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IMMO INSIDE

Le sens du défi et de la résilience - Les meilleurs moments

Le sens du défi et de la résilience - Les meilleurs moments

19min |27/03/2025|

56

Play
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Description

Bonjour chers auditeurs et bienvenue sur IMMO INSIDE, le podcast dédié aux acteurs de l'immobilier !


Pour ce nouvel épisode, j'ai le plaisir de vous partager une version particulière, compilant les meilleurs moments de mes derniers invités sur la thématique des défis, du dépassement de soi et du sens de la résilience.


Mes invités sont présents sur LinkedIn !


Je vous laisse écouter ce nouvel épisode et en parler largement autour de vous !


Et comme d'habitude, likez le podcast si vous l'appréciez, commentez si vous voulez le soutenir et abonnez-vous à IMMO INSIDE pour rester connectés !


Bonne écoute !


Suivez-moi également sur LinkedIn 😉 www.linkedin.com/in/cecile-alliel


Et retrouvez notre sponsor BIMproperty sur le site www.bimproperty.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne le savez peut-être pas, mais en plus d'animer IMMO INSIDE, j'ai créé mon agence de gestion locative qui s'appelle BIMproperty. Vous qui m'écoutez, vous venez peut-être de signer pour acheter un appartement que vous voulez louer. C'est le moment de vous simplifier la vie et de confier la gestion de votre appartement ou de vos bureaux à une super agence. Rendez-vous sur bimproperty.fr. Notre équipe vous garantira une location sur mesure et maîtrisée sur les aspects administratifs, comptables et techniques. BIMproperty, c'est un interlocuteur dédié, une astreinte 7 jours sur 7, L'assurance de trouver un bon locataire et de suivre pas à pas la vie quotidienne de votre bien. Fini les mauvaises surprises, les pertes de temps et les loyers impayés. Pour info, nous sommes implantés en Ile-de-France et en région marseillaise. Je vous mets le lien vers le site de BIMproperty en commentaire. Bonjour à vous, chère communauté, et bienvenue sur IMMO INSIDE. Vous avez été très nombreux à me féliciter pour mon intégration au programme incubateur d'Urban Prod de Marseille, et vous savez comme votre soutien m'est précieux. C'est une opportunité incroyable pour moi, mais aussi pour le podcast, qui ne devrait que s'améliorer grâce aux riches enseignements qui me seront offerts. En tout cas, on l'espère, et je vous promets d'en tirer le meilleur pour vous apporter du contenu de qualité sur ce podcast que vous appréciez de plus en plus. Alors j'ai décidé de me lancer dans une nouvelle version pour cet épisode. il s'agira donc d'une compilation autour du thème du dépassement de soi et des défis pros ou persos. Pour les auditeurs et les auditrices qui auraient manqué certaines discussions par manque de temps, c'est l'occasion parfaite de prendre 30 minutes et de profiter des témoignages d'acteurs engagés. Qu'il s'agisse d'Alexandre Bompard, Youssef Saker, Veneta Vladimirova ou encore Nicolas Kadiri, écoutez bien leurs conseils et leurs aveux car ils pourraient bien vous inspirer. Alors, bonne écoute !

  • Speaker #3

    D'un point de vue humain, comment tu t'entoures dans ton métier ? Alors l'humain est hyper important pour moi, ce qui m'a fait aussi de temps en temps défaut. Mais c'est... Pour moi, je ne peux pas bosser sans qu'il y ait une bonne relation humaine. Même s'il y a des points de tension, il y en aura toujours. Mais c'est important de pouvoir trouver des solutions pour avancer ensemble. Le Master spécialisé BIM en fait partie de cette mise en relation, le fait d'avoir un réseau. D'ailleurs, c'est une personne clé qui m'a aidé dans ma carrière. Typiquement, c'était entre le passage de... Ma première entreprise où j'ai fait la maîtrise d'œuvre et avant d'arriver chez Aegis, où j'avais besoin de conseils. J'avais besoin de conseils et je me suis tourné vers quelqu'un de la famille qui a fait plein de boîtes différentes, qui m'a donné deux conseils. Le premier, c'est de se dire qu'il fallait autant travailler sur la technique que sur le réseau. Le réseau est essentiel pour pouvoir... avancer, échanger, se développer. Et je l'ai bien gardé en tête et ça m'a beaucoup aidé ces dernières années. Le deuxième, c'est d'avoir une idée de l'après. Quels sont les sujets qui étaient importants pour les entreprises, qui sont importants aujourd'hui et qui seraient importants demain. Et c'est là où on avait échangé, je me rappelle d'une soirée un peu longue avec lui, sur un peu la... le développement sur ce qu'on pouvait faire. Et c'est d'ailleurs avec lui qu'on a identifié la formation du MS BIM. Et c'était le fait de dire que le digital allait prendre une place importante, que la maîtrise d'œuvre, en tout cas, EGIS se mettait vraiment en ordre de marche. Et voilà, il m'a aidé à un moment clé dans mon parcours. Et je remercie parce que je ne serais pas aujourd'hui à cette position sans son aide.

  • Speaker #0

    On peut savoir de qui il s'agit ?

  • Speaker #3

    Oui, il s'appelle Gilles Grolet, c'est un cousin, un cousin éloigné.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu dirais à Alexandre, cinq ans auparavant, si tu le rencontrais et que tu avais l'occasion de le rassurer sur son avenir professionnel, personnel ?

  • Speaker #3

    Limite, je pourrais peut-être aller un peu plus loin dans le temps, si ça te va. Plutôt il y a 10-15 ans, où de base, je suis plutôt quelqu'un de réservé et j'ai eu beaucoup de mal à m'intégrer. Il me fallait beaucoup de temps. cet Alexandre, je vous avais fait confiance lance-toi et c'est pas grave si tu chutes tu pourras te relever et finalement assez rapidement, assez facilement et je suis content de m'être lancé à certains moments délicat typiquement ce genre de podcast je pense qu'il y a 10 ans, j'aurais pas pu le faire du tout j'aurais pas été à l'aise je serais crispé ... C'est vrai que le fait de se lancer, de se dire « Tentons et puis on verra ce qui se passe » , sortir de sa zone de confort, je lui dirais « Sors de ta zone de confort, va voir le monde, va rencontrer des personnes, inspire-toi de personnes clés qui peuvent ou pas changer ta perception, mais en tout cas d'avoir une vision la plus large possible, sans avoir d'a priori. »

  • Speaker #0

    J'ai envie de te poser une question un peu plus personnelle. Est-ce que tu pourrais nous citer les principaux obstacles ou les principaux défis par lesquels tu es passé ou que tu passes peut-être encore ?

  • Speaker #1

    Merci, Cécile. Vu que ça restera entre nous, je veux bien y répondre.

  • Speaker #0

    Personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    En tout cas, ils sont bien discrets. Heureusement que ce n'est pas du live. Les principaux obstacles, je pense qu'il m'a fallu du temps pour être pleinement moi-même. Je m'explique, je disais que je suis le deuxième des 13 enfants de parents algériens qui ont en leur temps, entre guillemets, combattu la colonisation française, donc résistants du Front de Libération Nationale, qui se sont eux-mêmes exilés. Plus d'une fois, en même temps né en France, à Tourcoing, quelques centaines de mètres de la frontière belge, de culture par définition algérienne, arabo-musulmane, pleinement français, de sensibilité européenne, laïque et porteur d'une spiritualité. J'ai tendance à dire que je suis porteur d'un prénom qui m'a précédé bien avant ma naissance et qui me porte autant que je le porte. Et quand on est héritier d'une forme d'identité à la fois plurielle, et qui peut paraître irréconciliable, il y a trois façons de s'en sortir. Et pour l'avoir observé à titre personnel. Soit ce que j'appellerais une schizophrénie à la carte. Être ceci ou cela, une partie ou l'autre de son identité en fonction des circonstances. Soit entrer dans une forme d'hémiplégie. Ignorer une partie de ce que l'on est. Ou la troisième. C'est celle qui m'a été offerte, j'estime être privilégiée. Je ne pense pas n'avoir que du mérite. Il y a aussi une part de hasard, un écosystème qui était favorable. La réponse qui consiste à se dire, mais à quel moment est-ce qu'il y a eu une injonction Ausha ? Je ne vois pas pourquoi je serais obligé de choisir. Donc pourquoi choisir ? Choisir, c'est exclure. Donc je veux tout prendre. Et donc la réponse par le haut, c'est de s'élever. et prendre suffisamment d'auteur pour se dire que finalement, un Français de plus n'est pas un Algérien de moins, la spiritualité n'est pas incompatible avec l'esprit républicain, c'est même elle qui permet de conférer à la fraternité, l'un des piliers de notre devise, toute son essence, toute sa chair, toute sa valeur, toute sa force. Et finalement, Suj-Français, lui, pleinement, mais entre autres, Suj-Algérien, lui, pleinement, mais entre autres, Ma spiritualité est-elle exclusive ? Non, elle est par définition inclusive parce que je m'interdis de réduire un être humain, quel qu'il soit, à sa dimension, on va dire, charnelle ou physique. Et je pense que l'esprit prime sur la lettre, y compris à l'échelle d'un individu. Donc, il m'a fallu du temps et le temps d'acquérir un peu cette maturité, parce qu'aujourd'hui, j'en parle, je me la raconte un peu, mais ça n'a pas toujours été facile. Ça n'a pas toujours été facile. Il y a eu du tâtonnement, il y a eu du doute, et souvent, bien entendu, qu'il s'agisse d'un parcours académique, scolaire, voire même social, personnel ou professionnel, ceci ou cela. qui semblait me manquer, a parfois été un obstacle. De la même façon que la trajectoire que j'ai tenté de décrire, celle qui consiste à se construire par le haut, en décidant de ne rien exclure de ce que je suis, au risque de devoir assumer une forme d'hémiplegie identitaire, quand vous êtes confronté à un environnement qui fait plutôt la promotion d'une approche maléquienne et binaire, vous n'êtes pas audible. Quand vous refusez de... de franchir la ligne un peu fulgace, un peu sournoise, qui sépare le compromis de la compromission. Vous n'êtes parfois pas audibles, mais je n'en regrette rien. Je n'en regrette absolument rien.

