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REDIFF de l'été #1 | Josiane & Jeanne : les secrets d'une amitié qui dure depuis 50 ans. cover
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Gang de copines

REDIFF de l'été #1 | Josiane & Jeanne : les secrets d'une amitié qui dure depuis 50 ans.

REDIFF de l'été #1 | Josiane & Jeanne : les secrets d'une amitié qui dure depuis 50 ans.

18min |11/08/2024
Play
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Gang de copines

REDIFF de l'été #1 | Josiane & Jeanne : les secrets d'une amitié qui dure depuis 50 ans.

REDIFF de l'été #1 | Josiane & Jeanne : les secrets d'une amitié qui dure depuis 50 ans.

18min |11/08/2024
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Description

Vous rêvez d’une amitié qui dure toute une vie ? C’est l’histoire de Josiane et Jeanne !


Dans cet épisode de "Gang de Copines," j'ai invité ma mère, Josiane, à partager son histoire d'amitié exceptionnelle, (+ de 50 ans) avec Jeanne. Cette conversation intime et touchante rappelle la beauté et la puissance des liens amicaux qui traversent le temps.

Josiane habite à Soissons et a passé une grande partie de sa vie en tant qu'assistante sociale. C'est à l'école d'assistante sociale de la Croix-Saint-Simon à Paris qu'elle a rencontré Jeanne. Leur amitié, née dans les salles de classe et les stages, s'est renforcée au fil des années grâce à des vacances partagées, des moments de soutien mutuel et des valeurs communes. Jeanne est même devenue ma marraine :)

L'épisode explore en profondeur ce que signifie pour Josiane l'amitié et la sororité. Elle décrit Jeanne comme une confidente, une complice et un soutien indéfectible. Les deux femmes ont navigué ensemble à travers les hauts et les bas de la vie, partageant des moments de joie et de peine sans jamais se juger. Une véritable leçon de vie sur l'importance de l'amitié féminine, la compréhension et le soutien mutuel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines, je suis Elodie et dans ce podcast je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui mes amis ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule, qu'on est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour à toutes,

  • Speaker #1

    bonjour à tous !

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, c'est un épisode un peu spécial parce qu'en fait, je suis avec Josiane. Et Josiane, c'est ma mère. J'ai eu envie de mettre ma mère aussi avec moi derrière un micro parce que c'est quand même un peu elle qui m'a inspirée cette série de podcast grâce à sa plus longue et belle histoire d'amitié qu'elle a avec Jeanne. Depuis combien de temps tu es amie avec Jeanne ?

  • Speaker #1

    Depuis 50 ans. Non mais...

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que ça fait rêver.

  • Speaker #1

    Depuis 1970.

  • Speaker #0

    1970. Ça fait quand même rêver d'avoir une amitié qui tienne autant sur la durée. Alors, maman, tu as 73 ans. Tu habites à Soissons, dans l'Aisne, depuis du coup bientôt 40 ans. Oui. Mais c'est à Paris que tu as rencontré Jeanne, l'amie dont tu vas nous parler aujourd'hui. Dans ta vie professionnelle, tu étais assistante sociale. C'est important qu'on parle de ton métier. Parce que tu as rencontré ton amie de toujours à l'école d'assistante sociale. Et tu l'as même choisie, je spoil un peu la suite là, mais tu l'as même choisie comme marraine d'une de tes filles. Mais pour revenir sur l'origine de votre amitié, est-ce que tu peux m'en dire un petit peu plus sur la façon dont vous êtes connue ?

  • Speaker #1

    Nous nous sommes connues à l'école d'assistante sociale, la Croix-Saint-Simon, qui était rattachée à l'hôpital du même nom et où il y avait également une école. une école d'infirmière.

  • Speaker #0

    Avant que tu nous parles plus en détail de ton amitié au quotidien avec Jeanne, est-ce que tu peux m'expliquer ce que c'est ? Me dire ce que ça représente pour toi l'amitié.

  • Speaker #1

    Une amie, c'est quelqu'un sur qui on peut compter, confier ses secrets, ses peines, ses joies, à qui on peut faire confiance et qui ne te plante pas à la première occasion. Avec qui tu peux partager des choses, des sorties, des vacances, des choses de ta vie, des moments heureux, des moments plus pénibles et qui est là dans différentes occasions. Ce n'est pas à sens unique, c'est un échange. Quelqu'un avec qui tu partages des valeurs, des variances. Oh,

  • Speaker #0

    j'ai beaucoup d'émotions dans cette petite réponse là.

  • Speaker #1

    Quelqu'un à qui tu peux excuser des choses et qui peut faire pareil avec toi.

  • Speaker #0

    Et la sororité, qu'est-ce que c'est pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est le soutien entre femmes, l'échange, la compréhension entre femmes, quelles que soient les circonstances, la religion des unes et des autres, ou pas. Au-delà de la religion, c'est au-delà de la religion, de la politique, c'est le fait d'être femme qui détermine une entraide et une compréhension. pas vraiment partageable avec les hommes. C'est une forme de raisonnement et une façon d'appréhender les choses qu'on ne partage pas. Ce n'est pas une intuition, mais c'est un feeling différent.

  • Speaker #0

    J'adore cette réponse. Ça me met des frissons. J'aime bien. Jeanne, tu l'as connue à l'école d'assistance sociale. D'accord, mais pourquoi vous êtes devenue amie ?

  • Speaker #1

    Alors, à l'école d'assistante sociale, pendant les cours, nous étions disposés dans une salle en U. Et elle était de l'autre côté U, donc on était en face l'une de l'autre. Et des fois, je voyais qu'elle avait l'air de souffrir, de ne pas être trop bien. Et donc, je lui envoyais des regards d'encouragement. Et on ne se parlait pas forcément à l'époque. Moi, j'avais d'autres personnes proches de moi. Bon alors après pendant les pauses ou pendant l'heure du déjeuner, moi j'allais déjeuner au café avec les personnes qui étaient plus proches de moi à ce moment-là et elle, elle mangeait au self de l'hôpital. Mais petit à petit, elle nous a rejoints ne serait-ce que pour prendre un café. Elle m'a ensuite proposé de sortir toutes les deux. Elle, elle avait un appartement. à Paris, qu'elle partageait avec une de ses sœurs. Et puis elle avait gardé des amis de province qui venaient faire des sorties à Paris. Donc on se retrouvait à cette occasion. On a en plus fait plusieurs stages ensemble. C'était un peu le hasard parce qu'en fait, c'était l'école qui décidait des lieux de stage et qui déterminait où on allait. Donc, en première année, on a fait un stage à l'hôpital, comment ça s'appelait, l'hôtel des Invalides, et un stage en crèche ensemble. Et puis, en plus, moi, j'ai fait un stage en école maternelle qui était... qui était juste en face de l'endroit où elle habitait. Donc du coup, on se voyait régulièrement.

  • Speaker #0

    C'est marrant, toutes ces coïncidences en fait.

  • Speaker #1

    Le hasard a bien fait les choses.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Nous avions une approche un peu différente des autres et des compétences un peu différentes. Elle m'a proposé de venir réviser chez elle, avec elle, parce qu'on se complétait. Elle, elle était plus littéraire et moi, j'étais plus scientifique, si on peut dire. Donc, des fois, je lui réexpliquais des choses qu'elle n'avait pas captées. Et inversement, elle, elle était, quand il fallait présenter quelque chose, un travail en commun, c'était plus elle qui s'y collait à l'oral. D'accord. Elle était plus à l'aise que moi en public et moi beaucoup moins. Donc, on se coachait mutuellement. À l'issue de notre stage en crèche, elle m'a proposé de partir en vacances ensemble. Elle avait trouvé un truc pas cher dans un genre d'hôtel-club en Espagne, sur la Costa Brava. Donc on est partis une semaine ensemble et ça nous a encore plus rapprochés. On avait une petite différence d'âge, elle avait trois ans de plus que moi. Moi, je sortais du lycée, elle faisait sa formation au titre de la promotion sociale. C'est-à-dire que c'était payé par son employeur et elle était rémunérée à condition d'avoir un engagement à l'issue de la formation. On est devenus davantage amis suite à ses vacances, au cours desquelles elle a commencé à se confier. Elle a perdu une sœur. Elle était arrivée avec une autre de ses sœurs qui étaient à Paris. Elles ont habité ensemble. Alors on allait dans des clubs de jazz. Elle aimait bien vivre et moi aussi. Elle connaissait des endroits, alors que c'était elle la provinciale et moi la parisienne. Et on aimait bien toutes les deux les belles fringues aussi. Donc, il y avait pas mal de points communs.

  • Speaker #0

    Beaucoup, il y avait énormément de points communs. Et les hasards de l'elfe qui ont bien fait des choses, en fait, c'est beau. À quel moment vous vous êtes vues le plus souvent ?

