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Instant Thérapie

Episode 5 : Les relations amoureuses toxiques peuvent-elles créer un traumatisme ?

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34min |16/04/2025
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Description

Dans cet épisode 5 on aborde Les relation amoureuses toxiques et le lien avec le psychotraumatisme.


Les relations amoureuses devraient être une source de soutien, de joie et de croissance. Cependant, pour certaines personnes, elles deviennent un terrain de souffrance et de douleur.


On développera ensemble:

  • La définition d'une relation toxique

  • L'impact émotionnel et le mécanisme du traumatisme

  • Prendre conscience et les clés pour entamer un rétablissement

  • Des conseils d'outils à utiliser au quotidien


Que vous soyez en quête de réponses ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode promet de vous apporter des éclairages précieux et réconfortants.


*Une erreur ces glissées dans mes propos: Ce n'est pas une femme tuée par jour mais Une femme tuée tous les 3 jours!



On reste en contact

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insta https://www.instagram.com/votre_instant_therapie/?igshid=YmMyMTA2M2Y%3D



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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Instant Thérapie. Ici, je vulgarise la psychologie, la santé mentale et plus particulièrement le psychotraumatisme. Je suis Martha, la psy en ligne, psychopraticienne en relations bêtes et psychotraumatologue, sève et située. Nous allons parler au cœur du trauma, mais de manière accessible à tous. Alors rejoignez-moi pour des discussions éclairantes et inclusives. qui vise à démystifier ces sujets qui sont parfois trop complexes et à promouvoir le bien-être mental pour tous. Bienvenue dans l'épisode 5 du podcast Instant Thérapie. Alors dans cet épisode, aujourd'hui, nous allons aborder un thème qui touche de nombreuses personnes, c'est les relations amoureuses toxiques. Finalement, peuvent-elles créer un traumatisme ? C'est la question que je vais essayer d'aborder et de répondre au mieux dans cet épisode. Donc, les relations amoureuses devraient souvent, et la plupart du temps, être plutôt une relation avec une source de soutien, de joie, de croissance. Et pourtant, certaines personnes, et bien plus qu'on ne le croit, deviennent plutôt un terrain de souffrance, de douleur. Donc déjà, comment définir ce qu'est une relation toxique en amour ? Donc finalement, ça va être des comportements qui vont nuire à l'un ou aux deux partenaires. C'est en réalité très souvent la difficulté à résoudre les problèmes du quotidien par de l'échange. par de la communication. Les discussions auront pour conséquence d'accentuer le problème plutôt que de trouver des solutions, voire même de rajouter de nouveaux sujets auxquels on n'avait pas pensé et qui sont finalement conflictuels et qui sont ramenés et à gérer au quotidien. C'est souvent l'incompréhension mutuelle, en fait, et en réalité, ces deux personnes qui sont totalement incompatibles. En fait, elles s'aiment, mais... Elles ne peuvent pas être ensemble et elles ont du mal à voir le problème dans tout ça finalement. Il se peut en fait que la relation entre deux personnes saines, ça veut dire qu'en dehors, ils n'ont jamais vécu ça. Ils ne comprennent pas et c'est souvent pour ça qu'ils vont reprocher à l'autre le problème, parce qu'ils vont se dire « moi avant de te connaître, je n'avais pas de problème » . Ça partait jamais comme ça, aussi loin et aussi grave dans les tournures des échanges et de la communication. Donc du coup, en fait, ils ne comprennent pas. Et en fait, c'est souvent deux personnes saines qui vont prendre ensemble un tournant toxique. Et ça va être par l'interaction de leurs deux personnalités, bien évidemment, mais aussi et plus particulièrement, où chacun va aller activer la blessure de l'autre. Et par différentes manières, parce que déjà, ils auront deux manières de fonctionner qui seront tellement opposées que ça va provoquer des réactions à effet boule de neige et qui iront jusqu'à la maltraitance, en fait, et la violence conjugale, la violence psychique, la violence émotionnelle, la violence physique. Voilà. Et en fait, dans ce genre de couple, si vous voulez, la communication... Peut-être un lieu où la manipulation va devenir la norme, où forcément un des deux va prendre le dessus, va devenir toxique et va mettre en place une situation d'emprise. D'accord ? Donc la communication va devenir complètement paradoxale, avec totalement des contradictions. Ça va être une personne qui va souffler le chaud puis le froid. qui va dire oui puis non, qui va faire des promesses mais qui ne va pas les tenir, et qui va à chaque fois faire culpabiliser l'autre, faire douter l'autre en disant non mais c'est toi, c'est toi le problème, arrête en fait, moi nanana, moi nanana. Et c'est vraiment prendre en compte que l'outil privilégié va être, par les profils manipulateurs, va être de plonger l'autre dans un état de stupeur, de vulnérabilité. Et carrément de soumission où l'autre va devenir carrément malléable, va être prêt à dire oui à tout, comme si on va le dépersonnaliser. Ça va être vraiment faire en sorte que l'autre soit déstabilisé et faire en sorte qu'enfin, ils se soumettent et ils ne se rebellent pas, ils ne disent plus rien. Et vraiment, le premier signe... ...mi. auquel il faut vraiment se dire, là, peut-être que je me pose des questions, est-ce que je suis vraiment dans une relation saine, en fait ? Est-ce que cette personne en face de moi me veut du bien ? Est-ce que cette personne est là, finalement, pour les bonnes raisons ? Eh bien, ça va être la demande de changement. Ça va être obligé de changer pour faire plaisir à l'autre. et sinon l'autre menace de tout quitter donc il va vous soumettre à ce changement et en fait vous faire vous demander de ne plus être la personne que vous êtes d'accord et franchement il est important de différencier que dans ce qu'il ya des relations difficiles parce que Le couple en soi, c'est pas tout est beau, tout est rose, et comme on peut le voir des fois dans des téléfilms, etc. Malheureusement, ce n'est pas ça. En tout cas, ce n'est pas que ça. Et voilà. La relation toxique, ça ne va pas être que de la difficulté. Ça ne va pas être que d'affronter les défis et puis avec la communication, on trouve des solutions, etc. La relation toxique, elle, elle va vraiment être dans un schéma constant de comportement, mais totalement négatif envers l'autre et d'exigence de vouloir vous façonner comme lui, il ou lui ou elle d'ailleurs le désire. Et c'est là que ça peut mener du coup à la détériorisation sur le long terme de votre santé mentale et émotionnelle. Parce qu'en réalité... il n'est jamais, jamais légitime de devoir se brider par rapport à ce que vous êtes naturellement, et en plus juste pour faire plaisir à l'autre. Et je rajouterais qu'en plus ça, tout ce que je viens de dénoncer, ça vaut aussi pour la relation avec nos parents, la relation avec nos amis, la relation de travail. toutes les relations interpersonnelles en fait. Parce que toutes les relations interpersonnelles peuvent devenir toxiques alors qu'à la base, avec une autre personne, ça ne serait jamais arrivé. Et c'est ce que je rappelle, c'est vraiment les blessures qui s'entrechoquent et qui ne sont pas compatibles en fait. Et voilà, donc le processus de guérison peut tellement mettre du temps qu'on ne peut pas demander à la personne victime de patienter, et encore, D'ailleurs, souvent, ces personnes-là ne consultent pas. Mais si jamais elles consultent et qu'elles ont vraiment pris conscience et que peut-être un psychiatre est diagnostiqué avec un trouble de la personnalité narcissique, par exemple, ça mettra tellement de temps, la guérison, qu'on ne peut pas demander à la victime d'attendre que l'autre guérisse, en fait. Ça peut prendre des années et des années. Ça peut prendre toute une vie pour se rendre compte de sa toxicité. Donc vraiment, le plus, c'est à l'autre de se dire, je l'aime, mais m'apporte-t-il réellement quelque chose de sain ? M'apporte-t-il vraiment quelque chose de réel ? Et est-ce que la relation doit être comme ça ? Très souvent aussi, les personnes qui vont pouvoir accepter ce genre de relation, c'est parce que dans leur enfance, ils ont eu et ils ont peut-être cette blessure, ce trauma des parents qui avaient le même schéma, en fait, qui vivaient des relations toxiques. Et donc, ils ont vu ça. Ils ont vu leur mère accepter, a changer, etc. Ils ont vu toute cette toxicité, ils ont vu les cris, ils ont vu le contrôle, ils ont vu la manipulation, ils ont vu la jalousie excessive, ils ont vu le manque de respect, ils ont vu tous ces abus-là. Et finalement, ça devient leur zone de confort. Et c'est pour ça, souvent, qu'on va être attiré par ça. C'est parce qu'on a nous-mêmes la blessure en nous, finalement. Et donc, vraiment, c'est de prendre conscience déjà de ce premier signe. C'est, est-ce que l'autre me demande de changer ? Voilà. La première question à se poser. Parce que oui, on doit faire des ajustements, on doit faire des compromis dans un couple, mais jamais au point de se brider par rapport à ce qu'on est, et sa personnalité, sa nature, etc. Et puis, bien sûr, il y a d'autres signes. Et ça rejoint un peu ce que je disais pour les violences conjugales qu'on a pu voir dans l'enfance. Mais voilà, ça va être la manipulation, ça va être les abus émotionnels, physiques, la jalousie excessive, le manque de respect. Ça va être les contradictions, les promesses non tenues aussi, le manque de soutien lors des moments difficiles, débrouille-toi. T'es malade, débrouille-toi. Ça va vraiment être finalement une vie où on est isolé parce que cette personne va chercher à nous isoler pour pouvoir avoir une emprise plus facilement et avoir le moins de personnes qui vont aller questionner sur cette relation. Donc on va... s'éloigner de nos amis, on va s'éloigner de nos familles. Et puis, c'est des personnes qui vont toujours nous rabaisser, nous humilier, être dans la critique constante, dans la dévalorisation. Et en fait, il faut comprendre, en tout cas, si cette personne a vraiment un trouble de la personnalité narcissique, c'est que c'est comme ça que ça le rend heureux. et c'est vraiment inconscient, c'est que très souvent ils n'en ont pas conscience mais ça le rend heureux et très souvent ces personnes là en plus quand ils s'en rendent compte peuvent tomber dans une grosse dépression voire aller jusqu'au suicide en fait quand ils se rendent compte vraiment de tout le mal qu'ils ont fait donc très souvent c'est pour ça qu'ils ne consultent pas qu'ils resteront dans le déni de leur toxicité toute leur vie et qui vont juste changer de proie, en fait. Voilà. Dès qu'ils vont se rendre compte, finalement, que l'autre est en train de se rendre compte que l'autre est toxique, enfin, se rend compte qu'il va partir, ou qu'il se pose des doutes, etc., il va juste changer, mais il va... En fait, si vous lui dites, mais en fait, t'es pervers narcissique, mais en fait, nanana, il ne va jamais. Ou il, elle, parce que ça peut être très bien des femmes ou autres, peu importe la relation. En fait, ça existe dans tous les couples, c'est pas que dans les personnes hétérosexuelles et ce n'est pas que les hommes. Il y a beaucoup de femmes qui ont ce comportement très toxique. D'accord ? Donc, il ne faut pas le négliger. Et puis, c'est petit à petit prendre conscience. Parce que sans prise de conscience... on reste sous emprise. Donc ça, c'est vraiment au fil du temps. Et puis, quand on a un doute, n'hésitez pas à se faire accompagner, en fait, parce que des fois, c'est comme ça que petit à petit, la prise de conscience va se faire et qu'on va pouvoir puis répartir au plus vite. Donc voilà, ça, c'est un petit peu la définition de ce qu'est une relation toxique. Et bien sûr que ce n'est pas pour ça qu'il faut dire « Oui, mais en fait, dans ces cas-là, on peut se retrouver toujours à répéter ce schéma-là. » Non, parce que quand on guérit nous-mêmes notre blessure qui nous a amenés à supporter ce genre de relation, eh bien, on voit après les red flags et on peut aller vers d'autres personnes. Mais si on n'a pas fini notre guérison et même si on va vers une autre personne qui n'a pas forcément fini sa guérison ou son accompagnement, ça n'empêchera pas que la relation sera saine parce que les blessures ne s'entrechoquent plus. Voilà, donc c'est ça aussi les choses qu'il faut prendre conscience. Et du coup, est-ce que tout ça provoque un traumatisme ? Est-ce que ça a un impact ? Bien sûr que oui ! Parce que quand on se retrouve sous emprise, ça dure. C'est-à-dire que ce n'est pas un trauma simple de type 1 qui a lieu une fois. Et puis voilà, ça va se répéter, se répéter et se répéter. Et très souvent, en plus, on va enchaîner ces relations. Donc, c'est un traumatisme, je dirais, complexe. Parce que tout simplement, c'est de la répétition, c'est tout ce que je disais sur les traumas complexes. Et finalement, quels vont être les symptômes ? Ça va être tout ce qui est flashback, troubles du sommeil, troubles de la concentration. Donc tout ce qui peut être assimilé, mais non, on pourrait dire au TDAH, ça va se manifester dans sa vie. Donc on va avoir du mal à se concentrer, on va avoir du mal à s'endormir, on va avoir plus d'impulsivité, on va être aussi en hypervigilance, c'est-à-dire qu'on va sursauter. à la moindre chose qui nous paraît anormale, qui nous paraît inquiétante, parce qu'on a tellement été exposés à tous ces abus-là que ça va avoir un effet dévastateur sur notre santé et sur notre bien-être. Et ça peut même déclencher des troubles de l'humeur. On va avoir des difficultés aussi à établir des relations saines avec les autres. À l'avenir, tout simplement parce qu'on ne sait plus en fait ce qui est sain, ce qui est toxique, ce qui est normal, ce qui n'est pas normal. On n'a plus cette... On est perdu. On est déboussolé, on est traumatisé et on vit un stress post-traumatique très souvent. Et ça peut se manifester pendant le couple. Donc, des personnes qui vont venir consulter troubles anxieux, je ne l'ai pas dit, mais troubles anxieux aussi, des personnes qui vont consulter pour de l'anxiété, du stress chronique, qui vont se sentir tout le temps fatiguées, tout le temps en hypervigilance. En fait, le système nerveux va se déréguler et on sort de sa fenêtre de tolérance. Donc, soit on se retrouve dans l'hyperactivation, l'hypervigilance. ou carrément en hypo, et les deux sont possibles. Mais vraiment, en fait, je pense que les personnes sous-estiment l'impact des relations toxiques. Jamais, ou en tout cas, c'est peut-être