négative finalement quand même donc Pour moi, ça a été vraiment indispensable. Et là, le fait que ces derniers mois, j'ai mis ça en place avec Little Big Woman et Marine en plus, je sens que j'avance beaucoup plus vite, que je me fais plus confiance et que je ne me sens plus aussi seule qu'au début. Là, j'ai l'impression que je suis entrepreneuse, mais j'ai plein d'autres copines, collègues qui sont dans le même bateau que moi, donc à qui partager.

  • Elodie

    Par rapport à tout ce que tu viens de nous raconter, à tes différentes expériences personnelles et professionnelles, qu'est-ce que c'est aujourd'hui pour toi la sororité ?

  • Sabrina

    La sororité, c'est cet esprit solidaire de soutien entre femmes, où vraiment on est un peu, plus que ça, comme des sœurs, des amis, qui se soutiennent en fait quels que soient les moments qu'on traverse dans le non-jugement. Ça, c'est important, le non-jugement, vraiment. Et puis, oui, c'est ça. En fait, c'est de l'amitié vraiment profonde, de l'écoute, de la bienveillance.

  • Elodie

    Oh bien, une belle façon de presque clôturer cet épisode. Alors, où est-ce qu'on peut découvrir ton activité et suivre tes actualités, Sabrina ?

  • Sabrina

    Alors, mon activité, on peut la suivre sur mon site Internet. Donc, c'est lephénixacré, phénix avec O-E. Et j'ai un compte Instagram. Le Phénix Sacré et une page Facebook au même nom. Je publie régulièrement mon site internet, il y a toutes les infos sur la kinésiologie et les soins énergétiques. Prochainement, je communiquerai sur mes ateliers. Et la prochaine étape, ce sera de lancer des accompagnements personnalisés avec de la dépollution énergétique et des séances de kinésiologie pour aller travailler vraiment en profondeur avec certaines personnes.

  • Elodie

    Plein de projets d'ici la fin de l'année et les années à venir,

  • Sabrina

    si j'entends bien. Oui, c'est ça. En fait, les idées, on en a toujours. On en a toujours plein.

  • Elodie

    Ah oui, je suis tellement d'accord avec toi. Merci beaucoup, Sabrina.

  • Sabrina

    Merci à toi.

  • Elodie

    C'était l'épisode 57 du podcast Gang de Copines. Merci de ton écoute. J'aime bien finir les épisodes en donnant ma petite conclusion personnelle. Et alors déjà, je suis ravie d'avoir découvert de façon détaillée et concrète les pratiques de Sabrina, donc kinésiologue et énergéticienne. Alors chacun, chacune a son avis ou son ressenti par rapport à ses pratiques. Mais moi, juste, je trouve intéressant d'en avoir appris davantage. Et après, ce que je retiens... c'est l'importance d'un bon entourage quand on se lance en tant qu'entrepreneur parce que oui, passer de salarié à entrepreneur c'est génial mais on traverse quand même parfois des périodes de doute et voire certaines désillusions et vraiment être entouré de professionnels qui traversent les mêmes phases pour grandir ensemble et c'est hyper précieux pour remplir la solitude, apaiser les doutes et se sentir plus forte ensemble. D'ailleurs, si tu as une amie qui se lance et qui se sent bien seule dans cette aventure Je t'invite à lui partager cet épisode où elle va trouver en fait les multiples formes de soutien qu'on peut se donner entre femmes et entre femmes entrepreneurs. Merci et à bientôt !

Chapters

  • Introduction au podcast et à la sororité

    00:21

  • Présentation de Sabrina et de son parcours professionnel

    00:59

  • Kinésiologie et énergétique : définition et approche

    02:12

  • Problématiques courantes et objectifs des clients

    03:31

  • L'importance de la sororité dans la vie personnelle et professionnelle de Sabrina

    05:00

  • Le soutien entre femmes et son impact sur l'entrepreneuriat

    17:00

  • Conclusion et réflexions finales sur la sororité

    23:55

Description

Oser entreprendre, oui, mais jamais seule ! 


Quand Sabrina a quitté le monde des achats industriels après un burn-out, elle ne savait pas qu'elle allait découvrir bien plus qu'un nouveau métier. Elle allait comprendre que la vraie force d'une entrepreneure ne réside pas dans sa capacité à tout faire seule, mais dans l'art de s'entourer. 

