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L’INDOMPTABLE Podcast par Mélanie Fortin

Ose rêver grand et passe à l’action - avec Bruny Surin. | E112

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54min |09/10/2025
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L’INDOMPTABLE Podcast par Mélanie Fortin

Ose rêver grand et passe à l’action - avec Bruny Surin. | E112

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54min |09/10/2025
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Description

« Le moi que je vois est le moi que je serai. » – Bruny Surin


Et si tout commençait par un rêve ?


Dans cet épisode profondément inspirant de L’Indomptable, je reçois Bruny Surin — champion olympique, entrepreneur, conférencier et humain d’exception.


On parle de discipline, de mindset, de courage et de la force de croire en soi, même quand tout semble jouer contre toi.

Bruny raconte comment il a transformé la peur en moteur, l’échec en apprentissage et la persévérance en réussite.


Il partage avec sincérité les valeurs qui l’ont guidé : la visualisation, la préparation mentale, le travail d’équipe et la conviction que chaque effort compte. À travers son parcours, on découvre un homme passionné, accessible et profondément humain, qui nous rappelle qu’il n’y a pas de raccourci vers le succès, seulement de la clarté, de la rigueur et du cœur.


💬 Un échange vibrant, rempli de gratitude et d’énergie contagieuse. Cette conversation est une véritable leçon de courage et de leadership.


Elle te donnera envie de te lever, de croire à nouveau en ton rêve et d’agir avec confiance et constance.


Bonne écoute !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un moment donné, j'étais dans une école secondaire. 500 élèves dans l'auditorium, full. Puis là, je leur pose la question, je vous ai parlé de mon rêve. Là, je veux savoir c'est quoi votre rêve à vous autres. Vous venez en avant, vous venez avec moi. Et là, c'était comme, ils ne voulaient pas avoir de contact des yeux avec moi. Là, je suis...

  • Speaker #1

    No way !

  • Speaker #0

    OK. Là, un moment donné, 3, 4, 5 gars qui commencent à crier le nom d'un de leurs amis. Là, tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah, j'ai frisson.

  • Speaker #0

    Et le petit gars, là, écoute, il transpirait, il était rouge. Ça m'a rappelé moi. Jeune. J'étais timide. Pas capable de parler en avant. Pis il y a toujours ma mère qui me donnait le petit coup de pied en arrière. Là, j'ai dit, le petit gars qui est en arrière, c'était comme moi. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'y laisse ? Avant que je te fais des problèmes, reste sur ta carrière. Ou on brise la glace. On va briser la glace. J'ai dit, viens. J'ai dit, je te promets, je te jure, ça va super bien aller. Je vais être à côté de toi. Ça va bien aller. Je te le dis. Bienvenue. Il raconte son rêve. Il Ausha. Il était à la tête de même. J'ai dit, bravo. Peut-il y en avoir ? C'est commencé maintenant. Décroise tes bras. Tiens-toi droit. Puis tu regardes les gens, puis tu racontes ton rêve. Je te jure, il l'a fait automatiquement. Automatiquement. Quand il a terminé, il avait le sourire. C'est comme, je l'ai fait. Tout le monde a applaudi. Il venait de se passer quelque chose. Je retourne chez nous, je prends mon téléphone. J'avais un nouvel ami sur Instagram. C'était lui.

  • Speaker #1

    Bienvenue à L'Aide aux Tables Podcast. L'endroit où est-ce qu'on ne suit pas les règles. On les réinvente. Je dis tout haut ce que bien des entrepreneurs pensent tout bas, avec une approche directe et audacieuse. Vérité crue, stratégie puissante et mindset d'élite. Tout ce qu'il te faut pour bâtir une business qui domine. Je suis Mélanie Fortin, business coach, stratégie élite et surtout... Indomptable. Fait que Bruni, bienvenue à l'Indomptable podcast. Et en plus... Ça, c'est une coutume. Tu vas avoir ton verre de l'Indomptable Podcast.

  • Speaker #0

    Ah, bien, c'est bon.

  • Speaker #1

    Un petit chin. Là, on met de l'eau parce qu'on est quand même tôt dans la journée.

  • Speaker #0

    C'est parfait. Bonne idée.

  • Speaker #1

    À un moment donné, peut-être, je vais le faire en soirée comme Patrice me suggère. Là, ça sera peut-être autre chose dans le verre. Hé, merci beaucoup, Bruno, d'avoir accepté l'invitation d'être à l'Indomptable Podcast. Mais surtout, parce que là, je te connais un peu plus. J'ai eu... Le privilège de te recevoir lors de l'immersion avec mon club des maîtres en juin.

  • Speaker #0

    J'ai eu beaucoup de plaisir,

  • Speaker #1

    d'ailleurs. C'était le fun. C'était une bonne gang. Les gens ont adoré. Il y a beaucoup de choses qui m'ont marquée. Tu le sais. Pourquoi ? Tu te rappelles-tu, en passant, l'impact que ça a eu auprès de certaines personnes ? Il y en a qui ont pleuré en le voyant. J'imagine que les gens, quand on parle de Bruni-Surin, ils ne veulent pas, c'est le champion olympique. Ta carrière olympique est incroyable. Je veux qu'on parle aussi de ta carrière entrepreneuriale, n'est-ce pas ? Parce que ma clientèle et l'auditoire sont majoritairement entrepreneurs, coachs, dirigeants et tout. Mais c'est sûr qu'on ne peut pas ne pas parler de… Je veux dire, est-ce que justement, à un moment donné, je vais te le demander comme c'est là, mais est-ce que tu es tanné des fois que les gens parlent seulement de Bruny-Surin champion olympique, puis qu'on ne parle pas assez, je trouve, de l'aspect entrepreneuriat ? Oui.

  • Speaker #0

    Ça, ça m'a pris un peu de temps à réaliser et dire finalement, OK, j'ai compris. Pour dire franchement, ça fait 29 ans à Atlanta. 29 ans. Puis, il n'y a pas une semaine que je vais passer, que je me promène pas mal à travers le Canada, ici au Québec.

  • Speaker #1

    Tu m'entends pas.

  • Speaker #0

    Quelqu'un m'en parle. C'est fou. Puis, ça fait des années que je fais des conférences. Puis quand je parle en avant, un moment donné, je dis, bien, écoute, est-ce que vous êtes correct ? Silence total. Les gens qui viennent me parler après les conférences, c'est fou. Mais en même temps, j'ai vu que c'est… J'ai été… Je n'aime pas dire chanceux, mais la vie m'a amené aussi que, oui, on s'est entraîné fort et ainsi de suite, de faire partie de cette équipe-là qui fait partie de l'histoire. C'est incroyable. Du sport au Canada, c'est incroyable. Puis j'ai vu l'impact que ça fait. Puis c'est pour ça aussi que ça me donne... Tu sais, j'aime partager, j'aime encourager, j'aime moi-même sortir de ma zone de confort. Je veux que les gens sortent de leur zone de confort parce que je sais tous les bienfaits que ça peut... La magie est là. La magie est là. Vraiment. Puis en même temps aussi, le retour que j'ai des gens, l'amour que j'ai aussi de retour des gens... Hé, ça... Écoute, c'est... je capote.

  • Speaker #1

    Mais ça, je dois dire, juste sur l'expérience que j'ai eue, si tu me permets, avec le Club des maîtres, il y a deux choses. Pourquoi tu reçois autant d'amour, Bruni, si tu en donnes ? Écoute, j'ai frisson en te le disant parce que t'es extrêmement généreux.

  • Speaker #0

    Moi, j'en donne, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Mais t'es généreux, t'es accessible, t'es authentique, t'es vrai. Et c'est pour ça, je pense, que les gens veulent t'avoir en confiance.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Puis je suis toujours comme... Étonné aussi en même temps.

  • Speaker #1

    C'est l'accueil, on dirait que c'est tout le temps.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Puis comme tu t'as dit que oui, j'en donne après mes conférences, après quand je retourne chez nous, j'ai comme... Parce que, écoute-moi, j'en donne, j'en donne, j'en donne, j'en donne. Mais en même temps, le retour aussi, je me dis, écoute, les opportunités sont là, j'ai des invitations un peu partout.

  • Speaker #1

    C'est beau charret,

  • Speaker #0

    c'est sûr. La reconnaissance des gens, c'est comme...

  • Speaker #1

    C'est perceptible. Puis, on a fait, comme tu as vu, sûrement quelques reels, des petits vidéos quand tu étais avec ma gang. Puis, il a même fallu que je prenne mes gens. Là, la gang, c'est assez. Bruni, il faut que tu s'en ailles. Tu es tellement généreux. Tu es resté longtemps au cocktail avec nous. Puis, il y en a des gens, des conférenciers, que, OK, là, moi, c'était 60 minutes. Bye, après 61 minutes. Moi, ça, ça ne m'intéresse pas. Fait que vraiment, tu le mérites. Il n'y a pas de chance là-dedans. Merci beaucoup. Puis, je pense que ce qui fascine beaucoup, moi, bien, c'est ça. Je ne suis pas une championne olympique, mais... c'est un tournoi, kickboxing, quand même, j'ai une petite idée de, juste si j'ai fait ça, j'imagine, toi, justement, d'avoir été un...

  • Speaker #0

    Ça prend du travail aussi. C'est un tournoi, un tour, c'est de la discipline.

  • Speaker #1

    Rien à comparer. Toi,

  • Speaker #0

    c'est temps plein, c'est complètement... C'est complètement, c'est à temps plein.

  • Speaker #1

    Mais ça, ton mindset, moi, je tripe sur le mindset, parce que c'est là que tout se passe. Comment t'as fait pour développer un mindset de fou, un mindset tellement puissant qui t'a permis... d'accomplir ça, de réaliser ça de l'an 29 ans.

  • Speaker #0

    Tu sais, j'en avais partagé dans ta retraite. Puis moi, je me suis... Tu sais, j'ai dit, quand je fais l'analyse de tout ça, ça commençait très jeune. J'ai été, thanks to my mom, merci à ma mère. Puis moi, ma mère, quand je suis arrivé au Québec, j'avais 7 ans. Ma mère, qu'est-ce qu'elle me disait ? C'est comme, bien ici, au Québec, au Canada, t'as toutes les opportunités devant toi.

  • Speaker #1

    C'est tellement vrai.

  • Speaker #0

    Let's go, puis il n'y a rien qui va t'arrêter.

  • Speaker #1

    Elle t'encouragait tout le temps.

  • Speaker #0

    Elle m'encouragait, puis elle me disait, écoute, puis il y a une chose aussi, dans la vie, il n'y a pas de raccourci. Ça veut dire que quoi que tu vas faire plus tard, tu gardes la ligne droite. J'aime ta mère déjà. Mais moi, qu'est-ce que ça fait ? C'est que moi, ça m'a mis dans mon cerveau ici. j'ai toutes les opportunités ici, ma mère me le dit puis moi j'écoute ma mère Moi, je suis comme ce genre-là. Puis moi, je suis comme Superman, puis j'ai grandi comme ça. Puis c'était pour ça que souvent, je me dis, mais comment ça se fait ? La première fois que j'ai regardé les Jeux olympiques, j'avais 17 ans, puis là, je voulais aller aux Jeux olympiques. Pourquoi je l'ai cru ? Puis quand je l'ai dit à tout le monde, mais 95 % des gens me disaient, c'était impossible, puis moi, je l'ai cru. Qu'est-ce qui a fait la différence ? C'est que j'étais prêt là. Puis j'ai eu un entraîneur aussi après ça. Mon premier entraîneur, Daniel St-Hilaire, Je vous remercie de tout le temps. qui m'a dit oui, puis m'a appris de la visualisation, mindset, puis j'ai gardé ça encore aujourd'hui. Puis c'est pour ça que moi, c'est quand les gens me disent « Ah, bien, je ne suis pas capable, puis c'est impossible » , tous des trucs comme ça, je leur dis « Écoute, change ta façon de voir les choses, go » .

  • Speaker #1

    Faire attention, hein, comment, quels mots on utilise.

  • Speaker #0

    Quels mots on utilise. Puis ça, c'est malheureusement, il y a des gens qui vont se faire dire qu'ils ne sont pas capables.

  • Speaker #1

    Puis ils vont le croire.

  • Speaker #0

    Puis ils vont le croire. Puis, tu sais, comme le dicton qui dit, si tu penses que tu n'es pas capable ou si tu penses que tu es capable, les deux cas, tu as raison.

  • Speaker #1

    Oui. Ah, c'est tellement vrai. Mais c'est juste ça. J'adore cette citation-là. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Un ou l'autre, c'est ça, pareil. Un ou l'autre, c'est vrai. Ça, c'est puissant. C'est fou, là. Puis, tu sais, je regarde après, que ce soit comme toutes les entreprises que j'ai faites, ma fondation, la collection de vêtements, je suis dans l'immobilier, je m'entoure aussi de gens.

  • Speaker #1

    Mais c'est impressionnant tout ce parcours-là Parce qu'on va justement parler autant de ta carrière avant en tant que sportif, autant de l'entrepreneuriat. Et on a eu le privilège justement d'en apprendre un peu plus à ce niveau-là. J'imagine que ça t'a tellement aidé, cette mindset incroyable-là.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Comment tu l'appliques justement au quotidien ? Puis comment ça t'aide à surmonter, on va se le dire, les nombreux obstacles de l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Obstacles de l'entrepreneuriat, bien, il y a des fois que ça ne va pas bien. Il y a des fois qu'il y a des gens qui peuvent voir ça comme un échec ou quoi que ce soit. Oui, c'est difficile. Mais dans le fond, tu te dis, mais pourquoi tu es dans cette situation-là ? Pourquoi ça n'a pas fonctionné ? Il y a une raison. C'est ça qu'il y a une raison. Tu trouves la raison, puis là, après ça, c'est comme, then what ? Puis après ça, qu'est-ce que tu fais ? Tu continues, c'est quoi tes solutions ? Action.

  • Speaker #1

    Fait que tu as la capacité de, ce que j'entends, tu es capable de te poser les bonnes questions. J'imagine que ça t'a vraiment aidé. OK, qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ça ne va pas ? Ce n'est pas tout le monde qui a cette... capacité-là de ce que j'ai pu remarquer au-dessus.

  • Speaker #0

    Mais je me suis fait poser la question à la conférence, à plusieurs reprises. Brunet, penses-tu que c'est tout le monde qui a cette capacité-là ? J'ai dit, dans le fond, quand on se pose des questions, moi, il y en a juste deux que je vais vous dire.

  • Speaker #1

    J'aime ça.

  • Speaker #0

    Pourquoi, puis question à faire.

  • Speaker #1

    That's it. C'est juste ça qui m'arrive.

  • Speaker #0

    Il n'y en a pas 50. Pourquoi tu es là ? Pourquoi ça parait ça ? Puis qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #1

    J'adore ça parce que déjà, tu es dans l'action. C'est vrai. Puis c'est pour ça qu'il y en a tellement qui vont, ils analysent, ils sur-analysent pourquoi. Puis là, on tombe un peu des fois dans la victime. Mais tu stoppes.

  • Speaker #0

    Stop.

  • Speaker #1

    That's it. Une fois que tu sais pourquoi, qu'est-ce que tu vas faire à partir de maintenant ? Go.

  • Speaker #0

    Go. J'adore ça. Mon slogan, c'est go get it. Go get it. arrête de poser la question vas-y, attends pas puis des fois c'est ça La façon que tu l'expliques, on dirait que c'est simple. Est-ce que tu veux le rendre compliqué ou tu veux le faire simple ? Moi, je veux le faire simple.

  • Speaker #1

    Souvent, il y a peut-être des peurs qui sont là. J'imagine que tu en as eu. C'est sûr que tu as dû avoir par moments, « Ah, je vois une pensée qui, comme il y a un petit doute, puis j'imagine que rapidement, tu vas la tasser tout de suite. »

  • Speaker #0

    Pensez-vous que je n'avais pas peur ?

  • Speaker #1

    Ça ne se peut pas.

  • Speaker #0

    Au Jeux olympiques.

  • Speaker #1

    Comment tu te sentais ?

  • Speaker #0

    Au championnat du monde. Oui. Que tu le sais que, quand tu vas au championnat du monde, tes parents, la télé, la pression, tu représentes tout. Puis là, tu es au tôt-stade, là. Puis là, tu regardes ça, là, tu as 60, 70, 80, 90 000 personnes qui te regardent.

  • Speaker #1

    Bruni, comment tu fais pour contrôler ça ? Mais pour ne pas figer, c'est dégueu.

  • Speaker #0

    Visualisation. Sur le moment, Bruni, où tu... Tu peux l'appeler méditation dans ta préparation.

  • Speaker #1

    Avant préparation.

  • Speaker #0

    Avant préparation, bien oui. Il y a le côté physique, puis il y a le côté mental aussi. C'est drôle, j'ai couvert les championnats du monde qui viennent se passer en athlétisme, puis il y a un des top athlètes, champion olympique du 200 mètres, qui disait que dans sa semaine d'entraînement, il y a une journée, sais-tu qu'est-ce qu'ils font ? Aucune activité physique. L'entraînement, là... C'est mental.

  • Speaker #1

    Hein ? Ah, je vais en savoir plus.

  • Speaker #0

    Une fois par semaine.

  • Speaker #1

    Une journée par semaine ?

  • Speaker #0

    Une journée par semaine. L'entraînement, c'est comme on ne va pas courir, on ne va pas faire de la musculation. C'est que mental. Wow ! C'est fort, là. Mais tout ça, il faut que tu le prépares. Parce que si tu ne prépares pas ton côté mental, là, oublie ça. C'est 100%, tu ne passes pas à travers. Il y a tellement de pression, il y a tellement... Tout ça, c'est énorme. Puis ça, il faut faire attention à la santé mentale aussi. Ah,

  • Speaker #1

    ça doit être... Il faut que tu sois entouré. Il faut que tu sois entouré. Il y en a après des... C'est pas pour rien.

  • Speaker #0

    Ben oui, ben oui.

  • Speaker #1

    Après, quand tu termines...

  • Speaker #0

    Il faut que tu aies une équipe. Comme on dit souvent, tu as une équipe, tu t'entoures.

  • Speaker #1

    Tu dois être bien entouré.

  • Speaker #0

    J'étais bien entouré. J'étais bien entouré. Mais encore aujourd'hui, c'est la même chose. J'ai compris.

  • Speaker #1

    J'imagine. Ben oui, c'est ça. Dans l'entrepreneuriat, il faut que tu ailles. T'as pas le choix.

  • Speaker #0

    il faut pas être un one man show il y a pas de one man show pis ça je le dis souvent dans les conférences aussi s'il y en a un dans la gang un ou une qui a réussi tout ça là qui se lève. Oui, je veux t'entendre. Je veux t'entendre.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas personne qui se lève.

  • Speaker #0

    Impossible.

  • Speaker #1

    Ça me fascine, ça, quand tu viens de dire une journée de préparation mentale. Je dis souvent sans, mettons que, guys, il faut vraiment prendre le temps, tant qu'entrepreneur, de solidifier son mental, mais je t'avoue, Bruni, je n'aurais pas pensé autant à ce point-là. Dans une journée, tu as-tu un exemple, par exemple, d'un exercice ou quelque chose que vous faisiez à l'époque ? Pour solidifier justement ce mental-là ?

  • Speaker #0

    Ce matin, avant de venir ici, j'ai fait ma méditation.

  • Speaker #1

    OK. Et bravo.

  • Speaker #0

    J'étais dans mon bureau, puis je mets ma petite musique. Je respire. Puis c'est comme... Il fait ça peut-être 10 minutes. Ça ne demande pas... Tu peux faire ça, chacun à sa façon. Puis je me prépare et je dis, ah, j'ai un podcast avec toi.

  • Speaker #1

    C'est avec Mélanie, ça va être le fun.

  • Speaker #0

    Ça va être le fun. Mais tout ça, je fais ça dans mes conférences aussi. Je vais rencontrer... Comme quand je rentre au taguign, on s'est parlé avant. Quel genre de personnes sont là ? C'est des entrepreneurs, pis nanana. Je le prépare ça.

  • Speaker #1

    T'es capable de vraiment voir, ok.

  • Speaker #0

    Visualiser. C'est comme les courses aussi. Tu vas aux Jeux olympiques, tu vas aux championnats du monde, ok. Nanana. Je me vois courir. Écoute, c'est tellement fort. Je me suis, quand j'ai fait ma meilleure performance, qui était mon but ultime de courir. plus vite que mon idole, le rêve que j'ai eu à 17 ans.

  • Speaker #1

    Parle-nous de ça, c'était avec un heureux dans la conférence.

  • Speaker #0

    Puis tout le monde, « Brenny, es-tu malade ? » « T'es malade,

  • Speaker #1

    ça marchera pas ! »

  • Speaker #0

    « Ça marchera pas, tu veux courir plus vite que ton idole, call the police, t'as même pas d'argent, t'habites dans un quartier. » Tous les trucs qui vont dire, « Non, OK, c'est vrai, c'est impossible. »

  • Speaker #1

    T'aurais pu y croire, ça aurait été facile de croire, vous avez raison, à quoi je pense.

  • Speaker #0

    Ben oui, à quoi je pense, OK, c'est vrai. J'habite dans un quartier qui est difficile, Mes parents n'ont pas beaucoup de moyens, on a la limite. Je n'ai pas d'argent vraiment pour m'acheter de l'équipement sportif. Je n'ai pas d'argent pour faire des voyages.

  • Speaker #1

    Tout est contre toi.

  • Speaker #0

    Tout est contre moi.

  • Speaker #1

    Moi, ça me donne encore des frissons. C'est incroyable. C'est ça. Ça démontre que tout est possible quand you set your mind to it. Right ? C'est incroyable.

  • Speaker #0

    Es-tu tellement motivé ? Es-tu tellement motivé que tu vas trouver les moyens ? Mais souvent aussi… Tu vas trouver les moyens. Tu vas trouver les moyens. Mais souvent, on se met les barrières nous-mêmes devant nous.

  • Speaker #1

    On s'auto-fremde.

  • Speaker #0

    Puis même avant de faire le pas. Là, tu te dis, impossible, fait que tu le fais pas. Mais ça, souvent, qu'est-ce qui arrive aussi, tu le fais pas, mais des années après, ah ben, j'aurais peut-être dû. Puis ça,

  • Speaker #1

    imagine la culpabilité, le regret.

  • Speaker #0

    Puis ça, je rencontre du monde de ça,

  • Speaker #1

    là. Il donne l'air pas mal.

  • Speaker #0

    Puis j'ai dit, moi, je leur dis...

  • Speaker #1

    C'est pas la majorité.

  • Speaker #0

    Ben, c'est ça. Puis je leur dis, si c'est pas trop tard, c'est comme si t'avais ton rêve dans le fond du tiroir, il y a plein de poussière là, enlève la poussière, puis... il sort s'il n'est pas trop tard.

  • Speaker #1

    On a juste une vie, on ne peut pas se reprendre à la deuxième.

  • Speaker #0

    That's it.

  • Speaker #1

    Comment tu as fait pour, justement, tout est contre toi quand même. Qu'est-ce que tu as fait pour visualiser, solidifier et de persévérer pareil ? C'est puissant, ça.

  • Speaker #0

    J'écris mon visuel. Tu l'écris,

  • Speaker #1

    ta visualisation ? Je l'écris.

  • Speaker #0

    Je me rappelle encore chez moi, dans le quartier Saint-Michel. J'habitais évidemment chez mes parents. Quand je m'allais aller me coucher, j'avais la photo de Carl Lewis, mon idole, sur mon lit. Fait qu'à chaque fois que j'allais me coucher, là, qu'est-ce que tu penses que je regardais ? Je regardais. J'ai dit, un jour, je vais l'avoir. Un jour, je vais l'avoir. Puis les gens continuent à rire. Ah, ah, ah, il perd son temps, il rêve en couleurs. Je vais l'avoir, je vais l'avoir. Mais là, on travaille, là. On travaille. Persévérance, persévérance. Puis 15 ans plus tard, 15 années plus tard, à 32 ans... Bang !

  • Speaker #1

    Ça, c'est 32 ans. On ne parle pas de 22, on parle de 32. 32. Ça aussi, j'imagine que les gens alentour de toi, ils n'étaient pas tous dans 30 ans, je présume.

  • Speaker #0

    Non, mais regarde, quand on a gagné la médaille, le Canada à Atlanta, j'avais 29 ans. Sais-tu ce qui est écrit dans les journaux ? OK, bien là, c'est bien beau, Canada, mais là, sur un, 29-30 ans, c'était vieux.

  • Speaker #1

    Oh my God !

  • Speaker #0

    Quand est-ce qu'il va prendre sa retraite ?

  • Speaker #1

    OK, c'est motivant, ça. Sur un, sur un,

  • Speaker #0

    il n'y a plus de jambes.

  • Speaker #1

    Comment tu t'es senti en lisant le journal ? Tu n'as plus de jambes.

  • Speaker #0

    Je n'ai plus de jambes.

  • Speaker #1

    Je suis trop vieux. Tu viens de gagner, mais tu n'as plus de jambes. Oui,

  • Speaker #0

    c'est comme c'est beau, mais là, passe à d'autres choses. Mais à l'intérieur, deep down, je savais qu'il y avait quelque chose.

  • Speaker #1

    Ils ont pu faire comme, je n'ai pas fini, je vais leur montrer.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que moi, je me dis, Tu sais, j'ai eu cette capacité-là, whatever, puis sachant qu'encore aujourd'hui, il y a des jeunes à l'école, primaires, secondaires, bien, il y en a qui se font intimider. Il y en a qui se font dire qu'ils ne sont pas capables. Puis il y en a qu'à cause qu'ils entendent ça, l'intimidation, qu'ils ne sont pas capables et tout ça, qu'ils abandonnent. Oui. Fait que moi, je vais dans les écoles. Je vais dans les entreprises. Hey, guys, let's go, là. Let's go. C'est capable, let's go.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'excuses. Et voilà.

  • Speaker #0

    C'est fou. Quand j'ai eu la... Tu sais, quand je parle de mindset et tout, j'étais chef de mission pour les Jeux de Paris, les Jeux olympiques, l'année dernière. Écoute, c'est un travail vraiment merveilleux. J'ai eu la chance d'être avec les athlètes dans la préparation deux ans avant les Jeux. J'ai créé ce côté d'esprit d'équipe. On est une équipe, Canada, tout ça. Puis ça, c'est super bien fait. Si je te dis, si on arrive... Exemple, moi, la cerise sur le Sunday. Pour moi, c'était l'équipe du relais 4 x 300 mètres. Où est-ce que tu as quatre gars, justement, qui ont cette synergie là ensemble, la bonne collaboration et tout, qui vont courir contre la puissance, les puissances mondiales États-Unis, que tous les gars courent 9-8, équipe jamaïcaine, que quasiment toute la gang court 9-8, 9-9. Dans notre équipe, notre meilleur court 10-0, quelque chose. Il n'y en a pas un qui court 9-9.

  • Speaker #1

    C'est facile de s'abandonner dans ta tête.

  • Speaker #0

    Encore une fois, les critiques. Canada, relais. Non, ils ne vont même pas la faire la finale. C'est fini. André Degrasse, comme qu'ils m'ont fait. Il a fait ce qu'il avait à faire pour le Canada. C'est beau, mais regarde. Puis on arrive, surprise, surprise.

  • Speaker #1

    Ça doit être jouissante.

  • Speaker #0

    La médaille est là. Puis moi, j'étais là comme chef de mission. Puis là, je me dis, oh my God, je suis chef de mission. 28 ans plus tard, le Canada gagne encore. C'était un scénario, là. C'est un scénario d'Hollywood, là. C'était fou.

  • Speaker #1

    J'aime ça, les scénarios d'Hollywood.

  • Speaker #0

    Ah non, c'était malade. Puis là, j'ai tellement aimé ça, j'ai dit, ah, le pouvoir du travail d'équipe, c'est malade. Puis ça, c'est dans le sport, c'est en entreprise, c'est dans tout, pratiquement tout. Il faut créer ce lien-là en travail d'équipe.

  • Speaker #1

    On dirait que les gens le savent, mais... On dirait, je ne pense pas que les gens savent à quel point ça peut faire la différence, une équipe comme ça, soudée, puis là, de réussir contre toute attente. C'est fou à quel point, si j'ai réussi ça dans la vie, oh my God, je peux faire anything, je peux faire n'importe quoi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    J'imagine ce mindset-là, comme maintenant, dans l'entrepreneuriat, ça doit te servir comme pas possible.

  • Speaker #0

    Pas possible. Il y a des fois, j'ai entendu, ah, mais Bruni… Ah, il est impliqué dans ça, il fait les vêtements, il fait des conférences, il est dispersé.

  • Speaker #1

    C'est drôle comment les gens voient ça. Au contraire, je trouve ça tellement vivant. Quelle belle variété ! Ça te permet de pouvoir développer différentes choses.

  • Speaker #0

    C'est ça la perception. Il est partout.

  • Speaker #1

    Mais savez-vous quoi ?

  • Speaker #0

    Bruni, il y a une équipe derrière lui.

  • Speaker #1

    Il n'est pas tout seul.

  • Speaker #0

    Bruni, ses vêtements, ce n'est pas lui qui les dessine. Ce n'est pas lui qui va coudre. C'est pas lui qui va aller dans les magasins essayer de vendre les vêtements. Il y a une équipe pour ça. Il va être en avant, mais il y a une équipe pour ça. C'est quoi le problème ?

  • Speaker #1

    Les gens ne le réalisent pas. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est fou, mais moi c'est ça que je veux. toujours rappeler aux gens. Mais non, c'est ça, travaille l'équipe, travaille l'équipe, va chercher.

  • Speaker #1

    Exemple avec le relais, je veux dire, c'est tellement bon avec l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est fou. En parlant d'entrepreneuriat, il y a une dame que j'avais rencontrée après une conférence. Elle dit, « Ouais, Bruni, tu dis que c'est possible, mais moi, ça ne marche pas mes affaires. » Je dis, « OK, mais c'est quoi votre projet, madame ? » Elle m'explique son projet. C'est beau. Je dis, « Mais pourquoi ça ne fonctionne pas ? Est-ce que vous avez essayé d'avoir du financement ? Est-ce que vous êtes allé à la banque ? présenter votre projet, peut-être que vous pouvez avoir un prêt ou autre chose.

  • Speaker #1

    C'était-tu un bon projet, vite comme ça ? À ton avis ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça fait longtemps. Ça fait longtemps. Tout ça pour dire qu'elle n'a pas fait de plan d'affaires. Elle n'a jamais été parler à une banque pour essayer d'avoir du financement. Elle n'a pas parlé à son entourage.

  • Speaker #1

    Ah, elle était comme toute seule avec ça.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il y a quelqu'un qui était intéressé. Mais dis-le. Fait que là, je dis, en partant, tu as un projet, puis là, tu dis, oui, bien, ça ne fonctionnera pas. mais t'as rien fait.

  • Speaker #1

    C'est ça que je voulais dire. Est-ce que t'as vraiment tout essayé ?

  • Speaker #0

    T'as rien fait.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Il y a un autre dame qui m'a dit encore une fois, Brunier, ça sert à quoi de faire tout ça sachant qu'on va pas réussir ? Donc, ça sert à quoi de faire les efforts sachant, fait que tu te projettes déjà que ça va pas fonctionner. Comment tu veux réussir ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais c'est spécial que les gens ne le réalisent pas. Juste de le mentionner, je le sais que ça marchera pas. Ben, d'abord. On va trouver autre chose, parce que ça ne marchera pas. Mais tu es tellement le meilleur exemple, je veux dire, pour que tout est contre toi, puis regarde ce que ça l'a donné. Et je suis curieuse de savoir, dans tous tes projets entrepreneuriaux, c'est lequel, si tu peux le dire, lequel te passionne le plus ? Qu'est-ce qui te fait le plus triper ? Conférence ? Conférence. Conférence ? Je t'assure.

  • Speaker #0

    Conférence, c'était...

  • Speaker #1

    La connexion, transmettre, puis j'imagine avoir un déclic. Parce que c'est ça que j'ai remarqué aussi, c'est que tu provoques des déclics. Des déclin, puis tu brises des croyances, des freins, des obstacles. Et ça, c'est vraiment puissant. C'est pas tout le monde qui a cette capacité-là. Puis c'est pas seulement par rapport à ton expérience, c'est vraiment par rapport à ton mode de penser.

  • Speaker #0

    J'ai eu... Justement, j'avais eu une conférence, j'ai faite dernièrement, pas trop longtemps. Puis après ça, la personne était intéressée à faire des projets. Je veux dire que... Pas de problème, on va se parler. Puis j'ai dit, mais est-ce que tu me permets de faire des critiques, de faire des soucis ? Oui, c'est ça que je veux. Bien, j'ai dit, bien écoute, là, tu vas t'aligner sur telle affaire. Est-ce que c'est ton numéro un ? Puis j'ai donné les conseils. Le témoignage que moi, faite aussi après, elle dit, bien Bruni, tu sais quoi ? C'est comme, c'est pas dans mon habitude, mais t'es tellement comme... C'est comme quasiment du côté spirituel, comme tu es terre à terre, puis comment je t'ai vu dans la conférence et tout ça, j'ai confiance. Là, j'étais comme, oh my God, merci.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai. Sûrement que la personne a dit, je n'ai pas l'habitude de recevoir du feedback comme ça, mais c'est de la façon, je l'ai vu, puis on l'a expérimenté, puis j'ai eu le retour aussi beaucoup de mes clients. Mais ce n'est pas juste, OK, là, là, ce n'est pas la tête, dans le fond, qui parle, c'est beaucoup plus le cœur. Le cœur basé sur l'expérience, c'est ça qui fait que ça... Puis c'est tout le temps, on le sait, au niveau de la vente, peu importe ce qu'on fait quand on ressent quelque chose. Puis tu te le donnes aussi. Puis ça, je trouve ça vraiment le fun. Je ne sais pas si tu en es conscient, probablement que oui, mais tu donnes vraiment l'impression aux gens que, oui, c'est possible. Comme si, oui, je peux rêver à nouveau. Oui, je peux le faire. C'est tellement vrai. Puis ça, c'est le fun. Puis c'est aussi simple que des fois un recadrage. Une phrase, un mot.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça, je dis, je suis franc avec les gens, je les pousse. Comme l'exemple de la dame, je lui ai dit, écoute, j'ai posé la question avant. J'ai dit, écoute, tu me permets, je te donne mes trucs. Puis un truc que j'ai dit aussi, parce qu'elle avait plusieurs projets, j'ai dit, ton cœur, il est où ? Qu'est-ce que dit ton cœur ? Elle dit « Ah, je pourrais faire ça, je pourrais faire ça » Mais ton cœur te dit quoi ? Mais vas-y. Comme j'ai dit un moment donné à quelqu'un dans la conférence qu'elle avait un super bel job et faisait du sport, mais là c'était top de combiner les deux parce qu'elle voulait aller aux Jeux olympiques. Là elle me dit « Qu'est-ce que je fais ? » Je dis « Je ne peux pas prendre la décision pour toi, mais tout ce que je peux te dire c'est que ton rêve qui est là, tu me dis que tu as le potentiel d'aller là, de faire les Jeux olympiques, qu'est-ce que ton cœur te dit, tu y vas. Bien, finalement, elle a fait les Jeux olympiques. On est amis encore aujourd'hui. C'est ça. Parce que qu'est-ce qui serait arrivé si elle n'avait pas fait ? Aujourd'hui, là, elle serait en train de dire…

  • Speaker #1

    J'aurais donc dû.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est fou. Ça, là, tu ne peux pas.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Elle a demandé à la bonne personne. Oh my God, j'aborde. C'est tellement puissant, sincèrement. C'est drôle, une petite parenthèse, Bruni. J'ai interviewé Mélodie juste avant toi. un autre épisode de podcast, c'est beau parce qu'elle parlait justement qu'est-ce que le cœur, tu sais, elle parlait un peu, on parlait de différentes choses, mais c'est bon de revenir, c'est quoi le pourquoi, le why, pourquoi tu veux faire ça, c'est quoi l'impact que tu vas avoir, puis on le sent que pour toi, justement, l'impact, fait que tu sais, à la bonne personne, comment je peux avoir, puis c'est ça, je pense, qui fait que le rayonnement, travailler tes conférences, c'est de voir comment je peux avoir un impact le plus possible, tu sais, et je serais curieuse de voir l'impact aussi quand tu fais une conférence auprès des jeunes, j'ai un jeune garçon, bien jeune. il y a 17 ans, mais je pourrais voir comme ça doit être tellement inspirant. Les jeunes, la nouvelle génération, un peu plus challengeant au niveau des repères. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    J'ai eu un choc. J'avais fait une conférence, j'ai fait plusieurs conférences dans les écoles secondaires. Évidemment, je dis toujours à la personne, mon interlocuteur ou le directeur de l'école, je dis, mais avant que je vienne, parce que comme secondaire, 15-16 ans, est-ce qu'ils peuvent... Vous pouvez leur montrer des vidéos de moi. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est nous autres, c'est ça. Oh my God, on le sait tout de suite.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est un bon point,

  • Speaker #0

    ça. Mais là, quand j'allais à l'école, je dis, écoute, je ne sais pas comment trop ils vont... Parce que là, écoute, c'est qui ce gars-là ? Il a 58 ans aujourd'hui, nous, on a qu'un an. Mais, écoute, c'était malade. Après la conférence, les jeunes qui restaient pour me jaser, avoir du fun, nanana... Là, un moment donné, le directeur, l'autobus scolaire, let's go, nanana, puis les jeunes voulaient rester. J'étais comme, oh my God.

