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Insatiable compulsion

27. Grossesse & alimentation intuitive : comment gérer les bouleversements du premier trimestre ?

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23min |17/03/2025
Play
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Description

Aujourd’hui, on parle d’un sujet qui peut chambouler, même avec une alimentation intuitive bien ancrée : le premier trimestre de grossesse. Dès les premières semaines, tout peut basculer : Faim et satiété déréglées, envies irrépressibles ou dégoûts alimentaires, fatigue, hormones, nausées… et une perte totale de repères. Comment continuer à écouter son corps quand il semble complètement déréglé ?


➡️ Au programme :


  • Pourquoi la perte des repères est normale

  • Comment appréhender les envies soudaines

  • Gérer les dégoûts alimentaires et l’impact des hormones

  • Lâcher prise face à la culpabilité alimentaire


✨ Liens cités dans l’épisode :


[YOUTUBE] SURPRISE ! J'attends un bébé 🍼 – Mon premier trimestre sans filtre


❤️ Pense à t’abonner pour ne manquer aucun contenu et à laisser une note (avec un commentaire), si ce podcast te plaît, sur la plateforme d’écoute de ton choix ! C’est un bon moyen de permettre à d’autres personnes en galère de tomber sur mes conseils et de m’encourager à continuer au passage 😉.


Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !


__________________________________


💫 Retrouve la version vidéo de cet épisode

💫 [Quiz] As-tu un rapport sain à la nourriture ?

