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The International Students Council - Un parcours semé de défis

The International Students Council - Un parcours semé de défis

23min |18/03/2025
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Description

À l'EM Normandie, l’International Council a dû se réinventer face à la baisse du nombre d'étudiants internationaux sur le campus. Dans ce podcast, Emma, Julie, Neja, Marie et toute l'équipe vous racontent leur parcours, leurs défis et leurs succès dans la création d'événements culturels uniques.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, moi c'est Emma Van de Kerkhove d'Albès et je suis au pôle communication du pôle de l'Assement.

  • Speaker #1

    Je suis

  • Speaker #2

    Neja Yasmine et je suis à Respo.com en International Council.

  • Speaker #3

    Salut, moi c'est Marie Parry et je suis la vice-présidente de l'International Council.

  • Speaker #1

    Salut, moi c'est Julie Mouden et je suis présidente d'International Council.

  • Speaker #2

    Initialement, l'International Council faisait partie du service international de l'EM Normandie. Et il y en avait un sur à peu près tous les campus de l'EM Normandie. Et leur objectif principal était d'intégrer les internationaux qui venaient dans un cadre d'échange ou bien qui continuaient leurs études à l'EM Normandie, de s'intégrer à cette culture EMienne. Cependant, le campus de Caen a connu ces dernières années une baisse des étrangers qui venaient pour le campus lui-même. Nous, l'année dernière, c'était la dernière année où l'International Council comme conseil international existait. Et vers la fin, ils ont retiré une subvention qui justement faisait office de financement. pour cette association. Nous, on a été au courant, mais un peu tard, par rapport à l'ancien assaut. Et on nous a dit, on nous a expliqué qu'on ne pouvait pas, que c'était un peu compliqué, que les internationaux n'étaient pas assez, et qu'ils n'étaient pas assez réceptifs. Et ça, on en a fait les frais, parce qu'on a essayé, on leur a proposé plusieurs événements, et ça n'a pas fonctionné. Ce qui nous a fait changer de trajectoire. On s'est dit, en fait, notre objectif, ça reste toujours l'ouverture à l'international. On veut faire découvrir cette culture. Si les internationaux ne sont pas là, nous, on va être les messagers, justement, de cet aspect-là.

  • Speaker #0

    On a eu quand même une période de transition assez compliquée, où en fait, au début, on voulait absolument que ça marche avec les internationaux. Donc, on n'arrêtait pas d'envoyer des messages, de faire de la com, etc. On se disait, mais non, ça va marcher, tout ça. En fait, on s'est... Très rapidement, on s'est rendu compte que les internationaux voulaient pas mal rester entre eux. Il y en avait beaucoup qui bougeaient, qui n'étaient pas souvent sur camp. Donc, c'était un peu voué à l'échec. Et donc, on a eu vraiment... Je me souviens, on avait eu une réunion comme ça dans le bureau. On s'est dit, mais mince, en fait, il va falloir qu'on change absolument tout le but de l'assaut. Et c'est vrai que cette période de transition, elle a été un peu... Enfin, on a été pris un peu de cours, mais au final, on a quand même réussi à rebondir assez rapidement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que cette année, les objectifs de l'association, ils ont pas mal changé. À la base, c'était plus une association qui accueillait les étudiants internationaux pour leur proposer des événements tout au long de l'année, pour qu'ils puissent s'intégrer et aussi découvrir la ville de Caen. Et cette année, c'est plus une association ouverte à l'international. Donc, on fait des événements centrés sur des événements culturels, des fêtes.

  • Speaker #3

    Nous, on a décidé de se baser plus sur les événements du calendrier. Notre premier événement, c'était El Dia de los Muertos à la Toussaint. Ça se passe au Mexique et ça se passe au moment de la Toussaint. Nous, on suit le calendrier. Par exemple, là, on va faire le Nouvel Jour Chinois. C'est ce qui se passe en ce moment. Après, sûrement, on va faire la Saint-Patrick, etc. Parce que c'est vrai qu'on ne peut pas choisir toutes les cultures. Donc, il fallait faire un choix et on a décidé de suivre le calendrier pour que ce soit aussi cohérent avec ce qui se passe dans le monde.

  • Speaker #1

    Et étant donné aussi qu'on a une année assez réduite, on ne peut pas tout faire. Et le temps de faire des appels à projets, de construire le projet, savoir ce qu'on va présenter, ça prend du temps. Et c'est vrai qu'on est plus sur un rythme d'un événement par mois.

  • Speaker #2

    On fait en sorte d'approcher la culture avec tact, de faire nos recherches en amont. C'est-à-dire que s'il y a différentes cultures qui se rassemblent, on tente au mieux de les différencier. C'est un travail de recherche en amont. Moi je parle plus d'un point de vue communication, ne pas essayer d'insister sur des clichés. tout en essayant de le respecter. C'est vraiment délicat comme sujet.

  • Speaker #1

    Lorsqu'on cherchait des activités ou des choses qu'on pouvait proposer, parfois on pensait à une idée, puis en regardant, on se rendait compte que ce n'était pas de la culture qu'on allait présenter. C'est vrai que nous aussi, on peut avoir nos propres clichés. C'est vrai que c'était de la recherche plus, et faire attention à comment on le présente.

  • Speaker #0

    Ce que je trouve intéressant, c'est qu'en faisant des recherches, déjà nous, on apprend que ça ne vient pas de telle culture, mais d'une autre. Mais du coup, ce qui est chouette, c'est qu'on va pouvoir montrer ça aussi aux autres à travers l'événement et leur montrer que telle activité, ça vient en fait de tel pays et telle nourriture, ça vient de ce pays-là et pas de ce pays-là. Donc ça permet aussi de briser, je pense, tous ces clichés, cette stigmatisation.

  • Speaker #2

    Je pense que nos parcours... respectives font que c'était un choix qui était plutôt évident. La plupart des membres de l'association ont vécu à l'international ou sont originaires d'autres pays hors la France métropolitaine. Et du coup, c'était comme une évidence pour nous. Cette asso répondait à notre vécu et nous permettait de véhiculer nos intérêts et nos passions.

  • Speaker #1

    On a tous un attrait pour l'international, qu'on soit né dans un autre pays ou alors qu'on ait beaucoup voyagé. Ce qui fait que ça nous anime de pouvoir présenter différentes cultures et faire découvrir à des personnes qui n'ont pas eu encore l'occasion de trop partir à l'étranger.

  • Speaker #2

    Ça répond à cet aspect de l'ouverture internationale de l'EM Normandie et ça nous permet aussi de l'enrichir à notre manière. avec différents événements qui ciblent différentes cultures.

  • Speaker #0

    On essaie aussi pas mal de se diversifier. Donc là, on a fait un événement dans un bar dans le centre-ville de Caen. Mais du coup, le prochain événement, on voulait que ce soit dans le campus, donc à Caen, pour diversifier un petit peu, et que ce ne soit pas tout le temps le soir, après les cours, etc. Que ça puisse aussi être la journée, et que ça puisse toucher peut-être un autre public aussi de l'EM.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai qu'on est surtout focalisés sur les étudiants de l'EM, c'est de les faire profiter un maximum, qu'ils soient internationaux ou pas d'ailleurs. Et aussi,

  • Speaker #3

    l'envergure de notre projet, il dépend aussi du budget. Nous, on veut montrer qu'avec pas beaucoup, on peut quand même faire un bel événement et s'amuser. Voilà ce qui change, par exemple, de les dimanches électroniques. Eux, ils ont un plus gros budget pour un plus gros événement. Nous, c'est l'opposé.

  • Speaker #0

    On voulait faire un premier événement qui allait réunir tous les élèves de l'EM pour leur montrer qu'on voulait vraiment changer le but de l'association. Et donc on a vu dans le calendrier qu'il allait y avoir le Dia de los Muertos. Et ça a été un peu une évidence parce qu'on a un membre de l'association, Vlad, qui a vécu dix ans au Mexique. Et son papa a pu ramener des produits du Mexique spécialement. Donc ça, c'était vraiment une valeur ajoutée. à l'événement et puis on a aussi organisé un concours de dégustation de piments et les gagnants ont eu des bouteilles de tequila qui venaient spécialement du Mexique. Donc ça c'est vrai que c'était quand même assez intéressant. Et puis pour l'idée, comment ça s'est organisé tout ça, c'est vrai que ça a été très compliqué, ça nous a demandé beaucoup de temps, ça a été un événement qui a été assez complexe.

  • Speaker #1

    Ça nous a pris beaucoup de temps, mais on a surtout... On a créé le projet un jeudi, c'était pour EM Barquement.

  • Speaker #3

    EM Barquement s'est mis en place par la FEDE, c'est l'association qui gère tout le budget associatif de l'école. C'était l'occasion de gagner 1000 euros, 500 euros et 250 euros pour les trois meilleurs projets selon la fédération des étudiants. On a trois heures pour proposer un projet, donc de 14h à 17h on doit travailler sur un projet. tout nouveau et après le présenter. Et c'est vrai que c'était marrant parce que du coup, c'était marrant parce qu'en fait, on a appris la veille que l'association allait changer d'objectif. Et donc, au tout début, on n'avait pas d'idée. On était vraiment démoralisés. On n'était pas du tout motivés par embarquement. Et à la moitié du temps, on a trouvé le bar, on a trouvé l'activité et on était tous super contents. Et donc, du coup, après, ça nous a vraiment remotivés à travailler pour l'assaut,

  • Speaker #1

    tout ça. Et c'est vrai qu'on a tout fait en trois heures, donc trouver un bar, essayer de trouver des activités qui pourraient être attractives pour les élèves. Et tout s'est enchaîné très vite et on a réussi à avoir la subvention de 250 euros. Et c'est grâce à ça qu'on a pu proposer cet événement. Mais c'est vrai qu'après, on a beaucoup travaillé pour savoir au niveau des courses, qu'est-ce que le père de Vlad allait ramener, quoi comme quantité. Après aussi, on a passé toute une journée à cuisiner. Certains étaient ensemble, d'autres tout seuls de leur côté. Mais en tout cas, on est très contents du résultat.

  • Speaker #3

    Avec cet événement, on voulait surtout se démarquer des autres parce qu'on voulait commencer par un after work. Donc, c'est un peu l'idée évidente. Mais en fait, on voulait que cet after work, il soit plus qu'un simple after work avec la dégustation de piments, avec la nourriture pour que ça motive les gens à venir. Et là, c'était vraiment la valeur ajoutée, la nourriture mexicaine qui vient tout droit du Mexique, le concours.

