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Insatiable compulsion

8. Arrête d’être en guerre contre ton corps !

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30min |10/06/2024
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Description

Les beaux jours sont de retour même si cette année, ils se sont fait désirés, et si la relation que tu entretiens avec ton corps n’est pas au beau fixe depuis quelque temps cela t’a donné un sursis. Tu fais peut être partie des personnes qui en ont marre de leur corps, qui ne l’aime pas, qui rêve d’un corps différent et avec l’arrivée du soleil ça ne va pas en s’améliorant.


➡️ Au programme :


- Comprendre la responsabilité de la société dans ton rapport au corps

- Identifier la faille pour les pensées de restrictions

- Prendre conscience que ton corps fait de son mieux

- Observer la violence de tes propos et de tes gestes

- Faire de ton corps un allié


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Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !

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💫 [Quiz] As-tu un rapport sain à la nourriture ?

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue à toi pour ce nouvel épisode d'ePodcast insatiable, compulsion, dans lequel on va voir ensemble pourquoi est-ce qu'il est temps d'arrêter d'être en guerre contre ton corps. Je pense qu'on peut enfin le dire, les beaux jours sont de retour. Je touche du bois en disant ça, mais les beaux jours sont selon moi enfin de retour. Et cette année, ils se sont fait pas mal désirer. Et si en ce qui te concerne la relation que tu entretiens... avec ton corps n'est pas au beau fixe depuis quelques temps, et bien je pense qu'on peut dire que le fait que les beaux jours aient mis du temps à revenir, ça t'a donné un petit peu de sursis. Tu fais peut-être partie des personnes qui en ont marre de leur corps, qui ne l'aiment pas, qui rêvent d'un corps différent. et avec l'arrivée du soleil ça va pas en s'améliorant tu sais que tant que t'auras pas appris à aimer ton corps tel qu'il est aujourd'hui t'arriveras pas à passer au dessus je suppose que la relation te rend malheureuse et que finalement tu te retrouves coincée entre le désir de changer de silhouette et en même temps le désir d'aimer ton corps aujourd'hui tel qu'il est. T'aimerais être capable de faire ça. Mais aujourd'hui, tu culpabilises de ne pas l'aimer avec tout ce qui est mouvement, body positive ou ce genre de choses. malgré que le fait que tu culpabilises, tu ne sais pas vraiment quoi faire pour y remédier. Donc c'est justement ce qu'on va aborder aujourd'hui. Je vais te donner mes conseils, ma vision selon moi de la situation et comment tu peux faire pour tendre déjà, pour avoir des premiers pas vers le fait d'aimer ton corps. Donc pour te teaser un petit peu, on va voir dans l'épisode d'aujourd'hui en quoi la société est responsable de cette situation, pourquoi la situation elle s'aggrave avec les beaux jours, comment ton corps t'aide au quotidien, ce qui peut aggraver ton rapport au corps, et quelles sont les actions que tu peux commencer à mettre en place pour faire de ton corps un allié. C'est parti ? Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Et pour moi, c'est important de remettre le cœur du problème là, en avant, pour pouvoir comprendre un petit peu le pourquoi du comment. Est-ce que c'est compliqué, en règle générale, avec notre vision de notre corps ? Pourquoi est-ce qu'on a autant de mal à l'aimer ? Pourquoi est-ce qu'on est autant de femmes et d'hommes à avoir un rapport compliqué au corps ? Alors c'est vrai que souvent, c'est lié quand même à notre éducation. Est-ce que les parents nous renvoient à ce que... les camarades de classe, à ce que les personnes autour de nous peuvent nous renvoyer ou nous faire comme remarque. Mais je pense que ça remonte à bien plus loin que ça. C'est un problème bien plus profond que ça. En fait, ce n'est pas les personnes de notre entourage le problème. C'est plus haut le souci. C'est la société en règle générale. Il y a des personnes qui vont dire, mais en fait, je n'aime pas ça. Je ne trouve pas ça beau. Même si j'étais seule sur une île déserte. le problème en fait ce serait pas les autres ce serait pas le regard des autres sur moi c'est juste moi, ma perception que j'ai la perception que j'ai sur mon corps que je n'aime pas, que je ne trouve pas beau en fait et je pense honnêtement que si le problème ce n'est finalement pas le regard des autres mais le regard de toi, entre toi et toi je pense que le problème est beaucoup plus profond que ça, et que la société a une grande part de responsabilité. Moi, en tout cas, ce que je me dis dans ces moments-là, c'est que la société, elle nous a clairement conditionnés à trouver beau un certain type de corps. En fait, elle a des standards de beauté. La société, en fonction des années, en fonction des siècles surtout, j'en dirais plus en fonction des siècles, va avoir des standards de beauté. Et ces standards de beauté... en ce moment, depuis maintenant pas mal d'années, est plus axée sur des corps qui vont être plus sveltes, fit, musclés, fins, minces. Et quand on grandit avec ces standards de beauté-là, quand on nous apprend que ça, c'est la beauté, que ça, c'est joli, que ça, c'est normal, forcément, au bout d'un moment, on s'est conditionné à penser la même chose. C'est comme si la personne te conditionne à penser que manger des chips c'est mal, c'est pourri, c'est caca boudin. Et bien forcément... tu vas être conditionné à penser que les chips, c'est mal, c'est pourri, c'est caca boudin. Et tu n'auras peut-être pas forcément toute la globalité de la situation en tête. Exactement comme pour le corps. Quand je vois les peintures, alors je ne vais pas beaucoup dans les musées parce que ce n'est pas trop mon délire. Je n'ai pas trop de réceptivité et d'accroche avec l'art. Mais ce que j'ai en tête, c'est surtout les tableaux de femmes nues. peintes à d'autres siècles, qui ont des rondeurs en fait. Et tu te dis, mais sur les peintures, c'est rare, en tout cas pour ma part, peut-être qu'il y en a, mais j'ai rarement vu, voire je pense jamais vu, des femmes peintes en nu de siècles précédents, minces. Elles avaient forcément quelques formes, il y avait des bourrelets, il y avait... Ce n'était jamais musclé, le corps de la femme n'avait jamais été musclé sur ces peintures-là. En tout cas, moi j'en ai jamais vu. C'est pour ça que je me dis mais à l'époque cette femme, est-ce qu'elle se trouvait belle avec ses formes ou est-ce qu'elle se trouvait trop grosse ? Est-ce qu'elle avait envie de changer de corps ? Et honnêtement, je ne pense pas me tromper en me disant que... ces femmes-là étaient adulées. Je ne sais pas si c'est le bon terme, mais je pense qu'elles étaient vraiment adulées pour leur corps. Je pense que c'était ce standard de beauté-là, à l'époque, qui était recherché. Je pense que des personnes qui étaient trop maigres paraissaient en fait malades, étaient synonymes de maladie, et qu'une personne, femme ou homme, qui avait du coup plus d'embonpoints, plus de formes, était considérée comme quelqu'un de... Alors je dirais pas de bons vivants, parce que ça c'est ce qu'on nous dit là aujourd'hui dans notre société actuelle, mais je pense vraiment que c'était des femmes qui étaient considérées comme les plus belles femmes de la société. Et je me dis mais comment on a fait pour en arriver d'un extrême à un autre en fait ? Et dans ces moments où moi je vais me sentir mal avec mon corps, parce que oui, il y a des moments où je me sens mal avec mon corps, dans ma tête en tout cas dans ces moments-là, moi je vais me dire... n'oublie pas que t'as été conditionné à voir ce type de corps beau. Et que ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, toi, tu vois ton corps différent de ce que le standard de la société met en avant, que tu as un corps moche, que tu dois te trouver moche. Tu as le droit de te trouver jolie, en fait. Et je pense honnêtement que plus on se conditionne à voir le type de corps promu par la société, et plus on se conditionne à trouver notre corps qui ne correspond pas à ce type de standard moche. Alors attends, avant de crier au scandale, parce que là, moi je parle vraiment d'un point de vue esthétique et d'image de soi, là on n'est pas en train de parler de ce que la société nous renvoie quand on va souffrir de surpoids ou d'obésité par rapport aux infrastructures qui ne sont pas forcément adaptées, tout ça, tout ça, mais là on parle vraiment qu'en termes d'esthétique. Pourquoi est-ce qu'on devrait... accepter de se conformer au conditionnement qu'on nous a donné qu'on nous a mis en tête que ce soit à travers les médias les réseaux sociaux comme je disais tout à l'heure les proches aussi on va nous bombarder d'images de messages en tout genre qui vont nous faire croire que pour être heureuse, pour être heureux il faut être mince, musclé avoir une peau parfaite, sans défaut sans bouton, sans ride là je vais partir un peu je vais éviter de dériver mais j'ai l'impression que ce soit sur notre silhouette, sur notre physique, en règle générale, il y a un critère standard qui fait qu'on est beau quand on ne rentre pas dedans. On n'est pas beau et on doit tout faire pour rentrer dans la case. On est beau. Mais... Est-ce qu'il ne peut pas y avoir des personnes où chaque personne qui ne correspond pas à ce fameux critère est juste considérée comme quelqu'un de belle ? De se trouver belle déjà soi ? Est-ce que c'est réellement ça ? Est-ce que réellement on peut se dire qu'on est heureux quand on correspond à cet idéal ? et hors regard des autres là je parle vraiment du regard entre soi et soi est-ce qu'on peut vraiment se dire qu'on est heureux à partir du moment où on pense rentrer dans ces standards de beauté je sais pas, pour donner un exemple où ça m'a vraiment sauté aux yeux et ça a été vraiment percutant pour moi je sais pas si tu le sais mais j'ai fait mon voyage de noces en Polynésie il y a deux ans je pense maintenant et le truc qui m'a frappée à ce moment là clairement je vais te dire que j'étais dans une phase où mon rapport au corps, ça n'allait pas du tout. Et ça m'avait mis beaucoup de pression d'aller en Polynésie et de ne pas me sentir bien dans mon corps. Et ce que j'ai pu constater... c'est que les Polynésiennes, je crois que j'en ai vu quasiment aucune, ou c'était très rare, parce que je vais pas vous dire de bêtises, mais dans ce que j'ai vu autour de moi, comme morphologie, comme silhouette, je ne me souviens pas avoir vu des Polynésiennes musclées, des fit girls, des personnes qui étaient très axées sur leur physique. J'ai plus vu des personnes qui rentraient dans ma normalité, et ma normalité à moi. que la société française ne considère pas comme quelque chose de beau. En tout cas, c'est parce qu'elle nous renvoie. Ces femmes, elles avaient des rondeurs. Il y en avait qui étaient en surpoids, en obésité, d'autres qui étaient plus minces, mais avec des rondeurs, avec des formes, qui étaient pulpeuses. Et ces femmes, je les ai vraiment trouvées magnifiques. En fait, c'est le cadet de leurs soucis, de devoir être musclées. Leurs problématiques, elles sont ailleurs. Et la culture n'est pas du tout la même. Et honnêtement, je me suis sentie bien finalement. Je me sentais mieux au contact des locaux qu'au contact des touristes qui étaient très axés sur leur image. J'ai eu l'impression en fait d'être physiquement plus à ma place là-bas qu'ici en France. C'est très bizarre de dire ça comme ça. Et je pense que c'est vraiment... ce qui m'a aidée à prendre conscience que le problème, en fait, c'était juste la société dans laquelle je vivais. Et qu'à partir du moment où j'ai pris conscience de ça, c'est un truc que je me remets dans ma tête à chaque fois. C'est de me dire, n'oublie pas que tu as été conditionnée. N'oublie pas que tu as été conditionnée. Juste pour me permettre de remettre de la conscience sur tout ça. parce que si on n'est pas de la conscience sur le fait qu'on a été conditionné par la société française, comment tu veux sortir de cet engrenage de non-respect du corps et de non-acceptation corporelle ? Et le problème, c'est qu'à partir du moment où on va commencer à dénigrer notre corps, à partir du moment où on ne se sent pas bien dans notre corps, je ne sais pas si toi tu l'as déjà vécu, mais pour moi ça a été flagrant, dans les moments où je suis ok avec mon corps, mes pensées de restriction partent, Et dans les moments où j'ai du mal à accepter mon corps, où je ne me sens pas bien, les pensées de restriction reviennent en force. Mais souvent, ça va m'arriver quand les beaux jours reviennent, forcément avec les messages qui viennent à tout va, du summer body, des nouveaux régimes, des nouveaux programmes sportifs, pour être bien pour l'été. Tout ça, ça va risquer de nous faire replonger. et donc si t'as pas un mental d'acier pour te dire j'ai été conditionné, j'ai été conditionné j'ai été conditionné les régimes, tout ça ça va finalement me donner un rapport malsain au sport, me donner un rapport malsain à la nourriture je ne veux pas de ça je ne veux pas retomber dans les cercles vicieux donc je ne vais pas craquer parce que je vais penser au long terme si t'as pas suffisamment le mental et les outils pour justement euh... faire des contre-arguments sur ces pensées de restriction qui vont arriver, eh bien tu replonges. Pour donner un exemple, quand j'ai fait le changement de vêtements, automne-hiver à printemps-été, j'ai fait ça un peu à l'arrache, j'avoue. Je n'ai pas du tout pris le temps de faire le tri des vêtements comme je le fais d'habitude. Là, je voulais juste faire le changement. Je pense qu'à... En repensant à ça, je pense que j'aurais peut-être dû le faire sur un autre jour et vraiment prendre le temps de faire le switch. Mais quand les beaux jours ont commencé à arriver et ils sont repartis après, ça je ne pouvais pas le savoir, mais quand ça a commencé à revenir, j'ai fait le switch direct parce que je n'avais pas de vêtements adaptés. et en fait j'ai voulu me mettre un pyjama pyjama style nuisette avec le short avec une matière, je sais pas comment ça s'appelle cette matière mais avec le petit haut aussi qui va bien tout ça et en fait à peine je l'ai mis, j'ai senti que ma poitrine elle était compressée de ouf que mes cuisses étaient serrées et je me suis dit mais en fait l'année dernière j'ai pas le souvenir que j'étais autant mal à l'aise dans ce pyjama Après je me suis dit, si la poitrine j'ai l'impression que ça n'allait pas déjà de base, parce que je ne me souviens pas d'avoir beaucoup mis ce pyjama, je pense que quand je l'ai acheté, je me suis dit ça va aller, parce que je le trouvais joli l'ensemble, mais en fait je n'étais pas à l'aise dedans. Et je me suis dit, ce n'est pas grave, je vais le garder, je vais m'habituer, ça va le faire. Je ne sais pas pourquoi, mon cerveau m'a dit, en fait si tu vas garder ce pyjama, tu vas rester dedans et ça va aller. Et en fait j'ai bien vu. les 5 minutes qui ont duré, j'ai essayé de vivre ma vie comme si rien n'était. Et en fait, j'étais en boucle sur des pensées négatives envers mon corps en me disant J'ai grossi, mais les dernières est-ce que je rentrais dedans ? Et là, je me sens serrée, je n'arrive pas à respirer comme je veux, je ne suis pas bien, je suis moche. Bref, je n'arrêtais pas avec mes pensées négatives envers mon corps, c'était en boucle dans ma tête. et à ce moment là malgré le fait que j'ai des outils pour essayer de sortir de ce truc là je n'ai pas réussi à sortir des arguments j'étais dedans et à ce moment là je sais que je me suis dit stop là stop, je ne sais pas comment sortir de cet engrenage là, je n'y arrive pas mes pensées de restriction, mes pensées négatives envers mon corps étaient beaucoup trop intenses pour que là j'arrive en fait à stopper le truc de manière douce, neutre avec beaucoup de neutralité ouais et du coup je me suis dit stop, là c'est urgent état d'urgence déclenché