  • Speaker #1

    Hé, ça, c'est gros, là. Je ne suis pas surprise.

  • Speaker #0

    C'était fou. C'était malade.

  • Speaker #1

    Ils ont besoin de plus de ça, les jeunes, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui. C'est pour ça que pour ma fondation aussi, c'était ça. J'adore. Aller dans les écoles, dire aux jeunes.

  • Speaker #1

    Faire la différence.

  • Speaker #0

    Faire la différence. Moi, je pense à ma mère qui me disait, oui, tu es capable, tu es capable, puis je passais comme Superman. Je me dis, écoute, il faut des gens comme ça qui vont dans les écoles aussi pour dire aux jeunes, « Yo, t'es capable. Qu'est-ce que tu veux faire ? »

  • Speaker #1

    Parce que ça se peut qu'il y ait des jeunes qui n'ont pas eu la chance d'avoir justement des parents, une mère qui te dit, « T'es capable. Vas-y. T'as plein d'opportunités. » Fait que t'es là pour le faire. Exactement. Puis ça va faire le travail.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais tu sais, des fois aussi, c'est que j'ai aussi rencontré des parents, des fois, qui vont dire à leurs enfants, parce qu'ils ont peur que si jamais qu'ils n'atteignent pas ce but-là. avant qu'ils soient découragés, qu'ils se fassent mal. C'est une partie de la vie aussi. aussi bien de « Fais tes petites affaires tranquilles. » Tu comprends ? J'ai dit non. J'ai dit non. Il y a quelqu'un qui m'a déjà dit après une conférence « Ok, mais je ne dirai plus à mon fils qu'il n'est pas capable de faire la Ligue nationale de hockey. » Mais pourquoi vous le disiez ça ? Mais au cas où ?

  • Speaker #1

    On veut trop protéger. Comment ?

  • Speaker #0

    Let's go. Parce qu'il n'y a aucun effort que ces jeunes-là vont faire, ou les plus vieux. Il n'y a aucun effort que vous allez faire. qui va te gaspiller. Ça va servir.

  • Speaker #1

    C'est bon. C'est l'investissement. C'est l'effort. Tu ne perdras pas ton temps au point d'effort gaspillé.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement. C'est ça.

  • Speaker #1

    Tu en as beaucoup de parents qui vont dire ça.

  • Speaker #0

    J'en ai rencontré une couple.

  • Speaker #1

    Quand même.

  • Speaker #0

    Et ce n'est pas pour être méchant, c'est pour protéger l'enfant. protéger l'enfant. On le dit souvent,

  • Speaker #1

    on les protège trop.

  • Speaker #0

    Laissez aller. Moi, j'ai des challenges. J'aime ça. Je peux me permettre une petite histoire ?

  • Speaker #1

    Oui, vas-y. On aime ça.

  • Speaker #0

    Un moment donné, j'étais dans une école secondaire. 500 élèves dans l'auditorium. Full. Puis là, je leur pose la question. Je vous ai parlé de mon rêve. Là, je veux savoir, c'est quoi votre rêve à vous autres ?

  • Speaker #1

    Wow. La main levée, il y en a qui ont dit.

  • Speaker #0

    Vous venez en avant. Vous venez avec moi. Et là, c'était comme... ils ne voulaient pas avoir de contact des yeux avec moi. Ah,

  • Speaker #1

    non ! Là,

  • Speaker #0

    je suis...

  • Speaker #1

    No way.

  • Speaker #0

    OK. Là, un moment donné, trois, quatre, cinq gars qui commencent à crier le nom d'un de leurs amis. Là, tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah, j'ai frisson.

  • Speaker #0

    Et le petit gars, là, écoute, il transpirait, il était rouge. Ça m'a rappelé moi. jeune, j'étais timide, pas capable de parler en avant. Puis il y a toujours maman qui me donnait le petit coup de pied en arrière. Là, j'ai dit, le petit gars qui est en arrière, c'était comme moi. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'y laisse ? Arrange-toi avec tes problèmes, restes sur ta carrière par passe, ou on brise la glace, on va briser la glace. J'ai dit, viens. J'ai dit, je te promets, je te jure, ça va super bien aller. Je vais être à côté de toi, ça va bien aller. Je te le dis. Il est venu. Il raconte son rêve, il Ausha, il était à la tête de même. Je lui dis bravo. Peux-tu recommencer maintenant ? Décroise tes bras. Tiens-toi droit. Puis tu regardes les gens, puis tu racontes ton rêve. Puis je te jure, là, il l'a fait automatiquement. Automatiquement. Quand il a terminé, là, il avait le sourire. C'est comme, je l'ai fait. Tout le monde a applaudi. Il venait de se passer quelque chose. Je retourne chez nous, je prends mon téléphone. J'avais un nouvel ami sur Instagram. C'était lui. merci merci merci de m'avoir fait faire cet exercice là je suis tellement motivé là c'est comme j'ai un second souffle yes game changer game changer that's it écoute je le fais game

  • Speaker #1

    changer moi je ne capote moi j'adore ces histoires là tu ne te gênes pas mais c'est beau on en a besoin j'adore ça mais tu sais il y a des adultes après la conférence qui me disent ça aussi quoi

  • Speaker #0

    Bruno, tu sais, quand tu as posé la question, je voulais venir en avant, mais j'étais figé.

  • Speaker #1

    Les adultes ?

  • Speaker #0

    Les adultes. J'étais figé. Aïe, aïe, aïe, aïe. Mais sais-tu quoi aussi ? Peur de... du jugement.

  • Speaker #1

    Fait que ça n'a pas d'âge.

  • Speaker #0

    Les regards, les regards des gens.

  • Speaker #1

    Les regards des autres.

  • Speaker #0

    Les regards des autres. Mais là, si je parle, qu'est-ce qu'ils vont penser ? C'est pas ton problème, là.

  • Speaker #1

    C'est quoi le pire qui peut arriver ? C'est toujours ça je dis aux gens, right ?

  • Speaker #0

    Mais il y en a beaucoup. Le plus qu'on pense. Fait que le travail que moi je fais sur le terrain, le travail que tu fais dans le terrain, écoute, on sert à quelque chose.

  • Speaker #1

    J'adore ça. C'est puissant, c'est powerful. Ben oui. Faudrait que toi tu te la journées. Non mais c'est tellement le fun, c'est une super bonne discussion. Non mais oui. Si justement ça peut avoir un impact, parce que veux, veux pas, je suis curieuse de savoir. Oui. Je te pose une question, ça sort de nulle part là, ok. Mais parce que justement t'es tellement amour humain, l'impact c'est tellement important. On veut inspirer toute l'équipe, right ? Qu'est-ce que tu penses, justement, de l'intelligence artificielle ? Puis comment tu vois ça pour les années à venir ?

  • Speaker #0

    Tu sais quoi ? J'entends, pour des bonnes raisons et ainsi de suite, qu'il y a des gens qui ont peur de ça, qu'on ne vient plus comme genre pas reçu, parce que ça va faire le recrutement.

  • Speaker #1

    Le travail, un peu, oui.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve qu'il y a des trucs que je vais faire que ça va aider. Ça va accélérer. Avec la business. Avec la business. C'est sûr que tu ne te fies pas à 100 % pour dire, sors-moi quelque chose, puis tu le prends, copy-paste, whatever. Tu le travailles, et ainsi de suite. Moi, j'adore ça. Il y a des gens qui parlent de, bien là, ils vont tout savoir sur nous.

  • Speaker #1

    On tombe dans le complotisme.

  • Speaker #0

    On tombe dans le complotisme. Fait que là, je dis à la personne, OK, tu penses que le chat GPT ou whatever, il va savoir tout sur toi. Est-ce que tu as un compte Facebook ? Oui. OK.

  • Speaker #1

    C'est comme, c'est déjà là.

  • Speaker #0

    C'est déjà là. Aujourd'hui, oui, il y a beaucoup de trucs de cyber-sécurité qu'il faut faire quand même attention, mais ChatGPT, moi, je l'utilise à mon avantage.

  • Speaker #1

    Ça va super bien. C'est sûr, je suis allée dans un sommet la semaine passée sur l'intelligence artificielle, avec Dan Martel, je ne sais pas si tu connais. Je ne connais pas. Oui, c'est un coach, Dan Martel, il est très là-dessus. On va aller voir un peu ce qui s'en vient et tout. Il y a du stock, mais tu sais, on parle un petit peu plus loin. Mais tu sais, il y a tellement d'opinions différentes par rapport à ça. Puis j'étais curieuse de savoir un peu comment tu voyais ça dans l'aspect justement côté humain, connexion et tout.

  • Speaker #0

    Moi, je ne vois pas ça du côté négatif. Moi, je vois ça du côté plus positif.

  • Speaker #1

    Pour la business, c'est sûr. Je veux dire, on ne peut pas faire ça. Je veux dire, il faut regarder comment ça peut nous aider.

  • Speaker #0

    Des idées aussi, ça peut te sortir des idées. Brainstorming. Brainstorming, tu peux te passer un truc. Puis là... Ah oui, c'est vrai ça, ça. Je le prends. C'est à mon avantage.

  • Speaker #1

    Puis j'aime quand tu dis justement qu'il y en a qui vont faire comme copier-coller. Bien non, là,

  • Speaker #0

    on voit que c'est la machine qui passe à travers toi.

  • Speaker #1

    Il faut que tu le travailles. Puis tu le travailles, c'est ça. On ne veut pas que ça devienne plus paresseux non plus.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Puis je suis curieuse de savoir aussi, par rapport à l'entrepreneuriat. Autant, peu importe la sphère d'activité. Là, on sait que ce que tu aimes le plus, mettons, c'est le volet, la conférence. Fait que là, les gens prenaient des notes. Oui. Et qu'est-ce que tu trouves à l'opposé le plus challengeant par moment ? Qu'est-ce qui vient te challenger le plus dans ta personne, dans ta façon d'être peut-être ?

  • Speaker #0

    Bien, des fois, il y a des gens qui vont prendre mon côté, qui voient peut-être le côté open, le côté gentil comme une faiblesse. Peut-être des fois qu'ils vont essayer de tirer avantage de ça.

  • Speaker #1

    Tu le sens ? Tu le ressens ? On te l'a verbalisé ou tu l'as entendu ?

  • Speaker #0

    Je le sens, puis je l'ai comme vécu aussi, que ce soit une transaction ou quoi que ce soit, mais tu le sens par rapport à ça. Que c'est comme, ben lui, il est bien fin, là, puis... Comment tu réagis face à ça ?

  • Speaker #1

    Comment tu...

  • Speaker #0

    C'est... À un moment donné, je me suis dit... Quand tu es en business, c'est quoi ton mindset ? Est-ce que tu es en business pour dire, quand on fait une transaction, moi, je veux que je sois content, que je tire du positif, mais en même temps, je veux que toi aussi, tu tires du bénéfice. C'est quasiment du 50-50.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #0

    Mais il y a des gens qui vont dire, quand tu es en business, moi, si je peux avoir 95 % et que je t'écrase, j'ai gagné.

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup comme ça.

  • Speaker #0

    Il y en a beaucoup comme ça.

  • Speaker #1

    Bravo de garder tes valeurs.

  • Speaker #0

    Moi, je suis plus comme...

  • Speaker #1

    C'est du win-win.

  • Speaker #0

    C'est du win-win.

  • Speaker #1

    C'est une relation gagnant-gagnant,

  • Speaker #0

    right ? Moi, je crois à ça à 100 %. Mais malheureusement, il y a des gens qui sont comme, « Regarde, je vais t'écraser, puis c'est ça la business. » Mais ça, c'est un côté, comme tu dirais des fois, comme, « Ah, c'est comme ça. »

  • Speaker #1

    C'est moins le fun, mettons, de l'entrepreneuriat, mais c'est une minorité.

  • Speaker #0

    C'est une minorité. Mais ça, moi, j'ai gardé mon côté authentique comme en athlétisme aussi, comme en business. En athlétisme, moi, écoute, Moi et mon chum, on m'a surnommé comme le lion tranquille. Tu sais, comme les sprinters, c'est tous des lions enragés. Moi, je suis le lion tranquille, je fais mes affaires. Mais c'est sûr qu'il ne faut pas me chercher non plus.

  • Speaker #1

    C'est ça que j'allais dire. Je pense que si on pèse le bon piton, on va te trouver. C'est ça.

  • Speaker #0

    J'étais l'un des athlètes qu'on a catégorisé comme trop gentil.

  • Speaker #1

    En quoi c'est un inconvénient ? Tu es champion olympique, mais tu es trop gentil.

  • Speaker #0

    Non, mais parce que ton adversaire, tu ne peux pas être ami, tu ne peux pas lui parler. il faut faire des gens bêtes.

  • Speaker #1

    Tu fais de l'athlétisme.

  • Speaker #0

    Mais sais-tu qu'un moment donné, j'allais dans les... que je voyais mes compétiteurs en dehors de l'arène, en dehors du stade, puis l'attitude, un moment donné, c'était comme « Arrête, là. » Tu n'as pas à jouer cette game-là avec moi. On n'est pas sur la piste. Tiens, on va prendre un café, là. Non, mais c'est ça. Mais tu vois que le côté, c'est juste une question de mindset. C'est comme...

  • Speaker #1

    Mais tu vois, ce que j'aime, c'est que tu as suivi ton gars, tu as suivi justement tes valeurs, tes principes. Tu n'as pas besoin d'être quelqu'un d'autre. Ce que je peux voir, c'est que tu as toujours été qui tu es, tu es fidèle à toi-même. Tu es dans la catégorie, ce que j'appelle des « champion of people » . Au début de ma carrière, Bruni, petite anecdote, j'ai eu la chance d'avoir un super bon mentor. Il s'appelait Guy, j'avais 25 ans à l'époque. Puis il m'a dit, il avait vu mes ambitions, ce que je voulais faire. Avant, je ne pensais pas être entrepreneur. Mélanie, si tu veux aller loin dans la vie et que tu désires impacter un maximum de gens, sois une champion of people, c'est-à-dire sois au service des gens. C'est ça, le pur leadership. Peu de gens sont là-dedans et tu en fais partie. C'est ça que j'adore de toi et ce n'est pas pour rien. Je n'ai pas invité Bruni Surin juste parce qu'il y a Bruni Surin, l'athlète. C'est beaucoup par principe, par rapport à ta personne, à qui tu es. Ah, merci. Tu vois, l'instinct a eu raison. Mais c'est important, ça. C'est très important.

  • Speaker #0

    Mais tu projettes la même chose aussi. Je te suis maintenant depuis… Ah, c'est bien, merci. C'est pour ça que je suis là aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, parce que je sais que tu n'en fais pas tant que ça, des podcasts. Doublement, j'apprécie, parce qu'il y a eu une belle connexion. Puis tu vois, je suis vrai, tu es vrai. Mon groupe est vrai. Les gens qui sont vrais, ils sont ensemble. Pas besoin de jouer de game. C'est ça le message aussi. C'est naturel.

  • Speaker #0

    C'est open. C'est open, c'est relax.

  • Speaker #1

    Je le réitère.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À chers auditeurs que vous l'écoutez, version audio ou vidéo, ça, c'est une des choses que je veux que les gens retiennent. C'est peignant d'être soi.

  • Speaker #0

    Puis ça, ça, ça, des fois, j'ai des amis qui m'y aident. C'est pas ça que j'aime pas ça sortir avec toi. Tu parles à tout le monde.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça te dérange ?

  • Speaker #0

    C'est pas que quelqu'un vienne parler. Je vais lui parler. Je vais te parler. C'est sûr, on ne va pas abuser. On va parler deux heures. Mais parce que je sais que ça peut faire une petite différence. Regarde,

  • Speaker #1

    c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Tu donnes un petit mot d'encouragement. Tu parles cinq, dix minutes. Qu'est-ce que ça va changer dans ma vie ?

  • Speaker #1

    Tu changes la vie des gens à tous les jours. Écoute, juste là, on arrive en studio. Juste voir. J'aurais aimé ça filmer ça. De voir. Je le vois dans les yeux des gens. Tu le vois comme aïe aïe. Puis c'est d'aller, tu t'arrêtes, tu parles, même chose avec l'équipe, ça ne ment pas ça, ce n'est pas fake, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est naturel, puis ça m'a pris, quoi, on a pendant, je veux dire, quoi, 4-5 minutes, puis on est venus.

  • Speaker #1

    Exactement, on s'installe,

  • Speaker #0

    tout est beau Parce qu'à l'inverse J'ai vu des gens, soit qui ont réussi, soit ça dans le sport ou whatever, puis c'est comme, je ne sais pas le temps. Arc.

  • Speaker #1

    Arc. Arc. Je suis très, là-dessus, je suis assez difficile.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas. Je ne suis pas capable.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas capable. Puis jamais je vais inviter quelqu'un au podcast. Ah, la personne, elle a des millions de followers, puis la personnalité, je ne suis pas capable.

  • Speaker #0

    Je trouverais. Bien, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on se reconnaît entre ça. Je trouve ça le fun parce que c'est une valeur. Je suis convaincue, Bruni, que cette valeur-là que tu as, c'est sûr que ça paye en entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    C'est ça. Moi, je me dis tout le temps, ça a une continuité. Je me regarde aujourd'hui, j'ai 58 ans, je fais ce que j'aime. Je fais mes conférences à travers le Canada, je la fais un petit peu en Europe. La fondation va super bien. Ma famille, super bien. Mes filles sont épanouies. On est en santé.

  • Speaker #1

    C'est beau la vie. C'est beau la vie. Tu ne l'as pas volé, Bruni.

  • Speaker #0

    C'est beau la vie.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est beau. Qu'est-ce que donner un 5 minutes là, un 10 minutes là, un 20 minutes là ?

  • Speaker #1

    C'est comme ça que tu redonnes. Mais ce n'est pas juste, tu ne fais pas juste, et c'est ça qui est intéressant, parce que tu ne fais pas juste donner la main. C'est plus que ça, c'est qu'il y a un échange, il y a quelque chose.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Tu reconnais l'autre.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça, ça fait toute la différence en business. C'est ça.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, parce que, tu sais, puis comme je te dis tantôt, puis je vois que qu'est-ce que ça peut faire aussi, whatever, tu sais, c'est comme un moment donné, quand j'ai commencé à, dans l'immobilier, dans le fond, un moment donné, je parlais avec Hugh Hilton, qui a pris le temps de me parler. Puis moi, dans ma tête, c'était Hugh Hilton, pour ceux qui ne connaissent pas, Hugh Hilton, c'est un Américain, il est dans l'immobilier, mais plus commercial. Mais comme on dit, il pèse le gars. Il est comme... Il est rendu big. Il est big. Là, je suis comme face à face avec lui, puis il prend le temps de me parler. Puis là, il me dit, je ne suis pas plus intelligent que toi. Voici ce que tu dois faire. Tu dois jump. Comme moi, je dis aux gens, go get it. Il me l'a dit. Écoute, sais-tu ce que j'ai fait après ? J'ai parlé comme genre cinq minutes. J'ai écrit dans mon agenda. Je me donne un an. No matter what, quoi qu'il arrive, je fais le premier pas dans l'immobilier. C'est ça l'impact qu'il y a eu. Il m'a parlé cinq minutes.

  • Speaker #1

    Cinq minutes. C'est incroyable. C'est grâce à ça que tu as fait ce job dans l'immobilier.

  • Speaker #0

    Bien oui. C'est ça qui m'a donné le push. Tu réalises tout ce que tu visites. Bien oui, exactement.

  • Speaker #1

    Je m'en entends en anglais, le mot. Mais dans le fond, c'est que la vision que tu as, c'est ça. Mais je retiens aussi qu'on sous-estime l'impact d'écrire la visualisation. Je pense que ça fait une deuxième, ça fait renforcer encore plus, j'imagine.

  • Speaker #0

    Tu peux écrire, tu peux avoir un visuel, tu peux avoir un dessin, quelque chose de représentatif. Petit, j'avais la photo de Carl Lewis, j'avais le poster, j'écris, puis je visualise. Et puis souvent chez nous, j'ai les post-it un peu, post-it là, post-it là, les notes que j'ai quand j'étais dans les conférences, j'étais à l'école d'entrepreneurship de Beauce aussi, tout ça, chez nous, j'ai les dossiers, vraiment incroyable. Puis des fois, je vais les ressortir. Ah oui, ça je me rappelle, non, non, non. J'ai suivi à l'école d'entrepreneurship, ils appellent ça des 24 heures. C'est des entrepreneurs qui viennent là-bas, j'ai fait ça aussi. Moi, que la personne qui est en avant de moi, homme ou femme entrepreneur, que ce soit dans n'importe quel domaine, je prends des notes, j'écris.

  • Speaker #1

    C'est un éternel apprenant.

  • Speaker #0

    Parce que tu sais quoi, c'est pas moi qui l'a dit, c'est les études. Admettons que tu vas dans une conférence, quelqu'un, ok, c'est le fun, c'est motivant, Non, t'écris pas. trois semaines, un mois, deux mois plus tard, 90 %, pouf, tout oublié. Moi, j'écris, fait que je l'ai.

  • Speaker #1

    Fait que les gens prenaient des notes. Oui. C'est vrai que ça aide ou pas ? C'est vrai,

  • Speaker #0

    bien oui.

  • Speaker #1

    Je suis curieuse de savoir, dans un de tes... Mettons, tu t'es fixé un objectif. Est-ce que ça t'est arrivé dans ta vie que tu voulais réaliser quelque chose, mais ça ne s'est pas concrétisé ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Oui ? On dirait que tu as tout réalisé ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Non, non, des fois, je parle de...

  • Speaker #1

    J'imagine que ça arrive pour une raison X,

  • Speaker #0

    non ? Le plus gros défi que j'ai eu, c'est aussi en

  • Speaker #1

    96. OK.

  • Speaker #0

    Cinq jours, quatre, cinq jours avant la médaille d'or olympique, j'ai vécu le cauchemar. Mais cauchemar, cauchemar. Quand je dis ça aux gens, ils disent « Oh my God ! » Ah oui ! Parce que je voulais aussi gagner la médaille d'or au 100 mètres. OK. J'étais 96, j'étais classé deuxième au monde. Puis là, j'arrive en demi-finale aux Jeux olympiques. Il y a deux vagues. Ils vont prendre les quatre premiers de chaque course pour faire huit pour la finale. Je suis dans la première. Je termine ma course. Je regarde le tableau sur un Canada 5e. Ah ! Donc, tu es toujours aux Olympiques. Tu voulais aller en demi-finale, en finale, puis gagner la médaille d'or. Là, tu ne vas même pas faire la finale. Là, sur Rennes, tu es un spectateur pour la finale. J'ai regardé...

  • Speaker #1

    Ça, c'est dur, ça.

  • Speaker #0

    J'ai regardé la finale olympique du 100 mètres comme un spectateur. Et je vois mon coéquipier, mon collègue canadien, Donovan Bailey, qui gagne.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est le Champion of People, ça. Tu l'encourages. Mais imagine à l'intérieur de toi.

  • Speaker #0

    Rappelle-toi qu'est-ce que je t'ai dit au début, quand t'arrives dans une situation comme ça, c'est quoi ? Pourquoi t'es là ? Pis qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #1

    Ah ça, ça ! Fait que là t'as plus ou plus ça, t'étais déjà en mode action dans la tête, right ?

  • Speaker #0

    Bruno, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi t'es là ? Je sais pas. Pourquoi t'es là, Bruno, je sais pas. Écoute,

  • Speaker #1

    je vois le noir,

  • Speaker #0

    je vois les étoiles. Là après ça, je vois ma femme qui pleure, mon entraîneur qui comprend pas. Pourquoi t'es là ? Pourquoi t'es là ?

  • Speaker #1

    C'est quoi le feeling ? Est-ce que c'est t'es en crisse, t'es déçu ?

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    ah oui. Comment c'est comme...

  • Speaker #0

    Je suis tout ça. Je suis tout ça, mais en même temps, je sais aussi que...

  • Speaker #1

    Et en même temps, tu poses des bonnes questions.

  • Speaker #0

    Je pose des bonnes questions. Puis en arrivant à la maison, je regarde la course en plein milieu de la nuit. Je sais pourquoi.

  • Speaker #1

    C'était quoi ?

  • Speaker #0

    Parce que je ne le faisais pas pour moi. Parce que mon mindset, là, je voulais gagner, écoute, pour mes parents, pour mes amis, pour mes commanditaires, pour le pays. C'est pour ça que souvent, j'allais à l'entraînement, c'était là où je n'aimais pas ça.

  • Speaker #1

    Et ça, là, ça ne m'a pas ça.

  • Speaker #0

    Puis quatre, cinq fois, j'allais à l'entraînement. Pour ma préparation olympique, j'ai fait un U-turn, j'ai fait un demi-tour pour tourner chez moi. Je ne me suis pas entraîné. Mais là, j'étais dans ma bulle. Je ne comprenais pas. Il y a quelque chose qui se passe. C'est peut-être le côté santé mentale aussi là-dedans. Tout ça, je ne le sais pas. Mais là, ça m'a pris ça. Bang ! OK, je réalise maintenant. Je ne faisais pas pour moi. Maintenant, qu'est-ce que tu vas faire au plus vite possible, Brené ? Tu changes ton mindset. OK, à partir de maintenant, moi, je vais avoir du plaisir. Je le fais pour moi. Quelques heures plus tard, j'étais dans la piscine. J'étais dans la piscine. à la maison, puis je disais, « Life is great ! La vie est belle ! »

  • Speaker #1

    T'es tout de suite après le fait que t'es de même taille.

  • Speaker #0

    Pas 24 heures plus tard. Boum ! La vie est belle.

  • Speaker #1

    La puissance du mindfuck.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on a toute cette capacité ? Oui. Oui, on a cette capacité.

  • Speaker #1

    J'y crois aussi. C'est vraiment puissant, là. Parce que justement, au lieu... La majorité des gens, combien de temps tu vas entretenir t'es en crise, t'es déçu, il y a plein de mixed feelings. Oui. Mais là, tu as su que, OK, parce qu'il faut que tu trouves la cause. Il faut que tu trouves la cause. Tu ne peux pas arrêter tant que tu n'as pas trouvé la cause. Là, je l'ai, je prends une décision, quelle action ?

  • Speaker #0

    J'ai eu des échanges avec des amis par rapport à ça. Ils disent, oui, mais il faut prendre le temps. Oui, mais combien de temps ? Fait que moi, j'aurais été dans cet état-là. Ça,

  • Speaker #1

    c'est une croyance limitante.

  • Speaker #0

    J'aurais été dans cet état-là que je suis un maudit. Je vais briser la maison pendant une semaine, trois mois, puis ça aurait changé quoi ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça aurait changé ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est bon. Ça n'a pas besoin. Il n'y a pas… Il faut prendre le temps. Non, si je le sais, si je me pose la bonne question, je le sais, c'est quoi la cause, je me mets en mode… C'est parfait. C'est plus ça, l'entrepreneuriat. C'est pour ça que le monde du sport et l'entrepreneuriat, c'est tellement…

  • Speaker #0

    Il y a tellement de similitudes. C'est pareil.

  • Speaker #1

    C'est pareil. J'adore ça. Puis mettons, si on regarde, là, t'as 58, t'es toute jeune. Puis... Qu'est-ce qui est là pour toi ? Qu'est-ce qui s'en vient ? Ton prochain objectif sur ton vision board, ça serait quoi ?

  • Speaker #0

    Faire plus de conférences à l'international.

  • Speaker #1

    T'en as-tu fait plusieurs à l'international ou t'es resté plus en dedans ?

  • Speaker #0

    Je dirais comme à l'international jusqu'à maintenant, j'ai fait peut-être 5-6 à l'extérieur. Mais j'aimerais ça en faire comme, je dirais, 5-6 par année à l'extérieur du Canada.

  • Speaker #1

    Ça serait le fun, ça. Il y a-t-il un endroit particulier que tu viserais ?

  • Speaker #0

    C'est ça que je commencerais plus par les pays francophones. La France, Belgique, Bruxelles, dans ces eaux-là. On est là-dessus. Mais moi, c'est ça que je vois.

  • Speaker #1

    Et concrètement, mettons, j'aime ça parce que si je pense à la Bruny-sur-Inde, c'est avec... Si on chiffre, mettons, un objectif, autre, mettons, 5-6, ça, pour moi, pour être bien honnête, je viens de voir que c'est marqué Bruny sur ta chemise.

  • Speaker #0

    Ah mais oui, les petits détails.

  • Speaker #1

    Avec les petits détails, c'est extraordinaire. Ah j'adore ça,

  • Speaker #0

    c'est super beau. Tu sais comment j'adore la mode. Ah oui,

  • Speaker #1

    mais j'adore. Si je n'avais pas remarqué, oh my God, c'est trop beau. Ça, c'est vrai. C'est comme, c'est là, je vais m'en oublier si je ne le dis pas. Il fallait que je le dise. Ça fait partie justement de ta collection. Oui,

  • Speaker #0

    oui, mais ça, c'est ça. Hé,

  • Speaker #1

    puis après, si tu peux-tu montrer ça. Il faut qu'on voit ça à l'écran. Bruni, tu le vois-tu ? Il faut qu'on le voit. Ici ? Oui. On zoomait après, OK, good. C'est trop beau. C'est super. Parce que pour moi, c'est une évidence. C'est déjà là que tu vas faire ça. Si on avait un objectif à la Bruny-sur-Rhin, quelque chose d'encore plus gros, que tu vois qui n'est peut-être pas encore dans les cartes ou que tu souhaiterais ou que tu n'as jamais parlé. Tu es un homme à défis, tu es un homme à objectifs, c'est ça.

  • Speaker #0

    Je pourrais dire que... Les trucs que je me suis projetés dernièrement sont en train de se faire. Là, là.

  • Speaker #1

    C'est tellement accompli de choses.

  • Speaker #0

    C'est en mouvement,

  • Speaker #1

    c'est en train de se faire.

  • Speaker #0

    Il va y avoir, la collection de sports va revenir. Et puis, là, j'ai fait un autre partenariat avec une autre compagnie qui s'appelle Middleman. OK. On va faire même des habits, des vestons aussi. Ça va être, puis ça va me permettre aussi de... de mettre mon côté créatif, de mon côté design.

  • Speaker #1

    Parce qu'il est fort, ça. Ça va prendre plus de place, ton côté créatif.

  • Speaker #0

    Ça va prendre plus de place, oui. Ça, c'est... j'adore. Je suis... Je suis comme...

  • Speaker #1

    Merci la vie.

  • Speaker #0

    Tout ça arrive, c'est la vie. C'est comme... aïe, aïe. C'est...

  • Speaker #1

    T'es dans la gratitude. C'est de la gratitude. Tu ne perds rien pour acquis. Oui. C'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Où on peut trouver ta collection ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui s'en vient ? Mais là, qu'est-ce qui s'en vient ? Est-ce que je peux le dire ? Oui !

  • Speaker #1

    Je veux savoir.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, je ne peux pas le dire. Je ne peux pas le dire parce que c'est comme un contrat dans la langue. Ou est-ce que tu peux le dire ? Mais tu vas être une des premières que je vais te le dire.

  • Speaker #1

    J'oublierai pas. J'adore ça. C'est bon.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. C'est comme mon coach, mon premier coach me disait, à l'âge de 17 ans, puis je vais le partager avec ton auditoire. À 17 ans, mon coach m'a donné une citation, c'est « The me I see is the me I'll be » . Le moi que je vois est le moi que je serai.

  • Speaker #1

    C'était fort ça quand t'avais dit ça.

  • Speaker #0

    J'ai décidé d'y croire et ça fonctionne.

  • Speaker #1

    T'en es la preuve vivante.

  • Speaker #0

    Fait que les gens, je vous l'offre, comme mon coach me l'a offert, c'est à vous de le prendre et de croire et de l'appliquer, ou sinon de dire que ça ne marchera pas. Mais vous avez le choix. C'est vrai ? Mais je vous le donne. Vous pouvez le prendre.

  • Speaker #1

    J'adore ça. Puis un dernier mot, là. J'aimerais ça que tu nous parles aussi, un dernier mot sur ta fondation. Oui. J'aimerais ça que tu nous en parles un peu pour qu'on apprenne à...

  • Speaker #0

    Mais ma fondation, la Fondation Brunier-Sorin, on va dans les écoles, justement, comme je te disais tantôt, pour encourager les jeunes. La persévérance scolaire aussi, très importante. Depuis trois ans maintenant, on a mis un nouveau volet. On s'est associé avec la Fondation Christian-Vachon. OK. qu'eux, c'est comme ils vont aider les jeunes tous dans le quartier. difficile pour les déjeuners le matin, les fournitures scolaires et il y a des zones qui sont pas mal d'immigration et tout ça, qui n'ont pas les équipements adéquats. Fait que nous, présentement, on est dans six écoles. La Fondation Brunissurin est dans six écoles.

  • Speaker #1

    On veut grossir là-dessus.

  • Speaker #0

    Parce que Brunissurin, lui, quand il avait eu son rêve, à 17 ans, il n'avait pas d'argent. pas de moyens.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est sûr que c'est salarié, que ça te touche particulièrement.

  • Speaker #0

    Moi, c'est comme, justement, en retour à la communauté. C'est pour ça qu'on a fait ça.

  • Speaker #1

    Comment les gens peuvent contribuer à ta fondation ?

  • Speaker #0

    Ils peuvent aller directement sur le site web. C'est fondation Brunis-Surin ? Oui, c'est fondationbrunis-surin.ca directement. Les deux se rejoignent. Il y a des dons que les gens peuvent faire. Là, on se prépare pour un méga, méga, méga souper-gala l'année prochaine qui va se soumettre au mois d'août. Mais on aura le temps de s'en parler.

  • Speaker #1

    Exactement. J'adore ça parce que ça me touche énormément. Être unis, là, vraiment, comme je te disais tantôt, on aurait pu parler toute la journée. C'était un moment incroyable. Merci beaucoup encore une fois d'avoir accepté.