  • Speaker #0

    On va parler un peu de tes défis personnels et professionnels. J'aimerais savoir quel a été ton plus grand échec. Si j'apporte une modération à ce gros mot qui est le mot échec, quel a été ton plus grand revers dans ta carrière et surtout, qu'en as-tu appris ?

  • Speaker #2

    Alors échec... Oui, donc ça aurait pu être un gros échec. Mais c'est quelque chose qui a en tout cas bouleversé ma vie, qui aurait pu complètement... Je suis là aujourd'hui, mais j'aurais pu ne pas être là aujourd'hui. Et c'est tout au début, c'est même pas la carrière, c'est des études. Donc comme je te l'ai dit, je suis étrangère. J'ai commencé mes études à Paris en ayant un langage très faible en français. Je parlais pas. pas beaucoup, je comprenais mais pas le langage architectural en tout cas parce que c'est beaucoup de termes et je n'avais pas forcément de référence, de repère en bulgare non plus parce qu'il faut les connaître les termes. Donc je n'avais pas de traduction possible, j'ai appris tout comme si c'était un nouveau langage pour moi, l'architecture. Et je suis tombée sur un professeur en première année qui me détestait. Alors pourquoi je ne sais pas. je n'ai pas de réponse mais lui il voulait pas que je sois là il faisait tout j'étais pas la seule mais c'était très très flagrant avec moi à ce point que quand par exemple j'étais un binôme de travailler sur un projet c'est déjà arrivé que moi il me met une note beaucoup plus basse et à mon binôme beaucoup plus haute en disant que non non ça se voit que toi t'as pas du tout travaillé, participé ou autre chose, c'est une personne qui par exemple dans le métro en allant ... vers l'école, je le croise, je dis bonjour. Il me dit, mais toi, t'étais comment déjà ? T'appelais comment ? Je lui dis, ben moi, c'est Veneta. Ah, il se retourne et il repart, tourne le dos. J'ai eu plein de cas derrière comme ça, un peu racistes, un peu difficiles. Mais lui, il était particulier. Vraiment, il voulait m'écraser. Et c'était complètement... Il y a des moments où, voilà, je... Je voulais quitter la salle, je voulais pleurer, je voulais laisser tout tomber, me dire voilà non mais c'est pas pour moi, je n'y arriverai pas. Si c'est ça, déjà que j'ai des problématiques de compréhension, je travaille six fois plus que les autres, mais en plus il veut que je parte, peut-être que c'est pour que je parte. C'était quelqu'un qui me disait, quand je lui ai demandé un peu de précision sur les choses à faire parce que je n'avais pas compris, il me disait mais tu n'as que comprendre en fait, tant pis pour toi. Et il ne voulait pas me dire. C'est quand même dur quand tu as 20 ans à confronter quelqu'un qui déjà n'était pas dans ton milieu naturel. C'était très dur. Donc, ça aurait pu être un gros échec. Mais au final, je suis devenue beaucoup plus forte grâce à lui. Je lui remercie aujourd'hui, même si j'ai mis beaucoup de temps à le pardonner.

  • Speaker #0

    Quand tu es passée du coup d'NG à cette idée de création d'entreprise, J'imagine que tu es passé par, comme tu l'as signalé d'ailleurs, plusieurs remises en question. Est-ce que tu pourrais nous en partager ?

  • Speaker #4

    Oui, complètement. C'est un défi perpétuel en réalité. Comme je disais, je suis quelqu'un qui se remet beaucoup en question et qui cherche à s'améliorer en permanence. Et pour la petite histoire, l'année de la création de Eurekles 2020, c'est l'année où les prix ont explosé sur les marchés. Et donc, je me suis retrouvé dans une situation où... J'étais commercial chez Engie, à réaliser en termes de marge commerciale plus d'un million d'euros en quelques mois parce que je faisais de la masse, parce que j'allais chercher des nouveaux clients et compagnie. À une situation où en tant que réclat son indépendant, la première année, on a fait 18 000 euros de chiffre d'affaires. Donc autant dire que ça ne suffit pas à faire tourner une boîte. Et à ce moment-là, ça a été une grosse remise en question. Est-ce qu'on continue ? Qu'est-ce qui fait que... On en est dans cette situation, on en est là, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour changer les choses ? Et la chose qui m'a rassuré, ça a été de voir l'engouement des clients. auprès de notre accompagnement. Donc effectivement, même si on n'avait pas de signature, parce que contextuellement les prix étaient à la hausse et que tout le monde au début se disait « bon bah en fait ça va être très ponctuel, on attend juste que ça redescende » , on a commencé à connaître du succès à partir du moment où les consommateurs ont pris conscience que « bah en fait non, ça n'allait pas juste durer deux mois et il y a vraiment besoin d'accompagnement et de mettre de la stratégie derrière mon achat d'énergie » . Je dirais que ça c'est le premier défi et le second, ça a été de se retrouver à tout gérer. Au départ, j'étais commercial. Même dans tous les métiers que j'ai occupés, c'était de la relation client, du commercial. Je suis passé dans une situation où tu ne te rends pas compte de tout ce qu'il y a à gérer quand tu es dans une boîte. Que ce soit la mise en valeur des offres, le démarchage, la relation client, la création des livrables, automatiser les choses, le marketing, le RH, le juridique, qui est un gros point aussi. Donc ça, ça a été vraiment le deuxième gros défi à se dire, en fait, ouais, au départ, je voyais, je vais pas dire les choses comme un monde tout rose, mais je me suis dit, ça va être beaucoup plus simple que ça. Et en fait, non. Donc, il a fallu serrer les dents, il a fallu pas se rassurer, parce que c'est compliqué de se rassurer soi-même, mais de se raccrocher à du positif et à dire, ouais, mais en fait, ça mord, il nous remercie. Ils sont contents de notre accompagnement, ils voient qu'on fait les choses bien et ça finira par arriver. Et pour moi, il n'y a pas de hasard dans la vie. Et en fait, à partir du moment où je n'avais plus le choix de me payer, c'est-à-dire que j'ai bénéficié du chômage, j'en ai profité pour monter ma structure, et à me dire, bon, en fait, dès que je ne touche plus le chômage, il faut que j'arrive à me payer. Parce que, à nouveau, la réalité financière, c'est la seule chose qui fait qu'aujourd'hui, j'ai besoin de vivre, j'ai besoin de manger comme tout le monde. Et si jamais il n'y a pas, malheureusement, l'argent, je ne le créais pas. Donc, ça m'aurait fait arrêter. Et en fait, à partir du moment où il y a eu cette nécessité, c'est le moment où ça a commencé à décoller. Et on est passé, je dirais aujourd'hui, 3-4 fois à côté de la fermeture. Parce que le contexte, parce que la crainte aussi de voir les dépenses arriver, de se dire en fait, il n'y a pas d'argent sur le compte, on fait comment. Et aujourd'hui, j'en suis bien content, bien fier. J'espère que ça va continuer comme ça, mais on voit qu'il y a eu de l'évolution. Je ne suis quelqu'un qui, je ne vais pas dire que je ne célèbre pas, mais je ne veux pas me contenter trop vite et me dire que j'ai réussi, alors qu'en fait, pour le moment, ce n'est pas trop le cas. Mais c'est vrai que quand on regarde un peu derrière, on dit qu'il y a eu du chemin et j'ai bien fait de ne pas lâcher.

  • Speaker #0

    Ainsi s'achève cet épisode issu des meilleurs témoignages de mes invités. J'espère, comme à chaque fois, que vous avez apprécié le contenu de ce podcast. Et comme d'habitude, je vais vous demander s'il vous plaît de liker, commenter et partager l'existence d'Imo Inside, le podcast qui révèle les acteurs et les actrices de l'immobilier. Plus vous serez nombreux à nous soutenir, plus Imo Inside vous offrira du contenu de qualité. Si vous souhaitez retrouver tous les épisodes en entier, il vous suffit juste de vous rendre directement sur le podcast depuis votre plateforme d'écoute favorite. Allez, je vous dis à très bientôt et je vous donne même un petit indice, le prochain épisode sera enregistré. à l'Université de Toulouse. Soyez prêts ! Vous ne savez peut-être pas, mais en plus d'animer Imo Inside, j'ai créé mon agence de gestion locative qui s'appelle BIM Property. Vous qui m'écoutez, vous venez peut-être de signer pour acheter un appartement que vous voulez louer. C'est le moment de vous simplifier la vie. et de confier la gestion de votre appartement ou de vos bureaux à une super agence. Rendez-vous sur bimproperty.fr. Notre équipe vous garantira une location sur mesure et maîtrisée sur les aspects administratifs, comptables et techniques. Bim Property, c'est un interlocuteur dédié, une astreinte 7 jours sur 7, l'assurance de trouver un bon locataire et de suivre pas à pas la vie quotidienne de votre bien. Fini les mauvaises surprises, les pertes de temps et les loyers impayés. Pour info, nous sommes implantés en Ile-de-France. et en région marseillaise. Je vous mets le lien vers le site de BIM Properties en commentaire.

