Speaker #0Bienvenue tout le monde, je suis super contente, comme à chaque épisode de podcast, de pouvoir passer ce moment avec vous et de pouvoir en plus parler de choses qui me tiennent à cœur et qui m'inspirent et qui, j'espère, vous inspireront et vous feront voir certaines choses différemment, aujourd'hui en tout cas plus positivement. Donc aujourd'hui, on va parler du biais de négativité, qui est un des nombreux biais cognitifs qu'on peut avoir. Alors je ne vais pas rentrer dans la théorie des biais cognitifs, mais par contre, je pourrais peut-être en aborder d'autres qui sont en lien avec ce podcast. Le biais de négativité étant un de ceux qui sont évidemment les plus importants par rapport à tout ce qui est mindset, quand on a envie d'évoluer, quand on a envie d'avancer, quand on a envie de voir les choses beaucoup plus positivement, sans toutefois passer pour un bisounours parce que ce n'est pas l'objectif. Je considère être une personne positive mais certainement pas bisounours. Mon entourage pourrait en témoigner. Le biais de négativité, c'est quoi ? C'est en fait un petit peu la raison pour laquelle votre cerveau... vous empêche de voir ce qui va bien. Ou en tout cas, voit tellement d'abord ce qui va mal que ce qui va bien passe en dernier. Si je devais donner une définition simple, eh bien en fait, il faut partir du principe que notre cerveau primitif, il est fait pour nous protéger. Comment est-ce qu'il nous protège ? Une des façons dont il nous protège, c'est en nous montrant les choses qui ne vont pas, les choses qui clochent, les choses qui pourraient donc potentiellement être dangereuses. Tout ce qui peut être menaçant, tout ce qui peut être négatif, notre cerveau est programmé depuis potentiellement la nuit des temps pour pouvoir les repérer et donc pour pouvoir sauver sa peau. Sauf que dans la vie actuelle, il y a encore des menaces bien évidemment sur tous les plans, mais on ne rencontre pas un ours au coin de sa rue, a priori. On ne rencontre pas de danger toute la journée, etc. Et donc parfois, notre cerveau est en fait en mode... négatif, en mode alerte, en mode anxieux pendant des heures, alors qu'en fait on est face potentiellement à aucune menace. Mais on va ressasser des choses négatives, etc. Je vais arriver dessus. Quand on devait survivre, c'était très intéressant. Mais franchement, aujourd'hui, à part évidemment quand vous êtes dans un environnement où vous devez survivre ou en tout cas faire attention à votre sécurité, ça n'a pas beaucoup d'intérêt. Il est certain que si je me balade, en plein milieu de la nuit, dans une ruelle sombre, dans un quartier annexe à une ville, bon déjà je ne veux pas ça, mais mon cerveau va être clairement en biais de négativité, il ne va chercher que ce qui peut clocher, d'accord ? On ne parle absolument pas de ces situations-là, je vais vous parler aujourd'hui des situations de la vie de tous les jours, des situations beaucoup plus classiques. Quand on veut se lancer dans un projet, quand on veut simplement vivre de manière plus épanouie, on a intérêt non pas à supprimer à 100% le biais de négativité, parce que ce n'est pas possible déjà, à ma connaissance, Mais en tout cas, on a intérêt à le comprendre pour pouvoir le maîtriser. C'est ça que j'ai envie que vous puissiez atteindre aujourd'hui. Et en fait, à la fin de ce podcast, vous aurez tout ce qu'il vous faut pour pouvoir le faire. Vous allez pouvoir repérer et surtout avoir des outils à mettre en place. Si jamais vous êtes dans ce cercle de négativité, je vais vous donner plusieurs outils pour pouvoir en sortir beaucoup plus facilement. Je vous donne un exemple de biais de négativité. Je vais prendre un exemple de Klafoutis par exemple, alors là ça ne me touche plus du tout, plus on est visible, plus on est critiqué. Et donc je vais toujours recevoir des critiques et c'est normal, je vais un jour recevoir des critiques pour ce podcast et c'est normal. Je ne dis pas qu'il ne faut pas