Speaker #0Être en santé, ça dépend pas seulement de ton corps physique, mais aussi de ton corps mental et de ton corps émotionnel. C'est pourquoi je te partagerai différentes approches pour harmoniser les trois corps afin d'avoir une santé globale. Ce podcast s'adresse à ceux et celles désirant vivre un changement significatif dans leur vie. Je suis Marie-Ève Tremblay, naturopathe holistique, et je t'invite personnellement à venir découvrir comment goûter à la vie. Bonjour et bienvenue au podcast Goutte à la vie. Aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet qui va toucher probablement presque tout le monde. Ça, je suis pas mal certaine. Est-ce que ça vous est déjà arrivé d'aller dans un endroit où il s'est passé quelque chose puis que vous dites « plus jamais, plus jamais m'en aller là, plus jamais je vais faire ça, plus jamais, c'est terminé, je tourne la page, c'est fini » . Moi, ça m'est arrivé. Ça m'est arrivé de dire « plus jamais m'en faire ça » . plus jamais moi être là, plus jamais. Puis pas parce que j'aimais pas ça, parce qu'au contraire, c'était l'endroit où est-ce que moi je pensais que j'étais pour mourir un jour tellement que j'aimais ce que je faisais. Mais un jour, il y a quelque chose qui s'est passé puis que ça m'a profondément touchée, percuté le cœur. Ça a été très douloureux. Puis ça s'est produit pendant que j'étais à cet endroit-là. Alors, mon cerveau, à quoi il a associé ça ? Il a associé l'endroit, ce que je faisais, à ma douleur qui n'appartenait pas à l'endroit, mais bien à un contexte. Donc à ce moment-là, ce que j'ai fait, c'est que j'ai tout rejeté. L'endroit, ce que je faisais comme travail, puis même, j'ai un peu honte de le dire, mais j'ai rejeté un peu des gens parce que, non seulement je voulais me sauver ma propre vie, mais j'ai laissé derrière moi comme une famille. Puis ça, ça fait mal. Puis je me suis carrément dit, plus jamais, plus jamais je vais aller là, plus jamais je vais faire ça même dans ma vie, c'est terminé. Jusqu'au jour où il y a un nouveau contexte qui me fait vivre la même chose, mais autrement. C'est là que j'ai compris que, par chance, avec l'expérience, j'ai compris bien des choses. et que ce n'était pas l'élément en soi qui faisait mal, c'était le souvenir que ça, ça pouvait porter. Tu sais, tout ce qui s'enregistre dans le fameux subconscient, dans l'arrière, le cerveau, la petite boîte qu'on ne voit pas, puis que les histoires s'enregistrent, bien c'est ça. Alors aujourd'hui, dans cet épisode-ci, je veux parler un peu de mon histoire. pour que vous compreniez vraiment bien où est-ce que je veux en venir. Puis, en fait, on va parler d'association, de perception, de comment transformer un « plus jamais » à un « peut-être » différemment. Alors, je vous parlais tantôt de mon histoire que j'ai vécue, que vous avez probablement tous entendu ici si vous êtes sur le podcast, parce que j'en ai parlé plus d'une fois, c'est mon histoire à mon travail. Où est-ce que j'ai vécu un événement fâcheux qui a fait en sorte que j'ai décidé de complètement, de tourner une page sur mon domaine qui était l'agriculture. Puis à ce moment-là, moi, tu sais, quand j'ai commencé, j'aimais tellement ce que je faisais que je me disais, puis j'avais dit même, tu sais, on pourrait demander aux personnes avec qui je travaillais, je disais, je vais mourir ici, je trouve ça dur parce que vous allez toutes partir avant moi parce que j'étais la plus jeune. Puis eux étaient... peut-être 20-30 ans plus vieux que moi, tu sais. Puis là, je leur disais, mais vous allez toutes partir avant moi, vous allez me laisser ici toute seule. Puis je me souviens de ça, d'avoir dit ces choses-là. Jusqu'au moment où est-ce que, bon, il est arrivé... Bon, il y a toujours un élément, il y a quelqu'un qui a décidé qu'il faisait un peu le trouble. Donc, vraiment, de faire de l'harcèlement psychologique, tout ça, jusqu'à m'en rendre malade. Puis moi, j'ai comme... Je me suis dit à ce moment-là... Bien, c'est terminé, je tourne la page, puis plus jamais je vais faire d'agriculture parce que, à ce moment-là, au moment même que je le vivais, ça m'a tellement touchée que je voyais une vache, par exemple, dans le champ, puis ça me donnait mal au cœur. Donc, vraiment, j'associais l'événement à