Aujourd’hui kinésiologue et énergéticienne près de Lille, elle partage comment différents cercles féminins ont été le pilier de sa reconversion : 

  • sa sœur en reconversion également,  

  • son cercle de femmes mensuel basé sur le non-jugement, 

  • le réseau d'entrepreneures Little Big Women,

  • Marine, une autre kinésiologue avec qui elle se fixe des objectifs chaque semaine

Vous découvrirez comment le cadre et le soutien féminin permettent de combattre la procrastination, d'accélérer sa confiance et de trouver de la force ! 



Dans le podcast Gang de copines, je mets en lumière les problématiques que rencontrent les femmes, qu'il s'agisse de la recherche d'équilibre entre vie professionnelle et personnelle ou des défis liés à l'entrepreneuriat. Les amitiés féminines, souvent sous-estimées, sont une véritable force, et cet épisode vous incitera à réfléchir sur la manière dont nous pouvons toutes nous soutenir mutuellement dans les moments de doute et de questionnement.

Prête à rejoindre le Gang ? Écoutez, partagez et inspirez-vous de ce témoignage pour ne plus jamais entreprendre seule !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Sabrina

    Donc c'est super important d'être entouré comme ça par des gens qui nous comprennent. Je sens que j'avance beaucoup plus vite, que je me fais plus confiance, des amis qui se soutiennent en fait, quels que soient les moments qu'on traverse dans le non-jugement.

  • Elodie

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines. Ici, la sororité n'est pas un slogan. C'est une expérience vécue, riche, complexe, parfois bouleversante. Tu vas entendre mes discussions, profondes ou légères, avec des femmes qui partagent leur histoire, leur expertise et leur combat. Tu vas entendre des histoires vraies, sans filtre, de femmes qui tissent des liens, traversent des tempêtes et s'élèvent. On célèbre à la fois la force et la fragilité des amitiés féminines. On ose parler de ce qui gêne. de ce qui répare. Gangue de copines, c'est l'espace où la sororité s'assume, se questionne et se vit pleinement. Bonjour Sabrina !

  • Sabrina

    Bonjour Élodie !

  • Elodie

    Alors Sabrina, tu vis près de Lille, tu es kinésiologue et énergéticienne. Déjà, j'ai envie de savoir ce que c'est.

  • Sabrina

    Kinésiologue, en fait, c'est un métier du bien-être, un accompagnement de l'humain. C'est une approche globale, en fait, c'est-à-dire qu'elle prend en compte l'aspect corps. corporelle, l'aspect mental, émotionnel et énergétique de la personne dans sa problématique. Et en fait, en kinésiologie, on part du principe que tout stress, toute émotion, tout événement marquant est gardé en mémoire dans notre corps au niveau de nos muscles. Et en fait, en kinésiologie, on s'appuie sur le test musculaire qui est l'outil des kinésiologues pour justement identifier quand il y a stress ou pas stress dans la problématique de la personne. Et ensuite, on va s'appuyer sur différentes techniques. pour libérer la charge émotionnelle et rééquilibrer la personne pour qu'elle puisse atteindre son objectif. Donc voilà, la kinésiologie, ça vient de la chiropraxie et c'est assez enrichi par les apports de la médecine traditionnelle chinoise et des neurosciences. Donc c'est très complet et c'est une approche qui se développe de plus en plus, qui est de plus en plus connue et c'est très bien, c'est une très bonne chose.

  • Elodie

    Alors pourquoi le combo avec énergéticienne et c'est quoi la différence avec les deux ?