en train d'un petit peu plus se développer, on en parle un petit peu plus grâce aux réseaux sociaux, etc. Mais je veux dire, avant, c'était vraiment normal et on pouvait voir, voilà. des parents avoir des relations toxiques, etc. Ça n'empêchait pas, je dirais un exemple, exemple, on va dire, le plus concret, mais le père est maltraité envers la mère, totalement toxique, a une emprise sur elle, etc. Les enfants, ça ne va pas les empêcher de trouver ça normal, du coup, parce qu'ils ont grandi avec ça, et donc ils vont reproduire déjà, et ils ne vont jamais... Alors pas tous, mais très souvent même pas s'inquiéter pour leur maman. Et du coup, quand on grandit avec ça, on va reproduire. Comment faire autrement finalement ? On ne sait pas ce qu'est une relation saine. Mais en fait, une relation saine, c'est là où il y a du plaisir. C'est là où il n'y a pas de stress en fait. C'est là où il n'y a pas de doute. C'est là où on ne se pose pas de questions. À partir du moment où on se pose des questions, où on a un doute, c'est quelque chose qui ne va pas. Et vraiment, l'impact, c'est que des fois, les personnes vont consulter en se disant « je fais de l'anxiété, j'ai du mal à dormir » . Et l'autre va en plus s'accentuer sur « c'est toi le problème, tu es faible en fait, tu n'arrives même pas à gérer ta santé mentale » . Et qui va faire culpabiliser, va te faire soigner. Ça ne va jamais être en plus des personnes qui vont soutenir l'autre, mais plutôt l'accentuer. Et l'autre, du coup, va encore plus être sous emprise parce qu'il va se dire, en fait, il a raison. Ou elle a raison. Je suis en train de gâcher notre couple. Ce n'est pas normal. Ce n'est pas sain. Et comment je peux faire pour... Et donc, ça va être des personnes qui, très rarement, vont arriver en thérapie en se disant, je suis sous l'emprise de mon conjoint. ou de ma conjointe, ou je suis sur la prise et j'ai besoin d'aide. C'est plutôt dans l'avancement de la thérapie qu'ils vont pouvoir en prendre conscience. Donc vraiment, quand vous vous posez des questions, prenez rendez-vous et vous verrez. Mais en tout cas, si vous avez des symptômes qui peuvent ressembler aux troubles de l'attention, déjà, c'est à vous poser des questions. Parce que si vous ne l'aviez pas étant petit, c'est qu'il y a forcément une chose. Et si vous n'avez pas vécu d'autres événements... qui pourrait être traumatisant ou qui pourrait vous poser question, c'est qu'il y a autre chose. Et vraiment, c'est à vraiment s'écouter. Essayer de prendre le temps de se rappeler comment on était avant le début de cette relation. Est-ce qu'on doutait autant ? Est-ce qu'on avait autant d'anxiété ? Est-ce qu'on avait vraiment des troubles du sommeil ? Parce qu'il est crucial de pouvoir... faire le lien entre ces symptômes et et la relation et se dire oula c'est pas normal faut je me vois parce que ignorer ces signes va vous forcément vous prolonger dans la souffrance et et puis rendre le processus de guérison encore plus difficile parce que plus on attend et plus on est dans l'emprise et plus c'est difficile d'en partir plus on est dans la prise plus on va on commence à aller enfin on y croit on y croit forcément on y croit si on est dedans Mais c'est vraiment, dès qu'il y a un doute, dès qu'on se sent l'hypervigilance qui revient, difficulté à dormir, etc., tout ce que j'ai pu évoquer, c'est se dire qu'on sort de sa fenêtre de tolérance. Et la fenêtre de tolérance, d'ailleurs, j'y reviendrai, je ferai, je pense, un épisode complètement sur la fenêtre de tolérance et mieux comprendre le système nerveux autonome parce que c'est la base de... de la guérison aussi. C'est réguler son système nerveux, tout simplement. Donc, on ne peut pas y échapper. Et puis, après, quand on a pris conscience, on peut se dire, comment je vais guérir de cette relation caustique ? Comment je vais essayer de me rétablir de tout ça ? Comment je vais... Petit à petit, avancer malgré tout et ne pas risquer aussi, je dirais, la mort, malheureusement, dans notre société. Parce que c'est tous les jours. Alors, c'est souvent les femmes. Et c'est malheureusement encore aujourd'hui une femme par jour. Parce que ces personnes-là, quand on leur dit non, quand on... des masques, parfois, ils n'ont pas envie de changer de proie. Ils n'ont pas envie de changer de proie. Parce que l'emprise a tellement duré qu'ils ne savent plus faire et puis ils n'ont plus envie de faire. Et puis ça les fait trop descendre. Et cette emprise, cette propriété, ils vont vouloir la conserver. Donc beaucoup de personnes aussi mettent du temps à quitter les lieux parce qu'il y a toujours cette peur de qu'est-ce que va faire l'autre si je lui dis qu'en fait je l'aime mais que je pars. Parce que pour l'autre c'est pas normal quand on aime, on accepte tout ça, on accepte cette emprise, on accepte de se laisser faire, on accepte de devenir carrément une autre personne etc. Alors que l'amour normalement c'est s'aimer malgré nos défauts. les difficultés de la vie, s'y trouver les bons compromis pour que tout le monde puisse s'y retrouver et être heureux finalement dans la relation. Donc, les étapes, quand après on a pris conscience finalement qu'on était dans une relation toxique, c'est se faire aider. Surtout, ne pas partir en étant seul ou ne pas se dire je vais y arriver, etc. seul parce que vous êtes dans un traumatisme. complexe. D'accord ? C'est quelque chose qui s'est répété, répété, répété, qui se répète encore et qui va pas partir comme ça juste parce que vous allez dire à l'autre c'est fini. Alors tout dépend de l'emprise, par exemple, pareil, la durée, c'est sûr que si vous quittez la personne, vous vous en rendez compte au bout d'un an, ça n'aura pas les mêmes conséquences que si vous vous en rendez compte au bout de dix ans, que ça soit sur vous ou sur l'autre. Voilà, vraiment les deux. Et donc, voilà, c'est vraiment de trouver... le, la thérapeute spécialisée dans les psychotraumatismes et qui pourra vous accompagner à trouver les meilleurs outils pour vous, pour vous aider déjà au départ plutôt en soutien psychologique, d'accord ? Puis dans la régulation de ce système nerveux, puis dans la guérison de ces blessures, d'accord ? Il faut vraiment y aller étape par étape. Vous ne pouvez pas aussi, et ça je le fais aussi très souvent en séance, c'est... Je veux guérir, donc je veux directement passer à l'étape... où on apaise les choses. Mais en fait, si votre système nerveux n'est pas dans la fenêtre de tolérance, faire une séance d'EFT ou faire une séance d'hypnose sur ces événements douloureux va avoir pour conséquence de vous retraumatiser. Donc, il faut vraiment, quand vous décidez d'entamer une thérapie, faire confiance à l'autre et trouver... En tout cas, si vous n'avez pas confiance, de changer. Mais de trouver la personne... où vous serez prête à justement lui faire confiance et se dire, ben voilà, elle sait ce qu'elle fait. Et donc, parce que le but, c'est déjà de vous ramener dans votre fenêtre de tolérance. Ça va être déjà ça. On ne peut pas aller prendre le risque de vous re-traumatiser parce que c'est ce qui va se passer si vous voulez faire des séances sur l'inconscient sans avoir régulé tout ça. parce que réguler votre anxiété finalement et réguler ce système nerveux parce que vous allez vous re-traumatiser en fait si vous êtes en hipo ou en hyper quand vous faites ces séances-là. Donc là j'en parle parce que j'ai pu déjà avoir le cas et le but c'est... enfin, plus avoir le cas, non, j'y n'y vais pas. Mais ça peut être des personnes qui du coup, pas abandonnent la thérapie, mais se disent, oulala, mais j'en ai combien de temps en fait ? Il faut vraiment se dire que le système nerveux, ça prend du temps. Ça prend du temps. Donc voilà. Ce que vous pouvez faire justement en complément, c'est trouver un groupe aussi de soutien, des personnes qui ont pu vivre la même chose que vous, pour aider à se réconforter, à se sentir moins seule et à se dire d'autres personnes ont vécu la même chose. Et donc... Ça peut aider, en fait, tout simplement. Vous pouvez aussi tenir un journaling où vous allez écrire chaque jour, chaque soir ou chaque matin, vos pensées, vos émotions. Et ça va permettre de clarifier, en fait, les sentiments et votre évolution, en fait. D'exprimer ce que vous ressentez et de, ouais, de petit à petit voir... que la colère s'estompe, de voir que d'autres nouvelles émotions qu'on avait peut-être oubliées arrivent, etc. Donc ça, c'est important. Et puis, vous pouvez aussi, moi j'aime bien le travail aussi d'écriture, donc le journaling, mais aussi carrément l'écriture où on écrit une lettre à son... à cette personne-là. Bien sûr qu'on ne va jamais lui remettre, mais un peu pour vider son sac, en fait. de toutes les choses qu'on n'a jamais eu l'audace de lui dire, de peur. Et c'est aussi très libérateur, c'est vraiment un axe symbolique pour aussi pouvoir tourner la page, tout simplement. Et puis petit à petit aussi, ça va être de développer l'autocompassion, tout simplement. Apprendre à être beaucoup plus bienveillant envers soi-même, à reconnaître que guérir, ça prend du temps. ça prend du temps, ça se fait pas en 10 séances, non, ça n'existe pas. Que ça prend du temps, que c'est un processus qui est normal, le cerveau, il a besoin de temps, et c'est OK, en fait. Et c'est juste, pas le voir comme un objectif, quand vous avez, je veux guérir ça parce que je veux à nouveau trouver l'amour, et puis se dire, je rentre en processus thérapeutique, et puis je verrai quand ça se termine. En attendant, ça ne m'empêche pas de... rencontrer quelqu'un et de lui expliquer que je suis en guérison. Et il y aura les red flags de toute façon. Ça, c'est les premières choses que la psy va faire en séance. C'est la psychoéducation sur ces profils-là pour que vous ayez tous les red flags et que petit à petit, vous les voyez et que vous ne puissiez pas retomber dans ce genre de piège. Et puis... Et aussi, ça va être de poser des limites. Ça va être aussi d'être... Parce que ce couple-là, en tout cas, ne vous a pas appris et ne vous a pas permis d'avoir des limites. Et c'était toujours oui pour l'autre, pour faire plaisir à l'autre. Oui, oui, oui, oui, oui, oui. Et en fait, il y avait même plus de place pour vous. Donc, c'est petit à petit pratiquer l'égoïsme sain, prendre soin de soi en priorité et dire non. dire non, mais même aux autres, même à son ami, même à son collègue de travail, à ses parents, c'est vraiment parce que cette relation ne... à enlever ce mécanisme-là, si vous l'aviez, ou vous ne l'aviez pas, dû à votre passé, à vos blessures, etc. Et donc, c'est quelque chose à travailler pour que dans les futures relations, ça soit OK de dire non et d'être aimé quand même. Parce que vous avez appris que dire non, c'était être rejeté, c'était être quitté, c'était être battu, c'était être violenté par la parole. Et donc, vous avez peur. Et puis, une autre pratique qui va être... primordial, ça va être la pratique somatique. Parce que cette pratique, pratiquer tout ce qui est en rapport avec votre corps, parce que souvent les blessures, elles sont aussi là, à l'intérieur de vous, elles ont besoin de s'exprimer et ça va être en fait de réguler tout ça par des pratiques somatiques, des exercices psychocorporels où cela aide à réguler son système nerveux et à l'apaiser en fait, à lui montrer où est l'acné de tolérance, petit à petit. Et ça aussi, en séance, très souvent, je peux faire des vidéos toutes prêtes de ce genre d'exercice, et c'est vrai que les gens se disent « Mais Martha, je ne vais pas faire ça, ça n'a pas de sens, je ne vois pas l'intérêt de m'auto-faire des câlins, je ne vois pas l'intérêt de me masser les oreilles, etc. » En fait, il y a plein de parties du corps qui sont connectées avec ... qui sont reliés avec notre système nerveux et qui vont envoyer, en fait, un message de sécurité. D'accord ? Et c'est ce que votre système nerveux, il a besoin pour se réguler. Donc, plus vous allez faire ce genre de pratiques qui paraissent pour vous insensées, peut-être, eh bien, on dit bien, de toute façon, au départ, pour guérir, il faut faire tout ce que l'on n'a pas envie de faire. Donc, la pratique somatique en fait partie. Mais... Ceux qui n'arrivent pas à le faire à la maison, je leur dis, allez essayer un cours de yoga, parce que ça va être de la pratique somatique. Ça va être d'aller se faire mâcher ses esthéticiennes, un petit soin de visage, un petit soin du corps. C'est revenir à l'essentiel, revenir à son corps. Et puis, de se rappeler que la guérison, c'est un voyage, pas une destination. Et donc, il est parfaitement normal de se faire aider en cours de route. Il ne faut pas en avoir honte. Parce que souvent les personnes, qu'est-ce qu'il y a ? La première chose qu'il y a quand il y a trauma, c'est la culpabilité et la honte. Et c'est des fois très difficile d'amener la personne à en parler parce que pour elle, elle ne le voit pas ou en tout cas elle est en déni de ça. Et ça peut être très bloquant aussi dans le processus, mais chacun son rythme. Et surtout, ne culpabilisez pas parce que... Vous n'êtes pas seul. C'est en ça que les groupes de soutien sont importants, parce que vous n'êtes pas seul, et que ça arrive à bien plus de personnes qu'on le croit. Donc voilà pour cet épisode, mais j'espère que ça vous a aidé à mieux comprendre les relations toxiques, à mieux comprendre le lien avec le psychotraumatisme, et à mieux comprendre, surtout pour ne plus le minimiser, parce que très souvent dans nos sociétés, ça a été minimisé, et c'est pour ça qu'il y a encore des personnes qui... peuvent mourir de ce genre de relation. D'accord ? Et de prendre conscience que oui, une relation amoureuse toxique va et peut créer un traumatisme émotionnel et psychologique. Et qu'il est crucial de reconnaître toutes ces dynamiques-là pour chercher de l'aide et se faire accompagner au mieux dans tout ça. Donc je vous encourage à réfléchir à vos propres relations, que ce soit amoureuse, amicale, familiale. et pro, voir si ces choses-là vous parlent et si certains symptômes ou autres vont partir de votre vie et si c'est le cas, n'hésitez pas à demander de l'aide surtout. Ne restez pas seul. Voilà, vous méritez des relations saines et épanouissantes. Et puis je vous dis à bientôt pour le prochain épisode. En attendant, prenez soin de vous et n'hésitez pas à... vous abonner, à liker, à mettre des commentaires, tout simplement. À bientôt !

  • Speaker #1

    Et c'est terminé pour aujourd'hui. Merci de m'avoir écoutée. N'hésite pas à me mettre des likes pour permettre une visibilité et puis à t'abonner pour ne pas rater le prochain épisode. Je t'invite aussi à me suivre sur ma chaîne YouTube et sur mon Instagram. À très bientôt, prends soin de toi !

