Speaker #0Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien. Je sais que cette phrase est ultra classique et qu'on l'entend partout, mais franchement je le pense. J'espère vraiment que vous allez bien et que si vous n'allez pas bien, vous utilisez cette période difficile pour pouvoir apprendre des choses ou en tout cas vous dire que vous êtes challengé et qu'il y a un cadeau caché derrière. Je vais vous parler de mes trois jours au Booster Camp. Alors, vous allez vous dire, mais maintenant elle ne fait plus que des épisodes solo ? Non, mais avec les trois jours du Booster Camp, avec tous les projets que j'ai pour le moment, planifier des interviews. C'est un peu plus compliqué, donc je vais les planifier en juin et sur fin mai. Mais surtout, j'ai plein de choses à vous raconter pour le moment, parce que pour le moment, ma vie est en train de beaucoup, beaucoup, beaucoup bouger. Et que l'objectif de ce podcast, c'est que je puisse aussi vous apporter mon témoignage encore plus en profondeur que ce que je peux faire, évidemment, avec des entrepreneurs ou des personnes, en tout cas, qui ont changé de vie, que j'interview une bonne heure. Donc ici, vous avez un petit bonus de podcast avec moi. Si ça ne vous plaît pas, il n'y a pas de problème. Il y a une interview qui arrivera très prochainement, probablement la semaine prochaine. Alors... Je suis partie en ce qui s'appelle un booster camp, enfin on appelle ça comme on veut. Ici c'était appelé comme ça, un booster camp, donc un camp de boost en fait, vous avez compris. C'était organisé par le réseau Entreprendre, donc aussi bien le réseau Entreprendre Bruxelles que le réseau Entreprendre Wallonie. Il faut savoir qu'il y a des réseaux Entreprendre un peu partout, en tout cas je sais qu'il y en a en France aussi. Le réseau Entreprendre, à quoi est-ce que ça sert ? En tout cas, en quoi est-ce que ça m'a servi jusqu'à maintenant ? Je suis rentrée dans le premier programme en tant que lauréate. quand j'étais encore starter, donc quand j'étais encore débutante dans Klafoutis. Je n'avais pas encore la boutique de tissu, j'avais juste les patrons. C'était très spécial comme jury, parce que les gens dans le réseau Entreprendre sont en général des gens très bienveillants. Il faut savoir qu'on rentre dans le réseau Entreprendre en payant une cotisation, qu'on n'en retire rien financièrement parlant, qu'on n'a pas le droit de démarcher d'autres membres. Alors évidemment, après, il y a sûrement des collaborations qui se créent, mais en tout cas, ce n'est pas le but premier du réseau. et en plus on vient donner de son temps pour aider des entrepreneurs qui sont moins avancés que soi. Donc, a priori, les gens qui souscrivent à ce genre d'initiatives sont des gens qui ont de la bienveillance et qui ont vraiment envie de transmettre et d'aider. Donc, je me retrouve face à des gens comme ça, mais qui sont tous des hommes, en général plus âgés que moi, pas tous forcément, mais tous des hommes, et moi, je viens leur parler de patron de couture. Donc, je crois que j'ai eu l'air à la fois mignonne et motivée, et donc c'est bon, j'ai pu passer. Et donc, Pendant les deux ans qui ont suivi, j'ai eu deux mentors. Donc normalement, il n'y en a qu'un. Moi, le mien, après un certain temps, n'a plus pu faire partie du réseau parce qu'il a changé de carrière, tout simplement. Et donc, j'ai eu la chance d'avoir un deuxième. Donc tant mieux, moi, ça me faisait deux personnes que j'apprenais à connaître. C'est des personnes qui viennent vous voir, que vous voyez en tout cas, en général, une fois par mois ou une fois toutes les six semaines, et qui viennent vous challenger. Vous venez un petit peu raconter vos galères, vos succès, et les personnes vous écoutent et essayent de vous aider ... du mieux possible. Donc, merci à François et merci à Vincent qui ont pris le temps et qui prennent parfois encore le temps de m'aider, de me suivre. Je sais qu'en tout cas, Vincent écoute le podcast, donc Vincent, je te remercie et on se voit très bientôt. Une fois qu'on a terminé le programme Starter, il est possible, si on rentre dans certaines conditions qui sont des conditions de nombre de personnes engagées, de chiffre d'affaires et je ne sais plus s'il y en avait d'autres, et oui, d'avoir envie de croissance, on peut rentrer dans le programme croissance. Donc là, c'est de nouveau la même chose, sauf que ça dure un an et demi et que pendant cette année et demie, on a un autre mentor, un mentor qui a de toute façon vécu des périodes de croissance. Donc là, je suis rentrée dans le programme croissance. Je crois qu'il faut 10 équivalents en plein ou 5, je ne sais plus, un tel chiffre d'affaires, ben voilà. Donc j'ai pu rentrer dedans et envie de croître. Évidemment que j'ai envie de croître. J'ai pu rentrer dedans et là, je suis dans la période où j'attends qu'on trouve mon mentor. Donc ça prend quand même plusieurs semaines. C'est du travail chez elle, donc merci Cathy. qui fait ça, je ne sais pas si elle écoutera ce podcast, mais en tout cas, elles font un travail incroyable. En parallèle du programme Croissance, on a l'opportunité de s'inscrire au Booster Camp. Le Booster Camp, c'est sous forme de promotion, donc d'une promotion de personnes. Ici, on était une trentaine, aussi bien Bruxelles que Wallonie. Avant, je sais que Bruxelles ne faisait pas vraiment la Wallonie, et donc ça a été mélangé, ce qui était parfait. Le Booster Camp... C'est un groupe d'entrepreneurs qu'on va mettre ensemble pendant trois