Speaker #0Bienvenue dans le podcast Instant Thérapie. Ici, je vulgarise la psychologie, la santé mentale et plus particulièrement le psychotraumatisme. Je suis Martha, la psy en ligne, psychopraticienne en relations bêtes et psychotraumatologue, sève et située. Nous allons parler au cœur du trauma, mais de manière accessible à tous. Alors rejoignez-moi pour des discussions éclairantes et inclusives qui vise à démystifier ces sujets qui sont parfois trop complexe et à promouvoir le bien-être mental pour tous. Bonjour à tous et bienvenue dans l'épisode 8 du podcast Instant Thérapie. Alors aujourd'hui, on va aborder le traumatisme décontextualisé. Alors, qu'est-ce que ce terme signifie ? Comment un traumatisme... peut-il être déconnecté de son contexte, finalement ? Que ça soit culturel, familial, individuel. Et surtout, comment cela, finalement, va impacter notre guérison ? Donc, je trouvais que même si, finalement, les conséquences des traumatismes, etc., ça se rejoint très, très, très souvent, les symptômes sont très souvent les mêmes, etc., etc., je trouve que comprendre... finalement comprendre que parfois on ne peut pas travailler certaines choses quand on est dans le déni. Et finalement, quand c'est sorti du contexte, on va pouvoir employer d'autres termes, comme c'est ma personnalité, je suis née comme ça, c'est ma culture, etc. Donc je trouvais important. d'en parler parce que effectivement, ce n'est pas un traumatisme en soi, mais un traumatisme décontextualisé engendre pas mal de choses dont la répétition du trauma finalement. Parce que tant qu'on ne prend pas conscience qu'il y a quelque chose qui est sorti du contexte, que ce n'est pas normal, on ne peut pas aller vers la guérison. Et en fait, je le vois très souvent en consultation. Et en fait, très souvent, les personnes pensent qu'ils ont des choses qui clochent chez eux et que c'est un petit peu aussi la psychologie traditionnelle qui est faite ainsi. Mais je trouve que quand on ne prend pas en compte tout le contexte, y compris le contexte de la société dans laquelle on grandit, etc. Et très souvent, en fait, il y a aussi les traumatismes collectifs, que ça soit dû aux oppressions ou pas. Et du coup, de ne pas en parler, c'est quelque chose qui me dérange. Donc du coup, ce n'est pas un traumatisme en soi, il n'y a pas de définition, mais c'est la conséquence d'avoir un traumatisme déconnecté de son contexte. Et je trouvais que faire un épisode était important parce qu'on n'en parle pas assez. Et donc, je trouve que c'est important d'en parler. Donc je suis là pour en parler, tout simplement. Donc, comprendre que c'est, déjà. Donc, du coup, finalement, la définition d'un traumatisme, je n'y reviens pas, vous le retrouvez dans les anciens épisodes. Et en fait, le traumatisme décontextualisé, j'en perds mes mots, lui, c'est vraiment le phénomène qui... ou plutôt où cette expérience traumatique, en fait, elle est sortie de son contexte d'origine, et donc, du coup, non pris en compte, d'accord ? Et vous allez voir que je vais reparler de, voilà, de loyauté familiale, de personnalité, d'anxiété, de schéma répétitif, etc., parce qu'en fait, ça se rejoint. Mais je trouve intéressant de l'aborder sous cet angle-là, tout simplement parce que... on oublie de l'aborder sous cet angle-là. Et je pense que, voilà, de vulgariser aussi la psychologie et plus précisément le psychotraumatisme, c'est d'aborder sous tous les angles. Parce que mon approche, ouais, je le répète, et je pense que je me rabâche dans mes épisodes, mais c'est pas grave. Mon approche est intégrative. Je suis désolée, j'ai le rhume des foins, donc là, ça dure. Je ne suis pas encore malade. Et mon rhume des foins me provoque de l'asthme. Voilà. J'ai plus de mal à respirer en ce moment. Alors, encore plus parce que ça fait deux ans que je n'avais plus vécu ça, parce que quand j'étais sur mon île, tout allait bien. Il n'y avait plus d'allergies. Bref, c'était un autre débat. Donc du coup, je trouve que d'aborder tous les angles, en fait, il y a des angles qui ne vont pas parler à certaines personnes parce qu'on est tous différents, je le répète. Et c'est pour ça que pour moi, l'approche intégrative doit se développer de partout, pour tout le monde et pour tous les psys, que ce soit psychologue, psychopraticienne, psychothérapeute, psychiatre, psychanalyste, etc. Tous les