écouter les critiques, évidemment qu'il faut écouter les critiques, surtout si elles sont récurrentes, ou en tout cas si elles sont vraies, mais un commentaire négatif pourrait en fait flinguer ma journée, ou flinguer ma semaine, d'accord ? Parce qu'on est critiqué, parce que le patron ne taille pas comme il faut pour telle personne, parce qu'on n'a pas fait exactement ce qu'on attendait de nous, parce que nos délais d'envoi sont un petit peu trop longs pour ce que la personne avait attendu, etc. Donc des critiques, on en aura toujours. Est-ce que vous pouvez vous reconnaître dans le profil de la personne, évidemment sans aucun jugement, qui, dès qu'elle a un feedback négatif, que ce soit professionnel ou personnel, va ruminer dessus pendant longtemps ? va vraiment être touchée par ce feedback alors qu'à côté, elle en a peut-être 10 qui sont positifs ou même 100. Ou même, on ne lui a jamais rien dit et tout va bien et elle reçoit une promotion ou alors en tout cas, ça se passe bien dans son travail, ça se passe bien dans sa vie et paf, elle prend une critique négative et en fait, elle reste bloquée là-dessus. Eh bien, si vous vous êtes reconnus là-dedans, vous êtes juste encore dans les personnes qui... ont un biais de négativité qui n'est pas encore super géré, et c'est ok, et c'est super, mais donc continuez à écouter ce podcast Si vous vous dites, moi de toute façon, rien de matin, je ne vois que le positif, changez de podcast en fait, vous n'apprendrez pas grand chose puisque de toute façon, vous n'avez rien à dominer, c'est déjà dominé. Après, ne voir que 100% le positif, ça s'appelle être un bison-ours, ce n'est pas toujours intéressant non plus, mais là, ce serait un autre sujet de podcast. Un autre exemple, ça pourrait être chez nous par exemple, on fait des jours avec des ventes qui sont importantes et des jours avec des ventes qui sont faibles. On va dépendre de la météo, on va dépendre de nos sorties de produits, etc. Le biais de négativité, c'est stresser les jours où on n'atteint pas son seuil de rentabilité. Alors qu'en fait, il faut le lisser sur toute l'année. Mais franchement, des fois, je vois certains jours, ça donne de quoi stresser. Parce qu'on se dit, mais en fait, si j'en fais 15 des jours comme ça, mais ça va pas. En fait, je me casse la figure. Et donc, il faut mettre des choses en place, etc. Mais si on reste bloqué sur une mauvaise journée, si on reste bloqué sur un mauvais commentaire, eh bien, on est dans ce qu'on appelle le biais de négativité. Je pense que maintenant, vous avez bien compris la définition. Qu'est-ce que ça a comme conséquence maintenant ? Eh bien, premièrement, ça va saboter les élans que vous allez mettre. Pourquoi ? Parce que vous allez lancer un projet, par exemple, quel qu'il soit, pro, perso, peu importe. Vous lancez un projet, et à un moment donné, il y a un truc qui ne se passe pas bien. Parce que vous lancez un projet, et que c'est normal qu'il y ait des trucs qui ne se passent pas bien. On vous ferme une porte, vous vous plantez sur quelque chose, vous ratez, peu importe. Il y a un truc qui ne se passe pas bien. On vous critique, on vous dit que le projet ne sert à rien, bref, peu importe. Eh bien, en fait... Si vous n'avez pas maîtrisé votre biais de négativité, vous risquez en fait de vous freiner. Et donc c'est dommage parce que vous étiez lancé dans quelque chose qui avait du sens et vous allez vous freiner. Je ne dis pas qu'il faut rentrer dans les projets à fond, jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'à se prendre le mur. Parfois, la sagesse c'est aussi d'arrêter, mais pas au premier obstacle. Pas parce qu'une fois on a eu une journée difficile, pas parce qu'il y a certains éléments qui sont difficiles. Il y aura toujours des éléments difficiles. C'est comme quitter son mariage parce qu'il y a... un trait de caractère ou deux traits de caractère chez notre conjoint qui ne nous conviennent pas. En fait, à partir du moment où on