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Head Of Design

Découverte de Usedge, la solution Research Repository qui explose le marché - Discussion avec Jason Brand - CEO de Usedge

Découverte de Usedge, la solution Research Repository qui explose le marché - Discussion avec Jason Brand - CEO de Usedge

52min |15/10/2024
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52min |15/10/2024
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Description

Aujourd’hui, nous recevons Jason Brand, CEO deUsedge, on explorent ensemble le parcours fascinant de Jason, de ses débuts en tant que designer à la création de la solution Usedge, une plateforme qui révolutionne le Research Repository.


Nous abordons sans détour les sujets les plus chaud du moment sur la Research : la structuration et de l’exploitation des données utilisateurs, et de la manière dont l’outil Usedge aide les entreprises à centraliser et maximiser l’impact de leurs recherches. Jason partage également sa vision du design, de l’entrepreneuriat et l’intégration de l’IA dans les processus de recherche. Un échange inspirant pour tous ceux intéressés par l’avenir de la recherche utilisateur et du design !


🔥 En tant qu’auditeur du podcast Head Of Design, vous bénéficiez d’un accès exclusif à Usedge ! Réservez un appel de 30 minutes avec leur équipe pour découvrir comment ils peuvent simplifier et améliorer vos projets de Research. Profitez d’un accompagnement personnalisé sur 8 semaines, réservé aux auditeurs du podcast (bien plus que les 15 jours habituels). C’est l’occasion idéale de discuter de vos défis UX et de trouver des solutions sur-mesure pour 2025.


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Le podcast “Head Of Design” met en lumière des personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leurs parcours, savoir-faire et les convictions qui les animent tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations.


Vous avez laissé votre manteau au vestiaire… Bienvenue dans le club !


🧠 Retrouvez-nous sur Designclub.global et et prenez contact avec nous sur Linkedin :


@ https://www.linkedin.com/in/jason-brand-ux/

@ https://www.linkedin.com/in/paulmenant



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Paul Menant, cofondateur de Design Club, un collectif international 100% design et research. Grâce à la force du nombre, on accélère les projets de nos clients et la carrière de nos membres. Je t'encourage à nous découvrir sur notre site designclub.global. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'animer le podcast Head of Design, un podcast qui met en lumière ces personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leur parcours, savoir-faire, et les convictions qui les animent, tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations. Enfin, si tu apprécies notre démarche et ce podcast, tu peux nous supporter en donnant ton avis 5 étoiles et t'abonner à l'émission pour suivre nos prochains épisodes sur ta plateforme d'écoute préférée. L'expérience podcast est incroyable et vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et je vous en remercie. Allez, c'est parti ! Vous avez laissé votre manteau au vestiaire ?

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le club ! Aujourd'hui, nous recevons Jason Brand, tu es CEO de Usage et User Researcher, et le nouvel invité de ce podcast. Je te remercie chaleureusement d'avoir répondu positivement à mon invitation. Jason, bonjour.

  • Speaker #2

    Bonjour Paul, merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Écoute, je t'en prie, c'est un vrai plaisir de t'avoir derrière le micro. On a eu la chance de se rencontrer aux UX Day en juin dernier, et donc moi j'ai découvert cette nouvelle solution. J'avais beaucoup en tête de solutions. Research Repository et aujourd'hui on va parler de Usage, on va faire le focus sur la façon dont tu l'as créé, pensé et puis ensuite comment tu as réussi à le développer et ce parcours d'entrepreneur pour ensuite comprendre aussi la puissance de l'outil, vos clients, la façon dont vous recevez les retours et puis les évolutions du produit. Voilà, on va discuter un petit peu de tout ça, ça te va ?

  • Speaker #2

    Très bien.

  • Speaker #1

    Allez, c'est super. La première question que que j'aime poser à mes invités. Toi, à quel moment tu découvres le design dans ta vie ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je découvre le design, on va dire juste après mes années en prépa. C'est-à-dire qu'à la base, j'étais parti sur un bon parcours de mathématiques. Je me suis rendu compte qu'en fait, il manquait à l'ingénierie toute la partie, penser l'expérience. Et c'est là où j'ai commencé à m'intéresser au design et essayer de comprendre un peu... qu'est-ce qui différencie autant l'expérience cliente de ce qui se passe dans les mathématiques. Et donc à partir de là, j'ai commencé en fait un cursus du côté du design, de comprendre un peu mieux en fait quelle est cette discipline, qu'est-ce qui fait qu'on la voit si peu d'un point de vue ingénierie. Et c'est là où après en fait je me suis beaucoup plu et j'ai plus choisi cette voie-là aujourd'hui, mais toujours avec une vision systémique, mais c'est à partir de là en fait que ça fait.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc tu fais la fameuse école Strat. J'en ai reçu pas mal des Stratos dans mon podcast. Tu es passé par cette école-là qui, en plus de base, n'a pas un focus nécessairement digital. Et je dirais même, vous voyez tous les types de design possibles. Toi, pourquoi tu t'es orienté après vers le digital ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, à Strat, il y a les filières produits, il y a les filières automotives, il y a toutes ces filières. Et moi, je me suis intéressé du coup au design d'interaction parce que plus loin que juste un produit, en fait, ce que je voulais apprendre et développer, c'est vraiment cette partie interaction client et comment est-ce qu'on va créer une expérience globale autour d'un produit ou d'un service. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le design ne s'arrête pas à un produit et il y a tout cet ensemble, cet écosystème qu'il y a autour. Et donc, c'est là où je ne suis plus. Et après, l'objectif, c'était de… En fait, de partir sur la partie solution digitale pour vraiment explorer ce monde qui nous entoure et cette technologie qui évolue. Et donc, c'est comme ça que je suis arrivé.

  • Speaker #1

    Et là ensuite, comment tu commences ta carrière ? Par du conseil ? Tu rentres plutôt dans une entreprise en interne ? Ouais. Et sur quel type de projet tu vas ? Et la question un petit peu derrière sous-jacente, c'est aussi, est-ce que tout de suite tu es dans la recherche utilisateur ? Ou tu es aussi passé par des phases de prototyping, je dirais des phases plus globales d'un designer ?

  • Speaker #2

    Ouais. Alors oui, j'ai démarré ma carrière pro, on va dire, dans une agence. Donc on appelait ça à l'époque web designer ou graphic designer. et donc en fait l'idée au début c'était de pouvoir concevoir des expériences web donc c'était déjà il y a un petit paquet de temps et donc le métier finalement de UX designer, UX researcher n'était pas encore au point où il en est aujourd'hui donc je dirais qu'après ça en fait j'ai fait mes premiers pas en startup puisque c'était vraiment le format là et c'est là où j'ai appris en fait à combiner qu'est-ce qu'une expérience client dans un milieu un peu limité puisque la startup ne dispose pas de budget limité donc il faut vouloir en fait arriver très vite à des solutions qui créent de la valeur et ça c'est super compliqué parce que quand on est en start up souvent on est sûr d'avoir la bonne idée et du coup pouvoir après derrière challenger un peu l'approche et essayer d'apporter des nouvelles solutions c'est pas quelque chose qui est assez commun et donc moi en tant que finalement web designer dans une start up ce que j'essayais d'apporter avant tout c'était des solutions là où si j'avais eu un petit peu plus de recul j'aurais d'abord commencé à chercher quel est le problème avant de vouloir créer des solutions Mais ça, malheureusement, on ne le sait pas forcément quand on démarre. Et c'est quelque chose qu'on apprend après avec le temps. Et là,

  • Speaker #1

    dans ta carrière, dans les différentes expériences que tu as pu avoir, est-ce qu'il y en a une ou deux qui ont été un peu game changer pour toi et sur lesquelles tu t'es dit que dans ton rôle, tu t'éclatais et que c'était vers ça que tu souhaitais aller ?

  • Speaker #2

    Je pense que mon expérience la plus marquante, qui a été un peu le tournant entre du web design et du service design, Ça a été quand j'ai travaillé pour Orano, donc ex Areva, dans le secteur du nucléaire, qui en fait était une discipline où je ne voyais pas comment le design pouvait exister. Puisque pour moi, le design à cette époque-là, c'était faire des interfaces, concevoir des sites internet, etc. Donc en fait, je n'avais pas ce parallèle-là. Et du coup, avec Orano, l'avantage qu'on a eu, c'est qu'on a pu avoir des projets qui sont complètement hors du simple design tel qu'on l'entendait. C'est-à-dire qu'il fallait imaginer des services, imaginer des produits. J'ai des solutions qui vont bien plus loin que juste j'ai besoin d'une interface pour valider quelque chose. Et donc en fait, c'est là où après j'ai pris conscience que finalement, le design dépasse largement ce qu'on entendait il y a 8 ans. Et en fait, c'est une discipline qui permet de penser bien plus loin que juste une solution et qui permet d'apporter cette vision plus globale de qu'est-ce qu'un service qui apporte de la valeur à un utilisateur. Et ça, c'est vraiment... À partir de là, je suis calqué dans cette direction-là maintenant.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Et donc ensuite, tu montes à Bruxelles. Toi qui étais plutôt parisien, lyonnais, j'ai vu. Tout est passé par... Tu as fait un petit peu le tour de France, de Nice, Lyon et Paris. Et ensuite, tu montes à Bruxelles. Qu'est-ce qui motive tout ça ? Et puis j'imagine que là, ça y est, tu commences à avoir des idées de tiens, dans la recherche utilisateur, il manque peut-être des outils. J'imagine que là, tu commences à sentir quelque chose.

  • Speaker #2

    Oui, donc oui, comme tu le savais, moi je suis de la France à la base, et puis j'ai remonté progressivement avec les études, tout simplement. Et à la fin de Paris, en fait, du coup, je pars sur Bruxelles, et puis du coup, j'intègre Proximus, qui est la grande telle cour à Benge. Et là, du coup, devient mon premier rôle de consultant officiel, on va dire, puisqu'avant c'était de la consultance, mais on va dire à plus petit niveau. Là, c'est vraiment le saut dans l'inconnu avec cette nouvelle expérience. Et du coup, c'est là où je commence, en fait, à explorer. on va dire plus de domaines qui font partie des grands groupes. Donc, c'est à dire que on commence à comprendre qu'est ce que ça implique un projet au niveau d'un grand groupe. On commence à comprendre comment est ce que la recherche utilisateur peut aider et accompagner, etc. Etc. En fait, c'est là où je commence à avoir un peu une espèce de conclusion sur tout ce qui s'est passé pendant ces dix dernières années. En fait, et de me dire en fait, ce qu'on appelle aujourd'hui recherche utilisateur, c'est finalement on veut récolter du feedback client. On veut pouvoir l'implémenter. Et donc, cette approche qui peu à peu devient quelque chose de standard dans le projet, il faut faire de la recherche, il faut faire de la recherche, et du coup, on s'y met un peu, et c'est là où j'ai commencé à découvrir les gros pain points rattachés à la recherche, donc c'est typiquement tout ce qui va être rattaché à, en fait, on ne sait pas comment la faire, on ne sait pas comment la transmettre, on ne sait pas comment la garder, voilà, exactement, et en fait, tous ces éléments commencent à graviter petit à petit dans la tête, et c'est là où je me dis, en fait, il faudrait pouvoir avoir un mécanisme de standardiser cette recherche utilisateur, que ce soit pour une start-up, pour un grand groupe, pour de l'énergie, pour de l'automobile. Et donc, c'est là où je commence à réfléchir un peu.

  • Speaker #1

    Parce qu'on est d'accord qu'avant, j'allais dire que c'était un gros Excel, c'était du Word, c'était du PowerPoint, classé peut-être de telle façon à ce qu'on s'y retrouve. Mais en soi, la donnée pouvait un peu mourir toute seule, compliqué de l'actualiser, compliqué de la retrouver si on n'était pas au courant qu'il y avait eu... telle ou telle action dans l'équipe x ou y que sur d'autres sites c'est comme ça que toi tu l'as vécu oui c'est ça va en revient même sur mes premières expériences la recherche on en faisait quasiment pas c'est à dire on essaie de récolter du feedback après que les utilisateurs et utiliser un produit ou un service mais finalement c'était en été sur le coin du tableau noté sur un cahier qu'est ce que l'utilisateur avait dit et on a présenté ce truc là et

  • Speaker #2

    donc ça c'était une dimension où vraiment je suis passé de deux voilà c'est cette petite note sur papier à peut-être une présentation PowerPoint, mais on n'était jamais sur quelque chose où on sentait qu'on allait arriver à un niveau industriel. Et c'est là où je me suis dit qu'il manque un layer entre ce que les équipes opérationnelles attendent de nous Est-ce que nous, on est capables de délivrer derrière ? D'office, du coup, je me suis dit, il faut transformer ce qu'on appelle le recherche utilisateur pour en faire une discipline centrale qui permet d'avoir une source de vérité qui va visiter dans le temps, qui va alimenter des décisions, etc. Et ça, c'est pas ce que je retrouvais.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que c'est que les gens qui nous écoutent, je pense que dans les mêmes époques, ils ont dû sûrement se poser les mêmes questions. C'est-à-dire, mince, il nous manque quelque chose, etc. Et pour autant, toi, tu t'es dit, tiens, je vais créer ma solution. Comment ce cheminement, il arrive et que, en fait, la possibilité d'être entrepreneur et de créer un produit, il faut quand même énormément d'investissement. Il faut des développeurs. Enfin, voilà, on ne gagne pas de l'argent tout de suite. Non, mais voilà. Donc, c'est quand même un projet entrepreneurial. Ce n'est pas anodin pour commencer à le vivre, mais à une échelle qui est toute autre parce que dans le conseil, c'est quand même un petit peu différent. Il n'y a pas autant d'investissement. Est-ce que tu peux justement nous expliquer un peu comment… Comment ce cheminement y passe et puis au moment où tu dis go, on y va ?

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. Déjà pour préciser, moi ma vision du design qui était à l'époque était sûrement une vision, on va dire, d'éputant. Puisque finalement, il y avait des personnes qui probablement à la même époque utilisaient déjà des plateformes, avaient déjà cette notion de repository peut-être. Mais bon voilà, ce n'était pas des notions avec lesquelles j'étais familier. Et du coup, le cheminement pour arriver à un projet entrepreneurial, c'est que je me suis dit, aujourd'hui on cherche à résoudre quelque chose et on essaie de coller une série d'outils. plus ou moins établi, plus ou moins validé, pour essayer d'obtenir des résultats. Et je me suis dit, mais c'est bizarre quand même, parce qu'il y a du customer support qui va utiliser certains types d'outils, il y a des équipes design qui utilisent certains outils, des devs aussi, etc. Et il n'y a rien qui s'est dit, en fait, là où on peut centraliser quelque chose qui a de la valeur pour nos équipes, qui va permettre de réduire les coûts, de dérisquer les hypothèses, etc. Et du coup, je me suis dit, ok, il existe des outils en ligne, on les connaît, les outils de repository, les outils de testing, etc. Mais le pont entre les deux, il ne se fait jamais. C'est-à-dire qu'en fait, on n'a jamais de connexion qui soit super transparente et super clean entre des outils de testing où je vais tester des protos, où je vais faire des interviews, etc. Typiquement, la plupart des entreprises font des interviews sur Teams aujourd'hui. Eh bien, pour l'intégrer à un repository, je dois uploader une vidéo, je dois faire mon analyse, etc. Ça reste très compliqué. Et du coup, je me suis dit, pourquoi pas essayer de faire un outil où finalement, on a le cœur de la recherche qui vit dans une plateforme alimente ce Research Repository. Et donc, en fait, on enlève toutes les contraintes qui sont liées à, en fait, il faut du tooling, il faut plusieurs types d'outils, il faut plusieurs éléments, et on centralise le tout sur un seul et même outil, qui, en fait, répond aux besoins des équipes sales qui ont besoin de transmettre des feedbacks, aux besoins des équipes de développement qui ont besoin de recevoir, en fait, des inside-products, etc. Et donc, c'est là que le projet a émergé, mais tranquillement, parce qu'en tant que designer, moi, la première année, c'était de vouloir tester d'abord l'idée, donc en fait j'avais un Figma je me baladais avec mon Figma dans l'entreprise et j'essayais de vérifier en fait que ce que je proposais comme solution c'était pas une solution qui était complètement à côté de la plaque et puis c'est au plus d'un an seulement qu'on s'est dit ok donc à partir de là on a potentiellement une solution qui va pouvoir être viable et c'est là où on a commencé du coup le développement, enfin le développement design de la solution et donc là tu commences à parler en en on,

  • Speaker #1

    parce que j'imagine c'est pas une aventure solo Est-ce que tu rencontres Jean-Pierre ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors, au début, effectivement, je suis designer solo, j'essaie de monter mon truc, c'est normal, on avance, on essaye, on se crache, etc. Après, il y a Jean-Pierre qui rejoint l'aventure pour soutenir deux aspects. L'aspect que moi, je ne maîtrise pas du tout en tant que designer, c'est-à-dire tout ce qui va être vente, business, etc. Et en fait, apporter aussi un point de vue externe. sur en fait qu'est-ce qu'on pourrait arriver à faire avec toute l'évolution technologique. Donc il faut savoir que la première année, on va dire la deuxième année, elle se passe tranquille donc on arrive à développer quelque chose qui ressemble à MVP parce que quand on fait une startup, il faut vite arriver à MVP pour être à peu près sûr qu'on vend quelque chose qui soit vendable en quelque sorte. Seul problème, c'est que il y a la couche IA qui apparaît pile poil dans cette année-là et donc au bout de deux ans de développement, on se dit... Ok, donc à chaque fois que nous faisons une démo, tout le monde nous dit avec ChatGPT je peux le faire. Et donc c'est là où il y a la grande question existentielle de tous les entrepreneurs, c'est de dire ok, est-ce qu'on va dans 30 secondes disparaître parce que ChatGPT réussira à le faire ? Est-ce que c'est un souci de maturité ? Etc. Mais c'est là où en fait on a plein de questions qui commencent à apparaître et de se dire en fait, est-ce que le repository est déjà tué d'avance ? Est-ce que dans tous les cas, quelque chose va lire partout, il va essayer de trouver des réponses ? Et en fait, c'est une vision qu'on essaie de construire. En fait, on galère énormément à trouver finalement notre product market fit, puisqu'on hésite entre des compagnies qui ne sont pas du tout matures sur la recherche et où on va les amener à un niveau où ils sont capables de convertir des résultats. On a des entreprises qui sont très matures. mais pas structuré. Donc en fait, on commence à avoir plein de cibles potentielles clients. Et là, en fait, la grande question qu'on va avoir, c'est de se dire, OK, sur qui est-ce qu'on se dirige en premier et qu'est-ce qu'on va apporter comme valeur aux utilisateurs ? Et donc, c'est là où, pendant cette année supplémentaire, donc où Mia était en avril 2022, et du coup, jusqu'à décembre, et là, on était un peu en mode exploratoire, parce que finalement, il fallait repartir un peu de zéro et dire, OK, considérant tout cela, qu'est-ce que moi, je peux apporter ? en tant que usage pour apporter de la valeur. Et là, on a cherché, on a exploré, on a interviewé et on a fait un bon petit process de recherche, comme on le connaît. Et l'idée, c'était de trouver la secret sauce qui va faire que même s'il y a de l'IA, même s'il y a du deep learning, même si c'est ce qu'on veut, on arrive à délivrer de la valeur.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, ça peut peut-être, au-delà d'être un risque, ça peut aussi être transformé en opportunité. Et donc, c'était ça aussi tout le... toute la réflexion que vous aviez pu avoir et j'imagine que c'est des questions que se posent beaucoup d'entreprises sur la suite. Parce qu'au final, l'IA peut faire beaucoup de choses et peut-être aujourd'hui, peut-être pas tout, mais en tout cas, on se dit que dans 5 ans, ça va être encore plus impressionnant et puis dans 10 ans encore plus fou. Vu qu'on a une ambition qui est assez longue, on a envie de se dire qu'est-ce qu'on envoie vraiment comme valeur d'intelligence humaine et de valeur ajoutée au client.

  • Speaker #2

    Je pense aussi peut-être pour ajouter, on va dire, voilà, La combinaison IA et technologie, c'est avant tout une philosophie. C'est-à-dire que nous, on a eu très peur au début quand l'IA est sortie, parce qu'on s'est dit effectivement, beaucoup de personnes vont laisser des plumes, beaucoup d'entrepreneurs vont probablement se décourager, etc. Et en fait, ce qu'on s'est rendu compte, c'est que notre philosophie qu'on a derrière la recherche utilisateur, c'est une philosophie qui est en quelque sorte indépendante de l'IA. C'est-à-dire que l'IA pourra apporter toute la techno qu'on veut, et tous les éléments de structuration qu'on veut, la donnée, elle est. au volatile pour en fait essayer d'en faire quelque chose juste avec de lire et c'est ça en fait qui a fait que depuis notre nouvelle version du coup qui sort en décembre 2022 après de tous ces six mois de réflexion en fait on s'est rendu compte que il ya pouvait être une force mais si demain un utilisateur souhaitait la débrancher mais en fait on se rendait compte que la philosophie que nous on essaie d'implémenter chez nos clients quelque chose qui ne change pas et c'est là où on a trouvé en fait le le moyen de récupérer l'IA comme une force pas comme une contrainte

  • Speaker #0

    Une ponctuation pour t'informer que Design Club peut t'accompagner dans le recrutement de ton équipe design ou research. Nous saurons te trouver la perle rare en freelance ou en CDI. Enfin, si tu galères à mettre en place une recherche utilisateur multipliée, sache que grâce à nos users researchers locaux qualifiés et un peu partout dans le monde, on saura le faire en quelques jours. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global. Merci de ton attention et bonne écoute.

  • Speaker #1

    Et donc justement, on va rentrer dans le cœur du sujet. Ça fait deux fois que tu nous parles de philosophie, et comment toi tu définirais justement la philosophie de usage ? Et si par exemple là je suis designer, j'ai envie d'avoir un outil de research repository, comment je rentre dans cet outil ?

  • Speaker #2

    Tout à fait. Alors je dirais que la philosophie de usage, c'est avant tout de pouvoir permettre à des entreprises qui n'ont pas forcément de structuration, ou alors research repository, de leur apporter d'abord une structure. C'est-à-dire qu'on pourra coller autant d'outils qu'on veut sur l'analyse de données, si elle n'est pas structurée, ça ne sert à rien de démarrer. Et donc, c'est ce qui nous différencie, on va dire, entre les répositories classiques, qui en fait cherchent à analyser de la donnée post-interview, par exemple, et Usage, où nous, on cherche à définir la structure d'un protocole de recherche avant même de cahier de la donnée. Pourquoi ? Parce que ça veut dire que, en fait, quand on va vouloir taguer des éléments, ajouter des insights, etc., plutôt que d'essayer de se tabler sur uniquement une taxonomie, des... tags ou des choses qui sont en fait variables, on va avoir des données fixes, c'est-à-dire les protocoles de recherche par exemple. Et donc, grâce aux protocoles de recherche, on va être capable en fait de ranger la donnée dans des boîtes qui sont indépendantes des données variables de type tags, émotions, etc. Donc en fait, ce qui est intéressant, c'est que derrière, avec cette structuration, on arrive à avoir des résultats qui sont sur l'archivage, sur l'intelligence, sur le deep learning, qui sont beaucoup plus percutants et beaucoup plus précis. Donc en fait, on apporte une notion de précision des résultats qui aujourd'hui fait qu'on a des groupes entiers qui passent sur usage parce qu'on arrive à apporter ce degré de précision. Donc je dirais que notre philosophie, c'est vraiment d'apporter un système structuré et précis qui devient mesurable et scalable.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est vrai qu'on pourrait se dire, on arrive sur l'outil, on part un peu tête baissée à uploader ses premières vidéos. à y intégrer sa taxonomie, etc. Déjà, vous êtes déjà surtout sur quels sont vos objectifs. C'est toute une réflexion qui se passe. D'ailleurs, vous accompagnez les gens dans cette réflexion pour qu'ensuite on se dise, OK, on a un repository sur lequel tout le monde est aligné et qui va pouvoir grandir de façon intelligente. Pas qu'on se rende compte six mois après qu'à mince, on n'y a pas trop réfléchi et qu'il faut tout remettre dans les bonnes cases et donc perdre de temps, perdre aussi d'intérêt peut-être pour l'outil, pour la recherche, etc. Peut-être face même à des décideurs, plus la même réactivité sûrement.

  • Speaker #2

    Oui. Le gros souci avec les repositories aujourd'hui, c'est que sa vision, c'est une jambe d'ado. C'est-à-dire, c'est pas rangé, il y en a partout, on ne sait pas par où démarrer. Et en fait, c'est vraiment cette vision-là qu'on a aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Et seul, j'allais dire, seul l'ado peut retrouver quelque chose dans sa chambre. Et seul le designer...

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Et la vision, c'est ça. C'est de dire, en fait, aujourd'hui, les repositories, ils démarrent bien. Ils démarrent bien les six premières semaines, les six premiers mois, si on veut. Et au bout de six mois... Il y a un turnover dans la boîte, on change d'équipe, on intègre un nouveau projet, je ne sais pas, il peut y avoir X raisons. Et c'est là où en fait on commence à créer du coup une nouvelle taxonomie, mais qui rentre en conflit avec la précédente. On n'apporte pas de contexte, donc on ne sait pas si une étude A et une étude B alimentent cette initiative globale qui est de chercher comment améliorer mon expérience utilisateur, etc. Et en fait, cette image de la chambre d'ado, il faut vraiment le voir dans le sens où même si c'est rangé, c'est rangé selon une personne. Et donc... c'est très compliqué derrière de se projeter dans cette personne-là et de dire, ok, donc qu'est-ce que tu as voulu chercher là-dedans ? Et donc nous, en apportant ces éléments de contexte initiaux et en fait toute cette structuration autour du repo, on arrive à en fait re-guider des personnes qui voudraient en fait explorer ce repository vers où il a besoin d'aller. Par exemple, je suis intéressé avec un tag spécifique qui est sur l'onboarding et l'activation de l'utilisateur. Je suis capable à partir de ça, de redécouvrir les études qui ont permis d'aboutir à des résultats sur ce tag. Je suis capable de découvrir des insights, je suis capable de découvrir des groupements de données. Et en fait, c'est ça, nous, qu'on essaye d'implémenter chez nos clients. C'est d'apporter vraiment cette structure qui est bien jolie, bien scalable et surtout organisée selon l'évolution de la boîte.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est une méthodologie qui a été déjà utilisée plein de fois. Est-ce que c'est une méthodologie que vous faites bouger un peu parfois en fonction de vos clients ? Ou elle se veut quand même... Dire la plus immobile possible, je n'ai pas trouvé le bon mot, mais si tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. En fait, je ne pense pas que c'est immobile, ce qu'on propose. Mais par contre, on a des données fixes. C'est-à-dire qu'un protocole de recherche, c'est un protocole de recherche. Malheureusement, on ne pourra pas le transformer en je ne sais quelle entité. Un insight, ça reste un insight. Ce qu'on essaie d'apporter aussi, c'est sur les notions de vocabulaire, avoir tout un aspect de standardiser le vocabulaire de la recherche.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Donc, l'objectif, c'est vraiment d'apporter en fait cette... culture de la recherche et structure, mais c'est aussi de pouvoir permettre aux équipes de s'ancrer sur des points fixes du flot de recherche. Si on prend le parallèle avec un research system, on va avoir toutes les phases d'acquisition, de stockage, de scalabilité, etc. On reprend ces étapes-là pour qu'on soit sûr que nos équipes sont capables, derrière,

  • Speaker #0

    d'être en autonomie et d'emporter des nouveaux collègues, etc.

  • Speaker #1

    Là, aujourd'hui, un outil comme Usage, tu penses que ça a de la pertinence pour des entreprises de quelle taille, j'allais dire de quelle taille en termes de design ? Est-ce que ça va pour des entreprises qui ont entre 3 et 6 designers ou c'est vraiment à partir de 10 que ça peut avoir du sens ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on va dire qu'on a des entreprises à partir de 1 designer. En fait, l'objectif, c'est que derrière... C'est la volonté d'apporter de la donnée structurante. Donc ça veut dire que je peux être très bien une startup qui veut se focaliser sur un aspect spécifique de mon expérience client, mais je peux aussi être un grand groupe qui veut aborder plusieurs projets directement dans Newzage.

  • Speaker #1

    Ouais, je comprends.

  • Speaker #0

    L'objectif de tout ça, c'est vraiment de pouvoir en fait permettre à n'importe quel designer d'avoir, on va dire, un espace de travail qui lui permet de travailler convenablement avec les bons outils, les bons outils de productivité et surtout de pouvoir délivrer de la valeur. assez rapidement. Nous, on ne veut pas qu'un designer passe 100 ans sur une étude pour délivrer 3, 5 à la fin. On veut que ça aille vite, on veut que ce soit strict.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que depuis tout à l'heure, moi j'ai un peu mon biais de design digital. J'imagine que c'est un outil qui peut se faire sur de la recherche, sur plein d'autres aspects design ou de recherche, peut-être même recherche marketing, j'allais dire. Je ne sais pas si vous êtes encore à cette feature-là ou ces profils-là de clients.