  • Speaker #1

    Quand on faisait nos études ensemble. Et puis après, c'est elle qui m'a... je dirais pas trouver du travail, mais elle, elle était obligée de retourner travailler pour son employeur, qui était le ministère des Finances, donc en tant qu'assistante sociale, et elle savait qu'il cherchait à renouveler leur équipe et à engager de nouvelles personnes. Donc moi au départ je voulais aller travailler en psychiatrie, sauf qu'en psychiatrie, ils voulaient des gens qui avaient une expérience professionnelle autre avant. Donc, en fait, je suis rentrée aux finances grâce à elle et un peu au départ à l'essai en me disant bon, je changerai après Et puis finalement, ça s'est bien passé et j'y suis restée dix ans. C'est la période où je me suis mariée et elle aussi. Nous avons eu notre premier enfant pendant cette période. On est aussi devenu amis avec d'autres collègues qui avaient été recrutés. un petit peu après moi l'année d'après et avec qui on était proches aussi elle venait aussi parfois garder ma fille puisque j'étais la première de notre groupe à avoir un bébé là on a peint le tableau idéal de cette belle amitié mais est

  • Speaker #0

    ce qu'il ya eu des sujets de discorde d'embrouilles entre vous de disputes assez peu

  • Speaker #1

    Mais en fait, il y avait quelque chose qui m'agaçait. J'étais du genre à être tout le temps en retard, alors que moi, j'étais plutôt du genre à être à l'heure, voire en avance. Et donc, une ou deux fois, ça a explosé. Une fois, elle avait réservé des places pour un concert, pour aller voir Barbara. Et on s'est disputé dans la file d'attente parce qu'on l'attendait. C'est elle qui avait les places. Et la file commençait à avancer et elle n'arrivait pas, elle n'arrivait pas. Donc, quand elle est arrivée... Oui, j'ai rouspété. Et elle m'a dit, Mais non, ne me fâche pas. Et donc, ça s'est retrouvé. Oui,

  • Speaker #0

    c'était mignon. Tu peux en raconter un peu les meilleurs moments que tu as vécu avec Jeanne ?

  • Speaker #1

    C'était nos vacances en Espagne, nos sorties, la période où on était libre, où on vivait une autre vie. On discutait beaucoup sur des tas de sujets sur lesquels on était en phase, on va dire. Ensuite, plus tard, moi j'allais avec mon mari et ma fille aînée en vacances, souvent dans le Périgord. Et elle, elle allait en vacances en Corrèze, donc elle est originaire. Donc, on passait un week-end, un week-end ensemble chez lui, chez l'autre, un week-end ensemble en Corrèze. Nos deux grandes-fils, qui avaient à peine un an d'écart, s'en tombaient bien. Elles jouaient ensemble. Et j'ai une vision d'elle en train de se laver les pieds et les fesses dans un point de l'eau. C'est une source. En Corrèze, en face de l'endroit où elle passait ses vacances. Ça nous arrivait de garder nos grandes filles respectives.

  • Speaker #0

    Tu viens de me parler des maris. Est-ce que vos mariages respectifs, ça a marqué un point important dans votre amitié ?

  • Speaker #1

    Alors, à mon mariage, je me suis mariée un petit peu avant elle. Elle n'est venue que le soir parce qu'on ne se mariait qu'à la mairie. et qu'il n'y avait que les témoins et les familles. Après, elle nous a rejoints pour une petite fête, toute simple, en soirée. Au sien, ils nous avaient fait les choses de façon un peu plus classique et plus en grand, on va dire. Il y avait plein d'invités dans un grand restaurant. Le fait d'être là, ça confirmait une amitié de l'ordre de la sororité. Elle, elle venait d'une famille où elles étaient. j'étais cinq filles, moi j'étais fille unique et pour moi c'était un peu ma sœur de cœur.

  • Speaker #0

    Il y a eu le mariage, mais dans les grands événements de la vie que vous avez partagé, il y a eu aussi le fait que tu la choisisses comme marraine d'une de tes filles. Tu m'expliques un peu pourquoi ?

  • Speaker #1

    Comme je n'ai pas de sœur, je ne voyais pas de personne plus proche et plus susceptible. d'être la marraine de mon enfant, qui est quand même quelque chose pour lequel tu choisis quelqu'un dont tu as confiance au niveau de la personnalité, des valeurs. On veut quelqu'un qui peut avoir des choses à transmettre à son enfant et qui soit un peu complémentaire avec ce que toi, tu peux lui donner. On est d'une famille catholique et je sais que pour elle, ça compte. Peut-être plus que pour moi, mais je n'aurais pas choisi quelqu'un, bien évidemment, qui était athée.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, Jeanne, elle vit toujours à Paris et toi à Soissons. Est-ce que la distance géographique, ça a changé quelque chose dans votre amitié ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, le fait qu'on se voit moins, qu'on ne fasse plus grand-chose ensemble. Mais en même temps, on s'appelle assez régulièrement et on se parle normalement comme si on était face à face. C'est comme si on s'était vu la veille. On retrouve tout de suite le lien et le temps de l'amitié. On communique sur nos vies, nos filles, nos activités, nos lectures, ce qu'on a vu, les choses qu'on est en train de vivre, les moments faciles ou moins faciles. C'est un peu un soutien. Il y a des fois où je me dis, tiens, pour RRAC1. ça à Jeanne ou tiens, j'en parlerai à Jeanne.

  • Speaker #0

    Quel est le meilleur conseil qu'elle t'ait donné ?

  • Speaker #1

    Je ne m'en souviens pas vraiment parce que ça fait partie d'une amitié qui dure. Elle n'a jamais jugé ma vie et vice-versa. On ne s'est jamais permis de se dire tu devrais faire ça ou tu ne devrais pas faire ça. Par contre, il y a une anecdote à laquelle je pense parfois. J'apprenais à conduire quand on s'est connus et elle conduisait depuis un moment et notamment dans Paris. Donc, elle me donnait des conseils du genre, quand tu es à Paris, quand tu tournes à gauche, il faut faire l'effort de te mettre bien avancé au carrefour après le croisement parce qu'il y a des feux rouges et sinon tu bloques la route et tu vas te faire platsonner.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, on a parlé des petites histoires. des petits sujets potentiels de Discord. Est-ce qu'il y a eu des choses que tu as dû lui pardonner ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas grand-chose à lui pardonner. Le seul Discord, oui, c'était... Les retards, ce n'est pas bien grave. Et le comble, c'est que la dernière fois que je suis allée à Paris, c'est elle qui m'a attendue. C'était le monde à l'envers. Et je pense qu'elle commençait à s'inquiéter parce qu'elle sait que je suis toujours à l'oeuvre.

  • Speaker #0

    Alors, à ton avis, est-ce qu'il y a quelque chose qui pourrait créer vraiment une séparation définitive, quelque chose d'impardonnable ?

  • Speaker #1

    De ne plus pouvoir lui faire confiance. qu'elle raconte des trucs ou qu'elle juge des choses dont je ne suis pas forcément fière dans ma vie.

  • Speaker #0

    D'accord. Et aujourd'hui, après toutes ces années, pourquoi tu sais et que tu es convaincue qu'elle est toujours ton amie ?

  • Speaker #1

    On a toujours envie de se voir, même si on n'arrive pas à caler les choses, surtout qu'avec les histoires de Covid et autres, problèmes de santé des uns et des autres en vieillissant, n'est-ce pas ? C'est pas toujours facile, mais quand on se parle, on se parle comme si on s'était vu la veille, presque comme si on avait encore 20 ans. Comme on a fait la même profession, on a un peu le même rapport avec les gens, un peu la même façon de voir les choses, même sur des sujets qui sont, qui peuvent être polémiques. On n'est pas toujours d'accord à 100%, mais on arrive à trouver un consensus sur pas mal de sujets. Il y a des sujets qu'on n'a jamais trop approfondis, qui auraient peut-être pu être gênants. La religion, je sais que ça compte pour elle peut-être plus que pour moi. Au niveau politique, je suis certainement un peu plus à gauche qu'elle, mais on a toujours évité les choses qui auraient pu vraiment nous amener à un clash ou créer de grosses dissonances. Elle a été un soutien pour moi. à certaines périodes plus difficiles de ma vie où peut-être elle a été plus un soutien pour moi que moi pour elle. Même dans ma vie d'aujourd'hui, ce n'est pas énorme parce qu'on ne voit pas beaucoup, mais ça compte, même sur des petits détails, je me dis que je pourrais raconter ça à Jeanne, ça l'amuserait, ça lui plairait. ou elle comprendrait. Et une fois, elle m'a dit, après m'avoir raconté une anecdote, elle m'a dit en plaisantant, tu vas trouver que ce n'est pas bien quand même ce que j'ai fait, mais moi, ça ne me concerne pas. Je lui ai répondu, ça ne me concerne pas, et tu vis comme tu l'entends, je n'ai pas à juger ton comportement. C'est ce qui fait la différence entre l'amitié et l'amour, m'a-t-elle répondu. On tolère des choses qu'on ne tolère pas. pas dans une relation amoureuse. Dans une relation amicale, il n'y a pas l'exclusivité comme dans une relation amoureuse et ça permet d'accepter sans jugement plus facilement, pas avec le même genre d'affect.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup de t'être prêtée à l'exercice, maman.