  • Speaker #0

    Ça m'a fait plaisir. J'ai eu beaucoup de fun. C'était super. Vraiment,

  • Speaker #1

    c'était le fun. Puis je veux que les gens se sentent comme ça, les dons de table podcast. Aucun doute que les gens vont adorer l'épisode. Je te fais un petit chien. Merci encore une fois. Un plus de succès pour toi. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci. Merci, gang.

Description

« Le moi que je vois est le moi que je serai. » – Bruny Surin


Et si tout commençait par un rêve ?


Dans cet épisode profondément inspirant de L’Indomptable, je reçois Bruny Surin — champion olympique, entrepreneur, conférencier et humain d’exception.


On parle de discipline, de mindset, de courage et de la force de croire en soi, même quand tout semble jouer contre toi.

Bruny raconte comment il a transformé la peur en moteur, l’échec en apprentissage et la persévérance en réussite.


Il partage avec sincérité les valeurs qui l’ont guidé : la visualisation, la préparation mentale, le travail d’équipe et la conviction que chaque effort compte. À travers son parcours, on découvre un homme passionné, accessible et profondément humain, qui nous rappelle qu’il n’y a pas de raccourci vers le succès, seulement de la clarté, de la rigueur et du cœur.


💬 Un échange vibrant, rempli de gratitude et d’énergie contagieuse. Cette conversation est une véritable leçon de courage et de leadership.


Elle te donnera envie de te lever, de croire à nouveau en ton rêve et d’agir avec confiance et constance.


Bonne écoute !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un moment donné, j'étais dans une école secondaire. 500 élèves dans l'auditorium, full. Puis là, je leur pose la question, je vous ai parlé de mon rêve. Là, je veux savoir c'est quoi votre rêve à vous autres. Vous venez en avant, vous venez avec moi. Et là, c'était comme, ils ne voulaient pas avoir de contact des yeux avec moi. Là, je suis...

  • Speaker #1

    No way !

  • Speaker #0

    OK. Là, un moment donné, 3, 4, 5 gars qui commencent à crier le nom d'un de leurs amis. Là, tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah, j'ai frisson.

  • Speaker #0

    Et le petit gars, là, écoute, il transpirait, il était rouge. Ça m'a rappelé moi. Jeune. J'étais timide. Pas capable de parler en avant. Pis il y a toujours ma mère qui me donnait le petit coup de pied en arrière. Là, j'ai dit, le petit gars qui est en arrière, c'était comme moi. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'y laisse ? Avant que je te fais des problèmes, reste sur ta carrière. Ou on brise la glace. On va briser la glace. J'ai dit, viens. J'ai dit, je te promets, je te jure, ça va super bien aller. Je vais être à côté de toi. Ça va bien aller. Je te le dis. Bienvenue. Il raconte son rêve. Il Ausha. Il était à la tête de même. J'ai dit, bravo. Peut-il y en avoir ? C'est commencé maintenant. Décroise tes bras. Tiens-toi droit. Puis tu regardes les gens, puis tu racontes ton rêve. Je te jure, il l'a fait automatiquement. Automatiquement. Quand il a terminé, il avait le sourire. C'est comme, je l'ai fait. Tout le monde a applaudi. Il venait de se passer quelque chose. Je retourne chez nous, je prends mon téléphone. J'avais un nouvel ami sur Instagram. C'était lui.

  • Speaker #1

    Bienvenue à L'Aide aux Tables Podcast. L'endroit où est-ce qu'on ne suit pas les règles. On les réinvente. Je dis tout haut ce que bien des entrepreneurs pensent tout bas, avec une approche directe et audacieuse. Vérité crue, stratégie puissante et mindset d'élite. Tout ce qu'il te faut pour bâtir une business qui domine. Je suis Mélanie Fortin, business coach, stratégie élite et surtout... Indomptable. Fait que Bruni, bienvenue à l'Indomptable podcast. Et en plus... Ça, c'est une coutume. Tu vas avoir ton verre de l'Indomptable Podcast.

  • Speaker #0

    Ah, bien, c'est bon.

  • Speaker #1

    Un petit chin. Là, on met de l'eau parce qu'on est quand même tôt dans la journée.

  • Speaker #0

    C'est parfait. Bonne idée.

  • Speaker #1

    À un moment donné, peut-être, je vais le faire en soirée comme Patrice me suggère. Là, ça sera peut-être autre chose dans le verre. Hé, merci beaucoup, Bruno, d'avoir accepté l'invitation d'être à l'Indomptable Podcast. Mais surtout, parce que là, je te connais un peu plus. J'ai eu... Le privilège de te recevoir lors de l'immersion avec mon club des maîtres en juin.

  • Speaker #0

    J'ai eu beaucoup de plaisir,

  • Speaker #1

    d'ailleurs. C'était le fun. C'était une bonne gang. Les gens ont adoré. Il y a beaucoup de choses qui m'ont marquée. Tu le sais. Pourquoi ? Tu te rappelles-tu, en passant, l'impact que ça a eu auprès de certaines personnes ? Il y en a qui ont pleuré en le voyant. J'imagine que les gens, quand on parle de Bruni-Surin, ils ne veulent pas, c'est le champion olympique. Ta carrière olympique est incroyable. Je veux qu'on parle aussi de ta carrière entrepreneuriale, n'est-ce pas ? Parce que ma clientèle et l'auditoire sont majoritairement entrepreneurs, coachs, dirigeants et tout. Mais c'est sûr qu'on ne peut pas ne pas parler de… Je veux dire, est-ce que justement, à un moment donné, je vais te le demander comme c'est là, mais est-ce que tu es tanné des fois que les gens parlent seulement de Bruny-Surin champion olympique, puis qu'on ne parle pas assez, je trouve, de l'aspect entrepreneuriat ? Oui.

  • Speaker #0

    Ça, ça m'a pris un peu de temps à réaliser et dire finalement, OK, j'ai compris. Pour dire franchement, ça fait 29 ans à Atlanta. 29 ans. Puis, il n'y a pas une semaine que je vais passer, que je me promène pas mal à travers le Canada, ici au Québec.

  • Speaker #1

    Tu m'entends pas.

  • Speaker #0

    Quelqu'un m'en parle. C'est fou. Puis, ça fait des années que je fais des conférences. Puis quand je parle en avant, un moment donné, je dis, bien, écoute, est-ce que vous êtes correct ? Silence total. Les gens qui viennent me parler après les conférences, c'est fou. Mais en même temps, j'ai vu que c'est… J'ai été… Je n'aime pas dire chanceux, mais la vie m'a amené aussi que, oui, on s'est entraîné fort et ainsi de suite, de faire partie de cette équipe-là qui fait partie de l'histoire. C'est incroyable. Du sport au Canada, c'est incroyable. Puis j'ai vu l'impact que ça fait. Puis c'est pour ça aussi que ça me donne... Tu sais, j'aime partager, j'aime encourager, j'aime moi-même sortir de ma zone de confort. Je veux que les gens sortent de leur zone de confort parce que je sais tous les bienfaits que ça peut... La magie est là. La magie est là. Vraiment. Puis en même temps aussi, le retour que j'ai des gens, l'amour que j'ai aussi de retour des gens... Hé, ça... Écoute, c'est... je capote.

  • Speaker #1

    Mais ça, je dois dire, juste sur l'expérience que j'ai eue, si tu me permets, avec le Club des maîtres, il y a deux choses. Pourquoi tu reçois autant d'amour, Bruni, si tu en donnes ? Écoute, j'ai frisson en te le disant parce que t'es extrêmement généreux.

  • Speaker #0

    Moi, j'en donne, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Mais t'es généreux, t'es accessible, t'es authentique, t'es vrai. Et c'est pour ça, je pense, que les gens veulent t'avoir en confiance.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Puis je suis toujours comme... Étonné aussi en même temps.

  • Speaker #1

    C'est l'accueil, on dirait que c'est tout le temps.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Puis comme tu t'as dit que oui, j'en donne après mes conférences, après quand je retourne chez nous, j'ai comme... Parce que, écoute-moi, j'en donne, j'en donne, j'en donne, j'en donne. Mais en même temps, le retour aussi, je me dis, écoute, les opportunités sont là, j'ai des invitations un peu partout.

  • Speaker #1

    C'est beau charret,

  • Speaker #0

    c'est sûr. La reconnaissance des gens, c'est comme...

  • Speaker #1

    C'est perceptible. Puis, on a fait, comme tu as vu, sûrement quelques reels, des petits vidéos quand tu étais avec ma gang. Puis, il a même fallu que je prenne mes gens. Là, la gang, c'est assez. Bruni, il faut que tu s'en ailles. Tu es tellement généreux. Tu es resté longtemps au cocktail avec nous. Puis, il y en a des gens, des conférenciers, que, OK, là, moi, c'était 60 minutes. Bye, après 61 minutes. Moi, ça, ça ne m'intéresse pas. Fait que vraiment, tu le mérites. Il n'y a pas de chance là-dedans. Merci beaucoup. Puis, je pense que ce qui fascine beaucoup, moi, bien, c'est ça. Je ne suis pas une championne olympique, mais... c'est un tournoi, kickboxing, quand même, j'ai une petite idée de, juste si j'ai fait ça, j'imagine, toi, justement, d'avoir été un...

  • Speaker #0

    Ça prend du travail aussi. C'est un tournoi, un tour, c'est de la discipline.

  • Speaker #1

    Rien à comparer. Toi,

  • Speaker #0

    c'est temps plein, c'est complètement... C'est complètement, c'est à temps plein.

  • Speaker #1

    Mais ça, ton mindset, moi, je tripe sur le mindset, parce que c'est là que tout se passe. Comment t'as fait pour développer un mindset de fou, un mindset tellement puissant qui t'a permis... d'accomplir ça, de réaliser ça de l'an 29 ans.

  • Speaker #0

    Tu sais, j'en avais partagé dans ta retraite. Puis moi, je me suis... Tu sais, j'ai dit, quand je fais l'analyse de tout ça, ça commençait très jeune. J'ai été, thanks to my mom, merci à ma mère. Puis moi, ma mère, quand je suis arrivé au Québec, j'avais 7 ans. Ma mère, qu'est-ce qu'elle me disait ? C'est comme, bien ici, au Québec, au Canada, t'as toutes les opportunités devant toi.

  • Speaker #1

    C'est tellement vrai.

  • Speaker #0

    Let's go, puis il n'y a rien qui va t'arrêter.

  • Speaker #1

    Elle t'encouragait tout le temps.

  • Speaker #0

    Elle m'encouragait, puis elle me disait, écoute, puis il y a une chose aussi, dans la vie, il n'y a pas de raccourci. Ça veut dire que quoi que tu vas faire plus tard, tu gardes la ligne droite. J'aime ta mère déjà. Mais moi, qu'est-ce que ça fait ? C'est que moi, ça m'a mis dans mon cerveau ici. j'ai toutes les opportunités ici, ma mère me le dit puis moi j'écoute ma mère Moi, je suis comme ce genre-là. Puis moi, je suis comme Superman, puis j'ai grandi comme ça. Puis c'était pour ça que souvent, je me dis, mais comment ça se fait ? La première fois que j'ai regardé les Jeux olympiques, j'avais 17 ans, puis là, je voulais aller aux Jeux olympiques. Pourquoi je l'ai cru ? Puis quand je l'ai dit à tout le monde, mais 95 % des gens me disaient, c'était impossible, puis moi, je l'ai cru. Qu'est-ce qui a fait la différence ? C'est que j'étais prêt là. Puis j'ai eu un entraîneur aussi après ça. Mon premier entraîneur, Daniel St-Hilaire, Je vous remercie de tout le temps. qui m'a dit oui, puis m'a appris de la visualisation, mindset, puis j'ai gardé ça encore aujourd'hui. Puis c'est pour ça que moi, c'est quand les gens me disent « Ah, bien, je ne suis pas capable, puis c'est impossible » , tous des trucs comme ça, je leur dis « Écoute, change ta façon de voir les choses, go » .

  • Speaker #1

    Faire attention, hein, comment, quels mots on utilise.

  • Speaker #0

    Quels mots on utilise. Puis ça, c'est malheureusement, il y a des gens qui vont se faire dire qu'ils ne sont pas capables.

  • Speaker #1

    Puis ils vont le croire.

  • Speaker #0

    Puis ils vont le croire. Puis, tu sais, comme le dicton qui dit, si tu penses que tu n'es pas capable ou si tu penses que tu es capable, les deux cas, tu as raison.

  • Speaker #1

    Oui. Ah, c'est tellement vrai. Mais c'est juste ça. J'adore cette citation-là. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Un ou l'autre, c'est ça, pareil. Un ou l'autre, c'est vrai. Ça, c'est puissant. C'est fou, là. Puis, tu sais, je regarde après, que ce soit comme toutes les entreprises que j'ai faites, ma fondation, la collection de vêtements, je suis dans l'immobilier, je m'entoure aussi de gens.

  • Speaker #1

    Mais c'est impressionnant tout ce parcours-là Parce qu'on va justement parler autant de ta carrière avant en tant que sportif, autant de l'entrepreneuriat. Et on a eu le privilège justement d'en apprendre un peu plus à ce niveau-là. J'imagine que ça t'a tellement aidé, cette mindset incroyable-là.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Comment tu l'appliques justement au quotidien ? Puis comment ça t'aide à surmonter, on va se le dire, les nombreux obstacles de l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Obstacles de l'entrepreneuriat, bien, il y a des fois que ça ne va pas bien. Il y a des fois qu'il y a des gens qui peuvent voir ça comme un échec ou quoi que ce soit. Oui, c'est difficile. Mais dans le fond, tu te dis, mais pourquoi tu es dans cette situation-là ? Pourquoi ça n'a pas fonctionné ? Il y a une raison. C'est ça qu'il y a une raison. Tu trouves la raison, puis là, après ça, c'est comme, then what ? Puis après ça, qu'est-ce que tu fais ? Tu continues, c'est quoi tes solutions ? Action.

  • Speaker #1

    Fait que tu as la capacité de, ce que j'entends, tu es capable de te poser les bonnes questions. J'imagine que ça t'a vraiment aidé. OK, qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ça ne va pas ? Ce n'est pas tout le monde qui a cette... capacité-là de ce que j'ai pu remarquer au-dessus.

  • Speaker #0

    Mais je me suis fait poser la question à la conférence, à plusieurs reprises. Brunet, penses-tu que c'est tout le monde qui a cette capacité-là ? J'ai dit, dans le fond, quand on se pose des questions, moi, il y en a juste deux que je vais vous dire.

  • Speaker #1

    J'aime ça.

  • Speaker #0

    Pourquoi, puis question à faire.

  • Speaker #1

    That's it. C'est juste ça qui m'arrive.

  • Speaker #0

    Il n'y en a pas 50. Pourquoi tu es là ? Pourquoi ça parait ça ? Puis qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #1

    J'adore ça parce que déjà, tu es dans l'action. C'est vrai. Puis c'est pour ça qu'il y en a tellement qui vont, ils analysent, ils sur-analysent pourquoi. Puis là, on tombe un peu des fois dans la victime. Mais tu stoppes.

  • Speaker #0

    Stop.

  • Speaker #1

    That's it. Une fois que tu sais pourquoi, qu'est-ce que tu vas faire à partir de maintenant ? Go.

  • Speaker #0

    Go. J'adore ça. Mon slogan, c'est go get it. Go get it. arrête de poser la question vas-y, attends pas puis des fois c'est ça La façon que tu l'expliques, on dirait que c'est simple. Est-ce que tu veux le rendre compliqué ou tu veux le faire simple ? Moi, je veux le faire simple.

  • Speaker #1

    Souvent, il y a peut-être des peurs qui sont là. J'imagine que tu en as eu. C'est sûr que tu as dû avoir par moments, « Ah, je vois une pensée qui, comme il y a un petit doute, puis j'imagine que rapidement, tu vas la tasser tout de suite. »

  • Speaker #0

    Pensez-vous que je n'avais pas peur ?

  • Speaker #1

    Ça ne se peut pas.

  • Speaker #0

    Au Jeux olympiques.

  • Speaker #1

    Comment tu te sentais ?

  • Speaker #0

    Au championnat du monde. Oui. Que tu le sais que, quand tu vas au championnat du monde, tes parents, la télé, la pression, tu représentes tout. Puis là, tu es au tôt-stade, là. Puis là, tu regardes ça, là, tu as 60, 70, 80, 90 000 personnes qui te regardent.

  • Speaker #1

    Bruni, comment tu fais pour contrôler ça ? Mais pour ne pas figer, c'est dégueu.

  • Speaker #0

    Visualisation. Sur le moment, Bruni, où tu... Tu peux l'appeler méditation dans ta préparation.

  • Speaker #1

    Avant préparation.

  • Speaker #0

    Avant préparation, bien oui. Il y a le côté physique, puis il y a le côté mental aussi. C'est drôle, j'ai couvert les championnats du monde qui viennent se passer en athlétisme, puis il y a un des top athlètes, champion olympique du 200 mètres, qui disait que dans sa semaine d'entraînement, il y a une journée, sais-tu qu'est-ce qu'ils font ? Aucune activité physique. L'entraînement, là... C'est mental.

  • Speaker #1

    Hein ? Ah, je vais en savoir plus.

  • Speaker #0

    Une fois par semaine.

  • Speaker #1

    Une journée par semaine ?

  • Speaker #0

    Une journée par semaine. L'entraînement, c'est comme on ne va pas courir, on ne va pas faire de la musculation. C'est que mental. Wow ! C'est fort, là. Mais tout ça, il faut que tu le prépares. Parce que si tu ne prépares pas ton côté mental, là, oublie ça. C'est 100%, tu ne passes pas à travers. Il y a tellement de pression, il y a tellement... Tout ça, c'est énorme. Puis ça, il faut faire attention à la santé mentale aussi. Ah,

  • Speaker #1

    ça doit être... Il faut que tu sois entouré. Il faut que tu sois entouré. Il y en a après des... C'est pas pour rien.

  • Speaker #0

    Ben oui, ben oui.

  • Speaker #1

    Après, quand tu termines...

  • Speaker #0

    Il faut que tu aies une équipe. Comme on dit souvent, tu as une équipe, tu t'entoures.

  • Speaker #1

    Tu dois être bien entouré.

  • Speaker #0

    J'étais bien entouré. J'étais bien entouré. Mais encore aujourd'hui, c'est la même chose. J'ai compris.

  • Speaker #1

    J'imagine. Ben oui, c'est ça. Dans l'entrepreneuriat, il faut que tu ailles. T'as pas le choix.

  • Speaker #0

    il faut pas être un one man show il y a pas de one man show pis ça je le dis souvent dans les conférences aussi s'il y en a un dans la gang un ou une qui a réussi tout ça là qui se lève. Oui, je veux t'entendre. Je veux t'entendre.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas personne qui se lève.

  • Speaker #0

    Impossible.

  • Speaker #1

    Ça me fascine, ça, quand tu viens de dire une journée de préparation mentale. Je dis souvent sans, mettons que, guys, il faut vraiment prendre le temps, tant qu'entrepreneur, de solidifier son mental, mais je t'avoue, Bruni, je n'aurais pas pensé autant à ce point-là. Dans une journée, tu as-tu un exemple, par exemple, d'un exercice ou quelque chose que vous faisiez à l'époque ? Pour solidifier justement ce mental-là ?

  • Speaker #0

    Ce matin, avant de venir ici, j'ai fait ma méditation.

  • Speaker #1

    OK. Et bravo.

  • Speaker #0

    J'étais dans mon bureau, puis je mets ma petite musique. Je respire. Puis c'est comme... Il fait ça peut-être 10 minutes. Ça ne demande pas... Tu peux faire ça, chacun à sa façon. Puis je me prépare et je dis, ah, j'ai un podcast avec toi.

  • Speaker #1

    C'est avec Mélanie, ça va être le fun.

  • Speaker #0

    Ça va être le fun. Mais tout ça, je fais ça dans mes conférences aussi. Je vais rencontrer... Comme quand je rentre au taguign, on s'est parlé avant. Quel genre de personnes sont là ? C'est des entrepreneurs, pis nanana. Je le prépare ça.

  • Speaker #1

    T'es capable de vraiment voir, ok.

  • Speaker #0

    Visualiser. C'est comme les courses aussi. Tu vas aux Jeux olympiques, tu vas aux championnats du monde, ok. Nanana. Je me vois courir. Écoute, c'est tellement fort. Je me suis, quand j'ai fait ma meilleure performance, qui était mon but ultime de courir. plus vite que mon idole, le rêve que j'ai eu à 17 ans.

  • Speaker #1

    Parle-nous de ça, c'était avec un heureux dans la conférence.

  • Speaker #0

    Puis tout le monde, « Brenny, es-tu malade ? » « T'es malade,

  • Speaker #1

    ça marchera pas ! »

  • Speaker #0

    « Ça marchera pas, tu veux courir plus vite que ton idole, call the police, t'as même pas d'argent, t'habites dans un quartier. » Tous les trucs qui vont dire, « Non, OK, c'est vrai, c'est impossible. »

  • Speaker #1

    T'aurais pu y croire, ça aurait été facile de croire, vous avez raison, à quoi je pense.

  • Speaker #0

    Ben oui, à quoi je pense, OK, c'est vrai. J'habite dans un quartier qui est difficile, Mes parents n'ont pas beaucoup de moyens, on a la limite. Je n'ai pas d'argent vraiment pour m'acheter de l'équipement sportif. Je n'ai pas d'argent pour faire des voyages.

  • Speaker #1

    Tout est contre toi.

  • Speaker #0

    Tout est contre moi.

  • Speaker #1

    Moi, ça me donne encore des frissons. C'est incroyable. C'est ça. Ça démontre que tout est possible quand you set your mind to it. Right ? C'est incroyable.

  • Speaker #0

    Es-tu tellement motivé ? Es-tu tellement motivé que tu vas trouver les moyens ? Mais souvent aussi… Tu vas trouver les moyens. Tu vas trouver les moyens. Mais souvent, on se met les barrières nous-mêmes devant nous.

  • Speaker #1

    On s'auto-fremde.

  • Speaker #0

    Puis même avant de faire le pas. Là, tu te dis, impossible, fait que tu le fais pas. Mais ça, souvent, qu'est-ce qui arrive aussi, tu le fais pas, mais des années après, ah ben, j'aurais peut-être dû. Puis ça,

  • Speaker #1

    imagine la culpabilité, le regret.

  • Speaker #0

    Puis ça, je rencontre du monde de ça,

  • Speaker #1

    là. Il donne l'air pas mal.

  • Speaker #0

    Puis j'ai dit, moi, je leur dis...

  • Speaker #1

    C'est pas la majorité.

  • Speaker #0

    Ben, c'est ça. Puis je leur dis, si c'est pas trop tard, c'est comme si t'avais ton rêve dans le fond du tiroir, il y a plein de poussière là, enlève la poussière, puis... il sort s'il n'est pas trop tard.

  • Speaker #1

    On a juste une vie, on ne peut pas se reprendre à la deuxième.

  • Speaker #0

    That's it.

  • Speaker #1

    Comment tu as fait pour, justement, tout est contre toi quand même. Qu'est-ce que tu as fait pour visualiser, solidifier et de persévérer pareil ? C'est puissant, ça.

  • Speaker #0

    J'écris mon visuel. Tu l'écris,

  • Speaker #1

    ta visualisation ? Je l'écris.

  • Speaker #0

    Je me rappelle encore chez moi, dans le quartier Saint-Michel. J'habitais évidemment chez mes parents. Quand je m'allais aller me coucher, j'avais la photo de Carl Lewis, mon idole, sur mon lit. Fait qu'à chaque fois que j'allais me coucher, là, qu'est-ce que tu penses que je regardais ? Je regardais. J'ai dit, un jour, je vais l'avoir. Un jour, je vais l'avoir. Puis les gens continuent à rire. Ah, ah, ah, il perd son temps, il rêve en couleurs. Je vais l'avoir, je vais l'avoir. Mais là, on travaille, là. On travaille. Persévérance, persévérance. Puis 15 ans plus tard, 15 années plus tard, à 32 ans... Bang !

  • Speaker #1

    Ça, c'est 32 ans. On ne parle pas de 22, on parle de 32. 32. Ça aussi, j'imagine que les gens alentour de toi, ils n'étaient pas tous dans 30 ans, je présume.

  • Speaker #0

    Non, mais regarde, quand on a gagné la médaille, le Canada à Atlanta, j'avais 29 ans. Sais-tu ce qui est écrit dans les journaux ? OK, bien là, c'est bien beau, Canada, mais là, sur un, 29-30 ans, c'était vieux.

  • Speaker #1

    Oh my God !

  • Speaker #0

    Quand est-ce qu'il va prendre sa retraite ?

  • Speaker #1

    OK, c'est motivant, ça. Sur un, sur un,

  • Speaker #0

    il n'y a plus de jambes.

  • Speaker #1

    Comment tu t'es senti en lisant le journal ? Tu n'as plus de jambes.

  • Speaker #0

    Je n'ai plus de jambes.

  • Speaker #1

    Je suis trop vieux. Tu viens de gagner, mais tu n'as plus de jambes. Oui,

  • Speaker #0

    c'est comme c'est beau, mais là, passe à d'autres choses. Mais à l'intérieur, deep down, je savais qu'il y avait quelque chose.

  • Speaker #1

    Ils ont pu faire comme, je n'ai pas fini, je vais leur montrer.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que moi, je me dis, Tu sais, j'ai eu cette capacité-là, whatever, puis sachant qu'encore aujourd'hui, il y a des jeunes à l'école, primaires, secondaires, bien, il y en a qui se font intimider. Il y en a qui se font dire qu'ils ne sont pas capables. Puis il y en a qu'à cause qu'ils entendent ça, l'intimidation, qu'ils ne sont pas capables et tout ça, qu'ils abandonnent. Oui. Fait que moi, je vais dans les écoles. Je vais dans les entreprises. Hey, guys, let's go, là. Let's go. C'est capable, let's go.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'excuses. Et voilà.

  • Speaker #0

    C'est fou. Quand j'ai eu la... Tu sais, quand je parle de mindset et tout, j'étais chef de mission pour les Jeux de Paris, les Jeux olympiques, l'année dernière. Écoute, c'est un travail vraiment merveilleux. J'ai eu la chance d'être avec les athlètes dans la préparation deux ans avant les Jeux. J'ai créé ce côté d'esprit d'équipe. On est une équipe, Canada, tout ça. Puis ça, c'est super bien fait. Si je te dis, si on arrive... Exemple, moi, la cerise sur le Sunday. Pour moi, c'était l'équipe du relais 4 x 300 mètres. Où est-ce que tu as quatre gars, justement, qui ont cette synergie là ensemble, la bonne collaboration et tout, qui vont courir contre la puissance, les puissances mondiales États-Unis, que tous les gars courent 9-8, équipe jamaïcaine, que quasiment toute la gang court 9-8, 9-9. Dans notre équipe, notre meilleur court 10-0, quelque chose. Il n'y en a pas un qui court 9-9.

  • Speaker #1

    C'est facile de s'abandonner dans ta tête.

  • Speaker #0

    Encore une fois, les critiques. Canada, relais. Non, ils ne vont même pas la faire la finale. C'est fini. André Degrasse, comme qu'ils m'ont fait. Il a fait ce qu'il avait à faire pour le Canada. C'est beau, mais regarde. Puis on arrive, surprise, surprise.

  • Speaker #1

    Ça doit être jouissante.

  • Speaker #0

    La médaille est là. Puis moi, j'étais là comme chef de mission. Puis là, je me dis, oh my God, je suis chef de mission. 28 ans plus tard, le Canada gagne encore. C'était un scénario, là. C'est un scénario d'Hollywood, là. C'était fou.

  • Speaker #1

    J'aime ça, les scénarios d'Hollywood.

  • Speaker #0

    Ah non, c'était malade. Puis là, j'ai tellement aimé ça, j'ai dit, ah, le pouvoir du travail d'équipe, c'est malade. Puis ça, c'est dans le sport, c'est en entreprise, c'est dans tout, pratiquement tout. Il faut créer ce lien-là en travail d'équipe.

  • Speaker #1

    On dirait que les gens le savent, mais... On dirait, je ne pense pas que les gens savent à quel point ça peut faire la différence, une équipe comme ça, soudée, puis là, de réussir contre toute attente. C'est fou à quel point, si j'ai réussi ça dans la vie, oh my God, je peux faire anything, je peux faire n'importe quoi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    J'imagine ce mindset-là, comme maintenant, dans l'entrepreneuriat, ça doit te servir comme pas possible.

  • Speaker #0

    Pas possible. Il y a des fois, j'ai entendu, ah, mais Bruni… Ah, il est impliqué dans ça, il fait les vêtements, il fait des conférences, il est dispersé.

  • Speaker #1

    C'est drôle comment les gens voient ça. Au contraire, je trouve ça tellement vivant. Quelle belle variété ! Ça te permet de pouvoir développer différentes choses.

  • Speaker #0

    C'est ça la perception. Il est partout.

  • Speaker #1

    Mais savez-vous quoi ?

  • Speaker #0

    Bruni, il y a une équipe derrière lui.

  • Speaker #1

    Il n'est pas tout seul.

  • Speaker #0

    Bruni, ses vêtements, ce n'est pas lui qui les dessine. Ce n'est pas lui qui va coudre. C'est pas lui qui va aller dans les magasins essayer de vendre les vêtements. Il y a une équipe pour ça. Il va être en avant, mais il y a une équipe pour ça. C'est quoi le problème ?

  • Speaker #1

    Les gens ne le réalisent pas. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est fou, mais moi c'est ça que je veux. toujours rappeler aux gens. Mais non, c'est ça, travaille l'équipe, travaille l'équipe, va chercher.

  • Speaker #1

    Exemple avec le relais, je veux dire, c'est tellement bon avec l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est fou. En parlant d'entrepreneuriat, il y a une dame que j'avais rencontrée après une conférence. Elle dit, « Ouais, Bruni, tu dis que c'est possible, mais moi, ça ne marche pas mes affaires. » Je dis, « OK, mais c'est quoi votre projet, madame ? » Elle m'explique son projet. C'est beau. Je dis, « Mais pourquoi ça ne fonctionne pas ? Est-ce que vous avez essayé d'avoir du financement ? Est-ce que vous êtes allé à la banque ? présenter votre projet, peut-être que vous pouvez avoir un prêt ou autre chose.

  • Speaker #1

    C'était-tu un bon projet, vite comme ça ? À ton avis ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça fait longtemps. Ça fait longtemps. Tout ça pour dire qu'elle n'a pas fait de plan d'affaires. Elle n'a jamais été parler à une banque pour essayer d'avoir du financement. Elle n'a pas parlé à son entourage.

  • Speaker #1

    Ah, elle était comme toute seule avec ça.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il y a quelqu'un qui était intéressé. Mais dis-le. Fait que là, je dis, en partant, tu as un projet, puis là, tu dis, oui, bien, ça ne fonctionnera pas. mais t'as rien fait.

  • Speaker #1

    C'est ça que je voulais dire. Est-ce que t'as vraiment tout essayé ?

  • Speaker #0

    T'as rien fait.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Il y a un autre dame qui m'a dit encore une fois, Brunier, ça sert à quoi de faire tout ça sachant qu'on va pas réussir ? Donc, ça sert à quoi de faire les efforts sachant, fait que tu te projettes déjà que ça va pas fonctionner. Comment tu veux réussir ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais c'est spécial que les gens ne le réalisent pas. Juste de le mentionner, je le sais que ça marchera pas. Ben, d'abord. On va trouver autre chose, parce que ça ne marchera pas. Mais tu es tellement le meilleur exemple, je veux dire, pour que tout est contre toi, puis regarde ce que ça l'a donné. Et je suis curieuse de savoir, dans tous tes projets entrepreneuriaux, c'est lequel, si tu peux le dire, lequel te passionne le plus ? Qu'est-ce qui te fait le plus triper ? Conférence ? Conférence. Conférence ? Je t'assure.

  • Speaker #0

    Conférence, c'était...

  • Speaker #1

    La connexion, transmettre, puis j'imagine avoir un déclic. Parce que c'est ça que j'ai remarqué aussi, c'est que tu provoques des déclics. Des déclin, puis tu brises des croyances, des freins, des obstacles. Et ça, c'est vraiment puissant. C'est pas tout le monde qui a cette capacité-là. Puis c'est pas seulement par rapport à ton expérience, c'est vraiment par rapport à ton mode de penser.

  • Speaker #0

    J'ai eu... Justement, j'avais eu une conférence, j'ai faite dernièrement, pas trop longtemps. Puis après ça, la personne était intéressée à faire des projets. Je veux dire que... Pas de problème, on va se parler. Puis j'ai dit, mais est-ce que tu me permets de faire des critiques, de faire des soucis ? Oui, c'est ça que je veux. Bien, j'ai dit, bien écoute, là, tu vas t'aligner sur telle affaire. Est-ce que c'est ton numéro un ? Puis j'ai donné les conseils. Le témoignage que moi, faite aussi après, elle dit, bien Bruni, tu sais quoi ? C'est comme, c'est pas dans mon habitude, mais t'es tellement comme... C'est comme quasiment du côté spirituel, comme tu es terre à terre, puis comment je t'ai vu dans la conférence et tout ça, j'ai confiance. Là, j'étais comme, oh my God, merci.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai. Sûrement que la personne a dit, je n'ai pas l'habitude de recevoir du feedback comme ça, mais c'est de la façon, je l'ai vu, puis on l'a expérimenté, puis j'ai eu le retour aussi beaucoup de mes clients. Mais ce n'est pas juste, OK, là, là, ce n'est pas la tête, dans le fond, qui parle, c'est beaucoup plus le cœur. Le cœur basé sur l'expérience, c'est ça qui fait que ça... Puis c'est tout le temps, on le sait, au niveau de la vente, peu importe ce qu'on fait quand on ressent quelque chose. Puis tu te le donnes aussi. Puis ça, je trouve ça vraiment le fun. Je ne sais pas si tu en es conscient, probablement que oui, mais tu donnes vraiment l'impression aux gens que, oui, c'est possible. Comme si, oui, je peux rêver à nouveau. Oui, je peux le faire. C'est tellement vrai. Puis ça, c'est le fun. Puis c'est aussi simple que des fois un recadrage. Une phrase, un mot.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça, je dis, je suis franc avec les gens, je les pousse. Comme l'exemple de la dame, je lui ai dit, écoute, j'ai posé la question avant. J'ai dit, écoute, tu me permets, je te donne mes trucs. Puis un truc que j'ai dit aussi, parce qu'elle avait plusieurs projets, j'ai dit, ton cœur, il est où ? Qu'est-ce que dit ton cœur ? Elle dit « Ah, je pourrais faire ça, je pourrais faire ça » Mais ton cœur te dit quoi ? Mais vas-y. Comme j'ai dit un moment donné à quelqu'un dans la conférence qu'elle avait un super bel job et faisait du sport, mais là c'était top de combiner les deux parce qu'elle voulait aller aux Jeux olympiques. Là elle me dit « Qu'est-ce que je fais ? » Je dis « Je ne peux pas prendre la décision pour toi, mais tout ce que je peux te dire c'est que ton rêve qui est là, tu me dis que tu as le potentiel d'aller là, de faire les Jeux olympiques, qu'est-ce que ton cœur te dit, tu y vas. Bien, finalement, elle a fait les Jeux olympiques. On est amis encore aujourd'hui. C'est ça. Parce que qu'est-ce qui serait arrivé si elle n'avait pas fait ? Aujourd'hui, là, elle serait en train de dire…

  • Speaker #1

    J'aurais donc dû.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est fou. Ça, là, tu ne peux pas.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Elle a demandé à la bonne personne. Oh my God, j'aborde. C'est tellement puissant, sincèrement. C'est drôle, une petite parenthèse, Bruni. J'ai interviewé Mélodie juste avant toi. un autre épisode de podcast, c'est beau parce qu'elle parlait justement qu'est-ce que le cœur, tu sais, elle parlait un peu, on parlait de différentes choses, mais c'est bon de revenir, c'est quoi le pourquoi, le why, pourquoi tu veux faire ça, c'est quoi l'impact que tu vas avoir, puis on le sent que pour toi, justement, l'impact, fait que tu sais, à la bonne personne, comment je peux avoir, puis c'est ça, je pense, qui fait que le rayonnement, travailler tes conférences, c'est de voir comment je peux avoir un impact le plus possible, tu sais, et je serais curieuse de voir l'impact aussi quand tu fais une conférence auprès des jeunes, j'ai un jeune garçon, bien jeune. il y a 17 ans, mais je pourrais voir comme ça doit être tellement inspirant. Les jeunes, la nouvelle génération, un peu plus challengeant au niveau des repères. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    J'ai eu un choc. J'avais fait une conférence, j'ai fait plusieurs conférences dans les écoles secondaires. Évidemment, je dis toujours à la personne, mon interlocuteur ou le directeur de l'école, je dis, mais avant que je vienne, parce que comme secondaire, 15-16 ans, est-ce qu'ils peuvent... Vous pouvez leur montrer des vidéos de moi. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est nous autres, c'est ça. Oh my God, on le sait tout de suite.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est un bon point,

  • Speaker #0

    ça. Mais là, quand j'allais à l'école, je dis, écoute, je ne sais pas comment trop ils vont... Parce que là, écoute, c'est qui ce gars-là ? Il a 58 ans aujourd'hui, nous, on a qu'un an. Mais, écoute, c'était malade. Après la conférence, les jeunes qui restaient pour me jaser, avoir du fun, nanana... Là, un moment donné, le directeur, l'autobus scolaire, let's go, nanana, puis les jeunes voulaient rester. J'étais comme, oh my God.