psys doivent petit à petit, je trouve, se former de plus en plus à plusieurs approches parce qu'on est tous uniques. Et donc, voilà, pourquoi mes épisodes peuvent se ressembler pour les personnes qui ont compris ou des choses comme ça. Et bien parce que aussi, quand je vulgarise, j'essaye de prendre plusieurs angles et de trouver plusieurs définitions qui ramènent très souvent à les mêmes symptômes que peut ressentir une personne ou vivre, mais décrits et expliqués d'une manière différente, parfois ça peut faire tilt et ça peut faire toute la différence. Et je trouve que ça, c'est le but de notre métier, parce que voilà, il y a des fois... Quand c'est pas le moment, c'est pas le moment, mais des fois, en fonction de comment on peut l'expliquer, ça peut prendre sens auprès de la personne. Et donc, en fait, quand c'est sorti du contexte d'origine, c'est pas pris en compte et ça va être nié. Alors, si je prends par exemple l'exemple d'un traumatisme collectif, ça va être perçu parfois comme une culture à part entière. Et là, j'aurais plein d'exemples, que ce soit dans plein de cultures différentes. Alors que très souvent, en fait, derrière cette façade se cache en fait tout un leurre, pas une mise en scène parce que c'est vraiment inconscient et que c'est vraiment dû plutôt à comment je me protège et comment j'essaie d'avancer avec toutes ces blessures du passé et les blessures du peuple en fait. Donc c'est vraiment le peuple qui va décontextualiser certaines choses. Alors peut-être au départ ça peut être parce que c'est tellement terrible, donc on va se taire, on va être dans le déni. Mais si par exemple je vais prendre l'exemple de la culture asiatique sur certains territoires, pas tous, mais certains territoires qui ont été par exemple colonisés par la France, d'accord ? Donc qui ont en commun un traumatisme collectif qui a été la colonisation. D'accord ? Eh bien, les conséquences de cette colonisation, ça va être, on va dire très souvent, que ça va être des personnes assez coercitives, assez bonnes pattes, en fait, et qui ne parlent pas beaucoup, qui sont assez taiseux. Et finalement, quand on remonte dans l'histoire de ce peuple, eh bien, on peut se rendre compte que... la colonisation a pu induire ces conséquences-là qui vont être perçues comme culturelles et ça se passe comme ça chez nous, on ne parle pas, on ne fait pas beaucoup d'enfants, on se focalise sur le travail. Là, je vais un petit peu me perdre dans mon explication, mais ça peut être ça. Ça peut être aussi, par exemple, dans un peuple alors que ce soit un peuple j'allais dire que ce soit par exemple l'Algérie qui a été aussi colonisée mais que ce soit également chez nous en Martinique et je pense que c'est pareil ailleurs enfin non ailleurs je précise où la colonisation a eu lieu sur des peuples racisés de couleur ou le colorisme va être considéré comme la culture. En gros, chez nous, plus on a la peau blanche, plus on a accès à certains postes, plus ça va être dit « marie-toi avec quelqu'un qui a la peau claire » . Et en fait, on va dire que c'est culturel. On va se lisser les cheveux. On va dire que c'est culturel. Et en fait, c'est une conséquence du traumatisme collectif où, pareil, on peut dire... Et là, ça peut être un autre exemple, mais... on éduque nos enfants par l'autoritarisme, la punition excessive, voire corporelle, alors que très souvent, c'est une des conséquences d'un trauma collectif. Après, mes exemples n'étaient pas très concrets, parce que je pars loin, et je sais que je vais partir très très loin quand j'écoute mon... Et que le but, ce n'est pas que l'épisode dure une heure. Donc, j'essaie de me refocaliser et ce n'est pas évident. Donc, merci pour votre compréhension. Donc, en fait, c'est souvent une réalité façonnée par des souffrances, des douleurs, mais qui sont non résolues, très souvent. Parce que c'est aussi très culturel de ne pas en parler. Et que ce soit dans n'importe quelle culture. C'est vrai que je parle du traumatisme collectif, du colonialisme, parce que c'est là où il y a le plus de peuples au monde qui a vécu ce traumatisme et qui a aujourd'hui encore des croyances et des traditions qui peuvent masquer ces traumatismes profonds. Et donc, ça rend difficile la distinction entre ce qui résulte d'une histoire collective et douloureuse et... d'une réelle culture. D'accord ? Donc voilà, je