jours. Donc d'abord, on s'est rencontrés une première fois avant. On a fait une formation sur Insight. Donc Insight, c'est un peu la même chose que les profils de disques, c'est les profils de couleurs. Je ne vais pas rentrer dans le sujet ici, mais je pourrais peut-être faire un épisode de podcast là-dessus, parce que franchement, ça vaut la peine. C'est un outil qui permet de savoir un petit peu dans quelle case on se situe, en sachant qu'évidemment, on est tous des personnes individuellement différentes les unes des autres. Voilà, il n'y a pas juste quatre types de personnes, les couleurs on les mélange dans tous les sens et en plus chacun vient apporter sa personnalité en plus des couleurs, donc il faut sortir du cliché mais il y a quand même des traits de personnalité qui se ressemblent en fonction de la personne. des couleurs et connaître ces couleurs, c'est ultra intéressant. Et connaître les couleurs des gens avec lesquels on vit ou les gens avec lesquels on travaille, encore plus ses associés ou son conjoint, ça me semble primordial pour utiliser le bon vocabulaire, certainement pas pour manipuler les gens, mais en tout cas pour pouvoir voir ce qui est important pour l'autre. Donc ça, c'était une journée, c'était vraiment super top. Même si je connaissais déjà mon profil, j'ai appris beaucoup de choses. Donc moi, j'ai un profil qui s'appelle Inspirateur, qui essaye d'inspirer en tout cas. dit la fille qui est en train de faire un podcast sur le changement de vie. Donc, je crois qu'on n'est pas trop loin des cases. Donc, ma première couleur, c'est le jaune. Donc, c'est le côté social, mais aussi enthousiaste, épicurien et donc parfois un petit peu bordélique et trop enthousiaste. On a tous des qualités et des défauts dans chacun de ces cases, évidemment. Et puis, je suis... Ma deuxième couleur qui est assez proche, c'est le rouge. Et ça, c'est les personnes qui aiment le défi, le challenge, etc. Donc, des entrepreneurs, il y en a quand même beaucoup qui aiment le rouge, mais ce n'est pas obligatoire. D'accord ? donc il ne faut surtout pas rentrer dans les clichés. Vous avez d'autres couleurs qui sont le jaune. Là, c'est la personne qui va être en général plus cadrée, plus structurée, qui a besoin de prendre plus de temps de réflexion. Mais une fois que sa réflexion est faite, en fait, elle est construite. Moi, je construis ma réflexion au fur et à mesure du temps que je parle. Ces personnes-là vont avoir tendance à arriver avec quelque chose qui est déjà construit. Donc, vous voyez les clashs qu'il peut y avoir entre les différentes couleurs. Et puis, vous avez les verts qui sont plutôt le côté social. Donc, faire attention à ce que tout le monde se sente bien, faire attention à ce que les émotions de chacun soient prises en compte. Et donc, c'est des personnes qui détestent quand il n'y a pas d'harmonie, quand il y a du conflit, etc. Voilà. Donc, évidemment, on n'est absolument aucun dans une seule case. On a tous des quatre couleurs, mais on a plus certaines couleurs que d'autres. Je ferme la petite parenthèse. Dites-moi en commentaire si vous avez envie que je vous fasse un épisode complet là-dessus, parce que franchement, il y a moyen. Je ne suis pas formée techniquement à ça, mais je suis déjà beaucoup, beaucoup formée. J'ai lu des livres en entier là-dessus. J'ai eu des formations là-dessus en coaching aussi. Et donc, je ne pourrais pas vous sortir votre profil comme ça. Ça se fait sur base de questionnaires qui sont en général payants. Mais peut-être qu'il y en a des gratuits déjà qui donnent des bonnes indications sur Internet. Mais en tout cas, je peux vous en parler longtemps et vous expliquer vraiment en détail ce que c'est. Donc, dites-le-moi en commentaire et je me réjouis de savoir si ça vous intéresse ou pas. Franchement, c'est génial. C'est comme les cinq langages de l'amour. C'est quelque chose qui est vraiment très, très intéressant à étudier et à comprendre, aussi bien dans son couple, mais aussi dans ses autres relations. Alors... Je reviens sur le booster camp. Donc le booster camp, c'était trois jours, ce qu'on appelle off-site. Off-site, ça veut dire à un endroit qui n'appartient à aucun d'entre nous. On était dans un domaine avec des petits châteaux comme ça, c'était super beau, ça s'appelle le domaine de Rongxin. Il y a un côté luxueux au domaine de Rongxin qui apporte, selon moi, un côté encore plus exclusif à l'expérience, mais pour moi, on va plus loin dans l'expérience si tout le contexte autour de nous est positif, si on mange bien. si on dort bien, si on est bien entouré, évidemment, ça, ça va de soi. En plus, il faisait magnifique. Donc, je crois que ça aide parce qu'on est dans quelque chose de plus inspirant. D'accord ? Pour les enfants, j'ai aussi tendance à dire qu'un enfant doit apprendre dans des environnements inspirants. Une classe fermée, sans fenêtres, toute grise, on se rend bien compte qu'on ne peut pas. Ce n'est pas possible. Alors qu'un enfant qui peut sortir, découvrir des choses de lui-même. Vous me connaissez, je ne suis pas très, très école classique, enfermée dans des classes, même s'il y a des profs qui font un super boulot. Pour moi, on apprend uniquement et on se développe uniquement dans des environnements qui sont inspirants. Ou alors dans des environnements qui sont tellement difficiles que ça nous force à apprendre encore plus vite pour en sortir. Ça, c'est encore une autre discussion. Discussion dans laquelle je ne vais pas rentrer maintenant. Mais