  • Speaker #1

    Hé, ça, c'est gros, là. Je ne suis pas surprise.

  • Speaker #0

    C'était fou. C'était malade.

  • Speaker #1

    Ils ont besoin de plus de ça, les jeunes, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui. C'est pour ça que pour ma fondation aussi, c'était ça. J'adore. Aller dans les écoles, dire aux jeunes.

  • Speaker #1

    Faire la différence.

  • Speaker #0

    Faire la différence. Moi, je pense à ma mère qui me disait, oui, tu es capable, tu es capable, puis je passais comme Superman. Je me dis, écoute, il faut des gens comme ça qui vont dans les écoles aussi pour dire aux jeunes, « Yo, t'es capable. Qu'est-ce que tu veux faire ? »

  • Speaker #1

    Parce que ça se peut qu'il y ait des jeunes qui n'ont pas eu la chance d'avoir justement des parents, une mère qui te dit, « T'es capable. Vas-y. T'as plein d'opportunités. » Fait que t'es là pour le faire. Exactement. Puis ça va faire le travail.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais tu sais, des fois aussi, c'est que j'ai aussi rencontré des parents, des fois, qui vont dire à leurs enfants, parce qu'ils ont peur que si jamais qu'ils n'atteignent pas ce but-là. avant qu'ils soient découragés, qu'ils se fassent mal. C'est une partie de la vie aussi. aussi bien de « Fais tes petites affaires tranquilles. » Tu comprends ? J'ai dit non. J'ai dit non. Il y a quelqu'un qui m'a déjà dit après une conférence « Ok, mais je ne dirai plus à mon fils qu'il n'est pas capable de faire la Ligue nationale de hockey. » Mais pourquoi vous le disiez ça ? Mais au cas où ?

  • Speaker #1

    On veut trop protéger. Comment ?

  • Speaker #0

    Let's go. Parce qu'il n'y a aucun effort que ces jeunes-là vont faire, ou les plus vieux. Il n'y a aucun effort que vous allez faire. qui va te gaspiller. Ça va servir.

  • Speaker #1

    C'est bon. C'est l'investissement. C'est l'effort. Tu ne perdras pas ton temps au point d'effort gaspillé.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement. C'est ça.

  • Speaker #1

    Tu en as beaucoup de parents qui vont dire ça.

  • Speaker #0

    J'en ai rencontré une couple.

  • Speaker #1

    Quand même.

  • Speaker #0

    Et ce n'est pas pour être méchant, c'est pour protéger l'enfant. protéger l'enfant. On le dit souvent,

  • Speaker #1

    on les protège trop.

  • Speaker #0

    Laissez aller. Moi, j'ai des challenges. J'aime ça. Je peux me permettre une petite histoire ?

  • Speaker #1

    Oui, vas-y. On aime ça.

  • Speaker #0

    Un moment donné, j'étais dans une école secondaire. 500 élèves dans l'auditorium. Full. Puis là, je leur pose la question. Je vous ai parlé de mon rêve. Là, je veux savoir, c'est quoi votre rêve à vous autres ?

  • Speaker #1

    Wow. La main levée, il y en a qui ont dit.

  • Speaker #0

    Vous venez en avant. Vous venez avec moi. Et là, c'était comme... ils ne voulaient pas avoir de contact des yeux avec moi. Ah,

  • Speaker #1

    non ! Là,

  • Speaker #0

    je suis...

  • Speaker #1

    No way.

  • Speaker #0

    OK. Là, un moment donné, trois, quatre, cinq gars qui commencent à crier le nom d'un de leurs amis. Là, tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah, j'ai frisson.

  • Speaker #0

    Et le petit gars, là, écoute, il transpirait, il était rouge. Ça m'a rappelé moi. jeune, j'étais timide, pas capable de parler en avant. Puis il y a toujours maman qui me donnait le petit coup de pied en arrière. Là, j'ai dit, le petit gars qui est en arrière, c'était comme moi. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'y laisse ? Arrange-toi avec tes problèmes, restes sur ta carrière par passe, ou on brise la glace, on va briser la glace. J'ai dit, viens. J'ai dit, je te promets, je te jure, ça va super bien aller. Je vais être à côté de toi, ça va bien aller. Je te le dis. Il est venu. Il raconte son rêve, il Ausha, il était à la tête de même. Je lui dis bravo. Peux-tu recommencer maintenant ? Décroise tes bras. Tiens-toi droit. Puis tu regardes les gens, puis tu racontes ton rêve. Puis je te jure, là, il l'a fait automatiquement. Automatiquement. Quand il a terminé, là, il avait le sourire. C'est comme, je l'ai fait. Tout le monde a applaudi. Il venait de se passer quelque chose. Je retourne chez nous, je prends mon téléphone. J'avais un nouvel ami sur Instagram. C'était lui. merci merci merci de m'avoir fait faire cet exercice là je suis tellement motivé là c'est comme j'ai un second souffle yes game changer game changer that's it écoute je le fais game

  • Speaker #1

    changer moi je ne capote moi j'adore ces histoires là tu ne te gênes pas mais c'est beau on en a besoin j'adore ça mais tu sais il y a des adultes après la conférence qui me disent ça aussi quoi

  • Speaker #0

    Bruno, tu sais, quand tu as posé la question, je voulais venir en avant, mais j'étais figé.

  • Speaker #1

    Les adultes ?

  • Speaker #0

    Les adultes. J'étais figé. Aïe, aïe, aïe, aïe. Mais sais-tu quoi aussi ? Peur de... du jugement.

  • Speaker #1

    Fait que ça n'a pas d'âge.

  • Speaker #0

    Les regards, les regards des gens.

  • Speaker #1

    Les regards des autres.

  • Speaker #0

    Les regards des autres. Mais là, si je parle, qu'est-ce qu'ils vont penser ? C'est pas ton problème, là.

  • Speaker #1

    C'est quoi le pire qui peut arriver ? C'est toujours ça je dis aux gens, right ?

  • Speaker #0

    Mais il y en a beaucoup. Le plus qu'on pense. Fait que le travail que moi je fais sur le terrain, le travail que tu fais dans le terrain, écoute, on sert à quelque chose.

  • Speaker #1

    J'adore ça. C'est puissant, c'est powerful. Ben oui. Faudrait que toi tu te la journées. Non mais c'est tellement le fun, c'est une super bonne discussion. Non mais oui. Si justement ça peut avoir un impact, parce que veux, veux pas, je suis curieuse de savoir. Oui. Je te pose une question, ça sort de nulle part là, ok. Mais parce que justement t'es tellement amour humain, l'impact c'est tellement important. On veut inspirer toute l'équipe, right ? Qu'est-ce que tu penses, justement, de l'intelligence artificielle ? Puis comment tu vois ça pour les années à venir ?

  • Speaker #0

    Tu sais quoi ? J'entends, pour des bonnes raisons et ainsi de suite, qu'il y a des gens qui ont peur de ça, qu'on ne vient plus comme genre pas reçu, parce que ça va faire le recrutement.

  • Speaker #1

    Le travail, un peu, oui.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve qu'il y a des trucs que je vais faire que ça va aider. Ça va accélérer. Avec la business. Avec la business. C'est sûr que tu ne te fies pas à 100 % pour dire, sors-moi quelque chose, puis tu le prends, copy-paste, whatever. Tu le travailles, et ainsi de suite. Moi, j'adore ça. Il y a des gens qui parlent de, bien là, ils vont tout savoir sur nous.

  • Speaker #1

    On tombe dans le complotisme.

  • Speaker #0

    On tombe dans le complotisme. Fait que là, je dis à la personne, OK, tu penses que le chat GPT ou whatever, il va savoir tout sur toi. Est-ce que tu as un compte Facebook ? Oui. OK.

  • Speaker #1

    C'est comme, c'est déjà là.

  • Speaker #0

    C'est déjà là. Aujourd'hui, oui, il y a beaucoup de trucs de cyber-sécurité qu'il faut faire quand même attention, mais ChatGPT, moi, je l'utilise à mon avantage.

  • Speaker #1

    Ça va super bien. C'est sûr, je suis allée dans un sommet la semaine passée sur l'intelligence artificielle, avec Dan Martel, je ne sais pas si tu connais. Je ne connais pas. Oui, c'est un coach, Dan Martel, il est très là-dessus. On va aller voir un peu ce qui s'en vient et tout. Il y a du stock, mais tu sais, on parle un petit peu plus loin. Mais tu sais, il y a tellement d'opinions différentes par rapport à ça. Puis j'étais curieuse de savoir un peu comment tu voyais ça dans l'aspect justement côté humain, connexion et tout.

  • Speaker #0

    Moi, je ne vois pas ça du côté négatif. Moi, je vois ça du côté plus positif.

  • Speaker #1

    Pour la business, c'est sûr. Je veux dire, on ne peut pas faire ça. Je veux dire, il faut regarder comment ça peut nous aider.

  • Speaker #0

    Des idées aussi, ça peut te sortir des idées. Brainstorming. Brainstorming, tu peux te passer un truc. Puis là... Ah oui, c'est vrai ça, ça. Je le prends. C'est à mon avantage.

  • Speaker #1

    Puis j'aime quand tu dis justement qu'il y en a qui vont faire comme copier-coller. Bien non, là,

  • Speaker #0

    on voit que c'est la machine qui passe à travers toi.

  • Speaker #1

    Il faut que tu le travailles. Puis tu le travailles, c'est ça. On ne veut pas que ça devienne plus paresseux non plus.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Puis je suis curieuse de savoir aussi, par rapport à l'entrepreneuriat. Autant, peu importe la sphère d'activité. Là, on sait que ce que tu aimes le plus, mettons, c'est le volet, la conférence. Fait que là, les gens prenaient des notes. Oui. Et qu'est-ce que tu trouves à l'opposé le plus challengeant par moment ? Qu'est-ce qui vient te challenger le plus dans ta personne, dans ta façon d'être peut-être ?

  • Speaker #0

    Bien, des fois, il y a des gens qui vont prendre mon côté, qui voient peut-être le côté open, le côté gentil comme une faiblesse. Peut-être des fois qu'ils vont essayer de tirer avantage de ça.

  • Speaker #1

    Tu le sens ? Tu le ressens ? On te l'a verbalisé ou tu l'as entendu ?

  • Speaker #0

    Je le sens, puis je l'ai comme vécu aussi, que ce soit une transaction ou quoi que ce soit, mais tu le sens par rapport à ça. Que c'est comme, ben lui, il est bien fin, là, puis... Comment tu réagis face à ça ?

  • Speaker #1

    Comment tu...

  • Speaker #0

    C'est... À un moment donné, je me suis dit... Quand tu es en business, c'est quoi ton mindset ? Est-ce que tu es en business pour dire, quand on fait une transaction, moi, je veux que je sois content, que je tire du positif, mais en même temps, je veux que toi aussi, tu tires du bénéfice. C'est quasiment du 50-50.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #0

    Mais il y a des gens qui vont dire, quand tu es en business, moi, si je peux avoir 95 % et que je t'écrase, j'ai gagné.

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup comme ça.

  • Speaker #0

    Il y en a beaucoup comme ça.

  • Speaker #1

    Bravo de garder tes valeurs.

  • Speaker #0

    Moi, je suis plus comme...

  • Speaker #1

    C'est du win-win.

  • Speaker #0

    C'est du win-win.

  • Speaker #1

    C'est une relation gagnant-gagnant,

  • Speaker #0

    right ? Moi, je crois à ça à 100 %. Mais malheureusement, il y a des gens qui sont comme, « Regarde, je vais t'écraser, puis c'est ça la business. » Mais ça, c'est un côté, comme tu dirais des fois, comme, « Ah, c'est comme ça. »

  • Speaker #1

    C'est moins le fun, mettons, de l'entrepreneuriat, mais c'est une minorité.

  • Speaker #0

    C'est une minorité. Mais ça, moi, j'ai gardé mon côté authentique comme en athlétisme aussi, comme en business. En athlétisme, moi, écoute, Moi et mon chum, on m'a surnommé comme le lion tranquille. Tu sais, comme les sprinters, c'est tous des lions enragés. Moi, je suis le lion tranquille, je fais mes affaires. Mais c'est sûr qu'il ne faut pas me chercher non plus.

  • Speaker #1

    C'est ça que j'allais dire. Je pense que si on pèse le bon piton, on va te trouver. C'est ça.

  • Speaker #0

    J'étais l'un des athlètes qu'on a catégorisé comme trop gentil.

  • Speaker #1

    En quoi c'est un inconvénient ? Tu es champion olympique, mais tu es trop gentil.

  • Speaker #0

    Non, mais parce que ton adversaire, tu ne peux pas être ami, tu ne peux pas lui parler. il faut faire des gens bêtes.

  • Speaker #1

    Tu fais de l'athlétisme.

  • Speaker #0

    Mais sais-tu qu'un moment donné, j'allais dans les... que je voyais mes compétiteurs en dehors de l'arène, en dehors du stade, puis l'attitude, un moment donné, c'était comme « Arrête, là. » Tu n'as pas à jouer cette game-là avec moi. On n'est pas sur la piste. Tiens, on va prendre un café, là. Non, mais c'est ça. Mais tu vois que le côté, c'est juste une question de mindset. C'est comme...

  • Speaker #1

    Mais tu vois, ce que j'aime, c'est que tu as suivi ton gars, tu as suivi justement tes valeurs, tes principes. Tu n'as pas besoin d'être quelqu'un d'autre. Ce que je peux voir, c'est que tu as toujours été qui tu es, tu es fidèle à toi-même. Tu es dans la catégorie, ce que j'appelle des « champion of people » . Au début de ma carrière, Bruni, petite anecdote, j'ai eu la chance d'avoir un super bon mentor. Il s'appelait Guy, j'avais 25 ans à l'époque. Puis il m'a dit, il avait vu mes ambitions, ce que je voulais faire. Avant, je ne pensais pas être entrepreneur. Mélanie, si tu veux aller loin dans la vie et que tu désires impacter un maximum de gens, sois une champion of people, c'est-à-dire sois au service des gens. C'est ça, le pur leadership. Peu de gens sont là-dedans et tu en fais partie. C'est ça que j'adore de toi et ce n'est pas pour rien. Je n'ai pas invité Bruni Surin juste parce qu'il y a Bruni Surin, l'athlète. C'est beaucoup par principe, par rapport à ta personne, à qui tu es. Ah, merci. Tu vois, l'instinct a eu raison. Mais c'est important, ça. C'est très important.

  • Speaker #0

    Mais tu projettes la même chose aussi. Je te suis maintenant depuis… Ah, c'est bien, merci. C'est pour ça que je suis là aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, parce que je sais que tu n'en fais pas tant que ça, des podcasts. Doublement, j'apprécie, parce qu'il y a eu une belle connexion. Puis tu vois, je suis vrai, tu es vrai. Mon groupe est vrai. Les gens qui sont vrais, ils sont ensemble. Pas besoin de jouer de game. C'est ça le message aussi. C'est naturel.

  • Speaker #0

    C'est open. C'est open, c'est relax.

  • Speaker #1

    Je le réitère.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À chers auditeurs que vous l'écoutez, version audio ou vidéo, ça, c'est une des choses que je veux que les gens retiennent. C'est peignant d'être soi.

  • Speaker #0

    Puis ça, ça, ça, des fois, j'ai des amis qui m'y aident. C'est pas ça que j'aime pas ça sortir avec toi. Tu parles à tout le monde.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça te dérange ?

  • Speaker #0

    C'est pas que quelqu'un vienne parler. Je vais lui parler. Je vais te parler. C'est sûr, on ne va pas abuser. On va parler deux heures. Mais parce que je sais que ça peut faire une petite différence. Regarde,

  • Speaker #1

    c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Tu donnes un petit mot d'encouragement. Tu parles cinq, dix minutes. Qu'est-ce que ça va changer dans ma vie ?

  • Speaker #1

    Tu changes la vie des gens à tous les jours. Écoute, juste là, on arrive en studio. Juste voir. J'aurais aimé ça filmer ça. De voir. Je le vois dans les yeux des gens. Tu le vois comme aïe aïe. Puis c'est d'aller, tu t'arrêtes, tu parles, même chose avec l'équipe, ça ne ment pas ça, ce n'est pas fake, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est naturel, puis ça m'a pris, quoi, on a pendant, je veux dire, quoi, 4-5 minutes, puis on est venus.

  • Speaker #1

    Exactement, on s'installe,

  • Speaker #0

    tout est beau Parce qu'à l'inverse J'ai vu des gens, soit qui ont réussi, soit ça dans le sport ou whatever, puis c'est comme, je ne sais pas le temps. Arc.

  • Speaker #1

    Arc. Arc. Je suis très, là-dessus, je suis assez difficile.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas. Je ne suis pas capable.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas capable. Puis jamais je vais inviter quelqu'un au podcast. Ah, la personne, elle a des millions de followers, puis la personnalité, je ne suis pas capable.

  • Speaker #0

    Je trouverais. Bien, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on se reconnaît entre ça. Je trouve ça le fun parce que c'est une valeur. Je suis convaincue, Bruni, que cette valeur-là que tu as, c'est sûr que ça paye en entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    C'est ça. Moi, je me dis tout le temps, ça a une continuité. Je me regarde aujourd'hui, j'ai 58 ans, je fais ce que j'aime. Je fais mes conférences à travers le Canada, je la fais un petit peu en Europe. La fondation va super bien. Ma famille, super bien. Mes filles sont épanouies. On est en santé.

  • Speaker #1

    C'est beau la vie. C'est beau la vie. Tu ne l'as pas volé, Bruni.

  • Speaker #0

    C'est beau la vie.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est beau. Qu'est-ce que donner un 5 minutes là, un 10 minutes là, un 20 minutes là ?

  • Speaker #1

    C'est comme ça que tu redonnes. Mais ce n'est pas juste, tu ne fais pas juste, et c'est ça qui est intéressant, parce que tu ne fais pas juste donner la main. C'est plus que ça, c'est qu'il y a un échange, il y a quelque chose.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Tu reconnais l'autre.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça, ça fait toute la différence en business. C'est ça.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, parce que, tu sais, puis comme je te dis tantôt, puis je vois que qu'est-ce que ça peut faire aussi, whatever, tu sais, c'est comme un moment donné, quand j'ai commencé à, dans l'immobilier, dans le fond, un moment donné, je parlais avec Hugh Hilton, qui a pris le temps de me parler. Puis moi, dans ma tête, c'était Hugh Hilton, pour ceux qui ne connaissent pas, Hugh Hilton, c'est un Américain, il est dans l'immobilier, mais plus commercial. Mais comme on dit, il pèse le gars. Il est comme... Il est rendu big. Il est big. Là, je suis comme face à face avec lui, puis il prend le temps de me parler. Puis là, il me dit, je ne suis pas plus intelligent que toi. Voici ce que tu dois faire. Tu dois jump. Comme moi, je dis aux gens, go get it. Il me l'a dit. Écoute, sais-tu ce que j'ai fait après ? J'ai parlé comme genre cinq minutes. J'ai écrit dans mon agenda. Je me donne un an. No matter what, quoi qu'il arrive, je fais le premier pas dans l'immobilier. C'est ça l'impact qu'il y a eu. Il m'a parlé cinq minutes.

  • Speaker #1

    Cinq minutes. C'est incroyable. C'est grâce à ça que tu as fait ce job dans l'immobilier.

  • Speaker #0

    Bien oui. C'est ça qui m'a donné le push. Tu réalises tout ce que tu visites. Bien oui, exactement.

  • Speaker #1

    Je m'en entends en anglais, le mot. Mais dans le fond, c'est que la vision que tu as, c'est ça. Mais je retiens aussi qu'on sous-estime l'impact d'écrire la visualisation. Je pense que ça fait une deuxième, ça fait renforcer encore plus, j'imagine.

  • Speaker #0

    Tu peux écrire, tu peux avoir un visuel, tu peux avoir un dessin, quelque chose de représentatif. Petit, j'avais la photo de Carl Lewis, j'avais le poster, j'écris, puis je visualise. Et puis souvent chez nous, j'ai les post-it un peu, post-it là, post-it là, les notes que j'ai quand j'étais dans les conférences, j'étais à l'école d'entrepreneurship de Beauce aussi, tout ça, chez nous, j'ai les dossiers, vraiment incroyable. Puis des fois, je vais les ressortir. Ah oui, ça je me rappelle, non, non, non. J'ai suivi à l'école d'entrepreneurship, ils appellent ça des 24 heures. C'est des entrepreneurs qui viennent là-bas, j'ai fait ça aussi. Moi, que la personne qui est en avant de moi, homme ou femme entrepreneur, que ce soit dans n'importe quel domaine, je prends des notes, j'écris.

  • Speaker #1

    C'est un éternel apprenant.

  • Speaker #0

    Parce que tu sais quoi, c'est pas moi qui l'a dit, c'est les études. Admettons que tu vas dans une conférence, quelqu'un, ok, c'est le fun, c'est motivant, Non, t'écris pas. trois semaines, un mois, deux mois plus tard, 90 %, pouf, tout oublié. Moi, j'écris, fait que je l'ai.

  • Speaker #1

    Fait que les gens prenaient des notes. Oui. C'est vrai que ça aide ou pas ? C'est vrai,

  • Speaker #0

    bien oui.

  • Speaker #1

    Je suis curieuse de savoir, dans un de tes... Mettons, tu t'es fixé un objectif. Est-ce que ça t'est arrivé dans ta vie que tu voulais réaliser quelque chose, mais ça ne s'est pas concrétisé ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Oui ? On dirait que tu as tout réalisé ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Non, non, des fois, je parle de...

  • Speaker #1

    J'imagine que ça arrive pour une raison X,

  • Speaker #0

    non ? Le plus gros défi que j'ai eu, c'est aussi en

  • Speaker #1

    96. OK.

  • Speaker #0

    Cinq jours, quatre, cinq jours avant la médaille d'or olympique, j'ai vécu le cauchemar. Mais cauchemar, cauchemar. Quand je dis ça aux gens, ils disent « Oh my God ! » Ah oui ! Parce que je voulais aussi gagner la médaille d'or au 100 mètres. OK. J'étais 96, j'étais classé deuxième au monde. Puis là, j'arrive en demi-finale aux Jeux olympiques. Il y a deux vagues. Ils vont prendre les quatre premiers de chaque course pour faire huit pour la finale. Je suis dans la première. Je termine ma course. Je regarde le tableau sur un Canada 5e. Ah ! Donc, tu es toujours aux Olympiques. Tu voulais aller en demi-finale, en finale, puis gagner la médaille d'or. Là, tu ne vas même pas faire la finale. Là, sur Rennes, tu es un spectateur pour la finale. J'ai regardé...

  • Speaker #1

    Ça, c'est dur, ça.

  • Speaker #0

    J'ai regardé la finale olympique du 100 mètres comme un spectateur. Et je vois mon coéquipier, mon collègue canadien, Donovan Bailey, qui gagne.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est le Champion of People, ça. Tu l'encourages. Mais imagine à l'intérieur de toi.

  • Speaker #0

    Rappelle-toi qu'est-ce que je t'ai dit au début, quand t'arrives dans une situation comme ça, c'est quoi ? Pourquoi t'es là ? Pis qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #1

    Ah ça, ça ! Fait que là t'as plus ou plus ça, t'étais déjà en mode action dans la tête, right ?

  • Speaker #0

    Bruno, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi t'es là ? Je sais pas. Pourquoi t'es là, Bruno, je sais pas. Écoute,

  • Speaker #1

    je vois le noir,

  • Speaker #0

    je vois les étoiles. Là après ça, je vois ma femme qui pleure, mon entraîneur qui comprend pas. Pourquoi t'es là ? Pourquoi t'es là ?

  • Speaker #1

    C'est quoi le feeling ? Est-ce que c'est t'es en crisse, t'es déçu ?

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    ah oui. Comment c'est comme...

  • Speaker #0

    Je suis tout ça. Je suis tout ça, mais en même temps, je sais aussi que...

  • Speaker #1

    Et en même temps, tu poses des bonnes questions.

  • Speaker #0

    Je pose des bonnes questions. Puis en arrivant à la maison, je regarde la course en plein milieu de la nuit. Je sais pourquoi.

  • Speaker #1

    C'était quoi ?

  • Speaker #0

    Parce que je ne le faisais pas pour moi. Parce que mon mindset, là, je voulais gagner, écoute, pour mes parents, pour mes amis, pour mes commanditaires, pour le pays. C'est pour ça que souvent, j'allais à l'entraînement, c'était là où je n'aimais pas ça.

  • Speaker #1

    Et ça, là, ça ne m'a pas ça.

  • Speaker #0

    Puis quatre, cinq fois, j'allais à l'entraînement. Pour ma préparation olympique, j'ai fait un U-turn, j'ai fait un demi-tour pour tourner chez moi. Je ne me suis pas entraîné. Mais là, j'étais dans ma bulle. Je ne comprenais pas. Il y a quelque chose qui se passe. C'est peut-être le côté santé mentale aussi là-dedans. Tout ça, je ne le sais pas. Mais là, ça m'a pris ça. Bang ! OK, je réalise maintenant. Je ne faisais pas pour moi. Maintenant, qu'est-ce que tu vas faire au plus vite possible, Brené ? Tu changes ton mindset. OK, à partir de maintenant, moi, je vais avoir du plaisir. Je le fais pour moi. Quelques heures plus tard, j'étais dans la piscine. J'étais dans la piscine. à la maison, puis je disais, « Life is great ! La vie est belle ! »

  • Speaker #1

    T'es tout de suite après le fait que t'es de même taille.

  • Speaker #0

    Pas 24 heures plus tard. Boum ! La vie est belle.

  • Speaker #1

    La puissance du mindfuck.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on a toute cette capacité ? Oui. Oui, on a cette capacité.

  • Speaker #1

    J'y crois aussi. C'est vraiment puissant, là. Parce que justement, au lieu... La majorité des gens, combien de temps tu vas entretenir t'es en crise, t'es déçu, il y a plein de mixed feelings. Oui. Mais là, tu as su que, OK, parce qu'il faut que tu trouves la cause. Il faut que tu trouves la cause. Tu ne peux pas arrêter tant que tu n'as pas trouvé la cause. Là, je l'ai, je prends une décision, quelle action ?

  • Speaker #0

    J'ai eu des échanges avec des amis par rapport à ça. Ils disent, oui, mais il faut prendre le temps. Oui, mais combien de temps ? Fait que moi, j'aurais été dans cet état-là. Ça,

  • Speaker #1

    c'est une croyance limitante.

  • Speaker #0

    J'aurais été dans cet état-là que je suis un maudit. Je vais briser la maison pendant une semaine, trois mois, puis ça aurait changé quoi ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça aurait changé ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est bon. Ça n'a pas besoin. Il n'y a pas… Il faut prendre le temps. Non, si je le sais, si je me pose la bonne question, je le sais, c'est quoi la cause, je me mets en mode… C'est parfait. C'est plus ça, l'entrepreneuriat. C'est pour ça que le monde du sport et l'entrepreneuriat, c'est tellement…

  • Speaker #0

    Il y a tellement de similitudes. C'est pareil.

  • Speaker #1

    C'est pareil. J'adore ça. Puis mettons, si on regarde, là, t'as 58, t'es toute jeune. Puis... Qu'est-ce qui est là pour toi ? Qu'est-ce qui s'en vient ? Ton prochain objectif sur ton vision board, ça serait quoi ?

  • Speaker #0

    Faire plus de conférences à l'international.

  • Speaker #1

    T'en as-tu fait plusieurs à l'international ou t'es resté plus en dedans ?

  • Speaker #0

    Je dirais comme à l'international jusqu'à maintenant, j'ai fait peut-être 5-6 à l'extérieur. Mais j'aimerais ça en faire comme, je dirais, 5-6 par année à l'extérieur du Canada.

  • Speaker #1

    Ça serait le fun, ça. Il y a-t-il un endroit particulier que tu viserais ?

  • Speaker #0

    C'est ça que je commencerais plus par les pays francophones. La France, Belgique, Bruxelles, dans ces eaux-là. On est là-dessus. Mais moi, c'est ça que je vois.

  • Speaker #1

    Et concrètement, mettons, j'aime ça parce que si je pense à la Bruny-sur-Inde, c'est avec... Si on chiffre, mettons, un objectif, autre, mettons, 5-6, ça, pour moi, pour être bien honnête, je viens de voir que c'est marqué Bruny sur ta chemise.

  • Speaker #0

    Ah mais oui, les petits détails.

  • Speaker #1

    Avec les petits détails, c'est extraordinaire. Ah j'adore ça,

  • Speaker #0

    c'est super beau. Tu sais comment j'adore la mode. Ah oui,

  • Speaker #1

    mais j'adore. Si je n'avais pas remarqué, oh my God, c'est trop beau. Ça, c'est vrai. C'est comme, c'est là, je vais m'en oublier si je ne le dis pas. Il fallait que je le dise. Ça fait partie justement de ta collection. Oui,

  • Speaker #0

    oui, mais ça, c'est ça. Hé,

  • Speaker #1

    puis après, si tu peux-tu montrer ça. Il faut qu'on voit ça à l'écran. Bruni, tu le vois-tu ? Il faut qu'on le voit. Ici ? Oui. On zoomait après, OK, good. C'est trop beau. C'est super. Parce que pour moi, c'est une évidence. C'est déjà là que tu vas faire ça. Si on avait un objectif à la Bruny-sur-Rhin, quelque chose d'encore plus gros, que tu vois qui n'est peut-être pas encore dans les cartes ou que tu souhaiterais ou que tu n'as jamais parlé. Tu es un homme à défis, tu es un homme à objectifs, c'est ça.

  • Speaker #0

    Je pourrais dire que... Les trucs que je me suis projetés dernièrement sont en train de se faire. Là, là.

  • Speaker #1

    C'est tellement accompli de choses.

  • Speaker #0

    C'est en mouvement,

  • Speaker #1

    c'est en train de se faire.

  • Speaker #0

    Il va y avoir, la collection de sports va revenir. Et puis, là, j'ai fait un autre partenariat avec une autre compagnie qui s'appelle Middleman. OK. On va faire même des habits, des vestons aussi. Ça va être, puis ça va me permettre aussi de... de mettre mon côté créatif, de mon côté design.

  • Speaker #1

    Parce qu'il est fort, ça. Ça va prendre plus de place, ton côté créatif.

  • Speaker #0

    Ça va prendre plus de place, oui. Ça, c'est... j'adore. Je suis... Je suis comme...

  • Speaker #1

    Merci la vie.

  • Speaker #0

    Tout ça arrive, c'est la vie. C'est comme... aïe, aïe. C'est...

  • Speaker #1

    T'es dans la gratitude. C'est de la gratitude. Tu ne perds rien pour acquis. Oui. C'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Où on peut trouver ta collection ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui s'en vient ? Mais là, qu'est-ce qui s'en vient ? Est-ce que je peux le dire ? Oui !

  • Speaker #1

    Je veux savoir.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, je ne peux pas le dire. Je ne peux pas le dire parce que c'est comme un contrat dans la langue. Ou est-ce que tu peux le dire ? Mais tu vas être une des premières que je vais te le dire.

  • Speaker #1

    J'oublierai pas. J'adore ça. C'est bon.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. C'est comme mon coach, mon premier coach me disait, à l'âge de 17 ans, puis je vais le partager avec ton auditoire. À 17 ans, mon coach m'a donné une citation, c'est « The me I see is the me I'll be » . Le moi que je vois est le moi que je serai.

  • Speaker #1

    C'était fort ça quand t'avais dit ça.

  • Speaker #0

    J'ai décidé d'y croire et ça fonctionne.

  • Speaker #1

    T'en es la preuve vivante.

  • Speaker #0

    Fait que les gens, je vous l'offre, comme mon coach me l'a offert, c'est à vous de le prendre et de croire et de l'appliquer, ou sinon de dire que ça ne marchera pas. Mais vous avez le choix. C'est vrai ? Mais je vous le donne. Vous pouvez le prendre.

  • Speaker #1

    J'adore ça. Puis un dernier mot, là. J'aimerais ça que tu nous parles aussi, un dernier mot sur ta fondation. Oui. J'aimerais ça que tu nous en parles un peu pour qu'on apprenne à...

  • Speaker #0

    Mais ma fondation, la Fondation Brunier-Sorin, on va dans les écoles, justement, comme je te disais tantôt, pour encourager les jeunes. La persévérance scolaire aussi, très importante. Depuis trois ans maintenant, on a mis un nouveau volet. On s'est associé avec la Fondation Christian-Vachon. OK. qu'eux, c'est comme ils vont aider les jeunes tous dans le quartier. difficile pour les déjeuners le matin, les fournitures scolaires et il y a des zones qui sont pas mal d'immigration et tout ça, qui n'ont pas les équipements adéquats. Fait que nous, présentement, on est dans six écoles. La Fondation Brunissurin est dans six écoles.

  • Speaker #1

    On veut grossir là-dessus.

  • Speaker #0

    Parce que Brunissurin, lui, quand il avait eu son rêve, à 17 ans, il n'avait pas d'argent. pas de moyens.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est sûr que c'est salarié, que ça te touche particulièrement.

  • Speaker #0

    Moi, c'est comme, justement, en retour à la communauté. C'est pour ça qu'on a fait ça.

  • Speaker #1

    Comment les gens peuvent contribuer à ta fondation ?

  • Speaker #0

    Ils peuvent aller directement sur le site web. C'est fondation Brunis-Surin ? Oui, c'est fondationbrunis-surin.ca directement. Les deux se rejoignent. Il y a des dons que les gens peuvent faire. Là, on se prépare pour un méga, méga, méga souper-gala l'année prochaine qui va se soumettre au mois d'août. Mais on aura le temps de s'en parler.

  • Speaker #1

    Exactement. J'adore ça parce que ça me touche énormément. Être unis, là, vraiment, comme je te disais tantôt, on aurait pu parler toute la journée. C'était un moment incroyable. Merci beaucoup encore une fois d'avoir accepté.

  • Speaker #0

    Ça m'a fait plaisir. J'ai eu beaucoup de fun. C'était super. Vraiment,

  • Speaker #1

    c'était le fun. Puis je veux que les gens se sentent comme ça, les dons de table podcast. Aucun doute que les gens vont adorer l'épisode. Je te fais un petit chien. Merci encore une fois. Un plus de succès pour toi. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci. Merci, gang.