Description

Dans cet épisode 5 on aborde Les relation amoureuses toxiques et le lien avec le psychotraumatisme.


Les relations amoureuses devraient être une source de soutien, de joie et de croissance. Cependant, pour certaines personnes, elles deviennent un terrain de souffrance et de douleur.


On développera ensemble:

  • La définition d'une relation toxique

  • L'impact émotionnel et le mécanisme du traumatisme

  • Prendre conscience et les clés pour entamer un rétablissement

  • Des conseils d'outils à utiliser au quotidien


Que vous soyez en quête de réponses ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode promet de vous apporter des éclairages précieux et réconfortants.


*Une erreur ces glissées dans mes propos: Ce n'est pas une femme tuée par jour mais Une femme tuée tous les 3 jours!



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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Instant Thérapie. Ici, je vulgarise la psychologie, la santé mentale et plus particulièrement le psychotraumatisme. Je suis Martha, la psy en ligne, psychopraticienne en relations bêtes et psychotraumatologue, sève et située. Nous allons parler au cœur du trauma, mais de manière accessible à tous. Alors rejoignez-moi pour des discussions éclairantes et inclusives. qui vise à démystifier ces sujets qui sont parfois trop complexes et à promouvoir le bien-être mental pour tous. Bienvenue dans l'épisode 5 du podcast Instant Thérapie. Alors dans cet épisode, aujourd'hui, nous allons aborder un thème qui touche de nombreuses personnes, c'est les relations amoureuses toxiques. Finalement, peuvent-elles créer un traumatisme ? C'est la question que je vais essayer d'aborder et de répondre au mieux dans cet épisode. Donc, les relations amoureuses devraient souvent, et la plupart du temps, être plutôt une relation avec une source de soutien, de joie, de croissance. Et pourtant, certaines personnes, et bien plus qu'on ne le croit, deviennent plutôt un terrain de souffrance, de douleur. Donc déjà, comment définir ce qu'est une relation toxique en amour ? Donc finalement, ça va être des comportements qui vont nuire à l'un ou aux deux partenaires. C'est en réalité très souvent la difficulté à résoudre les problèmes du quotidien par de l'échange. par de la communication. Les discussions auront pour conséquence d'accentuer le problème plutôt que de trouver des solutions, voire même de rajouter de nouveaux sujets auxquels on n'avait pas pensé et qui sont finalement conflictuels et qui sont ramenés et à gérer au quotidien. C'est souvent l'incompréhension mutuelle, en fait, et en réalité, ces deux personnes qui sont totalement incompatibles. En fait, elles s'aiment, mais... Elles ne peuvent pas être ensemble et elles ont du mal à voir le problème dans tout ça finalement. Il se peut en fait que la relation entre deux personnes saines, ça veut dire qu'en dehors, ils n'ont jamais vécu ça. Ils ne comprennent pas et c'est souvent pour ça qu'ils vont reprocher à l'autre le problème, parce qu'ils vont se dire « moi avant de te connaître, je n'avais pas de problème » . Ça partait jamais comme ça, aussi loin et aussi grave dans les tournures des échanges et de la communication. Donc du coup, en fait, ils ne comprennent pas. Et en fait, c'est souvent deux personnes saines qui vont prendre ensemble un tournant toxique. Et ça va être par l'interaction de leurs deux personnalités, bien évidemment, mais aussi et plus particulièrement, où chacun va aller activer la blessure de l'autre. Et par différentes manières, parce que déjà, ils auront deux manières de fonctionner qui seront tellement opposées que ça va provoquer des réactions à effet boule de neige et qui iront jusqu'à la maltraitance, en fait, et la violence conjugale, la violence psychique, la violence émotionnelle, la violence physique. Voilà. Et en fait, dans ce genre de couple, si vous voulez, la communication... Peut-être un lieu où la manipulation va devenir la norme, où forcément un des deux va prendre le dessus, va devenir toxique et va mettre en place une situation d'emprise. D'accord ? Donc la communication va devenir complètement paradoxale, avec totalement des contradictions. Ça va être une personne qui va souffler le chaud puis le froid. qui va dire oui puis non, qui va faire des promesses mais qui ne va pas les tenir, et qui va à chaque fois faire culpabiliser l'autre, faire douter l'autre en disant non mais c'est toi, c'est toi le problème, arrête en fait, moi nanana, moi nanana. Et c'est vraiment prendre en compte que l'outil privilégié va être, par les profils manipulateurs, va être de plonger l'autre dans un état de stupeur, de vulnérabilité. Et carrément de soumission où l'autre va devenir carrément malléable, va être prêt à dire oui à tout, comme si on va le dépersonnaliser. Ça va être vraiment faire en sorte que l'autre soit déstabilisé et faire en sorte qu'enfin, ils se soumettent et ils ne se rebellent pas, ils ne disent plus rien. Et vraiment, le premier signe... ...mi. auquel il faut vraiment se dire, là, peut-être que je me pose des questions, est-ce que je suis vraiment dans une relation saine, en fait ? Est-ce que cette personne en face de moi me veut du bien ? Est-ce que cette personne est là, finalement, pour les bonnes raisons ? Eh bien, ça va être la demande de changement. Ça va être obligé de changer pour faire plaisir à l'autre. et sinon l'autre menace de tout quitter donc il va vous soumettre à ce changement et en fait vous faire vous demander de ne plus être la personne que vous êtes d'accord et franchement il est important de différencier que dans ce qu'il ya des relations difficiles parce que Le couple en soi, c'est pas tout est beau, tout est rose, et comme on peut le voir des fois dans des téléfilms, etc. Malheureusement, ce n'est pas ça. En tout cas, ce n'est pas que ça. Et voilà. La relation toxique, ça ne va pas être que de la difficulté. Ça ne va pas être que d'affronter les défis et puis avec la communication, on trouve des solutions, etc. La relation toxique, elle, elle va vraiment être dans un schéma constant de comportement, mais totalement négatif envers l'autre et d'exigence de vouloir vous façonner comme lui, il ou lui ou elle d'ailleurs le désire. Et c'est là que ça peut mener du coup à la détériorisation sur le long terme de votre santé mentale et émotionnelle. Parce qu'en réalité... il n'est jamais, jamais légitime de devoir se brider par rapport à ce que vous êtes naturellement, et en plus juste pour faire plaisir à l'autre. Et je rajouterais qu'en plus ça, tout ce que je viens de dénoncer, ça vaut aussi pour la relation avec nos parents, la relation avec nos amis, la relation de travail. toutes les relations interpersonnelles en fait. Parce que toutes les relations interpersonnelles peuvent devenir toxiques alors qu'à la base, avec une autre personne, ça ne serait jamais arrivé. Et c'est ce que je rappelle, c'est vraiment les blessures qui s'entrechoquent et qui ne sont pas compatibles en fait. Et voilà, donc le processus de guérison peut tellement mettre du temps qu'on ne peut pas demander à la personne victime de patienter, et encore, D'ailleurs, souvent, ces personnes-là ne consultent pas. Mais si jamais elles consultent et qu'elles ont vraiment pris conscience et que peut-être un psychiatre est diagnostiqué avec un trouble de la personnalité narcissique, par exemple, ça mettra tellement de temps, la guérison, qu'on ne peut pas demander à la victime d'attendre que l'autre guérisse, en fait. Ça peut prendre des années et des années. Ça peut prendre toute une vie pour se rendre compte de sa toxicité. Donc vraiment, le plus, c'est à l'autre de se dire, je l'aime, mais m'apporte-t-il réellement quelque chose de sain ? M'apporte-t-il vraiment quelque chose de réel ? Et est-ce que la relation doit être comme ça ? Très souvent aussi, les personnes qui vont pouvoir accepter ce genre de relation, c'est parce que dans leur enfance, ils ont eu et ils ont peut-être cette blessure, ce trauma des parents qui avaient le même schéma, en fait, qui vivaient des relations toxiques. Et donc, ils ont vu ça. Ils ont vu leur mère accepter, a changer, etc. Ils ont vu toute cette toxicité, ils ont vu les cris, ils ont vu le contrôle, ils ont vu la manipulation, ils ont vu la jalousie excessive, ils ont vu le manque de respect, ils ont vu tous ces abus-là. Et finalement, ça devient leur zone de confort. Et c'est pour ça, souvent, qu'on va être attiré par ça. C'est parce qu'on a nous-mêmes la blessure en nous, finalement. Et donc, vraiment, c'est de prendre conscience déjà de ce premier signe. C'est, est-ce que l'autre me demande de changer ? Voilà. La première question à se poser. Parce que oui, on doit faire des ajustements, on doit faire des compromis dans un couple, mais jamais au point de se brider par rapport à ce qu'on est, et sa personnalité, sa nature, etc. Et puis, bien sûr, il y a d'autres signes. Et ça rejoint un peu ce que je disais pour les violences conjugales qu'on a pu voir dans l'enfance. Mais voilà, ça va être la manipulation, ça va être les abus émotionnels, physiques, la jalousie excessive, le manque de respect. Ça va être les contradictions, les promesses non tenues aussi, le manque de soutien lors des moments difficiles, débrouille-toi. T'es malade, débrouille-toi. Ça va vraiment être finalement une vie où on est isolé parce que cette personne va chercher à nous isoler pour pouvoir avoir une emprise plus facilement et avoir le moins de personnes qui vont aller questionner sur cette relation. Donc on va... s'éloigner de nos amis, on va s'éloigner de nos familles. Et puis, c'est des personnes qui vont toujours nous rabaisser, nous humilier, être dans la critique constante, dans la dévalorisation. Et en fait, il faut comprendre, en tout cas, si cette personne a vraiment un trouble de la personnalité narcissique, c'est que c'est comme ça que ça le rend heureux. et c'est vraiment inconscient, c'est que très souvent ils n'en ont pas conscience mais ça le rend heureux et très souvent ces personnes là en plus quand ils s'en rendent compte peuvent tomber dans une grosse dépression voire aller jusqu'au suicide en fait quand ils se rendent compte vraiment de tout le mal qu'ils ont fait donc très souvent c'est pour ça qu'ils ne consultent pas qu'ils resteront dans le déni de leur toxicité toute leur vie et qui vont juste changer de proie, en fait. Voilà. Dès qu'ils vont se rendre compte, finalement, que l'autre est en train de se rendre compte que l'autre est toxique, enfin, se rend compte qu'il va partir, ou qu'il se pose des doutes, etc., il va juste changer, mais il va... En fait, si vous lui dites, mais en fait, t'es pervers narcissique, mais en fait, nanana, il ne va jamais. Ou il, elle, parce que ça peut être très bien des femmes ou autres, peu importe la relation. En fait, ça existe dans tous les couples, c'est pas que dans les personnes hétérosexuelles et ce n'est pas que les hommes. Il y a beaucoup de femmes qui ont ce comportement très toxique. D'accord ? Donc, il ne faut pas le négliger. Et puis, c'est petit à petit prendre conscience. Parce que sans prise de conscience... on reste sous emprise. Donc ça, c'est vraiment au fil du temps. Et puis, quand on a un doute, n'hésitez pas à se faire accompagner, en fait, parce que des fois, c'est comme ça que petit à petit, la prise de conscience va se faire et qu'on va pouvoir puis répartir au plus vite. Donc voilà, ça, c'est un petit peu la définition de ce qu'est une relation toxique. Et bien sûr que ce n'est pas pour ça qu'il faut dire « Oui, mais en fait, dans ces cas-là, on peut se retrouver toujours à répéter ce schéma-là. » Non, parce que quand on guérit nous-mêmes notre blessure qui nous a amenés à supporter ce genre de relation, eh bien, on voit après les red flags et on peut aller vers d'autres personnes. Mais si on n'a pas fini notre guérison et même si on va vers une autre personne qui n'a pas forcément fini sa guérison ou son accompagnement, ça n'empêchera pas que la relation sera saine parce que les blessures ne s'entrechoquent plus. Voilà, donc c'est ça aussi les choses qu'il faut prendre conscience. Et du coup, est-ce que tout ça provoque un traumatisme ? Est-ce que ça a un impact ? Bien sûr que oui ! Parce que quand on se retrouve sous emprise, ça dure. C'est-à-dire que ce n'est pas un trauma simple de type 1 qui a lieu une fois. Et puis voilà, ça va se répéter, se répéter et se répéter. Et très souvent, en plus, on va enchaîner ces relations. Donc, c'est un traumatisme, je dirais, complexe. Parce que tout simplement, c'est de la répétition, c'est tout ce que je disais sur les traumas complexes. Et finalement, quels vont être les symptômes ? Ça va être tout ce qui est flashback, troubles du sommeil, troubles de la concentration. Donc tout ce qui peut être assimilé, mais non, on pourrait dire au TDAH, ça va se manifester dans sa vie. Donc on va avoir du mal à se concentrer, on va avoir du mal à s'endormir, on va avoir plus d'impulsivité, on va être aussi en hypervigilance, c'est-à-dire qu'on va sursauter. à la moindre chose qui nous paraît anormale, qui nous paraît inquiétante, parce qu'on a tellement été exposés à tous ces abus-là que ça va avoir un effet dévastateur sur notre santé et sur notre bien-être. Et ça peut même déclencher des troubles de l'humeur. On va avoir des difficultés aussi à établir des relations saines avec les autres. À l'avenir, tout simplement parce qu'on ne sait plus en fait ce qui est sain, ce qui est toxique, ce qui est normal, ce qui n'est pas normal. On n'a plus cette... On est perdu. On est déboussolé, on est traumatisé et on vit un stress post-traumatique très souvent. Et ça peut se manifester pendant le couple. Donc, des personnes qui vont venir consulter troubles anxieux, je ne l'ai pas dit, mais troubles anxieux aussi, des personnes qui vont consulter pour de l'anxiété, du stress chronique, qui vont se sentir tout le temps fatiguées, tout le temps en hypervigilance. En fait, le système nerveux va se déréguler et on sort de sa fenêtre de tolérance. Donc, soit on se retrouve dans l'hyperactivation, l'hypervigilance. ou carrément en hypo, et les deux sont possibles. Mais vraiment, en fait, je pense que les personnes sous-estiment l'impact des relations toxiques. Jamais, ou en tout cas, c'est peut-être en train d'un petit peu plus se développer, on en parle un petit peu plus grâce aux réseaux sociaux, etc. Mais je veux dire, avant, c'était vraiment normal et on pouvait voir, voilà. des parents avoir des relations