peut voir d'autres choses bien positives et que la personne est ouverte au feedback et qu'on est ouvert au fait de grandir ensemble, ces deux choses peuvent être tout à fait éventuellement gérées. Ça dépend ce que sont ces choses, bien évidemment. Deuxièmement, ça va bloquer votre prise de risque. C'est un peu lié au premier, ça freine vos élans. Et même en amont, ça va bloquer votre prise de risque. D'accord ? Pourquoi ? Parce que votre biais de négativité, votre cerveau va vouloir vous protéger. Et donc il va activer ce biais de négativité et dire oui mais si je me plante. Donc ça c'est une des conséquences. Clairement vous avez tous et moi aussi voulu commencer des projets que vous n'avez pas commencé parce que le cerveau a dit oui mais si je me plante. Alors parfois c'est bien parce que c'est de la préservation. Il ne faut pas se lancer dans n'importe quoi. Mais parfois en fait ça bloque. Troisième chose, ça va empêcher. Alors ça moi je suis... Encore très très touché par ça, c'est celui que je n'arrive pas à facilement enlever, ça va empêcher de savourer ses réussites. On a tendance à mettre plus de focus sur ses échecs que sur ses réussites. Dans Clafoutis, quand je lance un projet et que ça se passe bien, généralement je suis déjà au suivant, voire même à deux projets ou trois projets plus loin. Et en fait quand le premier est achevé et qu'en fait ça s'est bien passé, par exemple on a lancé une application, C'est pas 100% parfait, mais elle est déjà vraiment bien. Bah en fait, je l'ai pas fêtée. On l'a pas fêtée. Très peu. Alors que, on a lancé une application, je crois qu'on est le... Je peux me tromper, mais je crois qu'on est la seule boutique en ligne de tissus qui a une application, une vraie application. Peut-être que je me trompe, ça va ? Donc pas taper si c'est pas le cas, parce que je ne connais pas déjà tous les autres magasins de tissus, et en plus certainement pas leurs applications. Mais voilà. Ça peut aussi pousser à procrastiner. C'est un petit peu la même chose que bloquer les prises de risque. On procrastine parce que ce n'est pas parfait. Il y a encore ce truc-là qui n'est pas bon. La recherche de perfection, c'est fort lié au biais de négativité parce qu'en fait, on voit ce qui est négatif, ce qui n'est pas encore vraiment génial, alors qu'on ne voit pas forcément tout ce qui est positif. Je dis souvent, et ce n'est pas moi qui l'ai inventé cette phrase, elle est dite partout dans tout ce qui est entrepreneuriat et mindset, mieux vaut fait que parfait. Le biais de négativité, il n'est pas d'accord avec cette phrase. Le biais de négativité, il peut aussi renforcer votre autocritique personnelle. D'accord ? Vous ne voyez que ce que vous faites de mal. Donc ça fait quand même beaucoup de conséquences désagréables. Je résume, saboter nos élans, arrêter nos prises de risques, ou en tout cas freiner nos prises de risques, nous empêcher de savourer les réussites, nous pousser à soit nous suradapter pour devenir parfait, soit à procrastiner en attendant que ce soit parfait, et renforcer notre autocritique personnelle. Franchement, on peut vivre sans. Je vis très bien sans trop d'autocritique personnelle. Il y a la critique positive et constructive, et puis il y a aussi la critique qui tourne en boucle et qui ne sert à rien. C'est celle-là qu'on veut enlever. Je prends un exemple personnel. très basique qu'on vit tous, la journée où rien ne va. On vit tous des journées où rien ne va. C'est faux en fait, c'est complètement faux. On ne vit pas des journées où rien ne va. Je ne parle pas des journées catastrophiques où il vous arrive un drame horrible. Celles-là, on les met de côté. Mais des fois, vous savez, vous vous levez le matin et puis il y a un problème avec votre voiture ou les bouchons ou les enfants sont difficiles ou je ne sais pas, vous avez un pneu crevé ou vous n'arrivez pas au boulot à l'heure ou alors Au travail, ça se passe mal, c'est pas une super journée, vous n'atteignez