undefined cover
undefined cover
30. Doit on se forcer à manger équilibré ? cover
30. Doit on se forcer à manger équilibré ? cover
Insatiable compulsion

30. Doit on se forcer à manger équilibré ?

30. Doit on se forcer à manger équilibré ?

22min |23/06/2025
Play
undefined cover
undefined cover
30. Doit on se forcer à manger équilibré ? cover
30. Doit on se forcer à manger équilibré ? cover
Insatiable compulsion

30. Doit on se forcer à manger équilibré ?

30. Doit on se forcer à manger équilibré ?

22min |23/06/2025
Play

Description

Dis-moi… est-ce que tu t’es déjà demandé si tu devais vraiment équilibrer ton alimentation ? As tu cette impression qu’il faudrait que chaque repas soit bien construit, avec tout ce qu’il “faut” dedans : des protéines, des légumes, des féculents, un fruit… bref, l’assiette parfaite ?


Alors je me suis dit que ce serait sympa de t’en parler ici. Parce que je pense qu’on se met souvent trop de pression avec cette idée d’équilibre… alors qu’il y a peut-être une autre façon d’envisager les choses, plus souple, plus curieuse, plus bienveillante aussi.


[Quiz] Découvre si ton rapport à la nourriture est réellement sain et quelle stratégie tu dois adopter



✨ Liens cités dans l’épisode :


26. Tu galères avec ton rapport à la nourriture (et tu ne comprends pas pourquoi ?)

20. Les pires conseils diététiques que j’ai déjà suivi

10. Peut-on vraiment sortir définitivement des restrictions alimentaires ?



❤️ Pense à t’abonner pour ne manquer aucun contenu et à laisser une note (avec un commentaire), si ce podcast te plaît, sur la plateforme d’écoute de ton choix ! C’est un bon moyen de permettre à d’autres personnes en galère de tomber sur mes conseils et de m’encourager à continuer au passage 😉.


Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !

__________________________________

💫 Retrouve la version vidéo de cet épisode

💫 Réapprends à manger plus sereinement

💫 Reçois gratuitement mes conseils chaque lundi

💫 Retrouve moi sur mon compte Instagram



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Alors, dis-moi, est-ce que ça t'est déjà arrivé de te demander si tu devais vraiment prendre le temps d'équilibrer ton alimentation ? Si tu étais obligé d'équilibrer ton alimentation alors que c'est quelque chose peut-être qui te stresse pour différentes raisons ? L'autre jour, j'ai une personne qui m'a justement... poser cette question et c'est notamment quelque chose qui revient assez régulièrement dans les messages privés qu'on peut éventuellement m'envoyer par rapport au contenu que je fais en mode, oui mais tu peux pas dire en tant que diététicienne, c'est pas bien d'équilibrer son alimentation c'est quand même la base de ton métier c'est important d'équilibrer son alimentation parce que les gens aujourd'hui ne savent plus manger, c'est important d'équilibrer son alimentation parce que le corps a besoin de tous les groupes d'aliments et du coup finalement je me suis dit que ce serait hyper pertinent de répondre de manière générale avec un épisode à cette problématique de est-ce qu'on doit vraiment chercher à équilibrer son alimentation pour que le corps soit en bonne santé parce que je trouve vraiment qu'il y a une grosse pression qu'on peut se mettre par rapport à ça et moi j'estime que même si je ne suis pas à 100% contre Je dirais plutôt qu'il y a une autre manière d'envisager les choses, c'est-à-dire une autre vision de cette manière de faire qui soit plus souple, un peu plus dans la curiosité et un peu plus dans la bienveillance et qui mette finalement beaucoup moins de pression, notamment quand on a eu des TCA, quand on a été dans les régimes et que c'est quelque chose qui peut éventuellement beaucoup nous stresser. ou nous donner l'impression finalement qu'on n'est pas trop aligné avec cette manière de faire, mais qu'on entend partout autour de nous qu'en effet c'est quand même mieux d'avoir beaucoup de types d'aliments autour de nous. Donc si ce sujet t'intéresse, on voit ça juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Donc, venons à cette fameuse question. Est-ce qu'il faut vraiment équilibrer ses repas ? Là, spontanément, moi, je vais te dire non. Pas pendant longtemps habituellement en tout cas. Parce que... Derrière le mot équilibrer, je trouve qu'il y a énormément de rigidité. Alors peut-être que c'est par rapport aussi à mon expérience, mon vécu personnel et professionnel que je pense ça et je pense que peut-être que d'autres personnes le vivront totalement différemment et c'est totalement ok. Mais là je veux surtout m'adresser aux personnes qui comme moi vivent très mal ce mot de je dois équilibrer mes repas ou ce serait mieux d'équilibrer mes repas. Aujourd'hui on a quand même... suffisamment axé aux informations sur Internet concernant l'alimentation et puis plein d'autres sujets, bien entendu. Mais concernant l'équilibre alimentaire, je sais que la majorité des patients, voire la quasi-totalité de mes patients, savent déjà comment équilibrer leur alimentation. Ils ne sont pas bêtes. C'est-à-dire que c'est extrêmement rare. Je dois avoir peut-être un patient sur 200 qui ne sait pas faire d'équilibre alimentaire. Donc ça reste quand même relativement rare. dans les personnes que j'accompagne. Toutes les personnes que je suis ont déjà fait des régimes, ont déjà fait éventuellement des rééquilibrages alimentaires, sont hyper renseignées sur le sujet et sont déjà peut-être même plus calées que moi. Le problème, c'est que bien souvent, c'est le fait de devoir suivre des règles extérieures finalement à leur propre corps, c'est-à-dire de suivre des injonctions diététiques, donc une fameuse structure alimentaire qui a conduit les personnes à ne plus écouter leur corps, les signaux qu'ils envoyaient, les envies, qui ont appris du coup à ne plus faire confiance à leur corps, parce que peut-être que parfois il y avait un peu plus d'envie de sucré, un peu plus d'envie de gras, et que ça ne collait pas avec l'équilibre alimentaire. Et on n'a pas appris à ces personnes à identifier le pourquoi du comment, est-ce qu'elles avaient envie parfois de plus de gras, plus de sucré. On leur a appris à diaboliser ce genre de mécanisme, pas à les comprendre. au niveau compréhension on est plus sur un discours de « c'est de la gourmandise, c'est un manque de volonté, il faut juste se tenir au rééquilibrage alimentaire et à l'équilibre alimentaire » . Et donc les personnes vont commencer à entretenir un rapport malsain à la nourriture, alors qu'à la base ça aurait pu être quelque chose en effet d'assez neutre, et servir de base pour une alimentation après plus flexible. Mais quand on est assez rigide, on est dans cette structure souvent de sur un repas il te faut un féculent, un légume, une protéine, un produit laitier, éventuellement un fruit, et on est vraiment sur quelque chose de bien cadré, pour avoir fait un rééquilibrage alimentaire moi-même, je sais à quel point, parfois, c'était totalement incohérent de faire ça, parce que j'avais généralement pas suffisamment faim pour manger tout ce qu'il y avait dans ce fameux repas équilibré. Et je me forçais à manger, donc c'est-à-dire que je n'écoutais pas mon corps qui me disait que là, j'étais rassasiée, que je n'en voulais plus. Et à l'inverse, si j'avais envie... d'un dessert, d'un truc un peu plus sucré finalement, et calorique qu'un fruit, je vais alléger les tendances finalement à plutôt m'interdire de manger ça me dessert pour privilégier le fruit. Mais du coup, j'avais une envie de manger qui ne partait pas, qui ne disparaissait pas. Donc le rassasiement n'était toujours pas arrivé. Et cette envie a duré, a duré. Et c'est là que ça engendre de la frustration, des envies qui augmentent. Et après que ça peut déboucher sur des compulsions. Donc, c'est pour ça que je suis... pas fan de cet aspect de équilibre alimentaire et que je trouve finalement que ces fameuses injonctions diététiques, elles sont parfois absurdes. Je pense que la base de la base était finalement plutôt cohérente, mais si on arrivait à rester neutre là-dessus et de s'en servir comme une piste qui nous oriente quand c'est nécessaire pour des raisons, on va dire, de santé mais qu'on puisse apprendre finalement à associer cet équilibre alimentaire aux signaux que notre corps nous envoie aux besoins qu'il va avoir pour que les deux fassent qu'on arrive finalement à un juste équilibre assez sain. Pour donner un exemple, moi personnellement dans mon alimentation, je ne pense pas dire que mes repas, mes journées soient équilibrés. Par contre ce qui est certain c'est que mes semaines dans l'ensemble le sont. Outre La partie exceptionnelle, par exemple, quand j'ai vécu mon premier trimestre de grossesse, qui a été un cas un peu à part, ou quand je vais être malade, où pareil, c'est un cas un peu à part, ou la semaine de règles, qui va être aussi une situation un peu à part, où dans ce genre de situation, je vais laisser primer finalement les besoins que mon corps me fait sentir, parce que le reste, je sens que ce n'est pas ok. Dans tous les cas, je vais équilibrer sur la semaine, mais... Je ne sais pas comment t'expliquer si tu n'es pas déjà dans le processus, c'est que le corps, il sait le faire naturellement. Alors, je précise qu'il sait le faire naturellement, c'est-à-dire qu'il va nous envoyer ce qu'on appelle des envies de manger nutritionnelles, mais c'est vrai que ça, il n'est capable de le faire que quand on a un comportement alimentaire qui commence à être un peu plus régulé. Si tu ne cherches que à réintroduire des aliments que tu avais bannis jusque-là ou diabolisés, Oui ! On est d'accord que vu que le comportement alimentaire là ne sera pas forcément régulé, tu risques d'avoir constamment envie de ce genre d'aliments-là et tu vas avoir du mal finalement à intégrer une sorte d'équilibre alimentaire naturel. Mais en vrai, le corps sait très très bien le faire. Et il n'y a qu'à voir les enfants qui au tout début de leur vie n'ont pas été finalement soumis à des injonctions diététiques et qui vont, quand tu vas leur proposer différents types d'aliments, vont fiocher de l'un à l'autre et ils le font naturellement. Ils ne vont pas nécessairement aller que faire des trucs sucrés. Et si c'est le cas, c'est parce que là, il y a déjà un petit souci, soit au niveau de l'alimentation émotionnelle, soit au niveau du comportement alimentaire, soit au niveau d'un rapport éventuellement malsain à l'alimentation. Mais sinon, ça se fait naturellement quand il n'y a pas ces différents dysfonctionnements que toi, tu vas pouvoir peut-être avoir aussi. C'est d'ailleurs pour ça que moi quand j'ai travaillé sur mon comportement alimentaire au tout tout début, on va dire que les six premiers mois, je mangeais pas du tout équilibré parce que j'avais pas du tout travaillé sur mon comportement alimentaire. J'avais travaillé que sur l'aspect rapport à la nourriture, apaiser mon rapport à la nourriture, c'est-à-dire ne plus placer un aliment au-dessus de l'autre par rapport justement au fait que ça soit sain, pas sain, grossissant, non grossissant. Mais ça m'a pas empêchée finalement... En travaillant après sur mon comportement alimentaire, notamment sur ma faim, mes envies, mon rassasiement, le fait de manger plus en conscience, de me focusser un peu plus sur le plaisir, finalement... L'un dans l'autre, j'ai commencé à avoir un peu plus d'envie, par exemple, envie d'orange, envie de poisson, envie de différents types d'aliments qui étaient plus des envies nutritionnelles et moins émotionnelles. Donc tout ça pour t'expliquer qu'il y a des jours ou des repas, par exemple, où je vais juste avoir envie de me faire un plat de pâtes avec du beurre et du gruyère. Et c'est super bon et je kiffe ! Et puis... Le repas d'après, par exemple, et ça je te le dis parce que ça m'est vraiment arrivé, je vais avoir envie de me faire un énorme bol de salade de tomates avec une burrata dessus, un petit peu de basilic, un petit peu d'huile d'olive ou de sauce vinaigrette, du gros sel par-dessus, et ça je pourrais m'en péter le bide. Mais pourtant, au repas suivant, je ne vais peut-être pas forcément avoir envie de manger des tomates. Peut-être que je vais avoir envie de manger une part de lasagne avec un peu de salade. Un peu de mâche, pourquoi pas avec des pousses d'épinards que je me mange en salade. Just, ça va être un équilibre qui va se faire dans la globalité et pas vraiment focus sur un repas. Et c'est là que je dis que ça peut être intéressant de le voir comme une base. C'est que quand tu vas avoir par exemple une envie nutritionnelle, je ne sais pas moi ce qui m'était arrivé, c'était une envie par exemple d'orange. C'est vrai que cette envie d'orange, elle est arrivée dans une période... où il commençait à faire froid, où il était en hiver. Et je me suis dit, ok, là je suis un peu fatiguée, j'ai envie de vitaminer. C'est vrai qu'en ce moment, je ne mange pas beaucoup de fruits et légumes. On était dans la période justement où je ne mangeais plus du tout équilibré parce que mon corps était essentiellement avec des envies de manger émotionnelles et des phases de compensation. Et je me suis dit, c'est vrai que là, par rapport à la situation que je suis en train de vivre, peut-être que mon corps manque de vitamine C, je suis fatiguée, c'est l'hiver. et du coup j'ai eu envie de manger les oranges, j'ai assedé les oranges et après l'envie qui est arrivée après et qui m'a beaucoup étonnée, c'était une envie de poisson de fruits de mer où j'ai dévalisé tout mon budget course de la semaine était passé dans le rayon poisson et là je m'étais dit ok, c'est vrai que avant je mangeais un ou deux poissons dans la semaine avec le rééquilibrage alimentaire là j'en mange plus et je sens que mon corps me fait clairement comprendre que là il y a besoin de manger ce genre d'aliments là et bien en fait sur une semaine, quand tu te laisses guider par ton corps, par ses besoins, il va t'orienter naturellement vers ce genre d'aliments. C'est vrai que parfois, quand il va y avoir un peu plus d'alimentation émotionnelle, c'est-à-dire un peu plus d'envie de manger émotionnelle, c'est-à-dire plus d'envie d'aliments gras, caloriques, réconfortants, en soi, il n'y a rien de problématique là-dedans, c'est juste révélateur que là, émotionnellement parlant, dans ton quotidien, ça devient un peu plus compliqué. Donc ça peut être intéressant d'aller voir comment tu peux faire dans ton quotidien pour... apaiser, aider ton corps à s'apaiser émotionnellement parlant, mais il gère plutôt pas mal. Le but c'est de pouvoir se dire ok, dans ces moments-là, peut-être que ça sera un peu plus judicieux de se proposer d'autres catégories d'aliments sans non plus se forcer. Et quand je dis se proposer, c'est par exemple rester curieuse, goûter des nouveaux plats, des nouvelles recettes, pas forcément en grosse quantité, exactement comme pour un enfant, c'est de se dire au moins on goûte. on se propose mais on ne s'oblige pas parfois ce sera pas ok de manger et parfois tu verras que finalement le fait de t'être proposé cet aliment là et bien tu en as envie alors que tu ne te le serais pas proposé tu n'aurais même pas pensé donc c'est pour ça que c'est important de rester ouverte même quand tu as des goûts alimentaires même quand tu n'as pas forcément envie de manger des légumes à la base parce que tu as plus envie d'être plat un peu plus calorique de te dire est-ce que là, parmi les légumes que je pourrais éventuellement manger ou les fruits que je pourrais éventuellement manger, est-ce qu'il y a quelque chose qui me tente en particulier ? Une recette éventuellement qui pourrait me plaire ? Parce que c'est vrai que d'un point de vue vitamines, minéraux, tu peux parfois remarquer que tu vas avoir des petits coups de mou et que tu auras besoin de manger peut-être un peu plus de légumes et de fruits. Généralement, c'est souvent ça qui fait défaut dans l'équilibre alimentaire. peut-être que t'auras la sensation d'avoir besoin aussi d'un peu plus de protéines. Et pour donner un exemple vraiment concret, moi je sais que quand je vais sentir que j'ai besoin de rajouter des fibres alors que je suis dans une période où je n'ai pas forcément envie de manger des légumes et des fruits, ça va être quand mon corps va m'envoyer un signal un peu plus général que des envies, c'est-à-dire par exemple de la constipation. Et donc, je sais, mes exemples ne sont jamais très glamour, mais en même temps, ça reste hyper intéressant, parce que dans ces moments-là, je sais consciemment, de par mes connaissances, de par ce qu'on sait de la diététique, que pour régler le problème de constipation, c'est bien de rajouter des fibres et de boire beaucoup d'eau. Après, il peut y avoir d'autres astuces au niveau alimentaire, c'est essentiellement ça. Et donc, je vais commencer à réfléchir à, ok, là, peut-être que je ne me suis pas proposé suffisamment de légumes, qu'est-ce que je peux mettre en place ? Et après, le but, c'est d'avoir suffisamment de flexibilité pour trouver un juste milieu, un compromis, pour justement remettre des aliments dont le corps va avoir besoin de manière un peu plus générale pour les nutriments. d'écouter en même temps ses envies, notamment les envies émotionnelles, si en parallèle le corps a prioritairement besoin de réguler les émotions. Si jamais tu ne sais pas du tout où tu en es là actuellement, justement avec ton rapport à la nourriture, je te mets en barre d'infos l'épisode de podcast dans lequel j'en avais parlé. Ça pourrait probablement t'éclairer. De toute façon, je vais te suggérer quelques petits épisodes là dans la barre d'infos qui pourraient t'intéresser suite à tout ce qu'on aborde ici dans cet épisode. En tout cas, ce que je veux que tu retiennes, c'est que par rapport à tout ce que je viens de dire, équilibrer son alimentation, je ne suis pas fan du terme. Parce que je le trouve trop rigide. Mais moi, je vais plutôt parler de diversification. Exactement comme ce qu'on dit pour les enfants. Le but, ce n'est pas de chercher à équilibrer tes repas, chacun de tes repas, chacune de tes journées. Mais c'est plutôt, dans ton quotidien, de chercher à diversifier. Et pas forcément de chercher à diversifier à chaque repas. De chercher par exemple à diversifier sur la journée, sur la semaine ou sur le mois. Donc là c'est plutôt finalement une invitation à varier, à rester curieuse. Et puis à sortir un petit peu de ses habitudes. Parce que c'est vrai que des fois on a tendance à souvent tourner autour des mêmes aliments. Et ça peut être pas mal, juste par curiosité. de pouvoir se dire, là, je vais aller sur Pinterest, peut-être, me chercher de nouvelles idées de recettes. J'ai une application, d'ailleurs, que j'ai trouvée par rapport à ça, qui est plutôt pas mal, qui s'appelle Jo, J-O-W, et qui peut justement aider pour avoir aussi des nouvelles idées, et qui peut te permettre de mettre en même temps ton panier de courses associé, et je trouve que c'est chouette. Donc, en fait, au niveau plutôt du mindset, tu vois, le but, c'est plutôt que de te dire, il me faut vraiment une protéine à chaque repas ou tous les jours. c'est plutôt de se dire Tiens, cette semaine, j'ai pas eu trop l'occasion finalement de manger des protéines. Est-ce que là, il y a éventuellement une protéine qui me ferait envie ? Là, dans ce que j'ai chez moi ou dans ce qu'il y a en magasin, si jamais t'as prévu de faire ta liste de course, qu'est-ce que j'aurais envie de tester ? Soit comme protéines, soit comme recettes. Donc moi, ce que je veux que tu retiennes de cet épisode, c'est que je suis pas anti-équilibre alimentaire, je suis plus anti rigidité parce que c'est ça qui conduit souvent à des tca et qui t'empêche d'être à l'écouté de ton corps donc c'est de servir de ce que tu sais de la diététique pour l'associer après avec les besoins de ton corps et rester sur quelque chose qui est flexible cohérent et qui permettent finalement d'avoir un rapport apaisé avec la nourriture de te sentir bien de pas te sentir stressé tu as de pas être en stress parce que Là, tu n'as pas mis de légumes, là, tu n'as pas mis de séculents, là, tu n'as pas mis de protéines. Il n'y a rien de grave à ça. Je vois des fois aussi les parents qui sont hyper stressés parce que là, ils ont mal fait, selon eux, parce que pour X raisons, ils n'ont pas prévu tel groupe d'aliments dans le repas de l'enfant. Ce n'est pas dramatique. Ce n'est pas un repas qui va faire que tout va partir en sucette. Donc, on se dit, là, ce n'est pas grave. Comment est-ce que dans la semaine, éventuellement, on peut... essayer de réajuster un peu le truc pour que l'enfant ou moi en tant qu'adulte je puisse avoir différents types d'apport et de toujours prendre en compte l'envie et le plaisir parce que c'est ça qui va permettre de valider le fait que ton corps en avait besoin et que tu y réponds si tu apportes un aliment que tu te forces à manger l'aliment le corps pour lui ça veut dire que tu te forces à manger donc c'est quelque chose dont il n'avait pas besoin à la base Donc là, tu es en train d'ingérer un aliment dont il n'a absolument pas besoin, que ce soit d'un point de vue envie ou d'un point de vue parfois physiologique. Mais bon, on est d'accord, je le répète, tout ça là, c'est possible que quand tu en as un rapport apaisé avec la nourriture, un comportement alimentaire régulé. C'est-à-dire qu'on n'a plus de TCA, on n'a plus de problème avec la nourriture, c'est devenu un non-sujet. C'est qu'à partir de ce moment-là que ça devient suffisamment logique. Et naturel de mettre ce genre de choses-là en place. C'est pour ça que des fois, quand j'ai des patients ou des personnes qui m'envoient des messages en me disant « Moi, je suis incapable de faire ça, c'est pour ça que je suis obligée de suivre un cadre strict » , pour moi, c'est un red flag. Ça veut juste dire que la personne, elle n'est pas du tout apaisée avec son alimentation, soit... elle n'a pas du tout été accompagnée, soit l'accompagnement n'était pas du tout optimal par rapport à ce qu'elle était en train de vivre et par rapport justement à un besoin de retrouver un comportement alimentaire qui soit sain et naturel. Parce que ton corps, rappelons-le encore une fois, il est intelligent, il s'adapte. Certes, il a parfois besoin d'un petit peu de connaissances pour la diététique, mais ça ne reste que des connaissances. qui nous servent et non obligatoires. Il n'y a pas besoin que tout soit parfait pour que ton corps puisse bien fonctionner. Si ça t'intéresse, j'avais fait un épisode de podcast aussi sur les pires conseils diététiques que j'avais déjà suivis. Je te mettrai aussi un bar d'infos, ça pourrait peut-être t'intéresser. Donc voilà pour l'épisode d'aujourd'hui. J'espère que ça t'aura peut-être éclairé un peu plus si jamais toi t'es parti dans cette optique de je rééquilibre, j'ai pas le choix. je dois manger équilibré parce que je ne peux pas faire du tout confiance à mon corps sinon et que ce n'est pas bien pour la santé. Donc j'espère que ça t'aura un peu plus éclairé sur ma vision des choses par rapport à ce sujet-là. Et si jamais tu es plutôt dans la situation inverse en te disant que ça te stresse de devoir équilibrer ton alimentation, j'espère que ça t'aura au moins apaisé de ce côté-là en te disant que tu n'es pas obligé d'équilibrer ton alimentation, plus chercher à diversifier, à être curieuse, à intégrer au fur et à mesure de nouvelles choses. Parce que ça va aussi permettre à ton cerveau d'enrichir un petit peu sa base de données sur les différents nutriments que certains aliments apportent pour après t'orienter plus naturellement. Et comme d'habitude, si tu aimes ce genre de contenu, je t'invite à mettre une note sur le podcast et un avis si jamais tu m'écoutes via Apple Podcast. Je te laisse pour aujourd'hui. Puis en attendant qu'on se retrouve pour un nouvel épisode, je te souhaite une bonne journée, une bonne soirée. Et je te dis à très bientôt. Salut !