donc, franchement, le domaine n'a rien gâché. Le fait de pouvoir aller à la piscine, tout ça, c'était génial. Revenons sur le sujet. Donc ici, on était entre 30 entrepreneurs. Donc on était cinq solos, donc des gens comme moi qui ont lancé leur boîte tout seuls. Et le reste était soit en duo, soit en trio, pour une quinzaine d'entreprises. Toutes belges, aussi bien wallonnes que bruxelloises, et toutes entre 5 et 20 personnes. Donc les entreprises où il y avait le moins de personnes, c'était 5. Et celles où il y en avait le plus, c'était... Il y avait une entreprise à 20 employés. Clafoutis, moi j'étais au milieu, plus ou moins avec... Je crois qu'on est 12 en interne, ou 11, je ne sais plus, mais j'ai recalculé. Je crois que ça fait 11 ou 12 personnes en interne, plus les flexi-jobs, mais qu'on ne compte pas en général parce que pas... Pas fixe, puisque flexible. J'ai envie d'ici revenir sur ce qu'on a fait et ce que j'ai appris, ce que j'en ai retiré pour Klafoutis, parce que j'y allais clairement pour Klafoutis. Alors j'y allais pour moi, évidemment, mais j'y allais pour Klafoutis. C'est Klafoutis qui est une entreprise en croissance. Le premier jour, on a travaillé sur notre why, notre pourquoi. Je ne sais pas pourquoi on dit toujours ce mot en anglais. Je crois que c'est des concepts qui viennent d'auteurs américains. Et donc, ça nous a permis, même si au début, je me suis dit, oh, encore, on l'a déjà fait. Mais en fait... Il faut le refaire souvent, premièrement. A priori, il ne va pas beaucoup changer, mais nous, on change et donc on se rend compte de plus de choses. Et donc, j'ai un petit peu galéré. Et puis finalement, au fur et à mesure de la journée, et même avec les deux jours suivants, j'ai vraiment pu rentrer dans ce pourquoi. Pourquoi, en fait, est-ce que je me lève le matin ? Et donc... Je répondais des choses comme « j'ai envie de faire grandir Klafoutis » . Très bien, mais pourquoi ? J'ai envie de travailler avec des gens que je peux choisir et qui sont bien parce que d'une part ce sont des chouettes personnes et en plus elles se sentent bien. Oui, mais pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Et en fait, à force de me poser les questions, il y a quand même un gros pourquoi. Alors, on a tous plusieurs pourquoi évidemment. Il y a quand même un gros pourquoi qui est ressorti et qui en fait est en train de rejaillir sur tous mes projets futurs. Je l'avais déjà, je ne m'en rendais juste pas compte. Donc, ce pourquoi, c'est en fait, et c'est très lié à mon profil aussi, je n'ai pas encore trouvé les bons mots pour le dire. Donc, je vous le sors comme ça. Désolée pour les mots. Si ce n'est pas très, très clair, enfin, ce sera clair, mais ce sera peut-être un petit peu brouillon, ce n'est pas grave. C'est mon côté jaune, ça. Vous voyez, comme on disait tout à l'heure. Enthousiaste, on y va. Et puis, si ce n'est pas parfait, ce n'est pas grave. Donc, mon pourquoi, il est dans le fait de... Du développement, je suis vraiment dans le développement des personnes. Donc soit de moi, soit des autres. Donc autant de moi que des autres. Donc ce que j'ai envie d'apporter au monde, parce que c'est ça le pourquoi, sachant que, évidemment, ce qu'on apporte au monde c'est tout petit, mais on s'en fout. Tant qu'on apporte quelque chose de positif, c'est bon. Pas besoin de révolutionner le monde, si on a envie de le faire, très bien. Mais sinon chacun à son échelle. Ce que j'ai envie d'apporter au monde, c'est le fait que les personnes que j'ai autour de moi puissent prendre confiance en elles. pour aller atteindre les objectifs qu'elles ont envie d'atteindre et se créer la vie qu'elles ont envie de se créer. Et en fait, je me rends compte que depuis le début, je ne fais que ça. Donc avec Klafouti, j'ai fait ça appliqué au monde de la couture. Klafouti est né parce que je voulais que toute personne qui était débutante comme moi ou qui était plus avancée puisse prendre confiance en elle avec des patrons qui étaient bien faits, avec des patrons qui étaient bien expliqués. Et avec le fait qu'on me pousse un peu en disant, allez, vas-y, t'as peur de quoi ? Au pire, t'as perdu un mètre de tissu, t'as gagné de l'expérience, donc on s'en fiche. Et donc, c'est un petit peu mon discours depuis le début, c'est de dire, mais si, en fait, allez-y, vous êtes capables, choisissez un patron, testez-le, trompez-vous, c'est pas grave, on s'en fout. Apprenez comment fonctionnent les tissus, apprenez comment fonctionne votre machine, juste apprenez, et en fait, une étape après l'autre, vous allez devenir super bonne. Est-ce que vous allez devenir Yves Saint Laurent ? Non, on s'en fout, d'accord ? Moi, c'est pas mon objectif, c'est pas d'amener les gens... Au niveau de champion, il y a des gens qui ont ça comme objectif, des entraîneurs sportifs de haut niveau, leur objectif c'est de faire de quelqu'un de très bon, quelqu'un de champion. Moi ce n'est pas mon truc, moi ce que j'aime c'est d'avoir quelqu'un en face de moi qui n'y connaît rien ou presque rien, ou qui croit qu'elle ne peut pas, je dis elle parce que j'ai principalement des clientes, mais ça vaut pour les hommes aussi évidemment, et de lui montrer par A plus B plus C plus D plus tout ce qu'il faut, et c'est ce que je suis en train de faire dans ce podcast, qu'en fait simplement en mettant un pas après l'autre, en étant ok de se tromper, parce qu'on se trompe, En étant au quai de se prendre une baffe de temps en temps parce qu'on se prend des baffes, on pouvait