l'agriculture. Mais dans les faits... À quoi qu'elle a à voir là-dedans l'agriculture. Puis je l'ai compris parce que par la suite, j'ai rencontré mon mari aujourd'hui, que ça fait maintenant dix ans, où est-ce qu'il y avait une ferme. Je suis venue sur la ferme et je me suis rendue compte que tout se passait bien. Tout se passait bien et je répète encore une fois, je me souviens que mon beau-frère m'avait dit « Voyons, Maria, ça n'a pas rapport. Ça va être un moment heureux. Ce n'est pas comme dans le temps où est-ce que tu vivais. L'agriculture n'a rien à voir là-dedans. » a complètement raison. Parce que quand je suis arrivée ici, puis je suis rentrée dans la ferme, j'ai pas eu de symptômes, j'ai pas eu rien. Dans les faits, c'est que c'était un moment fâcheux à l'autre endroit, puis ici, c'était joyeux. Dernièrement, ma nouvelle histoire maintenant, qui m'a fait, en fait, que je me sers de mon ancienne histoire, de mon expérience de vie, pour pouvoir avancer autrement, comme je le disais tantôt, comment transformer un plus jamais ... à un peut-être différemment. Quand j'étais jeune, mes parents faisaient du camping. Mais on parle d'un camping de luxe, les espèces de gros véhicules, les motorisés gigantesques de 40 pieds, avec les toilettes en porcelaine et tout le kit. Donc, je n'appelle plus ça du camping, c'est une maison roulante. Ceci étant dit, je partais à tous les week-ends avec mes parents. Ce qu'il faut savoir, c'est que j'ai une bonne différence d'âge avec mon frère et ma soeur. Donc, mes parents... Moi, mon père m'a eu à 40 ans. Donc, il était plus âgé. Alors, bien entendu, je n'avais pas d'autres parents qui étaient amis avec mes parents qui avaient des enfants du même âge que moi. Alors, je me retrouvais toujours avec mes parents et des amis qui étaient âgés. Donc, pas beaucoup d'amis. Et ils étaient dans des... On va dire un club de motorisés. où est-ce qu'ils allaient camper à tous les week-ends avec ces gens-là. Je les adore, ces gens-là, mais il n'y avait pas d'enfants comme mon père et ma mère. Donc, je me suis un peu tannée avec le temps. Mais j'ai fait ça de l'âge de 9 ans jusqu'à 14 ans. À 14 ans, là, c'était terminé. Je ne voulais plus aller en camping les fins de semaine. L'été, ça me puait au nez. Alors, vous comprenez où est-ce que je veux venir ? J'associais le motorisé, j'associais le... camping à un événement plate avec mon père puis ma mère. Puis moi, je voyais un motorisé, puis c'était comme « Oh my God ! » Tu sais, je voyais ça, puis je suis comme « Oh mon Dieu, je partais avec mon père puis ma mère, puis c'était long, puis c'était plate. » Au contraire, tu sais, les gens pouvaient me dire « Bien voyons, Marie-Ève, t'es chanceuse, toi. Tu fais du beau camping, c'est le fun. » Mais moi, j'aimais pas ça. Moi, en fait, je l'ai associé à ça. Aller faire du camping, c'est plate. Dans des grosses affaires de même, puis moi, c'était ça le camping à l'époque, c'est ce que je connaissais. Et je me disais toujours, plus jamais m'en faire du camping. Plus jamais m'en faire ça. Arr-que-oué, tu sais. Donc, avec le temps, bien sûr, écoute, là, je suis rendue à 45 ans. Donc, on s'entend qu'il y a du temps qui a passé entre 14 et 45. Et, il n'y a pas si longtemps, on a un couple d'amis qui se sont... qui ont acheté en fait un véhicule avec, vous savez, on voit souvent des pick-up avec un genre de truc de campeur à l'intérieur de la boîte du pick-up. Donc le pick-up, c'est lui qui porte le campeur. Et ils se sont acheté ceci. Puis on dit en blague, on devrait partir, ça serait le fun, vous devriez avoir ça aussi. Donc, je dis, bien, il faudrait le louer, tu sais, on fait des blagues, tout ça, puis là, je me dis, entre-temps, moi-même, « Et ta barouette, pas jamais m'a fait ça, moi. » Tu sais, encore une fois, je me répétais ça, tu sais. Puis, je me suis mise à réfléchir, puis on s'est dit, OK, on le fait, on le loue, tu sais, mais j'ai encore l'amertume de dire « arc » , tu sais. Et je vous dirais que c'est avec le temps que, là, j'ai regardé, je l'ai... Je me suis mise à rêver un peu. « Wow, ça va être cool, tu sais. » Puis je me suis mise à réaliser que, « Wow, je vais partir avec mon chum. » Puis, ça ne sera pas pareil. Ça ne sera pas pareil comme avec mon père puis ma mère. Puis ça