[EXTRAIT] - "Amazigh, pas berbère : nommer, c’est résister" avec Nawal Benali -  journaliste cover
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HeyA

[EXTRAIT] - "Amazigh, pas berbère : nommer, c’est résister" avec Nawal Benali - journaliste

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02min |06/05/2025
Play
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Description

Aujourd’hui, je partage avec vous un extrait de ma conversation à venir avec Nawal Benali.


Cette semaine, je suis ravie de vous partager ma conversation avec Nawal Ibtissam Benali.

Elle est journaliste, podcasteuse et créatrice de la plateforme « Ya ça chez nous », qui vise à déconstruire et analyser les dynamiques du racisme anti-noir propres à l’Afrique du Nord et à ses diasporas.

 

Nawal est d’origine amazighe, née en Tunisie, et a passé la majeure partie de sa vie en France.

Fière de son héritage, elle s’engage activement pour la reconnaissance et la valorisation de l’identité amazighe.

 

Après des études littéraires et une formation en journalisme, elle s’est construit une carrière riche, éclectique et non linéaire. Depuis quelques années, elle se consacre pleinement à ses thématiques de prédilection : l’identité, l’appartenance, et les dynamiques de pouvoir qui les façonnent.

 

Dans cet épisode, on a parlé :

  • de ses racines amazighes et de ce qu’elles représentent pour elle,

  • de pourquoi il est préférable d’utiliser le mot « amazigh » plutôt que « berbère »,

  • du tiraillement que peuvent ressentir certaines personnes entre arabité et africanité,

  • et du sujet sensible mais essentiel qu’est le racisme au sein même de nos communautés.

 

J’ai pris bcp de plaisir à enregistrer cet épisode, car il nous invite à réfléchir et a déconstruire des sujets qui sont généralement tabous.

 

Rendez-vous demain pour l’intégralité de l’épisode !   

 

----------------------------------------------------- 

Pour suivre Nawal

Instagram : @nanupharr

 

Pour rejoindre la communauté de Heya 

Instagram: @heya_podcast

 




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur Heya, le podcast qui retrace le parcours inspirant de femmes de culture arabe et amazigh. Je vous laisse découvrir un extrait de la conversation que vous pourrez rejoindre dès demain sur Heya. T'as utilisé un adjectif qu'on n'a pas utilisé jusque là, c'est berbère. Et peut-être si tu pouvais juste revenir sur Berber versus Amazigh. Et je pense que souvent, le terme Amazigh est préféré pour une raison étymologique.

  • Speaker #1

    Malheureusement, il n'est pas encore préféré.

  • Speaker #0

    Non, il n'est pas encore préféré par les personnes qui connaissent le sujet.

  • Speaker #1

    Les Amazigh qui connaissent le sujet et qui mènent aussi des travaux dans le sens du respect, de la révérence ou juste de l'étude. des personnes nord-africaines dans leurs aspérités et diversités. Le mot amazigh, c'est simple. Ça veut dire le peuple des hommes et des femmes libres ou dignes, ça dépend des interprétations. C'est quand même un mot qui est utilisé par les personnes amazigh pour s'auto-définir. Le mot berbère, en fait, il a une racine gréco-latine qui est exactement la même que le mot barbare. Ça définit quand même quelqu'un qui est l'étranger, qui ne parle pas la langue. Donc c'est défini par l'autre. pour nous dire que nous, nous sommes des rustres, nous ne parlons pas la langue de l'envahisseur comme s'ils étaient chez eux alors qu'on est chez nous. Donc il y a un vrai problème avec le mot berbère. C'est pour ça qu'on aimerait que de plus en plus, même si je pense qu'en plus ça constitue un vrai effort pour les personnes de dire, ben non, pas les arabes, pas les nord-africains, pas les maghrébins, les berbères. Je sais qu'il y a un processus en plus d'être, ben non, on va essayer de cibler vraiment de qui on veut parler là. Ben c'est toujours pas ça !

  • Speaker #0

    C'est sur le bon choix.

  • Speaker #1

    Parce que beaucoup de personnes aussi ignorent. Et il y a des personnes même qui pensent que Amazigh et Berber, on ne parle pas des mêmes personnes. Il y a aussi beaucoup de personnes qui disent « Mais en fait, du coup, c'est quoi la différence ? » La différence, c'est qu'il y en a une, en fait, c'est un peu insultant. Et c'est toujours comment tu es perçu dans le regard de l'autre et de celui qui vient chez toi en te disant que tu n'es pas chez toi. Et l'autre, c'est comment nous, on s'autodéfinit avec des valeurs qui sont les nôtres.

