- Speaker #0
Bienvenue dans Ils sont l'avenir de Nice, le premier podcast à vous faire découvrir l'histoire inspirante de ces commerçants et entrepreneurs qui façonnent notre quartier et le business de demain. Chaque semaine, Christophe Brémard part à la rencontre de ces niçoises et niçois passionnés et nous plonge dans leur univers.
- Speaker #1
Bonjour à tous, bienvenue pour ce nouvel épisode de Ils sont l'avenir. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Émilie Sierre, petite horlogère et de l'heure d'Émilie. et Noémie Fernandez d'Initiative Côte d'Azur. Aujourd'hui, nous allons parler d'accompagnement d'entreprise, nous allons parler de montres, nous allons parler de luxe et bien entendu de plein d'autres choses. Merci Noémie, merci Émilie d'être là.
- Speaker #2
Merci, bonjour.
- Speaker #1
Émilie, tu vas nous parler s'il te plaît de ton parcours, de comment est-ce qu'on devient entrepreneur à 23 ans.
- Speaker #2
Déjà, en fait, c'était, je pense que déjà l'horlogerie qui n'était pas... forcément quelque chose de destiné pour moi. Je n'ai personne dans ma famille qui est horloger. Je n'ai pas de lien particulier à la base en horlogerie. Donc, c'est un métier où je suis arrivée un petit peu par hasard. Mais je suis restée par passion. C'est surtout ça. Et en fait, je pense que ma passion aurait été les fleurs, j'aurais été fleuriste. Et je pense que ma passion aurait été autre chose. J'aurais aussi ouvert une boutique. Je pense que peu importe la passion qui m'aurait animée dans ma vie. J'avais cette âme de vouloir entreprendre et cette envie d'avoir mon petit bijou.
- Speaker #1
Aujourd'hui tu as 29 ans, tu as démarré à 23 ans, tu ne savais pas trop où tu allais, enfin deux médailles d'or quand même en tant que meilleur apprenti dans l'horlogerie, ce n'est pas du hasard ?
- Speaker #2
Non, parce que ça revient de plus loin, j'ai toujours été créative et manuelle depuis mon enfance, très curieuse et les choses que je ne connais pas j'aime bien découvrir et aller un peu plus loin. J'aime bien aller découvrir des choses qu'on ne connaît pas. Et en fait, à 10 ans, je faisais de la poterie, par exemple, quelque chose qui n'a rien à voir, mais à 10 ans, c'est rare qu'une petite fille fasse de la poterie, par exemple. Donc j'ai toujours été très manuelle, et en fait, quand j'ai été en seconde générale, donc au lycée, j'ai passé mon bac général, parce qu'on nous dit qu'il faut passer son bac général, son bac, etc. Donc c'est ce que je faisais, puisque j'avais... pas mauvais, je n'étais pas bonne, j'avais le cursus, il fallait passer son bac. Sauf que moi, j'arrive en seconde générale et je me dis, en fait, je passe mon bac, mais pour faire quoi ? J'avais besoin de créer quelque chose. Et en plus, comme j'étais manuelle, j'avais besoin de créer quelque chose de mes mains. Et en fait, ma famille me disait, écoute, nous, on est manuels dans la famille. Et mes grands-parents sont arrivés d'Italie, ils ont été commerçants. Dans l'alimentation, rien à voir. Ma mère, elle a travaillé dans cette épicerie. Mon frère, il est plombier, il était à son compte à 21 ans. Donc j'ai grandi avec une vision de l'entrepreneuriat, c'est pas l'Everest, c'est possible et c'est accessible. Ils l'ont tous fait. Donc je n'avais pas ce truc de me dire l'entrepreneuriat, c'est quelque chose d'improbable. Moi, j'ai grandi là dedans et peu importe les univers qui étaient autour de moi, ben voilà, j'ai des oncles, ils sont peintres. dans le bâtiment, ils ont une société à Beaulieu. Toute ma famille était un petit peu entrepreneur. Et en fait, en seconde générale, j'avais cette envie de me dire, je veux trouver ma voie, quelque chose qui m'anime, où je me lève tous les matins, de me dire, ok, c'est ça que je veux faire, je me lève pour ça, ça me plaît, et j'ai envie d'aller là-dedans. Et du coup, je me suis un petit peu renseignée, je regardais un petit peu les lycées professionnels qu'ils faisaient autour de moi. Comme j'étais manuelle, je me suis dit, en fait, peut-être la voie pro, est une idée, même si c'était très mal vu, un petit peu, le bac pro, ce qui est dommage. Et en fait, c'est un petit peu par hasard que je finis en horlogerie, que j'arrive dans le cursus de l'horlogerie. Et c'est les rencontres qu'ils ont faites que j'y suis restée et qui m'ont poussée à être meilleure apprentie de France, à aller chercher des stages en Suisse, chez Gérard Lecoutre, maison qu'on aime bien, Christophe, toi et moi, et Omega, à Paris. J'ai eu la chance de rencontrer... des artisans horlogers qui, dès la