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Kroissant

[EP.19] Obstacles : 3 façons d’arrêter de foncer dedans (astuces mindset, motivation)

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28min |24/06/2025|

71

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Description

Et si votre pire galère était en fait votre plus belle opportunité ?

Aujourd’hui, je vous parle en solo (oui, encore 😜) d’un sujet qui revient sans cesse dans ma vie d’entrepreneure, de maman, de femme tout court : les obstacles.

On les redoute, on les subit, on les évite… Mais si on les regardait autrement ?


Quand la vie vous met un mur en face, vous avez deux options : rester planté devant ou chercher la porte cachée. Ici, je vous donne mes outils pour la trouver.


Dans cet épisode, on explore ensemble :


  • Pourquoi notre cerveau est ultra optimiste… mais seulement pour les autres

  • Comment une maladie m’a appris à me recentrer sur l’essentiel

  • Pourquoi un obstacle peut devenir votre meilleure force (même si aujourd’hui vous pleurez dans votre voiture)

  • Les 3 piliers stoïciens pour traverser les tempêtes : perception, action, volonté

  • Comment savoir si votre drame du jour comptera encore dans 5 ans ?

  • Le pouvoir des mini-pas courageux (et pas des “faut que je m’y mette lundi”)

  • Et la vraie question à se poser face à une galère : “Qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui, juste aujourd’hui ?”


Vous traversez une période pas jojo ? Cet épisode, c’est votre anti-apitoiement sur ordonnance. Sans jugement, sans baguette magique. Juste des outils qui m’aident (vraiment) au quotidien.

Et peut-être qu’en l’écoutant, vous verrez votre problème sous un tout autre angle…


👉 Pour aller plus loin :


  • Le livre mentionné : L’obstacle est le chemin de Ryan Holiday

  • Suivez-moi sur Instagram pour plus d’astuces mindset & coulisses d’entrepreneure : stephanie.bovy

  • Allez découvrir le site : kroissant.club


💛 Vous aimez ce podcast ? Laissez 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute, abonnez-vous et partagez-le à une personne qui traverse une période difficile. Parce que oui, ça peut vraiment l’aider.


Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Croissance, de nouveau un épisode solo. Vous allez peut-être vous dire mais elle n'interviewait pas des gens cette fille. Si, elle voulait à la base et interviewer et faire des épisodes solo. Elle va revenir sur ses interviews mais pour le moment il y a beaucoup de choses sur lesquelles je dois me concentrer au niveau notamment de Clafoutis. Si vous ne connaissez pas, c'est mon entreprise principale, Clafoutis avec un K. Et donc je décide de faire plus d'épisodes solo surtout parce que si j'ai... plein, plein, plein, plein de choses à vous raconter, toute seule derrière mon micro. Et donc c'est parti pour une petite série d'épisodes solo. Les interviews reviennent, ne vous inquiétez pas. Je pense que ça ne vous empêchait pas de dormir. Alors, aujourd'hui, on va parler d'obstacles. On va réaborder, si vous avez suivi, je parle quand même régulièrement et mes invités parlent régulièrement du cadeau caché ou du cadeau mal emballé. Aujourd'hui, on va carrément parler de l'obstacle. Donc on est un petit peu dans la même philosophie. c'est une philosophie qui est tiré des stoïciens, d'accord ? Peu importe, au fait, d'où ça vient. Mon objectif avec le podcast du jour, c'est que quand vous êtes face à un obstacle, et vous serez face à plein d'obstacles dans votre vie, je suis face à plein d'obstacles, la vie est faite comme ça, vous puissiez être capable de les voir autrement et de voir l'opportunité qu'il y a derrière. Alors dit comme ça, ça fait, ouais, bah oui, évidemment, on sait bien, mais sur le moment même, c'est difficile, tout ça, tout ça. En fait, il y a quand même moyen, via quelques petites... tips, quelques petites astuces, quelques façons de penser que je vais vous donner maintenant et qui m'aident moi au quotidien à dépasser les obstacles et à ne pas couler à chaque fois qu'il y en a un. Je vais essayer de vous partager tout ça pour que la prochaine fois que vous ayez un obstacle ou que pour l'obstacle dans lequel vous êtes actuellement, parce que vous avez forcément des challenges dans votre vie, vous puissiez être capable de les voir un petit peu différemment et donc d'en sortir éventuellement plus rapidement ou en tout cas d'en tirer les leçons plus facilement. Pourquoi est-ce que j'ai envie de vous parler d'obstacles aujourd'hui ? Parce que hier, j'avais pas encore décidé de mon sujet d'épisode, j'ai plein d'idées de sujets d'épisodes, j'avais pas encore décidé ce matin. Et puis hier, je me suis pris beaucoup d'obstacles. Donc hier, c'était une journée assez difficile. Alors ne me plaignez pas, parce que de toute façon, il y en aura d'autres, vous en avez, tout le monde en a, donc il n'y a vraiment pas de problème par rapport à ça. mais je me suis quand même pris des baffes je suis pas là pour forcément les raconter aussi bien au niveau privé, mais pas beaucoup, mais surtout au niveau professionnel, ça arrive. De toute façon, quand on est entrepreneur, un entrepreneur qui ne se prend pas de baffe, je ne connais pas. Ça n'existe pas. Enfin, je n'en connais pas. Tous ceux que je connais sont habitués à ce genre de choses. Ça ne veut pas dire que quand ça nous arrive, c'est fun. Ça ne veut pas dire que même si on sait que ça va arriver, on a envie que ça arrive parce qu'on a toujours ce fantasme de non, mais pour nous, ça va aller. J'avais lu quelque part ou entendu quelque part que notre niveau d'optimisme par rapport à ce qui va nous arriver dans notre vie Merci. est beaucoup plus élevé que notre niveau d'optimisme si on doit nous demander ce qui va arriver dans la vie des personnes autour de nous. Donc par exemple, si on me demande des chiffres complètement au hasard et qui ne sont absolument pas scientifiques, c'est juste à titre d'exemple, si on me demande quel est le pourcentage de risque pour les gens en général d'attraper un cancer ou de faire faillite ou ce genre de choses, je vais donner un pourcentage beaucoup plus élevé. que si on me pose la question par rapport à moi. Quel est mon risque de faire faillite ? En fait, je vais avoir, quand je dis « je » , c'est l'être humain, je vais avoir tendance à minimiser le risque pour moi, en tout cas par rapport à ce que je considère pour les autres. Alors, on est parti dans le vif du sujet. Ma phrase de départ, c'est en fait, « Et si ce que tu redoutais, c'était en fait ta plus grande opportunité ? » « Oh non, elle est encore repartie avec ça. » Oui, elle est encore repartie avec ça, parce que soit vous avez entendu cette phrase et vous vous êtes dit Merci. évidemment, moi, c'est ce que j'applique au quotidien, et dans ce cas-là, tant mieux, vous avez déjà compris l'essence du podcast. Soit, en fait, vous n'êtes pas d'accord avec cette phrase, et je vais essayer de passer ces prochaines minutes à vous démontrer que, si, en fait, que de nouveau, on ne cherche pas les obstacles, mais que quand ils arrivent, il y a toujours du positif à aller chercher derrière, et que donc, l'obstacle est le chemin. Ce n'est pas moi qui ai inventé cette phrase, l'obstacle est le chemin, c'est le titre d'un livre, que j'ai lu, évidemment, d'un livre de, il faut que je retrouve son nom, de Ryan Holiday, un chouette nom. Holiday, ça veut dire vacances. Donc le titre de ce livre, c'est L'obstacle et le chemin, et il démontre dans tout le livre qu'en fait, à chaque obstacle qu'on rencontre, c'est simplement la suite de notre chemin, et on peut tout à fait contourner, dépasser ces obstacles. Le mindset, parce qu'on en aura tous, le mindset qu'on utilise, c'est ça qui va faire en sorte que l'obstacle est difficile à surmonter ou pas. Je reviens sur les stoïciens, je ne vais pas faire un cours théorique sur les stoïciens. C'est une philosophie, moi, qui me parle beaucoup. donc n'hésitez pas, si ça vous intéresse, à aller voir, il y a peut-être des podcasts qui parlent de ça, il y a sûrement, enfin vous allez voir n'importe où, vous demandez à ChatGPT ou à Google ou n'importe quoi, ils vous expliqueront la philosophie des stoïciens, qui est quand même assez facile à résumer. Mais c'est un petit peu, donc ils datent de l'Antiquité, c'était un petit peu les coach mindset, on peut les appeler comme ça, de l'Antiquité. Et donc en fait, leur idée centrale, c'est que ce qui compte... Ce n'est pas ce qui t'arrive, c'est la façon dont tu réagis. Et là, je suis 100% d'accord avec ça. Et donc, pour Ryan Holiday, dans ce livre, il va résumer ça en trois piliers. Premièrement, ça va être la perception, d'accord ? Ce qu'on voit, la façon dont on interprète la situation va avoir un impact sur la façon dont on va y réagir et donc sur la façon dont on va surmonter ou même profiter de l'obstacle. Un obstacle n'a pas toujours à être surmonté. on peut aussi profiter de l'obstacle. J'en reparlerai ici juste après. Donc ça, c'est le premier socle. Le deuxième socle, c'est l'action. Les stoïciens vont dire « Fais un pas, même un petit pas, même s'il est imparfait. Tu fais un pas. On ne reste pas dans sa tête à réfléchir pendant des années. On fait un pas. Un pas après l'autre, après l'autre, après l'autre. Et donc, c'est aussi pour ça que c'est un mindset qui est très populaire parmi les entrepreneurs. C'est qu'on sait bien à un moment donné que quand ça ne va pas, eh bien, on fait un pas. Et puis on fera un deuxième, et puis on fera un troisième, et qu'on n'est jamais en train de gravir une montagne, en tout cas on ne doit pas avoir l'impression d'être en train de gravir la montagne, on doit avoir l'impression d'être en train de gravir une marche, après l'autre, après l'autre, après l'autre, même si on a la montagne en ligne de mire. Et troisièmement, le troisième socle, le troisième pilier, c'est la volonté, évidemment, parce que c'est bien de faire un pas, mais à un moment donné, il faut y mettre de l'énergie. Donc cultiver sa force intérieure. Ça va permettre de tenir, même quand ça va mal, même quand ça fait mal. D'accord ? Cultiver sa force intérieure, vous mettez ce que vous voulez derrière. Ça peut être prendre soin de soi, ça peut être lire des livres de développement personnel, ça peut être se faire passer en premier à certains moments, ça peut être faire attention à son sommeil, etc. C'est toutes les choses qui vont faire que ça va être plus facile pour vous, si vous êtes dans un bon état, d'aller chercher de la volonté. On est bien d'accord que si ça fait deux semaines qu'on mange un McDo, qu'on dort quatre heures par nuit parce qu'on a joué, j'en sais rien, aux jeux vidéo, qu'on ne fait que boire du sucre et se donner des shots de sucre toute la journée, qu'en plus, on s'est engueulé avec tout le monde autour de nous et qu'on n'a personne pour nous soutenir, allez un peu chercher de la volonté à ce moment-là. Ben non, en fait. Quand vous prenez soin de vous, et peu importe ce que vous mettez, derrière, prendre soin de soi, moi, je considère que je prends soin de moi quand je fais des choses qui augmentent mon niveau d'énergie. Et donc, un jour, ça peut être une chose, et l'autre jour, ça peut être autre chose, d'accord ? Donc, il n'y a pas besoin. que ce soit tout le temps la même chose, et on n'est pas tous obligés de faire du yoga le matin. C'est très chouette, c'est très sympa, mais il y a plein d'autres façons de prendre soin de soi. Pour moi, ma définition de prendre soin de moi, c'est est-ce que ce que je suis en train de faire augmente mon énergie ? Sinon, qu'est-ce que je peux faire pour augmenter mon énergie dans mon état actuel des choses ? Il y a aussi, il ne faut pas oublier de prendre en compte ces variations d'énergie. On a des variations d'énergie par rapport au moment de la journée, on a des variations d'énergie si on est des femmes par rapport à nos cycles. On a des variations d'énergie par rapport à nos périodes de vie. On a des variations d'énergie par rapport aux saisons. Évidemment, ce matin, je suis allée marcher à 6h30 du matin. En hiver, sous la drache, ça ne va pas me donner le même niveau de satisfaction. Donc, adaptez la façon dont vous prenez soin de vous à votre environnement, etc. Mais pas uniquement juste à vos fainéantises, évidemment. Parce que sinon, c'est un peu trop facile. Oh, c'est bon, j'ai mangé des frites, j'ai pris soin de moi parce que je me suis laissée aller peut-être une fois. Mais sur le long terme, non, ce n'est pas une grande idée. Je reviens, vous avez peut-être compris que j'ai un cerveau qui fait des bulles et qui rajoute d'autres choses dans ma ligne rouge, donc je reviens à ma ligne rouge et je répète les trois piliers des stoïciens, d'accord ? La philosophie sur laquelle ce livre est basé, donc ce dont je suis en train de vous parler est basé, c'est la perception des choses, vous pouvez agir sur votre perception des choses, vous pouvez agir sur les actions que vous mettez en place et vous pouvez agir sur votre volonté. de par notamment votre niveau d'énergie, votre force intérieure, vous l'appelez comme vous voulez. Je vous donne quelques exemples de personnes connues qui ont a priori tout perdu et qui en fait en ont fait une force. Ça va être très très simple. Premièrement, pensez à Nelson Mandela. Le mec, il a passé 27 ans en prison et il finit par être un leader mondial de la paix. Alors qu'il y a des gens qui vont passer 27 ans en prison, pour de bonnes et de mauvaises raisons, la question n'est pas là, et en fait ça va ruiner leur vie. Lui, ça, au final, tout le monde se rappelle qu'il a passé 27 ans en prison. Tout le monde se rappelle peut-être pas des 27 ans, mais en fait cet obstacle, 27 ans les gars, c'est long, cet obstacle en fait il en a fait une énorme force. Est-ce qu'il aurait voulu aller 27 ans en prison ? Bien sûr que non, ça m'étonnerait. Est-ce qu'il a été assassiné en prison, tout ça ? Bah non, d'accord ? On ne peut pas dire que 27 ans de prison, ce n'est pas un obstacle. Je prends ici Thomas Edison, il perd son usine dans un incendie. Le lendemain, il est en train de la reconstruire. On peut perdre son usine dans un incendie et arrêter. tout ce qu'on fait et finir en dépression, ou on peut se dire, je la reconstruis et demain, je repars sur autre chose de mieux. Il y a combien d'histoires de gens qui font faillite ou qui divorcent, et en fait, c'est la meilleure chose qui leur soit arrivée dans leur vie. Sur le moment même, évidemment que non. Personne ne se dit, alors peut-être le divorce, en tout cas quand c'est choisi et pas quand c'est subi, et encore. Mais il doit y avoir certainement des libérés-délivrés dans le processus. Mais par contre, je prends une entreprise qui fait faillite, il y a plein de gens qui ont fait faillite ou qui ont perdu leur emploi et au final, c'était une des meilleures choses qui puisse leur arriver. D'accord ? Donc, je ne suis pas en train de dire que vous devez chercher les emmerdes, mais elles vont vous arriver de toute façon. Donc, il y a moyen de les voir de différentes façons. Je vous redonne un exemple qui m'est personnel. Donc, j'ai la maladie de Lyme. Alors, une des difficultés auxquelles j'ai fait face hier, c'est que je me suis fait piquer par une tique. Rien que d'en parler, ça me... tord les boyaux, ça me rend malade. Il faut savoir que je me suis fait piquer, je crois, deux fois par une tique dans ma vie. La première fois, j'ai chopé la maladie de Lyme. La deuxième fois, c'était hier. Donc le niveau d'anxiété, même quand je vous parle maintenant, remonte très fort, c'est une de mes phobies. Certes, je travaille dessus, mais c'est clairement une de mes phobies. J'ai été deux ans complètement hors service. Donc sous-traitement, gros traitement. J'ai eu des périodes où je n'étais pas capable de monter les escaliers, je perdais mes mots, j'avais mal partout. Voilà. je vais très bien maintenant. Mais donc hier, ça a été un stress. Mais si je mets de côté la piqûre de hier, est-ce qu'aujourd'hui, si on me pose la question de à refaire est-ce que tu te chopes la maladie de Lyme, la réponse naturelle serait bien évidemment que non. Qui veut avoir une maladie qui reste dans le sang, je ne donne plus mon sang, je ne sais pas si elle est toujours là en dormance ou pas, a priori oui, etc. Donc je ne sais pas si j'ai eu ou si j'ai la maladie de Lyme, j'en ai aucune idée. Est-ce que j'ai envie d'avoir ça ? Non. Par contre, Avant d'avoir la maladie de Lyme, j'étais quand même beaucoup plus vite affectée par des choses, je ne vais pas dire négatives parce que ce serait dommage dans ce podcast d'utiliser le terme négatif, par des choses, des obstacles qui m'arrivaient. J'ai eu cette maladie de Lyme et comme on dit toujours, dans la vie on a mille problèmes. Jusqu'à ce qu'on ait un problème de santé, dans ce cas-là on n'a plus qu'un seul problème. Pareil si c'est le problème de santé de quelqu'un dans votre famille. Et donc à ce moment-là, j'ai eu plus qu'un seul problème. Donc j'ai continué à travailler mais avec boulot. de jours d'absence, j'ai fait ce que je pouvais. Mais donc pendant deux ans, mon focus principal, c'était récupérer ma santé. Donc comment est-ce que je fais, etc. Et en fait, aujourd'hui, ma santé est physique et mentale, elles sont meilleures qu'avant d'avoir eu la maladie de Lyme. Alors c'est vrai, j'ai 10 kilos de plus parce que la maladie de Lyme, c'est sympa. Quand t'es sous médoc, tu ne peux pas, t'arrives pas à manger, donc forcément. Mais ceci mis de côté. J'ai une vie beaucoup plus équilibrée depuis que j'ai eu l'hymne. J'ai laissé tomber plein de choses que je n'aurais jamais laissé tomber avant, simplement parce que je n'avais plus mille problèmes, je n'avais plus qu'un seul problème. Et maintenant, quand il m'arrive quelque chose, et ça arrive tout le temps puisque je suis un être humain et donc il m'arrive tout le temps des trucs, comme à vous, au final, avoir passé ça, ça me donne plus de force. Et d'ailleurs, on reconnaît les gens qui ont vécu des épreuves difficiles, eh bien... En général, quand il leur arrive quelque chose, si elles ont vécu quelque chose de plus difficile, elles sont beaucoup plus fortes pour l'assumer, sauf si ça vient de leur arriver, évidemment. Mais si elles s'en sont remises, elles sont beaucoup plus fortes pour l'assumer. Est-ce qu'aujourd'hui, ma vie est meilleure parce que j'ai eu l'hymne pendant deux ans ? Oui. Est-ce qu'à refaire, je vais dans ce bois me faire piquer, etc. ? Non, pas forcément. Mais il y a vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, ça fait vraiment beaucoup de positifs à avoir eu cette maladie. Est-ce que je vous dirais la même chose si j'étais toujours dedans en train de galérer ? Probablement pas. D'accord ? Ça ne veut pas dire qu'il n'y aurait pas eu des points positifs parce que j'aurais développé d'autres aspects de ma vie, mais c'est sûr que c'est toujours plus sympa d'avoir une maladie que de l'avoir. Bref, je me perds de nouveau. Il faut que j'arrive à accadrer, et en même temps, ce n'est pas grave. Vous commencez à connaître. Ok ? Donc si vous êtes, je vais être cash, tant pis, si vous êtes en burn-out, si vous venez de divorcer, si vous venez de perdre votre emploi, si vous venez de faire faillite, peut-être. et d'ailleurs très probablement, en tout cas si vous le décidez peut-être que c'est une des meilleures opportunités de votre vie, voilà, je dis ça parfois des cancers, évidemment si c'est pas fatal, un cancer peut être une super opportunité pas sur le moment même, mais après il y a des gens qui vivent des vies tellement meilleures après leur cancer parce qu'elles ont eu ce wake up call qu'on dit en anglais elles ont eu cette piqûre de rappel que la vie pouvait s'arrêter, ok ? Je sais que vous savez tout ça mais c'est quand même bien de le réentendre donc Ce que vous vivez pour le moment qui est difficile, le premier pilier c'était donc la perception, vous avez la possibilité de lui donner une autre signification. Ça ne veut pas dire qu'on vit dans le monde des bisounours, ça veut dire qu'il n'y a pas que du positif dans ce qui arrive et il n'y a pas que du négatif. Vivre des périodes sans aucune difficulté, par exemple un enfant qui vit une enfance sans aucune difficulté, sans aucun challenge, le point positif c'est qu'a priori il n'y aura pas trop de traumatismes à aller gérer plus tard. Le point négatif c'est qu'il n'a peut-être pas appris la persévérance, qu'il n'a pas appris à se battre. pour ce qu'il voulait et il n'a peut-être pas appris la valeur du, je ne sais pas, du travail, de l'argent, etc. D'accord ? Il y a toujours deux côtés à une même pièce. Choisissons de mettre notre énergie sur le côté positif parce que ce qui vous arrive de toute façon est arrivé. On ne sait pas de changer. On ne peut pas de changer. Je ne sais jamais quel est le bon mot parce que en France et en Belgique, on ne le dit pas forcément de la même façon, mais ce n'est pas grave. Je vous invite maintenant à penser à une chose qui vous est arrivée, pas une chose dans laquelle vous êtes pour le moment, une chose qui vous est arrivée. que vous aviez considéré comme négative, et en fait, au final, certes, il y avait du négatif, c'est OK, mais il y avait aussi du positif et vous ne l'aviez pas vu au début. Est-ce qu'à ce moment-là, vous auriez pu le voir ? Oui ou non, ça va dépendre de la situation. Mais même si vous n'aviez pas pu le voir, une fois qu'il vous est arrivé plusieurs fois des obstacles et qu'à chacun des obstacles, vous avez décidé de voir ce qu'il y avait de beau derrière, de voir le cadeau qu'il y avait derrière, en fait, au final, le prochain obstacle, ça restera un obstacle. Ça restera une difficulté, je ne suis pas dans le monde des bisounours, mais par contre, ce prochain obstacle, vous allez pouvoir, si vous changez votre perception, vous allez pouvoir vous dire, ok, je prends, je n'ai pas le choix de toute façon, comment est-ce que je peux le percevoir différemment ? Comment est-ce que je peux agir ? Quel est le premier pas que je peux faire pour passer outre cet obstacle, pour qu'un jour ce soit juste un souvenir ? Et quelle est la volonté que j'arrive à mettre là-derrière ? D'accord ? Quelle est l'énergie dans laquelle je suis pour pouvoir aller solutionner ces problèmes-là ? Ici, j'ai choisi d'arrêter ma marque Corail, donc la marque de bijoux. C'est un obstacle, ça n'a pas fonctionné comme je le voulais. Surtout, ça me demandait beaucoup d'énergie pour quelque chose où moi, je n'avais pas tellement d'affinité avec, de pourquoi. Les bijoux, c'est joli, mais ce n'est pas forcément ma passion. Je peux parler de clafoutis pendant des heures, je peux difficilement parler de bijoux pendant des heures. On m'a dit, c'est dommage, tu as perdu du temps, etc. Déjà, je n'ai pas vraiment perdu d'argent. Par contre, j'ai perdu du temps, le temps c'est de l'argent, etc. Donc ça dépend comment on calcule. Oui, c'est un peu pénible, il faut fermer la marque, etc. Mais j'ai gagné de l'expérience. J'ai gagné le fait de savoir qu'en fait, je devais rester centrée sur ce qui avait vraiment du sens pour moi. Or, les bijoux, c'est juste un petit ajout, c'était sympa, mais ça n'avait pas tellement de sens pour moi. Donc ça, c'est juste un petit exemple supplémentaire. Alors, maintenant, on va partir sur le comment, en fait, vous transformer une épreuve ... en tremplin, d'accord ? Donc au lieu de vous prendre le mur, comment vous passez au-dessus ? Sans nier qu'il y a un mur, ok ? Mais il y a moyen de passer au-dessus, ou de casser un petit peu le mur. Il y a trois choses qui fonctionnent très bien, je trouve, et que j'utilise vraiment, vraiment très, très, très souvent. La première, c'est, là je l'ai encore fait hier, le zoom arrière. Zoom arrière, c'est-à-dire, dans cinq ans, qu'est-ce que je penserais de l'événement que je suis en train de vivre ? Dans cinq ans, si ce que je suis en train de vivre, je l'aurais. oublié, alors c'est pas important. On règle le truc, on passe au-dessus, pas de drama, ok ? C'est pas important. Si dans 5 ans, ce que vous êtes en train de vivre, vous vous en rappellerez, par exemple un divorce, vous vous en rappellerez bien dans 5 ans, ben en prenant du recul, si vous vous divorcez, vous prenez, que ce soit votre décision ou pas, vous sortez d'une relation qui ne fonctionnait pas. Il n'y a pas de couple heureux qui divorce, ça n'existe pas. A ma connaissance, Détrompez-moi si je me trompe. mais il n'y a pas, il y a beaucoup de couples malheureux qui ne divorcent pas, mais il y a à ma connaissance très peu de couples heureux qui divorcent enfin il n'y en a pas, ça n'a aucun sens donc ça veut dire que vous quittiez une relation qu'on vous a fait quitter ou que vous la quittiez vous même vous quittez une relation qui de toute façon n'allait pas fonctionner et donc ça vous rouvre la porte à autre chose que ce soit une autre relation, que ce soit le célibat que ce soit, j'en sais rien, partir sur une île, j'en sais rien je dis n'importe quoi, ok ? donc mais dans 5 ans, qu'est-ce que je vais penser ? de ce que je suis en train de vivre aujourd'hui, est-ce que ça aura vraiment de l'importance ? Si la réponse est non, voilà, on règle le truc et on laisse passer et puis c'est tout. Si la réponse est oui, qu'est-ce que je veux pouvoir me dire de ça dans cinq ans ? Et alors là, vous mettez les étapes en place, un pas après l'autre, pour pouvoir arriver à cette solution-là, à ce résultat-là. La deuxième, dites-vous aussi toujours, j'aime bien toujours me dire qu'un drame, c'est peut-être juste un virage. Un drame, c'est peut-être juste un virage. Je répète, un drame, c'est peut-être juste un virage. D'accord ? Vous avez changé de voix. Ça secoue ? C'est peut-être juste un virage. Je crois que je l'ai répété assez de fois. Alors, deuxième astuce, donc je vous ai parlé ici du zoom arrière, je vous parle de l'inversion mentale. Ça, j'en ai un petit peu parlé tout à l'heure. C'est, en gros, comment est-ce que je transforme ce problème en une opportunité ? De nouveau, je ne dis pas qu'il y a un problème. Mais, le problème, vous l'avez de toute façon. Comment est-ce que j'en fais une opportunité ? Donc, quand on a un problème dans Clafoutis, et ça arrive tout le temps, c'est normal, Quand quelqu'un se plante, quand il y a un mauvais processus qui fait qu'on fait une erreur, mais ok, c'est fait. Comment on le résout déjà premièrement, mais deuxièmement, comment est-ce que ça, j'en fais une opportunité ? Comment est-ce que je corrige ce qui en fait n'allait pas ? Comment est-ce que je change, que ce soit au niveau privé ou au niveau professionnel, pour que ça ne m'arrive plus ou en tout cas pour pouvoir apprendre de cette erreur ? Et ça, ça sert tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Ça m'arrive tout le temps. et j'utilise tout le temps cette phrase de se dire « Ok, comment on fait pour que ça n'arrive plus ? » et « Comment on fait pour que du coup, ce problème nous rend meilleur ? » La troisième astuce, le troisième outil, c'est les mini-pas. Quand vous êtes face à une montagne, c'est trop dur. Quand vous êtes face à une marche d'escalier, c'est pas trop dur. Vous pouvez monter une marche d'escalier. Après la première, vous pouvez monter la deuxième. après la deuxième, vous pouvez monter la troisième et vous avez compris la suite, ok ? Donc on avance d'un seul pas. Il m'est arrivé hier des problèmes pas très agréables, il y en a deux que je dois prendre et trouver une solution et faire mieux la prochaine fois et le troisième, je dois faire mieux maintenant. Je dois trouver des solutions maintenant. Je vais pas expliquer et ça ne sert à rien, on n'est pas là pour ça, mais en fait pour les deux types de problèmes, ceux que je dois juste accepter et résoudre et ceux que je dois L'autre est différent, je dois... Ok, je suis consciente de ça, comment est-ce que je fais pour récupérer la situation rapidement ? D'accord ? Dans les deux types de problèmes, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je fais maintenant ? Je ne peux pas résoudre le truc d'un coup, parce que le problème est trop important, pour qu'il puisse être résolu en un claquement de doigts, d'accord ? Sinon je l'aurais déjà fait. Sinon ce ne serait pas un problème, ce serait déjà quelque chose qui est dans le passé. Mais donc, qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui ? juste aujourd'hui pour aller vers la meilleure solution. Et vers où est-ce que je veux aller ? Pareil, il faut toujours voir le sommet de la montagne, mais être focalisé sur la première marche. Je sais quel est le sommet de la montagne, mais je ne sais pas comment je vais y arriver. Je ne connais pas le chemin. Ça va aller dans tous les sens. Par contre, est-ce que je peux trouver la première marche, le premier chemin, le premier embranchement ? Ça, je peux faire. Donc, on va mettre ça en place. Une fois que c'est mis en place, on va passer au deuxième, au troisième, au quatrième. personne n'a créé une entreprise à 5 milliards en sachant qu'il allait créer une entreprise à 5 milliards. C'était sûrement l'objectif, quoique pas toujours, mais en tout cas, il y a eu un premier pas, un deuxième pas, un troisième pas, on repart en arrière, on change de chemin, on recommence, d'accord ? Et en fait, vous allez juste vivre la même chose. Mais donc, dès que vous êtes face à un obstacle, et je suis sûre que si vous écoutez ce podcast, vous êtes face à un obstacle, et je suis sûre que vous êtes face à un obstacle parce que vous êtes un être humain et qu'on en a tout le temps. Dans ce cas-là, vous pouvez vous dire, ok. C'est pas très agréable, mais j'ai trois outils. Mon zoom arrière, parce que dans cinq ans, ce sera vraiment si important que ça. Et si oui, comment est-ce que je fais pour que le résultat soit bon ? L'inversion mentale, comment est-ce que je transforme ce problème en une opportunité ? Et les mini-pas courageux. D'accord ? C'est pas juste un mini-pas de « Ah, je vais juste faire un peu ça. » Non, non, un mini-pas courageux, les gars. D'accord ? Pas juste « Je vais juste faire ceci aujourd'hui parce que c'est déjà bien. » Non. Qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui ? Quel est le meilleur pas, le plus courageux que je puisse faire aujourd'hui pour améliorer la situation ? Je vais conclure ici. Ce que j'aimerais qu'on retienne aujourd'hui, en fait, vous faites ce que vous voulez déjà. Deuxièmement, l'obstacle, il n'est pas forcément à contourner. On peut rentrer dedans, passer au-dessus. Si vous voyez ça comme un mur, vous pouvez faire un trou dans le mur. Vous pouvez emmener votre mur avec vous parce qu'il y a des choses intéressantes dans le mur, etc. Donc on n'a pas forcément besoin de contourner les obstacles ou de faire comme s'ils n'existaient pas. Il y a d'autres façons de gérer les obstacles, notamment le fait de les transformer en opportunités. Et deuxièmement, le titre du livre. L'obstacle est le chemin. Il n'y a pas de vie sans obstacle. Ça ne sert à rien de rester bloqué sur l'apitoiement, sur son sort, parce que enfin, c'est quand même pas juste et il m'est arrivé ça et ça et ça. Franchement, hier, j'aurais pu. Il m'est arrivé des trucs vraiment désagréables. Alors que sur certains sujets... Je les avais prévues, j'avais demandé que des choses soient faites, ça n'a pas été fait, mais je n'ai pas vérifié, bref, bref, bref. Donc je prends l'entière responsabilité, pas parce que je suis la seule à avoir fait une erreur, mais parce que je suis la seule à qui... En gros, je suis responsable, donc je prends cette responsabilité. Mais, de un, c'est le chemin. Ça doit arriver, ça va encore arriver. Comment est-ce que je passe au-dessus pour que la prochaine fois que ça arrive, ce soit moins douloureux ? Et qu'est-ce que je vais en retirer de positif ? Parce qu'il est hors de question que je passe ces obstacles sans en retirer quoi que ce soit de positif. Je vous demande maintenant, enfin je ne vous demande pas, je vous propose plutôt, maintenant que le podcast se termine, de vous, pensez à vous, c'est mieux de l'écrire, ça marche toujours mieux quand on écrit, vous... écrivez un de vos obstacles actuels. Vraiment, vous l'écrivez noir sur blanc. Ok ? Bleu sur blanc, on s'en fout. Vous écrivez noir sur blanc, et puis vous vous demandez et si au final c'était une chance qui s'était déguisée ? Qu'est-ce que ça donnerait ? Qu'est-ce que ça change dans ma vie si je le vois comme ça ? Ok ? Et si c'était en fait une chance, mais que elle est mal habillée, elle est déguisée, c'est un cadeau mal emballé, vous l'appelez comme vous voulez. Je sais que c'est un sujet sur lequel je reviens souvent, mais c'est la base. pour moi, de la base, de la base, de la base de ma philosophie, de la philosophie des gens que j'aime écouter, de la philosophie des gens que j'aime interviewer, et de la philosophie des gens que j'aime lire. Si cet épisode vous a parlé, évidemment, partagez-le, surtout à quelqu'un qui vit peut-être un obstacle pour le moment. Partagez-le, partagez-le, partagez-le. Surtout si la personne vit une galère, et n'hésitez pas évidemment à me laisser une note, à vous abonner, tout ça, tout ça, vous connaissez. Je sais que ça n'a l'air de rien comme ça, et qu'on vous le dit dans tous les podcasts, mais c'est ultra, ultra important. pour les podcasteurs. Et n'hésitez pas non plus à me contacter si vous m'écrivez sur Instagram. C'est moi qui réponds. Voilà. Je vous souhaite une belle journée.