  • Speaker #0

    Cet extrait vous a plu ? Pensez à vous abonner au podcast sur votre plateforme d'écoute et activez la cloche pour être prévenu dès que l'épisode est en ligne. Si vous voulez soutenir le podcast, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou une petite note sur la plateforme de votre choix. Je vous remercie infiniment et à très bientôt sur Réel.

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Aujourd’hui, je partage avec vous un extrait de ma conversation à venir avec Nawal Benali.


Cette semaine, je suis ravie de vous partager ma conversation avec Nawal Ibtissam Benali.

Elle est journaliste, podcasteuse et créatrice de la plateforme « Ya ça chez nous », qui vise à déconstruire et analyser les dynamiques du racisme anti-noir propres à l’Afrique du Nord et à ses diasporas.

 

Nawal est d’origine amazighe, née en Tunisie, et a passé la majeure partie de sa vie en France.

Fière de son héritage, elle s’engage activement pour la reconnaissance et la valorisation de l’identité amazighe.

 

Après des études littéraires et une formation en journalisme, elle s’est construit une carrière riche, éclectique et non linéaire. Depuis quelques années, elle se consacre pleinement à ses thématiques de prédilection : l’identité, l’appartenance, et les dynamiques de pouvoir qui les façonnent.

 

Dans cet épisode, on a parlé :

  • de ses racines amazighes et de ce qu’elles représentent pour elle,

  • de pourquoi il est préférable d’utiliser le mot « amazigh » plutôt que « berbère »,

  • du tiraillement que peuvent ressentir certaines personnes entre arabité et africanité,

  • et du sujet sensible mais essentiel qu’est le racisme au sein même de nos communautés.

 

J’ai pris bcp de plaisir à enregistrer cet épisode, car il nous invite à réfléchir et a déconstruire des sujets qui sont généralement tabous.

 

Rendez-vous demain pour l’intégralité de l’épisode !   

 

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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur Heya, le podcast qui retrace le parcours inspirant de femmes de culture arabe et amazigh. Je vous laisse découvrir un extrait de la conversation que vous pourrez rejoindre dès demain sur Heya. T'as utilisé un adjectif qu'on n'a pas utilisé jusque là, c'est berbère. Et peut-être si tu pouvais juste revenir sur Berber versus Amazigh. Et je pense que souvent, le terme Amazigh est préféré pour une raison étymologique.

  • Speaker #1

    Malheureusement, il n'est pas encore préféré.

  • Speaker #0

    Non, il n'est pas encore préféré par les personnes qui connaissent le sujet.

  • Speaker #1

    Les Amazigh qui connaissent le sujet et qui mènent aussi des travaux dans le sens du respect, de la révérence ou juste de l'étude. des personnes nord-africaines dans leurs aspérités et diversités. Le mot amazigh, c'est simple. Ça veut dire le peuple des hommes et des femmes libres ou dignes, ça dépend des interprétations. C'est quand même un mot qui est utilisé par les personnes amazigh pour s'auto-définir. Le mot berbère, en fait, il a une racine gréco-latine qui est exactement la même que le mot barbare. Ça définit quand même quelqu'un qui est l'étranger, qui ne parle pas la langue. Donc c'est défini par l'autre. pour nous dire que nous, nous sommes des rustres, nous ne parlons pas la langue de l'envahisseur comme s'ils étaient chez eux alors qu'on est chez nous. Donc il y a un vrai problème avec le mot berbère. C'est pour ça qu'on aimerait que de plus en plus, même si je pense qu'en plus ça constitue un vrai effort pour les personnes de dire, ben non, pas les arabes, pas les nord-africains, pas les maghrébins, les berbères. Je sais qu'il y a un processus en plus d'être, ben non, on va essayer de cibler vraiment de qui on veut parler là. Ben c'est toujours pas ça !

  • Speaker #0

    C'est sur le bon choix.

  • Speaker #1

    Parce que beaucoup de personnes aussi ignorent. Et il y a des personnes même qui pensent que Amazigh et Berber, on ne parle pas des mêmes personnes. Il y a aussi beaucoup de personnes qui disent « Mais en fait, du coup, c'est quoi la différence ? » La différence, c'est qu'il y en a une, en fait, c'est un peu insultant. Et c'est toujours comment tu es perçu dans le regard de l'autre et de celui qui vient chez toi en te disant que tu n'es pas chez toi. Et l'autre, c'est comment nous, on s'autodéfinit avec des valeurs qui sont les nôtres.