arriver à faire absolument ce qu'on voulait. Et moi, les gens qui m'inspirent sont des gens qui passent ce message et qui montrent, parce qu'eux sont plus avancés que moi, que moi je peux encore monter, monter, monter, monter. Peu importe ce que veut dire monter. Il y en a pour qui monter, ce sera du financier. D'autres pour qui monter, c'est du développement personnel. D'autres pour qui monter, c'est du minimalisme. D'autres pour qui monter, c'est aider plus de gens. Peu importe, je m'en fous. L'objectif, c'est de se développer et d'aller toujours. plus loin, ça c'est vraiment ce qui me fait me lever le matin, je veux pouvoir m'aider moi-même et aider des gens à pouvoir se développer. Peu importe ce qu'on met derrière le terme développer. Peu importe. Je m'en fous. Complètement. Tant que ça vous fait plaisir à vous et que ça a vraiment du sens, d'accord, et que vous n'êtes pas en train d'essayer de vous développer parce qu'on vous a dit que ce serait bien de développer votre compte bancaire. Certes. Et je crois que c'est vraiment plus important que ce qu'on ne le pense en général. Mais il n'y a pas que ça, évidemment. Donc, mon pourquoi, en fait je me rends compte qu'il est là et que dans Klafoutis il est là et donc Tous les projets qui m'intéressent sont liés à ça, d'accord ? Permettre aux personnes de se développer. Et pourquoi est-ce qu'au final, j'ai mis corail de côté ? Donc ma marque de bijoux, pour le moment, elle est à l'arrêt. J'ai encore quelques bijoux sur le site qui sont à 30%, on vide, et puis je vais décider de ce que j'en fais. Et bien simplement parce que mon pourquoi, je n'y ai pas réfléchi à ce moment-là. À ce moment-là, je me suis dit, ah mais si, c'est cool, c'est sympa les bijoux, et puis mes clientes, elles aimeront bien, etc., etc. Oui, ok, très bien. L'idée, est-ce qu'elle est mauvaise ? Non, il y a d'autres gens qui le font, mais en fait elles le font mieux parce qu'elles sont alignées à ce pourquoi. Moi je ne suis pas alignée à ce pourquoi, pas de cette façon-là. Or dans Klafoutis, j'y suis complètement. Mon objectif c'est que les gens, les femmes surtout, elles se sentent bien dans ce qu'elles ont cousu pour elles, et qu'elles se fassent plaisir en cousant pour elles et leur famille, et qu'elles se sentent capables de le faire. En évoluant à chaque fois, et aussi en ayant des patrons qui sont faciles. Mais en fait, dans les bijoux, j'avais pas ce pourquoi, et donc j'ai jamais réussi à... accrochée avec ma propre marque. C'est quand même dommage. Donc là, je me suis plantée. Tant mieux, j'ai appris. Dans Croissant, alors que Croissant n'est pas du tout un projet rentable, je suis en train de vous parler alors que je pourrais travailler sur autre chose qui me rapporte plus. Eh bien, le pourquoi, il est ultra fort. C'est la définition de mon pourquoi. C'est juste de montrer aux personnes qu'elles peuvent aller beaucoup plus loin que ce qu'elles pensent pouvoir faire pour le moment. Et donc, pourquoi est-ce que Kroissant m'anime à ce point-là ? C'est juste pourquoi. C'est juste aligné à mon pourquoi. D'accord ? Et donc ça, je m'en suis rendue compte alors que je n'avais pas vraiment encore réfléchi jusqu'à ce point-là. Et j'ai d'autres projets qui arrivent. Évidemment, j'aurai toujours d'autres projets qui arrivent. Sauf que ceux qui sont en train d'arriver, je me rends compte que ceux qui m'intéressent vraiment le plus sont alignés avec ce pourquoi. D'accord ? Donc, il y a l'utilisation du bâtiment de Fleron qu'on a. J'en ai parlé dans le podcast précédent. Donc, allez l'écouter si vous ne l'avez pas encore écouté. On est aligné à mon pourquoi, même si là, c'est du développement pour moi. Ce n'est pas du développement pour les autres. Mais peut-être qu'un jour, j'en ferai quelque chose où je peux aider d'autres personnes à le faire, si jamais je trouve que c'est super intéressant à faire. On verra bien. Mais en attendant, ça me permet, moi, de me développer. Pourquoi ? Parce que je vais apprendre à me développer, lancer une nouvelle marque, essayer d'automatiser plus, parce que ça, c'est quelque chose que je fais très peu dans Klafoutis, parce que ça ne se fait pas beaucoup, parce qu'on est vraiment sur des choses qui sont très personnalisées. la... L'autre projet, moi je ne vais pas passer ma vie dedans, donc j'ai besoin qu'il puisse tourner, non pas sans moi, ça n'existe pas, mais en tout cas qu'il puisse tourner de manière la plus automatisée possible. On parle de distributeur automatique, j'ai besoin que ce soit automatisé au maximum, tout en gardant des produits qui sont achetés chez des super chouettes producteurs locaux, traiteurs locaux, etc. D'ailleurs, j'en profite pour en parler ici, je cherche éventuellement une associée, je dis une exprès, j'avoue, une associée, alors si c'est un, c'est ok, mais... De mon expérience pour le moment, ça fonctionne mieux avec les femmes pour le moment. Après, je ne dis pas, il y a des exceptions. J'ai des super gars avec qui je travaille qui se reconnaîtront. Mais si jamais je cherche une associée pour pouvoir développer le projet avec moi, parce que fléron, je l'ai, je sais comment faire. Mais ce n'est pas une question de ne pas savoir comment faire. C'est une question de moi, mon job principal, c'est que Klafoutis. Donc, je ne vais pas pouvoir mettre autant d'énergie que ce que je pourrais pour développer le projet. Donc, ça va être plus lent. C'est un peu dommage. Je cherche quelqu'un qui aurait envie de reprendre la gestion opérationnelle