- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans cette conférence enregistrée dans le cadre des assises des pratiques complémentaires. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Aromazone, partenaire engagé de cette édition, reconnu pour son expertise en aromathérapie et son engagement en faveur de solutions naturelles, accessibles et sûres. Dans cette conférence, vous découvrirez des clés concrètes pour intégrer les huiles essentielles dans l'accompagnement des maux du quotidien tout en respectant les précautions d'usage essentiel. Alors sans plus tarder, je vous souhaite à toutes et à tous une... très bonne écoute.
- Speaker #1
Donc, on a évidemment des utilisations qui commencent à être hyper satisfaisantes et puis des perspectives extrêmement prometteuses, notamment dans la gestion de la douleur, dans les unités de soins palliatifs, mais aussi dans le domaine de l'infectiologie, avec des propriétés qui complètent, par exemple, les propriétés des médicaments antibiotiques et on s'aperçoit que l'utilisation conjointe d'un médicament antibiotique et d'une huile essentielle notamment l'élément de grâce, il y a une synergie des deux qui va faire que le médicament seul, ok, il marche un peu, mais ce n'est pas suffisant. L'huile essentielle, elle marche un peu, mais c'est loin d'être suffisant. Et l'association des deux, c'est bingo. On arrive à traiter l'état infectieux, le foyer infectieux, parce que vous savez que c'est une vraie problématique. Depuis 2014, il y a l'OMS qui a lancé ce signal d'appel. d'alarme que les médicaments antibiotiques, dans 50 ans, ils ne marchent plus. Donc c'est un vrai problème de santé publique. Merci pour le slide suivant. Et donc, quand on fait de l'aromathérapie, on est susceptible d'utiliser ces extra-aromatiques en bouche, sur la peau, par cette voie olfactive. Il faut impérativement que vous sélectionnez des produits de qualité. Ce souci de qualité, c'est aussi un souci de précision, de traçabilité, de transparence. C'est la même chose. Alors, la plante qui fournit l'huile essentielle, elle doit venir d'un terroir qui a été identifié. Et vous devez connaître le terroir. Idem pour, justement, d'où elle vient cette plante. Est-ce qu'elle a été cueillie par cueillette sauvage ? Est-ce qu'elle est issue d'une culture ? Si c'est une culture, est-ce que c'est une culture conventionnelle ? Est-ce que c'est une culture biologique, agriculture biologique, avec les logos qui vont vous permettre justement de repérer le logo EcoCert ? Il y a différents logos qui vous permettent de justement vérifier cette origine bio. L'analyse, alors évidemment, quand on distille une plante, on a toujours un doute sur l'identité de la plante. potentiellement. Et donc, l'identité botanique de la plante est fondamentale, donc il faut qu'elle soit repérée, identifiée, certifiée. Et puis, une fois qu'on l'a distillée, il faut qu'il y ait un travail d'analyse qui soit opéré sur cet extrait aromatique et qu'on analyse justement la composition de cet extrait par des techniques adaptées. Et donc là, c'est vrai que ces techniques, elles doivent évoluer. en fonction des connaissances que l'on a sur la biochimie des huiles essentielles et aussi sur toutes les adultérations et les mauvaises huiles essentielles qui circulent et qui sont commercialisées et disponibles au grand public. Donc une analyse, elle doit être très fine, elle doit être adaptée aussi pour justifier que cette huile essentielle, c'est la bonne et qu'elle n'a pas été coupée, elle n'a pas été diluée. Et donc... Là, en tout cas, chez Aromazone, on travaille sur ces outils de repérage, ces techniques d'analyse pour aller plus loin et certifier l'authenticité et la pureté thérapeutique de nos extraits. Donc, vérifier la conformité. Ça, c'est un souci qui est loin d'être simple quand on a des extraits de phyto, phytoaromas, parce que l'identité des plantes n'est pas toujours simple à certifier. Donc, on est très exigeant sur le sourcing, sur nos producteurs, sur nos artisans producteurs. On veut développer effectivement notre partenariat et amplifier cette action que l'on a déjà et mettre en valeur nos artisans et puis les aider aussi forcément dans leur démarche et dans leur travail. On peut passer ? Alors, les compléments alimentaires, l'offre, elle est pléthorique. la dernière décennie, on a plein de compléments alimentaires, on