Description

Et si votre pire galère était en fait votre plus belle opportunité ?

Aujourd’hui, je vous parle en solo (oui, encore 😜) d’un sujet qui revient sans cesse dans ma vie d’entrepreneure, de maman, de femme tout court : les obstacles.

On les redoute, on les subit, on les évite… Mais si on les regardait autrement ?


Quand la vie vous met un mur en face, vous avez deux options : rester planté devant ou chercher la porte cachée. Ici, je vous donne mes outils pour la trouver.


Dans cet épisode, on explore ensemble :


  • Pourquoi notre cerveau est ultra optimiste… mais seulement pour les autres

  • Comment une maladie m’a appris à me recentrer sur l’essentiel

  • Pourquoi un obstacle peut devenir votre meilleure force (même si aujourd’hui vous pleurez dans votre voiture)

  • Les 3 piliers stoïciens pour traverser les tempêtes : perception, action, volonté

  • Comment savoir si votre drame du jour comptera encore dans 5 ans ?

  • Le pouvoir des mini-pas courageux (et pas des “faut que je m’y mette lundi”)

  • Et la vraie question à se poser face à une galère : “Qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui, juste aujourd’hui ?”


Vous traversez une période pas jojo ? Cet épisode, c’est votre anti-apitoiement sur ordonnance. Sans jugement, sans baguette magique. Juste des outils qui m’aident (vraiment) au quotidien.

Et peut-être qu’en l’écoutant, vous verrez votre problème sous un tout autre angle…


👉 Pour aller plus loin :


  • Le livre mentionné : L’obstacle est le chemin de Ryan Holiday

  • Suivez-moi sur Instagram pour plus d’astuces mindset & coulisses d’entrepreneure : stephanie.bovy