et le développement de la boîte. Sachant que nous, on prend en charge, quand je dis nous, c'est avec mon mari, cette société-là, c'est avec mon mari. On prend en charge le financement des machines, on prend en charge toute la partie technique. Je prends en charge toute la partie communication, gestion de marques, etc. Mais par contre, le côté vraiment aller trouver des nouveaux endroits pour les machines, bien gérer les relations avec les fournisseurs, les achats, tout ça, tout ça. et avec les personnes qui vont remplir les machines. Ça, par contre, j'aimerais que ce soit quelqu'un qui le fasse, quelqu'un d'autre, et je préférerais ici peut-être que ce soit quelqu'un qui est associé et qui donc a tout intérêt à ce que ça augmente, parce qu'on est vraiment sur du développement d'entreprise. Donc je pense que ça peut être ultra intéressant pour quelqu'un qui doit être absolument ici dans la région. Ça, c'est obligatoire, parce que c'est vraiment trop compliqué de faire ça à distance. Donc voilà, si jamais vous vous sentez l'âme d'entreprendre avec nous, c'est une possibilité. Contactez-moi via un des réseaux sociaux. ou contactez-moi sur mon adresse mail steph.clafouti.com c'est le plus rapide. Je reviens sur mon pourquoi. Je suis donc revenue à la source. J'ai trouvé mon pourquoi en tout cas mon pourquoi actuel. Peut-être que dans 10 ans ça aura complètement changé. D'accord ? Donc mon pourquoi actuel c'est je veux pouvoir me développer moi, je veux pouvoir aider d'autres personnes à se développer, soit parce qu'elles ont un très chouette job, notamment les fiches chez Klafoutis, soit parce qu'elles arrivent à coudre des choses qu'elles ne pensaient pas pouvoir coudre ou en tout cas elles arrivent à coudre facilement et avec plaisir. Ça, c'est pour mes clientes de Klafoutis. Ici, avec les distributeurs automatiques, je viens de vous en parler. Et j'ai encore d'autres projets. Je me suis rendu compte que ce qui m'intéressait, c'était ce qui était lié à ce pourquoi. Deuxième point très important du booster camp, c'est l'entourage. Imaginez que vous êtes fan de foot. Pendant trois jours, vous êtes entouré de fans de foot. Si possible, de la même équipe, bien évidemment. Ou pas. Vous allez, pendant trois jours, avoir des conversations. qui vous transportent. Vous allez vivre votre meilleure vie parce que vous êtes entouré de gens que vous trouvez ultra intéressants. Est-ce qu'ils sont plus intéressants que d'autres ? Pas forcément. Par contre, pour vous, oui, parce qu'ils sont dans votre domaine. Et bien moi, je viens de vivre ça. C'était la première fois que j'étais entourée aussi longtemps de personnes qui sont passionnées par la même chose que moi, l'entrepreneuriat. C'est vraiment une passion, en fait. Ça fait des années. Ma dernière année de master, c'était déjà de l'entrepreneuriat. J'avais déjà un projet, etc. Puis je l'ai mis de côté, puis je suis revenue à mes premiers amours. Donc, pendant trois jours, j'ai été entourée uniquement à 100% de personnes qui, bien qu'elles soient totalement différentes de moi, bien qu'elles aient des projets complètement différents, bien qu'elles aient une vie complètement différente, sont passionnées par le même sujet. Lancer des entreprises, faire tourner des entreprises, ou juste une entreprise, faire grandir une entreprise. Donc, il y en a qui sont plus à l'aise dans le lancement. Il y en a qui vont être plus à l'aise dans la reprise. Il y avait des repreneurs aussi, même si c'était une minorité. Il y en a qui sont plus à l'aise dans le fait de faire croître une entreprise qui existe déjà, de rejoindre un projet déjà existant, etc. Chacun son profil. Par contre, on avait absolument tous et toutes en commun cette passion pour l'entrepreneuriat. Je crois qu'on aurait pu rester un mois tous ensemble dans un espace clos, qu'on ne se serait toujours pas ennuyé. On serait juste sortis avec encore plus d'idées de business. Et en fait, le mot business est parfois mal pris. Business, ça fait tout de suite argent. Alors c'est sûr que pour avoir une entreprise qui est agréable à piloter, il faut qu'elle gagne de l'argent. Il n'y a pas de miracle. On n'est pas dans le social. Et en fait, je dis même ça, mais même dans le social, il y en avait qui étaient dans le monde social ou en tout cas non marchand. Ils ont aussi besoin que l'argent rentre. Ils ont aussi besoin de payer des gens. Ils ont aussi besoin de couvrir leurs charges. Et ils ont aussi besoin de gagner de l'argent pour eux. Donc voilà. Par contre, ici, le terme business, je crois dans nos bouches à tous, c'est projet. Alors oui, ce projet doit générer de l'argent, certes, c'est comme ça que ça fonctionne, mais projet, lancer un truc, créer un truc, faire grandir un truc, avoir des employés, pas juste pour le fait d'avoir des employés, de se dire j'ai autant d'employés, on s'en fout. Vaut mieux parfois une entreprise qui fait le double de chiffre d'affaires avec deux fois moins d'employés que d'une entreprise qui a... doubler ses employés, mais en fait, qu'il ne fait pas de chiffre d'affaires ou qu'il ne fait pas de marge. Bref, le nombre d'employés ne donne pas la valeur d'un entrepreneur. Au contraire, parfois, ça dépend. Mais ce sont des personnes qui, comme moi, sont passionnées par les projets, les projets, les projets, les projets. Ce sont des personnes qui ont tendance à plutôt vivre dans le futur. Je vis clairement beaucoup plus dans le futur que dans le présent. Donc, il faut que j'apprenne à vivre plus dans le