  • Speaker #1

    Pour El Dia de los Muertos, c'était un peu un coup de chance parce qu'on cherchait un bar. Et il y a plusieurs bars que des associations de l'OM ont déjà utilisés. Et donc, on a passé au moins 40 minutes à appeler plusieurs bars pour avoir des devis. Mais des fois, les devis étaient à plus de 1000 euros. Et nous, on tentait la subvention de 250 euros, donc ce n'était pas faisable. Donc le baroudeur, c'était en vrai un coup de chance. On n'y était jamais allé, mais en tout cas, le patron est super cool. Et pour le prochain event, on a décidé de faire ça sur le campus de l'OM, histoire d'animer un peu plus la vie associative sur le campus lui-même.

  • Speaker #3

    Pour le premier event, du coup, on cherchait un bar, mais qu'il soit vraiment dans le centre, parce qu'on s'est rendu compte qu'à Caen, les étudiants, ils n'aiment pas trop se déplacer loin. Donc, il fallait vraiment qu'il soit dans le centre.

  • Speaker #2

    Et qu'ils acceptent qu'on ramène notre nourriture aussi. Ça, c'est très important. Ça nous a du coup enlevé plusieurs endroits. Donc pour la location, ça dépend vraiment des activités que l'on propose. Si nous on propose de la nourriture, des boissons ou autre.

  • Speaker #1

    Je pense que c'était donnant-donnant parce qu'on a ramené quand même beaucoup de monde et on était un lundi il me semble. Donc les gens ont pas mal consommé et à côté les élèves ont passé un bon moment.

  • Speaker #0

    Je pensais vraiment juste avec un tout petit bout de piment tout le monde allait être vraiment... Enfin ça allait vraiment piquer et il y en a qui sont allés jusqu'à deux piments je crois. Enfin c'était un truc de fou et pour avoir goûté un tout petit bout ça m'avait vraiment piqué très fort donc je me suis dit bon bah les gens vont juste avec ça ça va être trop pour eux. Et au final pas du tout.

  • Speaker #1

    Ce qui fait qu'à la fin, il y a eu deux ou trois personnes qui ont un petit peu vomi. Un peu de lait et du pain de mie, c'était reparti. Mais c'est vrai qu'on a eu un peu peur. Mais au final, après qu'on allait les voir directement, ils étaient trop contents de l'activité.

  • Speaker #3

    Avec du recul, c'était un peu marrant à regarder parce qu'ils suaient, ils pleuraient. Mais en fait, le but, c'était de rester poker face. Et donc, du coup, il y avait les larmes qui coulaient, mais ils ne bougeaient pas.

  • Speaker #2

    Très compétitif.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment,

  • Speaker #0

    ils voulaient absolument gagner le boutique.

  • Speaker #2

    L'idée vraiment c'était que l'événement soit non seulement un after work mais aussi un moment de partage, donc un moment de convivialité et je pense qu'on a réussi là-dessus.

  • Speaker #0

    Et pour moi, ça a vraiment marqué le renouveau de l'association, cet événement. C'était vraiment le moyen de véhiculer le message que ça y est, International Quentin n'est plus du tout ce que vous pensez. On a vraiment rechangé complètement l'image. Donc, je pense que c'était mission accomplie.

  • Speaker #1

    En tout cas, pour le prochain event, c'est sûr qu'on s'inspire un peu, mais on essaye d'apporter quelque chose de nouveau et quelque chose qui ressemble à la fête culturelle. Donc là, le Nouvel An chinois, on a essayé de chercher quels sont les sports nationaux, quelles traditions il y a lors de cette date. Et donc, on essaye d'apporter quelque chose de nouveau, mais qui pourra toujours leur plaire.

  • Speaker #3

    Pour le concours de piment, on s'est rendu compte qu'on n'avait pas assez bien fixé les règles. Et là, du coup, pour le nouvel événement qu'on va faire, donc le Nouvel An Chinois, on pense faire un tournoi de ping-pong. Et par exemple, là, on s'est dit qu'il faut vraiment qu'on retravaille plus les règles, savoir comment déterminer qui gagne et qui ne gagne pas,

  • Speaker #1

    ce soit plus précisément.

  • Speaker #0

    Moi je pense au niveau de l'encadrement, on avait un peu sous-estimé le truc et je pense que c'est très important de bien encadrer pour que tout puisse bien se passer.

  • Speaker #1

    J'ai gagné un buffet à volonté juste à côté au Chinois, en restant au Chinois. Et après j'ai gagné un autre resto dans le centre de Pérennes. Je vous remercie pour ça. Deux places pour un instant.

  • Speaker #0

    Je pense que le but aussi c'est d'apprendre de nos erreurs et de ne pas les reproduire. Par exemple, au niveau du pôle communication, d'essayer de se prendre un peu plus à l'avance et de faire les choses un peu en amont pour éviter d'être dans le rush, comme on disait tout à l'heure, juste avant l'événement.

  • Speaker #1

    On a tout installé, mais c'était un peu la guerre pour essayer d'accoucher les banderoles à plat. Après aussi, on a écrit sur le plan. sur les panneaux. On a tout installé, on a pris la table de tennis, la deuxième table de tennis, et on l'a mise là. Et voilà, c'était sympa, on a tout décoré.

  • Speaker #4

    Oh,

  • Speaker #1

    c'est tumoreux ! Je dis qu'il va y avoir un autre appel à projet avec la FEDE qui s'appelle Involve EM. Et donc, on prépare le projet sur la prochaine culture, qui serait l'Irlande avec la Saint-Patrick.

  • Speaker #3

    Ce serait un peu le thème de l'Irlande et le trèfle à quatre feuilles,

  • Speaker #1

    la chance,

  • Speaker #2

    tout ça,

  • Speaker #1

    tout ça. La bière aussi.

  • Speaker #3

    La bière aussi, un peu,

  • Speaker #1

    voilà,

  • Speaker #3

    avec modération.

  • Speaker #0

    On attend de voir un petit peu, mais je pense que si les gens se sont vraiment bien amusés au premier... Je vois pas pourquoi ils voudraient pas revenir, justement.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que c'est quand même assez professionnalisant. Enfin, j'en parle souvent, très souvent. En plus, avec Marie et les filles aussi, d'ailleurs, on est toutes dans la même classe. Donc c'est vrai que c'est plus facile pour la communication. On n'est pas obligés de s'envoyer un message, on peut juste en parler. Mais c'est vrai que j'y pense tout le temps.

  • Speaker #0

    Parce que vu qu'on est une vraie équipe, c'est ce qu'on est en train de faire. On apprend à travailler avec un grand groupe et avoir une hiérarchie, à se déléguer des tâches et à s'organiser, qui fait quoi, etc. C'est vrai que c'est une vraie organisation.

  • Speaker #1

    Après, on essaye de s'organiser, histoire que le pôle communication, par exemple, fasse les stories et les posts en amont pour que le jour même... on ne soit pas à la dernière minute à faire les stories. Quoique c'est déjà arrivé, mais voilà, on s'améliore.

  • Speaker #2

    Si un pôle prend du retard, les autres aussi, ça dégringole.

  • Speaker #1

    Il y a trois autres filles qui sont en franco, et on est moins amené à les voir parce qu'on n'a pas du tout le même emploi du temps. Donc c'est un peu plus difficile pour se parler et échanger. Mais après, maintenant, on a des groupes par pôle et aussi par assaut. Donc si jamais on a quelque chose à dire, on peut l'envoyer directement. Et ça va, c'est assez facile quand même.

  • Speaker #0

    Pour les autres pôles, ça dépend un peu des périodes. Je pense que le pôle event, c'est vraiment juste avant, voire pendant tout l'événement. Et le pôle com, nous, c'est vraiment juste avant. Il faut qu'on assure pour la communication, pour bien que tous les élèves de l'OM soient au courant que l'événement se déroule telle date.

  • Speaker #2

    Julie est présidente, donc elle a beaucoup, beaucoup de choses à faire et à rendre. Pour les autres pôles, on a du coup certaines périodes de rush, si on veut, où là, on se donne vraiment à fond et on respire l'association en entier. C'est une véritable mini-entreprise. On le sous-estime généralement, mais à travers une association, on vit tout ce qu'un auto-entrepreneur ou une boîte vit à peu près. C'est-à-dire qu'on a tout l'aspect financier, on a aussi tout l'aspect marketing, communication, vente, les partenariats, tout ce qui est administratif. Généralement, on oublie cet aspect-là, mais je peux témoigner que Julie et Marie feront du très bon boulot là-dessus parce que c'est assez difficile.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on apprend plein de choses. Apprendre à démarcher une entreprise, un commerce, apprendre à parler à l'oral aussi, parce que pour les appels à projets, on passe devant toutes les assos, devant les élèves de l'EM, le jury. Il y a aussi la communication. Pour ceux qui n'ont jamais fait, souvent le logiciel qu'on utilise, c'est Canva, faire des stories qui peuvent parler aux étudiants. Il faut faire attention à la packisable trop vite, donc il faut être assez concis et précis. Un peu de tout, comme a dit Yasmine.

  • Speaker #3

    Je pense que nous aussi, au bureau, on apprend aussi à gérer une équipe, à relancer quand il faut et aussi à régler les problèmes qu'il peut y avoir parfois. Dans notre association, on est beaucoup de deuxième année, mais il y a aussi quelques premières années qui se sont portées volontaires pour être dans notre association. Parce que pour savoir, oui, en deuxième année, c'est obligatoire d'être dans une association, alors qu'en première année, c'est que du bénévolat. Donc ces personnes-là, oui, on les a déjà un peu repérées.

  • Speaker #1

    Après, il me semble que c'est surtout fin mars, qu'on va du coup faire des sortes d'interviews de personnes qui seraient intéressées pour intégrer l'association et connaître du coup leur motivation et qu'elles puissent... postes soient très occupés. Mais c'est vrai que pour l'instant, on est plus focalisés sur les prochains événements plutôt que sur la prochaine team international.

  • Speaker #2

    C'est un sentiment inexplicable. Lorsque les gens venaient vers nous et nous disaient merci pour l'événement, il était cool, on s'est bien amusés. Là, pour nous, ça s'est réussi.

  • Speaker #3

    Par exemple, pour le premier événement qu'on a fait, LDL et Lous-Mertos, il y a beaucoup d'étudiants qui sont venus parce qu'on nous attendait un peu au tournant, personne ne connaissait vraiment notre association. Et donc beaucoup de gens sont venus, beaucoup étaient contents parce que c'était nouveau comme concept. Et même les gérants du bar étaient contents, ils nous ont remercié de cet événement. Je pense que c'est à partir de là qu'on s'est dit qu'on était contents.

  • Speaker #1

    Le retour est très important et je pense qu'ils ne s'attendaient pas... à ça. En tout cas, en termes de notre association, on très peu la connaissait. On a un peu changé, je pense, l'image. Du coup, c'est vrai que ça s'est très bien passé. On était super contents après.