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Description

« Le moi que je vois est le moi que je serai. » – Bruny Surin


Et si tout commençait par un rêve ?


Dans cet épisode profondément inspirant de L’Indomptable, je reçois Bruny Surin — champion olympique, entrepreneur, conférencier et humain d’exception.


On parle de discipline, de mindset, de courage et de la force de croire en soi, même quand tout semble jouer contre toi.

Bruny raconte comment il a transformé la peur en moteur, l’échec en apprentissage et la persévérance en réussite.


Il partage avec sincérité les valeurs qui l’ont guidé : la visualisation, la préparation mentale, le travail d’équipe et la conviction que chaque effort compte. À travers son parcours, on découvre un homme passionné, accessible et profondément humain, qui nous rappelle qu’il n’y a pas de raccourci vers le succès, seulement de la clarté, de la rigueur et du cœur.


💬 Un échange vibrant, rempli de gratitude et d’énergie contagieuse. Cette conversation est une véritable leçon de courage et de leadership.


Elle te donnera envie de te lever, de croire à nouveau en ton rêve et d’agir avec confiance et constance.


Bonne écoute !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un moment donné, j'étais dans une école secondaire. 500 élèves dans l'auditorium, full. Puis là, je leur pose la question, je vous ai parlé de mon rêve. Là, je veux savoir c'est quoi votre rêve à vous autres. Vous venez en avant, vous venez avec moi. Et là, c'était comme, ils ne voulaient pas avoir de contact des yeux avec moi. Là, je suis...

  • Speaker #1

    No way !

  • Speaker #0

    OK. Là, un moment donné, 3, 4, 5 gars qui commencent à crier le nom d'un de leurs amis. Là, tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah, j'ai frisson.

  • Speaker #0

    Et le petit gars, là, écoute, il transpirait, il était rouge. Ça m'a rappelé moi. Jeune. J'étais timide. Pas capable de parler en avant. Pis il y a toujours ma mère qui me donnait le petit coup de pied en arrière. Là, j'ai dit, le petit gars qui est en arrière, c'était comme moi. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'y laisse ? Avant que je te fais des problèmes, reste sur ta carrière. Ou on brise la glace. On va briser la glace. J'ai dit, viens. J'ai dit, je te promets, je te jure, ça va super bien aller. Je vais être à côté de toi. Ça va bien aller. Je te le dis. Bienvenue. Il raconte son rêve. Il Ausha. Il était à la tête de même. J'ai dit, bravo. Peut-il y en avoir ? C'est commencé maintenant. Décroise tes bras. Tiens-toi droit. Puis tu regardes les gens, puis tu racontes ton rêve. Je te jure, il l'a fait automatiquement. Automatiquement. Quand il a terminé, il avait le sourire. C'est comme, je l'ai fait. Tout le monde a applaudi. Il venait de se passer quelque chose. Je retourne chez nous, je prends mon téléphone. J'avais un nouvel ami sur Instagram. C'était lui.

  • Speaker #1

    Bienvenue à L'Aide aux Tables Podcast. L'endroit où est-ce qu'on ne suit pas les règles. On les réinvente. Je dis tout haut ce que bien des entrepreneurs pensent tout bas, avec une approche directe et audacieuse. Vérité crue, stratégie puissante et mindset d'élite. Tout ce qu'il te faut pour bâtir une business qui domine. Je suis Mélanie Fortin, business coach, stratégie élite et surtout... Indomptable. Fait que Bruni, bienvenue à l'Indomptable podcast. Et en plus... Ça, c'est une coutume. Tu vas avoir ton verre de l'Indomptable Podcast.

  • Speaker #0

    Ah, bien, c'est bon.

  • Speaker #1

    Un petit chin. Là, on met de l'eau parce qu'on est quand même tôt dans la journée.

  • Speaker #0

    C'est parfait. Bonne idée.

  • Speaker #1

    À un moment donné, peut-être, je vais le faire en soirée comme Patrice me suggère. Là, ça sera peut-être autre chose dans le verre. Hé, merci beaucoup, Bruno, d'avoir accepté l'invitation d'être à l'Indomptable Podcast. Mais surtout, parce que là, je te connais un peu plus. J'ai eu... Le privilège de te recevoir lors de l'immersion avec mon club des maîtres en juin.

  • Speaker #0

    J'ai eu beaucoup de plaisir,

  • Speaker #1

    d'ailleurs. C'était le fun. C'était une bonne gang. Les gens ont adoré. Il y a beaucoup de choses qui m'ont marquée. Tu le sais. Pourquoi ? Tu te rappelles-tu, en passant, l'impact que ça a eu auprès de certaines personnes ? Il y en a qui ont pleuré en le voyant. J'imagine que les gens, quand on parle de Bruni-Surin, ils ne veulent pas, c'est le champion olympique. Ta carrière olympique est incroyable. Je veux qu'on parle aussi de ta carrière entrepreneuriale, n'est-ce pas ? Parce que ma clientèle et l'auditoire sont majoritairement entrepreneurs, coachs, dirigeants et tout. Mais c'est sûr qu'on ne peut pas ne pas parler de… Je veux dire, est-ce que justement, à un moment donné, je vais te le demander comme c'est là, mais est-ce que tu es tanné des fois que les gens parlent seulement de Bruny-Surin champion olympique, puis qu'on ne parle pas assez, je trouve, de l'aspect entrepreneuriat ? Oui.

  • Speaker #0

    Ça, ça m'a pris un peu de temps à réaliser et dire finalement, OK, j'ai compris. Pour dire franchement, ça fait 29 ans à Atlanta. 29 ans. Puis, il n'y a pas une semaine que je vais passer, que je me promène pas mal à travers le Canada, ici au Québec.

  • Speaker #1

    Tu m'entends pas.

  • Speaker #0

    Quelqu'un m'en parle. C'est fou. Puis, ça fait des années que je fais des conférences. Puis quand je parle en avant, un moment donné, je dis, bien, écoute, est-ce que vous êtes correct ? Silence total. Les gens qui viennent me parler après les conférences, c'est fou. Mais en même temps, j'ai vu que c'est… J'ai été… Je n'aime pas dire chanceux, mais la vie m'a amené aussi que, oui, on s'est entraîné fort et ainsi de suite, de faire partie de cette équipe-là qui fait partie de l'histoire. C'est incroyable. Du sport au Canada, c'est incroyable. Puis j'ai vu l'impact que ça fait. Puis c'est pour ça aussi que ça me donne... Tu sais, j'aime partager, j'aime encourager, j'aime moi-même sortir de ma zone de confort. Je veux que les gens sortent de leur zone de confort parce que je sais tous les bienfaits que ça peut... La magie est là. La magie est là. Vraiment. Puis en même temps aussi, le retour que j'ai des gens, l'amour que j'ai aussi de retour des gens... Hé, ça... Écoute, c'est... je capote.

  • Speaker #1

    Mais ça, je dois dire, juste sur l'expérience que j'ai eue, si tu me permets, avec le Club des maîtres, il y a deux choses. Pourquoi tu reçois autant d'amour, Bruni, si tu en donnes ? Écoute, j'ai frisson en te le disant parce que t'es extrêmement généreux.

  • Speaker #0

    Moi, j'en donne, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Mais t'es généreux, t'es accessible, t'es authentique, t'es vrai. Et c'est pour ça, je pense, que les gens veulent t'avoir en confiance.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Puis je suis toujours comme... Étonné aussi en même temps.

  • Speaker #1

    C'est l'accueil, on dirait que c'est tout le temps.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Puis comme tu t'as dit que oui, j'en donne après mes conférences, après quand je retourne chez nous, j'ai comme... Parce que, écoute-moi, j'en donne, j'en donne, j'en donne, j'en donne. Mais en même temps, le retour aussi, je me dis, écoute, les opportunités sont là, j'ai des invitations un peu partout.

  • Speaker #1

    C'est beau charret,

  • Speaker #0

    c'est sûr. La reconnaissance des gens, c'est comme...

  • Speaker #1

    C'est perceptible. Puis, on a fait, comme tu as vu, sûrement quelques reels, des petits vidéos quand tu étais avec ma gang. Puis, il a même fallu que je prenne mes gens. Là, la gang, c'est assez. Bruni, il faut que tu s'en ailles. Tu es tellement généreux. Tu es resté longtemps au cocktail avec nous. Puis, il y en a des gens, des conférenciers, que, OK, là, moi, c'était 60 minutes. Bye, après 61 minutes. Moi, ça, ça ne m'intéresse pas. Fait que vraiment, tu le mérites. Il n'y a pas de chance là-dedans. Merci beaucoup. Puis, je pense que ce qui fascine beaucoup, moi, bien, c'est ça. Je ne suis pas une championne olympique, mais... c'est un tournoi, kickboxing, quand même, j'ai une petite idée de, juste si j'ai fait ça, j'imagine, toi, justement, d'avoir été un...

  • Speaker #0

    Ça prend du travail aussi. C'est un tournoi, un tour, c'est de la discipline.

  • Speaker #1

    Rien à comparer. Toi,

  • Speaker #0

    c'est temps plein, c'est complètement... C'est complètement, c'est à temps plein.

  • Speaker #1

    Mais ça, ton mindset, moi, je tripe sur le mindset, parce que c'est là que tout se passe. Comment t'as fait pour développer un mindset de fou, un mindset tellement puissant qui t'a permis... d'accomplir ça, de réaliser ça de l'an 29 ans.

  • Speaker #0

    Tu sais, j'en avais partagé dans ta retraite. Puis moi, je me suis... Tu sais, j'ai dit, quand je fais l'analyse de tout ça, ça commençait très jeune. J'ai été, thanks to my mom, merci à ma mère. Puis moi, ma mère, quand je suis arrivé au Québec, j'avais 7 ans. Ma mère, qu'est-ce qu'elle me disait ? C'est comme, bien ici, au Québec, au Canada, t'as toutes les opportunités devant toi.

  • Speaker #1

    C'est tellement vrai.

  • Speaker #0

    Let's go, puis il n'y a rien qui va t'arrêter.

  • Speaker #1

    Elle t'encouragait tout le temps.

  • Speaker #0

    Elle m'encouragait, puis elle me disait, écoute, puis il y a une chose aussi, dans la vie, il n'y a pas de raccourci. Ça veut dire que quoi que tu vas faire plus tard, tu gardes la ligne droite. J'aime ta mère déjà. Mais moi, qu'est-ce que ça fait ? C'est que moi, ça m'a mis dans mon cerveau ici. j'ai toutes les opportunités ici, ma mère me le dit puis moi j'écoute ma mère Moi, je suis comme ce genre-là. Puis moi, je suis comme Superman, puis j'ai grandi comme ça. Puis c'était pour ça que souvent, je me dis, mais comment ça se fait ? La première fois que j'ai regardé les Jeux olympiques, j'avais 17 ans, puis là, je voulais aller aux Jeux olympiques. Pourquoi je l'ai cru ? Puis quand je l'ai dit à tout le monde, mais 95 % des gens me disaient, c'était impossible, puis moi, je l'ai cru. Qu'est-ce qui a fait la différence ? C'est que j'étais prêt là. Puis j'ai eu un entraîneur aussi après ça. Mon premier entraîneur, Daniel St-Hilaire, Je vous remercie de tout le temps. qui m'a dit oui, puis m'a appris de la visualisation, mindset, puis j'ai gardé ça encore aujourd'hui. Puis c'est pour ça que moi, c'est quand les gens me disent « Ah, bien, je ne suis pas capable, puis c'est impossible » , tous des trucs comme ça, je leur dis « Écoute, change ta façon de voir les choses, go » .

  • Speaker #1

    Faire attention, hein, comment, quels mots on utilise.

  • Speaker #0

    Quels mots on utilise. Puis ça, c'est malheureusement, il y a des gens qui vont se faire dire qu'ils ne sont pas capables.

  • Speaker #1

    Puis ils vont le croire.

  • Speaker #0

    Puis ils vont le croire. Puis, tu sais, comme le dicton qui dit, si tu penses que tu n'es pas capable ou si tu penses que tu es capable, les deux cas, tu as raison.

  • Speaker #1

    Oui. Ah, c'est tellement vrai. Mais c'est juste ça. J'adore cette citation-là. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Un ou l'autre, c'est ça, pareil. Un ou l'autre, c'est vrai. Ça, c'est puissant. C'est fou, là. Puis, tu sais, je regarde après, que ce soit comme toutes les entreprises que j'ai faites, ma fondation, la collection de vêtements, je suis dans l'immobilier, je m'entoure aussi de gens.

  • Speaker #1

    Mais c'est impressionnant tout ce parcours-là Parce qu'on va justement parler autant de ta carrière avant en tant que sportif, autant de l'entrepreneuriat. Et on a eu le privilège justement d'en apprendre un peu plus à ce niveau-là. J'imagine que ça t'a tellement aidé, cette mindset incroyable-là.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Comment tu l'appliques justement au quotidien ? Puis comment ça t'aide à surmonter, on va se le dire, les nombreux obstacles de l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Obstacles de l'entrepreneuriat, bien, il y a des fois que ça ne va pas bien. Il y a des fois qu'il y a des gens qui peuvent voir ça comme un échec ou quoi que ce soit. Oui, c'est difficile. Mais dans le fond, tu te dis, mais pourquoi tu es dans cette situation-là ? Pourquoi ça n'a pas fonctionné ? Il y a une raison. C'est ça qu'il y a une raison. Tu trouves la raison, puis là, après ça, c'est comme, then what ? Puis après ça, qu'est-ce que tu fais ? Tu continues, c'est quoi tes solutions ? Action.

  • Speaker #1

    Fait que tu as la capacité de, ce que j'entends, tu es capable de te poser les bonnes questions. J'imagine que ça t'a vraiment aidé. OK, qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ça ne va pas ? Ce n'est pas tout le monde qui a cette... capacité-là de ce que j'ai pu remarquer au-dessus.

  • Speaker #0

    Mais je me suis fait poser la question à la conférence, à plusieurs reprises. Brunet, penses-tu que c'est tout le monde qui a cette capacité-là ? J'ai dit, dans le fond, quand on se pose des questions, moi, il y en a juste deux que je vais vous dire.

  • Speaker #1

    J'aime ça.

  • Speaker #0

    Pourquoi, puis question à faire.

  • Speaker #1

    That's it. C'est juste ça qui m'arrive.

  • Speaker #0

    Il n'y en a pas 50. Pourquoi tu es là ? Pourquoi ça parait ça ? Puis qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #1

    J'adore ça parce que déjà, tu es dans l'action. C'est vrai. Puis c'est pour ça qu'il y en a tellement qui vont, ils analysent, ils sur-analysent pourquoi. Puis là, on tombe un peu des fois dans la victime. Mais tu stoppes.

  • Speaker #0

    Stop.

  • Speaker #1

    That's it. Une fois que tu sais pourquoi, qu'est-ce que tu vas faire à partir de maintenant ? Go.

  • Speaker #0

    Go. J'adore ça. Mon slogan, c'est go get it. Go get it. arrête de poser la question vas-y, attends pas puis des fois c'est ça La façon que tu l'expliques, on dirait que c'est simple. Est-ce que tu veux le rendre compliqué ou tu veux le faire simple ? Moi, je veux le faire simple.

  • Speaker #1

    Souvent, il y a peut-être des peurs qui sont là. J'imagine que tu en as eu. C'est sûr que tu as dû avoir par moments, « Ah, je vois une pensée qui, comme il y a un petit doute, puis j'imagine que rapidement, tu vas la tasser tout de suite. »

  • Speaker #0

    Pensez-vous que je n'avais pas peur ?

  • Speaker #1

    Ça ne se peut pas.

  • Speaker #0

    Au Jeux olympiques.

  • Speaker #1

    Comment tu te sentais ?

  • Speaker #0

    Au championnat du monde. Oui. Que tu le sais que, quand tu vas au championnat du monde, tes parents, la télé, la pression, tu représentes tout. Puis là, tu es au tôt-stade, là. Puis là, tu regardes ça, là, tu as 60, 70, 80, 90 000 personnes qui te regardent.

  • Speaker #1

    Bruni, comment tu fais pour contrôler ça ? Mais pour ne pas figer, c'est dégueu.

  • Speaker #0

    Visualisation. Sur le moment, Bruni, où tu... Tu peux l'appeler méditation dans ta préparation.

  • Speaker #1

    Avant préparation.

  • Speaker #0

    Avant préparation, bien oui. Il y a le côté physique, puis il y a le côté mental aussi. C'est drôle, j'ai couvert les championnats du monde qui viennent se passer en athlétisme, puis il y a un des top athlètes, champion olympique du 200 mètres, qui disait que dans sa semaine d'entraînement, il y a une journée, sais-tu qu'est-ce qu'ils font ? Aucune activité physique. L'entraînement, là... C'est mental.

  • Speaker #1

    Hein ? Ah, je vais en savoir plus.

  • Speaker #0

    Une fois par semaine.

  • Speaker #1

    Une journée par semaine ?

  • Speaker #0

    Une journée par semaine. L'entraînement, c'est comme on ne va pas courir, on ne va pas faire de la musculation. C'est que mental. Wow ! C'est fort, là. Mais tout ça, il faut que tu le prépares. Parce que si tu ne prépares pas ton côté mental, là, oublie ça. C'est 100%, tu ne passes pas à travers. Il y a tellement de pression, il y a tellement... Tout ça, c'est énorme. Puis ça, il faut faire attention à la santé mentale aussi. Ah,

  • Speaker #1

    ça doit être... Il faut que tu sois entouré. Il faut que tu sois entouré. Il y en a après des... C'est pas pour rien.

  • Speaker #0

    Ben oui, ben oui.

  • Speaker #1

    Après, quand tu termines...

  • Speaker #0

    Il faut que tu aies une équipe. Comme on dit souvent, tu as une équipe, tu t'entoures.

  • Speaker #1

    Tu dois être bien entouré.

  • Speaker #0

    J'étais bien entouré. J'étais bien entouré. Mais encore aujourd'hui, c'est la même chose. J'ai compris.

  • Speaker #1

    J'imagine. Ben oui, c'est ça. Dans l'entrepreneuriat, il faut que tu ailles. T'as pas le choix.

  • Speaker #0

    il faut pas être un one man show il y a pas de one man show pis ça je le dis souvent dans les conférences aussi s'il y en a un dans la gang un ou une qui a réussi tout ça là qui se lève. Oui, je veux t'entendre. Je veux t'entendre.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas personne qui se lève.

  • Speaker #0

    Impossible.

  • Speaker #1

    Ça me fascine, ça, quand tu viens de dire une journée de préparation mentale. Je dis souvent sans, mettons que, guys, il faut vraiment prendre le temps, tant qu'entrepreneur, de solidifier son mental, mais je t'avoue, Bruni, je n'aurais pas pensé autant à ce point-là. Dans une journée, tu as-tu un exemple, par exemple, d'un exercice ou quelque chose que vous faisiez à l'époque ? Pour solidifier justement ce mental-là ?

  • Speaker #0

    Ce matin, avant de venir ici, j'ai fait ma méditation.

  • Speaker #1

    OK. Et bravo.

  • Speaker #0

    J'étais dans mon bureau, puis je mets ma petite musique. Je respire. Puis c'est comme... Il fait ça peut-être 10 minutes. Ça ne demande pas... Tu peux faire ça, chacun à sa façon. Puis je me prépare et je dis, ah, j'ai un podcast avec toi.

  • Speaker #1

    C'est avec Mélanie, ça va être le fun.

  • Speaker #0

    Ça va être le fun. Mais tout ça, je fais ça dans mes conférences aussi. Je vais rencontrer... Comme quand je rentre au taguign, on s'est parlé avant. Quel genre de personnes sont là ? C'est des entrepreneurs, pis nanana. Je le prépare ça.

  • Speaker #1

    T'es capable de vraiment voir, ok.

  • Speaker #0

    Visualiser. C'est comme les courses aussi. Tu vas aux Jeux olympiques, tu vas aux championnats du monde, ok. Nanana. Je me vois courir. Écoute, c'est tellement fort. Je me suis, quand j'ai fait ma meilleure performance, qui était mon but ultime de courir. plus vite que mon idole, le rêve que j'ai eu à 17 ans.

  • Speaker #1

    Parle-nous de ça, c'était avec un heureux dans la conférence.

  • Speaker #0

    Puis tout le monde, « Brenny, es-tu malade ? » « T'es malade,

  • Speaker #1

    ça marchera pas ! »

  • Speaker #0

    « Ça marchera pas, tu veux courir plus vite que ton idole, call the police, t'as même pas d'argent, t'habites dans un quartier. » Tous les trucs qui vont dire, « Non, OK, c'est vrai, c'est impossible. »

  • Speaker #1

    T'aurais pu y croire, ça aurait été facile de croire, vous avez raison, à quoi je pense.

  • Speaker #0

    Ben oui, à quoi je pense, OK, c'est vrai. J'habite dans un quartier qui est difficile, Mes parents n'ont pas beaucoup de moyens, on a la limite. Je n'ai pas d'argent vraiment pour m'acheter de l'équipement sportif. Je n'ai pas d'argent pour faire des voyages.

  • Speaker #1

    Tout est contre toi.

  • Speaker #0

    Tout est contre moi.

  • Speaker #1

    Moi, ça me donne encore des frissons. C'est incroyable. C'est ça. Ça démontre que tout est possible quand you set your mind to it. Right ? C'est incroyable.

  • Speaker #0

    Es-tu tellement motivé ? Es-tu tellement motivé que tu vas trouver les moyens ? Mais souvent aussi… Tu vas trouver les moyens. Tu vas trouver les moyens. Mais souvent, on se met les barrières nous-mêmes devant nous.

  • Speaker #1

    On s'auto-fremde.

  • Speaker #0

    Puis même avant de faire le pas. Là, tu te dis, impossible, fait que tu le fais pas. Mais ça, souvent, qu'est-ce qui arrive aussi, tu le fais pas, mais des années après, ah ben, j'aurais peut-être dû. Puis ça,

  • Speaker #1

    imagine la culpabilité, le regret.

  • Speaker #0

    Puis ça, je rencontre du monde de ça,

  • Speaker #1

    là. Il donne l'air pas mal.

  • Speaker #0

    Puis j'ai dit, moi, je leur dis...

  • Speaker #1

    C'est pas la majorité.

  • Speaker #0

    Ben, c'est ça. Puis je leur dis, si c'est pas trop tard, c'est comme si t'avais ton rêve dans le fond du tiroir, il y a plein de poussière là, enlève la poussière, puis... il sort s'il n'est pas trop tard.

  • Speaker #1

    On a juste une vie, on ne peut pas se reprendre à la deuxième.

  • Speaker #0

    That's it.

  • Speaker #1

    Comment tu as fait pour, justement, tout est contre toi quand même. Qu'est-ce que tu as fait pour visualiser, solidifier et de persévérer pareil ? C'est puissant, ça.

  • Speaker #0

    J'écris mon visuel. Tu l'écris,

  • Speaker #1

    ta visualisation ? Je l'écris.

  • Speaker #0

    Je me rappelle encore chez moi, dans le quartier Saint-Michel. J'habitais évidemment chez mes parents. Quand je m'allais aller me coucher, j'avais la photo de Carl Lewis, mon idole, sur mon lit. Fait qu'à chaque fois que j'allais me coucher, là, qu'est-ce que tu penses que je regardais ? Je regardais. J'ai dit, un jour, je vais l'avoir. Un jour, je vais l'avoir. Puis les gens continuent à rire. Ah, ah, ah, il perd son temps, il rêve en couleurs. Je vais l'avoir, je vais l'avoir. Mais là, on travaille, là. On travaille. Persévérance, persévérance. Puis 15 ans plus tard, 15 années plus tard, à 32 ans... Bang !

  • Speaker #1

    Ça, c'est 32 ans. On ne parle pas de 22, on parle de 32. 32. Ça aussi, j'imagine que les gens alentour de toi, ils n'étaient pas tous dans 30 ans, je présume.

  • Speaker #0

    Non, mais regarde, quand on a gagné la médaille, le Canada à Atlanta, j'avais 29 ans. Sais-tu ce qui est écrit dans les journaux ? OK, bien là, c'est bien beau, Canada, mais là, sur un, 29-30 ans, c'était vieux.

  • Speaker #1

    Oh my God !

  • Speaker #0

    Quand est-ce qu'il va prendre sa retraite ?

  • Speaker #1

    OK, c'est motivant, ça. Sur un, sur un,

  • Speaker #0

    il n'y a plus de jambes.

  • Speaker #1

    Comment tu t'es senti en lisant le journal ? Tu n'as plus de jambes.

  • Speaker #0

    Je n'ai plus de jambes.

  • Speaker #1

    Je suis trop vieux. Tu viens de gagner, mais tu n'as plus de jambes. Oui,

  • Speaker #0

    c'est comme c'est beau, mais là, passe à d'autres choses. Mais à l'intérieur, deep down, je savais qu'il y avait quelque chose.

  • Speaker #1

    Ils ont pu faire comme, je n'ai pas fini, je vais leur montrer.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que moi, je me dis, Tu sais, j'ai eu cette capacité-là, whatever, puis sachant qu'encore aujourd'hui, il y a des jeunes à l'école, primaires, secondaires, bien, il y en a qui se font intimider. Il y en a qui se font dire qu'ils ne sont pas capables. Puis il y en a qu'à cause qu'ils entendent ça, l'intimidation, qu'ils ne sont pas capables et tout ça, qu'ils abandonnent. Oui. Fait que moi, je vais dans les écoles. Je vais dans les entreprises. Hey, guys, let's go, là. Let's go. C'est capable, let's go.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'excuses. Et voilà.

  • Speaker #0

    C'est fou. Quand j'ai eu la... Tu sais, quand je parle de mindset et tout, j'étais chef de mission pour les Jeux de Paris, les Jeux olympiques, l'année dernière. Écoute, c'est un travail vraiment merveilleux. J'ai eu la chance d'être avec les athlètes dans la préparation deux ans avant les Jeux. J'ai créé ce côté d'esprit d'équipe. On est une équipe, Canada, tout ça. Puis ça, c'est super bien fait. Si je te dis, si on arrive... Exemple, moi, la cerise sur le Sunday. Pour moi, c'était l'équipe du relais 4 x 300 mètres. Où est-ce que tu as quatre gars, justement, qui ont cette synergie là ensemble, la bonne collaboration et tout, qui vont courir contre la puissance, les puissances mondiales États-Unis, que tous les gars courent 9-8, équipe jamaïcaine, que quasiment toute la gang court 9-8, 9-9. Dans notre équipe, notre meilleur court 10-0, quelque chose. Il n'y en a pas un qui court 9-9.

  • Speaker #1

    C'est facile de s'abandonner dans ta tête.

  • Speaker #0

    Encore une fois, les critiques. Canada, relais. Non, ils ne vont même pas la faire la finale. C'est fini. André Degrasse, comme qu'ils m'ont fait. Il a fait ce qu'il avait à faire pour le Canada. C'est beau, mais regarde. Puis on arrive, surprise, surprise.

  • Speaker #1

    Ça doit être jouissante.

  • Speaker #0

    La médaille est là. Puis moi, j'étais là comme chef de mission. Puis là, je me dis, oh my God, je suis chef de mission. 28 ans plus tard, le Canada gagne encore. C'était un scénario, là. C'est un scénario d'Hollywood, là. C'était fou.

  • Speaker #1

    J'aime ça, les scénarios d'Hollywood.

  • Speaker #0

    Ah non, c'était malade. Puis là, j'ai tellement aimé ça, j'ai dit, ah, le pouvoir du travail d'équipe, c'est malade. Puis ça, c'est dans le sport, c'est en entreprise, c'est dans tout, pratiquement tout. Il faut créer ce lien-là en travail d'équipe.

  • Speaker #1

    On dirait que les gens le savent, mais... On dirait, je ne pense pas que les gens savent à quel point ça peut faire la différence, une équipe comme ça, soudée, puis là, de réussir contre toute attente. C'est fou à quel point, si j'ai réussi ça dans la vie, oh my God, je peux faire anything, je peux faire n'importe quoi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    J'imagine ce mindset-là, comme maintenant, dans l'entrepreneuriat, ça doit te servir comme pas possible.

  • Speaker #0

    Pas possible. Il y a des fois, j'ai entendu, ah, mais Bruni… Ah, il est impliqué dans ça, il fait les vêtements, il fait des conférences, il est dispersé.

  • Speaker #1

    C'est drôle comment les gens voient ça. Au contraire, je trouve ça tellement vivant. Quelle belle variété ! Ça te permet de pouvoir développer différentes choses.

  • Speaker #0

    C'est ça la perception. Il est partout.

  • Speaker #1

    Mais savez-vous quoi ?

  • Speaker #0

    Bruni, il y a une équipe derrière lui.

  • Speaker #1

    Il n'est pas tout seul.

  • Speaker #0

    Bruni, ses vêtements, ce n'est pas lui qui les dessine. Ce n'est pas lui qui va coudre. C'est pas lui qui va aller dans les magasins essayer de vendre les vêtements. Il y a une équipe pour ça. Il va être en avant, mais il y a une équipe pour ça. C'est quoi le problème ?

  • Speaker #1

    Les gens ne le réalisent pas. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est fou, mais moi c'est ça que je veux. toujours rappeler aux gens. Mais non, c'est ça, travaille l'équipe, travaille l'équipe, va chercher.

  • Speaker #1

    Exemple avec le relais, je veux dire, c'est tellement bon avec l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est fou. En parlant d'entrepreneuriat, il y a une dame que j'avais rencontrée après une conférence. Elle dit, « Ouais, Bruni, tu dis que c'est possible, mais moi, ça ne marche pas mes affaires. » Je dis, « OK, mais c'est quoi votre projet, madame ? » Elle m'explique son projet. C'est beau. Je dis, « Mais pourquoi ça ne fonctionne pas ? Est-ce que vous avez essayé d'avoir du financement ? Est-ce que vous êtes allé à la banque ? présenter votre projet, peut-être que vous pouvez avoir un prêt ou autre chose.

  • Speaker #1

    C'était-tu un bon projet, vite comme ça ? À ton avis ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça fait longtemps. Ça fait longtemps. Tout ça pour dire qu'elle n'a pas fait de plan d'affaires. Elle n'a jamais été parler à une banque pour essayer d'avoir du financement. Elle n'a pas parlé à son entourage.

  • Speaker #1

    Ah, elle était comme toute seule avec ça.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il y a quelqu'un qui était intéressé. Mais dis-le. Fait que là, je dis, en partant, tu as un projet, puis là, tu dis, oui, bien, ça ne fonctionnera pas. mais t'as rien fait.

  • Speaker #1

    C'est ça que je voulais dire. Est-ce que t'as vraiment tout essayé ?

  • Speaker #0

    T'as rien fait.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Il y a un autre dame qui m'a dit encore une fois, Brunier, ça sert à quoi de faire tout ça sachant qu'on va pas réussir ? Donc, ça sert à quoi de faire les efforts sachant, fait que tu te projettes déjà que ça va pas fonctionner. Comment tu veux réussir ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais c'est spécial que les gens ne le réalisent pas. Juste de le mentionner, je le sais que ça marchera pas. Ben, d'abord. On va trouver autre chose, parce que ça ne marchera pas. Mais tu es tellement le meilleur exemple, je veux dire, pour que tout est contre toi, puis regarde ce que ça l'a donné. Et je suis curieuse de savoir, dans tous tes projets entrepreneuriaux, c'est lequel, si tu peux le dire, lequel te passionne le plus ? Qu'est-ce qui te fait le plus triper ? Conférence ? Conférence. Conférence ? Je t'assure.

  • Speaker #0

    Conférence, c'était...

  • Speaker #1

    La connexion, transmettre, puis j'imagine avoir un déclic. Parce que c'est ça que j'ai remarqué aussi, c'est que tu provoques des déclics. Des déclin, puis tu brises des croyances, des freins, des obstacles. Et ça, c'est vraiment puissant. C'est pas tout le monde qui a cette capacité-là. Puis c'est pas seulement par rapport à ton expérience, c'est vraiment par rapport à ton mode de penser.

  • Speaker #0

    J'ai eu... Justement, j'avais eu une conférence, j'ai faite dernièrement, pas trop longtemps. Puis après ça, la personne était intéressée à faire des projets. Je veux dire que... Pas de problème, on va se parler. Puis j'ai dit, mais est-ce que tu me permets de faire des critiques, de faire des soucis ? Oui, c'est ça que je veux. Bien, j'ai dit, bien écoute, là, tu vas t'aligner sur telle affaire. Est-ce que c'est ton numéro un ? Puis j'ai donné les conseils. Le témoignage que moi, faite aussi après, elle dit, bien Bruni, tu sais quoi ? C'est comme, c'est pas dans mon habitude, mais t'es tellement comme... C'est comme quasiment du côté spirituel, comme tu es terre à terre, puis comment je t'ai vu dans la conférence et tout ça, j'ai confiance. Là, j'étais comme, oh my God, merci.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai. Sûrement que la personne a dit, je n'ai pas l'habitude de recevoir du feedback comme ça, mais c'est de la façon, je l'ai vu, puis on l'a expérimenté, puis j'ai eu le retour aussi beaucoup de mes clients. Mais ce n'est pas juste, OK, là, là, ce n'est pas la tête, dans le fond, qui parle, c'est beaucoup plus le cœur. Le cœur basé sur l'expérience, c'est ça qui fait que ça... Puis c'est tout le temps, on le sait, au niveau de la vente, peu importe ce qu'on fait quand on ressent quelque chose. Puis tu te le donnes aussi. Puis ça, je trouve ça vraiment le fun. Je ne sais pas si tu en es conscient, probablement que oui, mais tu donnes vraiment l'impression aux gens que, oui, c'est possible. Comme si, oui, je peux rêver à nouveau. Oui, je peux le faire. C'est tellement vrai. Puis ça, c'est le fun. Puis c'est aussi simple que des fois un recadrage. Une phrase, un mot.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça, je dis, je suis franc avec les gens, je les pousse. Comme l'exemple de la dame, je lui ai dit, écoute, j'ai posé la question avant. J'ai dit, écoute, tu me permets, je te donne mes trucs. Puis un truc que j'ai dit aussi, parce qu'elle avait plusieurs projets, j'ai dit, ton cœur, il est où ? Qu'est-ce que dit ton cœur ? Elle dit « Ah, je pourrais faire ça, je pourrais faire ça » Mais ton cœur te dit quoi ? Mais vas-y. Comme j'ai dit un moment donné à quelqu'un dans la conférence qu'elle avait un super bel job et faisait du sport, mais là c'était top de combiner les deux parce qu'elle voulait aller aux Jeux olympiques. Là elle me dit « Qu'est-ce que je fais ? » Je dis « Je ne peux pas prendre la décision pour toi, mais tout ce que je peux te dire c'est que ton rêve qui est là, tu me dis que tu as le potentiel d'aller là, de faire les Jeux olympiques, qu'est-ce que ton cœur te dit, tu y vas. Bien, finalement, elle a fait les Jeux olympiques. On est amis encore aujourd'hui. C'est ça. Parce que qu'est-ce qui serait arrivé si elle n'avait pas fait ? Aujourd'hui, là, elle serait en train de dire…

  • Speaker #1

    J'aurais donc dû.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est fou. Ça, là, tu ne peux pas.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Elle a demandé à la bonne personne. Oh my God, j'aborde. C'est tellement puissant, sincèrement. C'est drôle, une petite parenthèse, Bruni. J'ai interviewé Mélodie juste avant toi. un autre épisode de podcast, c'est beau parce qu'elle parlait justement qu'est-ce que le cœur, tu sais, elle parlait un peu, on parlait de différentes choses, mais c'est bon de revenir, c'est quoi le pourquoi, le why, pourquoi tu veux faire ça, c'est quoi l'impact que tu vas avoir, puis on le sent que pour toi, justement, l'impact, fait que tu sais, à la bonne personne, comment je peux avoir, puis c'est ça, je pense, qui fait que le rayonnement, travailler tes conférences, c'est de voir comment je peux avoir un impact le plus possible, tu sais, et je serais curieuse de voir l'impact aussi quand tu fais une conférence auprès des jeunes, j'ai un jeune garçon, bien jeune. il y a 17 ans, mais je pourrais voir comme ça doit être tellement inspirant. Les jeunes, la nouvelle génération, un peu plus challengeant au niveau des repères. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    J'ai eu un choc. J'avais fait une conférence, j'ai fait plusieurs conférences dans les écoles secondaires. Évidemment, je dis toujours à la personne, mon interlocuteur ou le directeur de l'école, je dis, mais avant que je vienne, parce que comme secondaire, 15-16 ans, est-ce qu'ils peuvent... Vous pouvez leur montrer des vidéos de moi. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est nous autres, c'est ça. Oh my God, on le sait tout de suite.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est un bon point,

  • Speaker #0

    ça. Mais là, quand j'allais à l'école, je dis, écoute, je ne sais pas comment trop ils vont... Parce que là, écoute, c'est qui ce gars-là ? Il a 58 ans aujourd'hui, nous, on a qu'un an. Mais, écoute, c'était malade. Après la conférence, les jeunes qui restaient pour me jaser, avoir du fun, nanana... Là, un moment donné, le directeur, l'autobus scolaire, let's go, nanana, puis les jeunes voulaient rester. J'étais comme, oh my God.

