Speaker #0Voilà, ce n'est pas la vraie vie. Et ça, on a tendance à l'oublier, qu'au final, c'est juste une prolongation de soi-même. Bon, on est tous d'accord, l'image de soi, c'est compliqué. Et alors, depuis l'arrivée des réseaux sociaux... L'amour de soi et la façon dont on se regarde en juge, c'est encore pire. Il y a quelques jours, j'ai demandé à mes abonnés et à mes proches comment ils se sentaient à créer du contenu sur les réseaux sociaux, si scroller sur les réseaux, ça leur donnait confiance en eux, ou au contraire, si ça plombait leur confiance, s'ils avaient une relation saine avec les réseaux sociaux et l'image d'eux-mêmes. C'est ce que vous avez entendu en intro. Mais avant d'aborder les sujets... réseaux sociaux et amour de soi, j'avais envie en fait de témoigner et vous parler de moi, le rapport à mon image et ça remonte bien avant les réseaux sociaux. C'est important que vous en parle parce que souvent en coaching, quand je parle à des femmes, je les pousse à se lancer sur les réseaux, à s'exprimer, à porter leur voix et elles me disent mais oui mais pour toi c'est facile, tu fais un podcast filmé, enfin t'as toujours eu l'habitude, t'es réalisatrice et en fait c'est pas du tout vrai, je vais vous raconter tout ça. Mesdames et messieurs, bonjour. Nous sommes en guerre. CNN is fake news, don't talk to me. Alors c'est devenu un métier, donc en 2017, de regarder des jeux vidéo et de les commenter. Est-ce que manger des pizzas, c'est devenu un métier ? Moi c'est Mélanie, alias Mélanie Nouveaux Médias sur Instagram. Réalisatrice de reportages pendant 7 ans pour la télé, aujourd'hui je suis experte en nouveaux médias et je t'emmène dans les coulisses de l'audiovisuel, qu'il soit tradit ou digital. Fake news, mensonges, jeux d'influence et de pouvoir, mon objectif c'est d'aider à mieux t'informer en levant le silence sur ce qui se passe derrière la caméra, les micros, dans les rédacs, dans les bureaux des prods. Alors j'espère que tu es bien installée, aujourd'hui je vais te partager plutôt un témoignage d'une histoire que j'ai vécue. Plutôt que de te donner des chiffres ou des études, j'avais envie de me livrer un peu plus, c'est un peu les retours que j'ai eu de mon dernier épisode solo donc... installe-toi bien dans ton canapé, prends ton petit plaid, ton petit thé et je vais te raconter un petit peu mon histoire et mon rapport à moi-même. Et puis après, on discutera ensemble de tout du contexte et comment on fait pour mieux gérer son image sur les réseaux ou en tout cas comment moi je fais. Vous l'avez adoré lors du dernier épisode, alors c'est le retour de la voix off de la Mélanie du montage. C'est la Mélanie du futur qui apportera quelques petites précisions, des chiffres et fera quelques petites blagues pendant l'épisode. Alors à très vite. Ce n'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de faire, de me livrer, de témoigner comme ça sur mes ressentis, ma vie personnelle. J'espère que ça vous plaira. En fait, j'ai toujours rêvé d'être journaliste. Je pense que vous le savez, j'en parle partout, je raconte toujours la même histoire. Et en fait, moi, j'avais l'image de la journaliste qui était cachée derrière la caméra, qui partait sur le terrain. Et j'ai fait ça pendant sept ans. Et quand j'ai travaillé pour E égale M6, vous devez connaître cette émission pour M6. Les journalistes, pour cette émission, on aime bien les mettre en scène. Ça s'appelle être journaliste incarnée. Et donc, ça faisait 7 ans que j'ai ce métier-là. C'était presque la fin. En vrai, j'avais déjà arrêté les longs formats. J'avais déjà commencé à monter ma boîte. C'était les derniers reportages que j'ai faits. Et je me suis dit, allez, challenge-toi. Tu ne l'as jamais fait. Tu as 30 ans. En fait, avant d'aller en montage, quand on fait un tournage, quand on est réalisatrice, on fait le tournage. Et après, on va aller en salle de montage sur plein d'écrans avec le monteur et on va monter et écrire le reportage avec lui. Et moi, juste avant, la prod m'avait envoyé les images, les rushs, comme on appelle du tournage. pour faire un bout à bout, c'est-à-dire dérusher, regarder le tournage et commencer à présélectionner les meilleurs moments. Et là, j'ouvre le fichier, je commence à regarder les rushs. Et là, je fais une énorme crise d'angoisse. C'est la panique, je pleure, je vois mon image et je me déteste. Je me trouve horrible, je me trouve ridicule. Ce mot est important, vous savez pourquoi. Je me trouve grosse, je ne me trouve pas belle. Je me dis que je vais passer à la télé devant des millions de personnes. Et là, grosse crise de panique, je pleure, c'est une énorme angoisse. Et je me dis, attends, mais là, t'es toute seule chez toi, comment tu vas faire quand tu vas être avec ton monteur ? Tu peux pas lui montrer, c'est pas pro, de pleurer, de dire que tu veux plus être à l'image, enfin voilà, c'est ton boulot. Et donc, énorme crise de panique, et je me dis, bon, ok, qu'est-ce que je vais faire, en fait ? Enfin, qu'est-ce