trouve que c'est important de donner des exemples pour que vous puissiez comprendre. Ensuite, si on se vocalise par exemple sur une personne individuelle qui aurait pu lui vivre un traumatisme, je ne sais pas, dans son enfance par exemple, ou, comment dire, oui, ça peut être dans son enfance, mais ça peut être aussi... Plus tard, dans son adolescence ou autre, en fait, très souvent, on va avoir aussi cette fâcheuse tendance à dire « Eh bien, je suis née comme ça. Ben, c'est ma personnalité, en fait. Oui, je suis quelqu'un d'anxieuse, mais en fait, je suis née comme ça. » Ou on va avoir « Ah oui, mais l'autre, là ! Ah mais fou ! Un colérique, mais pas possible, quoi ! Waouh ! C'est sa personnalité, donc on essaye de faire avec. » Voilà. J'essaie de donner des exemples un peu concrets qu'on retrouve vraiment dans la société. Et en fait, ça ressemble à une personnalité. Mais en fait, ça va être ses façons de réagir, son comportement ou sa manière d'interagir avec les autres qui va être perçue. Donc, je disais comme une personne anxieuse, une personne colérique. Voilà, les gens vont l'apparenter à... son émotion excessive ou voilà, a un trait de personnalité. Alors que très souvent, en fait, c'est un mécanisme de protection que l'on va développer pour faire face à des blessures non résolues, des fois qui sont complètement inconscientes et non prises en compte parce que vu que... Alors, des fois, en plus, ça peut être intergénérationnel, mais en gros, ma mère était anxieuse, donc voilà, nanana. Alors que très souvent, en fait, c'est pas pris en compte dans le contexte. Donc c'est pour ça que je dis décontextualiser. Un traumatisme décontextualisé, c'est ça. C'est dire que c'est une personnalité alors que non, on ne l'est pas colérique. Non, on ne l'est pas anxieux. C'est quelque chose que l'on développe et c'est quelque chose, très souvent, qu'on peut relier à un traumatisme ou à une blessure non résolue. Pas toujours, mais voilà, très souvent. Et donc en fait, cette décontextualisation, elle peut aussi mener à une dissociation de nos émotions, parce qu'on peut se sentir en fait déconnecté de nos émotions, voire de son identité. Et en fait, ça peut mener à un fossé entre la manière dont on se perçoit. et la manière dont on interagit avec le monde parce qu'en fait c'est biaisé la façon dont on peut se percevoir parce que nous on va se dire mais c'est pas possible en gros par exemple quelqu'un qui ne pleure jamais ou qui ne ressent jamais d'émotion l'alexithymie va se sentir différent va se dire j'ai quelque chose qui cloche chez moi Qu'est-ce qui s'est passé ? Blablabla. Alors que si on reprend le contexte de son histoire, eh bien, en fait, on se rend compte que c'est peut-être dû à un trauma. Donc voilà, pour moi c'est important de prendre conscience que le comportement d'une personne, en fait, c'est souvent perçu comme sa personnalité, comme il est né comme ça, alors que souvent la réalité est tout autre et que c'est plutôt une réponse à un traumatisme non résolu. Et si je vous donne l'exemple, par exemple, pour la famille, c'est un peu pareil en fait, un traumatisme, par exemple, familial. Si... Il y a un événement traumatique qui arrive dans la famille, qui n'est pas résolu, donc pas reconnu, qui n'a pas d'explication. En fait, ça peut devenir un point invisible. Ça peut devenir un point invisible tout simplement parce que il va être difficile de nommer qu'il y a quelque chose qui n'est pas normal. Et si je reprends, dans ma famille, on est tous étésieux. personne ne parle, on ne transmet pas. Il n'y a pas de transmission, etc. Mais c'est comme ça. Alors que quelquefois, le silence, le fait de devenir taiseux, c'est le signe d'une décision non résolue. Encore plus dans le passé où c'était assez tabou de... Oui, c'était assez tabou de parler de ça. Et en fait, très souvent, les personnes qui sont revenues de la guerre d'Algérie ou d'autres guerres, n'en parlaient pas. mais en fait ils étaient revenus avec un stress post-traumatique ils étaient revenus avec des traumas ils étaient revenus avec des un traumatisme vicariant parce qu'ils avaient forcément vu déjà fait des choses mais vu aussi des choses enfin bref tout un étendage donc voilà ça peut être un exemple mais ça peut être aussi dans ma famille Personne ne déménage, personne ne fait ci, enfin voilà. Dans ma famille, on se marie tous