toxiques, etc. Ça n'empêchait pas, je dirais un exemple, exemple, on va dire, le plus concret, mais le père est maltraité envers la mère, totalement toxique, a une emprise sur elle, etc. Les enfants, ça ne va pas les empêcher de trouver ça normal, du coup, parce qu'ils ont grandi avec ça, et donc ils vont reproduire déjà, et ils ne vont jamais... Alors pas tous, mais très souvent même pas s'inquiéter pour leur maman. Et du coup, quand on grandit avec ça, on va reproduire. Comment faire autrement finalement ? On ne sait pas ce qu'est une relation saine. Mais en fait, une relation saine, c'est là où il y a du plaisir. C'est là où il n'y a pas de stress en fait. C'est là où il n'y a pas de doute. C'est là où on ne se pose pas de questions. À partir du moment où on se pose des questions, où on a un doute, c'est quelque chose qui ne va pas. Et vraiment, l'impact, c'est que des fois, les personnes vont consulter en se disant « je fais de l'anxiété, j'ai du mal à dormir » . Et l'autre va en plus s'accentuer sur « c'est toi le problème, tu es faible en fait, tu n'arrives même pas à gérer ta santé mentale » . Et qui va faire culpabiliser, va te faire soigner. Ça ne va jamais être en plus des personnes qui vont soutenir l'autre, mais plutôt l'accentuer. Et l'autre, du coup, va encore plus être sous emprise parce qu'il va se dire, en fait, il a raison. Ou elle a raison. Je suis en train de gâcher notre couple. Ce n'est pas normal. Ce n'est pas sain. Et comment je peux faire pour... Et donc, ça va être des personnes qui, très rarement, vont arriver en thérapie en se disant, je suis sous l'emprise de mon conjoint. ou de ma conjointe, ou je suis sur la prise et j'ai besoin d'aide. C'est plutôt dans l'avancement de la thérapie qu'ils vont pouvoir en prendre conscience. Donc vraiment, quand vous vous posez des questions, prenez rendez-vous et vous verrez. Mais en tout cas, si vous avez des symptômes qui peuvent ressembler aux troubles de l'attention, déjà, c'est à vous poser des questions. Parce que si vous ne l'aviez pas étant petit, c'est qu'il y a forcément une chose. Et si vous n'avez pas vécu d'autres événements... qui pourrait être traumatisant ou qui pourrait vous poser question, c'est qu'il y a autre chose. Et vraiment, c'est à vraiment s'écouter. Essayer de prendre le temps de se rappeler comment on était avant le début de cette relation. Est-ce qu'on doutait autant ? Est-ce qu'on avait autant d'anxiété ? Est-ce qu'on avait vraiment des troubles du sommeil ? Parce qu'il est crucial de pouvoir... faire le lien entre ces symptômes et et la relation et se dire oula c'est pas normal faut je me vois parce que ignorer ces signes va vous forcément vous prolonger dans la souffrance et et puis rendre le processus de guérison encore plus difficile parce que plus on attend et plus on est dans l'emprise et plus c'est difficile d'en partir plus on est dans la prise plus on va on commence à aller enfin on y croit on y croit forcément on y croit si on est dedans Mais c'est vraiment, dès qu'il y a un doute, dès qu'on se sent l'hypervigilance qui revient, difficulté à dormir, etc., tout ce que j'ai pu évoquer, c'est se dire qu'on sort de sa fenêtre de tolérance. Et la fenêtre de tolérance, d'ailleurs, j'y reviendrai, je ferai, je pense, un épisode complètement sur la fenêtre de tolérance et mieux comprendre le système nerveux autonome parce que c'est la base de... de la guérison aussi. C'est réguler son système nerveux, tout simplement. Donc, on ne peut pas y échapper. Et puis, après, quand on a pris conscience, on peut se dire, comment je vais guérir de cette relation caustique ? Comment je vais essayer de me rétablir de tout ça ? Comment je vais... Petit à petit, avancer malgré tout et ne pas risquer aussi, je dirais, la mort, malheureusement, dans notre société. Parce que c'est tous les jours. Alors, c'est souvent les femmes. Et c'est malheureusement encore aujourd'hui une femme par jour. Parce que ces personnes-là, quand on leur dit non, quand on... des masques, parfois, ils n'ont pas envie de changer de proie. Ils n'ont pas envie de changer de proie. Parce que l'emprise a tellement duré qu'ils ne savent plus faire et puis ils n'ont plus envie de faire. Et puis ça les fait trop descendre. Et cette emprise, cette propriété, ils vont vouloir la conserver. Donc beaucoup de personnes aussi mettent du temps à quitter les lieux parce qu'il y a toujours cette peur de qu'est-ce que va faire l'autre si je lui dis qu'en fait je l'aime mais que je pars. Parce que pour l'autre c'est pas normal quand on aime, on accepte tout ça, on accepte cette emprise, on accepte de se laisser faire, on accepte de devenir carrément une autre personne etc. Alors que l'amour normalement c'est s'aimer malgré nos défauts. les difficultés de la vie, s'y trouver les bons compromis pour que tout le monde puisse s'y retrouver et être heureux finalement dans la relation. Donc, les étapes, quand après on a pris conscience finalement qu'on était dans une relation toxique, c'est se faire aider. Surtout, ne pas partir en étant seul ou ne pas se dire je vais y arriver, etc. seul parce que vous êtes dans un traumatisme. complexe. D'accord ? C'est quelque chose qui s'est répété, répété, répété, qui se répète encore et qui va pas partir comme ça juste parce que vous allez dire à l'autre c'est fini. Alors tout dépend de l'emprise, par exemple, pareil, la durée, c'est sûr que si vous quittez la personne, vous vous en rendez compte au bout d'un an, ça n'aura pas les mêmes conséquences que si vous vous en rendez compte au bout de dix ans, que ça soit sur vous ou sur l'autre. Voilà, vraiment les deux. Et donc, voilà, c'est vraiment de trouver... le, la thérapeute spécialisée dans les psychotraumatismes et qui pourra vous accompagner à trouver les meilleurs outils pour vous, pour vous aider déjà au départ plutôt en soutien psychologique, d'accord ? Puis dans la régulation de ce système nerveux, puis dans la guérison de ces blessures, d'accord ? Il faut vraiment y aller étape par étape. Vous ne pouvez pas aussi, et ça je le fais aussi très souvent en séance, c'est... Je veux guérir, donc je veux directement passer à l'étape... où on apaise les choses. Mais en fait, si votre système nerveux n'est pas dans la fenêtre de tolérance, faire une séance d'EFT ou faire une séance d'hypnose sur ces événements douloureux va avoir pour conséquence de vous retraumatiser. Donc, il faut vraiment, quand vous décidez d'entamer une thérapie, faire confiance à l'autre et trouver... En tout cas, si vous n'avez pas confiance, de changer. Mais de trouver la personne... où vous serez prête à justement lui faire confiance et se dire, ben voilà, elle sait ce qu'elle fait. Et donc, parce que le but, c'est déjà de vous ramener dans votre fenêtre de tolérance. Ça va être déjà ça. On ne peut pas aller prendre le risque de vous re-traumatiser parce que c'est ce qui va se passer si vous voulez faire des séances sur l'inconscient sans avoir régulé tout ça. parce que réguler votre anxiété finalement et réguler ce système nerveux parce que vous allez vous re-traumatiser en fait si vous êtes en hipo ou en hyper quand vous faites ces séances-là. Donc là j'en parle parce que j'ai pu déjà avoir le cas et le but c'est... enfin, plus avoir le cas, non, j'y n'y vais pas. Mais ça peut être des personnes qui du coup, pas abandonnent la thérapie, mais se disent, oulala, mais j'en ai combien de temps en fait ? Il faut vraiment se dire que le système nerveux, ça prend du temps. Ça prend du temps. Donc voilà. Ce que vous pouvez faire justement en complément, c'est trouver un groupe aussi de soutien, des personnes qui ont pu vivre la même chose que vous, pour aider à se réconforter, à se sentir moins seule et à se dire d'autres personnes ont vécu la même chose. Et donc... Ça peut aider, en fait, tout simplement. Vous pouvez aussi tenir un journaling où vous allez écrire chaque jour, chaque soir ou chaque matin, vos pensées, vos émotions. Et ça va permettre de clarifier, en fait, les sentiments et votre évolution, en fait. D'exprimer ce que vous ressentez et de, ouais, de petit à petit voir... que la colère s'estompe, de voir que d'autres nouvelles émotions qu'on avait peut-être oubliées arrivent, etc. Donc ça, c'est important. Et puis, vous pouvez aussi, moi j'aime bien le travail aussi d'écriture, donc le journaling, mais aussi carrément l'écriture où on écrit une lettre à son... à cette personne-là. Bien sûr qu'on ne va jamais lui remettre, mais un peu pour vider son sac, en fait. de toutes les choses qu'on n'a jamais eu l'audace de lui dire, de peur. Et c'est aussi très libérateur, c'est vraiment un axe symbolique pour aussi pouvoir tourner la page, tout simplement. Et puis petit à petit aussi, ça va être de développer l'autocompassion, tout simplement. Apprendre à être beaucoup plus bienveillant envers soi-même, à reconnaître que guérir, ça prend du temps. ça prend du temps, ça se fait pas en 10 séances, non, ça n'existe pas. Que ça prend du temps, que c'est un processus qui est normal, le cerveau, il a besoin de temps, et c'est OK, en fait. Et c'est juste, pas le voir comme un objectif, quand vous avez, je veux guérir ça parce que je veux à nouveau trouver l'amour, et puis se dire, je rentre en processus thérapeutique, et puis je verrai quand ça se termine. En attendant, ça ne m'empêche pas de... rencontrer quelqu'un et de lui expliquer que je suis en guérison. Et il y aura les red flags de toute façon. Ça, c'est les premières choses que la psy va faire en séance. C'est la psychoéducation sur ces profils-là pour que vous ayez tous les red flags et que petit à petit, vous les voyez et que vous ne puissiez pas retomber dans ce genre de piège. Et puis... Et aussi, ça va être de poser des limites. Ça va être aussi d'être... Parce que ce couple-là, en tout cas, ne vous a pas appris et ne vous a pas permis d'avoir des limites. Et c'était toujours oui pour l'autre, pour faire plaisir à l'autre. Oui, oui, oui, oui, oui, oui. Et en fait, il y avait même plus de place pour vous. Donc, c'est petit à petit pratiquer l'égoïsme sain, prendre soin de soi en priorité et dire non. dire non, mais même aux autres, même à son ami, même à son collègue de travail, à ses parents, c'est vraiment parce que cette relation ne... à enlever ce mécanisme-là, si vous l'aviez, ou vous ne l'aviez pas, dû à votre passé, à vos blessures, etc. Et donc, c'est quelque chose à travailler pour que dans les futures relations, ça soit OK de dire non et d'être aimé quand même. Parce que vous avez appris que dire non, c'était être rejeté, c'était être quitté, c'était être battu, c'était être violenté par la parole. Et donc, vous avez peur. Et puis, une autre pratique qui va être... primordial, ça va être la pratique somatique. Parce que cette pratique, pratiquer tout ce qui est en rapport avec votre corps, parce que souvent les blessures, elles sont aussi là, à l'intérieur de vous, elles ont besoin de s'exprimer et ça va être en fait de réguler tout ça par des pratiques somatiques, des exercices psychocorporels où cela aide à réguler son système nerveux et à l'apaiser en fait, à lui montrer où est l'acné de tolérance, petit à petit. Et ça aussi, en séance, très souvent, je peux faire des vidéos toutes prêtes de ce genre d'exercice, et c'est vrai que les gens se disent « Mais Martha, je ne vais pas faire ça, ça n'a pas de sens, je ne vois pas l'intérêt de m'auto-faire des câlins, je ne vois pas l'intérêt de me masser les oreilles, etc. » En fait, il y a plein de parties du corps qui sont connectées avec ... qui sont reliés avec notre système nerveux et qui vont envoyer, en fait, un message de sécurité. D'accord ? Et c'est ce que votre système nerveux, il a besoin pour se réguler. Donc, plus vous allez faire ce genre de pratiques qui paraissent pour vous insensées, peut-être, eh bien, on dit bien, de toute façon, au départ, pour guérir, il faut faire tout ce que l'on n'a pas envie de faire. Donc, la pratique somatique en fait partie. Mais... Ceux qui n'arrivent pas à le faire à la maison, je leur dis, allez essayer un cours de yoga, parce que ça va être de la pratique somatique. Ça va être d'aller se faire mâcher ses esthéticiennes, un petit soin de visage, un petit soin du corps. C'est revenir à l'essentiel, revenir à son corps. Et puis, de se rappeler que la guérison, c'est un voyage, pas une destination. Et donc, il est parfaitement normal de se faire aider en cours de route. Il ne faut pas en avoir honte. Parce que souvent les personnes, qu'est-ce qu'il y a ? La première chose qu'il y a quand il y a trauma, c'est la culpabilité et la honte. Et c'est des fois très difficile d'amener la personne à en parler parce que pour elle, elle ne le voit pas ou en tout cas elle est en déni de ça. Et ça peut être très bloquant aussi dans le processus, mais chacun son rythme. Et surtout, ne culpabilisez pas parce que... Vous n'êtes pas seul. C'est en ça que les groupes de soutien sont importants, parce que vous n'êtes pas seul, et que ça arrive à bien plus de personnes qu'on le croit. Donc voilà pour cet épisode, mais j'espère que ça vous a aidé à mieux comprendre les relations toxiques, à mieux comprendre le lien avec le psychotraumatisme, et à mieux comprendre, surtout pour ne plus le minimiser, parce que très souvent dans nos sociétés, ça a été minimisé, et c'est pour ça qu'il y a encore des personnes qui... peuvent mourir de ce genre de relation. D'accord ? Et de prendre conscience que oui, une relation amoureuse toxique va et peut créer un traumatisme émotionnel et psychologique. Et qu'il est crucial de reconnaître toutes ces dynamiques-là pour chercher de l'aide et se faire accompagner au mieux dans tout ça. Donc je vous encourage à réfléchir à vos propres relations, que ce soit amoureuse, amicale, familiale. et pro, voir si ces choses-là vous parlent et si certains symptômes ou autres vont partir de votre vie et si c'est le cas, n'hésitez pas à demander de l'aide surtout. Ne restez pas seul. Voilà, vous méritez des relations saines et épanouissantes. Et puis je vous dis à bientôt pour le prochain épisode. En attendant, prenez soin de vous et n'hésitez pas à... vous abonner, à liker, à mettre des commentaires, tout simplement. À bientôt !

  • Speaker #1

    Et c'est terminé pour aujourd'hui. Merci de m'avoir écoutée. N'hésite pas à me mettre des likes pour permettre une visibilité et puis à t'abonner pour ne pas rater le prochain épisode. Je t'invite aussi à me suivre sur ma chaîne YouTube et sur mon Instagram. À très bientôt, prends soin de toi !