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À l'EM Normandie, l’International Council a dû se réinventer face à la baisse du nombre d'étudiants internationaux sur le campus. Dans ce podcast, Emma, Julie, Neja, Marie et toute l'équipe vous racontent leur parcours, leurs défis et leurs succès dans la création d'événements culturels uniques.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour, moi c'est Emma Van de Kerkhove d'Albès et je suis au pôle communication du pôle de l'Assement.

  • Speaker #1

    Je suis

  • Speaker #2

    Neja Yasmine et je suis à Respo.com en International Council.

  • Speaker #3

    Salut, moi c'est Marie Parry et je suis la vice-présidente de l'International Council.

  • Speaker #1

    Salut, moi c'est Julie Mouden et je suis présidente d'International Council.

  • Speaker #2

    Initialement, l'International Council faisait partie du service international de l'EM Normandie. Et il y en avait un sur à peu près tous les campus de l'EM Normandie. Et leur objectif principal était d'intégrer les internationaux qui venaient dans un cadre d'échange ou bien qui continuaient leurs études à l'EM Normandie, de s'intégrer à cette culture EMienne. Cependant, le campus de Caen a connu ces dernières années une baisse des étrangers qui venaient pour le campus lui-même. Nous, l'année dernière, c'était la dernière année où l'International Council comme conseil international existait. Et vers la fin, ils ont retiré une subvention qui justement faisait office de financement. pour cette association. Nous, on a été au courant, mais un peu tard, par rapport à l'ancien assaut. Et on nous a dit, on nous a expliqué qu'on ne pouvait pas, que c'était un peu compliqué, que les internationaux n'étaient pas assez, et qu'ils n'étaient pas assez réceptifs. Et ça, on en a fait les frais, parce qu'on a essayé, on leur a proposé plusieurs événements, et ça n'a pas fonctionné. Ce qui nous a fait changer de trajectoire. On s'est dit, en fait, notre objectif, ça reste toujours l'ouverture à l'international. On veut faire découvrir cette culture. Si les internationaux ne sont pas là, nous, on va être les messagers, justement, de cet aspect-là.

  • Speaker #0

    On a eu quand même une période de transition assez compliquée, où en fait, au début, on voulait absolument que ça marche avec les internationaux. Donc, on n'arrêtait pas d'envoyer des messages, de faire de la com, etc. On se disait, mais non, ça va marcher, tout ça. En fait, on s'est... Très rapidement, on s'est rendu compte que les internationaux voulaient pas mal rester entre eux. Il y en avait beaucoup qui bougeaient, qui n'étaient pas souvent sur camp. Donc, c'était un peu voué à l'échec. Et donc, on a eu vraiment... Je me souviens, on avait eu une réunion comme ça dans le bureau. On s'est dit, mais mince, en fait, il va falloir qu'on change absolument tout le but de l'assaut. Et c'est vrai que cette période de transition, elle a été un peu... Enfin, on a été pris un peu de cours, mais au final, on a quand même réussi à rebondir assez rapidement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que cette année, les objectifs de l'association, ils ont pas mal changé. À la base, c'était plus une association qui accueillait les étudiants internationaux pour leur proposer des événements tout au long de l'année, pour qu'ils puissent s'intégrer et aussi découvrir la ville de Caen. Et cette année, c'est plus une association ouverte à l'international. Donc, on fait des événements centrés sur des événements culturels, des fêtes.

  • Speaker #3

    Nous, on a décidé de se baser plus sur les événements du calendrier. Notre premier événement, c'était El Dia de los Muertos à la Toussaint. Ça se passe au Mexique et ça se passe au moment de la Toussaint. Nous, on suit le calendrier. Par exemple, là, on va faire le Nouvel Jour Chinois. C'est ce qui se passe en ce moment. Après, sûrement, on va faire la Saint-Patrick, etc. Parce que c'est vrai qu'on ne peut pas choisir toutes les cultures. Donc, il fallait faire un choix et on a décidé de suivre le calendrier pour que ce soit aussi cohérent avec ce qui se passe dans le monde.

  • Speaker #1

    Et étant donné aussi qu'on a une année assez réduite, on ne peut pas tout faire. Et le temps de faire des appels à projets, de construire le projet, savoir ce qu'on va présenter, ça prend du temps. Et c'est vrai qu'on est plus sur un rythme d'un événement par mois.

  • Speaker #2

    On fait en sorte d'approcher la culture avec tact, de faire nos recherches en amont. C'est-à-dire que s'il y a différentes cultures qui se rassemblent, on tente au mieux de les différencier. C'est un travail de recherche en amont. Moi je parle plus d'un point de vue communication, ne pas essayer d'insister sur des clichés. tout en essayant de le respecter. C'est vraiment délicat comme sujet.

  • Speaker #1

    Lorsqu'on cherchait des activités ou des choses qu'on pouvait proposer, parfois on pensait à une idée, puis en regardant, on se rendait compte que ce n'était pas de la culture qu'on allait présenter. C'est vrai que nous aussi, on peut avoir nos propres clichés. C'est vrai que c'était de la recherche plus, et faire attention à comment on le présente.

  • Speaker #0

    Ce que je trouve intéressant, c'est qu'en faisant des recherches, déjà nous, on apprend que ça ne vient pas de telle culture, mais d'une autre. Mais du coup, ce qui est chouette, c'est qu'on va pouvoir montrer ça aussi aux autres à travers l'événement et leur montrer que telle activité, ça vient en fait de tel pays et telle nourriture, ça vient de ce pays-là et pas de ce pays-là. Donc ça permet aussi de briser, je pense, tous ces clichés, cette stigmatisation.

  • Speaker #2

    Je pense que nos parcours... respectives font que c'était un choix qui était plutôt évident. La plupart des membres de l'association ont vécu à l'international ou sont originaires d'autres pays hors la France métropolitaine. Et du coup, c'était comme une évidence pour nous. Cette asso répondait à notre vécu et nous permettait de véhiculer nos intérêts et nos passions.

  • Speaker #1

    On a tous un attrait pour l'international, qu'on soit né dans un autre pays ou alors qu'on ait beaucoup voyagé. Ce qui fait que ça nous anime de pouvoir présenter différentes cultures et faire découvrir à des personnes qui n'ont pas eu encore l'occasion de trop partir à l'étranger.

  • Speaker #2

    Ça répond à cet aspect de l'ouverture internationale de l'EM Normandie et ça nous permet aussi de l'enrichir à notre manière. avec différents événements qui ciblent différentes cultures.

  • Speaker #0

    On essaie aussi pas mal de se diversifier. Donc là, on a fait un événement dans un bar dans le centre-ville de Caen. Mais du coup, le prochain événement, on voulait que ce soit dans le campus, donc à Caen, pour diversifier un petit peu, et que ce ne soit pas tout le temps le soir, après les cours, etc. Que ça puisse aussi être la journée, et que ça puisse toucher peut-être un autre public aussi de l'EM.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai qu'on est surtout focalisés sur les étudiants de l'EM, c'est de les faire profiter un maximum, qu'ils soient internationaux ou pas d'ailleurs. Et aussi,

  • Speaker #3

    l'envergure de notre projet, il dépend aussi du budget. Nous, on veut montrer qu'avec pas beaucoup, on peut quand même faire un bel événement et s'amuser. Voilà ce qui change, par exemple, de les dimanches électroniques. Eux, ils ont un plus gros budget pour un plus gros événement. Nous, c'est l'opposé.

  • Speaker #0

    On voulait faire un premier événement qui allait réunir tous les élèves de l'EM pour leur montrer qu'on voulait vraiment changer le but de l'association. Et donc on a vu dans le calendrier qu'il allait y avoir le Dia de los Muertos. Et ça a été un peu une évidence parce qu'on a un membre de l'association, Vlad, qui a vécu dix ans au Mexique. Et son papa a pu ramener des produits du Mexique spécialement. Donc ça, c'était vraiment une valeur ajoutée. à l'événement et puis on a aussi organisé un concours de dégustation de piments et les gagnants ont eu des bouteilles de tequila qui venaient spécialement du Mexique. Donc ça c'est vrai que c'était quand même assez intéressant. Et puis pour l'idée, comment ça s'est organisé tout ça, c'est vrai que ça a été très compliqué, ça nous a demandé beaucoup de temps, ça a été un événement qui a été assez complexe.

  • Speaker #1

    Ça nous a pris beaucoup de temps, mais on a surtout... On a créé le projet un jeudi, c'était pour EM Barquement.

  • Speaker #3

    EM Barquement s'est mis en place par la FEDE, c'est l'association qui gère tout le budget associatif de l'école. C'était l'occasion de gagner 1000 euros, 500 euros et 250 euros pour les trois meilleurs projets selon la fédération des étudiants. On a trois heures pour proposer un projet, donc de 14h à 17h on doit travailler sur un projet. tout nouveau et après le présenter. Et c'est vrai que c'était marrant parce que du coup, c'était marrant parce qu'en fait, on a appris la veille que l'association allait changer d'objectif. Et donc, au tout début, on n'avait pas d'idée. On était vraiment démoralisés. On n'était pas du tout motivés par embarquement. Et à la moitié du temps, on a trouvé le bar, on a trouvé l'activité et on était tous super contents. Et donc, du coup, après, ça nous a vraiment remotivés à travailler pour l'assaut,

  • Speaker #1

    tout ça. Et c'est vrai qu'on a tout fait en trois heures, donc trouver un bar, essayer de trouver des activités qui pourraient être attractives pour les élèves. Et tout s'est enchaîné très vite et on a réussi à avoir la subvention de 250 euros. Et c'est grâce à ça qu'on a pu proposer cet événement. Mais c'est vrai qu'après, on a beaucoup travaillé pour savoir au niveau des courses, qu'est-ce que le père de Vlad allait ramener, quoi comme quantité. Après aussi, on a passé toute une journée à cuisiner. Certains étaient ensemble, d'autres tout seuls de leur côté. Mais en tout cas, on est très contents du résultat.

  • Speaker #3

    Avec cet événement, on voulait surtout se démarquer des autres parce qu'on voulait commencer par un after work. Donc, c'est un peu l'idée évidente. Mais en fait, on voulait que cet after work, il soit plus qu'un simple after work avec la dégustation de piments, avec la nourriture pour que ça motive les gens à venir. Et là, c'était vraiment la valeur ajoutée, la nourriture mexicaine qui vient tout droit du Mexique, le concours.