que je vais faire ? Il faut que je trouve une solution. Du coup, je suis allée voir un hypnothérapeute. Avant ça, pour contextualiser, depuis que je suis toute petite... J'ai jamais trouvé mon image, je me suis toujours trouvée grosse, très grosse. Je peux même dire un truc qui est assez horrible, j'ai l'impression que je lis tout, et je le fais encore. Je lis beaucoup d'échecs de ma vie au fait que c'est parce que je suis grosse. Un échec amoureux, un échec professionnel. En fait, tu j'aimes, pour moi, c'est fou parce que ça pourrait être de l'ego de se dire en fait, non, meuf, t'as raté, peut-être que ce mec il t'a quitté parce que t'es chante. ou t'es débile, ou ce boulot tu l'as pas eu parce que t'es... Voilà, pour l'instant t'as pas le niveau. Mais non, en fait, moi j'ai toujours ramené tout à mon poids. J'ai fait des tonnes de régimes, le Ducon, Hyper, Hypo, Calorie, c'est un peu tout. J'ai perdu du poids, j'en ai repris, j'ai des TCA de malade, quand je suis triste je mange, quand je suis heureuse je mange, j'oublie jamais de manger. Et donc j'ai un rapport avec mon image, je fais de la dysmorphophobie, je sais pas si vous voyez ce que c'est, c'est... Ma voix off, au montage, vous donnera sûrement la définition. Petit point définition, la dysmorphophobie, c'est une préoccupation exagérée sur un aspect disgracieux de son corps, sur un défaut, que ce soit un défaut réel ou inventé. En fait, ton cerveau, il bloque sur ce défaut et t'es obsédé par ça. Et peu importe, par exemple, moi, le poids que je perde ou que je prends, je me trouverais toujours très grosse. C'est ça, la dysmorphophobie, c'est avoir... Une vision altérée de son apparence en bloquant sur un trait physique ou un complexe. Mais voilà, j'ai un rapport très compliqué à mon image. Et donc, j'ai beaucoup lié ma réussite et le fait d'être heureuse ou d'être plus heureuse à mon poids. Je pense que ça doit parler peut-être à d'autres femmes. La société électro-élan avec les femmes. Et donc, je me dis, bon, Mélanie, il faut que tu te débarrasses de ça. C'est pas possible d'aller en montage devant des boss et le monteur et de chialer comme un bébé, soit mature, t'as 30 ans. Donc j'allais voir un hypnothérapeute. Donc on a fait 3 ou 4 séances avec Léa, elle était très cool. Et je lui ai dit voilà, je veux pas me surkiffer de ouf, mais je veux juste être capable de me libérer d'un poids, c'est-à-dire être capable de travailler. Même si je m'adore pas à l'image, mais de pas faire des crises de panique, de trembler, de pleurer. C'est pas possible quoi. Et donc mon travail, en fait ce qui est très drôle c'est que oui évidemment j'avais un rapport à mon image, au fait de me trouver grosse etc. Mais en fait en creusant, j'ai trouvé qu'il y avait autre chose dont je ne me souvenais pas. En fait ce n'était pas la première fois, mais mon cerveau l'avait carrément oublié, ce n'était pas la première fois en fait que je passais à l'écran pour le boulot. Auparavant, la grosse boîte qui a participé à mon burn-out, parce que pour faire un petit... j'ai fait un burn-out. dans une boîte et après j'ai recommencé quelques petites piges quand j'ai monté ma boîte pour EgalM6, mais j'avais déjà fait mon burnout d'avant. Donc la boîte d'avant EgalM6, c'est une boîte où j'ai fait mon burnout, je travaillais pour la télé et je faisais aussi des interviews pour d'autres boîtes en corporate. Donc je faisais des interviews pour des entreprises. Et un jour, mes boss me disent... Bon, Mélanie, on a une interview à faire, on a besoin que la journaliste soit filmée, vas-y, on t'envoie, est-ce que tu veux le faire ? On m'envoie, on me brise pas, on me recommande pas, on me balance comme ça dans la nature. J'avais jamais fait ça. Et je me dis, bon, on m'envoie, ok, why not ? J'ai jamais fait ça, mais bon, si mes boss m'envoient, c'est qu'elles pensent que je suis capable et qu'elles vont être bienveillantes, quoi. Spoiler alert, et non, elles n'étaient pas du tout bienveillantes, tu t'en doutes. Je pars en tournage à Toulouse pour être filmée pour cette interview avec un CEO. Donc c'est en français, en anglais. Ça parle de politique et d'espace, un truc assez compliqué. La prod se plante déjà dans le train, donc je me tape 8 heures de train pour aller à Toulouse au lieu de 5, dans un TER, pendant les vacances scolaires. Il n'y a pas de wagon barré, il n'y a pas de boisson, on ne m'a pas prévenu. Il n'y a que des colos dans le train avec moi, il n'y a pas de wifi, enfin galère, je dois rencontrer le CEO juste en arrivant pour tourner le lendemain. Donc déjà, meilleure condition de travail. Au final, bon bref, je surviens, je ne suis pas une princesse, mais pas super agréable. Au final, le soir, la veille du tournage, je suis un peu stressée et je me fais larguer. Donc je chiale, je pleurniche. Donc j'arrive le lendemain au tournage, j'ai les yeux tout rouges. Je suis toute seule. Je fais mon interview. Quand je suis sur le terrain, moi, je ne pense pas tant que ça. J'essaye d'être pro. Je