première rencontre, moi je leur disais, écoutez-moi l'horlogerie, pour moi l'horlogerie c'était un monde complètement flou et à part, et j'ai un petit peu ouvert une porte, où je me suis dit, purée, mais il y a un monde incroyable derrière ça, et puis c'était pas... Aujourd'hui, on en parle beaucoup de l'horlogerie, un peu plus. On le voit. Puis, on se rend compte avec le Grand Prix de Monaco, par exemple, avec Taguerre, tout ça. En fait, on le voit un peu plus maintenant. Mais il y a 15 ans, c'était un peu moins ça. C'est vraiment des gens que j'ai rencontrés qui m'ont transmis leur passion. Et ça a été un maître de stage qui m'a dit, « En fait, je vais te faire découvrir ce que c'est l'horlogerie et tu verras ce que c'est. »
- Speaker #1
Sophie, tu es directrice adjointe du réseau Initiative. Côte d'Azur, tu es la bonne fée d'un certain nombre d'entrepreneurs et de commerçants où tu les accompagnes. Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui pour tous ces entrepreneurs, comme Émilie, que vous avez accompagnés il y a quelques temps, pour les aider à passer ce cap et à créer leur propre entreprise ?
- Speaker #3
Déjà, moi, toute seule, je ne ferai rien. On est quand même chez l'initiation ministre Côte d'Azur. J'ai l'impression que j'ai travaillé avec 12 collaborateurs. et on a la chance d'être soutenu par 250 bénévoles parce qu'honnêtement on n'arriverait pas à faire notre activité telle qu'on l'a fait sur tout le territoire de la métropole de Nice-Côte d'Azur et la communauté de communes des pays du Pays. Ce qu'on propose justement pour accompagner et soutenir la création ou reprise d'entreprise, ça va être d'abord un financement, donc il y a un prêt à taux zéro, un prêt d'honneur, donc un prêt personnel à taux zéro. et un accompagnement qui va se dérouler tout au long de la vie de l'entreprise et qui va venir s'adapter aux besoins du chef d'entreprise. Il peut y avoir différentes problématiques, des problématiques de croissance qui vont engendrer peut-être des problématiques de trésorerie. On peut répondre aussi à ce besoin où il faut rompre un peu l'isolement du chef d'entreprise et de lui... lui faire bénéficier d'un réseau local. Et c'est vraiment le couplage du financement et de l'accompagnement, à mon sens, qui va faire que les chefs d'entreprise que nous accompagnons puissent avoir des activités pérennes dans le temps.
- Speaker #1
Combien d'entreprises, à peu près, vous avez accompagnées ? Dans le quartier, vous avez accompagné beaucoup de commerçants.
- Speaker #3
À peu près, par an, on finance environ 180 entreprises.
- Speaker #1
Emilie, cet accompagnement, est-ce que ça t'a permis de passer le cadre de l'entrepreneuriat ? Ou alors que toi qui étais dans ce milieu entrepreneurial de ta plus tendre enfance, tu aurais pu le faire sans Initiative ?
- Speaker #2
Non, c'est impossible. D'ailleurs, je suis ravie que ce soit Noémie et Initiative qui soient là aujourd'hui parce que Initiative m'a beaucoup aidée. A savoir qu'à Initiative, j'ai connu cet organisme par ma banque parce que quand j'ai parlé de mon projet à la banque, C'est ma banque qui m'a dit « écoute, tu as 23 ans, je pense que tu es légible à avoir un prêt à taux zéro qui peut t'aider, ça peut démarrer. » Cet organisme, on travaille souvent parce que c'est souvent couplé avec la banque Initiative. Donc du coup, renseigne-toi. Et en fait, je me suis orientée vers Initiative et j'ai eu un parrainage dès le début. Je parle de parrainage parce que... Ça, ça a été avant l'ouverture de À l'heure d'Émilie, il y a six ans. Mais en fait, tout au long de ces six ans, j'ai fait appel à l'initiative, récemment pour un nouveau projet. Mais il y a deux, trois ans, j'ai pris contact parce que j'étais un petit peu, comme l'a dit Noémie, j'étais un petit peu perdue et toute seule. On se trouvait un petit peu, en fait, on a toujours l'impression d'être un peu tout seul, en train de ramer à contre-courant dans sa petite rame. et en fait je savais plus où me positionner, j'avais besoin de conseils, et du coup j'ai fait appel à l'initiative, parce que je savais que j'avais le droit à un parrain d'entreprise, parce que j'avais fait appel à eux, et ils m'ont transmis les coordonnées d'un bénévole, qui est mon parrain d'entreprise, et qui me répond à chaque seconde, et c'est lui qui va m'orienter, c'est un bénévole qui est chef d'entreprise, donc il a une expérience, et qui va me dire, ok, pour ce cas-là, j'ai les contacts, je vais te donner ça, appelle telle personne d'initiative. pour te répondre à ces questions.