s'y perd. Le marché mondial est évalué à 140 milliards de dollars en 2020, dont 2,7 milliards en France. Et il y a une projection à 230 milliards d'ici 2027. Donc c'est pléthore. Et pour autant, moi, en tant que pharmacienne, je constate qu'il y a très peu de formules pertinentes, très peu de formules véritablement efficaces, actives. satisfaisante au niveau des molécules d'entourage qu'on appelle les excipients qui permettent de mettre en forme le complément alimentaire. Et il y a quand même bon nombre de ces excipients qui sont douteux. Donc les références peu pertinentes, une qualité en diminution notamment pour les compléments alimentaires à base d'ingrédients botaniques. Il y a des adultérations jusqu'à 17,1%. Voilà la source américaine. national, nautical, quantil. Et puis, il faut... Alors, adultération, c'est-à-dire qu'en fait, on est allé modifier, la formule finale a été modifiée soit par des rajouts de molécules de synthèse, soit par des rajouts de molécules naturelles, mais en fait, ce n'est pas celle qu'on voulait au départ. Donc, c'est adultéré. Et ça, par des analyses très fines en chromato- et en antiomérique, notamment, on arrive à distinguer ça et à le détecter. Alors, les compléments alimentaires, il faut des formules courtes. Plus vous avez d'ingrédients dans une formule, c'est un peu comme dans ce qu'on achète, manger, moins c'est fiable. Surtout, bien doser. Alors ça, en tant que pharmacien, on connaît les bons dosages. Vous, vous n'êtes pas forcément averti. mais si vous prenez du magnésium à 100 mg par jour, ça fera rien. On est tous en carence. Il en faut au moins 300, voire des fois pendant quelques jours, 600 mg. Donc, il ne faut pas faire de la santé ou du bien-être à reculons. Il faut vraiment être efficace et précis. Les formules, la pureté des formules, elle est fondamentale parce que vous avez quand même des ingrédients qui sont douteux. Donc, nous, dans le doute, on ne fait pas. On n'utilise pas, on va cibler justement autre chose, on fait autrement, on cherche des moyens pour faire autrement. Les actifs, il faut qu'ils soient biodisponibles, ça ce n'est pas toujours le cas. Donc il faut des formules, des présentations galéniques qui assurent une délivrance de l'actif au bon endroit pour que la biodisponibilité soit optimale. Il faut évidemment des molécules bien sourcées, des galéniques adaptées. Et puis, des contrôles qualité renforcée pour vérifier effectivement tout ce dont je vous parlais précédemment. Alors précisément, en aromathérapie, c'est... Alors là, vous avez changé le slide ? Ouais, excusez-moi, j'ai eu un moment de... J'avais bougé. Ok, pas de souci. Ouais, pas vous, on peut passer, effectivement. Alors... En aromathérapie, effectivement, par rapport au complément alimentaire, il y a des notions de limites, de précautions pour protéger le consommateur par rapport à l'utilisation de ces produits. Alors évidemment, en aromathérapie, on a des critères, des standards. Vous prenez une huile essentielle, il existe un standard biochimique de cette huile essentielle qui est défini... par un genre de consortium qui a constaté que l'huile essentielle de la vente fine distillée et provenant de cet endroit-là précisément, elle contient tant de pourcentages de telles molécules, alors avec des seuils évidemment. Donc on définit des profils standardisés et puis on va vérifier que l'huile essentielle qu'on a extraite, elle est conforme à ces standards ou pas. Alors, si elle n'est pas conforme, ça ne veut pas dire qu'elle est de mauvaise qualité, mais ce n'est pas l'huile essentielle précisément dont on parle. C'en est une autre. Et en matière de variabilité botanique, on n'est pas à l'abri de la variabilité biochimique et de se tromper d'huile essentielle. Alors, le grand public, il a besoin d'être guidé. Il a absolument besoin de pédagogie, comme tu disais, Isabelle, d'ouvrages qui soient... à la fois vulgarisée, mais qui reste sérieuse et précise dans les données, dans l'identification des huiles essentielles. Quand vous voyez sur des magazines de mode marqués que l'huile essentielle de romarin est bonne pour la détox printanière, c'est nul comme info. On a besoin de préciser l'identité biochimique de cette huile essentielle de romarin parce qu'il y en a plusieurs. Et comme en plus la vente des huiles essentielles n'est pas cadrée ni réglementée, la personne qui lit