tourne l'épisode et puis je tourne la vidéo, les interviews. Je rentre, je fais le montage avec mon monteur. Et en fait, quand je l'envoie à mes boss... qui m'ont quand même envoyé au casse-pipe alors que j'ai jamais fait ça pour le rendre service sans brief. En fait, elle me balance à la tronche que je suis ridicule. Donc quand mes boss me disent que je suis ridicule, j'avais déjà zéro confiance en moi. Et là, en fait, ça vient de la bienveillance ultime de ces personnes. C'est pas étonnant que j'ai fait un burn-out dans leur boîte, mais c'est vrai que ça n'a pas du tout aidé. Et c'est quelque chose que j'ai du coup, sans mentir, que j'ai emmené avec moi. Vous voyez le background quand je me lance sur les réseaux. J'ai toujours été cachée derrière la caméra. J'ai détesté. Je me trouve grosse. En plus, on m'a dit que j'étais ridicule la première fois que je me lance. Ce n'était pas du tout prévu que je fasse de la création de contenu. J'espère que ça vous parle en vous disant qu'au final, elle part de là. Maintenant, elle arrive à en vivre. En tout cas, ça fait partie de son business à temps plein, la création de contenu. Pour en fait comprendre d'où ça vient ce changement de notre regard sur nous-mêmes et pourquoi c'est lié aux réseaux sociaux, je suis allée rencontrer une copine qui s'appelle Claudia, qui est journaliste en presse féminine. Et je lui ai posé quelques questions pour remettre un peu en contexte cette relation entre les réseaux sociaux et l'amour de soi. On vit dans un monde où on est quand même méga exposé et en même temps... J'ai l'impression que les femmes en tout cas n'ont jamais eu autant de complexes. Tu l'expliquerais comment ?
Speaker #0Bon, tout le monde le voit, j'ai du mascara qui a coulé sur la vidéo. J'aurais pu le retoucher, j'aurais pu l'effacer, mais c'est justement le propos de cet épisode. Essayer d'être indulgente et s'accepter comme on peut. Donc voilà, je l'ai laissé, ça pique, ça me fait mal aux yeux en montage, mais j'ai laissé. Petit exercice sur moi-même. On a parlé des filtres et c'est super important parce que moi je trouve qu'il y a une injonction avec les réseaux sociaux et je ne les retrouve pas vraiment. En fait, il y a une double injonction. Il y a une injonction. Soit à être la plus bonne possible, avoir des abdouettes minces, pas de rides, pas de cernes, être belle, sans poils, les ongles parfaits. Vous voyez les miennes aujourd'hui, c'est pas la fiesta. Oui, je plisse des yeux parce que je suis mieux. Et sinon, il y a une autre injonction qui est, je ne sais pas si on appelle ça le body positive, mais en tout cas qui est, ok, maintenant acceptons-nous tel qu'on est, je monte ma tronche au réveil, mes poils, mes bourrelets, mes vergetures. Et c'est ok parce que c'est le corps d'une femme, il est comme ça. Et moi je me retrouve dans aucun des deux, c'est-à-dire que moi j'ai pas envie de me déformer la tronche pour avoir l'air bonne, mais j'ai pas spécialement envie de m'afficher sur les réseaux avec ma gueule du réveil du matin, avec les plis des draps sur la tête, mes cernes, j'ai 34 ans, je kiffe pas forcément ça. J'ai quand même envie de me montrer sur mes meilleurs jours. Et en fait, parfois, je me dis, je ne sais pas, je ne me reconnais pas là-dedans. Et par exemple, moi, quand j'en parle avec mes copines ou même en coaching, en fait, moi, je retouche parfois mes photos et c'est OK. Et j'en parle avec mes copines, elles aussi, elles retouchent leurs photos sur les réseaux. Mais c'est vrai que je n'entends pas trop de gens en parler et assumer. J'ai l'impression que c'est soit l'un, soit l'autre. Soit on ne se met pas de make-up et on est 100% naturel. Soit on est ultra retouché ou on a fait beaucoup de chirurgie esthétique. Et moi, je pense que c'est OK d'être un peu entre les deux. Parfois, quand je n'ai pas dormi, que j'ai des cernes de panda, allez, un petit coup de face-up et puis ça a disparu. Par exemple, moi, je suis très complexée par ces petits bourrelets là sur le côté. Parfois, sur une photo, ce n'est pas joli. Je vais le supprimer, mais je n'ai pas trop l'impression de chiter. Je me monte juste sur mon meilleur jour. Et en fait, en réfléchissant, je me suis dit, est-ce qu'il faut critiquer ces gens-là qui font l'agir chez OG Esthétique, qui retouchent leurs photos, ou même comme moi, je peux le faire de temps en temps. Est-ce qu'on doit en avoir honte ou est-ce qu'en fait, c'est la société qui devrait plutôt avoir honte ? Parce qu'en fait, moi... Si ma beauté ou l'apparence que j'ai n'était pas un sujet pour les gens, peut-être que je serais beaucoup plus détendue avec ça. Peut-être qu'aujourd'hui, j'aurais mis moins de lumière sur mon visage. Je n'aurais pas mis du rouge à la rouge. Je n'essaierais pas d'avoir le bras tendu à chaque fois que je vous parle pour ne pas avoir mon petit bourrelet de bras. Pour les gens qui sont comme podcast, qui ne me voient pas, ça va, je vous décris bien. Mais c'est vrai que... En fait, c'est la société qui est dure