  • Speaker #2

    C'était le deuxième épisode de Gang de Copines. Si vous appréciez ce contenu... N'hésitez pas à laisser un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Le Gang de Copines est pour le moment sur Deezer, Spotify et Amazon Music. Laissez autant d'étoiles que vous le souhaitez de likes et de commentaires. Et Gang de Copines est aussi sur Instagram, Gang de Copines Podcast. Copines avec un S et podcast comme une pote. Et on se dit à bientôt pour le prochain épisode qui va être vraiment très très riche en émotions.

Description

Vous rêvez d’une amitié qui dure toute une vie ? C’est l’histoire de Josiane et Jeanne !


Dans cet épisode de "Gang de Copines," j'ai invité ma mère, Josiane, à partager son histoire d'amitié exceptionnelle, (+ de 50 ans) avec Jeanne. Cette conversation intime et touchante rappelle la beauté et la puissance des liens amicaux qui traversent le temps.

Josiane habite à Soissons et a passé une grande partie de sa vie en tant qu'assistante sociale. C'est à l'école d'assistante sociale de la Croix-Saint-Simon à Paris qu'elle a rencontré Jeanne. Leur amitié, née dans les salles de classe et les stages, s'est renforcée au fil des années grâce à des vacances partagées, des moments de soutien mutuel et des valeurs communes. Jeanne est même devenue ma marraine :)

L'épisode explore en profondeur ce que signifie pour Josiane l'amitié et la sororité. Elle décrit Jeanne comme une confidente, une complice et un soutien indéfectible. Les deux femmes ont navigué ensemble à travers les hauts et les bas de la vie, partageant des moments de joie et de peine sans jamais se juger. Une véritable leçon de vie sur l'importance de l'amitié féminine, la compréhension et le soutien mutuel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines, je suis Elodie et dans ce podcast je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui mes amis ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule, qu'on est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour à toutes,

  • Speaker #1

    bonjour à tous !

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, c'est un épisode un peu spécial parce qu'en fait, je suis avec Josiane. Et Josiane, c'est ma mère. J'ai eu envie de mettre ma mère aussi avec moi derrière un micro parce que c'est quand même un peu elle qui m'a inspirée cette série de podcast grâce à sa plus longue et belle histoire d'amitié qu'elle a avec Jeanne. Depuis combien de temps tu es amie avec Jeanne ?

  • Speaker #1

    Depuis 50 ans. Non mais...

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que ça fait rêver.

  • Speaker #1

    Depuis 1970.

  • Speaker #0

    1970. Ça fait quand même rêver d'avoir une amitié qui tienne autant sur la durée. Alors, maman, tu as 73 ans. Tu habites à Soissons, dans l'Aisne, depuis du coup bientôt 40 ans. Oui. Mais c'est à Paris que tu as rencontré Jeanne, l'amie dont tu vas nous parler aujourd'hui. Dans ta vie professionnelle, tu étais assistante sociale. C'est important qu'on parle de ton métier. Parce que tu as rencontré ton amie de toujours à l'école d'assistante sociale. Et tu l'as même choisie, je spoil un peu la suite là, mais tu l'as même choisie comme marraine d'une de tes filles. Mais pour revenir sur l'origine de votre amitié, est-ce que tu peux m'en dire un petit peu plus sur la façon dont vous êtes connue ?

  • Speaker #1

    Nous nous sommes connues à l'école d'assistante sociale, la Croix-Saint-Simon, qui était rattachée à l'hôpital du même nom et où il y avait également une école. une école d'infirmière.

  • Speaker #0

    Avant que tu nous parles plus en détail de ton amitié au quotidien avec Jeanne, est-ce que tu peux m'expliquer ce que c'est ? Me dire ce que ça représente pour toi l'amitié.

  • Speaker #1

    Une amie, c'est quelqu'un sur qui on peut compter, confier ses secrets, ses peines, ses joies, à qui on peut faire confiance et qui ne te plante pas à la première occasion. Avec qui tu peux partager des choses, des sorties, des vacances, des choses de ta vie, des moments heureux, des moments plus pénibles et qui est là dans différentes occasions. Ce n'est pas à sens unique, c'est un échange. Quelqu'un avec qui tu partages des valeurs, des variances. Oh,

  • Speaker #0

    j'ai beaucoup d'émotions dans cette petite réponse là.

  • Speaker #1

    Quelqu'un à qui tu peux excuser des choses et qui peut faire pareil avec toi.

  • Speaker #0

    Et la sororité, qu'est-ce que c'est pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est le soutien entre femmes, l'échange, la compréhension entre femmes, quelles que soient les circonstances, la religion des unes et des autres, ou pas. Au-delà de la religion, c'est au-delà de la religion, de la politique, c'est le fait d'être femme qui détermine une entraide et une compréhension. pas vraiment partageable avec les hommes. C'est une forme de raisonnement et une façon d'appréhender les choses qu'on ne partage pas. Ce n'est pas une intuition, mais c'est un feeling différent.

  • Speaker #0

    J'adore cette réponse. Ça me met des frissons. J'aime bien. Jeanne, tu l'as connue à l'école d'assistance sociale. D'accord, mais pourquoi vous êtes devenue amie ?

  • Speaker #1

    Alors, à l'école d'assistante sociale, pendant les cours, nous étions disposés dans une salle en U. Et elle était de l'autre côté U, donc on était en face l'une de l'autre. Et des fois, je voyais qu'elle avait l'air de souffrir, de ne pas être trop bien. Et donc, je lui envoyais des regards d'encouragement. Et on ne se parlait pas forcément à l'époque. Moi, j'avais d'autres personnes proches de moi. Bon alors après pendant les pauses ou pendant l'heure du déjeuner, moi j'allais déjeuner au café avec les personnes qui étaient plus proches de moi à ce moment-là et elle, elle mangeait au self de l'hôpital. Mais petit à petit, elle nous a rejoints ne serait-ce que pour prendre un café. Elle m'a ensuite proposé de sortir toutes les deux. Elle, elle avait un appartement. à Paris, qu'elle partageait avec une de ses sœurs. Et puis elle avait gardé des amis de province qui venaient faire des sorties à Paris. Donc on se retrouvait à cette occasion. On a en plus fait plusieurs stages ensemble. C'était un peu le hasard parce qu'en fait, c'était l'école qui décidait des lieux de stage et qui déterminait où on allait. Donc, en première année, on a fait un stage à l'hôpital, comment ça s'appelait, l'hôtel des Invalides, et un stage en crèche ensemble. Et puis, en plus, moi, j'ai fait un stage en école maternelle qui était... qui était juste en face de l'endroit où elle habitait. Donc du coup, on se voyait régulièrement.

  • Speaker #0

    C'est marrant, toutes ces coïncidences en fait.

  • Speaker #1

    Le hasard a bien fait les choses.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Nous avions une approche un peu différente des autres et des compétences un peu différentes. Elle m'a proposé de venir réviser chez elle, avec elle, parce qu'on se complétait. Elle, elle était plus littéraire et moi, j'étais plus scientifique, si on peut dire. Donc, des fois, je lui réexpliquais des choses qu'elle n'avait pas captées. Et inversement, elle, elle était, quand il fallait présenter quelque chose, un travail en commun, c'était plus elle qui s'y collait à l'oral. D'accord. Elle était plus à l'aise que moi en public et moi beaucoup moins. Donc, on se coachait mutuellement. À l'issue de notre stage en crèche, elle m'a proposé de partir en vacances ensemble. Elle avait trouvé un truc pas cher dans un genre d'hôtel-club en Espagne, sur la Costa Brava. Donc on est partis une semaine ensemble et ça nous a encore plus rapprochés. On avait une petite différence d'âge, elle avait trois ans de plus que moi. Moi, je sortais du lycée, elle faisait sa formation au titre de la promotion sociale. C'est-à-dire que c'était payé par son employeur et elle était rémunérée à condition d'avoir un engagement à l'issue de la formation. On est devenus davantage amis suite à ses vacances, au cours desquelles elle a commencé à se confier. Elle a perdu une sœur. Elle était arrivée avec une autre de ses sœurs qui étaient à Paris. Elles ont habité ensemble. Alors on allait dans des clubs de jazz. Elle aimait bien vivre et moi aussi. Elle connaissait des endroits, alors que c'était elle la provinciale et moi la parisienne. Et on aimait bien toutes les deux les belles fringues aussi. Donc, il y avait pas mal de points communs.

  • Speaker #0

    Beaucoup, il y avait énormément de points communs. Et les hasards de l'elfe qui ont bien fait des choses, en fait, c'est beau. À quel moment vous vous êtes vues le plus souvent ?