  • Speaker #1

    Pour El Dia de los Muertos, c'était un peu un coup de chance parce qu'on cherchait un bar. Et il y a plusieurs bars que des associations de l'OM ont déjà utilisés. Et donc, on a passé au moins 40 minutes à appeler plusieurs bars pour avoir des devis. Mais des fois, les devis étaient à plus de 1000 euros. Et nous, on tentait la subvention de 250 euros, donc ce n'était pas faisable. Donc le baroudeur, c'était en vrai un coup de chance. On n'y était jamais allé, mais en tout cas, le patron est super cool. Et pour le prochain event, on a décidé de faire ça sur le campus de l'OM, histoire d'animer un peu plus la vie associative sur le campus lui-même.

  • Speaker #3

    Pour le premier event, du coup, on cherchait un bar, mais qu'il soit vraiment dans le centre, parce qu'on s'est rendu compte qu'à Caen, les étudiants, ils n'aiment pas trop se déplacer loin. Donc, il fallait vraiment qu'il soit dans le centre.

  • Speaker #2

    Et qu'ils acceptent qu'on ramène notre nourriture aussi. Ça, c'est très important. Ça nous a du coup enlevé plusieurs endroits. Donc pour la location, ça dépend vraiment des activités que l'on propose. Si nous on propose de la nourriture, des boissons ou autre.

  • Speaker #1

    Je pense que c'était donnant-donnant parce qu'on a ramené quand même beaucoup de monde et on était un lundi il me semble. Donc les gens ont pas mal consommé et à côté les élèves ont passé un bon moment.

  • Speaker #0

    Je pensais vraiment juste avec un tout petit bout de piment tout le monde allait être vraiment... Enfin ça allait vraiment piquer et il y en a qui sont allés jusqu'à deux piments je crois. Enfin c'était un truc de fou et pour avoir goûté un tout petit bout ça m'avait vraiment piqué très fort donc je me suis dit bon bah les gens vont juste avec ça ça va être trop pour eux. Et au final pas du tout.

  • Speaker #1

    Ce qui fait qu'à la fin, il y a eu deux ou trois personnes qui ont un petit peu vomi. Un peu de lait et du pain de mie, c'était reparti. Mais c'est vrai qu'on a eu un peu peur. Mais au final, après qu'on allait les voir directement, ils étaient trop contents de l'activité.

  • Speaker #3

    Avec du recul, c'était un peu marrant à regarder parce qu'ils suaient, ils pleuraient. Mais en fait, le but, c'était de rester poker face. Et donc, du coup, il y avait les larmes qui coulaient, mais ils ne bougeaient pas.

  • Speaker #2

    Très compétitif.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment,

  • Speaker #0

    ils voulaient absolument gagner le boutique.

  • Speaker #2

    L'idée vraiment c'était que l'événement soit non seulement un after work mais aussi un moment de partage, donc un moment de convivialité et je pense qu'on a réussi là-dessus.

  • Speaker #0

    Et pour moi, ça a vraiment marqué le renouveau de l'association, cet événement. C'était vraiment le moyen de véhiculer le message que ça y est, International Quentin n'est plus du tout ce que vous pensez. On a vraiment rechangé complètement l'image. Donc, je pense que c'était mission accomplie.

  • Speaker #1

    En tout cas, pour le prochain event, c'est sûr qu'on s'inspire un peu, mais on essaye d'apporter quelque chose de nouveau et quelque chose qui ressemble à la fête culturelle. Donc là, le Nouvel An chinois, on a essayé de chercher quels sont les sports nationaux, quelles traditions il y a lors de cette date. Et donc, on essaye d'apporter quelque chose de nouveau, mais qui pourra toujours leur plaire.

  • Speaker #3

    Pour le concours de piment, on s'est rendu compte qu'on n'avait pas assez bien fixé les règles. Et là, du coup, pour le nouvel événement qu'on va faire, donc le Nouvel An Chinois, on pense faire un tournoi de ping-pong. Et par exemple, là, on s'est dit qu'il faut vraiment qu'on retravaille plus les règles, savoir comment déterminer qui gagne et qui ne gagne pas,

  • Speaker #1

    ce soit plus précisément.

  • Speaker #0

    Moi je pense au niveau de l'encadrement, on avait un peu sous-estimé le truc et je pense que c'est très important de bien encadrer pour que tout puisse bien se passer.

  • Speaker #1

    J'ai gagné un buffet à volonté juste à côté au Chinois, en restant au Chinois. Et après j'ai gagné un autre resto dans le centre de Pérennes. Je vous remercie pour ça. Deux places pour un instant.

  • Speaker #0

    Je pense que le but aussi c'est d'apprendre de nos erreurs et de ne pas les reproduire. Par exemple, au niveau du pôle communication, d'essayer de se prendre un peu plus à l'avance et de faire les choses un peu en amont pour éviter d'être dans le rush, comme on disait tout à l'heure, juste avant l'événement.

  • Speaker #1

    On a tout installé, mais c'était un peu la guerre pour essayer d'accoucher les banderoles à plat. Après aussi, on a écrit sur le plan. sur les panneaux. On a tout installé, on a pris la table de tennis, la deuxième table de tennis, et on l'a mise là. Et voilà, c'était sympa, on a tout décoré.

  • Speaker #4

    Oh,

  • Speaker #1

    c'est tumoreux ! Je dis qu'il va y avoir un autre appel à projet avec la FEDE qui s'appelle Involve EM. Et donc, on prépare le projet sur la prochaine culture, qui serait l'Irlande avec la Saint-Patrick.

  • Speaker #3

    Ce serait un peu le thème de l'Irlande et le trèfle à quatre feuilles,

  • Speaker #1

    la chance,

  • Speaker #2

    tout ça,

  • Speaker #1

    tout ça. La bière aussi.

  • Speaker #3

    La bière aussi, un peu,

  • Speaker #1

    voilà,

  • Speaker #3

    avec modération.

  • Speaker #0

    On attend de voir un petit peu, mais je pense que si les gens se sont vraiment bien amusés au premier... Je vois pas pourquoi ils voudraient pas revenir, justement.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que c'est quand même assez professionnalisant. Enfin, j'en parle souvent, très souvent. En plus, avec Marie et les filles aussi, d'ailleurs, on est toutes dans la même classe. Donc c'est vrai que c'est plus facile pour la communication. On n'est pas obligés de s'envoyer un message, on peut juste en parler. Mais c'est vrai que j'y pense tout le temps.

  • Speaker #0

    Parce que vu qu'on est une vraie équipe, c'est ce qu'on est en train de faire. On apprend à travailler avec un grand groupe et avoir une hiérarchie, à se déléguer des tâches et à s'organiser, qui fait quoi, etc. C'est vrai que c'est une vraie organisation.

  • Speaker #1

    Après, on essaye de s'organiser, histoire que le pôle communication, par exemple, fasse les stories et les posts en amont pour que le jour même... on ne soit pas à la dernière minute à faire les stories. Quoique c'est déjà arrivé, mais voilà, on s'améliore.

  • Speaker #2

    Si un pôle prend du retard, les autres aussi, ça dégringole.

  • Speaker #1

    Il y a trois autres filles qui sont en franco, et on est moins amené à les voir parce qu'on n'a pas du tout le même emploi du temps. Donc c'est un peu plus difficile pour se parler et échanger. Mais après, maintenant, on a des groupes par pôle et aussi par assaut. Donc si jamais on a quelque chose à dire, on peut l'envoyer directement. Et ça va, c'est assez facile quand même.

  • Speaker #0

    Pour les autres pôles, ça dépend un peu des périodes. Je pense que le pôle event, c'est vraiment juste avant, voire pendant tout l'événement. Et le pôle com, nous, c'est vraiment juste avant. Il faut qu'on assure pour la communication, pour bien que tous les élèves de l'OM soient au courant que l'événement se déroule telle date.

  • Speaker #2

    Julie est présidente, donc elle a beaucoup, beaucoup de choses à faire et à rendre. Pour les autres pôles, on a du coup certaines périodes de rush, si on veut, où là, on se donne vraiment à fond et on respire l'association en entier. C'est une véritable mini-entreprise. On le sous-estime généralement, mais à travers une association, on vit tout ce qu'un auto-entrepreneur ou une boîte vit à peu près. C'est-à-dire qu'on a tout l'aspect financier, on a aussi tout l'aspect marketing, communication, vente, les partenariats, tout ce qui est administratif. Généralement, on oublie cet aspect-là, mais je peux témoigner que Julie et Marie feront du très bon boulot là-dessus parce que c'est assez difficile.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on apprend plein de choses. Apprendre à démarcher une entreprise, un commerce, apprendre à parler à l'oral aussi, parce que pour les appels à projets, on passe devant toutes les assos, devant les élèves de l'EM, le jury. Il y a aussi la communication. Pour ceux qui n'ont jamais fait, souvent le logiciel qu'on utilise, c'est Canva, faire des stories qui peuvent parler aux étudiants. Il faut faire attention à la packisable trop vite, donc il faut être assez concis et précis. Un peu de tout, comme a dit Yasmine.

  • Speaker #3

    Je pense que nous aussi, au bureau, on apprend aussi à gérer une équipe, à relancer quand il faut et aussi à régler les problèmes qu'il peut y avoir parfois. Dans notre association, on est beaucoup de deuxième année, mais il y a aussi quelques premières années qui se sont portées volontaires pour être dans notre association. Parce que pour savoir, oui, en deuxième année, c'est obligatoire d'être dans une association, alors qu'en première année, c'est que du bénévolat. Donc ces personnes-là, oui, on les a déjà un peu repérées.

  • Speaker #1

    Après, il me semble que c'est surtout fin mars, qu'on va du coup faire des sortes d'interviews de personnes qui seraient intéressées pour intégrer l'association et connaître du coup leur motivation et qu'elles puissent... postes soient très occupés. Mais c'est vrai que pour l'instant, on est plus focalisés sur les prochains événements plutôt que sur la prochaine team international.

  • Speaker #2

    C'est un sentiment inexplicable. Lorsque les gens venaient vers nous et nous disaient merci pour l'événement, il était cool, on s'est bien amusés. Là, pour nous, ça s'est réussi.

  • Speaker #3

    Par exemple, pour le premier événement qu'on a fait, LDL et Lous-Mertos, il y a beaucoup d'étudiants qui sont venus parce qu'on nous attendait un peu au tournant, personne ne connaissait vraiment notre association. Et donc beaucoup de gens sont venus, beaucoup étaient contents parce que c'était nouveau comme concept. Et même les gérants du bar étaient contents, ils nous ont remercié de cet événement. Je pense que c'est à partir de là qu'on s'est dit qu'on était contents.

  • Speaker #1

    Le retour est très important et je pense qu'ils ne s'attendaient pas... à ça. En tout cas, en termes de notre association, on très peu la connaissait. On a un peu changé, je pense, l'image. Du coup, c'est vrai que ça s'est très bien passé. On était super contents après.