Chapters

  • Sponsor BIMproperty

    00:00

  • Musique

    00:46

  • Introduction

    00:57

  • Générique IMMO INSIDE

    01:56

  • Alexandre Bompard

    02:37

  • Youssef Saker

    06:21

  • Veneta Vladimirova

    10:30

  • Nicolas Kadiri

    13:32

  • Bilan

    17:33

  • Sponsor BIMproperty

    18:28

Description

Bonjour chers auditeurs et bienvenue sur IMMO INSIDE, le podcast dédié aux acteurs de l'immobilier !


Pour ce nouvel épisode, j'ai le plaisir de vous partager une version particulière, compilant les meilleurs moments de mes derniers invités sur la thématique des défis, du dépassement de soi et du sens de la résilience.


Mes invités sont présents sur LinkedIn !


Je vous laisse écouter ce nouvel épisode et en parler largement autour de vous !


Et comme d'habitude, likez le podcast si vous l'appréciez, commentez si vous voulez le soutenir et abonnez-vous à IMMO INSIDE pour rester connectés !


Bonne écoute !


Suivez-moi également sur LinkedIn 😉 www.linkedin.com/in/cecile-alliel


Et retrouvez notre sponsor BIMproperty sur le site www.bimproperty.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne le savez peut-être pas, mais en plus d'animer IMMO INSIDE, j'ai créé mon agence de gestion locative qui s'appelle BIMproperty. Vous qui m'écoutez, vous venez peut-être de signer pour acheter un appartement que vous voulez louer. C'est le moment de vous simplifier la vie et de confier la gestion de votre appartement ou de vos bureaux à une super agence. Rendez-vous sur bimproperty.fr. Notre équipe vous garantira une location sur mesure et maîtrisée sur les aspects administratifs, comptables et techniques. BIMproperty, c'est un interlocuteur dédié, une astreinte 7 jours sur 7, L'assurance de trouver un bon locataire et de suivre pas à pas la vie quotidienne de votre bien. Fini les mauvaises surprises, les pertes de temps et les loyers impayés. Pour info, nous sommes implantés en Ile-de-France et en région marseillaise. Je vous mets le lien vers le site de BIMproperty en commentaire. Bonjour à vous, chère communauté, et bienvenue sur IMMO INSIDE. Vous avez été très nombreux à me féliciter pour mon intégration au programme incubateur d'Urban Prod de Marseille, et vous savez comme votre soutien m'est précieux. C'est une opportunité incroyable pour moi, mais aussi pour le podcast, qui ne devrait que s'améliorer grâce aux riches enseignements qui me seront offerts. En tout cas, on l'espère, et je vous promets d'en tirer le meilleur pour vous apporter du contenu de qualité sur ce podcast que vous appréciez de plus en plus. Alors j'ai décidé de me lancer dans une nouvelle version pour cet épisode. il s'agira donc d'une compilation autour du thème du dépassement de soi et des défis pros ou persos. Pour les auditeurs et les auditrices qui auraient manqué certaines discussions par manque de temps, c'est l'occasion parfaite de prendre 30 minutes et de profiter des témoignages d'acteurs engagés. Qu'il s'agisse d'Alexandre Bompard, Youssef Saker, Veneta Vladimirova ou encore Nicolas Kadiri, écoutez bien leurs conseils et leurs aveux car ils pourraient bien vous inspirer. Alors, bonne écoute !

  • Speaker #3

    D'un point de vue humain, comment tu t'entoures dans ton métier ? Alors l'humain est hyper important pour moi, ce qui m'a fait aussi de temps en temps défaut. Mais c'est... Pour moi, je ne peux pas bosser sans qu'il y ait une bonne relation humaine. Même s'il y a des points de tension, il y en aura toujours. Mais c'est important de pouvoir trouver des solutions pour avancer ensemble. Le Master spécialisé BIM en fait partie de cette mise en relation, le fait d'avoir un réseau. D'ailleurs, c'est une personne clé qui m'a aidé dans ma carrière. Typiquement, c'était entre le passage de... Ma première entreprise où j'ai fait la maîtrise d'œuvre et avant d'arriver chez Aegis, où j'avais besoin de conseils. J'avais besoin de conseils et je me suis tourné vers quelqu'un de la famille qui a fait plein de boîtes différentes, qui m'a donné deux conseils. Le premier, c'est de se dire qu'il fallait autant travailler sur la technique que sur le réseau. Le réseau est essentiel pour pouvoir... avancer, échanger, se développer. Et je l'ai bien gardé en tête et ça m'a beaucoup aidé ces dernières années. Le deuxième, c'est d'avoir une idée de l'après. Quels sont les sujets qui étaient importants pour les entreprises, qui sont importants aujourd'hui et qui seraient importants demain. Et c'est là où on avait échangé, je me rappelle d'une soirée un peu longue avec lui, sur un peu la... le développement sur ce qu'on pouvait faire. Et c'est d'ailleurs avec lui qu'on a identifié la formation du MS BIM. Et c'était le fait de dire que le digital allait prendre une place importante, que la maîtrise d'œuvre, en tout cas, EGIS se mettait vraiment en ordre de marche. Et voilà, il m'a aidé à un moment clé dans mon parcours. Et je remercie parce que je ne serais pas aujourd'hui à cette position sans son aide.

  • Speaker #0

    On peut savoir de qui il s'agit ?

  • Speaker #3

    Oui, il s'appelle Gilles Grolet, c'est un cousin, un cousin éloigné.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu dirais à Alexandre, cinq ans auparavant, si tu le rencontrais et que tu avais l'occasion de le rassurer sur son avenir professionnel, personnel ?

  • Speaker #3

    Limite, je pourrais peut-être aller un peu plus loin dans le temps, si ça te va. Plutôt il y a 10-15 ans, où de base, je suis plutôt quelqu'un de réservé et j'ai eu beaucoup de mal à m'intégrer. Il me fallait beaucoup de temps. cet Alexandre, je vous avais fait confiance lance-toi et c'est pas grave si tu chutes tu pourras te relever et finalement assez rapidement, assez facilement et je suis content de m'être lancé à certains moments délicat typiquement ce genre de podcast je pense qu'il y a 10 ans, j'aurais pas pu le faire du tout j'aurais pas été à l'aise je serais crispé ... C'est vrai que le fait de se lancer, de se dire « Tentons et puis on verra ce qui se passe » , sortir de sa zone de confort, je lui dirais « Sors de ta zone de confort, va voir le monde, va rencontrer des personnes, inspire-toi de personnes clés qui peuvent ou pas changer ta perception, mais en tout cas d'avoir une vision la plus large possible, sans avoir d'a priori. »

  • Speaker #0

    J'ai envie de te poser une question un peu plus personnelle. Est-ce que tu pourrais nous citer les principaux obstacles ou les principaux défis par lesquels tu es passé ou que tu passes peut-être encore ?

  • Speaker #1

    Merci, Cécile. Vu que ça restera entre nous, je veux bien y répondre.

  • Speaker #0

    Personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    En tout cas, ils sont bien discrets. Heureusement que ce n'est pas du live. Les principaux obstacles, je pense qu'il m'a fallu du temps pour être pleinement moi-même. Je m'explique, je disais que je suis le deuxième des 13 enfants de parents algériens qui ont en leur temps, entre guillemets, combattu la colonisation française, donc résistants du Front de Libération Nationale, qui se sont eux-mêmes exilés. Plus d'une fois, en même temps né en France, à Tourcoing, quelques centaines de mètres de la frontière belge, de culture par définition algérienne, arabo-musulmane, pleinement français, de sensibilité européenne, laïque et porteur d'une spiritualité. J'ai tendance à dire que je suis porteur d'un prénom qui m'a précédé bien avant ma naissance et qui me porte autant que je le porte. Et quand on est héritier d'une forme d'identité à la fois plurielle, et qui peut paraître irréconciliable, il y a trois façons de s'en sortir. Et pour l'avoir observé à titre personnel. Soit ce que j'appellerais une schizophrénie à la carte. Être ceci ou cela, une partie ou l'autre de son identité en fonction des circonstances. Soit entrer dans une forme d'hémiplégie. Ignorer une partie de ce que l'on est. Ou la troisième. C'est celle qui m'a été offerte, j'estime être privilégiée. Je ne pense pas n'avoir que du mérite. Il y a aussi une part de hasard, un écosystème qui était favorable. La réponse qui consiste à se dire, mais à quel moment est-ce qu'il y a eu une injonction Ausha ? Je ne vois pas pourquoi je serais obligé de choisir. Donc pourquoi choisir ? Choisir, c'est exclure. Donc je veux tout prendre. Et donc la réponse par le haut, c'est de s'élever. et prendre suffisamment d'auteur pour se dire que finalement, un Français de plus n'est pas un Algérien de moins, la spiritualité n'est pas incompatible avec l'esprit républicain, c'est même elle qui permet de conférer à la fraternité, l'un des piliers de notre devise, toute son essence, toute sa chair, toute sa valeur, toute sa force. Et finalement, Suj-Français, lui, pleinement, mais entre autres, Suj-Algérien, lui, pleinement, mais entre autres, Ma spiritualité est-elle exclusive ? Non, elle est par définition inclusive parce que je m'interdis de réduire un être humain, quel qu'il soit, à sa dimension, on va dire, charnelle ou physique. Et je pense que l'esprit prime sur la lettre, y compris à l'échelle d'un individu. Donc, il m'a fallu du temps et le temps d'acquérir un peu cette maturité, parce qu'aujourd'hui, j'en parle, je me la raconte un peu, mais ça n'a pas toujours été facile. Ça n'a pas toujours été facile. Il y a eu du tâtonnement, il y a eu du doute, et souvent, bien entendu, qu'il s'agisse d'un parcours académique, scolaire, voire même social, personnel ou professionnel, ceci ou cela. qui semblait me manquer, a parfois été un obstacle. De la même façon que la trajectoire que j'ai tenté de décrire, celle qui consiste à se construire par le haut, en décidant de ne rien exclure de ce que je suis, au risque de devoir assumer une forme d'hémiplegie identitaire, quand vous êtes confronté à un environnement qui fait plutôt la promotion d'une approche maléquienne et binaire, vous n'êtes pas audible. Quand vous refusez de... de franchir la ligne un peu fulgace, un peu sournoise, qui sépare le compromis de la compromission. Vous n'êtes parfois pas audibles, mais je n'en regrette rien. Je n'en regrette absolument rien.