  • Speaker #1

    Quand on faisait nos études ensemble. Et puis après, c'est elle qui m'a... je dirais pas trouver du travail, mais elle, elle était obligée de retourner travailler pour son employeur, qui était le ministère des Finances, donc en tant qu'assistante sociale, et elle savait qu'il cherchait à renouveler leur équipe et à engager de nouvelles personnes. Donc moi au départ je voulais aller travailler en psychiatrie, sauf qu'en psychiatrie, ils voulaient des gens qui avaient une expérience professionnelle autre avant. Donc, en fait, je suis rentrée aux finances grâce à elle et un peu au départ à l'essai en me disant bon, je changerai après Et puis finalement, ça s'est bien passé et j'y suis restée dix ans. C'est la période où je me suis mariée et elle aussi. Nous avons eu notre premier enfant pendant cette période. On est aussi devenu amis avec d'autres collègues qui avaient été recrutés. un petit peu après moi l'année d'après et avec qui on était proches aussi elle venait aussi parfois garder ma fille puisque j'étais la première de notre groupe à avoir un bébé là on a peint le tableau idéal de cette belle amitié mais est

  • Speaker #0

    ce qu'il ya eu des sujets de discorde d'embrouilles entre vous de disputes assez peu

  • Speaker #1

    Mais en fait, il y avait quelque chose qui m'agaçait. J'étais du genre à être tout le temps en retard, alors que moi, j'étais plutôt du genre à être à l'heure, voire en avance. Et donc, une ou deux fois, ça a explosé. Une fois, elle avait réservé des places pour un concert, pour aller voir Barbara. Et on s'est disputé dans la file d'attente parce qu'on l'attendait. C'est elle qui avait les places. Et la file commençait à avancer et elle n'arrivait pas, elle n'arrivait pas. Donc, quand elle est arrivée... Oui, j'ai rouspété. Et elle m'a dit, Mais non, ne me fâche pas. Et donc, ça s'est retrouvé. Oui,

  • Speaker #0

    c'était mignon. Tu peux en raconter un peu les meilleurs moments que tu as vécu avec Jeanne ?

  • Speaker #1

    C'était nos vacances en Espagne, nos sorties, la période où on était libre, où on vivait une autre vie. On discutait beaucoup sur des tas de sujets sur lesquels on était en phase, on va dire. Ensuite, plus tard, moi j'allais avec mon mari et ma fille aînée en vacances, souvent dans le Périgord. Et elle, elle allait en vacances en Corrèze, donc elle est originaire. Donc, on passait un week-end, un week-end ensemble chez lui, chez l'autre, un week-end ensemble en Corrèze. Nos deux grandes-fils, qui avaient à peine un an d'écart, s'en tombaient bien. Elles jouaient ensemble. Et j'ai une vision d'elle en train de se laver les pieds et les fesses dans un point de l'eau. C'est une source. En Corrèze, en face de l'endroit où elle passait ses vacances. Ça nous arrivait de garder nos grandes filles respectives.

  • Speaker #0

    Tu viens de me parler des maris. Est-ce que vos mariages respectifs, ça a marqué un point important dans votre amitié ?

  • Speaker #1

    Alors, à mon mariage, je me suis mariée un petit peu avant elle. Elle n'est venue que le soir parce qu'on ne se mariait qu'à la mairie. et qu'il n'y avait que les témoins et les familles. Après, elle nous a rejoints pour une petite fête, toute simple, en soirée. Au sien, ils nous avaient fait les choses de façon un peu plus classique et plus en grand, on va dire. Il y avait plein d'invités dans un grand restaurant. Le fait d'être là, ça confirmait une amitié de l'ordre de la sororité. Elle, elle venait d'une famille où elles étaient. j'étais cinq filles, moi j'étais fille unique et pour moi c'était un peu ma sœur de cœur.

  • Speaker #0

    Il y a eu le mariage, mais dans les grands événements de la vie que vous avez partagé, il y a eu aussi le fait que tu la choisisses comme marraine d'une de tes filles. Tu m'expliques un peu pourquoi ?

  • Speaker #1

    Comme je n'ai pas de sœur, je ne voyais pas de personne plus proche et plus susceptible. d'être la marraine de mon enfant, qui est quand même quelque chose pour lequel tu choisis quelqu'un dont tu as confiance au niveau de la personnalité, des valeurs. On veut quelqu'un qui peut avoir des choses à transmettre à son enfant et qui soit un peu complémentaire avec ce que toi, tu peux lui donner. On est d'une famille catholique et je sais que pour elle, ça compte. Peut-être plus que pour moi, mais je n'aurais pas choisi quelqu'un, bien évidemment, qui était athée.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, Jeanne, elle vit toujours à Paris et toi à Soissons. Est-ce que la distance géographique, ça a changé quelque chose dans votre amitié ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, le fait qu'on se voit moins, qu'on ne fasse plus grand-chose ensemble. Mais en même temps, on s'appelle assez régulièrement et on se parle normalement comme si on était face à face. C'est comme si on s'était vu la veille. On retrouve tout de suite le lien et le temps de l'amitié. On communique sur nos vies, nos filles, nos activités, nos lectures, ce qu'on a vu, les choses qu'on est en train de vivre, les moments faciles ou moins faciles. C'est un peu un soutien. Il y a des fois où je me dis, tiens, pour RRAC1. ça à Jeanne ou tiens, j'en parlerai à Jeanne.

  • Speaker #0

    Quel est le meilleur conseil qu'elle t'ait donné ?

  • Speaker #1

    Je ne m'en souviens pas vraiment parce que ça fait partie d'une amitié qui dure. Elle n'a jamais jugé ma vie et vice-versa. On ne s'est jamais permis de se dire tu devrais faire ça ou tu ne devrais pas faire ça. Par contre, il y a une anecdote à laquelle je pense parfois. J'apprenais à conduire quand on s'est connus et elle conduisait depuis un moment et notamment dans Paris. Donc, elle me donnait des conseils du genre, quand tu es à Paris, quand tu tournes à gauche, il faut faire l'effort de te mettre bien avancé au carrefour après le croisement parce qu'il y a des feux rouges et sinon tu bloques la route et tu vas te faire platsonner.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, on a parlé des petites histoires. des petits sujets potentiels de Discord. Est-ce qu'il y a eu des choses que tu as dû lui pardonner ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas grand-chose à lui pardonner. Le seul Discord, oui, c'était... Les retards, ce n'est pas bien grave. Et le comble, c'est que la dernière fois que je suis allée à Paris, c'est elle qui m'a attendue. C'était le monde à l'envers. Et je pense qu'elle commençait à s'inquiéter parce qu'elle sait que je suis toujours à l'oeuvre.

  • Speaker #0

    Alors, à ton avis, est-ce qu'il y a quelque chose qui pourrait créer vraiment une séparation définitive, quelque chose d'impardonnable ?

  • Speaker #1

    De ne plus pouvoir lui faire confiance. qu'elle raconte des trucs ou qu'elle juge des choses dont je ne suis pas forcément fière dans ma vie.

  • Speaker #0

    D'accord. Et aujourd'hui, après toutes ces années, pourquoi tu sais et que tu es convaincue qu'elle est toujours ton amie ?

  • Speaker #1

    On a toujours envie de se voir, même si on n'arrive pas à caler les choses, surtout qu'avec les histoires de Covid et autres, problèmes de santé des uns et des autres en vieillissant, n'est-ce pas ? C'est pas toujours facile, mais quand on se parle, on se parle comme si on s'était vu la veille, presque comme si on avait encore 20 ans. Comme on a fait la même profession, on a un peu le même rapport avec les gens, un peu la même façon de voir les choses, même sur des sujets qui sont, qui peuvent être polémiques. On n'est pas toujours d'accord à 100%, mais on arrive à trouver un consensus sur pas mal de sujets. Il y a des sujets qu'on n'a jamais trop approfondis, qui auraient peut-être pu être gênants. La religion, je sais que ça compte pour elle peut-être plus que pour moi. Au niveau politique, je suis certainement un peu plus à gauche qu'elle, mais on a toujours évité les choses qui auraient pu vraiment nous amener à un clash ou créer de grosses dissonances. Elle a été un soutien pour moi. à certaines périodes plus difficiles de ma vie où peut-être elle a été plus un soutien pour moi que moi pour elle. Même dans ma vie d'aujourd'hui, ce n'est pas énorme parce qu'on ne voit pas beaucoup, mais ça compte, même sur des petits détails, je me dis que je pourrais raconter ça à Jeanne, ça l'amuserait, ça lui plairait. ou elle comprendrait. Et une fois, elle m'a dit, après m'avoir raconté une anecdote, elle m'a dit en plaisantant, tu vas trouver que ce n'est pas bien quand même ce que j'ai fait, mais moi, ça ne me concerne pas. Je lui ai répondu, ça ne me concerne pas, et tu vis comme tu l'entends, je n'ai pas à juger ton comportement. C'est ce qui fait la différence entre l'amitié et l'amour, m'a-t-elle répondu. On tolère des choses qu'on ne tolère pas. pas dans une relation amoureuse. Dans une relation amicale, il n'y a pas l'exclusivité comme dans une relation amoureuse et ça permet d'accepter sans jugement plus facilement, pas avec le même genre d'affect.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup de t'être prêtée à l'exercice, maman.