ça, qui ne connaît rien, qui ne se sent pas bien, elle se dit « tiens, je vais faire une petite cure détox, elle va aller chez Jiffy acheter son huile essentielle » . Elle va tomber sur quelqu'un qui ne connaît rien, forcément, et puis il va rester, manque de bol, qu'une seule huile essentielle de romarin dans le rayon, et c'est le romarin camphre. Ni vu ni connu, elle va prendre son romarin camphre, chouette, je vais faire ma cure détox. Manque de bol, le mode d'emploi, c'est par voie buccale. Forcément, pour drainer le foie, c'est plus efficace. Et c'est une huile essentielle contre-indiquée en bouche. Donc tout ça, c'est un souci de précision et de pédagogie. un besoin fondamental d'une réglementation spécifique sur le statut de l'huile essentielle qui n'existe pas aujourd'hui et qui manque cruellement et qui laisse la porte ouverte aux mauvaises utilisations des huiles et surtout à ce réseau, à toute la chaîne de valeur de l'huile essentielle qui fait qu'au bout du compte, c'est le consommateur qui trinque. S'il n'a pas un conseil à la délivrance de ce flacon, Si c'est un flacon d'huile essentielle dangereuse, il a besoin d'être guidé. Sans pour autant réclamer que l'huile essentielle soit vendue en officine, elle devrait quand même avoir un statut réglementaire qui cadre sa commercialisation et sa vente. Besoin d'une reconnaissance aussi des formations en aromathérapie et en naturopathie, parce que ce n'est pas le cas aujourd'hui, et vous pouvez être aromathérapeute avec une formation de un ou deux jours. Et ça, ce n'est pas normal. L'aromathérapie, ça demande du temps. Il faut un enseignant qui tienne la route pour enseigner l'aroma. Et il faut bosser ces cours. Ce n'est pas en deux jours qu'on devient aromathérapie. Il y a pas mal d'étapes pour ça. Donc voilà, sur ce sujet de l'aromathérapie et des compléments alimentaires, on est hyper exigeant chez Aromazone. Je laisse la place.
- Speaker #2
Exactement. Avec Perrine qui va nous parler avec l'approche, l'Ayurveda pour une approche holistique. J'aime beaucoup l'Ayurveda. D'ailleurs, je pense que tu vas nous donner une définition, parce que je pense que peut-être tout le monde ne sait pas ce que c'est l'Ayurveda.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Merci, Aude, déjà pour ta présentation. Donc, l'Ayurveda, effectivement, qu'est-ce que c'est ? On va la trahir très rapidement par médecine traditionnelle indienne. Voilà. Est-ce qu'il y a des prédicis en Ayurveda dans la salle ou pas ? Pour compléter cette conférence, je vais vous expliquer en quoi l'Ayurveda peut venir agir sur l'accompagnement des personnes qui veulent prendre soin de leur santé et de leur bien-être. Et donc, comment contribuer à l'approche holistique. Et on va évidemment parler des deux piliers de pédagogie et de complémentarité. Donc, contextualisation de l'Ayurveda pour aller définir un peu plus l'Ayurveda, comment on peut l'utiliser en France aujourd'hui. J'aime bien dire qu'il y a trois grands types d'Ayurveda. On a l'Ayurveda des textes anciens. C'est une transmission orale de maîtres à disciples. La médecine traditionnelle indienne date de millénaires. C'est vraiment maîtres-disciples réservés à des brahmanes, principalement à cette époque, les castes supérieurs. C'était une médecine traditionnelle naturelle élitiste. L'Inde, aujourd'hui, a... réutiliser l'Ayurveda à la sauce moderne on va dire en la démocratisant. Donc c'est un Ayurveda qui est accessible à tout le monde, qui est ouvert à tout le monde et qui est enseigné, appris à l'université. Donc en Inde il y a des universités d'Ayurveda où on fait des études au minimum de six ans donc avec un équivalent en fait de médecins étrangers et donc qui sont en complète collaboration avec les hôpitaux de médecine occidentale. médecine conventionnelle. Et donc on a l'Ayurveda qui va le plus nous intéresser aujourd'hui, c'est l'Ayurveda diffusé en dehors de l'Inde, où on va l'utiliser davantage comme une pratique complémentaire, qui va venir en soutien à la médecine conventionnelle, et qui va agir aussi beaucoup dans la prévention, et donc beaucoup dans la pédagogie. L'Ayurveda en France, évidemment, on l'adapte à la population française. On n'est pas là pour adapter un modèle indien à tout le monde. L'Ayurveda part sur des principes empiriques, donc on adapte au lieu et à l'époque. C'est pour ça que même si ça vient