présent, à prendre plus de pauses, à profiter plus de l'instant présent. En tout cas, je ne vis pas dans le passé. Moi, le passé, c'est fini. J'y pense plus. Je m'en fous. C'est vraiment... Voilà. Le passé nous a appris des trucs, il y a eu du bon, du mauvais, comme chez tout le monde, je m'en fous complètement de se dire à dire, mais je me fiche de mon passé, complètement. Donc c'est pas ça, ça détermine l'avenir, mais moi ce qui m'intéresse c'est l'avenir. Donc tout ça pour dire quoi ? Tout ça pour dire, je me suis sentie portée, et je sais que ça a été le cas à mon avis de tout le monde ou quasiment tout le monde, portée par ce groupe. ultra bienveillant. On est de nouveau, on est dans le réseau Entreprendre, donc ça, c'est important. On n'était pas sur des gens qui venaient raconter leur blabla pour que tout le monde les écoute et leur dire « Waouh, on n'est pas là-dedans. On est plus dans des gens qui posent des questions. Les conversations les plus intéressantes que j'ai eues, c'est les conversations où je pose des questions. Donc, évidemment que j'ai dû expliquer mon entreprise, évidemment que j'ai dû expliquer ce que je faisais, évidemment que j'ai essayé de donner, moi, des petites astuces qui m'aide, ok ? pitcher son projet de nouveau. mille fois l'une après l'autre. Le but, c'est de comprendre celui des autres. D'accord ? Donc parfois, dans certaines conversations, quand je voyais que ça tournait un petit peu trop autour de moi parce que l'autre, en fait, était en train de me poser plein de questions et d'essayer de tirer plein d'informations de chez moi, je dis ça évidemment sans aucun côté négatif. Le but, c'est ça, d'aller tirer autant d'informations que possible, pas pour l'embêter ou pas pour le copier, évidemment, mais pour pouvoir se l'appliquer à soi-même. Eh bien, j'essayais de retourner la conversation pour moi, aller m'intéresser à l'autre personne, à ce qu'elle fait, à pourquoi, à ce qui marche. je pourrais, etc. Et donc, je me suis retrouvée pendant trois jours, je crois que c'était un... Enfin, je ne vais pas dire que c'était les trois meilleurs jours de ma vie, parce que quand même, ce serait triste. J'ai eu un enfant, je suis mariée, tout ça, tout ça. Mais par contre, en termes d'émulation, je n'ai jamais connu ça. Jamais. Et donc, je le recherche de nouveau, maintenant. J'ai déjà connu des événements très intéressants où je parlais à des gens, mais c'est jamais aussi profond que quand on reste trois jours, deux nuits, à un même endroit, quand on mange avec des gens, quand on fait des exercices les uns après les autres, etc. Donc Je dis toujours, non, je répète toujours, parce que clairement, ce n'est pas moi qui l'ai inventé, vous l'avez déjà entendu partout. Nous sommes la moyenne des gens qui nous entourent. Parfois, on dit, nous sommes la moyenne des cinq personnes qui nous entourent, ou des trois personnes, ou des dix personnes, on s'en fiche un peu. Vous êtes la moyenne des gens qui vous entourent. Et donc, ici, j'ai été entourée de personnes qui me ressemblent et qui m'inspirent en même temps. Et donc, je vais passer mon temps à essayer de le faire plus, encore plus. Vincent, mon mentor qui écoute probablement ce podcast, je sais qu'il les écoute. m'avait dit un jour, mais t'es où ? On te voit pas, on te connaît pas. Tu fais quoi ? T'es là en train de créer une entreprise qui monte à 10 personnes en 3 ans, blabla, mais t'es où ? On te voit pas, t'es nulle part, on ne parle pas de toi, tu parles pas de ta boîte, etc. Et je m'étais dit, ah bah, c'est pas faux, oui, mais moi, je travaille, tu vois, je dois faire avancer Klafoutis, je dois travailler. Oui, mais non, en fait, il a raison. Les 3 jours que je viens de passer, j'ai plus fait avancer Klafoutis. du réseau, probablement. Ici, j'ai trouvé aussi des chouettes personnes que je vais interviewer sur le podcast. Mais aussi par toutes les idées que j'ai eues, par le fait qu'il y a plus de personnes qui savent maintenant qui est Clafoutis et qui vont pouvoir en parler parce qu'ils ont bien compris ce que c'était, etc. etc. etc. Donc, mon point, que j'ai déjà dit à plusieurs reprises, c'est que nous sommes la moyenne des personnes qui nous entourent. Qui sont, aujourd'hui, les personnes qui vous entourent ? Je sais que je l'ai déjà dit, je m'en fous, je le répète. Qui sont, aujourd'hui, les personnes qui vous entourent ? Est-ce qu'elle vous tire vers le haut ? Est-ce qu'elle vous tire vers le bas ? Si vous êtes entouré de personnes qui ne sont pas assez inspirantes pour vous, mais que vous les aimez quand même, c'est votre entourage, vous pouvez aller vous entourer de personnes qui ne vous connaissent pas, des gens qui vous parlent comme dans un podcast ici, des gens que vous regardez sur YouTube, des gens que vous lisez, d'accord ? Des gens que vous rencontrez via des réseaux d'entrepreneurs si vous êtes entrepreneur, via des réseaux de, je n'en sais rien, je dis n'importe quoi, de coiffure si vous êtes coiffeuse, des réseaux, je n'en sais rien, je n'y connais rien. Mais en tout cas, je suis sûre qu'il y a des réseaux dans lesquels vous pouvez trouver des personnes qui vous... qui vous enrichissent. Je ne parle pas de finances, je parle de personnel qui vous enrichissent, d'accord ? Qui vous font passer de très bons moments aussi. Donc ça, c'est un des trucs que j'ai le plus retenu. J'avais beau le savoir, le vivre comme ça pendant trois jours, c'est incroyable, je vais chercher des moments où je peux le refaire. Et j'ai déjà fait des