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Description

Dans cet épisode 5 on aborde Les relation amoureuses toxiques et le lien avec le psychotraumatisme.


Les relations amoureuses devraient être une source de soutien, de joie et de croissance. Cependant, pour certaines personnes, elles deviennent un terrain de souffrance et de douleur.


On développera ensemble:

  • La définition d'une relation toxique

  • L'impact émotionnel et le mécanisme du traumatisme

  • Prendre conscience et les clés pour entamer un rétablissement

  • Des conseils d'outils à utiliser au quotidien


Que vous soyez en quête de réponses ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode promet de vous apporter des éclairages précieux et réconfortants.


*Une erreur ces glissées dans mes propos: Ce n'est pas une femme tuée par jour mais Une femme tuée tous les 3 jours!



On reste en contact

https://votreinstanttherapie.com


insta https://www.instagram.com/votre_instant_therapie/?igshid=YmMyMTA2M2Y%3D



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Instant Thérapie. Ici, je vulgarise la psychologie, la santé mentale et plus particulièrement le psychotraumatisme. Je suis Martha, la psy en ligne, psychopraticienne en relations bêtes et psychotraumatologue, sève et située. Nous allons parler au cœur du trauma, mais de manière accessible à tous. Alors rejoignez-moi pour des discussions éclairantes et inclusives. qui vise à démystifier ces sujets qui sont parfois trop complexes et à promouvoir le bien-être mental pour tous. Bienvenue dans l'épisode 5 du podcast Instant Thérapie. Alors dans cet épisode, aujourd'hui, nous allons aborder un thème qui touche de nombreuses personnes, c'est les relations amoureuses toxiques. Finalement, peuvent-elles créer un traumatisme ? C'est la question que je vais essayer d'aborder et de répondre au mieux dans cet épisode. Donc, les relations amoureuses devraient souvent, et la plupart du temps, être plutôt une relation avec une source de soutien, de joie, de croissance. Et pourtant, certaines personnes, et bien plus qu'on ne le croit, deviennent plutôt un terrain de souffrance, de douleur. Donc déjà, comment définir ce qu'est une relation toxique en amour ? Donc finalement, ça va être des comportements qui vont nuire à l'un ou aux deux partenaires. C'est en réalité très souvent la difficulté à résoudre les problèmes du quotidien par de l'échange. par de la communication. Les discussions auront pour conséquence d'accentuer le problème plutôt que de trouver des solutions, voire même de rajouter de nouveaux sujets auxquels on n'avait pas pensé et qui sont finalement conflictuels et qui sont ramenés et à gérer au quotidien. C'est souvent l'incompréhension mutuelle, en fait, et en réalité, ces deux personnes qui sont totalement incompatibles. En fait, elles s'aiment, mais... Elles ne peuvent pas être ensemble et elles ont du mal à voir le problème dans tout ça finalement. Il se peut en fait que la relation entre deux personnes saines, ça veut dire qu'en dehors, ils n'ont jamais vécu ça. Ils ne comprennent pas et c'est souvent pour ça qu'ils vont reprocher à l'autre le problème, parce qu'ils vont se dire « moi avant de te connaître, je n'avais pas de problème » . Ça partait jamais comme ça, aussi loin et aussi grave dans les tournures des échanges et de la communication. Donc du coup, en fait, ils ne comprennent pas. Et en fait, c'est souvent deux personnes saines qui vont prendre ensemble un tournant toxique. Et ça va être par l'interaction de leurs deux personnalités, bien évidemment, mais aussi et plus particulièrement, où chacun va aller activer la blessure de l'autre. Et par différentes manières, parce que déjà, ils auront deux manières de fonctionner qui seront tellement opposées que ça va provoquer des réactions à effet boule de neige et qui iront jusqu'à la maltraitance, en fait, et la violence conjugale, la violence psychique, la violence émotionnelle, la violence physique. Voilà. Et en fait, dans ce genre de couple, si vous voulez, la communication... Peut-être un lieu où la manipulation va devenir la norme, où forcément un des deux va prendre le dessus, va devenir toxique et va mettre en place une situation d'emprise. D'accord ? Donc la communication va devenir complètement paradoxale, avec totalement des contradictions. Ça va être une personne qui va souffler le chaud puis le froid. qui va dire oui puis non, qui va faire des promesses mais qui ne va pas les tenir, et qui va à chaque fois faire culpabiliser l'autre, faire douter l'autre en disant non mais c'est toi, c'est toi le problème, arrête en fait, moi nanana, moi nanana. Et c'est vraiment prendre en compte que l'outil privilégié va être, par les profils manipulateurs, va être de plonger l'autre dans un état de stupeur, de vulnérabilité. Et carrément de soumission où l'autre va devenir carrément malléable, va être prêt à dire oui à tout, comme si on va le dépersonnaliser. Ça va être vraiment faire en sorte que l'autre soit déstabilisé et faire en sorte qu'enfin, ils se soumettent et ils ne se rebellent pas, ils ne disent plus rien. Et vraiment, le premier signe... ...mi. auquel il faut vraiment se dire, là, peut-être que je me pose des questions, est-ce que je suis vraiment dans une relation saine, en fait ? Est-ce que cette personne en face de moi me veut du bien ? Est-ce que cette personne est là, finalement, pour les bonnes raisons ? Eh bien, ça va être la demande de changement. Ça va être obligé de changer pour faire plaisir à l'autre. et sinon l'autre menace de tout quitter donc il va vous soumettre à ce changement et en fait vous faire vous demander de ne plus être la personne que vous êtes d'accord et franchement il est important de différencier que dans ce qu'il ya des relations difficiles parce que Le couple en soi, c'est pas tout est beau, tout est rose, et comme on peut le voir des fois dans des téléfilms, etc. Malheureusement, ce n'est pas ça. En tout cas, ce n'est pas que ça. Et voilà. La relation toxique, ça ne va pas être que de la difficulté. Ça ne va pas être que d'affronter les défis et puis avec la communication, on trouve des solutions, etc. La relation toxique, elle, elle va vraiment être dans un schéma constant de comportement, mais totalement négatif envers l'autre et d'exigence de vouloir vous façonner comme lui, il ou lui ou elle d'ailleurs le désire. Et c'est là que ça peut mener du coup à la détériorisation sur le long terme de votre santé mentale et émotionnelle. Parce qu'en réalité... il n'est jamais, jamais légitime de devoir se brider par rapport à ce que vous êtes naturellement, et en plus juste pour faire plaisir à l'autre. Et je rajouterais qu'en plus ça, tout ce que je viens de dénoncer, ça vaut aussi pour la relation avec nos parents, la relation avec nos amis, la relation de travail. toutes les relations interpersonnelles en fait. Parce que toutes les relations interpersonnelles peuvent devenir toxiques alors qu'à la base, avec une autre personne, ça ne serait jamais arrivé. Et c'est ce que je rappelle, c'est vraiment les blessures qui s'entrechoquent et qui ne sont pas compatibles en fait. Et voilà, donc le processus de guérison peut tellement mettre du temps qu'on ne peut pas demander à la personne victime de patienter, et encore, D'ailleurs, souvent, ces personnes-là ne consultent pas. Mais si jamais elles consultent et qu'elles ont vraiment pris conscience et que peut-être un psychiatre est diagnostiqué avec un trouble de la personnalité narcissique, par exemple, ça mettra tellement de temps, la guérison, qu'on ne peut pas demander à la victime d'attendre que l'autre guérisse, en fait. Ça peut prendre des années et des années. Ça peut prendre toute une vie pour se rendre compte de sa toxicité. Donc vraiment, le plus, c'est à l'autre de se dire, je l'aime, mais m'apporte-t-il réellement quelque chose de sain ? M'apporte-t-il vraiment quelque chose de réel ? Et est-ce que la relation doit être comme ça ? Très souvent aussi, les personnes qui vont pouvoir accepter ce genre de relation, c'est parce que dans leur enfance, ils ont eu et ils ont peut-être cette blessure, ce trauma des parents qui avaient le même schéma, en fait, qui vivaient des relations toxiques. Et donc, ils ont vu ça. Ils ont vu leur mère accepter, a changer, etc. Ils ont vu toute cette toxicité, ils ont vu les cris, ils ont vu le contrôle, ils ont vu la manipulation, ils ont vu la jalousie excessive, ils ont vu le manque de respect, ils ont vu tous ces abus-là. Et finalement, ça devient leur zone de confort. Et c'est pour ça, souvent, qu'on va être attiré par ça. C'est parce qu'on a nous-mêmes la blessure en nous, finalement. Et donc, vraiment, c'est de prendre conscience déjà de ce premier signe. C'est, est-ce que l'autre me demande de changer ? Voilà. La première question à se poser. Parce que oui, on doit faire des ajustements, on doit faire des compromis dans un couple, mais jamais au point de se brider par rapport à ce qu'on est, et sa personnalité, sa nature, etc. Et puis, bien sûr, il y a d'autres signes. Et ça rejoint un peu ce que je disais pour les violences conjugales qu'on a pu voir dans l'enfance. Mais voilà, ça va être la manipulation, ça va être les abus émotionnels, physiques, la jalousie excessive, le manque de respect. Ça va être les contradictions, les promesses non tenues aussi, le manque de soutien lors des moments difficiles, débrouille-toi. T'es malade, débrouille-toi. Ça va vraiment être finalement une vie où on est isolé parce que cette personne va chercher à nous isoler pour pouvoir avoir une emprise plus facilement et avoir le moins de personnes qui vont aller questionner sur cette relation. Donc on va... s'éloigner de nos amis, on va s'éloigner de nos familles. Et puis, c'est des personnes qui vont toujours nous rabaisser, nous humilier, être dans la critique constante, dans la dévalorisation. Et en fait, il faut comprendre, en tout cas, si cette personne a vraiment un trouble de la personnalité narcissique, c'est que c'est comme ça que ça le rend heureux. et c'est vraiment inconscient, c'est que très souvent ils n'en ont pas conscience mais ça le rend heureux et très souvent ces personnes là en plus quand ils s'en rendent compte peuvent tomber dans une grosse dépression voire aller jusqu'au suicide en fait quand ils se rendent compte vraiment de tout le mal qu'ils ont fait donc très souvent c'est pour ça qu'ils ne consultent pas qu'ils resteront dans le déni de leur toxicité toute leur vie et qui vont juste changer de proie, en fait. Voilà. Dès qu'ils vont se rendre compte, finalement, que l'autre est en train de se rendre compte que l'autre est toxique, enfin, se rend compte qu'il va partir, ou qu'il se pose des doutes, etc., il va juste changer, mais il va... En fait, si vous lui dites, mais en fait, t'es pervers narcissique, mais en fait, nanana, il ne va jamais. Ou il, elle, parce que ça peut être très bien des femmes ou autres, peu importe la relation. En fait, ça existe dans tous les couples, c'est pas que dans les personnes hétérosexuelles et ce n'est pas que les hommes. Il y a beaucoup de femmes qui ont ce comportement très toxique. D'accord ? Donc, il ne faut pas le négliger. Et puis, c'est petit à petit prendre conscience. Parce que sans prise de conscience... on reste sous emprise. Donc ça, c'est vraiment au fil du temps. Et puis, quand on a un doute, n'hésitez pas à se faire accompagner, en fait, parce que des fois, c'est comme ça que petit à petit, la prise de conscience va se faire et qu'on va pouvoir puis répartir au plus vite. Donc voilà, ça, c'est un petit peu la définition de ce qu'est une relation toxique. Et bien sûr que ce n'est pas pour ça qu'il faut dire « Oui, mais en fait, dans ces cas-là, on peut se retrouver toujours à répéter ce schéma-là. » Non, parce que quand on guérit nous-mêmes notre blessure qui nous a amenés à supporter ce genre de relation, eh bien, on voit après les red flags et on peut aller vers d'autres personnes. Mais si on n'a pas fini notre guérison et même si on va vers une autre personne qui n'a pas forcément fini sa guérison ou son accompagnement, ça n'empêchera pas que la relation sera saine parce que les blessures ne s'entrechoquent plus. Voilà, donc c'est ça aussi les choses qu'il faut prendre conscience. Et du coup, est-ce que tout ça provoque un traumatisme ? Est-ce que ça a un impact ? Bien sûr que oui ! Parce que quand on se retrouve sous emprise, ça dure. C'est-à-dire que ce n'est pas un trauma simple de type 1 qui a lieu une fois. Et puis voilà, ça va se répéter, se répéter et se répéter. Et très souvent, en plus, on va enchaîner ces relations. Donc, c'est un traumatisme, je dirais, complexe. Parce que tout simplement, c'est de la répétition, c'est tout ce que je disais sur les traumas complexes. Et finalement, quels vont être les symptômes ? Ça va être tout ce qui est flashback, troubles du sommeil, troubles de la concentration. Donc tout ce qui peut être assimilé, mais non, on pourrait dire au TDAH, ça va se manifester dans sa vie. Donc on va avoir du mal à se concentrer, on va avoir du mal à s'endormir, on va avoir plus d'impulsivité, on va être aussi en hypervigilance, c'est-à-dire qu'on va sursauter. à la moindre chose qui nous paraît anormale, qui nous paraît inquiétante, parce qu'on a tellement été exposés à tous ces abus-là que ça va avoir un effet dévastateur sur notre santé et sur notre bien-être. Et ça peut même déclencher des troubles de l'humeur. On va avoir des difficultés aussi à établir des relations saines avec les autres. À l'avenir, tout simplement parce qu'on ne sait plus en fait ce qui est sain, ce qui est toxique, ce qui est normal, ce qui n'est pas normal. On n'a plus cette... On est perdu. On est déboussolé, on est traumatisé et on vit un stress post-traumatique très souvent. Et ça peut se manifester pendant le couple. Donc, des personnes qui vont venir consulter troubles anxieux, je ne l'ai pas dit, mais troubles anxieux aussi, des personnes qui vont consulter pour de l'anxiété, du stress chronique, qui vont se sentir tout le temps fatiguées, tout le temps en hypervigilance. En fait, le système nerveux va se déréguler et on sort de sa fenêtre de tolérance. Donc, soit on se retrouve dans l'hyperactivation, l'hypervigilance. ou carrément en hypo, et les deux sont possibles. Mais vraiment, en fait, je pense que les personnes sous-estiment l'impact des relations toxiques. Jamais, ou en tout cas, c'est peut-être en train d'un petit peu plus se développer, on en parle un petit peu plus grâce aux réseaux sociaux, etc. Mais je veux dire, avant, c'était vraiment