💫 Reçois gratuitement mes conseils chaque lundi

💫 Arrête de manger tes émotions en 30 jours


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue à toi pour ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Donc je reviens avec quelques semaines d'absence pour te parler d'un sujet qui peut pas mal chambouler, même avec une alimentation intuitive bien ancrée, c'est le premier trimestre de grossesse. Peut-être que tu ne le savais pas encore et que tu l'apprends là aujourd'hui, mais je suis enceinte, je viens de passer mon premier trimestre de grossesse, c'est d'ailleurs ce qui m'a clairement donné l'idée de faire une vidéo de grossesse. ce podcast vraiment dédié à la partie alimentation premier trimestre pour pouvoir déjà te rassurer et pouvoir te donner quelques pistes de comment continuer à écouter ton corps et ses besoins dans ce genre de contexte qui est un petit peu particulier et qui n'arrive pas non plus tant de fois que ça dans la vie. Et si jamais ça t'intéresse d'avoir un petit peu mon débrief de tout ce qui a pu éventuellement se passer sur ce fameux premier trimestre, je t'ai fait une vidéo YouTube justement samedi dernier. Je te mettrai le lien du coup dans la description si jamais t'as envie d'aller la voir. Là, je voulais vraiment mettre un peu plus le focus dans cet épisode sur la partie alimentation, comme je te l'ai dit, parce que dès les premières semaines, il y a vraiment beaucoup de choses qui peuvent tout basculer. La faim et les rassasiements qui vont être déréglés, les envies irrépressibles ou à l'inverse des dégoûts alimentaires, le fait d'être fatigué, le fait d'avoir... les hormones qui sont en folie à ce moment-là, les sensations de nausées éventuelles et du coup une perte de repère totale. Dans ce genre de situation, comment est-ce qu'on fait pour écouter son corps quand tout semble être complètement déréglé ou en tout cas que nous on a l'impression d'être totalement à côté de la plaque et qu'on a peur de faire un peu n'importe quoi et de revenir en quelque sorte à la case départ alors qu'on a déjà commencé à travailler sur son comportement alimentaire. Donc dans cet épisode, on va explorer justement comment est-ce qu'on va gérer ces bouleversements sans rajouter de la culpabilité, c'est-à-dire pourquoi est-ce que la perte des repères est normale, comment on va appréhender du coup les envies soudaines, gérer les dégoûts alimentaires et l'impact du coup des hormones, et lâcher prise face à la culpabilité alimentaire. Je te préviens, cet épisode il est essentiellement conçu pour les personnes qui ont déjà travaillé et entamé un travail sur leur comportement alimentaire et qui là se sentent un peu déboussolés face à ce premier trimestre de grossesse. Après si tu n'as pas encore entamé ce genre de processus ou que tu viens tout juste de l'entamer et que bim c'est là où tu as appris que tu étais enceinte, je pense que ça pourra quand même être judicieux d'écouter cet épisode mais c'est juste qu'il va y avoir des petites nuances pour ta situation à toi. Donc si jamais ça t'intéresse je ferai un épisode de podcast vraiment dédié. au premier trimestre de grossesse pour les personnes qui débutent dans ce processus. T'es ready ? Alors reste avec moi, on se retrouve juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien. et fais en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Donc là, je voulais te parler dans cet épisode de podcast de quelques petites notions qui peuvent parfois nous déboussoler pendant ce premier trimestre de grossesse. Il faut savoir que chaque personne est différente, chaque femme est différente, donc chaque grossesse va être différente. Ce qui fait que... Ce que moi j'ai vécu et aperçu et eu comme réflexion ou comme observation pendant mon premier trimestre de grossesse, tu ne vas peut-être pas forcément vivre les mêmes choses. Donc je vais peut-être forcément oublier des choses là dans ce que j'avais envie d'aborder parce que forcément les points où j'ai fait le plus le focus là dans ce podcast, ce sont les points sur lesquels si une personne avait été à ma place, j'aurais aimé pouvoir être rassurée sur ces différents points là. et être plus facilement orientée. Ce que moi, en tout cas, j'ai pu constater, c'est que les signaux de faim et de rassasiement, ils peuvent être impactés justement par le changement des hormones et le fait qu'il y ait un fœtus, un embryon, qui sont en train de grandir dans ton bidon. Ce qui fait que ce n'est pas anormal qu'il y ait certaines femmes qui vont avoir une sensation de faim qui va arriver de manière un peu plus rapide, un rassasiement qui va être un peu plus long à venir. Et à l'inverse, d'autres femmes qui vont avoir plus de difficultés au départ à ressentir la sensation de faim par rapport aux hormones, là pour le coup, ne me demandent pas pourquoi. Je ne sais pas ce qui se passe clairement au niveau de la physiologie à ce moment-là, mais ça peut arriver. Et ça peut arriver aussi du coup que le rassasiement arrive plus rapidement. Si tu vois que ta faim, ton rassasiement sont un peu perturbés par rapport à ce que tu avais jusqu'à présent, surtout ne panique pas. Ces fluctuations, dis-toi que de toute façon, elles vont être temporaires. Ça peut durer essentiellement sur le premier trimestre, le premier mois, sur quelques mois pendant la grossesse. Dans le pire des cas, la pire des situations, au bout des neuf mois, ça sera passé. C'est-à-dire, une fois que le bébé sera là, tu devrais normalement tout voir revenir à la normale. Sauf peut-être avec l'allaitement. Mais bon, là on va se focus essentiellement sur la grossesse. Par du principe que c'est temporaire et que c'est normal là que t'aies plus forcément les mêmes signaux et les mêmes repères qu'avant d'être enceinte. Autre conseil que je peux te donner pour ce genre de période, c'est prends le temps de t'observer. C'est-à-dire plutôt que de chercher à tout prix à vouloir retrouver des sensations dites normales, donc comme avant, ça va être quand même plus utile de pouvoir te concentrer sur ce qui est présent. là, dans l'instant. Et te dire, est-ce que j'ai envie de manger ? Est-ce que j'ai faim ? Est-ce que ce que je suis en train de manger là, ça me fait vraiment plaisir ? Concentre-toi vraiment sur des points de base au niveau de ton comportement alimentaire, plutôt que de te dire et de te laisser parasiter par des pensées du type, c'est bizarre, ça ne devrait pas arriver, je ne devrais pas normalement avoir autant faim, je ne devrais pas autant manger, je ne devrais pas autant ne pas manger. Ne te laisse pas parasiter par ce genre de phrases. Oui, c'est perturbant. Oui, les choses sont en train d'être transmutées. Mais c'est normal. Il faut simplement accueillir et redevenir curieuse sur la façon dont notre corps a de gérer la situation dans l'instant. Ça va être aussi important du fait de ces bouleversements-là que tu puisses accepter d'avoir une alimentation plus flexible. Si tu es à la maison, si tu travailles à la maison, on est d'accord que ça va être vachement plus simple pour toi. Mais si tu es salarié... que tu dois aller au travail, que tu as des heures pour manger, il se peut que ça puisse poser problème au niveau des heures où tu es censé réellement manger. Donc fais ton mieux dans ce genre de situation, et essayez de manger si jamais ta faim arrive, avant d'avoir peut-être avec toi une petite collation, qui puisse être discrète en fonction du travail que tu fais, si tu ne peux pas forcément t'absenter pour faire une collation. Ce qui revient le plus souvent, ça va être éventuellement de te prendre... des fruits secs ou des noisettes, des amandes que tu peux mettre dans un sachet plastique dans une de tes poches ou ça peut être éventuellement de prendre une boisson avec du sirop dedans histoire que ça puisse faire un petit apport calorique. Le but là, à ce moment-là, c'est vraiment que tu puisses éviter d'arriver affamé au repas. Et si jamais tu n'as pas faim au moment du repas, c'est pas grave de manger sans avoir la sensation de faim. Essaye au moins de respecter tes envies à ce moment-là. C'est une situation qui est particulière, dans un contexte un peu particulier. Le but, ça va être d'essayer d'être flexible pour réussir à s'adapter du mieux possible et que ce ne soit pas trop contraignant pour toi et pas trop anxiogène non plus. Si ça peut te donner une idée, moi, sur ce paramètre-là de perte de repère, c'est surtout la sensation de rassasiement qui a été assez perturbante pour moi entre, on va dire, la troisième semaine et la cinquième semaine ou sixième semaine de grossesse, où vraiment, je sentais que je mangeais... deux, trois bouchées d'un aliment et j'étais tout de suite rassasiée. C'est-à-dire que tout de suite, on passait de je kiffe un truc de ouf à bouton off. Là, ça ne me fait plus du tout envie. Limite, ça va m'écœurer si je continue de manger. Et donc, il y avait un côté hyper frustrant et culpabilisant parce que quand j'avais envie d'un aliment précis, admettons, par exemple, je sais que j'ai eu un peu une obsession sur les premières semaines sur les tomates cerises avec du Madame Loïc. Et forcément, je n'en avais pas tout le temps à la maison. Et quand j'ai ressenti cette envie-là, à force d'en parler à mon mari, je pense qu'il en a eu un peu marre, il est parti exprès à un intermarché pour m'acheter justement ces fameuses tomates cerises, ce fameux Madame Loïc. Et en fait, au moment où il est arrivé, le premier truc que j'ai fait, c'est en manger parce que vraiment, ça me faisait trop envie. Et en fait, au bout de quatre tomates cerises, je n'en voulais plus. Donc, côté hyper frustrant et hyper culpabilisant, comme je te le disais. Et ça, pendant toutes ces fameuses semaines. Ça s'est reproduit maintes et maintes fois. Mais c'est passé. Si ça peut te rassurer, dans mon cas, c'est passé. Ça n'a vraiment pas duré très très longtemps. Et je t'avoue que c'est quand même très appréciable d'avoir un rassasiement finalement qui arrive un peu plus tardivement. Parce que c'est vrai que dans ces moments-là, quand tu as vraiment envie d'un truc, que tu es vite rassasié, mais que tu sens que ton corps a quand même besoin de continuer de manger, mais qu'il n'y a rien d'autre qui te fait... envie parce que tout le reste dégoûte. Vraiment c'est très frustrant, c'est très compliqué à vivre donc le fait que là le rassasiement tarde un peu plus à arriver après, ça permet en fait au corps de pouvoir plus facilement se nourrir, ingérer des calories, ingérer des nutriments et du coup de... d'avoir plus facilement finalement de l'énergie pour pouvoir tenir après plusieurs heures. Ensuite, par rapport aux envies alimentaires qui vont être assez soudaines et intenses, comme je te disais tout à l'heure, elles vont généralement être liées aux besoins du corps qui vont être encore plus probants à ce moment-là, et aussi aux variations hormonales. Donc, ça peut être essentiellement des besoins en nutriments, ça peut être des besoins en lien avec les émotions, donc en hormones du plaisir. Donc en effet, il se peut que tu aies des envies folles, par exemple, de manger, je dis n'importe quoi, des tomates cerises, parce que tu auras besoin de nutriments en particulier qu'il y aura dans la tomate cerise. Tu peux avoir une envie folle de manger de la pâte à tartiner, parce qu'à ce moment-là, tu auras peut-être besoin de plus d'hormones du plaisir. Soit, là, la meilleure façon de gérer ce genre de situation, c'est de ne pas chercher à lutter contre ces fameuses... envies. Parce qu'en fait, essayer d'ignorer ou de rationaliser ce genre d'envie, ça peut créer de la frustration et ça peut du coup augmenter le risque derrière de faire des compulsions au moment où tu vas être confronté à ce genre d'aliments. Ou d'avoir éventuellement un manque de satisfaction en mangeant autre chose, tu vois, de plus raisonnable, et derrière de faire des compulsions. Donc vraiment, ne cherche pas à lutter. Ensuite, ce qui peut être intéressant aussi, c'est d'observer un petit peu quelles sont les tendances au niveau de tes envies. Par exemple, il y a certaines envies qui vont être peut-être assez récurrentes. Ça peut te donner l'occasion de te dire, dans les prochaines courses, quoi qu'il arrive, je mets ça parce que je sais que ça, c'est un peu ma valeur sûre. Et puis, ça peut aussi peut-être te donner des indices sur ce que ton corps a besoin. Bon, honnêtement, le but, c'est de ne pas se prendre la tête non plus et de ne pas réfléchir sans s'étendre. Mais je ne sais pas, moi, peut-être que... Ton corps, à ce moment-là, il a besoin de vitamine C et que tu vas avoir une envie subite de manger des oranges, de manger des kiwis ou ce genre de choses. Moi, par exemple, ça a été mon cas, ça l'est encore aujourd'hui. J'ai une obsession pour les kiwis. Petit tips, les kiwis, c'est aussi très bon pour le transit. Par rapport à ça, moi, ça m'a permis de me rendre compte que j'étais beaucoup plus attirée par tout ce qui était frais et acide. C'est-à-dire que ça me permettait de pouvoir... dans ma réflexion des repas que je pouvais éventuellement faire, ça me permettait de pouvoir plus facilement cibler le type d'aliments qui allaient peut-être pouvoir me faire plus facilement envie. Par exemple, à un moment donné, vers la fin du premier trimestre, j'ai eu envie de manger un peu plus des légumes. Par exemple, j'ai eu envie de manger des carottes. Quand j'ai un peu regardé le drive, les carottes que j'allais me faire grapper maison, Ça me faisait envie, mais ce n'était pas ouf non plus. Mais c'était ce qui me faisait le plus envie parmi les légumes que je me proposais. Et quand je suis tombée sur les carottes râpées industrielles dans la petite boîte, ça m'a fait vraiment très envie. Je me suis imaginé le goulot en bouche. Je me suis dit kiff total. Du coup, j'ai mangé essentiellement ça sur les jours qui ont suivi. Puis le coleslaw. Mais du coup, maintenant, j'arrive à manger plus de légumes. Des légumes, on va dire, non industriels, un peu plus bruts. Mais ça a commencé comme ça. Après, en ce qui concerne toutes les aversions, les dégoûts alimentaires, c'est assez courant en grossesse, parfois même pour des aliments qu'on adore habituellement. Moi, par exemple, j'ai été extrêmement choquée de me voir commencer à manger un de mes chocolats préférés de Noël et à devoir aller le recracher dans la poubelle tellement ça me donnait envie de vomir. Donc là, c'est bon, j'arrive à remanger des chocolats de Noël, du coup je kiffe. mais alors pendant au moins deux mois et demi, j'étais incapable de remanger des chocolats. Même si j'ai fait quelques fois les petits tests parce que mon cerveau avait enregistré que c'était quelque chose que j'aimais, qui pouvait potentiellement me faire envie, mais dès que je mettais en bouche, impossible. Exactement la même chose pour les légumes, ce qui n'a clairement pas facilité mon transit et mon énergie. C'est pour ça que j'essaie de me rabattre au maximum sur les fruits. Donc ça peut éventuellement être aussi une alternative si toi tu as aussi des dégoûts pour... tout ce qui va être légumes, c'est de voir comment tu peux éventuellement trouver un petit compromis entre les envies que ton corps va avoir et puis aussi les signaux qu'il t'envoie de manière générale. Moi, je sais que j'ai mis beaucoup, beaucoup, beaucoup le focus sur les fruits parce que je ne mangeais pas de légumes et parce que surtout, je voyais que mon transit était hyper au ralenti et que c'était très compliqué pour moi à vivre. Donc, j'essaie de trouver un compromis avec mon corps et les fruits, ça a plutôt bien fonctionné. Clairement dans ce genre de situation, ça ne vaut pas le coup de chercher à te forcer, surtout quand un aliment t'écoeure parce que ça va risquer d'amplifier encore plus l'aversion, ça peut même te créer encore plus de nausées et pourquoi pas te conduire à des vomissements. Et puis, bien entendu, n'hésite pas à te reproposer éventuellement au cours des prochaines semaines, des prochains jours, de te reproposer différents types d'aliments que tu mangeais habituellement. Parce que vraiment, ça peut changer. Tes envies, tes dégoûts alimentaires peuvent changer vraiment du jour au lendemain. Donc, n'hésite pas à te reproposer une diversité régulière d'aliments. Parce que ça pourrait déjà pas mal t'aider à pouvoir... remettre de nouvelles petites choses en place dans ton alimentation. Ensuite, il va y avoir aussi le fait que tu vas être probablement plus fatigué pendant le premier trimestre. Au niveau émotionnel, je pense qu'il va y avoir des turbulences. En tout cas, moi, ça a été mon cas. Du coup, ça peut aussi peut-être influencer tes choix alimentaires, comme je te le disais tout à l'heure, et peut-être augmenter tes envies de manger émotionnelles, tes compensations émotionnelles. Ça va être peut-être un peu plus compliqué durant cette période. Comme je te l'ai dit jusqu'à présent... Si tu peux essayer de diversifier, c'est super. Si malheureusement tu vois que tu as plein de dégoûts alimentaires qui ne te permettent pas de... J'aime pas le terme équilibrer, mais en tout cas de diversifier comme tu le souhaiterais, c'est pas utile, c'est même inutile de te mettre la pression à ce moment-là pour vraiment te cuisiner des repas hyper équilibrés à la perfection si tu es épuisé. D'accord ? Donc concentre-toi essentiellement sur déjà des aliments qui vont te faire envie. et qui vont être faciles pour toi à préparer. Tu verras que ça va t'aider à un peu plus diversifier déjà en faisant ça et en te mettant moins de pression. Ensuite, pour la partie un peu plus la envie de manger émotionnelle, forcément, vu que tu vas avoir un bouleversement hormonal, c'est normal que là, tu aies plus d'envie de ce genre. Encore une fois, prends le temps de t'écouter, ça ne sert à rien de te culpabiliser. Si tu as déjà commencé à travailler sur tes émotions avant ta grossesse, c'est juste... Le meilleur moment pour pouvoir t'entraîner à continuer à observer un petit peu tes émotions, de pouvoir essayer de ménager tes émotions aussi au quotidien. Pourquoi pas en faisant de la méditation, du coloriage, en allant marcher, en allant faire un petit tour dehors, juste pour aider ton corps de manière... en travail de fond, on va dire, pour que ça puisse l'aider à réguler un petit peu au quotidien, que ça fasse descendre un petit peu la jauge émotionnelle. Et puis de continuer, bien entendu, à repérer les moments où tu fais des compensations émotionnelles. pour voir dans quel type de situation est-ce que manger, c'est vraiment adapté, et dans quel genre de situation, finalement, tu te rends compte que là, manger, ce n'est pas ce qui te convient, que la solution, elle est ailleurs, et de réussir justement à trouver c'est quoi ce truc, ce besoin réel qui se cache derrière cette compensation émotionnelle, pour que tu puisses y répondre de manière un peu plus adaptée. Normalement, si tu as fait tout ce travail-là avant, tu ne devrais pas en avoir énormément. mais ça peut arriver. Donc dans ce genre de situation, ne te dis pas que tu fais une rechute, tu es juste sur une situation un peu différente, un peu plus intense. Donc continue à mettre en place les outils que tu as déjà vus auparavant. Par rapport à tout ce qui était nausée, moi je sais que j'ai eu une situation un peu particulière par rapport aux personnes habituellement. C'est-à-dire que généralement, ce qu'on entend le plus souvent, c'est que les nausées vont arriver au moment où la sensation de faim va se manifester. Et du coup, on conseille généralement de manger un petit morceau de pain, de manger un petit truc un peu calorique mais neutre en goût pour faire diminuer cette sensation de faim. Du coup, ça apaise les nausées et c'est là que la personne peut ensuite manger si c'est l'heure du repas ou si elle a envie de manger ou faim ou peu importe. Ça va être plus facile pour elle à ce moment-là de manger. Moi, la situation que j'ai eue, c'est qu'au moment de manger, je n'avais aucun problème avec ma sensation de faim, avec les nausées. Par contre, c'était une fois que j'avais terminé de manger, que les nausées pouvaient apparaître pendant plusieurs heures. Donc généralement, elles apparaissaient plutôt en début d'après-midi, après mon repas, après mon déjeuner, peu importe les quantités. Et ça durait généralement parfois jusqu'au soir. Et c'est plus au dîner que j'avais tendance à avoir un peu plus de difficultés à avoir de l'appétit, même si je ressentais que je pouvais avoir faim. Donc ce que je faisais dans ce genre de situation, c'est que déjà l'après-midi, je me suis dit que j'allais me faire des petites infusions. de tisane antinosée. Sinon, ce qui m'a plutôt bien aidée, c'est de prendre un verre d'eau fraîche avec du citron. Le gingembre, en réalité, ça ne m'a pas fait grand-chose. Du coup, j'ai vite mis de côté. Et j'ai découvert que les chewing-gums à la menthe, ça marchait aussi très bien. Ce n'est pas un remède miracle, mais je trouve que ça a aidé plus facilement, pour moi, à digérer un petit peu ce que je venais de manger. Et le soir, quand je sentais que j'avais encore des nausées, au moment de prendre mon repas, je me faisais d'abord un petit bouillon. Je me faisais d'abord une petite boisson, soit fraîche, soit chaude, que je me buvais. Et généralement, une petite demi-heure après, je sentais que ça allait mieux. Et du coup, c'est là que je commençais à manger. L'autre chose sur laquelle je voulais intervenir notamment, c'est que pendant la grossesse, il y a, je trouve, une forte pression sociale autour de l'alimentation. C'est-à-dire que sur internet, dans les livres et même les professionnels de santé, il va y avoir un discours qui va beaucoup insister sur l'importance de bien s'hydrater, de manger équilibré, de bien favoriser les légumes, surtout dès le premier trimestre. Le problème... c'est que ces recommandations, elles ne tiennent pas compte des réalités du corps pendant cette période. Donc oui, il y a des femmes enceintes pour qui il n'y a aucun symptôme de dégoût alimentaire ou d'envie alimentaire. Et du coup, oui, c'est plutôt simple de pouvoir diversifier au maximum et de pouvoir s'hydrater correctement. Sauf que quand on est dans la catégorie des personnes qui ont des symptômes, avec des dégoûts alimentaires. Et que les dégoûts alimentaires et sur les légumes, clairement, ne te met pas de pression avec ça. Ça ne sert à rien de te rajouter. Tu te mets, tu vois, tu prends ces infos, tu te les mets dans un coin de ta tête, tu les fermes dans un placard, dans une petite boîte, et juste, tu te diras que, oui, tu te reproposes de temps en temps ce genre d'aliments pour faire en sorte de te proposer de la diversité, mais que si ton corps ne veut pas, ça ne sert à rien de l'obliger. Ces envies. Ces dégoûts, ça va varier au cours de la grossesse. Donc, t'inquiète pas pour ça, fais-toi confiance. Ce que je veux en tout cas que tu retiennes là avec cet épisode aujourd'hui, c'est que tout ce que tu vas vivre là, durant ce premier trimestre de grossesse, va être bouleversant pour toi, va être déstabilisant au niveau alimentaire. Donc, apprends là à accueillir, à rester flexible, à écouter ton corps. à écouter tes envies, à te laisser guider, porter, tout en prenant en compte, tu vois, les injonctions extérieures de pas équilibrer. Ça, tu le prends pas en compte, mais au moins de diversifier. Tu prends en compte ça juste pour te faire des petites propositions régulièrement quand tu vas penser à faire des courses ou ce genre de choses pour voir si tes envies ont changé, si tes dégoûts ont changé et voir s'il y a de nouvelles choses que tu peux rajouter dans ton alimentation qui est peut-être pas forcément la très... très diversifié sur l'instant. Et encore une fois, je te le rappelle, ça, ce n'est que temporaire. Du coup, j'espère que cet épisode qui sort un petit peu du cadre habituel et qui est un peu plus ciblé en fonction aussi du parcours que je suis en train de vivre et de faire, j'espère que ça t'aura plu. Moi, en attendant, je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Salut !