- Speaker #1
Cela compte pour moi à la fin, dès la création et après tout au long. Aujourd'hui, quand on pousse la porte à l'heure d'Emily, on trouve quoi ? Parce que finalement, pour beaucoup d'entre nous, c'est bien, on a une belle montre, on est très contents, on a un beau bracelet, on le change de temps en temps et on l'a fait réaliser. Mais c'est quoi être horloger aujourd'hui ?
- Speaker #2
Alors c'est vrai que... Notamment horloger. Horlogère, oui. C'est vrai que déjà, en plus, c'est vrai, comme tu le dis Christophe, c'est que ce n'est pas courant d'avoir une horlogère. Donc, on... On passe à la porte d'une horlogerie, on a comme vision un vieux monsieur qui arrive autour de ses horloges. C'est vrai qu'on a cette image-là. J'ai souvent la surprise de mes clients qui disent « Oh, mais vous êtes jeunes ! » À 23 ans, c'était encore plus différent. À 23 ans, on est un peu hésitante, on a un peu peur. C'est vrai que ce n'est pas courant. Donc premièrement, chez Allure Deni, c'est un atelier d'horlogerie, donc on va réparer sa montre. Donc je répare toutes les montres, j'ai des agréments pour certaines marques de luxe, mais je répare, que ce soit du changement de pile de n'importe quelle montre, à de la révision d'une Rolex, d'une Omega, de tout ça, donc je répare. Et également, je fais de l'occasion, donc en fait je vends des montres d'occasion, je fais du dépôt-vente. Ça permet de changer, de changer de collection, de la montre, on ne la porte plus, on a envie d'autre chose. On peut la mettre en dépôt-vente chez moi et moi, je m'occupe de la vente ou alors justement trouver une belle petite... Une montre d'occasion avec toute son histoire et tout son charme, que ce soit une petite montre des années 60 ou même une assez récente de seconde main, ce qui permet d'avoir des fois des prix plus attractifs.
- Speaker #1
Et de l'expertise aussi ?
- Speaker #2
Je fais également de l'expertise de plus en plus maintenant. J'ai été appelée à Paris pour expertiser une montre qui va être mise aux enchères à Monaco en juillet. Donc voilà, je pousse un petit peu les portes de l'horlogerie. C'est vrai que c'est ça que... Ce que j'aime faire, c'est qu'on a l'idée que l'horlogerie c'est très statique, on se voit dans un atelier et on ne bouge pas, chose que moi j'ai un peu du mal, et c'était un petit peu pour ça aussi que j'avais cette envie d'entrepreneuriat et d'artisanat. C'était que j'ai envie d'être dans un atelier, mais aussi de pouvoir aller vers l'extérieur et de monter à Paris pour faire des expertises, dans une salle des ventes, pour aller à Monaco pour faire des expertises, c'est super enrichissant. Ça pousse un peu les portes de la Côte d'Azur, ce qui est déjà, il y a déjà beaucoup de choses à faire. Mais voilà, j'ai envie de bouger et ça permet ça.
- Speaker #1
Noémie, toi qui as accompagné des centaines, peut-être même des milliers de projets ces dernières années dans l'entrepreneuriat, quelle vision tu as d'Émilie et de son projet et de ses velléités de croissance sur les années qui viennent ?