  • Sabrina

    Alors du coup... Dans l'énergie, on va plus se focaliser sur la sphère énergétique. Il y a quand même ce lien-là avec la kinésiologie, puisqu'il y a un aspect aussi énergétique dans la kinésiologie. Sauf que dans les soins énergétiques, je ne vais vraiment travailler que sur le corps énergétique de la personne. On a notre corps physique et autour, on a un corps énergétique. Du coup, mon but, ça va être de transmettre l'énergie, ce qu'on appelle l'énergie universelle, puisque tout est composé d'énergie sur Terre, depuis nos atomes. Et donc pour en fait recharger énergétiquement la personne. Voilà, ça c'est un peu ce qui est courant, ce qui est connu dans les soins énergétiques. Et moi, en plus, je fais de la dépollution. Donc j'ai appris à nettoyer tout type de parasitages, de pollutions énergétiques qui peuvent être liées à diverses choses, à l'alimentation transformée, la pollution, les ondes électromagnétiques, mais aussi les lieux chargés, ce qu'on appelle les lieux chargés énergétiquement, ou les personnes chargées énergétiquement. Donc on fait un gros ménage. et une recharge énergétique. Et en fait, comme notre corps énergétique et notre corps physique sont interreliés, en général, ça a des effets bénéfiques sur l'apaisement des émotions, sur les douleurs physiques aussi, ça peut avoir des effets. Donc voilà, pour moi, c'est très complémentaire. Alors au cours d'une séance, je ne mélange pas la kinésiologie et les soins énergétiques, mais souvent, les personnes fatiguées, elles commencent par une dépollution énergétique et elles continuent avec la kinésiologie sur une problématique en particulier qu'elles rencontrent dans leur vie.

  • Elodie

    Alors justement, Tu as parlé problématique et objectif, et j'ai trouvé que c'était intéressant. Est-ce que tu peux donner un exemple de problématique que les gens rencontrent et pour lesquelles ils viennent te voir, et un exemple d'objectif ?

  • Sabrina

    Des problèmes de sommeil, j'ai souvent en ce moment un sommeil de mauvaise qualité. Une personne qui se réveille fatiguée parce qu'elle n'arrive pas à se coucher tôt, par exemple. Ça peut être aussi des insomnies, des réveils nocturnes. Donc là, en l'occurrence, dans cette problématique-là, son objectif, c'est je me couche à 23h pour me réveiller en forme. En l'occurrence, la personne n'arrivait pas à se coucher avant 2h du matin et le matin, elle était très fatiguée. Donc on travaille toujours avec un objectif positif en séance, c'est qu'est-ce que la personne veut atteindre à l'issue de cette séance. Donc ça, par exemple, c'est une des problématiques assez ponctuelles, le sommeil.

  • Elodie

    D'accord.

  • Sabrina

    Voilà, mais il peut y avoir des problématiques beaucoup plus profondes ou complexes. Donc on peut aussi aborder en kinésio, comme le manque de confiance en soi, les troubles alimentaires, où là bien sûr il faudra plusieurs séances, et ça vient en complément d'un suivi psy. Mais on peut libérer beaucoup de choses, apaiser les émotions, le stress, et aller voir ce qui se passe derrière aussi.

  • Elodie

    Aujourd'hui tu accompagnes plutôt des femmes ou des hommes ?

  • Sabrina

    Des femmes, très majoritairement.

  • Elodie

    Et tu sais, à ton avis, pourquoi ?

  • Sabrina

    Alors, pourquoi ? Je pense qu'il y a deux phénomènes par rapport à ça. C'est que, d'une part, les femmes sont globalement, naturellement, plus connectées à leurs ressentis, à leurs émotions, à leurs sensibilités, et ont peut-être moins de freins à se remettre en question que les hommes. qui ont ce besoin ou cette invention de devoir être fort. Donc, si ça ne va pas, ne pas forcément le montrer. Et donc, les femmes sont plus ouvertes à tout ce qui est bien-être, à tout ce qui est approche un peu différente. Parce qu'il ne faut pas se mentir, la kinésiologie, les soins énergétiques, pour beaucoup de gens, c'est encore des approches qui sont perchées et qui ne veulent même pas en entendre parler. Les femmes s'ouvrent de plus en plus à ça. Et elles le ressentent, en fait. Il y en a beaucoup qui sont très sensibles aux énergies, même sans faire un soin énergétique. qui se rendent compte que leurs émotions bougent au sein d'une journée et qui ne veulent pas rester dans des états difficiles parce qu'il y en a beaucoup qui traversent des périodes de vie très compliquées et qui n'ont pas de mal à se dire « je n'y arrive pas toute seule, donc je vais chercher de l'aide et je vais voir tout ce qui existe et je m'ouvre à telle ou telle approche parce que ça me parle vraiment. » Le deuxième phénomène, je pense que c'est qu'il y a quand même de plus en plus d'hommes qui sont ouverts à ça mais qui ne peuvent pas l'assumer dans leur entourage. parce que leur entourage n'est pas ouvert à ça et que l'image que ça va renvoyer, les critiques, etc. c'est pas faisable pour eux mais du coup, moi j'en connais qui vont quand même voir des médiologues des magnétiseurs mais ils en parlent pas, et donc quand ils rencontrent quelqu'un comme moi, ils peuvent en parler et on sent que ça leur fait du bien mais ils le disent, ça je peux pas en parler dans mon entourage, dans mon quotidien parce que personne comprend Donc il y en a quand même de plus en plus, et il y en a quand même qui sont très connectés à leur sensibilité aussi, même s'ils le cachent. Mais de là à franchir le cap ou à l'assumer, il y a encore une marge de progression. Et je pense que ça vient beaucoup de cette injonction de la société où même si on est en 2025, l'homme doit être fort. L'homme, c'est le pilier de la famille. C'est sur lui qu'on peut compter. Donc en fait, il ne peut pas montrer de faille, parce que sinon, ça veut dire qu'on ne peut plus compter sur lui. Donc ça, c'est une image générale. Ça ne concerne pas tous les hommes, mais je pense qu'il y a encore beaucoup cette injonction-là.