  • Speaker #1

    Hé, ça, c'est gros, là. Je ne suis pas surprise.

  • Speaker #0

    C'était fou. C'était malade.

  • Speaker #1

    Ils ont besoin de plus de ça, les jeunes, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui. C'est pour ça que pour ma fondation aussi, c'était ça. J'adore. Aller dans les écoles, dire aux jeunes.

  • Speaker #1

    Faire la différence.

  • Speaker #0

    Faire la différence. Moi, je pense à ma mère qui me disait, oui, tu es capable, tu es capable, puis je passais comme Superman. Je me dis, écoute, il faut des gens comme ça qui vont dans les écoles aussi pour dire aux jeunes, « Yo, t'es capable. Qu'est-ce que tu veux faire ? »

  • Speaker #1

    Parce que ça se peut qu'il y ait des jeunes qui n'ont pas eu la chance d'avoir justement des parents, une mère qui te dit, « T'es capable. Vas-y. T'as plein d'opportunités. » Fait que t'es là pour le faire. Exactement. Puis ça va faire le travail.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais tu sais, des fois aussi, c'est que j'ai aussi rencontré des parents, des fois, qui vont dire à leurs enfants, parce qu'ils ont peur que si jamais qu'ils n'atteignent pas ce but-là. avant qu'ils soient découragés, qu'ils se fassent mal. C'est une partie de la vie aussi. aussi bien de « Fais tes petites affaires tranquilles. » Tu comprends ? J'ai dit non. J'ai dit non. Il y a quelqu'un qui m'a déjà dit après une conférence « Ok, mais je ne dirai plus à mon fils qu'il n'est pas capable de faire la Ligue nationale de hockey. » Mais pourquoi vous le disiez ça ? Mais au cas où ?

  • Speaker #1

    On veut trop protéger. Comment ?

  • Speaker #0

    Let's go. Parce qu'il n'y a aucun effort que ces jeunes-là vont faire, ou les plus vieux. Il n'y a aucun effort que vous allez faire. qui va te gaspiller. Ça va servir.

  • Speaker #1

    C'est bon. C'est l'investissement. C'est l'effort. Tu ne perdras pas ton temps au point d'effort gaspillé.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement. C'est ça.

  • Speaker #1

    Tu en as beaucoup de parents qui vont dire ça.

  • Speaker #0

    J'en ai rencontré une couple.

  • Speaker #1

    Quand même.

  • Speaker #0

    Et ce n'est pas pour être méchant, c'est pour protéger l'enfant. protéger l'enfant. On le dit souvent,

  • Speaker #1

    on les protège trop.

  • Speaker #0

    Laissez aller. Moi, j'ai des challenges. J'aime ça. Je peux me permettre une petite histoire ?

  • Speaker #1

    Oui, vas-y. On aime ça.

  • Speaker #0

    Un moment donné, j'étais dans une école secondaire. 500 élèves dans l'auditorium. Full. Puis là, je leur pose la question. Je vous ai parlé de mon rêve. Là, je veux savoir, c'est quoi votre rêve à vous autres ?

  • Speaker #1

    Wow. La main levée, il y en a qui ont dit.

  • Speaker #0

    Vous venez en avant. Vous venez avec moi. Et là, c'était comme... ils ne voulaient pas avoir de contact des yeux avec moi. Ah,

  • Speaker #1

    non ! Là,

  • Speaker #0

    je suis...

  • Speaker #1

    No way.

  • Speaker #0

    OK. Là, un moment donné, trois, quatre, cinq gars qui commencent à crier le nom d'un de leurs amis. Là, tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah, j'ai frisson.

  • Speaker #0

    Et le petit gars, là, écoute, il transpirait, il était rouge. Ça m'a rappelé moi. jeune, j'étais timide, pas capable de parler en avant. Puis il y a toujours maman qui me donnait le petit coup de pied en arrière. Là, j'ai dit, le petit gars qui est en arrière, c'était comme moi. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'y laisse ? Arrange-toi avec tes problèmes, restes sur ta carrière par passe, ou on brise la glace, on va briser la glace. J'ai dit, viens. J'ai dit, je te promets, je te jure, ça va super bien aller. Je vais être à côté de toi, ça va bien aller. Je te le dis. Il est venu. Il raconte son rêve, il Ausha, il était à la tête de même. Je lui dis bravo. Peux-tu recommencer maintenant ? Décroise tes bras. Tiens-toi droit. Puis tu regardes les gens, puis tu racontes ton rêve. Puis je te jure, là, il l'a fait automatiquement. Automatiquement. Quand il a terminé, là, il avait le sourire. C'est comme, je l'ai fait. Tout le monde a applaudi. Il venait de se passer quelque chose. Je retourne chez nous, je prends mon téléphone. J'avais un nouvel ami sur Instagram. C'était lui. merci merci merci de m'avoir fait faire cet exercice là je suis tellement motivé là c'est comme j'ai un second souffle yes game changer game changer that's it écoute je le fais game

  • Speaker #1

    changer moi je ne capote moi j'adore ces histoires là tu ne te gênes pas mais c'est beau on en a besoin j'adore ça mais tu sais il y a des adultes après la conférence qui me disent ça aussi quoi

  • Speaker #0

    Bruno, tu sais, quand tu as posé la question, je voulais venir en avant, mais j'étais figé.

  • Speaker #1

    Les adultes ?

  • Speaker #0

    Les adultes. J'étais figé. Aïe, aïe, aïe, aïe. Mais sais-tu quoi aussi ? Peur de... du jugement.

  • Speaker #1

    Fait que ça n'a pas d'âge.

  • Speaker #0

    Les regards, les regards des gens.

  • Speaker #1

    Les regards des autres.

  • Speaker #0

    Les regards des autres. Mais là, si je parle, qu'est-ce qu'ils vont penser ? C'est pas ton problème, là.

  • Speaker #1

    C'est quoi le pire qui peut arriver ? C'est toujours ça je dis aux gens, right ?

  • Speaker #0

    Mais il y en a beaucoup. Le plus qu'on pense. Fait que le travail que moi je fais sur le terrain, le travail que tu fais dans le terrain, écoute, on sert à quelque chose.

  • Speaker #1

    J'adore ça. C'est puissant, c'est powerful. Ben oui. Faudrait que toi tu te la journées. Non mais c'est tellement le fun, c'est une super bonne discussion. Non mais oui. Si justement ça peut avoir un impact, parce que veux, veux pas, je suis curieuse de savoir. Oui. Je te pose une question, ça sort de nulle part là, ok. Mais parce que justement t'es tellement amour humain, l'impact c'est tellement important. On veut inspirer toute l'équipe, right ? Qu'est-ce que tu penses, justement, de l'intelligence artificielle ? Puis comment tu vois ça pour les années à venir ?

  • Speaker #0

    Tu sais quoi ? J'entends, pour des bonnes raisons et ainsi de suite, qu'il y a des gens qui ont peur de ça, qu'on ne vient plus comme genre pas reçu, parce que ça va faire le recrutement.

  • Speaker #1

    Le travail, un peu, oui.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve qu'il y a des trucs que je vais faire que ça va aider. Ça va accélérer. Avec la business. Avec la business. C'est sûr que tu ne te fies pas à 100 % pour dire, sors-moi quelque chose, puis tu le prends, copy-paste, whatever. Tu le travailles, et ainsi de suite. Moi, j'adore ça. Il y a des gens qui parlent de, bien là, ils vont tout savoir sur nous.

  • Speaker #1

    On tombe dans le complotisme.

  • Speaker #0

    On tombe dans le complotisme. Fait que là, je dis à la personne, OK, tu penses que le chat GPT ou whatever, il va savoir tout sur toi. Est-ce que tu as un compte Facebook ? Oui. OK.

  • Speaker #1

    C'est comme, c'est déjà là.

  • Speaker #0

    C'est déjà là. Aujourd'hui, oui, il y a beaucoup de trucs de cyber-sécurité qu'il faut faire quand même attention, mais ChatGPT, moi, je l'utilise à mon avantage.

  • Speaker #1

    Ça va super bien. C'est sûr, je suis allée dans un sommet la semaine passée sur l'intelligence artificielle, avec Dan Martel, je ne sais pas si tu connais. Je ne connais pas. Oui, c'est un coach, Dan Martel, il est très là-dessus. On va aller voir un peu ce qui s'en vient et tout. Il y a du stock, mais tu sais, on parle un petit peu plus loin. Mais tu sais, il y a tellement d'opinions différentes par rapport à ça. Puis j'étais curieuse de savoir un peu comment tu voyais ça dans l'aspect justement côté humain, connexion et tout.

  • Speaker #0

    Moi, je ne vois pas ça du côté négatif. Moi, je vois ça du côté plus positif.

  • Speaker #1

    Pour la business, c'est sûr. Je veux dire, on ne peut pas faire ça. Je veux dire, il faut regarder comment ça peut nous aider.

  • Speaker #0

    Des idées aussi, ça peut te sortir des idées. Brainstorming. Brainstorming, tu peux te passer un truc. Puis là... Ah oui, c'est vrai ça, ça. Je le prends. C'est à mon avantage.

  • Speaker #1

    Puis j'aime quand tu dis justement qu'il y en a qui vont faire comme copier-coller. Bien non, là,

  • Speaker #0

    on voit que c'est la machine qui passe à travers toi.

  • Speaker #1

    Il faut que tu le travailles. Puis tu le travailles, c'est ça. On ne veut pas que ça devienne plus paresseux non plus.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Puis je suis curieuse de savoir aussi, par rapport à l'entrepreneuriat. Autant, peu importe la sphère d'activité. Là, on sait que ce que tu aimes le plus, mettons, c'est le volet, la conférence. Fait que là, les gens prenaient des notes. Oui. Et qu'est-ce que tu trouves à l'opposé le plus challengeant par moment ? Qu'est-ce qui vient te challenger le plus dans ta personne, dans ta façon d'être peut-être ?

  • Speaker #0

    Bien, des fois, il y a des gens qui vont prendre mon côté, qui voient peut-être le côté open, le côté gentil comme une faiblesse. Peut-être des fois qu'ils vont essayer de tirer avantage de ça.

  • Speaker #1

    Tu le sens ? Tu le ressens ? On te l'a verbalisé ou tu l'as entendu ?

  • Speaker #0

    Je le sens, puis je l'ai comme vécu aussi, que ce soit une transaction ou quoi que ce soit, mais tu le sens par rapport à ça. Que c'est comme, ben lui, il est bien fin, là, puis... Comment tu réagis face à ça ?

  • Speaker #1

    Comment tu...

  • Speaker #0

    C'est... À un moment donné, je me suis dit... Quand tu es en business, c'est quoi ton mindset ? Est-ce que tu es en business pour dire, quand on fait une transaction, moi, je veux que je sois content, que je tire du positif, mais en même temps, je veux que toi aussi, tu tires du bénéfice. C'est quasiment du 50-50.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #0

    Mais il y a des gens qui vont dire, quand tu es en business, moi, si je peux avoir 95 % et que je t'écrase, j'ai gagné.

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup comme ça.

  • Speaker #0

    Il y en a beaucoup comme ça.

  • Speaker #1

    Bravo de garder tes valeurs.

  • Speaker #0

    Moi, je suis plus comme...

  • Speaker #1

    C'est du win-win.

  • Speaker #0

    C'est du win-win.

  • Speaker #1

    C'est une relation gagnant-gagnant,

  • Speaker #0

    right ? Moi, je crois à ça à 100 %. Mais malheureusement, il y a des gens qui sont comme, « Regarde, je vais t'écraser, puis c'est ça la business. » Mais ça, c'est un côté, comme tu dirais des fois, comme, « Ah, c'est comme ça. »

  • Speaker #1

    C'est moins le fun, mettons, de l'entrepreneuriat, mais c'est une minorité.

  • Speaker #0

    C'est une minorité. Mais ça, moi, j'ai gardé mon côté authentique comme en athlétisme aussi, comme en business. En athlétisme, moi, écoute, Moi et mon chum, on m'a surnommé comme le lion tranquille. Tu sais, comme les sprinters, c'est tous des lions enragés. Moi, je suis le lion tranquille, je fais mes affaires. Mais c'est sûr qu'il ne faut pas me chercher non plus.

  • Speaker #1

    C'est ça que j'allais dire. Je pense que si on pèse le bon piton, on va te trouver. C'est ça.

  • Speaker #0

    J'étais l'un des athlètes qu'on a catégorisé comme trop gentil.

  • Speaker #1

    En quoi c'est un inconvénient ? Tu es champion olympique, mais tu es trop gentil.

  • Speaker #0

    Non, mais parce que ton adversaire, tu ne peux pas être ami, tu ne peux pas lui parler. il faut faire des gens bêtes.

  • Speaker #1

    Tu fais de l'athlétisme.

  • Speaker #0

    Mais sais-tu qu'un moment donné, j'allais dans les... que je voyais mes compétiteurs en dehors de l'arène, en dehors du stade, puis l'attitude, un moment donné, c'était comme « Arrête, là. » Tu n'as pas à jouer cette game-là avec moi. On n'est pas sur la piste. Tiens, on va prendre un café, là. Non, mais c'est ça. Mais tu vois que le côté, c'est juste une question de mindset. C'est comme...

  • Speaker #1

    Mais tu vois, ce que j'aime, c'est que tu as suivi ton gars, tu as suivi justement tes valeurs, tes principes. Tu n'as pas besoin d'être quelqu'un d'autre. Ce que je peux voir, c'est que tu as toujours été qui tu es, tu es fidèle à toi-même. Tu es dans la catégorie, ce que j'appelle des « champion of people » . Au début de ma carrière, Bruni, petite anecdote, j'ai eu la chance d'avoir un super bon mentor. Il s'appelait Guy, j'avais 25 ans à l'époque. Puis il m'a dit, il avait vu mes ambitions, ce que je voulais faire. Avant, je ne pensais pas être entrepreneur. Mélanie, si tu veux aller loin dans la vie et que tu désires impacter un maximum de gens, sois une champion of people, c'est-à-dire sois au service des gens. C'est ça, le pur leadership. Peu de gens sont là-dedans et tu en fais partie. C'est ça que j'adore de toi et ce n'est pas pour rien. Je n'ai pas invité Bruni Surin juste parce qu'il y a Bruni Surin, l'athlète. C'est beaucoup par principe, par rapport à ta personne, à qui tu es. Ah, merci. Tu vois, l'instinct a eu raison. Mais c'est important, ça. C'est très important.

  • Speaker #0

    Mais tu projettes la même chose aussi. Je te suis maintenant depuis… Ah, c'est bien, merci. C'est pour ça que je suis là aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, parce que je sais que tu n'en fais pas tant que ça, des podcasts. Doublement, j'apprécie, parce qu'il y a eu une belle connexion. Puis tu vois, je suis vrai, tu es vrai. Mon groupe est vrai. Les gens qui sont vrais, ils sont ensemble. Pas besoin de jouer de game. C'est ça le message aussi. C'est naturel.

  • Speaker #0

    C'est open. C'est open, c'est relax.

  • Speaker #1

    Je le réitère.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À chers auditeurs que vous l'écoutez, version audio ou vidéo, ça, c'est une des choses que je veux que les gens retiennent. C'est peignant d'être soi.

  • Speaker #0

    Puis ça, ça, ça, des fois, j'ai des amis qui m'y aident. C'est pas ça que j'aime pas ça sortir avec toi. Tu parles à tout le monde.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça te dérange ?

  • Speaker #0

    C'est pas que quelqu'un vienne parler. Je vais lui parler. Je vais te parler. C'est sûr, on ne va pas abuser. On va parler deux heures. Mais parce que je sais que ça peut faire une petite différence. Regarde,

  • Speaker #1

    c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Tu donnes un petit mot d'encouragement. Tu parles cinq, dix minutes. Qu'est-ce que ça va changer dans ma vie ?

  • Speaker #1

    Tu changes la vie des gens à tous les jours. Écoute, juste là, on arrive en studio. Juste voir. J'aurais aimé ça filmer ça. De voir. Je le vois dans les yeux des gens. Tu le vois comme aïe aïe. Puis c'est d'aller, tu t'arrêtes, tu parles, même chose avec l'équipe, ça ne ment pas ça, ce n'est pas fake, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est naturel, puis ça m'a pris, quoi, on a pendant, je veux dire, quoi, 4-5 minutes, puis on est venus.

  • Speaker #1

    Exactement, on s'installe,

  • Speaker #0

    tout est beau Parce qu'à l'inverse J'ai vu des gens, soit qui ont réussi, soit ça dans le sport ou whatever, puis c'est comme, je ne sais pas le temps. Arc.

  • Speaker #1

    Arc. Arc. Je suis très, là-dessus, je suis assez difficile.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas. Je ne suis pas capable.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas capable. Puis jamais je vais inviter quelqu'un au podcast. Ah, la personne, elle a des millions de followers, puis la personnalité, je ne suis pas capable.

  • Speaker #0

    Je trouverais. Bien, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on se reconnaît entre ça. Je trouve ça le fun parce que c'est une valeur. Je suis convaincue, Bruni, que cette valeur-là que tu as, c'est sûr que ça paye en entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    C'est ça. Moi, je me dis tout le temps, ça a une continuité. Je me regarde aujourd'hui, j'ai 58 ans, je fais ce que j'aime. Je fais mes conférences à travers le Canada, je la fais un petit peu en Europe. La fondation va super bien. Ma famille, super bien. Mes filles sont épanouies. On est en santé.

  • Speaker #1

    C'est beau la vie. C'est beau la vie. Tu ne l'as pas volé, Bruni.

  • Speaker #0

    C'est beau la vie.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est beau. Qu'est-ce que donner un 5 minutes là, un 10 minutes là, un 20 minutes là ?

  • Speaker #1

    C'est comme ça que tu redonnes. Mais ce n'est pas juste, tu ne fais pas juste, et c'est ça qui est intéressant, parce que tu ne fais pas juste donner la main. C'est plus que ça, c'est qu'il y a un échange, il y a quelque chose.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Tu reconnais l'autre.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça, ça fait toute la différence en business. C'est ça.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, parce que, tu sais, puis comme je te dis tantôt, puis je vois que qu'est-ce que ça peut faire aussi, whatever, tu sais, c'est comme un moment donné, quand j'ai commencé à, dans l'immobilier, dans le fond, un moment donné, je parlais avec Hugh Hilton, qui a pris le temps de me parler. Puis moi, dans ma tête, c'était Hugh Hilton, pour ceux qui ne connaissent pas, Hugh Hilton, c'est un Américain, il est dans l'immobilier, mais plus commercial. Mais comme on dit, il pèse le gars. Il est comme... Il est rendu big. Il est big. Là, je suis comme face à face avec lui, puis il prend le temps de me parler. Puis là, il me dit, je ne suis pas plus intelligent que toi. Voici ce que tu dois faire. Tu dois jump. Comme moi, je dis aux gens, go get it. Il me l'a dit. Écoute, sais-tu ce que j'ai fait après ? J'ai parlé comme genre cinq minutes. J'ai écrit dans mon agenda. Je me donne un an. No matter what, quoi qu'il arrive, je fais le premier pas dans l'immobilier. C'est ça l'impact qu'il y a eu. Il m'a parlé cinq minutes.

  • Speaker #1

    Cinq minutes. C'est incroyable. C'est grâce à ça que tu as fait ce job dans l'immobilier.

  • Speaker #0

    Bien oui. C'est ça qui m'a donné le push. Tu réalises tout ce que tu visites. Bien oui, exactement.

  • Speaker #1

    Je m'en entends en anglais, le mot. Mais dans le fond, c'est que la vision que tu as, c'est ça. Mais je retiens aussi qu'on sous-estime l'impact d'écrire la visualisation. Je pense que ça fait une deuxième, ça fait renforcer encore plus, j'imagine.

  • Speaker #0

    Tu peux écrire, tu peux avoir un visuel, tu peux avoir un dessin, quelque chose de représentatif. Petit, j'avais la photo de Carl Lewis, j'avais le poster, j'écris, puis je visualise. Et puis souvent chez nous, j'ai les post-it un peu, post-it là, post-it là, les notes que j'ai quand j'étais dans les conférences, j'étais à l'école d'entrepreneurship de Beauce aussi, tout ça, chez nous, j'ai les dossiers, vraiment incroyable. Puis des fois, je vais les ressortir. Ah oui, ça je me rappelle, non, non, non. J'ai suivi à l'école d'entrepreneurship, ils appellent ça des 24 heures. C'est des entrepreneurs qui viennent là-bas, j'ai fait ça aussi. Moi, que la personne qui est en avant de moi, homme ou femme entrepreneur, que ce soit dans n'importe quel domaine, je prends des notes, j'écris.

  • Speaker #1

    C'est un éternel apprenant.

  • Speaker #0

    Parce que tu sais quoi, c'est pas moi qui l'a dit, c'est les études. Admettons que tu vas dans une conférence, quelqu'un, ok, c'est le fun, c'est motivant, Non, t'écris pas. trois semaines, un mois, deux mois plus tard, 90 %, pouf, tout oublié. Moi, j'écris, fait que je l'ai.

  • Speaker #1

    Fait que les gens prenaient des notes. Oui. C'est vrai que ça aide ou pas ? C'est vrai,

  • Speaker #0

    bien oui.

  • Speaker #1

    Je suis curieuse de savoir, dans un de tes... Mettons, tu t'es fixé un objectif. Est-ce que ça t'est arrivé dans ta vie que tu voulais réaliser quelque chose, mais ça ne s'est pas concrétisé ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Oui ? On dirait que tu as tout réalisé ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Non, non, des fois, je parle de...

  • Speaker #1

    J'imagine que ça arrive pour une raison X,

  • Speaker #0

    non ? Le plus gros défi que j'ai eu, c'est aussi en

  • Speaker #1

    96. OK.

  • Speaker #0

    Cinq jours, quatre, cinq jours avant la médaille d'or olympique, j'ai vécu le cauchemar. Mais cauchemar, cauchemar. Quand je dis ça aux gens, ils disent « Oh my God ! » Ah oui ! Parce que je voulais aussi gagner la médaille d'or au 100 mètres. OK. J'étais 96, j'étais classé deuxième au monde. Puis là, j'arrive en demi-finale aux Jeux olympiques. Il y a deux vagues. Ils vont prendre les quatre premiers de chaque course pour faire huit pour la finale. Je suis dans la première. Je termine ma course. Je regarde le tableau sur un Canada 5e. Ah ! Donc, tu es toujours aux Olympiques. Tu voulais aller en demi-finale, en finale, puis gagner la médaille d'or. Là, tu ne vas même pas faire la finale. Là, sur Rennes, tu es un spectateur pour la finale. J'ai regardé...

  • Speaker #1

    Ça, c'est dur, ça.

  • Speaker #0

    J'ai regardé la finale olympique du 100 mètres comme un spectateur. Et je vois mon coéquipier, mon collègue canadien, Donovan Bailey, qui gagne.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est le Champion of People, ça. Tu l'encourages. Mais imagine à l'intérieur de toi.

  • Speaker #0

    Rappelle-toi qu'est-ce que je t'ai dit au début, quand t'arrives dans une situation comme ça, c'est quoi ? Pourquoi t'es là ? Pis qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #1

    Ah ça, ça ! Fait que là t'as plus ou plus ça, t'étais déjà en mode action dans la tête, right ?

  • Speaker #0

    Bruno, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi t'es là ? Je sais pas. Pourquoi t'es là, Bruno, je sais pas. Écoute,

  • Speaker #1

    je vois le noir,

  • Speaker #0

    je vois les étoiles. Là après ça, je vois ma femme qui pleure, mon entraîneur qui comprend pas. Pourquoi t'es là ? Pourquoi t'es là ?

  • Speaker #1

    C'est quoi le feeling ? Est-ce que c'est t'es en crisse, t'es déçu ?

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    ah oui. Comment c'est comme...

  • Speaker #0

    Je suis tout ça. Je suis tout ça, mais en même temps, je sais aussi que...

  • Speaker #1

    Et en même temps, tu poses des bonnes questions.

  • Speaker #0

    Je pose des bonnes questions. Puis en arrivant à la maison, je regarde la course en plein milieu de la nuit. Je sais pourquoi.

  • Speaker #1

    C'était quoi ?

  • Speaker #0

    Parce que je ne le faisais pas pour moi. Parce que mon mindset, là, je voulais gagner, écoute, pour mes parents, pour mes amis, pour mes commanditaires, pour le pays. C'est pour ça que souvent, j'allais à l'entraînement, c'était là où je n'aimais pas ça.

  • Speaker #1

    Et ça, là, ça ne m'a pas ça.

  • Speaker #0

    Puis quatre, cinq fois, j'allais à l'entraînement. Pour ma préparation olympique, j'ai fait un U-turn, j'ai fait un demi-tour pour tourner chez moi. Je ne me suis pas entraîné. Mais là, j'étais dans ma bulle. Je ne comprenais pas. Il y a quelque chose qui se passe. C'est peut-être le côté santé mentale aussi là-dedans. Tout ça, je ne le sais pas. Mais là, ça m'a pris ça. Bang ! OK, je réalise maintenant. Je ne faisais pas pour moi. Maintenant, qu'est-ce que tu vas faire au plus vite possible, Brené ? Tu changes ton mindset. OK, à partir de maintenant, moi, je vais avoir du plaisir. Je le fais pour moi. Quelques heures plus tard, j'étais dans la piscine. J'étais dans la piscine. à la maison, puis je disais, « Life is great ! La vie est belle ! »

  • Speaker #1

    T'es tout de suite après le fait que t'es de même taille.

  • Speaker #0

    Pas 24 heures plus tard. Boum ! La vie est belle.

  • Speaker #1

    La puissance du mindfuck.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on a toute cette capacité ? Oui. Oui, on a cette capacité.

  • Speaker #1

    J'y crois aussi. C'est vraiment puissant, là. Parce que justement, au lieu... La majorité des gens, combien de temps tu vas entretenir t'es en crise, t'es déçu, il y a plein de mixed feelings. Oui. Mais là, tu as su que, OK, parce qu'il faut que tu trouves la cause. Il faut que tu trouves la cause. Tu ne peux pas arrêter tant que tu n'as pas trouvé la cause. Là, je l'ai, je prends une décision, quelle action ?

  • Speaker #0

    J'ai eu des échanges avec des amis par rapport à ça. Ils disent, oui, mais il faut prendre le temps. Oui, mais combien de temps ? Fait que moi, j'aurais été dans cet état-là. Ça,

  • Speaker #1

    c'est une croyance limitante.

  • Speaker #0

    J'aurais été dans cet état-là que je suis un maudit. Je vais briser la maison pendant une semaine, trois mois, puis ça aurait changé quoi ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça aurait changé ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est bon. Ça n'a pas besoin. Il n'y a pas… Il faut prendre le temps. Non, si je le sais, si je me pose la bonne question, je le sais, c'est quoi la cause, je me mets en mode… C'est parfait. C'est plus ça, l'entrepreneuriat. C'est pour ça que le monde du sport et l'entrepreneuriat, c'est tellement…

  • Speaker #0

    Il y a tellement de similitudes. C'est pareil.

  • Speaker #1

    C'est pareil. J'adore ça. Puis mettons, si on regarde, là, t'as 58, t'es toute jeune. Puis... Qu'est-ce qui est là pour toi ? Qu'est-ce qui s'en vient ? Ton prochain objectif sur ton vision board, ça serait quoi ?

  • Speaker #0

    Faire plus de conférences à l'international.

  • Speaker #1

    T'en as-tu fait plusieurs à l'international ou t'es resté plus en dedans ?

  • Speaker #0

    Je dirais comme à l'international jusqu'à maintenant, j'ai fait peut-être 5-6 à l'extérieur. Mais j'aimerais ça en faire comme, je dirais, 5-6 par année à l'extérieur du Canada.

  • Speaker #1

    Ça serait le fun, ça. Il y a-t-il un endroit particulier que tu viserais ?

  • Speaker #0

    C'est ça que je commencerais plus par les pays francophones. La France, Belgique, Bruxelles, dans ces eaux-là. On est là-dessus. Mais moi, c'est ça que je vois.

  • Speaker #1

    Et concrètement, mettons, j'aime ça parce que si je pense à la Bruny-sur-Inde, c'est avec... Si on chiffre, mettons, un objectif, autre, mettons, 5-6, ça, pour moi, pour être bien honnête, je viens de voir que c'est marqué Bruny sur ta chemise.

  • Speaker #0

    Ah mais oui, les petits détails.

  • Speaker #1

    Avec les petits détails, c'est extraordinaire. Ah j'adore ça,

  • Speaker #0

    c'est super beau. Tu sais comment j'adore la mode. Ah oui,

  • Speaker #1

    mais j'adore. Si je n'avais pas remarqué, oh my God, c'est trop beau. Ça, c'est vrai. C'est comme, c'est là, je vais m'en oublier si je ne le dis pas. Il fallait que je le dise. Ça fait partie justement de ta collection. Oui,

  • Speaker #0

    oui, mais ça, c'est ça. Hé,

  • Speaker #1

    puis après, si tu peux-tu montrer ça. Il faut qu'on voit ça à l'écran. Bruni, tu le vois-tu ? Il faut qu'on le voit. Ici ? Oui. On zoomait après, OK, good. C'est trop beau. C'est super. Parce que pour moi, c'est une évidence. C'est déjà là que tu vas faire ça. Si on avait un objectif à la Bruny-sur-Rhin, quelque chose d'encore plus gros, que tu vois qui n'est peut-être pas encore dans les cartes ou que tu souhaiterais ou que tu n'as jamais parlé. Tu es un homme à défis, tu es un homme à objectifs, c'est ça.

  • Speaker #0

    Je pourrais dire que... Les trucs que je me suis projetés dernièrement sont en train de se faire. Là, là.

  • Speaker #1

    C'est tellement accompli de choses.

  • Speaker #0

    C'est en mouvement,

  • Speaker #1

    c'est en train de se faire.

  • Speaker #0

    Il va y avoir, la collection de sports va revenir. Et puis, là, j'ai fait un autre partenariat avec une autre compagnie qui s'appelle Middleman. OK. On va faire même des habits, des vestons aussi. Ça va être, puis ça va me permettre aussi de... de mettre mon côté créatif, de mon côté design.

  • Speaker #1

    Parce qu'il est fort, ça. Ça va prendre plus de place, ton côté créatif.

  • Speaker #0

    Ça va prendre plus de place, oui. Ça, c'est... j'adore. Je suis... Je suis comme...

  • Speaker #1

    Merci la vie.

  • Speaker #0

    Tout ça arrive, c'est la vie. C'est comme... aïe, aïe. C'est...

  • Speaker #1

    T'es dans la gratitude. C'est de la gratitude. Tu ne perds rien pour acquis. Oui. C'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Où on peut trouver ta collection ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui s'en vient ? Mais là, qu'est-ce qui s'en vient ? Est-ce que je peux le dire ? Oui !

  • Speaker #1

    Je veux savoir.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, je ne peux pas le dire. Je ne peux pas le dire parce que c'est comme un contrat dans la langue. Ou est-ce que tu peux le dire ? Mais tu vas être une des premières que je vais te le dire.

  • Speaker #1

    J'oublierai pas. J'adore ça. C'est bon.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. C'est comme mon coach, mon premier coach me disait, à l'âge de 17 ans, puis je vais le partager avec ton auditoire. À 17 ans, mon coach m'a donné une citation, c'est « The me I see is the me I'll be » . Le moi que je vois est le moi que je serai.

  • Speaker #1

    C'était fort ça quand t'avais dit ça.

  • Speaker #0

    J'ai décidé d'y croire et ça fonctionne.

  • Speaker #1

    T'en es la preuve vivante.

  • Speaker #0

    Fait que les gens, je vous l'offre, comme mon coach me l'a offert, c'est à vous de le prendre et de croire et de l'appliquer, ou sinon de dire que ça ne marchera pas. Mais vous avez le choix. C'est vrai ? Mais je vous le donne. Vous pouvez le prendre.

  • Speaker #1

    J'adore ça. Puis un dernier mot, là. J'aimerais ça que tu nous parles aussi, un dernier mot sur ta fondation. Oui. J'aimerais ça que tu nous en parles un peu pour qu'on apprenne à...

  • Speaker #0

    Mais ma fondation, la Fondation Brunier-Sorin, on va dans les écoles, justement, comme je te disais tantôt, pour encourager les jeunes. La persévérance scolaire aussi, très importante. Depuis trois ans maintenant, on a mis un nouveau volet. On s'est associé avec la Fondation Christian-Vachon. OK. qu'eux, c'est comme ils vont aider les jeunes tous dans le quartier. difficile pour les déjeuners le matin, les fournitures scolaires et il y a des zones qui sont pas mal d'immigration et tout ça, qui n'ont pas les équipements adéquats. Fait que nous, présentement, on est dans six écoles. La Fondation Brunissurin est dans six écoles.

  • Speaker #1

    On veut grossir là-dessus.

  • Speaker #0

    Parce que Brunissurin, lui, quand il avait eu son rêve, à 17 ans, il n'avait pas d'argent. pas de moyens.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est sûr que c'est salarié, que ça te touche particulièrement.

  • Speaker #0

    Moi, c'est comme, justement, en retour à la communauté. C'est pour ça qu'on a fait ça.

  • Speaker #1

    Comment les gens peuvent contribuer à ta fondation ?

  • Speaker #0

    Ils peuvent aller directement sur le site web. C'est fondation Brunis-Surin ? Oui, c'est fondationbrunis-surin.ca directement. Les deux se rejoignent. Il y a des dons que les gens peuvent faire. Là, on se prépare pour un méga, méga, méga souper-gala l'année prochaine qui va se soumettre au mois d'août. Mais on aura le temps de s'en parler.

  • Speaker #1

    Exactement. J'adore ça parce que ça me touche énormément. Être unis, là, vraiment, comme je te disais tantôt, on aurait pu parler toute la journée. C'était un moment incroyable. Merci beaucoup encore une fois d'avoir accepté.

  • Speaker #0

    Ça m'a fait plaisir. J'ai eu beaucoup de fun. C'était super. Vraiment,

  • Speaker #1

    c'était le fun. Puis je veux que les gens se sentent comme ça, les dons de table podcast. Aucun doute que les gens vont adorer l'épisode. Je te fais un petit chien. Merci encore une fois. Un plus de succès pour toi. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci. Merci, gang.