  • Speaker #0

    En fait, nous ce qu'on essaye de découvrir en fait la raison derrière c'est qu'on a des études quanti on a des études qualitatives et nous ce qu'on va essayer de faire c'est en fait la quanti va définir des tendances donc de dire par exemple on observe une chute de l'expérience client à cette étape là et la qualitative va permettre d'identifier le pourquoi parce qu'on va voir l'utilisateur on va voir des éléments les KPIs fournis par le quantitatif vont être alimentés par le qualitatif et on va pouvoir définir du coup une opportunité d'amélioration. Nous, c'est ça qu'on vise à terme. C'est-à-dire que la vision, c'est vraiment de pouvoir gratter ces morceaux-là et dire, sur une Customer Journey, on a certains éléments de la Customer Journey qui sont moins efficaces que d'autres. Pourquoi ? Donc aujourd'hui, en fait, notre objectif, c'est d'avoir des études qualitatives, donc des user tests, des interviews exploratoires et autres types d'études. Et on a aussi des études quantitatives. Donc en fait, on se connecte avec des outils. Nous, on n'a aucune ambition de vouloir reproduire des outils quantiques. Mais on se connecte. on se connecte avec ces outils-là et en fait, on arrive derrière à absorber cette donnée-là pour qu'elle soit convertie en insight.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux justement me citer quelques outils avec lesquels vous vous êtes connectés ?

  • Speaker #0

    Oui. En fait, on va avoir des outils type Get Feedback, on va avoir des outils type Qualtrics, Content Square, tous les outils quanti aujourd'hui qu'ils utilisent, tous les éléments de survey. Donc, on a plusieurs outils de survey. Et en fait, c'est des plateformes où on essaye en fait de récupérer cette donnée-là. Nous, on la digère et on la retransmet à l'utilisateur avec, bien sûr, des variables usage associées, donc des variables de persona, des variables d'émotion, etc. En fait, qu'est-ce que ça permet de faire ? Ça permet de faire converger de la donnée quanti et de la donnée quali vers des mêmes insights, et du coup, de pouvoir valider qu'un insight répond à telle ou telle hypothèse.

  • Speaker #1

    Donc, ça veut dire que demain, je suis designer, j'ai un Google Forms qui tourne, j'ai un Content Square qui me donne tous mes retours sur la pertinence... mes datas de mon site web et de mon site e-commerce. Et j'ai des vidéos d'interviews utilisateurs. Tout ça, ça arrive dans Usage et c'est traité et c'est présenté. Je n'allais pas dire automatique. Ça s'automatise quand chacun met un petit peu ses attentes. Mais en soi, quand tout ça s'est calé, votre méthodologie est calée, ça s'automatise.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. En fait, les données quantiques vont être agrégées dans l'outil. C'est-à-dire que nous, on va aller en fait faire un rendu de ce qui se passe dans la plateforme Quanti. Ces données Quanti, on va les... merger, enfin les mixer avec des variables usage. C'est-à-dire qu'on va associer les verbatims, par exemple, des Customer Satisfaction Score, etc. à des personas, à des émotions, à des tags, des choses comme ça. Et en fait, nous, l'ambition derrière, c'est de dire, ces études quanti et ces études quali vont aller dans la même direction qui est de créer des insights. Et du coup, je vais pouvoir dire, par exemple, mon étude quanti A, mon étude quanti B, mon étude quali C et... des vidéos que j'ai de je sais pas qui, on va pouvoir en fait les faire converger vers un objectif commun et du coup dire par exemple je vais créer trois insights à partir de Zunekanti, deux insights à partir de Nekali et à la fin ces insights là je vais pouvoir soit les merger, soit les grouper et dire ben voilà on a trouvé une nouvelle hypothèse qu'il faudrait que l'on puisse tester et vérifier mais on a quelque chose qui provient en fait de la recherche. Et c'est ça qu'on partage aux équipes produits. C'est là où on crée de la valeur pour les équipes produits.

  • Speaker #1

    Et c'est là où, en effet, en termes de gain de temps, de copier-coller, de... J'allais dire de petites merdouilles à faire. C'est... C'est énorme. Ok, je coupe.

  • Speaker #0

    Mais tout ça, c'est permis parce qu'en fait, on a notre framework méthodologique de base. On a bien travaillé dessus pendant un an, et où, en fait, en apportant cette méthode de travail... Et en fait, c'est ça la grosse différence aujourd'hui avec les outils de repo qui existent sur le marché. C'est que nous, on a vraiment une méthode de travail qui permet... de structurer la donnée et de la rendre surtout exploitable.

  • Speaker #1

    Oui, parce que je pense que mine de rien, le nombre d'équipes qui ont des user researchers avec une maturité forte sur ce métier, c'est quand même rare. C'est des métiers, je vois moi, quand j'interview des head of design, ils ont des user researchers à partir de 7e, 8e personnes qui rentrent dans l'équipe pour certains. Après, il y en a certains qui le font un petit peu plus tôt, mais quand même, malgré tout, on va dire que ça arrive assez tard. dans la maturité d'une équipe. Et donc avant, il faut absolument qu'il y ait un outil qui puisse un peu cadrer tout le monde parce que j'allais dire, parfois la recherche est peut-être un peu mise de côté, on ne la fait peut-être pas à 100%. On a des profils qui sont très généralistes, mais à la fois, est-ce qu'ils savent faire un petit peu de tout moyennement ou il y a des pics de compétences. Et donc en effet, ça au moins, ça te permet en tant que Head of Design de te dire, mon équipe je la rentre dans ce framework et je suis sûr de ce qui va se passer au bout, en sortie. Oui,

  • Speaker #0

    clairement. En fait, c'est le feedback qu'on a de certains de nos clients. C'est-à-dire qu'on a des clients qui n'ont pas de user researcher, mais qui ont que des UX designers, par exemple. Mais ils doivent faire de la recherche, ils doivent tester leurs protos, ils doivent faire des interviews, etc. Et en fait, nous, ce qu'on enlève comme poids, c'est de dire, j'ai tant de designers qui travaillent avec tant de méthodes différentes. Et en fait, comment est-ce que je fais pour que cette donnée à la sortie, elle soit uniforme ? Et c'est là où, en fait, via Usage, on arrive du coup à les faire rentrer dans une espèce de tunnel qui leur permet d'aboutir à des résultats uniformes et concrets. Et donc, c'est ce qu'on observe. C'est-à-dire qu'il y a des équipes qui vont avoir des user researchers et des civic designers, tous vont être sur la plateforme. Et en fait, les user researchers, ils vont intervenir plus en tant que rôle de coach, c'est-à-dire qu'ils vont accompagner les designers à concevoir des protocoles de recherche efficaces qui répondent vraiment à... à la question initiale qui est posée, qui vont permettre de pouvoir maintenir tous ces insights qui ont gravité autour de texte ennemi, etc. Donc, ils ont vraiment ce rôle d'aller proposer au designer une méthode de travail et qui est accompagnée par Youssef.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. En effet, enlever tous les biais dans les questions, tenter d'avoir une analyse la plus objective possible. Oui, très clair. Et autre point qui m'avait marqué quand j'ai découvert la solution, c'est l'un des points les plus importants d'ailleurs, je trouve, dans le Research Repository. C'est au final très bien, les designers mettent des choses, les researcheurs mettent des choses. Parfois, on peut se poser la question de ce que c'est pas du design pour les designers, de la recherche pour les... Tu vois, en gros, que cette donnée-là, elle ne serve à personne, ou en tout cas qu'elle ne soit pas bien prise en compte. Et au final, vous, vous avez quand même réfléchi à ce que c'est important que cette donnée puisse être accessible facilement. et puis de façon agréable à toutes les parties prenantes et compréhensibles. Et donc, aujourd'hui, l'un des points qui est aussi de communiquer cette recherche utilisateur, on évite à des designers de faire des PowerPoints, pareil, de refaire des copier-coller, de refaire des choses. Vous avez vraiment une interface qui donne envie de checker qu'est-ce qui s'est passé sur telle problématique et toutes les infos qui en découlent. Est-ce que je peux me raconter un peu cette partie-là ? Parce que je trouve que c'est un des points les plus importants parce que j'ai déjà eu des retours de... Ouais, c'est OK, on a un Research Repository, mais personne ne le regarde.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ça, pareil, c'est quelque chose où on l'a appris de force par le marché. On ne l'a pas inventé. En fait, on a appris que le Research Repository, c'est un peu le réconfort illusoire. Pourquoi ? C'est-à-dire qu'en fait, on va avoir deux types de conclusions avec un Research Repository. Soit ça ne marche pas parce que personne ne va dedans, et ça, c'est un fait. C'est-à-dire que toute personne qui me dit... Mes stakeholders vont dans le repository, je n'y crois pas. Pourquoi ? Parce qu'un repository, ça peut devenir massif. Il peut y avoir des centaines d'insights, des centaines de vidéos, des centaines de tout ce qu'on veut.

  • Speaker #1

    Oui, et puis quand on a des gens qui travaillent au quotidien dessus, et puis qui ont un niveau d'exigence, de granularité, les researchers, c'est quand même des profils un petit peu différents du designer. Ils sont vraiment très cadrés dans leurs réflexions, ils vont au bout des choses.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. En fait, ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, quand on envoie des rapports de recherche, la plupart du temps, c'est très vite lu. C'est-à-dire que je le parcours en diagonale, ok, j'ai compris, et l'email passe en archive. La deuxième partie, c'est que j'envoie un lien d'accès au repository. Alors là, on peut trouver tout ce qu'on veut. Il y a forcément un stakeholder qui va me trouver le petit highlight qui dit qu'il a raison. Et là, on est foutu. Donc en fait, nous, ce qu'on essaie d'avoir comme approche, c'est une approche qui est beaucoup plus axée sur, en fait, on a peu de temps pour lire, et on doit comprendre la valeur la plus importante de cet insight. Et c'est en fait notre concept qu'on a appelé du coup les micro-learning. Donc c'est un peu la même manière qu'aujourd'hui on a sur les réseaux sociaux ou sur des choses comme ça. C'est des choses qui vont vite, c'est des contenus qui sont très vite absorbables. Et en fait ce micro-learning, nous comment est-ce qu'on le voit ? C'est une interface qui doit être super simple et qui doit apporter en fait le... C'est quoi l'insight qu'on a capturé et pourquoi est-ce qu'on l'a capturé ? Et en fait, donc on va avoir un layout qui est en fait accessible à n'importe quel stakeholder. Et on a aujourd'hui le feedback en fait que c'est beaucoup plus simple de partager... 3-4 micro-learnings avant une réunion que d'envoyer un mail avec un PowerPoint qui explique par A plus B tout ce qu'on a trouvé. Et donc, ça c'est un peu notre concept unique aujourd'hui de dire qu'en fait, chaque insight est rattaché à un micro-learning que nous on construit pour l'utilisateur et de dire en fait, quand on partage ça à un stakeholder, il n'a même pas besoin d'aller dans le repository en fait. Il a juste besoin de comprendre, j'ai 4 insights sur l'onboarding de mes clients qui indiquent qu'en fait, à partir de la troisième étape, nos clients sont perdus. Voilà, c'est tout ce que je dois savoir. Et du coup, j'ai mes preuves, j'ai mes vidéos, j'ai tout ce qu'il faut dans ce micro-learning, en fait.

  • Speaker #1

    Et moi, je trouve que ça, c'est vraiment un des points un peu game-changer qui m'a vraiment plu. Et en plus, je me sens un petit peu du côté des personas, des stakeholders, des gens qui ont un autre métier, en fait, que de faire du design. Ils font du commerce, ils font du marketing, ils font des opérations, etc. Et donc, en fait, ils ont confiance aux équipes design. Ils n'ont pas besoin d'en savoir énormément sur la façon dont... dont on a trouvé la solution, mais par contre, ils ont besoin d'avoir la solution, de comprendre un peu les tenants et les aboutissants, mais de façon rapide. Et en plus, si après, lors d'un meeting, c'est soutenu par un designer, c'est super et ça passe. Et vraiment, ça permet de faire un... d'ingurgiter tout ça beaucoup plus facilement et que ce ne soit pas une tannée de se dire, il faut que j'aille sur un lien et puis au final, tu switches vite. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Il faut s'inscrire. il faut se rappeler du lien il faut trouver le bon insight dans le repository parce que souvent du coup on va en avoir dix qui vont être créés par le temps que le stakeholder se logue dans le repository donc en fait c'est nous ce qu'on cherche vraiment à faire c'est à faciliter la vie des utilisateurs d'un repository qu'ils soient des utilisateurs core donc ça s'appelle les éditeurs des researchers des designers mais que ce soit aussi la vie des stakeholders qui en fait ont besoin de cette connaissance et en même temps aux développeurs un développeur est super intéressé de comprendre pourquoi est ce qu'il va développer cette feature Donc le fait de pouvoir ajouter juste un insight sur un ticket en disant Regarde, en fait, ce que tu vas développer ici, ça alimente cet insight-là et donc ça apporte de la valeur à nos clients. Voilà, ça c'est super intéressant pour les développeurs aussi. Donc en fait, voilà, nous ce qu'on essaie d'apporter, c'est une philosophie autour du repository qui est vraiment apporter plus de transparence, plus de facilité et plus de maturité.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'est... Moi, en tout cas, c'est vraiment le point qui m'avait marqué et je trouve... C'est intéressant que vous ayez mis autant d'engagement sur les deux types d'utilisateurs. Parce que souvent, en plus toi en tant que designer et dans ton métier de researcher, tu aurais pu te dire je vais m'y mettre à fond dans la technique pour la research et pour les researchers. Et au final, on sent que quand même vous avez vraiment fait cette capacité à créer de l'intérêt pour les deux parties prenantes. Une dernière ponctuation pour t'informer que toi aussi, en tant que designer ou researcher, tu peux devenir membre du Design Club pour accélérer ta carrière et avoir accès à des opportunités uniques. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global et il y a les liens en description de l'épisode. Merci de ton attention et bonne écoute.

  • Speaker #0

    Les entreprises vont gagner en maturité petit à petit sur la user research. Le problème, c'est qu'il faut gagner en maturité avec cette partie structurante. Parce qu'en fait... Si on n'arrive pas à avoir, on va dire, une maturité où elle est organisée et où on a quelque chose qui est viable pour l'entreprise, c'est-à-dire qu'il faut définir en fait le besoin de l'entreprise pour la recherche parce que que tout le monde fasse de la recherche, c'est une chose. À quoi est-ce que ça va servir pour l'entreprise ? Ça, c'est une question, je pense qu'aujourd'hui, on ne se pose pas assez dans l'entreprise et qu'il va falloir à un moment challenger pour dire on n'en fait pas juste parce que le voisin, il l'a fait.

  • Speaker #1

    Et puis j'allais dire, les head of design qui nous écoutent ou les décideurs de design qui nous écoutent et qui se disent... Est-ce que j'ai besoin d'investir dans ce type de projet ? C'est vrai que de se dire qu'on a un outil qui est comme ça, qui montre de la donnée aux différentes parties prenantes de façon agréable et bien pensée, ça fait que pour donner envie aux gens d'investir dessus, son CEO, bref, un petit peu tout le monde dans les budgets, je trouve que ça donne du sens aussi pour ça et de l'intérêt à aller vers cette solution.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Après, franchement, on est très honnête. Si on se rend compte à un moment que l'entreprise, pas du tout prête pour un research repository, ça sert à rien d'investir dedans. On l'a déjà dit à plusieurs de nos clients, parce qu'en fait, on se rend compte qu'en interne, ils sont pas prêts, ils ont pas les ressources, ils ont pas le budget et ils ont pas de temps à investir dans ça. Donc, pour nous, ça n'a aucun intérêt parce que ça va juste créer de la frustration et du coup, ils auront moins envie, même si plus tard, ça devient un besoin d'en créer un. Donc ça, c'est une méthode. En tout cas, nous, on est complètement transparents là-dessus.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, en parlant clients, justement, Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les clients qui vous font confiance et un petit peu les retours d'expérience que vous avez ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Donc, nos clients aujourd'hui, c'est principalement du grand groupe. C'est-à-dire qu'on a très peu de startups aujourd'hui qui ont du temps à investir dans ce genre de structure. Mais on va avoir en fait des grands groupes, type France Télévisions, type AXA, qui vont en fait essayer d'apporter, on va dire, des solutions à des problématiques à l'interne. Typiquement des problématiques de... On arrive à un moment où on a un détranglement de la donnée et on ne sait pas comment la structurer et comment la ranger comme il faut. Et du coup, Usage devient une solution pour cet aspect-là. Et du coup, les retours principaux qu'on a aujourd'hui de nos clients, c'est vraiment cette rapidité d'exécution et d'organisation de la recherche utilisateur. C'est vraiment ça. C'est-à-dire qu'en fait, d'un protocole de recherche aux insights, on y passe à peu près en une demi-journée. Et ça, ça comprend aussi l'analyse de toutes les vidéos, etc.

  • Speaker #1

    Et j'allais te dire, même si t'es un peu un newbie dans la recherche, ce que je veux dire, c'est que t'es pas obligé d'avoir un user researcher pour faire appel à Usage. Tout à fait. En fait, des designers généralistes peuvent le faire.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Et puis, on a des juniors aussi. Pour les juniors, c'est super intéressant parce qu'effectivement, ils n'ont pas trop de questions à se poser et ils apprennent le flow par la force des choses, en quelque sorte. C'est-à-dire que, ok, non. j'ai créé mon protocole maintenant je peux apporter une vidéo et je peux commencer à faire mon analyse ou alors je fais mon interview et après je commence mon analyse est en fait le flot naturel que nous on implémente la vectus est permet d'avoir ces espèces de milestones clés ou en fait bien ok donc une fois que j'ai fait une analyse c'est là où je passe en vue macro et là où j'ai une vue sur en fait tous les insights qui vont être disponibles et ainsi de suite ainsi de suite et donc en fait le retour qu'on a c'est vraiment la rapidité entre je pose mon protocole et je sors des insights et surtout tous ces micro outils de productivité, le micro learning, le fait de regrouper des insights ensemble et tout, qui en fait apporte beaucoup plus de valeur aux repositories que ce que c'est de la classique. Et donc nous notre ambition c'est vraiment de dire ok on répond à votre besoin en tant qu'entreprise et quels sont vos besoins aujourd'hui, la scalabilité, la transparence et la communication autour de ces réseaux de recherche. Et nous on travaille dans cette optique là en fait avec nos clients. donc on est très proche d'eux, en même temps on est des designers donc c'est un peu normal et du coup on essaye de co-construire pas mal de features avec nos clients directement parce qu'en fait c'est eux qui nous amènent la connaissance du métier encore plus, bien que nous on est aussi des searchers mais c'est vraiment d'apporter cette connaissance du milieu et des domaines d'activité spécifiques je pense notamment à tout ce qui est aéronautique etc. où on n'a pas forcément cette expertise et où nos clients peuvent nous apporter beaucoup plus d'informations.

  • Speaker #1

    Et justement, j'allais te dire, qu'est-ce que toi tu vois dans la prochaine année, un peu les sujets importants d'évolution de Usage, ce sur quoi vous travaillez, si tu peux en parler. J'imagine aussi, on a parlé beaucoup d'IA, comment l'IA est intégrée chez vous. Est-ce que tu peux nous donner un petit peu l'eau à la couche ?

  • Speaker #0

    Il y a certains sujets où je ne pourrais pas trop en parler non plus, parce qu'on se remet compte que le temps va vite. En fait, c'est plus ça qui est important. Mais en fait, on va dire qu'aujourd'hui, le repository, il a deux points faibles. La maintenance et la validité de la donnée. C'est les deux points aujourd'hui. Donc, nous, on bosse dans cette direction. Notre objectif avec un repository, c'est qu'il soit automaintenu et que la validité de la donnée soit toujours vraie.

  • Speaker #1

    Quand tu dis automaintenu, c'est possible avec de la donnée quantitative. Avec de la quali, c'est un petit peu plus compliqué.

  • Speaker #0

    En fait, c'est plus dans le sens, au niveau des insights, on va avoir des insights qui vont déprécier dans le temps. C'est-à-dire qu'en fait, je vais naturel, on va avoir un insight qui a été qualifié il y a 6 mois, on ne pourra pas forcément l'utiliser à 100% pour l'initiative de demain. Et donc en fait, ce qu'on essaie d'imaginer, c'est des mécanismes, aujourd'hui, où en fait, la finesse qu'on peut apporter dans la dépréciation des insights, dans la validation qu'il y a un bloc dans un insight, par exemple, qui ne correspond pas à l'insight initial. Et en fait, de pouvoir apporter toute cette... Tout ce travail qui, à la base, nécessite un humain qui lie tous les éléments et qui peut dire ça oui, ça non. Et en fait, nous, ce qu'on essaie d'apporter, c'est une possibilité d'avoir cette maintenance qui est assistée. On ne la remplace pas, mais qui est assistée et où on attend un input de validation de l'utilisateur pour dire OK, nous, on a déprécié ça, ça, ça. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ? Oui, non, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Donc, en fait, notre ambition, c'est vraiment de construire cette espèce de copilote derrière. Le researcher et le designer n'ont pas trop à se soucier au niveau du Lean Site Repository, par exemple, de Ok, est-ce que mon Lean Site est valable ? Oui, non. Et ensuite, de pouvoir travailler dans cette direction-là de plus en plus. Et après, bien sûr, l'autre axe, c'est vraiment l'adoption. C'est vraiment comment est-ce qu'on maximise l'adoption d'un repository par des équipes, par des projets, par des développeurs, par toutes ces personnes-là qui ont besoin d'avoir un accès. Et donc, derrière, c'est aussi des sujets de... d'activation, d'engagement et tous ces éléments-là. Et voilà, pour un peu notre...

  • Speaker #1

    OK. Et donc là, demain, s'il y a des personnes qui nous écoutent qui ont envie d'en savoir plus sur Usage, découvrir la solution, comment ça se passe, et voilà, c'est quoi un petit peu l'onboarding ? Est-ce que vous pouvez...

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    attendre.

  • Speaker #0

    Alors, on va dire que l'onboarding démarre en tous les cas avec un premier meeting où, en fait, on discute déjà des besoins. Comme je l'ai dit précédemment, on va pas implémenter un Research Repository qui n'a pas le besoin. C'est à dire qu'il faut distinguer la tendance du Repository et le besoin effectif du Repository. Ça c'est deux éléments. Donc on a un premier meeting juste pour échanger, pour voir le besoin, etc. La taille de l'équipe, quelle est l'ambition derrière avec le repo. Et ensuite on va avoir du coup notre RETC qui est en fait une période où on va déclencher une première étude. Donc nous notre RETC ce n'est pas une RETC standard, on essaie de permettre aux utilisateurs de faire une première étude où ils ont des résultats. et après à partir de là soit il y a un transfert de données externe donc on transfère les données d'autres repositories donc TeamDopTail, Condens, etc. on peut intégrer et interfacer dans Usage directement et après on a donc dépendamment de la taille des groupes on pourra avoir des cursus de formation qui sont associés donc on fait des petits groupes de 5 ou 6 et c'est sur 3 sessions et en fait qu'est-ce qu'on fait ? on vient avec les utilisateurs dans l'outil et on explique les concepts, les notions clés et les flux d'informations qu'il y a dans l'outil. Et puis après, à partir de là, on a des rendez-vous récurrents tous les trois mois ou tous les mois, dépendamment du besoin, pour juste vérifier qu'en fait, le repository évolue bien, dans la bonne direction, et qu'en fait, on avance en même temps, donc récupérer du feedback, pouvoir transmettre des données sur la roadmap, etc., etc. Et du coup, nous, on veut vraiment, en fait, la collaboration comme un investissement, c'est-à-dire qu'être proche de ses clients permet derrière de leur apporter une solution qui est encore plus valable. Et donc... Quand nos clients investissent dans Usage en tant que repository, ils investissent pour du long terme, parce que c'est quelque chose qu'on co-construit avec eux. Donc certes, un logiciel n'est jamais parfait, on peut avoir des petits bugs, on peut avoir des petits trucs qui ne marchent pas et tout, mais on est là en tout cas pour améliorer en continu ces fonctionnalités, pour qu'elles répondent aux besoins de l'utilisateur. Et du coup, c'est vraiment dans cette optique-là, nous, qu'on développe le truc, et on n'a pas pour ambition de laisser l'utilisateur solo, et puis bonne chance pour le repository.

  • Speaker #1

    J'imagine. Ok, trop bien. Et donc, toi, tu fais cet accompagnement-là ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On est plusieurs, c'est l'usage d'affaires, l'accompagnement. Et on essaie de se rendre disponible. pour répondre à toutes les questions. Oui,

  • Speaker #1

    tout droit. Très clair. Jason, on arrive sur la fin de l'échange. Sur cette partie-là, j'aime bien discuter des recommandations que tu peux faire aux auditrices et auditeurs. Est-ce que toi, tu as un livre dans le monde du design, de l'UX ou pas d'ailleurs, qui te plaît et que tu nous recommandes ?

  • Speaker #0

    Je dirais le... premier livre en quelque sorte qui m'a permis d'apprendre un peu tout ce qui est tout ce qui est rattaché au design c'est this is service design thinking donc le livre noir qui contient à peu près tous les principes de base design du service design des exercices qu'on peut conduire etc et donc ça c'est plus sur la partie service design après sur tout ce qui va être recherche etc bon il est fameux une scène normale mais bon ça on ne le cite plus et après au niveau des ressources des Je dirais qu'en fait, il y a pas mal de trucs sur le collectif et tout ce qui va être, par exemple, user interviews, je sais qu'ils ont une base énorme de connaissances sur ce qui va être recherche. Donc voilà, je dirais que j'ai pas de livre phare sur la recherche, parce que je pense qu'il y a beaucoup de méthodes. Après bon, il y a le livre de Karine Lallement, bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais voilà. C'est là où je pense que Usage a sa pertinence, c'est que... Parfois on entend parler comme ça de concept et de méthodologie, mais après pour la mettre en place de façon très concrète, le matin à 8h quand il faut se lancer, qu'est-ce qu'on fait ? C'est là où ça a de l'intérêt d'arriver avec Usage, c'est que toute la partie un peu conseil de comment créer un repository, c'est déjà tout intégré dans l'outil.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et puis surtout c'est naturel. C'est surtout ça en fait le truc. nos utilisateurs ne sont pas forcés à suivre un flot. En fait, ils le suivent parce que c'est un flot naturel qu'on a construit avec eux. C'est leur quotidien, quelque part. C'est ça qui est vraiment sympa. C'est qu'en fait, beaucoup de gens se retrouvent dans notre flot d'utilisation. Et donc, l'apprentissage se fait de manière quasi.

  • Speaker #1

    Justement, tu nous as dit juste à l'instant les quelques ressources sur Internet. Mais est-ce que toi, tu as un site ou une newsletter ou quelque chose que tu suis pour faire ta veille ?

  • Speaker #0

    Alors, les newsletters que je suis aujourd'hui, c'est beaucoup de newsletters sur la ville d'entrepreneurs. Des Lenis Podcast, des choses comme ça, qui sont vraiment des... enfin, Silicon Carnet. Et donc, c'est vraiment... enfin, moi, en tout cas, un truc individuel, c'est comment monter une startup et comment la faire réussir. Là, aujourd'hui, c'est ça que je regarde. Après, je m'intéresse énormément au sujet de la research. Je parle avec énormément de gens, parce que, mine de rien, il y a quand même... des belles pointures dans le domaine et du coup, c'est super intéressant de discuter avec ces personnes-là. Je vois beaucoup d'évents aussi, pas que des évents pour les startups mais aussi des évents sur tout ce qui est UX en général et où c'est l'occasion en fait de rencontrer d'autres professionnels du milieu mais aussi d'autres entreprises, d'avoir des visions un peu différentes. Voilà, on peut penser notamment à tout ce qui est Flupa avec les UX Days en France où ils sont là et puis après, on va avoir bien sûr tous les événements hostés par des entreprises. Voilà, c'est toujours un cadre super intéressant et où il y a énormément d'apprentissage à faire.

  • Speaker #1

    Et enfin, les deux questions les plus compliquées de ce podcast, c'est est-ce que tu as un film et un album à nous recommander ?

  • Speaker #0

    Alors, un film à recommander... Moi, je dirais que le film qui est arrivé en top 1, c'est Oppenheimer sur ma liste.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    pour l'acteur, pour la réalisation, pour le cinéma, pour l'émotion, pour la musique, pour ce qu'on veut,

  • Speaker #1

    pour l'histoire aussi. Oui, c'est ça. C'est-à-dire l'histoire avec un grand H.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tout à fait. Donc non, ça c'est vraiment le film où il y a eu beaucoup d'émotions. Et après, je dirais niveau musique, moi je suis un grand fan de Hans Zimmer.

  • Speaker #1

    Tu sais que tu es le troisième. C'est le troisième de ce podcast à me citer Hans Zimmer, c'est fou !

  • Speaker #0

    Et donc c'est quelque chose que j'adore écouter. Quand on travaille, typiquement, ça procure quelque chose.

  • Speaker #1

    Travailler sur du gladiator. Sur du gladiator.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc ça, mais bon, après j'ai eu l'occasion de redébiller pour Imagine Dragons, donc je suis très content aussi d'avoir un nouvel album sur ça.

  • Speaker #1

    Bon bah super, merci Jason, c'était un vrai plaisir. de passer ce temps avec toi et puis écoute on va suivre avec intérêt l'évolution de Usage et puis on te souhaite le meilleur dans ce très beau projet et puis on continue de se suivre sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Ben c'est parfait merci beaucoup en tout cas pour le temps accordé et puis on ne manquera pas de donner des infos sur la suite de Usage soit via notre page soit via notre partenaire.

  • Speaker #1

    Super, merci merci Jason, à bientôt à bientôt Merci d'avoir écouté le podcast Head of Design. L'expérience à vos côtés est incroyable et je vous en remercie chaleureusement. Tu veux aller plus loin ? Je te laisse m'ajouter sur LinkedIn. Je serais ravi de pouvoir débattre avec toi des épisodes.