- Speaker #3
Alors, moi, ce que j'ai aimé chez Émilie, bon déjà, l'activité. On ne peut pas ne pas évoluer. Ce n'est pas possible. Je ne connais personne qui n'aime pas l'horlogerie. Ce n'est pas possible. Ce que j'apprécie vraiment chez Émilie, c'est qu'elle n'a pas peur de pousser la porte et de poser des questions. Et en fait, c'est là que notre travail entre en jeu et c'est là qu'on peut faire un bon accompagnement. Parce que pour pouvoir accompagner un porteur de projet et le soutenir dans son activité de tous les jours, il faut qu'il en ait envie, mais il faut qu'il fasse appel à nous, qu'il soit transparent et qu'il nous explique ses problématiques pour que nous, on puisse les mettre. Peut-être le bon expert, le bon atelier collectif. Il y a certaines problématiques qui vont avoir besoin d'ateliers de co-développement, d'autres peut-être de comités de soutien, puis d'autres d'un parrainage, d'avoir une relation un petit peu plus individualisée, personnelle, avec un suivi un petit peu plus long, ce qui va permettre aussi de rassurer le chef d'entreprise et de pouvoir exploser, s'épanouir dans son activité.
- Speaker #1
Emilie, en moins de six ans, tu es passée d'autre entrepreneur à aujourd'hui une belle boutique où il y a plus de quatre salariés. Le monde aujourd'hui de la montre, du luxe, de l'horlogerie, c'est un monde aussi concurrentiel. Comment tu arrives à te démarquer de cette concurrence ?
- Speaker #2
Déjà d'être toujours en mouvement, comme je le disais tout à l'heure, le fait d'essayer justement de pousser les portes et de ne pas rester figée dans mon atelier. on pense que cette activité doit être. C'est vrai que c'est assez concurrentiel, mais aujourd'hui, l'horlogerie des jeunes comme moi, on est la nouvelle génération, mais il y en a très peu, parce que c'est un métier qui est assez flou, c'est un peu caché, on n'a pas souvent l'occasion de rencontrer des horlogers. Dès que je dis que je suis horlogère, de suite, ça suscite un énorme questionnement, une curiosité, pourquoi, comment, d'où ça vient. Et en fait, c'est vrai que c'est un monde assez mystérieux. Mais en fait, moi, ce que j'aime bien, c'est que me dire, en fait, moi, je viens de nulle part. Et pourtant, ce n'est pas impossible, je l'ai fait. Alors, ça a été difficile parce que du coup, j'ai dû combattre des stéréotypes que, ben oui, je suis une femme, je suis entrepreneuse, je suis artisane. Chose que les femmes en horlogerie sont très peu montrées. Elles sont souvent en atelier, en atelier dans les usines de montage, mais elles sont rarement en artisanat et chefs d'entreprise. Et moi, j'aime bien. On peut casser les codes. Donc, du coup, je me suis dit, en fait, tout le monde me disait, c'était un peu ça, tout le monde me disait, mais pourquoi ? Et puis, c'est surtout que le chef d'entreprise, c'est compliqué. Pour une femme, tu as 23 ans. Et en fait, j'ai eu beaucoup au début de préjugés, même les années qui ont suivi mon ouverture, parce que les clients, ils disaient, il y en a qui n'avaient pas confiance, soit par mon âge, soit parce qu'ils n'ont pas l'habitude de voir une femme. Donc, les deux, les deux ensemble, moi, je me suis pris le pique-pique. Je me suis dit, autant fracasser des portes, mais en ayant tout. Et je me suis dit, je vais me prouver que ce n'est pas parce que j'ai 23 ans que je ne peux pas faire autant de bons boulots que quelqu'un qui a autant d'expérience, enfin qui a beaucoup d'expérience, parce que je vais apporter de l'attention, quelque chose de nouveau.
- Speaker #1
Pour entreprendre, il faut oser, il faut de la passion. C'est ce qui ressort effectivement, je suis choqué dans des épisodes. C'est de dire aujourd'hui, tout le monde peut devenir entrepreneur. Noemi, avec ta vision effectivement un petit peu plus large aujourd'hui, comment vois-tu toi le commerce de proximité dans les années qui viennent ?
- Speaker #3
Alors, le commerce de proximité pour moi il est essentiel. C'est important qu'il soit présent. Je ne vais pas remettre une couche sur la digitalisation du commerce parce que effectivement…
- Speaker #1
On va rajouter ça. Je suis sûr qu'on a tout le monde besoin. Le commerce, c'est effectivement une boutique, mais c'est également du digital. C'est le fait de sortir, c'est le fait d'aller chercher.