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Description

À l'EM Normandie, l’International Council a dû se réinventer face à la baisse du nombre d'étudiants internationaux sur le campus. Dans ce podcast, Emma, Julie, Neja, Marie et toute l'équipe vous racontent leur parcours, leurs défis et leurs succès dans la création d'événements culturels uniques.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, moi c'est Emma Van de Kerkhove d'Albès et je suis au pôle communication du pôle de l'Assement.

  • Speaker #1

    Je suis

  • Speaker #2

    Neja Yasmine et je suis à Respo.com en International Council.

  • Speaker #3

    Salut, moi c'est Marie Parry et je suis la vice-présidente de l'International Council.

  • Speaker #1

    Salut, moi c'est Julie Mouden et je suis présidente d'International Council.

  • Speaker #2

    Initialement, l'International Council faisait partie du service international de l'EM Normandie. Et il y en avait un sur à peu près tous les campus de l'EM Normandie. Et leur objectif principal était d'intégrer les internationaux qui venaient dans un cadre d'échange ou bien qui continuaient leurs études à l'EM Normandie, de s'intégrer à cette culture EMienne. Cependant, le campus de Caen a connu ces dernières années une baisse des étrangers qui venaient pour le campus lui-même. Nous, l'année dernière, c'était la dernière année où l'International Council comme conseil international existait. Et vers la fin, ils ont retiré une subvention qui justement faisait office de financement. pour cette association. Nous, on a été au courant, mais un peu tard, par rapport à l'ancien assaut. Et on nous a dit, on nous a expliqué qu'on ne pouvait pas, que c'était un peu compliqué, que les internationaux n'étaient pas assez, et qu'ils n'étaient pas assez réceptifs. Et ça, on en a fait les frais, parce qu'on a essayé, on leur a proposé plusieurs événements, et ça n'a pas fonctionné. Ce qui nous a fait changer de trajectoire. On s'est dit, en fait, notre objectif, ça reste toujours l'ouverture à l'international. On veut faire découvrir cette culture. Si les internationaux ne sont pas là, nous, on va être les messagers, justement, de cet aspect-là.

  • Speaker #0

    On a eu quand même une période de transition assez compliquée, où en fait, au début, on voulait absolument que ça marche avec les internationaux. Donc, on n'arrêtait pas d'envoyer des messages, de faire de la com, etc. On se disait, mais non, ça va marcher, tout ça. En fait, on s'est... Très rapidement, on s'est rendu compte que les internationaux voulaient pas mal rester entre eux. Il y en avait beaucoup qui bougeaient, qui n'étaient pas souvent sur camp. Donc, c'était un peu voué à l'échec. Et donc, on a eu vraiment... Je me souviens, on avait eu une réunion comme ça dans le bureau. On s'est dit, mais mince, en fait, il va falloir qu'on change absolument tout le but de l'assaut. Et c'est vrai que cette période de transition, elle a été un peu... Enfin, on a été pris un peu de cours, mais au final, on a quand même réussi à rebondir assez rapidement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que cette année, les objectifs de l'association, ils ont pas mal changé. À la base, c'était plus une association qui accueillait les étudiants internationaux pour leur proposer des événements tout au long de l'année, pour qu'ils puissent s'intégrer et aussi découvrir la ville de Caen. Et cette année, c'est plus une association ouverte à l'international. Donc, on fait des événements centrés sur des événements culturels, des fêtes.

  • Speaker #3

    Nous, on a décidé de se baser plus sur les événements du calendrier. Notre premier événement, c'était El Dia de los Muertos à la Toussaint. Ça se passe au Mexique et ça se passe au moment de la Toussaint. Nous, on suit le calendrier. Par exemple, là, on va faire le Nouvel Jour Chinois. C'est ce qui se passe en ce moment. Après, sûrement, on va faire la Saint-Patrick, etc. Parce que c'est vrai qu'on ne peut pas choisir toutes les cultures. Donc, il fallait faire un choix et on a décidé de suivre le calendrier pour que ce soit aussi cohérent avec ce qui se passe dans le monde.

  • Speaker #1

    Et étant donné aussi qu'on a une année assez réduite, on ne peut pas tout faire. Et le temps de faire des appels à projets, de construire le projet, savoir ce qu'on va présenter, ça prend du temps. Et c'est vrai qu'on est plus sur un rythme d'un événement par mois.

  • Speaker #2

    On fait en sorte d'approcher la culture avec tact, de faire nos recherches en amont. C'est-à-dire que s'il y a différentes cultures qui se rassemblent, on tente au mieux de les différencier. C'est un travail de recherche en amont. Moi je parle plus d'un point de vue communication, ne pas essayer d'insister sur des clichés. tout en essayant de le respecter. C'est vraiment délicat comme sujet.

  • Speaker #1

    Lorsqu'on cherchait des activités ou des choses qu'on pouvait proposer, parfois on pensait à une idée, puis en regardant, on se rendait compte que ce n'était pas de la culture qu'on allait présenter. C'est vrai que nous aussi, on peut avoir nos propres clichés. C'est vrai que c'était de la recherche plus, et faire attention à comment on le présente.

  • Speaker #0

    Ce que je trouve intéressant, c'est qu'en faisant des recherches, déjà nous, on apprend que ça ne vient pas de telle culture, mais d'une autre. Mais du coup, ce qui est chouette, c'est qu'on va pouvoir montrer ça aussi aux autres à travers l'événement et leur montrer que telle activité, ça vient en fait de tel pays et telle nourriture, ça vient de ce pays-là et pas de ce pays-là. Donc ça permet aussi de briser, je pense, tous ces clichés, cette stigmatisation.

  • Speaker #2

    Je pense que nos parcours... respectives font que c'était un choix qui était plutôt évident. La plupart des membres de l'association ont vécu à l'international ou sont originaires d'autres pays hors la France métropolitaine. Et du coup, c'était comme une évidence pour nous. Cette asso répondait à notre vécu et nous permettait de véhiculer nos intérêts et nos passions.

  • Speaker #1

    On a tous un attrait pour l'international, qu'on soit né dans un autre pays ou alors qu'on ait beaucoup voyagé. Ce qui fait que ça nous anime de pouvoir présenter différentes cultures et faire découvrir à des personnes qui n'ont pas eu encore l'occasion de trop partir à l'étranger.

  • Speaker #2

    Ça répond à cet aspect de l'ouverture internationale de l'EM Normandie et ça nous permet aussi de l'enrichir à notre manière. avec différents événements qui ciblent différentes cultures.

  • Speaker #0

    On essaie aussi pas mal de se diversifier. Donc là, on a fait un événement dans un bar dans le centre-ville de Caen. Mais du coup, le prochain événement, on voulait que ce soit dans le campus, donc à Caen, pour diversifier un petit peu, et que ce ne soit pas tout le temps le soir, après les cours, etc. Que ça puisse aussi être la journée, et que ça puisse toucher peut-être un autre public aussi de l'EM.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai qu'on est surtout focalisés sur les étudiants de l'EM, c'est de les faire profiter un maximum, qu'ils soient internationaux ou pas d'ailleurs. Et aussi,

  • Speaker #3

    l'envergure de notre projet, il dépend aussi du budget. Nous, on veut montrer qu'avec pas beaucoup, on peut quand même faire un bel événement et s'amuser. Voilà ce qui change, par exemple, de les dimanches électroniques. Eux, ils ont un plus gros budget pour un plus gros événement. Nous, c'est l'opposé.

  • Speaker #0

    On voulait faire un premier événement qui allait réunir tous les élèves de l'EM pour leur montrer qu'on voulait vraiment changer le but de l'association. Et donc on a vu dans le calendrier qu'il allait y avoir le Dia de los Muertos. Et ça a été un peu une évidence parce qu'on a un membre de l'association, Vlad, qui a vécu dix ans au Mexique. Et son papa a pu ramener des produits du Mexique spécialement. Donc ça, c'était vraiment une valeur ajoutée. à l'événement et puis on a aussi organisé un concours de dégustation de piments et les gagnants ont eu des bouteilles de tequila qui venaient spécialement du Mexique. Donc ça c'est vrai que c'était quand même assez intéressant. Et puis pour l'idée, comment ça s'est organisé tout ça, c'est vrai que ça a été très compliqué, ça nous a demandé beaucoup de temps, ça a été un événement qui a été assez complexe.

  • Speaker #1

    Ça nous a pris beaucoup de temps, mais on a surtout... On a créé le projet un jeudi, c'était pour EM Barquement.

  • Speaker #3

    EM Barquement s'est mis en place par la FEDE, c'est l'association qui gère tout le budget associatif de l'école. C'était l'occasion de gagner 1000 euros, 500 euros et 250 euros pour les trois meilleurs projets selon la fédération des étudiants. On a trois heures pour proposer un projet, donc de 14h à 17h on doit travailler sur un projet. tout nouveau et après le présenter. Et c'est vrai que c'était marrant parce que du coup, c'était marrant parce qu'en fait, on a appris la veille que l'association allait changer d'objectif. Et donc, au tout début, on n'avait pas d'idée. On était vraiment démoralisés. On n'était pas du tout motivés par embarquement. Et à la moitié du temps, on a trouvé le bar, on a trouvé l'activité et on était tous super contents. Et donc, du coup, après, ça nous a vraiment remotivés à travailler pour l'assaut,

  • Speaker #1

    tout ça. Et c'est vrai qu'on a tout fait en trois heures, donc trouver un bar, essayer de trouver des activités qui pourraient être attractives pour les élèves. Et tout s'est enchaîné très vite et on a réussi à avoir la subvention de 250 euros. Et c'est grâce à ça qu'on a pu proposer cet événement. Mais c'est vrai qu'après, on a beaucoup travaillé pour savoir au niveau des courses, qu'est-ce que le père de Vlad allait ramener, quoi comme quantité. Après aussi, on a passé toute une journée à cuisiner. Certains étaient ensemble, d'autres tout seuls de leur côté. Mais en tout cas, on est très contents du résultat.

  • Speaker #3

    Avec cet événement, on voulait surtout se démarquer des autres parce qu'on voulait commencer par un after work. Donc, c'est un peu l'idée évidente. Mais en fait, on voulait que cet after work, il soit plus qu'un simple after work avec la dégustation de piments, avec la nourriture pour que ça motive les gens à venir. Et là, c'était vraiment la valeur ajoutée, la nourriture mexicaine qui vient tout droit du Mexique, le concours.