je suis partie choisir un autre pyjama, celui là je l'ai pris et je l'ai mis à la poubelle. Alors, honnêtement, habituellement, quand je fais le tri, je mets les vêtements qui ne me vont plus ou que je n'aime plus de côté pour les donner soit à une association ou pour les faire recycler. Mais là, j'étais incapable de faire ce choix-là. C'était une urgence vitale pour moi de me dire, en fait, il faut que je trouve un moyen à tout prix et de manière urgente de couper l'herbe sous le pied. à mes pensées négatives qui sont vraiment là, en train de me mettre dans un état de détresse émotionnelle limite. Donc j'ai été le jeter. Et à partir du moment où le pyjama a été dans la poubelle, une libération. Et j'ai trouvé ça ouf de voir à quel point je me suis sentie libérée à ce moment-là de ce pyjama qui était en train de créer du dénigrement. Donc si je peux te donner un conseil, c'est choisis des vêtements confortables. Quand tu vois que tu n'es pas confortable dans un vêtement, si tu n'as pas le choix d'aller le jeter pour faire passer le truc, va le jeter. Si tu veux... Et je pense que c'est le meilleur cas de figure, faire un tri en amont de tes vêtements. Fais-le, donne-le à des associations. Si ça te fait mal au cœur de le donner ou de le jeter, tu le gardes et tu te le mets de côté, mais en dehors de ton armoire, en dehors de ton dressing, pour ne pas être confronté à ce vêtement-là, pour ne pas être tenté de vouloir le réessayer. Parce que pour cette saison-là, c'est sûr, tu ne seras pas plus confortable dans un mois dans ce vêtement. Donc mets-le de côté et éventuellement tu referas un tri. l'année prochaine, qui sait, peut-être que tu seras plus confortable dedans et tu verras à ce moment-là, peut-être que ce sera peut-être plus facile pour toi de mettre ce vêtement de côté et de le donner à quelqu'un. L'autre conseil que je peux te donner aussi et qui peut éventuellement t'aider, que moi j'ai mis en place, c'est de virer les comptes Instagram qui me mettent mal à l'aise d'un point de vue physique et d'un point de vue aussi tout autre. Moi je sais que des fois, quand... d'un point de vue professionnel ou personnel, que ce soit physique ou alimentaire, dès qu'il y a une once de malaise quand je vais regarder la vidéo, quand je vais regarder le post, je supprime. Ça ne veut pas dire que je vais supprimer ce compte définitivement. Juste, là, ça me met mal à l'aise. Voilà, je sens qu'en ce moment, ce n'est pas OK pour moi de regarder ce genre de contenu. Je vais les virer. et peut-être qu'un jour je vais me réabonner, que ça va mieux passer, que je serai plus enclin à recevoir les messages qui m'intéressent sur ce genre de compte sans être polluée par ce qui ne m'intéresse pas et ce qui me met mal à l'aise. Mais quand c'est trop intense, je préfère supprimer, mettre de côté, pour avoir une sphère bienveillante sur mes réseaux sociaux. Je crois que c'était Coco Chanel qui disait La beauté commence au moment... où vous décidez d'être vous-même. Je crois que c'est Coco Chanel qui avait dit ça. Et je pense que c'était cette phrase. Je ne sais plus où est-ce que je l'avais vue. Mais je trouve que cette phrase décrit très bien le fait que n'importe quel corps que tu aies aujourd'hui, à partir du moment où tu décides de l'accepter, de vivre avec ton corps actuel et d'arrêter de t'empêcher de faire des choses et des activités, par rapport à ta morphologie actuelle, c'est grâce à ça que tu vas pouvoir montrer ta réelle beauté. Plus tu vas te sentir bien dans ton corps, plus tu vas rayonner et plus les autres aussi vont percevoir une beauté qui sera différente si tu es une personne renfermée, mal dans sa peau, tu vas moins rayonner et du coup, aux yeux des autres, tu vas aussi avoir... moins de potentielle beauté, si on peut dire ça comme ça. Et oui, je sais que t'en veux à ton corps, je sais que ça te saoule d'être dans ce corps-là. Mais il faut absolument que t'arrêtes d'en vouloir à ton corps, parce que ton corps, il fait vraiment du mieux qu'il peut pour t'aider à vivre. Alors je sais que tu te dis mais non mais en fait je peux pas lui faire confiance mon corps est pourri de toute façon c'est de sa faute si aujourd'hui j'en suis là où j'en suis au niveau de ma morphologie mais lui il fait de son mieux pour réguler tous les systèmes internes de ton organisme pour réparer les traumas que ce soit physique ou psychologique il essaie de gérer du mieux possible et le poids ta silhouette, le poids fait partie des systèmes de régulation, des systèmes qu'il tente de réguler en prenant en compte plusieurs paramètres. Pour donner un exemple, un stress chronique a autant de risques sur le long terme, si ce n'est plus, de te causer un AVC qu'une alimentation riche en cholestérol. Et du coup, quand on sait ça, on peut plus facilement comprendre pourquoi est-ce que le corps va avoir tendance à nous envoyer vers des aliments plus caloriques quand on a du mal à gérer nos émotions. Alors, oui, c'est aussi un message que ton corps t'envoie pour te dire que là il a besoin d'aide et qu'il a besoin que tu fasses un travail de fond sur tes émotions. mais il faut aussi accepter son aide quand lui est là en train de te dire En fait, là, l'état d'urgence est déclenché, tu as besoin de manger ce type d'aliment pour m'aider à réguler mon taux d'hormones, pour éviter que ça aggrave derrière ton état de santé. Donc à toi aussi d'agir en conséquence. sur un travail de fond, mais d'accepter d'écouter ton corps et surtout de le remercier de bien vouloir t'aider. Parce qu'il te donne des signaux, il te donne des informations pour que tu puisses travailler en équipe avec lui. Et le problème, c'est que en continuant de voir ton corps comme quelque chose de contraignant, de vouloir à tout prix en changer, de se dire que... c'est pas ton corps, c'est qu'un déguisement, c'est un bouclier, un fardeau, de vouloir s'en défaire, de le renier, de lui manquer de respect. Bah en fait, comment tu veux percevoir les signaux de ton corps si tu ne veux même plus être dans ce corps ? comment tu veux être capable de savoir à quel moment tu dois manger, à quel moment tu dois t'arrêter de manger qu'est-ce que tu dois manger, comment est-ce que tu veux être capable de percevoir les messages que ton corps t'envoie pour répondre à ces fameuses questions si tu ne veux plus rentrer en communication avec lui si tu coupes toute communication avec lui, est-ce que tu te rends compte des fois à quel point tes gestes et tes paroles envers ton corps peuvent être violents je sais que ça a dû t'arriver, en tout cas moi ça m'est arrivé et ça m'arrive encore parfois aujourd'hui de se rendre compte que on est en train de se pincer le bourrelet parce qu'on n'a pas envie de voir ce bourrelet et on se le pince et on se le pince tellement fort que ça fait mal et pourquoi on fait ça c'est pas en pinçant le bourrelet qui va disparaître les pensées de faire un régime ou le fait de te mettre au régime de pas écouter les besoins de ton corps quand t'as soif de t'empêcher de boire parce que t'as un dossier à clôturer avant, de t'empêcher de manger parce que c'est pas l'heure de manger, de t'empêcher de te reposer parce que tu préfères regarder ta série jusqu'à la fin, est-ce que ça, ça va t'aider à écouter ton corps et à être en osmose avec ton corps ? En fait, quand tu fais tout ça, t'es pas dans le respect de ton corps. Et si tu respectes pas ton corps, comment tu veux pouvoir un jour réussir à l'aimer ? Imagine que tu fasses la même chose à la personne avec qui tu partages ta vie. Imagine cette personne, elle rentre dans la salle de bain en petite tenue, et toi t'arrives et tu lui pinces le bourrelet imagine cette personne te dit qu'elle se sent mal dans sa peau et tu lui dis bah fais un régime imagine cette personne qui te dit je suis fatiguée et tu lui dis bah non tu continues de bosser non tu continues de regarder la série avec moi même si t'es épuisée tu continues de rester réveillée t'as soif ? non tu vas pas boire c'est pas grave la soif tu continues de faire ce que t'étais en train de faire t'as faim ? non c'est pas l'heure tu vas pas manger maintenant je dis ça mais je sais qu'il y a des personnes qui le font que ce soit pour elles ou pour d'autres personnes, notamment les parents qui vont avoir peut-être tendance des fois à mettre ça en place mais c'est hyper violent parce qu'en fait tu ne respectes pas les besoins de ton corps, tu ne respectes pas les besoins du corps de la personne c'est un manque de respect total en fait de ne pas respecter le corps d'autrui ou de ne pas respecter le tien et toi ce que tu es en train de faire quand tu fais ça c'est que tu ne respectes pas ton propre corps je vais te donner un autre exemple Imagine la personne qui partage ta vie. Cette personne, elle a forcément des défauts. Tu sais qu'elle a des défauts. Si tu ne te concentres que sur ses défauts, la relation va se dégrader. Tu as beau l'aimer de tout ton cœur, si à un moment donné tu ne te concentres que sur les défauts, tu vas finir par ne plus aimer la personne. et si tu continues à t'engrainer dans le fait que la personne n'a que des défauts, tu risques à terme même de ne plus avoir de respect pour cette personne. Et c'est là généralement que ça part, dans un clash international, quand les personnes arrêtent de se respecter. Ce qui fait aujourd'hui que t'aimes une personne, c'est un mix entre les qualités et les défauts de la personne. Alors oui, des fois on aimerait que... la personne améliore ses défauts parce que ça nous saoule. Mais c'est ce qui fait la personne, en fait. C'est un peu comme le ying et le yang, je pense. Ça reste un équilibre. Nous aussi, on a des défauts en tant que personne. On n'a pas que des qualités. Mais c'est un juste équilibre, finalement, qui fait qu'on va respecter la personne pour ce qu'elle est. Parce que, de toute façon, tout le monde, chaque personne mérite le respect. Ça, c'est, selon moi, la base. Et on l'oublie parfois. et à force de respecter la personne on peut finir par apprécier certains traits de sa personnalité de son physique, certaines particularités et après on peut en venir à l'aimer mais sans respect, on peut pas selon moi parler d'amour après on peut pas tendre à ce qui est de l'amour et je pense que pour le corps c'est la même chose c'est important d'arrêter de voir ton corps comme un ennemi surtout qu'en plus là c'est pas comme ton conjoint, c'est pas comme la personne qui partage ta vie c'est genre tu ne fais que un avec ton corps. Tu ne peux pas t'en débarrasser, tu ne peux pas divorcer si ça se passe mal. Tu es obligé, tu n'as pas le choix, tu dois vivre avec lui. Donc, est-ce que ça ne serait pas plus intéressant d'apprendre à cohabiter avec ton corps, à lui faire confiance, à l'écouter, à le comprendre, à le respecter, à réinstaurer un dialogue, à faire une trêve. Voilà, on ne cherche pas là à se dire je veux tout de suite aimer mon corps de manière inconditionnelle. Déjà, cherche à faire une trêve avec lui. et à apprendre à le respecter. Et qui sait, peut-être qu'après, tu vas finir par l'apprécier et le graal, comme je te le disais tout à l'heure, à l'aimer. Je ne suis pas psychologue, mais selon moi, c'est vraiment le premier pas dans cette direction. Donc ce que je peux te conseiller, c'est chaque fois que tu te vois, que tu te surprends à manquer de respect à ton corps, que ce soit dans la parole, que ce soit dans la pensée ou dans les actes, mets en place une action, fais quelque chose juste après, qui vient annuler. mets en place de la douceur et de la bienveillance après. Par exemple, si tu te vois en train de te pincer le bourrelet, peut-être que ça serait pas mal de te faire un petit massage, avec de l'huile, pourquoi pas, ou de la crème, de te faire un petit gommage, de te faire un petit soin du corps, de te faire un masque pour les cheveux, je sais pas. Fais-toi un petit truc cocooning. Prends-toi un instant pour toi, chouchoute ton corps à ce moment-là. Moi, généralement, je vais faire ça, c'est aussi un moyen pour moi de m'excuser. d'avoir manqué de respect à mon corps en lui donnant encore plus de respect et en essayant de faire preuve de douceur et de bienveillance envers lui l'autre truc c'est que comme je te disais tout à l'heure si on se focus que sur les défauts et que sur les trucs qu'on aime pas la relation elle se dégrade on est d'accord que dans l'exemple que je te tenais tout à l'heure dans la personne avec qui tu partages ta vie même si elle a des défauts il y a des choses, des parties de son corps des personnalités que tu adores et qui t'ont fait craquer en fait qui ont fait que t'as plus préféré mettre ça en avant que de mettre les défauts en avant. Et dans notre corps, c'est pareil, on en oublie souvent que ce n'est pas parce qu'il y a quelques parties de notre corps qu'on n'aime pas, qu'il n'y a pas d'autres parties de notre corps qu'on peut aimer et qui sont jolies, que l'on trouve jolies, et qu'on peut peut-être, nous, dans notre tête, mettre en avant plutôt que de vouloir mettre en avant à chaque fois ce que l'on n'aime pas. On est tous différents, on a tous des corps différents, il n'y a aucun corps qui se ressemble. Même des jumeaux vont avoir des différences. et chaque corps mérite d'être célébré pour ce qu'il est. Donc, le conseil que je peux te donner dans ce sens-là, c'est à chaque fois que tu sentiras que tu as des pensées négatives, ou tu dénigres ton corps, exerce-toi à trouver trois parties de ton corps que tu apprécies. Peu importe la partie du corps, ça peut être tes ongles, ça peut être tes cuticules, ça peut être juste... Je sais pas moi, ton nez, la couleur de tes yeux, la longueur de tes cils, la couleur de tes cheveux naturels, peu importe ce que c'est. La moindre parcelle de ton corps que tu aimes, tu as par exemple ce grain de beauté peut-être que tu aimes, la moindre parcelle de ton corps que tu vas trouver jolie, il faut que t'en trouves trois. Trouve-en trois. Ce que je te conseille aussi c'est d'en trouver des différents, histoire de t'exercer encore plus, mais plus tu vas t'obliger... avoir ton corps dans sa globalité et à ne pas te focus que sur les trucs que t'aimes pas. Bon, je vais m'arrêter là parce que je blablate un peu trop, mais j'espère que ça te permettra de voir les choses sous un angle différent. En tout cas, là, ce que je t'apporte dans la vidéo, c'est ce qui, moi, m'aide au quotidien quand je suis confrontée à ce genre de situation. Je suis toujours confrontée à ce genre de situation. Il y a des hauts, il y a des bas. Et dans les bas, je sais que mettre ça en place, ça m'aide pas mal. Du coup, j'espère que l'épisode d'aujourd'hui te permettra, à toi aussi, de voir les choses sous un angle différent quand t'es dans un... bas avec ton corps et j'espère que ça te donnera des pistes d'amélioration si c'est le cas bien entendu je t'invite à t'abonner pour pas manquer les prochains épisodes à noter le podcast sur la plateforme de ton choix si jamais la plateforme le permet n'hésite pas surtout à écrire un avis ça me ferait plaisir de ouf et ça prend seulement en plus quelques secondes en plus de donner un coup de pouce pour faire connaître le podcast à d'autres personnes qui en auraient besoin en attendant je te dis à très vite dans un prochain épisode et prends soin de toi

Chapters

  • Comprendre la responsabilité de la société

    02:05

  • Identifier la faille pour les pensées de restrictions

    11:27

  • Prendre conscience que ton corps fait de son mieux

    19:19

  • Observer la violence de tes propos et de tes gestes

    21:14

  • Comprendre la responsabilité de la société

    25:47

Description

Les beaux jours sont de retour même si cette année, ils se sont fait désirés, et si la relation que tu entretiens avec ton corps n’est pas au beau fixe depuis quelque temps cela t’a donné un sursis. Tu fais peut être partie des personnes qui en ont marre de leur corps, qui ne l’aime pas, qui rêve d’un corps différent et avec l’arrivée du soleil ça ne va pas en s’améliorant.