Description

Aujourd’hui, on parle d’un sujet qui peut chambouler, même avec une alimentation intuitive bien ancrée : le premier trimestre de grossesse. Dès les premières semaines, tout peut basculer : Faim et satiété déréglées, envies irrépressibles ou dégoûts alimentaires, fatigue, hormones, nausées… et une perte totale de repères. Comment continuer à écouter son corps quand il semble complètement déréglé ?


➡️ Au programme :


  • Pourquoi la perte des repères est normale

  • Comment appréhender les envies soudaines

  • Gérer les dégoûts alimentaires et l’impact des hormones

  • Lâcher prise face à la culpabilité alimentaire


✨ Liens cités dans l’épisode :


[YOUTUBE] SURPRISE ! J'attends un bébé 🍼 – Mon premier trimestre sans filtre


❤️ Pense à t’abonner pour ne manquer aucun contenu et à laisser une note (avec un commentaire), si ce podcast te plaît, sur la plateforme d’écoute de ton choix ! C’est un bon moyen de permettre à d’autres personnes en galère de tomber sur mes conseils et de m’encourager à continuer au passage 😉.


Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !


__________________________________


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💫 [Quiz] As-tu un rapport sain à la nourriture ?

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue à toi pour ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Donc je reviens avec quelques semaines d'absence pour te parler d'un sujet qui peut pas mal chambouler, même avec une alimentation intuitive bien ancrée, c'est le premier trimestre de grossesse. Peut-être que tu ne le savais pas encore et que tu l'apprends là aujourd'hui, mais je suis enceinte, je viens de passer mon premier trimestre de grossesse, c'est d'ailleurs ce qui m'a clairement donné l'idée de faire une vidéo de grossesse. ce podcast vraiment dédié à la partie alimentation premier trimestre pour pouvoir déjà te rassurer et pouvoir te donner quelques pistes de comment continuer à écouter ton corps et ses besoins dans ce genre de contexte qui est un petit peu particulier et qui n'arrive pas non plus tant de fois que ça dans la vie. Et si jamais ça t'intéresse d'avoir un petit peu mon débrief de tout ce qui a pu éventuellement se passer sur ce fameux premier trimestre, je t'ai fait une vidéo YouTube justement samedi dernier. Je te mettrai le lien du coup dans la description si jamais t'as envie d'aller la voir. Là, je voulais vraiment mettre un peu plus le focus dans cet épisode sur la partie alimentation, comme je te l'ai dit, parce que dès les premières semaines, il y a vraiment beaucoup de choses qui peuvent tout basculer. La faim et les rassasiements qui vont être déréglés, les envies irrépressibles ou à l'inverse des dégoûts alimentaires, le fait d'être fatigué, le fait d'avoir... les hormones qui sont en folie à ce moment-là, les sensations de nausées éventuelles et du coup une perte de repère totale. Dans ce genre de situation, comment est-ce qu'on fait pour écouter son corps quand tout semble être complètement déréglé ou en tout cas que nous on a l'impression d'être totalement à côté de la plaque et qu'on a peur de faire un peu n'importe quoi et de revenir en quelque sorte à la case départ alors qu'on a déjà commencé à travailler sur son comportement alimentaire. Donc dans cet épisode, on va explorer justement comment est-ce qu'on va gérer ces bouleversements sans rajouter de la culpabilité, c'est-à-dire pourquoi est-ce que la perte des repères est normale, comment on va appréhender du coup les envies soudaines, gérer les dégoûts alimentaires et l'impact du coup des hormones, et lâcher prise face à la culpabilité alimentaire. Je te préviens, cet épisode il est essentiellement conçu pour les personnes qui ont déjà travaillé et entamé un travail sur leur comportement alimentaire et qui là se sentent un peu déboussolés face à ce premier trimestre de grossesse. Après si tu n'as pas encore entamé ce genre de processus ou que tu viens tout juste de l'entamer et que bim c'est là où tu as appris que tu étais enceinte, je pense que ça pourra quand même être judicieux d'écouter cet épisode mais c'est juste qu'il va y avoir des petites nuances pour ta situation à toi. Donc si jamais ça t'intéresse je ferai un épisode de podcast vraiment dédié. au premier trimestre de grossesse pour les personnes qui débutent dans ce processus. T'es ready ? Alors reste avec moi, on se retrouve juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien. et fais en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Donc là, je voulais te parler dans cet épisode de podcast de quelques petites notions qui peuvent parfois nous déboussoler pendant ce premier trimestre de grossesse. Il faut savoir que chaque personne est différente, chaque femme est différente, donc chaque grossesse va être différente. Ce qui fait que... Ce que moi j'ai vécu et aperçu et eu comme réflexion ou comme observation pendant mon premier trimestre de grossesse, tu ne vas peut-être pas forcément vivre les mêmes choses. Donc je vais peut-être forcément oublier des choses là dans ce que j'avais envie d'aborder parce que forcément les points où j'ai fait le plus le focus là dans ce podcast, ce sont les points sur lesquels si une personne avait été à ma place, j'aurais aimé pouvoir être rassurée sur ces différents points là. et être plus facilement orientée. Ce que moi, en tout cas, j'ai pu constater, c'est que les signaux de faim et de rassasiement, ils peuvent être impactés justement par le changement des hormones et le fait qu'il y ait un fœtus, un embryon, qui sont en train de grandir dans ton bidon. Ce qui fait que ce n'est pas anormal qu'il y ait certaines femmes qui vont avoir une sensation de faim qui va arriver de manière un peu plus rapide, un rassasiement qui va être un peu plus long à venir. Et à l'inverse, d'autres femmes qui vont avoir plus de difficultés au départ à ressentir la sensation de faim par rapport aux hormones, là pour le coup, ne me demandent pas pourquoi. Je ne sais pas ce qui se passe clairement au niveau de la physiologie à ce moment-là, mais ça peut arriver. Et ça peut arriver aussi du coup que le rassasiement arrive plus rapidement. Si tu vois que ta faim, ton rassasiement sont un peu perturbés par rapport à ce que tu avais jusqu'à présent, surtout ne panique pas. Ces fluctuations, dis-toi que de toute façon, elles vont être temporaires. Ça peut durer essentiellement sur le premier trimestre, le premier mois, sur quelques mois pendant la grossesse. Dans le pire des cas, la pire des situations, au bout des neuf mois, ça sera passé. C'est-à-dire, une fois que le bébé sera là, tu devrais normalement tout voir revenir à la normale. Sauf peut-être avec l'allaitement. Mais bon, là on va se focus essentiellement sur la grossesse. Par du principe que c'est temporaire et que c'est normal là que t'aies plus forcément les mêmes signaux et les mêmes repères qu'avant d'être enceinte. Autre conseil que je peux te donner pour ce genre de période, c'est prends le temps de t'observer. C'est-à-dire plutôt que de chercher à tout prix à vouloir retrouver des sensations dites normales, donc comme avant, ça va être quand même plus utile de pouvoir te concentrer sur ce qui est présent. là, dans l'instant. Et te dire, est-ce que j'ai envie de manger ? Est-ce que j'ai faim ? Est-ce que ce que je suis en train de manger là, ça me fait vraiment plaisir ? Concentre-toi vraiment sur des points de base au niveau de ton comportement alimentaire, plutôt que de te dire et de te laisser parasiter par des pensées du type, c'est bizarre, ça ne devrait pas arriver, je ne devrais pas normalement avoir autant faim, je ne devrais pas autant manger, je ne devrais pas autant ne pas manger. Ne te laisse pas parasiter par ce genre de phrases. Oui, c'est perturbant. Oui, les choses sont en train d'être transmutées. Mais c'est normal. Il faut simplement accueillir et redevenir curieuse sur la façon dont notre corps a de gérer la situation dans l'instant. Ça va être aussi important du fait de ces bouleversements-là que tu puisses accepter d'avoir une alimentation plus flexible. Si tu es à la maison, si tu travailles à la maison, on est d'accord que ça va être vachement plus simple pour toi. Mais si tu es salarié... que tu dois aller au travail, que tu as des heures pour manger, il se peut que ça puisse poser problème au niveau des heures où tu es censé réellement manger. Donc fais ton mieux dans ce genre de situation, et essayez de manger si jamais ta faim arrive, avant d'avoir peut-être avec toi une petite collation, qui puisse être discrète en fonction du travail que tu fais, si tu ne peux pas forcément t'absenter pour faire une collation. Ce qui revient le plus souvent, ça va être éventuellement de te prendre... des fruits secs ou des noisettes, des amandes que tu peux mettre dans un sachet plastique dans une de tes poches ou ça peut être éventuellement de prendre une boisson avec du sirop dedans histoire que ça puisse faire un petit apport calorique. Le but là, à ce moment-là, c'est vraiment que tu puisses éviter d'arriver affamé au repas. Et si jamais tu n'as pas faim au moment du repas, c'est pas grave de manger sans avoir la sensation de faim. Essaye au moins de respecter tes envies à ce moment-là. C'est une situation qui est particulière, dans un contexte un peu particulier. Le but, ça va être d'essayer d'être flexible pour réussir à s'adapter du mieux possible et que ce ne soit pas trop contraignant pour toi et pas trop anxiogène non plus. Si ça peut te donner une idée, moi, sur ce paramètre-là de perte de repère, c'est surtout la sensation de rassasiement qui a été assez perturbante pour moi entre, on va dire, la troisième semaine et la cinquième semaine ou sixième semaine de grossesse, où vraiment, je sentais que je mangeais... deux, trois bouchées d'un aliment et j'étais tout de suite rassasiée. C'est-à-dire que tout de suite, on passait de je kiffe un truc de ouf à bouton off. Là, ça ne me fait plus du tout envie. Limite, ça va m'écœurer si je continue de manger. Et donc, il y avait un côté hyper frustrant et culpabilisant parce que quand j'avais envie d'un aliment précis, admettons, par exemple, je sais que j'ai eu un peu une obsession sur les premières semaines sur les tomates cerises avec du Madame Loïc. Et forcément, je n'en avais pas tout le temps à la maison. Et quand j'ai ressenti cette envie-là, à force d'en parler à mon mari, je pense qu'il en a eu un peu marre, il est parti exprès à un intermarché pour m'acheter justement ces fameuses tomates cerises, ce fameux Madame Loïc. Et en fait, au moment où il est arrivé, le premier truc que j'ai fait, c'est en manger parce que vraiment, ça me faisait trop envie. Et en fait, au bout de quatre tomates cerises, je n'en voulais plus. Donc, côté hyper frustrant et hyper culpabilisant, comme je te le disais. Et ça, pendant toutes ces fameuses semaines. Ça s'est reproduit maintes et maintes fois. Mais c'est passé. Si ça peut te rassurer, dans mon cas, c'est passé. Ça n'a vraiment pas duré très très longtemps. Et je t'avoue que c'est quand même très appréciable d'avoir un rassasiement finalement qui arrive un peu plus tardivement. Parce que c'est vrai que dans ces moments-là, quand tu as vraiment envie d'un truc, que tu es vite rassasié, mais que tu sens que ton corps a quand même besoin de continuer de manger, mais qu'il n'y a rien d'autre qui te fait... envie parce que tout le reste dégoûte. Vraiment c'est très frustrant, c'est très compliqué à vivre donc le fait que là le rassasiement tarde un peu plus à arriver après, ça permet en fait au corps de pouvoir plus facilement se nourrir, ingérer des calories, ingérer des nutriments et du coup de... d'avoir plus facilement finalement de l'énergie pour pouvoir tenir après plusieurs heures. Ensuite, par rapport aux envies alimentaires qui vont être assez soudaines et intenses, comme je te disais tout à l'heure, elles vont généralement être liées aux besoins du corps qui vont être encore plus probants à ce moment-là, et aussi aux variations hormonales. Donc, ça peut être essentiellement des besoins en nutriments, ça peut être des besoins en lien avec les émotions, donc en hormones du plaisir. Donc en effet, il se peut que tu aies des envies folles, par exemple, de manger, je dis n'importe quoi, des tomates cerises, parce que tu auras besoin de nutriments en particulier qu'il y aura dans la tomate cerise. Tu peux avoir une envie folle de manger de la pâte à tartiner, parce qu'à ce moment-là, tu auras peut-être besoin de plus d'hormones du plaisir. Soit, là, la meilleure façon de gérer ce genre de situation, c'est de ne