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    le club ferme ses portes. J'espère que vous avez apprécié le moment et on se revoit très très vite.

Description

Aujourd’hui, nous recevons Jason Brand, CEO deUsedge, on explorent ensemble le parcours fascinant de Jason, de ses débuts en tant que designer à la création de la solution Usedge, une plateforme qui révolutionne le Research Repository.


Nous abordons sans détour les sujets les plus chaud du moment sur la Research : la structuration et de l’exploitation des données utilisateurs, et de la manière dont l’outil Usedge aide les entreprises à centraliser et maximiser l’impact de leurs recherches. Jason partage également sa vision du design, de l’entrepreneuriat et l’intégration de l’IA dans les processus de recherche. Un échange inspirant pour tous ceux intéressés par l’avenir de la recherche utilisateur et du design !


🔥 En tant qu’auditeur du podcast Head Of Design, vous bénéficiez d’un accès exclusif à Usedge ! Réservez un appel de 30 minutes avec leur équipe pour découvrir comment ils peuvent simplifier et améliorer vos projets de Research. Profitez d’un accompagnement personnalisé sur 8 semaines, réservé aux auditeurs du podcast (bien plus que les 15 jours habituels). C’est l’occasion idéale de discuter de vos défis UX et de trouver des solutions sur-mesure pour 2025.


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Le podcast “Head Of Design” met en lumière des personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leurs parcours, savoir-faire et les convictions qui les animent tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations.


Vous avez laissé votre manteau au vestiaire… Bienvenue dans le club !


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@ https://www.linkedin.com/in/jason-brand-ux/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Paul Menant, cofondateur de Design Club, un collectif international 100% design et research. Grâce à la force du nombre, on accélère les projets de nos clients et la carrière de nos membres. Je t'encourage à nous découvrir sur notre site designclub.global. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'animer le podcast Head of Design, un podcast qui met en lumière ces personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leur parcours, savoir-faire, et les convictions qui les animent, tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations. Enfin, si tu apprécies notre démarche et ce podcast, tu peux nous supporter en donnant ton avis 5 étoiles et t'abonner à l'émission pour suivre nos prochains épisodes sur ta plateforme d'écoute préférée. L'expérience podcast est incroyable et vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et je vous en remercie. Allez, c'est parti ! Vous avez laissé votre manteau au vestiaire ?

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le club ! Aujourd'hui, nous recevons Jason Brand, tu es CEO de Usage et User Researcher, et le nouvel invité de ce podcast. Je te remercie chaleureusement d'avoir répondu positivement à mon invitation. Jason, bonjour.

  • Speaker #2

    Bonjour Paul, merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Écoute, je t'en prie, c'est un vrai plaisir de t'avoir derrière le micro. On a eu la chance de se rencontrer aux UX Day en juin dernier, et donc moi j'ai découvert cette nouvelle solution. J'avais beaucoup en tête de solutions. Research Repository et aujourd'hui on va parler de Usage, on va faire le focus sur la façon dont tu l'as créé, pensé et puis ensuite comment tu as réussi à le développer et ce parcours d'entrepreneur pour ensuite comprendre aussi la puissance de l'outil, vos clients, la façon dont vous recevez les retours et puis les évolutions du produit. Voilà, on va discuter un petit peu de tout ça, ça te va ?

  • Speaker #2

    Très bien.

  • Speaker #1

    Allez, c'est super. La première question que que j'aime poser à mes invités. Toi, à quel moment tu découvres le design dans ta vie ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je découvre le design, on va dire juste après mes années en prépa. C'est-à-dire qu'à la base, j'étais parti sur un bon parcours de mathématiques. Je me suis rendu compte qu'en fait, il manquait à l'ingénierie toute la partie, penser l'expérience. Et c'est là où j'ai commencé à m'intéresser au design et essayer de comprendre un peu... qu'est-ce qui différencie autant l'expérience cliente de ce qui se passe dans les mathématiques. Et donc à partir de là, j'ai commencé en fait un cursus du côté du design, de comprendre un peu mieux en fait quelle est cette discipline, qu'est-ce qui fait qu'on la voit si peu d'un point de vue ingénierie. Et c'est là où après en fait je me suis beaucoup plu et j'ai plus choisi cette voie-là aujourd'hui, mais toujours avec une vision systémique, mais c'est à partir de là en fait que ça fait.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc tu fais la fameuse école Strat. J'en ai reçu pas mal des Stratos dans mon podcast. Tu es passé par cette école-là qui, en plus de base, n'a pas un focus nécessairement digital. Et je dirais même, vous voyez tous les types de design possibles. Toi, pourquoi tu t'es orienté après vers le digital ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, à Strat, il y a les filières produits, il y a les filières automotives, il y a toutes ces filières. Et moi, je me suis intéressé du coup au design d'interaction parce que plus loin que juste un produit, en fait, ce que je voulais apprendre et développer, c'est vraiment cette partie interaction client et comment est-ce qu'on va créer une expérience globale autour d'un produit ou d'un service. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le design ne s'arrête pas à un produit et il y a tout cet ensemble, cet écosystème qu'il y a autour. Et donc, c'est là où je ne suis plus. Et après, l'objectif, c'était de… En fait, de partir sur la partie solution digitale pour vraiment explorer ce monde qui nous entoure et cette technologie qui évolue. Et donc, c'est comme ça que je suis arrivé.

  • Speaker #1

    Et là ensuite, comment tu commences ta carrière ? Par du conseil ? Tu rentres plutôt dans une entreprise en interne ? Ouais. Et sur quel type de projet tu vas ? Et la question un petit peu derrière sous-jacente, c'est aussi, est-ce que tout de suite tu es dans la recherche utilisateur ? Ou tu es aussi passé par des phases de prototyping, je dirais des phases plus globales d'un designer ?

  • Speaker #2

    Ouais. Alors oui, j'ai démarré ma carrière pro, on va dire, dans une agence. Donc on appelait ça à l'époque web designer ou graphic designer. et donc en fait l'idée au début c'était de pouvoir concevoir des expériences web donc c'était déjà il y a un petit paquet de temps et donc le métier finalement de UX designer, UX researcher n'était pas encore au point où il en est aujourd'hui donc je dirais qu'après ça en fait j'ai fait mes premiers pas en startup puisque c'était vraiment le format là et c'est là où j'ai appris en fait à combiner qu'est-ce qu'une expérience client dans un milieu un peu limité puisque la startup ne dispose pas de budget limité donc il faut vouloir en fait arriver très vite à des solutions qui créent de la valeur et ça c'est super compliqué parce que quand on est en start up souvent on est sûr d'avoir la bonne idée et du coup pouvoir après derrière challenger un peu l'approche et essayer d'apporter des nouvelles solutions c'est pas quelque chose qui est assez commun et donc moi en tant que finalement web designer dans une start up ce que j'essayais d'apporter avant tout c'était des solutions là où si j'avais eu un petit peu plus de recul j'aurais d'abord commencé à chercher quel est le problème avant de vouloir créer des solutions Mais ça, malheureusement, on ne le sait pas forcément quand on démarre. Et c'est quelque chose qu'on apprend après avec le temps. Et là,

  • Speaker #1

    dans ta carrière, dans les différentes expériences que tu as pu avoir, est-ce qu'il y en a une ou deux qui ont été un peu game changer pour toi et sur lesquelles tu t'es dit que dans ton rôle, tu t'éclatais et que c'était vers ça que tu souhaitais aller ?

  • Speaker #2

    Je pense que mon expérience la plus marquante, qui a été un peu le tournant entre du web design et du service design, Ça a été quand j'ai travaillé pour Orano, donc ex Areva, dans le secteur du nucléaire, qui en fait était une discipline où je ne voyais pas comment le design pouvait exister. Puisque pour moi, le design à cette époque-là, c'était faire des interfaces, concevoir des sites internet, etc. Donc en fait, je n'avais pas ce parallèle-là. Et du coup, avec Orano, l'avantage qu'on a eu, c'est qu'on a pu avoir des projets qui sont complètement hors du simple design tel qu'on l'entendait. C'est-à-dire qu'il fallait imaginer des services, imaginer des produits. J'ai des solutions qui vont bien plus loin que juste j'ai besoin d'une interface pour valider quelque chose. Et donc en fait, c'est là où après j'ai pris conscience que finalement, le design dépasse largement ce qu'on entendait il y a 8 ans. Et en fait, c'est une discipline qui permet de penser bien plus loin que juste une solution et qui permet d'apporter cette vision plus globale de qu'est-ce qu'un service qui apporte de la valeur à un utilisateur. Et ça, c'est vraiment... À partir de là, je suis calqué dans cette direction-là maintenant.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Et donc ensuite, tu montes à Bruxelles. Toi qui étais plutôt parisien, lyonnais, j'ai vu. Tout est passé par... Tu as fait un petit peu le tour de France, de Nice, Lyon et Paris. Et ensuite, tu montes à Bruxelles. Qu'est-ce qui motive tout ça ? Et puis j'imagine que là, ça y est, tu commences à avoir des idées de tiens, dans la recherche utilisateur, il manque peut-être des outils. J'imagine que là, tu commences à sentir quelque chose.

  • Speaker #2

    Oui, donc oui, comme tu le savais, moi je suis de la France à la base, et puis j'ai remonté progressivement avec les études, tout simplement. Et à la fin de Paris, en fait, du coup, je pars sur Bruxelles, et puis du coup, j'intègre Proximus, qui est la grande telle cour à Benge. Et là, du coup, devient mon premier rôle de consultant officiel, on va dire, puisqu'avant c'était de la consultance, mais on va dire à plus petit niveau. Là, c'est vraiment le saut dans l'inconnu avec cette nouvelle expérience. Et du coup, c'est là où je commence, en fait, à explorer. on va dire plus de domaines qui font partie des grands groupes. Donc, c'est à dire que on commence à comprendre qu'est ce que ça implique un projet au niveau d'un grand groupe. On commence à comprendre comment est ce que la recherche utilisateur peut aider et accompagner, etc. Etc. En fait, c'est là où je commence à avoir un peu une espèce de conclusion sur tout ce qui s'est passé pendant ces dix dernières années. En fait, et de me dire en fait, ce qu'on appelle aujourd'hui recherche utilisateur, c'est finalement on veut récolter du feedback client. On veut pouvoir l'implémenter. Et donc, cette approche qui peu à peu devient quelque chose de standard dans le projet, il faut faire de la recherche, il faut faire de la recherche, et du coup, on s'y met un peu, et c'est là où j'ai commencé à découvrir les gros pain points rattachés à la recherche, donc c'est typiquement tout ce qui va être rattaché à, en fait, on ne sait pas comment la faire, on ne sait pas comment la transmettre, on ne sait pas comment la garder, voilà, exactement, et en fait, tous ces éléments commencent à graviter petit à petit dans la tête, et c'est là où je me dis, en fait, il faudrait pouvoir avoir un mécanisme de standardiser cette recherche utilisateur, que ce soit pour une start-up, pour un grand groupe, pour de l'énergie, pour de l'automobile. Et donc, c'est là où je commence à réfléchir un peu.

  • Speaker #1

    Parce qu'on est d'accord qu'avant, j'allais dire que c'était un gros Excel, c'était du Word, c'était du PowerPoint, classé peut-être de telle façon à ce qu'on s'y retrouve. Mais en soi, la donnée pouvait un peu mourir toute seule, compliqué de l'actualiser, compliqué de la retrouver si on n'était pas au courant qu'il y avait eu... telle ou telle action dans l'équipe x ou y que sur d'autres sites c'est comme ça que toi tu l'as vécu oui c'est ça va en revient même sur mes premières expériences la recherche on en faisait quasiment pas c'est à dire on essaie de récolter du feedback après que les utilisateurs et utiliser un produit ou un service mais finalement c'était en été sur le coin du tableau noté sur un cahier qu'est ce que l'utilisateur avait dit et on a présenté ce truc là et

  • Speaker #2

    donc ça c'était une dimension où vraiment je suis passé de deux voilà c'est cette petite note sur papier à peut-être une présentation PowerPoint, mais on n'était jamais sur quelque chose où on sentait qu'on allait arriver à un niveau industriel. Et c'est là où je me suis dit qu'il manque un layer entre ce que les équipes opérationnelles attendent de nous Est-ce que nous, on est capables de délivrer derrière ? D'office, du coup, je me suis dit, il faut transformer ce qu'on appelle le recherche utilisateur pour en faire une discipline centrale qui permet d'avoir une source de vérité qui va visiter dans le temps, qui va alimenter des décisions, etc. Et ça, c'est pas ce que je retrouvais.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que c'est que les gens qui nous écoutent, je pense que dans les mêmes époques, ils ont dû sûrement se poser les mêmes questions. C'est-à-dire, mince, il nous manque quelque chose, etc. Et pour autant, toi, tu t'es dit, tiens, je vais créer ma solution. Comment ce cheminement, il arrive et que, en fait, la possibilité d'être entrepreneur et de créer un produit, il faut quand même énormément d'investissement. Il faut des développeurs. Enfin, voilà, on ne gagne pas de l'argent tout de suite. Non, mais voilà. Donc, c'est quand même un projet entrepreneurial. Ce n'est pas anodin pour commencer à le vivre, mais à une échelle qui est toute autre parce que dans le conseil, c'est quand même un petit peu différent. Il n'y a pas autant d'investissement. Est-ce que tu peux justement nous expliquer un peu comment… Comment ce cheminement y passe et puis au moment où tu dis go, on y va ?

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. Déjà pour préciser, moi ma vision du design qui était à l'époque était sûrement une vision, on va dire, d'éputant. Puisque finalement, il y avait des personnes qui probablement à la même époque utilisaient déjà des plateformes, avaient déjà cette notion de repository peut-être. Mais bon voilà, ce n'était pas des notions avec lesquelles j'étais familier. Et du coup, le cheminement pour arriver à un projet entrepreneurial, c'est que je me suis dit, aujourd'hui on cherche à résoudre quelque chose et on essaie de coller une série d'outils. plus ou moins établi, plus ou moins validé, pour essayer d'obtenir des résultats. Et je me suis dit, mais c'est bizarre quand même, parce qu'il y a du customer support qui va utiliser certains types d'outils, il y a des équipes design qui utilisent certains outils, des devs aussi, etc. Et il n'y a rien qui s'est dit, en fait, là où on peut centraliser quelque chose qui a de la valeur pour nos équipes, qui va permettre de réduire les coûts, de dérisquer les hypothèses, etc. Et du coup, je me suis dit, ok, il existe des outils en ligne, on les connaît, les outils de repository, les outils de testing, etc. Mais le pont entre les deux, il ne se fait jamais. C'est-à-dire qu'en fait, on n'a jamais de connexion qui soit super transparente et super clean entre des outils de testing où je vais tester des protos, où je vais faire des interviews, etc. Typiquement, la plupart des entreprises font des interviews sur Teams aujourd'hui. Eh bien, pour l'intégrer à un repository, je dois uploader une vidéo, je dois faire mon analyse, etc. Ça reste très compliqué. Et du coup, je me suis dit, pourquoi pas essayer de faire un outil où finalement, on a le cœur de la recherche qui vit dans une plateforme alimente ce Research Repository. Et donc, en fait, on enlève toutes les contraintes qui sont liées à, en fait, il faut du tooling, il faut plusieurs types d'outils, il faut plusieurs éléments, et on centralise le tout sur un seul et même outil, qui, en fait, répond aux besoins des équipes sales qui ont besoin de transmettre des feedbacks, aux besoins des équipes de développement qui ont besoin de recevoir, en fait, des inside-products, etc. Et donc, c'est là que le projet a émergé, mais tranquillement, parce qu'en tant que designer, moi, la première année, c'était de vouloir tester d'abord l'idée, donc en fait j'avais un Figma je me baladais avec mon Figma dans l'entreprise et j'essayais de vérifier en fait que ce que je proposais comme solution c'était pas une solution qui était complètement à côté de la plaque et puis c'est au plus d'un an seulement qu'on s'est dit ok donc à partir de là on a potentiellement une solution qui va pouvoir être viable et c'est là où on a commencé du coup le développement, enfin le développement design de la solution et donc là tu commences à parler en en on,

  • Speaker #1

    parce que j'imagine c'est pas une aventure solo Est-ce que tu rencontres Jean-Pierre ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors, au début, effectivement, je suis designer solo, j'essaie de monter mon truc, c'est normal, on avance, on essaye, on se crache, etc. Après, il y a Jean-Pierre qui rejoint l'aventure pour soutenir deux aspects. L'aspect que moi, je ne maîtrise pas du tout en tant que designer, c'est-à-dire tout ce qui va être vente, business, etc. Et en fait, apporter aussi un point de vue externe. sur en fait qu'est-ce qu'on pourrait arriver à faire avec toute l'évolution technologique. Donc il faut savoir que la première année, on va dire la deuxième année, elle se passe tranquille donc on arrive à développer quelque chose qui ressemble à MVP parce que quand on fait une startup, il faut vite arriver à MVP pour être à peu près sûr qu'on vend quelque chose qui soit vendable en quelque sorte. Seul problème, c'est que il y a la couche IA qui apparaît pile poil dans cette année-là et donc au bout de deux ans de développement, on se dit... Ok, donc à chaque fois que nous faisons une démo, tout le monde nous dit avec ChatGPT je peux le faire. Et donc c'est là où il y a la grande question existentielle de tous les entrepreneurs, c'est de dire ok, est-ce qu'on va dans 30 secondes disparaître parce que ChatGPT réussira à le faire ? Est-ce que c'est un souci de maturité ? Etc. Mais c'est là où en fait on a plein de questions qui commencent à apparaître et de se dire en fait, est-ce que le repository est déjà tué d'avance ? Est-ce que dans tous les cas, quelque chose va lire partout, il va essayer de trouver des réponses ? Et en fait, c'est une vision qu'on essaie de construire. En fait, on galère énormément à trouver finalement notre product market fit, puisqu'on hésite entre des compagnies qui ne sont pas du tout matures sur la recherche et où on va les amener à un niveau où ils sont capables de convertir des résultats. On a des entreprises qui sont très matures. mais pas structuré. Donc en fait, on commence à avoir plein de cibles potentielles clients. Et là, en fait, la grande question qu'on va avoir, c'est de se dire, OK, sur qui est-ce qu'on se dirige en premier et qu'est-ce qu'on va apporter comme valeur aux utilisateurs ? Et donc, c'est là où, pendant cette année supplémentaire, donc où Mia était en avril 2022, et du coup, jusqu'à décembre, et là, on était un peu en mode exploratoire, parce que finalement, il fallait repartir un peu de zéro et dire, OK, considérant tout cela, qu'est-ce que moi, je peux apporter ? en tant que usage pour apporter de la valeur. Et là, on a cherché, on a exploré, on a interviewé et on a fait un bon petit process de recherche, comme on le connaît. Et l'idée, c'était de trouver la secret sauce qui va faire que même s'il y a de l'IA, même s'il y a du deep learning, même si c'est ce qu'on veut, on arrive à délivrer de la valeur.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, ça peut peut-être, au-delà d'être un risque, ça peut aussi être transformé en opportunité. Et donc, c'était ça aussi tout le... toute la réflexion que vous aviez pu avoir et j'imagine que c'est des questions que se posent beaucoup d'entreprises sur la suite. Parce qu'au final, l'IA peut faire beaucoup de choses et peut-être aujourd'hui, peut-être pas tout, mais en tout cas, on se dit que dans 5 ans, ça va être encore plus impressionnant et puis dans 10 ans encore plus fou. Vu qu'on a une ambition qui est assez longue, on a envie de se dire qu'est-ce qu'on envoie vraiment comme valeur d'intelligence humaine et de valeur ajoutée au client.

  • Speaker #2

    Je pense aussi peut-être pour ajouter, on va dire, voilà, La combinaison IA et technologie, c'est avant tout une philosophie. C'est-à-dire que nous, on a eu très peur au début quand l'IA est sortie, parce qu'on s'est dit effectivement, beaucoup de personnes vont laisser des plumes, beaucoup d'entrepreneurs vont probablement se décourager, etc. Et en fait, ce qu'on s'est rendu compte, c'est que notre philosophie qu'on a derrière la recherche utilisateur, c'est une philosophie qui est en quelque sorte indépendante de l'IA. C'est-à-dire que l'IA pourra apporter toute la techno qu'on veut, et tous les éléments de structuration qu'on veut, la donnée, elle est. au volatile pour en fait essayer d'en faire quelque chose juste avec de lire et c'est ça en fait qui a fait que depuis notre nouvelle version du coup qui sort en décembre 2022 après de tous ces six mois de réflexion en fait on s'est rendu compte que il ya pouvait être une force mais si demain un utilisateur souhaitait la débrancher mais en fait on se rendait compte que la philosophie que nous on essaie d'implémenter chez nos clients quelque chose qui ne change pas et c'est là où on a trouvé en fait le le moyen de récupérer l'IA comme une force pas comme une contrainte

  • Speaker #0

    Une ponctuation pour t'informer que Design Club peut t'accompagner dans le recrutement de ton équipe design ou research. Nous saurons te trouver la perle rare en freelance ou en CDI. Enfin, si tu galères à mettre en place une recherche utilisateur multipliée, sache que grâce à nos users researchers locaux qualifiés et un peu partout dans le monde, on saura le faire en quelques jours. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global. Merci de ton attention et bonne écoute.

  • Speaker #1

    Et donc justement, on va rentrer dans le cœur du sujet. Ça fait deux fois que tu nous parles de philosophie, et comment toi tu définirais justement la philosophie de usage ? Et si par exemple là je suis designer, j'ai envie d'avoir un outil de research repository, comment je rentre dans cet outil ?

  • Speaker #2

    Tout à fait. Alors je dirais que la philosophie de usage, c'est avant tout de pouvoir permettre à des entreprises qui n'ont pas forcément de structuration, ou alors research repository, de leur apporter d'abord une structure. C'est-à-dire qu'on pourra coller autant d'outils qu'on veut sur l'analyse de données, si elle n'est pas structurée, ça ne sert à rien de démarrer. Et donc, c'est ce qui nous différencie, on va dire, entre les répositories classiques, qui en fait cherchent à analyser de la donnée post-interview, par exemple, et Usage, où nous, on cherche à définir la structure d'un protocole de recherche avant même de cahier de la donnée. Pourquoi ? Parce que ça veut dire que, en fait, quand on va vouloir taguer des éléments, ajouter des insights, etc., plutôt que d'essayer de se tabler sur uniquement une taxonomie, des... tags ou des choses qui sont en fait variables, on va avoir des données fixes, c'est-à-dire les protocoles de recherche par exemple. Et donc, grâce aux protocoles de recherche, on va être capable en fait de ranger la donnée dans des boîtes qui sont indépendantes des données variables de type tags, émotions, etc. Donc en fait, ce qui est intéressant, c'est que derrière, avec cette structuration, on arrive à avoir des résultats qui sont sur l'archivage, sur l'intelligence, sur le deep learning, qui sont beaucoup plus percutants et beaucoup plus précis. Donc en fait, on apporte une notion de précision des résultats qui aujourd'hui fait qu'on a des groupes entiers qui passent sur usage parce qu'on arrive à apporter ce degré de précision. Donc je dirais que notre philosophie, c'est vraiment d'apporter un système structuré et précis qui devient mesurable et scalable.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est vrai qu'on pourrait se dire, on arrive sur l'outil, on part un peu tête baissée à uploader ses premières vidéos. à y intégrer sa taxonomie, etc. Déjà, vous êtes déjà surtout sur quels sont vos objectifs. C'est toute une réflexion qui se passe. D'ailleurs, vous accompagnez les gens dans cette réflexion pour qu'ensuite on se dise, OK, on a un repository sur lequel tout le monde est aligné et qui va pouvoir grandir de façon intelligente. Pas qu'on se rende compte six mois après qu'à mince, on n'y a pas trop réfléchi et qu'il faut tout remettre dans les bonnes cases et donc perdre de temps, perdre aussi d'intérêt peut-être pour l'outil, pour la recherche, etc. Peut-être face même à des décideurs, plus la même réactivité sûrement.

  • Speaker #2

    Oui. Le gros souci avec les repositories aujourd'hui, c'est que sa vision, c'est une jambe d'ado. C'est-à-dire, c'est pas rangé, il y en a partout, on ne sait pas par où démarrer. Et en fait, c'est vraiment cette vision-là qu'on a aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Et seul, j'allais dire, seul l'ado peut retrouver quelque chose dans sa chambre. Et seul le designer...

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Et la vision, c'est ça. C'est de dire, en fait, aujourd'hui, les repositories, ils démarrent bien. Ils démarrent bien les six premières semaines, les six premiers mois, si on veut. Et au bout de six mois... Il y a un turnover dans la boîte, on change d'équipe, on intègre un nouveau projet, je ne sais pas, il peut y avoir X raisons. Et c'est là où en fait on commence à créer du coup une nouvelle taxonomie, mais qui rentre en conflit avec la précédente. On n'apporte pas de contexte, donc on ne sait pas si une étude A et une étude B alimentent cette initiative globale qui est de chercher comment améliorer mon expérience utilisateur, etc. Et en fait, cette image de la chambre d'ado, il faut vraiment le voir dans le sens où même si c'est rangé, c'est rangé selon une personne. Et donc... c'est très compliqué derrière de se projeter dans cette personne-là et de dire, ok, donc qu'est-ce que tu as voulu chercher là-dedans ? Et donc nous, en apportant ces éléments de contexte initiaux et en fait toute cette structuration autour du repo, on arrive à en fait re-guider des personnes qui voudraient en fait explorer ce repository vers où il a besoin d'aller. Par exemple, je suis intéressé avec un tag spécifique qui est sur l'onboarding et l'activation de l'utilisateur. Je suis capable à partir de ça, de redécouvrir les études qui ont permis d'aboutir à des résultats sur ce tag. Je suis capable de découvrir des insights, je suis capable de découvrir des groupements de données. Et en fait, c'est ça, nous, qu'on essaye d'implémenter chez nos clients. C'est d'apporter vraiment cette structure qui est bien jolie, bien scalable et surtout organisée selon l'évolution de la boîte.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est une méthodologie qui a été déjà utilisée plein de fois. Est-ce que c'est une méthodologie que vous faites bouger un peu parfois en fonction de vos clients ? Ou elle se veut quand même... Dire la plus immobile possible, je n'ai pas trouvé le bon mot, mais si tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. En fait, je ne pense pas que c'est immobile, ce qu'on propose. Mais par contre, on a des données fixes. C'est-à-dire qu'un protocole de recherche, c'est un protocole de recherche. Malheureusement, on ne pourra pas le transformer en je ne sais quelle entité. Un insight, ça reste un insight. Ce qu'on essaie d'apporter aussi, c'est sur les notions de vocabulaire, avoir tout un aspect de standardiser le vocabulaire de la recherche.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Donc, l'objectif, c'est vraiment d'apporter en fait cette... culture de la recherche et structure, mais c'est aussi de pouvoir permettre aux équipes de s'ancrer sur des points fixes du flot de recherche. Si on prend le parallèle avec un research system, on va avoir toutes les phases d'acquisition, de stockage, de scalabilité, etc. On reprend ces étapes-là pour qu'on soit sûr que nos équipes sont capables, derrière,

  • Speaker #0

    d'être en autonomie et d'emporter des nouveaux collègues, etc.

  • Speaker #1

    Là, aujourd'hui, un outil comme Usage, tu penses que ça a de la pertinence pour des entreprises de quelle taille, j'allais dire de quelle taille en termes de design ? Est-ce que ça va pour des entreprises qui ont entre 3 et 6 designers ou c'est vraiment à partir de 10 que ça peut avoir du sens ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on va dire qu'on a des entreprises à partir de 1 designer. En fait, l'objectif, c'est que derrière... C'est la volonté d'apporter de la donnée structurante. Donc ça veut dire que je peux être très bien une startup qui veut se focaliser sur un aspect spécifique de mon expérience client, mais je peux aussi être un grand groupe qui veut aborder plusieurs projets directement dans Newzage.

  • Speaker #1

    Ouais, je comprends.

  • Speaker #0

    L'objectif de tout ça, c'est vraiment de pouvoir en fait permettre à n'importe quel designer d'avoir, on va dire, un espace de travail qui lui permet de travailler convenablement avec les bons outils, les bons outils de productivité et surtout de pouvoir délivrer de la valeur. assez rapidement. Nous, on ne veut pas qu'un designer passe 100 ans sur une étude pour délivrer 3, 5 à la fin. On veut que ça aille vite, on veut que ce soit strict.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que depuis tout à l'heure, moi j'ai un peu mon biais de design digital. J'imagine que c'est un outil qui peut se faire sur de la recherche, sur plein d'autres aspects design ou de recherche, peut-être même recherche marketing, j'allais dire. Je ne sais pas si vous êtes encore à cette feature-là ou ces profils-là de clients.