➡️ Au programme :


- Comprendre la responsabilité de la société dans ton rapport au corps

- Identifier la faille pour les pensées de restrictions

- Prendre conscience que ton corps fait de son mieux

- Observer la violence de tes propos et de tes gestes

- Faire de ton corps un allié


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Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue à toi pour ce nouvel épisode d'ePodcast insatiable, compulsion, dans lequel on va voir ensemble pourquoi est-ce qu'il est temps d'arrêter d'être en guerre contre ton corps. Je pense qu'on peut enfin le dire, les beaux jours sont de retour. Je touche du bois en disant ça, mais les beaux jours sont selon moi enfin de retour. Et cette année, ils se sont fait pas mal désirer. Et si en ce qui te concerne la relation que tu entretiens... avec ton corps n'est pas au beau fixe depuis quelques temps, et bien je pense qu'on peut dire que le fait que les beaux jours aient mis du temps à revenir, ça t'a donné un petit peu de sursis. Tu fais peut-être partie des personnes qui en ont marre de leur corps, qui ne l'aiment pas, qui rêvent d'un corps différent. et avec l'arrivée du soleil ça va pas en s'améliorant tu sais que tant que t'auras pas appris à aimer ton corps tel qu'il est aujourd'hui t'arriveras pas à passer au dessus je suppose que la relation te rend malheureuse et que finalement tu te retrouves coincée entre le désir de changer de silhouette et en même temps le désir d'aimer ton corps aujourd'hui tel qu'il est. T'aimerais être capable de faire ça. Mais aujourd'hui, tu culpabilises de ne pas l'aimer avec tout ce qui est mouvement, body positive ou ce genre de choses. malgré que le fait que tu culpabilises, tu ne sais pas vraiment quoi faire pour y remédier. Donc c'est justement ce qu'on va aborder aujourd'hui. Je vais te donner mes conseils, ma vision selon moi de la situation et comment tu peux faire pour tendre déjà, pour avoir des premiers pas vers le fait d'aimer ton corps. Donc pour te teaser un petit peu, on va voir dans l'épisode d'aujourd'hui en quoi la société est responsable de cette situation, pourquoi la situation elle s'aggrave avec les beaux jours, comment ton corps t'aide au quotidien, ce qui peut aggraver ton rapport au corps, et quelles sont les actions que tu peux commencer à mettre en place pour faire de ton corps un allié. C'est parti ? Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Et pour moi, c'est important de remettre le cœur du problème là, en avant, pour pouvoir comprendre un petit peu le pourquoi du comment. Est-ce que c'est compliqué, en règle générale, avec notre vision de notre corps ? Pourquoi est-ce qu'on a autant de mal à l'aimer ? Pourquoi est-ce qu'on est autant de femmes et d'hommes à avoir un rapport compliqué au corps ? Alors c'est vrai que souvent, c'est lié quand même à notre éducation. Est-ce que les parents nous renvoient à ce que... les camarades de classe, à ce que les personnes autour de nous peuvent nous renvoyer ou nous faire comme remarque. Mais je pense que ça remonte à bien plus loin que ça. C'est un problème bien plus profond que ça. En fait, ce n'est pas les personnes de notre entourage le problème. C'est plus haut le souci. C'est la société en règle générale. Il y a des personnes qui vont dire, mais en fait, je n'aime pas ça. Je ne trouve pas ça beau. Même si j'étais seule sur une île déserte. le problème en fait ce serait pas les autres ce serait pas le regard des autres sur moi c'est juste moi, ma perception que j'ai la perception que j'ai sur mon corps que je n'aime pas, que je ne trouve pas beau en fait et je pense honnêtement que si le problème ce n'est finalement pas le regard des autres mais le regard de toi, entre toi et toi je pense que le problème est beaucoup plus profond que ça, et que la société a une grande part de responsabilité. Moi, en tout cas, ce que je me dis dans ces moments-là, c'est que la société, elle nous a clairement conditionnés à trouver beau un certain type de corps. En fait, elle a des standards de beauté. La société, en fonction des années, en fonction des siècles surtout, j'en dirais plus en fonction des siècles, va avoir des standards de beauté. Et ces standards de beauté... en ce moment, depuis maintenant pas mal d'années, est plus axée sur des corps qui vont être plus sveltes, fit, musclés, fins, minces. Et quand on grandit avec ces standards de beauté-là, quand on nous apprend que ça, c'est la beauté, que ça, c'est joli, que ça, c'est normal, forcément, au bout d'un moment, on s'est conditionné à penser la même chose. C'est comme si la personne te conditionne à penser que manger des chips c'est mal, c'est pourri, c'est caca boudin. Et bien forcément... tu vas être conditionné à penser que les chips, c'est mal, c'est pourri, c'est caca boudin. Et tu n'auras peut-être pas forcément toute la globalité de la situation en tête. Exactement comme pour le corps. Quand je vois les peintures, alors je ne vais pas beaucoup dans les musées parce que ce n'est pas trop mon délire. Je n'ai pas trop de réceptivité et d'accroche avec l'art. Mais ce que j'ai en tête, c'est surtout les tableaux de femmes nues. peintes à d'autres siècles, qui ont des rondeurs en fait. Et tu te dis, mais sur les peintures, c'est rare, en tout cas pour ma part, peut-être qu'il y en a, mais j'ai rarement vu, voire je pense jamais vu, des femmes peintes en nu de siècles précédents, minces. Elles avaient forcément quelques formes, il y avait des bourrelets, il y avait... Ce n'était jamais musclé, le corps de la femme n'avait jamais été musclé sur ces peintures-là. En tout cas, moi j'en ai jamais vu. C'est pour ça que je me dis mais à l'époque cette femme, est-ce qu'elle se trouvait belle avec ses formes ou est-ce qu'elle se trouvait trop grosse ? Est-ce qu'elle avait envie de changer de corps ? Et honnêtement, je ne pense pas me tromper en me disant que... ces femmes-là étaient adulées. Je ne sais pas si c'est le bon terme, mais je pense qu'elles étaient vraiment adulées pour leur corps. Je pense que c'était ce standard de beauté-là, à l'époque, qui était recherché. Je pense que des personnes qui étaient trop maigres paraissaient en fait malades, étaient synonymes de maladie, et qu'une personne, femme ou homme, qui avait du coup plus d'embonpoints, plus de formes, était considérée comme quelqu'un de... Alors je dirais pas de bons vivants, parce que ça c'est ce qu'on nous dit là aujourd'hui dans notre société actuelle, mais je pense vraiment que c'était des femmes qui étaient considérées comme les plus belles femmes de la société. Et je me dis mais comment on a fait pour en arriver d'un extrême à un autre en fait ? Et dans ces moments où moi je vais me sentir mal avec mon corps, parce que oui, il y a des moments où je me sens mal avec mon corps, dans ma tête en tout cas dans ces moments-là, moi je vais me dire... n'oublie pas que t'as été conditionné à voir ce type de corps beau. Et que ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, toi, tu vois ton corps différent de ce que le standard de la société met en avant, que tu as un corps moche, que tu dois te trouver moche. Tu as le droit de te trouver jolie, en fait. Et je pense honnêtement que plus on se conditionne à voir le type de corps promu par la société, et plus on se conditionne à trouver notre corps qui ne correspond pas à ce type de standard moche. Alors attends, avant de crier au scandale, parce que là, moi je parle vraiment d'un point de vue esthétique et d'image de soi, là on n'est pas en train de parler de ce que la société nous renvoie quand on va souffrir de surpoids ou d'obésité par rapport aux infrastructures qui ne sont pas forcément adaptées, tout ça, tout ça, mais là on parle vraiment qu'en termes d'esthétique. Pourquoi est-ce qu'on devrait... accepter de se conformer au conditionnement qu'on nous a donné qu'on nous a mis en tête que ce soit à travers les médias les réseaux sociaux comme je disais tout à l'heure les proches aussi on va nous bombarder d'images de messages en tout genre qui vont nous faire croire que pour être heureuse, pour être heureux il faut être mince, musclé avoir une peau parfaite, sans défaut sans bouton, sans ride là je vais partir un peu je vais éviter de dériver mais j'ai l'impression que ce soit sur notre silhouette, sur notre physique, en règle générale, il y a un critère standard qui fait qu'on est beau quand on ne rentre pas dedans. On n'est pas beau et on doit tout faire pour rentrer dans la case. On est beau. Mais... Est-ce qu'il ne peut pas y avoir des personnes où chaque personne qui ne correspond pas à ce fameux critère est juste considérée comme quelqu'un de belle ? De se trouver belle déjà soi ? Est-ce que c'est réellement ça ? Est-ce que réellement on peut se dire qu'on est heureux quand on correspond à cet idéal ? et hors regard des autres là je parle vraiment du regard entre soi et soi est-ce qu'on peut vraiment se dire qu'on est heureux à partir du moment où on pense rentrer dans ces standards de beauté je sais pas, pour donner un exemple où ça m'a vraiment sauté aux yeux et ça a été vraiment percutant pour moi je sais pas si tu le sais mais j'ai fait mon voyage de noces en Polynésie il y a deux ans je pense maintenant et le truc qui m'a frappée à ce moment là clairement je vais te dire que j'étais dans une phase où mon rapport au corps, ça n'allait pas du tout. Et ça m'avait mis beaucoup de pression d'aller en Polynésie et de ne pas me sentir bien dans mon corps. Et ce que j'ai pu constater... c'est que les Polynésiennes, je crois que j'en ai vu quasiment aucune, ou c'était très rare, parce que je vais pas vous dire de bêtises, mais dans ce que j'ai vu autour de moi, comme morphologie, comme silhouette, je ne me souviens pas avoir vu des Polynésiennes musclées, des fit girls, des personnes qui étaient très axées sur leur physique. J'ai plus vu des personnes qui rentraient dans ma normalité, et ma normalité à moi. que la société française ne considère pas comme quelque chose de beau. En tout cas, c'est parce qu'elle nous renvoie. Ces femmes, elles avaient des rondeurs. Il y en avait qui étaient en surpoids, en obésité, d'autres qui étaient plus minces, mais avec des rondeurs, avec des formes, qui étaient pulpeuses. Et ces femmes, je les ai vraiment trouvées magnifiques. En fait, c'est le cadet de leurs soucis, de devoir être musclées. Leurs problématiques, elles sont ailleurs. Et la culture n'est pas du tout la même. Et honnêtement, je me suis sentie bien finalement. Je me sentais mieux au contact des locaux qu'au contact des touristes qui étaient très axés sur leur image. J'ai eu l'impression en fait d'être physiquement plus à ma place là-bas qu'ici en France. C'est très bizarre de dire ça comme ça. Et je pense que c'est vraiment... ce qui m'a aidée à prendre conscience que le problème, en fait, c'était juste la société dans laquelle je vivais. Et qu'à partir du moment où j'ai pris conscience de ça, c'est un truc que je me remets dans ma tête à chaque fois. C'est de me dire, n'oublie pas que tu as été conditionnée. N'oublie pas que tu as été conditionnée. Juste pour me permettre de remettre de la conscience sur tout ça. parce que si on n'est pas de la conscience sur le fait qu'on a été conditionné par la société française, comment tu veux sortir de cet engrenage de non-respect du corps et de non-acceptation corporelle ? Et le problème, c'est qu'à partir du moment où on va commencer à dénigrer notre corps, à partir du moment où on ne se sent pas bien dans notre corps, je ne sais pas si toi tu l'as déjà vécu, mais pour moi ça a été flagrant, dans les moments où je suis ok avec mon corps, mes pensées de restriction partent, Et dans les moments où j'ai du mal à accepter mon corps, où je ne me sens pas bien, les pensées de restriction reviennent en force. Mais souvent, ça va m'arriver quand les beaux jours reviennent, forcément avec les messages qui viennent à tout va, du summer body, des nouveaux régimes, des nouveaux programmes sportifs, pour être bien pour l'été. Tout ça, ça va risquer de nous faire replonger. et donc si t'as pas un mental d'acier pour te dire j'ai été conditionné, j'ai été conditionné j'ai été conditionné les régimes, tout ça ça va finalement me donner un rapport malsain au sport, me donner un rapport malsain à la nourriture je ne veux pas de ça je ne veux pas retomber dans les cercles vicieux donc je ne vais pas craquer parce que je vais penser au long terme si t'as pas suffisamment le mental et les outils pour justement euh... faire des contre-arguments sur ces pensées de restriction qui vont arriver, eh bien tu replonges. Pour donner un exemple, quand j'ai fait le changement de vêtements, automne-hiver à printemps-été, j'ai fait ça un peu à l'arrache, j'avoue. Je n'ai pas du tout pris le temps de faire le tri des vêtements comme je le fais d'habitude. Là, je voulais juste faire le changement. Je pense qu'à... En repensant à ça, je pense que j'aurais peut-être dû le faire sur un autre jour et vraiment prendre le temps de faire le switch. Mais quand les beaux jours ont commencé à arriver et ils sont repartis après, ça je ne pouvais pas le savoir, mais quand ça a commencé à revenir, j'ai fait le switch direct parce que je n'avais pas de vêtements adaptés. et en fait j'ai voulu me mettre un pyjama pyjama style nuisette avec le short avec une matière, je sais pas comment ça s'appelle cette matière mais avec le petit haut aussi qui va bien tout ça et en fait à peine je l'ai mis, j'ai senti que ma poitrine elle était compressée de ouf que mes cuisses étaient serrées et je me suis dit mais en fait l'année dernière j'ai pas le souvenir que j'étais autant mal à l'aise dans ce pyjama Après je me suis dit, si la poitrine j'ai l'impression que ça n'allait pas déjà de base, parce que je ne me souviens pas d'avoir beaucoup mis ce pyjama, je pense que quand je l'ai acheté, je me suis dit ça va aller, parce que je le trouvais joli l'ensemble, mais en fait je n'étais pas à l'aise dedans. Et je me suis dit, ce n'est pas grave, je vais le garder, je vais m'habituer, ça va le faire. Je ne sais pas pourquoi, mon cerveau m'a dit, en fait si tu vas garder ce pyjama, tu vas rester dedans et ça va aller. Et en fait j'ai bien vu. les 5 minutes qui ont duré, j'ai essayé de vivre ma vie comme si rien n'était. Et en fait, j'étais en boucle sur des pensées négatives envers mon corps en me disant J'ai grossi, mais les dernières est-ce que je rentrais dedans ? Et là, je me sens serrée, je n'arrive pas à respirer comme je veux, je ne suis pas bien, je suis moche. Bref, je n'arrêtais pas avec mes pensées négatives envers mon corps, c'était en boucle dans ma tête. et à ce moment là malgré le fait que j'ai des outils pour essayer de sortir de ce truc là je n'ai pas réussi à sortir des arguments j'étais dedans et à ce moment là je sais que je me suis dit stop là stop, je ne sais pas comment sortir de cet engrenage là, je n'y arrive pas mes pensées de restriction, mes pensées négatives envers mon corps étaient beaucoup trop intenses pour que là j'arrive en fait à stopper le truc de manière douce, neutre avec beaucoup de neutralité ouais et du coup je me suis dit stop, là c'est urgent état d'urgence déclenché je suis partie choisir un autre pyjama, celui là je l'ai pris et je l'ai mis à la poubelle. Alors, honnêtement, habituellement, quand je fais le tri, je mets les vêtements qui ne me vont plus ou que je n'aime plus de côté pour les donner soit à une association ou pour les faire recycler. Mais là, j'étais incapable de faire ce choix-là. C'était une urgence vitale pour moi de me dire, en fait, il faut que je trouve un