Description

« Le moi que je vois est le moi que je serai. » – Bruny Surin


Et si tout commençait par un rêve ?


Dans cet épisode profondément inspirant de L’Indomptable, je reçois Bruny Surin — champion olympique, entrepreneur, conférencier et humain d’exception.


On parle de discipline, de mindset, de courage et de la force de croire en soi, même quand tout semble jouer contre toi.

Bruny raconte comment il a transformé la peur en moteur, l’échec en apprentissage et la persévérance en réussite.


Il partage avec sincérité les valeurs qui l’ont guidé : la visualisation, la préparation mentale, le travail d’équipe et la conviction que chaque effort compte. À travers son parcours, on découvre un homme passionné, accessible et profondément humain, qui nous rappelle qu’il n’y a pas de raccourci vers le succès, seulement de la clarté, de la rigueur et du cœur.


💬 Un échange vibrant, rempli de gratitude et d’énergie contagieuse. Cette conversation est une véritable leçon de courage et de leadership.


Elle te donnera envie de te lever, de croire à nouveau en ton rêve et d’agir avec confiance et constance.


Bonne écoute !


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Transcription

  • Speaker #0

    Un moment donné, j'étais dans une école secondaire. 500 élèves dans l'auditorium, full. Puis là, je leur pose la question, je vous ai parlé de mon rêve. Là, je veux savoir c'est quoi votre rêve à vous autres. Vous venez en avant, vous venez avec moi. Et là, c'était comme, ils ne voulaient pas avoir de contact des yeux avec moi. Là, je suis...

  • Speaker #1

    No way !

  • Speaker #0

    OK. Là, un moment donné, 3, 4, 5 gars qui commencent à crier le nom d'un de leurs amis. Là, tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah, j'ai frisson.

  • Speaker #0

    Et le petit gars, là, écoute, il transpirait, il était rouge. Ça m'a rappelé moi. Jeune. J'étais timide. Pas capable de parler en avant. Pis il y a toujours ma mère qui me donnait le petit coup de pied en arrière. Là, j'ai dit, le petit gars qui est en arrière, c'était comme moi. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'y laisse ? Avant que je te fais des problèmes, reste sur ta carrière. Ou on brise la glace. On va briser la glace. J'ai dit, viens. J'ai dit, je te promets, je te jure, ça va super bien aller. Je vais être à côté de toi. Ça va bien aller. Je te le dis. Bienvenue. Il raconte son rêve. Il Ausha. Il était à la tête de même. J'ai dit, bravo. Peut-il y en avoir ? C'est commencé maintenant. Décroise tes bras. Tiens-toi droit. Puis tu regardes les gens, puis tu racontes ton rêve. Je te jure, il l'a fait automatiquement. Automatiquement. Quand il a terminé, il avait le sourire. C'est comme, je l'ai fait. Tout le monde a applaudi. Il venait de se passer quelque chose. Je retourne chez nous, je prends mon téléphone. J'avais un nouvel ami sur Instagram. C'était lui.

  • Speaker #1

    Bienvenue à L'Aide aux Tables Podcast. L'endroit où est-ce qu'on ne suit pas les règles. On les réinvente. Je dis tout haut ce que bien des entrepreneurs pensent tout bas, avec une approche directe et audacieuse. Vérité crue, stratégie puissante et mindset d'élite. Tout ce qu'il te faut pour bâtir une business qui domine. Je suis Mélanie Fortin, business coach, stratégie élite et surtout... Indomptable. Fait que Bruni, bienvenue à l'Indomptable podcast. Et en plus... Ça, c'est une coutume. Tu vas avoir ton verre de l'Indomptable Podcast.

  • Speaker #0

    Ah, bien, c'est bon.

  • Speaker #1

    Un petit chin. Là, on met de l'eau parce qu'on est quand même tôt dans la journée.

  • Speaker #0

    C'est parfait. Bonne idée.

  • Speaker #1

    À un moment donné, peut-être, je vais le faire en soirée comme Patrice me suggère. Là, ça sera peut-être autre chose dans le verre. Hé, merci beaucoup, Bruno, d'avoir accepté l'invitation d'être à l'Indomptable Podcast. Mais surtout, parce que là, je te connais un peu plus. J'ai eu... Le privilège de te recevoir lors de l'immersion avec mon club des maîtres en juin.

  • Speaker #0

    J'ai eu beaucoup de plaisir,

  • Speaker #1

    d'ailleurs. C'était le fun. C'était une bonne gang. Les gens ont adoré. Il y a beaucoup de choses qui m'ont marquée. Tu le sais. Pourquoi ? Tu te rappelles-tu, en passant, l'impact que ça a eu auprès de certaines personnes ? Il y en a qui ont pleuré en le voyant. J'imagine que les gens, quand on parle de Bruni-Surin, ils ne veulent pas, c'est le champion olympique. Ta carrière olympique est incroyable. Je veux qu'on parle aussi de ta carrière entrepreneuriale, n'est-ce pas ? Parce que ma clientèle et l'auditoire sont majoritairement entrepreneurs, coachs, dirigeants et tout. Mais c'est sûr qu'on ne peut pas ne pas parler de… Je veux dire, est-ce que justement, à un moment donné, je vais te le demander comme c'est là, mais est-ce que tu es tanné des fois que les gens parlent seulement de Bruny-Surin champion olympique, puis qu'on ne parle pas assez, je trouve, de l'aspect entrepreneuriat ? Oui.

  • Speaker #0

    Ça, ça m'a pris un peu de temps à réaliser et dire finalement, OK, j'ai compris. Pour dire franchement, ça fait 29 ans à Atlanta. 29 ans. Puis, il n'y a pas une semaine que je vais passer, que je me promène pas mal à travers le Canada, ici au Québec.

  • Speaker #1

    Tu m'entends pas.

  • Speaker #0

    Quelqu'un m'en parle. C'est fou. Puis, ça fait des années que je fais des conférences. Puis quand je parle en avant, un moment donné, je dis, bien, écoute, est-ce que vous êtes correct ? Silence total. Les gens qui viennent me parler après les conférences, c'est fou. Mais en même temps, j'ai vu que c'est… J'ai été… Je n'aime pas dire chanceux, mais la vie m'a amené aussi que, oui, on s'est entraîné fort et ainsi de suite, de faire partie de cette équipe-là qui fait partie de l'histoire. C'est incroyable. Du sport au Canada, c'est incroyable. Puis j'ai vu l'impact que ça fait. Puis c'est pour ça aussi que ça me donne... Tu sais, j'aime partager, j'aime encourager, j'aime moi-même sortir de ma zone de confort. Je veux que les gens sortent de leur zone de confort parce que je sais tous les bienfaits que ça peut... La magie est là. La magie est là. Vraiment. Puis en même temps aussi, le retour que j'ai des gens, l'amour que j'ai aussi de retour des gens... Hé, ça... Écoute, c'est... je capote.

  • Speaker #1

    Mais ça, je dois dire, juste sur l'expérience que j'ai eue, si tu me permets, avec le Club des maîtres, il y a deux choses. Pourquoi tu reçois autant d'amour, Bruni, si tu en donnes ? Écoute, j'ai frisson en te le disant parce que t'es extrêmement généreux.

  • Speaker #0

    Moi, j'en donne, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Mais t'es généreux, t'es accessible, t'es authentique, t'es vrai. Et c'est pour ça, je pense, que les gens veulent t'avoir en confiance.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Puis je suis toujours comme... Étonné aussi en même temps.

  • Speaker #1

    C'est l'accueil, on dirait que c'est tout le temps.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Puis comme tu t'as dit que oui, j'en donne après mes conférences, après quand je retourne chez nous, j'ai comme... Parce que, écoute-moi, j'en donne, j'en donne, j'en donne, j'en donne. Mais en même temps, le retour aussi, je me dis, écoute, les opportunités sont là, j'ai des invitations un peu partout.

  • Speaker #1

    C'est beau charret,

  • Speaker #0

    c'est sûr. La reconnaissance des gens, c'est comme...

  • Speaker #1

    C'est perceptible. Puis, on a fait, comme tu as vu, sûrement quelques reels, des petits vidéos quand tu étais avec ma gang. Puis, il a même fallu que je prenne mes gens. Là, la gang, c'est assez. Bruni, il faut que tu s'en ailles. Tu es tellement généreux. Tu es resté longtemps au cocktail avec nous. Puis, il y en a des gens, des conférenciers, que, OK, là, moi, c'était 60 minutes. Bye, après 61 minutes. Moi, ça, ça ne m'intéresse pas. Fait que vraiment, tu le mérites. Il n'y a pas de chance là-dedans. Merci beaucoup. Puis, je pense que ce qui fascine beaucoup, moi, bien, c'est ça. Je ne suis pas une championne olympique, mais... c'est un tournoi, kickboxing, quand même, j'ai une petite idée de, juste si j'ai fait ça, j'imagine, toi, justement, d'avoir été un...

  • Speaker #0

    Ça prend du travail aussi. C'est un tournoi, un tour, c'est de la discipline.

  • Speaker #1

    Rien à comparer. Toi,

  • Speaker #0

    c'est temps plein, c'est complètement... C'est complètement, c'est à temps plein.

  • Speaker #1

    Mais ça, ton mindset, moi, je tripe sur le mindset, parce que c'est là que tout se passe. Comment t'as fait pour développer un mindset de fou, un mindset tellement puissant qui t'a permis... d'accomplir ça, de réaliser ça de l'an 29 ans.

  • Speaker #0

    Tu sais, j'en avais partagé dans ta retraite. Puis moi, je me suis... Tu sais, j'ai dit, quand je fais l'analyse de tout ça, ça commençait très jeune. J'ai été, thanks to my mom, merci à ma mère. Puis moi, ma mère, quand je suis arrivé au Québec, j'avais 7 ans. Ma mère, qu'est-ce qu'elle me disait ? C'est comme, bien ici, au Québec, au Canada, t'as toutes les opportunités devant toi.

  • Speaker #1

    C'est tellement vrai.

  • Speaker #0

    Let's go, puis il n'y a rien qui va t'arrêter.

  • Speaker #1

    Elle t'encouragait tout le temps.

  • Speaker #0

    Elle m'encouragait, puis elle me disait, écoute, puis il y a une chose aussi, dans la vie, il n'y a pas de raccourci. Ça veut dire que quoi que tu vas faire plus tard, tu gardes la ligne droite. J'aime ta mère déjà. Mais moi, qu'est-ce que ça fait ? C'est que moi, ça m'a mis dans mon cerveau ici. j'ai toutes les opportunités ici, ma mère me le dit puis moi j'écoute ma mère Moi, je suis comme ce genre-là. Puis moi, je suis comme Superman, puis j'ai grandi comme ça. Puis c'était pour ça que souvent, je me dis, mais comment ça se fait ? La première fois que j'ai regardé les Jeux olympiques, j'avais 17 ans, puis là, je voulais aller aux Jeux olympiques. Pourquoi je l'ai cru ? Puis quand je l'ai dit à tout le monde, mais 95 % des gens me disaient, c'était impossible, puis moi, je l'ai cru. Qu'est-ce qui a fait la différence ? C'est que j'étais prêt là. Puis j'ai eu un entraîneur aussi après ça. Mon premier entraîneur, Daniel St-Hilaire, Je vous remercie de tout le temps. qui m'a dit oui, puis m'a appris de la visualisation, mindset, puis j'ai gardé ça encore aujourd'hui. Puis c'est pour ça que moi, c'est quand les gens me disent « Ah, bien, je ne suis pas capable, puis c'est impossible » , tous des trucs comme ça, je leur dis « Écoute, change ta façon de voir les choses, go » .

  • Speaker #1

    Faire attention, hein, comment, quels mots on utilise.

  • Speaker #0

    Quels mots on utilise. Puis ça, c'est malheureusement, il y a des gens qui vont se faire dire qu'ils ne sont pas capables.

  • Speaker #1

    Puis ils vont le croire.

  • Speaker #0

    Puis ils vont le croire. Puis, tu sais, comme le dicton qui dit, si tu penses que tu n'es pas capable ou si tu penses que tu es capable, les deux cas, tu as raison.

  • Speaker #1

    Oui. Ah, c'est tellement vrai. Mais c'est juste ça. J'adore cette citation-là. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Un ou l'autre, c'est ça, pareil. Un ou l'autre, c'est vrai. Ça, c'est puissant. C'est fou, là. Puis, tu sais, je regarde après, que ce soit comme toutes les entreprises que j'ai faites, ma fondation, la collection de vêtements, je suis dans l'immobilier, je m'entoure aussi de gens.

  • Speaker #1

    Mais c'est impressionnant tout ce parcours-là Parce qu'on va justement parler autant de ta carrière avant en tant que sportif, autant de l'entrepreneuriat. Et on a eu le privilège justement d'en apprendre un peu plus à ce niveau-là. J'imagine que ça t'a tellement aidé, cette mindset incroyable-là.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Comment tu l'appliques justement au quotidien ? Puis comment ça t'aide à surmonter, on va se le dire, les nombreux obstacles de l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Obstacles de l'entrepreneuriat, bien, il y a des fois que ça ne va pas bien. Il y a des fois qu'il y a des gens qui peuvent voir ça comme un échec ou quoi que ce soit. Oui, c'est difficile. Mais dans le fond, tu te dis, mais pourquoi tu es dans cette situation-là ? Pourquoi ça n'a pas fonctionné ? Il y a une raison. C'est ça qu'il y a une raison. Tu trouves la raison, puis là, après ça, c'est comme, then what ? Puis après ça, qu'est-ce que tu fais ? Tu continues, c'est quoi tes solutions ? Action.

  • Speaker #1

    Fait que tu as la capacité de, ce que j'entends, tu es capable de te poser les bonnes questions. J'imagine que ça t'a vraiment aidé. OK, qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ça ne va pas ? Ce n'est pas tout le monde qui a cette... capacité-là de ce que j'ai pu remarquer au-dessus.

  • Speaker #0

    Mais je me suis fait poser la question à la conférence, à plusieurs reprises. Brunet, penses-tu que c'est tout le monde qui a cette capacité-là ? J'ai dit, dans le fond, quand on se pose des questions, moi, il y en a juste deux que je vais vous dire.

  • Speaker #1

    J'aime ça.

  • Speaker #0

    Pourquoi, puis question à faire.

  • Speaker #1

    That's it. C'est juste ça qui m'arrive.

  • Speaker #0

    Il n'y en a pas 50. Pourquoi tu es là ? Pourquoi ça parait ça ? Puis qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #1

    J'adore ça parce que déjà, tu es dans l'action. C'est vrai. Puis c'est pour ça qu'il y en a tellement qui vont, ils analysent, ils sur-analysent pourquoi. Puis là, on tombe un peu des fois dans la victime. Mais tu stoppes.

  • Speaker #0

    Stop.

  • Speaker #1

    That's it. Une fois que tu sais pourquoi, qu'est-ce que tu vas faire à partir de maintenant ? Go.

  • Speaker #0

    Go. J'adore ça. Mon slogan, c'est go get it. Go get it. arrête de poser la question vas-y, attends pas puis des fois c'est ça La façon que tu l'expliques, on dirait que c'est simple. Est-ce que tu veux le rendre compliqué ou tu veux le faire simple ? Moi, je veux le faire simple.

  • Speaker #1

    Souvent, il y a peut-être des peurs qui sont là. J'imagine que tu en as eu. C'est sûr que tu as dû avoir par moments, « Ah, je vois une pensée qui, comme il y a un petit doute, puis j'imagine que rapidement, tu vas la tasser tout de suite. »

  • Speaker #0

    Pensez-vous que je n'avais pas peur ?

  • Speaker #1

    Ça ne se peut pas.

  • Speaker #0

    Au Jeux olympiques.

  • Speaker #1

    Comment tu te sentais ?

  • Speaker #0

    Au championnat du monde. Oui. Que tu le sais que, quand tu vas au championnat du monde, tes parents, la télé, la pression, tu représentes tout. Puis là, tu es au tôt-stade, là. Puis là, tu regardes ça, là, tu as 60, 70, 80, 90 000 personnes qui te regardent.

  • Speaker #1

    Bruni, comment tu fais pour contrôler ça ? Mais pour ne pas figer, c'est dégueu.

  • Speaker #0

    Visualisation. Sur le moment, Bruni, où tu... Tu peux l'appeler méditation dans ta préparation.

  • Speaker #1

    Avant préparation.

  • Speaker #0

    Avant préparation, bien oui. Il y a le côté physique, puis il y a le côté mental aussi. C'est drôle, j'ai couvert les championnats du monde qui viennent se passer en athlétisme, puis il y a un des top athlètes, champion olympique du 200 mètres, qui disait que dans sa semaine d'entraînement, il y a une journée, sais-tu qu'est-ce qu'ils font ? Aucune activité physique. L'entraînement, là... C'est mental.

  • Speaker #1

    Hein ? Ah, je vais en savoir plus.

  • Speaker #0

    Une fois par semaine.

  • Speaker #1

    Une journée par semaine ?

  • Speaker #0

    Une journée par semaine. L'entraînement, c'est comme on ne va pas courir, on ne va pas faire de la musculation. C'est que mental. Wow ! C'est fort, là. Mais tout ça, il faut que tu le prépares. Parce que si tu ne prépares pas ton côté mental, là, oublie ça. C'est 100%, tu ne passes pas à travers. Il y a tellement de pression, il y a tellement... Tout ça, c'est énorme. Puis ça, il faut faire attention à la santé mentale aussi. Ah,

  • Speaker #1

    ça doit être... Il faut que tu sois entouré. Il faut que tu sois entouré. Il y en a après des... C'est pas pour rien.

  • Speaker #0

    Ben oui, ben oui.

  • Speaker #1

    Après, quand tu termines...

  • Speaker #0

    Il faut que tu aies une équipe. Comme on dit souvent, tu as une équipe, tu t'entoures.

  • Speaker #1

    Tu dois être bien entouré.

  • Speaker #0

    J'étais bien entouré. J'étais bien entouré. Mais encore aujourd'hui, c'est la même chose. J'ai compris.

  • Speaker #1

    J'imagine. Ben oui, c'est ça. Dans l'entrepreneuriat, il faut que tu ailles. T'as pas le choix.

  • Speaker #0

    il faut pas être un one man show il y a pas de one man show pis ça je le dis souvent dans les conférences aussi s'il y en a un dans la gang un ou une qui a réussi tout ça là qui se lève. Oui, je veux t'entendre. Je veux t'entendre.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas personne qui se lève.

  • Speaker #0

    Impossible.

  • Speaker #1

    Ça me fascine, ça, quand tu viens de dire une journée de préparation mentale. Je dis souvent sans, mettons que, guys, il faut vraiment prendre le temps, tant qu'entrepreneur, de solidifier son mental, mais je t'avoue, Bruni, je n'aurais pas pensé autant à ce point-là. Dans une journée, tu as-tu un exemple, par exemple, d'un exercice ou quelque chose que vous faisiez à l'époque ? Pour solidifier justement ce mental-là ?

  • Speaker #0

    Ce matin, avant de venir ici, j'ai fait ma méditation.

  • Speaker #1

    OK. Et bravo.

  • Speaker #0

    J'étais dans mon bureau, puis je mets ma petite musique. Je respire. Puis c'est comme... Il fait ça peut-être 10 minutes. Ça ne demande pas... Tu peux faire ça, chacun à sa façon. Puis je me prépare et je dis, ah, j'ai un podcast avec toi.

  • Speaker #1

    C'est avec Mélanie, ça va être le fun.

  • Speaker #0

    Ça va être le fun. Mais tout ça, je fais ça dans mes conférences aussi. Je vais rencontrer... Comme quand je rentre au taguign, on s'est parlé avant. Quel genre de personnes sont là ? C'est des entrepreneurs, pis nanana. Je le prépare ça.

  • Speaker #1

    T'es capable de vraiment voir, ok.

  • Speaker #0

    Visualiser. C'est comme les courses aussi. Tu vas aux Jeux olympiques, tu vas aux championnats du monde, ok. Nanana. Je me vois courir. Écoute, c'est tellement fort. Je me suis, quand j'ai fait ma meilleure performance, qui était mon but ultime de courir. plus vite que mon idole, le rêve que j'ai eu à 17 ans.

  • Speaker #1

    Parle-nous de ça, c'était avec un heureux dans la conférence.

  • Speaker #0

    Puis tout le monde, « Brenny, es-tu malade ? » « T'es malade,

  • Speaker #1

    ça marchera pas ! »

  • Speaker #0

    « Ça marchera pas, tu veux courir plus vite que ton idole, call the police, t'as même pas d'argent, t'habites dans un quartier. » Tous les trucs qui vont dire, « Non, OK, c'est vrai, c'est impossible. »

  • Speaker #1

    T'aurais pu y croire, ça aurait été facile de croire, vous avez raison, à quoi je pense.

  • Speaker #0

    Ben oui, à quoi je pense, OK, c'est vrai. J'habite dans un quartier qui est difficile, Mes parents n'ont pas beaucoup de moyens, on a la limite. Je n'ai pas d'argent vraiment pour m'acheter de l'équipement sportif. Je n'ai pas d'argent pour faire des voyages.

  • Speaker #1

    Tout est contre toi.

  • Speaker #0

    Tout est contre moi.

  • Speaker #1

    Moi, ça me donne encore des frissons. C'est incroyable. C'est ça. Ça démontre que tout est possible quand you set your mind to it. Right ? C'est incroyable.

  • Speaker #0

    Es-tu tellement motivé ? Es-tu tellement motivé que tu vas trouver les moyens ? Mais souvent aussi… Tu vas trouver les moyens. Tu vas trouver les moyens. Mais souvent, on se met les barrières nous-mêmes devant nous.

  • Speaker #1

    On s'auto-fremde.

  • Speaker #0

    Puis même avant de faire le pas. Là, tu te dis, impossible, fait que tu le fais pas. Mais ça, souvent, qu'est-ce qui arrive aussi, tu le fais pas, mais des années après, ah ben, j'aurais peut-être dû. Puis ça,

  • Speaker #1

    imagine la culpabilité, le regret.

  • Speaker #0

    Puis ça, je rencontre du monde de ça,

  • Speaker #1

    là. Il donne l'air pas mal.

  • Speaker #0

    Puis j'ai dit, moi, je leur dis...

  • Speaker #1

    C'est pas la majorité.

  • Speaker #0

    Ben, c'est ça. Puis je leur dis, si c'est pas trop tard, c'est comme si t'avais ton rêve dans le fond du tiroir, il y a plein de poussière là, enlève la poussière, puis... il sort s'il n'est pas trop tard.

  • Speaker #1

    On a juste une vie, on ne peut pas se reprendre à la deuxième.

  • Speaker #0

    That's it.

  • Speaker #1

    Comment tu as fait pour, justement, tout est contre toi quand même. Qu'est-ce que tu as fait pour visualiser, solidifier et de persévérer pareil ? C'est puissant, ça.

  • Speaker #0

    J'écris mon visuel. Tu l'écris,

  • Speaker #1

    ta visualisation ? Je l'écris.

  • Speaker #0

    Je me rappelle encore chez moi, dans le quartier Saint-Michel. J'habitais évidemment chez mes parents. Quand je m'allais aller me coucher, j'avais la photo de Carl Lewis, mon idole, sur mon lit. Fait qu'à chaque fois que j'allais me coucher, là, qu'est-ce que tu penses que je regardais ? Je regardais. J'ai dit, un jour, je vais l'avoir. Un jour, je vais l'avoir. Puis les gens continuent à rire. Ah, ah, ah, il perd son temps, il rêve en couleurs. Je vais l'avoir, je vais l'avoir. Mais là, on travaille, là. On travaille. Persévérance, persévérance. Puis 15 ans plus tard, 15 années plus tard, à 32 ans... Bang !

  • Speaker #1

    Ça, c'est 32 ans. On ne parle pas de 22, on parle de 32. 32. Ça aussi, j'imagine que les gens alentour de toi, ils n'étaient pas tous dans 30 ans, je présume.

  • Speaker #0

    Non, mais regarde, quand on a gagné la médaille, le Canada à Atlanta, j'avais 29 ans. Sais-tu ce qui est écrit dans les journaux ? OK, bien là, c'est bien beau, Canada, mais là, sur un, 29-30 ans, c'était vieux.

  • Speaker #1

    Oh my God !

  • Speaker #0

    Quand est-ce qu'il va prendre sa retraite ?

  • Speaker #1

    OK, c'est motivant, ça. Sur un, sur un,

  • Speaker #0

    il n'y a plus de jambes.

  • Speaker #1

    Comment tu t'es senti en lisant le journal ? Tu n'as plus de jambes.

  • Speaker #0

    Je n'ai plus de jambes.

  • Speaker #1

    Je suis trop vieux. Tu viens de gagner, mais tu n'as plus de jambes. Oui,

  • Speaker #0

    c'est comme c'est beau, mais là, passe à d'autres choses. Mais à l'intérieur, deep down, je savais qu'il y avait quelque chose.

  • Speaker #1

    Ils ont pu faire comme, je n'ai pas fini, je vais leur montrer.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que moi, je me dis, Tu sais, j'ai eu cette capacité-là, whatever, puis sachant qu'encore aujourd'hui, il y a des jeunes à l'école, primaires, secondaires, bien, il y en a qui se font intimider. Il y en a qui se font dire qu'ils ne sont pas capables. Puis il y en a qu'à cause qu'ils entendent ça, l'intimidation, qu'ils ne sont pas capables et tout ça, qu'ils abandonnent. Oui. Fait que moi, je vais dans les écoles. Je vais dans les entreprises. Hey, guys, let's go, là. Let's go. C'est capable, let's go.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'excuses. Et voilà.

  • Speaker #0

    C'est fou. Quand j'ai eu la... Tu sais, quand je parle de mindset et tout, j'étais chef de mission pour les Jeux de Paris, les Jeux olympiques, l'année dernière. Écoute, c'est un travail vraiment merveilleux. J'ai eu la chance d'être avec les athlètes dans la préparation deux ans avant les Jeux. J'ai créé ce côté d'esprit d'équipe. On est une équipe, Canada, tout ça. Puis ça, c'est super bien fait. Si je te dis, si on arrive... Exemple, moi, la cerise sur le Sunday. Pour moi, c'était l'équipe du relais 4 x 300 mètres. Où est-ce que tu as quatre gars, justement, qui ont cette synergie là ensemble, la bonne collaboration et tout, qui vont courir contre la puissance, les puissances mondiales États-Unis, que tous les gars courent 9-8, équipe jamaïcaine, que quasiment toute la gang court 9-8, 9-9. Dans notre équipe, notre meilleur court 10-0, quelque chose. Il n'y en a pas un qui court 9-9.

  • Speaker #1

    C'est facile de s'abandonner dans ta tête.

  • Speaker #0

    Encore une fois, les critiques. Canada, relais. Non, ils ne vont même pas la faire la finale. C'est fini. André Degrasse, comme qu'ils m'ont fait. Il a fait ce qu'il avait à faire pour le Canada. C'est beau, mais regarde. Puis on arrive, surprise, surprise.

  • Speaker #1

    Ça doit être jouissante.

  • Speaker #0

    La médaille est là. Puis moi, j'étais là comme chef de mission. Puis là, je me dis, oh my God, je suis chef de mission. 28 ans plus tard, le Canada gagne encore. C'était un scénario, là. C'est un scénario d'Hollywood, là. C'était fou.

  • Speaker #1

    J'aime ça, les scénarios d'Hollywood.

  • Speaker #0

    Ah non, c'était malade. Puis là, j'ai tellement aimé ça, j'ai dit, ah, le pouvoir du travail d'équipe, c'est malade. Puis ça, c'est dans le sport, c'est en entreprise, c'est dans tout, pratiquement tout. Il faut créer ce lien-là en travail d'équipe.

  • Speaker #1

    On dirait que les gens le savent, mais... On dirait, je ne pense pas que les gens savent à quel point ça peut faire la différence, une équipe comme ça, soudée, puis là, de réussir contre toute attente. C'est fou à quel point, si j'ai réussi ça dans la vie, oh my God, je peux faire anything, je peux faire n'importe quoi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    J'imagine ce mindset-là, comme maintenant, dans l'entrepreneuriat, ça doit te servir comme pas possible.

  • Speaker #0

    Pas possible. Il y a des fois, j'ai entendu, ah, mais Bruni… Ah, il est impliqué dans ça, il fait les vêtements, il fait des conférences, il est dispersé.

  • Speaker #1

    C'est drôle comment les gens voient ça. Au contraire, je trouve ça tellement vivant. Quelle belle variété ! Ça te permet de pouvoir développer différentes choses.

  • Speaker #0

    C'est ça la perception. Il est partout.

  • Speaker #1

    Mais savez-vous quoi ?

  • Speaker #0

    Bruni, il y a une équipe derrière lui.

  • Speaker #1

    Il n'est pas tout seul.

  • Speaker #0

    Bruni, ses vêtements, ce n'est pas lui qui les dessine. Ce n'est pas lui qui va coudre. C'est pas lui qui va aller dans les magasins essayer de vendre les vêtements. Il y a une équipe pour ça. Il va être en avant, mais il y a une équipe pour ça. C'est quoi le problème ?

  • Speaker #1

    Les gens ne le réalisent pas. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est fou, mais moi c'est ça que je veux. toujours rappeler aux gens. Mais non, c'est ça, travaille l'équipe, travaille l'équipe, va chercher.

  • Speaker #1

    Exemple avec le relais, je veux dire, c'est tellement bon avec l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est fou. En parlant d'entrepreneuriat, il y a une dame que j'avais rencontrée après une conférence. Elle dit, « Ouais, Bruni, tu dis que c'est possible, mais moi, ça ne marche pas mes affaires. » Je dis, « OK, mais c'est quoi votre projet, madame ? » Elle m'explique son projet. C'est beau. Je dis, « Mais pourquoi ça ne fonctionne pas ? Est-ce que vous avez essayé d'avoir du financement ? Est-ce que vous êtes allé à la banque ? présenter votre projet, peut-être que vous pouvez avoir un prêt ou autre chose.

  • Speaker #1

    C'était-tu un bon projet, vite comme ça ? À ton avis ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça fait longtemps. Ça fait longtemps. Tout ça pour dire qu'elle n'a pas fait de plan d'affaires. Elle n'a jamais été parler à une banque pour essayer d'avoir du financement. Elle n'a pas parlé à son entourage.

  • Speaker #1

    Ah, elle était comme toute seule avec ça.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il y a quelqu'un qui était intéressé. Mais dis-le. Fait que là, je dis, en partant, tu as un projet, puis là, tu dis, oui, bien, ça ne fonctionnera pas. mais t'as rien fait.

  • Speaker #1

    C'est ça que je voulais dire. Est-ce que t'as vraiment tout essayé ?

  • Speaker #0

    T'as rien fait.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Il y a un autre dame qui m'a dit encore une fois, Brunier, ça sert à quoi de faire tout ça sachant qu'on va pas réussir ? Donc, ça sert à quoi de faire les efforts sachant, fait que tu te projettes déjà que ça va pas fonctionner. Comment tu veux réussir ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais c'est spécial que les gens ne le réalisent pas. Juste de le mentionner, je le sais que ça marchera pas. Ben, d'abord. On va trouver autre chose, parce que ça ne marchera pas. Mais tu es tellement le meilleur exemple, je veux dire, pour que tout est contre toi, puis regarde ce que ça l'a donné. Et je suis curieuse de savoir, dans tous tes projets entrepreneuriaux, c'est lequel, si tu peux le dire, lequel te passionne le plus ? Qu'est-ce qui te fait le plus triper ? Conférence ? Conférence. Conférence ? Je t'assure.

  • Speaker #0

    Conférence, c'était...

  • Speaker #1

    La connexion, transmettre, puis j'imagine avoir un déclic. Parce que c'est ça que j'ai remarqué aussi, c'est que tu provoques des déclics. Des déclin, puis tu brises des croyances, des freins, des obstacles. Et ça, c'est vraiment puissant. C'est pas tout le monde qui a cette capacité-là. Puis c'est pas seulement par rapport à ton expérience, c'est vraiment par rapport à ton mode de penser.

  • Speaker #0

    J'ai eu... Justement, j'avais eu une conférence, j'ai faite dernièrement, pas trop longtemps. Puis après ça, la personne était intéressée à faire des projets. Je veux dire que... Pas de problème, on va se parler. Puis j'ai dit, mais est-ce que tu me permets de faire des critiques, de faire des soucis ? Oui, c'est ça que je veux. Bien, j'ai dit, bien écoute, là, tu vas t'aligner sur telle affaire. Est-ce que c'est ton numéro un ? Puis j'ai donné les conseils. Le témoignage que moi, faite aussi après, elle dit, bien Bruni, tu sais quoi ? C'est comme, c'est pas dans mon habitude, mais t'es tellement comme... C'est comme quasiment du côté spirituel, comme tu es terre à terre, puis comment je t'ai vu dans la conférence et tout ça, j'ai confiance. Là, j'étais comme, oh my God, merci.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai. Sûrement que la personne a dit, je n'ai pas l'habitude de recevoir du feedback comme ça, mais c'est de la façon, je l'ai vu, puis on l'a expérimenté, puis j'ai eu le retour aussi beaucoup de mes clients. Mais ce n'est pas juste, OK, là, là, ce n'est pas la tête, dans le fond, qui parle, c'est beaucoup plus le cœur. Le cœur basé sur l'expérience, c'est ça qui fait que ça... Puis c'est tout le temps, on le sait, au niveau de la vente, peu importe ce qu'on fait quand on ressent quelque chose. Puis tu te le donnes aussi. Puis ça, je trouve ça vraiment le fun. Je ne sais pas si tu en es conscient, probablement que oui, mais tu donnes vraiment l'impression aux gens que, oui, c'est possible. Comme si, oui, je peux rêver à nouveau. Oui, je peux le faire. C'est tellement vrai. Puis ça, c'est le fun. Puis c'est aussi simple que des fois un recadrage. Une phrase, un mot.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça, je dis, je suis franc avec les gens, je les pousse. Comme l'exemple de la dame, je lui ai dit, écoute, j'ai posé la question avant. J'ai dit, écoute, tu me permets, je te donne mes trucs. Puis un truc que j'ai dit aussi, parce qu'elle avait plusieurs projets, j'ai dit, ton cœur, il est où ? Qu'est-ce que dit ton cœur ? Elle dit « Ah, je pourrais faire ça, je pourrais faire ça » Mais ton cœur te dit quoi ? Mais vas-y. Comme j'ai dit un moment donné à quelqu'un dans la conférence qu'elle avait un super bel job et faisait du sport, mais là c'était top de combiner les deux parce qu'elle voulait aller aux Jeux olympiques. Là elle me dit « Qu'est-ce que je fais ? » Je dis « Je ne peux pas prendre la décision pour toi, mais tout ce que je peux te dire c'est que ton rêve qui est là, tu me dis que tu as le potentiel d'aller là, de faire les Jeux olympiques, qu'est-ce que ton cœur te dit, tu y vas. Bien, finalement, elle a fait les Jeux olympiques. On est amis encore aujourd'hui. C'est ça. Parce que qu'est-ce qui serait arrivé si elle n'avait pas fait ? Aujourd'hui, là, elle serait en train de dire…

  • Speaker #1

    J'aurais donc dû.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est fou. Ça, là, tu ne peux pas.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Elle a demandé à la bonne personne. Oh my God, j'aborde. C'est tellement puissant, sincèrement. C'est drôle, une petite parenthèse, Bruni. J'ai interviewé Mélodie juste avant toi. un autre épisode de podcast, c'est beau parce qu'elle parlait justement qu'est-ce que le cœur, tu sais, elle parlait un peu, on parlait de différentes choses, mais c'est bon de revenir, c'est quoi le pourquoi, le why, pourquoi tu veux faire ça, c'est quoi l'impact que tu vas avoir, puis on le sent que pour toi, justement, l'impact, fait que tu sais, à la bonne personne, comment je peux avoir, puis c'est ça, je pense, qui fait que le rayonnement, travailler tes conférences, c'est de voir comment je peux avoir un impact le plus possible, tu sais, et je serais curieuse de voir l'impact aussi quand tu fais une conférence auprès des jeunes, j'ai un jeune garçon, bien jeune. il y a 17 ans, mais je pourrais voir comme ça doit être tellement inspirant. Les jeunes, la nouvelle génération, un peu plus challengeant au niveau des repères. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    J'ai eu un choc. J'avais fait une conférence, j'ai fait plusieurs conférences dans les écoles secondaires. Évidemment, je dis toujours à la personne, mon interlocuteur ou le directeur de l'école, je dis, mais avant que je vienne, parce que comme secondaire, 15-16 ans, est-ce qu'ils peuvent... Vous pouvez leur montrer des vidéos de moi. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est nous autres, c'est ça. Oh my God, on le sait tout de suite.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est un bon point,

  • Speaker #0

    ça. Mais là, quand j'allais à l'école, je dis, écoute, je ne sais pas comment trop ils vont... Parce que là, écoute, c'est qui ce gars-là ? Il a 58 ans aujourd'hui, nous, on a qu'un an. Mais, écoute, c'était malade. Après la conférence, les jeunes qui restaient pour me jaser, avoir du fun, nanana... Là, un moment donné, le directeur, l'autobus scolaire, let's go, nanana, puis les jeunes voulaient rester. J'étais comme, oh my God.