d'Inde et que ça a des millénaires, c'est tout autant actuel et réaliste pour le public français. Voilà, donc à nouveau, vraiment l'Ayurveda en France, on va l'utiliser. dans ce soutien, dans cette complémentarité. Et je vais vous l'expliquer au fur et à mesure à quel point c'est une approche qui va rendre responsable la personne dans sa démarche d'aller mieux. Donc pourquoi c'est une action du quotidien ? Et donc c'est une action qui est vraiment plus dans le moyen long terme, en Ayurveda, parce qu'on va demander aux personnes dans les accompagnements de regarder ce qu'il y a autour d'elle et de regarder qui elle est. Donc on va aller proposer de développer son observation et sa compréhension du monde et de son monde intérieur. On peut l'expliquer avec la traduction étymologique du mot Ayurveda, qui signifie connaissance de la vie. Donc on voit bien que c'est vraiment une approche aussi philosophique qui va demander à la personne de vraiment être pleinement... actrice dans sa démarche. Donc, on va aller, qu'est-ce qu'on va aller regarder, en fait, dans ce monde intérieur et extérieur ? On va aller regarder, par exemple, les cycles naturels, le fait que selon les saisons, on a des besoins différents, selon notre âge, là où on habite, si on est à Paris ou en pleine campagne, en campagne, pardon, on va évidemment avoir des besoins différents, notre corps va fonctionner différemment. de notre condition physique et mentale, etc. Donc en fait, cette approche d'observation de soi et de l'extérieur, ça permet déjà de créer aucune relation de dépendance dans l'accompagnement. On cherche vraiment à rendre autonome la personne et on lui demande aussi de se remettre en question. C'est une approche qui va être dans le quotidien, dans l'alimentation, dans le style de vie. Donc on va demander à la personne de se dire, ok, qu'est-ce que je mange, qu'est-ce que je fais, quel est mon rythme, est-ce que ça correspond aux besoins de mon corps physique et mental ? Et si oui, super, sinon on modifie. Et les modifications, parfois, elles passent d'un extrême à un autre. Et pour ça, il faut y aller en douceur pour que la personne puisse comprendre. On peut passer à la slide suivante. L'alimentation, je tenais à parler de l'alimentation qui est un grand pilier en Ayurveda, de beaucoup de prévention mais aussi d'action sur un meilleur rééquilibrage. L'alimentation en Ayurveda, ça part aussi de la compréhension de la personne et de son environnement. On va aller adapter aux besoins, c'est complètement personnalisé. On ne va pas imposer des régimes, on ne parle jamais de régime en Ayurveda. Et on ne va pas imposer des règles générales, même s'il y en a certaines qui correspondent à une grande majorité. On va toujours rentrer dans le détail en fonction des besoins. Quels sont les besoins ? On va aller s'intéresser au principe des Ausha. Vous en avez peut-être entendu parler. Voilà, c'est le principe. dont on entend beaucoup parler. Les Ausha, c'est quoi ? Ce sont des unités fonctionnelles. En gros, ça regroupe les cinq éléments qui existent et qui créent la vie. Ils sont regroupés en trois unités. On a Vata, l'air et l'espace, qui a pour fonction le mouvement. Avec Vata, on respire. Pitta, le feu et l'eau gèrent la transformation. On digère grâce à Pitta. et Kapha, l'eau et la terre qui gèrent la cohésion. On est une structure unique, on tient debout grâce à Kapha. Ces trois Ausha sont dans un équilibre unique qui nous est donné dès notre conception et qui va nous donner des traits particuliers de métabolisme, de structure physique, de personnalité. Et cet équilibre harmonieux qui s'auto-gère. va se déséquilibrer en fonction de ces fameuses habitudes alimentaires, de tout ce qu'on traverse émotionnellement, de notre lieu de vie, etc. L'alimentation va venir regarder les Ausha en déséquilibre et se dire « quelle énergie, quelle saveur, quelle qualité je peux apporter à la personne pour qu'elle puisse se sentir en meilleur équilibre et retrouver cette harmonie, cette autorégulation, cette intelligence naturelle d'être en bonne santé. » À travers l'alimentation et à travers la sélection de ses aliments, nous, en tant que praticien, on va indiquer quels sont les aliments, donc les saveurs, les qualités qui correspondent à la personne, mais on va aussi lui expliciter ce dont elle a besoin pour, à nouveau, la pédagogie, la compréhension et