  • Speaker #0

    On va parler un peu de tes défis personnels et professionnels. J'aimerais savoir quel a été ton plus grand échec. Si j'apporte une modération à ce gros mot qui est le mot échec, quel a été ton plus grand revers dans ta carrière et surtout, qu'en as-tu appris ?

  • Speaker #2

    Alors échec... Oui, donc ça aurait pu être un gros échec. Mais c'est quelque chose qui a en tout cas bouleversé ma vie, qui aurait pu complètement... Je suis là aujourd'hui, mais j'aurais pu ne pas être là aujourd'hui. Et c'est tout au début, c'est même pas la carrière, c'est des études. Donc comme je te l'ai dit, je suis étrangère. J'ai commencé mes études à Paris en ayant un langage très faible en français. Je parlais pas. pas beaucoup, je comprenais mais pas le langage architectural en tout cas parce que c'est beaucoup de termes et je n'avais pas forcément de référence, de repère en bulgare non plus parce qu'il faut les connaître les termes. Donc je n'avais pas de traduction possible, j'ai appris tout comme si c'était un nouveau langage pour moi, l'architecture. Et je suis tombée sur un professeur en première année qui me détestait. Alors pourquoi je ne sais pas. je n'ai pas de réponse mais lui il voulait pas que je sois là il faisait tout j'étais pas la seule mais c'était très très flagrant avec moi à ce point que quand par exemple j'étais un binôme de travailler sur un projet c'est déjà arrivé que moi il me met une note beaucoup plus basse et à mon binôme beaucoup plus haute en disant que non non ça se voit que toi t'as pas du tout travaillé, participé ou autre chose, c'est une personne qui par exemple dans le métro en allant ... vers l'école, je le croise, je dis bonjour. Il me dit, mais toi, t'étais comment déjà ? T'appelais comment ? Je lui dis, ben moi, c'est Veneta. Ah, il se retourne et il repart, tourne le dos. J'ai eu plein de cas derrière comme ça, un peu racistes, un peu difficiles. Mais lui, il était particulier. Vraiment, il voulait m'écraser. Et c'était complètement... Il y a des moments où, voilà, je... Je voulais quitter la salle, je voulais pleurer, je voulais laisser tout tomber, me dire voilà non mais c'est pas pour moi, je n'y arriverai pas. Si c'est ça, déjà que j'ai des problématiques de compréhension, je travaille six fois plus que les autres, mais en plus il veut que je parte, peut-être que c'est pour que je parte. C'était quelqu'un qui me disait, quand je lui ai demandé un peu de précision sur les choses à faire parce que je n'avais pas compris, il me disait mais tu n'as que comprendre en fait, tant pis pour toi. Et il ne voulait pas me dire. C'est quand même dur quand tu as 20 ans à confronter quelqu'un qui déjà n'était pas dans ton milieu naturel. C'était très dur. Donc, ça aurait pu être un gros échec. Mais au final, je suis devenue beaucoup plus forte grâce à lui. Je lui remercie aujourd'hui, même si j'ai mis beaucoup de temps à le pardonner.

  • Speaker #0

    Quand tu es passée du coup d'NG à cette idée de création d'entreprise, J'imagine que tu es passé par, comme tu l'as signalé d'ailleurs, plusieurs remises en question. Est-ce que tu pourrais nous en partager ?

  • Speaker #4

    Oui, complètement. C'est un défi perpétuel en réalité. Comme je disais, je suis quelqu'un qui se remet beaucoup en question et qui cherche à s'améliorer en permanence. Et pour la petite histoire, l'année de la création de Eurekles 2020, c'est l'année où les prix ont explosé sur les marchés. Et donc, je me suis retrouvé dans une situation où... J'étais commercial chez Engie, à réaliser en termes de marge commerciale plus d'un million d'euros en quelques mois parce que je faisais de la masse, parce que j'allais chercher des nouveaux clients et compagnie. À une situation où en tant que réclat son indépendant, la première année, on a fait 18 000 euros de chiffre d'affaires. Donc autant dire que ça ne suffit pas à faire tourner une boîte. Et à ce moment-là, ça a été une grosse remise en question. Est-ce qu'on continue ? Qu'est-ce qui fait que... On en est dans cette situation, on en est là, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour changer les choses ? Et la chose qui m'a rassuré, ça a été de voir l'engouement des clients. auprès de notre accompagnement. Donc effectivement, même si on n'avait pas de signature, parce que contextuellement les prix étaient à la hausse et que tout le monde au début se disait « bon bah en fait ça va être très ponctuel, on attend juste que ça redescende » , on a commencé à connaître du succès à partir du moment où les consommateurs ont pris conscience que « bah en fait non, ça n'allait pas juste durer deux mois et il y a vraiment besoin d'accompagnement et de mettre de la stratégie derrière mon achat d'énergie » . Je dirais que ça c'est le premier défi et le second, ça a été de se retrouver à tout gérer. Au départ, j'étais commercial. Même dans tous les métiers que j'ai occupés, c'était de la relation client, du commercial. Je suis passé dans une situation où tu ne te rends pas compte de tout ce qu'il y a à gérer quand tu es dans une boîte. Que ce soit la mise en valeur des offres, le démarchage, la relation client, la création des livrables, automatiser les choses, le marketing, le RH, le juridique, qui est un gros point aussi. Donc ça, ça a été vraiment le deuxième gros défi à se dire, en fait, ouais, au départ, je voyais, je vais pas dire les choses comme un monde tout rose, mais je me suis dit, ça va être beaucoup plus simple que ça. Et en fait, non. Donc, il a fallu serrer les dents, il a fallu pas se rassurer, parce que c'est compliqué de se rassurer soi-même, mais de se raccrocher à du positif et à dire, ouais, mais en fait, ça mord, il nous remercie. Ils sont contents de notre accompagnement, ils voient qu'on fait les choses bien et ça finira par arriver. Et pour moi, il n'y a pas de hasard dans la vie. Et en fait, à partir du moment où je n'avais plus le choix de me payer, c'est-à-dire que j'ai bénéficié du chômage, j'en ai profité pour monter ma structure, et à me dire, bon, en fait, dès que je ne touche plus le chômage, il faut que j'arrive à me payer. Parce que, à nouveau, la réalité financière, c'est la seule chose qui fait qu'aujourd'hui, j'ai besoin de vivre, j'ai besoin de manger comme tout le monde. Et si jamais il n'y a pas, malheureusement, l'argent, je ne le créais pas. Donc, ça m'aurait fait arrêter. Et en fait, à partir du moment où il y a eu cette nécessité, c'est le moment où ça a commencé à décoller. Et on est passé, je dirais aujourd'hui, 3-4 fois à côté de la fermeture. Parce que le contexte, parce que la crainte aussi de voir les dépenses arriver, de se dire en fait, il n'y a pas d'argent sur le compte, on fait comment. Et aujourd'hui, j'en suis bien content, bien fier. J'espère que ça va continuer comme ça, mais on voit qu'il y a eu de l'évolution. Je ne suis quelqu'un qui, je ne vais pas dire que je ne célèbre pas, mais je ne veux pas me contenter trop vite et me dire que j'ai réussi, alors qu'en fait, pour le moment, ce n'est pas trop le cas. Mais c'est vrai que quand on regarde un peu derrière, on dit qu'il y a eu du chemin et j'ai bien fait de ne pas lâcher.

  • Speaker #0

    Ainsi s'achève cet épisode issu des meilleurs témoignages de mes invités. J'espère, comme à chaque fois, que vous avez apprécié le contenu de ce podcast. Et comme d'habitude, je vais vous demander s'il vous plaît de liker, commenter et partager l'existence d'Imo Inside, le podcast qui révèle les acteurs et les actrices de l'immobilier. Plus vous serez nombreux à nous soutenir, plus Imo Inside vous offrira du contenu de qualité. Si vous souhaitez retrouver tous les épisodes en entier, il vous suffit juste de vous rendre directement sur le podcast depuis votre plateforme d'écoute favorite. Allez, je vous dis à très bientôt et je vous donne même un petit indice, le prochain épisode sera enregistré. à l'Université de Toulouse. Soyez prêts ! Vous ne savez peut-être pas, mais en plus d'animer Imo Inside, j'ai créé mon agence de gestion locative qui s'appelle BIM Property. Vous qui m'écoutez, vous venez peut-être de signer pour acheter un appartement que vous voulez louer. C'est le moment de vous simplifier la vie. et de confier la gestion de votre appartement ou de vos bureaux à une super agence. Rendez-vous sur bimproperty.fr. Notre équipe vous garantira une location sur mesure et maîtrisée sur les aspects administratifs, comptables et techniques. Bim Property, c'est un interlocuteur dédié, une astreinte 7 jours sur 7, l'assurance de trouver un bon locataire et de suivre pas à pas la vie quotidienne de votre bien. Fini les mauvaises surprises, les pertes de temps et les loyers impayés. Pour info, nous sommes implantés en Ile-de-France. et en région marseillaise. Je vous mets le lien vers le site de BIM Properties en commentaire.