- Speaker #3
À mon sens, ça fait un beau couple. Ça se marie bien ensemble et justement ça permet d'ouvrir plus de portes, d'avoir un rayonnement beaucoup plus large. La digitalisation au niveau des commerces de proximité a été fortement soutenue, que ce soit par les chambres consulaires, par la métropole de Nice-Côte d'Azur, par les collectivités. On a notamment mis en place au sein d'initiatives des ateliers du type Digital Hub qui abordaient vraiment cette thématique en collectif et ouvert à tous. tous les chefs d'entreprise qui étaient créés, évidemment, en activité. Mais il y a aussi, quand il y a une passion qui nous anime, comme on le voit chez Émilie, ça permet d'avoir la technicité et d'avoir envie de transmettre et de la partager. Et donc, je pense que c'est ça aussi qui l'anime et qui fait qu'elle se questionne, elle ose, elle pousse les portes parce qu'elle a envie de transmettre qu'elle connaît ce qu'elle a appris et pourquoi pas. et j'en suis sûre qu'elle le sera un jour, être justement... cette personne référente dans la vie d'un autre horloger ou horlogère.
- Speaker #1
C'est un peu le principe de l'artisanat, la transmission du savoir de génération entre générations.
- Speaker #3
Et donc je pense que ça donne un plus. On va parler aussi de la communication qui est essentielle, avoir sa propre identité et suivre un petit peu ce fil conducteur pour que tout soit cohérent.
- Speaker #1
J'aurais une dernière question. Et après, effectivement, je ne peux qu'inviter nos auditeurs à aller voir le réseau d'initiatives COAD d'Azur et d'OMI pour se faire accompagner sur la création. Et ensuite, effectivement, s'ils commencent à se poser des questions, s'ils voient qu'il y a quelques difficultés, ne pas hésiter, effectivement, à se faire accompagner. Il n'y a pas que les avocats, que les experts comptables qui sont là. Il y a aussi des raisons de bénévoles qui sont là pour apporter une vraie plus-value et mettre en place une véritable stratégie. à moyen et à long terme, parce que sans stratégie, c'est compliqué quand même de faire un bosser, que ce soit en proximité, que ce soit un artisanat ou une boutique. Jean, une dernière question. Est-ce que vous seriez installée ailleurs qu'à Nice ?
- Speaker #2
Non, pas possible.
- Speaker #1
Pas possible ?
- Speaker #2
Moi, je suis niçoise, j'ai grandi plusieurs générations dans ma famille de niçois. C'est évident que c'était dans ma ville que j'allais ouvrir ma... Ma boutique.
- Speaker #1
Toi Noémie, tu es à l'initiative Côte d'Azur, tu travailles sur Nice, mais tu viens de Cannes.
- Speaker #3
C'est mon petit secret,
- Speaker #2
je suis désolée.
- Speaker #3
Mais Nice m'a fortement bien accueillie. J'ai fait toutes mes études sur Nice et j'ai eu ce coup de cœur lors de mon premier comité d'agrément, je ne l'ai jamais oublié et je me suis dit c'est ça que j'ai envie de faire en fait. On a la chance d'avoir un écosystème ultra riche dans l'entrepreneuriat, mais vraiment, on anime le carrefour de l'entrepreneuriat. où là on voit qu'on doit mettre en place, on doit animer. tous ses partenaires et faire du lien entre les chefs d'entreprise et tous les partenaires. Et on a vraiment des pléthores d'associations, d'experts. Et je ne le dirai jamais assez, si on arrive à faire notre métier comme on le fait chez Initiative Nysko des ours, c'est aussi grâce à tous nos experts bénévoles qui nous soutiennent, qu'ils soient banquiers, experts comptables, avocats, assureurs, chefs d'entreprise. C'est grâce à toute cette expertise et c'est ce qui fait la force chez Initiative. C'est ce regard croisé qui va permettre de partager les risques et de venir donner une petite impulsion au chef d'entreprise et de le soutenir du mieux qu'on peut.
- Speaker #1
Un grand merci pour tous ces moments, pour ce partage, pour votre convivialité, pour votre passion, votre volonté de voir l'entrepreneuriat toujours plus haut et plus fort à Nice et sur les Alpes-Maritimes. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Ils sont l'avenir. Et bien entendu, je vous invite comme toujours à vous abonner à la chaîne Ils sont l'avenir, à présenter sur l'ensemble des plateformes, à passer par initiative si vous devez créer votre entreprise, si vous posez la moindre question sur ce développement. Et surtout, n'hésitez pas à pousser la porte d'Emily sur la rue de l'Hôtel des Postes pour découvrir effectivement toute son expertise, tout son amour, toute sa passion des montres. Et je vous invite, bien entendu, comme chaque semaine, à consommer local, consommer en bain chez vous et à consommer avec vos commerçants de proximité. Merci, à la semaine prochaine.
- Speaker #2
Merci. Merci.