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S1 E38 - L’affaire du meurtre de l’Intermezzo : la croisière ne s’amuse plus cover
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Interpol Story

S1 E38 - L’affaire du meurtre de l’Intermezzo : la croisière ne s’amuse plus

S1 E38 - L’affaire du meurtre de l’Intermezzo : la croisière ne s’amuse plus

15min |22/07/2025
Play
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Description

En août 2006, André Le Floch, navigateur amateur et retraité de la SNCF, mène une vie en mer à bord de son trimaran, l’Intermezzo. Homme rigoureux, discret et passionné de voile, il avait choisi ce mode de vie pour la liberté qu’il lui offrait.


Ce marin expérimenté vivait essentiellement au large, alternant les mouillages sur la côte portugaise, notamment près de l’île d’Armona, au sud du pays. Ce jour-là, il est aperçu en compagnie de deux passagers peu connus : Corinne Caspar et Thierry Beille, un duo franco-portugais rencontré peu de temps auparavant. Lorsque l’Intermezzo est retrouvé à la dérive, sans personne à bord, les premières constatations laissent entrevoir un désordre inhabituel. Des objets sont manquants, notamment du matériel de navigation et de communication. Le propriétaire, André Le Floch, est introuvable.


Quelques jours plus tard, son corps est repêché, sans vie. L’autopsie confirme un traumatisme crânien causé par un coup violent. L’idée d’un accident est vite écartée. Il s’agit bien d’un acte volontaire. Les deux passagers, quant à eux, sont secourus en mer à bord d’un canot pneumatique, dérivant sans moyens de communication. Ils sont ramenés à terre par un cargo espagnol. Très vite, les incohérences dans leurs déclarations éveillent les soupçons des autorités portugaises. Pourquoi n’ont-ils lancé aucun appel de détresse ? Pourquoi avoir abandonné le bateau et le corps ? Et pourquoi manquerait-il du matériel à bord ? Lors des interrogatoires,


Corinne Caspar finit par reconnaître avoir porté un coup à André Le Floch, dans un moment de tension. Elle parle d’une altercation provoquée par une remarque ou une plaisanterie jugée déplacée. Thierry Beille admet également une participation à l’altercation, sans en préciser la nature exacte. Tous deux affirment qu’il ne s’agissait pas d’un meurtre intentionnel, mais d’un conflit qui aurait dégénéré. L’enquête révèle cependant un enchaînement d’actes problématiques : un coup porté, une absence de secours, une fuite en mer, des objets subtilisés. Pour les enquêteurs, il s’agit d’un faisceau d’éléments indiquant une intention de dissimulation.


La thèse de l’homicide volontaire prend de l’épaisseur. L’argument de la légitime défense est affaibli par l’absence de tout appel à l’aide, par le silence prolongé, et par les contradictions dans les témoignages. Le procès se déroule à Faro.


Les accusés sont jugés pour homicide volontaire et tentative de vol. La défense invoque la fatigue, la peur, l’isolement, et plaide pour un drame survenu dans un contexte de tension extrême. L’accusation, quant à elle, s’appuie sur les faits : le départ précipité, la disparition du matériel, et la passivité des deux accusés face à la gravité de la situation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

En août 2006, André Le Floch, navigateur amateur et retraité de la SNCF, mène une vie en mer à bord de son trimaran, l’Intermezzo. Homme rigoureux, discret et passionné de voile, il avait choisi ce mode de vie pour la liberté qu’il lui offrait.


Ce marin expérimenté vivait essentiellement au large, alternant les mouillages sur la côte portugaise, notamment près de l’île d’Armona, au sud du pays. Ce jour-là, il est aperçu en compagnie de deux passagers peu connus : Corinne Caspar et Thierry Beille, un duo franco-portugais rencontré peu de temps auparavant. Lorsque l’Intermezzo est retrouvé à la dérive, sans personne à bord, les premières constatations laissent entrevoir un désordre inhabituel. Des objets sont manquants, notamment du matériel de navigation et de communication. Le propriétaire, André Le Floch, est introuvable.


Quelques jours plus tard, son corps est repêché, sans vie. L’autopsie confirme un traumatisme crânien causé par un coup violent. L’idée d’un accident est vite écartée. Il s’agit bien d’un acte volontaire. Les deux passagers, quant à eux, sont secourus en mer à bord d’un canot pneumatique, dérivant sans moyens de communication. Ils sont ramenés à terre par un cargo espagnol. Très vite, les incohérences dans leurs déclarations éveillent les soupçons des autorités portugaises. Pourquoi n’ont-ils lancé aucun appel de détresse ? Pourquoi avoir abandonné le bateau et le corps ? Et pourquoi manquerait-il du matériel à bord ? Lors des interrogatoires,


Corinne Caspar finit par reconnaître avoir porté un coup à André Le Floch, dans un moment de tension. Elle parle d’une altercation provoquée par une remarque ou une plaisanterie jugée déplacée. Thierry Beille admet également une participation à l’altercation, sans en préciser la nature exacte. Tous deux affirment qu’il ne s’agissait pas d’un meurtre intentionnel, mais d’un conflit qui aurait dégénéré. L’enquête révèle cependant un enchaînement d’actes problématiques : un coup porté, une absence de secours, une fuite en mer, des objets subtilisés. Pour les enquêteurs, il s’agit d’un faisceau d’éléments indiquant une intention de dissimulation.


La thèse de l’homicide volontaire prend de l’épaisseur. L’argument de la légitime défense est affaibli par l’absence de tout appel à l’aide, par le silence prolongé, et par les contradictions dans les témoignages. Le procès se déroule à Faro.