  • Elodie

    C'est une activité que tu fais depuis combien de temps ?

  • Sabrina

    C'est une activité que je fais depuis un an. J'ai créé ma société il y a un an. L'activité d'énergéticienne, je la faisais déjà depuis quatre ans à titre personnel pour mes proches. Et donc, j'ai décidé de me lancer vraiment à 100% dans cette activité.

  • Elodie

    C'est une reconversion, si je comprends bien ?

  • Sabrina

    Complètement. Avant, je travaillais dans les achats industriels, donc vraiment rien à voir. Après, j'ai découvert moi, à titre personnel, dans mon parcours les soins énergétiques. Je m'y suis formée, j'ai travaillé ça à titre personnel. Et puis en fait, après, suite à un burn-out, j'ai senti que c'était le moment. Je savais que j'allais faire ça, mais je me disais dans 5 ou 10 ans, et en fait, mon burn-out a accéléré les choses. Et donc, j'ai décidé de me former tout de suite en kinésiologie pour... pour compléter mon approche.

  • Elodie

    Quand on avait préparé cet épisode, tu m'avais parlé de ta sœur et tu m'as dit qu'elle avait eu un rôle vraiment clé dans ta reconversion et le lancement de ton activité. Est-ce que tu peux m'expliquer un peu comment ça s'est passé, comment vous vous êtes soutenues mutuellement aussi,

  • Sabrina

    je crois ? Oui, complètement. En fait, on a eu un peu le même parcours, c'est-à-dire qu'elle a fait un burn-out aussi et elle se formait déjà à côté en drainage lymphatique, elle, de son côté. Et elle a décidé aussi de faire une reconversion. Elle s'est formée également en hypnose. Et donc, en fait, on s'est vraiment lancé en même temps. Donc, forcément, avec les mêmes questionnements, les mêmes peurs, les mêmes enjeux de création d'entreprise. On n'y connaît rien. Donc, en fait, on s'est beaucoup soutenus en se partageant ce qu'on trouvait comme tuto, comme formation, comme bon plan, comme info, tout simplement. Donc au début, c'était beaucoup comme ça. Et après, au fil de nos formations, elle en hypnose et moi en kinésiologie, c'est des formations où on va beaucoup travailler sur nous-mêmes. Et donc, ce n'est pas toujours confortable. Ça fait remonter beaucoup de choses et d'émotions. Donc, il y avait beaucoup de soutien dans ces moments-là, d'échange pour comprendre un peu ce qui se passait. Et puis aujourd'hui, on continue à se soutenir, en fait, dans le développement de notre activité, où est-ce qu'on en est, les peurs auxquelles on fait face. prendre du recul, l'une permet de faire prendre du recul à l'autre. On a parfois des enjeux similaires et des fois différents. Et puis du coup, ça permet de compléter vraiment notre façon de voir les choses. Donc c'est vraiment un soutien quotidien, même si on n'est pas exactement sur le même domaine d'activité. Le fait qu'on soit toutes les deux entrepreneuses dans le bien-être en micro-entreprise, il y a quand même beaucoup de choses, plus le fait qu'on soit sœurs, qui fait qu'on se comprend et on se complète.