retraites, etc. avec des personnes ultra inspirantes. Là, le réseau, je ne sais pas, il a ce petit truc en plus. On n'est que sur des gens qui sont un peu hyperactifs la plupart du temps et ultra motivés par ce qu'ils font. Il y a plein d'autres endroits pour le faire, je ne suis pas en train de vous dire il n'y a que le booster camp pour faire ça, je ne fais pas la promo du booster camp, de toute façon, ce n'est pas un truc qui est ouvert, donc la plupart d'entre vous ne pourront pas le faire, parce que déjà vous n'êtes pas forcément en Belgique, mais ce n'est pas ça qui est intéressant, ce n'est pas ça qui est important, c'est juste où est-ce que vous, vous pouvez trouver des personnes qui ont les mêmes intérêts que vous, et qui vous font grandir dans ce qui est important pour vous. Ce que j'ai appris aussi, je le savais aussi, mais c'est que dans le réseau et dans ce genre d'endroits Enfin en tout cas, essayer peut-être de trouver des endroits où les gens sont bienveillants et ne viennent pas vendre leur cam ou ne viennent pas se mettre en avant eux. Ce que j'ai trouvé ici, donc c'est aussi des personnes qui étaient là en toute authenticité. Il n'y a personne qui est venu me dire. Et donc ma vie, c'est trop génial parce que je gagne 4 millions par mois et sans rien faire. Et puis je vis à Dubaï, blablabla. Je ne dis pas qu'il y en a qui ne le font pas, mais en tout cas, ce n'est quand même pas la majorité des gens. Voilà. Je me suis retrouvée face à des personnes qui étaient là pour partager en toute authenticité les galères et les succès. Ça c'est ultra important aussi, j'étais face à des gens, alors je dis pas que tout le monde a dit tout évidemment, mais j'en sais rien, mais j'ai quand même recueilli des histoires et raconté moi des histoires qui étaient des histoires de vulnérabilité. De là, pour moi, c'est dur. De là, je me suis plantée. De ça, ça m'est arrivé, ça m'a fait mal. Des choses comme ça, je trouve que ça a une valeur, mais... Tellement énorme. Est-ce que dans les réseaux que vous allez choisir, vous vous retrouvez face à des... Parce qu'il faut choisir des réseaux à un moment donné. Si vous voulez, je ne le savais vraiment pas avant, je commence à le comprendre maintenant. Je pensais que le réseautage, c'était des gens qui allaient dans des lieux, qui donnaient leur carte de visite pour pouvoir après vendre des trucs. C'est pas ça du tout, mais tellement pas ça. Je commence seulement à le comprendre de nouveau. Merci Vincent de m'avoir un peu poussé la tête dedans. C'est tellement pas ça. c'est des gens qui, de par leur expérience, qui, de par leur connaissance, qui, de par leur centre d'intérêt, vont venir vous apporter le bon contact, une info qui va vous faire tilt dans votre cerveau, la bonne invitation à tel endroit où vous allez rencontrer telle personne avec qui vous allez peut-être vous associer, etc., etc., etc. Donc, le réseautage, je suis en train de le démystifier un petit peu, j'ai d'ailleurs pas de carte de visite, ce n'est pas arriver et filer sa carte de visite, non, c'est créer des vrais liens. qu'ils soient temporaires ou qu'ils soient beaucoup plus longs, pour simplement grandir les uns les autres. Et donc là, je suis dans mon pourquoi, et donc là, je suis tout à fait d'accord avec le réseautage. D'ailleurs, j'en profite pour remercier Yves, je ne vais pas donner son nom de famille, mais je ne sais pas si je peux, donc je ne le fais pas, avec qui j'ai eu un speed coaching, donc je vais arriver sur ce sujet-là aussi. J'ai eu trois speed coachings, Jérôme, Marjorie et Yves. Donc merci à tous les trois. Il y a eu une étincelle avec Yves, il est arrivé parce que... Il a vraiment essayé de comprendre, mais alors les deux autres aussi. Donc attention, il n'y a pas de jugement de valeur. Par contre, vous savez, des fois, il y a un feat comme ça, il y a un match, ça prend. Et donc cette conversation était incroyable. Je sais qu'il en a profité aussi et que c'était vraiment très, très chouette. Et il est arrivé avec... Il a compris. Et il est arrivé avec une idée à laquelle je n'avais jamais pensé, qui est peut-être le futur de Clafoutis, peut-être pas, parce que c'est juste une idée, donc il faut investiguer la chose. Mais en tout cas, qui m'a remis le pied à l'étrier de... Ah oui, je vais aller vers ça. donc la foutie Je me retrouve pour le moment à un moment où, alors c'est un problème de luxe, c'est pas grave, du tout, c'est juste, j'ai coché plein de cases. Donc je voulais... déménager et avoir un entrepôt qui me permette d'envoyer beaucoup plus de colis, de ne pas se marcher les uns sur les autres et de pouvoir grandir. On a déménagé en septembre, l'entrepôt maintenant il tourne, ok, check. Est-ce que c'est parfait ? Non, il n'y a pas de perfection. Mais voilà, je considère que mon outil de production, en tout cas mon outil logistique plutôt, il est ok. Je voulais avoir des patrons qui se créent sans trop de mon intervention, parce que les personnes étaient capables de le faire sans moi, aussi bien la mise en page, aussi bien Alors le briefing, on le fait ensemble, mais je sais, c'est encore moi qui décide, mais on le fait ensemble, mais de ce que je voudrais comme patron, ça oui, ça j'ai pas du tout envie de lâcher, donc ça je garde, mais qu'après, tous les tests, etc., les mises en page, l'écriture soient faites sans moi, et là j'ai une équipe incroyable de Justine et Charlotte qui le font super bien. donc c'est bon, check. Je voulais lancer une application. Je voulais qu'on soit