  • Speaker #2

    C'était le deuxième épisode de Gang de Copines. Si vous appréciez ce contenu... N'hésitez pas à laisser un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Le Gang de Copines est pour le moment sur Deezer, Spotify et Amazon Music. Laissez autant d'étoiles que vous le souhaitez de likes et de commentaires. Et Gang de Copines est aussi sur Instagram, Gang de Copines Podcast. Copines avec un S et podcast comme une pote. Et on se dit à bientôt pour le prochain épisode qui va être vraiment très très riche en émotions.

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Description

Vous rêvez d’une amitié qui dure toute une vie ? C’est l’histoire de Josiane et Jeanne !


Dans cet épisode de "Gang de Copines," j'ai invité ma mère, Josiane, à partager son histoire d'amitié exceptionnelle, (+ de 50 ans) avec Jeanne. Cette conversation intime et touchante rappelle la beauté et la puissance des liens amicaux qui traversent le temps.

Josiane habite à Soissons et a passé une grande partie de sa vie en tant qu'assistante sociale. C'est à l'école d'assistante sociale de la Croix-Saint-Simon à Paris qu'elle a rencontré Jeanne. Leur amitié, née dans les salles de classe et les stages, s'est renforcée au fil des années grâce à des vacances partagées, des moments de soutien mutuel et des valeurs communes. Jeanne est même devenue ma marraine :)

L'épisode explore en profondeur ce que signifie pour Josiane l'amitié et la sororité. Elle décrit Jeanne comme une confidente, une complice et un soutien indéfectible. Les deux femmes ont navigué ensemble à travers les hauts et les bas de la vie, partageant des moments de joie et de peine sans jamais se juger. Une véritable leçon de vie sur l'importance de l'amitié féminine, la compréhension et le soutien mutuel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines, je suis Elodie et dans ce podcast je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui mes amis ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule, qu'on est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour à toutes,

  • Speaker #1

    bonjour à tous !

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, c'est un épisode un peu spécial parce qu'en fait, je suis avec Josiane. Et Josiane, c'est ma mère. J'ai eu envie de mettre ma mère aussi avec moi derrière un micro parce que c'est quand même un peu elle qui m'a inspirée cette série de podcast grâce à sa plus longue et belle histoire d'amitié qu'elle a avec Jeanne. Depuis combien de temps tu es amie avec Jeanne ?

  • Speaker #1

    Depuis 50 ans. Non mais...

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que ça fait rêver.

  • Speaker #1

    Depuis 1970.

  • Speaker #0

    1970. Ça fait quand même rêver d'avoir une amitié qui tienne autant sur la durée. Alors, maman, tu as 73 ans. Tu habites à Soissons, dans l'Aisne, depuis du coup bientôt 40 ans. Oui. Mais c'est à Paris que tu as rencontré Jeanne, l'amie dont tu vas nous parler aujourd'hui. Dans ta vie professionnelle, tu étais assistante sociale. C'est important qu'on parle de ton métier. Parce que tu as rencontré ton amie de toujours à l'école d'assistante sociale. Et tu l'as même choisie, je spoil un peu la suite là, mais tu l'as même choisie comme marraine d'une de tes filles. Mais pour revenir sur l'origine de votre amitié, est-ce que tu peux m'en dire un petit peu plus sur la façon dont vous êtes connue ?

  • Speaker #1

    Nous nous sommes connues à l'école d'assistante sociale, la Croix-Saint-Simon, qui était rattachée à l'hôpital du même nom et où il y avait également une école. une école d'infirmière.

  • Speaker #0

    Avant que tu nous parles plus en détail de ton amitié au quotidien avec Jeanne, est-ce que tu peux m'expliquer ce que c'est ? Me dire ce que ça représente pour toi l'amitié.

  • Speaker #1

    Une amie, c'est quelqu'un sur qui on peut compter, confier ses secrets, ses peines, ses joies, à qui on peut faire confiance et qui ne te plante pas à la première occasion. Avec qui tu peux partager des choses, des sorties, des vacances, des choses de ta vie, des moments heureux, des moments plus pénibles et qui est là dans différentes occasions. Ce n'est pas à sens unique, c'est un échange. Quelqu'un avec qui tu partages des valeurs, des variances. Oh,

  • Speaker #0

    j'ai beaucoup d'émotions dans cette petite réponse là.

  • Speaker #1

    Quelqu'un à qui tu peux excuser des choses et qui peut faire pareil avec toi.

  • Speaker #0

    Et la sororité, qu'est-ce que c'est pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est le soutien entre femmes, l'échange, la compréhension entre femmes, quelles que soient les circonstances, la religion des unes et des autres, ou pas. Au-delà de la religion, c'est au-delà de la religion, de la politique, c'est le fait d'être femme qui détermine une entraide et une compréhension. pas vraiment partageable avec les hommes. C'est une forme de raisonnement et une façon d'appréhender les choses qu'on ne partage pas. Ce n'est pas une intuition, mais c'est un feeling différent.

  • Speaker #0

    J'adore cette réponse. Ça me met des frissons. J'aime bien. Jeanne, tu l'as connue à l'école d'assistance sociale. D'accord, mais pourquoi vous êtes devenue amie ?

  • Speaker #1

    Alors, à l'école d'assistante sociale, pendant les cours, nous étions disposés dans une salle en U. Et elle était de l'autre côté U, donc on était en face l'une de l'autre. Et des fois, je voyais qu'elle avait l'air de souffrir, de ne pas être trop bien. Et donc, je lui envoyais des regards d'encouragement. Et on ne se parlait pas forcément à l'époque. Moi, j'avais d'autres personnes proches de moi. Bon alors après pendant les pauses ou pendant l'heure du déjeuner, moi j'allais déjeuner au café avec les personnes qui étaient plus proches de moi à ce moment-là et elle, elle mangeait au self de l'hôpital. Mais petit à petit, elle nous a rejoints ne serait-ce que pour prendre un café. Elle m'a ensuite proposé de sortir toutes les deux. Elle, elle avait un appartement. à Paris, qu'elle partageait avec une de ses sœurs. Et puis elle avait gardé des amis de province qui venaient faire des sorties à Paris. Donc on se retrouvait à cette occasion. On a en plus fait plusieurs stages ensemble. C'était un peu le hasard parce qu'en fait, c'était l'école qui décidait des lieux de stage et qui déterminait où on allait. Donc, en première année, on a fait un stage à l'hôpital, comment ça s'appelait, l'hôtel des Invalides, et un stage en crèche ensemble. Et puis, en plus, moi, j'ai fait un stage en école maternelle qui était... qui était juste en face de l'endroit où elle habitait. Donc du coup, on se voyait régulièrement.

  • Speaker #0

    C'est marrant, toutes ces coïncidences en fait.

  • Speaker #1

    Le hasard a bien fait les choses.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Nous avions une approche un peu différente des autres et des compétences un peu différentes. Elle m'a proposé de venir réviser chez elle, avec elle, parce qu'on se complétait. Elle, elle était plus littéraire et moi, j'étais plus scientifique, si on peut dire. Donc, des fois, je lui réexpliquais des choses qu'elle n'avait pas captées. Et inversement, elle, elle était, quand il fallait présenter quelque chose, un travail en commun, c'était plus elle qui s'y collait à l'oral. D'accord. Elle était plus à l'aise que moi en public et moi beaucoup moins. Donc, on se coachait mutuellement. À l'issue de notre stage en crèche, elle m'a proposé de partir en vacances ensemble. Elle avait trouvé un truc pas cher dans un genre d'hôtel-club en Espagne, sur la Costa Brava. Donc on est partis une semaine ensemble et ça nous a encore plus rapprochés. On avait une petite différence d'âge, elle avait trois ans de plus que moi. Moi, je sortais du lycée, elle faisait sa formation au titre de la promotion sociale. C'est-à-dire que c'était payé par son employeur et elle était rémunérée à condition d'avoir un engagement à l'issue de la formation. On est devenus davantage amis suite à ses vacances, au cours desquelles elle a commencé à se confier. Elle a perdu une sœur. Elle était arrivée avec une autre de ses sœurs qui étaient à Paris. Elles ont habité ensemble. Alors on allait dans des clubs de jazz. Elle aimait bien vivre et moi aussi. Elle connaissait des endroits, alors que c'était elle la provinciale et moi la parisienne. Et on aimait bien toutes les deux les belles fringues aussi. Donc, il y avait pas mal de points communs.

  • Speaker #0

    Beaucoup, il y avait énormément de points communs. Et les hasards de l'elfe qui ont bien fait des choses, en fait, c'est beau. À quel moment vous vous êtes vues le plus souvent ?