Description

Dis-moi… est-ce que tu t’es déjà demandé si tu devais vraiment équilibrer ton alimentation ? As tu cette impression qu’il faudrait que chaque repas soit bien construit, avec tout ce qu’il “faut” dedans : des protéines, des légumes, des féculents, un fruit… bref, l’assiette parfaite ?


Alors je me suis dit que ce serait sympa de t’en parler ici. Parce que je pense qu’on se met souvent trop de pression avec cette idée d’équilibre… alors qu’il y a peut-être une autre façon d’envisager les choses, plus souple, plus curieuse, plus bienveillante aussi.


[Quiz] Découvre si ton rapport à la nourriture est réellement sain et quelle stratégie tu dois adopter



✨ Liens cités dans l’épisode :


26. Tu galères avec ton rapport à la nourriture (et tu ne comprends pas pourquoi ?)

20. Les pires conseils diététiques que j’ai déjà suivi

10. Peut-on vraiment sortir définitivement des restrictions alimentaires ?



❤️ Pense à t’abonner pour ne manquer aucun contenu et à laisser une note (avec un commentaire), si ce podcast te plaît, sur la plateforme d’écoute de ton choix ! C’est un bon moyen de permettre à d’autres personnes en galère de tomber sur mes conseils et de m’encourager à continuer au passage 😉.


Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !

__________________________________

💫 Retrouve la version vidéo de cet épisode

💫 Réapprends à manger plus sereinement

💫 Reçois gratuitement mes conseils chaque lundi

💫 Retrouve moi sur mon compte Instagram



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Alors, dis-moi, est-ce que ça t'est déjà arrivé de te demander si tu devais vraiment prendre le temps d'équilibrer ton alimentation ? Si tu étais obligé d'équilibrer ton alimentation alors que c'est quelque chose peut-être qui te stresse pour différentes raisons ? L'autre jour, j'ai une personne qui m'a justement... poser cette question et c'est notamment quelque chose qui revient assez régulièrement dans les messages privés qu'on peut éventuellement m'envoyer par rapport au contenu que je fais en mode, oui mais tu peux pas dire en tant que diététicienne, c'est pas bien d'équilibrer son alimentation c'est quand même la base de ton métier c'est important d'équilibrer son alimentation parce que les gens aujourd'hui ne savent plus manger, c'est important d'équilibrer son alimentation parce que le corps a besoin de tous les groupes d'aliments et du coup finalement je me suis dit que ce serait hyper pertinent de répondre de manière générale avec un épisode à cette problématique de est-ce qu'on doit vraiment chercher à équilibrer son alimentation pour que le corps soit en bonne santé parce que je trouve vraiment qu'il y a une grosse pression qu'on peut se mettre par rapport à ça et moi j'estime que même si je ne suis pas à 100% contre Je dirais plutôt qu'il y a une autre manière d'envisager les choses, c'est-à-dire une autre vision de cette manière de faire qui soit plus souple, un peu plus dans la curiosité et un peu plus dans la bienveillance et qui mette finalement beaucoup moins de pression, notamment quand on a eu des TCA, quand on a été dans les régimes et que c'est quelque chose qui peut éventuellement beaucoup nous stresser. ou nous donner l'impression finalement qu'on n'est pas trop aligné avec cette manière de faire, mais qu'on entend partout autour de nous qu'en effet c'est quand même mieux d'avoir beaucoup de types d'aliments autour de nous. Donc si ce sujet t'intéresse, on voit ça juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Donc, venons à cette fameuse question. Est-ce qu'il faut vraiment équilibrer ses repas ? Là, spontanément, moi, je vais te dire non. Pas pendant longtemps habituellement en tout cas. Parce que... Derrière le mot équilibrer, je trouve qu'il y a énormément de rigidité. Alors peut-être que c'est par rapport aussi à mon expérience, mon vécu personnel et professionnel que je pense ça et je pense que peut-être que d'autres personnes le vivront totalement différemment et c'est totalement ok. Mais là je veux surtout m'adresser aux personnes qui comme moi vivent très mal ce mot de je dois équilibrer mes repas ou ce serait mieux d'équilibrer mes repas. Aujourd'hui on a quand même... suffisamment axé aux informations sur Internet concernant l'alimentation et puis plein d'autres sujets, bien entendu. Mais concernant l'équilibre alimentaire, je sais que la majorité des patients, voire la quasi-totalité de mes patients, savent déjà comment équilibrer leur alimentation. Ils ne sont pas bêtes. C'est-à-dire que c'est extrêmement rare. Je dois avoir peut-être un patient sur 200 qui ne sait pas faire d'équilibre alimentaire. Donc ça reste quand même relativement rare. dans les personnes que j'accompagne. Toutes les personnes que je suis ont déjà fait des régimes, ont déjà fait éventuellement des rééquilibrages alimentaires, sont hyper renseignées sur le sujet et sont déjà peut-être même plus calées que moi. Le problème, c'est que bien souvent, c'est le fait de devoir suivre des règles extérieures finalement à leur propre corps, c'est-à-dire de suivre des injonctions diététiques, donc une fameuse structure alimentaire qui a conduit les personnes à ne plus écouter leur corps, les signaux qu'ils envoyaient, les envies, qui ont appris du coup à ne plus faire confiance à leur corps, parce que peut-être que parfois il y avait un peu plus d'envie de sucré, un peu plus d'envie de gras, et que ça ne collait pas avec l'équilibre alimentaire. Et on n'a pas appris à ces personnes à identifier le pourquoi du comment, est-ce qu'elles avaient envie parfois de plus de gras, plus de sucré. On leur a appris à diaboliser ce genre de mécanisme, pas à les comprendre. au niveau compréhension on est plus sur un discours de « c'est de la gourmandise, c'est un manque de volonté, il faut juste se tenir au rééquilibrage alimentaire et à l'équilibre alimentaire » . Et donc les personnes vont commencer à entretenir un rapport malsain à la nourriture, alors qu'à la base ça aurait pu être quelque chose en effet d'assez neutre, et servir de base pour une alimentation après plus flexible. Mais quand on est assez rigide, on est dans cette structure souvent de sur un repas il te faut un féculent, un légume, une protéine, un produit laitier, éventuellement un fruit, et on est vraiment sur quelque chose de bien cadré, pour avoir fait un rééquilibrage alimentaire moi-même, je sais à quel point, parfois, c'était totalement incohérent de faire ça, parce que j'avais généralement pas suffisamment faim pour manger tout ce qu'il y avait dans ce fameux repas équilibré. Et je me forçais à manger, donc c'est-à-dire que je n'écoutais pas mon corps qui me disait que là, j'étais rassasiée, que je n'en voulais plus. Et à l'inverse, si j'avais envie... d'un dessert, d'un truc un peu plus sucré finalement, et calorique qu'un fruit, je vais alléger les tendances finalement à plutôt m'interdire de manger ça me dessert pour privilégier le fruit. Mais du coup, j'avais une envie de manger qui ne partait pas, qui ne disparaissait pas. Donc le rassasiement n'était toujours pas arrivé. Et cette envie a duré, a duré. Et c'est là que ça engendre de la frustration, des envies qui augmentent. Et après que ça peut déboucher sur des compulsions. Donc, c'est pour ça que je suis... pas fan de cet aspect de équilibre alimentaire et que je trouve finalement que ces fameuses injonctions diététiques, elles sont parfois absurdes. Je pense que la base de la base était finalement plutôt cohérente, mais si on arrivait à rester neutre là-dessus et de s'en servir comme une piste qui nous oriente quand c'est nécessaire pour des raisons, on va dire, de santé mais qu'on puisse apprendre finalement à associer cet équilibre alimentaire aux signaux que notre corps nous envoie aux besoins qu'il va avoir pour que les deux fassent qu'on arrive finalement à un juste équilibre assez sain. Pour donner un exemple, moi personnellement dans mon alimentation, je ne pense pas dire que mes repas, mes journées soient équilibrés. Par contre ce qui est certain c'est que mes semaines dans l'ensemble le sont. Outre La partie exceptionnelle, par exemple, quand j'ai vécu mon premier trimestre de grossesse, qui a été un cas un peu à part, ou quand je vais être malade, où pareil, c'est un cas un peu à part, ou la semaine de règles, qui va être aussi une situation un peu à part, où dans ce genre de situation, je vais laisser primer finalement les besoins que mon corps me fait sentir, parce que le reste, je sens que ce n'est pas ok. Dans tous les cas, je vais équilibrer sur la semaine, mais... Je ne sais pas comment t'expliquer si tu n'es pas déjà dans le processus, c'est que le corps, il sait le faire naturellement. Alors, je précise qu'il sait le faire naturellement, c'est-à-dire qu'il va nous envoyer ce qu'on appelle des envies de manger nutritionnelles, mais c'est vrai que ça, il n'est capable de le faire que quand on a un comportement alimentaire qui commence à être un peu plus régulé. Si tu ne cherches que à réintroduire des aliments que tu avais bannis jusque-là ou diabolisés, Oui ! On est d'accord que vu que le comportement alimentaire là ne sera pas forcément régulé, tu risques d'avoir constamment envie de ce genre d'aliments-là et tu vas avoir du mal finalement à intégrer une sorte d'équilibre alimentaire naturel. Mais en vrai, le corps sait très très bien le faire. Et il n'y a qu'à voir les enfants qui au tout début de leur vie n'ont pas été finalement soumis à des injonctions diététiques et qui vont, quand tu vas leur proposer différents types d'aliments, vont fiocher de l'un à l'autre et ils le font naturellement. Ils ne vont pas nécessairement aller que faire des trucs sucrés. Et si c'est le cas, c'est parce que là, il y a déjà un petit souci, soit au niveau de l'alimentation émotionnelle, soit au niveau du comportement alimentaire, soit au niveau d'un rapport éventuellement malsain à l'alimentation. Mais sinon, ça se fait naturellement quand il n'y a pas ces différents dysfonctionnements que toi, tu vas pouvoir peut-être avoir aussi. C'est d'ailleurs pour ça que moi quand j'ai travaillé sur mon comportement alimentaire au tout tout début, on va dire que les six premiers mois, je mangeais pas du tout équilibré parce que j'avais pas du tout travaillé sur mon comportement alimentaire. J'avais travaillé que sur l'aspect rapport à la nourriture, apaiser mon rapport à la nourriture, c'est-à-dire ne plus placer un aliment au-dessus de l'autre par rapport justement au fait que ça soit sain, pas sain, grossissant, non grossissant. Mais ça m'a pas empêchée finalement... En travaillant après sur mon comportement alimentaire, notamment sur ma faim, mes envies, mon rassasiement, le fait de manger plus en conscience, de me focusser un peu plus sur le plaisir, finalement... L'un dans l'autre, j'ai commencé à avoir un peu plus d'envie, par exemple, envie d'orange, envie de poisson, envie de différents types d'aliments qui étaient plus des envies nutritionnelles et moins émotionnelles. Donc tout ça pour t'expliquer qu'il y a des jours ou des repas, par exemple, où je vais juste avoir envie de me faire un plat de pâtes avec du beurre et du gruyère. Et c'est super bon et je kiffe ! Et puis... Le repas d'après, par exemple, et ça je te le dis parce que ça m'est vraiment arrivé, je vais avoir envie de me faire un énorme bol de salade de tomates avec une burrata dessus, un petit peu de basilic, un petit peu d'huile d'olive ou de sauce vinaigrette, du gros sel par-dessus, et ça je pourrais m'en péter le bide. Mais pourtant, au repas suivant, je ne vais peut-être pas forcément avoir envie de manger des tomates. Peut-être que je vais avoir envie de manger une part de lasagne avec un peu de salade. Un peu de mâche, pourquoi pas avec des pousses d'épinards que je me mange en salade. Just, ça va être un équilibre qui va se faire dans la globalité et pas vraiment focus sur un repas. Et c'est là que je dis que ça peut être intéressant de le voir comme une base. C'est que quand tu vas avoir par exemple une envie nutritionnelle, je ne sais pas moi ce qui m'était arrivé, c'était une envie par exemple d'orange. C'est vrai que cette envie d'orange, elle est arrivée dans une période... où il commençait à faire froid, où il était en hiver. Et je me suis dit, ok, là je suis un peu fatiguée, j'ai envie de vitaminer. C'est vrai qu'en ce moment, je ne mange pas beaucoup de fruits et légumes. On était dans la période justement où je ne mangeais plus du tout équilibré parce que mon corps était essentiellement avec des envies de manger émotionnelles et des phases de compensation. Et je me suis dit, c'est vrai que là, par rapport à la situation que je suis en train de vivre, peut-être que mon corps manque de vitamine C, je suis fatiguée, c'est l'hiver. et du coup j'ai eu envie de manger les oranges, j'ai assedé les oranges et après l'envie qui est arrivée après et qui m'a beaucoup étonnée, c'était une envie de poisson de fruits de mer où j'ai dévalisé tout mon budget course de la semaine était passé dans le rayon poisson et là je m'étais dit ok, c'est vrai que avant je mangeais un ou deux poissons dans la semaine avec le rééquilibrage alimentaire là j'en mange plus et je sens que mon corps me fait clairement comprendre que là il y a besoin de manger ce genre d'aliments là et bien en fait sur une semaine, quand tu te laisses guider par ton corps, par ses besoins, il va t'orienter naturellement vers ce genre d'aliments. C'est vrai que parfois, quand il va y avoir un peu plus d'alimentation émotionnelle, c'est-à-dire un peu plus d'envie de manger émotionnelle, c'est-à-dire plus d'envie d'aliments gras, caloriques, réconfortants, en soi, il n'y a rien de problématique là-dedans, c'est juste révélateur que là, émotionnellement parlant, dans ton quotidien, ça devient un peu plus compliqué. Donc ça peut être intéressant d'aller voir comment tu peux faire dans ton quotidien pour... apaiser, aider ton corps à s'apaiser émotionnellement parlant, mais il gère plutôt pas mal. Le but c'est de pouvoir se dire ok, dans ces moments-là, peut-être que ça sera un peu plus judicieux de se proposer d'autres catégories d'aliments sans non plus se forcer. Et quand je dis se proposer, c'est par exemple rester curieuse, goûter des nouveaux plats, des nouvelles recettes, pas forcément en grosse quantité, exactement comme pour un enfant, c'est de se dire au moins on goûte. on se propose mais on ne s'oblige pas parfois ce sera pas ok de manger et parfois tu verras que finalement le fait de t'être proposé cet aliment là et bien tu en as envie alors que tu ne te le serais pas proposé tu n'aurais même pas pensé donc c'est pour ça que c'est important de rester ouverte même quand tu as des goûts alimentaires même quand tu n'as pas forcément envie de manger des légumes à la base parce que tu as plus envie d'être plat un peu plus calorique de te dire est-ce que là, parmi les légumes que je pourrais éventuellement manger ou les fruits que je pourrais éventuellement manger, est-ce qu'il y a quelque chose qui me tente en particulier ? Une recette éventuellement qui pourrait me plaire ? Parce que c'est vrai que d'un point de vue vitamines, minéraux, tu peux parfois remarquer que tu vas avoir des petits coups de mou et que tu auras besoin de manger peut-être un peu plus de légumes et de fruits. Généralement, c'est souvent ça qui fait défaut dans l'équilibre alimentaire. peut-être que t'auras la sensation d'avoir besoin aussi d'un peu plus de protéines. Et pour donner un exemple vraiment concret, moi je sais que quand je vais sentir que j'ai besoin de rajouter des fibres alors que je suis dans une période où je n'ai pas forcément envie de manger des légumes et des fruits, ça va être quand mon corps va m'envoyer un signal un peu plus général que des envies, c'est-à-dire par exemple de la constipation. Et donc, je sais, mes exemples ne sont jamais très glamour, mais en même temps, ça reste hyper intéressant, parce que dans ces moments-là, je sais consciemment, de par mes connaissances, de par ce qu'on sait de la diététique, que pour régler le problème de constipation, c'est bien de rajouter des fibres et de boire beaucoup d'eau. Après, il peut y avoir d'autres astuces au niveau alimentaire, c'est essentiellement ça. Et donc, je vais commencer à réfléchir à, ok, là, peut-être que je ne me suis pas proposé suffisamment de légumes, qu'est-ce que je peux mettre en place ? Et après, le but, c'est d'avoir suffisamment de flexibilité pour trouver un juste milieu, un compromis, pour justement remettre des aliments dont le corps va avoir besoin de manière un peu plus générale pour les nutriments. d'écouter en même temps ses envies, notamment les envies émotionnelles, si en parallèle le corps a prioritairement besoin de réguler les émotions. Si jamais tu ne sais pas du tout où tu en es là actuellement, justement avec ton rapport à la nourriture, je te mets en barre d'infos l'épisode de podcast dans lequel j'en avais parlé. Ça pourrait probablement t'éclairer. De toute façon, je vais te suggérer quelques petits épisodes là dans la barre d'infos qui pourraient t'intéresser suite à tout ce qu'on aborde ici dans cet épisode. En tout cas, ce que je veux que tu retiennes, c'est que par rapport à tout ce que je viens de dire, équilibrer son alimentation, je ne suis pas fan du terme. Parce que je le trouve trop rigide. Mais moi, je vais plutôt parler de diversification. Exactement comme ce qu'on dit pour les enfants. Le but, ce n'est pas de chercher à équilibrer tes repas, chacun de tes repas, chacune de tes journées. Mais c'est plutôt, dans ton quotidien, de chercher à diversifier. Et pas forcément de chercher à diversifier à chaque repas. De chercher par exemple à diversifier sur la journée, sur la semaine ou sur le mois. Donc là c'est plutôt finalement une invitation à varier, à rester curieuse. Et puis à sortir un petit peu de ses habitudes. Parce que c'est vrai que des fois on a tendance à souvent tourner autour des mêmes aliments. Et ça peut être pas mal, juste par curiosité. de pouvoir se dire, là, je vais aller sur Pinterest, peut-être, me chercher de nouvelles idées de recettes. J'ai une application, d'ailleurs, que j'ai trouvée par rapport à ça, qui est plutôt pas mal, qui s'appelle Jo, J-O-W, et qui peut justement aider pour avoir aussi des nouvelles idées, et qui peut te permettre de mettre en même temps ton panier de courses associé, et je trouve que c'est chouette. Donc, en fait, au niveau plutôt du mindset, tu vois, le but, c'est plutôt que de te dire, il me faut vraiment une protéine à chaque repas ou tous les jours. c'est plutôt de se dire Tiens, cette semaine, j'ai pas eu trop l'occasion finalement de manger des protéines. Est-ce que là, il y a éventuellement une protéine qui me ferait envie ? Là, dans ce que j'ai chez moi ou dans ce qu'il y a en magasin, si jamais t'as prévu de faire ta liste de course, qu'est-ce que j'aurais envie de tester ? Soit comme protéines, soit comme recettes. Donc moi, ce que je veux que tu retiennes de cet épisode, c'est que je suis pas anti-équilibre alimentaire, je suis plus anti rigidité parce que c'est ça qui conduit souvent à des tca et qui t'empêche d'être à l'écouté de ton corps donc c'est de servir de ce que tu sais de la diététique pour l'associer après avec les besoins de ton corps et rester sur quelque chose qui est flexible cohérent et qui permettent finalement d'avoir un rapport apaisé avec la nourriture de te sentir bien de pas te sentir stressé tu as de pas être en stress parce que Là, tu n'as pas mis de légumes, là, tu n'as pas mis de séculents, là, tu n'as pas mis de protéines. Il n'y a rien de grave à ça. Je vois des fois aussi les parents qui sont hyper stressés parce que là, ils ont mal fait, selon eux, parce que pour X raisons, ils n'ont pas prévu tel groupe d'aliments dans le repas de l'enfant. Ce n'est pas dramatique. Ce n'est pas un repas qui va faire que tout va partir en sucette. Donc, on se dit, là, ce n'est pas grave. Comment est-ce que dans la semaine, éventuellement, on peut... essayer de réajuster un peu le truc pour que l'enfant ou moi en tant qu'adulte je puisse avoir différents types d'apport et de toujours prendre en compte l'envie et le plaisir parce que c'est ça qui va permettre de valider le fait que ton corps en avait besoin et que tu y réponds si tu apportes un aliment que tu te forces à manger l'aliment le corps pour lui ça veut dire que tu te forces à manger donc c'est quelque chose dont il n'avait pas besoin à la base Donc là, tu es en train d'ingérer un aliment dont il n'a absolument pas besoin, que ce soit d'un point de vue envie ou d'un point de vue parfois physiologique. Mais bon, on est d'accord, je le répète, tout ça là, c'est possible que quand tu en as un rapport apaisé avec la nourriture, un comportement alimentaire régulé. C'est-à-dire qu'on n'a plus de TCA, on n'a plus de problème avec la nourriture, c'est devenu un non-sujet. C'est qu'à partir de ce moment-là que ça devient suffisamment logique. Et naturel de mettre ce genre de choses-là en place. C'est pour ça que des fois, quand j'ai des patients ou des personnes qui m'envoient des messages en me disant « Moi, je suis incapable de faire ça, c'est pour ça que je suis obligée de suivre un cadre strict » , pour moi, c'est un red flag. Ça veut juste dire que la personne, elle n'est pas du tout apaisée avec son alimentation, soit... elle n'a pas du tout été accompagnée, soit l'accompagnement n'était pas du tout optimal par rapport à ce qu'elle était en train de vivre et par rapport justement à un besoin de retrouver un comportement alimentaire qui soit sain et naturel. Parce que ton corps, rappelons-le encore une fois, il est intelligent, il s'adapte. Certes, il a parfois besoin d'un petit peu de connaissances pour la diététique, mais ça ne reste que des connaissances. qui nous servent et non obligatoires. Il n'y a pas besoin que tout soit parfait pour que ton corps puisse bien fonctionner. Si ça t'intéresse, j'avais fait un épisode de podcast aussi sur les pires conseils diététiques que j'avais déjà suivis. Je te mettrai aussi un bar d'infos, ça pourrait peut-être t'intéresser. Donc voilà pour l'épisode d'aujourd'hui. J'espère que ça t'aura peut-être éclairé un peu plus si jamais toi t'es parti dans cette optique de je rééquilibre, j'ai pas le choix. je dois manger équilibré parce que je ne peux pas faire du tout confiance à mon corps sinon et que ce n'est pas bien pour la santé. Donc j'espère que ça t'aura un peu plus éclairé sur ma vision des choses par rapport à ce sujet-là. Et si jamais tu es plutôt dans la situation inverse en te disant que ça te stresse de devoir équilibrer ton alimentation, j'espère que ça t'aura au moins apaisé de ce côté-là en te disant que tu n'es pas obligé d'équilibrer ton alimentation, plus chercher à diversifier, à être curieuse, à intégrer au fur et à mesure de nouvelles choses. Parce que ça va aussi permettre à ton cerveau d'enrichir un petit peu sa base de données sur les différents nutriments que certains aliments apportent pour après t'orienter plus naturellement. Et comme d'habitude, si tu aimes ce genre de contenu, je t'invite à mettre une note sur le podcast et un avis si jamais tu m'écoutes via Apple Podcast. Je te laisse pour aujourd'hui. Puis en attendant qu'on se retrouve pour un nouvel épisode, je te souhaite une bonne journée, une bonne soirée. Et je te dis à très bientôt. Salut !