moyen à tout prix et de manière urgente de couper l'herbe sous le pied. à mes pensées négatives qui sont vraiment là, en train de me mettre dans un état de détresse émotionnelle limite. Donc j'ai été le jeter. Et à partir du moment où le pyjama a été dans la poubelle, une libération. Et j'ai trouvé ça ouf de voir à quel point je me suis sentie libérée à ce moment-là de ce pyjama qui était en train de créer du dénigrement. Donc si je peux te donner un conseil, c'est choisis des vêtements confortables. Quand tu vois que tu n'es pas confortable dans un vêtement, si tu n'as pas le choix d'aller le jeter pour faire passer le truc, va le jeter. Si tu veux... Et je pense que c'est le meilleur cas de figure, faire un tri en amont de tes vêtements. Fais-le, donne-le à des associations. Si ça te fait mal au cœur de le donner ou de le jeter, tu le gardes et tu te le mets de côté, mais en dehors de ton armoire, en dehors de ton dressing, pour ne pas être confronté à ce vêtement-là, pour ne pas être tenté de vouloir le réessayer. Parce que pour cette saison-là, c'est sûr, tu ne seras pas plus confortable dans un mois dans ce vêtement. Donc mets-le de côté et éventuellement tu referas un tri. l'année prochaine, qui sait, peut-être que tu seras plus confortable dedans et tu verras à ce moment-là, peut-être que ce sera peut-être plus facile pour toi de mettre ce vêtement de côté et de le donner à quelqu'un. L'autre conseil que je peux te donner aussi et qui peut éventuellement t'aider, que moi j'ai mis en place, c'est de virer les comptes Instagram qui me mettent mal à l'aise d'un point de vue physique et d'un point de vue aussi tout autre. Moi je sais que des fois, quand... d'un point de vue professionnel ou personnel, que ce soit physique ou alimentaire, dès qu'il y a une once de malaise quand je vais regarder la vidéo, quand je vais regarder le post, je supprime. Ça ne veut pas dire que je vais supprimer ce compte définitivement. Juste, là, ça me met mal à l'aise. Voilà, je sens qu'en ce moment, ce n'est pas OK pour moi de regarder ce genre de contenu. Je vais les virer. et peut-être qu'un jour je vais me réabonner, que ça va mieux passer, que je serai plus enclin à recevoir les messages qui m'intéressent sur ce genre de compte sans être polluée par ce qui ne m'intéresse pas et ce qui me met mal à l'aise. Mais quand c'est trop intense, je préfère supprimer, mettre de côté, pour avoir une sphère bienveillante sur mes réseaux sociaux. Je crois que c'était Coco Chanel qui disait La beauté commence au moment... où vous décidez d'être vous-même. Je crois que c'est Coco Chanel qui avait dit ça. Et je pense que c'était cette phrase. Je ne sais plus où est-ce que je l'avais vue. Mais je trouve que cette phrase décrit très bien le fait que n'importe quel corps que tu aies aujourd'hui, à partir du moment où tu décides de l'accepter, de vivre avec ton corps actuel et d'arrêter de t'empêcher de faire des choses et des activités, par rapport à ta morphologie actuelle, c'est grâce à ça que tu vas pouvoir montrer ta réelle beauté. Plus tu vas te sentir bien dans ton corps, plus tu vas rayonner et plus les autres aussi vont percevoir une beauté qui sera différente si tu es une personne renfermée, mal dans sa peau, tu vas moins rayonner et du coup, aux yeux des autres, tu vas aussi avoir... moins de potentielle beauté, si on peut dire ça comme ça. Et oui, je sais que t'en veux à ton corps, je sais que ça te saoule d'être dans ce corps-là. Mais il faut absolument que t'arrêtes d'en vouloir à ton corps, parce que ton corps, il fait vraiment du mieux qu'il peut pour t'aider à vivre. Alors je sais que tu te dis mais non mais en fait je peux pas lui faire confiance mon corps est pourri de toute façon c'est de sa faute si aujourd'hui j'en suis là où j'en suis au niveau de ma morphologie mais lui il fait de son mieux pour réguler tous les systèmes internes de ton organisme pour réparer les traumas que ce soit physique ou psychologique il essaie de gérer du mieux possible et le poids ta silhouette, le poids fait partie des systèmes de régulation, des systèmes qu'il tente de réguler en prenant en compte plusieurs paramètres. Pour donner un exemple, un stress chronique a autant de risques sur le long terme, si ce n'est plus, de te causer un AVC qu'une alimentation riche en cholestérol. Et du coup, quand on sait ça, on peut plus facilement comprendre pourquoi est-ce que le corps va avoir tendance à nous envoyer vers des aliments plus caloriques quand on a du mal à gérer nos émotions. Alors, oui, c'est aussi un message que ton corps t'envoie pour te dire que là il a besoin d'aide et qu'il a besoin que tu fasses un travail de fond sur tes émotions. mais il faut aussi accepter son aide quand lui est là en train de te dire En fait, là, l'état d'urgence est déclenché, tu as besoin de manger ce type d'aliment pour m'aider à réguler mon taux d'hormones, pour éviter que ça aggrave derrière ton état de santé. Donc à toi aussi d'agir en conséquence. sur un travail de fond, mais d'accepter d'écouter ton corps et surtout de le remercier de bien vouloir t'aider. Parce qu'il te donne des signaux, il te donne des informations pour que tu puisses travailler en équipe avec lui. Et le problème, c'est que en continuant de voir ton corps comme quelque chose de contraignant, de vouloir à tout prix en changer, de se dire que... c'est pas ton corps, c'est qu'un déguisement, c'est un bouclier, un fardeau, de vouloir s'en défaire, de le renier, de lui manquer de respect. Bah en fait, comment tu veux percevoir les signaux de ton corps si tu ne veux même plus être dans ce corps ? comment tu veux être capable de savoir à quel moment tu dois manger, à quel moment tu dois t'arrêter de manger qu'est-ce que tu dois manger, comment est-ce que tu veux être capable de percevoir les messages que ton corps t'envoie pour répondre à ces fameuses questions si tu ne veux plus rentrer en communication avec lui si tu coupes toute communication avec lui, est-ce que tu te rends compte des fois à quel point tes gestes et tes paroles envers ton corps peuvent être violents je sais que ça a dû t'arriver, en tout cas moi ça m'est arrivé et ça m'arrive encore parfois aujourd'hui de se rendre compte que on est en train de se pincer le bourrelet parce qu'on n'a pas envie de voir ce bourrelet et on se le pince et on se le pince tellement fort que ça fait mal et pourquoi on fait ça c'est pas en pinçant le bourrelet qui va disparaître les pensées de faire un régime ou le fait de te mettre au régime de pas écouter les besoins de ton corps quand t'as soif de t'empêcher de boire parce que t'as un dossier à clôturer avant, de t'empêcher de manger parce que c'est pas l'heure de manger, de t'empêcher de te reposer parce que tu préfères regarder ta série jusqu'à la fin, est-ce que ça, ça va t'aider à écouter ton corps et à être en osmose avec ton corps ? En fait, quand tu fais tout ça, t'es pas dans le respect de ton corps. Et si tu respectes pas ton corps, comment tu veux pouvoir un jour réussir à l'aimer ? Imagine que tu fasses la même chose à la personne avec qui tu partages ta vie. Imagine cette personne, elle rentre dans la salle de bain en petite tenue, et toi t'arrives et tu lui pinces le bourrelet imagine cette personne te dit qu'elle se sent mal dans sa peau et tu lui dis bah fais un régime imagine cette personne qui te dit je suis fatiguée et tu lui dis bah non tu continues de bosser non tu continues de regarder la série avec moi même si t'es épuisée tu continues de rester réveillée t'as soif ? non tu vas pas boire c'est pas grave la soif tu continues de faire ce que t'étais en train de faire t'as faim ? non c'est pas l'heure tu vas pas manger maintenant je dis ça mais je sais qu'il y a des personnes qui le font que ce soit pour elles ou pour d'autres personnes, notamment les parents qui vont avoir peut-être tendance des fois à mettre ça en place mais c'est hyper violent parce qu'en fait tu ne respectes pas les besoins de ton corps, tu ne respectes pas les besoins du corps de la personne c'est un manque de respect total en fait de ne pas respecter le corps d'autrui ou de ne pas respecter le tien et toi ce que tu es en train de faire quand tu fais ça c'est que tu ne respectes pas ton propre corps je vais te donner un autre exemple Imagine la personne qui partage ta vie. Cette personne, elle a forcément des défauts. Tu sais qu'elle a des défauts. Si tu ne te concentres que sur ses défauts, la relation va se dégrader. Tu as beau l'aimer de tout ton cœur, si à un moment donné tu ne te concentres que sur les défauts, tu vas finir par ne plus aimer la personne. et si tu continues à t'engrainer dans le fait que la personne n'a que des défauts, tu risques à terme même de ne plus avoir de respect pour cette personne. Et c'est là généralement que ça part, dans un clash international, quand les personnes arrêtent de se respecter. Ce qui fait aujourd'hui que t'aimes une personne, c'est un mix entre les qualités et les défauts de la personne. Alors oui, des fois on aimerait que... la personne améliore ses défauts parce que ça nous saoule. Mais c'est ce qui fait la personne, en fait. C'est un peu comme le ying et le yang, je pense. Ça reste un équilibre. Nous aussi, on a des défauts en tant que personne. On n'a pas que des qualités. Mais c'est un juste équilibre, finalement, qui fait qu'on va respecter la personne pour ce qu'elle est. Parce que, de toute façon, tout le monde, chaque personne mérite le respect. Ça, c'est, selon moi, la base. Et on l'oublie parfois. et à force de respecter la personne on peut finir par apprécier certains traits de sa personnalité de son physique, certaines particularités et après on peut en venir à l'aimer mais sans respect, on peut pas selon moi parler d'amour après on peut pas tendre à ce qui est de l'amour et je pense que pour le corps c'est la même chose c'est important d'arrêter de voir ton corps comme un ennemi surtout qu'en plus là c'est pas comme ton conjoint, c'est pas comme la personne qui partage ta vie c'est genre tu ne fais que un avec ton corps. Tu ne peux pas t'en débarrasser, tu ne peux pas divorcer si ça se passe mal. Tu es obligé, tu n'as pas le choix, tu dois vivre avec lui. Donc, est-ce que ça ne serait pas plus intéressant d'apprendre à cohabiter avec ton corps, à lui faire confiance, à l'écouter, à le comprendre, à le respecter, à réinstaurer un dialogue, à faire une trêve. Voilà, on ne cherche pas là à se dire je veux tout de suite aimer mon corps de manière inconditionnelle. Déjà, cherche à faire une trêve avec lui. et à apprendre à le respecter. Et qui sait, peut-être qu'après, tu vas finir par l'apprécier et le graal, comme je te le disais tout à l'heure, à l'aimer. Je ne suis pas psychologue, mais selon moi, c'est vraiment le premier pas dans cette direction. Donc ce que je peux te conseiller, c'est chaque fois que tu te vois, que tu te surprends à manquer de respect à ton corps, que ce soit dans la parole, que ce soit dans la pensée ou dans les actes, mets en place une action, fais quelque chose juste après, qui vient annuler. mets en place de la douceur et de la bienveillance après. Par exemple, si tu te vois en train de te pincer le bourrelet, peut-être que ça serait pas mal de te faire un petit massage, avec de l'huile, pourquoi pas, ou de la crème, de te faire un petit gommage, de te faire un petit soin du corps, de te faire un masque pour les cheveux, je sais pas. Fais-toi un petit truc cocooning. Prends-toi un instant pour toi, chouchoute ton corps à ce moment-là. Moi, généralement, je vais faire ça, c'est aussi un moyen pour moi de m'excuser. d'avoir manqué de respect à mon corps en lui donnant encore plus de respect et en essayant de faire preuve de douceur et de bienveillance envers lui l'autre truc c'est que comme je te disais tout à l'heure si on se focus que sur les défauts et que sur les trucs qu'on aime pas la relation elle se dégrade on est d'accord que dans l'exemple que je te tenais tout à l'heure dans la personne avec qui tu partages ta vie même si elle a des défauts il y a des choses, des parties de son corps des personnalités que tu adores et qui t'ont fait craquer en fait qui ont fait que t'as plus préféré mettre ça en avant que de mettre les défauts en avant. Et dans notre corps, c'est pareil, on en oublie souvent que ce n'est pas parce qu'il y a quelques parties de notre corps qu'on n'aime pas, qu'il n'y a pas d'autres parties de notre corps qu'on peut aimer et qui sont jolies, que l'on trouve jolies, et qu'on peut peut-être, nous, dans notre tête, mettre en avant plutôt que de vouloir mettre en avant à chaque fois ce que l'on n'aime pas. On est tous différents, on a tous des corps différents, il n'y a aucun corps qui se ressemble. Même des jumeaux vont avoir des différences. et chaque corps mérite d'être célébré pour ce qu'il est. Donc, le conseil que je peux te donner dans ce sens-là, c'est à chaque fois que tu sentiras que tu as des pensées négatives, ou tu dénigres ton corps, exerce-toi à trouver trois parties de ton corps que tu apprécies. Peu importe la partie du corps, ça peut être tes ongles, ça peut être tes cuticules, ça peut être juste... Je sais pas moi, ton nez, la couleur de tes yeux, la longueur de tes cils, la couleur de tes cheveux naturels, peu importe ce que c'est. La moindre parcelle de ton corps que tu aimes, tu as par exemple ce grain de beauté peut-être que tu aimes, la moindre parcelle de ton corps que tu vas trouver jolie, il faut que t'en trouves trois. Trouve-en trois. Ce que je te conseille aussi c'est d'en trouver des différents, histoire de t'exercer encore plus, mais plus tu vas t'obliger... avoir ton corps dans sa globalité et à ne pas te focus que sur les trucs que t'aimes pas. Bon, je vais m'arrêter là parce que je blablate un peu trop, mais j'espère que ça te permettra de voir les choses sous un angle différent. En tout cas, là, ce que je t'apporte dans la vidéo, c'est ce qui, moi, m'aide au quotidien quand je suis confrontée à ce genre de situation. Je suis toujours confrontée à ce genre de situation. Il y a des hauts, il y a des bas. Et dans les bas, je sais que mettre ça en place, ça m'aide pas mal. Du coup, j'espère que l'épisode d'aujourd'hui te permettra, à toi aussi, de voir les choses sous un angle différent quand t'es dans un... bas avec ton corps et j'espère que ça te donnera des pistes d'amélioration si c'est le cas bien entendu je t'invite à t'abonner pour pas manquer les prochains épisodes à noter le podcast sur la plateforme de ton choix si jamais la plateforme le permet n'hésite pas surtout à écrire un avis ça me ferait plaisir de ouf et ça prend seulement en plus quelques secondes en plus de donner un coup de pouce pour faire connaître le podcast à d'autres personnes qui en auraient besoin en attendant je te dis à très vite dans un prochain épisode et prends soin de toi

Chapters

  • Comprendre la responsabilité de la société

    02:05

  • Identifier la faille pour les pensées de restrictions

    11:27

  • Prendre conscience que ton corps fait de son mieux

    19:19

  • Observer la violence de tes propos et de tes gestes

    21:14

  • Comprendre la responsabilité de la société

    25:47

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Description

Les beaux jours sont de retour même si cette année, ils se sont fait désirés, et si la relation que tu entretiens avec ton corps n’est pas au beau fixe depuis quelque temps cela t’a donné un sursis. Tu fais peut être partie des personnes qui en ont marre de leur corps, qui ne l’aime pas, qui rêve d’un corps différent et avec l’arrivée du soleil ça ne va pas en s’améliorant.