l'autonomisation de la personne dans son bien-être. Donc, on va non seulement permettre de beaucoup prévenir parce que les personnes ont besoin de connaître aussi l'impact de l'alimentation. On sait à quel point on peut éviter un nombre incalculable de maladies en ayant une alimentation qui est « saine » . Et on va aussi, à travers l'alimentation ayurvédique, soutenir le corps quand il y a des troubles plus ou moins importants parce qu'on va soutenir l'immunité, on va renforcer la force vitale et on va aussi aller... envelopper, nourrir la personne quand c'est nécessaire et quand il y a des des difficultés au niveau du système nerveux, quand le mental et l'émotionnel sont faibles, l'alimentation peut énormément soutenir et on sait à quel point quand les personnes vivent des inconforts, que ce soit des petits troubles ou des maladies, la partie psycho-émotionnelle est hyper importante aussi. Donc l'alimentation va agir dessus aussi. Donc voilà, on aide aussi par l'alimentation, à accompagner les personnes dans tous les troubles, dépression, anxiété, insomnie. Et on sait à quel point, Isabelle, tu l'as dit, ça touche beaucoup de personnes. Voilà, donc, en plus de l'alimentation, il y a le côté style de vie qui est important aussi dans la complémentarité, dans la pédagogie et qui va aider. encore une fois à rendre responsables les personnes. Aude, tu l'as bien expliqué aussi dans la sélection des produits qu'on va avoir dans notre salle de bain ou dans notre trousse à pharmacie naturelle. C'est hyper important que les personnes savent ce qu'elles achètent et ce qu'elles prennent pour leur quotidien parce que pareil, il y a plein d'intrants chimiques dans les produits, dans de nombreux produits. et du coup c'est important de vraiment expliciter aux personnes qui viennent en accompagnement l'importance de vérifier tout et donc d'observer leur manière de faire même dans leur style de vie et même dans les choix de choses qu'elles achètent. Donc utiliser des produits fiables, naturels et éthiques évidemment. Et en plus de cette utilisation générale, cette pédagogie générale qu'on va avoir sur la qualité des produits, en Ayurveda aussi, on va choisir les produits et orienter les personnes vers des produits qui vont correspondre aussi à leurs besoins, à leurs Ausha qui ont besoin d'être rééquilibrés. Et pour ça, en fait, on a des besoins différents. Vata, là, je vous ai noté rapidement. a besoin d'être nourri et chauffé. Pita a besoin d'être rafraîchi et kaffa a besoin d'être stimulé. Donc on va aller prendre des huiles végétales, des hydrolats, des compléments alimentaires, des huiles essentielles. On va les choisir et les faire choisir aux personnes en fonction de ces qualités dont ils ont besoin. Je ne sais pas, on ne va pas proposer de la menthe poivrée. Avata, par exemple, c'est beaucoup trop froid et stimulant, alors que pour Pitta, ça convient très bien. Donc voilà la manière dont on va agir et la manière dont on va proposer l'Ayurveda au public français et que je trouve très intéressant en complémentarité de la médecine conventionnelle occidentale parce que vraiment, on responsabilise la personne et je trouve ça hyper intéressant, ce côté de... d'ouvrir les yeux aux personnes et de dire observer tous nos gestes, tous nos réflexes, c'est hyper important parce que on a l'impression, vous le voyez sûrement dans vos consultations, les personnes sont beaucoup dans le mental et ont vraiment du mal à revenir dans leur corps physique. Et nous, en tant que professionnels, c'est vraiment cette importance sur laquelle on va focaliser de revenir à cette meilleure harmonie, à ce meilleur équilibre corps physique et corps plus mental. Et donc, à travers le travail de la matière, on va aider à ça. C'est quoi le travail de la matière ? C'est revenir à des choses hyper primaires aussi. qu'est-ce que je mange, qu'est-ce que je mets dans ma bouche, qu'est-ce que j'achète, qu'est-ce que j'ai dans ma salle de bain, etc. Et tout ça, ça permet de revenir à cette matière, au fait qu'on est corps physique en plus de notre esprit et que ce n'est pas notre esprit qui dirige tout et qui dirige une mécanique. Et d'où l'intérêt de toutes ces routines et de toutes les sélections qu'on peut faire, nous en tant que personnes ordinaires. et nous, en tant que praticiens, pour les personnes qui viennent nous consulter. Voilà. Merci beaucoup.