pas votre objectif, j'en sais rien, ça nous arrive à tous. A midi, votre plat, en fait, il n'est pas bon, vous l'avez choisi, vous êtes allé au resto, le plat n'est pas bon. Vous rentrez le soir, pareil, de nouveau embouteillage, tant qu'à faire, pour ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir travailler dans des endroits où ils ne doivent pas se taper les bouchons. Je parle de... Je l'ai fait pendant des années. Et vous rentrez le soir... et vos enfants sont de nouveau pénibles et en plus votre mari irale ou alors il n'est pas là, etc. Vous savez, ce genre de journée où il n'y a rien qui tourne. En plus, vous avez cassé, je ne sais pas, votre téléphone. Enfin bref, ça ne va pas. Les journées où vous avez l'impression que 90%, 90% de ce que vous faites ne va pas. En fait, c'est un pur biais de négativité. C'est complètement faux. Parce que ces jours-là, votre santé, elle va toujours potentiellement bien. Il ne lui est rien arrivé de spécifique. Vous êtes toujours dans des relations qui sont positives, d'accord ? Je n'ai pas dit que tout était parfait de nouveau. Vous avez un boulot, vous avez plein de choses chez vous, d'accord ? Souvent, on dit, j'aime bien cette expression ou cette anecdote qui dit « Si demain, on te reprend la vue, on te crève les yeux pour un million d'euros. » Tu perds tes yeux et donc l'assurance te paye un million d'euros, voilà. Mais en fait... Il y a une opération qui te permet de retrouver la vue et ça coûte un million d'euros. Est-ce que tu payes ? Évidemment. Donc on est tous millionnaires parce qu'on a déjà tous la vue, d'accord ? Donc on peut appliquer ça, alors la personne qui écoute et qui n'a pas la vue, elle a d'autres choses. Donc on peut appliquer ça à plein de domaines et ça permet d'entretenir la positivité. De nouveau, pas les bisounours. Je n'ai pas dit que vous n'étiez pas arrivé de merde sur votre journée, je n'ai pas dit ça. Mais par contre, on n'est pas dans une journée complètement pourrie, d'accord ? C'est juste qu'on a... Donner plus d'importance aux éléments pourris de la journée, journée qui est probablement plus pourrie que les autres, certes, mais en fait, quand on regarde notre vie objectivement à ce moment-là, si on arrivait à sortir de l'émotionnel et de la négativité, on se rendrait quand même compte que c'est pas si catastrophique que ça, surtout à l'échelle planétaire, bref. Comment est-ce qu'on en sort maintenant ? Parce que c'est quand même pour ça qu'on est là, parce que c'est bien sympa de parler de biais de négativité et que c'est pénible, etc. mais le but c'est de maintenant se dire, ok, j'en sors comment ? J'ai cinq outils, on va appeler ça des outils, cinq leviers, c'est plutôt ça, assez simples, vraiment super simples, que vous pouvez utiliser. Prenez ceux qui vous servent, notez-les, ou alors peut-être qu'il y en a un ou deux que vous allez facilement retenir, tant mieux, ce sera votre outil principal. Premièrement, très simple et ultra connu, mais ça fonctionne, listez trois choses positives de votre journée. Ça peut être des choses qui vous sont arrivées, ça peut être des choses, donc spécifiquement ce jour-là, ça peut être des choses qui sont beaucoup plus globales, beaucoup plus générales. La qualité de votre relation avec votre conjoint, par exemple. La qualité de votre santé, ce genre de choses, ok ? Donc, super simple, super basique, vous allez me dire, oui mais j'ai écouté un podcast pour ça. Bah déjà rien. Est-ce que vraiment vous le faites ? Non, je crois pas, ok ? Donc, si vous ne le faites pas, moi je le fais, juste quand je suis négative. Je ne le fais pas de manière quotidienne. Franchement, ce serait bien, il y a eu des périodes où je l'ai fait. Je n'ai pas tenu sur le long terme. Par contre, quand c'est vraiment négatif, ok, je note. Qu'est-ce qui va bien ? Mais par contre, je n'en fais pas 3, j'en fais 20. Donc comme ça, ok. Votre cerveau, il est complètement reprogrammé après ça. Ah mais oui. Les