pas chercher à lutter contre ces fameuses... envies. Parce qu'en fait, essayer d'ignorer ou de rationaliser ce genre d'envie, ça peut créer de la frustration et ça peut du coup augmenter le risque derrière de faire des compulsions au moment où tu vas être confronté à ce genre d'aliments. Ou d'avoir éventuellement un manque de satisfaction en mangeant autre chose, tu vois, de plus raisonnable, et derrière de faire des compulsions. Donc vraiment, ne cherche pas à lutter. Ensuite, ce qui peut être intéressant aussi, c'est d'observer un petit peu quelles sont les tendances au niveau de tes envies. Par exemple, il y a certaines envies qui vont être peut-être assez récurrentes. Ça peut te donner l'occasion de te dire, dans les prochaines courses, quoi qu'il arrive, je mets ça parce que je sais que ça, c'est un peu ma valeur sûre. Et puis, ça peut aussi peut-être te donner des indices sur ce que ton corps a besoin. Bon, honnêtement, le but, c'est de ne pas se prendre la tête non plus et de ne pas réfléchir sans s'étendre. Mais je ne sais pas, moi, peut-être que... Ton corps, à ce moment-là, il a besoin de vitamine C et que tu vas avoir une envie subite de manger des oranges, de manger des kiwis ou ce genre de choses. Moi, par exemple, ça a été mon cas, ça l'est encore aujourd'hui. J'ai une obsession pour les kiwis. Petit tips, les kiwis, c'est aussi très bon pour le transit. Par rapport à ça, moi, ça m'a permis de me rendre compte que j'étais beaucoup plus attirée par tout ce qui était frais et acide. C'est-à-dire que ça me permettait de pouvoir... dans ma réflexion des repas que je pouvais éventuellement faire, ça me permettait de pouvoir plus facilement cibler le type d'aliments qui allaient peut-être pouvoir me faire plus facilement envie. Par exemple, à un moment donné, vers la fin du premier trimestre, j'ai eu envie de manger un peu plus des légumes. Par exemple, j'ai eu envie de manger des carottes. Quand j'ai un peu regardé le drive, les carottes que j'allais me faire grapper maison, Ça me faisait envie, mais ce n'était pas ouf non plus. Mais c'était ce qui me faisait le plus envie parmi les légumes que je me proposais. Et quand je suis tombée sur les carottes râpées industrielles dans la petite boîte, ça m'a fait vraiment très envie. Je me suis imaginé le goulot en bouche. Je me suis dit kiff total. Du coup, j'ai mangé essentiellement ça sur les jours qui ont suivi. Puis le coleslaw. Mais du coup, maintenant, j'arrive à manger plus de légumes. Des légumes, on va dire, non industriels, un peu plus bruts. Mais ça a commencé comme ça. Après, en ce qui concerne toutes les aversions, les dégoûts alimentaires, c'est assez courant en grossesse, parfois même pour des aliments qu'on adore habituellement. Moi, par exemple, j'ai été extrêmement choquée de me voir commencer à manger un de mes chocolats préférés de Noël et à devoir aller le recracher dans la poubelle tellement ça me donnait envie de vomir. Donc là, c'est bon, j'arrive à remanger des chocolats de Noël, du coup je kiffe. mais alors pendant au moins deux mois et demi, j'étais incapable de remanger des chocolats. Même si j'ai fait quelques fois les petits tests parce que mon cerveau avait enregistré que c'était quelque chose que j'aimais, qui pouvait potentiellement me faire envie, mais dès que je mettais en bouche, impossible. Exactement la même chose pour les légumes, ce qui n'a clairement pas facilité mon transit et mon énergie. C'est pour ça que j'essaie de me rabattre au maximum sur les fruits. Donc ça peut éventuellement être aussi une alternative si toi tu as aussi des dégoûts pour... tout ce qui va être légumes, c'est de voir comment tu peux éventuellement trouver un petit compromis entre les envies que ton corps va avoir et puis aussi les signaux qu'il t'envoie de manière générale. Moi, je sais que j'ai mis beaucoup, beaucoup, beaucoup le focus sur les fruits parce que je ne mangeais pas de légumes et parce que surtout, je voyais que mon transit était hyper au ralenti et que c'était très compliqué pour moi à vivre. Donc, j'essaie de trouver un compromis avec mon corps et les fruits, ça a plutôt bien fonctionné. Clairement dans ce genre de situation, ça ne vaut pas le coup de chercher à te forcer, surtout quand un aliment t'écoeure parce que ça va risquer d'amplifier encore plus l'aversion, ça peut même te créer encore plus de nausées et pourquoi pas te conduire à des vomissements. Et puis, bien entendu, n'hésite pas à te reproposer éventuellement au cours des prochaines semaines, des prochains jours, de te reproposer différents types d'aliments que tu mangeais habituellement. Parce que vraiment, ça peut changer. Tes envies, tes dégoûts alimentaires peuvent changer vraiment du jour au lendemain. Donc, n'hésite pas à te reproposer une diversité régulière d'aliments. Parce que ça pourrait déjà pas mal t'aider à pouvoir... remettre de nouvelles petites choses en place dans ton alimentation. Ensuite, il va y avoir aussi le fait que tu vas être probablement plus fatigué pendant le premier trimestre. Au niveau émotionnel, je pense qu'il va y avoir des turbulences. En tout cas, moi, ça a été mon cas. Du coup, ça peut aussi peut-être influencer tes choix alimentaires, comme je te le disais tout à l'heure, et peut-être augmenter tes envies de manger émotionnelles, tes compensations émotionnelles. Ça va être peut-être un peu plus compliqué durant cette période. Comme je te l'ai dit jusqu'à présent... Si tu peux essayer de diversifier, c'est super. Si malheureusement tu vois que tu as plein de dégoûts alimentaires qui ne te permettent pas de... J'aime pas le terme équilibrer, mais en tout cas de diversifier comme tu le souhaiterais, c'est pas utile, c'est même inutile de te mettre la pression à ce moment-là pour vraiment te cuisiner des repas hyper équilibrés à la perfection si tu es épuisé. D'accord ? Donc concentre-toi essentiellement sur déjà des aliments qui vont te faire envie. et qui vont être faciles pour toi à préparer. Tu verras que ça va t'aider à un peu plus diversifier déjà en faisant ça et en te mettant moins de pression. Ensuite, pour la partie un peu plus la envie de manger émotionnelle, forcément, vu que tu vas avoir un bouleversement hormonal, c'est normal que là, tu aies plus d'envie de ce genre. Encore une fois, prends le temps de t'écouter, ça ne sert à rien de te culpabiliser. Si tu as déjà commencé à travailler sur tes émotions avant ta grossesse, c'est juste... Le meilleur moment pour pouvoir t'entraîner à continuer à observer un petit peu tes émotions, de pouvoir essayer de ménager tes émotions aussi au quotidien. Pourquoi pas en faisant de la méditation, du coloriage, en allant marcher, en allant faire un petit tour dehors, juste pour aider ton corps de manière... en travail de fond, on va dire, pour que ça puisse l'aider à réguler un petit peu au quotidien, que ça fasse descendre un petit peu la jauge émotionnelle. Et puis de continuer, bien entendu, à repérer les moments où tu fais des compensations émotionnelles. pour voir dans quel type de situation est-ce que manger, c'est vraiment adapté, et dans quel genre de situation, finalement, tu te rends compte que là, manger, ce n'est pas ce qui te convient, que la solution, elle est ailleurs, et de réussir justement à trouver c'est quoi ce truc, ce besoin réel qui se cache derrière cette compensation émotionnelle, pour que tu puisses y répondre de manière un peu plus adaptée. Normalement, si tu as fait tout ce travail-là avant, tu ne devrais pas en avoir énormément. mais ça peut arriver. Donc dans ce genre de situation, ne te dis pas que tu fais une rechute, tu es juste sur une situation un peu différente, un peu plus intense. Donc continue à mettre en place les outils que tu as déjà vus auparavant. Par rapport à tout ce qui était nausée, moi je sais que j'ai eu une situation un peu particulière par rapport aux personnes habituellement. C'est-à-dire que généralement, ce qu'on entend le plus souvent, c'est que les nausées vont arriver au moment où la sensation de faim va se manifester. Et du coup, on conseille généralement de manger un petit morceau de pain, de manger un petit truc un peu calorique mais neutre en goût pour faire diminuer cette sensation de faim. Du coup, ça apaise les nausées et c'est là que la personne peut ensuite manger si c'est l'heure du repas ou si elle a envie de manger ou faim ou peu importe. Ça va être plus facile pour elle à ce moment-là de manger. Moi, la situation que j'ai eue, c'est qu'au moment de manger, je n'avais aucun problème avec ma sensation de faim, avec les nausées. Par contre, c'était une fois que j'avais terminé de manger, que les nausées pouvaient apparaître pendant plusieurs heures. Donc généralement, elles apparaissaient plutôt en début d'après-midi, après mon repas, après mon déjeuner, peu importe les quantités. Et ça durait généralement parfois jusqu'au soir. Et c'est plus au dîner que j'avais tendance à avoir un peu plus de difficultés à avoir de l'appétit, même si je ressentais que je pouvais avoir faim. Donc ce que je faisais dans ce genre de situation, c'est que déjà l'après-midi, je me suis dit que j'allais me faire des petites infusions. de tisane antinosée. Sinon, ce qui m'a plutôt bien aidée, c'est de prendre un verre d'eau fraîche avec du citron. Le gingembre, en réalité, ça ne m'a pas fait grand-chose. Du coup, j'ai vite mis de côté. Et j'ai découvert que les chewing-gums à la menthe, ça marchait aussi très bien. Ce n'est pas un remède miracle, mais je trouve que ça a aidé plus facilement, pour moi, à digérer un petit peu ce que je venais de manger. Et le soir, quand je sentais que j'avais encore des nausées, au moment de prendre mon repas, je me faisais d'abord un petit bouillon. Je me faisais d'abord une petite boisson, soit fraîche, soit chaude, que je me buvais. Et généralement, une petite demi-heure après, je sentais que ça allait mieux. Et du coup, c'est là que je commençais à manger. L'autre chose sur laquelle je voulais intervenir notamment, c'est que pendant la grossesse, il y a, je trouve, une forte pression sociale autour de l'alimentation. C'est-à-dire que sur internet, dans les livres et même les professionnels de santé, il va y avoir un discours qui va beaucoup insister sur l'importance de bien s'hydrater, de manger équilibré, de bien favoriser les légumes, surtout dès le premier trimestre. Le problème... c'est que ces recommandations, elles ne tiennent pas compte des réalités du corps pendant cette période. Donc oui, il y a des femmes enceintes pour qui il n'y a aucun symptôme de dégoût alimentaire ou d'envie alimentaire. Et du coup, oui, c'est plutôt simple de pouvoir diversifier au maximum et de pouvoir s'hydrater correctement. Sauf que quand on est dans la catégorie des personnes qui ont des symptômes, avec des dégoûts alimentaires. Et que les dégoûts alimentaires et sur les légumes, clairement, ne te met pas de pression avec ça. Ça ne sert à rien de te rajouter. Tu te mets, tu vois, tu prends ces infos, tu te les mets dans un coin de ta tête, tu les fermes dans un placard, dans une petite boîte, et juste, tu te diras que, oui, tu te reproposes de temps en temps ce genre d'aliments pour faire en sorte de te proposer de la diversité, mais que si ton corps ne veut pas, ça ne sert à rien de l'obliger. Ces envies. Ces dégoûts, ça va varier au cours de la grossesse. Donc, t'inquiète pas pour ça, fais-toi confiance. Ce que je veux en tout cas que tu retiennes là avec cet épisode aujourd'hui, c'est que tout ce que tu vas vivre là, durant ce premier trimestre de grossesse, va être bouleversant pour toi, va être déstabilisant au niveau alimentaire. Donc, apprends là à accueillir, à rester flexible, à écouter ton corps. à écouter tes envies, à te laisser guider, porter, tout en prenant en compte, tu vois, les injonctions extérieures de pas équilibrer. Ça, tu le prends pas en compte, mais au moins de diversifier. Tu prends en compte ça juste pour te faire des petites propositions régulièrement quand tu vas penser à faire des courses ou ce genre de choses pour voir si tes envies ont changé, si tes dégoûts ont changé et voir s'il y a de nouvelles choses que tu peux rajouter dans ton alimentation qui est peut-être pas forcément la très... très diversifié sur l'instant. Et encore une fois, je te le rappelle, ça, ce n'est que temporaire. Du coup, j'espère que cet épisode qui sort un petit peu du cadre habituel et qui est un peu plus ciblé en fonction aussi du parcours que je suis en train de vivre et de faire, j'espère que ça t'aura plu. Moi, en attendant, je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Salut !

