Speaker #0Être en santé, ça dépend pas seulement de ton corps physique, mais aussi de ton corps mental et de ton corps émotionnel. C'est pourquoi je te partagerai différentes approches pour harmoniser les trois corps afin d'avoir une santé globale. Ce podcast s'adresse à ceux et celles désirant vivre un changement significatif dans leur vie. Je suis Marie-Ève Tremblay, naturopath holistique, et je t'invite personnellement à venir découvrir comment goûter à la vie. Bonjour et bienvenue au podcast Goûte à la vie. Alors... Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un sujet plutôt personnel. C'est un bout de ma vie que je n'ai jamais vraiment partagé. Puis, j'en ai parlé un petit peu dernièrement et je me suis dit, « Hum, pourquoi pas en parler davantage parce que je pense que ça peut aider certaines personnes. » J'ai 14 ans et j'apprends que ma mère a un cancer. À ce moment-là, je ne suis pas certaine de comprendre. Mais je me fais dire que c'est grave. C'est grave qu'on ne sait pas ce qui va se passer. Mais on ne me met pas dans la peur, par contre. Ça a été quand même bien, je vous dirais. Mais je me pose des questions. Je me pose des questions parce que je ne comprends pas. Puis on ne m'explique pas vraiment. Mais on sait que ma mère est malade. Bien entendu, on ne veut pas... pas me, comment je pourrais dire, me faire peur, on ne veut pas non plus, tu sais. Mais je pense qu'à ce moment-ci, aujourd'hui, je vous mets une parenthèse, c'est important d'expliquer ce qu'il y en est. Parce qu'on se pose beaucoup trop de questions dans notre petite tête de jeune. Donc, le temps file et on apprend que ma mère a deux cancers. Non pas un, mais deux. Un dans un sein et un autre dans l'autre. Donc, ce n'est pas nécessairement une bonne nouvelle. Et puis, je vis des émotions mixtes parce que, un, je ne comprends pas nécessairement la gravité de la chose, mais en même temps, j'ai comme peur parce que est-ce que je vais perdre ma mère ? Et puis, c'est à ce moment-là que je réalise bien des choses. C'est comme si l'adolescente venait de faire un switch. un switch de Là, je ne peux pas être la petite bitch qui chiale après sa mère à celle qui devait aider sa mère. Parce qu'à l'époque, on vivait à la campagne et on était un peu loin des services de la ville et des services de l'hôpital et tout, donc l'infirmière ne se déplaçait pas à la maison, on était trop loin. Alors, qui s'occupait de ma mère ? Bien, elle-même, parce qu'elle avait une force incroyable, et moi. Et moi. Bien entendu, mon père aussi était là, mais lui, il travaillait. Donc, les moments où est-ce qu'il travaille, il n'est pas là. Alors, je suis toute jeune et je dois accompagner ma mère dans certains de ses moments de vie qui ne sont vraiment pas tripants. Elle a eu l'ablation totale des deux seins. Alors, moi, c'est comme spécial parce que ce n'est pas un sujet qu'on parlait vraiment, moi, à l'époque. Ce n'est pas quelque chose qu'on partage et tout ça. Ma mère me montre, veux-tu voir ma cicatrice ? Alors, du jour au lendemain, je vois ma mère avec des seins, elle n'a plus de seins. Donc, vraiment, d'un bras à l'autre, et tu sais, au centre, où est-ce que nous, c'est plus creux, entre les deux seins, bien, elle s'est ressortie. Donc, c'est pas chic, c'est pas plaisant à voir, puis elle a besoin d'aide, de soutien. J'apprends, j'apprends énormément. J'apprends à aider, j'apprends à comprendre sa douleur. J'ai mal pour elle parce qu'à certains moments, je vous dirais le plus difficile dans l'adolescente, c'est d'avoir entendu ma mère être aussi malade. Ses traitements de chimiothérapie l'ont tellement assommée. Elle était tellement amorphe. C'était ça pour moi, c'est ça qui a été le pire. Pas de sa chirurgie, mais plus de la chimiothérapie. Donc, pour moi, de voir ma mère vomir sa vie, écoutez, ça, c'était la pire des choses que je pouvais me rappeler parce que je l'entendais tout le temps. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et à un certain moment, je vais toujours me rappeler, je suis descendue de l'autobus. Bien entendu, mon père n'est pas là, il travaille. Donc, ma mère est toute seule à la maison, dans notre grande maison de campagne. et Elle me dit, quand je mets le pied dans la porte, « Marie-Ève, viens voir. » Je me dépêche, je ne sais pas ce qu'elle veut me montrer, est-ce que c'est bien, est-ce que ce n'est pas, parce que dans son thème de voix, elle n'était pas en peur, mais je sentais qu'il y avait quelque chose. Alors je m'approche, je m'en vais dans la salle de bain, elle est en train de brosser ses cheveux et que tous les cheveux tombent. Alors là, c'est à ce moment-là que j'ai vu ma mère, avec plus de cheveux du tout. Donc, ça aussi, ça a été quelque chose. Mais ma mère était particulière parce que ça, c'est pas de quoi qu'il lui a... Écoutez, elle m'a jamais laissé sentir. Peut-être que d'autres personnes pourront me dire autre chose, mais moi, elle m'a jamais laissé sentir qu'elle était mal de ne pas avoir ses cheveux. Elle me montrait que ça pouvait être confortable d'être comme ça. Donc... J'avais la vision d'une mère malade, mais avec une force incroyable. Ça, pour moi, ça a été vraiment, comment je pourrais dire, un exemple à suivre. De ne pas se laisser abattre, de ne pas se laisser aller. Donc, une partie de ma grande inspiration, une partie de ma grande apprentissage de vie... a commencé à 14 ans. C'est à ce moment-là que je vois ma mère aller avec sa maladie, mais qui n'arrête pas. Dans le sens qu'elle a la foi. Elle a la foi et croit qu'elle va s'en sortir. Bien entendu, certains vont périr, d'autres vont réussir à passer au travers. Bien, elle, elle a passé au travers. Le temps passe, puis je la vois avancer, je la vois... Et je me souviens même, écoutez, ça c'est une autre parenthèse, parce que je me souviens, quand on allait la voir à l'hôpital, c'était quand même, c'est pas le fun, c'est pas un moment qui est plaisant. Mais elle était, après son opération, c'est quand même une grosse opération, qu'on se le dise, elle aidait les autres sur l'étage. Je me disais, mais c'est parce que t'as plus souffert qu'eux, tant qu'à moi, tu peux bien prendre ton temps puis te relaxer. Eh bien non. Elle, elle trouvait le moyen d'aller aider d'autres personnes sur les tâches. Donc, pour moi, ça, c'était une force hors du commun que de vouloir. Elle avait vraiment beaucoup d'altruisme, le don de soi, elle l'avait énormément. Donc, pour moi, ça, ça a été très... C'est drôle parce que je suis en mode vraiment observation. Je suis en mode observation avec ma mère. Je suis en mode apprentissage. tout ce temps-là. La seule chose qui manquait, c'était un peu d'explication. J'essayais souvent de comprendre, mais personne n'avait les mots pour me l'expliquer davantage. C'est peut-être pour ça aujourd'hui que je suis vraiment à chercher, à comprendre tout ce que je fais, tout ce que je vous dis, tout ce que j'ai appris. C'est important pour moi de bien le comprendre. Donc, à ce moment-là, je n'avais pas les réponses et je devais attendre, attendre de voir comment elle était pour filer. Donc ça, ça a été une partie de ma vie qui a été ma plus belle école. Je vais le dire comme ça, c'est ma plus belle école. Elle s'en est sortie. Avec le temps, j'ai commencé aussi à, bien sûr, à prendre davantage sur les maladies, à comprendre les maladies, mais à savoir aussi pourquoi elle aurait eu cette maladie-là. Puis il y a une chose qui m'est revenue souvent, puis que je me dis que peut-être qu'elle n'aurait jamais été malade. si elle avait fait d'autres choix de vie. Vous savez, le stress, j'en ai déjà parlé, le stress chronique, ça nous amène à de l'inflammation, à des maladies, on devient vraiment pas bien. Et puis, je pense que si elle avait fait d'autres choix de vie, elle n'en aurait pas arrivé ainsi à cette maladie probablement, ou encore à comment ça s'est passé. Bien entendu, c'est son histoire. Vous le savez, avec tout ce que je fais en constellation familiale et systémique, c'est son histoire. Elle avait à vivre cette partie-là de sa vie, mais je suis aujourd'hui vraiment à l'écoute