  • Allez découvrir le site : kroissant.club


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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Croissance, de nouveau un épisode solo. Vous allez peut-être vous dire mais elle n'interviewait pas des gens cette fille. Si, elle voulait à la base et interviewer et faire des épisodes solo. Elle va revenir sur ses interviews mais pour le moment il y a beaucoup de choses sur lesquelles je dois me concentrer au niveau notamment de Clafoutis. Si vous ne connaissez pas, c'est mon entreprise principale, Clafoutis avec un K. Et donc je décide de faire plus d'épisodes solo surtout parce que si j'ai... plein, plein, plein, plein de choses à vous raconter, toute seule derrière mon micro. Et donc c'est parti pour une petite série d'épisodes solo. Les interviews reviennent, ne vous inquiétez pas. Je pense que ça ne vous empêchait pas de dormir. Alors, aujourd'hui, on va parler d'obstacles. On va réaborder, si vous avez suivi, je parle quand même régulièrement et mes invités parlent régulièrement du cadeau caché ou du cadeau mal emballé. Aujourd'hui, on va carrément parler de l'obstacle. Donc on est un petit peu dans la même philosophie. c'est une philosophie qui est tiré des stoïciens, d'accord ? Peu importe, au fait, d'où ça vient. Mon objectif avec le podcast du jour, c'est que quand vous êtes face à un obstacle, et vous serez face à plein d'obstacles dans votre vie, je suis face à plein d'obstacles, la vie est faite comme ça, vous puissiez être capable de les voir autrement et de voir l'opportunité qu'il y a derrière. Alors dit comme ça, ça fait, ouais, bah oui, évidemment, on sait bien, mais sur le moment même, c'est difficile, tout ça, tout ça. En fait, il y a quand même moyen, via quelques petites... tips, quelques petites astuces, quelques façons de penser que je vais vous donner maintenant et qui m'aident moi au quotidien à dépasser les obstacles et à ne pas couler à chaque fois qu'il y en a un. Je vais essayer de vous partager tout ça pour que la prochaine fois que vous ayez un obstacle ou que pour l'obstacle dans lequel vous êtes actuellement, parce que vous avez forcément des challenges dans votre vie, vous puissiez être capable de les voir un petit peu différemment et donc d'en sortir éventuellement plus rapidement ou en tout cas d'en tirer les leçons plus facilement. Pourquoi est-ce que j'ai envie de vous parler d'obstacles aujourd'hui ? Parce que hier, j'avais pas encore décidé de mon sujet d'épisode, j'ai plein d'idées de sujets d'épisodes, j'avais pas encore décidé ce matin. Et puis hier, je me suis pris beaucoup d'obstacles. Donc hier, c'était une journée assez difficile. Alors ne me plaignez pas, parce que de toute façon, il y en aura d'autres, vous en avez, tout le monde en a, donc il n'y a vraiment pas de problème par rapport à ça. mais je me suis quand même pris des baffes je suis pas là pour forcément les raconter aussi bien au niveau privé, mais pas beaucoup, mais surtout au niveau professionnel, ça arrive. De toute façon, quand on est entrepreneur, un entrepreneur qui ne se prend pas de baffe, je ne connais pas. Ça n'existe pas. Enfin, je n'en connais pas. Tous ceux que je connais sont habitués à ce genre de choses. Ça ne veut pas dire que quand ça nous arrive, c'est fun. Ça ne veut pas dire que même si on sait que ça va arriver, on a envie que ça arrive parce qu'on a toujours ce fantasme de non, mais pour nous, ça va aller. J'avais lu quelque part ou entendu quelque part que notre niveau d'optimisme par rapport à ce qui va nous arriver dans notre vie Merci. est beaucoup plus élevé que notre niveau d'optimisme si on doit nous demander ce qui va arriver dans la vie des personnes autour de nous. Donc par exemple, si on me demande des chiffres complètement au hasard et qui ne sont absolument pas scientifiques, c'est juste à titre d'exemple, si on me demande quel est le pourcentage de risque pour les gens en général d'attraper un cancer ou de faire faillite ou ce genre de choses, je vais donner un pourcentage beaucoup plus élevé. que si on me pose la question par rapport à moi. Quel est mon risque de faire faillite ? En fait, je vais avoir, quand je dis « je » , c'est l'être humain, je vais avoir tendance à minimiser le risque pour moi, en tout cas par rapport à ce que je considère pour les autres. Alors, on est parti dans le vif du sujet. Ma phrase de départ, c'est en fait, « Et si ce que tu redoutais, c'était en fait ta plus grande opportunité ? » « Oh non, elle est encore repartie avec ça. » Oui, elle est encore repartie avec ça, parce que soit vous avez entendu cette phrase et vous vous êtes dit Merci. évidemment, moi, c'est ce que j'applique au quotidien, et dans ce cas-là, tant mieux, vous avez déjà compris l'essence du podcast. Soit, en fait, vous n'êtes pas d'accord avec cette phrase, et je vais essayer de passer ces prochaines minutes à vous démontrer que, si, en fait, que de nouveau, on ne cherche pas les obstacles, mais que quand ils arrivent, il y a toujours du positif à aller chercher derrière, et que donc, l'obstacle est le chemin. Ce n'est pas moi qui ai inventé cette phrase, l'obstacle est le chemin, c'est le titre d'un livre, que j'ai lu, évidemment, d'un livre de, il faut que je retrouve son nom, de Ryan Holiday, un chouette nom. Holiday, ça veut dire vacances. Donc le titre de ce livre, c'est L'obstacle et le chemin, et il démontre dans tout le livre qu'en fait, à chaque obstacle qu'on rencontre, c'est simplement la suite de notre chemin, et on peut tout à fait contourner, dépasser ces obstacles. Le mindset, parce qu'on en aura tous, le mindset qu'on utilise, c'est ça qui va faire en sorte que l'obstacle est difficile à surmonter ou pas. Je reviens sur les stoïciens, je ne vais pas faire un cours théorique sur les stoïciens. C'est une philosophie, moi, qui me parle beaucoup. donc n'hésitez pas, si ça vous intéresse, à aller voir, il y a peut-être des podcasts qui parlent de ça, il y a sûrement, enfin vous allez voir n'importe où, vous demandez à ChatGPT ou à Google ou n'importe quoi, ils vous expliqueront la philosophie des stoïciens, qui est quand même assez facile à résumer. Mais c'est un petit peu, donc ils datent de l'Antiquité, c'était un petit peu les coach mindset, on peut les appeler comme ça, de l'Antiquité. Et donc en fait, leur idée centrale, c'est que ce qui compte... Ce n'est pas ce qui t'arrive, c'est la façon dont tu réagis. Et là, je suis 100% d'accord avec ça. Et donc, pour Ryan Holiday, dans ce livre, il va résumer ça en trois piliers. Premièrement, ça va être la perception, d'accord ? Ce qu'on voit, la façon dont on interprète la situation va avoir un impact sur la façon dont on va y réagir et donc sur la façon dont on va surmonter ou même profiter de l'obstacle. Un obstacle n'a pas toujours à être surmonté. on peut aussi profiter de l'obstacle. J'en reparlerai ici juste après. Donc ça, c'est le premier socle. Le deuxième socle, c'est l'action. Les stoïciens vont dire « Fais un pas, même un petit pas, même s'il est imparfait. Tu fais un pas. On ne reste pas dans sa tête à réfléchir pendant des années. On fait un pas. Un pas après l'autre, après l'autre, après l'autre. Et donc, c'est aussi pour ça que c'est un mindset qui est très populaire parmi les entrepreneurs. C'est qu'on sait bien à un moment donné que quand ça ne va pas, eh bien, on fait un pas. Et puis on fera un deuxième, et puis on fera un troisième, et qu'on n'est jamais en train de gravir une montagne, en tout cas on ne doit pas avoir l'impression d'être en train de gravir la montagne, on doit avoir l'impression d'être en train de gravir une marche, après l'autre, après l'autre, après l'autre, même si on a la montagne en ligne de mire. Et troisièmement, le troisième socle, le troisième pilier, c'est la volonté, évidemment, parce que c'est bien de faire un pas, mais à un moment donné, il faut y mettre de l'énergie. Donc cultiver sa force intérieure. Ça va permettre de tenir, même quand ça va mal, même quand ça fait mal. D'accord ? Cultiver sa force intérieure, vous mettez ce que vous voulez derrière. Ça peut être prendre soin de soi, ça peut être lire des livres de développement personnel, ça peut être se faire passer en premier à certains moments, ça peut être faire attention à son sommeil, etc. C'est toutes les choses qui vont faire que ça va être plus facile pour vous, si vous êtes dans un bon état, d'aller chercher de la volonté. On est bien d'accord que si ça fait deux semaines qu'on mange un McDo, qu'on dort quatre heures par nuit parce qu'on a joué, j'en sais rien, aux jeux vidéo, qu'on ne fait que boire du sucre et se donner des shots de sucre toute la journée, qu'en plus, on s'est engueulé avec tout le monde autour de nous et qu'on n'a personne pour nous soutenir, allez un peu chercher de la volonté à ce moment-là. Ben non, en fait. Quand vous prenez soin de vous, et peu importe ce que vous mettez, derrière, prendre soin de soi, moi, je considère que je prends soin de moi quand je fais des choses qui augmentent mon niveau d'énergie. Et donc, un jour, ça peut être une chose, et l'autre jour, ça peut être autre chose, d'accord ? Donc, il n'y a pas besoin. que ce soit tout le temps la même chose, et on n'est pas tous obligés de faire du yoga le matin. C'est très chouette, c'est très sympa, mais il y a plein d'autres façons de prendre soin de soi. Pour moi, ma définition de prendre soin de moi, c'est est-ce que ce que je suis en train de faire augmente mon énergie ? Sinon, qu'est-ce que je peux faire pour augmenter mon énergie dans mon état actuel des choses ? Il y a aussi, il ne faut pas oublier de prendre en compte ces variations d'énergie. On a des variations d'énergie par rapport au moment de la journée, on a des variations d'énergie si on est des femmes par rapport à nos cycles. On a des variations d'énergie par rapport à nos périodes de vie. On a des variations d'énergie par rapport aux saisons. Évidemment, ce matin, je suis allée marcher à 6h30 du matin. En hiver, sous la drache, ça ne va pas me donner le même niveau de satisfaction. Donc, adaptez la façon dont vous prenez soin de vous à votre environnement, etc. Mais pas uniquement juste à vos fainéantises, évidemment. Parce que sinon, c'est un peu trop facile. Oh, c'est bon, j'ai mangé des frites, j'ai pris soin de moi parce que je me suis laissée aller peut-être une fois. Mais sur le long terme, non, ce n'est pas une grande idée. Je reviens, vous avez peut-être compris que j'ai un cerveau qui fait des bulles et qui rajoute d'autres choses dans ma ligne rouge, donc je reviens à ma ligne rouge et je répète les trois piliers des stoïciens, d'accord ? La philosophie sur laquelle ce livre est basé, donc ce dont je suis en train de vous parler est basé, c'est la perception des choses, vous pouvez agir sur votre perception des choses, vous pouvez agir sur les actions que vous mettez en place et vous pouvez agir sur votre volonté. de par notamment votre niveau d'énergie, votre force intérieure, vous l'appelez comme vous voulez. Je vous donne quelques exemples de personnes connues qui ont a priori tout perdu et qui en fait en ont fait une force. Ça va être très très simple. Premièrement, pensez à Nelson Mandela. Le mec, il a passé 27 ans en prison et il finit par être un leader mondial de la paix. Alors qu'il y a des gens qui vont passer 27 ans en prison, pour de bonnes et de mauvaises raisons, la question n'est pas là, et en fait ça va ruiner leur vie. Lui, ça, au final, tout le monde se rappelle qu'il a passé 27 ans en prison. Tout le monde se rappelle peut-être pas des 27 ans, mais en fait cet obstacle, 27 ans les gars, c'est long, cet obstacle en fait il en a fait une énorme force. Est-ce qu'il aurait voulu aller 27 ans en prison ? Bien sûr que non, ça m'étonnerait. Est-ce qu'il a été assassiné en prison, tout ça ? Bah non, d'accord ? On ne peut pas dire que 27 ans de prison, ce n'est pas un obstacle. Je prends ici Thomas Edison, il perd son usine dans un incendie. Le lendemain, il est en train de la reconstruire. On peut perdre son usine dans un incendie et arrêter. tout ce qu'on fait et finir en dépression, ou on peut se dire, je la reconstruis et demain, je repars sur autre chose de mieux. Il y a combien d'histoires de gens qui font faillite ou qui divorcent, et en fait, c'est la meilleure chose qui leur soit arrivée dans leur vie. Sur le moment même, évidemment que non. Personne ne se dit, alors peut-être le divorce, en tout cas quand c'est choisi et pas quand c'est subi, et encore. Mais il doit y avoir certainement des libérés-délivrés dans le processus. Mais par contre, je prends une entreprise qui fait faillite, il y a plein de gens qui ont fait faillite ou qui ont perdu leur emploi et au final, c'était une des meilleures choses qui puisse leur arriver. D'accord ? Donc, je ne suis pas en train de dire que vous devez chercher les emmerdes, mais elles vont vous arriver de toute façon. Donc, il y a moyen de les voir de différentes façons. Je vous redonne un exemple qui m'est personnel. Donc, j'ai la maladie de Lyme. Alors, une des difficultés auxquelles j'ai fait face hier, c'est que je me suis fait piquer par une tique. Rien que d'en parler, ça me... tord les boyaux, ça me rend malade. Il faut savoir que je me suis fait piquer, je crois, deux fois par une tique dans ma vie. La première fois, j'ai chopé la maladie de Lyme. La deuxième fois, c'était hier. Donc le niveau d'anxiété, même quand je vous parle maintenant, remonte très fort, c'est une de mes phobies. Certes, je travaille dessus, mais c'est clairement une de mes phobies. J'ai été deux ans complètement hors service. Donc sous-traitement, gros traitement. J'ai eu des périodes où je n'étais pas capable de monter les escaliers, je perdais mes mots, j'avais mal partout. Voilà. je vais très bien maintenant. Mais donc hier, ça a été un stress. Mais si je mets de côté la piqûre de hier, est-ce qu'aujourd'hui, si on me pose la question de à refaire est-ce que tu te chopes la maladie de Lyme, la réponse naturelle serait bien évidemment que non. Qui veut avoir une maladie qui reste dans le sang, je ne donne plus mon sang, je ne sais pas si elle est toujours là en dormance ou pas, a priori oui, etc. Donc je ne sais pas si j'ai eu ou si j'ai la maladie de Lyme, j'en ai aucune idée. Est-ce que j'ai envie d'avoir ça ? Non. Par contre, Avant d'avoir la maladie de Lyme, j'étais quand même beaucoup plus vite affectée par des choses, je ne vais pas dire négatives parce que ce serait dommage dans ce podcast d'utiliser le terme négatif, par des choses, des obstacles qui m'arrivaient. J'ai eu cette maladie de Lyme et comme on dit toujours, dans la vie on a mille problèmes. Jusqu'à ce qu'on ait un problème de santé, dans ce cas-là on n'a plus qu'un seul problème. Pareil si c'est le problème de santé de quelqu'un dans votre famille. Et donc à ce moment-là, j'ai eu plus qu'un seul problème. Donc j'ai continué à travailler mais avec boulot. de jours d'absence, j'ai fait ce que je pouvais. Mais donc pendant deux ans, mon focus principal, c'était récupérer ma santé. Donc comment est-ce que je fais, etc. Et en fait, aujourd'hui, ma santé est physique et mentale, elles sont meilleures qu'avant d'avoir eu la maladie de Lyme. Alors c'est vrai, j'ai 10 kilos de plus parce que la maladie de Lyme, c'est sympa. Quand t'es sous médoc, tu ne peux pas, t'arrives pas à manger, donc forcément. Mais ceci mis de côté. J'ai une vie beaucoup plus équilibrée depuis que j'ai eu l'hymne. J'ai laissé tomber plein de choses que je n'aurais jamais laissé tomber avant, simplement parce que je n'avais plus mille problèmes, je n'avais plus qu'un seul problème. Et maintenant, quand il m'arrive quelque chose, et ça arrive tout le temps puisque je suis un être humain et donc il m'arrive tout le temps des trucs, comme à vous, au final, avoir passé ça, ça me donne plus de force. Et d'ailleurs, on reconnaît les gens qui ont vécu des épreuves difficiles, eh bien... En général, quand il leur arrive quelque chose, si elles ont vécu quelque chose de plus difficile, elles sont beaucoup plus fortes pour l'assumer, sauf si ça vient de leur arriver, évidemment. Mais si elles s'en sont remises, elles sont beaucoup plus fortes pour l'assumer. Est-ce qu'aujourd'hui, ma vie est meilleure parce que j'ai eu l'hymne pendant deux ans ? Oui. Est-ce qu'à refaire, je vais dans ce bois me faire piquer, etc. ? Non, pas forcément. Mais il y a vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, ça fait vraiment beaucoup de positifs à avoir eu cette maladie. Est-ce que je vous dirais la même chose si j'étais toujours dedans en train de galérer ? Probablement pas. D'accord ? Ça ne veut pas dire qu'il n'y aurait pas eu des points positifs parce que j'aurais développé d'autres aspects de ma vie, mais c'est sûr que c'est toujours plus sympa d'avoir une maladie que de l'avoir. Bref, je me perds de nouveau. Il faut que j'arrive à accadrer, et en même temps, ce n'est pas grave. Vous commencez à connaître. Ok ? Donc si vous êtes, je vais être cash, tant pis, si vous êtes en burn-out, si vous venez de divorcer, si vous venez de perdre votre emploi, si vous venez de faire faillite, peut-être. et d'ailleurs très probablement, en tout cas si vous le décidez peut-être que c'est une des meilleures opportunités de votre vie, voilà, je dis ça parfois des cancers, évidemment si c'est pas fatal, un cancer peut être une super opportunité pas sur le moment même, mais après il y a des gens qui vivent des vies tellement meilleures après leur cancer parce qu'elles ont eu ce wake up call qu'on dit en anglais elles ont eu cette piqûre de rappel que la vie pouvait s'arrêter, ok ? Je sais que vous savez tout ça mais c'est quand même bien de le réentendre donc Ce que vous vivez pour le moment qui est difficile, le premier pilier c'était donc la perception, vous avez la possibilité de lui donner une autre signification. Ça ne veut pas dire qu'on vit dans le monde des bisounours, ça veut dire qu'il n'y a pas que du positif dans ce qui arrive et il n'y a pas que du négatif. Vivre des périodes sans aucune difficulté, par exemple un enfant qui vit une enfance sans aucune difficulté, sans aucun challenge, le point positif c'est qu'a priori il n'y aura pas trop de traumatismes à aller gérer plus tard. Le point négatif c'est qu'il n'a peut-être pas appris la persévérance, qu'il n'a pas appris à se battre. pour ce qu'il voulait et il n'a peut-être pas appris la valeur du, je ne sais pas, du travail, de l'argent, etc. D'accord ? Il y a toujours deux côtés à une même pièce. Choisissons de mettre notre énergie sur le côté positif parce que ce qui vous arrive de toute façon est arrivé. On ne sait pas de changer. On ne peut pas de changer. Je ne sais jamais quel est le bon mot parce que en France et en Belgique, on ne le dit pas forcément de la même façon, mais ce n'est pas grave. Je vous invite maintenant à penser à une chose qui vous est arrivée, pas une chose dans laquelle vous êtes pour le moment, une chose qui vous est arrivée. que vous aviez considéré comme négative, et en fait, au final, certes, il y avait du négatif, c'est OK, mais il y avait aussi du positif et vous ne l'aviez pas vu au début. Est-ce qu'à ce moment-là, vous auriez pu le voir ? Oui ou non, ça va dépendre de la situation. Mais même si vous n'aviez pas pu le voir, une fois qu'il vous est arrivé plusieurs fois des obstacles et qu'à chacun des obstacles, vous avez décidé de voir ce qu'il y avait de beau derrière, de voir le cadeau qu'il y avait derrière, en fait, au final, le prochain obstacle, ça restera un obstacle. Ça restera une difficulté, je ne suis pas dans le monde des bisounours, mais par contre, ce prochain obstacle, vous allez pouvoir, si vous changez votre perception, vous allez pouvoir vous dire, ok, je prends, je n'ai pas le choix de toute façon, comment est-ce que je peux le percevoir différemment ? Comment est-ce que je peux agir ? Quel est le premier pas que je peux faire pour passer outre cet obstacle, pour qu'un jour ce soit juste un souvenir ? Et quelle est la volonté que j'arrive à mettre là-derrière ? D'accord ? Quelle est l'énergie dans laquelle je suis pour pouvoir aller solutionner ces problèmes-là ? Ici, j'ai choisi d'arrêter ma marque Corail, donc la marque de bijoux. C'est un obstacle, ça n'a pas fonctionné comme je le voulais. Surtout, ça me demandait beaucoup d'énergie pour quelque chose où moi, je n'avais pas tellement d'affinité avec, de pourquoi. Les bijoux, c'est joli, mais ce n'est pas forcément ma passion. Je peux parler de clafoutis pendant des heures, je peux difficilement parler de bijoux pendant des heures. On m'a dit, c'est dommage, tu as perdu du temps, etc. Déjà, je n'ai pas vraiment perdu d'argent. Par contre, j'ai perdu du temps, le temps c'est de l'argent, etc. Donc ça dépend comment on calcule. Oui, c'est un peu pénible, il faut fermer la marque, etc. Mais j'ai gagné de l'expérience. J'ai gagné le fait de savoir qu'en fait, je devais rester centrée sur ce qui avait vraiment du sens pour moi. Or, les bijoux, c'est juste un petit ajout, c'était sympa, mais ça n'avait pas tellement de sens pour moi. Donc ça, c'est juste un petit exemple supplémentaire. Alors, maintenant, on va partir sur le comment, en fait, vous transformer une épreuve ... en tremplin, d'accord ? Donc au lieu de vous prendre le mur, comment vous passez au-dessus ? Sans nier qu'il y a un mur, ok ? Mais il y a moyen de passer au-dessus, ou de casser un petit peu le mur. Il y a trois choses qui fonctionnent très bien, je trouve, et que j'utilise vraiment, vraiment très, très, très souvent. La première, c'est, là je l'ai encore fait hier, le zoom arrière. Zoom arrière, c'est-à-dire, dans cinq ans, qu'est-ce que je penserais de l'événement que je suis en train de vivre ? Dans cinq ans, si ce que je suis en train de vivre, je l'aurais. oublié, alors c'est pas important. On règle le truc, on passe au-dessus, pas de drama, ok ? C'est pas important. Si dans 5 ans, ce que vous êtes en train de vivre, vous vous en rappellerez, par exemple un divorce, vous vous en rappellerez bien dans 5 ans, ben en prenant du recul, si vous vous divorcez, vous prenez, que ce soit votre décision ou pas, vous sortez d'une relation qui ne fonctionnait pas. Il n'y a pas de couple heureux qui divorce, ça n'existe pas. A ma connaissance, Détrompez-moi si je me trompe. mais il n'y a pas, il y a beaucoup de couples malheureux qui ne divorcent pas, mais il y a à ma connaissance très peu de couples heureux qui divorcent enfin il n'y en a pas, ça n'a aucun sens donc ça veut dire que vous quittiez une relation qu'on vous a fait quitter ou que vous la quittiez vous même vous quittez une relation qui de toute façon n'allait pas fonctionner et donc ça vous rouvre la porte à autre chose que ce soit une autre relation, que ce soit le célibat que ce soit, j'en sais rien, partir sur une île, j'en sais rien je dis n'importe quoi, ok ? donc mais dans 5 ans, qu'est-ce que je vais penser ? de ce que je suis en train de vivre aujourd'hui, est-ce que ça aura vraiment de l'importance ? Si la réponse est non, voilà, on règle le truc et on laisse passer et puis c'est tout. Si la réponse est oui, qu'est-ce que je veux pouvoir me dire de ça dans cinq ans ? Et alors là, vous mettez les étapes en place, un pas après l'autre, pour pouvoir arriver à cette solution-là, à ce résultat-là. La deuxième, dites-vous aussi toujours, j'aime bien toujours me dire qu'un drame, c'est peut-être juste un virage. Un drame, c'est peut-être juste un virage. Je répète, un drame, c'est peut-être juste un virage. D'accord ? Vous avez changé de voix. Ça secoue ? C'est peut-être juste un virage. Je crois que je l'ai répété assez de fois. Alors, deuxième astuce, donc je vous ai parlé ici du zoom arrière, je vous parle de l'inversion mentale. Ça, j'en ai un petit peu parlé tout à l'heure. C'est, en gros, comment est-ce que je transforme ce problème en une opportunité ? De nouveau, je ne dis pas qu'il y a un problème. Mais, le problème, vous l'avez de toute façon. Comment est-ce que j'en fais une opportunité ? Donc, quand on a un problème dans Clafoutis, et ça arrive tout le temps, c'est normal, Quand quelqu'un se plante, quand il y a un mauvais processus qui fait qu'on fait une erreur, mais ok, c'est fait. Comment on le résout déjà premièrement, mais deuxièmement, comment est-ce que ça, j'en fais une opportunité ? Comment est-ce que je corrige ce qui en fait n'allait pas ? Comment est-ce que je change, que ce soit au niveau privé ou au niveau professionnel, pour que ça ne m'arrive plus ou en tout cas pour pouvoir apprendre de cette erreur ? Et ça, ça sert tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Ça m'arrive tout le temps. et j'utilise tout le temps cette phrase de se dire « Ok, comment on fait pour que ça n'arrive plus ? » et « Comment on fait pour que du coup, ce problème nous rend meilleur ? » La troisième astuce, le troisième outil, c'est les mini-pas. Quand vous êtes face à une montagne, c'est trop dur. Quand vous êtes face à une marche d'escalier, c'est pas trop dur. Vous pouvez monter une marche d'escalier. Après la première, vous pouvez monter la deuxième. après la deuxième, vous pouvez monter la troisième et vous avez compris la suite, ok ? Donc on avance d'un seul pas. Il m'est arrivé hier des problèmes pas très agréables, il y en a deux que je dois prendre et trouver une solution et faire mieux la prochaine fois et le troisième, je dois faire mieux maintenant. Je dois trouver des solutions maintenant. Je vais pas expliquer et ça ne sert à rien, on n'est pas là pour ça, mais en fait pour les deux types de problèmes, ceux que je dois juste accepter et résoudre et ceux que je dois L'autre est différent, je dois... Ok, je suis consciente de ça, comment est-ce que je fais pour récupérer la situation rapidement ? D'accord ? Dans les deux types de problèmes, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je fais maintenant ? Je ne peux pas résoudre le truc d'un coup, parce que le problème est trop important, pour qu'il puisse être résolu en un claquement de doigts, d'accord ? Sinon je l'aurais déjà fait. Sinon ce ne serait pas un problème, ce serait déjà quelque chose qui est dans le passé. Mais donc, qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui ? juste aujourd'hui pour aller vers la meilleure solution. Et vers où est-ce que je veux aller ? Pareil, il faut toujours voir le sommet de la montagne, mais être focalisé sur la première marche. Je sais quel est le sommet de la montagne, mais je ne sais pas comment je vais y arriver. Je ne connais pas le chemin. Ça va aller dans tous les sens. Par contre, est-ce que je peux trouver la première marche, le premier chemin, le premier embranchement ? Ça, je peux faire. Donc, on va mettre ça en place. Une fois que c'est mis en place, on va passer au deuxième, au troisième, au quatrième. personne n'a créé une entreprise à 5 milliards en sachant qu'il allait créer une entreprise à 5 milliards. C'était sûrement l'objectif, quoique pas toujours, mais en tout cas, il y a eu un premier pas, un deuxième pas, un troisième pas, on repart en arrière, on change de chemin, on recommence, d'accord ? Et en fait, vous allez juste vivre la même chose. Mais donc, dès que vous êtes face à un obstacle, et je suis sûre que si vous écoutez ce podcast, vous êtes face à un obstacle, et je suis sûre que vous êtes face à un obstacle parce que vous êtes un être humain et qu'on en a tout le temps. Dans ce cas-là, vous pouvez vous dire, ok. C'est pas très agréable, mais j'ai trois outils. Mon zoom arrière, parce que dans cinq ans, ce sera vraiment si important que ça. Et si oui, comment est-ce que je fais pour que le résultat soit bon ? L'inversion mentale, comment est-ce que je transforme ce problème en une opportunité ? Et les mini-pas courageux. D'accord ? C'est pas juste un mini-pas de « Ah, je vais juste faire un peu ça. » Non, non, un mini-pas courageux, les gars. D'accord ? Pas juste « Je vais juste faire ceci aujourd'hui parce que c'est déjà bien. » Non. Qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui ? Quel est le meilleur pas, le plus courageux que je puisse faire aujourd'hui pour améliorer la situation ? Je vais conclure ici. Ce que j'aimerais qu'on retienne aujourd'hui, en fait, vous faites ce que vous voulez déjà. Deuxièmement, l'obstacle, il n'est pas forcément à contourner. On peut rentrer dedans, passer au-dessus. Si vous voyez ça comme un mur, vous pouvez faire un trou dans le mur. Vous pouvez emmener votre mur avec vous parce qu'il y a des choses intéressantes dans le mur, etc. Donc on n'a pas forcément besoin de contourner les obstacles ou de faire comme s'ils n'existaient pas. Il y a d'autres façons de gérer les obstacles, notamment le fait de les transformer en opportunités. Et deuxièmement, le titre du livre. L'obstacle est le chemin. Il n'y a pas de vie sans obstacle. Ça ne sert à rien de rester bloqué sur l'apitoiement, sur son sort, parce que enfin, c'est quand même pas juste et il m'est arrivé ça et ça et ça. Franchement, hier, j'aurais pu. Il m'est arrivé des trucs vraiment désagréables. Alors que sur certains sujets... Je les avais prévues, j'avais demandé que des choses soient faites, ça n'a pas été fait, mais je n'ai pas vérifié, bref, bref, bref. Donc je prends l'entière responsabilité, pas parce que je suis la seule à avoir fait une erreur, mais parce que je suis la seule à qui... En gros, je suis responsable, donc je prends cette responsabilité. Mais, de un, c'est le chemin. Ça doit arriver, ça va encore arriver. Comment est-ce que je passe au-dessus pour que la prochaine fois que ça arrive, ce soit moins douloureux ? Et qu'est-ce que je vais en retirer de positif ? Parce qu'il est hors de question que je passe ces obstacles sans en retirer quoi que ce soit de positif. Je vous demande maintenant, enfin je ne vous demande pas, je vous propose plutôt, maintenant que le podcast se termine, de vous, pensez à vous, c'est mieux de l'écrire, ça marche toujours mieux quand on écrit, vous... écrivez un de vos obstacles actuels. Vraiment, vous l'écrivez noir sur blanc. Ok ? Bleu sur blanc, on s'en fout. Vous écrivez noir sur blanc, et puis vous vous demandez et si au final c'était une chance qui s'était déguisée ? Qu'est-ce que ça donnerait ? Qu'est-ce que ça change dans ma vie si je le vois comme ça ? Ok ? Et si c'était en fait une chance, mais que elle est mal habillée, elle est déguisée, c'est un cadeau mal emballé, vous l'appelez comme vous voulez. Je sais que c'est un sujet sur lequel je reviens souvent, mais c'est la base. pour moi, de la base, de la base, de la base de ma philosophie, de la philosophie des gens que j'aime écouter, de la philosophie des gens que j'aime interviewer, et de la philosophie des gens que j'aime lire. Si cet épisode vous a parlé, évidemment, partagez-le, surtout à quelqu'un qui vit peut-être un obstacle pour le moment. Partagez-le, partagez-le, partagez-le. Surtout si la personne vit une galère, et n'hésitez pas évidemment à me laisser une note, à vous abonner, tout ça, tout ça, vous connaissez. Je sais que ça n'a l'air de rien comme ça, et qu'on vous le dit dans tous les podcasts, mais c'est ultra, ultra important. pour les podcasteurs. Et n'hésitez pas non plus à me contacter si vous m'écrivez sur Instagram. C'est moi qui réponds. Voilà. Je vous souhaite une belle journée.

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Description

Et si votre pire galère était en fait votre plus belle opportunité ?

Aujourd’hui, je vous parle en solo (oui, encore 😜) d’un sujet qui revient sans cesse dans ma vie d’entrepreneure, de maman, de femme tout court : les obstacles.