normal et on pouvait voir, voilà. des parents avoir des relations toxiques, etc. Ça n'empêchait pas, je dirais un exemple, exemple, on va dire, le plus concret, mais le père est maltraité envers la mère, totalement toxique, a une emprise sur elle, etc. Les enfants, ça ne va pas les empêcher de trouver ça normal, du coup, parce qu'ils ont grandi avec ça, et donc ils vont reproduire déjà, et ils ne vont jamais... Alors pas tous, mais très souvent même pas s'inquiéter pour leur maman. Et du coup, quand on grandit avec ça, on va reproduire. Comment faire autrement finalement ? On ne sait pas ce qu'est une relation saine. Mais en fait, une relation saine, c'est là où il y a du plaisir. C'est là où il n'y a pas de stress en fait. C'est là où il n'y a pas de doute. C'est là où on ne se pose pas de questions. À partir du moment où on se pose des questions, où on a un doute, c'est quelque chose qui ne va pas. Et vraiment, l'impact, c'est que des fois, les personnes vont consulter en se disant « je fais de l'anxiété, j'ai du mal à dormir » . Et l'autre va en plus s'accentuer sur « c'est toi le problème, tu es faible en fait, tu n'arrives même pas à gérer ta santé mentale » . Et qui va faire culpabiliser, va te faire soigner. Ça ne va jamais être en plus des personnes qui vont soutenir l'autre, mais plutôt l'accentuer. Et l'autre, du coup, va encore plus être sous emprise parce qu'il va se dire, en fait, il a raison. Ou elle a raison. Je suis en train de gâcher notre couple. Ce n'est pas normal. Ce n'est pas sain. Et comment je peux faire pour... Et donc, ça va être des personnes qui, très rarement, vont arriver en thérapie en se disant, je suis sous l'emprise de mon conjoint. ou de ma conjointe, ou je suis sur la prise et j'ai besoin d'aide. C'est plutôt dans l'avancement de la thérapie qu'ils vont pouvoir en prendre conscience. Donc vraiment, quand vous vous posez des questions, prenez rendez-vous et vous verrez. Mais en tout cas, si vous avez des symptômes qui peuvent ressembler aux troubles de l'attention, déjà, c'est à vous poser des questions. Parce que si vous ne l'aviez pas étant petit, c'est qu'il y a forcément une chose. Et si vous n'avez pas vécu d'autres événements... qui pourrait être traumatisant ou qui pourrait vous poser question, c'est qu'il y a autre chose. Et vraiment, c'est à vraiment s'écouter. Essayer de prendre le temps de se rappeler comment on était avant le début de cette relation. Est-ce qu'on doutait autant ? Est-ce qu'on avait autant d'anxiété ? Est-ce qu'on avait vraiment des troubles du sommeil ? Parce qu'il est crucial de pouvoir... faire le lien entre ces symptômes et et la relation et se dire oula c'est pas normal faut je me vois parce que ignorer ces signes va vous forcément vous prolonger dans la souffrance et et puis rendre le processus de guérison encore plus difficile parce que plus on attend et plus on est dans l'emprise et plus c'est difficile d'en partir plus on est dans la prise plus on va on commence à aller enfin on y croit on y croit forcément on y croit si on est dedans Mais c'est vraiment, dès qu'il y a un doute, dès qu'on se sent l'hypervigilance qui revient, difficulté à dormir, etc., tout ce que j'ai pu évoquer, c'est se dire qu'on sort de sa fenêtre de tolérance. Et la fenêtre de tolérance, d'ailleurs, j'y reviendrai, je ferai, je pense, un épisode complètement sur la fenêtre de tolérance et mieux comprendre le système nerveux autonome parce que c'est la base de... de la guérison aussi. C'est réguler son système nerveux, tout simplement. Donc, on ne peut pas y échapper. Et puis, après, quand on a pris conscience, on peut se dire, comment je vais guérir de cette relation caustique ? Comment je vais essayer de me rétablir de tout ça ? Comment je vais... Petit à petit, avancer malgré tout et ne pas risquer aussi, je dirais, la mort, malheureusement, dans notre société. Parce que c'est tous les jours. Alors, c'est souvent les femmes. Et c'est malheureusement encore aujourd'hui une femme par jour. Parce que ces personnes-là, quand on leur dit non, quand on... des masques, parfois, ils n'ont pas envie de changer de proie. Ils n'ont pas envie de changer de proie. Parce que l'emprise a tellement duré qu'ils ne savent plus faire et puis ils n'ont plus envie de faire. Et puis ça les fait trop descendre. Et cette emprise, cette propriété, ils vont vouloir la conserver. Donc beaucoup de personnes aussi mettent du temps à quitter les lieux parce qu'il y a toujours cette peur de qu'est-ce que va faire l'autre si je lui dis qu'en fait je l'aime mais que je pars. Parce que pour l'autre c'est pas normal quand on aime, on accepte tout ça, on accepte cette emprise, on accepte de se laisser faire, on accepte de devenir carrément une autre personne etc. Alors que l'amour normalement c'est s'aimer malgré nos défauts. les difficultés de la vie, s'y trouver les bons compromis pour que tout le monde puisse s'y retrouver et être heureux finalement dans la relation. Donc, les étapes, quand après on a pris conscience finalement qu'on était dans une relation toxique, c'est se faire aider. Surtout, ne pas partir en étant seul ou ne pas se dire je vais y arriver, etc. seul parce que vous êtes dans un traumatisme. complexe. D'accord ? C'est quelque chose qui s'est répété, répété, répété, qui se répète encore et qui va pas partir comme ça juste parce que vous allez dire à l'autre c'est fini. Alors tout dépend de l'emprise, par exemple, pareil, la durée, c'est sûr que si vous quittez la personne, vous vous en rendez compte au bout d'un an, ça n'aura pas les mêmes conséquences que si vous vous en rendez compte au bout de dix ans, que ça soit sur vous ou sur l'autre. Voilà, vraiment les deux. Et donc, voilà, c'est vraiment de trouver... le, la thérapeute spécialisée dans les psychotraumatismes et qui pourra vous accompagner à trouver les meilleurs outils pour vous, pour vous aider déjà au départ plutôt en soutien psychologique, d'accord ? Puis dans la régulation de ce système nerveux, puis dans la guérison de ces blessures, d'accord ? Il faut vraiment y aller étape par étape. Vous ne pouvez pas aussi, et ça je le fais aussi très souvent en séance, c'est... Je veux guérir, donc je veux directement passer à l'étape... où on apaise les choses. Mais en fait, si votre système nerveux n'est pas dans la fenêtre de tolérance, faire une séance d'EFT ou faire une séance d'hypnose sur ces événements douloureux va avoir pour conséquence de vous retraumatiser. Donc, il faut vraiment, quand vous décidez d'entamer une thérapie, faire confiance à l'autre et trouver... En tout cas, si vous n'avez pas confiance, de changer. Mais de trouver la personne... où vous serez prête à justement lui faire confiance et se dire, ben voilà, elle sait ce qu'elle fait. Et donc, parce que le but, c'est déjà de vous ramener dans votre fenêtre de tolérance. Ça va être déjà ça. On ne peut pas aller prendre le risque de vous re-traumatiser parce que c'est ce qui va se passer si vous voulez faire des séances sur l'inconscient sans avoir régulé tout ça. parce que réguler votre anxiété finalement et réguler ce système nerveux parce que vous allez vous re-traumatiser en fait si vous êtes en hipo ou en hyper quand vous faites ces séances-là. Donc là j'en parle parce que j'ai pu déjà avoir le cas et le but c'est... enfin, plus avoir le cas, non, j'y n'y vais pas. Mais ça peut être des personnes qui du coup, pas abandonnent la thérapie, mais se disent, oulala, mais j'en ai combien de temps en fait ? Il faut vraiment se dire que le système nerveux, ça prend du temps. Ça prend du temps. Donc voilà. Ce que vous pouvez faire justement en complément, c'est trouver un groupe aussi de soutien, des personnes qui ont pu vivre la même chose que vous, pour aider à se réconforter, à se sentir moins seule et à se dire d'autres personnes ont vécu la même chose. Et donc... Ça peut aider, en fait, tout simplement. Vous pouvez aussi tenir un journaling où vous allez écrire chaque jour, chaque soir ou chaque matin, vos pensées, vos émotions. Et ça va permettre de clarifier, en fait, les sentiments et votre évolution, en fait. D'exprimer ce que vous ressentez et de, ouais, de petit à petit voir... que la colère s'estompe, de voir que d'autres nouvelles émotions qu'on avait peut-être oubliées arrivent, etc. Donc ça, c'est important. Et puis, vous pouvez aussi, moi j'aime bien le travail aussi d'écriture, donc le journaling, mais aussi carrément l'écriture où on écrit une lettre à son... à cette personne-là. Bien sûr qu'on ne va jamais lui remettre, mais un peu pour vider son sac, en fait. de toutes les choses qu'on n'a jamais eu l'audace de lui dire, de peur. Et c'est aussi très libérateur, c'est vraiment un axe symbolique pour aussi pouvoir tourner la page, tout simplement. Et puis petit à petit aussi, ça va être de développer l'autocompassion, tout simplement. Apprendre à être beaucoup plus bienveillant envers soi-même, à reconnaître que guérir, ça prend du temps. ça prend du temps, ça se fait pas en 10 séances, non, ça n'existe pas. Que ça prend du temps, que c'est un processus qui est normal, le cerveau, il a besoin de temps, et c'est OK, en fait. Et c'est juste, pas le voir comme un objectif, quand vous avez, je veux guérir ça parce que je veux à nouveau trouver l'amour, et puis se dire, je rentre en processus thérapeutique, et puis je verrai quand ça se termine. En attendant, ça ne m'empêche pas de... rencontrer quelqu'un et de lui expliquer que je suis en guérison. Et il y aura les red flags de toute façon. Ça, c'est les premières choses que la psy va faire en séance. C'est la psychoéducation sur ces profils-là pour que vous ayez tous les red flags et que petit à petit, vous les voyez et que vous ne puissiez pas retomber dans ce genre de piège. Et puis... Et aussi, ça va être de poser des limites. Ça va être aussi d'être... Parce que ce couple-là, en tout cas, ne vous a pas appris et ne vous a pas permis d'avoir des limites. Et c'était toujours oui pour l'autre, pour faire plaisir à l'autre. Oui, oui, oui, oui, oui, oui. Et en fait, il y avait même plus de place pour vous. Donc, c'est petit à petit pratiquer l'égoïsme sain, prendre soin de soi en priorité et dire non. dire non, mais même aux autres, même à son ami, même à son collègue de travail, à ses parents, c'est vraiment parce que cette relation ne... à enlever ce mécanisme-là, si vous l'aviez, ou vous ne l'aviez pas, dû à votre passé, à vos blessures, etc. Et donc, c'est quelque chose à travailler pour que dans les futures relations, ça soit OK de dire non et d'être aimé quand même. Parce que vous avez appris que dire non, c'était être rejeté, c'était être quitté, c'était être battu, c'était être violenté par la parole. Et donc, vous avez peur. Et puis, une autre pratique qui va être... primordial, ça va être la pratique somatique. Parce que cette pratique, pratiquer tout ce qui est en rapport avec votre corps, parce que souvent les blessures, elles sont aussi là, à l'intérieur de vous, elles ont besoin de s'exprimer et ça va être en fait de réguler tout ça par des pratiques somatiques, des exercices psychocorporels où cela aide à réguler son système nerveux et à l'apaiser en fait, à lui montrer où est l'acné de tolérance, petit à petit. Et ça aussi, en séance, très souvent, je peux faire des vidéos toutes prêtes de ce genre d'exercice, et c'est vrai que les gens se disent « Mais Martha, je ne vais pas faire ça, ça n'a pas de sens, je ne vois pas l'intérêt de m'auto-faire des câlins, je ne vois pas l'intérêt de me masser les oreilles, etc. » En fait, il y a plein de parties du corps qui sont connectées avec ... qui sont reliés avec notre système nerveux et qui vont envoyer, en fait, un message de sécurité. D'accord ? Et c'est ce que votre système nerveux, il a besoin pour se réguler. Donc, plus vous allez faire ce genre de pratiques qui paraissent pour vous insensées, peut-être, eh bien, on dit bien, de toute façon, au départ, pour guérir, il faut faire tout ce que l'on n'a pas envie de faire. Donc, la pratique somatique en fait partie. Mais... Ceux qui n'arrivent pas à le faire à la maison, je leur dis, allez essayer un cours de yoga, parce que ça va être de la pratique somatique. Ça va être d'aller se faire mâcher ses esthéticiennes, un petit soin de visage, un petit soin du corps. C'est revenir à l'essentiel, revenir à son corps. Et puis, de se rappeler que la guérison, c'est un voyage, pas une destination. Et donc, il est parfaitement normal de se faire aider en cours de route. Il ne faut pas en avoir honte. Parce que souvent les personnes, qu'est-ce qu'il y a ? La première chose qu'il y a quand il y a trauma, c'est la culpabilité et la honte. Et c'est des fois très difficile d'amener la personne à en parler parce que pour elle, elle ne le voit pas ou en tout cas elle est en déni de ça. Et ça peut être très bloquant aussi dans le processus, mais chacun son rythme. Et surtout, ne culpabilisez pas parce que... Vous n'êtes pas seul. C'est en ça que les groupes de soutien sont importants, parce que vous n'êtes pas seul, et que ça arrive à bien plus de personnes qu'on le croit. Donc voilà pour cet épisode, mais j'espère que ça vous a aidé à mieux comprendre les relations toxiques, à mieux comprendre le lien avec le psychotraumatisme, et à mieux comprendre, surtout pour ne plus le minimiser, parce que très souvent dans nos sociétés, ça a été minimisé, et c'est pour ça qu'il y a encore des personnes qui... peuvent mourir de ce genre de relation. D'accord ? Et de prendre conscience que oui, une relation amoureuse toxique va et peut créer un traumatisme émotionnel et psychologique. Et qu'il est crucial de reconnaître toutes ces dynamiques-là pour chercher de l'aide et se faire accompagner au mieux dans tout ça. Donc je vous encourage à réfléchir à vos propres relations, que ce soit amoureuse, amicale, familiale. et pro, voir si ces choses-là vous parlent et si certains symptômes ou autres vont partir de votre vie et si c'est le cas, n'hésitez pas à demander de l'aide surtout. Ne restez pas seul. Voilà, vous méritez des relations saines et épanouissantes. Et puis je vous dis à bientôt pour le prochain épisode. En attendant, prenez soin de vous et n'hésitez pas à... vous abonner, à liker, à mettre des commentaires, tout simplement. À bientôt !

  • Speaker #1

    Et c'est terminé pour aujourd'hui. Merci de m'avoir écoutée. N'hésite pas à me mettre des likes pour permettre une visibilité et puis à t'abonner pour ne pas rater le prochain épisode. Je t'invite aussi à me suivre sur ma chaîne YouTube et sur mon Instagram. À très bientôt, prends soin de toi !