Share

Embed

You may also like

Description

Dis-moi… est-ce que tu t’es déjà demandé si tu devais vraiment équilibrer ton alimentation ? As tu cette impression qu’il faudrait que chaque repas soit bien construit, avec tout ce qu’il “faut” dedans : des protéines, des légumes, des féculents, un fruit… bref, l’assiette parfaite ?


Alors je me suis dit que ce serait sympa de t’en parler ici. Parce que je pense qu’on se met souvent trop de pression avec cette idée d’équilibre… alors qu’il y a peut-être une autre façon d’envisager les choses, plus souple, plus curieuse, plus bienveillante aussi.


[Quiz] Découvre si ton rapport à la nourriture est réellement sain et quelle stratégie tu dois adopter



✨ Liens cités dans l’épisode :


26. Tu galères avec ton rapport à la nourriture (et tu ne comprends pas pourquoi ?)

20. Les pires conseils diététiques que j’ai déjà suivi

10. Peut-on vraiment sortir définitivement des restrictions alimentaires ?



❤️ Pense à t’abonner pour ne manquer aucun contenu et à laisser une note (avec un commentaire), si ce podcast te plaît, sur la plateforme d’écoute de ton choix ! C’est un bon moyen de permettre à d’autres personnes en galère de tomber sur mes conseils et de m’encourager à continuer au passage 😉.


Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !

__________________________________

💫 Retrouve la version vidéo de cet épisode

💫 Réapprends à manger plus sereinement

💫 Reçois gratuitement mes conseils chaque lundi

💫 Retrouve moi sur mon compte Instagram



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Alors, dis-moi, est-ce que ça t'est déjà arrivé de te demander si tu devais vraiment prendre le temps d'équilibrer ton alimentation ? Si tu étais obligé d'équilibrer ton alimentation alors que c'est quelque chose peut-être qui te stresse pour différentes raisons ? L'autre jour, j'ai une personne qui m'a justement... poser cette question et c'est notamment quelque chose qui revient assez régulièrement dans les messages privés qu'on peut éventuellement m'envoyer par rapport au contenu que je fais en mode, oui mais tu peux pas dire en tant que diététicienne, c'est pas bien d'équilibrer son alimentation c'est quand même la base de ton métier c'est important d'équilibrer son alimentation parce que les gens aujourd'hui ne savent plus manger, c'est important d'équilibrer son alimentation parce que le corps a besoin de tous les groupes d'aliments et du coup finalement je me suis dit que ce serait hyper pertinent de répondre de manière générale avec un épisode à cette problématique de est-ce qu'on doit vraiment chercher à équilibrer son alimentation pour que le corps soit en bonne santé parce que je trouve vraiment qu'il y a une grosse pression qu'on peut se mettre par rapport à ça et moi j'estime que même si je ne suis pas à 100% contre Je dirais plutôt qu'il y a une autre manière d'envisager les choses, c'est-à-dire une autre vision de cette manière de faire qui soit plus souple, un peu plus dans la curiosité et un peu plus dans la bienveillance et qui mette finalement beaucoup moins de pression, notamment quand on a eu des TCA, quand on a été dans les régimes et que c'est quelque chose qui peut éventuellement beaucoup nous stresser. ou nous donner l'impression finalement qu'on n'est pas trop aligné avec cette manière de faire, mais qu'on entend partout autour de nous qu'en effet c'est quand même mieux d'avoir beaucoup de types d'aliments autour de nous. Donc si ce sujet t'intéresse, on voit ça juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Donc, venons à cette fameuse question. Est-ce qu'il faut vraiment équilibrer ses repas ? Là, spontanément, moi, je vais te dire non. Pas pendant longtemps habituellement en tout cas. Parce que... Derrière le mot équilibrer, je trouve qu'il y a énormément de rigidité. Alors peut-être que c'est par rapport aussi à mon expérience, mon vécu personnel et professionnel que je pense ça et je pense que peut-être que d'autres personnes le vivront totalement différemment et c'est totalement ok. Mais là je veux surtout m'adresser aux personnes qui comme moi vivent très mal ce mot de je dois équilibrer mes repas ou ce serait mieux d'équilibrer mes repas. Aujourd'hui on a quand même... suffisamment axé aux informations sur Internet concernant l'alimentation et puis plein d'autres sujets, bien entendu. Mais concernant l'équilibre alimentaire, je sais que la majorité des patients, voire la quasi-totalité de mes patients, savent déjà comment équilibrer leur alimentation. Ils ne sont pas bêtes. C'est-à-dire que c'est extrêmement rare. Je dois avoir peut-être un patient sur 200 qui ne sait pas faire d'équilibre alimentaire. Donc ça reste quand même relativement rare. dans les personnes que j'accompagne. Toutes les personnes que je suis ont déjà fait des régimes, ont déjà fait éventuellement des rééquilibrages alimentaires, sont hyper renseignées sur le sujet et sont déjà peut-être même plus calées que moi. Le problème, c'est que bien souvent, c'est le fait de devoir suivre des règles extérieures finalement à leur propre corps, c'est-à-dire de suivre des injonctions diététiques, donc une fameuse structure alimentaire qui a conduit les personnes à ne plus écouter leur corps, les signaux qu'ils envoyaient, les envies, qui ont appris du coup à ne plus faire confiance à leur corps, parce que peut-être que parfois il y avait un peu plus d'envie de sucré, un peu plus d'envie de gras, et que ça ne collait pas avec l'équilibre alimentaire. Et on n'a pas appris à ces personnes à identifier le pourquoi du comment, est-ce qu'elles avaient envie parfois de plus de gras, plus de sucré. On leur a appris à diaboliser ce genre de mécanisme, pas à les comprendre. au niveau compréhension on est plus sur un discours de « c'est de la gourmandise, c'est un manque de volonté, il faut juste se tenir au rééquilibrage alimentaire et à l'équilibre alimentaire » . Et donc les personnes vont commencer à entretenir un rapport malsain à la nourriture, alors qu'à la base ça aurait pu être quelque chose en effet d'assez neutre, et servir de base pour une alimentation après plus flexible. Mais quand on est assez rigide, on est dans cette structure souvent de sur un repas il te faut un féculent, un légume, une protéine, un produit laitier, éventuellement un fruit, et on est vraiment sur quelque chose de bien cadré, pour avoir fait un rééquilibrage alimentaire moi-même, je sais à quel point, parfois, c'était totalement incohérent de faire ça, parce que j'avais généralement pas suffisamment faim pour manger tout ce qu'il y avait dans ce fameux repas équilibré. Et je me forçais à manger, donc c'est-à-dire que je n'écoutais pas mon corps qui me disait que là, j'étais rassasiée, que je n'en voulais plus. Et à l'inverse, si j'avais envie... d'un dessert, d'un truc un peu plus sucré finalement, et calorique qu'un fruit, je vais alléger les tendances finalement à plutôt m'interdire de manger ça me dessert pour privilégier le fruit. Mais du coup, j'avais une envie de manger qui ne partait pas, qui ne disparaissait pas. Donc le rassasiement n'était toujours pas arrivé. Et cette envie a duré, a duré. Et c'est là que ça engendre de la frustration, des envies qui augmentent. Et après que ça peut déboucher sur des compulsions. Donc, c'est pour ça que je suis... pas fan de cet aspect de équilibre alimentaire et que je trouve finalement que ces fameuses injonctions diététiques, elles sont parfois absurdes. Je pense que la base de la base était finalement plutôt cohérente, mais si on arrivait à rester neutre là-dessus et de s'en servir comme une piste qui nous oriente quand c'est nécessaire pour des raisons, on va dire, de santé mais qu'on puisse apprendre finalement à associer cet équilibre alimentaire aux signaux que notre corps nous envoie aux besoins qu'il va avoir pour que les deux fassent qu'on arrive finalement à un juste équilibre assez sain. Pour donner un exemple, moi personnellement dans mon alimentation, je ne pense pas dire que mes repas, mes journées soient équilibrés. Par contre ce qui est certain c'est que mes semaines dans l'ensemble le sont. Outre La partie exceptionnelle, par exemple, quand j'ai vécu mon premier trimestre de grossesse, qui a été un cas un peu à part, ou quand je vais être malade, où pareil, c'est un cas un peu à part, ou la semaine de règles, qui va être aussi une situation un peu à part, où dans ce genre de situation, je vais laisser primer finalement les besoins que mon corps me fait sentir, parce que le reste, je sens que ce n'est pas ok. Dans tous les cas, je vais équilibrer sur la semaine, mais... Je ne sais pas comment t'expliquer si tu n'es pas déjà dans le processus, c'est que le corps, il sait le faire naturellement. Alors, je précise qu'il sait le faire naturellement, c'est-à-dire qu'il va nous envoyer ce qu'on appelle des envies de manger nutritionnelles, mais c'est vrai que ça, il n'est capable de le faire que quand on a un comportement alimentaire qui commence à être un peu plus régulé. Si tu ne cherches que à réintroduire des aliments que tu avais bannis jusque-là ou diabolisés, Oui ! On est d'accord que vu que le comportement alimentaire là ne sera pas forcément régulé, tu risques d'avoir constamment envie de ce genre d'aliments-là et tu vas avoir du mal finalement à intégrer une sorte d'équilibre alimentaire naturel. Mais en vrai, le corps sait très très bien le faire. Et il n'y a qu'à voir les enfants qui au tout début de leur vie n'ont pas été finalement soumis à des injonctions diététiques et qui vont, quand tu vas leur proposer différents types d'aliments, vont fiocher de l'un à l'autre et ils le font naturellement. Ils ne vont pas nécessairement aller que faire des trucs sucrés. Et si c'est le cas, c'est parce que là, il y a déjà un petit souci, soit au niveau de l'alimentation émotionnelle, soit au niveau du comportement alimentaire, soit au niveau d'un rapport éventuellement malsain à l'alimentation. Mais sinon, ça se fait naturellement quand il n'y a pas ces différents dysfonctionnements que toi, tu vas pouvoir peut-être avoir aussi. C'est d'ailleurs pour ça que moi quand j'ai travaillé sur mon comportement alimentaire au tout tout début, on va dire que les six premiers mois, je mangeais pas du tout équilibré parce que j'avais pas du tout travaillé sur mon comportement alimentaire. J'avais travaillé que sur l'aspect rapport à la nourriture, apaiser mon rapport à la nourriture, c'est-à-dire ne plus placer un aliment au-dessus de l'autre par rapport justement au fait que ça soit sain, pas sain, grossissant, non grossissant. Mais ça m'a pas empêchée finalement... En travaillant après sur mon comportement alimentaire, notamment sur ma faim, mes envies, mon rassasiement, le fait de manger plus en conscience, de me focusser un peu plus sur le plaisir, finalement... L'un dans l'autre, j'ai commencé à avoir un peu plus d'envie, par exemple, envie d'orange, envie de poisson, envie de différents types d'aliments qui étaient plus des envies nutritionnelles et moins émotionnelles. Donc tout ça pour t'expliquer qu'il y a des jours ou des repas, par exemple, où je vais juste avoir envie de me faire un plat de pâtes avec du beurre et du gruyère. Et c'est super bon et je kiffe ! Et puis... Le repas d'après, par exemple, et ça je te le dis parce que ça m'est vraiment arrivé, je vais avoir envie de me faire un énorme bol de salade de tomates avec une burrata dessus, un petit peu de basilic, un petit peu d'huile d'olive ou de sauce vinaigrette, du gros sel par-dessus, et ça je pourrais m'en péter le bide. Mais pourtant, au repas suivant, je ne vais peut-être pas forcément avoir envie de manger des tomates. Peut-être que je vais avoir envie de manger une part de lasagne avec un peu de salade. Un peu de mâche, pourquoi pas avec des pousses d'épinards que je me mange en salade. Just, ça va être un équilibre qui va se faire dans la globalité et pas vraiment focus sur un repas. Et c'est là que je dis que ça peut être intéressant de le voir comme une base. C'est que quand tu vas avoir par exemple une envie nutritionnelle, je ne sais pas moi ce qui m'était arrivé, c'était une envie par exemple d'orange. C'est vrai que cette envie d'orange, elle est arrivée dans une période... où il commençait à faire froid, où il était en hiver. Et je me suis dit, ok, là je suis un peu fatiguée, j'ai envie de vitaminer. C'est vrai qu'en ce moment, je ne mange pas beaucoup de fruits et légumes. On était dans la période justement où je ne mangeais plus du tout équilibré parce que mon corps était essentiellement avec des envies de manger émotionnelles et des phases de compensation. Et je me suis dit, c'est vrai que là, par rapport à la situation que je suis en train de vivre, peut-être que mon corps manque de vitamine C, je suis fatiguée, c'est l'hiver. et du coup j'ai eu envie de manger les oranges, j'ai assedé les oranges et après l'envie qui est arrivée après et qui m'a beaucoup étonnée, c'était une envie de poisson de fruits de mer où j'ai dévalisé tout mon budget course de la semaine était passé dans le rayon poisson et là je m'étais dit ok, c'est vrai que avant je mangeais un ou deux poissons dans la semaine avec le rééquilibrage alimentaire là j'en mange plus et je sens que mon corps me fait clairement comprendre que là il y a besoin de manger ce genre d'aliments là et bien en fait sur une semaine, quand tu te laisses guider par ton corps, par ses besoins, il va t'orienter naturellement vers ce genre d'aliments. C'est vrai que parfois, quand il va y avoir un peu plus d'alimentation émotionnelle, c'est-à-dire un peu plus d'envie de manger émotionnelle, c'est-à-dire plus d'envie d'aliments gras, caloriques, réconfortants, en soi, il n'y a rien de problématique là-dedans, c'est juste révélateur que là, émotionnellement parlant, dans ton quotidien, ça devient un peu plus compliqué. Donc ça peut être intéressant d'aller voir comment tu peux faire dans ton quotidien pour... apaiser, aider ton corps à s'apaiser émotionnellement parlant, mais il gère plutôt pas mal. Le but c'est de pouvoir se dire ok, dans ces moments-là, peut-être que ça sera un peu plus judicieux de se proposer d'autres catégories d'aliments sans non plus se forcer. Et quand je dis se proposer, c'est par exemple rester curieuse, goûter des nouveaux plats, des nouvelles recettes, pas forcément en grosse quantité, exactement comme pour un enfant, c'est de se dire au moins on goûte. on se propose mais on ne s'oblige pas parfois ce sera pas ok de manger et parfois tu verras que finalement le fait de t'être proposé cet aliment là et bien tu en as envie alors que tu ne te le serais pas proposé tu n'aurais même pas pensé donc c'est pour ça que c'est important de rester ouverte même quand tu as des goûts alimentaires même quand tu n'as pas forcément envie de manger des légumes à la base parce que tu as plus envie d'être plat un peu plus calorique de te dire est-ce que là, parmi les légumes que je pourrais éventuellement manger ou les fruits que je pourrais éventuellement manger, est-ce qu'il y a quelque chose qui me tente en particulier ? Une recette éventuellement qui pourrait me plaire ? Parce que c'est vrai que d'un point de vue vitamines, minéraux, tu peux parfois remarquer que tu vas avoir des petits coups de mou et que tu auras besoin de manger peut-être un peu plus de légumes et de fruits. Généralement, c'est souvent ça qui fait défaut dans l'équilibre alimentaire. peut-être que t'auras la sensation d'avoir besoin aussi d'un peu plus de protéines. Et pour donner un exemple vraiment concret, moi je sais que quand je vais sentir que j'ai besoin de rajouter des fibres alors que je suis dans une période où je n'ai pas forcément envie de manger des légumes et des fruits, ça va être quand mon corps va m'envoyer un signal un peu plus général que des envies, c'est-à-dire par exemple de la constipation. Et donc, je sais, mes exemples ne sont jamais très glamour, mais en même temps, ça reste hyper intéressant, parce que dans ces moments-là, je sais consciemment, de par mes connaissances, de par ce qu'on sait de la diététique, que pour régler le problème de constipation, c'est bien de rajouter des fibres et de boire beaucoup d'eau. Après, il peut y avoir d'autres astuces au niveau alimentaire, c'est essentiellement ça. Et donc, je vais commencer à réfléchir à, ok, là, peut-être que je ne me suis pas proposé suffisamment de légumes, qu'est-ce que je peux mettre en place ? Et après, le but, c'est d'avoir suffisamment de flexibilité pour trouver un juste milieu, un compromis, pour justement remettre des aliments dont le corps va avoir besoin de manière un peu plus générale pour les nutriments. d'écouter en même temps ses envies, notamment les envies émotionnelles, si en parallèle le corps a prioritairement besoin de réguler les émotions. Si jamais tu ne sais pas du tout où tu en es là actuellement, justement avec ton rapport à la nourriture, je te mets en barre d'infos l'épisode de podcast dans lequel j'en avais parlé. Ça pourrait probablement t'éclairer. De toute façon, je vais te suggérer quelques petits épisodes là dans la barre d'infos qui pourraient t'intéresser suite à tout ce qu'on aborde ici dans cet épisode. En tout cas, ce que je veux que tu retiennes, c'est que par rapport à tout ce que je viens de dire, équilibrer son alimentation, je ne suis pas fan du terme. Parce que je le trouve trop rigide. Mais moi, je vais plutôt parler de diversification. Exactement comme ce qu'on dit pour les enfants. Le but, ce n'est pas de chercher à équilibrer tes repas, chacun de tes repas, chacune de tes journées. Mais c'est plutôt, dans ton quotidien, de chercher à diversifier. Et pas forcément de chercher à diversifier à chaque repas. De chercher par exemple à diversifier sur la journée, sur la semaine ou sur le mois. Donc là c'est plutôt finalement une invitation à varier, à rester curieuse. Et puis à sortir un petit peu de ses habitudes. Parce que c'est vrai que des fois on a tendance à souvent tourner autour des mêmes aliments. Et ça peut être pas mal, juste par curiosité. de pouvoir se dire, là, je vais aller sur Pinterest, peut-être, me chercher de nouvelles idées de recettes. J'ai une application, d'ailleurs, que j'ai trouvée par rapport à ça, qui est plutôt pas mal, qui s'appelle Jo, J-O-W, et qui peut justement aider pour avoir aussi des nouvelles idées, et qui peut te permettre de mettre en même temps ton panier de courses associé, et je trouve que c'est chouette. Donc, en fait, au niveau plutôt du mindset, tu vois, le but, c'est plutôt que de te dire, il me faut vraiment une protéine à chaque repas ou tous les jours. c'est plutôt de se dire Tiens, cette semaine, j'ai pas eu trop l'occasion finalement de manger des protéines. Est-ce que là, il y a éventuellement une protéine qui me ferait envie ? Là, dans ce que j'ai chez moi ou dans ce qu'il y a en magasin, si jamais t'as prévu de faire ta liste de course, qu'est-ce que j'aurais envie de tester ? Soit comme protéines, soit comme recettes. Donc moi, ce que je veux que tu retiennes de cet épisode, c'est que je suis pas anti-équilibre alimentaire, je suis plus anti rigidité parce que c'est ça qui conduit souvent à des tca et qui t'empêche d'être à l'écouté de ton corps donc c'est de servir de ce que tu sais de la diététique pour l'associer après avec les besoins de ton corps et rester sur quelque chose qui est flexible cohérent et qui permettent finalement d'avoir un rapport apaisé avec la nourriture de te sentir bien de pas te sentir stressé tu as de pas être en stress parce que Là, tu n'as pas mis de légumes, là, tu n'as pas mis de séculents, là, tu n'as pas mis de protéines. Il n'y a rien de grave à ça. Je vois des fois aussi les parents qui sont hyper stressés parce que là, ils ont mal fait, selon eux, parce que pour X raisons, ils n'ont pas prévu tel groupe d'aliments dans le repas de l'enfant. Ce n'est pas dramatique. Ce n'est pas un repas qui va faire que tout va partir en sucette. Donc, on se dit, là, ce n'est pas grave. Comment est-ce que dans la semaine, éventuellement, on peut... essayer de réajuster un peu le truc pour que l'enfant ou moi en tant qu'adulte je puisse avoir différents types d'apport et de toujours prendre en compte l'envie et le plaisir parce que c'est ça qui va permettre de valider le fait que ton corps en avait besoin et que tu y réponds si tu apportes un aliment que tu te forces à manger l'aliment le corps pour lui ça veut dire que tu te forces à manger donc c'est quelque chose dont il n'avait pas besoin à la base Donc là, tu es en train d'ingérer un aliment dont il n'a absolument pas besoin, que ce soit d'un point de vue envie ou d'un point de vue parfois physiologique. Mais bon, on est d'accord, je le répète, tout ça là, c'est possible que quand tu en as un rapport apaisé avec la nourriture, un comportement alimentaire régulé. C'est-à-dire qu'on n'a plus de TCA, on n'a plus de problème avec la nourriture, c'est devenu un non-sujet. C'est qu'à partir de ce moment-là que ça devient suffisamment logique. Et naturel de mettre ce genre de choses-là en place. C'est pour ça que des fois, quand j'ai des patients ou des personnes qui m'envoient des messages en me disant « Moi, je suis incapable de faire ça, c'est pour ça que je suis obligée de suivre un cadre strict » , pour moi, c'est un red flag. Ça veut juste dire que la personne, elle n'est pas du tout apaisée avec son alimentation, soit... elle n'a pas du tout été accompagnée, soit l'accompagnement n'était pas du tout optimal par rapport à ce qu'elle était en train de vivre et par rapport justement à un besoin de retrouver un comportement alimentaire qui soit sain et naturel. Parce que ton corps, rappelons-le encore une fois, il est intelligent, il s'adapte. Certes, il a parfois besoin d'un petit peu de connaissances pour la diététique, mais ça ne reste que des connaissances. qui nous servent et non obligatoires. Il n'y a pas besoin que tout soit parfait pour que ton corps puisse bien fonctionner. Si ça t'intéresse, j'avais fait un épisode de podcast aussi sur les pires conseils diététiques que j'avais déjà suivis. Je te mettrai aussi un bar d'infos, ça pourrait peut-être t'intéresser. Donc voilà pour l'épisode d'aujourd'hui. J'espère que ça t'aura peut-être éclairé un peu plus si jamais toi t'es parti dans cette optique de je rééquilibre, j'ai pas le choix. je dois manger équilibré parce que je ne peux pas faire du tout confiance à mon corps sinon et que ce n'est pas bien pour la santé. Donc j'espère que ça t'aura un peu plus éclairé sur ma vision des choses par rapport à ce sujet-là. Et si jamais tu es plutôt dans la situation inverse en te disant que ça te stresse de devoir équilibrer ton alimentation, j'espère que ça t'aura au moins apaisé de ce côté-là en te disant que tu n'es pas obligé d'équilibrer ton alimentation, plus chercher à diversifier, à être curieuse, à intégrer au fur et à mesure de nouvelles choses. Parce que ça va aussi permettre à ton cerveau d'enrichir un petit peu sa base de données sur les différents nutriments que certains aliments apportent pour après t'orienter plus naturellement. Et comme d'habitude, si tu aimes ce genre de contenu, je t'invite à mettre une note sur le podcast et un avis si jamais tu m'écoutes via Apple Podcast. Je te laisse pour aujourd'hui. Puis en attendant qu'on se retrouve pour un nouvel épisode, je te souhaite une bonne journée, une bonne soirée. Et je te dis à très bientôt. Salut !