On les redoute, on les subit, on les évite… Mais si on les regardait autrement ?


Quand la vie vous met un mur en face, vous avez deux options : rester planté devant ou chercher la porte cachée. Ici, je vous donne mes outils pour la trouver.


Dans cet épisode, on explore ensemble :


  • Pourquoi notre cerveau est ultra optimiste… mais seulement pour les autres

  • Comment une maladie m’a appris à me recentrer sur l’essentiel

  • Pourquoi un obstacle peut devenir votre meilleure force (même si aujourd’hui vous pleurez dans votre voiture)

  • Les 3 piliers stoïciens pour traverser les tempêtes : perception, action, volonté

  • Comment savoir si votre drame du jour comptera encore dans 5 ans ?

  • Le pouvoir des mini-pas courageux (et pas des “faut que je m’y mette lundi”)

  • Et la vraie question à se poser face à une galère : “Qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui, juste aujourd’hui ?”


Vous traversez une période pas jojo ? Cet épisode, c’est votre anti-apitoiement sur ordonnance. Sans jugement, sans baguette magique. Juste des outils qui m’aident (vraiment) au quotidien.

Et peut-être qu’en l’écoutant, vous verrez votre problème sous un tout autre angle…


👉 Pour aller plus loin :


  • Le livre mentionné : L’obstacle est le chemin de Ryan Holiday

  • Suivez-moi sur Instagram pour plus d’astuces mindset & coulisses d’entrepreneure : stephanie.bovy

  • Allez découvrir le site : kroissant.club


💛 Vous aimez ce podcast ? Laissez 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute, abonnez-vous et partagez-le à une personne qui traverse une période difficile. Parce que oui, ça peut vraiment l’aider.


Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Croissance, de nouveau un épisode solo. Vous allez peut-être vous dire mais elle n'interviewait pas des gens cette fille. Si, elle voulait à la base et interviewer et faire des épisodes solo. Elle va revenir sur ses interviews mais pour le moment il y a beaucoup de choses sur lesquelles je dois me concentrer au niveau notamment de Clafoutis. Si vous ne connaissez pas, c'est mon entreprise principale, Clafoutis avec un K. Et donc je décide de faire plus d'épisodes solo surtout parce que si j'ai... plein, plein, plein, plein de choses à vous raconter, toute seule derrière mon micro. Et donc c'est parti pour une petite série d'épisodes solo. Les interviews reviennent, ne vous inquiétez pas. Je pense que ça ne vous empêchait pas de dormir. Alors, aujourd'hui, on va parler d'obstacles. On va réaborder, si vous avez suivi, je parle quand même régulièrement et mes invités parlent régulièrement du cadeau caché ou du cadeau mal emballé. Aujourd'hui, on va carrément parler de l'obstacle. Donc on est un petit peu dans la même philosophie. c'est une philosophie qui est tiré des stoïciens, d'accord ? Peu importe, au fait, d'où ça vient. Mon objectif avec le podcast du jour, c'est que quand vous êtes face à un obstacle, et vous serez face à plein d'obstacles dans votre vie, je suis face à plein d'obstacles, la vie est faite comme ça, vous puissiez être capable de les voir autrement et de voir l'opportunité qu'il y a derrière. Alors dit comme ça, ça fait, ouais, bah oui, évidemment, on sait bien, mais sur le moment même, c'est difficile, tout ça, tout ça. En fait, il y a quand même moyen, via quelques petites... tips, quelques petites astuces, quelques façons de penser que je vais vous donner maintenant et qui m'aident moi au quotidien à dépasser les obstacles et à ne pas couler à chaque fois qu'il y en a un. Je vais essayer de vous partager tout ça pour que la prochaine fois que vous ayez un obstacle ou que pour l'obstacle dans lequel vous êtes actuellement, parce que vous avez forcément des challenges dans votre vie, vous puissiez être capable de les voir un petit peu différemment et donc d'en sortir éventuellement plus rapidement ou en tout cas d'en tirer les leçons plus facilement. Pourquoi est-ce que j'ai envie de vous parler d'obstacles aujourd'hui ? Parce que hier, j'avais pas encore décidé de mon sujet d'épisode, j'ai plein d'idées de sujets d'épisodes, j'avais pas encore décidé ce matin. Et puis hier, je me suis pris beaucoup d'obstacles. Donc hier, c'était une journée assez difficile. Alors ne me plaignez pas, parce que de toute façon, il y en aura d'autres, vous en avez, tout le monde en a, donc il n'y a vraiment pas de problème par rapport à ça. mais je me suis quand même pris des baffes je suis pas là pour forcément les raconter aussi bien au niveau privé, mais pas beaucoup, mais surtout au niveau professionnel, ça arrive. De toute façon, quand on est entrepreneur, un entrepreneur qui ne se prend pas de baffe, je ne connais pas. Ça n'existe pas. Enfin, je n'en connais pas. Tous ceux que je connais sont habitués à ce genre de choses. Ça ne veut pas dire que quand ça nous arrive, c'est fun. Ça ne veut pas dire que même si on sait que ça va arriver, on a envie que ça arrive parce qu'on a toujours ce fantasme de non, mais pour nous, ça va aller. J'avais lu quelque part ou entendu quelque part que notre niveau d'optimisme par rapport à ce qui va nous arriver dans notre vie Merci. est beaucoup plus élevé que notre niveau d'optimisme si on doit nous demander ce qui va arriver dans la vie des personnes autour de nous. Donc par exemple, si on me demande des chiffres complètement au hasard et qui ne sont absolument pas scientifiques, c'est juste à titre d'exemple, si on me demande quel est le pourcentage de risque pour les gens en général d'attraper un cancer ou de faire faillite ou ce genre de choses, je vais donner un pourcentage beaucoup plus élevé. que si on me pose la question par rapport à moi. Quel est mon risque de faire faillite ? En fait, je vais avoir, quand je dis « je » , c'est l'être humain, je vais avoir tendance à minimiser le risque pour moi, en tout cas par rapport à ce que je considère pour les autres. Alors, on est parti dans le vif du sujet. Ma phrase de départ, c'est en fait, « Et si ce que tu redoutais, c'était en fait ta plus grande opportunité ? » « Oh non, elle est encore repartie avec ça. » Oui, elle est encore repartie avec ça, parce que soit vous avez entendu cette phrase et vous vous êtes dit Merci. évidemment, moi, c'est ce que j'applique au quotidien, et dans ce cas-là, tant mieux, vous avez déjà compris l'essence du podcast. Soit, en fait, vous n'êtes pas d'accord avec cette phrase, et je vais essayer de passer ces prochaines minutes à vous démontrer que, si, en fait, que de nouveau, on ne cherche pas les obstacles, mais que quand ils arrivent, il y a toujours du positif à aller chercher derrière, et que donc, l'obstacle est le chemin. Ce n'est pas moi qui ai inventé cette phrase, l'obstacle est le chemin, c'est le titre d'un livre, que j'ai lu, évidemment, d'un livre de, il faut que je retrouve son nom, de Ryan Holiday, un chouette nom. Holiday, ça veut dire vacances. Donc le titre de ce livre, c'est L'obstacle et le chemin, et il démontre dans tout le livre qu'en fait, à chaque obstacle qu'on rencontre, c'est simplement la suite de notre chemin, et on peut tout à fait contourner, dépasser ces obstacles. Le mindset, parce qu'on en aura tous, le mindset qu'on utilise, c'est ça qui va faire en sorte que l'obstacle est difficile à surmonter ou pas. Je reviens sur les stoïciens, je ne vais pas faire un cours théorique sur les stoïciens. C'est une philosophie, moi, qui me parle beaucoup. donc n'hésitez pas, si ça vous intéresse, à aller voir, il y a peut-être des podcasts qui parlent de ça, il y a sûrement, enfin vous allez voir n'importe où, vous demandez à ChatGPT ou à Google ou n'importe quoi, ils vous expliqueront la philosophie des stoïciens, qui est quand même assez facile à résumer. Mais c'est un petit peu, donc ils datent de l'Antiquité, c'était un petit peu les coach mindset, on peut les appeler comme ça, de l'Antiquité. Et donc en fait, leur idée centrale, c'est que ce qui compte... Ce n'est pas ce qui t'arrive, c'est la façon dont tu réagis. Et là, je suis 100% d'accord avec ça. Et donc, pour Ryan Holiday, dans ce livre, il va résumer ça en trois piliers. Premièrement, ça va être la perception, d'accord ? Ce qu'on voit, la façon dont on interprète la situation va avoir un impact sur la façon dont on va y réagir et donc sur la façon dont on va surmonter ou même profiter de l'obstacle. Un obstacle n'a pas toujours à être surmonté. on peut aussi profiter de l'obstacle. J'en reparlerai ici juste après. Donc ça, c'est le premier socle. Le deuxième socle, c'est l'action. Les stoïciens vont dire « Fais un pas, même un petit pas, même s'il est imparfait. Tu fais un pas. On ne reste pas dans sa tête à réfléchir pendant des années. On fait un pas. Un pas après l'autre, après l'autre, après l'autre. Et donc, c'est aussi pour ça que c'est un mindset qui est très populaire parmi les entrepreneurs. C'est qu'on sait bien à un moment donné que quand ça ne va pas, eh bien, on fait un pas. Et puis on fera un deuxième, et puis on fera un troisième, et qu'on n'est jamais en train de gravir une montagne, en tout cas on ne doit pas avoir l'impression d'être en train de gravir la montagne, on doit avoir l'impression d'être en train de gravir une marche, après l'autre, après l'autre, après l'autre, même si on a la montagne en ligne de mire. Et troisièmement, le troisième socle, le troisième pilier, c'est la volonté, évidemment, parce que c'est bien de faire un pas, mais à un moment donné, il faut y mettre de l'énergie. Donc cultiver sa force intérieure. Ça va permettre de tenir, même quand ça va mal, même quand ça fait mal. D'accord ? Cultiver sa force intérieure, vous mettez ce que vous voulez derrière. Ça peut être prendre soin de soi, ça peut être lire des livres de développement personnel, ça peut être se faire passer en premier à certains moments, ça peut être faire attention à son sommeil, etc. C'est toutes les choses qui vont faire que ça va être plus facile pour vous, si vous êtes dans un bon état, d'aller chercher de la volonté. On est bien d'accord que si ça fait deux semaines qu'on mange un McDo, qu'on dort quatre heures par nuit parce qu'on a joué, j'en sais rien, aux jeux vidéo, qu'on ne fait que boire du sucre et se donner des shots de sucre toute la journée, qu'en plus, on s'est engueulé avec tout le monde autour de nous et qu'on n'a personne pour nous soutenir, allez un peu chercher de la volonté à ce moment-là. Ben non, en fait. Quand vous prenez soin de vous, et peu importe ce que vous mettez, derrière, prendre soin de soi, moi, je considère que je prends soin de moi quand je fais des choses qui augmentent mon niveau d'énergie. Et donc, un jour, ça peut être une chose, et l'autre jour, ça peut être autre chose, d'accord ? Donc, il n'y a pas besoin. que ce soit tout le temps la même chose, et on n'est pas tous obligés de faire du yoga le matin. C'est très chouette, c'est très sympa, mais il y a plein d'autres façons de prendre soin de soi. Pour moi, ma définition de prendre soin de moi, c'est est-ce que ce que je suis en train de faire augmente mon énergie ? Sinon, qu'est-ce que je peux faire pour augmenter mon énergie dans mon état actuel des choses ? Il y a aussi, il ne faut pas oublier de prendre en compte ces variations d'énergie. On a des variations d'énergie par rapport au moment de la journée, on a des variations d'énergie si on est des femmes par rapport à nos cycles. On a des variations d'énergie par rapport à nos périodes de vie. On a des variations d'énergie par rapport aux saisons. Évidemment, ce matin, je suis allée marcher à 6h30 du matin. En hiver, sous la drache, ça ne va pas me donner le même niveau de satisfaction. Donc, adaptez la façon dont vous prenez soin de vous à votre environnement, etc. Mais pas uniquement juste à vos fainéantises, évidemment. Parce que sinon, c'est un peu trop facile. Oh, c'est bon, j'ai mangé des frites, j'ai pris soin de moi parce que je me suis laissée aller peut-être une fois. Mais sur le long terme, non, ce n'est pas une grande idée. Je reviens, vous avez peut-être compris que j'ai un cerveau qui fait des bulles et qui rajoute d'autres choses dans ma ligne rouge, donc je reviens à ma ligne rouge et je répète les trois piliers des stoïciens, d'accord ? La philosophie sur laquelle ce livre est basé, donc ce dont je suis en train de vous parler est basé, c'est la perception des choses, vous pouvez agir sur votre perception des choses, vous pouvez agir sur les actions que vous mettez en place et vous pouvez agir sur votre volonté. de par notamment votre niveau d'énergie, votre force intérieure, vous l'appelez comme vous voulez. Je vous donne quelques exemples de personnes connues qui ont a priori tout perdu et qui en fait en ont fait une force. Ça va être très très simple. Premièrement, pensez à Nelson Mandela. Le mec, il a passé 27 ans en prison et il finit par être un leader mondial de la paix. Alors qu'il y a des gens qui vont passer 27 ans en prison, pour de bonnes et de mauvaises raisons, la question n'est pas là, et en fait ça va ruiner leur vie. Lui, ça, au final, tout le monde se rappelle qu'il a passé 27 ans en prison. Tout le monde se rappelle peut-être pas des 27 ans, mais en fait cet obstacle, 27 ans les gars, c'est long, cet obstacle en fait il en a fait une énorme force. Est-ce qu'il aurait voulu aller 27 ans en prison ? Bien sûr que non, ça m'étonnerait. Est-ce qu'il a été assassiné en prison, tout ça ? Bah non, d'accord ? On ne peut pas dire que 27 ans de prison, ce n'est pas un obstacle. Je prends ici Thomas Edison, il perd son usine dans un incendie. Le lendemain, il est en train de la reconstruire. On peut perdre son usine dans un incendie et arrêter. tout ce qu'on fait et finir en dépression, ou on peut se dire, je la reconstruis et demain, je repars sur autre chose de mieux. Il y a combien d'histoires de gens qui font faillite ou qui divorcent, et en fait, c'est la meilleure chose qui leur soit arrivée dans leur vie. Sur le moment même, évidemment que non. Personne ne se dit, alors peut-être le divorce, en tout cas quand c'est choisi et pas quand c'est subi, et encore. Mais il doit y avoir certainement des libérés-délivrés dans le processus. Mais par contre, je prends une entreprise qui fait faillite, il y a plein de gens qui ont fait faillite ou qui ont perdu leur emploi et au final, c'était une des meilleures choses qui puisse leur arriver. D'accord ? Donc, je ne suis pas en train de dire que vous devez chercher les emmerdes, mais elles vont vous arriver de toute façon. Donc, il y a moyen de les voir de différentes façons. Je vous redonne un exemple qui m'est personnel. Donc, j'ai la maladie de Lyme. Alors, une des difficultés auxquelles j'ai fait face hier, c'est que je me suis fait piquer par une tique. Rien que d'en parler, ça me... tord les boyaux, ça me rend malade. Il faut savoir que je me suis fait piquer, je crois, deux fois par une tique dans ma vie. La première fois, j'ai chopé la maladie de Lyme. La deuxième fois, c'était hier. Donc le niveau d'anxiété, même quand je vous parle maintenant, remonte très fort, c'est une de mes phobies. Certes, je travaille dessus, mais c'est clairement une de mes phobies. J'ai été deux ans complètement hors service. Donc sous-traitement, gros traitement. J'ai eu des périodes où je n'étais pas capable de monter les escaliers, je perdais mes mots, j'avais mal partout. Voilà. je vais très bien maintenant. Mais donc hier, ça a été un stress. Mais si je mets de côté la piqûre de hier, est-ce qu'aujourd'hui, si on me pose la question de à refaire est-ce que tu te chopes la maladie de Lyme, la réponse naturelle serait bien évidemment que non. Qui veut avoir une maladie qui reste dans le sang, je ne donne plus mon sang, je ne sais pas si elle est toujours là en dormance ou pas, a priori oui, etc. Donc je ne sais pas si j'ai eu ou si j'ai la maladie de Lyme, j'en ai aucune idée. Est-ce que j'ai envie d'avoir ça ? Non. Par contre, Avant d'avoir la maladie de Lyme, j'étais quand même beaucoup plus vite affectée par des choses, je ne vais pas dire négatives parce que ce serait dommage dans ce podcast d'utiliser le terme négatif, par des choses, des obstacles qui m'arrivaient. J'ai eu cette maladie de Lyme et comme on dit toujours, dans la vie on a mille problèmes. Jusqu'à ce qu'on ait un problème de santé, dans ce cas-là on n'a plus qu'un seul problème. Pareil si c'est le problème de santé de quelqu'un dans votre famille. Et donc à ce moment-là, j'ai eu plus qu'un seul problème. Donc j'ai continué à travailler mais avec boulot. de jours d'absence, j'ai fait ce que je pouvais. Mais donc pendant deux ans, mon focus principal, c'était récupérer ma santé. Donc comment est-ce que je fais, etc. Et en fait, aujourd'hui, ma santé est physique et mentale, elles sont meilleures qu'avant d'avoir eu la maladie de Lyme. Alors c'est vrai, j'ai 10 kilos de plus parce que la maladie de Lyme, c'est sympa. Quand t'es sous médoc, tu ne peux pas, t'arrives pas à manger, donc forcément. Mais ceci mis de côté. J'ai une vie beaucoup plus équilibrée depuis que j'ai eu l'hymne. J'ai laissé tomber plein de choses que je n'aurais jamais laissé tomber avant, simplement parce que je n'avais plus mille problèmes, je n'avais plus qu'un seul problème. Et maintenant, quand il m'arrive quelque chose, et ça arrive tout le temps puisque je suis un être humain et donc il m'arrive tout le temps des trucs, comme à vous, au final, avoir passé ça, ça me donne plus de force. Et d'ailleurs, on reconnaît les gens qui ont vécu des épreuves difficiles, eh bien... En général, quand il leur arrive quelque chose, si elles ont vécu quelque chose de plus difficile, elles sont beaucoup plus fortes pour l'assumer, sauf si ça vient de leur arriver, évidemment. Mais si elles s'en sont remises, elles sont beaucoup plus fortes pour l'assumer. Est-ce qu'aujourd'hui, ma vie est meilleure parce que j'ai eu l'hymne pendant deux ans ? Oui. Est-ce qu'à refaire, je vais dans ce bois me faire piquer, etc. ? Non, pas forcément. Mais il y a vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, ça fait vraiment beaucoup de positifs à avoir eu cette maladie. Est-ce que je vous dirais la même chose si j'étais toujours dedans en train de galérer ? Probablement pas. D'accord ? Ça ne veut pas dire qu'il n'y aurait pas eu des points positifs parce que j'aurais développé d'autres aspects de ma vie, mais c'est sûr que c'est toujours plus sympa d'avoir une maladie que de l'avoir. Bref, je me perds de nouveau. Il faut que j'arrive à accadrer, et en même temps, ce n'est pas grave. Vous commencez à connaître. Ok ? Donc si vous êtes, je vais être cash, tant pis, si vous êtes en burn-out, si vous venez de divorcer, si vous venez de perdre votre emploi, si vous venez de faire faillite, peut-être. et d'ailleurs très probablement, en tout cas si vous le décidez peut-être que c'est une des meilleures opportunités de votre vie, voilà, je dis ça parfois des cancers, évidemment si c'est pas fatal, un cancer peut être une super opportunité pas sur le moment même, mais après il y a des gens qui vivent des vies tellement meilleures après leur cancer parce qu'elles ont eu ce wake up call qu'on dit en anglais elles ont eu cette piqûre de rappel que la vie pouvait s'arrêter, ok ? Je sais que vous savez tout ça mais c'est quand même bien de le réentendre donc Ce que vous vivez pour le moment qui est difficile, le premier pilier c'était donc la perception, vous avez la possibilité de lui donner une autre signification. Ça ne veut pas dire qu'on vit dans le monde des bisounours, ça veut dire qu'il n'y a pas que du positif dans ce qui arrive et il n'y a pas que du négatif. Vivre des périodes sans aucune difficulté, par exemple un enfant qui vit une enfance sans aucune difficulté, sans aucun challenge, le point positif c'est qu'a priori il n'y aura pas trop de traumatismes à aller gérer plus tard. Le point négatif c'est qu'il n'a peut-être pas appris la persévérance, qu'il n'a pas appris à se battre. pour ce qu'il voulait et il n'a peut-être pas appris la valeur du, je ne sais pas, du travail, de l'argent, etc. D'accord ? Il y a toujours deux côtés à une même pièce. Choisissons de mettre notre énergie sur le côté positif parce que ce qui vous arrive de toute façon est arrivé. On ne sait pas de changer. On ne peut pas de changer. Je ne sais jamais quel est le bon mot parce que en France et en Belgique, on ne le dit pas forcément de la même façon, mais ce n'est pas grave. Je vous invite maintenant à penser à une chose qui vous est arrivée, pas une chose dans laquelle vous êtes pour le moment, une chose qui vous est arrivée. que vous aviez considéré comme négative, et en fait, au final, certes, il y avait du négatif, c'est OK, mais il y avait aussi du positif et vous ne l'aviez pas vu au début. Est-ce qu'à ce moment-là, vous auriez pu le voir ? Oui ou non, ça va dépendre de la situation. Mais même si vous n'aviez pas pu le voir, une fois qu'il vous est arrivé plusieurs fois des obstacles et qu'à chacun des obstacles, vous avez décidé de voir ce qu'il y avait de beau derrière, de voir le cadeau qu'il y avait derrière, en fait, au final, le prochain obstacle, ça restera un obstacle. Ça restera une difficulté, je ne suis pas dans le monde des bisounours, mais par contre, ce prochain obstacle, vous allez pouvoir, si vous changez votre perception, vous allez pouvoir vous dire, ok, je prends, je n'ai pas le choix de toute façon, comment est-ce que je peux le percevoir différemment ? Comment est-ce que je peux agir ? Quel est le premier pas que je peux faire pour passer outre cet obstacle, pour qu'un jour ce soit juste un souvenir ? Et quelle est la volonté que j'arrive à mettre là-derrière ? D'accord ? Quelle est l'énergie dans laquelle je suis pour pouvoir aller solutionner ces problèmes-là ? Ici, j'ai choisi d'arrêter ma marque Corail, donc la marque de bijoux. C'est un obstacle, ça n'a pas fonctionné comme je le voulais. Surtout, ça me demandait beaucoup d'énergie pour quelque chose où moi, je n'avais pas tellement d'affinité avec, de pourquoi. Les bijoux, c'est joli, mais ce n'est pas forcément ma passion. Je peux parler de clafoutis pendant des heures, je peux difficilement parler de bijoux pendant des heures. On m'a dit, c'est dommage, tu as perdu du temps, etc. Déjà, je n'ai pas vraiment perdu d'argent. Par contre, j'ai perdu du temps, le temps c'est de l'argent, etc. Donc ça dépend comment on calcule. Oui, c'est un peu pénible, il faut fermer la marque, etc. Mais j'ai gagné de l'expérience. J'ai gagné le fait de savoir qu'en fait, je devais rester centrée sur ce qui avait vraiment du sens pour moi. Or, les bijoux, c'est juste un petit ajout, c'était sympa, mais ça n'avait pas tellement de sens pour moi. Donc ça, c'est juste un petit exemple supplémentaire. Alors, maintenant, on va partir sur le comment, en fait, vous transformer une épreuve ... en tremplin, d'accord ? Donc au lieu de vous prendre le mur, comment vous passez au-dessus ? Sans nier qu'il y a un mur, ok ? Mais il y a moyen de passer au-dessus, ou de casser un petit peu le mur. Il y a trois choses qui fonctionnent très bien, je trouve, et que j'utilise vraiment, vraiment très, très, très souvent. La première, c'est, là je l'ai encore fait hier, le zoom arrière. Zoom arrière, c'est-à-dire, dans cinq ans, qu'est-ce que je penserais de l'événement que je suis en train de vivre ? Dans cinq ans, si ce que je suis en train de vivre, je l'aurais. oublié, alors c'est pas important. On règle le truc, on passe au-dessus, pas de drama, ok ? C'est pas important. Si dans 5 ans, ce que vous êtes en train de vivre, vous vous en rappellerez, par exemple un divorce, vous vous en rappellerez bien dans 5 ans, ben en prenant du recul, si vous vous divorcez, vous prenez, que ce soit votre décision ou pas, vous sortez d'une relation qui ne fonctionnait pas. Il n'y a pas de couple heureux qui divorce, ça n'existe pas. A ma connaissance, Détrompez-moi si je me trompe. mais il n'y a pas, il y a beaucoup de couples malheureux qui ne divorcent pas, mais il y a à ma connaissance très peu de couples heureux qui divorcent enfin il n'y en a pas, ça n'a aucun sens donc ça veut dire que vous quittiez une relation qu'on vous a fait quitter ou que vous la quittiez vous même vous quittez une relation qui de toute façon n'allait pas fonctionner et donc ça vous rouvre la porte à autre chose que ce soit une autre relation, que ce soit le célibat que ce soit, j'en sais rien, partir sur une île, j'en sais rien je dis n'importe quoi, ok ? donc mais dans 5 ans, qu'est-ce que je vais penser ? de ce que je suis en train de vivre aujourd'hui, est-ce que ça aura vraiment de l'importance ? Si la réponse est non, voilà, on règle le truc et on laisse passer et puis c'est tout. Si la réponse est oui, qu'est-ce que je veux pouvoir me dire de ça dans cinq ans ? Et alors là, vous mettez les étapes en place, un pas après l'autre, pour pouvoir arriver à cette solution-là, à ce résultat-là. La deuxième, dites-vous aussi toujours, j'aime bien toujours me dire qu'un drame, c'est peut-être juste un virage. Un drame, c'est peut-être juste un virage. Je répète, un drame, c'est peut-être juste un virage. D'accord ? Vous avez changé de voix. Ça secoue ? C'est peut-être juste un virage. Je crois que je l'ai répété assez de fois. Alors, deuxième astuce, donc je vous ai parlé ici du zoom arrière, je vous parle de l'inversion mentale. Ça, j'en ai un petit peu parlé tout à l'heure. C'est, en gros, comment est-ce que je transforme ce problème en une opportunité ? De nouveau, je ne dis pas qu'il y a un problème. Mais, le problème, vous l'avez de toute façon. Comment est-ce que j'en fais une opportunité ? Donc, quand on a un problème dans Clafoutis, et ça arrive tout le temps, c'est normal, Quand quelqu'un se plante, quand il y a un mauvais processus qui fait qu'on fait une erreur, mais ok, c'est fait. Comment on le résout déjà premièrement, mais deuxièmement, comment est-ce que ça, j'en fais une opportunité ? Comment est-ce que je corrige ce qui en fait n'allait pas ? Comment est-ce que je change, que ce soit au niveau privé ou au niveau professionnel, pour que ça ne m'arrive plus ou en tout cas pour pouvoir apprendre de cette erreur ? Et ça, ça sert tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Ça m'arrive tout le temps. et j'utilise tout le temps cette phrase de se dire « Ok, comment on fait pour que ça n'arrive plus ? » et « Comment on fait pour que du coup, ce problème nous rend meilleur ? » La troisième astuce, le troisième outil, c'est les mini-pas. Quand vous êtes face à une montagne, c'est trop dur. Quand vous êtes face à une marche d'escalier, c'est pas trop dur. Vous pouvez monter une marche d'escalier. Après la première, vous pouvez monter la deuxième. après la deuxième, vous pouvez monter la troisième et vous avez compris la suite, ok ? Donc on avance d'un seul pas. Il m'est arrivé hier des problèmes pas très agréables, il y en a deux que je dois prendre et trouver une solution et faire mieux la prochaine fois et le troisième, je dois faire mieux maintenant. Je dois trouver des solutions maintenant. Je vais pas expliquer et ça ne sert à rien, on n'est pas là pour ça, mais en fait pour les deux types de problèmes, ceux que je dois juste accepter et résoudre et ceux que je dois L'autre est différent, je dois... Ok, je suis consciente de ça, comment est-ce que je fais pour récupérer la situation rapidement ? D'accord ? Dans les deux types de problèmes, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je fais maintenant ? Je ne peux pas résoudre le truc d'un coup, parce que le problème est trop important, pour qu'il puisse être résolu en un claquement de doigts, d'accord ? Sinon je l'aurais déjà fait. Sinon ce ne serait pas un problème, ce serait déjà quelque chose qui est dans le passé. Mais donc, qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui ? juste aujourd'hui pour aller vers la meilleure solution. Et vers où est-ce que je veux aller ? Pareil, il faut toujours voir le sommet de la montagne, mais être focalisé sur la première marche. Je sais quel est le sommet de la montagne, mais je ne sais pas comment je vais y arriver. Je ne connais pas le chemin. Ça va aller dans tous les sens. Par contre, est-ce que je peux trouver la première marche, le premier chemin, le premier embranchement ? Ça, je peux faire. Donc, on va mettre ça en place. Une fois que c'est mis en place, on va passer au deuxième, au troisième, au quatrième. personne n'a créé une entreprise à 5 milliards en sachant qu'il allait créer une entreprise à 5 milliards. C'était sûrement l'objectif, quoique pas toujours, mais en tout cas, il y a eu un premier pas, un deuxième pas, un troisième pas, on repart en arrière, on change de chemin, on recommence, d'accord ? Et en fait, vous allez juste vivre la même chose. Mais donc, dès que vous êtes face à un obstacle, et je suis sûre que si vous écoutez ce podcast, vous êtes face à un obstacle, et je suis sûre que vous êtes face à un obstacle parce que vous êtes un être humain et qu'on en a tout le temps. Dans ce cas-là, vous pouvez vous dire, ok. C'est pas très agréable, mais j'ai trois outils. Mon zoom arrière, parce que dans cinq ans, ce sera vraiment si important que ça. Et si oui, comment est-ce que je fais pour que le résultat soit bon ? L'inversion mentale, comment est-ce que je transforme ce problème en une opportunité ? Et les mini-pas courageux. D'accord ? C'est pas juste un mini-pas de « Ah, je vais juste faire un peu ça. » Non, non, un mini-pas courageux, les gars. D'accord ? Pas juste « Je vais juste faire ceci aujourd'hui parce que c'est déjà bien. » Non. Qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui ? Quel est le meilleur pas, le plus courageux que je puisse faire aujourd'hui pour améliorer la situation ? Je vais conclure ici. Ce que j'aimerais qu'on retienne aujourd'hui, en fait, vous faites ce que vous voulez déjà. Deuxièmement, l'obstacle, il n'est pas forcément à contourner. On peut rentrer dedans, passer au-dessus. Si vous voyez ça comme un mur, vous pouvez faire un trou dans le mur. Vous pouvez emmener votre mur avec vous parce qu'il y a des choses intéressantes dans le mur, etc. Donc on n'a pas forcément besoin de contourner les obstacles ou de faire comme s'ils n'existaient pas. Il y a d'autres façons de gérer les obstacles, notamment le fait de les transformer en opportunités. Et deuxièmement, le titre du livre. L'obstacle est le chemin. Il n'y a pas de vie sans obstacle. Ça ne sert à rien de rester bloqué sur l'apitoiement, sur son sort, parce que enfin, c'est quand même pas juste et il m'est arrivé ça et ça et ça. Franchement, hier, j'aurais pu. Il m'est arrivé des trucs vraiment désagréables. Alors que sur certains sujets... Je les avais prévues, j'avais demandé que des choses soient faites, ça n'a pas été fait, mais je n'ai pas vérifié, bref, bref, bref. Donc je prends l'entière responsabilité, pas parce que je suis la seule à avoir fait une erreur, mais parce que je suis la seule à qui... En gros, je suis responsable, donc je prends cette responsabilité. Mais, de un, c'est le chemin. Ça doit arriver, ça va encore arriver. Comment est-ce que je passe au-dessus pour que la prochaine fois que ça arrive, ce soit moins douloureux ? Et qu'est-ce que je vais en retirer de positif ? Parce qu'il est hors de question que je passe ces obstacles sans en retirer quoi que ce soit de positif. Je vous demande maintenant, enfin je ne vous demande pas, je vous propose plutôt, maintenant que le podcast se termine, de vous, pensez à vous, c'est mieux de l'écrire, ça marche toujours mieux quand on écrit, vous... écrivez un de vos obstacles actuels. Vraiment, vous l'écrivez noir sur blanc. Ok ? Bleu sur blanc, on s'en fout. Vous écrivez noir sur blanc, et puis vous vous demandez et si au final c'était une chance qui s'était déguisée ? Qu'est-ce que ça donnerait ? Qu'est-ce que ça change dans ma vie si je le vois comme ça ? Ok ? Et si c'était en fait une chance, mais que elle est mal habillée, elle est déguisée, c'est un cadeau mal emballé, vous l'appelez comme vous voulez. Je sais que c'est un sujet sur lequel je reviens souvent, mais c'est la base. pour moi, de la base, de la base, de la base de ma philosophie, de la philosophie des gens que j'aime écouter, de la philosophie des gens que j'aime interviewer, et de la philosophie des gens que j'aime lire. Si cet épisode vous a parlé, évidemment, partagez-le, surtout à quelqu'un qui vit peut-être un obstacle pour le moment. Partagez-le, partagez-le, partagez-le. Surtout si la personne vit une galère, et n'hésitez pas évidemment à me laisser une note, à vous abonner, tout ça, tout ça, vous connaissez. Je sais que ça n'a l'air de rien comme ça, et qu'on vous le dit dans tous les podcasts, mais c'est ultra, ultra important. pour les podcasteurs. Et n'hésitez pas non plus à me contacter si vous m'écrivez sur Instagram. C'est moi qui réponds. Voilà. Je vous souhaite une belle journée.

Description

Et si votre pire galère était en fait votre plus belle opportunité ?

Aujourd’hui, je vous parle en solo (oui, encore 😜) d’un sujet qui revient sans cesse dans ma vie d’entrepreneure, de maman, de femme tout court : les obstacles.

On les redoute, on les subit, on les évite… Mais si on les regardait autrement ?