Description

Dans cet épisode 5 on aborde Les relation amoureuses toxiques et le lien avec le psychotraumatisme.


Les relations amoureuses devraient être une source de soutien, de joie et de croissance. Cependant, pour certaines personnes, elles deviennent un terrain de souffrance et de douleur.


On développera ensemble:

  • La définition d'une relation toxique

  • L'impact émotionnel et le mécanisme du traumatisme

  • Prendre conscience et les clés pour entamer un rétablissement

  • Des conseils d'outils à utiliser au quotidien


Que vous soyez en quête de réponses ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode promet de vous apporter des éclairages précieux et réconfortants.


*Une erreur ces glissées dans mes propos: Ce n'est pas une femme tuée par jour mais Une femme tuée tous les 3 jours!



On reste en contact

https://votreinstanttherapie.com


insta https://www.instagram.com/votre_instant_therapie/?igshid=YmMyMTA2M2Y%3D



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Instant Thérapie. Ici, je vulgarise la psychologie, la santé mentale et plus particulièrement le psychotraumatisme. Je suis Martha, la psy en ligne, psychopraticienne en relations bêtes et psychotraumatologue, sève et située. Nous allons parler au cœur du trauma, mais de manière accessible à tous. Alors rejoignez-moi pour des discussions éclairantes et inclusives. qui vise à démystifier ces sujets qui sont parfois trop complexes et à promouvoir le bien-être mental pour tous. Bienvenue dans l'épisode 5 du podcast Instant Thérapie. Alors dans cet épisode, aujourd'hui, nous allons aborder un thème qui touche de nombreuses personnes, c'est les relations amoureuses toxiques. Finalement, peuvent-elles créer un traumatisme ? C'est la question que je vais essayer d'aborder et de répondre au mieux dans cet épisode. Donc, les relations amoureuses devraient souvent, et la plupart du temps, être plutôt une relation avec une source de soutien, de joie, de croissance. Et pourtant, certaines personnes, et bien plus qu'on ne le croit, deviennent plutôt un terrain de souffrance, de douleur. Donc déjà, comment définir ce qu'est une relation toxique en amour ? Donc finalement, ça va être des comportements qui vont nuire à l'un ou aux deux partenaires. C'est en réalité très souvent la difficulté à résoudre les problèmes du quotidien par de l'échange. par de la communication. Les discussions auront pour conséquence d'accentuer le problème plutôt que de trouver des solutions, voire même de rajouter de nouveaux sujets auxquels on n'avait pas pensé et qui sont finalement conflictuels et qui sont ramenés et à gérer au quotidien. C'est souvent l'incompréhension mutuelle, en fait, et en réalité, ces deux personnes qui sont totalement incompatibles. En fait, elles s'aiment, mais... Elles ne peuvent pas être ensemble et elles ont du mal à voir le problème dans tout ça finalement. Il se peut en fait que la relation entre deux personnes saines, ça veut dire qu'en dehors, ils n'ont jamais vécu ça. Ils ne comprennent pas et c'est souvent pour ça qu'ils vont reprocher à l'autre le problème, parce qu'ils vont se dire « moi avant de te connaître, je n'avais pas de problème » . Ça partait jamais comme ça, aussi loin et aussi grave dans les tournures des échanges et de la communication. Donc du coup, en fait, ils ne comprennent pas. Et en fait, c'est souvent deux personnes saines qui vont prendre ensemble un tournant toxique. Et ça va être par l'interaction de leurs deux personnalités, bien évidemment, mais aussi et plus particulièrement, où chacun va aller activer la blessure de l'autre. Et par différentes manières, parce que déjà, ils auront deux manières de fonctionner qui seront tellement opposées que ça va provoquer des réactions à effet boule de neige et qui iront jusqu'à la maltraitance, en fait, et la violence conjugale, la violence psychique, la violence émotionnelle, la violence physique. Voilà. Et en fait, dans ce genre de couple, si vous voulez, la communication... Peut-être un lieu où la manipulation va devenir la norme, où forcément un des deux va prendre le dessus, va devenir toxique et va mettre en place une situation d'emprise. D'accord ? Donc la communication va devenir complètement paradoxale, avec totalement des contradictions. Ça va être une personne qui va souffler le chaud puis le froid. qui va dire oui puis non, qui va faire des promesses mais qui ne va pas les tenir, et qui va à chaque fois faire culpabiliser l'autre, faire douter l'autre en disant non mais c'est toi, c'est toi le problème, arrête en fait, moi nanana, moi nanana. Et c'est vraiment prendre en compte que l'outil privilégié va être, par les profils manipulateurs, va être de plonger l'autre dans un état de stupeur, de vulnérabilité. Et carrément de soumission où l'autre va devenir carrément malléable, va être prêt à dire oui à tout, comme si on va le dépersonnaliser. Ça va être vraiment faire en sorte que l'autre soit déstabilisé et faire en sorte qu'enfin, ils se soumettent et ils ne se rebellent pas, ils ne disent plus rien. Et vraiment, le premier signe... ...mi. auquel il faut vraiment se dire, là, peut-être que je me pose des questions, est-ce que je suis vraiment dans une relation saine, en fait ? Est-ce que cette personne en face de moi me veut du bien ? Est-ce que cette personne est là, finalement, pour les bonnes raisons ? Eh bien, ça va être la demande de changement. Ça va être obligé de changer pour faire plaisir à l'autre. et sinon l'autre menace de tout quitter donc il va vous soumettre à ce changement et en fait vous faire vous demander de ne plus être la personne que vous êtes d'accord et franchement il est important de différencier que dans ce qu'il ya des relations difficiles parce que Le couple en soi, c'est pas tout est beau, tout est rose, et comme on peut le voir des fois dans des téléfilms, etc. Malheureusement, ce n'est pas ça. En tout cas, ce n'est pas que ça. Et voilà. La relation toxique, ça ne va pas être que de la difficulté. Ça ne va pas être que d'affronter les défis et puis avec la communication, on trouve des solutions, etc. La relation toxique, elle, elle va vraiment être dans un schéma constant de comportement, mais totalement négatif envers l'autre et d'exigence de vouloir vous façonner comme lui, il ou lui ou elle d'ailleurs le désire. Et c'est là que ça peut mener du coup à la détériorisation sur le long terme de votre santé mentale et émotionnelle. Parce qu'en réalité... il n'est jamais, jamais légitime de devoir se brider par rapport à ce que vous êtes naturellement, et en plus juste pour faire plaisir à l'autre. Et je rajouterais qu'en plus ça, tout ce que je viens de dénoncer, ça vaut aussi pour la relation avec nos parents, la relation avec nos amis, la relation de travail. toutes les relations interpersonnelles en fait. Parce que toutes les relations interpersonnelles peuvent devenir toxiques alors qu'à la base, avec une autre personne, ça ne serait jamais arrivé. Et c'est ce que je rappelle, c'est vraiment les blessures qui s'entrechoquent et qui ne sont pas compatibles en fait. Et voilà, donc le processus de guérison peut tellement mettre du temps qu'on ne peut pas demander à la personne victime de patienter, et encore, D'ailleurs, souvent, ces personnes-là ne consultent pas. Mais si jamais elles consultent et qu'elles ont vraiment pris conscience et que peut-être un psychiatre est diagnostiqué avec un trouble de la personnalité narcissique, par exemple, ça mettra tellement de temps, la guérison, qu'on ne peut pas demander à la victime d'attendre que l'autre guérisse, en fait. Ça peut prendre des années et des années. Ça peut prendre toute une vie pour se rendre compte de sa toxicité. Donc vraiment, le plus, c'est à l'autre de se dire, je l'aime, mais m'apporte-t-il réellement quelque chose de sain ? M'apporte-t-il vraiment quelque chose de réel ? Et est-ce que la relation doit être comme ça ? Très souvent aussi, les personnes qui vont pouvoir accepter ce genre de relation, c'est parce que dans leur enfance, ils ont eu et ils ont peut-être cette blessure, ce trauma des parents qui avaient le même schéma, en fait, qui vivaient des relations toxiques. Et donc, ils ont vu ça. Ils ont vu leur mère accepter, a changer, etc. Ils ont vu toute cette toxicité, ils ont vu les cris, ils ont vu le contrôle, ils ont vu la manipulation, ils ont vu la jalousie excessive, ils ont vu le manque de respect, ils ont vu tous ces abus-là. Et finalement, ça devient leur zone de confort. Et c'est pour ça, souvent, qu'on va être attiré par ça. C'est parce qu'on a nous-mêmes la blessure en nous, finalement. Et donc, vraiment, c'est de prendre conscience déjà de ce premier signe. C'est, est-ce que l'autre me demande de changer ? Voilà. La première question à se poser. Parce que oui, on doit faire des ajustements, on doit faire des compromis dans un couple, mais jamais au point de se brider par rapport à ce qu'on est, et sa personnalité, sa nature, etc. Et puis, bien sûr, il y a d'autres signes. Et ça rejoint un peu ce que je disais pour les violences conjugales qu'on a pu voir dans l'enfance. Mais voilà, ça va être la manipulation, ça va être les abus émotionnels, physiques, la jalousie excessive, le manque de respect. Ça va être les contradictions, les promesses non tenues aussi, le manque de soutien lors des moments difficiles, débrouille-toi. T'es malade, débrouille-toi. Ça va vraiment être finalement une vie où on est isolé parce que cette personne va chercher à nous isoler pour pouvoir avoir une emprise plus facilement et avoir le moins de personnes qui vont aller questionner sur cette relation. Donc on va... s'éloigner de nos amis, on va s'éloigner de nos familles. Et puis, c'est des personnes qui vont toujours nous rabaisser, nous humilier, être dans la critique constante, dans la dévalorisation. Et en fait, il faut comprendre, en tout cas, si cette personne a vraiment un trouble de la personnalité narcissique, c'est que c'est comme ça que ça le rend heureux. et c'est vraiment inconscient, c'est que très souvent ils n'en ont pas conscience mais ça le rend heureux et très souvent ces personnes là en plus quand ils s'en rendent compte peuvent tomber dans une grosse dépression voire aller jusqu'au suicide en fait quand ils se rendent compte vraiment de tout le mal qu'ils ont fait donc très souvent c'est pour ça qu'ils ne consultent pas qu'ils resteront dans le déni de leur toxicité toute leur vie et qui vont juste changer de proie, en fait. Voilà. Dès qu'ils vont se rendre compte, finalement, que l'autre est en train de se rendre compte que l'autre est toxique, enfin, se rend compte qu'il va partir, ou qu'il se pose des doutes, etc., il va juste changer, mais il va... En fait, si vous lui dites, mais en fait, t'es pervers narcissique, mais en fait, nanana, il ne va jamais. Ou il, elle, parce que ça peut être très bien des femmes ou autres, peu importe la relation. En fait, ça existe dans tous les couples, c'est pas que dans les personnes hétérosexuelles et ce n'est pas que les hommes. Il y a beaucoup de femmes qui ont ce comportement très toxique. D'accord ? Donc, il ne faut pas le négliger. Et puis, c'est petit à petit prendre conscience. Parce que sans prise de conscience... on reste sous emprise. Donc ça, c'est vraiment au fil du temps. Et puis, quand on a un doute, n'hésitez pas à se faire accompagner, en fait, parce que des fois, c'est comme ça que petit à petit, la prise de conscience va se faire et qu'on va pouvoir puis répartir au plus vite. Donc voilà, ça, c'est un petit peu la définition de ce qu'est une relation toxique. Et bien sûr que ce n'est pas pour ça qu'il faut dire « Oui, mais en fait, dans ces cas-là, on peut se retrouver toujours à répéter ce schéma-là. » Non, parce que quand on guérit nous-mêmes notre blessure qui nous a amenés à supporter ce genre de relation, eh bien, on voit après les red flags et on peut aller vers d'autres personnes. Mais si on n'a pas fini notre guérison et même si on va vers une autre personne qui n'a pas forcément fini sa guérison ou son accompagnement, ça n'empêchera pas que la relation sera saine parce que les blessures ne s'entrechoquent plus. Voilà, donc c'est ça aussi les choses qu'il faut prendre conscience. Et du coup, est-ce que tout ça provoque un traumatisme ? Est-ce que ça a un impact ? Bien sûr que oui ! Parce que quand on se retrouve sous emprise, ça dure. C'est-à-dire que ce n'est pas un trauma simple de type 1 qui a lieu une fois. Et puis voilà, ça va se répéter, se répéter et se répéter. Et très souvent, en plus, on va enchaîner ces relations. Donc, c'est un traumatisme, je dirais, complexe. Parce que tout simplement, c'est de la répétition, c'est tout ce que je disais sur les traumas complexes. Et finalement, quels vont être les symptômes ? Ça va être tout ce qui est flashback, troubles du sommeil, troubles de la concentration. Donc tout ce qui peut être assimilé, mais non, on pourrait dire au TDAH, ça va se manifester dans sa vie. Donc on va avoir du mal à se concentrer, on va avoir du mal à s'endormir, on va avoir plus d'impulsivité, on va être aussi en hypervigilance, c'est-à-dire qu'on va sursauter. à la moindre chose qui nous paraît anormale, qui nous paraît inquiétante, parce qu'on a tellement été exposés à tous ces abus-là que ça va avoir un effet dévastateur sur notre santé et sur notre bien-être. Et ça peut même déclencher des troubles de l'humeur. On va avoir des difficultés aussi à établir des relations saines avec les autres. À l'avenir, tout simplement parce qu'on ne sait plus en fait ce qui est sain, ce qui est toxique, ce qui est normal, ce qui n'est pas normal. On n'a plus cette... On est perdu. On est déboussolé, on est traumatisé et on vit un stress post-traumatique très souvent. Et ça peut se manifester pendant le couple. Donc, des personnes qui vont venir consulter troubles anxieux, je ne l'ai pas dit, mais troubles anxieux aussi, des personnes qui vont consulter pour de l'anxiété, du stress chronique, qui vont se sentir tout le temps fatiguées, tout le temps en hypervigilance. En fait, le système nerveux va se déréguler et on sort de sa fenêtre de tolérance. Donc, soit on se retrouve dans l'hyperactivation, l'hypervigilance. ou carrément en hypo, et les deux sont possibles. Mais vraiment, en fait, je pense que les personnes sous-estiment l'impact des relations toxiques. Jamais, ou en tout cas, c'est peut-être en train d'un petit peu plus se développer, on en parle un petit peu plus grâce aux réseaux sociaux, etc. Mais je veux dire, avant, c'était vraiment normal et on pouvait voir, voilà. des parents avoir