avec les mêmes personnes, il faut que ça soit les mêmes caractéristiques, la même religion, la même ci, la même ça. Peu importe. Et en fait, très souvent, ça peut être aidant. Surtout si on se rappelle du live que j'ai pu faire avec Psychologue Poète sur la loyauté familiale, ou même dans le précédent podcast où je parle un peu de l'héritage des traumatismes familiaux, eh bien on peut prendre conscience que, oui voilà, en fait, on peut avoir des traumatismes qui ne sont pas compris, parce que sortis du contexte. Alors que finalement, si on les met dans le contexte, qu'on les comprend mieux, on peut se détacher de plein de choses. Parce qu'on peut se rendre compte que c'est une noyauté toxique, qu'on a envers des choses un peu rigides, de répéter des schémas en se disant « c'est comme ça dans ma famille, c'est comme ça dans ma famille » . Alors après, si on comprend que ce « comme ça » , Eh bien, c'est... c'est finalement dû à un traumatisme, à un événement traumatisant dans la famille ou dans l'arbre, enfin, j'en sais rien, peu importe. Est-ce que ça peut être un événement collectif qu'a vécu ma famille et que, du coup, a vécu mon peuple, par exemple ? Eh bien, en fait, on voit la loyauté familiale différemment, tout simplement. En fait, on... Ouais, ça... permet d'avoir un autre angle de vue. Et du coup, cet angle de vue, il peut se dire, mais attends, mais moi, depuis le début, je suis loyale envers un truc qui est un traumatisme collectif qu'a vécu ma famille. Et en fait, je m'oblige à être comme ça. Mais aucun intérêt. Et voilà, ça peut vraiment parfois permettre d'avoir un déclic et de couper avec certaines choses, avec certaines répétitions qu'on répète. Parce qu'on n'a pas pris conscience que certaines choses, en fait, c'était une loyauté toxique dans le sens que ça appartenait pas à mon famille. C'était plus dû à l'histoire familiale, mais qu'en fait, pourquoi perpétuer un traumatisme quand on prend conscience que c'est un traumatisme ? Voilà. Et je pense que c'est pour ça que c'est important de prendre conscience que quand c'est décontextualisé, on ne le voit pas comme un traumatisme. On le voit comme une culture, on le voit comme une loyauté. où on le voit comme une identité, une personnalité. Et donc, en fait, quand c'est décontextualisé... Pas de raison de travailler dessus. Pas de raison de remettre en question la chose. Et donc, de voir que c'est possible que ça a totalement été décontextualisé, eh bien, voilà, on voit les choses différentes. En tout cas, pour moi, c'est... Et je le vois dans les accompagnements que je peux proposer, que c'est totalement... Parfois, de... Ouais, prendre conscience du contexte d'origine peut compliquer... Peu... peut permettre justement la reconnaissance, la verbalisation et du coup le rétablissement. Parce qu'il y a plus d'écalage entre le trauma et son origine. Et finalement, si on va se dire quels sont les signes, etc. Après, là vraiment, je vais faire une répétition, parce qu'après les traumatismes, les symptômes sont tous les mêmes. Et même quand il est décontextualisé. Sauf que du coup, par exemple, quelqu'un qui a développé une anxiété, voire un trouble vraiment anxieux, voire généralisé, si pour lui c'est sa personnalité, pourquoi il consulterait ? Pourquoi il le travaillerait ? Et pourquoi il remettrait en question ça ? Voilà. Si... Le traumatisme, c'est sa culture. C'est le fait de... Je n'ai pas d'exemple concret qui vient tout de suite, donc je ne vais pas répéter ce que j'ai donné. Je vous aurais bien aimé donner un autre exemple, mais... Voilà, pourquoi le remettre en question ? Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Et en fait, ce décalage produit un déni, un schéma répétitif dans sa vie, avoir le sentiment d'être en décalage avec les autres, ne pas comprendre les interactions sociales... avoir un blocage émotionnel, ne pas ressortir les émotions, des troubles du sommeil, etc. Et après, on revient sur avoir de l'anxiété plus, plus, plus, avoir un problème de concentration, avoir un problème de... Voilà, c'est un peu... Mais en fait, pour retrouver et que cet impact cesse, pardon... Il faut contextualiser. Et en fait, dans le cadre d'une thérapie, eh bien, pour moi, il est nécessaire, pas toujours, mais parfois, il est nécessaire de reconstruire l'histoire familiale. Donc c'est vrai que je me répète sur ça, mais