  • Speaker #0

    En fait, nous ce qu'on essaye de découvrir en fait la raison derrière c'est qu'on a des études quanti on a des études qualitatives et nous ce qu'on va essayer de faire c'est en fait la quanti va définir des tendances donc de dire par exemple on observe une chute de l'expérience client à cette étape là et la qualitative va permettre d'identifier le pourquoi parce qu'on va voir l'utilisateur on va voir des éléments les KPIs fournis par le quantitatif vont être alimentés par le qualitatif et on va pouvoir définir du coup une opportunité d'amélioration. Nous, c'est ça qu'on vise à terme. C'est-à-dire que la vision, c'est vraiment de pouvoir gratter ces morceaux-là et dire, sur une Customer Journey, on a certains éléments de la Customer Journey qui sont moins efficaces que d'autres. Pourquoi ? Donc aujourd'hui, en fait, notre objectif, c'est d'avoir des études qualitatives, donc des user tests, des interviews exploratoires et autres types d'études. Et on a aussi des études quantitatives. Donc en fait, on se connecte avec des outils. Nous, on n'a aucune ambition de vouloir reproduire des outils quantiques. Mais on se connecte. on se connecte avec ces outils-là et en fait, on arrive derrière à absorber cette donnée-là pour qu'elle soit convertie en insight.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux justement me citer quelques outils avec lesquels vous vous êtes connectés ?

  • Speaker #0

    Oui. En fait, on va avoir des outils type Get Feedback, on va avoir des outils type Qualtrics, Content Square, tous les outils quanti aujourd'hui qu'ils utilisent, tous les éléments de survey. Donc, on a plusieurs outils de survey. Et en fait, c'est des plateformes où on essaye en fait de récupérer cette donnée-là. Nous, on la digère et on la retransmet à l'utilisateur avec, bien sûr, des variables usage associées, donc des variables de persona, des variables d'émotion, etc. En fait, qu'est-ce que ça permet de faire ? Ça permet de faire converger de la donnée quanti et de la donnée quali vers des mêmes insights, et du coup, de pouvoir valider qu'un insight répond à telle ou telle hypothèse.

  • Speaker #1

    Donc, ça veut dire que demain, je suis designer, j'ai un Google Forms qui tourne, j'ai un Content Square qui me donne tous mes retours sur la pertinence... mes datas de mon site web et de mon site e-commerce. Et j'ai des vidéos d'interviews utilisateurs. Tout ça, ça arrive dans Usage et c'est traité et c'est présenté. Je n'allais pas dire automatique. Ça s'automatise quand chacun met un petit peu ses attentes. Mais en soi, quand tout ça s'est calé, votre méthodologie est calée, ça s'automatise.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. En fait, les données quantiques vont être agrégées dans l'outil. C'est-à-dire que nous, on va aller en fait faire un rendu de ce qui se passe dans la plateforme Quanti. Ces données Quanti, on va les... merger, enfin les mixer avec des variables usage. C'est-à-dire qu'on va associer les verbatims, par exemple, des Customer Satisfaction Score, etc. à des personas, à des émotions, à des tags, des choses comme ça. Et en fait, nous, l'ambition derrière, c'est de dire, ces études quanti et ces études quali vont aller dans la même direction qui est de créer des insights. Et du coup, je vais pouvoir dire, par exemple, mon étude quanti A, mon étude quanti B, mon étude quali C et... des vidéos que j'ai de je sais pas qui, on va pouvoir en fait les faire converger vers un objectif commun et du coup dire par exemple je vais créer trois insights à partir de Zunekanti, deux insights à partir de Nekali et à la fin ces insights là je vais pouvoir soit les merger, soit les grouper et dire ben voilà on a trouvé une nouvelle hypothèse qu'il faudrait que l'on puisse tester et vérifier mais on a quelque chose qui provient en fait de la recherche. Et c'est ça qu'on partage aux équipes produits. C'est là où on crée de la valeur pour les équipes produits.

  • Speaker #1

    Et c'est là où, en effet, en termes de gain de temps, de copier-coller, de... J'allais dire de petites merdouilles à faire. C'est... C'est énorme. Ok, je coupe.

  • Speaker #0

    Mais tout ça, c'est permis parce qu'en fait, on a notre framework méthodologique de base. On a bien travaillé dessus pendant un an, et où, en fait, en apportant cette méthode de travail... Et en fait, c'est ça la grosse différence aujourd'hui avec les outils de repo qui existent sur le marché. C'est que nous, on a vraiment une méthode de travail qui permet... de structurer la donnée et de la rendre surtout exploitable.

  • Speaker #1

    Oui, parce que je pense que mine de rien, le nombre d'équipes qui ont des user researchers avec une maturité forte sur ce métier, c'est quand même rare. C'est des métiers, je vois moi, quand j'interview des head of design, ils ont des user researchers à partir de 7e, 8e personnes qui rentrent dans l'équipe pour certains. Après, il y en a certains qui le font un petit peu plus tôt, mais quand même, malgré tout, on va dire que ça arrive assez tard. dans la maturité d'une équipe. Et donc avant, il faut absolument qu'il y ait un outil qui puisse un peu cadrer tout le monde parce que j'allais dire, parfois la recherche est peut-être un peu mise de côté, on ne la fait peut-être pas à 100%. On a des profils qui sont très généralistes, mais à la fois, est-ce qu'ils savent faire un petit peu de tout moyennement ou il y a des pics de compétences. Et donc en effet, ça au moins, ça te permet en tant que Head of Design de te dire, mon équipe je la rentre dans ce framework et je suis sûr de ce qui va se passer au bout, en sortie. Oui,

  • Speaker #0

    clairement. En fait, c'est le feedback qu'on a de certains de nos clients. C'est-à-dire qu'on a des clients qui n'ont pas de user researcher, mais qui ont que des UX designers, par exemple. Mais ils doivent faire de la recherche, ils doivent tester leurs protos, ils doivent faire des interviews, etc. Et en fait, nous, ce qu'on enlève comme poids, c'est de dire, j'ai tant de designers qui travaillent avec tant de méthodes différentes. Et en fait, comment est-ce que je fais pour que cette donnée à la sortie, elle soit uniforme ? Et c'est là où, en fait, via Usage, on arrive du coup à les faire rentrer dans une espèce de tunnel qui leur permet d'aboutir à des résultats uniformes et concrets. Et donc, c'est ce qu'on observe. C'est-à-dire qu'il y a des équipes qui vont avoir des user researchers et des civic designers, tous vont être sur la plateforme. Et en fait, les user researchers, ils vont intervenir plus en tant que rôle de coach, c'est-à-dire qu'ils vont accompagner les designers à concevoir des protocoles de recherche efficaces qui répondent vraiment à... à la question initiale qui est posée, qui vont permettre de pouvoir maintenir tous ces insights qui ont gravité autour de texte ennemi, etc. Donc, ils ont vraiment ce rôle d'aller proposer au designer une méthode de travail et qui est accompagnée par Youssef.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. En effet, enlever tous les biais dans les questions, tenter d'avoir une analyse la plus objective possible. Oui, très clair. Et autre point qui m'avait marqué quand j'ai découvert la solution, c'est l'un des points les plus importants d'ailleurs, je trouve, dans le Research Repository. C'est au final très bien, les designers mettent des choses, les researcheurs mettent des choses. Parfois, on peut se poser la question de ce que c'est pas du design pour les designers, de la recherche pour les... Tu vois, en gros, que cette donnée-là, elle ne serve à personne, ou en tout cas qu'elle ne soit pas bien prise en compte. Et au final, vous, vous avez quand même réfléchi à ce que c'est important que cette donnée puisse être accessible facilement. et puis de façon agréable à toutes les parties prenantes et compréhensibles. Et donc, aujourd'hui, l'un des points qui est aussi de communiquer cette recherche utilisateur, on évite à des designers de faire des PowerPoints, pareil, de refaire des copier-coller, de refaire des choses. Vous avez vraiment une interface qui donne envie de checker qu'est-ce qui s'est passé sur telle problématique et toutes les infos qui en découlent. Est-ce que je peux me raconter un peu cette partie-là ? Parce que je trouve que c'est un des points les plus importants parce que j'ai déjà eu des retours de... Ouais, c'est OK, on a un Research Repository, mais personne ne le regarde.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ça, pareil, c'est quelque chose où on l'a appris de force par le marché. On ne l'a pas inventé. En fait, on a appris que le Research Repository, c'est un peu le réconfort illusoire. Pourquoi ? C'est-à-dire qu'en fait, on va avoir deux types de conclusions avec un Research Repository. Soit ça ne marche pas parce que personne ne va dedans, et ça, c'est un fait. C'est-à-dire que toute personne qui me dit... Mes stakeholders vont dans le repository, je n'y crois pas. Pourquoi ? Parce qu'un repository, ça peut devenir massif. Il peut y avoir des centaines d'insights, des centaines de vidéos, des centaines de tout ce qu'on veut.

  • Speaker #1

    Oui, et puis quand on a des gens qui travaillent au quotidien dessus, et puis qui ont un niveau d'exigence, de granularité, les researchers, c'est quand même des profils un petit peu différents du designer. Ils sont vraiment très cadrés dans leurs réflexions, ils vont au bout des choses.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. En fait, ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, quand on envoie des rapports de recherche, la plupart du temps, c'est très vite lu. C'est-à-dire que je le parcours en diagonale, ok, j'ai compris, et l'email passe en archive. La deuxième partie, c'est que j'envoie un lien d'accès au repository. Alors là, on peut trouver tout ce qu'on veut. Il y a forcément un stakeholder qui va me trouver le petit highlight qui dit qu'il a raison. Et là, on est foutu. Donc en fait, nous, ce qu'on essaie d'avoir comme approche, c'est une approche qui est beaucoup plus axée sur, en fait, on a peu de temps pour lire, et on doit comprendre la valeur la plus importante de cet insight. Et c'est en fait notre concept qu'on a appelé du coup les micro-learning. Donc c'est un peu la même manière qu'aujourd'hui on a sur les réseaux sociaux ou sur des choses comme ça. C'est des choses qui vont vite, c'est des contenus qui sont très vite absorbables. Et en fait ce micro-learning, nous comment est-ce qu'on le voit ? C'est une interface qui doit être super simple et qui doit apporter en fait le... C'est quoi l'insight qu'on a capturé et pourquoi est-ce qu'on l'a capturé ? Et en fait, donc on va avoir un layout qui est en fait accessible à n'importe quel stakeholder. Et on a aujourd'hui le feedback en fait que c'est beaucoup plus simple de partager... 3-4 micro-learnings avant une réunion que d'envoyer un mail avec un PowerPoint qui explique par A plus B tout ce qu'on a trouvé. Et donc, ça c'est un peu notre concept unique aujourd'hui de dire qu'en fait, chaque insight est rattaché à un micro-learning que nous on construit pour l'utilisateur et de dire en fait, quand on partage ça à un stakeholder, il n'a même pas besoin d'aller dans le repository en fait. Il a juste besoin de comprendre, j'ai 4 insights sur l'onboarding de mes clients qui indiquent qu'en fait, à partir de la troisième étape, nos clients sont perdus. Voilà, c'est tout ce que je dois savoir. Et du coup, j'ai mes preuves, j'ai mes vidéos, j'ai tout ce qu'il faut dans ce micro-learning, en fait.

  • Speaker #1

    Et moi, je trouve que ça, c'est vraiment un des points un peu game-changer qui m'a vraiment plu. Et en plus, je me sens un petit peu du côté des personas, des stakeholders, des gens qui ont un autre métier, en fait, que de faire du design. Ils font du commerce, ils font du marketing, ils font des opérations, etc. Et donc, en fait, ils ont confiance aux équipes design. Ils n'ont pas besoin d'en savoir énormément sur la façon dont... dont on a trouvé la solution, mais par contre, ils ont besoin d'avoir la solution, de comprendre un peu les tenants et les aboutissants, mais de façon rapide. Et en plus, si après, lors d'un meeting, c'est soutenu par un designer, c'est super et ça passe. Et vraiment, ça permet de faire un... d'ingurgiter tout ça beaucoup plus facilement et que ce ne soit pas une tannée de se dire, il faut que j'aille sur un lien et puis au final, tu switches vite. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Il faut s'inscrire. il faut se rappeler du lien il faut trouver le bon insight dans le repository parce que souvent du coup on va en avoir dix qui vont être créés par le temps que le stakeholder se logue dans le repository donc en fait c'est nous ce qu'on cherche vraiment à faire c'est à faciliter la vie des utilisateurs d'un repository qu'ils soient des utilisateurs core donc ça s'appelle les éditeurs des researchers des designers mais que ce soit aussi la vie des stakeholders qui en fait ont besoin de cette connaissance et en même temps aux développeurs un développeur est super intéressé de comprendre pourquoi est ce qu'il va développer cette feature Donc le fait de pouvoir ajouter juste un insight sur un ticket en disant Regarde, en fait, ce que tu vas développer ici, ça alimente cet insight-là et donc ça apporte de la valeur à nos clients. Voilà, ça c'est super intéressant pour les développeurs aussi. Donc en fait, voilà, nous ce qu'on essaie d'apporter, c'est une philosophie autour du repository qui est vraiment apporter plus de transparence, plus de facilité et plus de maturité.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'est... Moi, en tout cas, c'est vraiment le point qui m'avait marqué et je trouve... C'est intéressant que vous ayez mis autant d'engagement sur les deux types d'utilisateurs. Parce que souvent, en plus toi en tant que designer et dans ton métier de researcher, tu aurais pu te dire je vais m'y mettre à fond dans la technique pour la research et pour les researchers. Et au final, on sent que quand même vous avez vraiment fait cette capacité à créer de l'intérêt pour les deux parties prenantes. Une dernière ponctuation pour t'informer que toi aussi, en tant que designer ou researcher, tu peux devenir membre du Design Club pour accélérer ta carrière et avoir accès à des opportunités uniques. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global et il y a les liens en description de l'épisode. Merci de ton attention et bonne écoute.

  • Speaker #0

    Les entreprises vont gagner en maturité petit à petit sur la user research. Le problème, c'est qu'il faut gagner en maturité avec cette partie structurante. Parce qu'en fait... Si on n'arrive pas à avoir, on va dire, une maturité où elle est organisée et où on a quelque chose qui est viable pour l'entreprise, c'est-à-dire qu'il faut définir en fait le besoin de l'entreprise pour la recherche parce que que tout le monde fasse de la recherche, c'est une chose. À quoi est-ce que ça va servir pour l'entreprise ? Ça, c'est une question, je pense qu'aujourd'hui, on ne se pose pas assez dans l'entreprise et qu'il va falloir à un moment challenger pour dire on n'en fait pas juste parce que le voisin, il l'a fait.

  • Speaker #1

    Et puis j'allais dire, les head of design qui nous écoutent ou les décideurs de design qui nous écoutent et qui se disent... Est-ce que j'ai besoin d'investir dans ce type de projet ? C'est vrai que de se dire qu'on a un outil qui est comme ça, qui montre de la donnée aux différentes parties prenantes de façon agréable et bien pensée, ça fait que pour donner envie aux gens d'investir dessus, son CEO, bref, un petit peu tout le monde dans les budgets, je trouve que ça donne du sens aussi pour ça et de l'intérêt à aller vers cette solution.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Après, franchement, on est très honnête. Si on se rend compte à un moment que l'entreprise, pas du tout prête pour un research repository, ça sert à rien d'investir dedans. On l'a déjà dit à plusieurs de nos clients, parce qu'en fait, on se rend compte qu'en interne, ils sont pas prêts, ils ont pas les ressources, ils ont pas le budget et ils ont pas de temps à investir dans ça. Donc, pour nous, ça n'a aucun intérêt parce que ça va juste créer de la frustration et du coup, ils auront moins envie, même si plus tard, ça devient un besoin d'en créer un. Donc ça, c'est une méthode. En tout cas, nous, on est complètement transparents là-dessus.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, en parlant clients, justement, Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les clients qui vous font confiance et un petit peu les retours d'expérience que vous avez ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Donc, nos clients aujourd'hui, c'est principalement du grand groupe. C'est-à-dire qu'on a très peu de startups aujourd'hui qui ont du temps à investir dans ce genre de structure. Mais on va avoir en fait des grands groupes, type France Télévisions, type AXA, qui vont en fait essayer d'apporter, on va dire, des solutions à des problématiques à l'interne. Typiquement des problématiques de... On arrive à un moment où on a un détranglement de la donnée et on ne sait pas comment la structurer et comment la ranger comme il faut. Et du coup, Usage devient une solution pour cet aspect-là. Et du coup, les retours principaux qu'on a aujourd'hui de nos clients, c'est vraiment cette rapidité d'exécution et d'organisation de la recherche utilisateur. C'est vraiment ça. C'est-à-dire qu'en fait, d'un protocole de recherche aux insights, on y passe à peu près en une demi-journée. Et ça, ça comprend aussi l'analyse de toutes les vidéos, etc.

  • Speaker #1

    Et j'allais te dire, même si t'es un peu un newbie dans la recherche, ce que je veux dire, c'est que t'es pas obligé d'avoir un user researcher pour faire appel à Usage. Tout à fait. En fait, des designers généralistes peuvent le faire.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Et puis, on a des juniors aussi. Pour les juniors, c'est super intéressant parce qu'effectivement, ils n'ont pas trop de questions à se poser et ils apprennent le flow par la force des choses, en quelque sorte. C'est-à-dire que, ok, non. j'ai créé mon protocole maintenant je peux apporter une vidéo et je peux commencer à faire mon analyse ou alors je fais mon interview et après je commence mon analyse est en fait le flot naturel que nous on implémente la vectus est permet d'avoir ces espèces de milestones clés ou en fait bien ok donc une fois que j'ai fait une analyse c'est là où je passe en vue macro et là où j'ai une vue sur en fait tous les insights qui vont être disponibles et ainsi de suite ainsi de suite et donc en fait le retour qu'on a c'est vraiment la rapidité entre je pose mon protocole et je sors des insights et surtout tous ces micro outils de productivité, le micro learning, le fait de regrouper des insights ensemble et tout, qui en fait apporte beaucoup plus de valeur aux repositories que ce que c'est de la classique. Et donc nous notre ambition c'est vraiment de dire ok on répond à votre besoin en tant qu'entreprise et quels sont vos besoins aujourd'hui, la scalabilité, la transparence et la communication autour de ces réseaux de recherche. Et nous on travaille dans cette optique là en fait avec nos clients. donc on est très proche d'eux, en même temps on est des designers donc c'est un peu normal et du coup on essaye de co-construire pas mal de features avec nos clients directement parce qu'en fait c'est eux qui nous amènent la connaissance du métier encore plus, bien que nous on est aussi des searchers mais c'est vraiment d'apporter cette connaissance du milieu et des domaines d'activité spécifiques je pense notamment à tout ce qui est aéronautique etc. où on n'a pas forcément cette expertise et où nos clients peuvent nous apporter beaucoup plus d'informations.

  • Speaker #1

    Et justement, j'allais te dire, qu'est-ce que toi tu vois dans la prochaine année, un peu les sujets importants d'évolution de Usage, ce sur quoi vous travaillez, si tu peux en parler. J'imagine aussi, on a parlé beaucoup d'IA, comment l'IA est intégrée chez vous. Est-ce que tu peux nous donner un petit peu l'eau à la couche ?

  • Speaker #0

    Il y a certains sujets où je ne pourrais pas trop en parler non plus, parce qu'on se remet compte que le temps va vite. En fait, c'est plus ça qui est important. Mais en fait, on va dire qu'aujourd'hui, le repository, il a deux points faibles. La maintenance et la validité de la donnée. C'est les deux points aujourd'hui. Donc, nous, on bosse dans cette direction. Notre objectif avec un repository, c'est qu'il soit automaintenu et que la validité de la donnée soit toujours vraie.

  • Speaker #1

    Quand tu dis automaintenu, c'est possible avec de la donnée quantitative. Avec de la quali, c'est un petit peu plus compliqué.

  • Speaker #0

    En fait, c'est plus dans le sens, au niveau des insights, on va avoir des insights qui vont déprécier dans le temps. C'est-à-dire qu'en fait, je vais naturel, on va avoir un insight qui a été qualifié il y a 6 mois, on ne pourra pas forcément l'utiliser à 100% pour l'initiative de demain. Et donc en fait, ce qu'on essaie d'imaginer, c'est des mécanismes, aujourd'hui, où en fait, la finesse qu'on peut apporter dans la dépréciation des insights, dans la validation qu'il y a un bloc dans un insight, par exemple, qui ne correspond pas à l'insight initial. Et en fait, de pouvoir apporter toute cette... Tout ce travail qui, à la base, nécessite un humain qui lie tous les éléments et qui peut dire ça oui, ça non. Et en fait, nous, ce qu'on essaie d'apporter, c'est une possibilité d'avoir cette maintenance qui est assistée. On ne la remplace pas, mais qui est assistée et où on attend un input de validation de l'utilisateur pour dire OK, nous, on a déprécié ça, ça, ça. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ? Oui, non, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Donc, en fait, notre ambition, c'est vraiment de construire cette espèce de copilote derrière. Le researcher et le designer n'ont pas trop à se soucier au niveau du Lean Site Repository, par exemple, de Ok, est-ce que mon Lean Site est valable ? Oui, non. Et ensuite, de pouvoir travailler dans cette direction-là de plus en plus. Et après, bien sûr, l'autre axe, c'est vraiment l'adoption. C'est vraiment comment est-ce qu'on maximise l'adoption d'un repository par des équipes, par des projets, par des développeurs, par toutes ces personnes-là qui ont besoin d'avoir un accès. Et donc, derrière, c'est aussi des sujets de... d'activation, d'engagement et tous ces éléments-là. Et voilà, pour un peu notre...

  • Speaker #1

    OK. Et donc là, demain, s'il y a des personnes qui nous écoutent qui ont envie d'en savoir plus sur Usage, découvrir la solution, comment ça se passe, et voilà, c'est quoi un petit peu l'onboarding ? Est-ce que vous pouvez...

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    attendre.

  • Speaker #0

    Alors, on va dire que l'onboarding démarre en tous les cas avec un premier meeting où, en fait, on discute déjà des besoins. Comme je l'ai dit précédemment, on va pas implémenter un Research Repository qui n'a pas le besoin. C'est à dire qu'il faut distinguer la tendance du Repository et le besoin effectif du Repository. Ça c'est deux éléments. Donc on a un premier meeting juste pour échanger, pour voir le besoin, etc. La taille de l'équipe, quelle est l'ambition derrière avec le repo. Et ensuite on va avoir du coup notre RETC qui est en fait une période où on va déclencher une première étude. Donc nous notre RETC ce n'est pas une RETC standard, on essaie de permettre aux utilisateurs de faire une première étude où ils ont des résultats. et après à partir de là soit il y a un transfert de données externe donc on transfère les données d'autres repositories donc TeamDopTail, Condens, etc. on peut intégrer et interfacer dans Usage directement et après on a donc dépendamment de la taille des groupes on pourra avoir des cursus de formation qui sont associés donc on fait des petits groupes de 5 ou 6 et c'est sur 3 sessions et en fait qu'est-ce qu'on fait ? on vient avec les utilisateurs dans l'outil et on explique les concepts, les notions clés et les flux d'informations qu'il y a dans l'outil. Et puis après, à partir de là, on a des rendez-vous récurrents tous les trois mois ou tous les mois, dépendamment du besoin, pour juste vérifier qu'en fait, le repository évolue bien, dans la bonne direction, et qu'en fait, on avance en même temps, donc récupérer du feedback, pouvoir transmettre des données sur la roadmap, etc., etc. Et du coup, nous, on veut vraiment, en fait, la collaboration comme un investissement, c'est-à-dire qu'être proche de ses clients permet derrière de leur apporter une solution qui est encore plus valable. Et donc... Quand nos clients investissent dans Usage en tant que repository, ils investissent pour du long terme, parce que c'est quelque chose qu'on co-construit avec eux. Donc certes, un logiciel n'est jamais parfait, on peut avoir des petits bugs, on peut avoir des petits trucs qui ne marchent pas et tout, mais on est là en tout cas pour améliorer en continu ces fonctionnalités, pour qu'elles répondent aux besoins de l'utilisateur. Et du coup, c'est vraiment dans cette optique-là, nous, qu'on développe le truc, et on n'a pas pour ambition de laisser l'utilisateur solo, et puis bonne chance pour le repository.

  • Speaker #1

    J'imagine. Ok, trop bien. Et donc, toi, tu fais cet accompagnement-là ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On est plusieurs, c'est l'usage d'affaires, l'accompagnement. Et on essaie de se rendre disponible. pour répondre à toutes les questions. Oui,

  • Speaker #1

    tout droit. Très clair. Jason, on arrive sur la fin de l'échange. Sur cette partie-là, j'aime bien discuter des recommandations que tu peux faire aux auditrices et auditeurs. Est-ce que toi, tu as un livre dans le monde du design, de l'UX ou pas d'ailleurs, qui te plaît et que tu nous recommandes ?

  • Speaker #0

    Je dirais le... premier livre en quelque sorte qui m'a permis d'apprendre un peu tout ce qui est tout ce qui est rattaché au design c'est this is service design thinking donc le livre noir qui contient à peu près tous les principes de base design du service design des exercices qu'on peut conduire etc et donc ça c'est plus sur la partie service design après sur tout ce qui va être recherche etc bon il est fameux une scène normale mais bon ça on ne le cite plus et après au niveau des ressources des Je dirais qu'en fait, il y a pas mal de trucs sur le collectif et tout ce qui va être, par exemple, user interviews, je sais qu'ils ont une base énorme de connaissances sur ce qui va être recherche. Donc voilà, je dirais que j'ai pas de livre phare sur la recherche, parce que je pense qu'il y a beaucoup de méthodes. Après bon, il y a le livre de Karine Lallement, bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais voilà. C'est là où je pense que Usage a sa pertinence, c'est que... Parfois on entend parler comme ça de concept et de méthodologie, mais après pour la mettre en place de façon très concrète, le matin à 8h quand il faut se lancer, qu'est-ce qu'on fait ? C'est là où ça a de l'intérêt d'arriver avec Usage, c'est que toute la partie un peu conseil de comment créer un repository, c'est déjà tout intégré dans l'outil.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et puis surtout c'est naturel. C'est surtout ça en fait le truc. nos utilisateurs ne sont pas forcés à suivre un flot. En fait, ils le suivent parce que c'est un flot naturel qu'on a construit avec eux. C'est leur quotidien, quelque part. C'est ça qui est vraiment sympa. C'est qu'en fait, beaucoup de gens se retrouvent dans notre flot d'utilisation. Et donc, l'apprentissage se fait de manière quasi.

  • Speaker #1

    Justement, tu nous as dit juste à l'instant les quelques ressources sur Internet. Mais est-ce que toi, tu as un site ou une newsletter ou quelque chose que tu suis pour faire ta veille ?

  • Speaker #0

    Alors, les newsletters que je suis aujourd'hui, c'est beaucoup de newsletters sur la ville d'entrepreneurs. Des Lenis Podcast, des choses comme ça, qui sont vraiment des... enfin, Silicon Carnet. Et donc, c'est vraiment... enfin, moi, en tout cas, un truc individuel, c'est comment monter une startup et comment la faire réussir. Là, aujourd'hui, c'est ça que je regarde. Après, je m'intéresse énormément au sujet de la research. Je parle avec énormément de gens, parce que, mine de rien, il y a quand même... des belles pointures dans le domaine et du coup, c'est super intéressant de discuter avec ces personnes-là. Je vois beaucoup d'évents aussi, pas que des évents pour les startups mais aussi des évents sur tout ce qui est UX en général et où c'est l'occasion en fait de rencontrer d'autres professionnels du milieu mais aussi d'autres entreprises, d'avoir des visions un peu différentes. Voilà, on peut penser notamment à tout ce qui est Flupa avec les UX Days en France où ils sont là et puis après, on va avoir bien sûr tous les événements hostés par des entreprises. Voilà, c'est toujours un cadre super intéressant et où il y a énormément d'apprentissage à faire.

  • Speaker #1

    Et enfin, les deux questions les plus compliquées de ce podcast, c'est est-ce que tu as un film et un album à nous recommander ?

  • Speaker #0

    Alors, un film à recommander... Moi, je dirais que le film qui est arrivé en top 1, c'est Oppenheimer sur ma liste.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    pour l'acteur, pour la réalisation, pour le cinéma, pour l'émotion, pour la musique, pour ce qu'on veut,

  • Speaker #1

    pour l'histoire aussi. Oui, c'est ça. C'est-à-dire l'histoire avec un grand H.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tout à fait. Donc non, ça c'est vraiment le film où il y a eu beaucoup d'émotions. Et après, je dirais niveau musique, moi je suis un grand fan de Hans Zimmer.

  • Speaker #1

    Tu sais que tu es le troisième. C'est le troisième de ce podcast à me citer Hans Zimmer, c'est fou !

  • Speaker #0

    Et donc c'est quelque chose que j'adore écouter. Quand on travaille, typiquement, ça procure quelque chose.

  • Speaker #1

    Travailler sur du gladiator. Sur du gladiator.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc ça, mais bon, après j'ai eu l'occasion de redébiller pour Imagine Dragons, donc je suis très content aussi d'avoir un nouvel album sur ça.

  • Speaker #1

    Bon bah super, merci Jason, c'était un vrai plaisir. de passer ce temps avec toi et puis écoute on va suivre avec intérêt l'évolution de Usage et puis on te souhaite le meilleur dans ce très beau projet et puis on continue de se suivre sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Ben c'est parfait merci beaucoup en tout cas pour le temps accordé et puis on ne manquera pas de donner des infos sur la suite de Usage soit via notre page soit via notre partenaire.

  • Speaker #1

    Super, merci merci Jason, à bientôt à bientôt Merci d'avoir écouté le podcast Head of Design. L'expérience à vos côtés est incroyable et je vous en remercie chaleureusement. Tu veux aller plus loin ? Je te laisse m'ajouter sur LinkedIn. Je serais ravi de pouvoir débattre avec toi des épisodes.