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Description

Aujourd’hui, on parle d’un sujet qui peut chambouler, même avec une alimentation intuitive bien ancrée : le premier trimestre de grossesse. Dès les premières semaines, tout peut basculer : Faim et satiété déréglées, envies irrépressibles ou dégoûts alimentaires, fatigue, hormones, nausées… et une perte totale de repères. Comment continuer à écouter son corps quand il semble complètement déréglé ?


➡️ Au programme :


  • Pourquoi la perte des repères est normale

  • Comment appréhender les envies soudaines

  • Gérer les dégoûts alimentaires et l’impact des hormones

  • Lâcher prise face à la culpabilité alimentaire


✨ Liens cités dans l’épisode :


[YOUTUBE] SURPRISE ! J'attends un bébé 🍼 – Mon premier trimestre sans filtre


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Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !


__________________________________


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue à toi pour ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Donc je reviens avec quelques semaines d'absence pour te parler d'un sujet qui peut pas mal chambouler, même avec une alimentation intuitive bien ancrée, c'est le premier trimestre de grossesse. Peut-être que tu ne le savais pas encore et que tu l'apprends là aujourd'hui, mais je suis enceinte, je viens de passer mon premier trimestre de grossesse, c'est d'ailleurs ce qui m'a clairement donné l'idée de faire une vidéo de grossesse. ce podcast vraiment dédié à la partie alimentation premier trimestre pour pouvoir déjà te rassurer et pouvoir te donner quelques pistes de comment continuer à écouter ton corps et ses besoins dans ce genre de contexte qui est un petit peu particulier et qui n'arrive pas non plus tant de fois que ça dans la vie. Et si jamais ça t'intéresse d'avoir un petit peu mon débrief de tout ce qui a pu éventuellement se passer sur ce fameux premier trimestre, je t'ai fait une vidéo YouTube justement samedi dernier. Je te mettrai le lien du coup dans la description si jamais t'as envie d'aller la voir. Là, je voulais vraiment mettre un peu plus le focus dans cet épisode sur la partie alimentation, comme je te l'ai dit, parce que dès les premières semaines, il y a vraiment beaucoup de choses qui peuvent tout basculer. La faim et les rassasiements qui vont être déréglés, les envies irrépressibles ou à l'inverse des dégoûts alimentaires, le fait d'être fatigué, le fait d'avoir... les hormones qui sont en folie à ce moment-là, les sensations de nausées éventuelles et du coup une perte de repère totale. Dans ce genre de situation, comment est-ce qu'on fait pour écouter son corps quand tout semble être complètement déréglé ou en tout cas que nous on a l'impression d'être totalement à côté de la plaque et qu'on a peur de faire un peu n'importe quoi et de revenir en quelque sorte à la case départ alors qu'on a déjà commencé à travailler sur son comportement alimentaire. Donc dans cet épisode, on va explorer justement comment est-ce qu'on va gérer ces bouleversements sans rajouter de la culpabilité, c'est-à-dire pourquoi est-ce que la perte des repères est normale, comment on va appréhender du coup les envies soudaines, gérer les dégoûts alimentaires et l'impact du coup des hormones, et lâcher prise face à la culpabilité alimentaire. Je te préviens, cet épisode il est essentiellement conçu pour les personnes qui ont déjà travaillé et entamé un travail sur leur comportement alimentaire et qui là se sentent un peu déboussolés face à ce premier trimestre de grossesse. Après si tu n'as pas encore entamé ce genre de processus ou que tu viens tout juste de l'entamer et que bim c'est là où tu as appris que tu étais enceinte, je pense que ça pourra quand même être judicieux d'écouter cet épisode mais c'est juste qu'il va y avoir des petites nuances pour ta situation à toi. Donc si jamais ça t'intéresse je ferai un épisode de podcast vraiment dédié. au premier trimestre de grossesse pour les personnes qui débutent dans ce processus. T'es ready ? Alors reste avec moi, on se retrouve juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien. et fais en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Donc là, je voulais te parler dans cet épisode de podcast de quelques petites notions qui peuvent parfois nous déboussoler pendant ce premier trimestre de grossesse. Il faut savoir que chaque personne est différente, chaque femme est différente, donc chaque grossesse va être différente. Ce qui fait que... Ce que moi j'ai vécu et aperçu et eu comme réflexion ou comme observation pendant mon premier trimestre de grossesse, tu ne vas peut-être pas forcément vivre les mêmes choses. Donc je vais peut-être forcément oublier des choses là dans ce que j'avais envie d'aborder parce que forcément les points où j'ai fait le plus le focus là dans ce podcast, ce sont les points sur lesquels si une personne avait été à ma place, j'aurais aimé pouvoir être rassurée sur ces différents points là. et être plus facilement orientée. Ce que moi, en tout cas, j'ai pu constater, c'est que les signaux de faim et de rassasiement, ils peuvent être impactés justement par le changement des hormones et le fait qu'il y ait un fœtus, un embryon, qui sont en train de grandir dans ton bidon. Ce qui fait que ce n'est pas anormal qu'il y ait certaines femmes qui vont avoir une sensation de faim qui va arriver de manière un peu plus rapide, un rassasiement qui va être un peu plus long à venir. Et à l'inverse, d'autres femmes qui vont avoir plus de difficultés au départ à ressentir la sensation de faim par rapport aux hormones, là pour le coup, ne me demandent pas pourquoi. Je ne sais pas ce qui se passe clairement au niveau de la physiologie à ce moment-là, mais ça peut arriver. Et ça peut arriver aussi du coup que le rassasiement arrive plus rapidement. Si tu vois que ta faim, ton rassasiement sont un peu perturbés par rapport à ce que tu avais jusqu'à présent, surtout ne panique pas. Ces fluctuations, dis-toi que de toute façon, elles vont être temporaires. Ça peut durer essentiellement sur le premier trimestre, le premier mois, sur quelques mois pendant la grossesse. Dans le pire des cas, la pire des situations, au bout des neuf mois, ça sera passé. C'est-à-dire, une fois que le bébé sera là, tu devrais normalement tout voir revenir à la normale. Sauf peut-être avec l'allaitement. Mais bon, là on va se focus essentiellement sur la grossesse. Par du principe que c'est temporaire et que c'est normal là que t'aies plus forcément les mêmes signaux et les mêmes repères qu'avant d'être enceinte. Autre conseil que je peux te donner pour ce genre de période, c'est prends le temps de t'observer. C'est-à-dire plutôt que de chercher à tout prix à vouloir retrouver des sensations dites normales, donc comme avant, ça va être quand même plus utile de pouvoir te concentrer sur ce qui est présent. là, dans l'instant. Et te dire, est-ce que j'ai envie de manger ? Est-ce que j'ai faim ? Est-ce que ce que je suis en train de manger là, ça me fait vraiment plaisir ? Concentre-toi vraiment sur des points de base au niveau de ton comportement alimentaire, plutôt que de te dire et de te laisser parasiter par des pensées du type, c'est bizarre, ça ne devrait pas arriver, je ne devrais pas normalement avoir autant faim, je ne devrais pas autant manger, je ne devrais pas autant ne pas manger. Ne te laisse pas parasiter par ce genre de phrases. Oui, c'est perturbant. Oui, les choses sont en train d'être transmutées. Mais c'est normal. Il faut simplement accueillir et redevenir curieuse sur la façon dont notre corps a de gérer la situation dans l'instant. Ça va être aussi important du fait de ces bouleversements-là que tu puisses accepter d'avoir une alimentation plus flexible. Si tu es à la maison, si tu travailles à la maison, on est d'accord que ça va être vachement plus simple pour toi. Mais si tu es salarié... que tu dois aller au travail, que tu as des heures pour manger, il se peut que ça puisse poser problème au niveau des heures où tu es censé réellement manger. Donc fais ton mieux dans ce genre de situation, et essayez de manger si jamais ta faim arrive, avant d'avoir peut-être avec toi une petite collation, qui puisse être discrète en fonction du travail que tu fais, si tu ne peux pas forcément t'absenter pour faire une collation. Ce qui revient le plus souvent, ça va être éventuellement de te prendre... des fruits secs ou des noisettes, des amandes que tu peux mettre dans un sachet plastique dans une de tes poches ou ça peut être éventuellement de prendre une boisson avec du sirop dedans histoire que ça puisse faire un petit apport calorique. Le but là, à ce moment-là, c'est vraiment que tu puisses éviter d'arriver affamé au repas. Et si jamais tu n'as pas faim au moment du repas, c'est pas grave de manger sans avoir la sensation de faim. Essaye au moins de respecter tes envies à ce moment-là. C'est une situation qui est particulière, dans un contexte un peu particulier. Le but, ça va être d'essayer d'être flexible pour réussir à s'adapter du mieux possible et que ce ne soit pas trop contraignant pour toi et pas trop anxiogène non plus. Si ça peut te donner une idée, moi, sur ce paramètre-là de perte de repère, c'est surtout la sensation de rassasiement qui a été assez perturbante pour moi entre, on va dire, la troisième semaine et la cinquième semaine ou sixième semaine de grossesse, où vraiment, je sentais que je mangeais... deux, trois bouchées d'un aliment et j'étais tout de suite rassasiée. C'est-à-dire que tout de suite, on passait de je kiffe un truc de ouf à bouton off. Là, ça ne me fait plus du tout envie. Limite, ça va m'écœurer si je continue de manger. Et donc, il y avait un côté hyper frustrant et culpabilisant parce que quand j'avais envie d'un aliment précis, admettons, par exemple, je sais que j'ai eu un peu une obsession sur les premières semaines sur les tomates cerises avec du Madame Loïc. Et forcément, je n'en avais pas tout le temps à la maison. Et quand j'ai ressenti cette envie-là, à force d'en parler à mon mari, je pense qu'il en a eu un peu marre, il est parti exprès à un intermarché pour m'acheter justement ces fameuses tomates cerises, ce fameux Madame Loïc. Et en fait, au moment où il est arrivé, le premier truc que j'ai fait, c'est en manger parce que vraiment, ça me faisait trop envie. Et en fait, au bout de quatre tomates cerises, je n'en voulais plus. Donc, côté hyper frustrant et hyper culpabilisant, comme je te le disais. Et ça, pendant toutes ces fameuses semaines. Ça s'est reproduit maintes et maintes fois. Mais c'est passé. Si ça peut te rassurer, dans mon cas, c'est passé. Ça n'a vraiment pas duré très très longtemps. Et je t'avoue que c'est quand même très appréciable d'avoir un rassasiement finalement qui arrive un peu plus tardivement. Parce que c'est vrai que dans ces moments-là, quand tu as vraiment envie d'un truc, que tu es vite rassasié, mais que tu sens que ton corps a quand même besoin de continuer de manger, mais qu'il n'y a rien d'autre qui te fait... envie parce que tout le reste dégoûte. Vraiment c'est très frustrant, c'est très compliqué à vivre donc le fait que là le rassasiement tarde un peu plus à arriver après, ça permet en fait au corps de pouvoir plus facilement se nourrir, ingérer des calories, ingérer des nutriments et du coup de... d'avoir plus facilement finalement de l'énergie pour pouvoir tenir après plusieurs heures. Ensuite, par rapport aux envies alimentaires qui vont être assez soudaines et intenses, comme je te disais tout à l'heure, elles vont généralement être liées aux besoins du corps qui vont être encore plus probants à ce moment-là, et aussi aux variations hormonales. Donc, ça peut être essentiellement des besoins en nutriments, ça peut être des besoins en lien avec les émotions, donc en hormones du plaisir. Donc en effet, il se peut que tu aies des envies folles, par exemple, de manger, je dis n'importe quoi, des tomates cerises, parce que tu auras besoin de nutriments en particulier qu'il y aura dans la tomate cerise. Tu peux avoir une envie folle de manger de la pâte à tartiner, parce qu'à ce moment-là, tu auras peut-être besoin de plus d'hormones du plaisir. Soit, là, la meilleure façon de gérer ce genre de situation, c'est de ne pas chercher à lutter contre ces fameuses... envies. Parce qu'en fait, essayer d'ignorer ou de rationaliser ce genre d'envie, ça peut créer de la