  • Elodie

    Alors là, c'est pour le côté professionnel. Est-ce que votre relation en tant que sœur... Tu viens de le mentionner. Est-ce qu'elle a évolué aussi depuis que vous avez toutes les deux monté vos boîtes respectives ?

  • Sabrina

    Oui, elle a bien évolué parce que déjà, on se contacte beaucoup plus souvent. On partage beaucoup de choses sur l'entreprise, sur le travail qu'on a fait nous-mêmes où il y a forcément des choses liées à nos parents qui sont ressorties, à la famille. Donc forcément, on a beaucoup communiqué là-dessus et ça a mis en évidence des points communs, des affinités, une même façon de voir les choses. De fil en aiguille, oui, on est beaucoup plus... plus proches. On s'entendait déjà bien, mais on est beaucoup plus proches. On peut aller creuser sur des sujets plus intimes. Donc, ça renforce vraiment la relation.

  • Elodie

    Globalement, il y a quand même plus de femmes dans ton entourage professionnel. Et dans ta vie, de manière générale, quelle place a la sororité ?

  • Sabrina

    Dans ma vie, actuellement, elle a une très grande place puisque je suis vraiment beaucoup entourée de femmes qui ont un rôle important. dans ma vie personnelle et professionnelle. Déjà ma sœur, on en a parlé. Ensuite, moi, j'ai un groupe de copines qui est complètement ouvert à ce que je fais, qui sont auprès de moi depuis le début, qui ont été mes cobayes et qui continuent à venir me voir, qui ont été les premières à tester, qui me soutiennent depuis le début. Ça, c'est des copines. Et après, j'ai aussi participé à un cercle de femmes en 2023 et on a décidé de continuer à se voir quand les cercles ont pris fin. Sur un peu le même principe, une fois par mois, en soirée, on se rejoint chez l'une ou l'autre. Il y a toujours un temps de parole réservé à chacune pour pouvoir exprimer ce dont elle a envie. Dans le respect, l'écoute et le non-jouement, ça c'est vraiment important, c'est ce qu'on a gardé des cercles de femmes. On peut parler de tout. Forcément, on a à peu près toute la même vision des choses au niveau développement personnel, spiritualité, on a cette ouverture-là. ce qui fait qu'on sait que dans ce... Avec ces personnes, on peut librement parler de tout ça, ce qui n'est pas toujours le cas avec son entourage proche. Et en plus de ça, chacune va pouvoir contribuer à apporter quelque chose aux autres. Par exemple, il y en a une qui a fait de la sophrologie, et donc elle peut nous proposer un petit exercice de sophrologie pour nous détendre. Moi, c'est pareil, je peux proposer certains exercices qui sont liés à la kinésiologie. Il y a du tirage d'oracle, ce genre de choses. Donc, on a gardé des choses du cercle de femmes et on a un peu plus ouvert sur, vraiment, le partage de nos problématiques au quotidien. Qu'est-ce qu'on a vécu dans le mois de difficile ? Qu'est-ce qui s'est super bien passé ? Il y en a qui vont être vraiment dans une phase difficile, comment les autres peuvent les soutenir et inversement. On a aussi un groupe WhatsApp qui fait qu'on reste en contact régulièrement. Et donc ça, c'est vraiment soutenant. Et c'est pareil, ça a été mes premières clientes forcément, vu qu'elles sont ouvertes à tout ça. Donc depuis le début, pour moi, c'est vraiment important. C'est un grand soutien.

  • Elodie

    Alors j'entends en fait qu'il y a un lien professionnel, mais aussi personnel entre ces femmes. Vous arrivez à faire la distinction entre les deux. Par exemple, parler du professionnel pendant le cercle et du perso sur le WhatsApp. ou c'est juste un joyeux mélange des deux et vous parlez de tout ?

  • Sabrina

    Oui, on parle de tout. C'est vraiment, on parle de tout. C'est quand même de plus en plus personnel puisqu'à force de se connaître, on a tendance à parler de choses plus intimes. On parle de tout puisqu'il y en a quelques-unes aussi qui sont en train de se lancer en tant qu'entrepreneuses. Donc forcément, il y a ces sujets-là quand même qui sont présents.