Les accusés sont jugés pour homicide volontaire et tentative de vol. La défense invoque la fatigue, la peur, l’isolement, et plaide pour un drame survenu dans un contexte de tension extrême. L’accusation, quant à elle, s’appuie sur les faits : le départ précipité, la disparition du matériel, et la passivité des deux accusés face à la gravité de la situation.


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Ce marin expérimenté vivait essentiellement au large, alternant les mouillages sur la côte portugaise, notamment près de l’île d’Armona, au sud du pays. Ce jour-là, il est aperçu en compagnie de deux passagers peu connus : Corinne Caspar et Thierry Beille, un duo franco-portugais rencontré peu de temps auparavant. Lorsque l’Intermezzo est retrouvé à la dérive, sans personne à bord, les premières constatations laissent entrevoir un désordre inhabituel. Des objets sont manquants, notamment du matériel de navigation et de communication. Le propriétaire, André Le Floch, est introuvable.


Quelques jours plus tard, son corps est repêché, sans vie. L’autopsie confirme un traumatisme crânien causé par un coup violent. L’idée d’un accident est vite écartée. Il s’agit bien d’un acte volontaire. Les deux passagers, quant à eux, sont secourus en mer à bord d’un canot pneumatique, dérivant sans moyens de communication. Ils sont ramenés à terre par un cargo espagnol. Très vite, les incohérences dans leurs déclarations éveillent les soupçons des autorités portugaises. Pourquoi n’ont-ils lancé aucun appel de détresse ? Pourquoi avoir abandonné le bateau et le corps ? Et pourquoi manquerait-il du matériel à bord ? Lors des interrogatoires,


Corinne Caspar finit par reconnaître avoir porté un coup à André Le Floch, dans un moment de tension. Elle parle d’une altercation provoquée par une remarque ou une plaisanterie jugée déplacée. Thierry Beille admet également une participation à l’altercation, sans en préciser la nature exacte. Tous deux affirment qu’il ne s’agissait pas d’un meurtre intentionnel, mais d’un conflit qui aurait dégénéré. L’enquête révèle cependant un enchaînement d’actes problématiques : un coup porté, une absence de secours, une fuite en mer, des objets subtilisés. Pour les enquêteurs, il s’agit d’un faisceau d’éléments indiquant une intention de dissimulation.


La thèse de l’homicide volontaire prend de l’épaisseur. L’argument de la légitime défense est affaibli par l’absence de tout appel à l’aide, par le silence prolongé, et par les contradictions dans les témoignages. Le procès se déroule à Faro.


Les accusés sont jugés pour homicide volontaire et tentative de vol. La défense invoque la fatigue, la peur, l’isolement, et plaide pour un drame survenu dans un contexte de tension extrême. L’accusation, quant à elle, s’appuie sur les faits : le départ précipité, la disparition du matériel, et la passivité des deux accusés face à la gravité de la situation.


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En août 2006, André Le Floch, navigateur amateur et retraité de la SNCF, mène une vie en mer à bord de son trimaran, l’Intermezzo. Homme rigoureux, discret et passionné de voile, il avait choisi ce mode de vie pour la liberté qu’il lui offrait.


Ce marin expérimenté vivait essentiellement au large, alternant les mouillages sur la côte portugaise, notamment près de l’île d’Armona, au sud du pays. Ce jour-là, il est aperçu en compagnie de deux passagers peu connus : Corinne Caspar et Thierry Beille, un duo franco-portugais rencontré peu de temps auparavant. Lorsque l’Intermezzo est retrouvé à la dérive, sans personne à bord, les premières constatations laissent entrevoir un désordre inhabituel. Des objets sont manquants, notamment du matériel de navigation et de communication. Le propriétaire, André Le Floch, est introuvable.


Quelques jours plus tard, son corps est repêché, sans vie. L’autopsie confirme un traumatisme crânien causé par un coup violent. L’idée d’un accident est vite écartée. Il s’agit bien d’un acte volontaire. Les deux passagers, quant à eux, sont secourus en mer à bord d’un canot pneumatique, dérivant sans moyens de communication. Ils sont ramenés à terre par un cargo espagnol. Très vite, les incohérences dans leurs déclarations éveillent les soupçons des autorités portugaises. Pourquoi n’ont-ils lancé aucun appel de détresse ? Pourquoi avoir abandonné le bateau et le corps ? Et pourquoi manquerait-il du matériel à bord ? Lors des interrogatoires,


Corinne Caspar finit par reconnaître avoir porté un coup à André Le Floch, dans un moment de tension. Elle parle d’une altercation provoquée par une remarque ou une plaisanterie jugée déplacée. Thierry Beille admet également une participation à l’altercation, sans en préciser la nature exacte. Tous deux affirment qu’il ne s’agissait pas d’un meurtre intentionnel, mais d’un conflit qui aurait dégénéré. L’enquête révèle cependant un enchaînement d’actes problématiques : un coup porté, une absence de secours, une fuite en mer, des objets subtilisés. Pour les enquêteurs, il s’agit d’un faisceau d’éléments indiquant une intention de dissimulation.


La thèse de l’homicide volontaire prend de l’épaisseur. L’argument de la légitime défense est affaibli par l’absence de tout appel à l’aide, par le silence prolongé, et par les contradictions dans les témoignages. Le procès se déroule à Faro.


Les accusés sont jugés pour homicide volontaire et tentative de vol. La défense invoque la fatigue, la peur, l’isolement, et plaide pour un drame survenu dans un contexte de tension extrême. L’accusation, quant à elle, s’appuie sur les faits : le départ précipité, la disparition du matériel, et la passivité des deux accusés face à la gravité de la situation.


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