Chapters

  • Sponsor BIMproperty

    00:00

  • Musique

    00:46

  • Introduction

    00:57

  • Générique IMMO INSIDE

    01:56

  • Alexandre Bompard

    02:37

  • Youssef Saker

    06:21

  • Veneta Vladimirova

    10:30

  • Nicolas Kadiri

    13:32

  • Bilan

    17:33

  • Sponsor BIMproperty

    18:28

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Description

Bonjour chers auditeurs et bienvenue sur IMMO INSIDE, le podcast dédié aux acteurs de l'immobilier !


Pour ce nouvel épisode, j'ai le plaisir de vous partager une version particulière, compilant les meilleurs moments de mes derniers invités sur la thématique des défis, du dépassement de soi et du sens de la résilience.


Mes invités sont présents sur LinkedIn !


Je vous laisse écouter ce nouvel épisode et en parler largement autour de vous !


Et comme d'habitude, likez le podcast si vous l'appréciez, commentez si vous voulez le soutenir et abonnez-vous à IMMO INSIDE pour rester connectés !


Bonne écoute !


Suivez-moi également sur LinkedIn 😉 www.linkedin.com/in/cecile-alliel


Et retrouvez notre sponsor BIMproperty sur le site www.bimproperty.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne le savez peut-être pas, mais en plus d'animer IMMO INSIDE, j'ai créé mon agence de gestion locative qui s'appelle BIMproperty. Vous qui m'écoutez, vous venez peut-être de signer pour acheter un appartement que vous voulez louer. C'est le moment de vous simplifier la vie et de confier la gestion de votre appartement ou de vos bureaux à une super agence. Rendez-vous sur bimproperty.fr. Notre équipe vous garantira une location sur mesure et maîtrisée sur les aspects administratifs, comptables et techniques. BIMproperty, c'est un interlocuteur dédié, une astreinte 7 jours sur 7, L'assurance de trouver un bon locataire et de suivre pas à pas la vie quotidienne de votre bien. Fini les mauvaises surprises, les pertes de temps et les loyers impayés. Pour info, nous sommes implantés en Ile-de-France et en région marseillaise. Je vous mets le lien vers le site de BIMproperty en commentaire. Bonjour à vous, chère communauté, et bienvenue sur IMMO INSIDE. Vous avez été très nombreux à me féliciter pour mon intégration au programme incubateur d'Urban Prod de Marseille, et vous savez comme votre soutien m'est précieux. C'est une opportunité incroyable pour moi, mais aussi pour le podcast, qui ne devrait que s'améliorer grâce aux riches enseignements qui me seront offerts. En tout cas, on l'espère, et je vous promets d'en tirer le meilleur pour vous apporter du contenu de qualité sur ce podcast que vous appréciez de plus en plus. Alors j'ai décidé de me lancer dans une nouvelle version pour cet épisode. il s'agira donc d'une compilation autour du thème du dépassement de soi et des défis pros ou persos. Pour les auditeurs et les auditrices qui auraient manqué certaines discussions par manque de temps, c'est l'occasion parfaite de prendre 30 minutes et de profiter des témoignages d'acteurs engagés. Qu'il s'agisse d'Alexandre Bompard, Youssef Saker, Veneta Vladimirova ou encore Nicolas Kadiri, écoutez bien leurs conseils et leurs aveux car ils pourraient bien vous inspirer. Alors, bonne écoute !

  • Speaker #3

    D'un point de vue humain, comment tu t'entoures dans ton métier ? Alors l'humain est hyper important pour moi, ce qui m'a fait aussi de temps en temps défaut. Mais c'est... Pour moi, je ne peux pas bosser sans qu'il y ait une bonne relation humaine. Même s'il y a des points de tension, il y en aura toujours. Mais c'est important de pouvoir trouver des solutions pour avancer ensemble. Le Master spécialisé BIM en fait partie de cette mise en relation, le fait d'avoir un réseau. D'ailleurs, c'est une personne clé qui m'a aidé dans ma carrière. Typiquement, c'était entre le passage de... Ma première entreprise où j'ai fait la maîtrise d'œuvre et avant d'arriver chez Aegis, où j'avais besoin de conseils. J'avais besoin de conseils et je me suis tourné vers quelqu'un de la famille qui a fait plein de boîtes différentes, qui m'a donné deux conseils. Le premier, c'est de se dire qu'il fallait autant travailler sur la technique que sur le réseau. Le réseau est essentiel pour pouvoir... avancer, échanger, se développer. Et je l'ai bien gardé en tête et ça m'a beaucoup aidé ces dernières années. Le deuxième, c'est d'avoir une idée de l'après. Quels sont les sujets qui étaient importants pour les entreprises, qui sont importants aujourd'hui et qui seraient importants demain. Et c'est là où on avait échangé, je me rappelle d'une soirée un peu longue avec lui, sur un peu la... le développement sur ce qu'on pouvait faire. Et c'est d'ailleurs avec lui qu'on a identifié la formation du MS BIM. Et c'était le fait de dire que le digital allait prendre une place importante, que la maîtrise d'œuvre, en tout cas, EGIS se mettait vraiment en ordre de marche. Et voilà, il m'a aidé à un moment clé dans mon parcours. Et je remercie parce que je ne serais pas aujourd'hui à cette position sans son aide.

  • Speaker #0

    On peut savoir de qui il s'agit ?

  • Speaker #3

    Oui, il s'appelle Gilles Grolet, c'est un cousin, un cousin éloigné.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu dirais à Alexandre, cinq ans auparavant, si tu le rencontrais et que tu avais l'occasion de le rassurer sur son avenir professionnel, personnel ?

  • Speaker #3

    Limite, je pourrais peut-être aller un peu plus loin dans le temps, si ça te va. Plutôt il y a 10-15 ans, où de base, je suis plutôt quelqu'un de réservé et j'ai eu beaucoup de mal à m'intégrer. Il me fallait beaucoup de temps. cet Alexandre, je vous avais fait confiance lance-toi et c'est pas grave si tu chutes tu pourras te relever et finalement assez rapidement, assez facilement et je suis content de m'être lancé à certains moments délicat typiquement ce genre de podcast je pense qu'il y a 10 ans, j'aurais pas pu le faire du tout j'aurais pas été à l'aise je serais crispé ... C'est vrai que le fait de se lancer, de se dire « Tentons et puis on verra ce qui se passe » , sortir de sa zone de confort, je lui dirais « Sors de ta zone de confort, va voir le monde, va rencontrer des personnes, inspire-toi de personnes clés qui peuvent ou pas changer ta perception, mais en tout cas d'avoir une vision la plus large possible, sans avoir d'a priori. »

  • Speaker #0

    J'ai envie de te poser une question un peu plus personnelle. Est-ce que tu pourrais nous citer les principaux obstacles ou les principaux défis par lesquels tu es passé ou que tu passes peut-être encore ?

  • Speaker #1

    Merci, Cécile. Vu que ça restera entre nous, je veux bien y répondre.

  • Speaker #0

    Personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    En tout cas, ils sont bien discrets. Heureusement que ce n'est pas du live. Les principaux obstacles, je pense qu'il m'a fallu du temps pour être pleinement moi-même. Je m'explique, je disais que je suis le deuxième des 13 enfants de parents algériens qui ont en leur temps, entre guillemets, combattu la colonisation française, donc résistants du Front de Libération Nationale, qui se sont eux-mêmes exilés. Plus d'une fois, en même temps né en France, à Tourcoing, quelques centaines de mètres de la frontière belge, de culture par définition algérienne, arabo-musulmane, pleinement français, de sensibilité européenne, laïque et porteur d'une spiritualité. J'ai tendance à dire que je suis porteur d'un prénom qui m'a précédé bien avant ma naissance et qui me porte autant que je le porte. Et quand on est héritier d'une forme d'identité à la fois plurielle, et qui peut paraître irréconciliable, il y a trois façons de s'en sortir. Et pour l'avoir observé à titre personnel. Soit ce que j'appellerais une schizophrénie à la carte. Être ceci ou cela, une partie ou l'autre de son identité en fonction des circonstances. Soit entrer dans une forme d'hémiplégie. Ignorer une partie de ce que l'on est. Ou la troisième. C'est celle qui m'a été offerte, j'estime être privilégiée. Je ne pense pas n'avoir que du mérite. Il y a aussi une part de hasard, un écosystème qui était favorable. La réponse qui consiste à se dire, mais à quel moment est-ce qu'il y a eu une injonction Ausha ? Je ne vois pas pourquoi je serais obligé de choisir. Donc pourquoi choisir ? Choisir, c'est exclure. Donc je veux tout prendre. Et donc la réponse par le haut, c'est de s'élever. et prendre suffisamment d'auteur pour se dire que finalement, un Français de plus n'est pas un Algérien de moins, la spiritualité n'est pas incompatible avec l'esprit républicain, c'est même elle qui permet de conférer à la fraternité, l'un des piliers de notre devise, toute son essence, toute sa chair, toute sa valeur, toute sa force. Et finalement, Suj-Français, lui, pleinement, mais entre autres, Suj-Algérien, lui, pleinement, mais entre autres, Ma spiritualité est-elle exclusive ? Non, elle est par définition inclusive parce que je m'interdis de réduire un être humain, quel qu'il soit, à sa dimension, on va dire, charnelle ou physique. Et je pense que l'esprit prime sur la lettre, y compris à l'échelle d'un individu. Donc, il m'a fallu du temps et le temps d'acquérir un peu cette maturité, parce qu'aujourd'hui, j'en parle, je me la raconte un peu, mais ça n'a pas toujours été facile. Ça n'a pas toujours été facile. Il y a eu du tâtonnement, il y a eu du doute, et souvent, bien entendu, qu'il s'agisse d'un parcours académique, scolaire, voire même social, personnel ou professionnel, ceci ou cela. qui semblait me manquer, a parfois été un obstacle. De la même façon que la trajectoire que j'ai tenté de décrire, celle qui consiste à se construire par le haut, en décidant de ne rien exclure de ce que je suis, au risque de devoir assumer une forme d'hémiplegie identitaire, quand vous êtes confronté à un environnement qui fait plutôt la promotion d'une approche maléquienne et binaire, vous n'êtes pas audible. Quand vous refusez de... de franchir la ligne un peu fulgace, un peu sournoise, qui sépare le compromis de la compromission. Vous n'êtes parfois pas audibles, mais je n'en regrette rien. Je n'en regrette absolument rien.