- Speaker #2
Petite conclusion. Attendez, attendez. C'est vite fait, c'est juste pour résumer. On peut passer directement à la slide en question. Les points à retenir, c'est exactement, pour résumer un petit peu ce qu'on vient de vous dire, l'importance d'une approche intégrative. N'hésitez pas à combiner plusieurs approches. que ce soit au quotidien, que ce soit dans vos consultations, c'est très important. Et en plus, ça permet aussi d'avoir quelque chose d'un petit peu plus précis et quelque chose d'un peu adapté à la personne que vous avez en face de vous. Le rôle clé des professionnels et des marques, c'est ce que je disais, démocratiser, continuer à démocratiser des solutions naturelles à travers l'innovation, mais à travers la pédagogie. Je pense qu'on est tous là aujourd'hui pour ça, pour ce côté pédagogue. Le changement, parce que de toute façon, on l'a remarqué, les consommateurs recherchent de plus en plus de solutions naturelles et efficaces, et surtout basées sur la transparence et la personnalisation. Et enfin, le bien-être respectueux du corps et de la planète également, parce que c'est ce qu'on recherche aussi. J'ai juste repris deux petites phrases que j'aime beaucoup, qu'on dit souvent chez Aromazone, parce que les soins naturels ne devraient pas... pas être réservé à une poignée de gens, à ceux qui savent, à ceux qui ont les moyens, à ceux qui n'ont pas d'autre choix ou encore à ceux qui ont le temps. Avec Aromazo, nous travaillons chaque jour à démocratiser un mode de vie au naturel pour soi, pour sa famille et sa maison. Et enfin, c'est reprendre la main sur la façon dont on prend soin de soi, des autres et de sa maison. Merci beaucoup. Il y a peut-être des questions ? Je ne sais pas.
- Speaker #1
Alors, les fleurs de Bac, oui, peuvent être utilisées de manière intégrative à tout ce qu'on peut faire avec le médicament. Ils se positionnent surtout sur des effets émotionnels et psychoactifs. Les fleurs de Bac, ça n'a rien à voir avec l'aromathérapie. On est sur des extraits complètement différents. Pour nous, on n'est pas des experts sur le sujet. Mais par contre, je pense qu'il faut effectivement se former parce que c'est très vaste. Et surtout, être guidé dans le choix de ses produits parce qu'on s'y perd. Ah non, ça n'a rien à voir, en fait. C'est des extraits, mais qui n'ont rien à voir. Rien à voir. On est sur des extraits très énergétiques en fleur de bac. Une huile essentielle, c'est un extrait très standardisé, en fait. Il y a des limites, justement, à la standardisation, mais en fait, on peut l'analyser, on peut le protocoliser, en fait, un mode d'extraction, une distillation. Au niveau des fleurs de Bac, c'est des modes d'extraction qui sont un peu plus empiriques. Ce n'est pas du tout la même chose. Alors...
- Speaker #2
Après je vais laisser Perrine aussi dire quelque chose. Alors c'est pas forcément une approche.
- Speaker #0
qu'on a en tête, je ne vous dis pas qu'on l'a pas en tête, mais pour l'instant, de là à vous dire qu'on propose quelque chose de précis, je ne vais pas vous dire. On n'a pas encore de protocole, en tout cas chez Aromazone, parce que je travaille pour la marque, mais on n'a pas de protocole par rapport à ça pour l'instant.
- Speaker #1
Oui, je pense que je peux compléter. Effectivement, c'est une indication qui est floue. C'est-à-dire qu'en fait, il n'y a pas d'axe thérapeutique dans cette indication. Donc en tant que thérapeute et en tant que marque, c'est compliqué de développer des compléments alimentaires ou des protocoles spécifiques. Pour autant, je pense qu'avec un bon thérapeute, vous pouvez avoir des conseils personnalisés à l'issue d'un entretien pour vous sentir mieux. Sans parler de guérison, parce que je pense que c'est une sensibilité intrinsèque à un individu qui va faire qu'il va sur-réagir. Mais je pense qu'il y a des choses à faire, notamment en Ayurveda, avec l'aromathérapie, avec des plantes adaptogènes, qui vont permettre à votre corps de s'adapter plus facilement à ce qui lui arrive. Mais il n'y a pas de protocole tout fait à l'aromazone.