  • Speaker #1

    Pour El Dia de los Muertos, c'était un peu un coup de chance parce qu'on cherchait un bar. Et il y a plusieurs bars que des associations de l'OM ont déjà utilisés. Et donc, on a passé au moins 40 minutes à appeler plusieurs bars pour avoir des devis. Mais des fois, les devis étaient à plus de 1000 euros. Et nous, on tentait la subvention de 250 euros, donc ce n'était pas faisable. Donc le baroudeur, c'était en vrai un coup de chance. On n'y était jamais allé, mais en tout cas, le patron est super cool. Et pour le prochain event, on a décidé de faire ça sur le campus de l'OM, histoire d'animer un peu plus la vie associative sur le campus lui-même.

  • Speaker #3

    Pour le premier event, du coup, on cherchait un bar, mais qu'il soit vraiment dans le centre, parce qu'on s'est rendu compte qu'à Caen, les étudiants, ils n'aiment pas trop se déplacer loin. Donc, il fallait vraiment qu'il soit dans le centre.

  • Speaker #2

    Et qu'ils acceptent qu'on ramène notre nourriture aussi. Ça, c'est très important. Ça nous a du coup enlevé plusieurs endroits. Donc pour la location, ça dépend vraiment des activités que l'on propose. Si nous on propose de la nourriture, des boissons ou autre.

  • Speaker #1

    Je pense que c'était donnant-donnant parce qu'on a ramené quand même beaucoup de monde et on était un lundi il me semble. Donc les gens ont pas mal consommé et à côté les élèves ont passé un bon moment.

  • Speaker #0

    Je pensais vraiment juste avec un tout petit bout de piment tout le monde allait être vraiment... Enfin ça allait vraiment piquer et il y en a qui sont allés jusqu'à deux piments je crois. Enfin c'était un truc de fou et pour avoir goûté un tout petit bout ça m'avait vraiment piqué très fort donc je me suis dit bon bah les gens vont juste avec ça ça va être trop pour eux. Et au final pas du tout.

  • Speaker #1

    Ce qui fait qu'à la fin, il y a eu deux ou trois personnes qui ont un petit peu vomi. Un peu de lait et du pain de mie, c'était reparti. Mais c'est vrai qu'on a eu un peu peur. Mais au final, après qu'on allait les voir directement, ils étaient trop contents de l'activité.

  • Speaker #3

    Avec du recul, c'était un peu marrant à regarder parce qu'ils suaient, ils pleuraient. Mais en fait, le but, c'était de rester poker face. Et donc, du coup, il y avait les larmes qui coulaient, mais ils ne bougeaient pas.

  • Speaker #2

    Très compétitif.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment,

  • Speaker #0

    ils voulaient absolument gagner le boutique.

  • Speaker #2

    L'idée vraiment c'était que l'événement soit non seulement un after work mais aussi un moment de partage, donc un moment de convivialité et je pense qu'on a réussi là-dessus.

  • Speaker #0

    Et pour moi, ça a vraiment marqué le renouveau de l'association, cet événement. C'était vraiment le moyen de véhiculer le message que ça y est, International Quentin n'est plus du tout ce que vous pensez. On a vraiment rechangé complètement l'image. Donc, je pense que c'était mission accomplie.

  • Speaker #1

    En tout cas, pour le prochain event, c'est sûr qu'on s'inspire un peu, mais on essaye d'apporter quelque chose de nouveau et quelque chose qui ressemble à la fête culturelle. Donc là, le Nouvel An chinois, on a essayé de chercher quels sont les sports nationaux, quelles traditions il y a lors de cette date. Et donc, on essaye d'apporter quelque chose de nouveau, mais qui pourra toujours leur plaire.

  • Speaker #3

    Pour le concours de piment, on s'est rendu compte qu'on n'avait pas assez bien fixé les règles. Et là, du coup, pour le nouvel événement qu'on va faire, donc le Nouvel An Chinois, on pense faire un tournoi de ping-pong. Et par exemple, là, on s'est dit qu'il faut vraiment qu'on retravaille plus les règles, savoir comment déterminer qui gagne et qui ne gagne pas,

  • Speaker #1

    ce soit plus précisément.

  • Speaker #0

    Moi je pense au niveau de l'encadrement, on avait un peu sous-estimé le truc et je pense que c'est très important de bien encadrer pour que tout puisse bien se passer.

  • Speaker #1

    J'ai gagné un buffet à volonté juste à côté au Chinois, en restant au Chinois. Et après j'ai gagné un autre resto dans le centre de Pérennes. Je vous remercie pour ça. Deux places pour un instant.

  • Speaker #0

    Je pense que le but aussi c'est d'apprendre de nos erreurs et de ne pas les reproduire. Par exemple, au niveau du pôle communication, d'essayer de se prendre un peu plus à l'avance et de faire les choses un peu en amont pour éviter d'être dans le rush, comme on disait tout à l'heure, juste avant l'événement.

  • Speaker #1

    On a tout installé, mais c'était un peu la guerre pour essayer d'accoucher les banderoles à plat. Après aussi, on a écrit sur le plan. sur les panneaux. On a tout installé, on a pris la table de tennis, la deuxième table de tennis, et on l'a mise là. Et voilà, c'était sympa, on a tout décoré.

  • Speaker #4

    Oh,

  • Speaker #1

    c'est tumoreux ! Je dis qu'il va y avoir un autre appel à projet avec la FEDE qui s'appelle Involve EM. Et donc, on prépare le projet sur la prochaine culture, qui serait l'Irlande avec la Saint-Patrick.

  • Speaker #3

    Ce serait un peu le thème de l'Irlande et le trèfle à quatre feuilles,

  • Speaker #1

    la chance,

  • Speaker #2

    tout ça,

  • Speaker #1

    tout ça. La bière aussi.

  • Speaker #3

    La bière aussi, un peu,

  • Speaker #1

    voilà,

  • Speaker #3

    avec modération.

  • Speaker #0

    On attend de voir un petit peu, mais je pense que si les gens se sont vraiment bien amusés au premier... Je vois pas pourquoi ils voudraient pas revenir, justement.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que c'est quand même assez professionnalisant. Enfin, j'en parle souvent, très souvent. En plus, avec Marie et les filles aussi, d'ailleurs, on est toutes dans la même classe. Donc c'est vrai que c'est plus facile pour la communication. On n'est pas obligés de s'envoyer un message, on peut juste en parler. Mais c'est vrai que j'y pense tout le temps.

  • Speaker #0

    Parce que vu qu'on est une vraie équipe, c'est ce qu'on est en train de faire. On apprend à travailler avec un grand groupe et avoir une hiérarchie, à se déléguer des tâches et à s'organiser, qui fait quoi, etc. C'est vrai que c'est une vraie organisation.

  • Speaker #1

    Après, on essaye de s'organiser, histoire que le pôle communication, par exemple, fasse les stories et les posts en amont pour que le jour même... on ne soit pas à la dernière minute à faire les stories. Quoique c'est déjà arrivé, mais voilà, on s'améliore.

  • Speaker #2

    Si un pôle prend du retard, les autres aussi, ça dégringole.

  • Speaker #1

    Il y a trois autres filles qui sont en franco, et on est moins amené à les voir parce qu'on n'a pas du tout le même emploi du temps. Donc c'est un peu plus difficile pour se parler et échanger. Mais après, maintenant, on a des groupes par pôle et aussi par assaut. Donc si jamais on a quelque chose à dire, on peut l'envoyer directement. Et ça va, c'est assez facile quand même.

  • Speaker #0

    Pour les autres pôles, ça dépend un peu des périodes. Je pense que le pôle event, c'est vraiment juste avant, voire pendant tout l'événement. Et le pôle com, nous, c'est vraiment juste avant. Il faut qu'on assure pour la communication, pour bien que tous les élèves de l'OM soient au courant que l'événement se déroule telle date.

  • Speaker #2

    Julie est présidente, donc elle a beaucoup, beaucoup de choses à faire et à rendre. Pour les autres pôles, on a du coup certaines périodes de rush, si on veut, où là, on se donne vraiment à fond et on respire l'association en entier. C'est une véritable mini-entreprise. On le sous-estime généralement, mais à travers une association, on vit tout ce qu'un auto-entrepreneur ou une boîte vit à peu près. C'est-à-dire qu'on a tout l'aspect financier, on a aussi tout l'aspect marketing, communication, vente, les partenariats, tout ce qui est administratif. Généralement, on oublie cet aspect-là, mais je peux témoigner que Julie et Marie feront du très bon boulot là-dessus parce que c'est assez difficile.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on apprend plein de choses. Apprendre à démarcher une entreprise, un commerce, apprendre à parler à l'oral aussi, parce que pour les appels à projets, on passe devant toutes les assos, devant les élèves de l'EM, le jury. Il y a aussi la communication. Pour ceux qui n'ont jamais fait, souvent le logiciel qu'on utilise, c'est Canva, faire des stories qui peuvent parler aux étudiants. Il faut faire attention à la packisable trop vite, donc il faut être assez concis et précis. Un peu de tout, comme a dit Yasmine.

  • Speaker #3

    Je pense que nous aussi, au bureau, on apprend aussi à gérer une équipe, à relancer quand il faut et aussi à régler les problèmes qu'il peut y avoir parfois. Dans notre association, on est beaucoup de deuxième année, mais il y a aussi quelques premières années qui se sont portées volontaires pour être dans notre association. Parce que pour savoir, oui, en deuxième année, c'est obligatoire d'être dans une association, alors qu'en première année, c'est que du bénévolat. Donc ces personnes-là, oui, on les a déjà un peu repérées.

  • Speaker #1

    Après, il me semble que c'est surtout fin mars, qu'on va du coup faire des sortes d'interviews de personnes qui seraient intéressées pour intégrer l'association et connaître du coup leur motivation et qu'elles puissent... postes soient très occupés. Mais c'est vrai que pour l'instant, on est plus focalisés sur les prochains événements plutôt que sur la prochaine team international.

  • Speaker #2

    C'est un sentiment inexplicable. Lorsque les gens venaient vers nous et nous disaient merci pour l'événement, il était cool, on s'est bien amusés. Là, pour nous, ça s'est réussi.

  • Speaker #3

    Par exemple, pour le premier événement qu'on a fait, LDL et Lous-Mertos, il y a beaucoup d'étudiants qui sont venus parce qu'on nous attendait un peu au tournant, personne ne connaissait vraiment notre association. Et donc beaucoup de gens sont venus, beaucoup étaient contents parce que c'était nouveau comme concept. Et même les gérants du bar étaient contents, ils nous ont remercié de cet événement. Je pense que c'est à partir de là qu'on s'est dit qu'on était contents.

  • Speaker #1

    Le retour est très important et je pense qu'ils ne s'attendaient pas... à ça. En tout cas, en termes de notre association, on très peu la connaissait. On a un peu changé, je pense, l'image. Du coup, c'est vrai que ça s'est très bien passé. On était super contents après.