frustration et ça peut du coup augmenter le risque derrière de faire des compulsions au moment où tu vas être confronté à ce genre d'aliments. Ou d'avoir éventuellement un manque de satisfaction en mangeant autre chose, tu vois, de plus raisonnable, et derrière de faire des compulsions. Donc vraiment, ne cherche pas à lutter. Ensuite, ce qui peut être intéressant aussi, c'est d'observer un petit peu quelles sont les tendances au niveau de tes envies. Par exemple, il y a certaines envies qui vont être peut-être assez récurrentes. Ça peut te donner l'occasion de te dire, dans les prochaines courses, quoi qu'il arrive, je mets ça parce que je sais que ça, c'est un peu ma valeur sûre. Et puis, ça peut aussi peut-être te donner des indices sur ce que ton corps a besoin. Bon, honnêtement, le but, c'est de ne pas se prendre la tête non plus et de ne pas réfléchir sans s'étendre. Mais je ne sais pas, moi, peut-être que... Ton corps, à ce moment-là, il a besoin de vitamine C et que tu vas avoir une envie subite de manger des oranges, de manger des kiwis ou ce genre de choses. Moi, par exemple, ça a été mon cas, ça l'est encore aujourd'hui. J'ai une obsession pour les kiwis. Petit tips, les kiwis, c'est aussi très bon pour le transit. Par rapport à ça, moi, ça m'a permis de me rendre compte que j'étais beaucoup plus attirée par tout ce qui était frais et acide. C'est-à-dire que ça me permettait de pouvoir... dans ma réflexion des repas que je pouvais éventuellement faire, ça me permettait de pouvoir plus facilement cibler le type d'aliments qui allaient peut-être pouvoir me faire plus facilement envie. Par exemple, à un moment donné, vers la fin du premier trimestre, j'ai eu envie de manger un peu plus des légumes. Par exemple, j'ai eu envie de manger des carottes. Quand j'ai un peu regardé le drive, les carottes que j'allais me faire grapper maison, Ça me faisait envie, mais ce n'était pas ouf non plus. Mais c'était ce qui me faisait le plus envie parmi les légumes que je me proposais. Et quand je suis tombée sur les carottes râpées industrielles dans la petite boîte, ça m'a fait vraiment très envie. Je me suis imaginé le goulot en bouche. Je me suis dit kiff total. Du coup, j'ai mangé essentiellement ça sur les jours qui ont suivi. Puis le coleslaw. Mais du coup, maintenant, j'arrive à manger plus de légumes. Des légumes, on va dire, non industriels, un peu plus bruts. Mais ça a commencé comme ça. Après, en ce qui concerne toutes les aversions, les dégoûts alimentaires, c'est assez courant en grossesse, parfois même pour des aliments qu'on adore habituellement. Moi, par exemple, j'ai été extrêmement choquée de me voir commencer à manger un de mes chocolats préférés de Noël et à devoir aller le recracher dans la poubelle tellement ça me donnait envie de vomir. Donc là, c'est bon, j'arrive à remanger des chocolats de Noël, du coup je kiffe. mais alors pendant au moins deux mois et demi, j'étais incapable de remanger des chocolats. Même si j'ai fait quelques fois les petits tests parce que mon cerveau avait enregistré que c'était quelque chose que j'aimais, qui pouvait potentiellement me faire envie, mais dès que je mettais en bouche, impossible. Exactement la même chose pour les légumes, ce qui n'a clairement pas facilité mon transit et mon énergie. C'est pour ça que j'essaie de me rabattre au maximum sur les fruits. Donc ça peut éventuellement être aussi une alternative si toi tu as aussi des dégoûts pour... tout ce qui va être légumes, c'est de voir comment tu peux éventuellement trouver un petit compromis entre les envies que ton corps va avoir et puis aussi les signaux qu'il t'envoie de manière générale. Moi, je sais que j'ai mis beaucoup, beaucoup, beaucoup le focus sur les fruits parce que je ne mangeais pas de légumes et parce que surtout, je voyais que mon transit était hyper au ralenti et que c'était très compliqué pour moi à vivre. Donc, j'essaie de trouver un compromis avec mon corps et les fruits, ça a plutôt bien fonctionné. Clairement dans ce genre de situation, ça ne vaut pas le coup de chercher à te forcer, surtout quand un aliment t'écoeure parce que ça va risquer d'amplifier encore plus l'aversion, ça peut même te créer encore plus de nausées et pourquoi pas te conduire à des vomissements. Et puis, bien entendu, n'hésite pas à te reproposer éventuellement au cours des prochaines semaines, des prochains jours, de te reproposer différents types d'aliments que tu mangeais habituellement. Parce que vraiment, ça peut changer. Tes envies, tes dégoûts alimentaires peuvent changer vraiment du jour au lendemain. Donc, n'hésite pas à te reproposer une diversité régulière d'aliments. Parce que ça pourrait déjà pas mal t'aider à pouvoir... remettre de nouvelles petites choses en place dans ton alimentation. Ensuite, il va y avoir aussi le fait que tu vas être probablement plus fatigué pendant le premier trimestre. Au niveau émotionnel, je pense qu'il va y avoir des turbulences. En tout cas, moi, ça a été mon cas. Du coup, ça peut aussi peut-être influencer tes choix alimentaires, comme je te le disais tout à l'heure, et peut-être augmenter tes envies de manger émotionnelles, tes compensations émotionnelles. Ça va être peut-être un peu plus compliqué durant cette période. Comme je te l'ai dit jusqu'à présent... Si tu peux essayer de diversifier, c'est super. Si malheureusement tu vois que tu as plein de dégoûts alimentaires qui ne te permettent pas de... J'aime pas le terme équilibrer, mais en tout cas de diversifier comme tu le souhaiterais, c'est pas utile, c'est même inutile de te mettre la pression à ce moment-là pour vraiment te cuisiner des repas hyper équilibrés à la perfection si tu es épuisé. D'accord ? Donc concentre-toi essentiellement sur déjà des aliments qui vont te faire envie. et qui vont être faciles pour toi à préparer. Tu verras que ça va t'aider à un peu plus diversifier déjà en faisant ça et en te mettant moins de pression. Ensuite, pour la partie un peu plus la envie de manger émotionnelle, forcément, vu que tu vas avoir un bouleversement hormonal, c'est normal que là, tu aies plus d'envie de ce genre. Encore une fois, prends le temps de t'écouter, ça ne sert à rien de te culpabiliser. Si tu as déjà commencé à travailler sur tes émotions avant ta grossesse, c'est juste... Le meilleur moment pour pouvoir t'entraîner à continuer à observer un petit peu tes émotions, de pouvoir essayer de ménager tes émotions aussi au quotidien. Pourquoi pas en faisant de la méditation, du coloriage, en allant marcher, en allant faire un petit tour dehors, juste pour aider ton corps de manière... en travail de fond, on va dire, pour que ça puisse l'aider à réguler un petit peu au quotidien, que ça fasse descendre un petit peu la jauge émotionnelle. Et puis de continuer, bien entendu, à repérer les moments où tu fais des compensations émotionnelles. pour voir dans quel type de situation est-ce que manger, c'est vraiment adapté, et dans quel genre de situation, finalement, tu te rends compte que là, manger, ce n'est pas ce qui te convient, que la solution, elle est ailleurs, et de réussir justement à trouver c'est quoi ce truc, ce besoin réel qui se cache derrière cette compensation émotionnelle, pour que tu puisses y répondre de manière un peu plus adaptée. Normalement, si tu as fait tout ce travail-là avant, tu ne devrais pas en avoir énormément. mais ça peut arriver. Donc dans ce genre de situation, ne te dis pas que tu fais une rechute, tu es juste sur une situation un peu différente, un peu plus intense. Donc continue à mettre en place les outils que tu as déjà vus auparavant. Par rapport à tout ce qui était nausée, moi je sais que j'ai eu une situation un peu particulière par rapport aux personnes habituellement. C'est-à-dire que généralement, ce qu'on entend le plus souvent, c'est que les nausées vont arriver au moment où la sensation de faim va se manifester. Et du coup, on conseille généralement de manger un petit morceau de pain, de manger un petit truc un peu calorique mais neutre en goût pour faire diminuer cette sensation de faim. Du coup, ça apaise les nausées et c'est là que la personne peut ensuite manger si c'est l'heure du repas ou si elle a envie de manger ou faim ou peu importe. Ça va être plus facile pour elle à ce moment-là de manger. Moi, la situation que j'ai eue, c'est qu'au moment de manger, je n'avais aucun problème avec ma sensation de faim, avec les nausées. Par contre, c'était une fois que j'avais terminé de manger, que les nausées pouvaient apparaître pendant plusieurs heures. Donc généralement, elles apparaissaient plutôt en début d'après-midi, après mon repas, après mon déjeuner, peu importe les quantités. Et ça durait généralement parfois jusqu'au soir. Et c'est plus au dîner que j'avais tendance à avoir un peu plus de difficultés à avoir de l'appétit, même si je ressentais que je pouvais avoir faim. Donc ce que je faisais dans ce genre de situation, c'est que déjà l'après-midi, je me suis dit que j'allais me faire des petites infusions. de tisane antinosée. Sinon, ce qui m'a plutôt bien aidée, c'est de prendre un verre d'eau fraîche avec du citron. Le gingembre, en réalité, ça ne m'a pas fait grand-chose. Du coup, j'ai vite mis de côté. Et j'ai découvert que les chewing-gums à la menthe, ça marchait aussi très bien. Ce n'est pas un remède miracle, mais je trouve que ça a aidé plus facilement, pour moi, à digérer un petit peu ce que je venais de manger. Et le soir, quand je sentais que j'avais encore des nausées, au moment de prendre mon repas, je me faisais d'abord un petit bouillon. Je me faisais d'abord une petite boisson, soit fraîche, soit chaude, que je me buvais. Et généralement, une petite demi-heure après, je sentais que ça allait mieux. Et du coup, c'est là que je commençais à manger. L'autre chose sur laquelle je voulais intervenir notamment, c'est que pendant la grossesse, il y a, je trouve, une forte pression sociale autour de l'alimentation. C'est-à-dire que sur internet, dans les livres et même les professionnels de santé, il va y avoir un discours qui va beaucoup insister sur l'importance de bien s'hydrater, de manger équilibré, de bien favoriser les légumes, surtout dès le premier trimestre. Le problème... c'est que ces recommandations, elles ne tiennent pas compte des réalités du corps pendant cette période. Donc oui, il y a des femmes enceintes pour qui il n'y a aucun symptôme de dégoût alimentaire ou d'envie alimentaire. Et du coup, oui, c'est plutôt simple de pouvoir diversifier au maximum et de pouvoir s'hydrater correctement. Sauf que quand on est dans la catégorie des personnes qui ont des symptômes, avec des dégoûts alimentaires. Et que les dégoûts alimentaires et sur les légumes, clairement, ne te met pas de pression avec ça. Ça ne sert à rien de te rajouter. Tu te mets, tu vois, tu prends ces infos, tu te les mets dans un coin de ta tête, tu les fermes dans un placard, dans une petite boîte, et juste, tu te diras que, oui, tu te reproposes de temps en temps ce genre d'aliments pour faire en sorte de te proposer de la diversité, mais que si ton corps ne veut pas, ça ne sert à rien de l'obliger. Ces envies. Ces dégoûts, ça va varier au cours de la grossesse. Donc, t'inquiète pas pour ça, fais-toi confiance. Ce que je veux en tout cas que tu retiennes là avec cet épisode aujourd'hui, c'est que tout ce que tu vas vivre là, durant ce premier trimestre de grossesse, va être bouleversant pour toi, va être déstabilisant au niveau alimentaire. Donc, apprends là à accueillir, à rester flexible, à écouter ton corps. à écouter tes envies, à te laisser guider, porter, tout en prenant en compte, tu vois, les injonctions extérieures de pas équilibrer. Ça, tu le prends pas en compte, mais au moins de diversifier. Tu prends en compte ça juste pour te faire des petites propositions régulièrement quand tu vas penser à faire des courses ou ce genre de choses pour voir si tes envies ont changé, si tes dégoûts ont changé et voir s'il y a de nouvelles choses que tu peux rajouter dans ton alimentation qui est peut-être pas forcément la très... très diversifié sur l'instant. Et encore une fois, je te le rappelle, ça, ce n'est que temporaire. Du coup, j'espère que cet épisode qui sort un petit peu du cadre habituel et qui est un peu plus ciblé en fonction aussi du parcours que je suis en train de vivre et de faire, j'espère que ça t'aura plu. Moi, en attendant, je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Salut !