  • Speaker #0

    On va parler un peu de tes défis personnels et professionnels. J'aimerais savoir quel a été ton plus grand échec. Si j'apporte une modération à ce gros mot qui est le mot échec, quel a été ton plus grand revers dans ta carrière et surtout, qu'en as-tu appris ?

  • Speaker #2

    Alors échec... Oui, donc ça aurait pu être un gros échec. Mais c'est quelque chose qui a en tout cas bouleversé ma vie, qui aurait pu complètement... Je suis là aujourd'hui, mais j'aurais pu ne pas être là aujourd'hui. Et c'est tout au début, c'est même pas la carrière, c'est des études. Donc comme je te l'ai dit, je suis étrangère. J'ai commencé mes études à Paris en ayant un langage très faible en français. Je parlais pas. pas beaucoup, je comprenais mais pas le langage architectural en tout cas parce que c'est beaucoup de termes et je n'avais pas forcément de référence, de repère en bulgare non plus parce qu'il faut les connaître les termes. Donc je n'avais pas de traduction possible, j'ai appris tout comme si c'était un nouveau langage pour moi, l'architecture. Et je suis tombée sur un professeur en première année qui me détestait. Alors pourquoi je ne sais pas. je n'ai pas de réponse mais lui il voulait pas que je sois là il faisait tout j'étais pas la seule mais c'était très très flagrant avec moi à ce point que quand par exemple j'étais un binôme de travailler sur un projet c'est déjà arrivé que moi il me met une note beaucoup plus basse et à mon binôme beaucoup plus haute en disant que non non ça se voit que toi t'as pas du tout travaillé, participé ou autre chose, c'est une personne qui par exemple dans le métro en allant ... vers l'école, je le croise, je dis bonjour. Il me dit, mais toi, t'étais comment déjà ? T'appelais comment ? Je lui dis, ben moi, c'est Veneta. Ah, il se retourne et il repart, tourne le dos. J'ai eu plein de cas derrière comme ça, un peu racistes, un peu difficiles. Mais lui, il était particulier. Vraiment, il voulait m'écraser. Et c'était complètement... Il y a des moments où, voilà, je... Je voulais quitter la salle, je voulais pleurer, je voulais laisser tout tomber, me dire voilà non mais c'est pas pour moi, je n'y arriverai pas. Si c'est ça, déjà que j'ai des problématiques de compréhension, je travaille six fois plus que les autres, mais en plus il veut que je parte, peut-être que c'est pour que je parte. C'était quelqu'un qui me disait, quand je lui ai demandé un peu de précision sur les choses à faire parce que je n'avais pas compris, il me disait mais tu n'as que comprendre en fait, tant pis pour toi. Et il ne voulait pas me dire. C'est quand même dur quand tu as 20 ans à confronter quelqu'un qui déjà n'était pas dans ton milieu naturel. C'était très dur. Donc, ça aurait pu être un gros échec. Mais au final, je suis devenue beaucoup plus forte grâce à lui. Je lui remercie aujourd'hui, même si j'ai mis beaucoup de temps à le pardonner.

  • Speaker #0

    Quand tu es passée du coup d'NG à cette idée de création d'entreprise, J'imagine que tu es passé par, comme tu l'as signalé d'ailleurs, plusieurs remises en question. Est-ce que tu pourrais nous en partager ?

  • Speaker #4

    Oui, complètement. C'est un défi perpétuel en réalité. Comme je disais, je suis quelqu'un qui se remet beaucoup en question et qui cherche à s'améliorer en permanence. Et pour la petite histoire, l'année de la création de Eurekles 2020, c'est l'année où les prix ont explosé sur les marchés. Et donc, je me suis retrouvé dans une situation où... J'étais commercial chez Engie, à réaliser en termes de marge commerciale plus d'un million d'euros en quelques mois parce que je faisais de la masse, parce que j'allais chercher des nouveaux clients et compagnie. À une situation où en tant que réclat son indépendant, la première année, on a fait 18 000 euros de chiffre d'affaires. Donc autant dire que ça ne suffit pas à faire tourner une boîte. Et à ce moment-là, ça a été une grosse remise en question. Est-ce qu'on continue ? Qu'est-ce qui fait que... On en est dans cette situation, on en est là, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour changer les choses ? Et la chose qui m'a rassuré, ça a été de voir l'engouement des clients. auprès de notre accompagnement. Donc effectivement, même si on n'avait pas de signature, parce que contextuellement les prix étaient à la hausse et que tout le monde au début se disait « bon bah en fait ça va être très ponctuel, on attend juste que ça redescende » , on a commencé à connaître du succès à partir du moment où les consommateurs ont pris conscience que « bah en fait non, ça n'allait pas juste durer deux mois et il y a vraiment besoin d'accompagnement et de mettre de la stratégie derrière mon achat d'énergie » . Je dirais que ça c'est le premier défi et le second, ça a été de se retrouver à tout gérer. Au départ, j'étais commercial. Même dans tous les métiers que j'ai occupés, c'était de la relation client, du commercial. Je suis passé dans une situation où tu ne te rends pas compte de tout ce qu'il y a à gérer quand tu es dans une boîte. Que ce soit la mise en valeur des offres, le démarchage, la relation client, la création des livrables, automatiser les choses, le marketing, le RH, le juridique, qui est un gros point aussi. Donc ça, ça a été vraiment le deuxième gros défi à se dire, en fait, ouais, au départ, je voyais, je vais pas dire les choses comme un monde tout rose, mais je me suis dit, ça va être beaucoup plus simple que ça. Et en fait, non. Donc, il a fallu serrer les dents, il a fallu pas se rassurer, parce que c'est compliqué de se rassurer soi-même, mais de se raccrocher à du positif et à dire, ouais, mais en fait, ça mord, il nous remercie. Ils sont contents de notre accompagnement, ils voient qu'on fait les choses bien et ça finira par arriver. Et pour moi, il n'y a pas de hasard dans la vie. Et en fait, à partir du moment où je n'avais plus le choix de me payer, c'est-à-dire que j'ai bénéficié du chômage, j'en ai profité pour monter ma structure, et à me dire, bon, en fait, dès que je ne touche plus le chômage, il faut que j'arrive à me payer. Parce que, à nouveau, la réalité financière, c'est la seule chose qui fait qu'aujourd'hui, j'ai besoin de vivre, j'ai besoin de manger comme tout le monde. Et si jamais il n'y a pas, malheureusement, l'argent, je ne le créais pas. Donc, ça m'aurait fait arrêter. Et en fait, à partir du moment où il y a eu cette nécessité, c'est le moment où ça a commencé à décoller. Et on est passé, je dirais aujourd'hui, 3-4 fois à côté de la fermeture. Parce que le contexte, parce que la crainte aussi de voir les dépenses arriver, de se dire en fait, il n'y a pas d'argent sur le compte, on fait comment. Et aujourd'hui, j'en suis bien content, bien fier. J'espère que ça va continuer comme ça, mais on voit qu'il y a eu de l'évolution. Je ne suis quelqu'un qui, je ne vais pas dire que je ne célèbre pas, mais je ne veux pas me contenter trop vite et me dire que j'ai réussi, alors qu'en fait, pour le moment, ce n'est pas trop le cas. Mais c'est vrai que quand on regarde un peu derrière, on dit qu'il y a eu du chemin et j'ai bien fait de ne pas lâcher.

  • Speaker #0

    Ainsi s'achève cet épisode issu des meilleurs témoignages de mes invités. J'espère, comme à chaque fois, que vous avez apprécié le contenu de ce podcast. Et comme d'habitude, je vais vous demander s'il vous plaît de liker, commenter et partager l'existence d'Imo Inside, le podcast qui révèle les acteurs et les actrices de l'immobilier. Plus vous serez nombreux à nous soutenir, plus Imo Inside vous offrira du contenu de qualité. Si vous souhaitez retrouver tous les épisodes en entier, il vous suffit juste de vous rendre directement sur le podcast depuis votre plateforme d'écoute favorite. Allez, je vous dis à très bientôt et je vous donne même un petit indice, le prochain épisode sera enregistré. à l'Université de Toulouse. Soyez prêts ! Vous ne savez peut-être pas, mais en plus d'animer Imo Inside, j'ai créé mon agence de gestion locative qui s'appelle BIM Property. Vous qui m'écoutez, vous venez peut-être de signer pour acheter un appartement que vous voulez louer. C'est le moment de vous simplifier la vie. et de confier la gestion de votre appartement ou de vos bureaux à une super agence. Rendez-vous sur bimproperty.fr. Notre équipe vous garantira une location sur mesure et maîtrisée sur les aspects administratifs, comptables et techniques. Bim Property, c'est un interlocuteur dédié, une astreinte 7 jours sur 7, l'assurance de trouver un bon locataire et de suivre pas à pas la vie quotidienne de votre bien. Fini les mauvaises surprises, les pertes de temps et les loyers impayés. Pour info, nous sommes implantés en Ile-de-France. et en région marseillaise. Je vous mets le lien vers le site de BIM Properties en commentaire.