Quand la vie vous met un mur en face, vous avez deux options : rester planté devant ou chercher la porte cachée. Ici, je vous donne mes outils pour la trouver.


Dans cet épisode, on explore ensemble :


  • Pourquoi notre cerveau est ultra optimiste… mais seulement pour les autres

  • Comment une maladie m’a appris à me recentrer sur l’essentiel

  • Pourquoi un obstacle peut devenir votre meilleure force (même si aujourd’hui vous pleurez dans votre voiture)

  • Les 3 piliers stoïciens pour traverser les tempêtes : perception, action, volonté

  • Comment savoir si votre drame du jour comptera encore dans 5 ans ?

  • Le pouvoir des mini-pas courageux (et pas des “faut que je m’y mette lundi”)

  • Et la vraie question à se poser face à une galère : “Qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui, juste aujourd’hui ?”


Vous traversez une période pas jojo ? Cet épisode, c’est votre anti-apitoiement sur ordonnance. Sans jugement, sans baguette magique. Juste des outils qui m’aident (vraiment) au quotidien.

Et peut-être qu’en l’écoutant, vous verrez votre problème sous un tout autre angle…


👉 Pour aller plus loin :


  • Le livre mentionné : L’obstacle est le chemin de Ryan Holiday

  • Suivez-moi sur Instagram pour plus d’astuces mindset & coulisses d’entrepreneure : stephanie.bovy

  • Allez découvrir le site : kroissant.club


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Kroissant, c’est le podcast qui explose vos croyances limitantes et vous inspire à transformer votre vie grâce à un mindset positif et des outils concrets. 🎙 À travers des histoires inspirantes et des échanges authentiques, on vous motive à passer à l’action pour atteindre votre plein potentiel et vivre une vie épanouissante. Que vous soyez en quête de croissance personnelle, d’un nouvel épanouissement professionnel, ou simplement d’une bonne dose de motivation, chaque épisode vous pousse à travailler sur vous et à avancer un pas après l’autre. Ici, on partage des galères, des victoires et des conseils réels pour créer une vie extraordinaire, loin des clichés et des conseils à 2 balles. 🌟