  • Speaker #1

    Quand on faisait nos études ensemble. Et puis après, c'est elle qui m'a... je dirais pas trouver du travail, mais elle, elle était obligée de retourner travailler pour son employeur, qui était le ministère des Finances, donc en tant qu'assistante sociale, et elle savait qu'il cherchait à renouveler leur équipe et à engager de nouvelles personnes. Donc moi au départ je voulais aller travailler en psychiatrie, sauf qu'en psychiatrie, ils voulaient des gens qui avaient une expérience professionnelle autre avant. Donc, en fait, je suis rentrée aux finances grâce à elle et un peu au départ à l'essai en me disant bon, je changerai après Et puis finalement, ça s'est bien passé et j'y suis restée dix ans. C'est la période où je me suis mariée et elle aussi. Nous avons eu notre premier enfant pendant cette période. On est aussi devenu amis avec d'autres collègues qui avaient été recrutés. un petit peu après moi l'année d'après et avec qui on était proches aussi elle venait aussi parfois garder ma fille puisque j'étais la première de notre groupe à avoir un bébé là on a peint le tableau idéal de cette belle amitié mais est

  • Speaker #0

    ce qu'il ya eu des sujets de discorde d'embrouilles entre vous de disputes assez peu

  • Speaker #1

    Mais en fait, il y avait quelque chose qui m'agaçait. J'étais du genre à être tout le temps en retard, alors que moi, j'étais plutôt du genre à être à l'heure, voire en avance. Et donc, une ou deux fois, ça a explosé. Une fois, elle avait réservé des places pour un concert, pour aller voir Barbara. Et on s'est disputé dans la file d'attente parce qu'on l'attendait. C'est elle qui avait les places. Et la file commençait à avancer et elle n'arrivait pas, elle n'arrivait pas. Donc, quand elle est arrivée... Oui, j'ai rouspété. Et elle m'a dit, Mais non, ne me fâche pas. Et donc, ça s'est retrouvé. Oui,

  • Speaker #0

    c'était mignon. Tu peux en raconter un peu les meilleurs moments que tu as vécu avec Jeanne ?

  • Speaker #1

    C'était nos vacances en Espagne, nos sorties, la période où on était libre, où on vivait une autre vie. On discutait beaucoup sur des tas de sujets sur lesquels on était en phase, on va dire. Ensuite, plus tard, moi j'allais avec mon mari et ma fille aînée en vacances, souvent dans le Périgord. Et elle, elle allait en vacances en Corrèze, donc elle est originaire. Donc, on passait un week-end, un week-end ensemble chez lui, chez l'autre, un week-end ensemble en Corrèze. Nos deux grandes-fils, qui avaient à peine un an d'écart, s'en tombaient bien. Elles jouaient ensemble. Et j'ai une vision d'elle en train de se laver les pieds et les fesses dans un point de l'eau. C'est une source. En Corrèze, en face de l'endroit où elle passait ses vacances. Ça nous arrivait de garder nos grandes filles respectives.

  • Speaker #0

    Tu viens de me parler des maris. Est-ce que vos mariages respectifs, ça a marqué un point important dans votre amitié ?

  • Speaker #1

    Alors, à mon mariage, je me suis mariée un petit peu avant elle. Elle n'est venue que le soir parce qu'on ne se mariait qu'à la mairie. et qu'il n'y avait que les témoins et les familles. Après, elle nous a rejoints pour une petite fête, toute simple, en soirée. Au sien, ils nous avaient fait les choses de façon un peu plus classique et plus en grand, on va dire. Il y avait plein d'invités dans un grand restaurant. Le fait d'être là, ça confirmait une amitié de l'ordre de la sororité. Elle, elle venait d'une famille où elles étaient. j'étais cinq filles, moi j'étais fille unique et pour moi c'était un peu ma sœur de cœur.

  • Speaker #0

    Il y a eu le mariage, mais dans les grands événements de la vie que vous avez partagé, il y a eu aussi le fait que tu la choisisses comme marraine d'une de tes filles. Tu m'expliques un peu pourquoi ?

  • Speaker #1

    Comme je n'ai pas de sœur, je ne voyais pas de personne plus proche et plus susceptible. d'être la marraine de mon enfant, qui est quand même quelque chose pour lequel tu choisis quelqu'un dont tu as confiance au niveau de la personnalité, des valeurs. On veut quelqu'un qui peut avoir des choses à transmettre à son enfant et qui soit un peu complémentaire avec ce que toi, tu peux lui donner. On est d'une famille catholique et je sais que pour elle, ça compte. Peut-être plus que pour moi, mais je n'aurais pas choisi quelqu'un, bien évidemment, qui était athée.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, Jeanne, elle vit toujours à Paris et toi à Soissons. Est-ce que la distance géographique, ça a changé quelque chose dans votre amitié ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, le fait qu'on se voit moins, qu'on ne fasse plus grand-chose ensemble. Mais en même temps, on s'appelle assez régulièrement et on se parle normalement comme si on était face à face. C'est comme si on s'était vu la veille. On retrouve tout de suite le lien et le temps de l'amitié. On communique sur nos vies, nos filles, nos activités, nos lectures, ce qu'on a vu, les choses qu'on est en train de vivre, les moments faciles ou moins faciles. C'est un peu un soutien. Il y a des fois où je me dis, tiens, pour RRAC1. ça à Jeanne ou tiens, j'en parlerai à Jeanne.

  • Speaker #0

    Quel est le meilleur conseil qu'elle t'ait donné ?

  • Speaker #1

    Je ne m'en souviens pas vraiment parce que ça fait partie d'une amitié qui dure. Elle n'a jamais jugé ma vie et vice-versa. On ne s'est jamais permis de se dire tu devrais faire ça ou tu ne devrais pas faire ça. Par contre, il y a une anecdote à laquelle je pense parfois. J'apprenais à conduire quand on s'est connus et elle conduisait depuis un moment et notamment dans Paris. Donc, elle me donnait des conseils du genre, quand tu es à Paris, quand tu tournes à gauche, il faut faire l'effort de te mettre bien avancé au carrefour après le croisement parce qu'il y a des feux rouges et sinon tu bloques la route et tu vas te faire platsonner.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, on a parlé des petites histoires. des petits sujets potentiels de Discord. Est-ce qu'il y a eu des choses que tu as dû lui pardonner ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas grand-chose à lui pardonner. Le seul Discord, oui, c'était... Les retards, ce n'est pas bien grave. Et le comble, c'est que la dernière fois que je suis allée à Paris, c'est elle qui m'a attendue. C'était le monde à l'envers. Et je pense qu'elle commençait à s'inquiéter parce qu'elle sait que je suis toujours à l'oeuvre.

  • Speaker #0

    Alors, à ton avis, est-ce qu'il y a quelque chose qui pourrait créer vraiment une séparation définitive, quelque chose d'impardonnable ?

  • Speaker #1

    De ne plus pouvoir lui faire confiance. qu'elle raconte des trucs ou qu'elle juge des choses dont je ne suis pas forcément fière dans ma vie.

  • Speaker #0

    D'accord. Et aujourd'hui, après toutes ces années, pourquoi tu sais et que tu es convaincue qu'elle est toujours ton amie ?

  • Speaker #1

    On a toujours envie de se voir, même si on n'arrive pas à caler les choses, surtout qu'avec les histoires de Covid et autres, problèmes de santé des uns et des autres en vieillissant, n'est-ce pas ? C'est pas toujours facile, mais quand on se parle, on se parle comme si on s'était vu la veille, presque comme si on avait encore 20 ans. Comme on a fait la même profession, on a un peu le même rapport avec les gens, un peu la même façon de voir les choses, même sur des sujets qui sont, qui peuvent être polémiques. On n'est pas toujours d'accord à 100%, mais on arrive à trouver un consensus sur pas mal de sujets. Il y a des sujets qu'on n'a jamais trop approfondis, qui auraient peut-être pu être gênants. La religion, je sais que ça compte pour elle peut-être plus que pour moi. Au niveau politique, je suis certainement un peu plus à gauche qu'elle, mais on a toujours évité les choses qui auraient pu vraiment nous amener à un clash ou créer de grosses dissonances. Elle a été un soutien pour moi. à certaines périodes plus difficiles de ma vie où peut-être elle a été plus un soutien pour moi que moi pour elle. Même dans ma vie d'aujourd'hui, ce n'est pas énorme parce qu'on ne voit pas beaucoup, mais ça compte, même sur des petits détails, je me dis que je pourrais raconter ça à Jeanne, ça l'amuserait, ça lui plairait. ou elle comprendrait. Et une fois, elle m'a dit, après m'avoir raconté une anecdote, elle m'a dit en plaisantant, tu vas trouver que ce n'est pas bien quand même ce que j'ai fait, mais moi, ça ne me concerne pas. Je lui ai répondu, ça ne me concerne pas, et tu vis comme tu l'entends, je n'ai pas à juger ton comportement. C'est ce qui fait la différence entre l'amitié et l'amour, m'a-t-elle répondu. On tolère des choses qu'on ne tolère pas. pas dans une relation amoureuse. Dans une relation amicale, il n'y a pas l'exclusivité comme dans une relation amoureuse et ça permet d'accepter sans jugement plus facilement, pas avec le même genre d'affect.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup de t'être prêtée à l'exercice, maman.

  • Speaker #2

    C'était le deuxième épisode de Gang de Copines. Si vous appréciez ce contenu... N'hésitez pas à laisser un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Le Gang de Copines est pour le moment sur Deezer, Spotify et Amazon Music. Laissez autant d'étoiles que vous le souhaitez de likes et de commentaires. Et Gang de Copines est aussi sur Instagram, Gang de Copines Podcast. Copines avec un S et podcast comme une pote. Et on se dit à bientôt pour le prochain épisode qui va être vraiment très très riche en émotions.