Description

À l'EM Normandie, l’International Council a dû se réinventer face à la baisse du nombre d'étudiants internationaux sur le campus. Dans ce podcast, Emma, Julie, Neja, Marie et toute l'équipe vous racontent leur parcours, leurs défis et leurs succès dans la création d'événements culturels uniques.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, moi c'est Emma Van de Kerkhove d'Albès et je suis au pôle communication du pôle de l'Assement.

  • Speaker #1

    Je suis

  • Speaker #2

    Neja Yasmine et je suis à Respo.com en International Council.

  • Speaker #3

    Salut, moi c'est Marie Parry et je suis la vice-présidente de l'International Council.

  • Speaker #1

    Salut, moi c'est Julie Mouden et je suis présidente d'International Council.

  • Speaker #2

    Initialement, l'International Council faisait partie du service international de l'EM Normandie. Et il y en avait un sur à peu près tous les campus de l'EM Normandie. Et leur objectif principal était d'intégrer les internationaux qui venaient dans un cadre d'échange ou bien qui continuaient leurs études à l'EM Normandie, de s'intégrer à cette culture EMienne. Cependant, le campus de Caen a connu ces dernières années une baisse des étrangers qui venaient pour le campus lui-même. Nous, l'année dernière, c'était la dernière année où l'International Council comme conseil international existait. Et vers la fin, ils ont retiré une subvention qui justement faisait office de financement. pour cette association. Nous, on a été au courant, mais un peu tard, par rapport à l'ancien assaut. Et on nous a dit, on nous a expliqué qu'on ne pouvait pas, que c'était un peu compliqué, que les internationaux n'étaient pas assez, et qu'ils n'étaient pas assez réceptifs. Et ça, on en a fait les frais, parce qu'on a essayé, on leur a proposé plusieurs événements, et ça n'a pas fonctionné. Ce qui nous a fait changer de trajectoire. On s'est dit, en fait, notre objectif, ça reste toujours l'ouverture à l'international. On veut faire découvrir cette culture. Si les internationaux ne sont pas là, nous, on va être les messagers, justement, de cet aspect-là.

  • Speaker #0

    On a eu quand même une période de transition assez compliquée, où en fait, au début, on voulait absolument que ça marche avec les internationaux. Donc, on n'arrêtait pas d'envoyer des messages, de faire de la com, etc. On se disait, mais non, ça va marcher, tout ça. En fait, on s'est... Très rapidement, on s'est rendu compte que les internationaux voulaient pas mal rester entre eux. Il y en avait beaucoup qui bougeaient, qui n'étaient pas souvent sur camp. Donc, c'était un peu voué à l'échec. Et donc, on a eu vraiment... Je me souviens, on avait eu une réunion comme ça dans le bureau. On s'est dit, mais mince, en fait, il va falloir qu'on change absolument tout le but de l'assaut. Et c'est vrai que cette période de transition, elle a été un peu... Enfin, on a été pris un peu de cours, mais au final, on a quand même réussi à rebondir assez rapidement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que cette année, les objectifs de l'association, ils ont pas mal changé. À la base, c'était plus une association qui accueillait les étudiants internationaux pour leur proposer des événements tout au long de l'année, pour qu'ils puissent s'intégrer et aussi découvrir la ville de Caen. Et cette année, c'est plus une association ouverte à l'international. Donc, on fait des événements centrés sur des événements culturels, des fêtes.

  • Speaker #3

    Nous, on a décidé de se baser plus sur les événements du calendrier. Notre premier événement, c'était El Dia de los Muertos à la Toussaint. Ça se passe au Mexique et ça se passe au moment de la Toussaint. Nous, on suit le calendrier. Par exemple, là, on va faire le Nouvel Jour Chinois. C'est ce qui se passe en ce moment. Après, sûrement, on va faire la Saint-Patrick, etc. Parce que c'est vrai qu'on ne peut pas choisir toutes les cultures. Donc, il fallait faire un choix et on a décidé de suivre le calendrier pour que ce soit aussi cohérent avec ce qui se passe dans le monde.

  • Speaker #1

    Et étant donné aussi qu'on a une année assez réduite, on ne peut pas tout faire. Et le temps de faire des appels à projets, de construire le projet, savoir ce qu'on va présenter, ça prend du temps. Et c'est vrai qu'on est plus sur un rythme d'un événement par mois.

  • Speaker #2

    On fait en sorte d'approcher la culture avec tact, de faire nos recherches en amont. C'est-à-dire que s'il y a différentes cultures qui se rassemblent, on tente au mieux de les différencier. C'est un travail de recherche en amont. Moi je parle plus d'un point de vue communication, ne pas essayer d'insister sur des clichés. tout en essayant de le respecter. C'est vraiment délicat comme sujet.

  • Speaker #1

    Lorsqu'on cherchait des activités ou des choses qu'on pouvait proposer, parfois on pensait à une idée, puis en regardant, on se rendait compte que ce n'était pas de la culture qu'on allait présenter. C'est vrai que nous aussi, on peut avoir nos propres clichés. C'est vrai que c'était de la recherche plus, et faire attention à comment on le présente.

  • Speaker #0

    Ce que je trouve intéressant, c'est qu'en faisant des recherches, déjà nous, on apprend que ça ne vient pas de telle culture, mais d'une autre. Mais du coup, ce qui est chouette, c'est qu'on va pouvoir montrer ça aussi aux autres à travers l'événement et leur montrer que telle activité, ça vient en fait de tel pays et telle nourriture, ça vient de ce pays-là et pas de ce pays-là. Donc ça permet aussi de briser, je pense, tous ces clichés, cette stigmatisation.

  • Speaker #2

    Je pense que nos parcours... respectives font que c'était un choix qui était plutôt évident. La plupart des membres de l'association ont vécu à l'international ou sont originaires d'autres pays hors la France métropolitaine. Et du coup, c'était comme une évidence pour nous. Cette asso répondait à notre vécu et nous permettait de véhiculer nos intérêts et nos passions.

  • Speaker #1

    On a tous un attrait pour l'international, qu'on soit né dans un autre pays ou alors qu'on ait beaucoup voyagé. Ce qui fait que ça nous anime de pouvoir présenter différentes cultures et faire découvrir à des personnes qui n'ont pas eu encore l'occasion de trop partir à l'étranger.

  • Speaker #2

    Ça répond à cet aspect de l'ouverture internationale de l'EM Normandie et ça nous permet aussi de l'enrichir à notre manière. avec différents événements qui ciblent différentes cultures.

  • Speaker #0

    On essaie aussi pas mal de se diversifier. Donc là, on a fait un événement dans un bar dans le centre-ville de Caen. Mais du coup, le prochain événement, on voulait que ce soit dans le campus, donc à Caen, pour diversifier un petit peu, et que ce ne soit pas tout le temps le soir, après les cours, etc. Que ça puisse aussi être la journée, et que ça puisse toucher peut-être un autre public aussi de l'EM.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai qu'on est surtout focalisés sur les étudiants de l'EM, c'est de les faire profiter un maximum, qu'ils soient internationaux ou pas d'ailleurs. Et aussi,

  • Speaker #3

    l'envergure de notre projet, il dépend aussi du budget. Nous, on veut montrer qu'avec pas beaucoup, on peut quand même faire un bel événement et s'amuser. Voilà ce qui change, par exemple, de les dimanches électroniques. Eux, ils ont un plus gros budget pour un plus gros événement. Nous, c'est l'opposé.

  • Speaker #0

    On voulait faire un premier événement qui allait réunir tous les élèves de l'EM pour leur montrer qu'on voulait vraiment changer le but de l'association. Et donc on a vu dans le calendrier qu'il allait y avoir le Dia de los Muertos. Et ça a été un peu une évidence parce qu'on a un membre de l'association, Vlad, qui a vécu dix ans au Mexique. Et son papa a pu ramener des produits du Mexique spécialement. Donc ça, c'était vraiment une valeur ajoutée. à l'événement et puis on a aussi organisé un concours de dégustation de piments et les gagnants ont eu des bouteilles de tequila qui venaient spécialement du Mexique. Donc ça c'est vrai que c'était quand même assez intéressant. Et puis pour l'idée, comment ça s'est organisé tout ça, c'est vrai que ça a été très compliqué, ça nous a demandé beaucoup de temps, ça a été un événement qui a été assez complexe.

  • Speaker #1

    Ça nous a pris beaucoup de temps, mais on a surtout... On a créé le projet un jeudi, c'était pour EM Barquement.

  • Speaker #3

    EM Barquement s'est mis en place par la FEDE, c'est l'association qui gère tout le budget associatif de l'école. C'était l'occasion de gagner 1000 euros, 500 euros et 250 euros pour les trois meilleurs projets selon la fédération des étudiants. On a trois heures pour proposer un projet, donc de 14h à 17h on doit travailler sur un projet. tout nouveau et après le présenter. Et c'est vrai que c'était marrant parce que du coup, c'était marrant parce qu'en fait, on a appris la veille que l'association allait changer d'objectif. Et donc, au tout début, on n'avait pas d'idée. On était vraiment démoralisés. On n'était pas du tout motivés par embarquement. Et à la moitié du temps, on a trouvé le bar, on a trouvé l'activité et on était tous super contents. Et donc, du coup, après, ça nous a vraiment remotivés à travailler pour l'assaut,

  • Speaker #1

    tout ça. Et c'est vrai qu'on a tout fait en trois heures, donc trouver un bar, essayer de trouver des activités qui pourraient être attractives pour les élèves. Et tout s'est enchaîné très vite et on a réussi à avoir la subvention de 250 euros. Et c'est grâce à ça qu'on a pu proposer cet événement. Mais c'est vrai qu'après, on a beaucoup travaillé pour savoir au niveau des courses, qu'est-ce que le père de Vlad allait ramener, quoi comme quantité. Après aussi, on a passé toute une journée à cuisiner. Certains étaient ensemble, d'autres tout seuls de leur côté. Mais en tout cas, on est très contents du résultat.

  • Speaker #3

    Avec cet événement, on voulait surtout se démarquer des autres parce qu'on voulait commencer par un after work. Donc, c'est un peu l'idée évidente. Mais en fait, on voulait que cet after work, il soit plus qu'un simple after work avec la dégustation de piments, avec la nourriture pour que ça motive les gens à venir. Et là, c'était vraiment la valeur ajoutée, la nourriture mexicaine qui vient tout droit du Mexique, le concours.