avec les femmes. Je ne sais pas, quand on va à des dîners ou même quand on scrolle les réseaux sociaux, on a vite fait de critiquer elle. Elle est grosse, elle est mince, elle s'habille comme une pute, elle est trop sexy, elle est coincée. Et en fait, ça, on l'a intégré depuis qu'on est toute petite, quand on est une femme, qu'en fait, on va nous juger sur notre apparence, peu importe. Moi, je fais des conférences sur la fake news et comment mieux s'informer. En fait, je suis quand même... Je sais qu'on va quand même, quand je vais arriver, me juger sur mon physique. Il n'y a pas longtemps, j'ai eu un commentaire sur YouTube, sur un de mes épisodes, où en fait, le gars dit, ouais, cliché de la petite blonde à qui on explique tout. Voilà, parce que je suis une femme, parce que je suis blonde, on est victime de clichés. Donc, je pense qu'il ne faut pas trop complexer. On fait un peu chacune comme on peut pour s'accepter. Et en fait, moi, les réseaux sociaux, c'est mon business. C'est ça qui fait... qu'on me découvre, qu'on écoute mon podcast, qu'on va vouloir faire du coaching avec moi. Et si mes cernes, ça m'empêche de poster, ça m'empêche de faire du business. Et donc moi, mon conseil, en tout cas, c'est que je donne avec les femmes que j'aide à se lancer sur les réseaux, je leur dis, mais en fait, pensons au pragmatisme. Si en fait, tes cernes ou ta petite vergeture ou ton petit bourrela, ils t'empêchent de poster sur les réseaux, ils t'empêchent de... de te sentir belle, tu l'effaces. C'est pas grave, tout le monde le fait. Je pense que tous ceux qui nous écoutent, il y en a qui doivent le faire. Et même si vous le faites pas, soyons cool avec les gens qui le font parce qu'en fait, la pression sur les vidéos de beauté féminin sont très dures. Et je pense qu'il faut arrêter de se complexer. En tout cas, moi, je me retrouve dans un petit middle et ça me va. Et j'ai pas honte de dire que je retouche mes photos et c'est pas très très grave. Alors après, je les retouche pas. Je pense que vous me reconnaissez quand même quand je suis en vidéo ou quand vous me croisez, mais voilà. En tout cas, il y a cette double injonction et je pense qu'on peut être au milieu et je pense que beaucoup des femmes sont au milieu aussi. Et en fait, ça me fait penser un peu ces injonctions et ce jugement qu'il y a tout le temps. Ça me fait penser à une discussion que j'ai souvent avec des dates, quand je prévois des premiers dates. La Mélanie qui commence l'épisode en disant « c'est la première fois que je me livre, que je parle de moi-même » et au final, au bout de 20 minutes... Je commence à vous raconter ma vie amoureuse et mes dates, ça va pas du tout. Je me sens beaucoup trop à l'aise avec vous. C'est drôle parce que je me rends compte que les hommes, je sais pas si ça vous est déjà arrivé, ils ont tendance à nous prévenir 5 ou 10 minutes avant. Ah bah tiens, tu fais quoi ? Viens, on va boire un verre, on se retrouve dans une demi-heure. Sachant que déjà, il faut le temps de se rendre à l'endroit. C'est super spontané, mais c'est juste qu'ils se rendent pas compte que nous, en fait, en tant que femmes, quand on a un date, il y a cette pression sociale qui fait que... En fait, on va devoir être épilé, maquillé, on va avoir choisi nos vêtements, on va avoir fait nos ongles, on va sentir bon, on va prévoir aussi le trajet, comment on va rentrer le soir, voilà. Donc un premier date, même en dehors du côté sécuritaire, pour nous, c'est beaucoup de temps. Faut acheter des collants, ça coûte une blinde, enfin voilà, tout ça. Et donc en fait, tu peux pas être là dans une demi-heure, même si je me téléporte, parce qu'en fait, il va falloir que... que je remplisse les critères de beauté auxquels on s'attend, surtout pour un first date. Alors qu'un mec, il va sauter dans son pantalon, mettre du déo et prendre une douche si on a de la chance, mettre un t-shirt et te rejoindre au date. Nous, il y a plein de choses qui sont importantes auxquelles on doit penser. Et ça, c'est vrai qu'ils n'y pensent même pas. Et donc, je suis tout le temps en train de leur expliquer. Mais en fait, tu te rends pas compte ? Eh oui, alors ce qu'ils me répondent souvent, c'est « Non mais attends, moi je te veux super naturelle, j'aime les meufs naturelles. » Ok mon coco, j'ai 34 ans, je dis pas que je suis moche et tout, mais en fait, quand j'ai l'air naturelle, j'ai quand même du make-up, parce que l'image que t'as vue sur les réseaux de la femme naturelle n'est pas la femme 100% naturelle, parce que si je viens avec des poils, des boutons et ma tête du réveil, tu vas pas vouloir me revoir. Donc il faut vraiment intégrer ça que... que en fait... Il y a une différence sur les attentes qu'on a des femmes. Et en parlant de l'éliminant, il y a aussi quelque chose qui, forcément, vous avez déjà vu beaucoup de créatrices de contenu. Quand on est créatrice de contenu, on se fait souvent juger sur notre physique. Peu importe les sujets sérieux ou pas qu'on va traiter, il y a beaucoup