de tout ce qu'il y a autour de nous, de tout ce qui peut se passer, parce que je suis convaincue qu'avec les choix qu'on fait, la vie peut être bien différente. Si vous pensez répéter des patterns, si vous pensez faire des choses qui sont les mêmes que votre famille, par exemple, des choses qui sont bien, tant mieux, des choses qui sont moins, ça peut nous amener justement à des problèmes peut-être de santé, à faire des choix qui ne sont pas nécessairement bons pour nous. Je crois que c'est très important d'en prendre conscience. Aujourd'hui... de mon côté. Avec les choix de vie que ma mère a fait, bien entendu, moi, j'en ai fait des différents. Et je me souviens très bien, avant même que de savoir que les constellations pouvaient venir aider, pouvaient venir changer le cycle de vie, en fait, parce qu'on vient arrêter parfois un pattern, une histoire, on met un stop à cette histoire-là, on vient faire un changement dans la lignée. Je ne le savais pas, mais à l'époque, j'ai moi-même dit, moi, je ne ferais pas la même gaffe que ma mère. Et j'ai fait des choix différents. Et je vous dis, je suis énormément dans l'observation et je réalise que je ressemble énormément sur plusieurs aspects à ma mère. Et je fais vraiment attention à travailler sur moi pour éviter de répéter des patterns, pour éviter de... de tomber dans ce piège, de dire « oui, mais moi, je suis comme ma mère » . Non, j'ai mon histoire à vivre, je dois mettre un frein à celle qu'elle a fait, qu'elle a dessinée, c'était sa vie, et moi vivre la mienne sans avoir à passer à travers ses souffrances, parce qu'elle en avait des souffrances. Et à force de travailler, à force de comprendre la lignée de la famille, de tous mes ancêtres, en fait. Je comprends à quel point elle porte un bagage très lourd, ma mère. Et non seulement elle, mais probablement aussi ses frères et soeurs qui vivent avec cette histoire, qui ne savent peut-être pas. Mais moi, je peux vous dire qu'à force de voir ce qui peut se passer à travers les années, à travers l'histoire d'une lignée, On peut transformer bien des choses. Ça peut vraiment aider, justement, à être mieux, à mieux vivre, à prendre des choix différents surtout, puis à être autrement. Alors, si vous pensez que vous répétez des patterns, si vous pensez que des différents choix de vie pourraient vous aider à être mieux, si vous pensez... Si vous voulez en savoir davantage et essayer de démystifier ça, c'est possible. Avec la constellation systémique et familiale, moi je vous le dis, on comprend mieux. On fait juste comprendre mieux, en fait. Puis ça fait qu'on fait des choix ensuite qui peuvent être différents, tout simplement. Puis ça change le parcours de vie. C'est ça qui est merveilleux. C'est ça que je veux apporter aujourd'hui. J'ai... heureusement... Heureusement que dans mon histoire, j'ai vécu ceci pour aller, pour être encore plus curieuse, tout simplement. Pour être encore plus curieuse, pour être en mesure de comprendre. Parce que je pense que c'est ça, moi, mon manque que j'ai eu quand j'étais plus jeune. Comprendre quelque chose, qu'on m'explique les choses. Je ne l'ai pas eu, ça. Donc, maintenant, je cherche à comprendre et à vous aider à comprendre des choses. Alors, si c'est quelque chose qui peut vous intéresser, Je vous invite à regarder pour une constellation. Ça peut être une constellation systémique énergétique aussi. Vous savez, on peut vivre un enjeu, puis simplement placer l'enjeu encore à voir comment on se sent, même juste dans l'équilibre aussi de notre énergie du corps. Je suis en mesure de faire une constellation qui est absolument sublime là-dessus. Donc, si c'est quelque chose qui vous intéresse, je vous laisse le lien au bas ici. Alors, sur ce, si vous avez apprécié, partagez. Si vous pensez que ça peut rejoindre d'autres personnes aussi, essayez de mieux se comprendre. N'hésitez pas à leur parler du podcast ou encore même de leur partager le lien pour une constellation. Ça va me faire plaisir de vous accompagner. Alors, au plaisir et à la semaine prochaine !