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    le club ferme ses portes. J'espère que vous avez apprécié le moment et on se revoit très très vite.

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Description

Aujourd’hui, nous recevons Jason Brand, CEO deUsedge, on explorent ensemble le parcours fascinant de Jason, de ses débuts en tant que designer à la création de la solution Usedge, une plateforme qui révolutionne le Research Repository.


Nous abordons sans détour les sujets les plus chaud du moment sur la Research : la structuration et de l’exploitation des données utilisateurs, et de la manière dont l’outil Usedge aide les entreprises à centraliser et maximiser l’impact de leurs recherches. Jason partage également sa vision du design, de l’entrepreneuriat et l’intégration de l’IA dans les processus de recherche. Un échange inspirant pour tous ceux intéressés par l’avenir de la recherche utilisateur et du design !


🔥 En tant qu’auditeur du podcast Head Of Design, vous bénéficiez d’un accès exclusif à Usedge ! Réservez un appel de 30 minutes avec leur équipe pour découvrir comment ils peuvent simplifier et améliorer vos projets de Research. Profitez d’un accompagnement personnalisé sur 8 semaines, réservé aux auditeurs du podcast (bien plus que les 15 jours habituels). C’est l’occasion idéale de discuter de vos défis UX et de trouver des solutions sur-mesure pour 2025.


👉 Prenez rendez-vous ici : Calendly


Le podcast “Head Of Design” met en lumière des personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leurs parcours, savoir-faire et les convictions qui les animent tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations.


Vous avez laissé votre manteau au vestiaire… Bienvenue dans le club !


🧠 Retrouvez-nous sur Designclub.global et et prenez contact avec nous sur Linkedin :


@ https://www.linkedin.com/in/jason-brand-ux/

@ https://www.linkedin.com/in/paulmenant



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Paul Menant, cofondateur de Design Club, un collectif international 100% design et research. Grâce à la force du nombre, on accélère les projets de nos clients et la carrière de nos membres. Je t'encourage à nous découvrir sur notre site designclub.global. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'animer le podcast Head of Design, un podcast qui met en lumière ces personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leur parcours, savoir-faire, et les convictions qui les animent, tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations. Enfin, si tu apprécies notre démarche et ce podcast, tu peux nous supporter en donnant ton avis 5 étoiles et t'abonner à l'émission pour suivre nos prochains épisodes sur ta plateforme d'écoute préférée. L'expérience podcast est incroyable et vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et je vous en remercie. Allez, c'est parti ! Vous avez laissé votre manteau au vestiaire ?

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le club ! Aujourd'hui, nous recevons Jason Brand, tu es CEO de Usage et User Researcher, et le nouvel invité de ce podcast. Je te remercie chaleureusement d'avoir répondu positivement à mon invitation. Jason, bonjour.

  • Speaker #2

    Bonjour Paul, merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Écoute, je t'en prie, c'est un vrai plaisir de t'avoir derrière le micro. On a eu la chance de se rencontrer aux UX Day en juin dernier, et donc moi j'ai découvert cette nouvelle solution. J'avais beaucoup en tête de solutions. Research Repository et aujourd'hui on va parler de Usage, on va faire le focus sur la façon dont tu l'as créé, pensé et puis ensuite comment tu as réussi à le développer et ce parcours d'entrepreneur pour ensuite comprendre aussi la puissance de l'outil, vos clients, la façon dont vous recevez les retours et puis les évolutions du produit. Voilà, on va discuter un petit peu de tout ça, ça te va ?

  • Speaker #2

    Très bien.

  • Speaker #1

    Allez, c'est super. La première question que que j'aime poser à mes invités. Toi, à quel moment tu découvres le design dans ta vie ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je découvre le design, on va dire juste après mes années en prépa. C'est-à-dire qu'à la base, j'étais parti sur un bon parcours de mathématiques. Je me suis rendu compte qu'en fait, il manquait à l'ingénierie toute la partie, penser l'expérience. Et c'est là où j'ai commencé à m'intéresser au design et essayer de comprendre un peu... qu'est-ce qui différencie autant l'expérience cliente de ce qui se passe dans les mathématiques. Et donc à partir de là, j'ai commencé en fait un cursus du côté du design, de comprendre un peu mieux en fait quelle est cette discipline, qu'est-ce qui fait qu'on la voit si peu d'un point de vue ingénierie. Et c'est là où après en fait je me suis beaucoup plu et j'ai plus choisi cette voie-là aujourd'hui, mais toujours avec une vision systémique, mais c'est à partir de là en fait que ça fait.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc tu fais la fameuse école Strat. J'en ai reçu pas mal des Stratos dans mon podcast. Tu es passé par cette école-là qui, en plus de base, n'a pas un focus nécessairement digital. Et je dirais même, vous voyez tous les types de design possibles. Toi, pourquoi tu t'es orienté après vers le digital ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, à Strat, il y a les filières produits, il y a les filières automotives, il y a toutes ces filières. Et moi, je me suis intéressé du coup au design d'interaction parce que plus loin que juste un produit, en fait, ce que je voulais apprendre et développer, c'est vraiment cette partie interaction client et comment est-ce qu'on va créer une expérience globale autour d'un produit ou d'un service. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le design ne s'arrête pas à un produit et il y a tout cet ensemble, cet écosystème qu'il y a autour. Et donc, c'est là où je ne suis plus. Et après, l'objectif, c'était de… En fait, de partir sur la partie solution digitale pour vraiment explorer ce monde qui nous entoure et cette technologie qui évolue. Et donc, c'est comme ça que je suis arrivé.

  • Speaker #1

    Et là ensuite, comment tu commences ta carrière ? Par du conseil ? Tu rentres plutôt dans une entreprise en interne ? Ouais. Et sur quel type de projet tu vas ? Et la question un petit peu derrière sous-jacente, c'est aussi, est-ce que tout de suite tu es dans la recherche utilisateur ? Ou tu es aussi passé par des phases de prototyping, je dirais des phases plus globales d'un designer ?

  • Speaker #2

    Ouais. Alors oui, j'ai démarré ma carrière pro, on va dire, dans une agence. Donc on appelait ça à l'époque web designer ou graphic designer. et donc en fait l'idée au début c'était de pouvoir concevoir des expériences web donc c'était déjà il y a un petit paquet de temps et donc le métier finalement de UX designer, UX researcher n'était pas encore au point où il en est aujourd'hui donc je dirais qu'après ça en fait j'ai fait mes premiers pas en startup puisque c'était vraiment le format là et c'est là où j'ai appris en fait à combiner qu'est-ce qu'une expérience client dans un milieu un peu limité puisque la startup ne dispose pas de budget limité donc il faut vouloir en fait arriver très vite à des solutions qui créent de la valeur et ça c'est super compliqué parce que quand on est en start up souvent on est sûr d'avoir la bonne idée et du coup pouvoir après derrière challenger un peu l'approche et essayer d'apporter des nouvelles solutions c'est pas quelque chose qui est assez commun et donc moi en tant que finalement web designer dans une start up ce que j'essayais d'apporter avant tout c'était des solutions là où si j'avais eu un petit peu plus de recul j'aurais d'abord commencé à chercher quel est le problème avant de vouloir créer des solutions Mais ça, malheureusement, on ne le sait pas forcément quand on démarre. Et c'est quelque chose qu'on apprend après avec le temps. Et là,

  • Speaker #1

    dans ta carrière, dans les différentes expériences que tu as pu avoir, est-ce qu'il y en a une ou deux qui ont été un peu game changer pour toi et sur lesquelles tu t'es dit que dans ton rôle, tu t'éclatais et que c'était vers ça que tu souhaitais aller ?

  • Speaker #2

    Je pense que mon expérience la plus marquante, qui a été un peu le tournant entre du web design et du service design, Ça a été quand j'ai travaillé pour Orano, donc ex Areva, dans le secteur du nucléaire, qui en fait était une discipline où je ne voyais pas comment le design pouvait exister. Puisque pour moi, le design à cette époque-là, c'était faire des interfaces, concevoir des sites internet, etc. Donc en fait, je n'avais pas ce parallèle-là. Et du coup, avec Orano, l'avantage qu'on a eu, c'est qu'on a pu avoir des projets qui sont complètement hors du simple design tel qu'on l'entendait. C'est-à-dire qu'il fallait imaginer des services, imaginer des produits. J'ai des solutions qui vont bien plus loin que juste j'ai besoin d'une interface pour valider quelque chose. Et donc en fait, c'est là où après j'ai pris conscience que finalement, le design dépasse largement ce qu'on entendait il y a 8 ans. Et en fait, c'est une discipline qui permet de penser bien plus loin que juste une solution et qui permet d'apporter cette vision plus globale de qu'est-ce qu'un service qui apporte de la valeur à un utilisateur. Et ça, c'est vraiment... À partir de là, je suis calqué dans cette direction-là maintenant.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Et donc ensuite, tu montes à Bruxelles. Toi qui étais plutôt parisien, lyonnais, j'ai vu. Tout est passé par... Tu as fait un petit peu le tour de France, de Nice, Lyon et Paris. Et ensuite, tu montes à Bruxelles. Qu'est-ce qui motive tout ça ? Et puis j'imagine que là, ça y est, tu commences à avoir des idées de tiens, dans la recherche utilisateur, il manque peut-être des outils. J'imagine que là, tu commences à sentir quelque chose.

  • Speaker #2

    Oui, donc oui, comme tu le savais, moi je suis de la France à la base, et puis j'ai remonté progressivement avec les études, tout simplement. Et à la fin de Paris, en fait, du coup, je pars sur Bruxelles, et puis du coup, j'intègre Proximus, qui est la grande telle cour à Benge. Et là, du coup, devient mon premier rôle de consultant officiel, on va dire, puisqu'avant c'était de la consultance, mais on va dire à plus petit niveau. Là, c'est vraiment le saut dans l'inconnu avec cette nouvelle expérience. Et du coup, c'est là où je commence, en fait, à explorer. on va dire plus de domaines qui font partie des grands groupes. Donc, c'est à dire que on commence à comprendre qu'est ce que ça implique un projet au niveau d'un grand groupe. On commence à comprendre comment est ce que la recherche utilisateur peut aider et accompagner, etc. Etc. En fait, c'est là où je commence à avoir un peu une espèce de conclusion sur tout ce qui s'est passé pendant ces dix dernières années. En fait, et de me dire en fait, ce qu'on appelle aujourd'hui recherche utilisateur, c'est finalement on veut récolter du feedback client. On veut pouvoir l'implémenter. Et donc, cette approche qui peu à peu devient quelque chose de standard dans le projet, il faut faire de la recherche, il faut faire de la recherche, et du coup, on s'y met un peu, et c'est là où j'ai commencé à découvrir les gros pain points rattachés à la recherche, donc c'est typiquement tout ce qui va être rattaché à, en fait, on ne sait pas comment la faire, on ne sait pas comment la transmettre, on ne sait pas comment la garder, voilà, exactement, et en fait, tous ces éléments commencent à graviter petit à petit dans la tête, et c'est là où je me dis, en fait, il faudrait pouvoir avoir un mécanisme de standardiser cette recherche utilisateur, que ce soit pour une start-up, pour un grand groupe, pour de l'énergie, pour de l'automobile. Et donc, c'est là où je commence à réfléchir un peu.

  • Speaker #1

    Parce qu'on est d'accord qu'avant, j'allais dire que c'était un gros Excel, c'était du Word, c'était du PowerPoint, classé peut-être de telle façon à ce qu'on s'y retrouve. Mais en soi, la donnée pouvait un peu mourir toute seule, compliqué de l'actualiser, compliqué de la retrouver si on n'était pas au courant qu'il y avait eu... telle ou telle action dans l'équipe x ou y que sur d'autres sites c'est comme ça que toi tu l'as vécu oui c'est ça va en revient même sur mes premières expériences la recherche on en faisait quasiment pas c'est à dire on essaie de récolter du feedback après que les utilisateurs et utiliser un produit ou un service mais finalement c'était en été sur le coin du tableau noté sur un cahier qu'est ce que l'utilisateur avait dit et on a présenté ce truc là et

  • Speaker #2

    donc ça c'était une dimension où vraiment je suis passé de deux voilà c'est cette petite note sur papier à peut-être une présentation PowerPoint, mais on n'était jamais sur quelque chose où on sentait qu'on allait arriver à un niveau industriel. Et c'est là où je me suis dit qu'il manque un layer entre ce que les équipes opérationnelles attendent de nous Est-ce que nous, on est capables de délivrer derrière ? D'office, du coup, je me suis dit, il faut transformer ce qu'on appelle le recherche utilisateur pour en faire une discipline centrale qui permet d'avoir une source de vérité qui va visiter dans le temps, qui va alimenter des décisions, etc. Et ça, c'est pas ce que je retrouvais.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que c'est que les gens qui nous écoutent, je pense que dans les mêmes époques, ils ont dû sûrement se poser les mêmes questions. C'est-à-dire, mince, il nous manque quelque chose, etc. Et pour autant, toi, tu t'es dit, tiens, je vais créer ma solution. Comment ce cheminement, il arrive et que, en fait, la possibilité d'être entrepreneur et de créer un produit, il faut quand même énormément d'investissement. Il faut des développeurs. Enfin, voilà, on ne gagne pas de l'argent tout de suite. Non, mais voilà. Donc, c'est quand même un projet entrepreneurial. Ce n'est pas anodin pour commencer à le vivre, mais à une échelle qui est toute autre parce que dans le conseil, c'est quand même un petit peu différent. Il n'y a pas autant d'investissement. Est-ce que tu peux justement nous expliquer un peu comment… Comment ce cheminement y passe et puis au moment où tu dis go, on y va ?

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. Déjà pour préciser, moi ma vision du design qui était à l'époque était sûrement une vision, on va dire, d'éputant. Puisque finalement, il y avait des personnes qui probablement à la même époque utilisaient déjà des plateformes, avaient déjà cette notion de repository peut-être. Mais bon voilà, ce n'était pas des notions avec lesquelles j'étais familier. Et du coup, le cheminement pour arriver à un projet entrepreneurial, c'est que je me suis dit, aujourd'hui on cherche à résoudre quelque chose et on essaie de coller une série d'outils. plus ou moins établi, plus ou moins validé, pour essayer d'obtenir des résultats. Et je me suis dit, mais c'est bizarre quand même, parce qu'il y a du customer support qui va utiliser certains types d'outils, il y a des équipes design qui utilisent certains outils, des devs aussi, etc. Et il n'y a rien qui s'est dit, en fait, là où on peut centraliser quelque chose qui a de la valeur pour nos équipes, qui va permettre de réduire les coûts, de dérisquer les hypothèses, etc. Et du coup, je me suis dit, ok, il existe des outils en ligne, on les connaît, les outils de repository, les outils de testing, etc. Mais le pont entre les deux, il ne se fait jamais. C'est-à-dire qu'en fait, on n'a jamais de connexion qui soit super transparente et super clean entre des outils de testing où je vais tester des protos, où je vais faire des interviews, etc. Typiquement, la plupart des entreprises font des interviews sur Teams aujourd'hui. Eh bien, pour l'intégrer à un repository, je dois uploader une vidéo, je dois faire mon analyse, etc. Ça reste très compliqué. Et du coup, je me suis dit, pourquoi pas essayer de faire un outil où finalement, on a le cœur de la recherche qui vit dans une plateforme alimente ce Research Repository. Et donc, en fait, on enlève toutes les contraintes qui sont liées à, en fait, il faut du tooling, il faut plusieurs types d'outils, il faut plusieurs éléments, et on centralise le tout sur un seul et même outil, qui, en fait, répond aux besoins des équipes sales qui ont besoin de transmettre des feedbacks, aux besoins des équipes de développement qui ont besoin de recevoir, en fait, des inside-products, etc. Et donc, c'est là que le projet a émergé, mais tranquillement, parce qu'en tant que designer, moi, la première année, c'était de vouloir tester d'abord l'idée, donc en fait j'avais un Figma je me baladais avec mon Figma dans l'entreprise et j'essayais de vérifier en fait que ce que je proposais comme solution c'était pas une solution qui était complètement à côté de la plaque et puis c'est au plus d'un an seulement qu'on s'est dit ok donc à partir de là on a potentiellement une solution qui va pouvoir être viable et c'est là où on a commencé du coup le développement, enfin le développement design de la solution et donc là tu commences à parler en en on,

  • Speaker #1

    parce que j'imagine c'est pas une aventure solo Est-ce que tu rencontres Jean-Pierre ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors, au début, effectivement, je suis designer solo, j'essaie de monter mon truc, c'est normal, on avance, on essaye, on se crache, etc. Après, il y a Jean-Pierre qui rejoint l'aventure pour soutenir deux aspects. L'aspect que moi, je ne maîtrise pas du tout en tant que designer, c'est-à-dire tout ce qui va être vente, business, etc. Et en fait, apporter aussi un point de vue externe. sur en fait qu'est-ce qu'on pourrait arriver à faire avec toute l'évolution technologique. Donc il faut savoir que la première année, on va dire la deuxième année, elle se passe tranquille donc on arrive à développer quelque chose qui ressemble à MVP parce que quand on fait une startup, il faut vite arriver à MVP pour être à peu près sûr qu'on vend quelque chose qui soit vendable en quelque sorte. Seul problème, c'est que il y a la couche IA qui apparaît pile poil dans cette année-là et donc au bout de deux ans de développement, on se dit... Ok, donc à chaque fois que nous faisons une démo, tout le monde nous dit avec ChatGPT je peux le faire. Et donc c'est là où il y a la grande question existentielle de tous les entrepreneurs, c'est de dire ok, est-ce qu'on va dans 30 secondes disparaître parce que ChatGPT réussira à le faire ? Est-ce que c'est un souci de maturité ? Etc. Mais c'est là où en fait on a plein de questions qui commencent à apparaître et de se dire en fait, est-ce que le repository est déjà tué d'avance ? Est-ce que dans tous les cas, quelque chose va lire partout, il va essayer de trouver des réponses ? Et en fait, c'est une vision qu'on essaie de construire. En fait, on galère énormément à trouver finalement notre product market fit, puisqu'on hésite entre des compagnies qui ne sont pas du tout matures sur la recherche et où on va les amener à un niveau où ils sont capables de convertir des résultats. On a des entreprises qui sont très matures. mais pas structuré. Donc en fait, on commence à avoir plein de cibles potentielles clients. Et là, en fait, la grande question qu'on va avoir, c'est de se dire, OK, sur qui est-ce qu'on se dirige en premier et qu'est-ce qu'on va apporter comme valeur aux utilisateurs ? Et donc, c'est là où, pendant cette année supplémentaire, donc où Mia était en avril 2022, et du coup, jusqu'à décembre, et là, on était un peu en mode exploratoire, parce que finalement, il fallait repartir un peu de zéro et dire, OK, considérant tout cela, qu'est-ce que moi, je peux apporter ? en tant que usage pour apporter de la valeur. Et là, on a cherché, on a exploré, on a interviewé et on a fait un bon petit process de recherche, comme on le connaît. Et l'idée, c'était de trouver la secret sauce qui va faire que même s'il y a de l'IA, même s'il y a du deep learning, même si c'est ce qu'on veut, on arrive à délivrer de la valeur.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, ça peut peut-être, au-delà d'être un risque, ça peut aussi être transformé en opportunité. Et donc, c'était ça aussi tout le... toute la réflexion que vous aviez pu avoir et j'imagine que c'est des questions que se posent beaucoup d'entreprises sur la suite. Parce qu'au final, l'IA peut faire beaucoup de choses et peut-être aujourd'hui, peut-être pas tout, mais en tout cas, on se dit que dans 5 ans, ça va être encore plus impressionnant et puis dans 10 ans encore plus fou. Vu qu'on a une ambition qui est assez longue, on a envie de se dire qu'est-ce qu'on envoie vraiment comme valeur d'intelligence humaine et de valeur ajoutée au client.

  • Speaker #2

    Je pense aussi peut-être pour ajouter, on va dire, voilà, La combinaison IA et technologie, c'est avant tout une philosophie. C'est-à-dire que nous, on a eu très peur au début quand l'IA est sortie, parce qu'on s'est dit effectivement, beaucoup de personnes vont laisser des plumes, beaucoup d'entrepreneurs vont probablement se décourager, etc. Et en fait, ce qu'on s'est rendu compte, c'est que notre philosophie qu'on a derrière la recherche utilisateur, c'est une philosophie qui est en quelque sorte indépendante de l'IA. C'est-à-dire que l'IA pourra apporter toute la techno qu'on veut, et tous les éléments de structuration qu'on veut, la donnée, elle est. au volatile pour en fait essayer d'en faire quelque chose juste avec de lire et c'est ça en fait qui a fait que depuis notre nouvelle version du coup qui sort en décembre 2022 après de tous ces six mois de réflexion en fait on s'est rendu compte que il ya pouvait être une force mais si demain un utilisateur souhaitait la débrancher mais en fait on se rendait compte que la philosophie que nous on essaie d'implémenter chez nos clients quelque chose qui ne change pas et c'est là où on a trouvé en fait le le moyen de récupérer l'IA comme une force pas comme une contrainte

  • Speaker #0

    Une ponctuation pour t'informer que Design Club peut t'accompagner dans le recrutement de ton équipe design ou research. Nous saurons te trouver la perle rare en freelance ou en CDI. Enfin, si tu galères à mettre en place une recherche utilisateur multipliée, sache que grâce à nos users researchers locaux qualifiés et un peu partout dans le monde, on saura le faire en quelques jours. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global. Merci de ton attention et bonne écoute.

  • Speaker #1

    Et donc justement, on va rentrer dans le cœur du sujet. Ça fait deux fois que tu nous parles de philosophie, et comment toi tu définirais justement la philosophie de usage ? Et si par exemple là je suis designer, j'ai envie d'avoir un outil de research repository, comment je rentre dans cet outil ?

  • Speaker #2

    Tout à fait. Alors je dirais que la philosophie de usage, c'est avant tout de pouvoir permettre à des entreprises qui n'ont pas forcément de structuration, ou alors research repository, de leur apporter d'abord une structure. C'est-à-dire qu'on pourra coller autant d'outils qu'on veut sur l'analyse de données, si elle n'est pas structurée, ça ne sert à rien de démarrer. Et donc, c'est ce qui nous différencie, on va dire, entre les répositories classiques, qui en fait cherchent à analyser de la donnée post-interview, par exemple, et Usage, où nous, on cherche à définir la structure d'un protocole de recherche avant même de cahier de la donnée. Pourquoi ? Parce que ça veut dire que, en fait, quand on va vouloir taguer des éléments, ajouter des insights, etc., plutôt que d'essayer de se tabler sur uniquement une taxonomie, des... tags ou des choses qui sont en fait variables, on va avoir des données fixes, c'est-à-dire les protocoles de recherche par exemple. Et donc, grâce aux protocoles de recherche, on va être capable en fait de ranger la donnée dans des boîtes qui sont indépendantes des données variables de type tags, émotions, etc. Donc en fait, ce qui est intéressant, c'est que derrière, avec cette structuration, on arrive à avoir des résultats qui sont sur l'archivage, sur l'intelligence, sur le deep learning, qui sont beaucoup plus percutants et beaucoup plus précis. Donc en fait, on apporte une notion de précision des résultats qui aujourd'hui fait qu'on a des groupes entiers qui passent sur usage parce qu'on arrive à apporter ce degré de précision. Donc je dirais que notre philosophie, c'est vraiment d'apporter un système structuré et précis qui devient mesurable et scalable.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est vrai qu'on pourrait se dire, on arrive sur l'outil, on part un peu tête baissée à uploader ses premières vidéos. à y intégrer sa taxonomie, etc. Déjà, vous êtes déjà surtout sur quels sont vos objectifs. C'est toute une réflexion qui se passe. D'ailleurs, vous accompagnez les gens dans cette réflexion pour qu'ensuite on se dise, OK, on a un repository sur lequel tout le monde est aligné et qui va pouvoir grandir de façon intelligente. Pas qu'on se rende compte six mois après qu'à mince, on n'y a pas trop réfléchi et qu'il faut tout remettre dans les bonnes cases et donc perdre de temps, perdre aussi d'intérêt peut-être pour l'outil, pour la recherche, etc. Peut-être face même à des décideurs, plus la même réactivité sûrement.

  • Speaker #2

    Oui. Le gros souci avec les repositories aujourd'hui, c'est que sa vision, c'est une jambe d'ado. C'est-à-dire, c'est pas rangé, il y en a partout, on ne sait pas par où démarrer. Et en fait, c'est vraiment cette vision-là qu'on a aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Et seul, j'allais dire, seul l'ado peut retrouver quelque chose dans sa chambre. Et seul le designer...

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Et la vision, c'est ça. C'est de dire, en fait, aujourd'hui, les repositories, ils démarrent bien. Ils démarrent bien les six premières semaines, les six premiers mois, si on veut. Et au bout de six mois... Il y a un turnover dans la boîte, on change d'équipe, on intègre un nouveau projet, je ne sais pas, il peut y avoir X raisons. Et c'est là où en fait on commence à créer du coup une nouvelle taxonomie, mais qui rentre en conflit avec la précédente. On n'apporte pas de contexte, donc on ne sait pas si une étude A et une étude B alimentent cette initiative globale qui est de chercher comment améliorer mon expérience utilisateur, etc. Et en fait, cette image de la chambre d'ado, il faut vraiment le voir dans le sens où même si c'est rangé, c'est rangé selon une personne. Et donc... c'est très compliqué derrière de se projeter dans cette personne-là et de dire, ok, donc qu'est-ce que tu as voulu chercher là-dedans ? Et donc nous, en apportant ces éléments de contexte initiaux et en fait toute cette structuration autour du repo, on arrive à en fait re-guider des personnes qui voudraient en fait explorer ce repository vers où il a besoin d'aller. Par exemple, je suis intéressé avec un tag spécifique qui est sur l'onboarding et l'activation de l'utilisateur. Je suis capable à partir de ça, de redécouvrir les études qui ont permis d'aboutir à des résultats sur ce tag. Je suis capable de découvrir des insights, je suis capable de découvrir des groupements de données. Et en fait, c'est ça, nous, qu'on essaye d'implémenter chez nos clients. C'est d'apporter vraiment cette structure qui est bien jolie, bien scalable et surtout organisée selon l'évolution de la boîte.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est une méthodologie qui a été déjà utilisée plein de fois. Est-ce que c'est une méthodologie que vous faites bouger un peu parfois en fonction de vos clients ? Ou elle se veut quand même... Dire la plus immobile possible, je n'ai pas trouvé le bon mot, mais si tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. En fait, je ne pense pas que c'est immobile, ce qu'on propose. Mais par contre, on a des données fixes. C'est-à-dire qu'un protocole de recherche, c'est un protocole de recherche. Malheureusement, on ne pourra pas le transformer en je ne sais quelle entité. Un insight, ça reste un insight. Ce qu'on essaie d'apporter aussi, c'est sur les notions de vocabulaire, avoir tout un aspect de standardiser le vocabulaire de la recherche.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Donc, l'objectif, c'est vraiment d'apporter en fait cette... culture de la recherche et structure, mais c'est aussi de pouvoir permettre aux équipes de s'ancrer sur des points fixes du flot de recherche. Si on prend le parallèle avec un research system, on va avoir toutes les phases d'acquisition, de stockage, de scalabilité, etc. On reprend ces étapes-là pour qu'on soit sûr que nos équipes sont capables, derrière,

  • Speaker #0

    d'être en autonomie et d'emporter des nouveaux collègues, etc.

  • Speaker #1

    Là, aujourd'hui, un outil comme Usage, tu penses que ça a de la pertinence pour des entreprises de quelle taille, j'allais dire de quelle taille en termes de design ? Est-ce que ça va pour des entreprises qui ont entre 3 et 6 designers ou c'est vraiment à partir de 10 que ça peut avoir du sens ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on va dire qu'on a des entreprises à partir de 1 designer. En fait, l'objectif, c'est que derrière... C'est la volonté d'apporter de la donnée structurante. Donc ça veut dire que je peux être très bien une startup qui veut se focaliser sur un aspect spécifique de mon expérience client, mais je peux aussi être un grand groupe qui veut aborder plusieurs projets directement dans Newzage.

  • Speaker #1

    Ouais, je comprends.

  • Speaker #0

    L'objectif de tout ça, c'est vraiment de pouvoir en fait permettre à n'importe quel designer d'avoir, on va dire, un espace de travail qui lui permet de travailler convenablement avec les bons outils, les bons outils de productivité et surtout de pouvoir délivrer de la valeur. assez rapidement. Nous, on ne veut pas qu'un designer passe 100 ans sur une étude pour délivrer 3, 5 à la fin. On veut que ça aille vite, on veut que ce soit strict.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que depuis tout à l'heure, moi j'ai un peu mon biais de design digital. J'imagine que c'est un outil qui peut se faire sur de la recherche, sur plein d'autres aspects design ou de recherche, peut-être même recherche marketing, j'allais dire. Je ne sais pas si vous êtes encore à cette feature-là ou ces profils-là de clients.