de harcèlement. Les femmes sont beaucoup décrédibilisées quand elles postent sur les réseaux. Et on attaque quoi ? En premier, leur physique. T'es grosse, t'es mince, t'as l'air d'une pute. T'as des grosses, t'as pas assez des grosses. De toute façon tu gagnes jamais, il y a toujours quelqu'un pour les critiquer ton physique, ce qui n'est pas le cas chez les hommes. C'est pour ça aussi que, imaginez quand déjà on n'a pas confiance en soi, quand on n'aime pas son image. Ok, et quand on va poster on dit « waouh, mais en plus moi si quelqu'un gagne moi par exemple, si quelqu'un va me traiter de grosse sur une vidéo, je vais essayer de prendre du recul, mais moi c'est déjà un complexe que j'ai eu toute ma vie, donc je vais me le prendre en pleine figure. » Donc c'est ça aussi qui n'est pas facile parce que quand on est une femme... forcément il y a plus de harcèlement et plus de jugement, donc c'est encore plus dur de se lancer. Mais je pense que ça ne doit pas être une raison pour ne pas le faire. Je pense qu'on a des modèles aussi qu'on voit sur les réseaux sociaux, et parfois c'est ces corps, même si on a beau savoir qu'ils sont retouchés, que c'est du fake, ou que la femme qui est prise en photo, elle est en chef, elle a fait de la chirurgie esthétique, elle a quelqu'un qui lui fait à manger, elle est en coach sportif. Parfois, moi, je sais qu'il y a des photos de Kim Kardashian qui est encore juste, je ne sais pas s'il existe dans la vraie vie, mais qui est encore avec un ventre plat, musclé, des formes incroyables. Et à chaque fois que je la regarde, j'ai beau me dire que c'est faux, après, quand je me regarde dans la glace, je suis là. Et je pense que ça aussi, c'est... Maintenant, j'essaye de veiller à avoir aussi des créatrices de contenu, des gens que je suis. qui vont donner plus de représentation qui existe dans la vraie vie je sais pas en fait si tu suis que des corps faux ou retouchés toute la journée tu vas avoir une vision biaisée de la réalité et t'arriveras jamais en fait à atteindre ces corps là ou même si c'est pas retouchés ces corps là tes nanas elles font que ça toute la journée elles ont des moyens énormes et toi t'as juste ton petit train train quotidien et t'y arriveras sûrement jamais Et je me suis dit maintenant, alors moi je les vire pas parce que j'aime bien regarder des jolis corps et je les trouve très belles ces filles-là. Je suis pas envieuse, je suis pas jalouse. Mais par contre j'essaye d'avoir plus de représentation dans mon feed aussi pour habituer mes yeux à d'autres corps que ceux des mannequins et des nanas retouchées. Et il y a plein de super créatrices de contenu que je suis parce qu'en fait elles ressemblent plus à moi, mon corps, le corps de ma voisine, le corps de mes copines. Et c'est aussi elles que j'ai envie de suivre. parce qu'elles, elles vont me donner des conseils qui sont adaptés à moi et c'est pas moi qui vais m'adapter à la créatrice de contenu. Donc une Ginger Chloé, une Tania Makeup Plus, une Justine Accessible, elles ont des physiques qui ressemblent plus aux mains et au final, en fait, quand elles me donnent des conseils, elles me donnent des conseils à... C'est quelqu'un qui me ressemble. Et ça me file un bas de complexe et de deux, ces conseils sont plus utiles puisque moi, j'ai le même corps qu'elles. Et c'est vrai que c'est une nana ultra retouchée. pleine de chirurgie ou qui font du sport toute la journée. C'est un peu le piège des réseaux sociaux dans lequel on peut s'enfermer et se dire que c'est la norme et que dans la rue tout le monde est comme ça et que nous on n'est pas normal. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas du tout la norme. Donc remplissez aussi votre feed. Moi, c'est mon conseil de gens comme tous les lignes. Et ça, ce sera beaucoup mieux. Et en plus, vous recevrez des meilleurs conseils, même en termes de mode, en termes de produits, de gens qui vous ressemblent. Ça, je trouve ça vraiment cool. Moi, je suis ces créatrices de contenu, je les adore. D'ailleurs, les filles, si vous voulez venir sur mon podcast pour en discuter, ce serait avec grand plaisir parce que j'adore ce que vous faites. Quand on parle de faire le tri, peut-être aussi faire le tri des gens de son entourage. Quand on n'ose pas créer du contenu, quand on a peur d'être jugé, quand on a peur du regard des autres. Moi, ça m'est arrivé au début de me dire, ah mais machin, elle va penser ça de moi. Ah mais machin, elle va penser ça de moi. C'était souvent des gens, je pensais souvent ça des gens de mon ancien métier, les journalistes. Un peu pur et dur qui forcément... Bon peut-être que maintenant ça a changé, mais qui à l'époque, je les entendais tout le temps critiquer les filles qui se prenaient pour des créatrices de contenu. Et quand j'ai commencé à me lancer... Je me suis dit, ouais, mais en fait, quand elles vont voir que je commence à faire du contenu, elles vont se moquer de moi, elles vont critiquer. Et j'ai fait un coaching une fois et j'en parle