problèmes que je suis en train de devoir régler, en fait, par rapport à ma vie en général, ce n'est pas si grave que ça. D'accord ? Une vie sans problème, ça n'existe pas. Deuxièmement, c'est l'ancrage de victoire. Donc là, c'est plutôt, non pas des choses positives que vous allez noter, mais spécifiquement des... réussite, d'accord ? Des choses que vous avez réussies, même petites, même vraiment insignifiantes, eh bien, vous les notez. Quand vous avez l'impression que vous ratez tout, eh bien, vous notez tout ce que vous réussissez. Même si c'est juste le plat de lasagne de hier soir, il était bien réussi, eh bien, c'est bien aussi, d'accord ? Vous avez tous et toutes plein, plein, plein, plein de choses que vous réussissez tous les jours, soit à grande échelle, soit à toute petite échelle, on s'en fout, d'accord ? C'est un deuxième levier, vous allez chercher vos réussites. J'avais fait un exercice un jour qui m'avait énormément aidée. C'était au moment, juste avant d'acheter mon premier cheval, je pensais que je n'étais pas du tout capable. Il faut savoir que je montais à cheval depuis deux mois, mais je n'étais pas d'accord avec la façon dont les chevaux sont traités dans les manèges, donc je voulais changer, je voulais avoir mon cheval à moi. Je n'avais pas d'enfant, tout ça, tout ça. Sauf que ça me semblait inaccessible. Le fait d'acheter un cheval, trouver un cheval, faire les visites vétérinaires, je ne savais même pas comment ça se passait, trouver un logement pour lui, le gérer. Ça se gère, un cheval. Comment on fait quand il est malade ? Comment on fait pour avoir une belle relation ? Comment on fait pour ne pas se retrouver avec un cheval qui n'est pas du tout encadré et donc qui est dangereux, etc. Et bien, à ce moment-là, ça me semblait vraiment impossible. Et en même temps, je voulais vraiment y arriver. Et donc, j'ai fait un exercice où j'ai dû lister, je crois que c'était 20, mais bon, c'était il y a longtemps, 20 choses que j'avais réussies et qu'à la base, je ne pensais pas pouvoir réussir. Soit parce que je m'étais dit que c'était impossible, soit parce qu'on m'avait dit que c'était impossible. Et franchement, vous en avez. J'ai pu en noter plein, alors que comme ça, en réfléchissant en deux secondes, on en trouve évidemment trois, quatre. Mais une fois qu'on prend vraiment le temps de se poser et d'y réfléchir, on arrive à vraiment en trouver. D'accord ? Et si vous en trouvez zéro, cherchez plus loin. Et si vous en trouvez vraiment zéro, cherchez plus loin. C'est pas possible. D'accord ? Vous avez forcément réussi des choses. Le troisième, c'est le jeu du « et en fait, si ça se passait bien » . vous remplacez en fait la phrase de... Et si je me plante, par, et si je réussis ? Et si ça se passe bien, il se passe quoi ? D'accord ? Il y a aussi une technique qui consiste à se dire, c'est quoi le pire du pire des cas ? Sachant que le pire des cas n'arrive jamais, quasiment jamais, surtout pas si on l'a prévu. Quel est le pire du pire des cas ? Quel est le meilleur des cas ? Je vais probablement me situer entre les deux. D'un côté, de l'autre, vous ne savez pas. Mais donc, une fois que vous avez envisagé le pire du pire des cas, vous vous rendez compte qu'en fait il va pas arriver J'aime bien l'idée de l'investissement en bourse. On a souvent peur de tout perdre. Ça n'existe pas. Si vous avez un portefeuille diversifié, certes, si à un moment donné, vous avez besoin de liquidités et que le marché vient de se crasher, forcément, vous avez perdu une partie de votre capital. Si vous avez acheté une seule action ou un seul titre, quel qu'il soit, et qu'il se casse la figure et que l'action fait faillite, par exemple, l'entreprise fait faillite, oui, vous avez tout perdu. Mais il faut être malin. Personne ne fait ça. Il ne faut pas faire ça. Mais si vous avez été malin et que vous avez un portefeuille diversifié, le risque de perdre 20% sur une année, il est là. Même le risque de perdre éventuellement 