➡️ Au programme :


- Comprendre la responsabilité de la société dans ton rapport au corps

- Identifier la faille pour les pensées de restrictions

- Prendre conscience que ton corps fait de son mieux

- Observer la violence de tes propos et de tes gestes

- Faire de ton corps un allié


❤️ Pense à t’abonner pour ne manquer aucun contenu et à laisser une note (avec un commentaire), si ce podcast te plaît, sur la plateforme d’écoute de ton choix ! C’est un bon moyen de permettre à d’autres personnes en galère de tomber sur mes conseils et de m’encourager à continuer au passage 😉.


Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !

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💫 [Quiz] As-tu un rapport sain à la nourriture ?

💫 Retrouve la version vidéo de cet épisode

💫 Réapprends à manger plus sereinement

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue à toi pour ce nouvel épisode d'ePodcast insatiable, compulsion, dans lequel on va voir ensemble pourquoi est-ce qu'il est temps d'arrêter d'être en guerre contre ton corps. Je pense qu'on peut enfin le dire, les beaux jours sont de retour. Je touche du bois en disant ça, mais les beaux jours sont selon moi enfin de retour. Et cette année, ils se sont fait pas mal désirer. Et si en ce qui te concerne la relation que tu entretiens... avec ton corps n'est pas au beau fixe depuis quelques temps, et bien je pense qu'on peut dire que le fait que les beaux jours aient mis du temps à revenir, ça t'a donné un petit peu de sursis. Tu fais peut-être partie des personnes qui en ont marre de leur corps, qui ne l'aiment pas, qui rêvent d'un corps différent. et avec l'arrivée du soleil ça va pas en s'améliorant tu sais que tant que t'auras pas appris à aimer ton corps tel qu'il est aujourd'hui t'arriveras pas à passer au dessus je suppose que la relation te rend malheureuse et que finalement tu te retrouves coincée entre le désir de changer de silhouette et en même temps le désir d'aimer ton corps aujourd'hui tel qu'il est. T'aimerais être capable de faire ça. Mais aujourd'hui, tu culpabilises de ne pas l'aimer avec tout ce qui est mouvement, body positive ou ce genre de choses. malgré que le fait que tu culpabilises, tu ne sais pas vraiment quoi faire pour y remédier. Donc c'est justement ce qu'on va aborder aujourd'hui. Je vais te donner mes conseils, ma vision selon moi de la situation et comment tu peux faire pour tendre déjà, pour avoir des premiers pas vers le fait d'aimer ton corps. Donc pour te teaser un petit peu, on va voir dans l'épisode d'aujourd'hui en quoi la société est responsable de cette situation, pourquoi la situation elle s'aggrave avec les beaux jours, comment ton corps t'aide au quotidien, ce qui peut aggraver ton rapport au corps, et quelles sont les actions que tu peux commencer à mettre en place pour faire de ton corps un allié. C'est parti ? Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Et pour moi, c'est important de remettre le cœur du problème là, en avant, pour pouvoir comprendre un petit peu le pourquoi du comment. Est-ce que c'est compliqué, en règle générale, avec notre vision de notre corps ? Pourquoi est-ce qu'on a autant de mal à l'aimer ? Pourquoi est-ce qu'on est autant de femmes et d'hommes à avoir un rapport compliqué au corps ? Alors c'est vrai que souvent, c'est lié quand même à notre éducation. Est-ce que les parents nous renvoient à ce que... les camarades de classe, à ce que les personnes autour de nous peuvent nous renvoyer ou nous faire comme remarque. Mais je pense que ça remonte à bien plus loin que ça. C'est un problème bien plus profond que ça. En fait, ce n'est pas les personnes de notre entourage le problème. C'est plus haut le souci. C'est la société en règle générale. Il y a des personnes qui vont dire, mais en fait, je n'aime pas ça. Je ne trouve pas ça beau. Même si j'étais seule sur une île déserte. le problème en fait ce serait pas les autres ce serait pas le regard des autres sur moi c'est juste moi, ma perception que j'ai la perception que j'ai sur mon corps que je n'aime pas, que je ne trouve pas beau en fait et je pense honnêtement que si le problème ce n'est finalement pas le regard des autres mais le regard de toi, entre toi et toi je pense que le problème est beaucoup plus profond que ça, et que la société a une grande part de responsabilité. Moi, en tout cas, ce que je me dis dans ces moments-là, c'est que la société, elle nous a clairement conditionnés à trouver beau un certain type de corps. En fait, elle a des standards de beauté. La société, en fonction des années, en fonction des siècles surtout, j'en dirais plus en fonction des siècles, va avoir des standards de beauté. Et ces standards de beauté... en ce moment, depuis maintenant pas mal d'années, est plus axée sur des corps qui vont être plus sveltes, fit, musclés, fins, minces. Et quand on grandit avec ces standards de beauté-là, quand on nous apprend que ça, c'est la beauté, que ça, c'est joli, que ça, c'est normal, forcément, au bout d'un moment, on s'est conditionné à penser la même chose. C'est comme si la personne te conditionne à penser que manger des chips c'est mal, c'est pourri, c'est caca boudin. Et bien forcément... tu vas être conditionné à penser que les chips, c'est mal, c'est pourri, c'est caca boudin. Et tu n'auras peut-être pas forcément toute la globalité de la situation en tête. Exactement comme pour le corps. Quand je vois les peintures, alors je ne vais pas beaucoup dans les musées parce que ce n'est pas trop mon délire. Je n'ai pas trop de réceptivité et d'accroche avec l'art. Mais ce que j'ai en tête, c'est surtout les tableaux de femmes nues. peintes à d'autres siècles, qui ont des rondeurs en fait. Et tu te dis, mais sur les peintures, c'est rare, en tout cas pour ma part, peut-être qu'il y en a, mais j'ai rarement vu, voire je pense jamais vu, des femmes peintes en nu de siècles précédents, minces. Elles avaient forcément quelques formes, il y avait des bourrelets, il y avait... Ce n'était jamais musclé, le corps de la femme n'avait jamais été musclé sur ces peintures-là. En tout cas, moi j'en ai jamais vu. C'est pour ça que je me dis mais à l'époque cette femme, est-ce qu'elle se trouvait belle avec ses formes ou est-ce qu'elle se trouvait trop grosse ? Est-ce qu'elle avait envie de changer de corps ? Et honnêtement, je ne pense pas me tromper en me disant que... ces femmes-là étaient adulées. Je ne sais pas si c'est le bon terme, mais je pense qu'elles étaient vraiment adulées pour leur corps. Je pense que c'était ce standard de beauté-là, à l'époque, qui était recherché. Je pense que des personnes qui étaient trop maigres paraissaient en fait malades, étaient synonymes de maladie, et qu'une personne, femme ou homme, qui avait du coup plus d'embonpoints, plus de formes, était considérée comme quelqu'un de... Alors je dirais pas de bons vivants, parce que ça c'est ce qu'on nous dit là aujourd'hui dans notre société actuelle, mais je pense vraiment que c'était des femmes qui étaient considérées comme les plus belles femmes de la société. Et je me dis mais comment on a fait pour en arriver d'un extrême à un autre en fait ? Et dans ces moments où moi je vais me sentir mal avec mon corps, parce que oui, il y a des moments où je me sens mal avec mon corps, dans ma tête en tout cas dans ces moments-là, moi je vais me dire... n'oublie pas que t'as été conditionné à voir ce type de corps beau. Et que ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, toi, tu vois ton corps différent de ce que le standard de la société met en avant, que tu as un corps moche, que tu dois te trouver moche. Tu as le droit de te trouver jolie, en fait. Et je pense honnêtement que plus on se conditionne à voir le type de corps promu par la société, et plus on se conditionne à trouver notre corps qui ne correspond pas à ce type de standard moche. Alors attends, avant de crier au scandale, parce que là, moi je parle vraiment d'un point de vue esthétique et d'image de soi, là on n'est pas en train de parler de ce que la société nous renvoie quand on va souffrir de surpoids ou d'obésité par rapport aux infrastructures qui ne sont pas forcément adaptées, tout ça, tout ça, mais là on parle vraiment qu'en termes d'esthétique. Pourquoi est-ce qu'on devrait... accepter de se conformer au conditionnement qu'on nous a donné qu'on nous a mis en tête que ce soit à travers les médias les réseaux sociaux comme je disais tout à l'heure les proches aussi on va nous bombarder d'images de messages en tout genre qui vont nous faire croire que pour être heureuse, pour être heureux il faut être mince, musclé avoir une peau parfaite, sans défaut sans bouton, sans ride là je vais partir un peu je vais éviter de dériver mais j'ai l'impression que ce soit sur notre silhouette, sur notre physique, en règle générale, il y a un critère standard qui fait qu'on est beau quand on ne rentre pas dedans. On n'est pas beau et on doit tout faire pour rentrer dans la case. On est beau. Mais... Est-ce qu'il ne peut pas y avoir des personnes où chaque personne qui ne correspond pas à ce fameux critère est juste considérée comme quelqu'un de belle ? De se trouver belle déjà soi ? Est-ce que c'est réellement ça ? Est-ce que réellement on peut se dire qu'on est heureux quand on correspond à cet idéal ? et hors regard des autres là je parle vraiment du regard entre soi et soi est-ce qu'on peut vraiment se dire qu'on est heureux à partir du moment où on pense rentrer dans ces standards de beauté je sais pas, pour donner un exemple où ça m'a vraiment sauté aux yeux et ça a été vraiment percutant pour moi je sais pas si tu le sais mais j'ai fait mon voyage de noces en Polynésie il y a deux ans je pense maintenant et le truc qui m'a frappée à ce moment là clairement je vais te dire que j'étais dans une phase où mon rapport au corps, ça n'allait pas du tout. Et ça m'avait mis beaucoup de pression d'aller en Polynésie et de ne pas me sentir bien dans mon corps. Et ce que j'ai pu constater... c'est que les Polynésiennes, je crois que j'en ai vu quasiment aucune, ou c'était très rare, parce que je vais pas vous dire de bêtises, mais dans ce que j'ai vu autour de moi, comme morphologie, comme silhouette, je ne me souviens pas avoir vu des Polynésiennes musclées, des fit girls, des personnes qui étaient très axées sur leur physique. J'ai plus vu des personnes qui rentraient dans ma normalité, et ma normalité à moi. que la société française ne considère pas comme quelque chose de beau. En tout cas, c'est parce qu'elle nous renvoie. Ces femmes, elles avaient des rondeurs. Il y en avait qui étaient en surpoids, en obésité, d'autres qui étaient plus minces, mais avec des rondeurs, avec des formes, qui étaient pulpeuses. Et ces femmes, je les ai vraiment trouvées magnifiques. En fait, c'est le cadet de leurs soucis, de devoir être musclées. Leurs problématiques, elles sont ailleurs. Et la culture n'est pas du tout la même. Et honnêtement, je me suis sentie bien finalement. Je me sentais mieux au contact des locaux qu'au contact des touristes qui étaient très axés sur leur image. J'ai eu l'impression en fait d'être physiquement plus à ma place là-bas qu'ici en France. C'est très bizarre de dire ça comme ça. Et je pense que c'est vraiment... ce qui m'a aidée à prendre conscience que le problème, en fait, c'était juste la société dans laquelle je vivais. Et qu'à partir du moment où j'ai pris conscience de ça, c'est un truc que je me remets dans ma tête à chaque fois. C'est de me dire, n'oublie pas que tu as été conditionnée. N'oublie pas que tu as été conditionnée. Juste pour me permettre de remettre de la conscience sur tout ça. parce que si on n'est pas de la conscience sur le fait qu'on a été conditionné par la société française, comment tu veux sortir de cet engrenage de non-respect du corps et de non-acceptation corporelle ? Et le problème, c'est qu'à partir du moment où on va commencer à dénigrer notre corps, à partir du moment où on ne se sent pas bien dans notre corps, je ne sais pas si toi tu l'as déjà vécu, mais pour moi ça a été flagrant, dans les moments où je suis ok avec mon corps, mes pensées de restriction partent, Et dans les moments où j'ai du mal à accepter mon corps, où je ne me sens pas bien, les pensées de restriction reviennent en force. Mais souvent, ça va m'arriver quand les beaux jours reviennent, forcément avec les messages qui viennent à tout va, du summer body, des nouveaux régimes, des nouveaux programmes sportifs, pour être bien pour l'été. Tout ça, ça va risquer de nous faire replonger. et donc si t'as pas un mental d'acier pour te dire j'ai été conditionné, j'ai été conditionné j'ai été conditionné les régimes, tout ça ça va finalement me donner un rapport malsain au sport, me donner un rapport malsain à la nourriture je ne veux pas de ça je ne veux pas retomber dans les cercles vicieux donc je ne vais pas craquer parce que je vais penser au long terme si t'as pas suffisamment le mental et les outils pour justement euh... faire des contre-arguments sur ces pensées de restriction qui vont arriver, eh bien tu replonges. Pour donner un exemple, quand j'ai fait le changement de vêtements, automne-hiver à printemps-été, j'ai fait ça un peu à l'arrache, j'avoue. Je n'ai pas du tout pris le temps de faire le tri des vêtements comme je le fais d'habitude. Là, je voulais juste faire le changement. Je pense qu'à... En repensant à ça, je pense que j'aurais peut-être dû le faire sur un autre jour et vraiment prendre le temps de faire le switch. Mais quand les beaux jours ont commencé à arriver et ils sont repartis après, ça je ne pouvais pas le savoir, mais quand ça a commencé à revenir, j'ai fait le switch direct parce que je n'avais pas de vêtements adaptés. et en fait j'ai voulu me mettre un pyjama pyjama style nuisette avec le short avec une matière, je sais pas comment ça s'appelle cette matière mais avec le petit haut aussi qui va bien tout ça et en fait à peine je l'ai mis, j'ai senti que ma poitrine elle était compressée de ouf que mes cuisses étaient serrées et je me suis dit mais en fait l'année dernière j'ai pas le souvenir que j'étais autant mal à l'aise dans ce pyjama Après je me suis dit, si la poitrine j'ai l'impression que ça n'allait pas déjà de base, parce que je ne me souviens pas d'avoir beaucoup mis ce pyjama, je pense que quand je l'ai acheté, je me suis dit ça va aller, parce que je le trouvais joli l'ensemble, mais en fait je n'étais pas à l'aise dedans. Et je me suis dit, ce n'est pas grave, je vais le garder, je vais m'habituer, ça va le faire. Je ne sais pas pourquoi, mon cerveau m'a dit, en fait si tu vas garder ce pyjama, tu vas rester dedans et ça va aller. Et en fait j'ai bien vu. les 5 minutes qui ont duré, j'ai essayé de vivre ma vie comme si rien n'était. Et en fait, j'étais en boucle sur des pensées négatives envers mon corps en me disant J'ai grossi, mais les dernières est-ce que je rentrais dedans ? Et là, je me sens serrée, je n'arrive pas à respirer comme je veux, je ne suis pas bien, je suis moche. Bref, je n'arrêtais pas avec mes pensées négatives envers mon corps, c'était en boucle dans ma tête. et à ce moment là malgré le fait que j'ai des outils pour essayer de sortir de ce truc là je n'ai pas réussi à sortir des arguments j'étais dedans et à ce moment là je sais que je me suis dit stop là stop, je ne sais pas comment sortir de cet engrenage là, je n'y arrive pas mes pensées de restriction, mes pensées négatives envers mon corps étaient beaucoup trop intenses pour que là j'arrive en fait à stopper le truc de manière douce, neutre avec beaucoup de neutralité ouais et du coup je me suis dit stop, là c'est urgent état d'urgence déclenché je suis partie choisir un autre pyjama, celui là je l'ai pris et je l'ai mis à la poubelle. Alors, honnêtement, habituellement, quand je fais le tri, je