  • Elodie

    Qu'est-ce que tu partages et que tu ne partagerais pas ailleurs ?

  • Sabrina

    Ça va être un point de vue peut-être un peu plus... plus prononcée, assumée sur certaines choses que je peux voir dans les métiers de l'accompagnement, tout ce qui tourne autour de ce que je fais moi, des dérives notamment, où je vais être plus crue dans ma façon de parler, parce que je sais qu'elles me comprennent. C'est-à-dire qu'on peut se lâcher quand même. Ok, on peut parler développement personnel, spiritualité, mais on peut en rire, on se lâche la grappe.

  • Elodie

    Et qu'est-ce que toi tu vas recevoir dans ce cercle que tu ne trouverais pas ailleurs ?

  • Sabrina

    C'est vraiment cet espace sans jugement où on peut déposer tout ce qu'on a besoin de déposer même pousser un coup de gueule si on a besoin, et du soutien, et se rendre compte aussi de nos qualités, parce que des fois quand on ne va pas bien, on se remet en question, ou on ne voit que le négatif, et il y a toujours, oui mais voilà, tu as fait déjà tout ça, mais dans ton approche, tu es comme ci, comme ça, oui c'est vrai, on ne se rend pas forcément compte de la qualité qu'on a, on a tendance à se focaliser sur le négatif, du coup ça permet vraiment de retrouver sa juste place. et d'être entendue sur des sujets sur lesquels on n'a pas forcément envie de parler, avec notre famille par exemple.

  • Elodie

    Alors, il y a le CEP de femmes, et il y a aussi l'association Little Big Women, dont je fais aussi partie. Qu'est-ce que ce collectif t'apporte au quotidien ?

  • Sabrina

    Alors, ce collectif m'apporte aussi, c'est un autre groupe de femmes, en fait, toutes entrepreneuses, sur des métiers complètement différents. On se voit toutes les six semaines, et là, c'est vraiment... plus dans la motivation en tant qu'entrepreneuse, se challenger, quel est le succès du mois, quel est le défi du mois auquel on a fait face, qu'est-ce qu'on se met comme objectif pour le mois prochain. Et puis, il y a des partages aussi, un peu comme avec ma sœur. Là, pour ça, tu as tel site Internet ou telle personne qui sait faire. C'est très rapide parce qu'il y a des partages de connaissances et aussi des recommandations. peuvent se faire, donc des clients qui arrivent par là. Donc c'est très porteur aussi, et on se suit sur les réseaux, et on se soutient, dès qu'il y en a une qui propose quelque chose de nouveau, qui se lance, il y a des bravos, félicitations, donc ça a l'air de rien comme ça, mais quand on est entrepreneuse, on peut parfois se sentir quand même seule. Ce réseau-là permet clairement de sortir de l'isolement, parce que le parcours entrepreneurial, mine de rien, on quitte le monde salarié où on avait des collègues, etc. dans une aventure toute seule. Donc, c'est super important d'être entourée comme ça par des gens qui nous comprennent. Vraiment, ça, ça a été un plus pour moi aussi.

  • Elodie

    Je ne peux que valider à 100% ça. On se sent parfois très, très seul, mais ça fait du bien d'avoir ce genre de collectif, de réseau, d'association dans lesquels on peut partager. Et ce que tu as dit au début et que j'avais envie de souligner, c'est aussi ce que ça apporte. de positif, c'est-à-dire démultiplier les opportunités. Aussi bien pour trouver des infos plus vite que pour avoir des clients, des partenaires, etc. Je trouve que c'est hyper précieux.

  • Sabrina

    C'est super important et comme on n'est pas du tout dans les mêmes secteurs, comme tu dis, ça démultiplie tout ce qu'on peut apporter aux autres. On a chacune une pierre à apporter à l'édifice. Et ça nous évite un temps considérable à chercher, à se renseigner. Clairement, il y en a qui connaissent beaucoup tout ce qui est site Internet, créer son site Internet, ce genre de choses, les cartes de visite, etc. Il y en a qui vont avoir déjà un réseau très développé pour, par exemple, trouver un cabinet ou organiser des ateliers. Donc oui, ça peut aller très vite.