et on me dit, mais pourquoi t'as peur de faire des vidéos ? Pourquoi t'as peur de te filmer ? Et je dis, bah parce que dans mon ancien métier de journaliste... On se moquait en tout cas de ces gens-là qui se prenaient pour des créateurs de contenu. Et je sais ce que les filles vont penser quand elles vont me voir me mettre en avant. En fait, ma coach, elle m'a dit, mais Mélanie, ces gens-là, ces gens-là qui ne font même plus partie de ton entourage, dont tu as peur des critiques, mais en fait, dégage-les de ton Insta, arrête de les suivre, bloque-les ou unfollow-les. Mais en fait... ton business, c'est ton rêve, c'est ton projet, tu ne vas quand même pas te laisser bouffer le cerveau et t'empêcher de vivre tes rêves pour des gens qui vont te critiquer et que tu n'estimes même plus ou en fait pour des gens qui ne font même plus partie de ta vie. Donc les gens qui pourraient critiquer ou qui t'empêchent de vivre tes rêves, il faut les dégager. En fait, ils ne comptent pas et ce n'est pas des bons amis. Donc si vous avez peur aussi de vous exposer par rapport aux critiques, Aux moqueries de certaines personnes que vous connaissez ou de votre entourage, il faut les dégager parce que ce ne sont pas des gens qui marient d'être dans votre entourage s'ils ne vous soutiennent pas, s'ils ne vous aiment pas vraiment ou alors qu'ils sont jaloux. Donc je conseille aussi, on essaye de suivre des gens qui nous ressemblent et aussi on dégage les gens qui nous empêchent de réaliser nos rêves, de monter nos projets ou de s'exprimer. Et je pense que déjà, ça serait un grand pas qui va nous aider à créer du contenu et s'accepter. de s'excepter soi-même. Après les conseils, j'avais envie de vous raconter un peu la suite des témoignages. Donc je fais l'hypnothérapie, je passe à la télé, j'ai pas trop mis sur les réseaux sociaux quand c'est passé les Eugale M6 parce que bon, voilà, j'étais pas super contente. Ensuite, au début, j'ai monté ma société de production parce que moi, j'étais journaliste et j'ai toujours bossé pour des sociétés de production. Donc, si je me mettais à mon compte, si je faisais des vidéos et des podcasts pour les marques, il fallait que je crée ma société de production. Et puis, en réfléchissant, je me disais qu'est-ce qui va me différencier d'une autre boîte de prod ? C'est quoi mes atouts ? Et puis, en discutant, en faisant du coaching, je me suis rendu compte que la nouvelle façon maintenant... de sortir du lot quand on était entrepreneur ou entrepreneuse, c'était le personal branding. Moi, je n'y connaissais que dalle, je venais du journalisme et j'ai commencé à m'intéresser à ça et à toute cette mode du personal branding. Je voyais tous les entrepreneurs, toutes les entrepreneuses qui se lançaient, qui créaient sur les réseaux. Et en fait, créer sa marque personnelle, c'est devenu un peu inévitable quand on veut percer. Et j'ai switché ma façon de faire mon business de... président d'une boîte de prod à infopreneuse. Et ça, ça sera pour être un autre épisode intéressant que je pouvais vous raconter, comment j'ai un peu bifurqué et repensé mon business. Ce qui est intéressant avec le personal branding à comprendre, c'est que, pour faire bref, les gens qui vont venir vers vous, vos clients, c'est des gens qui seront déjà convaincus de votre expertise et ils vont venir pour vous et pas pour votre boîte. Donc moi, quand on vient me demander du coaching, on a déjà écouté mes podcasts, on me suit déjà sur les réseaux. suit déjà plus ou moins mes conseils, ma newsletter, tout ça. Et donc, les clients, quand ils viennent, ils viennent pour votre personnalité, pour votre expertise, parce que ça fit avec leur valeur, ça fit avec leur personnalité, avec leur vision de leur business et de comment ils ont envie d'être accompagnés. En fait, ça, c'est génial parce que vous n'avez plus à faire vos preuves. Vous le faites déjà en créant du contenu et en leur donnant de la valeur et en partageant de la valeur. Mais quand les clients arrivent, en fait, ils viennent parce qu'ils ont envie de travailler avec vous. Et l'autre avantage aussi de créer sa marque personnelle, c'est que parfois, on vous propose des projets que vous n'avez jamais imaginés. Et ça, parce que vous montrez votre expertise tous les jours à travers vos podcasts, votre newsletter, vos réseaux sociaux. Donc, c'est pour ça que moi, j'ai décidé de me lancer sur les conseils aussi de Caroline Mignot. C'est vrai, on a fait un coaching ensemble et elle m'a refait un peu réfléchir à tout ça. Et là... Inévitablement, il a fallu que je me mette en avant, moi qui suis pleine de complexes, de TCA, tout ce que je vous ai raconté avant, qui a essayé tous les sports de la Terre. Enfin voilà, je pense qu'on pourrait parler pendant 10 ans de régime, mais de tous les sports de la Terre avec moi, j'ai tout fait. Et en fait, il a fallu que je me dise, moi qui me cachais derrière ma caméra, qui est pleine de complexes, maintenant, personal branding, il va falloir que je te montre ma cocotte. J'ai fait le tri dans les gens qui m'empêchaient de me lancer. Et puis au début... Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai... essayer de poster plus de photos, faire des carousels, me mettre plus en avant story et puis alors j'ai passé l'étape fatidique de faire du face caméra. Je déteste ça, c'est ce que je suis en train de faire en ce moment mais ma première face caméra horrible, j'ai pas du tout aisé, j'étais coincée, j'arrêtais pas de regarder n'importe où, j'étais toute crispée, j'étais pas marrante. Voilà je pense que vous êtes tous déjà passé par là. Puis après, j'ai demandé à ma meilleure amie qu'on filme nos discussions pour faire du face cam un peu plus détendu. Bon, c'était mieux, mais j'aimais pas trop. Et puis après, qu'est-ce que j'ai fait ? Après, je suis allée marcher dans la forêt. Ça, je préfère faire du face cam en me filmant avec mon petit Osmo et mon petit micro en marchant. Je suis moins centrée sur moi qui me regarde et je dois déjà regarder où je mets les pieds. Donc ça m'empêche de checker mon physique tout le temps. Donc c'est plus facile. Le fait de marcher fait qu'on est plus détendu parce qu'on fait autre chose. C'est un truc que j'aime bien faire quand j'ai envie de faire un face caméra. Je trouve que c'est plus facile pour moi. J'ai mes petits tips. Je me suis toujours mis des challenges. Maintenant, tu vas faire des séances photo parce que pour tes carousels, ce serait bien d'avoir des jolies photos de toi. J'ai commencé à faire des séances photo. Après, j'ai demandé à une copine caméramme de dire que ce serait bien que tu me fasses des b-rolls ou des illustrations. Tu me filmes avec une caméra pro pour faire des jolis réels. Et en fait, step by step, j'ai commencé à me mettre en avant et j'ai pas tout fait d'un coup parce que sinon, évidemment, c'est super flippant. Et puis ça fait trop de steps à la fois. Et en fait, j'ai avancé petit à petit en acceptant un peu plus de me mettre en avant, en voyant les retours des gens, en voyant qu'on balance des pannes ou plus des tomates. Je me suis pas insultée, que tout le monde était pas là à virer moi cette grosse dondon de réseau, quoi. Et donc j'en suis venue à faire mon podcast, quelque chose qui me rend très heureuse. Le premier épisode, la veille, j'étais super stressée. Trois caméras sur ma tête et aujourd'hui c'est quelque chose que je fais, alors je danse pas sur les tables quand je le fais mais sans trop y réfléchir. Et puis au final j'arrive même à tourner des capsules face caméra en studio. Et en fait ça a été step by step et c'est ça qu'il faut voir, c'est que c'est super difficile demain si t'as jamais rien fait sur les réseaux. Tu décides de faire un podcast filmé avec trois caméras, ça va être super effrayant. Mais en fait, en y allant pas à pas et en t'apprivoisant et en prenant confiance au fur et à mesure, c'est comme ça que tu vas arriver à créer du contenu au fur et à mesure et être détendu et t'accepter. En tout cas, c'est mon conseil, c'est comme ça que j'ai fait. C'est assez ouf de voir que j'en suis là et qu'on voit d'où je viens. Et en fait, c'est pareil pour la prise en parole en public. La première conférence qu'on m'a... proposé de faire. C'était pour la journée des droits de la femme le 8 mars et c'était à la mairie du 16e. Et j'écris mon discours, j'ai jamais fait ça. Je repense à la petite fille en moi qui séchait tous les exposés. Enfin cata quoi, vraiment c'était... vraiment parler en public pour moi c'était vraiment le pire truc au monde, pire que d'être filmée. Enfin j'avais peur de vomir, de tomber dans les pommes, d'être ridicule, j'avais toujours ça et qu'on me dise mais virez-moi cette grosse dame de là. Et je pensais, bon là j'ai pensé qu'à ça, ma tenue, comment cacher le fait que je sois grosse et que les gens ne le remarquent pas. Et ce qui est devenu un arrivage, j'étais trop stressée, il y avait mon papa qui était là aussi, qui était venu m'encourager, une autre copine, Claire. Et je me suis devotée, enfin j'étais super nulle. J'avais une phrase d'accroche, une citation en entrée, une super belle citation d'une femme super intelligente et je l'ai répétée cinq fois. Enfin c'était une cata, après j'ai fait l'in... Du coup, j'ai pas arrêté d'y penser et du coup, la suite du discours, c'était merdique. Tout me regardait avec pitié. Et après, j'avais des interviews à faire pendant deux heures et j'étais mauvaise, j'étais pas là, j'avais pas confiance en moi. C'était dans la douleur. Et quand j'ai arrêté, la nonna qui m'avait invitée, heureusement, j'étais pas payée, mais la nonna qui m'a invitée pour la conférence m'a même pas calculée. Et j'ai vu genre le désarroi dans les yeux de mon père et de mes potes. Mais pour le coup, ça m'a servi. parce qu'en fait, ça y est, je m'étais plantée. J'avais fait de la merde à une conférence et on m'a pas balancé des tomates. Au final, le lendemain, je me suis réveillée. Le soir, je me suis commandé des sushis, je suis allée me coucher. Le