Description

Aujourd’hui, on parle d’un sujet qui peut chambouler, même avec une alimentation intuitive bien ancrée : le premier trimestre de grossesse. Dès les premières semaines, tout peut basculer : Faim et satiété déréglées, envies irrépressibles ou dégoûts alimentaires, fatigue, hormones, nausées… et une perte totale de repères. Comment continuer à écouter son corps quand il semble complètement déréglé ?


➡️ Au programme :


  • Pourquoi la perte des repères est normale

  • Comment appréhender les envies soudaines

  • Gérer les dégoûts alimentaires et l’impact des hormones

  • Lâcher prise face à la culpabilité alimentaire


✨ Liens cités dans l’épisode :


[YOUTUBE] SURPRISE ! J'attends un bébé 🍼 – Mon premier trimestre sans filtre


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue à toi pour ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Donc je reviens avec quelques semaines d'absence pour te parler d'un sujet qui peut pas mal chambouler, même avec une alimentation intuitive bien ancrée, c'est le premier trimestre de grossesse. Peut-être que tu ne le savais pas encore et que tu l'apprends là aujourd'hui, mais je suis enceinte, je viens de passer mon premier trimestre de grossesse, c'est d'ailleurs ce qui m'a clairement donné l'idée de faire une vidéo de grossesse. ce podcast vraiment dédié à la partie alimentation premier trimestre pour pouvoir déjà te rassurer et pouvoir te donner quelques pistes de comment continuer à écouter ton corps et ses besoins dans ce genre de contexte qui est un petit peu particulier et qui n'arrive pas non plus tant de fois que ça dans la vie. Et si jamais ça t'intéresse d'avoir un petit peu mon débrief de tout ce qui a pu éventuellement se passer sur ce fameux premier trimestre, je t'ai fait une vidéo YouTube justement samedi dernier. Je te mettrai le lien du coup dans la description si jamais t'as envie d'aller la voir. Là, je voulais vraiment mettre un peu plus le focus dans cet épisode sur la partie alimentation, comme je te l'ai dit, parce que dès les premières semaines, il y a vraiment beaucoup de choses qui peuvent tout basculer. La faim et les rassasiements qui vont être déréglés, les envies irrépressibles ou à l'inverse des dégoûts alimentaires, le fait d'être fatigué, le fait d'avoir... les hormones qui sont en folie à ce moment-là, les sensations de nausées éventuelles et du coup une perte de repère totale. Dans ce genre de situation, comment est-ce qu'on fait pour écouter son corps quand tout semble être complètement déréglé ou en tout cas que nous on a l'impression d'être totalement à côté de la plaque et qu'on a peur de faire un peu n'importe quoi et de revenir en quelque sorte à la case départ alors qu'on a déjà commencé à travailler sur son comportement alimentaire. Donc dans cet épisode, on va explorer justement comment est-ce qu'on va gérer ces bouleversements sans rajouter de la culpabilité, c'est-à-dire pourquoi est-ce que la perte des repères est normale, comment on va appréhender du coup les envies soudaines, gérer les dégoûts alimentaires et l'impact du coup des hormones, et lâcher prise face à la culpabilité alimentaire. Je te préviens, cet épisode il est essentiellement conçu pour les personnes qui ont déjà travaillé et entamé un travail sur leur comportement alimentaire et qui là se sentent un peu déboussolés face à ce premier trimestre de grossesse. Après si tu n'as pas encore entamé ce genre de processus ou que tu viens tout juste de l'entamer et que bim c'est là où tu as appris que tu étais enceinte, je pense que ça pourra quand même être judicieux d'écouter cet épisode mais c'est juste qu'il va y avoir des petites nuances pour ta situation à toi. Donc si jamais ça t'intéresse je ferai un épisode de podcast vraiment dédié. au premier trimestre de grossesse pour les personnes qui débutent dans ce processus. T'es ready ? Alors reste avec moi, on se retrouve juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien. et fais en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Donc là, je voulais te parler dans cet épisode de podcast de quelques petites notions qui peuvent parfois nous déboussoler pendant ce premier trimestre de grossesse. Il faut savoir que chaque personne est différente, chaque femme est différente, donc chaque grossesse va être différente. Ce qui fait que... Ce que moi j'ai vécu et aperçu et eu comme réflexion ou comme observation pendant mon premier trimestre de grossesse, tu ne vas peut-être pas forcément vivre les mêmes choses. Donc je vais peut-être forcément oublier des choses là dans ce que j'avais envie d'aborder parce que forcément les points où j'ai fait le plus le focus là dans ce podcast, ce sont les points sur lesquels si une personne avait été à ma place, j'aurais aimé pouvoir être rassurée sur ces différents points là. et être plus facilement orientée. Ce que moi, en tout cas, j'ai pu constater, c'est que les signaux de faim et de rassasiement, ils peuvent être impactés justement par le changement des hormones et le fait qu'il y ait un fœtus, un embryon, qui sont en train de grandir dans ton bidon. Ce qui fait que ce n'est pas anormal qu'il y ait certaines femmes qui vont avoir une sensation de faim qui va arriver de manière un peu plus rapide, un rassasiement qui va être un peu plus long à venir. Et à l'inverse, d'autres femmes qui vont avoir plus de difficultés au départ à ressentir la sensation de faim par rapport aux hormones, là pour le coup, ne me demandent pas pourquoi. Je ne sais pas ce qui se passe clairement au niveau de la physiologie à ce moment-là, mais ça peut arriver. Et ça peut arriver aussi du coup que le rassasiement arrive plus rapidement. Si tu vois que ta faim, ton rassasiement sont un peu perturbés par rapport à ce que tu avais jusqu'à présent, surtout ne panique pas. Ces fluctuations, dis-toi que de toute façon, elles vont être temporaires. Ça peut durer essentiellement sur le premier trimestre, le premier mois, sur quelques mois pendant la grossesse. Dans le pire des cas, la pire des situations, au bout des neuf mois, ça sera passé. C'est-à-dire, une fois que le bébé sera là, tu devrais normalement tout voir revenir à la normale. Sauf peut-être avec l'allaitement. Mais bon, là on va se focus essentiellement sur la grossesse. Par du principe que c'est temporaire et que c'est normal là que t'aies plus forcément les mêmes signaux et les mêmes repères qu'avant d'être enceinte. Autre conseil que je peux te donner pour ce genre de période, c'est prends le temps de t'observer. C'est-à-dire plutôt que de chercher à tout prix à vouloir retrouver des sensations dites normales, donc comme avant, ça va être quand même plus utile de pouvoir te concentrer sur ce qui est présent. là, dans l'instant. Et te dire, est-ce que j'ai envie de manger ? Est-ce que j'ai faim ? Est-ce que ce que je suis en train de manger là, ça me fait vraiment plaisir ? Concentre-toi vraiment sur des points de base au niveau de ton comportement alimentaire, plutôt que de te dire et de te laisser parasiter par des pensées du type, c'est bizarre, ça ne devrait pas arriver, je ne devrais pas normalement avoir autant faim, je ne devrais pas autant manger, je ne devrais pas autant ne pas manger. Ne te laisse pas parasiter par ce genre de phrases. Oui, c'est perturbant. Oui, les choses sont en train d'être transmutées. Mais c'est normal. Il faut simplement accueillir et redevenir curieuse sur la façon dont notre corps a de gérer la situation dans l'instant. Ça va être aussi important du fait de ces bouleversements-là que tu puisses accepter d'avoir une alimentation plus flexible. Si tu es à la maison, si tu travailles à la maison, on est d'accord que ça va être vachement plus simple pour toi. Mais si tu es salarié... que tu dois aller au travail, que tu as des heures pour manger, il se peut que ça puisse poser problème au niveau des heures où tu es censé réellement manger. Donc fais ton mieux dans ce genre de situation, et essayez de manger si jamais ta faim arrive, avant d'avoir peut-être avec toi une petite collation, qui puisse être discrète en fonction du travail que tu fais, si tu ne peux pas forcément t'absenter pour faire une collation. Ce qui revient le plus souvent, ça va être éventuellement de te prendre... des fruits secs ou des noisettes, des amandes que tu peux mettre dans un sachet plastique dans une de tes poches ou ça peut être éventuellement de prendre une boisson avec du sirop dedans histoire que ça puisse faire un petit apport calorique. Le but là, à ce moment-là, c'est vraiment que tu puisses éviter d'arriver affamé au repas. Et si jamais tu n'as pas faim au moment du repas, c'est pas grave de manger sans avoir la sensation de faim. Essaye au moins de respecter tes envies à ce moment-là. C'est une situation qui est particulière, dans un contexte un peu particulier. Le but, ça va être d'essayer d'être flexible pour réussir à s'adapter du mieux possible et que ce ne soit pas trop contraignant pour toi et pas trop anxiogène non plus. Si ça peut te donner une idée, moi, sur ce paramètre-là de perte de repère, c'est surtout la sensation de rassasiement qui a été assez perturbante pour moi entre, on va dire, la troisième semaine et la cinquième semaine ou sixième semaine de grossesse, où vraiment, je sentais que je mangeais... deux, trois bouchées d'un aliment et j'étais tout de suite rassasiée. C'est-à-dire que tout de suite, on passait de je kiffe un truc de ouf à bouton off. Là, ça ne me fait plus du tout envie. Limite, ça va m'écœurer si je continue de manger. Et donc, il y avait un côté hyper frustrant et culpabilisant parce que quand j'avais envie d'un aliment précis, admettons, par exemple, je sais que j'ai eu un peu une obsession sur les premières semaines sur les tomates cerises avec du Madame Loïc. Et forcément, je n'en avais pas tout le temps à la maison. Et quand j'ai ressenti cette envie-là, à force d'en parler à mon mari, je pense qu'il en a eu un peu marre, il est parti exprès à un intermarché pour m'acheter justement ces fameuses tomates cerises, ce fameux Madame Loïc. Et en fait, au moment où il est arrivé, le premier truc que j'ai fait, c'est en manger parce que vraiment, ça me faisait trop envie. Et en fait, au bout de quatre tomates cerises, je n'en voulais plus. Donc, côté hyper frustrant et hyper culpabilisant, comme je te le disais. Et ça, pendant toutes ces fameuses semaines. Ça s'est reproduit maintes et maintes fois. Mais c'est passé. Si ça peut te rassurer, dans mon cas, c'est passé. Ça n'a vraiment pas duré très très longtemps. Et je t'avoue que c'est quand même très appréciable d'avoir un rassasiement finalement qui arrive un peu plus tardivement. Parce que c'est vrai que dans ces moments-là, quand tu as vraiment envie d'un truc, que tu es vite rassasié, mais que tu sens que ton corps a quand même besoin de continuer de manger, mais qu'il n'y a rien d'autre qui te fait... envie parce que tout le reste dégoûte. Vraiment c'est très frustrant, c'est très compliqué à vivre donc le fait que là le rassasiement tarde un peu plus à arriver après, ça permet en fait au corps de pouvoir plus facilement se nourrir, ingérer des calories, ingérer des nutriments et du coup de... d'avoir plus facilement finalement de l'énergie pour pouvoir tenir après plusieurs heures. Ensuite, par rapport aux envies alimentaires qui vont être assez soudaines et intenses, comme je te disais tout à l'heure, elles vont généralement être liées aux besoins du corps qui vont être encore plus probants à ce moment-là, et aussi aux variations hormonales. Donc, ça peut être essentiellement des besoins en nutriments, ça peut être des besoins en lien avec les émotions, donc en hormones du plaisir. Donc en effet, il se peut que tu aies des envies folles, par exemple, de manger, je dis n'importe quoi, des tomates cerises, parce que tu auras besoin de nutriments en particulier qu'il y aura dans la tomate cerise. Tu peux avoir une envie folle de manger de la pâte à tartiner, parce qu'à ce moment-là, tu auras peut-être besoin de plus d'hormones du plaisir. Soit, là, la meilleure façon de gérer ce genre de situation, c'est de ne pas chercher à lutter contre ces fameuses... envies. Parce qu'en fait, essayer d'ignorer ou de rationaliser ce genre d'envie, ça peut créer de la frustration et ça peut du coup augmenter le risque derrière de faire des compulsions au moment où tu vas être confronté à ce