  • Speaker #1

    Hé, ça, c'est gros, là. Je ne suis pas surprise.

  • Speaker #0

    C'était fou. C'était malade.

  • Speaker #1

    Ils ont besoin de plus de ça, les jeunes, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui. C'est pour ça que pour ma fondation aussi, c'était ça. J'adore. Aller dans les écoles, dire aux jeunes.

  • Speaker #1

    Faire la différence.

  • Speaker #0

    Faire la différence. Moi, je pense à ma mère qui me disait, oui, tu es capable, tu es capable, puis je passais comme Superman. Je me dis, écoute, il faut des gens comme ça qui vont dans les écoles aussi pour dire aux jeunes, « Yo, t'es capable. Qu'est-ce que tu veux faire ? »

  • Speaker #1

    Parce que ça se peut qu'il y ait des jeunes qui n'ont pas eu la chance d'avoir justement des parents, une mère qui te dit, « T'es capable. Vas-y. T'as plein d'opportunités. » Fait que t'es là pour le faire. Exactement. Puis ça va faire le travail.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais tu sais, des fois aussi, c'est que j'ai aussi rencontré des parents, des fois, qui vont dire à leurs enfants, parce qu'ils ont peur que si jamais qu'ils n'atteignent pas ce but-là. avant qu'ils soient découragés, qu'ils se fassent mal. C'est une partie de la vie aussi. aussi bien de « Fais tes petites affaires tranquilles. » Tu comprends ? J'ai dit non. J'ai dit non. Il y a quelqu'un qui m'a déjà dit après une conférence « Ok, mais je ne dirai plus à mon fils qu'il n'est pas capable de faire la Ligue nationale de hockey. » Mais pourquoi vous le disiez ça ? Mais au cas où ?

  • Speaker #1

    On veut trop protéger. Comment ?

  • Speaker #0

    Let's go. Parce qu'il n'y a aucun effort que ces jeunes-là vont faire, ou les plus vieux. Il n'y a aucun effort que vous allez faire. qui va te gaspiller. Ça va servir.

  • Speaker #1

    C'est bon. C'est l'investissement. C'est l'effort. Tu ne perdras pas ton temps au point d'effort gaspillé.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement. C'est ça.

  • Speaker #1

    Tu en as beaucoup de parents qui vont dire ça.

  • Speaker #0

    J'en ai rencontré une couple.

  • Speaker #1

    Quand même.

  • Speaker #0

    Et ce n'est pas pour être méchant, c'est pour protéger l'enfant. protéger l'enfant. On le dit souvent,

  • Speaker #1

    on les protège trop.

  • Speaker #0

    Laissez aller. Moi, j'ai des challenges. J'aime ça. Je peux me permettre une petite histoire ?

  • Speaker #1

    Oui, vas-y. On aime ça.

  • Speaker #0

    Un moment donné, j'étais dans une école secondaire. 500 élèves dans l'auditorium. Full. Puis là, je leur pose la question. Je vous ai parlé de mon rêve. Là, je veux savoir, c'est quoi votre rêve à vous autres ?

  • Speaker #1

    Wow. La main levée, il y en a qui ont dit.

  • Speaker #0

    Vous venez en avant. Vous venez avec moi. Et là, c'était comme... ils ne voulaient pas avoir de contact des yeux avec moi. Ah,

  • Speaker #1

    non ! Là,

  • Speaker #0

    je suis...

  • Speaker #1

    No way.

  • Speaker #0

    OK. Là, un moment donné, trois, quatre, cinq gars qui commencent à crier le nom d'un de leurs amis. Là, tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah, j'ai frisson.

  • Speaker #0

    Et le petit gars, là, écoute, il transpirait, il était rouge. Ça m'a rappelé moi. jeune, j'étais timide, pas capable de parler en avant. Puis il y a toujours maman qui me donnait le petit coup de pied en arrière. Là, j'ai dit, le petit gars qui est en arrière, c'était comme moi. Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'y laisse ? Arrange-toi avec tes problèmes, restes sur ta carrière par passe, ou on brise la glace, on va briser la glace. J'ai dit, viens. J'ai dit, je te promets, je te jure, ça va super bien aller. Je vais être à côté de toi, ça va bien aller. Je te le dis. Il est venu. Il raconte son rêve, il Ausha, il était à la tête de même. Je lui dis bravo. Peux-tu recommencer maintenant ? Décroise tes bras. Tiens-toi droit. Puis tu regardes les gens, puis tu racontes ton rêve. Puis je te jure, là, il l'a fait automatiquement. Automatiquement. Quand il a terminé, là, il avait le sourire. C'est comme, je l'ai fait. Tout le monde a applaudi. Il venait de se passer quelque chose. Je retourne chez nous, je prends mon téléphone. J'avais un nouvel ami sur Instagram. C'était lui. merci merci merci de m'avoir fait faire cet exercice là je suis tellement motivé là c'est comme j'ai un second souffle yes game changer game changer that's it écoute je le fais game

  • Speaker #1

    changer moi je ne capote moi j'adore ces histoires là tu ne te gênes pas mais c'est beau on en a besoin j'adore ça mais tu sais il y a des adultes après la conférence qui me disent ça aussi quoi

  • Speaker #0

    Bruno, tu sais, quand tu as posé la question, je voulais venir en avant, mais j'étais figé.

  • Speaker #1

    Les adultes ?

  • Speaker #0

    Les adultes. J'étais figé. Aïe, aïe, aïe, aïe. Mais sais-tu quoi aussi ? Peur de... du jugement.

  • Speaker #1

    Fait que ça n'a pas d'âge.

  • Speaker #0

    Les regards, les regards des gens.

  • Speaker #1

    Les regards des autres.

  • Speaker #0

    Les regards des autres. Mais là, si je parle, qu'est-ce qu'ils vont penser ? C'est pas ton problème, là.

  • Speaker #1

    C'est quoi le pire qui peut arriver ? C'est toujours ça je dis aux gens, right ?

  • Speaker #0

    Mais il y en a beaucoup. Le plus qu'on pense. Fait que le travail que moi je fais sur le terrain, le travail que tu fais dans le terrain, écoute, on sert à quelque chose.

  • Speaker #1

    J'adore ça. C'est puissant, c'est powerful. Ben oui. Faudrait que toi tu te la journées. Non mais c'est tellement le fun, c'est une super bonne discussion. Non mais oui. Si justement ça peut avoir un impact, parce que veux, veux pas, je suis curieuse de savoir. Oui. Je te pose une question, ça sort de nulle part là, ok. Mais parce que justement t'es tellement amour humain, l'impact c'est tellement important. On veut inspirer toute l'équipe, right ? Qu'est-ce que tu penses, justement, de l'intelligence artificielle ? Puis comment tu vois ça pour les années à venir ?

  • Speaker #0

    Tu sais quoi ? J'entends, pour des bonnes raisons et ainsi de suite, qu'il y a des gens qui ont peur de ça, qu'on ne vient plus comme genre pas reçu, parce que ça va faire le recrutement.

  • Speaker #1

    Le travail, un peu, oui.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve qu'il y a des trucs que je vais faire que ça va aider. Ça va accélérer. Avec la business. Avec la business. C'est sûr que tu ne te fies pas à 100 % pour dire, sors-moi quelque chose, puis tu le prends, copy-paste, whatever. Tu le travailles, et ainsi de suite. Moi, j'adore ça. Il y a des gens qui parlent de, bien là, ils vont tout savoir sur nous.

  • Speaker #1

    On tombe dans le complotisme.

  • Speaker #0

    On tombe dans le complotisme. Fait que là, je dis à la personne, OK, tu penses que le chat GPT ou whatever, il va savoir tout sur toi. Est-ce que tu as un compte Facebook ? Oui. OK.

  • Speaker #1

    C'est comme, c'est déjà là.

  • Speaker #0

    C'est déjà là. Aujourd'hui, oui, il y a beaucoup de trucs de cyber-sécurité qu'il faut faire quand même attention, mais ChatGPT, moi, je l'utilise à mon avantage.

  • Speaker #1

    Ça va super bien. C'est sûr, je suis allée dans un sommet la semaine passée sur l'intelligence artificielle, avec Dan Martel, je ne sais pas si tu connais. Je ne connais pas. Oui, c'est un coach, Dan Martel, il est très là-dessus. On va aller voir un peu ce qui s'en vient et tout. Il y a du stock, mais tu sais, on parle un petit peu plus loin. Mais tu sais, il y a tellement d'opinions différentes par rapport à ça. Puis j'étais curieuse de savoir un peu comment tu voyais ça dans l'aspect justement côté humain, connexion et tout.

  • Speaker #0

    Moi, je ne vois pas ça du côté négatif. Moi, je vois ça du côté plus positif.

  • Speaker #1

    Pour la business, c'est sûr. Je veux dire, on ne peut pas faire ça. Je veux dire, il faut regarder comment ça peut nous aider.

  • Speaker #0

    Des idées aussi, ça peut te sortir des idées. Brainstorming. Brainstorming, tu peux te passer un truc. Puis là... Ah oui, c'est vrai ça, ça. Je le prends. C'est à mon avantage.

  • Speaker #1

    Puis j'aime quand tu dis justement qu'il y en a qui vont faire comme copier-coller. Bien non, là,

  • Speaker #0

    on voit que c'est la machine qui passe à travers toi.

  • Speaker #1

    Il faut que tu le travailles. Puis tu le travailles, c'est ça. On ne veut pas que ça devienne plus paresseux non plus.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Puis je suis curieuse de savoir aussi, par rapport à l'entrepreneuriat. Autant, peu importe la sphère d'activité. Là, on sait que ce que tu aimes le plus, mettons, c'est le volet, la conférence. Fait que là, les gens prenaient des notes. Oui. Et qu'est-ce que tu trouves à l'opposé le plus challengeant par moment ? Qu'est-ce qui vient te challenger le plus dans ta personne, dans ta façon d'être peut-être ?

  • Speaker #0

    Bien, des fois, il y a des gens qui vont prendre mon côté, qui voient peut-être le côté open, le côté gentil comme une faiblesse. Peut-être des fois qu'ils vont essayer de tirer avantage de ça.

  • Speaker #1

    Tu le sens ? Tu le ressens ? On te l'a verbalisé ou tu l'as entendu ?

  • Speaker #0

    Je le sens, puis je l'ai comme vécu aussi, que ce soit une transaction ou quoi que ce soit, mais tu le sens par rapport à ça. Que c'est comme, ben lui, il est bien fin, là, puis... Comment tu réagis face à ça ?

  • Speaker #1

    Comment tu...

  • Speaker #0

    C'est... À un moment donné, je me suis dit... Quand tu es en business, c'est quoi ton mindset ? Est-ce que tu es en business pour dire, quand on fait une transaction, moi, je veux que je sois content, que je tire du positif, mais en même temps, je veux que toi aussi, tu tires du bénéfice. C'est quasiment du 50-50.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #0

    Mais il y a des gens qui vont dire, quand tu es en business, moi, si je peux avoir 95 % et que je t'écrase, j'ai gagné.

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup comme ça.

  • Speaker #0

    Il y en a beaucoup comme ça.

  • Speaker #1

    Bravo de garder tes valeurs.

  • Speaker #0

    Moi, je suis plus comme...

  • Speaker #1

    C'est du win-win.

  • Speaker #0

    C'est du win-win.

  • Speaker #1

    C'est une relation gagnant-gagnant,

  • Speaker #0

    right ? Moi, je crois à ça à 100 %. Mais malheureusement, il y a des gens qui sont comme, « Regarde, je vais t'écraser, puis c'est ça la business. » Mais ça, c'est un côté, comme tu dirais des fois, comme, « Ah, c'est comme ça. »

  • Speaker #1

    C'est moins le fun, mettons, de l'entrepreneuriat, mais c'est une minorité.

  • Speaker #0

    C'est une minorité. Mais ça, moi, j'ai gardé mon côté authentique comme en athlétisme aussi, comme en business. En athlétisme, moi, écoute, Moi et mon chum, on m'a surnommé comme le lion tranquille. Tu sais, comme les sprinters, c'est tous des lions enragés. Moi, je suis le lion tranquille, je fais mes affaires. Mais c'est sûr qu'il ne faut pas me chercher non plus.

  • Speaker #1

    C'est ça que j'allais dire. Je pense que si on pèse le bon piton, on va te trouver. C'est ça.

  • Speaker #0

    J'étais l'un des athlètes qu'on a catégorisé comme trop gentil.

  • Speaker #1

    En quoi c'est un inconvénient ? Tu es champion olympique, mais tu es trop gentil.

  • Speaker #0

    Non, mais parce que ton adversaire, tu ne peux pas être ami, tu ne peux pas lui parler. il faut faire des gens bêtes.

  • Speaker #1

    Tu fais de l'athlétisme.

  • Speaker #0

    Mais sais-tu qu'un moment donné, j'allais dans les... que je voyais mes compétiteurs en dehors de l'arène, en dehors du stade, puis l'attitude, un moment donné, c'était comme « Arrête, là. » Tu n'as pas à jouer cette game-là avec moi. On n'est pas sur la piste. Tiens, on va prendre un café, là. Non, mais c'est ça. Mais tu vois que le côté, c'est juste une question de mindset. C'est comme...

  • Speaker #1

    Mais tu vois, ce que j'aime, c'est que tu as suivi ton gars, tu as suivi justement tes valeurs, tes principes. Tu n'as pas besoin d'être quelqu'un d'autre. Ce que je peux voir, c'est que tu as toujours été qui tu es, tu es fidèle à toi-même. Tu es dans la catégorie, ce que j'appelle des « champion of people » . Au début de ma carrière, Bruni, petite anecdote, j'ai eu la chance d'avoir un super bon mentor. Il s'appelait Guy, j'avais 25 ans à l'époque. Puis il m'a dit, il avait vu mes ambitions, ce que je voulais faire. Avant, je ne pensais pas être entrepreneur. Mélanie, si tu veux aller loin dans la vie et que tu désires impacter un maximum de gens, sois une champion of people, c'est-à-dire sois au service des gens. C'est ça, le pur leadership. Peu de gens sont là-dedans et tu en fais partie. C'est ça que j'adore de toi et ce n'est pas pour rien. Je n'ai pas invité Bruni Surin juste parce qu'il y a Bruni Surin, l'athlète. C'est beaucoup par principe, par rapport à ta personne, à qui tu es. Ah, merci. Tu vois, l'instinct a eu raison. Mais c'est important, ça. C'est très important.

  • Speaker #0

    Mais tu projettes la même chose aussi. Je te suis maintenant depuis… Ah, c'est bien, merci. C'est pour ça que je suis là aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, parce que je sais que tu n'en fais pas tant que ça, des podcasts. Doublement, j'apprécie, parce qu'il y a eu une belle connexion. Puis tu vois, je suis vrai, tu es vrai. Mon groupe est vrai. Les gens qui sont vrais, ils sont ensemble. Pas besoin de jouer de game. C'est ça le message aussi. C'est naturel.

  • Speaker #0

    C'est open. C'est open, c'est relax.

  • Speaker #1

    Je le réitère.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À chers auditeurs que vous l'écoutez, version audio ou vidéo, ça, c'est une des choses que je veux que les gens retiennent. C'est peignant d'être soi.

  • Speaker #0

    Puis ça, ça, ça, des fois, j'ai des amis qui m'y aident. C'est pas ça que j'aime pas ça sortir avec toi. Tu parles à tout le monde.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça te dérange ?

  • Speaker #0

    C'est pas que quelqu'un vienne parler. Je vais lui parler. Je vais te parler. C'est sûr, on ne va pas abuser. On va parler deux heures. Mais parce que je sais que ça peut faire une petite différence. Regarde,

  • Speaker #1

    c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Tu donnes un petit mot d'encouragement. Tu parles cinq, dix minutes. Qu'est-ce que ça va changer dans ma vie ?

  • Speaker #1

    Tu changes la vie des gens à tous les jours. Écoute, juste là, on arrive en studio. Juste voir. J'aurais aimé ça filmer ça. De voir. Je le vois dans les yeux des gens. Tu le vois comme aïe aïe. Puis c'est d'aller, tu t'arrêtes, tu parles, même chose avec l'équipe, ça ne ment pas ça, ce n'est pas fake, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est naturel, puis ça m'a pris, quoi, on a pendant, je veux dire, quoi, 4-5 minutes, puis on est venus.

  • Speaker #1

    Exactement, on s'installe,

  • Speaker #0

    tout est beau Parce qu'à l'inverse J'ai vu des gens, soit qui ont réussi, soit ça dans le sport ou whatever, puis c'est comme, je ne sais pas le temps. Arc.

  • Speaker #1

    Arc. Arc. Je suis très, là-dessus, je suis assez difficile.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas. Je ne suis pas capable.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas capable. Puis jamais je vais inviter quelqu'un au podcast. Ah, la personne, elle a des millions de followers, puis la personnalité, je ne suis pas capable.

  • Speaker #0

    Je trouverais. Bien, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on se reconnaît entre ça. Je trouve ça le fun parce que c'est une valeur. Je suis convaincue, Bruni, que cette valeur-là que tu as, c'est sûr que ça paye en entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    C'est ça. Moi, je me dis tout le temps, ça a une continuité. Je me regarde aujourd'hui, j'ai 58 ans, je fais ce que j'aime. Je fais mes conférences à travers le Canada, je la fais un petit peu en Europe. La fondation va super bien. Ma famille, super bien. Mes filles sont épanouies. On est en santé.

  • Speaker #1

    C'est beau la vie. C'est beau la vie. Tu ne l'as pas volé, Bruni.

  • Speaker #0

    C'est beau la vie.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est beau. Qu'est-ce que donner un 5 minutes là, un 10 minutes là, un 20 minutes là ?

  • Speaker #1

    C'est comme ça que tu redonnes. Mais ce n'est pas juste, tu ne fais pas juste, et c'est ça qui est intéressant, parce que tu ne fais pas juste donner la main. C'est plus que ça, c'est qu'il y a un échange, il y a quelque chose.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Tu reconnais l'autre.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça, ça fait toute la différence en business. C'est ça.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, parce que, tu sais, puis comme je te dis tantôt, puis je vois que qu'est-ce que ça peut faire aussi, whatever, tu sais, c'est comme un moment donné, quand j'ai commencé à, dans l'immobilier, dans le fond, un moment donné, je parlais avec Hugh Hilton, qui a pris le temps de me parler. Puis moi, dans ma tête, c'était Hugh Hilton, pour ceux qui ne connaissent pas, Hugh Hilton, c'est un Américain, il est dans l'immobilier, mais plus commercial. Mais comme on dit, il pèse le gars. Il est comme... Il est rendu big. Il est big. Là, je suis comme face à face avec lui, puis il prend le temps de me parler. Puis là, il me dit, je ne suis pas plus intelligent que toi. Voici ce que tu dois faire. Tu dois jump. Comme moi, je dis aux gens, go get it. Il me l'a dit. Écoute, sais-tu ce que j'ai fait après ? J'ai parlé comme genre cinq minutes. J'ai écrit dans mon agenda. Je me donne un an. No matter what, quoi qu'il arrive, je fais le premier pas dans l'immobilier. C'est ça l'impact qu'il y a eu. Il m'a parlé cinq minutes.

  • Speaker #1

    Cinq minutes. C'est incroyable. C'est grâce à ça que tu as fait ce job dans l'immobilier.

  • Speaker #0

    Bien oui. C'est ça qui m'a donné le push. Tu réalises tout ce que tu visites. Bien oui, exactement.

  • Speaker #1

    Je m'en entends en anglais, le mot. Mais dans le fond, c'est que la vision que tu as, c'est ça. Mais je retiens aussi qu'on sous-estime l'impact d'écrire la visualisation. Je pense que ça fait une deuxième, ça fait renforcer encore plus, j'imagine.

  • Speaker #0

    Tu peux écrire, tu peux avoir un visuel, tu peux avoir un dessin, quelque chose de représentatif. Petit, j'avais la photo de Carl Lewis, j'avais le poster, j'écris, puis je visualise. Et puis souvent chez nous, j'ai les post-it un peu, post-it là, post-it là, les notes que j'ai quand j'étais dans les conférences, j'étais à l'école d'entrepreneurship de Beauce aussi, tout ça, chez nous, j'ai les dossiers, vraiment incroyable. Puis des fois, je vais les ressortir. Ah oui, ça je me rappelle, non, non, non. J'ai suivi à l'école d'entrepreneurship, ils appellent ça des 24 heures. C'est des entrepreneurs qui viennent là-bas, j'ai fait ça aussi. Moi, que la personne qui est en avant de moi, homme ou femme entrepreneur, que ce soit dans n'importe quel domaine, je prends des notes, j'écris.

  • Speaker #1

    C'est un éternel apprenant.

  • Speaker #0

    Parce que tu sais quoi, c'est pas moi qui l'a dit, c'est les études. Admettons que tu vas dans une conférence, quelqu'un, ok, c'est le fun, c'est motivant, Non, t'écris pas. trois semaines, un mois, deux mois plus tard, 90 %, pouf, tout oublié. Moi, j'écris, fait que je l'ai.

  • Speaker #1

    Fait que les gens prenaient des notes. Oui. C'est vrai que ça aide ou pas ? C'est vrai,

  • Speaker #0

    bien oui.

  • Speaker #1

    Je suis curieuse de savoir, dans un de tes... Mettons, tu t'es fixé un objectif. Est-ce que ça t'est arrivé dans ta vie que tu voulais réaliser quelque chose, mais ça ne s'est pas concrétisé ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Oui ? On dirait que tu as tout réalisé ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Non, non, des fois, je parle de...

  • Speaker #1

    J'imagine que ça arrive pour une raison X,

  • Speaker #0

    non ? Le plus gros défi que j'ai eu, c'est aussi en

  • Speaker #1

    96. OK.

  • Speaker #0

    Cinq jours, quatre, cinq jours avant la médaille d'or olympique, j'ai vécu le cauchemar. Mais cauchemar, cauchemar. Quand je dis ça aux gens, ils disent « Oh my God ! » Ah oui ! Parce que je voulais aussi gagner la médaille d'or au 100 mètres. OK. J'étais 96, j'étais classé deuxième au monde. Puis là, j'arrive en demi-finale aux Jeux olympiques. Il y a deux vagues. Ils vont prendre les quatre premiers de chaque course pour faire huit pour la finale. Je suis dans la première. Je termine ma course. Je regarde le tableau sur un Canada 5e. Ah ! Donc, tu es toujours aux Olympiques. Tu voulais aller en demi-finale, en finale, puis gagner la médaille d'or. Là, tu ne vas même pas faire la finale. Là, sur Rennes, tu es un spectateur pour la finale. J'ai regardé...

  • Speaker #1

    Ça, c'est dur, ça.

  • Speaker #0

    J'ai regardé la finale olympique du 100 mètres comme un spectateur. Et je vois mon coéquipier, mon collègue canadien, Donovan Bailey, qui gagne.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est le Champion of People, ça. Tu l'encourages. Mais imagine à l'intérieur de toi.

  • Speaker #0

    Rappelle-toi qu'est-ce que je t'ai dit au début, quand t'arrives dans une situation comme ça, c'est quoi ? Pourquoi t'es là ? Pis qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #1

    Ah ça, ça ! Fait que là t'as plus ou plus ça, t'étais déjà en mode action dans la tête, right ?

  • Speaker #0

    Bruno, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi t'es là ? Je sais pas. Pourquoi t'es là, Bruno, je sais pas. Écoute,

  • Speaker #1

    je vois le noir,

  • Speaker #0

    je vois les étoiles. Là après ça, je vois ma femme qui pleure, mon entraîneur qui comprend pas. Pourquoi t'es là ? Pourquoi t'es là ?

  • Speaker #1

    C'est quoi le feeling ? Est-ce que c'est t'es en crisse, t'es déçu ?

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    ah oui. Comment c'est comme...

  • Speaker #0

    Je suis tout ça. Je suis tout ça, mais en même temps, je sais aussi que...

  • Speaker #1

    Et en même temps, tu poses des bonnes questions.

  • Speaker #0

    Je pose des bonnes questions. Puis en arrivant à la maison, je regarde la course en plein milieu de la nuit. Je sais pourquoi.

  • Speaker #1

    C'était quoi ?

  • Speaker #0

    Parce que je ne le faisais pas pour moi. Parce que mon mindset, là, je voulais gagner, écoute, pour mes parents, pour mes amis, pour mes commanditaires, pour le pays. C'est pour ça que souvent, j'allais à l'entraînement, c'était là où je n'aimais pas ça.

  • Speaker #1

    Et ça, là, ça ne m'a pas ça.

  • Speaker #0

    Puis quatre, cinq fois, j'allais à l'entraînement. Pour ma préparation olympique, j'ai fait un U-turn, j'ai fait un demi-tour pour tourner chez moi. Je ne me suis pas entraîné. Mais là, j'étais dans ma bulle. Je ne comprenais pas. Il y a quelque chose qui se passe. C'est peut-être le côté santé mentale aussi là-dedans. Tout ça, je ne le sais pas. Mais là, ça m'a pris ça. Bang ! OK, je réalise maintenant. Je ne faisais pas pour moi. Maintenant, qu'est-ce que tu vas faire au plus vite possible, Brené ? Tu changes ton mindset. OK, à partir de maintenant, moi, je vais avoir du plaisir. Je le fais pour moi. Quelques heures plus tard, j'étais dans la piscine. J'étais dans la piscine. à la maison, puis je disais, « Life is great ! La vie est belle ! »

  • Speaker #1

    T'es tout de suite après le fait que t'es de même taille.

  • Speaker #0

    Pas 24 heures plus tard. Boum ! La vie est belle.

  • Speaker #1

    La puissance du mindfuck.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on a toute cette capacité ? Oui. Oui, on a cette capacité.

  • Speaker #1

    J'y crois aussi. C'est vraiment puissant, là. Parce que justement, au lieu... La majorité des gens, combien de temps tu vas entretenir t'es en crise, t'es déçu, il y a plein de mixed feelings. Oui. Mais là, tu as su que, OK, parce qu'il faut que tu trouves la cause. Il faut que tu trouves la cause. Tu ne peux pas arrêter tant que tu n'as pas trouvé la cause. Là, je l'ai, je prends une décision, quelle action ?

  • Speaker #0

    J'ai eu des échanges avec des amis par rapport à ça. Ils disent, oui, mais il faut prendre le temps. Oui, mais combien de temps ? Fait que moi, j'aurais été dans cet état-là. Ça,

  • Speaker #1

    c'est une croyance limitante.

  • Speaker #0

    J'aurais été dans cet état-là que je suis un maudit. Je vais briser la maison pendant une semaine, trois mois, puis ça aurait changé quoi ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça aurait changé ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est bon. Ça n'a pas besoin. Il n'y a pas… Il faut prendre le temps. Non, si je le sais, si je me pose la bonne question, je le sais, c'est quoi la cause, je me mets en mode… C'est parfait. C'est plus ça, l'entrepreneuriat. C'est pour ça que le monde du sport et l'entrepreneuriat, c'est tellement…

  • Speaker #0

    Il y a tellement de similitudes. C'est pareil.

  • Speaker #1

    C'est pareil. J'adore ça. Puis mettons, si on regarde, là, t'as 58, t'es toute jeune. Puis... Qu'est-ce qui est là pour toi ? Qu'est-ce qui s'en vient ? Ton prochain objectif sur ton vision board, ça serait quoi ?

  • Speaker #0

    Faire plus de conférences à l'international.

  • Speaker #1

    T'en as-tu fait plusieurs à l'international ou t'es resté plus en dedans ?

  • Speaker #0

    Je dirais comme à l'international jusqu'à maintenant, j'ai fait peut-être 5-6 à l'extérieur. Mais j'aimerais ça en faire comme, je dirais, 5-6 par année à l'extérieur du Canada.

  • Speaker #1

    Ça serait le fun, ça. Il y a-t-il un endroit particulier que tu viserais ?

  • Speaker #0

    C'est ça que je commencerais plus par les pays francophones. La France, Belgique, Bruxelles, dans ces eaux-là. On est là-dessus. Mais moi, c'est ça que je vois.

  • Speaker #1

    Et concrètement, mettons, j'aime ça parce que si je pense à la Bruny-sur-Inde, c'est avec... Si on chiffre, mettons, un objectif, autre, mettons, 5-6, ça, pour moi, pour être bien honnête, je viens de voir que c'est marqué Bruny sur ta chemise.

  • Speaker #0

    Ah mais oui, les petits détails.

  • Speaker #1

    Avec les petits détails, c'est extraordinaire. Ah j'adore ça,

  • Speaker #0

    c'est super beau. Tu sais comment j'adore la mode. Ah oui,

  • Speaker #1

    mais j'adore. Si je n'avais pas remarqué, oh my God, c'est trop beau. Ça, c'est vrai. C'est comme, c'est là, je vais m'en oublier si je ne le dis pas. Il fallait que je le dise. Ça fait partie justement de ta collection. Oui,

  • Speaker #0

    oui, mais ça, c'est ça. Hé,

  • Speaker #1

    puis après, si tu peux-tu montrer ça. Il faut qu'on voit ça à l'écran. Bruni, tu le vois-tu ? Il faut qu'on le voit. Ici ? Oui. On zoomait après, OK, good. C'est trop beau. C'est super. Parce que pour moi, c'est une évidence. C'est déjà là que tu vas faire ça. Si on avait un objectif à la Bruny-sur-Rhin, quelque chose d'encore plus gros, que tu vois qui n'est peut-être pas encore dans les cartes ou que tu souhaiterais ou que tu n'as jamais parlé. Tu es un homme à défis, tu es un homme à objectifs, c'est ça.

  • Speaker #0

    Je pourrais dire que... Les trucs que je me suis projetés dernièrement sont en train de se faire. Là, là.

  • Speaker #1

    C'est tellement accompli de choses.

  • Speaker #0

    C'est en mouvement,

  • Speaker #1

    c'est en train de se faire.

  • Speaker #0

    Il va y avoir, la collection de sports va revenir. Et puis, là, j'ai fait un autre partenariat avec une autre compagnie qui s'appelle Middleman. OK. On va faire même des habits, des vestons aussi. Ça va être, puis ça va me permettre aussi de... de mettre mon côté créatif, de mon côté design.

  • Speaker #1

    Parce qu'il est fort, ça. Ça va prendre plus de place, ton côté créatif.

  • Speaker #0

    Ça va prendre plus de place, oui. Ça, c'est... j'adore. Je suis... Je suis comme...

  • Speaker #1

    Merci la vie.

  • Speaker #0

    Tout ça arrive, c'est la vie. C'est comme... aïe, aïe. C'est...

  • Speaker #1

    T'es dans la gratitude. C'est de la gratitude. Tu ne perds rien pour acquis. Oui. C'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Où on peut trouver ta collection ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui s'en vient ? Mais là, qu'est-ce qui s'en vient ? Est-ce que je peux le dire ? Oui !

  • Speaker #1

    Je veux savoir.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, je ne peux pas le dire. Je ne peux pas le dire parce que c'est comme un contrat dans la langue. Ou est-ce que tu peux le dire ? Mais tu vas être une des premières que je vais te le dire.

  • Speaker #1

    J'oublierai pas. J'adore ça. C'est bon.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. C'est comme mon coach, mon premier coach me disait, à l'âge de 17 ans, puis je vais le partager avec ton auditoire. À 17 ans, mon coach m'a donné une citation, c'est « The me I see is the me I'll be » . Le moi que je vois est le moi que je serai.

  • Speaker #1

    C'était fort ça quand t'avais dit ça.

  • Speaker #0

    J'ai décidé d'y croire et ça fonctionne.

  • Speaker #1

    T'en es la preuve vivante.

  • Speaker #0

    Fait que les gens, je vous l'offre, comme mon coach me l'a offert, c'est à vous de le prendre et de croire et de l'appliquer, ou sinon de dire que ça ne marchera pas. Mais vous avez le choix. C'est vrai ? Mais je vous le donne. Vous pouvez le prendre.

  • Speaker #1

    J'adore ça. Puis un dernier mot, là. J'aimerais ça que tu nous parles aussi, un dernier mot sur ta fondation. Oui. J'aimerais ça que tu nous en parles un peu pour qu'on apprenne à...

  • Speaker #0

    Mais ma fondation, la Fondation Brunier-Sorin, on va dans les écoles, justement, comme je te disais tantôt, pour encourager les jeunes. La persévérance scolaire aussi, très importante. Depuis trois ans maintenant, on a mis un nouveau volet. On s'est associé avec la Fondation Christian-Vachon. OK. qu'eux, c'est comme ils vont aider les jeunes tous dans le quartier. difficile pour les déjeuners le matin, les fournitures scolaires et il y a des zones qui sont pas mal d'immigration et tout ça, qui n'ont pas les équipements adéquats. Fait que nous, présentement, on est dans six écoles. La Fondation Brunissurin est dans six écoles.

  • Speaker #1

    On veut grossir là-dessus.

  • Speaker #0

    Parce que Brunissurin, lui, quand il avait eu son rêve, à 17 ans, il n'avait pas d'argent. pas de moyens.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est sûr que c'est salarié, que ça te touche particulièrement.

  • Speaker #0

    Moi, c'est comme, justement, en retour à la communauté. C'est pour ça qu'on a fait ça.

  • Speaker #1

    Comment les gens peuvent contribuer à ta fondation ?

  • Speaker #0

    Ils peuvent aller directement sur le site web. C'est fondation Brunis-Surin ? Oui, c'est fondationbrunis-surin.ca directement. Les deux se rejoignent. Il y a des dons que les gens peuvent faire. Là, on se prépare pour un méga, méga, méga souper-gala l'année prochaine qui va se soumettre au mois d'août. Mais on aura le temps de s'en parler.

  • Speaker #1

    Exactement. J'adore ça parce que ça me touche énormément. Être unis, là, vraiment, comme je te disais tantôt, on aurait pu parler toute la journée. C'était un moment incroyable. Merci beaucoup encore une fois d'avoir accepté.

  • Speaker #0

    Ça m'a fait plaisir. J'ai eu beaucoup de fun. C'était super. Vraiment,

  • Speaker #1

    c'était le fun. Puis je veux que les gens se sentent comme ça, les dons de table podcast. Aucun doute que les gens vont adorer l'épisode. Je te fais un petit chien. Merci encore une fois. Un plus de succès pour toi. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci. Merci, gang.

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