parfois, ça peut être indispensable. Après, voilà, comme je disais, ce n'est pas une obligation pour se rétablir, parce qu'on peut faire autrement, mais je pense que pour certaines histoires, et en fait, pour certaines cultures, pour certaines cultures, rester dans que de la TCC, par exemple, ça peut engendrer, parce que c'est vrai qu'on dit toujours que les thérapies cognitives ou comportementales s'éprouvent scientifiquement et du coup, ça ne revient pas. Moi, dans mes accompagnements, Et ça dépend des personnes. Mais très souvent, on se rend compte, et c'est souvent là qu'après, elles sont plus un peu OK. Enfin, ça dépend. Mais il y a des personnes, on va voir que les exercices antécécés peuvent bloquer. Alors, elles vont être efficaces. Alors, des fois, c'est que l'anxiété. Et des fois, il faut accepter la médication. La médication, oui. Mais parfois, en fait... Alors, c'est très rare, mais parfois, on peut... avoir, enfin moi j'ai une personne en fait, qui est venue me voir, voilà pour donner un exemple, qui est pu venir me voir pour suite à une ancienne thérapie qu'elle avait fait en TCC et où pas mal de symptômes étaient en train de revenir et que justement elle avait vu que j'avais aussi, que j'étais très très portée histoire familiale, comprendre son histoire etc et que peut-être qu'elle avait besoin de se comprendre. Et comme je dis, on est tous uniques. Donc il y a des personnes où il n'y aura pas de rechute, etc. Mais voilà, je trouve que c'était important parce que voilà, elle avait quand même fait de la TCC, j'en perds ma lumière. Et voilà, donc des fois, c'est important. Mais voilà, des fois aussi, c'est prendre conscience qu'une douleur inexpliquée, une déconnexion, une difficulté à comprendre ses émotions peut être... Aussi le fait que l'on ait décontextualisé un traumatisme, qu'on soit dans le déni et... Voilà, c'est un terme que j'avais besoin de mettre en lumière. Et j'espère que cet épisode aura pu vous plaire. Et finalement, surtout pour conclure, vous rappeler que c'est important d'aborder ces questions vraiment avec compassion, avec compréhension et avec patience. Parce que la thérapie, ça demande du temps. Donc quand les personnes sont impatientes ou veulent qu'en 3-4 séances, ils aient... arrivent à mieux se comprendre, ce n'est pas possible. Soyons lucides, et même les thérapies brèves. D'ailleurs, il faudra que je fasse un épisode sur les thérapies brèves, parce que très souvent, les gens associent thérapie brève à 3-4 séances, alors que la moyenne prouvée en plus scientifiquement, c'est minimum 12 séances pour une thérapie brève. Donc, voilà, les thérapies brèves, ça va être un objectif smart, simple, pas complexe. Mais très souvent, dans la thérapie brève, on peut prendre conscience de trop bas complexes. Alors, on n'est pas obligé d'y aller tout de suite. Mais prendre conscience qu'en fait, c'est un cheminement et que des fois, comme on va chez le médecin régulièrement, et je vais perdre les mots aujourd'hui. Comme on va chez le médecin régulièrement, eh bien, on va chez son psy régulièrement. Ça doit faire partie de notre vie. Je ne sais pas, le médecin traitant, il fait partie de notre vie. Et on... On associe trop peu la santé mentale à ça doit faire partie de notre vie. Et on doit la travailler au quotidien parce que c'est un cheminement, parce qu'il y a plein de choses qui peuvent être intégrées au fil de notre vie. Et en fait, des fois, il y a des choses qui prendront conscience, qui vont se contextualiser finalement et qui vont s'intégrer dans notre récit, alors qu'avant, il n'y avait aucun sens. et voilà des fois on consulte juste pour mieux se comprendre et petit à petit on se rend compte que il y a peut-être des blessures non résolues parce qu'on était dans quelque chose de complètement décontextualisé voilà, je m'arrêterai là parce que je crois que j'ai trop parlé comme toujours alors j'espère que cet épisode vous a plu et puis je vous invite à mettre des likes pour me soutenir et puis je vous dis à dans 15 jours pour le prochain épisode prenez soin de vous Et c'est terminé pour aujourd'hui. Merci de m'avoir écoutée. N'hésite pas à me mettre des likes pour me permettre une visibilité et puis à t'abonner pour ne pas rater le prochain épisode. Je t'invite aussi à me suivre sur ma chaîne YouTube et sur mon Instagram. A très bientôt, prends soin de toi !