Description

Vous rêvez d’une amitié qui dure toute une vie ? C’est l’histoire de Josiane et Jeanne !


Dans cet épisode de "Gang de Copines," j'ai invité ma mère, Josiane, à partager son histoire d'amitié exceptionnelle, (+ de 50 ans) avec Jeanne. Cette conversation intime et touchante rappelle la beauté et la puissance des liens amicaux qui traversent le temps.

Josiane habite à Soissons et a passé une grande partie de sa vie en tant qu'assistante sociale. C'est à l'école d'assistante sociale de la Croix-Saint-Simon à Paris qu'elle a rencontré Jeanne. Leur amitié, née dans les salles de classe et les stages, s'est renforcée au fil des années grâce à des vacances partagées, des moments de soutien mutuel et des valeurs communes. Jeanne est même devenue ma marraine :)

L'épisode explore en profondeur ce que signifie pour Josiane l'amitié et la sororité. Elle décrit Jeanne comme une confidente, une complice et un soutien indéfectible. Les deux femmes ont navigué ensemble à travers les hauts et les bas de la vie, partageant des moments de joie et de peine sans jamais se juger. Une véritable leçon de vie sur l'importance de l'amitié féminine, la compréhension et le soutien mutuel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Gang de Copines, je suis Elodie et dans ce podcast je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui mes amis ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule, qu'on est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour à toutes,

  • Speaker #1

    bonjour à tous !

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, c'est un épisode un peu spécial parce qu'en fait, je suis avec Josiane. Et Josiane, c'est ma mère. J'ai eu envie de mettre ma mère aussi avec moi derrière un micro parce que c'est quand même un peu elle qui m'a inspirée cette série de podcast grâce à sa plus longue et belle histoire d'amitié qu'elle a avec Jeanne. Depuis combien de temps tu es amie avec Jeanne ?

  • Speaker #1

    Depuis 50 ans. Non mais...

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que ça fait rêver.

  • Speaker #1

    Depuis 1970.

  • Speaker #0

    1970. Ça fait quand même rêver d'avoir une amitié qui tienne autant sur la durée. Alors, maman, tu as 73 ans. Tu habites à Soissons, dans l'Aisne, depuis du coup bientôt 40 ans. Oui. Mais c'est à Paris que tu as rencontré Jeanne, l'amie dont tu vas nous parler aujourd'hui. Dans ta vie professionnelle, tu étais assistante sociale. C'est important qu'on parle de ton métier. Parce que tu as rencontré ton amie de toujours à l'école d'assistante sociale. Et tu l'as même choisie, je spoil un peu la suite là, mais tu l'as même choisie comme marraine d'une de tes filles. Mais pour revenir sur l'origine de votre amitié, est-ce que tu peux m'en dire un petit peu plus sur la façon dont vous êtes connue ?

  • Speaker #1

    Nous nous sommes connues à l'école d'assistante sociale, la Croix-Saint-Simon, qui était rattachée à l'hôpital du même nom et où il y avait également une école. une école d'infirmière.

  • Speaker #0

    Avant que tu nous parles plus en détail de ton amitié au quotidien avec Jeanne, est-ce que tu peux m'expliquer ce que c'est ? Me dire ce que ça représente pour toi l'amitié.

  • Speaker #1

    Une amie, c'est quelqu'un sur qui on peut compter, confier ses secrets, ses peines, ses joies, à qui on peut faire confiance et qui ne te plante pas à la première occasion. Avec qui tu peux partager des choses, des sorties, des vacances, des choses de ta vie, des moments heureux, des moments plus pénibles et qui est là dans différentes occasions. Ce n'est pas à sens unique, c'est un échange. Quelqu'un avec qui tu partages des valeurs, des variances. Oh,

  • Speaker #0

    j'ai beaucoup d'émotions dans cette petite réponse là.

  • Speaker #1

    Quelqu'un à qui tu peux excuser des choses et qui peut faire pareil avec toi.

  • Speaker #0

    Et la sororité, qu'est-ce que c'est pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est le soutien entre femmes, l'échange, la compréhension entre femmes, quelles que soient les circonstances, la religion des unes et des autres, ou pas. Au-delà de la religion, c'est au-delà de la religion, de la politique, c'est le fait d'être femme qui détermine une entraide et une compréhension. pas vraiment partageable avec les hommes. C'est une forme de raisonnement et une façon d'appréhender les choses qu'on ne partage pas. Ce n'est pas une intuition, mais c'est un feeling différent.

  • Speaker #0

    J'adore cette réponse. Ça me met des frissons. J'aime bien. Jeanne, tu l'as connue à l'école d'assistance sociale. D'accord, mais pourquoi vous êtes devenue amie ?

  • Speaker #1

    Alors, à l'école d'assistante sociale, pendant les cours, nous étions disposés dans une salle en U. Et elle était de l'autre côté U, donc on était en face l'une de l'autre. Et des fois, je voyais qu'elle avait l'air de souffrir, de ne pas être trop bien. Et donc, je lui envoyais des regards d'encouragement. Et on ne se parlait pas forcément à l'époque. Moi, j'avais d'autres personnes proches de moi. Bon alors après pendant les pauses ou pendant l'heure du déjeuner, moi j'allais déjeuner au café avec les personnes qui étaient plus proches de moi à ce moment-là et elle, elle mangeait au self de l'hôpital. Mais petit à petit, elle nous a rejoints ne serait-ce que pour prendre un café. Elle m'a ensuite proposé de sortir toutes les deux. Elle, elle avait un appartement. à Paris, qu'elle partageait avec une de ses sœurs. Et puis elle avait gardé des amis de province qui venaient faire des sorties à Paris. Donc on se retrouvait à cette occasion. On a en plus fait plusieurs stages ensemble. C'était un peu le hasard parce qu'en fait, c'était l'école qui décidait des lieux de stage et qui déterminait où on allait. Donc, en première année, on a fait un stage à l'hôpital, comment ça s'appelait, l'hôtel des Invalides, et un stage en crèche ensemble. Et puis, en plus, moi, j'ai fait un stage en école maternelle qui était... qui était juste en face de l'endroit où elle habitait. Donc du coup, on se voyait régulièrement.

  • Speaker #0

    C'est marrant, toutes ces coïncidences en fait.

  • Speaker #1

    Le hasard a bien fait les choses.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Nous avions une approche un peu différente des autres et des compétences un peu différentes. Elle m'a proposé de venir réviser chez elle, avec elle, parce qu'on se complétait. Elle, elle était plus littéraire et moi, j'étais plus scientifique, si on peut dire. Donc, des fois, je lui réexpliquais des choses qu'elle n'avait pas captées. Et inversement, elle, elle était, quand il fallait présenter quelque chose, un travail en commun, c'était plus elle qui s'y collait à l'oral. D'accord. Elle était plus à l'aise que moi en public et moi beaucoup moins. Donc, on se coachait mutuellement. À l'issue de notre stage en crèche, elle m'a proposé de partir en vacances ensemble. Elle avait trouvé un truc pas cher dans un genre d'hôtel-club en Espagne, sur la Costa Brava. Donc on est partis une semaine ensemble et ça nous a encore plus rapprochés. On avait une petite différence d'âge, elle avait trois ans de plus que moi. Moi, je sortais du lycée, elle faisait sa formation au titre de la promotion sociale. C'est-à-dire que c'était payé par son employeur et elle était rémunérée à condition d'avoir un engagement à l'issue de la formation. On est devenus davantage amis suite à ses vacances, au cours desquelles elle a commencé à se confier. Elle a perdu une sœur. Elle était arrivée avec une autre de ses sœurs qui étaient à Paris. Elles ont habité ensemble. Alors on allait dans des clubs de jazz. Elle aimait bien vivre et moi aussi. Elle connaissait des endroits, alors que c'était elle la provinciale et moi la parisienne. Et on aimait bien toutes les deux les belles fringues aussi. Donc, il y avait pas mal de points communs.

  • Speaker #0

    Beaucoup, il y avait énormément de points communs. Et les hasards de l'elfe qui ont bien fait des choses, en fait, c'est beau. À quel moment vous vous êtes vues le plus souvent ?