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  • Sponsor BIMproperty

    00:00

  • Musique

    00:46

  • Introduction

    00:57

  • Générique IMMO INSIDE

    01:56

  • Alexandre Bompard

    02:37

  • Youssef Saker

    06:21

  • Veneta Vladimirova

    10:30

  • Nicolas Kadiri

    13:32

  • Bilan

    17:33

  • Sponsor BIMproperty

    18:28

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Bonjour chers auditeurs et bienvenue sur IMMO INSIDE, le podcast dédié aux acteurs de l'immobilier !


Pour ce nouvel épisode, j'ai le plaisir de vous partager une version particulière, compilant les meilleurs moments de mes derniers invités sur la thématique des défis, du dépassement de soi et du sens de la résilience.


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Je vous laisse écouter ce nouvel épisode et en parler largement autour de vous !


Et comme d'habitude, likez le podcast si vous l'appréciez, commentez si vous voulez le soutenir et abonnez-vous à IMMO INSIDE pour rester connectés !


Bonne écoute !


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Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne le savez peut-être pas, mais en plus d'animer IMMO INSIDE, j'ai créé mon agence de gestion locative qui s'appelle BIMproperty. Vous qui m'écoutez, vous venez peut-être de signer pour acheter un appartement que vous voulez louer. C'est le moment de vous simplifier la vie et de confier la gestion de votre appartement ou de vos bureaux à une super agence. Rendez-vous sur bimproperty.fr. Notre équipe vous garantira une location sur mesure et maîtrisée sur les aspects administratifs, comptables et techniques. BIMproperty, c'est un interlocuteur dédié, une astreinte 7 jours sur 7, L'assurance de trouver un bon locataire et de suivre pas à pas la vie quotidienne de votre bien. Fini les mauvaises surprises, les pertes de temps et les loyers impayés. Pour info, nous sommes implantés en Ile-de-France et en région marseillaise. Je vous mets le lien vers le site de BIMproperty en commentaire. Bonjour à vous, chère communauté, et bienvenue sur IMMO INSIDE. Vous avez été très nombreux à me féliciter pour mon intégration au programme incubateur d'Urban Prod de Marseille, et vous savez comme votre soutien m'est précieux. C'est une opportunité incroyable pour moi, mais aussi pour le podcast, qui ne devrait que s'améliorer grâce aux riches enseignements qui me seront offerts. En tout cas, on l'espère, et je vous promets d'en tirer le meilleur pour vous apporter du contenu de qualité sur ce podcast que vous appréciez de plus en plus. Alors j'ai décidé de me lancer dans une nouvelle version pour cet épisode. il s'agira donc d'une compilation autour du thème du dépassement de soi et des défis pros ou persos. Pour les auditeurs et les auditrices qui auraient manqué certaines discussions par manque de temps, c'est l'occasion parfaite de prendre 30 minutes et de profiter des témoignages d'acteurs engagés. Qu'il s'agisse d'Alexandre Bompard, Youssef Saker, Veneta Vladimirova ou encore Nicolas Kadiri, écoutez bien leurs conseils et leurs aveux car ils pourraient bien vous inspirer. Alors, bonne écoute !

  • Speaker #3

    D'un point de vue humain, comment tu t'entoures dans ton métier ? Alors l'humain est hyper important pour moi, ce qui m'a fait aussi de temps en temps défaut. Mais c'est... Pour moi, je ne peux pas bosser sans qu'il y ait une bonne relation humaine. Même s'il y a des points de tension, il y en aura toujours. Mais c'est important de pouvoir trouver des solutions pour avancer ensemble. Le Master spécialisé BIM en fait partie de cette mise en relation, le fait d'avoir un réseau. D'ailleurs, c'est une personne clé qui m'a aidé dans ma carrière. Typiquement, c'était entre le passage de... Ma première entreprise où j'ai fait la maîtrise d'œuvre et avant d'arriver chez Aegis, où j'avais besoin de conseils. J'avais besoin de conseils et je me suis tourné vers quelqu'un de la famille qui a fait plein de boîtes différentes, qui m'a donné deux conseils. Le premier, c'est de se dire qu'il fallait autant travailler sur la technique que sur le réseau. Le réseau est essentiel pour pouvoir... avancer, échanger, se développer. Et je l'ai bien gardé en tête et ça m'a beaucoup aidé ces dernières années. Le deuxième, c'est d'avoir une idée de l'après. Quels sont les sujets qui étaient importants pour les entreprises, qui sont importants aujourd'hui et qui seraient importants demain. Et c'est là où on avait échangé, je me rappelle d'une soirée un peu longue avec lui, sur un peu la... le développement sur ce qu'on pouvait faire. Et c'est d'ailleurs avec lui qu'on a identifié la formation du MS BIM. Et c'était le fait de dire que le digital allait prendre une place importante, que la maîtrise d'œuvre, en tout cas, EGIS se mettait vraiment en ordre de marche. Et voilà, il m'a aidé à un moment clé dans mon parcours. Et je remercie parce que je ne serais pas aujourd'hui à cette position sans son aide.

  • Speaker #0

    On peut savoir de qui il s'agit ?

  • Speaker #3

    Oui, il s'appelle Gilles Grolet, c'est un cousin, un cousin éloigné.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu dirais à Alexandre, cinq ans auparavant, si tu le rencontrais et que tu avais l'occasion de le rassurer sur son avenir professionnel, personnel ?

  • Speaker #3

    Limite, je pourrais peut-être aller un peu plus loin dans le temps, si ça te va. Plutôt il y a 10-15 ans, où de base, je suis plutôt quelqu'un de réservé et j'ai eu beaucoup de mal à m'intégrer. Il me fallait beaucoup de temps. cet Alexandre, je vous avais fait confiance lance-toi et c'est pas grave si tu chutes tu pourras te relever et finalement assez rapidement, assez facilement et je suis content de m'être lancé à certains moments délicat typiquement ce genre de podcast je pense qu'il y a 10 ans, j'aurais pas pu le faire du tout j'aurais pas été à l'aise je serais crispé ... C'est vrai que le fait de se lancer, de se dire « Tentons et puis on verra ce qui se passe » , sortir de sa zone de confort, je lui dirais « Sors de ta zone de confort, va voir le monde, va rencontrer des personnes, inspire-toi de personnes clés qui peuvent ou pas changer ta perception, mais en tout cas d'avoir une vision la plus large possible, sans avoir d'a priori. »

  • Speaker #0

    J'ai envie de te poser une question un peu plus personnelle. Est-ce que tu pourrais nous citer les principaux obstacles ou les principaux défis par lesquels tu es passé ou que tu passes peut-être encore ?

  • Speaker #1

    Merci, Cécile. Vu que ça restera entre nous, je veux bien y répondre.

  • Speaker #0

    Personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    En tout cas, ils sont bien discrets. Heureusement que ce n'est pas du live. Les principaux obstacles, je pense qu'il m'a fallu du temps pour être pleinement moi-même. Je m'explique, je disais que je suis le deuxième des 13 enfants de parents algériens qui ont en leur temps, entre guillemets, combattu la colonisation française, donc résistants du Front de Libération Nationale, qui se sont eux-mêmes exilés. Plus d'une fois, en même temps né en France, à Tourcoing, quelques centaines de mètres de la frontière belge, de culture par définition algérienne, arabo-musulmane, pleinement français, de sensibilité européenne, laïque et porteur d'une spiritualité. J'ai tendance à dire que je suis porteur d'un prénom qui m'a précédé bien avant ma naissance et qui me porte autant que je le porte. Et quand on est héritier d'une forme d'identité à la fois plurielle, et qui peut paraître irréconciliable, il y a trois façons de s'en sortir. Et pour l'avoir observé à titre personnel. Soit ce que j'appellerais une schizophrénie à la carte. Être ceci ou cela, une partie ou l'autre de son identité en fonction des circonstances. Soit entrer dans une forme d'hémiplégie. Ignorer une partie de ce que l'on est. Ou la troisième. C'est celle qui m'a été offerte, j'estime être privilégiée. Je ne pense pas n'avoir que du mérite. Il y a aussi une part de hasard, un écosystème qui était favorable. La réponse qui consiste à se dire, mais à quel moment est-ce qu'il y a eu une injonction Ausha ? Je ne vois pas pourquoi je serais obligé de choisir. Donc pourquoi choisir ? Choisir, c'est exclure. Donc je veux tout prendre. Et donc la réponse par le haut, c'est de s'élever. et prendre suffisamment d'auteur pour se dire que finalement, un Français de plus n'est pas un Algérien de moins, la spiritualité n'est pas incompatible avec l'esprit républicain, c'est même elle qui permet de conférer à la fraternité, l'un des piliers de notre devise, toute son essence, toute sa chair, toute sa valeur, toute sa force. Et finalement, Suj-Français, lui, pleinement, mais entre autres, Suj-Algérien, lui, pleinement, mais entre autres, Ma spiritualité est-elle exclusive ? Non, elle est par définition inclusive parce que je m'interdis de réduire un être humain, quel qu'il soit, à sa dimension, on va dire, charnelle ou physique. Et je pense que l'esprit prime sur la lettre, y compris à l'échelle d'un individu. Donc, il m'a fallu du temps et le temps d'acquérir un peu cette maturité, parce qu'aujourd'hui, j'en parle, je me la raconte un peu, mais ça n'a pas toujours été facile. Ça n'a pas toujours été facile. Il y a eu du tâtonnement, il y a eu du doute, et souvent, bien entendu, qu'il s'agisse d'un parcours académique, scolaire, voire même social, personnel ou professionnel, ceci ou cela. qui semblait me manquer, a parfois été un obstacle. De la même façon que la trajectoire que j'ai tenté de décrire, celle qui consiste à se construire par le haut, en décidant de ne rien exclure de ce que je suis, au risque de devoir assumer une forme d'hémiplegie identitaire, quand vous êtes confronté à un environnement qui fait plutôt la promotion d'une approche maléquienne et binaire, vous n'êtes pas audible. Quand vous refusez de... de franchir la ligne un peu fulgace, un peu sournoise, qui sépare le compromis de la compromission. Vous n'êtes parfois pas audibles, mais je n'en regrette rien. Je n'en regrette absolument rien.