  • Elodie

    Tu voulais nous parler de Marine aussi, je crois. ce que tu peux nous... nous l'a présentée et je crois que vous collaborez régulièrement. Comment ça s'est mis en place ?

  • Sabrina

    Oui, Marine, elle est kinésiologue comme moi, donc on fait la même formation. Donc là, on est vraiment à la fin du parcours. Et en fait, on a fait la même spécialisation et on s'est retrouvés à aller faire un module, un stage en Alsace dans cette spécialisation qui est la kinésiologie périnatale et une supervision. Une supervision, c'est une... pratique sous la supervision d'un instructeur. Cette instructrice qui nous a supervisés est également coach. On s'est beaucoup rapprochés pendant ce stage et elle nous a vraiment coachés et nous a invités, cette instructrice, à continuer un peu à se coacher mutuellement suite à la supervision. On a décidé de mettre en place un rendez-vous hebdomadaire le jeudi matin, à la fois pour parler kinésiologie et des difficultés qu'on peut rencontrer en cabinet, dans les séances qu'on donne, les difficultés ou les succès ou les enjeux qu'on rencontre. Et à la fois en tant qu'entrepreneuse, on se met des objectifs. Et qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met comme action pour l'atteindre ? Et on se met une action à réaliser à chaque fois pour la semaine d'après. Donc ça, ça permet vraiment d'être disciplinée, de respecter les délais qu'on se fixe. Parce que forcément, il y a des choses sur lesquelles on procrastine, bien sûr. Moi, par exemple, j'ai mis trois mois avant de sortir mon post Instagram de présentation. Donc là, j'avais une deadline, j'étais obligée de le faire. Et donc, on se motive beaucoup là-dessus. Et de la même façon, quand l'une est vraiment dans une peur ou un enjeu, d'en discuter, l'autre qui a beaucoup plus de recul permet de poser la bonne question pour dénouer le truc. L'autre redescend en pression. Ah oui, je n'avais pas du tout vu ça comme ça parce que j'avais le nez dedans. Mais en fait, oui, il n'y a pas de sujet. Donc, on avance aussi beaucoup plus vite.

  • Elodie

    En fait, par rapport aux différents cercles, à Little Big Woman et là à Marine, il y a un point, un fil conducteur un peu que je note, c'est le cadre, c'est se mettre un cadre. Est-ce que c'est important ce cadre quand on se lance dans l'entrepreneuriat selon toi ?

  • Sabrina

    En tout cas, pour moi, oui, parce qu'être entrepreneur, ça veut dire… Être multicasquette, ça veut dire gérer de la compta, ça veut dire être community manager pour gérer ses réseaux sociaux, gérer des projets, et puis son cœur de métier quand même. Donc en fait, si on ne se met pas un cadre, on part dans tous les sens, surtout au début, quand on n'a pas l'habitude d'être entrepreneur. On essaye de faire tout en même temps. Et en même temps, on peut vite procrastiner sur certaines choses qui nous font peur ou qui nous bloquent. Et ça, effectivement, ça permet de mettre un cadre et de se discipliner. Moi, personnellement, j'en avais besoin. J'en ai toujours besoin parce que je n'ai jamais été entrepreneur avant. Et que première année d'activité, moi, les idées, elles fussent dans tous les sens. Mais à un moment, il faut savoir se canaliser et prioriser. Donc, ça permet aussi de... sortir la tête de l'eau, d'avoir un regard extérieur.

  • Elodie

    En quoi le soutien entre femmes change la façon d'entreprendre et de se lancer pour toi ?

  • Sabrina

    En fait, clairement, moi, si je reprends tout ce qu'on s'est dit jusqu'à maintenant entre ma sœur, Marine, Little Big Woman et le cercle de femmes, je pense que ça aurait été complètement différent pour moi de me lancer si je n'avais pas eu ça. Parce que déjà, ça a été les premières à qui j'en ai parlé, les premières à découper... découvrir ce que je faisais avant que je me lance en cabinet. Si je n'avais pas pu proposer une prestation à ces personnes-là, je n'aurais jamais osé me lancer. Ils m'ont fait des retours critiques, mais dans la bienveillance. Critiques au sens positif ou négatif, mais toujours dans la bienveillance et de façon constructive. Et puis, il y a vraiment un soutien qui est à la fois lié à un soutien féminin. vraiment on sent qu'il y a cet esprit de sororité mais aussi dans le soutien de mon projet où je suis vraiment toujours encouragée voilà des fois par exemple moi je vais mettre un atelier en place à la rentrée j'avais pas imaginé mettre en place un atelier dès la première année mais si il y a de la motivation on se rend compte que si on est négative finalement quand même donc Pour moi, ça a été vraiment indispensable. Et là, le fait que ces derniers mois, j'ai mis ça en place avec Little Big Woman et Marine en plus, je sens que j'avance beaucoup plus vite, que je me fais plus confiance et que je ne me sens plus aussi seule qu'au début. Là, j'ai l'impression que je suis entrepreneuse, mais j'ai plein d'autres copines, collègues qui sont dans le même bateau que moi, donc à qui partager.