  • Speaker #1

    Quand on faisait nos études ensemble. Et puis après, c'est elle qui m'a... je dirais pas trouver du travail, mais elle, elle était obligée de retourner travailler pour son employeur, qui était le ministère des Finances, donc en tant qu'assistante sociale, et elle savait qu'il cherchait à renouveler leur équipe et à engager de nouvelles personnes. Donc moi au départ je voulais aller travailler en psychiatrie, sauf qu'en psychiatrie, ils voulaient des gens qui avaient une expérience professionnelle autre avant. Donc, en fait, je suis rentrée aux finances grâce à elle et un peu au départ à l'essai en me disant bon, je changerai après Et puis finalement, ça s'est bien passé et j'y suis restée dix ans. C'est la période où je me suis mariée et elle aussi. Nous avons eu notre premier enfant pendant cette période. On est aussi devenu amis avec d'autres collègues qui avaient été recrutés. un petit peu après moi l'année d'après et avec qui on était proches aussi elle venait aussi parfois garder ma fille puisque j'étais la première de notre groupe à avoir un bébé là on a peint le tableau idéal de cette belle amitié mais est

  • Speaker #0

    ce qu'il ya eu des sujets de discorde d'embrouilles entre vous de disputes assez peu

  • Speaker #1

    Mais en fait, il y avait quelque chose qui m'agaçait. J'étais du genre à être tout le temps en retard, alors que moi, j'étais plutôt du genre à être à l'heure, voire en avance. Et donc, une ou deux fois, ça a explosé. Une fois, elle avait réservé des places pour un concert, pour aller voir Barbara. Et on s'est disputé dans la file d'attente parce qu'on l'attendait. C'est elle qui avait les places. Et la file commençait à avancer et elle n'arrivait pas, elle n'arrivait pas. Donc, quand elle est arrivée... Oui, j'ai rouspété. Et elle m'a dit, Mais non, ne me fâche pas. Et donc, ça s'est retrouvé. Oui,

  • Speaker #0

    c'était mignon. Tu peux en raconter un peu les meilleurs moments que tu as vécu avec Jeanne ?

  • Speaker #1

    C'était nos vacances en Espagne, nos sorties, la période où on était libre, où on vivait une autre vie. On discutait beaucoup sur des tas de sujets sur lesquels on était en phase, on va dire. Ensuite, plus tard, moi j'allais avec mon mari et ma fille aînée en vacances, souvent dans le Périgord. Et elle, elle allait en vacances en Corrèze, donc elle est originaire. Donc, on passait un week-end, un week-end ensemble chez lui, chez l'autre, un week-end ensemble en Corrèze. Nos deux grandes-fils, qui avaient à peine un an d'écart, s'en tombaient bien. Elles jouaient ensemble. Et j'ai une vision d'elle en train de se laver les pieds et les fesses dans un point de l'eau. C'est une source. En Corrèze, en face de l'endroit où elle passait ses vacances. Ça nous arrivait de garder nos grandes filles respectives.

  • Speaker #0

    Tu viens de me parler des maris. Est-ce que vos mariages respectifs, ça a marqué un point important dans votre amitié ?

  • Speaker #1

    Alors, à mon mariage, je me suis mariée un petit peu avant elle. Elle n'est venue que le soir parce qu'on ne se mariait qu'à la mairie. et qu'il n'y avait que les témoins et les familles. Après, elle nous a rejoints pour une petite fête, toute simple, en soirée. Au sien, ils nous avaient fait les choses de façon un peu plus classique et plus en grand, on va dire. Il y avait plein d'invités dans un grand restaurant. Le fait d'être là, ça confirmait une amitié de l'ordre de la sororité. Elle, elle venait d'une famille où elles étaient. j'étais cinq filles, moi j'étais fille unique et pour moi c'était un peu ma sœur de cœur.

  • Speaker #0

    Il y a eu le mariage, mais dans les grands événements de la vie que vous avez partagé, il y a eu aussi le fait que tu la choisisses comme marraine d'une de tes filles. Tu m'expliques un peu pourquoi ?

  • Speaker #1

    Comme je n'ai pas de sœur, je ne voyais pas de personne plus proche et plus susceptible. d'être la marraine de mon enfant, qui est quand même quelque chose pour lequel tu choisis quelqu'un dont tu as confiance au niveau de la personnalité, des valeurs. On veut quelqu'un qui peut avoir des choses à transmettre à son enfant et qui soit un peu complémentaire avec ce que toi, tu peux lui donner. On est d'une famille catholique et je sais que pour elle, ça compte. Peut-être plus que pour moi, mais je n'aurais pas choisi quelqu'un, bien évidemment, qui était athée.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, Jeanne, elle vit toujours à Paris et toi à Soissons. Est-ce que la distance géographique, ça a changé quelque chose dans votre amitié ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, le fait qu'on se voit moins, qu'on ne fasse plus grand-chose ensemble. Mais en même temps, on s'appelle assez régulièrement et on se parle normalement comme si on était face à face. C'est comme si on s'était vu la veille. On retrouve tout de suite le lien et le temps de l'amitié. On communique sur nos vies, nos filles, nos activités, nos lectures, ce qu'on a vu, les choses qu'on est en train de vivre, les moments faciles ou moins faciles. C'est un peu un soutien. Il y a des fois où je me dis, tiens, pour RRAC1. ça à Jeanne ou tiens, j'en parlerai à Jeanne.

  • Speaker #0

    Quel est le meilleur conseil qu'elle t'ait donné ?

  • Speaker #1

    Je ne m'en souviens pas vraiment parce que ça fait partie d'une amitié qui dure. Elle n'a jamais jugé ma vie et vice-versa. On ne s'est jamais permis de se dire tu devrais faire ça ou tu ne devrais pas faire ça. Par contre, il y a une anecdote à laquelle je pense parfois. J'apprenais à conduire quand on s'est connus et elle conduisait depuis un moment et notamment dans Paris. Donc, elle me donnait des conseils du genre, quand tu es à Paris, quand tu tournes à gauche, il faut faire l'effort de te mettre bien avancé au carrefour après le croisement parce qu'il y a des feux rouges et sinon tu bloques la route et tu vas te faire platsonner.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, on a parlé des petites histoires. des petits sujets potentiels de Discord. Est-ce qu'il y a eu des choses que tu as dû lui pardonner ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas grand-chose à lui pardonner. Le seul Discord, oui, c'était... Les retards, ce n'est pas bien grave. Et le comble, c'est que la dernière fois que je suis allée à Paris, c'est elle qui m'a attendue. C'était le monde à l'envers. Et je pense qu'elle commençait à s'inquiéter parce qu'elle sait que je suis toujours à l'oeuvre.

  • Speaker #0

    Alors, à ton avis, est-ce qu'il y a quelque chose qui pourrait créer vraiment une séparation définitive, quelque chose d'impardonnable ?

  • Speaker #1

    De ne plus pouvoir lui faire confiance. qu'elle raconte des trucs ou qu'elle juge des choses dont je ne suis pas forcément fière dans ma vie.

  • Speaker #0

    D'accord. Et aujourd'hui, après toutes ces années, pourquoi tu sais et que tu es convaincue qu'elle est toujours ton amie ?

  • Speaker #1

    On a toujours envie de se voir, même si on n'arrive pas à caler les choses, surtout qu'avec les histoires de Covid et autres, problèmes de santé des uns et des autres en vieillissant, n'est-ce pas ? C'est pas toujours facile, mais quand on se parle, on se parle comme si on s'était vu la veille, presque comme si on avait encore 20 ans. Comme on a fait la même profession, on a un peu le même rapport avec les gens, un peu la même façon de voir les choses, même sur des sujets qui sont, qui peuvent être polémiques. On n'est pas toujours d'accord à 100%, mais on arrive à trouver un consensus sur pas mal de sujets. Il y a des sujets qu'on n'a jamais trop approfondis, qui auraient peut-être pu être gênants. La religion, je sais que ça compte pour elle peut-être plus que pour moi. Au niveau politique, je suis certainement un peu plus à gauche qu'elle, mais on a toujours évité les choses qui auraient pu vraiment nous amener à un clash ou créer de grosses dissonances. Elle a été un soutien pour moi. à certaines périodes plus difficiles de ma vie où peut-être elle a été plus un soutien pour moi que moi pour elle. Même dans ma vie d'aujourd'hui, ce n'est pas énorme parce qu'on ne voit pas beaucoup, mais ça compte, même sur des petits détails, je me dis que je pourrais raconter ça à Jeanne, ça l'amuserait, ça lui plairait. ou elle comprendrait. Et une fois, elle m'a dit, après m'avoir raconté une anecdote, elle m'a dit en plaisantant, tu vas trouver que ce n'est pas bien quand même ce que j'ai fait, mais moi, ça ne me concerne pas. Je lui ai répondu, ça ne me concerne pas, et tu vis comme tu l'entends, je n'ai pas à juger ton comportement. C'est ce qui fait la différence entre l'amitié et l'amour, m'a-t-elle répondu. On tolère des choses qu'on ne tolère pas. pas dans une relation amoureuse. Dans une relation amicale, il n'y a pas l'exclusivité comme dans une relation amoureuse et ça permet d'accepter sans jugement plus facilement, pas avec le même genre d'affect.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup de t'être prêtée à l'exercice, maman.

  • Speaker #2

    C'était le deuxième épisode de Gang de Copines. Si vous appréciez ce contenu... N'hésitez pas à laisser un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Le Gang de Copines est pour le moment sur Deezer, Spotify et Amazon Music. Laissez autant d'étoiles que vous le souhaitez de likes et de commentaires. Et Gang de Copines est aussi sur Instagram, Gang de Copines Podcast. Copines avec un S et podcast comme une pote. Et on se dit à bientôt pour le prochain épisode qui va être vraiment très très riche en émotions.

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