  • Speaker #0

    On va parler un peu de tes défis personnels et professionnels. J'aimerais savoir quel a été ton plus grand échec. Si j'apporte une modération à ce gros mot qui est le mot échec, quel a été ton plus grand revers dans ta carrière et surtout, qu'en as-tu appris ?

  • Speaker #2

    Alors échec... Oui, donc ça aurait pu être un gros échec. Mais c'est quelque chose qui a en tout cas bouleversé ma vie, qui aurait pu complètement... Je suis là aujourd'hui, mais j'aurais pu ne pas être là aujourd'hui. Et c'est tout au début, c'est même pas la carrière, c'est des études. Donc comme je te l'ai dit, je suis étrangère. J'ai commencé mes études à Paris en ayant un langage très faible en français. Je parlais pas. pas beaucoup, je comprenais mais pas le langage architectural en tout cas parce que c'est beaucoup de termes et je n'avais pas forcément de référence, de repère en bulgare non plus parce qu'il faut les connaître les termes. Donc je n'avais pas de traduction possible, j'ai appris tout comme si c'était un nouveau langage pour moi, l'architecture. Et je suis tombée sur un professeur en première année qui me détestait. Alors pourquoi je ne sais pas. je n'ai pas de réponse mais lui il voulait pas que je sois là il faisait tout j'étais pas la seule mais c'était très très flagrant avec moi à ce point que quand par exemple j'étais un binôme de travailler sur un projet c'est déjà arrivé que moi il me met une note beaucoup plus basse et à mon binôme beaucoup plus haute en disant que non non ça se voit que toi t'as pas du tout travaillé, participé ou autre chose, c'est une personne qui par exemple dans le métro en allant ... vers l'école, je le croise, je dis bonjour. Il me dit, mais toi, t'étais comment déjà ? T'appelais comment ? Je lui dis, ben moi, c'est Veneta. Ah, il se retourne et il repart, tourne le dos. J'ai eu plein de cas derrière comme ça, un peu racistes, un peu difficiles. Mais lui, il était particulier. Vraiment, il voulait m'écraser. Et c'était complètement... Il y a des moments où, voilà, je... Je voulais quitter la salle, je voulais pleurer, je voulais laisser tout tomber, me dire voilà non mais c'est pas pour moi, je n'y arriverai pas. Si c'est ça, déjà que j'ai des problématiques de compréhension, je travaille six fois plus que les autres, mais en plus il veut que je parte, peut-être que c'est pour que je parte. C'était quelqu'un qui me disait, quand je lui ai demandé un peu de précision sur les choses à faire parce que je n'avais pas compris, il me disait mais tu n'as que comprendre en fait, tant pis pour toi. Et il ne voulait pas me dire. C'est quand même dur quand tu as 20 ans à confronter quelqu'un qui déjà n'était pas dans ton milieu naturel. C'était très dur. Donc, ça aurait pu être un gros échec. Mais au final, je suis devenue beaucoup plus forte grâce à lui. Je lui remercie aujourd'hui, même si j'ai mis beaucoup de temps à le pardonner.

  • Speaker #0

    Quand tu es passée du coup d'NG à cette idée de création d'entreprise, J'imagine que tu es passé par, comme tu l'as signalé d'ailleurs, plusieurs remises en question. Est-ce que tu pourrais nous en partager ?

  • Speaker #4

    Oui, complètement. C'est un défi perpétuel en réalité. Comme je disais, je suis quelqu'un qui se remet beaucoup en question et qui cherche à s'améliorer en permanence. Et pour la petite histoire, l'année de la création de Eurekles 2020, c'est l'année où les prix ont explosé sur les marchés. Et donc, je me suis retrouvé dans une situation où... J'étais commercial chez Engie, à réaliser en termes de marge commerciale plus d'un million d'euros en quelques mois parce que je faisais de la masse, parce que j'allais chercher des nouveaux clients et compagnie. À une situation où en tant que réclat son indépendant, la première année, on a fait 18 000 euros de chiffre d'affaires. Donc autant dire que ça ne suffit pas à faire tourner une boîte. Et à ce moment-là, ça a été une grosse remise en question. Est-ce qu'on continue ? Qu'est-ce qui fait que... On en est dans cette situation, on en est là, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour changer les choses ? Et la chose qui m'a rassuré, ça a été de voir l'engouement des clients. auprès de notre accompagnement. Donc effectivement, même si on n'avait pas de signature, parce que contextuellement les prix étaient à la hausse et que tout le monde au début se disait « bon bah en fait ça va être très ponctuel, on attend juste que ça redescende » , on a commencé à connaître du succès à partir du moment où les consommateurs ont pris conscience que « bah en fait non, ça n'allait pas juste durer deux mois et il y a vraiment besoin d'accompagnement et de mettre de la stratégie derrière mon achat d'énergie » . Je dirais que ça c'est le premier défi et le second, ça a été de se retrouver à tout gérer. Au départ, j'étais commercial. Même dans tous les métiers que j'ai occupés, c'était de la relation client, du commercial. Je suis passé dans une situation où tu ne te rends pas compte de tout ce qu'il y a à gérer quand tu es dans une boîte. Que ce soit la mise en valeur des offres, le démarchage, la relation client, la création des livrables, automatiser les choses, le marketing, le RH, le juridique, qui est un gros point aussi. Donc ça, ça a été vraiment le deuxième gros défi à se dire, en fait, ouais, au départ, je voyais, je vais pas dire les choses comme un monde tout rose, mais je me suis dit, ça va être beaucoup plus simple que ça. Et en fait, non. Donc, il a fallu serrer les dents, il a fallu pas se rassurer, parce que c'est compliqué de se rassurer soi-même, mais de se raccrocher à du positif et à dire, ouais, mais en fait, ça mord, il nous remercie. Ils sont contents de notre accompagnement, ils voient qu'on fait les choses bien et ça finira par arriver. Et pour moi, il n'y a pas de hasard dans la vie. Et en fait, à partir du moment où je n'avais plus le choix de me payer, c'est-à-dire que j'ai bénéficié du chômage, j'en ai profité pour monter ma structure, et à me dire, bon, en fait, dès que je ne touche plus le chômage, il faut que j'arrive à me payer. Parce que, à nouveau, la réalité financière, c'est la seule chose qui fait qu'aujourd'hui, j'ai besoin de vivre, j'ai besoin de manger comme tout le monde. Et si jamais il n'y a pas, malheureusement, l'argent, je ne le créais pas. Donc, ça m'aurait fait arrêter. Et en fait, à partir du moment où il y a eu cette nécessité, c'est le moment où ça a commencé à décoller. Et on est passé, je dirais aujourd'hui, 3-4 fois à côté de la fermeture. Parce que le contexte, parce que la crainte aussi de voir les dépenses arriver, de se dire en fait, il n'y a pas d'argent sur le compte, on fait comment. Et aujourd'hui, j'en suis bien content, bien fier. J'espère que ça va continuer comme ça, mais on voit qu'il y a eu de l'évolution. Je ne suis quelqu'un qui, je ne vais pas dire que je ne célèbre pas, mais je ne veux pas me contenter trop vite et me dire que j'ai réussi, alors qu'en fait, pour le moment, ce n'est pas trop le cas. Mais c'est vrai que quand on regarde un peu derrière, on dit qu'il y a eu du chemin et j'ai bien fait de ne pas lâcher.

  • Speaker #0

    Ainsi s'achève cet épisode issu des meilleurs témoignages de mes invités. J'espère, comme à chaque fois, que vous avez apprécié le contenu de ce podcast. Et comme d'habitude, je vais vous demander s'il vous plaît de liker, commenter et partager l'existence d'Imo Inside, le podcast qui révèle les acteurs et les actrices de l'immobilier. Plus vous serez nombreux à nous soutenir, plus Imo Inside vous offrira du contenu de qualité. Si vous souhaitez retrouver tous les épisodes en entier, il vous suffit juste de vous rendre directement sur le podcast depuis votre plateforme d'écoute favorite. Allez, je vous dis à très bientôt et je vous donne même un petit indice, le prochain épisode sera enregistré. à l'Université de Toulouse. Soyez prêts ! Vous ne savez peut-être pas, mais en plus d'animer Imo Inside, j'ai créé mon agence de gestion locative qui s'appelle BIM Property. Vous qui m'écoutez, vous venez peut-être de signer pour acheter un appartement que vous voulez louer. C'est le moment de vous simplifier la vie. et de confier la gestion de votre appartement ou de vos bureaux à une super agence. Rendez-vous sur bimproperty.fr. Notre équipe vous garantira une location sur mesure et maîtrisée sur les aspects administratifs, comptables et techniques. Bim Property, c'est un interlocuteur dédié, une astreinte 7 jours sur 7, l'assurance de trouver un bon locataire et de suivre pas à pas la vie quotidienne de votre bien. Fini les mauvaises surprises, les pertes de temps et les loyers impayés. Pour info, nous sommes implantés en Ile-de-France. et en région marseillaise. Je vous mets le lien vers le site de BIM Properties en commentaire.

Chapters

  • Sponsor BIMproperty

    00:00

  • Musique

    00:46

  • Introduction

    00:57

  • Générique IMMO INSIDE

    01:56

  • Alexandre Bompard

    02:37

  • Youssef Saker

    06:21

  • Veneta Vladimirova

    10:30

  • Nicolas Kadiri

    13:32

  • Bilan

    17:33

  • Sponsor BIMproperty

    18:28

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