Description

Dis-moi… est-ce que tu t’es déjà demandé si tu devais vraiment équilibrer ton alimentation ? As tu cette impression qu’il faudrait que chaque repas soit bien construit, avec tout ce qu’il “faut” dedans : des protéines, des légumes, des féculents, un fruit… bref, l’assiette parfaite ?


Alors je me suis dit que ce serait sympa de t’en parler ici. Parce que je pense qu’on se met souvent trop de pression avec cette idée d’équilibre… alors qu’il y a peut-être une autre façon d’envisager les choses, plus souple, plus curieuse, plus bienveillante aussi.


[Quiz] Découvre si ton rapport à la nourriture est réellement sain et quelle stratégie tu dois adopter



✨ Liens cités dans l’épisode :


26. Tu galères avec ton rapport à la nourriture (et tu ne comprends pas pourquoi ?)

20. Les pires conseils diététiques que j’ai déjà suivi

10. Peut-on vraiment sortir définitivement des restrictions alimentaires ?



❤️ Pense à t’abonner pour ne manquer aucun contenu et à laisser une note (avec un commentaire), si ce podcast te plaît, sur la plateforme d’écoute de ton choix ! C’est un bon moyen de permettre à d’autres personnes en galère de tomber sur mes conseils et de m’encourager à continuer au passage 😉.


Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !

__________________________________

💫 Retrouve la version vidéo de cet épisode

💫 Réapprends à manger plus sereinement

💫 Reçois gratuitement mes conseils chaque lundi

💫 Retrouve moi sur mon compte Instagram



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Insatiable Compulsion. Alors, dis-moi, est-ce que ça t'est déjà arrivé de te demander si tu devais vraiment prendre le temps d'équilibrer ton alimentation ? Si tu étais obligé d'équilibrer ton alimentation alors que c'est quelque chose peut-être qui te stresse pour différentes raisons ? L'autre jour, j'ai une personne qui m'a justement... poser cette question et c'est notamment quelque chose qui revient assez régulièrement dans les messages privés qu'on peut éventuellement m'envoyer par rapport au contenu que je fais en mode, oui mais tu peux pas dire en tant que diététicienne, c'est pas bien d'équilibrer son alimentation c'est quand même la base de ton métier c'est important d'équilibrer son alimentation parce que les gens aujourd'hui ne savent plus manger, c'est important d'équilibrer son alimentation parce que le corps a besoin de tous les groupes d'aliments et du coup finalement je me suis dit que ce serait hyper pertinent de répondre de manière générale avec un épisode à cette problématique de est-ce qu'on doit vraiment chercher à équilibrer son alimentation pour que le corps soit en bonne santé parce que je trouve vraiment qu'il y a une grosse pression qu'on peut se mettre par rapport à ça et moi j'estime que même si je ne suis pas à 100% contre Je dirais plutôt qu'il y a une autre manière d'envisager les choses, c'est-à-dire une autre vision de cette manière de faire qui soit plus souple, un peu plus dans la curiosité et un peu plus dans la bienveillance et qui mette finalement beaucoup moins de pression, notamment quand on a eu des TCA, quand on a été dans les régimes et que c'est quelque chose qui peut éventuellement beaucoup nous stresser. ou nous donner l'impression finalement qu'on n'est pas trop aligné avec cette manière de faire, mais qu'on entend partout autour de nous qu'en effet c'est quand même mieux d'avoir beaucoup de types d'aliments autour de nous. Donc si ce sujet t'intéresse, on voit ça juste après. Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Donc, venons à cette fameuse question. Est-ce qu'il faut vraiment équilibrer ses repas ? Là, spontanément, moi, je vais te dire non. Pas pendant longtemps habituellement en tout cas. Parce que... Derrière le mot équilibrer, je trouve qu'il y a énormément de rigidité. Alors peut-être que c'est par rapport aussi à mon expérience, mon vécu personnel et professionnel que je pense ça et je pense que peut-être que d'autres personnes le vivront totalement différemment et c'est totalement ok. Mais là je veux surtout m'adresser aux personnes qui comme moi vivent très mal ce mot de je dois équilibrer mes repas ou ce serait mieux d'équilibrer mes repas. Aujourd'hui on a quand même... suffisamment axé aux informations sur Internet concernant l'alimentation et puis plein d'autres sujets, bien entendu. Mais concernant l'équilibre alimentaire, je sais que la majorité des patients, voire la quasi-totalité de mes patients, savent déjà comment équilibrer leur alimentation. Ils ne sont pas bêtes. C'est-à-dire que c'est extrêmement rare. Je dois avoir peut-être un patient sur 200 qui ne sait pas faire d'équilibre alimentaire. Donc ça reste quand même relativement rare. dans les personnes que j'accompagne. Toutes les personnes que je suis ont déjà fait des régimes, ont déjà fait éventuellement des rééquilibrages alimentaires, sont hyper renseignées sur le sujet et sont déjà peut-être même plus calées que moi. Le problème, c'est que bien souvent, c'est le fait de devoir suivre des règles extérieures finalement à leur propre corps, c'est-à-dire de suivre des injonctions diététiques, donc une fameuse structure alimentaire qui a conduit les personnes à ne plus écouter leur corps, les signaux qu'ils envoyaient, les envies, qui ont appris du coup à ne plus faire confiance à leur corps, parce que peut-être que parfois il y avait un peu plus d'envie de sucré, un peu plus d'envie de gras, et que ça ne collait pas avec l'équilibre alimentaire. Et on n'a pas appris à ces personnes à identifier le pourquoi du comment, est-ce qu'elles avaient envie parfois de plus de gras, plus de sucré. On leur a appris à diaboliser ce genre de mécanisme, pas à les comprendre. au niveau compréhension on est plus sur un discours de « c'est de la gourmandise, c'est un manque de volonté, il faut juste se tenir au rééquilibrage alimentaire et à l'équilibre alimentaire » . Et donc les personnes vont commencer à entretenir un rapport malsain à la nourriture, alors qu'à la base ça aurait pu être quelque chose en effet d'assez neutre, et servir de base pour une alimentation après plus flexible. Mais quand on est assez rigide, on est dans cette structure souvent de sur un repas il te faut un féculent, un légume, une protéine, un produit laitier, éventuellement un fruit, et on est vraiment sur quelque chose de bien cadré, pour avoir fait un rééquilibrage alimentaire moi-même, je sais à quel point, parfois, c'était totalement incohérent de faire ça, parce que j'avais généralement pas suffisamment faim pour manger tout ce qu'il y avait dans ce fameux repas équilibré. Et je me forçais à manger, donc c'est-à-dire que je n'écoutais pas mon corps qui me disait que là, j'étais rassasiée, que je n'en voulais plus. Et à l'inverse, si j'avais envie... d'un dessert, d'un truc un peu plus sucré finalement, et calorique qu'un fruit, je vais alléger les tendances finalement à plutôt m'interdire de manger ça me dessert pour privilégier le fruit. Mais du coup, j'avais une envie de manger qui ne partait pas, qui ne disparaissait pas. Donc le rassasiement n'était toujours pas arrivé. Et cette envie a duré, a duré. Et c'est là que ça engendre de la frustration, des envies qui augmentent. Et après que ça peut déboucher sur des compulsions. Donc, c'est pour ça que je suis... pas fan de cet aspect de équilibre alimentaire et que je trouve finalement que ces fameuses injonctions diététiques, elles sont parfois absurdes. Je pense que la base de la base était finalement plutôt cohérente, mais si on arrivait à rester neutre là-dessus et de s'en servir comme une piste qui nous oriente quand c'est nécessaire pour des raisons, on va dire, de santé mais qu'on puisse apprendre finalement à associer cet équilibre alimentaire aux signaux que notre corps nous envoie aux besoins qu'il va avoir pour que les deux fassent qu'on arrive finalement à un juste équilibre assez sain. Pour donner un exemple, moi personnellement dans mon alimentation, je ne pense pas dire que mes repas, mes journées soient équilibrés. Par contre ce qui est certain c'est que mes semaines dans l'ensemble le sont. Outre La partie exceptionnelle, par exemple, quand j'ai vécu mon premier trimestre de grossesse, qui a été un cas un peu à part, ou quand je vais être malade, où pareil, c'est un cas un peu à part, ou la semaine de règles, qui va être aussi une situation un peu à part, où dans ce genre de situation, je vais laisser primer finalement les besoins que mon corps me fait sentir, parce que le reste, je sens que ce n'est pas ok. Dans tous les cas, je vais équilibrer sur la semaine, mais... Je ne sais pas comment t'expliquer si tu n'es pas déjà dans le processus, c'est que le corps, il sait le faire naturellement. Alors, je précise qu'il sait le faire naturellement, c'est-à-dire qu'il va nous envoyer ce qu'on appelle des envies de manger nutritionnelles, mais c'est vrai que ça, il n'est capable de le faire que quand on a un comportement alimentaire qui commence à être un peu plus régulé. Si tu ne cherches que à réintroduire des aliments que tu avais bannis jusque-là ou diabolisés, Oui ! On est d'accord que vu que le comportement alimentaire là ne sera pas forcément régulé, tu risques d'avoir constamment envie de ce genre d'aliments-là et tu vas avoir du mal finalement à intégrer une sorte d'équilibre alimentaire naturel. Mais en vrai, le corps sait très très bien le faire. Et il n'y a qu'à voir les enfants qui au tout début de leur vie n'ont pas été finalement soumis à des injonctions diététiques et qui vont, quand tu vas leur proposer différents types d'aliments, vont fiocher de l'un à l'autre et ils le font naturellement. Ils ne vont pas nécessairement aller que faire des trucs sucrés. Et si c'est le cas, c'est parce que là, il y a déjà un petit souci, soit au niveau de l'alimentation émotionnelle, soit au niveau du comportement alimentaire, soit au niveau d'un rapport éventuellement malsain à l'alimentation. Mais sinon, ça se fait naturellement quand il n'y a pas ces différents dysfonctionnements que toi, tu vas pouvoir peut-être avoir aussi. C'est d'ailleurs pour ça que moi quand j'ai travaillé sur mon comportement alimentaire au tout tout début, on va dire que les six premiers mois, je mangeais pas du tout équilibré parce que j'avais pas du tout travaillé sur mon comportement alimentaire. J'avais travaillé que sur l'aspect rapport à la nourriture, apaiser mon rapport à la nourriture, c'est-à-dire ne plus placer un aliment au-dessus de l'autre par rapport justement au fait que ça soit sain, pas sain, grossissant, non grossissant. Mais ça m'a pas empêchée finalement... En travaillant après sur mon comportement alimentaire, notamment sur ma faim, mes envies, mon rassasiement, le fait de manger plus en conscience, de me focusser un peu plus sur le plaisir, finalement... L'un dans l'autre, j'ai commencé à avoir un peu plus d'envie, par exemple, envie d'orange, envie de poisson, envie de différents types d'aliments qui étaient plus des envies nutritionnelles et moins émotionnelles. Donc tout ça pour t'expliquer qu'il y a des jours ou des repas, par exemple, où je vais juste avoir envie de me faire un plat de pâtes avec du beurre et du gruyère. Et c'est super bon et je kiffe ! Et puis... Le repas d'après, par exemple, et ça je te le dis parce que ça m'est vraiment arrivé, je vais avoir envie de me faire un énorme bol de salade de tomates avec une burrata dessus, un petit peu de basilic, un petit peu d'huile d'olive ou de sauce vinaigrette, du gros sel par-dessus, et ça je pourrais m'en péter le bide. Mais pourtant, au repas suivant, je ne vais peut-être pas forcément avoir envie de manger des tomates. Peut-être que je vais avoir envie de manger une part de lasagne avec un peu de salade. Un peu de mâche, pourquoi pas avec des pousses d'épinards que je me mange en salade. Just, ça va être un équilibre qui va se faire dans la globalité et pas vraiment focus sur un repas. Et c'est là que je dis que ça peut être intéressant de le voir comme une base. C'est que quand tu vas avoir par exemple une envie nutritionnelle, je ne sais pas moi ce qui m'était arrivé, c'était une envie par exemple d'orange. C'est vrai que cette envie d'orange, elle est arrivée dans une période... où il commençait à faire froid, où il était en hiver. Et je me suis dit, ok, là je suis un peu fatiguée, j'ai envie de vitaminer. C'est vrai qu'en ce moment, je ne mange pas beaucoup de fruits et légumes. On était dans la période justement où je ne mangeais plus du tout équilibré parce que mon corps était essentiellement avec des envies de manger émotionnelles et des phases de compensation. Et je me suis dit, c'est vrai que là, par rapport à la situation que je suis en train de vivre, peut-être que mon corps manque de vitamine C, je suis fatiguée, c'est l'hiver. et du coup j'ai eu envie de manger les oranges, j'ai assedé les oranges et après l'envie qui est arrivée après et qui m'a beaucoup étonnée, c'était une envie de poisson de fruits de mer où j'ai dévalisé tout mon budget course de la semaine était passé dans le rayon poisson et là je m'étais dit ok, c'est vrai que avant je mangeais un ou deux poissons dans la semaine avec le rééquilibrage alimentaire là j'en mange plus et je sens que mon corps me fait clairement comprendre que là il y a besoin de manger ce genre d'aliments là et bien en fait sur une semaine, quand tu te laisses guider par ton corps, par ses besoins, il va t'orienter naturellement vers ce genre d'aliments. C'est vrai que parfois, quand il va y avoir un peu plus d'alimentation émotionnelle, c'est-à-dire un peu plus d'envie de manger émotionnelle, c'est-à-dire plus d'envie d'aliments gras, caloriques, réconfortants, en soi, il n'y a rien de problématique là-dedans, c'est juste révélateur que là, émotionnellement parlant, dans ton quotidien, ça devient un peu plus compliqué. Donc ça peut être intéressant d'aller voir comment tu peux faire dans ton quotidien pour... apaiser, aider ton corps à s'apaiser émotionnellement parlant, mais il gère plutôt pas mal. Le but c'est de pouvoir se dire ok, dans ces moments-là, peut-être que ça sera un peu plus judicieux de se proposer d'autres catégories d'aliments sans non plus se forcer. Et quand je dis se proposer, c'est par exemple rester curieuse, goûter des nouveaux plats, des nouvelles recettes, pas forcément en grosse quantité, exactement comme pour un enfant, c'est de se dire au moins on goûte. on se propose mais on ne s'oblige pas parfois ce sera pas ok de manger et parfois tu verras que finalement le fait de t'être proposé cet aliment là et bien tu en as envie alors que tu ne te le serais pas proposé tu n'aurais même pas pensé donc c'est pour ça que c'est important de rester ouverte même quand tu as des goûts alimentaires même quand tu n'as pas forcément envie de manger des légumes à la base parce que tu as plus envie d'être plat un peu plus calorique de te dire est-ce que là, parmi les légumes que je pourrais éventuellement manger ou les fruits que je pourrais éventuellement manger, est-ce qu'il y a quelque chose qui me tente en particulier ? Une recette éventuellement qui pourrait me plaire ? Parce que c'est vrai que d'un point de vue vitamines, minéraux, tu peux parfois remarquer que tu vas avoir des petits coups de mou et que tu auras besoin de manger peut-être un peu plus de légumes et de fruits. Généralement, c'est souvent ça qui fait défaut dans l'équilibre alimentaire. peut-être que t'auras la sensation d'avoir besoin aussi d'un peu plus de protéines. Et pour donner un exemple vraiment concret, moi je sais que quand je vais sentir que j'ai besoin de rajouter des fibres alors que je suis dans une période où je n'ai pas forcément envie de manger des légumes et des fruits, ça va être quand mon corps va m'envoyer un signal un peu plus général que des envies, c'est-à-dire par exemple de la constipation. Et donc, je sais, mes exemples ne sont jamais très glamour, mais en même temps, ça reste hyper intéressant, parce que dans ces moments-là, je sais consciemment, de par mes connaissances, de par ce qu'on sait de la diététique, que pour régler le problème de constipation, c'est bien de rajouter des fibres et de boire beaucoup d'eau. Après, il peut y avoir d'autres astuces au niveau alimentaire, c'est essentiellement ça. Et donc, je vais commencer à réfléchir à, ok, là, peut-être que je ne me suis pas proposé suffisamment de légumes, qu'est-ce que je peux mettre en place ? Et après, le but, c'est d'avoir suffisamment de flexibilité pour trouver un juste milieu, un compromis, pour justement remettre des aliments dont le corps va avoir besoin de manière un peu plus générale pour les nutriments. d'écouter en même temps ses envies, notamment les envies émotionnelles, si en parallèle le corps a prioritairement besoin de réguler les émotions. Si jamais tu ne sais pas du tout où tu en es là actuellement, justement avec ton rapport à la nourriture, je te mets en barre d'infos l'épisode de podcast dans lequel j'en avais parlé. Ça pourrait probablement t'éclairer. De toute façon, je vais te suggérer quelques petits épisodes là dans la barre d'infos qui pourraient t'intéresser suite à tout ce qu'on aborde ici dans cet épisode. En tout cas, ce que je veux que tu retiennes, c'est que par rapport à tout ce que je viens de dire, équilibrer son alimentation, je ne suis pas fan du terme. Parce que je le trouve trop rigide. Mais moi, je vais plutôt parler de diversification. Exactement comme ce qu'on dit pour les enfants. Le but, ce n'est pas de chercher à équilibrer tes repas, chacun de tes repas, chacune de tes journées. Mais c'est plutôt, dans ton quotidien, de chercher à diversifier. Et pas forcément de chercher à diversifier à chaque repas. De chercher par exemple à diversifier sur la journée, sur la semaine ou sur le mois. Donc là c'est plutôt finalement une invitation à varier, à rester curieuse. Et puis à sortir un petit peu de ses habitudes. Parce que c'est vrai que des fois on a tendance à souvent tourner autour des mêmes aliments. Et ça peut être pas mal, juste par curiosité. de pouvoir se dire, là, je vais aller sur Pinterest, peut-être, me chercher de nouvelles idées de recettes. J'ai une application, d'ailleurs, que j'ai trouvée par rapport à ça, qui est plutôt pas mal, qui s'appelle Jo, J-O-W, et qui peut justement aider pour avoir aussi des nouvelles idées, et qui peut te permettre de mettre en même temps ton panier de courses associé, et je trouve que c'est chouette. Donc, en fait, au niveau plutôt du mindset, tu vois, le but, c'est plutôt que de te dire, il me faut vraiment une protéine à chaque repas ou tous les jours. c'est plutôt de se dire Tiens, cette semaine, j'ai pas eu trop l'occasion finalement de manger des protéines. Est-ce que là, il y a éventuellement une protéine qui me ferait envie ? Là, dans ce que j'ai chez moi ou dans ce qu'il y a en magasin, si jamais t'as prévu de faire ta liste de course, qu'est-ce que j'aurais envie de tester ? Soit comme protéines, soit comme recettes. Donc moi, ce que je veux que tu retiennes de cet épisode, c'est que je suis pas anti-équilibre alimentaire, je suis plus anti rigidité parce que c'est ça qui conduit souvent à des tca et qui t'empêche d'être à l'écouté de ton corps donc c'est de servir de ce que tu sais de la diététique pour l'associer après avec les besoins de ton corps et rester sur quelque chose qui est flexible cohérent et qui permettent finalement d'avoir un rapport apaisé avec la nourriture de te sentir bien de pas te sentir stressé tu as de pas être en stress parce que Là, tu n'as pas mis de légumes, là, tu n'as pas mis de séculents, là, tu n'as pas mis de protéines. Il n'y a rien de grave à ça. Je vois des fois aussi les parents qui sont hyper stressés parce que là, ils ont mal fait, selon eux, parce que pour X raisons, ils n'ont pas prévu tel groupe d'aliments dans le repas de l'enfant. Ce n'est pas dramatique. Ce n'est pas un repas qui va faire que tout va partir en sucette. Donc, on se dit, là, ce n'est pas grave. Comment est-ce que dans la semaine, éventuellement, on peut... essayer de réajuster un peu le truc pour que l'enfant ou moi en tant qu'adulte je puisse avoir différents types d'apport et de toujours prendre en compte l'envie et le plaisir parce que c'est ça qui va permettre de valider le fait que ton corps en avait besoin et que tu y réponds si tu apportes un aliment que tu te forces à manger l'aliment le corps pour lui ça veut dire que tu te forces à manger donc c'est quelque chose dont il n'avait pas besoin à la base Donc là, tu es en train d'ingérer un aliment dont il n'a absolument pas besoin, que ce soit d'un point de vue envie ou d'un point de vue parfois physiologique. Mais bon, on est d'accord, je le répète, tout ça là, c'est possible que quand tu en as un rapport apaisé avec la nourriture, un comportement alimentaire régulé. C'est-à-dire qu'on n'a plus de TCA, on n'a plus de problème avec la nourriture, c'est devenu un non-sujet. C'est qu'à partir de ce moment-là que ça devient suffisamment logique. Et naturel de mettre ce genre de choses-là en place. C'est pour ça que des fois, quand j'ai des patients ou des personnes qui m'envoient des messages en me disant « Moi, je suis incapable de faire ça, c'est pour ça que je suis obligée de suivre un cadre strict » , pour moi, c'est un red flag. Ça veut juste dire que la personne, elle n'est pas du tout apaisée avec son alimentation, soit... elle n'a pas du tout été accompagnée, soit l'accompagnement n'était pas du tout optimal par rapport à ce qu'elle était en train de vivre et par rapport justement à un besoin de retrouver un comportement alimentaire qui soit sain et naturel. Parce que ton corps, rappelons-le encore une fois, il est intelligent, il s'adapte. Certes, il a parfois besoin d'un petit peu de connaissances pour la diététique, mais ça ne reste que des connaissances. qui nous servent et non obligatoires. Il n'y a pas besoin que tout soit parfait pour que ton corps puisse bien fonctionner. Si ça t'intéresse, j'avais fait un épisode de podcast aussi sur les pires conseils diététiques que j'avais déjà suivis. Je te mettrai aussi un bar d'infos, ça pourrait peut-être t'intéresser. Donc voilà pour l'épisode d'aujourd'hui. J'espère que ça t'aura peut-être éclairé un peu plus si jamais toi t'es parti dans cette optique de je rééquilibre, j'ai pas le choix. je dois manger équilibré parce que je ne peux pas faire du tout confiance à mon corps sinon et que ce n'est pas bien pour la santé. Donc j'espère que ça t'aura un peu plus éclairé sur ma vision des choses par rapport à ce sujet-là. Et si jamais tu es plutôt dans la situation inverse en te disant que ça te stresse de devoir équilibrer ton alimentation, j'espère que ça t'aura au moins apaisé de ce côté-là en te disant que tu n'es pas obligé d'équilibrer ton alimentation, plus chercher à diversifier, à être curieuse, à intégrer au fur et à mesure de nouvelles choses. Parce que ça va aussi permettre à ton cerveau d'enrichir un petit peu sa base de données sur les différents nutriments que certains aliments apportent pour après t'orienter plus naturellement. Et comme d'habitude, si tu aimes ce genre de contenu, je t'invite à mettre une note sur le podcast et un avis si jamais tu m'écoutes via Apple Podcast. Je te laisse pour aujourd'hui. Puis en attendant qu'on se retrouve pour un nouvel épisode, je te souhaite une bonne journée, une bonne soirée. Et je te dis à très bientôt. Salut !

Share

Embed

You may also like