  • Speaker #0

    En fait, nous ce qu'on essaye de découvrir en fait la raison derrière c'est qu'on a des études quanti on a des études qualitatives et nous ce qu'on va essayer de faire c'est en fait la quanti va définir des tendances donc de dire par exemple on observe une chute de l'expérience client à cette étape là et la qualitative va permettre d'identifier le pourquoi parce qu'on va voir l'utilisateur on va voir des éléments les KPIs fournis par le quantitatif vont être alimentés par le qualitatif et on va pouvoir définir du coup une opportunité d'amélioration. Nous, c'est ça qu'on vise à terme. C'est-à-dire que la vision, c'est vraiment de pouvoir gratter ces morceaux-là et dire, sur une Customer Journey, on a certains éléments de la Customer Journey qui sont moins efficaces que d'autres. Pourquoi ? Donc aujourd'hui, en fait, notre objectif, c'est d'avoir des études qualitatives, donc des user tests, des interviews exploratoires et autres types d'études. Et on a aussi des études quantitatives. Donc en fait, on se connecte avec des outils. Nous, on n'a aucune ambition de vouloir reproduire des outils quantiques. Mais on se connecte. on se connecte avec ces outils-là et en fait, on arrive derrière à absorber cette donnée-là pour qu'elle soit convertie en insight.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux justement me citer quelques outils avec lesquels vous vous êtes connectés ?

  • Speaker #0

    Oui. En fait, on va avoir des outils type Get Feedback, on va avoir des outils type Qualtrics, Content Square, tous les outils quanti aujourd'hui qu'ils utilisent, tous les éléments de survey. Donc, on a plusieurs outils de survey. Et en fait, c'est des plateformes où on essaye en fait de récupérer cette donnée-là. Nous, on la digère et on la retransmet à l'utilisateur avec, bien sûr, des variables usage associées, donc des variables de persona, des variables d'émotion, etc. En fait, qu'est-ce que ça permet de faire ? Ça permet de faire converger de la donnée quanti et de la donnée quali vers des mêmes insights, et du coup, de pouvoir valider qu'un insight répond à telle ou telle hypothèse.

  • Speaker #1

    Donc, ça veut dire que demain, je suis designer, j'ai un Google Forms qui tourne, j'ai un Content Square qui me donne tous mes retours sur la pertinence... mes datas de mon site web et de mon site e-commerce. Et j'ai des vidéos d'interviews utilisateurs. Tout ça, ça arrive dans Usage et c'est traité et c'est présenté. Je n'allais pas dire automatique. Ça s'automatise quand chacun met un petit peu ses attentes. Mais en soi, quand tout ça s'est calé, votre méthodologie est calée, ça s'automatise.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. En fait, les données quantiques vont être agrégées dans l'outil. C'est-à-dire que nous, on va aller en fait faire un rendu de ce qui se passe dans la plateforme Quanti. Ces données Quanti, on va les... merger, enfin les mixer avec des variables usage. C'est-à-dire qu'on va associer les verbatims, par exemple, des Customer Satisfaction Score, etc. à des personas, à des émotions, à des tags, des choses comme ça. Et en fait, nous, l'ambition derrière, c'est de dire, ces études quanti et ces études quali vont aller dans la même direction qui est de créer des insights. Et du coup, je vais pouvoir dire, par exemple, mon étude quanti A, mon étude quanti B, mon étude quali C et... des vidéos que j'ai de je sais pas qui, on va pouvoir en fait les faire converger vers un objectif commun et du coup dire par exemple je vais créer trois insights à partir de Zunekanti, deux insights à partir de Nekali et à la fin ces insights là je vais pouvoir soit les merger, soit les grouper et dire ben voilà on a trouvé une nouvelle hypothèse qu'il faudrait que l'on puisse tester et vérifier mais on a quelque chose qui provient en fait de la recherche. Et c'est ça qu'on partage aux équipes produits. C'est là où on crée de la valeur pour les équipes produits.

  • Speaker #1

    Et c'est là où, en effet, en termes de gain de temps, de copier-coller, de... J'allais dire de petites merdouilles à faire. C'est... C'est énorme. Ok, je coupe.

  • Speaker #0

    Mais tout ça, c'est permis parce qu'en fait, on a notre framework méthodologique de base. On a bien travaillé dessus pendant un an, et où, en fait, en apportant cette méthode de travail... Et en fait, c'est ça la grosse différence aujourd'hui avec les outils de repo qui existent sur le marché. C'est que nous, on a vraiment une méthode de travail qui permet... de structurer la donnée et de la rendre surtout exploitable.

  • Speaker #1

    Oui, parce que je pense que mine de rien, le nombre d'équipes qui ont des user researchers avec une maturité forte sur ce métier, c'est quand même rare. C'est des métiers, je vois moi, quand j'interview des head of design, ils ont des user researchers à partir de 7e, 8e personnes qui rentrent dans l'équipe pour certains. Après, il y en a certains qui le font un petit peu plus tôt, mais quand même, malgré tout, on va dire que ça arrive assez tard. dans la maturité d'une équipe. Et donc avant, il faut absolument qu'il y ait un outil qui puisse un peu cadrer tout le monde parce que j'allais dire, parfois la recherche est peut-être un peu mise de côté, on ne la fait peut-être pas à 100%. On a des profils qui sont très généralistes, mais à la fois, est-ce qu'ils savent faire un petit peu de tout moyennement ou il y a des pics de compétences. Et donc en effet, ça au moins, ça te permet en tant que Head of Design de te dire, mon équipe je la rentre dans ce framework et je suis sûr de ce qui va se passer au bout, en sortie. Oui,

  • Speaker #0

    clairement. En fait, c'est le feedback qu'on a de certains de nos clients. C'est-à-dire qu'on a des clients qui n'ont pas de user researcher, mais qui ont que des UX designers, par exemple. Mais ils doivent faire de la recherche, ils doivent tester leurs protos, ils doivent faire des interviews, etc. Et en fait, nous, ce qu'on enlève comme poids, c'est de dire, j'ai tant de designers qui travaillent avec tant de méthodes différentes. Et en fait, comment est-ce que je fais pour que cette donnée à la sortie, elle soit uniforme ? Et c'est là où, en fait, via Usage, on arrive du coup à les faire rentrer dans une espèce de tunnel qui leur permet d'aboutir à des résultats uniformes et concrets. Et donc, c'est ce qu'on observe. C'est-à-dire qu'il y a des équipes qui vont avoir des user researchers et des civic designers, tous vont être sur la plateforme. Et en fait, les user researchers, ils vont intervenir plus en tant que rôle de coach, c'est-à-dire qu'ils vont accompagner les designers à concevoir des protocoles de recherche efficaces qui répondent vraiment à... à la question initiale qui est posée, qui vont permettre de pouvoir maintenir tous ces insights qui ont gravité autour de texte ennemi, etc. Donc, ils ont vraiment ce rôle d'aller proposer au designer une méthode de travail et qui est accompagnée par Youssef.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. En effet, enlever tous les biais dans les questions, tenter d'avoir une analyse la plus objective possible. Oui, très clair. Et autre point qui m'avait marqué quand j'ai découvert la solution, c'est l'un des points les plus importants d'ailleurs, je trouve, dans le Research Repository. C'est au final très bien, les designers mettent des choses, les researcheurs mettent des choses. Parfois, on peut se poser la question de ce que c'est pas du design pour les designers, de la recherche pour les... Tu vois, en gros, que cette donnée-là, elle ne serve à personne, ou en tout cas qu'elle ne soit pas bien prise en compte. Et au final, vous, vous avez quand même réfléchi à ce que c'est important que cette donnée puisse être accessible facilement. et puis de façon agréable à toutes les parties prenantes et compréhensibles. Et donc, aujourd'hui, l'un des points qui est aussi de communiquer cette recherche utilisateur, on évite à des designers de faire des PowerPoints, pareil, de refaire des copier-coller, de refaire des choses. Vous avez vraiment une interface qui donne envie de checker qu'est-ce qui s'est passé sur telle problématique et toutes les infos qui en découlent. Est-ce que je peux me raconter un peu cette partie-là ? Parce que je trouve que c'est un des points les plus importants parce que j'ai déjà eu des retours de... Ouais, c'est OK, on a un Research Repository, mais personne ne le regarde.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ça, pareil, c'est quelque chose où on l'a appris de force par le marché. On ne l'a pas inventé. En fait, on a appris que le Research Repository, c'est un peu le réconfort illusoire. Pourquoi ? C'est-à-dire qu'en fait, on va avoir deux types de conclusions avec un Research Repository. Soit ça ne marche pas parce que personne ne va dedans, et ça, c'est un fait. C'est-à-dire que toute personne qui me dit... Mes stakeholders vont dans le repository, je n'y crois pas. Pourquoi ? Parce qu'un repository, ça peut devenir massif. Il peut y avoir des centaines d'insights, des centaines de vidéos, des centaines de tout ce qu'on veut.

  • Speaker #1

    Oui, et puis quand on a des gens qui travaillent au quotidien dessus, et puis qui ont un niveau d'exigence, de granularité, les researchers, c'est quand même des profils un petit peu différents du designer. Ils sont vraiment très cadrés dans leurs réflexions, ils vont au bout des choses.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. En fait, ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, quand on envoie des rapports de recherche, la plupart du temps, c'est très vite lu. C'est-à-dire que je le parcours en diagonale, ok, j'ai compris, et l'email passe en archive. La deuxième partie, c'est que j'envoie un lien d'accès au repository. Alors là, on peut trouver tout ce qu'on veut. Il y a forcément un stakeholder qui va me trouver le petit highlight qui dit qu'il a raison. Et là, on est foutu. Donc en fait, nous, ce qu'on essaie d'avoir comme approche, c'est une approche qui est beaucoup plus axée sur, en fait, on a peu de temps pour lire, et on doit comprendre la valeur la plus importante de cet insight. Et c'est en fait notre concept qu'on a appelé du coup les micro-learning. Donc c'est un peu la même manière qu'aujourd'hui on a sur les réseaux sociaux ou sur des choses comme ça. C'est des choses qui vont vite, c'est des contenus qui sont très vite absorbables. Et en fait ce micro-learning, nous comment est-ce qu'on le voit ? C'est une interface qui doit être super simple et qui doit apporter en fait le... C'est quoi l'insight qu'on a capturé et pourquoi est-ce qu'on l'a capturé ? Et en fait, donc on va avoir un layout qui est en fait accessible à n'importe quel stakeholder. Et on a aujourd'hui le feedback en fait que c'est beaucoup plus simple de partager... 3-4 micro-learnings avant une réunion que d'envoyer un mail avec un PowerPoint qui explique par A plus B tout ce qu'on a trouvé. Et donc, ça c'est un peu notre concept unique aujourd'hui de dire qu'en fait, chaque insight est rattaché à un micro-learning que nous on construit pour l'utilisateur et de dire en fait, quand on partage ça à un stakeholder, il n'a même pas besoin d'aller dans le repository en fait. Il a juste besoin de comprendre, j'ai 4 insights sur l'onboarding de mes clients qui indiquent qu'en fait, à partir de la troisième étape, nos clients sont perdus. Voilà, c'est tout ce que je dois savoir. Et du coup, j'ai mes preuves, j'ai mes vidéos, j'ai tout ce qu'il faut dans ce micro-learning, en fait.

  • Speaker #1

    Et moi, je trouve que ça, c'est vraiment un des points un peu game-changer qui m'a vraiment plu. Et en plus, je me sens un petit peu du côté des personas, des stakeholders, des gens qui ont un autre métier, en fait, que de faire du design. Ils font du commerce, ils font du marketing, ils font des opérations, etc. Et donc, en fait, ils ont confiance aux équipes design. Ils n'ont pas besoin d'en savoir énormément sur la façon dont... dont on a trouvé la solution, mais par contre, ils ont besoin d'avoir la solution, de comprendre un peu les tenants et les aboutissants, mais de façon rapide. Et en plus, si après, lors d'un meeting, c'est soutenu par un designer, c'est super et ça passe. Et vraiment, ça permet de faire un... d'ingurgiter tout ça beaucoup plus facilement et que ce ne soit pas une tannée de se dire, il faut que j'aille sur un lien et puis au final, tu switches vite. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Il faut s'inscrire. il faut se rappeler du lien il faut trouver le bon insight dans le repository parce que souvent du coup on va en avoir dix qui vont être créés par le temps que le stakeholder se logue dans le repository donc en fait c'est nous ce qu'on cherche vraiment à faire c'est à faciliter la vie des utilisateurs d'un repository qu'ils soient des utilisateurs core donc ça s'appelle les éditeurs des researchers des designers mais que ce soit aussi la vie des stakeholders qui en fait ont besoin de cette connaissance et en même temps aux développeurs un développeur est super intéressé de comprendre pourquoi est ce qu'il va développer cette feature Donc le fait de pouvoir ajouter juste un insight sur un ticket en disant Regarde, en fait, ce que tu vas développer ici, ça alimente cet insight-là et donc ça apporte de la valeur à nos clients. Voilà, ça c'est super intéressant pour les développeurs aussi. Donc en fait, voilà, nous ce qu'on essaie d'apporter, c'est une philosophie autour du repository qui est vraiment apporter plus de transparence, plus de facilité et plus de maturité.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'est... Moi, en tout cas, c'est vraiment le point qui m'avait marqué et je trouve... C'est intéressant que vous ayez mis autant d'engagement sur les deux types d'utilisateurs. Parce que souvent, en plus toi en tant que designer et dans ton métier de researcher, tu aurais pu te dire je vais m'y mettre à fond dans la technique pour la research et pour les researchers. Et au final, on sent que quand même vous avez vraiment fait cette capacité à créer de l'intérêt pour les deux parties prenantes. Une dernière ponctuation pour t'informer que toi aussi, en tant que designer ou researcher, tu peux devenir membre du Design Club pour accélérer ta carrière et avoir accès à des opportunités uniques. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global et il y a les liens en description de l'épisode. Merci de ton attention et bonne écoute.

  • Speaker #0

    Les entreprises vont gagner en maturité petit à petit sur la user research. Le problème, c'est qu'il faut gagner en maturité avec cette partie structurante. Parce qu'en fait... Si on n'arrive pas à avoir, on va dire, une maturité où elle est organisée et où on a quelque chose qui est viable pour l'entreprise, c'est-à-dire qu'il faut définir en fait le besoin de l'entreprise pour la recherche parce que que tout le monde fasse de la recherche, c'est une chose. À quoi est-ce que ça va servir pour l'entreprise ? Ça, c'est une question, je pense qu'aujourd'hui, on ne se pose pas assez dans l'entreprise et qu'il va falloir à un moment challenger pour dire on n'en fait pas juste parce que le voisin, il l'a fait.

  • Speaker #1

    Et puis j'allais dire, les head of design qui nous écoutent ou les décideurs de design qui nous écoutent et qui se disent... Est-ce que j'ai besoin d'investir dans ce type de projet ? C'est vrai que de se dire qu'on a un outil qui est comme ça, qui montre de la donnée aux différentes parties prenantes de façon agréable et bien pensée, ça fait que pour donner envie aux gens d'investir dessus, son CEO, bref, un petit peu tout le monde dans les budgets, je trouve que ça donne du sens aussi pour ça et de l'intérêt à aller vers cette solution.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Après, franchement, on est très honnête. Si on se rend compte à un moment que l'entreprise, pas du tout prête pour un research repository, ça sert à rien d'investir dedans. On l'a déjà dit à plusieurs de nos clients, parce qu'en fait, on se rend compte qu'en interne, ils sont pas prêts, ils ont pas les ressources, ils ont pas le budget et ils ont pas de temps à investir dans ça. Donc, pour nous, ça n'a aucun intérêt parce que ça va juste créer de la frustration et du coup, ils auront moins envie, même si plus tard, ça devient un besoin d'en créer un. Donc ça, c'est une méthode. En tout cas, nous, on est complètement transparents là-dessus.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, en parlant clients, justement, Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les clients qui vous font confiance et un petit peu les retours d'expérience que vous avez ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Donc, nos clients aujourd'hui, c'est principalement du grand groupe. C'est-à-dire qu'on a très peu de startups aujourd'hui qui ont du temps à investir dans ce genre de structure. Mais on va avoir en fait des grands groupes, type France Télévisions, type AXA, qui vont en fait essayer d'apporter, on va dire, des solutions à des problématiques à l'interne. Typiquement des problématiques de... On arrive à un moment où on a un détranglement de la donnée et on ne sait pas comment la structurer et comment la ranger comme il faut. Et du coup, Usage devient une solution pour cet aspect-là. Et du coup, les retours principaux qu'on a aujourd'hui de nos clients, c'est vraiment cette rapidité d'exécution et d'organisation de la recherche utilisateur. C'est vraiment ça. C'est-à-dire qu'en fait, d'un protocole de recherche aux insights, on y passe à peu près en une demi-journée. Et ça, ça comprend aussi l'analyse de toutes les vidéos, etc.

  • Speaker #1

    Et j'allais te dire, même si t'es un peu un newbie dans la recherche, ce que je veux dire, c'est que t'es pas obligé d'avoir un user researcher pour faire appel à Usage. Tout à fait. En fait, des designers généralistes peuvent le faire.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Et puis, on a des juniors aussi. Pour les juniors, c'est super intéressant parce qu'effectivement, ils n'ont pas trop de questions à se poser et ils apprennent le flow par la force des choses, en quelque sorte. C'est-à-dire que, ok, non. j'ai créé mon protocole maintenant je peux apporter une vidéo et je peux commencer à faire mon analyse ou alors je fais mon interview et après je commence mon analyse est en fait le flot naturel que nous on implémente la vectus est permet d'avoir ces espèces de milestones clés ou en fait bien ok donc une fois que j'ai fait une analyse c'est là où je passe en vue macro et là où j'ai une vue sur en fait tous les insights qui vont être disponibles et ainsi de suite ainsi de suite et donc en fait le retour qu'on a c'est vraiment la rapidité entre je pose mon protocole et je sors des insights et surtout tous ces micro outils de productivité, le micro learning, le fait de regrouper des insights ensemble et tout, qui en fait apporte beaucoup plus de valeur aux repositories que ce que c'est de la classique. Et donc nous notre ambition c'est vraiment de dire ok on répond à votre besoin en tant qu'entreprise et quels sont vos besoins aujourd'hui, la scalabilité, la transparence et la communication autour de ces réseaux de recherche. Et nous on travaille dans cette optique là en fait avec nos clients. donc on est très proche d'eux, en même temps on est des designers donc c'est un peu normal et du coup on essaye de co-construire pas mal de features avec nos clients directement parce qu'en fait c'est eux qui nous amènent la connaissance du métier encore plus, bien que nous on est aussi des searchers mais c'est vraiment d'apporter cette connaissance du milieu et des domaines d'activité spécifiques je pense notamment à tout ce qui est aéronautique etc. où on n'a pas forcément cette expertise et où nos clients peuvent nous apporter beaucoup plus d'informations.

  • Speaker #1

    Et justement, j'allais te dire, qu'est-ce que toi tu vois dans la prochaine année, un peu les sujets importants d'évolution de Usage, ce sur quoi vous travaillez, si tu peux en parler. J'imagine aussi, on a parlé beaucoup d'IA, comment l'IA est intégrée chez vous. Est-ce que tu peux nous donner un petit peu l'eau à la couche ?

  • Speaker #0

    Il y a certains sujets où je ne pourrais pas trop en parler non plus, parce qu'on se remet compte que le temps va vite. En fait, c'est plus ça qui est important. Mais en fait, on va dire qu'aujourd'hui, le repository, il a deux points faibles. La maintenance et la validité de la donnée. C'est les deux points aujourd'hui. Donc, nous, on bosse dans cette direction. Notre objectif avec un repository, c'est qu'il soit automaintenu et que la validité de la donnée soit toujours vraie.

  • Speaker #1

    Quand tu dis automaintenu, c'est possible avec de la donnée quantitative. Avec de la quali, c'est un petit peu plus compliqué.

  • Speaker #0

    En fait, c'est plus dans le sens, au niveau des insights, on va avoir des insights qui vont déprécier dans le temps. C'est-à-dire qu'en fait, je vais naturel, on va avoir un insight qui a été qualifié il y a 6 mois, on ne pourra pas forcément l'utiliser à 100% pour l'initiative de demain. Et donc en fait, ce qu'on essaie d'imaginer, c'est des mécanismes, aujourd'hui, où en fait, la finesse qu'on peut apporter dans la dépréciation des insights, dans la validation qu'il y a un bloc dans un insight, par exemple, qui ne correspond pas à l'insight initial. Et en fait, de pouvoir apporter toute cette... Tout ce travail qui, à la base, nécessite un humain qui lie tous les éléments et qui peut dire ça oui, ça non. Et en fait, nous, ce qu'on essaie d'apporter, c'est une possibilité d'avoir cette maintenance qui est assistée. On ne la remplace pas, mais qui est assistée et où on attend un input de validation de l'utilisateur pour dire OK, nous, on a déprécié ça, ça, ça. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ? Oui, non, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Donc, en fait, notre ambition, c'est vraiment de construire cette espèce de copilote derrière. Le researcher et le designer n'ont pas trop à se soucier au niveau du Lean Site Repository, par exemple, de Ok, est-ce que mon Lean Site est valable ? Oui, non. Et ensuite, de pouvoir travailler dans cette direction-là de plus en plus. Et après, bien sûr, l'autre axe, c'est vraiment l'adoption. C'est vraiment comment est-ce qu'on maximise l'adoption d'un repository par des équipes, par des projets, par des développeurs, par toutes ces personnes-là qui ont besoin d'avoir un accès. Et donc, derrière, c'est aussi des sujets de... d'activation, d'engagement et tous ces éléments-là. Et voilà, pour un peu notre...

  • Speaker #1

    OK. Et donc là, demain, s'il y a des personnes qui nous écoutent qui ont envie d'en savoir plus sur Usage, découvrir la solution, comment ça se passe, et voilà, c'est quoi un petit peu l'onboarding ? Est-ce que vous pouvez...

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    attendre.

  • Speaker #0

    Alors, on va dire que l'onboarding démarre en tous les cas avec un premier meeting où, en fait, on discute déjà des besoins. Comme je l'ai dit précédemment, on va pas implémenter un Research Repository qui n'a pas le besoin. C'est à dire qu'il faut distinguer la tendance du Repository et le besoin effectif du Repository. Ça c'est deux éléments. Donc on a un premier meeting juste pour échanger, pour voir le besoin, etc. La taille de l'équipe, quelle est l'ambition derrière avec le repo. Et ensuite on va avoir du coup notre RETC qui est en fait une période où on va déclencher une première étude. Donc nous notre RETC ce n'est pas une RETC standard, on essaie de permettre aux utilisateurs de faire une première étude où ils ont des résultats. et après à partir de là soit il y a un transfert de données externe donc on transfère les données d'autres repositories donc TeamDopTail, Condens, etc. on peut intégrer et interfacer dans Usage directement et après on a donc dépendamment de la taille des groupes on pourra avoir des cursus de formation qui sont associés donc on fait des petits groupes de 5 ou 6 et c'est sur 3 sessions et en fait qu'est-ce qu'on fait ? on vient avec les utilisateurs dans l'outil et on explique les concepts, les notions clés et les flux d'informations qu'il y a dans l'outil. Et puis après, à partir de là, on a des rendez-vous récurrents tous les trois mois ou tous les mois, dépendamment du besoin, pour juste vérifier qu'en fait, le repository évolue bien, dans la bonne direction, et qu'en fait, on avance en même temps, donc récupérer du feedback, pouvoir transmettre des données sur la roadmap, etc., etc. Et du coup, nous, on veut vraiment, en fait, la collaboration comme un investissement, c'est-à-dire qu'être proche de ses clients permet derrière de leur apporter une solution qui est encore plus valable. Et donc... Quand nos clients investissent dans Usage en tant que repository, ils investissent pour du long terme, parce que c'est quelque chose qu'on co-construit avec eux. Donc certes, un logiciel n'est jamais parfait, on peut avoir des petits bugs, on peut avoir des petits trucs qui ne marchent pas et tout, mais on est là en tout cas pour améliorer en continu ces fonctionnalités, pour qu'elles répondent aux besoins de l'utilisateur. Et du coup, c'est vraiment dans cette optique-là, nous, qu'on développe le truc, et on n'a pas pour ambition de laisser l'utilisateur solo, et puis bonne chance pour le repository.

  • Speaker #1

    J'imagine. Ok, trop bien. Et donc, toi, tu fais cet accompagnement-là ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On est plusieurs, c'est l'usage d'affaires, l'accompagnement. Et on essaie de se rendre disponible. pour répondre à toutes les questions. Oui,

  • Speaker #1

    tout droit. Très clair. Jason, on arrive sur la fin de l'échange. Sur cette partie-là, j'aime bien discuter des recommandations que tu peux faire aux auditrices et auditeurs. Est-ce que toi, tu as un livre dans le monde du design, de l'UX ou pas d'ailleurs, qui te plaît et que tu nous recommandes ?

  • Speaker #0

    Je dirais le... premier livre en quelque sorte qui m'a permis d'apprendre un peu tout ce qui est tout ce qui est rattaché au design c'est this is service design thinking donc le livre noir qui contient à peu près tous les principes de base design du service design des exercices qu'on peut conduire etc et donc ça c'est plus sur la partie service design après sur tout ce qui va être recherche etc bon il est fameux une scène normale mais bon ça on ne le cite plus et après au niveau des ressources des Je dirais qu'en fait, il y a pas mal de trucs sur le collectif et tout ce qui va être, par exemple, user interviews, je sais qu'ils ont une base énorme de connaissances sur ce qui va être recherche. Donc voilà, je dirais que j'ai pas de livre phare sur la recherche, parce que je pense qu'il y a beaucoup de méthodes. Après bon, il y a le livre de Karine Lallement, bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais voilà. C'est là où je pense que Usage a sa pertinence, c'est que... Parfois on entend parler comme ça de concept et de méthodologie, mais après pour la mettre en place de façon très concrète, le matin à 8h quand il faut se lancer, qu'est-ce qu'on fait ? C'est là où ça a de l'intérêt d'arriver avec Usage, c'est que toute la partie un peu conseil de comment créer un repository, c'est déjà tout intégré dans l'outil.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et puis surtout c'est naturel. C'est surtout ça en fait le truc. nos utilisateurs ne sont pas forcés à suivre un flot. En fait, ils le suivent parce que c'est un flot naturel qu'on a construit avec eux. C'est leur quotidien, quelque part. C'est ça qui est vraiment sympa. C'est qu'en fait, beaucoup de gens se retrouvent dans notre flot d'utilisation. Et donc, l'apprentissage se fait de manière quasi.

  • Speaker #1

    Justement, tu nous as dit juste à l'instant les quelques ressources sur Internet. Mais est-ce que toi, tu as un site ou une newsletter ou quelque chose que tu suis pour faire ta veille ?

  • Speaker #0

    Alors, les newsletters que je suis aujourd'hui, c'est beaucoup de newsletters sur la ville d'entrepreneurs. Des Lenis Podcast, des choses comme ça, qui sont vraiment des... enfin, Silicon Carnet. Et donc, c'est vraiment... enfin, moi, en tout cas, un truc individuel, c'est comment monter une startup et comment la faire réussir. Là, aujourd'hui, c'est ça que je regarde. Après, je m'intéresse énormément au sujet de la research. Je parle avec énormément de gens, parce que, mine de rien, il y a quand même... des belles pointures dans le domaine et du coup, c'est super intéressant de discuter avec ces personnes-là. Je vois beaucoup d'évents aussi, pas que des évents pour les startups mais aussi des évents sur tout ce qui est UX en général et où c'est l'occasion en fait de rencontrer d'autres professionnels du milieu mais aussi d'autres entreprises, d'avoir des visions un peu différentes. Voilà, on peut penser notamment à tout ce qui est Flupa avec les UX Days en France où ils sont là et puis après, on va avoir bien sûr tous les événements hostés par des entreprises. Voilà, c'est toujours un cadre super intéressant et où il y a énormément d'apprentissage à faire.

  • Speaker #1

    Et enfin, les deux questions les plus compliquées de ce podcast, c'est est-ce que tu as un film et un album à nous recommander ?

  • Speaker #0

    Alors, un film à recommander... Moi, je dirais que le film qui est arrivé en top 1, c'est Oppenheimer sur ma liste.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    pour l'acteur, pour la réalisation, pour le cinéma, pour l'émotion, pour la musique, pour ce qu'on veut,

  • Speaker #1

    pour l'histoire aussi. Oui, c'est ça. C'est-à-dire l'histoire avec un grand H.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tout à fait. Donc non, ça c'est vraiment le film où il y a eu beaucoup d'émotions. Et après, je dirais niveau musique, moi je suis un grand fan de Hans Zimmer.

  • Speaker #1

    Tu sais que tu es le troisième. C'est le troisième de ce podcast à me citer Hans Zimmer, c'est fou !

  • Speaker #0

    Et donc c'est quelque chose que j'adore écouter. Quand on travaille, typiquement, ça procure quelque chose.

  • Speaker #1

    Travailler sur du gladiator. Sur du gladiator.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc ça, mais bon, après j'ai eu l'occasion de redébiller pour Imagine Dragons, donc je suis très content aussi d'avoir un nouvel album sur ça.

  • Speaker #1

    Bon bah super, merci Jason, c'était un vrai plaisir. de passer ce temps avec toi et puis écoute on va suivre avec intérêt l'évolution de Usage et puis on te souhaite le meilleur dans ce très beau projet et puis on continue de se suivre sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Ben c'est parfait merci beaucoup en tout cas pour le temps accordé et puis on ne manquera pas de donner des infos sur la suite de Usage soit via notre page soit via notre partenaire.

  • Speaker #1

    Super, merci merci Jason, à bientôt à bientôt Merci d'avoir écouté le podcast Head of Design. L'expérience à vos côtés est incroyable et je vous en remercie chaleureusement. Tu veux aller plus loin ? Je te laisse m'ajouter sur LinkedIn. Je serais ravi de pouvoir débattre avec toi des épisodes.

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    le club ferme ses portes. J'espère que vous avez apprécié le moment et on se revoit très très vite.