lendemain, elle était retournée encore et je me suis dit « Ah mais en fait, c'est pas si grave » . Et ça m'a permis d'avancer. Donc je pense que se mettre des challenges et avancer et pas réfléchir trop. Moi, c'est comme ça que j'avance et c'est comme ça que j'en suis venue à faire mon podcast et là, vous faire des épisodes solos me matent, où je me vois pendant longtemps. C'est drôle parce que maintenant, je fais des conférences devant les amphithéâtres, alors je ne suis pas encore la nana la plus à l'aise et je n'aurais pas le prix de l'éloquence. Mais la dernière fois que j'ai fait une conférence, je me suis prise à faire des blagues et d'y prendre du plaisir et à faire de l'humour. Et je me suis dit, tu as passé un step parce qu'il y a trois ans, tu n'arrivais même pas à lancer une fête correctement. Tu avais envie de partir au chialant. Donc, la confiance en soi, ça s'acquiert, que ce soit en prise de parole en public ou en création de contenu. Et en fait, on apprend à s'aimer ou en tout cas, on apprend à être indulgente. Et ça, en tout cas, moi, si il y a quelque chose que je peux vous transmettre, c'est ça. Donc peut-être en conclusion, ce que j'ai envie de partager, c'est que s'accepter et s'aimer soi, ça prend du temps. Moi j'ai 34 ans et je travaille toujours dessus, mais je pense qu'il faut déjà être indulgente, indulgente avec soi-même, c'est le plus important. Et accepter que demain on ne se trouvera pas la plus géniale forcément, mais que chaque jour on progresse et ça c'est déjà super. Ce que je donnerais en conseil concret, c'est déjà de trouver ce qui vous met plus à l'aise. Comme moi, pour le reflet de caméra, c'est de marcher. Pour mes podcasts, par exemple, j'ai décidé de tourner le podcast avec une table devant moi. En fait, je ne me demande pas si je suis grosse ou pas, puisqu'il y a une table devant moi. Donc mon corps, il est caché. Comme ça, je peux vraiment me concentrer sur le fond. Trouvez vos petits tips qui font que vous vous sentez bien quand vous créez du contenu. Ça, c'est trop cool. Moi, je connais mon profil, je sais comment j'aime avoir la lumière sur moi, ou je sais quelle appli peut un peu retoucher, cacher mes défauts, ce qui fait qu'après, je ne vais plus y penser, ou beaucoup moins y penser. Donc, ayez vos petits tips, apprenez à vous connaître, à comment vous êtes plus joli quand vous êtes prise en photo, filmée, qu'est-ce qui vous met le plus en valeur, ou même quel est l'exercice dans lequel vous êtes le plus à l'aise, testez plein de trucs, et déjà, ça, ça vous aidera bien. Sois indulgente avec toi-même, personne n'est parfait, toi non plus, et c'est ok. Et les gens ne verront pas forcément tes petits défauts, et même si les voir, je s'en fous. Petit 3, ne te compare pas aux autres. Tu vas à ton rythme, ton chemin c'est le tien. Peut-être qu'il y en a qui vont plus vite, qui font plus de contenu, qui prennent mieux la parole, ou tu as l'impression qu'elles sont plus jolies, ou que... Peu importe, ce qui est important c'est de transmettre ton message, et je pense que les gens... Moi, c'est ce que j'ai retenu, c'est ce que je vois tous les jours en postant sur les réseaux. Les gens, ils vont être attirés par toi pour ton authenticité et pas pour ta perfection. Donc, sois toi-même, montre qui tu es et c'est ça, en fait, qui va te faire cartonner. Et donc, on disait, fais du tri dans ton feed des gens que tu suis, qui te ressemblent et aussi vire les gens qui t'empêchent de t'exprimer ou qui pourraient avoir des pensées négatives sur toi. Dernière chose, concentre-toi sur le message, l'émotion que tu veux transmettre. Les gens sont là. pour toi, pour ce que tu apportes, et pas pour la perfection. Mais j'avais aussi envie de vous dire qu'aujourd'hui, j'ai tellement évolué, ça va beaucoup mieux. Alors évidemment, j'aurai toujours des complexes, et je ne sais pas si j'arriverai un jour à m'accepter à 100%, mais sachez que ça peut évoluer, qu'on peut apprendre à s'aimer, qu'on peut prendre du recul sur ça. Voilà, c'était la petite note positive pour dire qu'aujourd'hui, ça me gâche beaucoup moins la vie. C'est toujours présent dans mon quotidien, mais... J'ai beaucoup travaillé dessus et je suis super heureuse de ça. Donc franchement, courage, vous allez y arriver. Et on n'hésite pas à en parler en commentaire. Voilà, donc en tout cas, j'espère que mon témoignage, ceux de mes proches et mes petits tips et mes petites astuces auront pu en tout cas t'aider ou te déculpabiliser sur ta création de contenu. On se retrouve dans deux semaines pour le prochain épisode avec un invité pour Je te le dis en off. Et si cet épisode t'a plu, Ne reste pas silencieux, viens nous soutenir, c'est super important pour les créateurs de contenu d'avoir vos retours. Pour nous, ça nous motive à faire toujours plus d'épisodes et donc n'hésite pas et partage avec nous tes astuces et tes petits tips pour avoir plus confiance en toi et pour te lancer dans la création de contenu. A très vite ! Je te le dis en off.