30-40% sur une année, il est là. Mais vous n'avez rien perdu tant que vous n'avez pas vendu. Par contre, le risque de tout, tout perdre, il faudrait que les bourses s'arrêtent. Ça n'existe pas, d'accord ? En tout cas, ça n'est jamais arrivé pour le moment. Je reviens sur mes leviers. Donc, il y avait le 1, la liste des 3 choses positives qui vous sont arrivées la journée, en tout cas qui sont positives dans votre journée. La liste 2, ancrer votre victoire, vos victoires. J'ai réussi ça, d'accord ? J'ai déjà réussi ça, j'ai réussi ça, que ce soit aujourd'hui ou que ce soit dans le passé. Troisième levier, le jeu dû. Et si ça se passait bien, d'accord ? Vous changez d'anticipation. Je m'attends à ce que ça se passe bien. Je prévois les risques, mais je m'attends à ce que ça se passe bien. Le quatrième, c'est le filtre réaliste. Ça, c'est pour les plus cartésiens d'entre nous. Ça va être, en fait, sur 100 avis clients, combien sont vraiment négatifs. Et là... Il va falloir être à l'aise si vous avez un business, de toute façon, sans avis client, vous n'aurez pas sans avis positif. Alors, Clafoutis, on a 400, je crois, ou 500 avis positifs sur Google, et c'est super, parce que les filles sont géniales, les clientes sont géniales, etc. Mais par le WhatsApp, par exemple, parfois, on a des gens qui ne sont pas contents, pour une raison ou pour une autre. Mais quel est le pourcentage de gens pas contents sur notre journée ? Rien ! tellement rien. Après, si ça commence à augmenter, on a un problème, il faut se remettre en question, mais tellement rien. Parfois, la personne, on a déjà eu des clientes qui venaient râler et vraiment s'énerver, vraiment, sur des choses qui n'étaient pas dans nos mains. Par exemple, une livraison qui n'arrive pas, c'est bloqué chez le transporteur, à un moment donné. À part attendre, je ne peux rien faire. On a déjà renvoyé des colis, etc. Et qui continuent à râler, malgré qu'on ait fait tout ce qu'on pouvait, à un moment donné. Là où il n'y a pas de pouvoir, il n'y a pas de responsabilité. Je répète. Là où vous n'avez pas de pouvoir, vous n'avez pas de responsabilité. Je n'ai pas de responsabilité sur le fait que quelqu'un râle, parce que moi j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour que ce ne soit pas le cas. Si elle continue à râler, ce n'est pas de ma responsabilité. J'entends, j'écoute, je cherche des solutions. Une fois que j'ai mis toutes les solutions en place que je pouvais, je n'ai plus de pouvoir sur le fait qu'elle râle ou pas. C'est elle qui décide de râler. Donc ce n'est pas ma responsabilité. J'aime beaucoup cette phrase. Si vous n'avez pas de pouvoir, vous n'avez pas de responsabilité. Cinquième levier. D'accord ? Après celui-ci, qui est le filtre réaliste. C'est s'entourer de gens qui sont contents quand vous progressez. Ça, c'est super important. Pourquoi ? Parce que si vous vous entourez de gens qui passent leur temps à trouver tout ce qui va mal, ils vont trouver. Ils vont toujours trouver. C'est quand même beaucoup plus facile de trouver ce qui va mal. Si vous êtes dans une entreprise et que vos collègues passent leur temps à critiquer tout ce qui peut être critiqué, il n'y a aucune entreprise qui n'est pas critiquable, il n'y a aucune personne qui n'est pas critiquable. En fait, vous allez être pris dedans ou alors vous allez partir. et je vous conseille de partir évidemment, mais vous risquez d'être pris dedans, dans ce biais de négativité, et de voir les choses tout le temps de manière positive, d'être tout le temps dans le manque. Ouais, il manque ça, et si machin avait fait ça, il serait mieux, et moi j'aurais fait mieux. Et vous voyez ce genre d'ambiance dans les entreprises, je caricature, mais pas beaucoup, on en connaît tous. Ok, on en connaît tous. Ce genre de personnes aussi, qui ne voient que le négatif, et qui n'ont pas envie de voir le positif, ou qui n'ont pas la capacité émotionnelle à ce moment-là, ne les laissez pas vous