ne sera pas comme dans le temps où est-ce que moi, je trouvais ça plate. J'ai changé mon « plus que jamais » à un « peut-être différemment » de cette façon-là. En me disant que, quand je suis arrivée ici à la ferme, le contexte était bien différent je rencontrais mon amoureux puis j'étais heureuse alors je me suis dit le contexte est bien différent je m'en vais dans ce véhicule là avec mon amoureux. Et ce ne sera pas du tout la même chose, j'en suis convaincue. On part demain matin. J'ai vraiment, mais c'est drôle parce que j'ai vraiment transformé ma façon, ma perception des choses et je suis tellement excitée d'aller faire du camping. Et non seulement je m'en vais faire du camping, je m'en vais faire le tour de la Gaspésie. Non, mais c'est-tu assez typique ? des voyages que je faisais avec mon père et ma mère quand j'étais petite. Combien de fois qu'on l'a fait, je ne peux même pas le compter sur mes doigts. C'est quelque chose que je faisais, mais on dirait que je n'ai même pas vu le rocher percé tellement que je n'aimais pas ça. Ou est-ce que là, j'ai l'impression que je m'en vais faire ce voyage-là et que je m'en vais découvrir comme si je ne lui avais jamais été à même titre que les autres. C'est fou, hein ? C'est fou comment que... La perception, le contexte d'un événement peut complètement venir changer le fil de vos pensées et de votre être, votre bien-être. Et si vous preniez, vous aussi, le temps de voir les événements que vous avez vécu, Et si vous preniez le temps ? de, comment je pourrais dire, de vraiment juste amener une autre perception. C'est pas obligé d'être quelque chose de bien grave, de bien gros, de bien... Tu sais, ça peut être juste une petite chose. Dire, je vais plus jamais à cette épicerie-là parce que j'ai pas aimé le caissier. En fait, c'est pas l'épicerie que t'aimes pas, c'était le caissier. Tu sais, je veux juste que vous vous remettiez en contexte. Puis que vous faites l'effort de changer le plus jamais. à un peut-être différemment. Parce que ça risque de changer une partie de votre joie de vivre, ça. Ça risque de changer une partie de plaisir dans tout ce que vous faites, dans tout ce que vous entreprenez. Le cerveau, là, c'est fort. La façon de penser, c'est très puissant. Puis moi, ce que j'ai à vous dire, c'est qu'on a le choix de nos pensées. Il n'y a pas personne qui vient dans votre tête pour choisir à votre place. C'est probablement la seule affaire que vous ayez le contrôle dessus. Prenez donc le contrôle de vos pensées, puis faites donc le choix autrement de vos pensées. Puis ça, c'est dans peu importe ce que vous faites. Vous pouvez dire, ah, maudit qu'il est mouille aujourd'hui. Ah, bien, il est mouille aujourd'hui, je vais pouvoir prendre un livre puis lire un peu, tu sais. changer la façon de voir les choses puis ça va juste amener un peu plus de positif aussi dans votre vie. C'est puissant le cerveau, j'arrête pas de le dire. Il y a des façons de faire aussi pour se ramener ici maintenant pour essayer de calmer ces moments-là qui sont difficiles. Je vous ramène encore et ça va faire, je pense, 100 fois que j'en parle. C'est la cohérence cardiaque. Moi, je viens d'apprendre ça. Je viens d'écouter justement une conférence au niveau du cœur. On parle de la cohérence cardiaque, mais que le cœur a son propre cerveau. Et quand on parle de cohérence cardiaque, c'est de ramener un rythme à votre cœur, donc par la respiration. Et on dit qu'il n'y a plus d'un cerveau. dans notre corps, parce qu'ils fonctionnent de manière intrinsèque. Donc oui, on a notre cerveau, on a notre hémisphère droit, on a notre hémisphère gauche. On parle souvent du deuxième cerveau qui sont nos intestins, si ce n'est pas le premier, tant qu'à moi. Mais il n'en reste pas moins, je fais des blagues, mais il y a quand même une partie du cerveau dans vos intestins qui communique directement avec votre cerveau pour... Certains événements, pour certaines façons d'être, pour certaines... Et s'il n'est pas en santé, il ne peut pas bien fonctionner ce cerveau-là. Bien, sachez que le cœur a aussi sa petite part de cerveau. Ça, j'ai trouvé ça fascinant. Et par la cohérence cardiaque, on arrive à se mettre dans un état de zone incroyable. En fait, le cœur, dans la cohérence cardiaque, dans la façon