Description

Aujourd’hui, nous recevons Jason Brand, CEO deUsedge, on explorent ensemble le parcours fascinant de Jason, de ses débuts en tant que designer à la création de la solution Usedge, une plateforme qui révolutionne le Research Repository.


Nous abordons sans détour les sujets les plus chaud du moment sur la Research : la structuration et de l’exploitation des données utilisateurs, et de la manière dont l’outil Usedge aide les entreprises à centraliser et maximiser l’impact de leurs recherches. Jason partage également sa vision du design, de l’entrepreneuriat et l’intégration de l’IA dans les processus de recherche. Un échange inspirant pour tous ceux intéressés par l’avenir de la recherche utilisateur et du design !


🔥 En tant qu’auditeur du podcast Head Of Design, vous bénéficiez d’un accès exclusif à Usedge ! Réservez un appel de 30 minutes avec leur équipe pour découvrir comment ils peuvent simplifier et améliorer vos projets de Research. Profitez d’un accompagnement personnalisé sur 8 semaines, réservé aux auditeurs du podcast (bien plus que les 15 jours habituels). C’est l’occasion idéale de discuter de vos défis UX et de trouver des solutions sur-mesure pour 2025.


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Le podcast “Head Of Design” met en lumière des personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leurs parcours, savoir-faire et les convictions qui les animent tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations.


Vous avez laissé votre manteau au vestiaire… Bienvenue dans le club !


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@ https://www.linkedin.com/in/jason-brand-ux/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Paul Menant, cofondateur de Design Club, un collectif international 100% design et research. Grâce à la force du nombre, on accélère les projets de nos clients et la carrière de nos membres. Je t'encourage à nous découvrir sur notre site designclub.global. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'animer le podcast Head of Design, un podcast qui met en lumière ces personnalités inspirantes qui définissent les tendances du design. Vous découvrirez leur parcours, savoir-faire, et les convictions qui les animent, tout en partageant leurs bonnes pratiques et recommandations. Enfin, si tu apprécies notre démarche et ce podcast, tu peux nous supporter en donnant ton avis 5 étoiles et t'abonner à l'émission pour suivre nos prochains épisodes sur ta plateforme d'écoute préférée. L'expérience podcast est incroyable et vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et je vous en remercie. Allez, c'est parti ! Vous avez laissé votre manteau au vestiaire ?

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le club ! Aujourd'hui, nous recevons Jason Brand, tu es CEO de Usage et User Researcher, et le nouvel invité de ce podcast. Je te remercie chaleureusement d'avoir répondu positivement à mon invitation. Jason, bonjour.

  • Speaker #2

    Bonjour Paul, merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Écoute, je t'en prie, c'est un vrai plaisir de t'avoir derrière le micro. On a eu la chance de se rencontrer aux UX Day en juin dernier, et donc moi j'ai découvert cette nouvelle solution. J'avais beaucoup en tête de solutions. Research Repository et aujourd'hui on va parler de Usage, on va faire le focus sur la façon dont tu l'as créé, pensé et puis ensuite comment tu as réussi à le développer et ce parcours d'entrepreneur pour ensuite comprendre aussi la puissance de l'outil, vos clients, la façon dont vous recevez les retours et puis les évolutions du produit. Voilà, on va discuter un petit peu de tout ça, ça te va ?

  • Speaker #2

    Très bien.

  • Speaker #1

    Allez, c'est super. La première question que que j'aime poser à mes invités. Toi, à quel moment tu découvres le design dans ta vie ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je découvre le design, on va dire juste après mes années en prépa. C'est-à-dire qu'à la base, j'étais parti sur un bon parcours de mathématiques. Je me suis rendu compte qu'en fait, il manquait à l'ingénierie toute la partie, penser l'expérience. Et c'est là où j'ai commencé à m'intéresser au design et essayer de comprendre un peu... qu'est-ce qui différencie autant l'expérience cliente de ce qui se passe dans les mathématiques. Et donc à partir de là, j'ai commencé en fait un cursus du côté du design, de comprendre un peu mieux en fait quelle est cette discipline, qu'est-ce qui fait qu'on la voit si peu d'un point de vue ingénierie. Et c'est là où après en fait je me suis beaucoup plu et j'ai plus choisi cette voie-là aujourd'hui, mais toujours avec une vision systémique, mais c'est à partir de là en fait que ça fait.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc tu fais la fameuse école Strat. J'en ai reçu pas mal des Stratos dans mon podcast. Tu es passé par cette école-là qui, en plus de base, n'a pas un focus nécessairement digital. Et je dirais même, vous voyez tous les types de design possibles. Toi, pourquoi tu t'es orienté après vers le digital ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, à Strat, il y a les filières produits, il y a les filières automotives, il y a toutes ces filières. Et moi, je me suis intéressé du coup au design d'interaction parce que plus loin que juste un produit, en fait, ce que je voulais apprendre et développer, c'est vraiment cette partie interaction client et comment est-ce qu'on va créer une expérience globale autour d'un produit ou d'un service. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le design ne s'arrête pas à un produit et il y a tout cet ensemble, cet écosystème qu'il y a autour. Et donc, c'est là où je ne suis plus. Et après, l'objectif, c'était de… En fait, de partir sur la partie solution digitale pour vraiment explorer ce monde qui nous entoure et cette technologie qui évolue. Et donc, c'est comme ça que je suis arrivé.

  • Speaker #1

    Et là ensuite, comment tu commences ta carrière ? Par du conseil ? Tu rentres plutôt dans une entreprise en interne ? Ouais. Et sur quel type de projet tu vas ? Et la question un petit peu derrière sous-jacente, c'est aussi, est-ce que tout de suite tu es dans la recherche utilisateur ? Ou tu es aussi passé par des phases de prototyping, je dirais des phases plus globales d'un designer ?

  • Speaker #2

    Ouais. Alors oui, j'ai démarré ma carrière pro, on va dire, dans une agence. Donc on appelait ça à l'époque web designer ou graphic designer. et donc en fait l'idée au début c'était de pouvoir concevoir des expériences web donc c'était déjà il y a un petit paquet de temps et donc le métier finalement de UX designer, UX researcher n'était pas encore au point où il en est aujourd'hui donc je dirais qu'après ça en fait j'ai fait mes premiers pas en startup puisque c'était vraiment le format là et c'est là où j'ai appris en fait à combiner qu'est-ce qu'une expérience client dans un milieu un peu limité puisque la startup ne dispose pas de budget limité donc il faut vouloir en fait arriver très vite à des solutions qui créent de la valeur et ça c'est super compliqué parce que quand on est en start up souvent on est sûr d'avoir la bonne idée et du coup pouvoir après derrière challenger un peu l'approche et essayer d'apporter des nouvelles solutions c'est pas quelque chose qui est assez commun et donc moi en tant que finalement web designer dans une start up ce que j'essayais d'apporter avant tout c'était des solutions là où si j'avais eu un petit peu plus de recul j'aurais d'abord commencé à chercher quel est le problème avant de vouloir créer des solutions Mais ça, malheureusement, on ne le sait pas forcément quand on démarre. Et c'est quelque chose qu'on apprend après avec le temps. Et là,

  • Speaker #1

    dans ta carrière, dans les différentes expériences que tu as pu avoir, est-ce qu'il y en a une ou deux qui ont été un peu game changer pour toi et sur lesquelles tu t'es dit que dans ton rôle, tu t'éclatais et que c'était vers ça que tu souhaitais aller ?

  • Speaker #2

    Je pense que mon expérience la plus marquante, qui a été un peu le tournant entre du web design et du service design, Ça a été quand j'ai travaillé pour Orano, donc ex Areva, dans le secteur du nucléaire, qui en fait était une discipline où je ne voyais pas comment le design pouvait exister. Puisque pour moi, le design à cette époque-là, c'était faire des interfaces, concevoir des sites internet, etc. Donc en fait, je n'avais pas ce parallèle-là. Et du coup, avec Orano, l'avantage qu'on a eu, c'est qu'on a pu avoir des projets qui sont complètement hors du simple design tel qu'on l'entendait. C'est-à-dire qu'il fallait imaginer des services, imaginer des produits. J'ai des solutions qui vont bien plus loin que juste j'ai besoin d'une interface pour valider quelque chose. Et donc en fait, c'est là où après j'ai pris conscience que finalement, le design dépasse largement ce qu'on entendait il y a 8 ans. Et en fait, c'est une discipline qui permet de penser bien plus loin que juste une solution et qui permet d'apporter cette vision plus globale de qu'est-ce qu'un service qui apporte de la valeur à un utilisateur. Et ça, c'est vraiment... À partir de là, je suis calqué dans cette direction-là maintenant.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Et donc ensuite, tu montes à Bruxelles. Toi qui étais plutôt parisien, lyonnais, j'ai vu. Tout est passé par... Tu as fait un petit peu le tour de France, de Nice, Lyon et Paris. Et ensuite, tu montes à Bruxelles. Qu'est-ce qui motive tout ça ? Et puis j'imagine que là, ça y est, tu commences à avoir des idées de tiens, dans la recherche utilisateur, il manque peut-être des outils. J'imagine que là, tu commences à sentir quelque chose.

  • Speaker #2

    Oui, donc oui, comme tu le savais, moi je suis de la France à la base, et puis j'ai remonté progressivement avec les études, tout simplement. Et à la fin de Paris, en fait, du coup, je pars sur Bruxelles, et puis du coup, j'intègre Proximus, qui est la grande telle cour à Benge. Et là, du coup, devient mon premier rôle de consultant officiel, on va dire, puisqu'avant c'était de la consultance, mais on va dire à plus petit niveau. Là, c'est vraiment le saut dans l'inconnu avec cette nouvelle expérience. Et du coup, c'est là où je commence, en fait, à explorer. on va dire plus de domaines qui font partie des grands groupes. Donc, c'est à dire que on commence à comprendre qu'est ce que ça implique un projet au niveau d'un grand groupe. On commence à comprendre comment est ce que la recherche utilisateur peut aider et accompagner, etc. Etc. En fait, c'est là où je commence à avoir un peu une espèce de conclusion sur tout ce qui s'est passé pendant ces dix dernières années. En fait, et de me dire en fait, ce qu'on appelle aujourd'hui recherche utilisateur, c'est finalement on veut récolter du feedback client. On veut pouvoir l'implémenter. Et donc, cette approche qui peu à peu devient quelque chose de standard dans le projet, il faut faire de la recherche, il faut faire de la recherche, et du coup, on s'y met un peu, et c'est là où j'ai commencé à découvrir les gros pain points rattachés à la recherche, donc c'est typiquement tout ce qui va être rattaché à, en fait, on ne sait pas comment la faire, on ne sait pas comment la transmettre, on ne sait pas comment la garder, voilà, exactement, et en fait, tous ces éléments commencent à graviter petit à petit dans la tête, et c'est là où je me dis, en fait, il faudrait pouvoir avoir un mécanisme de standardiser cette recherche utilisateur, que ce soit pour une start-up, pour un grand groupe, pour de l'énergie, pour de l'automobile. Et donc, c'est là où je commence à réfléchir un peu.

  • Speaker #1

    Parce qu'on est d'accord qu'avant, j'allais dire que c'était un gros Excel, c'était du Word, c'était du PowerPoint, classé peut-être de telle façon à ce qu'on s'y retrouve. Mais en soi, la donnée pouvait un peu mourir toute seule, compliqué de l'actualiser, compliqué de la retrouver si on n'était pas au courant qu'il y avait eu... telle ou telle action dans l'équipe x ou y que sur d'autres sites c'est comme ça que toi tu l'as vécu oui c'est ça va en revient même sur mes premières expériences la recherche on en faisait quasiment pas c'est à dire on essaie de récolter du feedback après que les utilisateurs et utiliser un produit ou un service mais finalement c'était en été sur le coin du tableau noté sur un cahier qu'est ce que l'utilisateur avait dit et on a présenté ce truc là et

  • Speaker #2

    donc ça c'était une dimension où vraiment je suis passé de deux voilà c'est cette petite note sur papier à peut-être une présentation PowerPoint, mais on n'était jamais sur quelque chose où on sentait qu'on allait arriver à un niveau industriel. Et c'est là où je me suis dit qu'il manque un layer entre ce que les équipes opérationnelles attendent de nous Est-ce que nous, on est capables de délivrer derrière ? D'office, du coup, je me suis dit, il faut transformer ce qu'on appelle le recherche utilisateur pour en faire une discipline centrale qui permet d'avoir une source de vérité qui va visiter dans le temps, qui va alimenter des décisions, etc. Et ça, c'est pas ce que je retrouvais.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que c'est que les gens qui nous écoutent, je pense que dans les mêmes époques, ils ont dû sûrement se poser les mêmes questions. C'est-à-dire, mince, il nous manque quelque chose, etc. Et pour autant, toi, tu t'es dit, tiens, je vais créer ma solution. Comment ce cheminement, il arrive et que, en fait, la possibilité d'être entrepreneur et de créer un produit, il faut quand même énormément d'investissement. Il faut des développeurs. Enfin, voilà, on ne gagne pas de l'argent tout de suite. Non, mais voilà. Donc, c'est quand même un projet entrepreneurial. Ce n'est pas anodin pour commencer à le vivre, mais à une échelle qui est toute autre parce que dans le conseil, c'est quand même un petit peu différent. Il n'y a pas autant d'investissement. Est-ce que tu peux justement nous expliquer un peu comment… Comment ce cheminement y passe et puis au moment où tu dis go, on y va ?

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. Déjà pour préciser, moi ma vision du design qui était à l'époque était sûrement une vision, on va dire, d'éputant. Puisque finalement, il y avait des personnes qui probablement à la même époque utilisaient déjà des plateformes, avaient déjà cette notion de repository peut-être. Mais bon voilà, ce n'était pas des notions avec lesquelles j'étais familier. Et du coup, le cheminement pour arriver à un projet entrepreneurial, c'est que je me suis dit, aujourd'hui on cherche à résoudre quelque chose et on essaie de coller une série d'outils. plus ou moins établi, plus ou moins validé, pour essayer d'obtenir des résultats. Et je me suis dit, mais c'est bizarre quand même, parce qu'il y a du customer support qui va utiliser certains types d'outils, il y a des équipes design qui utilisent certains outils, des devs aussi, etc. Et il n'y a rien qui s'est dit, en fait, là où on peut centraliser quelque chose qui a de la valeur pour nos équipes, qui va permettre de réduire les coûts, de dérisquer les hypothèses, etc. Et du coup, je me suis dit, ok, il existe des outils en ligne, on les connaît, les outils de repository, les outils de testing, etc. Mais le pont entre les deux, il ne se fait jamais. C'est-à-dire qu'en fait, on n'a jamais de connexion qui soit super transparente et super clean entre des outils de testing où je vais tester des protos, où je vais faire des interviews, etc. Typiquement, la plupart des entreprises font des interviews sur Teams aujourd'hui. Eh bien, pour l'intégrer à un repository, je dois uploader une vidéo, je dois faire mon analyse, etc. Ça reste très compliqué. Et du coup, je me suis dit, pourquoi pas essayer de faire un outil où finalement, on a le cœur de la recherche qui vit dans une plateforme alimente ce Research Repository. Et donc, en fait, on enlève toutes les contraintes qui sont liées à, en fait, il faut du tooling, il faut plusieurs types d'outils, il faut plusieurs éléments, et on centralise le tout sur un seul et même outil, qui, en fait, répond aux besoins des équipes sales qui ont besoin de transmettre des feedbacks, aux besoins des équipes de développement qui ont besoin de recevoir, en fait, des inside-products, etc. Et donc, c'est là que le projet a émergé, mais tranquillement, parce qu'en tant que designer, moi, la première année, c'était de vouloir tester d'abord l'idée, donc en fait j'avais un Figma je me baladais avec mon Figma dans l'entreprise et j'essayais de vérifier en fait que ce que je proposais comme solution c'était pas une solution qui était complètement à côté de la plaque et puis c'est au plus d'un an seulement qu'on s'est dit ok donc à partir de là on a potentiellement une solution qui va pouvoir être viable et c'est là où on a commencé du coup le développement, enfin le développement design de la solution et donc là tu commences à parler en en on,

  • Speaker #1

    parce que j'imagine c'est pas une aventure solo Est-ce que tu rencontres Jean-Pierre ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors, au début, effectivement, je suis designer solo, j'essaie de monter mon truc, c'est normal, on avance, on essaye, on se crache, etc. Après, il y a Jean-Pierre qui rejoint l'aventure pour soutenir deux aspects. L'aspect que moi, je ne maîtrise pas du tout en tant que designer, c'est-à-dire tout ce qui va être vente, business, etc. Et en fait, apporter aussi un point de vue externe. sur en fait qu'est-ce qu'on pourrait arriver à faire avec toute l'évolution technologique. Donc il faut savoir que la première année, on va dire la deuxième année, elle se passe tranquille donc on arrive à développer quelque chose qui ressemble à MVP parce que quand on fait une startup, il faut vite arriver à MVP pour être à peu près sûr qu'on vend quelque chose qui soit vendable en quelque sorte. Seul problème, c'est que il y a la couche IA qui apparaît pile poil dans cette année-là et donc au bout de deux ans de développement, on se dit... Ok, donc à chaque fois que nous faisons une démo, tout le monde nous dit avec ChatGPT je peux le faire. Et donc c'est là où il y a la grande question existentielle de tous les entrepreneurs, c'est de dire ok, est-ce qu'on va dans 30 secondes disparaître parce que ChatGPT réussira à le faire ? Est-ce que c'est un souci de maturité ? Etc. Mais c'est là où en fait on a plein de questions qui commencent à apparaître et de se dire en fait, est-ce que le repository est déjà tué d'avance ? Est-ce que dans tous les cas, quelque chose va lire partout, il va essayer de trouver des réponses ? Et en fait, c'est une vision qu'on essaie de construire. En fait, on galère énormément à trouver finalement notre product market fit, puisqu'on hésite entre des compagnies qui ne sont pas du tout matures sur la recherche et où on va les amener à un niveau où ils sont capables de convertir des résultats. On a des entreprises qui sont très matures. mais pas structuré. Donc en fait, on commence à avoir plein de cibles potentielles clients. Et là, en fait, la grande question qu'on va avoir, c'est de se dire, OK, sur qui est-ce qu'on se dirige en premier et qu'est-ce qu'on va apporter comme valeur aux utilisateurs ? Et donc, c'est là où, pendant cette année supplémentaire, donc où Mia était en avril 2022, et du coup, jusqu'à décembre, et là, on était un peu en mode exploratoire, parce que finalement, il fallait repartir un peu de zéro et dire, OK, considérant tout cela, qu'est-ce que moi, je peux apporter ? en tant que usage pour apporter de la valeur. Et là, on a cherché, on a exploré, on a interviewé et on a fait un bon petit process de recherche, comme on le connaît. Et l'idée, c'était de trouver la secret sauce qui va faire que même s'il y a de l'IA, même s'il y a du deep learning, même si c'est ce qu'on veut, on arrive à délivrer de la valeur.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, ça peut peut-être, au-delà d'être un risque, ça peut aussi être transformé en opportunité. Et donc, c'était ça aussi tout le... toute la réflexion que vous aviez pu avoir et j'imagine que c'est des questions que se posent beaucoup d'entreprises sur la suite. Parce qu'au final, l'IA peut faire beaucoup de choses et peut-être aujourd'hui, peut-être pas tout, mais en tout cas, on se dit que dans 5 ans, ça va être encore plus impressionnant et puis dans 10 ans encore plus fou. Vu qu'on a une ambition qui est assez longue, on a envie de se dire qu'est-ce qu'on envoie vraiment comme valeur d'intelligence humaine et de valeur ajoutée au client.

  • Speaker #2

    Je pense aussi peut-être pour ajouter, on va dire, voilà, La combinaison IA et technologie, c'est avant tout une philosophie. C'est-à-dire que nous, on a eu très peur au début quand l'IA est sortie, parce qu'on s'est dit effectivement, beaucoup de personnes vont laisser des plumes, beaucoup d'entrepreneurs vont probablement se décourager, etc. Et en fait, ce qu'on s'est rendu compte, c'est que notre philosophie qu'on a derrière la recherche utilisateur, c'est une philosophie qui est en quelque sorte indépendante de l'IA. C'est-à-dire que l'IA pourra apporter toute la techno qu'on veut, et tous les éléments de structuration qu'on veut, la donnée, elle est. au volatile pour en fait essayer d'en faire quelque chose juste avec de lire et c'est ça en fait qui a fait que depuis notre nouvelle version du coup qui sort en décembre 2022 après de tous ces six mois de réflexion en fait on s'est rendu compte que il ya pouvait être une force mais si demain un utilisateur souhaitait la débrancher mais en fait on se rendait compte que la philosophie que nous on essaie d'implémenter chez nos clients quelque chose qui ne change pas et c'est là où on a trouvé en fait le le moyen de récupérer l'IA comme une force pas comme une contrainte

  • Speaker #0

    Une ponctuation pour t'informer que Design Club peut t'accompagner dans le recrutement de ton équipe design ou research. Nous saurons te trouver la perle rare en freelance ou en CDI. Enfin, si tu galères à mettre en place une recherche utilisateur multipliée, sache que grâce à nos users researchers locaux qualifiés et un peu partout dans le monde, on saura le faire en quelques jours. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global. Merci de ton attention et bonne écoute.

  • Speaker #1

    Et donc justement, on va rentrer dans le cœur du sujet. Ça fait deux fois que tu nous parles de philosophie, et comment toi tu définirais justement la philosophie de usage ? Et si par exemple là je suis designer, j'ai envie d'avoir un outil de research repository, comment je rentre dans cet outil ?

  • Speaker #2

    Tout à fait. Alors je dirais que la philosophie de usage, c'est avant tout de pouvoir permettre à des entreprises qui n'ont pas forcément de structuration, ou alors research repository, de leur apporter d'abord une structure. C'est-à-dire qu'on pourra coller autant d'outils qu'on veut sur l'analyse de données, si elle n'est pas structurée, ça ne sert à rien de démarrer. Et donc, c'est ce qui nous différencie, on va dire, entre les répositories classiques, qui en fait cherchent à analyser de la donnée post-interview, par exemple, et Usage, où nous, on cherche à définir la structure d'un protocole de recherche avant même de cahier de la donnée. Pourquoi ? Parce que ça veut dire que, en fait, quand on va vouloir taguer des éléments, ajouter des insights, etc., plutôt que d'essayer de se tabler sur uniquement une taxonomie, des... tags ou des choses qui sont en fait variables, on va avoir des données fixes, c'est-à-dire les protocoles de recherche par exemple. Et donc, grâce aux protocoles de recherche, on va être capable en fait de ranger la donnée dans des boîtes qui sont indépendantes des données variables de type tags, émotions, etc. Donc en fait, ce qui est intéressant, c'est que derrière, avec cette structuration, on arrive à avoir des résultats qui sont sur l'archivage, sur l'intelligence, sur le deep learning, qui sont beaucoup plus percutants et beaucoup plus précis. Donc en fait, on apporte une notion de précision des résultats qui aujourd'hui fait qu'on a des groupes entiers qui passent sur usage parce qu'on arrive à apporter ce degré de précision. Donc je dirais que notre philosophie, c'est vraiment d'apporter un système structuré et précis qui devient mesurable et scalable.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est vrai qu'on pourrait se dire, on arrive sur l'outil, on part un peu tête baissée à uploader ses premières vidéos. à y intégrer sa taxonomie, etc. Déjà, vous êtes déjà surtout sur quels sont vos objectifs. C'est toute une réflexion qui se passe. D'ailleurs, vous accompagnez les gens dans cette réflexion pour qu'ensuite on se dise, OK, on a un repository sur lequel tout le monde est aligné et qui va pouvoir grandir de façon intelligente. Pas qu'on se rende compte six mois après qu'à mince, on n'y a pas trop réfléchi et qu'il faut tout remettre dans les bonnes cases et donc perdre de temps, perdre aussi d'intérêt peut-être pour l'outil, pour la recherche, etc. Peut-être face même à des décideurs, plus la même réactivité sûrement.

  • Speaker #2

    Oui. Le gros souci avec les repositories aujourd'hui, c'est que sa vision, c'est une jambe d'ado. C'est-à-dire, c'est pas rangé, il y en a partout, on ne sait pas par où démarrer. Et en fait, c'est vraiment cette vision-là qu'on a aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Et seul, j'allais dire, seul l'ado peut retrouver quelque chose dans sa chambre. Et seul le designer...

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Et la vision, c'est ça. C'est de dire, en fait, aujourd'hui, les repositories, ils démarrent bien. Ils démarrent bien les six premières semaines, les six premiers mois, si on veut. Et au bout de six mois... Il y a un turnover dans la boîte, on change d'équipe, on intègre un nouveau projet, je ne sais pas, il peut y avoir X raisons. Et c'est là où en fait on commence à créer du coup une nouvelle taxonomie, mais qui rentre en conflit avec la précédente. On n'apporte pas de contexte, donc on ne sait pas si une étude A et une étude B alimentent cette initiative globale qui est de chercher comment améliorer mon expérience utilisateur, etc. Et en fait, cette image de la chambre d'ado, il faut vraiment le voir dans le sens où même si c'est rangé, c'est rangé selon une personne. Et donc... c'est très compliqué derrière de se projeter dans cette personne-là et de dire, ok, donc qu'est-ce que tu as voulu chercher là-dedans ? Et donc nous, en apportant ces éléments de contexte initiaux et en fait toute cette structuration autour du repo, on arrive à en fait re-guider des personnes qui voudraient en fait explorer ce repository vers où il a besoin d'aller. Par exemple, je suis intéressé avec un tag spécifique qui est sur l'onboarding et l'activation de l'utilisateur. Je suis capable à partir de ça, de redécouvrir les études qui ont permis d'aboutir à des résultats sur ce tag. Je suis capable de découvrir des insights, je suis capable de découvrir des groupements de données. Et en fait, c'est ça, nous, qu'on essaye d'implémenter chez nos clients. C'est d'apporter vraiment cette structure qui est bien jolie, bien scalable et surtout organisée selon l'évolution de la boîte.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est une méthodologie qui a été déjà utilisée plein de fois. Est-ce que c'est une méthodologie que vous faites bouger un peu parfois en fonction de vos clients ? Ou elle se veut quand même... Dire la plus immobile possible, je n'ai pas trouvé le bon mot, mais si tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. En fait, je ne pense pas que c'est immobile, ce qu'on propose. Mais par contre, on a des données fixes. C'est-à-dire qu'un protocole de recherche, c'est un protocole de recherche. Malheureusement, on ne pourra pas le transformer en je ne sais quelle entité. Un insight, ça reste un insight. Ce qu'on essaie d'apporter aussi, c'est sur les notions de vocabulaire, avoir tout un aspect de standardiser le vocabulaire de la recherche.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Donc, l'objectif, c'est vraiment d'apporter en fait cette... culture de la recherche et structure, mais c'est aussi de pouvoir permettre aux équipes de s'ancrer sur des points fixes du flot de recherche. Si on prend le parallèle avec un research system, on va avoir toutes les phases d'acquisition, de stockage, de scalabilité, etc. On reprend ces étapes-là pour qu'on soit sûr que nos équipes sont capables, derrière,

  • Speaker #0

    d'être en autonomie et d'emporter des nouveaux collègues, etc.

  • Speaker #1

    Là, aujourd'hui, un outil comme Usage, tu penses que ça a de la pertinence pour des entreprises de quelle taille, j'allais dire de quelle taille en termes de design ? Est-ce que ça va pour des entreprises qui ont entre 3 et 6 designers ou c'est vraiment à partir de 10 que ça peut avoir du sens ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on va dire qu'on a des entreprises à partir de 1 designer. En fait, l'objectif, c'est que derrière... C'est la volonté d'apporter de la donnée structurante. Donc ça veut dire que je peux être très bien une startup qui veut se focaliser sur un aspect spécifique de mon expérience client, mais je peux aussi être un grand groupe qui veut aborder plusieurs projets directement dans Newzage.

  • Speaker #1

    Ouais, je comprends.

  • Speaker #0

    L'objectif de tout ça, c'est vraiment de pouvoir en fait permettre à n'importe quel designer d'avoir, on va dire, un espace de travail qui lui permet de travailler convenablement avec les bons outils, les bons outils de productivité et surtout de pouvoir délivrer de la valeur. assez rapidement. Nous, on ne veut pas qu'un designer passe 100 ans sur une étude pour délivrer 3, 5 à la fin. On veut que ça aille vite, on veut que ce soit strict.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que depuis tout à l'heure, moi j'ai un peu mon biais de design digital. J'imagine que c'est un outil qui peut se faire sur de la recherche, sur plein d'autres aspects design ou de recherche, peut-être même recherche marketing, j'allais dire. Je ne sais pas si vous êtes encore à cette feature-là ou ces profils-là de clients.

  • Speaker #0

    En fait, nous ce qu'on essaye de découvrir en fait la raison derrière c'est qu'on a des études quanti on a des études qualitatives et nous ce qu'on va essayer de faire c'est en fait la quanti va définir des tendances donc de dire par exemple on observe une chute de l'expérience client à cette étape là et la qualitative va permettre d'identifier le pourquoi parce qu'on va voir l'utilisateur on va voir des éléments les KPIs fournis par le quantitatif vont être alimentés par le qualitatif et on va pouvoir définir du coup une opportunité d'amélioration. Nous, c'est ça qu'on vise à terme. C'est-à-dire que la vision, c'est vraiment de pouvoir gratter ces morceaux-là et dire, sur une Customer Journey, on a certains éléments de la Customer Journey qui sont moins efficaces que d'autres. Pourquoi ? Donc aujourd'hui, en fait, notre objectif, c'est d'avoir des études qualitatives, donc des user tests, des interviews exploratoires et autres types d'études. Et on a aussi des études quantitatives. Donc en fait, on se connecte avec des outils. Nous, on n'a aucune ambition de vouloir reproduire des outils quantiques. Mais on se connecte. on se connecte avec ces outils-là et en fait, on arrive derrière à absorber cette donnée-là pour qu'elle soit convertie en insight.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux justement me citer quelques outils avec lesquels vous vous êtes connectés ?