tirer vers le bas, ça ne sert à rien. Vous n'avez pas le pouvoir de les remonter, d'accord ? Alors je ne dis pas remonter son conjoint qui vit une pente descendante à un moment donné, ça c'est autre chose, c'est quelque chose que vous pouvez décider de faire. Mais être avec des personnes qui constamment, tout le temps, sont négatives, donc je ne dis pas de fuir les gens qui ont un problème, d'accord ? Vous avez des amis, ils ont un problème, je ne suis pas en train de dire « Ouais, mais il va vous tirer vers le bas parce que pour le moment, il ne se sent vraiment pas bien. » Ben non, votre job d'ami, si vous êtes vraiment ami, c'est d'être là pour aider pendant les périodes où ça ne va pas bien. Par contre, être amie avec des gens qui vont constamment mal, ça je ne recommande pas du tout. Je ne vois pas l'intérêt. Ça ne sert à rien. Et quelqu'un qui va aller mal pendant 2-3 ans, évidemment, c'est long et ça peut être ok. Par contre, si vous avez rencontré cette personne, qu'elle allait mal, que 15 ans plus tard, ça va toujours mal, elle est toujours en mode victime, elle est toujours en mode négatif, à quoi ça sert ? Vraiment, à quoi ça sert ? C'est mon avis. Vous en faites ce que vous voulez. J'avais fait cet exercice-là aussi une fois. Lister les personnes qui nous apportent du positif, de l'énergie positive, quelle qu'elle soit. Je ne parle pas ici de vouloir retirer des choses des gens, ce n'est pas du tout ça. Mais des gens qui augmentent votre énergie. Et lister les gens qui descendent votre énergie. Et puis en fait, à un moment donné, il faut juste décider de ne plus voir ceux qui descendent votre énergie. Et si vous n'avez pas le choix, parce que ce sont des collègues ou certains membres de la famille, vous pouvez aussi mettre une distance émotionnelle par rapport à eux et décider de ne plus être touché. Casser du lien par rapport à ça. Bref, je me suis encore égarée. Donc, je vous invite, vous, à réfléchir maintenant. Est-ce que vous pouvez penser à une situation récente, ou pas, mais récente, où en fait votre cerveau vous a joué ce tour-là, où il a vu le négatif, alors qu'en fait, au final, il y en avait, mais pas autant que ce que... Pas en tout cas au point d'y mettre autant d'énergie de cerveau, d'accord ? Deuxièmement, partagez cet épisode à... quelqu'un dans votre entourage qui pourrait avoir besoin de ça, certainement pas pour lui dire, regarde, toi qui es négatif, ça va pouvoir t'aider. Non, pas du tout. Mais regarde, en fait, notre cerveau, il a tendance à être négatif, c'est normal. Mais on arrive à le gérer. Il y a moyen de le gérer. Il suffit juste de s'en rendre compte. Une fois que vous vous en rendez compte, vous pouvez le gérer. Si vous ne vous en rendez pas compte, ingérable, c'est pas possible. On ne peut pas gérer ce qu'on ne connaît pas. Si jamais vous voulez aller plus loin, je vais lancer un truc génial. Je ne vous en parle pas encore, mais vous allez pouvoir le retrouver bientôt sur le site kroissant.club. Donc ça, c'est mon site lié à ce podcast. Donc kroissant.club, inscrivez-vous à la newsletter et comme ça, vous ne le ratez pas. J'en parlerai dans un prochain épisode de podcast, mais j'ai pris une énorme décision aujourd'hui. Et je me suis dit... Et donc, énorme décision de sortir de mon biais de négativité. Clairement, parce que là, j'étais dans la conséquence bloc des prises de risque. C'est une prise de risque que je vais faire, mais... Je me suis dit, tu vas faire un podcast sur le biais de négativité, parce que je trouve ça génial de le comprendre. Et puis je me suis dit, mais toi, il y a vraiment un domaine où tu es à fond dedans, en train de te dire, et si je me plante ? Et bien vas-y, go, ok ? Donc bientôt, je vous parle de ça, ça va être trop génial. On se voit dans deux semaines, donc pour le moment, le podcast, c'est toutes les deux semaines. On se voit dans deux semaines, je vous parlerai d'un truc encore génial, mais je n'en dis pas plus. Belle journée !