  • Speaker #1

    Pour El Dia de los Muertos, c'était un peu un coup de chance parce qu'on cherchait un bar. Et il y a plusieurs bars que des associations de l'OM ont déjà utilisés. Et donc, on a passé au moins 40 minutes à appeler plusieurs bars pour avoir des devis. Mais des fois, les devis étaient à plus de 1000 euros. Et nous, on tentait la subvention de 250 euros, donc ce n'était pas faisable. Donc le baroudeur, c'était en vrai un coup de chance. On n'y était jamais allé, mais en tout cas, le patron est super cool. Et pour le prochain event, on a décidé de faire ça sur le campus de l'OM, histoire d'animer un peu plus la vie associative sur le campus lui-même.

  • Speaker #3

    Pour le premier event, du coup, on cherchait un bar, mais qu'il soit vraiment dans le centre, parce qu'on s'est rendu compte qu'à Caen, les étudiants, ils n'aiment pas trop se déplacer loin. Donc, il fallait vraiment qu'il soit dans le centre.

  • Speaker #2

    Et qu'ils acceptent qu'on ramène notre nourriture aussi. Ça, c'est très important. Ça nous a du coup enlevé plusieurs endroits. Donc pour la location, ça dépend vraiment des activités que l'on propose. Si nous on propose de la nourriture, des boissons ou autre.

  • Speaker #1

    Je pense que c'était donnant-donnant parce qu'on a ramené quand même beaucoup de monde et on était un lundi il me semble. Donc les gens ont pas mal consommé et à côté les élèves ont passé un bon moment.

  • Speaker #0

    Je pensais vraiment juste avec un tout petit bout de piment tout le monde allait être vraiment... Enfin ça allait vraiment piquer et il y en a qui sont allés jusqu'à deux piments je crois. Enfin c'était un truc de fou et pour avoir goûté un tout petit bout ça m'avait vraiment piqué très fort donc je me suis dit bon bah les gens vont juste avec ça ça va être trop pour eux. Et au final pas du tout.

  • Speaker #1

    Ce qui fait qu'à la fin, il y a eu deux ou trois personnes qui ont un petit peu vomi. Un peu de lait et du pain de mie, c'était reparti. Mais c'est vrai qu'on a eu un peu peur. Mais au final, après qu'on allait les voir directement, ils étaient trop contents de l'activité.

  • Speaker #3

    Avec du recul, c'était un peu marrant à regarder parce qu'ils suaient, ils pleuraient. Mais en fait, le but, c'était de rester poker face. Et donc, du coup, il y avait les larmes qui coulaient, mais ils ne bougeaient pas.

  • Speaker #2

    Très compétitif.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment,

  • Speaker #0

    ils voulaient absolument gagner le boutique.

  • Speaker #2

    L'idée vraiment c'était que l'événement soit non seulement un after work mais aussi un moment de partage, donc un moment de convivialité et je pense qu'on a réussi là-dessus.

  • Speaker #0

    Et pour moi, ça a vraiment marqué le renouveau de l'association, cet événement. C'était vraiment le moyen de véhiculer le message que ça y est, International Quentin n'est plus du tout ce que vous pensez. On a vraiment rechangé complètement l'image. Donc, je pense que c'était mission accomplie.

  • Speaker #1

    En tout cas, pour le prochain event, c'est sûr qu'on s'inspire un peu, mais on essaye d'apporter quelque chose de nouveau et quelque chose qui ressemble à la fête culturelle. Donc là, le Nouvel An chinois, on a essayé de chercher quels sont les sports nationaux, quelles traditions il y a lors de cette date. Et donc, on essaye d'apporter quelque chose de nouveau, mais qui pourra toujours leur plaire.

  • Speaker #3

    Pour le concours de piment, on s'est rendu compte qu'on n'avait pas assez bien fixé les règles. Et là, du coup, pour le nouvel événement qu'on va faire, donc le Nouvel An Chinois, on pense faire un tournoi de ping-pong. Et par exemple, là, on s'est dit qu'il faut vraiment qu'on retravaille plus les règles, savoir comment déterminer qui gagne et qui ne gagne pas,

  • Speaker #1

    ce soit plus précisément.

  • Speaker #0

    Moi je pense au niveau de l'encadrement, on avait un peu sous-estimé le truc et je pense que c'est très important de bien encadrer pour que tout puisse bien se passer.

  • Speaker #1

    J'ai gagné un buffet à volonté juste à côté au Chinois, en restant au Chinois. Et après j'ai gagné un autre resto dans le centre de Pérennes. Je vous remercie pour ça. Deux places pour un instant.

  • Speaker #0

    Je pense que le but aussi c'est d'apprendre de nos erreurs et de ne pas les reproduire. Par exemple, au niveau du pôle communication, d'essayer de se prendre un peu plus à l'avance et de faire les choses un peu en amont pour éviter d'être dans le rush, comme on disait tout à l'heure, juste avant l'événement.

  • Speaker #1

    On a tout installé, mais c'était un peu la guerre pour essayer d'accoucher les banderoles à plat. Après aussi, on a écrit sur le plan. sur les panneaux. On a tout installé, on a pris la table de tennis, la deuxième table de tennis, et on l'a mise là. Et voilà, c'était sympa, on a tout décoré.

  • Speaker #4

    Oh,

  • Speaker #1

    c'est tumoreux ! Je dis qu'il va y avoir un autre appel à projet avec la FEDE qui s'appelle Involve EM. Et donc, on prépare le projet sur la prochaine culture, qui serait l'Irlande avec la Saint-Patrick.

  • Speaker #3

    Ce serait un peu le thème de l'Irlande et le trèfle à quatre feuilles,

  • Speaker #1

    la chance,

  • Speaker #2

    tout ça,

  • Speaker #1

    tout ça. La bière aussi.

  • Speaker #3

    La bière aussi, un peu,

  • Speaker #1

    voilà,

  • Speaker #3

    avec modération.

  • Speaker #0

    On attend de voir un petit peu, mais je pense que si les gens se sont vraiment bien amusés au premier... Je vois pas pourquoi ils voudraient pas revenir, justement.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que c'est quand même assez professionnalisant. Enfin, j'en parle souvent, très souvent. En plus, avec Marie et les filles aussi, d'ailleurs, on est toutes dans la même classe. Donc c'est vrai que c'est plus facile pour la communication. On n'est pas obligés de s'envoyer un message, on peut juste en parler. Mais c'est vrai que j'y pense tout le temps.

  • Speaker #0

    Parce que vu qu'on est une vraie équipe, c'est ce qu'on est en train de faire. On apprend à travailler avec un grand groupe et avoir une hiérarchie, à se déléguer des tâches et à s'organiser, qui fait quoi, etc. C'est vrai que c'est une vraie organisation.

  • Speaker #1

    Après, on essaye de s'organiser, histoire que le pôle communication, par exemple, fasse les stories et les posts en amont pour que le jour même... on ne soit pas à la dernière minute à faire les stories. Quoique c'est déjà arrivé, mais voilà, on s'améliore.

  • Speaker #2

    Si un pôle prend du retard, les autres aussi, ça dégringole.

  • Speaker #1

    Il y a trois autres filles qui sont en franco, et on est moins amené à les voir parce qu'on n'a pas du tout le même emploi du temps. Donc c'est un peu plus difficile pour se parler et échanger. Mais après, maintenant, on a des groupes par pôle et aussi par assaut. Donc si jamais on a quelque chose à dire, on peut l'envoyer directement. Et ça va, c'est assez facile quand même.

  • Speaker #0

    Pour les autres pôles, ça dépend un peu des périodes. Je pense que le pôle event, c'est vraiment juste avant, voire pendant tout l'événement. Et le pôle com, nous, c'est vraiment juste avant. Il faut qu'on assure pour la communication, pour bien que tous les élèves de l'OM soient au courant que l'événement se déroule telle date.

  • Speaker #2

    Julie est présidente, donc elle a beaucoup, beaucoup de choses à faire et à rendre. Pour les autres pôles, on a du coup certaines périodes de rush, si on veut, où là, on se donne vraiment à fond et on respire l'association en entier. C'est une véritable mini-entreprise. On le sous-estime généralement, mais à travers une association, on vit tout ce qu'un auto-entrepreneur ou une boîte vit à peu près. C'est-à-dire qu'on a tout l'aspect financier, on a aussi tout l'aspect marketing, communication, vente, les partenariats, tout ce qui est administratif. Généralement, on oublie cet aspect-là, mais je peux témoigner que Julie et Marie feront du très bon boulot là-dessus parce que c'est assez difficile.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on apprend plein de choses. Apprendre à démarcher une entreprise, un commerce, apprendre à parler à l'oral aussi, parce que pour les appels à projets, on passe devant toutes les assos, devant les élèves de l'EM, le jury. Il y a aussi la communication. Pour ceux qui n'ont jamais fait, souvent le logiciel qu'on utilise, c'est Canva, faire des stories qui peuvent parler aux étudiants. Il faut faire attention à la packisable trop vite, donc il faut être assez concis et précis. Un peu de tout, comme a dit Yasmine.

  • Speaker #3

    Je pense que nous aussi, au bureau, on apprend aussi à gérer une équipe, à relancer quand il faut et aussi à régler les problèmes qu'il peut y avoir parfois. Dans notre association, on est beaucoup de deuxième année, mais il y a aussi quelques premières années qui se sont portées volontaires pour être dans notre association. Parce que pour savoir, oui, en deuxième année, c'est obligatoire d'être dans une association, alors qu'en première année, c'est que du bénévolat. Donc ces personnes-là, oui, on les a déjà un peu repérées.

  • Speaker #1

    Après, il me semble que c'est surtout fin mars, qu'on va du coup faire des sortes d'interviews de personnes qui seraient intéressées pour intégrer l'association et connaître du coup leur motivation et qu'elles puissent... postes soient très occupés. Mais c'est vrai que pour l'instant, on est plus focalisés sur les prochains événements plutôt que sur la prochaine team international.

  • Speaker #2

    C'est un sentiment inexplicable. Lorsque les gens venaient vers nous et nous disaient merci pour l'événement, il était cool, on s'est bien amusés. Là, pour nous, ça s'est réussi.

  • Speaker #3

    Par exemple, pour le premier événement qu'on a fait, LDL et Lous-Mertos, il y a beaucoup d'étudiants qui sont venus parce qu'on nous attendait un peu au tournant, personne ne connaissait vraiment notre association. Et donc beaucoup de gens sont venus, beaucoup étaient contents parce que c'était nouveau comme concept. Et même les gérants du bar étaient contents, ils nous ont remercié de cet événement. Je pense que c'est à partir de là qu'on s'est dit qu'on était contents.

  • Speaker #1

    Le retour est très important et je pense qu'ils ne s'attendaient pas... à ça. En tout cas, en termes de notre association, on très peu la connaissait. On a un peu changé, je pense, l'image. Du coup, c'est vrai que ça s'est très bien passé. On était super contents après.

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