- Speaker #2
Pour terminer de compléter la réponse, en Ayurveda, en fait, on va... Donc pas travailler dessus directement, mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a une hypersensibilité chez ce genre de personnes et une hyperstimulation des sens. Donc c'est d'aller travailler en tout cas à travers le rapport à la matière et de réancrer le corps par plein d'outils. Mais ce qui est sûr, c'est de travailler sur l'hypersensibilité aussi.
- Speaker #1
C'est une super question. Moi, je pense qu'il faut être prudent. Et pour moi, en fait, la nature, elle nous parle. Et moi, je constate qu'en aromathérapie, il y a un petit nombre d'huiles essentielles qu'on présente comme les plus puissantes huiles essentielles antibiotiques. Et pour autant, ce sont les plus dangereuses. Donc, en fait, la nature nous les offre avec une double toxicité en plus. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que ce sont des huiles essentielles qu'on doit utiliser avec parcimonie et dans des contextes qu'on devrait cadrer. Parce que quand j'entends, et ça ne fait pas si longtemps, j'étais en pharmacie, il y avait une dame qui demandait un conseil pour un mal de gorge, et j'entends la personne qui répond, je ne sais pas qui c'était, c'était un pharmacien, peu importe. Mais c'est un très mauvais conseil qu'elle a donné. Elle a proposé une huile essentielle d'origan compact dans du miel. Et je me suis dit, mais mon Dieu, le boulot de formation qu'il y a à faire. Et elle fait partie de ces huiles essentielles les plus puissantes antibiotiques, l'origan compact. Pour autant, c'est une dermocaustique, une hépatotoxique. Donc, il ne faut pas l'utiliser n'importe comment. Le mode d'emploi qu'elle en a proposé était nul. Parce que là, quand on va faire ça, on va se dire... On va s'accrocher à la chaise si on a la chance d'être assis, sinon on tombe et on va se dire « mais c'est pas possible » . L'aromathérapie, c'est juste, mais c'est impossible à mettre en bouche une huile essentielle. Mais elles ne sont pas toutes comme ça. C'est une huile essentielle contre-indiquée. En tout cas, elles ne s'utilisent pas en voie sublinguale. Donc ce conseil, il était nul. Et en plus, pour moi, elle fait partie des plus puissantes antibios. Donc si on l'utilise à tort et à travers pour le moindre petit problème, qui dépassent, on va sensibiliser nos microbiotes et nos bactéries à ces huiles essentielles. Et qui sait ? Moi, je ne suis pas de vin, je n'en sais rien. Peut-être que ça ne fera rien, mais peut-être pas. Et on va se retrouver dans 50 ans ou dans 100 ans à se dire « On a fait les mêmes bêtises qu'avec les molécules médicamenteuses antibiotiques qu'on a découvertes en 1928 en même temps que l'huile essentielle de titris. » Et à se dire « Mince, on n'aurait pas dû faire comme ça. » Donc, soyons prudents. Soyons juste sensés, c'est-à-dire on tire des leçons des bêtises qu'on a faites avec les médicaments antibiotiques. Et moi, de toute façon, c'est des huiles à double toxicité, donc ce n'est pas les premières que je conseille. Il y a plein de choses à faire avant. Donc moi, je suis dans l'attitude prudence. La nature, elle a aussi ses limites et il faut l'écouter.
- Speaker #0
On me fait signe que c'est fini, mais je vois qu'il y a des questions. Je n'ai pas vu les fiches.
- Speaker #1
Moi non plus, je n'ai pas vu précisément les fiches. Alors moi, je pense qu'en tant que professionnel du bien-être et de la santé, vous devez vous former. Ce n'est pas le synadiète qui va vous former. Le synadiète, il est là pour essayer de concilier la sécurité du consommateur, l'utilisation pragmatique et sensée de ses actifs. Il fait des fiches, ok. C'est des fiches qu'on doit respecter, qu'on doit avoir en tête. Mais il faut avant tout avoir votre propre. Vos propres connaissances. Et ça, personne ne peut les avoir à votre place. C'est fondamental en tant que naturopathe. Donc formez-vous.
- Speaker #0
C'est une bonne chose, mais allez plus loin.
- Speaker #1
Justement, il faut que vous développiez un esprit critique. Et vous allez le développer en vous formant, en apprenant l'aromathérapie. Et en l'utilisant aussi sur vous, sur vos proches, en expérimentant la discipline.
- Speaker #0
Et l'observer, effectivement, pour le mot de la fin. Merci beaucoup !