  • Speaker #0

    Oui. En fait, on va avoir des outils type Get Feedback, on va avoir des outils type Qualtrics, Content Square, tous les outils quanti aujourd'hui qu'ils utilisent, tous les éléments de survey. Donc, on a plusieurs outils de survey. Et en fait, c'est des plateformes où on essaye en fait de récupérer cette donnée-là. Nous, on la digère et on la retransmet à l'utilisateur avec, bien sûr, des variables usage associées, donc des variables de persona, des variables d'émotion, etc. En fait, qu'est-ce que ça permet de faire ? Ça permet de faire converger de la donnée quanti et de la donnée quali vers des mêmes insights, et du coup, de pouvoir valider qu'un insight répond à telle ou telle hypothèse.

  • Speaker #1

    Donc, ça veut dire que demain, je suis designer, j'ai un Google Forms qui tourne, j'ai un Content Square qui me donne tous mes retours sur la pertinence... mes datas de mon site web et de mon site e-commerce. Et j'ai des vidéos d'interviews utilisateurs. Tout ça, ça arrive dans Usage et c'est traité et c'est présenté. Je n'allais pas dire automatique. Ça s'automatise quand chacun met un petit peu ses attentes. Mais en soi, quand tout ça s'est calé, votre méthodologie est calée, ça s'automatise.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. En fait, les données quantiques vont être agrégées dans l'outil. C'est-à-dire que nous, on va aller en fait faire un rendu de ce qui se passe dans la plateforme Quanti. Ces données Quanti, on va les... merger, enfin les mixer avec des variables usage. C'est-à-dire qu'on va associer les verbatims, par exemple, des Customer Satisfaction Score, etc. à des personas, à des émotions, à des tags, des choses comme ça. Et en fait, nous, l'ambition derrière, c'est de dire, ces études quanti et ces études quali vont aller dans la même direction qui est de créer des insights. Et du coup, je vais pouvoir dire, par exemple, mon étude quanti A, mon étude quanti B, mon étude quali C et... des vidéos que j'ai de je sais pas qui, on va pouvoir en fait les faire converger vers un objectif commun et du coup dire par exemple je vais créer trois insights à partir de Zunekanti, deux insights à partir de Nekali et à la fin ces insights là je vais pouvoir soit les merger, soit les grouper et dire ben voilà on a trouvé une nouvelle hypothèse qu'il faudrait que l'on puisse tester et vérifier mais on a quelque chose qui provient en fait de la recherche. Et c'est ça qu'on partage aux équipes produits. C'est là où on crée de la valeur pour les équipes produits.

  • Speaker #1

    Et c'est là où, en effet, en termes de gain de temps, de copier-coller, de... J'allais dire de petites merdouilles à faire. C'est... C'est énorme. Ok, je coupe.

  • Speaker #0

    Mais tout ça, c'est permis parce qu'en fait, on a notre framework méthodologique de base. On a bien travaillé dessus pendant un an, et où, en fait, en apportant cette méthode de travail... Et en fait, c'est ça la grosse différence aujourd'hui avec les outils de repo qui existent sur le marché. C'est que nous, on a vraiment une méthode de travail qui permet... de structurer la donnée et de la rendre surtout exploitable.

  • Speaker #1

    Oui, parce que je pense que mine de rien, le nombre d'équipes qui ont des user researchers avec une maturité forte sur ce métier, c'est quand même rare. C'est des métiers, je vois moi, quand j'interview des head of design, ils ont des user researchers à partir de 7e, 8e personnes qui rentrent dans l'équipe pour certains. Après, il y en a certains qui le font un petit peu plus tôt, mais quand même, malgré tout, on va dire que ça arrive assez tard. dans la maturité d'une équipe. Et donc avant, il faut absolument qu'il y ait un outil qui puisse un peu cadrer tout le monde parce que j'allais dire, parfois la recherche est peut-être un peu mise de côté, on ne la fait peut-être pas à 100%. On a des profils qui sont très généralistes, mais à la fois, est-ce qu'ils savent faire un petit peu de tout moyennement ou il y a des pics de compétences. Et donc en effet, ça au moins, ça te permet en tant que Head of Design de te dire, mon équipe je la rentre dans ce framework et je suis sûr de ce qui va se passer au bout, en sortie. Oui,

  • Speaker #0

    clairement. En fait, c'est le feedback qu'on a de certains de nos clients. C'est-à-dire qu'on a des clients qui n'ont pas de user researcher, mais qui ont que des UX designers, par exemple. Mais ils doivent faire de la recherche, ils doivent tester leurs protos, ils doivent faire des interviews, etc. Et en fait, nous, ce qu'on enlève comme poids, c'est de dire, j'ai tant de designers qui travaillent avec tant de méthodes différentes. Et en fait, comment est-ce que je fais pour que cette donnée à la sortie, elle soit uniforme ? Et c'est là où, en fait, via Usage, on arrive du coup à les faire rentrer dans une espèce de tunnel qui leur permet d'aboutir à des résultats uniformes et concrets. Et donc, c'est ce qu'on observe. C'est-à-dire qu'il y a des équipes qui vont avoir des user researchers et des civic designers, tous vont être sur la plateforme. Et en fait, les user researchers, ils vont intervenir plus en tant que rôle de coach, c'est-à-dire qu'ils vont accompagner les designers à concevoir des protocoles de recherche efficaces qui répondent vraiment à... à la question initiale qui est posée, qui vont permettre de pouvoir maintenir tous ces insights qui ont gravité autour de texte ennemi, etc. Donc, ils ont vraiment ce rôle d'aller proposer au designer une méthode de travail et qui est accompagnée par Youssef.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. En effet, enlever tous les biais dans les questions, tenter d'avoir une analyse la plus objective possible. Oui, très clair. Et autre point qui m'avait marqué quand j'ai découvert la solution, c'est l'un des points les plus importants d'ailleurs, je trouve, dans le Research Repository. C'est au final très bien, les designers mettent des choses, les researcheurs mettent des choses. Parfois, on peut se poser la question de ce que c'est pas du design pour les designers, de la recherche pour les... Tu vois, en gros, que cette donnée-là, elle ne serve à personne, ou en tout cas qu'elle ne soit pas bien prise en compte. Et au final, vous, vous avez quand même réfléchi à ce que c'est important que cette donnée puisse être accessible facilement. et puis de façon agréable à toutes les parties prenantes et compréhensibles. Et donc, aujourd'hui, l'un des points qui est aussi de communiquer cette recherche utilisateur, on évite à des designers de faire des PowerPoints, pareil, de refaire des copier-coller, de refaire des choses. Vous avez vraiment une interface qui donne envie de checker qu'est-ce qui s'est passé sur telle problématique et toutes les infos qui en découlent. Est-ce que je peux me raconter un peu cette partie-là ? Parce que je trouve que c'est un des points les plus importants parce que j'ai déjà eu des retours de... Ouais, c'est OK, on a un Research Repository, mais personne ne le regarde.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ça, pareil, c'est quelque chose où on l'a appris de force par le marché. On ne l'a pas inventé. En fait, on a appris que le Research Repository, c'est un peu le réconfort illusoire. Pourquoi ? C'est-à-dire qu'en fait, on va avoir deux types de conclusions avec un Research Repository. Soit ça ne marche pas parce que personne ne va dedans, et ça, c'est un fait. C'est-à-dire que toute personne qui me dit... Mes stakeholders vont dans le repository, je n'y crois pas. Pourquoi ? Parce qu'un repository, ça peut devenir massif. Il peut y avoir des centaines d'insights, des centaines de vidéos, des centaines de tout ce qu'on veut.

  • Speaker #1

    Oui, et puis quand on a des gens qui travaillent au quotidien dessus, et puis qui ont un niveau d'exigence, de granularité, les researchers, c'est quand même des profils un petit peu différents du designer. Ils sont vraiment très cadrés dans leurs réflexions, ils vont au bout des choses.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. En fait, ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, quand on envoie des rapports de recherche, la plupart du temps, c'est très vite lu. C'est-à-dire que je le parcours en diagonale, ok, j'ai compris, et l'email passe en archive. La deuxième partie, c'est que j'envoie un lien d'accès au repository. Alors là, on peut trouver tout ce qu'on veut. Il y a forcément un stakeholder qui va me trouver le petit highlight qui dit qu'il a raison. Et là, on est foutu. Donc en fait, nous, ce qu'on essaie d'avoir comme approche, c'est une approche qui est beaucoup plus axée sur, en fait, on a peu de temps pour lire, et on doit comprendre la valeur la plus importante de cet insight. Et c'est en fait notre concept qu'on a appelé du coup les micro-learning. Donc c'est un peu la même manière qu'aujourd'hui on a sur les réseaux sociaux ou sur des choses comme ça. C'est des choses qui vont vite, c'est des contenus qui sont très vite absorbables. Et en fait ce micro-learning, nous comment est-ce qu'on le voit ? C'est une interface qui doit être super simple et qui doit apporter en fait le... C'est quoi l'insight qu'on a capturé et pourquoi est-ce qu'on l'a capturé ? Et en fait, donc on va avoir un layout qui est en fait accessible à n'importe quel stakeholder. Et on a aujourd'hui le feedback en fait que c'est beaucoup plus simple de partager... 3-4 micro-learnings avant une réunion que d'envoyer un mail avec un PowerPoint qui explique par A plus B tout ce qu'on a trouvé. Et donc, ça c'est un peu notre concept unique aujourd'hui de dire qu'en fait, chaque insight est rattaché à un micro-learning que nous on construit pour l'utilisateur et de dire en fait, quand on partage ça à un stakeholder, il n'a même pas besoin d'aller dans le repository en fait. Il a juste besoin de comprendre, j'ai 4 insights sur l'onboarding de mes clients qui indiquent qu'en fait, à partir de la troisième étape, nos clients sont perdus. Voilà, c'est tout ce que je dois savoir. Et du coup, j'ai mes preuves, j'ai mes vidéos, j'ai tout ce qu'il faut dans ce micro-learning, en fait.

  • Speaker #1

    Et moi, je trouve que ça, c'est vraiment un des points un peu game-changer qui m'a vraiment plu. Et en plus, je me sens un petit peu du côté des personas, des stakeholders, des gens qui ont un autre métier, en fait, que de faire du design. Ils font du commerce, ils font du marketing, ils font des opérations, etc. Et donc, en fait, ils ont confiance aux équipes design. Ils n'ont pas besoin d'en savoir énormément sur la façon dont... dont on a trouvé la solution, mais par contre, ils ont besoin d'avoir la solution, de comprendre un peu les tenants et les aboutissants, mais de façon rapide. Et en plus, si après, lors d'un meeting, c'est soutenu par un designer, c'est super et ça passe. Et vraiment, ça permet de faire un... d'ingurgiter tout ça beaucoup plus facilement et que ce ne soit pas une tannée de se dire, il faut que j'aille sur un lien et puis au final, tu switches vite. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Il faut s'inscrire. il faut se rappeler du lien il faut trouver le bon insight dans le repository parce que souvent du coup on va en avoir dix qui vont être créés par le temps que le stakeholder se logue dans le repository donc en fait c'est nous ce qu'on cherche vraiment à faire c'est à faciliter la vie des utilisateurs d'un repository qu'ils soient des utilisateurs core donc ça s'appelle les éditeurs des researchers des designers mais que ce soit aussi la vie des stakeholders qui en fait ont besoin de cette connaissance et en même temps aux développeurs un développeur est super intéressé de comprendre pourquoi est ce qu'il va développer cette feature Donc le fait de pouvoir ajouter juste un insight sur un ticket en disant Regarde, en fait, ce que tu vas développer ici, ça alimente cet insight-là et donc ça apporte de la valeur à nos clients. Voilà, ça c'est super intéressant pour les développeurs aussi. Donc en fait, voilà, nous ce qu'on essaie d'apporter, c'est une philosophie autour du repository qui est vraiment apporter plus de transparence, plus de facilité et plus de maturité.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'est... Moi, en tout cas, c'est vraiment le point qui m'avait marqué et je trouve... C'est intéressant que vous ayez mis autant d'engagement sur les deux types d'utilisateurs. Parce que souvent, en plus toi en tant que designer et dans ton métier de researcher, tu aurais pu te dire je vais m'y mettre à fond dans la technique pour la research et pour les researchers. Et au final, on sent que quand même vous avez vraiment fait cette capacité à créer de l'intérêt pour les deux parties prenantes. Une dernière ponctuation pour t'informer que toi aussi, en tant que designer ou researcher, tu peux devenir membre du Design Club pour accélérer ta carrière et avoir accès à des opportunités uniques. Tu peux en savoir plus sur notre site designclub.global et il y a les liens en description de l'épisode. Merci de ton attention et bonne écoute.

  • Speaker #0

    Les entreprises vont gagner en maturité petit à petit sur la user research. Le problème, c'est qu'il faut gagner en maturité avec cette partie structurante. Parce qu'en fait... Si on n'arrive pas à avoir, on va dire, une maturité où elle est organisée et où on a quelque chose qui est viable pour l'entreprise, c'est-à-dire qu'il faut définir en fait le besoin de l'entreprise pour la recherche parce que que tout le monde fasse de la recherche, c'est une chose. À quoi est-ce que ça va servir pour l'entreprise ? Ça, c'est une question, je pense qu'aujourd'hui, on ne se pose pas assez dans l'entreprise et qu'il va falloir à un moment challenger pour dire on n'en fait pas juste parce que le voisin, il l'a fait.

  • Speaker #1

    Et puis j'allais dire, les head of design qui nous écoutent ou les décideurs de design qui nous écoutent et qui se disent... Est-ce que j'ai besoin d'investir dans ce type de projet ? C'est vrai que de se dire qu'on a un outil qui est comme ça, qui montre de la donnée aux différentes parties prenantes de façon agréable et bien pensée, ça fait que pour donner envie aux gens d'investir dessus, son CEO, bref, un petit peu tout le monde dans les budgets, je trouve que ça donne du sens aussi pour ça et de l'intérêt à aller vers cette solution.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Après, franchement, on est très honnête. Si on se rend compte à un moment que l'entreprise, pas du tout prête pour un research repository, ça sert à rien d'investir dedans. On l'a déjà dit à plusieurs de nos clients, parce qu'en fait, on se rend compte qu'en interne, ils sont pas prêts, ils ont pas les ressources, ils ont pas le budget et ils ont pas de temps à investir dans ça. Donc, pour nous, ça n'a aucun intérêt parce que ça va juste créer de la frustration et du coup, ils auront moins envie, même si plus tard, ça devient un besoin d'en créer un. Donc ça, c'est une méthode. En tout cas, nous, on est complètement transparents là-dessus.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, en parlant clients, justement, Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les clients qui vous font confiance et un petit peu les retours d'expérience que vous avez ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Donc, nos clients aujourd'hui, c'est principalement du grand groupe. C'est-à-dire qu'on a très peu de startups aujourd'hui qui ont du temps à investir dans ce genre de structure. Mais on va avoir en fait des grands groupes, type France Télévisions, type AXA, qui vont en fait essayer d'apporter, on va dire, des solutions à des problématiques à l'interne. Typiquement des problématiques de... On arrive à un moment où on a un détranglement de la donnée et on ne sait pas comment la structurer et comment la ranger comme il faut. Et du coup, Usage devient une solution pour cet aspect-là. Et du coup, les retours principaux qu'on a aujourd'hui de nos clients, c'est vraiment cette rapidité d'exécution et d'organisation de la recherche utilisateur. C'est vraiment ça. C'est-à-dire qu'en fait, d'un protocole de recherche aux insights, on y passe à peu près en une demi-journée. Et ça, ça comprend aussi l'analyse de toutes les vidéos, etc.

  • Speaker #1

    Et j'allais te dire, même si t'es un peu un newbie dans la recherche, ce que je veux dire, c'est que t'es pas obligé d'avoir un user researcher pour faire appel à Usage. Tout à fait. En fait, des designers généralistes peuvent le faire.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Et puis, on a des juniors aussi. Pour les juniors, c'est super intéressant parce qu'effectivement, ils n'ont pas trop de questions à se poser et ils apprennent le flow par la force des choses, en quelque sorte. C'est-à-dire que, ok, non. j'ai créé mon protocole maintenant je peux apporter une vidéo et je peux commencer à faire mon analyse ou alors je fais mon interview et après je commence mon analyse est en fait le flot naturel que nous on implémente la vectus est permet d'avoir ces espèces de milestones clés ou en fait bien ok donc une fois que j'ai fait une analyse c'est là où je passe en vue macro et là où j'ai une vue sur en fait tous les insights qui vont être disponibles et ainsi de suite ainsi de suite et donc en fait le retour qu'on a c'est vraiment la rapidité entre je pose mon protocole et je sors des insights et surtout tous ces micro outils de productivité, le micro learning, le fait de regrouper des insights ensemble et tout, qui en fait apporte beaucoup plus de valeur aux repositories que ce que c'est de la classique. Et donc nous notre ambition c'est vraiment de dire ok on répond à votre besoin en tant qu'entreprise et quels sont vos besoins aujourd'hui, la scalabilité, la transparence et la communication autour de ces réseaux de recherche. Et nous on travaille dans cette optique là en fait avec nos clients. donc on est très proche d'eux, en même temps on est des designers donc c'est un peu normal et du coup on essaye de co-construire pas mal de features avec nos clients directement parce qu'en fait c'est eux qui nous amènent la connaissance du métier encore plus, bien que nous on est aussi des searchers mais c'est vraiment d'apporter cette connaissance du milieu et des domaines d'activité spécifiques je pense notamment à tout ce qui est aéronautique etc. où on n'a pas forcément cette expertise et où nos clients peuvent nous apporter beaucoup plus d'informations.

  • Speaker #1

    Et justement, j'allais te dire, qu'est-ce que toi tu vois dans la prochaine année, un peu les sujets importants d'évolution de Usage, ce sur quoi vous travaillez, si tu peux en parler. J'imagine aussi, on a parlé beaucoup d'IA, comment l'IA est intégrée chez vous. Est-ce que tu peux nous donner un petit peu l'eau à la couche ?

  • Speaker #0

    Il y a certains sujets où je ne pourrais pas trop en parler non plus, parce qu'on se remet compte que le temps va vite. En fait, c'est plus ça qui est important. Mais en fait, on va dire qu'aujourd'hui, le repository, il a deux points faibles. La maintenance et la validité de la donnée. C'est les deux points aujourd'hui. Donc, nous, on bosse dans cette direction. Notre objectif avec un repository, c'est qu'il soit automaintenu et que la validité de la donnée soit toujours vraie.

  • Speaker #1

    Quand tu dis automaintenu, c'est possible avec de la donnée quantitative. Avec de la quali, c'est un petit peu plus compliqué.

  • Speaker #0

    En fait, c'est plus dans le sens, au niveau des insights, on va avoir des insights qui vont déprécier dans le temps. C'est-à-dire qu'en fait, je vais naturel, on va avoir un insight qui a été qualifié il y a 6 mois, on ne pourra pas forcément l'utiliser à 100% pour l'initiative de demain. Et donc en fait, ce qu'on essaie d'imaginer, c'est des mécanismes, aujourd'hui, où en fait, la finesse qu'on peut apporter dans la dépréciation des insights, dans la validation qu'il y a un bloc dans un insight, par exemple, qui ne correspond pas à l'insight initial. Et en fait, de pouvoir apporter toute cette... Tout ce travail qui, à la base, nécessite un humain qui lie tous les éléments et qui peut dire ça oui, ça non. Et en fait, nous, ce qu'on essaie d'apporter, c'est une possibilité d'avoir cette maintenance qui est assistée. On ne la remplace pas, mais qui est assistée et où on attend un input de validation de l'utilisateur pour dire OK, nous, on a déprécié ça, ça, ça. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ? Oui, non, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Donc, en fait, notre ambition, c'est vraiment de construire cette espèce de copilote derrière. Le researcher et le designer n'ont pas trop à se soucier au niveau du Lean Site Repository, par exemple, de Ok, est-ce que mon Lean Site est valable ? Oui, non. Et ensuite, de pouvoir travailler dans cette direction-là de plus en plus. Et après, bien sûr, l'autre axe, c'est vraiment l'adoption. C'est vraiment comment est-ce qu'on maximise l'adoption d'un repository par des équipes, par des projets, par des développeurs, par toutes ces personnes-là qui ont besoin d'avoir un accès. Et donc, derrière, c'est aussi des sujets de... d'activation, d'engagement et tous ces éléments-là. Et voilà, pour un peu notre...

  • Speaker #1

    OK. Et donc là, demain, s'il y a des personnes qui nous écoutent qui ont envie d'en savoir plus sur Usage, découvrir la solution, comment ça se passe, et voilà, c'est quoi un petit peu l'onboarding ? Est-ce que vous pouvez...

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    attendre.

  • Speaker #0

    Alors, on va dire que l'onboarding démarre en tous les cas avec un premier meeting où, en fait, on discute déjà des besoins. Comme je l'ai dit précédemment, on va pas implémenter un Research Repository qui n'a pas le besoin. C'est à dire qu'il faut distinguer la tendance du Repository et le besoin effectif du Repository. Ça c'est deux éléments. Donc on a un premier meeting juste pour échanger, pour voir le besoin, etc. La taille de l'équipe, quelle est l'ambition derrière avec le repo. Et ensuite on va avoir du coup notre RETC qui est en fait une période où on va déclencher une première étude. Donc nous notre RETC ce n'est pas une RETC standard, on essaie de permettre aux utilisateurs de faire une première étude où ils ont des résultats. et après à partir de là soit il y a un transfert de données externe donc on transfère les données d'autres repositories donc TeamDopTail, Condens, etc. on peut intégrer et interfacer dans Usage directement et après on a donc dépendamment de la taille des groupes on pourra avoir des cursus de formation qui sont associés donc on fait des petits groupes de 5 ou 6 et c'est sur 3 sessions et en fait qu'est-ce qu'on fait ? on vient avec les utilisateurs dans l'outil et on explique les concepts, les notions clés et les flux d'informations qu'il y a dans l'outil. Et puis après, à partir de là, on a des rendez-vous récurrents tous les trois mois ou tous les mois, dépendamment du besoin, pour juste vérifier qu'en fait, le repository évolue bien, dans la bonne direction, et qu'en fait, on avance en même temps, donc récupérer du feedback, pouvoir transmettre des données sur la roadmap, etc., etc. Et du coup, nous, on veut vraiment, en fait, la collaboration comme un investissement, c'est-à-dire qu'être proche de ses clients permet derrière de leur apporter une solution qui est encore plus valable. Et donc... Quand nos clients investissent dans Usage en tant que repository, ils investissent pour du long terme, parce que c'est quelque chose qu'on co-construit avec eux. Donc certes, un logiciel n'est jamais parfait, on peut avoir des petits bugs, on peut avoir des petits trucs qui ne marchent pas et tout, mais on est là en tout cas pour améliorer en continu ces fonctionnalités, pour qu'elles répondent aux besoins de l'utilisateur. Et du coup, c'est vraiment dans cette optique-là, nous, qu'on développe le truc, et on n'a pas pour ambition de laisser l'utilisateur solo, et puis bonne chance pour le repository.

  • Speaker #1

    J'imagine. Ok, trop bien. Et donc, toi, tu fais cet accompagnement-là ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On est plusieurs, c'est l'usage d'affaires, l'accompagnement. Et on essaie de se rendre disponible. pour répondre à toutes les questions. Oui,

  • Speaker #1

    tout droit. Très clair. Jason, on arrive sur la fin de l'échange. Sur cette partie-là, j'aime bien discuter des recommandations que tu peux faire aux auditrices et auditeurs. Est-ce que toi, tu as un livre dans le monde du design, de l'UX ou pas d'ailleurs, qui te plaît et que tu nous recommandes ?

  • Speaker #0

    Je dirais le... premier livre en quelque sorte qui m'a permis d'apprendre un peu tout ce qui est tout ce qui est rattaché au design c'est this is service design thinking donc le livre noir qui contient à peu près tous les principes de base design du service design des exercices qu'on peut conduire etc et donc ça c'est plus sur la partie service design après sur tout ce qui va être recherche etc bon il est fameux une scène normale mais bon ça on ne le cite plus et après au niveau des ressources des Je dirais qu'en fait, il y a pas mal de trucs sur le collectif et tout ce qui va être, par exemple, user interviews, je sais qu'ils ont une base énorme de connaissances sur ce qui va être recherche. Donc voilà, je dirais que j'ai pas de livre phare sur la recherche, parce que je pense qu'il y a beaucoup de méthodes. Après bon, il y a le livre de Karine Lallement, bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais voilà. C'est là où je pense que Usage a sa pertinence, c'est que... Parfois on entend parler comme ça de concept et de méthodologie, mais après pour la mettre en place de façon très concrète, le matin à 8h quand il faut se lancer, qu'est-ce qu'on fait ? C'est là où ça a de l'intérêt d'arriver avec Usage, c'est que toute la partie un peu conseil de comment créer un repository, c'est déjà tout intégré dans l'outil.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et puis surtout c'est naturel. C'est surtout ça en fait le truc. nos utilisateurs ne sont pas forcés à suivre un flot. En fait, ils le suivent parce que c'est un flot naturel qu'on a construit avec eux. C'est leur quotidien, quelque part. C'est ça qui est vraiment sympa. C'est qu'en fait, beaucoup de gens se retrouvent dans notre flot d'utilisation. Et donc, l'apprentissage se fait de manière quasi.

  • Speaker #1

    Justement, tu nous as dit juste à l'instant les quelques ressources sur Internet. Mais est-ce que toi, tu as un site ou une newsletter ou quelque chose que tu suis pour faire ta veille ?

  • Speaker #0

    Alors, les newsletters que je suis aujourd'hui, c'est beaucoup de newsletters sur la ville d'entrepreneurs. Des Lenis Podcast, des choses comme ça, qui sont vraiment des... enfin, Silicon Carnet. Et donc, c'est vraiment... enfin, moi, en tout cas, un truc individuel, c'est comment monter une startup et comment la faire réussir. Là, aujourd'hui, c'est ça que je regarde. Après, je m'intéresse énormément au sujet de la research. Je parle avec énormément de gens, parce que, mine de rien, il y a quand même... des belles pointures dans le domaine et du coup, c'est super intéressant de discuter avec ces personnes-là. Je vois beaucoup d'évents aussi, pas que des évents pour les startups mais aussi des évents sur tout ce qui est UX en général et où c'est l'occasion en fait de rencontrer d'autres professionnels du milieu mais aussi d'autres entreprises, d'avoir des visions un peu différentes. Voilà, on peut penser notamment à tout ce qui est Flupa avec les UX Days en France où ils sont là et puis après, on va avoir bien sûr tous les événements hostés par des entreprises. Voilà, c'est toujours un cadre super intéressant et où il y a énormément d'apprentissage à faire.

  • Speaker #1

    Et enfin, les deux questions les plus compliquées de ce podcast, c'est est-ce que tu as un film et un album à nous recommander ?

  • Speaker #0

    Alors, un film à recommander... Moi, je dirais que le film qui est arrivé en top 1, c'est Oppenheimer sur ma liste.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    pour l'acteur, pour la réalisation, pour le cinéma, pour l'émotion, pour la musique, pour ce qu'on veut,

  • Speaker #1

    pour l'histoire aussi. Oui, c'est ça. C'est-à-dire l'histoire avec un grand H.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tout à fait. Donc non, ça c'est vraiment le film où il y a eu beaucoup d'émotions. Et après, je dirais niveau musique, moi je suis un grand fan de Hans Zimmer.

  • Speaker #1

    Tu sais que tu es le troisième. C'est le troisième de ce podcast à me citer Hans Zimmer, c'est fou !

  • Speaker #0

    Et donc c'est quelque chose que j'adore écouter. Quand on travaille, typiquement, ça procure quelque chose.

  • Speaker #1

    Travailler sur du gladiator. Sur du gladiator.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc ça, mais bon, après j'ai eu l'occasion de redébiller pour Imagine Dragons, donc je suis très content aussi d'avoir un nouvel album sur ça.

  • Speaker #1

    Bon bah super, merci Jason, c'était un vrai plaisir. de passer ce temps avec toi et puis écoute on va suivre avec intérêt l'évolution de Usage et puis on te souhaite le meilleur dans ce très beau projet et puis on continue de se suivre sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Ben c'est parfait merci beaucoup en tout cas pour le temps accordé et puis on ne manquera pas de donner des infos sur la suite de Usage soit via notre page soit via notre partenaire.

  • Speaker #1

    Super, merci merci Jason, à bientôt à bientôt Merci d'avoir écouté le podcast Head of Design. L'expérience à vos côtés est incroyable et je vous en remercie chaleureusement. Tu veux aller plus loin ? Je te laisse m'ajouter sur LinkedIn. Je serais ravi de pouvoir débattre avec toi des épisodes.

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    le club ferme ses portes. J'espère que vous avez apprécié le moment et on se revoit très très vite.

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