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Croissance, de nouveau un épisode solo. Vous allez peut-être vous dire mais elle n'interviewait pas des gens cette fille. Si, elle voulait à la base et interviewer et faire des épisodes solo. Elle va revenir sur ses interviews mais pour le moment il y a beaucoup de choses sur lesquelles je dois me concentrer au niveau notamment de Clafoutis. Si vous ne connaissez pas, c'est mon entreprise principale, Clafoutis avec un K. Et donc je décide de faire plus d'épisodes solo surtout parce que si j'ai... plein, plein, plein, plein de choses à vous raconter, toute seule derrière mon micro. Et donc c'est parti pour une petite série d'épisodes solo. Les interviews reviennent, ne vous inquiétez pas. Je pense que ça ne vous empêchait pas de dormir. Alors, aujourd'hui, on va parler d'obstacles. On va réaborder, si vous avez suivi, je parle quand même régulièrement et mes invités parlent régulièrement du cadeau caché ou du cadeau mal emballé. Aujourd'hui, on va carrément parler de l'obstacle. Donc on est un petit peu dans la même philosophie. c'est une philosophie qui est tiré des stoïciens, d'accord ? Peu importe, au fait, d'où ça vient. Mon objectif avec le podcast du jour, c'est que quand vous êtes face à un obstacle, et vous serez face à plein d'obstacles dans votre vie, je suis face à plein d'obstacles, la vie est faite comme ça, vous puissiez être capable de les voir autrement et de voir l'opportunité qu'il y a derrière. Alors dit comme ça, ça fait, ouais, bah oui, évidemment, on sait bien, mais sur le moment même, c'est difficile, tout ça, tout ça. En fait, il y a quand même moyen, via quelques petites... tips, quelques petites astuces, quelques façons de penser que je vais vous donner maintenant et qui m'aident moi au quotidien à dépasser les obstacles et à ne pas couler à chaque fois qu'il y en a un. Je vais essayer de vous partager tout ça pour que la prochaine fois que vous ayez un obstacle ou que pour l'obstacle dans lequel vous êtes actuellement, parce que vous avez forcément des challenges dans votre vie, vous puissiez être capable de les voir un petit peu différemment et donc d'en sortir éventuellement plus rapidement ou en tout cas d'en tirer les leçons plus facilement. Pourquoi est-ce que j'ai envie de vous parler d'obstacles aujourd'hui ? Parce que hier, j'avais pas encore décidé de mon sujet d'épisode, j'ai plein d'idées de sujets d'épisodes, j'avais pas encore décidé ce matin. Et puis hier, je me suis pris beaucoup d'obstacles. Donc hier, c'était une journée assez difficile. Alors ne me plaignez pas, parce que de toute façon, il y en aura d'autres, vous en avez, tout le monde en a, donc il n'y a vraiment pas de problème par rapport à ça. mais je me suis quand même pris des baffes je suis pas là pour forcément les raconter aussi bien au niveau privé, mais pas beaucoup, mais surtout au niveau professionnel, ça arrive. De toute façon, quand on est entrepreneur, un entrepreneur qui ne se prend pas de baffe, je ne connais pas. Ça n'existe pas. Enfin, je n'en connais pas. Tous ceux que je connais sont habitués à ce genre de choses. Ça ne veut pas dire que quand ça nous arrive, c'est fun. Ça ne veut pas dire que même si on sait que ça va arriver, on a envie que ça arrive parce qu'on a toujours ce fantasme de non, mais pour nous, ça va aller. J'avais lu quelque part ou entendu quelque part que notre niveau d'optimisme par rapport à ce qui va nous arriver dans notre vie Merci. est beaucoup plus élevé que notre niveau d'optimisme si on doit nous demander ce qui va arriver dans la vie des personnes autour de nous. Donc par exemple, si on me demande des chiffres complètement au hasard et qui ne sont absolument pas scientifiques, c'est juste à titre d'exemple, si on me demande quel est le pourcentage de risque pour les gens en général d'attraper un cancer ou de faire faillite ou ce genre de choses, je vais donner un pourcentage beaucoup plus élevé. que si on me pose la question par rapport à moi. Quel est mon risque de faire faillite ? En fait, je vais avoir, quand je dis « je » , c'est l'être humain, je vais avoir tendance à minimiser le risque pour moi, en tout cas par rapport à ce que je considère pour les autres. Alors, on est parti dans le vif du sujet. Ma phrase de départ, c'est en fait, « Et si ce que tu redoutais, c'était en fait ta plus grande opportunité ? » « Oh non, elle est encore repartie avec ça. » Oui, elle est encore repartie avec ça, parce que soit vous avez entendu cette phrase et vous vous êtes dit Merci. évidemment, moi, c'est ce que j'applique au quotidien, et dans ce cas-là, tant mieux, vous avez déjà compris l'essence du podcast. Soit, en fait, vous n'êtes pas d'accord avec cette phrase, et je vais essayer de passer ces prochaines minutes à vous démontrer que, si, en fait, que de nouveau, on ne cherche pas les obstacles, mais que quand ils arrivent, il y a toujours du positif à aller chercher derrière, et que donc, l'obstacle est le chemin. Ce n'est pas moi qui ai inventé cette phrase, l'obstacle est le chemin, c'est le titre d'un livre, que j'ai lu, évidemment, d'un livre de, il faut que je retrouve son nom, de Ryan Holiday, un chouette nom. Holiday, ça veut dire vacances. Donc le titre de ce livre, c'est L'obstacle et le chemin, et il démontre dans tout le livre qu'en fait, à chaque obstacle qu'on rencontre, c'est simplement la suite de notre chemin, et on peut tout à fait contourner, dépasser ces obstacles. Le mindset, parce qu'on en aura tous, le mindset qu'on utilise, c'est ça qui va faire en sorte que l'obstacle est difficile à surmonter ou pas. Je reviens sur les stoïciens, je ne vais pas faire un cours théorique sur les stoïciens. C'est une philosophie, moi, qui me parle beaucoup. donc n'hésitez pas, si ça vous intéresse, à aller voir, il y a peut-être des podcasts qui parlent de ça, il y a sûrement, enfin vous allez voir n'importe où, vous demandez à ChatGPT ou à Google ou n'importe quoi, ils vous expliqueront la philosophie des stoïciens, qui est quand même assez facile à résumer. Mais c'est un petit peu, donc ils datent de l'Antiquité, c'était un petit peu les coach mindset, on peut les appeler comme ça, de l'Antiquité. Et donc en fait, leur idée centrale, c'est que ce qui compte... Ce n'est pas ce qui t'arrive, c'est la façon dont tu réagis. Et là, je suis 100% d'accord avec ça. Et donc, pour Ryan Holiday, dans ce livre, il va résumer ça en trois piliers. Premièrement, ça va être la perception, d'accord ? Ce qu'on voit, la façon dont on interprète la situation va avoir un impact sur la façon dont on va y réagir et donc sur la façon dont on va surmonter ou même profiter de l'obstacle. Un obstacle n'a pas toujours à être surmonté. on peut aussi profiter de l'obstacle. J'en reparlerai ici juste après. Donc ça, c'est le premier socle. Le deuxième socle, c'est l'action. Les stoïciens vont dire « Fais un pas, même un petit pas, même s'il est imparfait. Tu fais un pas. On ne reste pas dans sa tête à réfléchir pendant des années. On fait un pas. Un pas après l'autre, après l'autre, après l'autre. Et donc, c'est aussi pour ça que c'est un mindset qui est très populaire parmi les entrepreneurs. C'est qu'on sait bien à un moment donné que quand ça ne va pas, eh bien, on fait un pas. Et puis on fera un deuxième, et puis on fera un troisième, et qu'on n'est jamais en train de gravir une montagne, en tout cas on ne doit pas avoir l'impression d'être en train de gravir la montagne, on doit avoir l'impression d'être en train de gravir une marche, après l'autre, après l'autre, après l'autre, même si on a la montagne en ligne de mire. Et troisièmement, le troisième socle, le troisième pilier, c'est la volonté, évidemment, parce que c'est bien de faire un pas, mais à un moment donné, il faut y mettre de l'énergie. Donc cultiver sa force intérieure. Ça va permettre de tenir, même quand ça va mal, même quand ça fait mal. D'accord ? Cultiver sa force intérieure, vous mettez ce que vous voulez derrière. Ça peut être prendre soin de soi, ça peut être lire des livres de développement personnel, ça peut être se faire passer en premier à certains moments, ça peut être faire attention à son sommeil, etc. C'est toutes les choses qui vont faire que ça va être plus facile pour vous, si vous êtes dans un bon état, d'aller chercher de la volonté. On est bien d'accord que si ça fait deux semaines qu'on mange un McDo, qu'on dort quatre heures par nuit parce qu'on a joué, j'en sais rien, aux jeux vidéo, qu'on ne fait que boire du sucre et se donner des shots de sucre toute la journée, qu'en plus, on s'est engueulé avec tout le monde autour de nous et qu'on n'a personne pour nous soutenir, allez un peu chercher de la volonté à ce moment-là. Ben non, en fait. Quand vous prenez soin de vous, et peu importe ce que vous mettez, derrière, prendre soin de soi, moi, je considère que je prends soin de moi quand je fais des choses qui augmentent mon niveau d'énergie. Et donc, un jour, ça peut être une chose, et l'autre jour, ça peut être autre chose, d'accord ? Donc, il n'y a pas besoin. que ce soit tout le temps la même chose, et on n'est pas tous obligés de faire du yoga le matin. C'est très chouette, c'est très sympa, mais il y a plein d'autres façons de prendre soin de soi. Pour moi, ma définition de prendre soin de moi, c'est est-ce que ce que je suis en train de faire augmente mon énergie ? Sinon, qu'est-ce que je peux faire pour augmenter mon énergie dans mon état actuel des choses ? Il y a aussi, il ne faut pas oublier de prendre en compte ces variations d'énergie. On a des variations d'énergie par rapport au moment de la journée, on a des variations d'énergie si on est des femmes par rapport à nos cycles. On a des variations d'énergie par rapport à nos périodes de vie. On a des variations d'énergie par rapport aux saisons. Évidemment, ce matin, je suis allée marcher à 6h30 du matin. En hiver, sous la drache, ça ne va pas me donner le même niveau de satisfaction. Donc, adaptez la façon dont vous prenez soin de vous à votre environnement, etc. Mais pas uniquement juste à vos fainéantises, évidemment. Parce que sinon, c'est un peu trop facile. Oh, c'est bon, j'ai mangé des frites, j'ai pris soin de moi parce que je me suis laissée aller peut-être une fois. Mais sur le long terme, non, ce n'est pas une grande idée. Je reviens, vous avez peut-être compris que j'ai un cerveau qui fait des bulles et qui rajoute d'autres choses dans ma ligne rouge, donc je reviens à ma ligne rouge et je répète les trois piliers des stoïciens, d'accord ? La philosophie sur laquelle ce livre est basé, donc ce dont je suis en train de vous parler est basé, c'est la perception des choses, vous pouvez agir sur votre perception des choses, vous pouvez agir sur les actions que vous mettez en place et vous pouvez agir sur votre volonté. de par notamment votre niveau d'énergie, votre force intérieure, vous l'appelez comme vous voulez. Je vous donne quelques exemples de personnes connues qui ont a priori tout perdu et qui en fait en ont fait une force. Ça va être très très simple. Premièrement, pensez à Nelson Mandela. Le mec, il a passé 27 ans en prison et il finit par être un leader mondial de la paix. Alors qu'il y a des gens qui vont passer 27 ans en prison, pour de bonnes et de mauvaises raisons, la question n'est pas là, et en fait ça va ruiner leur vie. Lui, ça, au final, tout le monde se rappelle qu'il a passé 27 ans en prison. Tout le monde se rappelle peut-être pas des 27 ans, mais en fait cet obstacle, 27 ans les gars, c'est long, cet obstacle en fait il en a fait une énorme force. Est-ce qu'il aurait voulu aller 27 ans en prison ? Bien sûr que non, ça m'étonnerait. Est-ce qu'il a été assassiné en prison, tout ça ? Bah non, d'accord ? On ne peut pas dire que 27 ans de prison, ce n'est pas un obstacle. Je prends ici Thomas Edison, il perd son usine dans un incendie. Le lendemain, il est en train de la reconstruire. On peut perdre son usine dans un incendie et arrêter. tout ce qu'on fait et finir en dépression, ou on peut se dire, je la reconstruis et demain, je repars sur autre chose de mieux. Il y a combien d'histoires de gens qui font faillite ou qui divorcent, et en fait, c'est la meilleure chose qui leur soit arrivée dans leur vie. Sur le moment même, évidemment que non. Personne ne se dit, alors peut-être le divorce, en tout cas quand c'est choisi et pas quand c'est subi, et encore. Mais il doit y avoir certainement des libérés-délivrés dans le processus. Mais par contre, je prends une entreprise qui fait faillite, il y a plein de gens qui ont fait faillite ou qui ont perdu leur emploi et au final, c'était une des meilleures choses qui puisse leur arriver. D'accord ? Donc, je ne suis pas en train de dire que vous devez chercher les emmerdes, mais elles vont vous arriver de toute façon. Donc, il y a moyen de les voir de différentes façons. Je vous redonne un exemple qui m'est personnel. Donc, j'ai la maladie de Lyme. Alors, une des difficultés auxquelles j'ai fait face hier, c'est que je me suis fait piquer par une tique. Rien que d'en parler, ça me... tord les boyaux, ça me rend malade. Il faut savoir que je me suis fait piquer, je crois, deux fois par une tique dans ma vie. La première fois, j'ai chopé la maladie de Lyme. La deuxième fois, c'était hier. Donc le niveau d'anxiété, même quand je vous parle maintenant, remonte très fort, c'est une de mes phobies. Certes, je travaille dessus, mais c'est clairement une de mes phobies. J'ai été deux ans complètement hors service. Donc sous-traitement, gros traitement. J'ai eu des périodes où je n'étais pas capable de monter les escaliers, je perdais mes mots, j'avais mal partout. Voilà. je vais très bien maintenant. Mais donc hier, ça a été un stress. Mais si je mets de côté la piqûre de hier, est-ce qu'aujourd'hui, si on me pose la question de à refaire est-ce que tu te chopes la maladie de Lyme, la réponse naturelle serait bien évidemment que non. Qui veut avoir une maladie qui reste dans le sang, je ne donne plus mon sang, je ne sais pas si elle est toujours là en dormance ou pas, a priori oui, etc. Donc je ne sais pas si j'ai eu ou si j'ai la maladie de Lyme, j'en ai aucune idée. Est-ce que j'ai envie d'avoir ça ? Non. Par contre, Avant d'avoir la maladie de Lyme, j'étais quand même beaucoup plus vite affectée par des choses, je ne vais pas dire négatives parce que ce serait dommage dans ce podcast d'utiliser le terme négatif, par des choses, des obstacles qui m'arrivaient. J'ai eu cette maladie de Lyme et comme on dit toujours, dans la vie on a mille problèmes. Jusqu'à ce qu'on ait un problème de santé, dans ce cas-là on n'a plus qu'un seul problème. Pareil si c'est le problème de santé de quelqu'un dans votre famille. Et donc à ce moment-là, j'ai eu plus qu'un seul problème. Donc j'ai continué à travailler mais avec boulot. de jours d'absence, j'ai fait ce que je pouvais. Mais donc pendant deux ans, mon focus principal, c'était récupérer ma santé. Donc comment est-ce que je fais, etc. Et en fait, aujourd'hui, ma santé est physique et mentale, elles sont meilleures qu'avant d'avoir eu la maladie de Lyme. Alors c'est vrai, j'ai 10 kilos de plus parce que la maladie de Lyme, c'est sympa. Quand t'es sous médoc, tu ne peux pas, t'arrives pas à manger, donc forcément. Mais ceci mis de côté. J'ai une vie beaucoup plus équilibrée depuis que j'ai eu l'hymne. J'ai laissé tomber plein de choses que je n'aurais jamais laissé tomber avant, simplement parce que je n'avais plus mille problèmes, je n'avais plus qu'un seul problème. Et maintenant, quand il m'arrive quelque chose, et ça arrive tout le temps puisque je suis un être humain et donc il m'arrive tout le temps des trucs, comme à vous, au final, avoir passé ça, ça me donne plus de force. Et d'ailleurs, on reconnaît les gens qui ont vécu des épreuves difficiles, eh bien... En général, quand il leur arrive quelque chose, si elles ont vécu quelque chose de plus difficile, elles sont beaucoup plus fortes pour l'assumer, sauf si ça vient de leur arriver, évidemment. Mais si elles s'en sont remises, elles sont beaucoup plus fortes pour l'assumer. Est-ce qu'aujourd'hui, ma vie est meilleure parce que j'ai eu l'hymne pendant deux ans ? Oui. Est-ce qu'à refaire, je vais dans ce bois me faire piquer, etc. ? Non, pas forcément. Mais il y a vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, ça fait vraiment beaucoup de positifs à avoir eu cette maladie. Est-ce que je vous dirais la même chose si j'étais toujours dedans en train de galérer ? Probablement pas. D'accord ? Ça ne veut pas dire qu'il n'y aurait pas eu des points positifs parce que j'aurais développé d'autres aspects de ma vie, mais c'est sûr que c'est toujours plus sympa d'avoir une maladie que de l'avoir. Bref, je me perds de nouveau. Il faut que j'arrive à accadrer, et en même temps, ce n'est pas grave. Vous commencez à connaître. Ok ? Donc si vous êtes, je vais être cash, tant pis, si vous êtes en burn-out, si vous venez de divorcer, si vous venez de perdre votre emploi, si vous venez de faire faillite, peut-être. et d'ailleurs très probablement, en tout cas si vous le décidez peut-être que c'est une des meilleures opportunités de votre vie, voilà, je dis ça parfois des cancers, évidemment si c'est pas fatal, un cancer peut être une super opportunité pas sur le moment même, mais après il y a des gens qui vivent des vies tellement meilleures après leur cancer parce qu'elles ont eu ce wake up call qu'on dit en anglais elles ont eu cette piqûre de rappel que la vie pouvait s'arrêter, ok ? Je sais que vous savez tout ça mais c'est quand même bien de le réentendre donc Ce que vous vivez pour le moment qui est difficile, le premier pilier c'était donc la perception, vous avez la possibilité de lui donner une autre signification. Ça ne veut pas dire qu'on vit dans le monde des bisounours, ça veut dire qu'il n'y a pas que du positif dans ce qui arrive et il n'y a pas que du négatif. Vivre des périodes sans aucune difficulté, par exemple un enfant qui vit une enfance sans aucune difficulté, sans aucun challenge, le point positif c'est qu'a priori il n'y aura pas trop de traumatismes à aller gérer plus tard. Le point négatif c'est qu'il n'a peut-être pas appris la persévérance, qu'il n'a pas appris à se battre. pour ce qu'il voulait et il n'a peut-être pas appris la valeur du, je ne sais pas, du travail, de l'argent, etc. D'accord ? Il y a toujours deux côtés à une même pièce. Choisissons de mettre notre énergie sur le côté positif parce que ce qui vous arrive de toute façon est arrivé. On ne sait pas de changer. On ne peut pas de changer. Je ne sais jamais quel est le bon mot parce que en France et en Belgique, on ne le dit pas forcément de la même façon, mais ce n'est pas grave. Je vous invite maintenant à penser à une chose qui vous est arrivée, pas une chose dans laquelle vous êtes pour le moment, une chose qui vous est arrivée. que vous aviez considéré comme négative, et en fait, au final, certes, il y avait du négatif, c'est OK, mais il y avait aussi du positif et vous ne l'aviez pas vu au début. Est-ce qu'à ce moment-là, vous auriez pu le voir ? Oui ou non, ça va dépendre de la situation. Mais même si vous n'aviez pas pu le voir, une fois qu'il vous est arrivé plusieurs fois des obstacles et qu'à chacun des obstacles, vous avez décidé de voir ce qu'il y avait de beau derrière, de voir le cadeau qu'il y avait derrière, en fait, au final, le prochain obstacle, ça restera un obstacle. Ça restera une difficulté, je ne suis pas dans le monde des bisounours, mais par contre, ce prochain obstacle, vous allez pouvoir, si vous changez votre perception, vous allez pouvoir vous dire, ok, je prends, je n'ai pas le choix de toute façon, comment est-ce que je peux le percevoir différemment ? Comment est-ce que je peux agir ? Quel est le premier pas que je peux faire pour passer outre cet obstacle, pour qu'un jour ce soit juste un souvenir ? Et quelle est la volonté que j'arrive à mettre là-derrière ? D'accord ? Quelle est l'énergie dans laquelle je suis pour pouvoir aller solutionner ces problèmes-là ? Ici, j'ai choisi d'arrêter ma marque Corail, donc la marque de bijoux. C'est un obstacle, ça n'a pas fonctionné comme je le voulais. Surtout, ça me demandait beaucoup d'énergie pour quelque chose où moi, je n'avais pas tellement d'affinité avec, de pourquoi. Les bijoux, c'est joli, mais ce n'est pas forcément ma passion. Je peux parler de clafoutis pendant des heures, je peux difficilement parler de bijoux pendant des heures. On m'a dit, c'est dommage, tu as perdu du temps, etc. Déjà, je n'ai pas vraiment perdu d'argent. Par contre, j'ai perdu du temps, le temps c'est de l'argent, etc. Donc ça dépend comment on calcule. Oui, c'est un peu pénible, il faut fermer la marque, etc. Mais j'ai gagné de l'expérience. J'ai gagné le fait de savoir qu'en fait, je devais rester centrée sur ce qui avait vraiment du sens pour moi. Or, les bijoux, c'est juste un petit ajout, c'était sympa, mais ça n'avait pas tellement de sens pour moi. Donc ça, c'est juste un petit exemple supplémentaire. Alors, maintenant, on va partir sur le comment, en fait, vous transformer une épreuve ... en tremplin, d'accord ? Donc au lieu de vous prendre le mur, comment vous passez au-dessus ? Sans nier qu'il y a un mur, ok ? Mais il y a moyen de passer au-dessus, ou de casser un petit peu le mur. Il y a trois choses qui fonctionnent très bien, je trouve, et que j'utilise vraiment, vraiment très, très, très souvent. La première, c'est, là je l'ai encore fait hier, le zoom arrière. Zoom arrière, c'est-à-dire, dans cinq ans, qu'est-ce que je penserais de l'événement que je suis en train de vivre ? Dans cinq ans, si ce que je suis en train de vivre, je l'aurais. oublié, alors c'est pas important. On règle le truc, on passe au-dessus, pas de drama, ok ? C'est pas important. Si dans 5 ans, ce que vous êtes en train de vivre, vous vous en rappellerez, par exemple un divorce, vous vous en rappellerez bien dans 5 ans, ben en prenant du recul, si vous vous divorcez, vous prenez, que ce soit votre décision ou pas, vous sortez d'une relation qui ne fonctionnait pas. Il n'y a pas de couple heureux qui divorce, ça n'existe pas. A ma connaissance, Détrompez-moi si je me trompe. mais il n'y a pas, il y a beaucoup de couples malheureux qui ne divorcent pas, mais il y a à ma connaissance très peu de couples heureux qui divorcent enfin il n'y en a pas, ça n'a aucun sens donc ça veut dire que vous quittiez une relation qu'on vous a fait quitter ou que vous la quittiez vous même vous quittez une relation qui de toute façon n'allait pas fonctionner et donc ça vous rouvre la porte à autre chose que ce soit une autre relation, que ce soit le célibat que ce soit, j'en sais rien, partir sur une île, j'en sais rien je dis n'importe quoi, ok ? donc mais dans 5 ans, qu'est-ce que je vais penser ? de ce que je suis en train de vivre aujourd'hui, est-ce que ça aura vraiment de l'importance ? Si la réponse est non, voilà, on règle le truc et on laisse passer et puis c'est tout. Si la réponse est oui, qu'est-ce que je veux pouvoir me dire de ça dans cinq ans ? Et alors là, vous mettez les étapes en place, un pas après l'autre, pour pouvoir arriver à cette solution-là, à ce résultat-là. La deuxième, dites-vous aussi toujours, j'aime bien toujours me dire qu'un drame, c'est peut-être juste un virage. Un drame, c'est peut-être juste un virage. Je répète, un drame, c'est peut-être juste un virage. D'accord ? Vous avez changé de voix. Ça secoue ? C'est peut-être juste un virage. Je crois que je l'ai répété assez de fois. Alors, deuxième astuce, donc je vous ai parlé ici du zoom arrière, je vous parle de l'inversion mentale. Ça, j'en ai un petit peu parlé tout à l'heure. C'est, en gros, comment est-ce que je transforme ce problème en une opportunité ? De nouveau, je ne dis pas qu'il y a un problème. Mais, le problème, vous l'avez de toute façon. Comment est-ce que j'en fais une opportunité ? Donc, quand on a un problème dans Clafoutis, et ça arrive tout le temps, c'est normal, Quand quelqu'un se plante, quand il y a un mauvais processus qui fait qu'on fait une erreur, mais ok, c'est fait. Comment on le résout déjà premièrement, mais deuxièmement, comment est-ce que ça, j'en fais une opportunité ? Comment est-ce que je corrige ce qui en fait n'allait pas ? Comment est-ce que je change, que ce soit au niveau privé ou au niveau professionnel, pour que ça ne m'arrive plus ou en tout cas pour pouvoir apprendre de cette erreur ? Et ça, ça sert tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Ça m'arrive tout le temps. et j'utilise tout le temps cette phrase de se dire « Ok, comment on fait pour que ça n'arrive plus ? » et « Comment on fait pour que du coup, ce problème nous rend meilleur ? » La troisième astuce, le troisième outil, c'est les mini-pas. Quand vous êtes face à une montagne, c'est trop dur. Quand vous êtes face à une marche d'escalier, c'est pas trop dur. Vous pouvez monter une marche d'escalier. Après la première, vous pouvez monter la deuxième. après la deuxième, vous pouvez monter la troisième et vous avez compris la suite, ok ? Donc on avance d'un seul pas. Il m'est arrivé hier des problèmes pas très agréables, il y en a deux que je dois prendre et trouver une solution et faire mieux la prochaine fois et le troisième, je dois faire mieux maintenant. Je dois trouver des solutions maintenant. Je vais pas expliquer et ça ne sert à rien, on n'est pas là pour ça, mais en fait pour les deux types de problèmes, ceux que je dois juste accepter et résoudre et ceux que je dois L'autre est différent, je dois... Ok, je suis consciente de ça, comment est-ce que je fais pour récupérer la situation rapidement ? D'accord ? Dans les deux types de problèmes, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je fais maintenant ? Je ne peux pas résoudre le truc d'un coup, parce que le problème est trop important, pour qu'il puisse être résolu en un claquement de doigts, d'accord ? Sinon je l'aurais déjà fait. Sinon ce ne serait pas un problème, ce serait déjà quelque chose qui est dans le passé. Mais donc, qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui ? juste aujourd'hui pour aller vers la meilleure solution. Et vers où est-ce que je veux aller ? Pareil, il faut toujours voir le sommet de la montagne, mais être focalisé sur la première marche. Je sais quel est le sommet de la montagne, mais je ne sais pas comment je vais y arriver. Je ne connais pas le chemin. Ça va aller dans tous les sens. Par contre, est-ce que je peux trouver la première marche, le premier chemin, le premier embranchement ? Ça, je peux faire. Donc, on va mettre ça en place. Une fois que c'est mis en place, on va passer au deuxième, au troisième, au quatrième. personne n'a créé une entreprise à 5 milliards en sachant qu'il allait créer une entreprise à 5 milliards. C'était sûrement l'objectif, quoique pas toujours, mais en tout cas, il y a eu un premier pas, un deuxième pas, un troisième pas, on repart en arrière, on change de chemin, on recommence, d'accord ? Et en fait, vous allez juste vivre la même chose. Mais donc, dès que vous êtes face à un obstacle, et je suis sûre que si vous écoutez ce podcast, vous êtes face à un obstacle, et je suis sûre que vous êtes face à un obstacle parce que vous êtes un être humain et qu'on en a tout le temps. Dans ce cas-là, vous pouvez vous dire, ok. C'est pas très agréable, mais j'ai trois outils. Mon zoom arrière, parce que dans cinq ans, ce sera vraiment si important que ça. Et si oui, comment est-ce que je fais pour que le résultat soit bon ? L'inversion mentale, comment est-ce que je transforme ce problème en une opportunité ? Et les mini-pas courageux. D'accord ? C'est pas juste un mini-pas de « Ah, je vais juste faire un peu ça. » Non, non, un mini-pas courageux, les gars. D'accord ? Pas juste « Je vais juste faire ceci aujourd'hui parce que c'est déjà bien. » Non. Qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui ? Quel est le meilleur pas, le plus courageux que je puisse faire aujourd'hui pour améliorer la situation ? Je vais conclure ici. Ce que j'aimerais qu'on retienne aujourd'hui, en fait, vous faites ce que vous voulez déjà. Deuxièmement, l'obstacle, il n'est pas forcément à contourner. On peut rentrer dedans, passer au-dessus. Si vous voyez ça comme un mur, vous pouvez faire un trou dans le mur. Vous pouvez emmener votre mur avec vous parce qu'il y a des choses intéressantes dans le mur, etc. Donc on n'a pas forcément besoin de contourner les obstacles ou de faire comme s'ils n'existaient pas. Il y a d'autres façons de gérer les obstacles, notamment le fait de les transformer en opportunités. Et deuxièmement, le titre du livre. L'obstacle est le chemin. Il n'y a pas de vie sans obstacle. Ça ne sert à rien de rester bloqué sur l'apitoiement, sur son sort, parce que enfin, c'est quand même pas juste et il m'est arrivé ça et ça et ça. Franchement, hier, j'aurais pu. Il m'est arrivé des trucs vraiment désagréables. Alors que sur certains sujets... Je les avais prévues, j'avais demandé que des choses soient faites, ça n'a pas été fait, mais je n'ai pas vérifié, bref, bref, bref. Donc je prends l'entière responsabilité, pas parce que je suis la seule à avoir fait une erreur, mais parce que je suis la seule à qui... En gros, je suis responsable, donc je prends cette responsabilité. Mais, de un, c'est le chemin. Ça doit arriver, ça va encore arriver. Comment est-ce que je passe au-dessus pour que la prochaine fois que ça arrive, ce soit moins douloureux ? Et qu'est-ce que je vais en retirer de positif ? Parce qu'il est hors de question que je passe ces obstacles sans en retirer quoi que ce soit de positif. Je vous demande maintenant, enfin je ne vous demande pas, je vous propose plutôt, maintenant que le podcast se termine, de vous, pensez à vous, c'est mieux de l'écrire, ça marche toujours mieux quand on écrit, vous... écrivez un de vos obstacles actuels. Vraiment, vous l'écrivez noir sur blanc. Ok ? Bleu sur blanc, on s'en fout. Vous écrivez noir sur blanc, et puis vous vous demandez et si au final c'était une chance qui s'était déguisée ? Qu'est-ce que ça donnerait ? Qu'est-ce que ça change dans ma vie si je le vois comme ça ? Ok ? Et si c'était en fait une chance, mais que elle est mal habillée, elle est déguisée, c'est un cadeau mal emballé, vous l'appelez comme vous voulez. Je sais que c'est un sujet sur lequel je reviens souvent, mais c'est la base. pour moi, de la base, de la base, de la base de ma philosophie, de la philosophie des gens que j'aime écouter, de la philosophie des gens que j'aime interviewer, et de la philosophie des gens que j'aime lire. Si cet épisode vous a parlé, évidemment, partagez-le, surtout à quelqu'un qui vit peut-être un obstacle pour le moment. Partagez-le, partagez-le, partagez-le. Surtout si la personne vit une galère, et n'hésitez pas évidemment à me laisser une note, à vous abonner, tout ça, tout ça, vous connaissez. Je sais que ça n'a l'air de rien comme ça, et qu'on vous le dit dans tous les podcasts, mais c'est ultra, ultra important. pour les podcasteurs. Et n'hésitez pas non plus à me contacter si vous m'écrivez sur Instagram. C'est moi qui réponds. Voilà. Je vous souhaite une belle journée.

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