genre d'aliments. Ou d'avoir éventuellement un manque de satisfaction en mangeant autre chose, tu vois, de plus raisonnable, et derrière de faire des compulsions. Donc vraiment, ne cherche pas à lutter. Ensuite, ce qui peut être intéressant aussi, c'est d'observer un petit peu quelles sont les tendances au niveau de tes envies. Par exemple, il y a certaines envies qui vont être peut-être assez récurrentes. Ça peut te donner l'occasion de te dire, dans les prochaines courses, quoi qu'il arrive, je mets ça parce que je sais que ça, c'est un peu ma valeur sûre. Et puis, ça peut aussi peut-être te donner des indices sur ce que ton corps a besoin. Bon, honnêtement, le but, c'est de ne pas se prendre la tête non plus et de ne pas réfléchir sans s'étendre. Mais je ne sais pas, moi, peut-être que... Ton corps, à ce moment-là, il a besoin de vitamine C et que tu vas avoir une envie subite de manger des oranges, de manger des kiwis ou ce genre de choses. Moi, par exemple, ça a été mon cas, ça l'est encore aujourd'hui. J'ai une obsession pour les kiwis. Petit tips, les kiwis, c'est aussi très bon pour le transit. Par rapport à ça, moi, ça m'a permis de me rendre compte que j'étais beaucoup plus attirée par tout ce qui était frais et acide. C'est-à-dire que ça me permettait de pouvoir... dans ma réflexion des repas que je pouvais éventuellement faire, ça me permettait de pouvoir plus facilement cibler le type d'aliments qui allaient peut-être pouvoir me faire plus facilement envie. Par exemple, à un moment donné, vers la fin du premier trimestre, j'ai eu envie de manger un peu plus des légumes. Par exemple, j'ai eu envie de manger des carottes. Quand j'ai un peu regardé le drive, les carottes que j'allais me faire grapper maison, Ça me faisait envie, mais ce n'était pas ouf non plus. Mais c'était ce qui me faisait le plus envie parmi les légumes que je me proposais. Et quand je suis tombée sur les carottes râpées industrielles dans la petite boîte, ça m'a fait vraiment très envie. Je me suis imaginé le goulot en bouche. Je me suis dit kiff total. Du coup, j'ai mangé essentiellement ça sur les jours qui ont suivi. Puis le coleslaw. Mais du coup, maintenant, j'arrive à manger plus de légumes. Des légumes, on va dire, non industriels, un peu plus bruts. Mais ça a commencé comme ça. Après, en ce qui concerne toutes les aversions, les dégoûts alimentaires, c'est assez courant en grossesse, parfois même pour des aliments qu'on adore habituellement. Moi, par exemple, j'ai été extrêmement choquée de me voir commencer à manger un de mes chocolats préférés de Noël et à devoir aller le recracher dans la poubelle tellement ça me donnait envie de vomir. Donc là, c'est bon, j'arrive à remanger des chocolats de Noël, du coup je kiffe. mais alors pendant au moins deux mois et demi, j'étais incapable de remanger des chocolats. Même si j'ai fait quelques fois les petits tests parce que mon cerveau avait enregistré que c'était quelque chose que j'aimais, qui pouvait potentiellement me faire envie, mais dès que je mettais en bouche, impossible. Exactement la même chose pour les légumes, ce qui n'a clairement pas facilité mon transit et mon énergie. C'est pour ça que j'essaie de me rabattre au maximum sur les fruits. Donc ça peut éventuellement être aussi une alternative si toi tu as aussi des dégoûts pour... tout ce qui va être légumes, c'est de voir comment tu peux éventuellement trouver un petit compromis entre les envies que ton corps va avoir et puis aussi les signaux qu'il t'envoie de manière générale. Moi, je sais que j'ai mis beaucoup, beaucoup, beaucoup le focus sur les fruits parce que je ne mangeais pas de légumes et parce que surtout, je voyais que mon transit était hyper au ralenti et que c'était très compliqué pour moi à vivre. Donc, j'essaie de trouver un compromis avec mon corps et les fruits, ça a plutôt bien fonctionné. Clairement dans ce genre de situation, ça ne vaut pas le coup de chercher à te forcer, surtout quand un aliment t'écoeure parce que ça va risquer d'amplifier encore plus l'aversion, ça peut même te créer encore plus de nausées et pourquoi pas te conduire à des vomissements. Et puis, bien entendu, n'hésite pas à te reproposer éventuellement au cours des prochaines semaines, des prochains jours, de te reproposer différents types d'aliments que tu mangeais habituellement. Parce que vraiment, ça peut changer. Tes envies, tes dégoûts alimentaires peuvent changer vraiment du jour au lendemain. Donc, n'hésite pas à te reproposer une diversité régulière d'aliments. Parce que ça pourrait déjà pas mal t'aider à pouvoir... remettre de nouvelles petites choses en place dans ton alimentation. Ensuite, il va y avoir aussi le fait que tu vas être probablement plus fatigué pendant le premier trimestre. Au niveau émotionnel, je pense qu'il va y avoir des turbulences. En tout cas, moi, ça a été mon cas. Du coup, ça peut aussi peut-être influencer tes choix alimentaires, comme je te le disais tout à l'heure, et peut-être augmenter tes envies de manger émotionnelles, tes compensations émotionnelles. Ça va être peut-être un peu plus compliqué durant cette période. Comme je te l'ai dit jusqu'à présent... Si tu peux essayer de diversifier, c'est super. Si malheureusement tu vois que tu as plein de dégoûts alimentaires qui ne te permettent pas de... J'aime pas le terme équilibrer, mais en tout cas de diversifier comme tu le souhaiterais, c'est pas utile, c'est même inutile de te mettre la pression à ce moment-là pour vraiment te cuisiner des repas hyper équilibrés à la perfection si tu es épuisé. D'accord ? Donc concentre-toi essentiellement sur déjà des aliments qui vont te faire envie. et qui vont être faciles pour toi à préparer. Tu verras que ça va t'aider à un peu plus diversifier déjà en faisant ça et en te mettant moins de pression. Ensuite, pour la partie un peu plus la envie de manger émotionnelle, forcément, vu que tu vas avoir un bouleversement hormonal, c'est normal que là, tu aies plus d'envie de ce genre. Encore une fois, prends le temps de t'écouter, ça ne sert à rien de te culpabiliser. Si tu as déjà commencé à travailler sur tes émotions avant ta grossesse, c'est juste... Le meilleur moment pour pouvoir t'entraîner à continuer à observer un petit peu tes émotions, de pouvoir essayer de ménager tes émotions aussi au quotidien. Pourquoi pas en faisant de la méditation, du coloriage, en allant marcher, en allant faire un petit tour dehors, juste pour aider ton corps de manière... en travail de fond, on va dire, pour que ça puisse l'aider à réguler un petit peu au quotidien, que ça fasse descendre un petit peu la jauge émotionnelle. Et puis de continuer, bien entendu, à repérer les moments où tu fais des compensations émotionnelles. pour voir dans quel type de situation est-ce que manger, c'est vraiment adapté, et dans quel genre de situation, finalement, tu te rends compte que là, manger, ce n'est pas ce qui te convient, que la solution, elle est ailleurs, et de réussir justement à trouver c'est quoi ce truc, ce besoin réel qui se cache derrière cette compensation émotionnelle, pour que tu puisses y répondre de manière un peu plus adaptée. Normalement, si tu as fait tout ce travail-là avant, tu ne devrais pas en avoir énormément. mais ça peut arriver. Donc dans ce genre de situation, ne te dis pas que tu fais une rechute, tu es juste sur une situation un peu différente, un peu plus intense. Donc continue à mettre en place les outils que tu as déjà vus auparavant. Par rapport à tout ce qui était nausée, moi je sais que j'ai eu une situation un peu particulière par rapport aux personnes habituellement. C'est-à-dire que généralement, ce qu'on entend le plus souvent, c'est que les nausées vont arriver au moment où la sensation de faim va se manifester. Et du coup, on conseille généralement de manger un petit morceau de pain, de manger un petit truc un peu calorique mais neutre en goût pour faire diminuer cette sensation de faim. Du coup, ça apaise les nausées et c'est là que la personne peut ensuite manger si c'est l'heure du repas ou si elle a envie de manger ou faim ou peu importe. Ça va être plus facile pour elle à ce moment-là de manger. Moi, la situation que j'ai eue, c'est qu'au moment de manger, je n'avais aucun problème avec ma sensation de faim, avec les nausées. Par contre, c'était une fois que j'avais terminé de manger, que les nausées pouvaient apparaître pendant plusieurs heures. Donc généralement, elles apparaissaient plutôt en début d'après-midi, après mon repas, après mon déjeuner, peu importe les quantités. Et ça durait généralement parfois jusqu'au soir. Et c'est plus au dîner que j'avais tendance à avoir un peu plus de difficultés à avoir de l'appétit, même si je ressentais que je pouvais avoir faim. Donc ce que je faisais dans ce genre de situation, c'est que déjà l'après-midi, je me suis dit que j'allais me faire des petites infusions. de tisane antinosée. Sinon, ce qui m'a plutôt bien aidée, c'est de prendre un verre d'eau fraîche avec du citron. Le gingembre, en réalité, ça ne m'a pas fait grand-chose. Du coup, j'ai vite mis de côté. Et j'ai découvert que les chewing-gums à la menthe, ça marchait aussi très bien. Ce n'est pas un remède miracle, mais je trouve que ça a aidé plus facilement, pour moi, à digérer un petit peu ce que je venais de manger. Et le soir, quand je sentais que j'avais encore des nausées, au moment de prendre mon repas, je me faisais d'abord un petit bouillon. Je me faisais d'abord une petite boisson, soit fraîche, soit chaude, que je me buvais. Et généralement, une petite demi-heure après, je sentais que ça allait mieux. Et du coup, c'est là que je commençais à manger. L'autre chose sur laquelle je voulais intervenir notamment, c'est que pendant la grossesse, il y a, je trouve, une forte pression sociale autour de l'alimentation. C'est-à-dire que sur internet, dans les livres et même les professionnels de santé, il va y avoir un discours qui va beaucoup insister sur l'importance de bien s'hydrater, de manger équilibré, de bien favoriser les légumes, surtout dès le premier trimestre. Le problème... c'est que ces recommandations, elles ne tiennent pas compte des réalités du corps pendant cette période. Donc oui, il y a des femmes enceintes pour qui il n'y a aucun symptôme de dégoût alimentaire ou d'envie alimentaire. Et du coup, oui, c'est plutôt simple de pouvoir diversifier au maximum et de pouvoir s'hydrater correctement. Sauf que quand on est dans la catégorie des personnes qui ont des symptômes, avec des dégoûts alimentaires. Et que les dégoûts alimentaires et sur les légumes, clairement, ne te met pas de pression avec ça. Ça ne sert à rien de te rajouter. Tu te mets, tu vois, tu prends ces infos, tu te les mets dans un coin de ta tête, tu les fermes dans un placard, dans une petite boîte, et juste, tu te diras que, oui, tu te reproposes de temps en temps ce genre d'aliments pour faire en sorte de te proposer de la diversité, mais que si ton corps ne veut pas, ça ne sert à rien de l'obliger. Ces envies. Ces dégoûts, ça va varier au cours de la grossesse. Donc, t'inquiète pas pour ça, fais-toi confiance. Ce que je veux en tout cas que tu retiennes là avec cet épisode aujourd'hui, c'est que tout ce que tu vas vivre là, durant ce premier trimestre de grossesse, va être bouleversant pour toi, va être déstabilisant au niveau alimentaire. Donc, apprends là à accueillir, à rester flexible, à écouter ton corps. à écouter tes envies, à te laisser guider, porter, tout en prenant en compte, tu vois, les injonctions extérieures de pas équilibrer. Ça, tu le prends pas en compte, mais au moins de diversifier. Tu prends en compte ça juste pour te faire des petites propositions régulièrement quand tu vas penser à faire des courses ou ce genre de choses pour voir si tes envies ont changé, si tes dégoûts ont changé et voir s'il y a de nouvelles choses que tu peux rajouter dans ton alimentation qui est peut-être pas forcément la très... très diversifié sur l'instant. Et encore une fois, je te le rappelle, ça, ce n'est que temporaire. Du coup, j'espère que cet épisode qui sort un petit peu du cadre habituel et qui est un peu plus ciblé en fonction aussi du parcours que je suis en train de vivre et de faire, j'espère que ça t'aura plu. Moi, en attendant, je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Salut !

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