que vous faites votre cohérence cardiaque, va permettre au... cœur de mieux fonctionner et d'amener un certain bonheur dans votre corps, un certain bien-être et surtout, si vous ne faites pas de la cohérence cardiaque, tu sais, parfois on a des brouillards mentaux, on a de la misère à se concentrer, on a... Alors, C'est comme une méditation, la cohérence cardiaque. C'est d'amener un rythme au cœur. C'est comme si on venait prendre notre cœur dans nos mains, puis qu'on le chouchoutait, puis qu'on le dorlotait, tout simplement, pour qu'il amène partout dans notre corps, parce que c'est lui qui pompe le sang, là. Et si le sang passe par le cœur, puis qu'il y a un état positif, puis qu'il y a un rythme bien établi... Eh bien, ça ne peut pas faire autrement que de bien aller. Alors, dans tous mes contextes que je vis une adversité, la cohérence cardiaque a un effet, je vous dirais, bénéfique et surtout transformateur. Transformateur et peut-être que c'est pour ça que j'ai plus rapidement allumé aussi Sur le contexte de ce que je vivais actuellement, sur le fameux camping, bien sûr j'ai mon histoire, bien sûr j'ai appris, mais j'ai aussi, je pense, avec les années, je suis professeure de méditation aussi, j'ai intégré la cohérence cardiaque, et je pense que tout ça ensemble est un tout. Alors, je vous invite, non seulement à prendre un contexte... et à le transformer à un peut-être différemment, à faire aussi cette cohérence cardiaque. Comme si, je vous le dis, imaginez que vous tenez votre cœur dans votre main et que vous le caressez doucement quand vous faites vos respirations. C'est capoté ce que je vous dis là, mais il y a un effet. Il y a un effet et il faut être doux avec le cœur. Il faut être doux avec le cœur parce que, mon Dieu, je l'ai nommé au tout début. J'ai dit, c'est comme si on venait me percuter. directement dans le cœur. Ça fait mal, c'est douloureux, mais il ne mérite pas ça. Il ne mérite pas ça parce que c'était simplement un contexte. C'est un contexte et non ce que l'histoire, en fait, ce à quoi je me rattachais. Une autre chose que je veux vous dire, je dis ça, vous vous rattachez à l'histoire. C'est sûr, je fais des liens avec tout ce que je fais. Comment de gens s'attachent à son histoire ? Combien de gens vont répéter cent fois la même histoire ? « Ah, moi, je suis allé là, puis mon Dieu, ça a été... » « Ah, moi, je suis allé... » Puis là, ça chiale sur leur histoire. Bien, tant et aussi longtemps que tu vas chialer sur ton histoire, ça ne changera pas. Ça ne changera pas. Et tu ne verras jamais le peut-être différemment. Ça, c'est clair. Je le vois dans les constellations. Une constellation familiale où les gens essaient tout le temps de trop comprendre. Il n'y a rien à comprendre quand on fait une constellation. En fait, on fait des prises de conscience, mais on n'essaie pas de contrôler, puis on n'essaie pas de faire l'histoire dans une constellation. Et souvent, souvent, souvent, souvent, les gens font comme, « Ah, ça, ça doit être ma mère qui est comme ça, tu sais, puis... » Non. Je dis là, lâche ton histoire, puis va dans ton cœur, puis ressens. C'est quoi que tu vis ? Est-ce que tu ressens du bonheur ? Est-ce que tu ressens de la peine ? Est-ce que tu as un frisson ? Est-ce que c'est de la chaleur ? Est-ce que tu as froid ? Est-ce que tu ne ressens rien ? C'est ça, en fait, de ne pas s'accrocher à l'histoire. C'est de vivre le ressenti. Alors, quand on vit un moment difficile, bien, il suffit juste de ressentir. Est-ce que je suis bien ici ou pas ? Comment ? Bien, change de quoi ? Tu vois ? la capacité de faire tes propres choix. Alors moi, c'est ce que je vous dis. L'idée ici aujourd'hui, c'est de, un pas jamais ou encore pas capable, je ne suis pas capable de le faire, changer votre direction en un peut-être différemment qui va peut-être changer le courant de votre vie. Alors j'espère que vous avez aimé cet épisode. Ce n'est pas très long, mais au moins je pense que le message était là et je pense que c'est important de se le faire dire. à quelques reprises, de le répéter. Parce que c'est souvent avec la répétition qu'on finit par faire des petits pas en avant pour un peut-être différemment. Je vous souhaite une belle semaine et on se revoit la semaine prochaine. Au revoir !