  • Elodie

    Par rapport à tout ce que tu viens de nous raconter, à tes différentes expériences personnelles et professionnelles, qu'est-ce que c'est aujourd'hui pour toi la sororité ?

  • Sabrina

    La sororité, c'est cet esprit solidaire de soutien entre femmes, où vraiment on est un peu, plus que ça, comme des sœurs, des amis, qui se soutiennent en fait quels que soient les moments qu'on traverse dans le non-jugement. Ça, c'est important, le non-jugement, vraiment. Et puis, oui, c'est ça. En fait, c'est de l'amitié vraiment profonde, de l'écoute, de la bienveillance.

  • Elodie

    Oh bien, une belle façon de presque clôturer cet épisode. Alors, où est-ce qu'on peut découvrir ton activité et suivre tes actualités, Sabrina ?

  • Sabrina

    Alors, mon activité, on peut la suivre sur mon site Internet. Donc, c'est lephénixacré, phénix avec O-E. Et j'ai un compte Instagram. Le Phénix Sacré et une page Facebook au même nom. Je publie régulièrement mon site internet, il y a toutes les infos sur la kinésiologie et les soins énergétiques. Prochainement, je communiquerai sur mes ateliers. Et la prochaine étape, ce sera de lancer des accompagnements personnalisés avec de la dépollution énergétique et des séances de kinésiologie pour aller travailler vraiment en profondeur avec certaines personnes.

  • Elodie

    Plein de projets d'ici la fin de l'année et les années à venir,

  • Sabrina

    si j'entends bien. Oui, c'est ça. En fait, les idées, on en a toujours. On en a toujours plein.

  • Elodie

    Ah oui, je suis tellement d'accord avec toi. Merci beaucoup, Sabrina.

  • Sabrina

    Merci à toi.

  • Elodie

    C'était l'épisode 57 du podcast Gang de Copines. Merci de ton écoute. J'aime bien finir les épisodes en donnant ma petite conclusion personnelle. Et alors déjà, je suis ravie d'avoir découvert de façon détaillée et concrète les pratiques de Sabrina, donc kinésiologue et énergéticienne. Alors chacun, chacune a son avis ou son ressenti par rapport à ses pratiques. Mais moi, juste, je trouve intéressant d'en avoir appris davantage. Et après, ce que je retiens... c'est l'importance d'un bon entourage quand on se lance en tant qu'entrepreneur parce que oui, passer de salarié à entrepreneur c'est génial mais on traverse quand même parfois des périodes de doute et voire certaines désillusions et vraiment être entouré de professionnels qui traversent les mêmes phases pour grandir ensemble et c'est hyper précieux pour remplir la solitude, apaiser les doutes et se sentir plus forte ensemble. D'ailleurs, si tu as une amie qui se lance et qui se sent bien seule dans cette aventure Je t'invite à lui partager cet épisode où elle va trouver en fait les multiples formes de soutien qu'on peut se donner entre femmes et entre femmes entrepreneurs. Merci et à bientôt !

Chapters

  • Introduction au podcast et à la sororité

    00:21

  • Présentation de Sabrina et de son parcours professionnel

    00:59

  • Kinésiologie et énergétique : définition et approche

    02:12

  • Problématiques courantes et objectifs des clients

    03:31

  • L'importance de la sororité dans la vie personnelle et professionnelle de Sabrina

    05:00

  • Le soutien entre femmes et son impact sur l'entrepreneuriat

    17:00

  • Conclusion et réflexions finales sur la sororité

    23:55

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