mets les vêtements qui ne me vont plus ou que je n'aime plus de côté pour les donner soit à une association ou pour les faire recycler. Mais là, j'étais incapable de faire ce choix-là. C'était une urgence vitale pour moi de me dire, en fait, il faut que je trouve un moyen à tout prix et de manière urgente de couper l'herbe sous le pied. à mes pensées négatives qui sont vraiment là, en train de me mettre dans un état de détresse émotionnelle limite. Donc j'ai été le jeter. Et à partir du moment où le pyjama a été dans la poubelle, une libération. Et j'ai trouvé ça ouf de voir à quel point je me suis sentie libérée à ce moment-là de ce pyjama qui était en train de créer du dénigrement. Donc si je peux te donner un conseil, c'est choisis des vêtements confortables. Quand tu vois que tu n'es pas confortable dans un vêtement, si tu n'as pas le choix d'aller le jeter pour faire passer le truc, va le jeter. Si tu veux... Et je pense que c'est le meilleur cas de figure, faire un tri en amont de tes vêtements. Fais-le, donne-le à des associations. Si ça te fait mal au cœur de le donner ou de le jeter, tu le gardes et tu te le mets de côté, mais en dehors de ton armoire, en dehors de ton dressing, pour ne pas être confronté à ce vêtement-là, pour ne pas être tenté de vouloir le réessayer. Parce que pour cette saison-là, c'est sûr, tu ne seras pas plus confortable dans un mois dans ce vêtement. Donc mets-le de côté et éventuellement tu referas un tri. l'année prochaine, qui sait, peut-être que tu seras plus confortable dedans et tu verras à ce moment-là, peut-être que ce sera peut-être plus facile pour toi de mettre ce vêtement de côté et de le donner à quelqu'un. L'autre conseil que je peux te donner aussi et qui peut éventuellement t'aider, que moi j'ai mis en place, c'est de virer les comptes Instagram qui me mettent mal à l'aise d'un point de vue physique et d'un point de vue aussi tout autre. Moi je sais que des fois, quand... d'un point de vue professionnel ou personnel, que ce soit physique ou alimentaire, dès qu'il y a une once de malaise quand je vais regarder la vidéo, quand je vais regarder le post, je supprime. Ça ne veut pas dire que je vais supprimer ce compte définitivement. Juste, là, ça me met mal à l'aise. Voilà, je sens qu'en ce moment, ce n'est pas OK pour moi de regarder ce genre de contenu. Je vais les virer. et peut-être qu'un jour je vais me réabonner, que ça va mieux passer, que je serai plus enclin à recevoir les messages qui m'intéressent sur ce genre de compte sans être polluée par ce qui ne m'intéresse pas et ce qui me met mal à l'aise. Mais quand c'est trop intense, je préfère supprimer, mettre de côté, pour avoir une sphère bienveillante sur mes réseaux sociaux. Je crois que c'était Coco Chanel qui disait La beauté commence au moment... où vous décidez d'être vous-même. Je crois que c'est Coco Chanel qui avait dit ça. Et je pense que c'était cette phrase. Je ne sais plus où est-ce que je l'avais vue. Mais je trouve que cette phrase décrit très bien le fait que n'importe quel corps que tu aies aujourd'hui, à partir du moment où tu décides de l'accepter, de vivre avec ton corps actuel et d'arrêter de t'empêcher de faire des choses et des activités, par rapport à ta morphologie actuelle, c'est grâce à ça que tu vas pouvoir montrer ta réelle beauté. Plus tu vas te sentir bien dans ton corps, plus tu vas rayonner et plus les autres aussi vont percevoir une beauté qui sera différente si tu es une personne renfermée, mal dans sa peau, tu vas moins rayonner et du coup, aux yeux des autres, tu vas aussi avoir... moins de potentielle beauté, si on peut dire ça comme ça. Et oui, je sais que t'en veux à ton corps, je sais que ça te saoule d'être dans ce corps-là. Mais il faut absolument que t'arrêtes d'en vouloir à ton corps, parce que ton corps, il fait vraiment du mieux qu'il peut pour t'aider à vivre. Alors je sais que tu te dis mais non mais en fait je peux pas lui faire confiance mon corps est pourri de toute façon c'est de sa faute si aujourd'hui j'en suis là où j'en suis au niveau de ma morphologie mais lui il fait de son mieux pour réguler tous les systèmes internes de ton organisme pour réparer les traumas que ce soit physique ou psychologique il essaie de gérer du mieux possible et le poids ta silhouette, le poids fait partie des systèmes de régulation, des systèmes qu'il tente de réguler en prenant en compte plusieurs paramètres. Pour donner un exemple, un stress chronique a autant de risques sur le long terme, si ce n'est plus, de te causer un AVC qu'une alimentation riche en cholestérol. Et du coup, quand on sait ça, on peut plus facilement comprendre pourquoi est-ce que le corps va avoir tendance à nous envoyer vers des aliments plus caloriques quand on a du mal à gérer nos émotions. Alors, oui, c'est aussi un message que ton corps t'envoie pour te dire que là il a besoin d'aide et qu'il a besoin que tu fasses un travail de fond sur tes émotions. mais il faut aussi accepter son aide quand lui est là en train de te dire En fait, là, l'état d'urgence est déclenché, tu as besoin de manger ce type d'aliment pour m'aider à réguler mon taux d'hormones, pour éviter que ça aggrave derrière ton état de santé. Donc à toi aussi d'agir en conséquence. sur un travail de fond, mais d'accepter d'écouter ton corps et surtout de le remercier de bien vouloir t'aider. Parce qu'il te donne des signaux, il te donne des informations pour que tu puisses travailler en équipe avec lui. Et le problème, c'est que en continuant de voir ton corps comme quelque chose de contraignant, de vouloir à tout prix en changer, de se dire que... c'est pas ton corps, c'est qu'un déguisement, c'est un bouclier, un fardeau, de vouloir s'en défaire, de le renier, de lui manquer de respect. Bah en fait, comment tu veux percevoir les signaux de ton corps si tu ne veux même plus être dans ce corps ? comment tu veux être capable de savoir à quel moment tu dois manger, à quel moment tu dois t'arrêter de manger qu'est-ce que tu dois manger, comment est-ce que tu veux être capable de percevoir les messages que ton corps t'envoie pour répondre à ces fameuses questions si tu ne veux plus rentrer en communication avec lui si tu coupes toute communication avec lui, est-ce que tu te rends compte des fois à quel point tes gestes et tes paroles envers ton corps peuvent être violents je sais que ça a dû t'arriver, en tout cas moi ça m'est arrivé et ça m'arrive encore parfois aujourd'hui de se rendre compte que on est en train de se pincer le bourrelet parce qu'on n'a pas envie de voir ce bourrelet et on se le pince et on se le pince tellement fort que ça fait mal et pourquoi on fait ça c'est pas en pinçant le bourrelet qui va disparaître les pensées de faire un régime ou le fait de te mettre au régime de pas écouter les besoins de ton corps quand t'as soif de t'empêcher de boire parce que t'as un dossier à clôturer avant, de t'empêcher de manger parce que c'est pas l'heure de manger, de t'empêcher de te reposer parce que tu préfères regarder ta série jusqu'à la fin, est-ce que ça, ça va t'aider à écouter ton corps et à être en osmose avec ton corps ? En fait, quand tu fais tout ça, t'es pas dans le respect de ton corps. Et si tu respectes pas ton corps, comment tu veux pouvoir un jour réussir à l'aimer ? Imagine que tu fasses la même chose à la personne avec qui tu partages ta vie. Imagine cette personne, elle rentre dans la salle de bain en petite tenue, et toi t'arrives et tu lui pinces le bourrelet imagine cette personne te dit qu'elle se sent mal dans sa peau et tu lui dis bah fais un régime imagine cette personne qui te dit je suis fatiguée et tu lui dis bah non tu continues de bosser non tu continues de regarder la série avec moi même si t'es épuisée tu continues de rester réveillée t'as soif ? non tu vas pas boire c'est pas grave la soif tu continues de faire ce que t'étais en train de faire t'as faim ? non c'est pas l'heure tu vas pas manger maintenant je dis ça mais je sais qu'il y a des personnes qui le font que ce soit pour elles ou pour d'autres personnes, notamment les parents qui vont avoir peut-être tendance des fois à mettre ça en place mais c'est hyper violent parce qu'en fait tu ne respectes pas les besoins de ton corps, tu ne respectes pas les besoins du corps de la personne c'est un manque de respect total en fait de ne pas respecter le corps d'autrui ou de ne pas respecter le tien et toi ce que tu es en train de faire quand tu fais ça c'est que tu ne respectes pas ton propre corps je vais te donner un autre exemple Imagine la personne qui partage ta vie. Cette personne, elle a forcément des défauts. Tu sais qu'elle a des défauts. Si tu ne te concentres que sur ses défauts, la relation va se dégrader. Tu as beau l'aimer de tout ton cœur, si à un moment donné tu ne te concentres que sur les défauts, tu vas finir par ne plus aimer la personne. et si tu continues à t'engrainer dans le fait que la personne n'a que des défauts, tu risques à terme même de ne plus avoir de respect pour cette personne. Et c'est là généralement que ça part, dans un clash international, quand les personnes arrêtent de se respecter. Ce qui fait aujourd'hui que t'aimes une personne, c'est un mix entre les qualités et les défauts de la personne. Alors oui, des fois on aimerait que... la personne améliore ses défauts parce que ça nous saoule. Mais c'est ce qui fait la personne, en fait. C'est un peu comme le ying et le yang, je pense. Ça reste un équilibre. Nous aussi, on a des défauts en tant que personne. On n'a pas que des qualités. Mais c'est un juste équilibre, finalement, qui fait qu'on va respecter la personne pour ce qu'elle est. Parce que, de toute façon, tout le monde, chaque personne mérite le respect. Ça, c'est, selon moi, la base. Et on l'oublie parfois. et à force de respecter la personne on peut finir par apprécier certains traits de sa personnalité de son physique, certaines particularités et après on peut en venir à l'aimer mais sans respect, on peut pas selon moi parler d'amour après on peut pas tendre à ce qui est de l'amour et je pense que pour le corps c'est la même chose c'est important d'arrêter de voir ton corps comme un ennemi surtout qu'en plus là c'est pas comme ton conjoint, c'est pas comme la personne qui partage ta vie c'est genre tu ne fais que un avec ton corps. Tu ne peux pas t'en débarrasser, tu ne peux pas divorcer si ça se passe mal. Tu es obligé, tu n'as pas le choix, tu dois vivre avec lui. Donc, est-ce que ça ne serait pas plus intéressant d'apprendre à cohabiter avec ton corps, à lui faire confiance, à l'écouter, à le comprendre, à le respecter, à réinstaurer un dialogue, à faire une trêve. Voilà, on ne cherche pas là à se dire je veux tout de suite aimer mon corps de manière inconditionnelle. Déjà, cherche à faire une trêve avec lui. et à apprendre à le respecter. Et qui sait, peut-être qu'après, tu vas finir par l'apprécier et le graal, comme je te le disais tout à l'heure, à l'aimer. Je ne suis pas psychologue, mais selon moi, c'est vraiment le premier pas dans cette direction. Donc ce que je peux te conseiller, c'est chaque fois que tu te vois, que tu te surprends à manquer de respect à ton corps, que ce soit dans la parole, que ce soit dans la pensée ou dans les actes, mets en place une action, fais quelque chose juste après, qui vient annuler. mets en place de la douceur et de la bienveillance après. Par exemple, si tu te vois en train de te pincer le bourrelet, peut-être que ça serait pas mal de te faire un petit massage, avec de l'huile, pourquoi pas, ou de la crème, de te faire un petit gommage, de te faire un petit soin du corps, de te faire un masque pour les cheveux, je sais pas. Fais-toi un petit truc cocooning. Prends-toi un instant pour toi, chouchoute ton corps à ce moment-là. Moi, généralement, je vais faire ça, c'est aussi un moyen pour moi de m'excuser. d'avoir manqué de respect à mon corps en lui donnant encore plus de respect et en essayant de faire preuve de douceur et de bienveillance envers lui l'autre truc c'est que comme je te disais tout à l'heure si on se focus que sur les défauts et que sur les trucs qu'on aime pas la relation elle se dégrade on est d'accord que dans l'exemple que je te tenais tout à l'heure dans la personne avec qui tu partages ta vie même si elle a des défauts il y a des choses, des parties de son corps des personnalités que tu adores et qui t'ont fait craquer en fait qui ont fait que t'as plus préféré mettre ça en avant que de mettre les défauts en avant. Et dans notre corps, c'est pareil, on en oublie souvent que ce n'est pas parce qu'il y a quelques parties de notre corps qu'on n'aime pas, qu'il n'y a pas d'autres parties de notre corps qu'on peut aimer et qui sont jolies, que l'on trouve jolies, et qu'on peut peut-être, nous, dans notre tête, mettre en avant plutôt que de vouloir mettre en avant à chaque fois ce que l'on n'aime pas. On est tous différents, on a tous des corps différents, il n'y a aucun corps qui se ressemble. Même des jumeaux vont avoir des différences. et chaque corps mérite d'être célébré pour ce qu'il est. Donc, le conseil que je peux te donner dans ce sens-là, c'est à chaque fois que tu sentiras que tu as des pensées négatives, ou tu dénigres ton corps, exerce-toi à trouver trois parties de ton corps que tu apprécies. Peu importe la partie du corps, ça peut être tes ongles, ça peut être tes cuticules, ça peut être juste... Je sais pas moi, ton nez, la couleur de tes yeux, la longueur de tes cils, la couleur de tes cheveux naturels, peu importe ce que c'est. La moindre parcelle de ton corps que tu aimes, tu as par exemple ce grain de beauté peut-être que tu aimes, la moindre parcelle de ton corps que tu vas trouver jolie, il faut que t'en trouves trois. Trouve-en trois. Ce que je te conseille aussi c'est d'en trouver des différents, histoire de t'exercer encore plus, mais plus tu vas t'obliger... avoir ton corps dans sa globalité et à ne pas te focus que sur les trucs que t'aimes pas. Bon, je vais m'arrêter là parce que je blablate un peu trop, mais j'espère que ça te permettra de voir les choses sous un angle différent. En tout cas, là, ce que je t'apporte dans la vidéo, c'est ce qui, moi, m'aide au quotidien quand je suis confrontée à ce genre de situation. Je suis toujours confrontée à ce genre de situation. Il y a des hauts, il y a des bas. Et dans les bas, je sais que mettre ça en place, ça m'aide pas mal. Du coup, j'espère que l'épisode d'aujourd'hui te permettra, à toi aussi, de voir les choses sous un angle différent quand t'es dans un... bas avec ton corps et j'espère que ça te donnera des pistes d'amélioration si c'est le cas bien entendu je t'invite à t'abonner pour pas manquer les prochains épisodes à noter le podcast sur la plateforme de ton choix si jamais la plateforme le permet n'hésite pas surtout à écrire un avis ça me ferait plaisir de ouf et ça prend seulement en plus quelques secondes en plus de donner un coup de pouce pour faire connaître le podcast à d'autres personnes qui en auraient besoin en attendant je te dis à très vite dans un prochain épisode et prends soin de toi

Chapters

  • Comprendre la responsabilité de la société

    02:05

  • Identifier la faille pour les pensées de restrictions

    11:27

  • Prendre conscience que ton corps fait de son mieux

    19:19

  • Observer la violence de tes propos et de tes gestes

    21:14

  • Comprendre la responsabilité de la société

    25:47

Description

Les beaux jours sont de retour même si cette année, ils se sont fait désirés, et si la relation que tu entretiens avec ton corps n’est pas au beau fixe depuis quelque temps cela t’a donné un sursis. Tu fais peut être partie des personnes qui en ont marre de leur corps, qui ne l’aime pas, qui rêve d’un corps différent et avec l’arrivée du soleil ça ne va pas en s’améliorant.