  • Speaker #0

    Cet extrait vous a plu ? Pensez à vous abonner au podcast sur votre plateforme d'écoute et activez la cloche pour être prévenu dès que l'épisode est en ligne. Si vous voulez soutenir le podcast, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou une petite note sur la plateforme de votre choix. Je vous remercie infiniment et à très bientôt sur Réel.

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Cette semaine, je suis ravie de vous partager ma conversation avec Nawal Ibtissam Benali.

Elle est journaliste, podcasteuse et créatrice de la plateforme « Ya ça chez nous », qui vise à déconstruire et analyser les dynamiques du racisme anti-noir propres à l’Afrique du Nord et à ses diasporas.

 

Nawal est d’origine amazighe, née en Tunisie, et a passé la majeure partie de sa vie en France.

Fière de son héritage, elle s’engage activement pour la reconnaissance et la valorisation de l’identité amazighe.

 

Après des études littéraires et une formation en journalisme, elle s’est construit une carrière riche, éclectique et non linéaire. Depuis quelques années, elle se consacre pleinement à ses thématiques de prédilection : l’identité, l’appartenance, et les dynamiques de pouvoir qui les façonnent.

 

Dans cet épisode, on a parlé :

  • de ses racines amazighes et de ce qu’elles représentent pour elle,

  • de pourquoi il est préférable d’utiliser le mot « amazigh » plutôt que « berbère »,

  • du tiraillement que peuvent ressentir certaines personnes entre arabité et africanité,

  • et du sujet sensible mais essentiel qu’est le racisme au sein même de nos communautés.

 

J’ai pris bcp de plaisir à enregistrer cet épisode, car il nous invite à réfléchir et a déconstruire des sujets qui sont généralement tabous.

 

Rendez-vous demain pour l’intégralité de l’épisode !   

 

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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur Heya, le podcast qui retrace le parcours inspirant de femmes de culture arabe et amazigh. Je vous laisse découvrir un extrait de la conversation que vous pourrez rejoindre dès demain sur Heya. T'as utilisé un adjectif qu'on n'a pas utilisé jusque là, c'est berbère. Et peut-être si tu pouvais juste revenir sur Berber versus Amazigh. Et je pense que souvent, le terme Amazigh est préféré pour une raison étymologique.

  • Speaker #1

    Malheureusement, il n'est pas encore préféré.

  • Speaker #0

    Non, il n'est pas encore préféré par les personnes qui connaissent le sujet.

  • Speaker #1

    Les Amazigh qui connaissent le sujet et qui mènent aussi des travaux dans le sens du respect, de la révérence ou juste de l'étude. des personnes nord-africaines dans leurs aspérités et diversités. Le mot amazigh, c'est simple. Ça veut dire le peuple des hommes et des femmes libres ou dignes, ça dépend des interprétations. C'est quand même un mot qui est utilisé par les personnes amazigh pour s'auto-définir. Le mot berbère, en fait, il a une racine gréco-latine qui est exactement la même que le mot barbare. Ça définit quand même quelqu'un qui est l'étranger, qui ne parle pas la langue. Donc c'est défini par l'autre. pour nous dire que nous, nous sommes des rustres, nous ne parlons pas la langue de l'envahisseur comme s'ils étaient chez eux alors qu'on est chez nous. Donc il y a un vrai problème avec le mot berbère. C'est pour ça qu'on aimerait que de plus en plus, même si je pense qu'en plus ça constitue un vrai effort pour les personnes de dire, ben non, pas les arabes, pas les nord-africains, pas les maghrébins, les berbères. Je sais qu'il y a un processus en plus d'être, ben non, on va essayer de cibler vraiment de qui on veut parler là. Ben c'est toujours pas ça !

  • Speaker #0

    C'est sur le bon choix.

  • Speaker #1

    Parce que beaucoup de personnes aussi ignorent. Et il y a des personnes même qui pensent que Amazigh et Berber, on ne parle pas des mêmes personnes. Il y a aussi beaucoup de personnes qui disent « Mais en fait, du coup, c'est quoi la différence ? » La différence, c'est qu'il y en a une, en fait, c'est un peu insultant. Et c'est toujours comment tu es perçu dans le regard de l'autre et de celui qui vient chez toi en te disant que tu n'es pas chez toi. Et l'autre, c'est comment nous, on s'autodéfinit avec des valeurs qui sont les nôtres.