des relations toxiques, etc. Ça n'empêchait pas, je dirais un exemple, exemple, on va dire, le plus concret, mais le père est maltraité envers la mère, totalement toxique, a une emprise sur elle, etc. Les enfants, ça ne va pas les empêcher de trouver ça normal, du coup, parce qu'ils ont grandi avec ça, et donc ils vont reproduire déjà, et ils ne vont jamais... Alors pas tous, mais très souvent même pas s'inquiéter pour leur maman. Et du coup, quand on grandit avec ça, on va reproduire. Comment faire autrement finalement ? On ne sait pas ce qu'est une relation saine. Mais en fait, une relation saine, c'est là où il y a du plaisir. C'est là où il n'y a pas de stress en fait. C'est là où il n'y a pas de doute. C'est là où on ne se pose pas de questions. À partir du moment où on se pose des questions, où on a un doute, c'est quelque chose qui ne va pas. Et vraiment, l'impact, c'est que des fois, les personnes vont consulter en se disant « je fais de l'anxiété, j'ai du mal à dormir » . Et l'autre va en plus s'accentuer sur « c'est toi le problème, tu es faible en fait, tu n'arrives même pas à gérer ta santé mentale » . Et qui va faire culpabiliser, va te faire soigner. Ça ne va jamais être en plus des personnes qui vont soutenir l'autre, mais plutôt l'accentuer. Et l'autre, du coup, va encore plus être sous emprise parce qu'il va se dire, en fait, il a raison. Ou elle a raison. Je suis en train de gâcher notre couple. Ce n'est pas normal. Ce n'est pas sain. Et comment je peux faire pour... Et donc, ça va être des personnes qui, très rarement, vont arriver en thérapie en se disant, je suis sous l'emprise de mon conjoint. ou de ma conjointe, ou je suis sur la prise et j'ai besoin d'aide. C'est plutôt dans l'avancement de la thérapie qu'ils vont pouvoir en prendre conscience. Donc vraiment, quand vous vous posez des questions, prenez rendez-vous et vous verrez. Mais en tout cas, si vous avez des symptômes qui peuvent ressembler aux troubles de l'attention, déjà, c'est à vous poser des questions. Parce que si vous ne l'aviez pas étant petit, c'est qu'il y a forcément une chose. Et si vous n'avez pas vécu d'autres événements... qui pourrait être traumatisant ou qui pourrait vous poser question, c'est qu'il y a autre chose. Et vraiment, c'est à vraiment s'écouter. Essayer de prendre le temps de se rappeler comment on était avant le début de cette relation. Est-ce qu'on doutait autant ? Est-ce qu'on avait autant d'anxiété ? Est-ce qu'on avait vraiment des troubles du sommeil ? Parce qu'il est crucial de pouvoir... faire le lien entre ces symptômes et et la relation et se dire oula c'est pas normal faut je me vois parce que ignorer ces signes va vous forcément vous prolonger dans la souffrance et et puis rendre le processus de guérison encore plus difficile parce que plus on attend et plus on est dans l'emprise et plus c'est difficile d'en partir plus on est dans la prise plus on va on commence à aller enfin on y croit on y croit forcément on y croit si on est dedans Mais c'est vraiment, dès qu'il y a un doute, dès qu'on se sent l'hypervigilance qui revient, difficulté à dormir, etc., tout ce que j'ai pu évoquer, c'est se dire qu'on sort de sa fenêtre de tolérance. Et la fenêtre de tolérance, d'ailleurs, j'y reviendrai, je ferai, je pense, un épisode complètement sur la fenêtre de tolérance et mieux comprendre le système nerveux autonome parce que c'est la base de... de la guérison aussi. C'est réguler son système nerveux, tout simplement. Donc, on ne peut pas y échapper. Et puis, après, quand on a pris conscience, on peut se dire, comment je vais guérir de cette relation caustique ? Comment je vais essayer de me rétablir de tout ça ? Comment je vais... Petit à petit, avancer malgré tout et ne pas risquer aussi, je dirais, la mort, malheureusement, dans notre société. Parce que c'est tous les jours. Alors, c'est souvent les femmes. Et c'est malheureusement encore aujourd'hui une femme par jour. Parce que ces personnes-là, quand on leur dit non, quand on... des masques, parfois, ils n'ont pas envie de changer de proie. Ils n'ont pas envie de changer de proie. Parce que l'emprise a tellement duré qu'ils ne savent plus faire et puis ils n'ont plus envie de faire. Et puis ça les fait trop descendre. Et cette emprise, cette propriété, ils vont vouloir la conserver. Donc beaucoup de personnes aussi mettent du temps à quitter les lieux parce qu'il y a toujours cette peur de qu'est-ce que va faire l'autre si je lui dis qu'en fait je l'aime mais que je pars. Parce que pour l'autre c'est pas normal quand on aime, on accepte tout ça, on accepte cette emprise, on accepte de se laisser faire, on accepte de devenir carrément une autre personne etc. Alors que l'amour normalement c'est s'aimer malgré nos défauts. les difficultés de la vie, s'y trouver les bons compromis pour que tout le monde puisse s'y retrouver et être heureux finalement dans la relation. Donc, les étapes, quand après on a pris conscience finalement qu'on était dans une relation toxique, c'est se faire aider. Surtout, ne pas partir en étant seul ou ne pas se dire je vais y arriver, etc. seul parce que vous êtes dans un traumatisme. complexe. D'accord ? C'est quelque chose qui s'est répété, répété, répété, qui se répète encore et qui va pas partir comme ça juste parce que vous allez dire à l'autre c'est fini. Alors tout dépend de l'emprise, par exemple, pareil, la durée, c'est sûr que si vous quittez la personne, vous vous en rendez compte au bout d'un an, ça n'aura pas les mêmes conséquences que si vous vous en rendez compte au bout de dix ans, que ça soit sur vous ou sur l'autre. Voilà, vraiment les deux. Et donc, voilà, c'est vraiment de trouver... le, la thérapeute spécialisée dans les psychotraumatismes et qui pourra vous accompagner à trouver les meilleurs outils pour vous, pour vous aider déjà au départ plutôt en soutien psychologique, d'accord ? Puis dans la régulation de ce système nerveux, puis dans la guérison de ces blessures, d'accord ? Il faut vraiment y aller étape par étape. Vous ne pouvez pas aussi, et ça je le fais aussi très souvent en séance, c'est... Je veux guérir, donc je veux directement passer à l'étape... où on apaise les choses. Mais en fait, si votre système nerveux n'est pas dans la fenêtre de tolérance, faire une séance d'EFT ou faire une séance d'hypnose sur ces événements douloureux va avoir pour conséquence de vous retraumatiser. Donc, il faut vraiment, quand vous décidez d'entamer une thérapie, faire confiance à l'autre et trouver... En tout cas, si vous n'avez pas confiance, de changer. Mais de trouver la personne... où vous serez prête à justement lui faire confiance et se dire, ben voilà, elle sait ce qu'elle fait. Et donc, parce que le but, c'est déjà de vous ramener dans votre fenêtre de tolérance. Ça va être déjà ça. On ne peut pas aller prendre le risque de vous re-traumatiser parce que c'est ce qui va se passer si vous voulez faire des séances sur l'inconscient sans avoir régulé tout ça. parce que réguler votre anxiété finalement et réguler ce système nerveux parce que vous allez vous re-traumatiser en fait si vous êtes en hipo ou en hyper quand vous faites ces séances-là. Donc là j'en parle parce que j'ai pu déjà avoir le cas et le but c'est... enfin, plus avoir le cas, non, j'y n'y vais pas. Mais ça peut être des personnes qui du coup, pas abandonnent la thérapie, mais se disent, oulala, mais j'en ai combien de temps en fait ? Il faut vraiment se dire que le système nerveux, ça prend du temps. Ça prend du temps. Donc voilà. Ce que vous pouvez faire justement en complément, c'est trouver un groupe aussi de soutien, des personnes qui ont pu vivre la même chose que vous, pour aider à se réconforter, à se sentir moins seule et à se dire d'autres personnes ont vécu la même chose. Et donc... Ça peut aider, en fait, tout simplement. Vous pouvez aussi tenir un journaling où vous allez écrire chaque jour, chaque soir ou chaque matin, vos pensées, vos émotions. Et ça va permettre de clarifier, en fait, les sentiments et votre évolution, en fait. D'exprimer ce que vous ressentez et de, ouais, de petit à petit voir... que la colère s'estompe, de voir que d'autres nouvelles émotions qu'on avait peut-être oubliées arrivent, etc. Donc ça, c'est important. Et puis, vous pouvez aussi, moi j'aime bien le travail aussi d'écriture, donc le journaling, mais aussi carrément l'écriture où on écrit une lettre à son... à cette personne-là. Bien sûr qu'on ne va jamais lui remettre, mais un peu pour vider son sac, en fait. de toutes les choses qu'on n'a jamais eu l'audace de lui dire, de peur. Et c'est aussi très libérateur, c'est vraiment un axe symbolique pour aussi pouvoir tourner la page, tout simplement. Et puis petit à petit aussi, ça va être de développer l'autocompassion, tout simplement. Apprendre à être beaucoup plus bienveillant envers soi-même, à reconnaître que guérir, ça prend du temps. ça prend du temps, ça se fait pas en 10 séances, non, ça n'existe pas. Que ça prend du temps, que c'est un processus qui est normal, le cerveau, il a besoin de temps, et c'est OK, en fait. Et c'est juste, pas le voir comme un objectif, quand vous avez, je veux guérir ça parce que je veux à nouveau trouver l'amour, et puis se dire, je rentre en processus thérapeutique, et puis je verrai quand ça se termine. En attendant, ça ne m'empêche pas de... rencontrer quelqu'un et de lui expliquer que je suis en guérison. Et il y aura les red flags de toute façon. Ça, c'est les premières choses que la psy va faire en séance. C'est la psychoéducation sur ces profils-là pour que vous ayez tous les red flags et que petit à petit, vous les voyez et que vous ne puissiez pas retomber dans ce genre de piège. Et puis... Et aussi, ça va être de poser des limites. Ça va être aussi d'être... Parce que ce couple-là, en tout cas, ne vous a pas appris et ne vous a pas permis d'avoir des limites. Et c'était toujours oui pour l'autre, pour faire plaisir à l'autre. Oui, oui, oui, oui, oui, oui. Et en fait, il y avait même plus de place pour vous. Donc, c'est petit à petit pratiquer l'égoïsme sain, prendre soin de soi en priorité et dire non. dire non, mais même aux autres, même à son ami, même à son collègue de travail, à ses parents, c'est vraiment parce que cette relation ne... à enlever ce mécanisme-là, si vous l'aviez, ou vous ne l'aviez pas, dû à votre passé, à vos blessures, etc. Et donc, c'est quelque chose à travailler pour que dans les futures relations, ça soit OK de dire non et d'être aimé quand même. Parce que vous avez appris que dire non, c'était être rejeté, c'était être quitté, c'était être battu, c'était être violenté par la parole. Et donc, vous avez peur. Et puis, une autre pratique qui va être... primordial, ça va être la pratique somatique. Parce que cette pratique, pratiquer tout ce qui est en rapport avec votre corps, parce que souvent les blessures, elles sont aussi là, à l'intérieur de vous, elles ont besoin de s'exprimer et ça va être en fait de réguler tout ça par des pratiques somatiques, des exercices psychocorporels où cela aide à réguler son système nerveux et à l'apaiser en fait, à lui montrer où est l'acné de tolérance, petit à petit. Et ça aussi, en séance, très souvent, je peux faire des vidéos toutes prêtes de ce genre d'exercice, et c'est vrai que les gens se disent « Mais Martha, je ne vais pas faire ça, ça n'a pas de sens, je ne vois pas l'intérêt de m'auto-faire des câlins, je ne vois pas l'intérêt de me masser les oreilles, etc. » En fait, il y a plein de parties du corps qui sont connectées avec ... qui sont reliés avec notre système nerveux et qui vont envoyer, en fait, un message de sécurité. D'accord ? Et c'est ce que votre système nerveux, il a besoin pour se réguler. Donc, plus vous allez faire ce genre de pratiques qui paraissent pour vous insensées, peut-être, eh bien, on dit bien, de toute façon, au départ, pour guérir, il faut faire tout ce que l'on n'a pas envie de faire. Donc, la pratique somatique en fait partie. Mais... Ceux qui n'arrivent pas à le faire à la maison, je leur dis, allez essayer un cours de yoga, parce que ça va être de la pratique somatique. Ça va être d'aller se faire mâcher ses esthéticiennes, un petit soin de visage, un petit soin du corps. C'est revenir à l'essentiel, revenir à son corps. Et puis, de se rappeler que la guérison, c'est un voyage, pas une destination. Et donc, il est parfaitement normal de se faire aider en cours de route. Il ne faut pas en avoir honte. Parce que souvent les personnes, qu'est-ce qu'il y a ? La première chose qu'il y a quand il y a trauma, c'est la culpabilité et la honte. Et c'est des fois très difficile d'amener la personne à en parler parce que pour elle, elle ne le voit pas ou en tout cas elle est en déni de ça. Et ça peut être très bloquant aussi dans le processus, mais chacun son rythme. Et surtout, ne culpabilisez pas parce que... Vous n'êtes pas seul. C'est en ça que les groupes de soutien sont importants, parce que vous n'êtes pas seul, et que ça arrive à bien plus de personnes qu'on le croit. Donc voilà pour cet épisode, mais j'espère que ça vous a aidé à mieux comprendre les relations toxiques, à mieux comprendre le lien avec le psychotraumatisme, et à mieux comprendre, surtout pour ne plus le minimiser, parce que très souvent dans nos sociétés, ça a été minimisé, et c'est pour ça qu'il y a encore des personnes qui... peuvent mourir de ce genre de relation. D'accord ? Et de prendre conscience que oui, une relation amoureuse toxique va et peut créer un traumatisme émotionnel et psychologique. Et qu'il est crucial de reconnaître toutes ces dynamiques-là pour chercher de l'aide et se faire accompagner au mieux dans tout ça. Donc je vous encourage à réfléchir à vos propres relations, que ce soit amoureuse, amicale, familiale. et pro, voir si ces choses-là vous parlent et si certains symptômes ou autres vont partir de votre vie et si c'est le cas, n'hésitez pas à demander de l'aide surtout. Ne restez pas seul. Voilà, vous méritez des relations saines et épanouissantes. Et puis je vous dis à bientôt pour le prochain épisode. En attendant, prenez soin de vous et n'hésitez pas à... vous abonner, à liker, à mettre des commentaires, tout simplement. À bientôt !

  • Speaker #1

    Et c'est terminé pour aujourd'hui. Merci de m'avoir écoutée. N'hésite pas à me mettre des likes pour permettre une visibilité et puis à t'abonner pour ne pas rater le prochain épisode. Je t'invite aussi à me suivre sur ma chaîne YouTube et sur mon Instagram. À très bientôt, prends soin de toi !

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