➡️ Au programme :


- Comprendre la responsabilité de la société dans ton rapport au corps

- Identifier la faille pour les pensées de restrictions

- Prendre conscience que ton corps fait de son mieux

- Observer la violence de tes propos et de tes gestes

- Faire de ton corps un allié


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue à toi pour ce nouvel épisode d'ePodcast insatiable, compulsion, dans lequel on va voir ensemble pourquoi est-ce qu'il est temps d'arrêter d'être en guerre contre ton corps. Je pense qu'on peut enfin le dire, les beaux jours sont de retour. Je touche du bois en disant ça, mais les beaux jours sont selon moi enfin de retour. Et cette année, ils se sont fait pas mal désirer. Et si en ce qui te concerne la relation que tu entretiens... avec ton corps n'est pas au beau fixe depuis quelques temps, et bien je pense qu'on peut dire que le fait que les beaux jours aient mis du temps à revenir, ça t'a donné un petit peu de sursis. Tu fais peut-être partie des personnes qui en ont marre de leur corps, qui ne l'aiment pas, qui rêvent d'un corps différent. et avec l'arrivée du soleil ça va pas en s'améliorant tu sais que tant que t'auras pas appris à aimer ton corps tel qu'il est aujourd'hui t'arriveras pas à passer au dessus je suppose que la relation te rend malheureuse et que finalement tu te retrouves coincée entre le désir de changer de silhouette et en même temps le désir d'aimer ton corps aujourd'hui tel qu'il est. T'aimerais être capable de faire ça. Mais aujourd'hui, tu culpabilises de ne pas l'aimer avec tout ce qui est mouvement, body positive ou ce genre de choses. malgré que le fait que tu culpabilises, tu ne sais pas vraiment quoi faire pour y remédier. Donc c'est justement ce qu'on va aborder aujourd'hui. Je vais te donner mes conseils, ma vision selon moi de la situation et comment tu peux faire pour tendre déjà, pour avoir des premiers pas vers le fait d'aimer ton corps. Donc pour te teaser un petit peu, on va voir dans l'épisode d'aujourd'hui en quoi la société est responsable de cette situation, pourquoi la situation elle s'aggrave avec les beaux jours, comment ton corps t'aide au quotidien, ce qui peut aggraver ton rapport au corps, et quelles sont les actions que tu peux commencer à mettre en place pour faire de ton corps un allié. C'est parti ? Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Et pour moi, c'est important de remettre le cœur du problème là, en avant, pour pouvoir comprendre un petit peu le pourquoi du comment. Est-ce que c'est compliqué, en règle générale, avec notre vision de notre corps ? Pourquoi est-ce qu'on a autant de mal à l'aimer ? Pourquoi est-ce qu'on est autant de femmes et d'hommes à avoir un rapport compliqué au corps ? Alors c'est vrai que souvent, c'est lié quand même à notre éducation. Est-ce que les parents nous renvoient à ce que... les camarades de classe, à ce que les personnes autour de nous peuvent nous renvoyer ou nous faire comme remarque. Mais je pense que ça remonte à bien plus loin que ça. C'est un problème bien plus profond que ça. En fait, ce n'est pas les personnes de notre entourage le problème. C'est plus haut le souci. C'est la société en règle générale. Il y a des personnes qui vont dire, mais en fait, je n'aime pas ça. Je ne trouve pas ça beau. Même si j'étais seule sur une île déserte. le problème en fait ce serait pas les autres ce serait pas le regard des autres sur moi c'est juste moi, ma perception que j'ai la perception que j'ai sur mon corps que je n'aime pas, que je ne trouve pas beau en fait et je pense honnêtement que si le problème ce n'est finalement pas le regard des autres mais le regard de toi, entre toi et toi je pense que le problème est beaucoup plus profond que ça, et que la société a une grande part de responsabilité. Moi, en tout cas, ce que je me dis dans ces moments-là, c'est que la société, elle nous a clairement conditionnés à trouver beau un certain type de corps. En fait, elle a des standards de beauté. La société, en fonction des années, en fonction des siècles surtout, j'en dirais plus en fonction des siècles, va avoir des standards de beauté. Et ces standards de beauté... en ce moment, depuis maintenant pas mal d'années, est plus axée sur des corps qui vont être plus sveltes, fit, musclés, fins, minces. Et quand on grandit avec ces standards de beauté-là, quand on nous apprend que ça, c'est la beauté, que ça, c'est joli, que ça, c'est normal, forcément, au bout d'un moment, on s'est conditionné à penser la même chose. C'est comme si la personne te conditionne à penser que manger des chips c'est mal, c'est pourri, c'est caca boudin. Et bien forcément... tu vas être conditionné à penser que les chips, c'est mal, c'est pourri, c'est caca boudin. Et tu n'auras peut-être pas forcément toute la globalité de la situation en tête. Exactement comme pour le corps. Quand je vois les peintures, alors je ne vais pas beaucoup dans les musées parce que ce n'est pas trop mon délire. Je n'ai pas trop de réceptivité et d'accroche avec l'art. Mais ce que j'ai en tête, c'est surtout les tableaux de femmes nues. peintes à d'autres siècles, qui ont des rondeurs en fait. Et tu te dis, mais sur les peintures, c'est rare, en tout cas pour ma part, peut-être qu'il y en a, mais j'ai rarement vu, voire je pense jamais vu, des femmes peintes en nu de siècles précédents, minces. Elles avaient forcément quelques formes, il y avait des bourrelets, il y avait... Ce n'était jamais musclé, le corps de la femme n'avait jamais été musclé sur ces peintures-là. En tout cas, moi j'en ai jamais vu. C'est pour ça que je me dis mais à l'époque cette femme, est-ce qu'elle se trouvait belle avec ses formes ou est-ce qu'elle se trouvait trop grosse ? Est-ce qu'elle avait envie de changer de corps ? Et honnêtement, je ne pense pas me tromper en me disant que... ces femmes-là étaient adulées. Je ne sais pas si c'est le bon terme, mais je pense qu'elles étaient vraiment adulées pour leur corps. Je pense que c'était ce standard de beauté-là, à l'époque, qui était recherché. Je pense que des personnes qui étaient trop maigres paraissaient en fait malades, étaient synonymes de maladie, et qu'une personne, femme ou homme, qui avait du coup plus d'embonpoints, plus de formes, était considérée comme quelqu'un de... Alors je dirais pas de bons vivants, parce que ça c'est ce qu'on nous dit là aujourd'hui dans notre société actuelle, mais je pense vraiment que c'était des femmes qui étaient considérées comme les plus belles femmes de la société. Et je me dis mais comment on a fait pour en arriver d'un extrême à un autre en fait ? Et dans ces moments où moi je vais me sentir mal avec mon corps, parce que oui, il y a des moments où je me sens mal avec mon corps, dans ma tête en tout cas dans ces moments-là, moi je vais me dire... n'oublie pas que t'as été conditionné à voir ce type de corps beau. Et que ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, toi, tu vois ton corps différent de ce que le standard de la société met en avant, que tu as un corps moche, que tu dois te trouver moche. Tu as le droit de te trouver jolie, en fait. Et je pense honnêtement que plus on se conditionne à voir le type de corps promu par la société, et plus on se conditionne à trouver notre corps qui ne correspond pas à ce type de standard moche. Alors attends, avant de crier au scandale, parce que là, moi je parle vraiment d'un point de vue esthétique et d'image de soi, là on n'est pas en train de parler de ce que la société nous renvoie quand on va souffrir de surpoids ou d'obésité par rapport aux infrastructures qui ne sont pas forcément adaptées, tout ça, tout ça, mais là on parle vraiment qu'en termes d'esthétique. Pourquoi est-ce qu'on devrait... accepter de se conformer au conditionnement qu'on nous a donné qu'on nous a mis en tête que ce soit à travers les médias les réseaux sociaux comme je disais tout à l'heure les proches aussi on va nous bombarder d'images de messages en tout genre qui vont nous faire croire que pour être heureuse, pour être heureux il faut être mince, musclé avoir une peau parfaite, sans défaut sans bouton, sans ride là je vais partir un peu je vais éviter de dériver mais j'ai l'impression que ce soit sur notre silhouette, sur notre physique, en règle générale, il y a un critère standard qui fait qu'on est beau quand on ne rentre pas dedans. On n'est pas beau et on doit tout faire pour rentrer dans la case. On est beau. Mais... Est-ce qu'il ne peut pas y avoir des personnes où chaque personne qui ne correspond pas à ce fameux critère est juste considérée comme quelqu'un de belle ? De se trouver belle déjà soi ? Est-ce que c'est réellement ça ? Est-ce que réellement on peut se dire qu'on est heureux quand on correspond à cet idéal ? et hors regard des autres là je parle vraiment du regard entre soi et soi est-ce qu'on peut vraiment se dire qu'on est heureux à partir du moment où on pense rentrer dans ces standards de beauté je sais pas, pour donner un exemple où ça m'a vraiment sauté aux yeux et ça a été vraiment percutant pour moi je sais pas si tu le sais mais j'ai fait mon voyage de noces en Polynésie il y a deux ans je pense maintenant et le truc qui m'a frappée à ce moment là clairement je vais te dire que j'étais dans une phase où mon rapport au corps, ça n'allait pas du tout. Et ça m'avait mis beaucoup de pression d'aller en Polynésie et de ne pas me sentir bien dans mon corps. Et ce que j'ai pu constater... c'est que les Polynésiennes, je crois que j'en ai vu quasiment aucune, ou c'était très rare, parce que je vais pas vous dire de bêtises, mais dans ce que j'ai vu autour de moi, comme morphologie, comme silhouette, je ne me souviens pas avoir vu des Polynésiennes musclées, des fit girls, des personnes qui étaient très axées sur leur physique. J'ai plus vu des personnes qui rentraient dans ma normalité, et ma normalité à moi. que la société française ne considère pas comme quelque chose de beau. En tout cas, c'est parce qu'elle nous renvoie. Ces femmes, elles avaient des rondeurs. Il y en avait qui étaient en surpoids, en obésité, d'autres qui étaient plus minces, mais avec des rondeurs, avec des formes, qui étaient pulpeuses. Et ces femmes, je les ai vraiment trouvées magnifiques. En fait, c'est le cadet de leurs soucis, de devoir être musclées. Leurs problématiques, elles sont ailleurs. Et la culture n'est pas du tout la même. Et honnêtement, je me suis sentie bien finalement. Je me sentais mieux au contact des locaux qu'au contact des touristes qui étaient très axés sur leur image. J'ai eu l'impression en fait d'être physiquement plus à ma place là-bas qu'ici en France. C'est très bizarre de dire ça comme ça. Et je pense que c'est vraiment... ce qui m'a aidée à prendre conscience que le problème, en fait, c'était juste la société dans laquelle je vivais. Et qu'à partir du moment où j'ai pris conscience de ça, c'est un truc que je me remets dans ma tête à chaque fois. C'est de me dire, n'oublie pas que tu as été conditionnée. N'oublie pas que tu as été conditionnée. Juste pour me permettre de remettre de la conscience sur tout ça. parce que si on n'est pas de la conscience sur le fait qu'on a été conditionné par la société française, comment tu veux sortir de cet engrenage de non-respect du corps et de non-acceptation corporelle ? Et le problème, c'est qu'à partir du moment où on va commencer à dénigrer notre corps, à partir du moment où on ne se sent pas bien dans notre corps, je ne sais pas si toi tu l'as déjà vécu, mais pour moi ça a été flagrant, dans les moments où je suis ok avec mon corps, mes pensées de restriction partent, Et dans les moments où j'ai du mal à accepter mon corps, où je ne me sens pas bien, les pensées de restriction reviennent en force. Mais souvent, ça va m'arriver quand les beaux jours reviennent, forcément avec les messages qui viennent à tout va, du summer body, des nouveaux régimes, des nouveaux programmes sportifs, pour être bien pour l'été. Tout ça, ça va risquer de nous faire replonger. et donc si t'as pas un mental d'acier pour te dire j'ai été conditionné, j'ai été conditionné j'ai été conditionné les régimes, tout ça ça va finalement me donner un rapport malsain au sport, me donner un rapport malsain à la nourriture je ne veux pas de ça je ne veux pas retomber dans les cercles vicieux donc je ne vais pas craquer parce que je vais penser au long terme si t'as pas suffisamment le mental et les outils pour justement euh... faire des contre-arguments sur ces pensées de restriction qui vont arriver, eh bien tu replonges. Pour donner un exemple, quand j'ai fait le changement de vêtements, automne-hiver à printemps-été, j'ai fait ça un peu à l'arrache, j'avoue. Je n'ai pas du tout pris le temps de faire le tri des vêtements comme je le fais d'habitude. Là, je voulais juste faire le changement. Je pense qu'à... En repensant à ça, je pense que j'aurais peut-être dû le faire sur un autre jour et vraiment prendre le temps de faire le switch. Mais quand les beaux jours ont commencé à arriver et ils sont repartis après, ça je ne pouvais pas le savoir, mais quand ça a commencé à revenir, j'ai fait le switch direct parce que je n'avais pas de vêtements adaptés. et en fait j'ai voulu me mettre un pyjama pyjama style nuisette avec le short avec une matière, je sais pas comment ça s'appelle cette matière mais avec le petit haut aussi qui va bien tout ça et en fait à peine je l'ai mis, j'ai senti que ma poitrine elle était compressée de ouf que mes cuisses étaient serrées et je me suis dit mais en fait l'année dernière j'ai pas le souvenir que j'étais autant mal à l'aise dans ce pyjama Après je me suis dit, si la poitrine j'ai l'impression que ça n'allait pas déjà de base, parce que je ne me souviens pas d'avoir beaucoup mis ce pyjama, je pense que quand je l'ai acheté, je me suis dit ça va aller, parce que je le trouvais joli l'ensemble, mais en fait je n'étais pas à l'aise dedans. Et je me suis dit, ce n'est pas grave, je vais le garder, je vais m'habituer, ça va le faire. Je ne sais pas pourquoi, mon cerveau m'a dit, en fait si tu vas garder ce pyjama, tu vas rester dedans et ça va aller. Et en fait j'ai bien vu. les 5 minutes qui ont duré, j'ai essayé de vivre ma vie comme si rien n'était. Et en fait, j'étais en boucle sur des pensées négatives envers mon corps en me disant J'ai grossi, mais les dernières est-ce que je rentrais dedans ? Et là, je me sens serrée, je n'arrive pas à respirer comme je veux, je ne suis pas bien, je suis moche. Bref, je n'arrêtais pas avec mes pensées négatives envers mon corps, c'était en boucle dans ma tête. et à ce moment là malgré le fait que j'ai des outils pour essayer de sortir de ce truc là je n'ai pas réussi à sortir des arguments j'étais dedans et à ce moment là je sais que je me suis dit stop là stop, je ne sais pas comment sortir de cet engrenage là, je n'y arrive pas mes pensées de restriction, mes pensées négatives envers mon corps étaient beaucoup trop intenses pour que là j'arrive en fait à stopper le truc de manière douce, neutre avec beaucoup de neutralité ouais et du coup je me suis dit stop, là c'est urgent état d'urgence déclenché je suis partie choisir un autre pyjama, celui là je l'ai pris et je l'ai mis à la poubelle. Alors, honnêtement, habituellement, quand je fais le tri, je mets les vêtements qui ne me vont plus ou que je n'aime plus de côté pour les donner soit à une