  • Speaker #0

    Cet extrait vous a plu ? Pensez à vous abonner au podcast sur votre plateforme d'écoute et activez la cloche pour être prévenu dès que l'épisode est en ligne. Si vous voulez soutenir le podcast, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou une petite note sur la plateforme de votre choix. Je vous remercie infiniment et à très bientôt sur Réel.

Description

Aujourd’hui, je partage avec vous un extrait de ma conversation à venir avec Nawal Benali.


Cette semaine, je suis ravie de vous partager ma conversation avec Nawal Ibtissam Benali.

Elle est journaliste, podcasteuse et créatrice de la plateforme « Ya ça chez nous », qui vise à déconstruire et analyser les dynamiques du racisme anti-noir propres à l’Afrique du Nord et à ses diasporas.

 

Nawal est d’origine amazighe, née en Tunisie, et a passé la majeure partie de sa vie en France.

Fière de son héritage, elle s’engage activement pour la reconnaissance et la valorisation de l’identité amazighe.

 

Après des études littéraires et une formation en journalisme, elle s’est construit une carrière riche, éclectique et non linéaire. Depuis quelques années, elle se consacre pleinement à ses thématiques de prédilection : l’identité, l’appartenance, et les dynamiques de pouvoir qui les façonnent.

 

Dans cet épisode, on a parlé :

  • de ses racines amazighes et de ce qu’elles représentent pour elle,

  • de pourquoi il est préférable d’utiliser le mot « amazigh » plutôt que « berbère »,

  • du tiraillement que peuvent ressentir certaines personnes entre arabité et africanité,

  • et du sujet sensible mais essentiel qu’est le racisme au sein même de nos communautés.

 

J’ai pris bcp de plaisir à enregistrer cet épisode, car il nous invite à réfléchir et a déconstruire des sujets qui sont généralement tabous.

 

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  • Speaker #0

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  • Speaker #1

    Malheureusement, il n'est pas encore préféré.

  • Speaker #0

    Non, il n'est pas encore préféré par les personnes qui connaissent le sujet.

  • Speaker #1

    Les Amazigh qui connaissent le sujet et qui mènent aussi des travaux dans le sens du respect, de la révérence ou juste de l'étude. des personnes nord-africaines dans leurs aspérités et diversités. Le mot amazigh, c'est simple. Ça veut dire le peuple des hommes et des femmes libres ou dignes, ça dépend des interprétations. C'est quand même un mot qui est utilisé par les personnes amazigh pour s'auto-définir. Le mot berbère, en fait, il a une racine gréco-latine qui est exactement la même que le mot barbare. Ça définit quand même quelqu'un qui est l'étranger, qui ne parle pas la langue. Donc c'est défini par l'autre. pour nous dire que nous, nous sommes des rustres, nous ne parlons pas la langue de l'envahisseur comme s'ils étaient chez eux alors qu'on est chez nous. Donc il y a un vrai problème avec le mot berbère. C'est pour ça qu'on aimerait que de plus en plus, même si je pense qu'en plus ça constitue un vrai effort pour les personnes de dire, ben non, pas les arabes, pas les nord-africains, pas les maghrébins, les berbères. Je sais qu'il y a un processus en plus d'être, ben non, on va essayer de cibler vraiment de qui on veut parler là. Ben c'est toujours pas ça !

  • Speaker #0

    C'est sur le bon choix.

  • Speaker #1

    Parce que beaucoup de personnes aussi ignorent. Et il y a des personnes même qui pensent que Amazigh et Berber, on ne parle pas des mêmes personnes. Il y a aussi beaucoup de personnes qui disent « Mais en fait, du coup, c'est quoi la différence ? » La différence, c'est qu'il y en a une, en fait, c'est un peu insultant. Et c'est toujours comment tu es perçu dans le regard de l'autre et de celui qui vient chez toi en te disant que tu n'es pas chez toi. Et l'autre, c'est comment nous, on s'autodéfinit avec des valeurs qui sont les nôtres.

  • Speaker #0

    Cet extrait vous a plu ? Pensez à vous abonner au podcast sur votre plateforme d'écoute et activez la cloche pour être prévenu dès que l'épisode est en ligne. Si vous voulez soutenir le podcast, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou une petite note sur la plateforme de votre choix. Je vous remercie infiniment et à très bientôt sur Réel.

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