association ou pour les faire recycler. Mais là, j'étais incapable de faire ce choix-là. C'était une urgence vitale pour moi de me dire, en fait, il faut que je trouve un moyen à tout prix et de manière urgente de couper l'herbe sous le pied. à mes pensées négatives qui sont vraiment là, en train de me mettre dans un état de détresse émotionnelle limite. Donc j'ai été le jeter. Et à partir du moment où le pyjama a été dans la poubelle, une libération. Et j'ai trouvé ça ouf de voir à quel point je me suis sentie libérée à ce moment-là de ce pyjama qui était en train de créer du dénigrement. Donc si je peux te donner un conseil, c'est choisis des vêtements confortables. Quand tu vois que tu n'es pas confortable dans un vêtement, si tu n'as pas le choix d'aller le jeter pour faire passer le truc, va le jeter. Si tu veux... Et je pense que c'est le meilleur cas de figure, faire un tri en amont de tes vêtements. Fais-le, donne-le à des associations. Si ça te fait mal au cœur de le donner ou de le jeter, tu le gardes et tu te le mets de côté, mais en dehors de ton armoire, en dehors de ton dressing, pour ne pas être confronté à ce vêtement-là, pour ne pas être tenté de vouloir le réessayer. Parce que pour cette saison-là, c'est sûr, tu ne seras pas plus confortable dans un mois dans ce vêtement. Donc mets-le de côté et éventuellement tu referas un tri. l'année prochaine, qui sait, peut-être que tu seras plus confortable dedans et tu verras à ce moment-là, peut-être que ce sera peut-être plus facile pour toi de mettre ce vêtement de côté et de le donner à quelqu'un. L'autre conseil que je peux te donner aussi et qui peut éventuellement t'aider, que moi j'ai mis en place, c'est de virer les comptes Instagram qui me mettent mal à l'aise d'un point de vue physique et d'un point de vue aussi tout autre. Moi je sais que des fois, quand... d'un point de vue professionnel ou personnel, que ce soit physique ou alimentaire, dès qu'il y a une once de malaise quand je vais regarder la vidéo, quand je vais regarder le post, je supprime. Ça ne veut pas dire que je vais supprimer ce compte définitivement. Juste, là, ça me met mal à l'aise. Voilà, je sens qu'en ce moment, ce n'est pas OK pour moi de regarder ce genre de contenu. Je vais les virer. et peut-être qu'un jour je vais me réabonner, que ça va mieux passer, que je serai plus enclin à recevoir les messages qui m'intéressent sur ce genre de compte sans être polluée par ce qui ne m'intéresse pas et ce qui me met mal à l'aise. Mais quand c'est trop intense, je préfère supprimer, mettre de côté, pour avoir une sphère bienveillante sur mes réseaux sociaux. Je crois que c'était Coco Chanel qui disait La beauté commence au moment... où vous décidez d'être vous-même. Je crois que c'est Coco Chanel qui avait dit ça. Et je pense que c'était cette phrase. Je ne sais plus où est-ce que je l'avais vue. Mais je trouve que cette phrase décrit très bien le fait que n'importe quel corps que tu aies aujourd'hui, à partir du moment où tu décides de l'accepter, de vivre avec ton corps actuel et d'arrêter de t'empêcher de faire des choses et des activités, par rapport à ta morphologie actuelle, c'est grâce à ça que tu vas pouvoir montrer ta réelle beauté. Plus tu vas te sentir bien dans ton corps, plus tu vas rayonner et plus les autres aussi vont percevoir une beauté qui sera différente si tu es une personne renfermée, mal dans sa peau, tu vas moins rayonner et du coup, aux yeux des autres, tu vas aussi avoir... moins de potentielle beauté, si on peut dire ça comme ça. Et oui, je sais que t'en veux à ton corps, je sais que ça te saoule d'être dans ce corps-là. Mais il faut absolument que t'arrêtes d'en vouloir à ton corps, parce que ton corps, il fait vraiment du mieux qu'il peut pour t'aider à vivre. Alors je sais que tu te dis mais non mais en fait je peux pas lui faire confiance mon corps est pourri de toute façon c'est de sa faute si aujourd'hui j'en suis là où j'en suis au niveau de ma morphologie mais lui il fait de son mieux pour réguler tous les systèmes internes de ton organisme pour réparer les traumas que ce soit physique ou psychologique il essaie de gérer du mieux possible et le poids ta silhouette, le poids fait partie des systèmes de régulation, des systèmes qu'il tente de réguler en prenant en compte plusieurs paramètres. Pour donner un exemple, un stress chronique a autant de risques sur le long terme, si ce n'est plus, de te causer un AVC qu'une alimentation riche en cholestérol. Et du coup, quand on sait ça, on peut plus facilement comprendre pourquoi est-ce que le corps va avoir tendance à nous envoyer vers des aliments plus caloriques quand on a du mal à gérer nos émotions. Alors, oui, c'est aussi un message que ton corps t'envoie pour te dire que là il a besoin d'aide et qu'il a besoin que tu fasses un travail de fond sur tes émotions. mais il faut aussi accepter son aide quand lui est là en train de te dire En fait, là, l'état d'urgence est déclenché, tu as besoin de manger ce type d'aliment pour m'aider à réguler mon taux d'hormones, pour éviter que ça aggrave derrière ton état de santé. Donc à toi aussi d'agir en conséquence. sur un travail de fond, mais d'accepter d'écouter ton corps et surtout de le remercier de bien vouloir t'aider. Parce qu'il te donne des signaux, il te donne des informations pour que tu puisses travailler en équipe avec lui. Et le problème, c'est que en continuant de voir ton corps comme quelque chose de contraignant, de vouloir à tout prix en changer, de se dire que... c'est pas ton corps, c'est qu'un déguisement, c'est un bouclier, un fardeau, de vouloir s'en défaire, de le renier, de lui manquer de respect. Bah en fait, comment tu veux percevoir les signaux de ton corps si tu ne veux même plus être dans ce corps ? comment tu veux être capable de savoir à quel moment tu dois manger, à quel moment tu dois t'arrêter de manger qu'est-ce que tu dois manger, comment est-ce que tu veux être capable de percevoir les messages que ton corps t'envoie pour répondre à ces fameuses questions si tu ne veux plus rentrer en communication avec lui si tu coupes toute communication avec lui, est-ce que tu te rends compte des fois à quel point tes gestes et tes paroles envers ton corps peuvent être violents je sais que ça a dû t'arriver, en tout cas moi ça m'est arrivé et ça m'arrive encore parfois aujourd'hui de se rendre compte que on est en train de se pincer le bourrelet parce qu'on n'a pas envie de voir ce bourrelet et on se le pince et on se le pince tellement fort que ça fait mal et pourquoi on fait ça c'est pas en pinçant le bourrelet qui va disparaître les pensées de faire un régime ou le fait de te mettre au régime de pas écouter les besoins de ton corps quand t'as soif de t'empêcher de boire parce que t'as un dossier à clôturer avant, de t'empêcher de manger parce que c'est pas l'heure de manger, de t'empêcher de te reposer parce que tu préfères regarder ta série jusqu'à la fin, est-ce que ça, ça va t'aider à écouter ton corps et à être en osmose avec ton corps ? En fait, quand tu fais tout ça, t'es pas dans le respect de ton corps. Et si tu respectes pas ton corps, comment tu veux pouvoir un jour réussir à l'aimer ? Imagine que tu fasses la même chose à la personne avec qui tu partages ta vie. Imagine cette personne, elle rentre dans la salle de bain en petite tenue, et toi t'arrives et tu lui pinces le bourrelet imagine cette personne te dit qu'elle se sent mal dans sa peau et tu lui dis bah fais un régime imagine cette personne qui te dit je suis fatiguée et tu lui dis bah non tu continues de bosser non tu continues de regarder la série avec moi même si t'es épuisée tu continues de rester réveillée t'as soif ? non tu vas pas boire c'est pas grave la soif tu continues de faire ce que t'étais en train de faire t'as faim ? non c'est pas l'heure tu vas pas manger maintenant je dis ça mais je sais qu'il y a des personnes qui le font que ce soit pour elles ou pour d'autres personnes, notamment les parents qui vont avoir peut-être tendance des fois à mettre ça en place mais c'est hyper violent parce qu'en fait tu ne respectes pas les besoins de ton corps, tu ne respectes pas les besoins du corps de la personne c'est un manque de respect total en fait de ne pas respecter le corps d'autrui ou de ne pas respecter le tien et toi ce que tu es en train de faire quand tu fais ça c'est que tu ne respectes pas ton propre corps je vais te donner un autre exemple Imagine la personne qui partage ta vie. Cette personne, elle a forcément des défauts. Tu sais qu'elle a des défauts. Si tu ne te concentres que sur ses défauts, la relation va se dégrader. Tu as beau l'aimer de tout ton cœur, si à un moment donné tu ne te concentres que sur les défauts, tu vas finir par ne plus aimer la personne. et si tu continues à t'engrainer dans le fait que la personne n'a que des défauts, tu risques à terme même de ne plus avoir de respect pour cette personne. Et c'est là généralement que ça part, dans un clash international, quand les personnes arrêtent de se respecter. Ce qui fait aujourd'hui que t'aimes une personne, c'est un mix entre les qualités et les défauts de la personne. Alors oui, des fois on aimerait que... la personne améliore ses défauts parce que ça nous saoule. Mais c'est ce qui fait la personne, en fait. C'est un peu comme le ying et le yang, je pense. Ça reste un équilibre. Nous aussi, on a des défauts en tant que personne. On n'a pas que des qualités. Mais c'est un juste équilibre, finalement, qui fait qu'on va respecter la personne pour ce qu'elle est. Parce que, de toute façon, tout le monde, chaque personne mérite le respect. Ça, c'est, selon moi, la base. Et on l'oublie parfois. et à force de respecter la personne on peut finir par apprécier certains traits de sa personnalité de son physique, certaines particularités et après on peut en venir à l'aimer mais sans respect, on peut pas selon moi parler d'amour après on peut pas tendre à ce qui est de l'amour et je pense que pour le corps c'est la même chose c'est important d'arrêter de voir ton corps comme un ennemi surtout qu'en plus là c'est pas comme ton conjoint, c'est pas comme la personne qui partage ta vie c'est genre tu ne fais que un avec ton corps. Tu ne peux pas t'en débarrasser, tu ne peux pas divorcer si ça se passe mal. Tu es obligé, tu n'as pas le choix, tu dois vivre avec lui. Donc, est-ce que ça ne serait pas plus intéressant d'apprendre à cohabiter avec ton corps, à lui faire confiance, à l'écouter, à le comprendre, à le respecter, à réinstaurer un dialogue, à faire une trêve. Voilà, on ne cherche pas là à se dire je veux tout de suite aimer mon corps de manière inconditionnelle. Déjà, cherche à faire une trêve avec lui. et à apprendre à le respecter. Et qui sait, peut-être qu'après, tu vas finir par l'apprécier et le graal, comme je te le disais tout à l'heure, à l'aimer. Je ne suis pas psychologue, mais selon moi, c'est vraiment le premier pas dans cette direction. Donc ce que je peux te conseiller, c'est chaque fois que tu te vois, que tu te surprends à manquer de respect à ton corps, que ce soit dans la parole, que ce soit dans la pensée ou dans les actes, mets en place une action, fais quelque chose juste après, qui vient annuler. mets en place de la douceur et de la bienveillance après. Par exemple, si tu te vois en train de te pincer le bourrelet, peut-être que ça serait pas mal de te faire un petit massage, avec de l'huile, pourquoi pas, ou de la crème, de te faire un petit gommage, de te faire un petit soin du corps, de te faire un masque pour les cheveux, je sais pas. Fais-toi un petit truc cocooning. Prends-toi un instant pour toi, chouchoute ton corps à ce moment-là. Moi, généralement, je vais faire ça, c'est aussi un moyen pour moi de m'excuser. d'avoir manqué de respect à mon corps en lui donnant encore plus de respect et en essayant de faire preuve de douceur et de bienveillance envers lui l'autre truc c'est que comme je te disais tout à l'heure si on se focus que sur les défauts et que sur les trucs qu'on aime pas la relation elle se dégrade on est d'accord que dans l'exemple que je te tenais tout à l'heure dans la personne avec qui tu partages ta vie même si elle a des défauts il y a des choses, des parties de son corps des personnalités que tu adores et qui t'ont fait craquer en fait qui ont fait que t'as plus préféré mettre ça en avant que de mettre les défauts en avant. Et dans notre corps, c'est pareil, on en oublie souvent que ce n'est pas parce qu'il y a quelques parties de notre corps qu'on n'aime pas, qu'il n'y a pas d'autres parties de notre corps qu'on peut aimer et qui sont jolies, que l'on trouve jolies, et qu'on peut peut-être, nous, dans notre tête, mettre en avant plutôt que de vouloir mettre en avant à chaque fois ce que l'on n'aime pas. On est tous différents, on a tous des corps différents, il n'y a aucun corps qui se ressemble. Même des jumeaux vont avoir des différences. et chaque corps mérite d'être célébré pour ce qu'il est. Donc, le conseil que je peux te donner dans ce sens-là, c'est à chaque fois que tu sentiras que tu as des pensées négatives, ou tu dénigres ton corps, exerce-toi à trouver trois parties de ton corps que tu apprécies. Peu importe la partie du corps, ça peut être tes ongles, ça peut être tes cuticules, ça peut être juste... Je sais pas moi, ton nez, la couleur de tes yeux, la longueur de tes cils, la couleur de tes cheveux naturels, peu importe ce que c'est. La moindre parcelle de ton corps que tu aimes, tu as par exemple ce grain de beauté peut-être que tu aimes, la moindre parcelle de ton corps que tu vas trouver jolie, il faut que t'en trouves trois. Trouve-en trois. Ce que je te conseille aussi c'est d'en trouver des différents, histoire de t'exercer encore plus, mais plus tu vas t'obliger... avoir ton corps dans sa globalité et à ne pas te focus que sur les trucs que t'aimes pas. Bon, je vais m'arrêter là parce que je blablate un peu trop, mais j'espère que ça te permettra de voir les choses sous un angle différent. En tout cas, là, ce que je t'apporte dans la vidéo, c'est ce qui, moi, m'aide au quotidien quand je suis confrontée à ce genre de situation. Je suis toujours confrontée à ce genre de situation. Il y a des hauts, il y a des bas. Et dans les bas, je sais que mettre ça en place, ça m'aide pas mal. Du coup, j'espère que l'épisode d'aujourd'hui te permettra, à toi aussi, de voir les choses sous un angle différent quand t'es dans un... bas avec ton corps et j'espère que ça te donnera des pistes d'amélioration si c'est le cas bien entendu je t'invite à t'abonner pour pas manquer les prochains épisodes à noter le podcast sur la plateforme de ton choix si jamais la plateforme le permet n'hésite pas surtout à écrire un avis ça me ferait plaisir de ouf et ça prend seulement en plus quelques secondes en plus de donner un coup de pouce pour faire connaître le podcast à d'autres personnes qui en auraient besoin en attendant je te dis à très vite dans un prochain épisode et prends soin de toi

Chapters

  • Comprendre la responsabilité de la société

    02:05

  • Identifier la faille pour les pensées de restrictions

    11:27

  • Prendre conscience que ton corps fait de son mieux

    19:19

  • Observer la violence de tes propos et de tes gestes

    21:14

  • Comprendre la responsabilité de la société

    25:47

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