la première mercerie en ligne à avoir une belle application. Je sais qu'il y en a, j'en connais une d'une autre entreprise. Mais voilà, moi, je voulais qu'on mette notre cœur et notre âme dans cette application. Bah, check, c'est fait. Donc, c'est cool, c'est génial. Ça m'a pris presque un an, mais c'est fait. Je voulais avoir une équipe qui est stable, qui s'entend bien, qui roule et où chacune connaît ses tâches et a ses responsabilités et prend des responsabilités. Check, c'est fait. Donc, est-ce que c'est parfait ? Non plus. Est-ce que ça va rester tout le temps aussi stable et calme que maintenant ? Probablement pas, ça n'existe pas. Mais en tout cas, pour le moment, l'équipe, elle est super. vraiment ça roule, les filles elles s'entendent, voilà, j'ai toujours les filles, j'ai aussi un homme, deux hommes d'ailleurs si on compte un flexi-job, mais il est tellement là souvent qu'au final il fait partie de l'équipe aussi presque à 100%, ça roule, et donc ça ne demande pas beaucoup de mon attention pour le moment. Quand il y a un problème, ça me revient, on le gère, mais pour le moment, c'est pas bloquant, et tant mieux, c'est génial. Et donc en fait, j'ai coché plein de cases, je voulais lancer ma marque de tissu, bah c'est fait. Donc maintenant, on sait comment on fait, etc. J'ai coché plein de cases. Et du coup, ce qui me bloquait, c'était la case suivante. C'est quoi la case suivante ? Parce que moi, faire du chiffre pour faire du chiffre, c'est pas pour ça que je me lève le matin. Évidemment que la foutite va être rentable. Évidemment que c'est plus gai de faire de la croissance. Évidemment. D'accord ? C'est logique. Et aucun entrepreneur ne va vous dire le contraire. Évidemment qu'on a envie de gagner notre vie. Forcément. Mais chacun ses motivations. Et moi, mon pourquoi, c'est pouvoir me développer et faire en sorte que d'autres personnes puissent se développer. parce que j'inspire, parce que j'aide, ou parce que je m'en contacte, ou parce que peu importe. D'être partie de ce processus-là. Ben, je n'avais pas. Et en fait, Yves, alors je ne vais pas vous dire ce qu'il m'a donné comme idée, évidemment, parce que là, je dois chercher si c'est possible, si c'est faisable, comment on fait. Ce n'est pas un petit truc. Mais il est arrivé avec, mais en fait, toi, ce que tu as envie de faire, c'est ça. Ce que tu dois faire, c'est ça. Wow, je n'y avais jamais pensé. Voilà, donc merci. Je mets ça sur le tapis de toutes mes prochaines semaines pour voir si c'est faisable et je me suis mis des objectifs par rapport à ça. Alors, ce qu'on a travaillé aussi, ce sont les résultats clés. Les objectifs et les résultats clés. Ça a l'air aussi un peu bateau. Forcément que les entrepreneurs, ils ont des objectifs et tout. Vous seriez surpris. On est tellement souvent la tête dans le guidon que souvent l'objectif de base, c'est... sans sortir. Sans sortir, sans mourir. Ça, c'est déjà un premier objectif. Et déjà, si on réussit ça, franchement, pas mal. Mais à un moment donné, il faut sortir de cette roue-là et il faut commencer à prendre de la distance. Alors ça, je le fais quand même régulièrement de par des retraites, etc., où j'arrive à sortir du truc, sortir du cadre, parce que truc, c'est pas un super mot à utiliser dans un podcast. Mais ici, on nous a vraiment donné une méthode, la méthode des OKR, que je ne vais pas détailler ici, c'est pas l'objectif de ce podcast. Mais voilà. que j'ai trouvée ultra intéressante et c'est une méthode qui fait aussi en sorte de faire participer l'équipe. C'est pas moi qui vais arriver avec. Et vous savez, maintenant, les objectifs, c'est ça et ça et ça. Bah, c'est un peu pénible. Donc, que moi, je détermine la direction vers laquelle on va, c'est normal. Même si tout le monde a son mot à dire, etc. Mais à un moment donné, je tranche. Point. Ça, il n'y a pas tellement de discussion par rapport à ça parce que je ne suis pas capable de faire aller mon entreprise dans une direction où je n'ai pas envie d'aller. C'est pas possible. Donc, bon. Mais par contre, la façon d'y arriver, le fait de réfléchir à du coup qu'est-ce qu'on met en place, qu'est-ce qui est dans nos mains, parce que le résultat n'est jamais dépendant de ce qu'on fait, mais il peut y avoir tellement de choses qui se passent. Il y a des gens qui ont tout bien mis en place dans l'horeca et puis ils se sont pris le Covid. Bon, il y a des gens qui ont fait des gîtes, etc. Et puis tout roulait et puis ils ont pris le Covid, etc. Donc il y a des choses qu'on ne peut pas maîtriser. Mais en tout cas, qu'est-ce qu'on maîtrise pour les trois prochains mois ? et qu'on va essayer d'améliorer. Et on va se focaliser là-dessus. Et ce n'est pas 42 indicateurs différents, parce que sinon on n'y arrive pas. Une chose, sur laquelle on se focalise. Chaque personne doit avoir un chiffre ou une donnée sur laquelle elle se focalise. Chiffre ne veut pas forcément dire argent, mais chiffre veut dire ça se mesure. Sinon, c'est un peu compliqué de savoir à la fin ce qu'on a fait. Et donc, je vais faire ça. Je vais mettre ça en place dans l'entreprise et faire plus de réunions aussi avec l'équipe pour pouvoir embarquer tout le monde et qu'elle soit vraiment... Je veux dire elle, tant pis, ce n'est pas grave s'il y a un homme dedans, et qu'elle soit vraiment... partie du projet comme elles le sont déjà maintenant, mais aussi partie de la gestion de l'entreprise, d'accord ? Dans son efficacité, dans le côté efficacité. Qu'est-ce que j'ai appris aussi ? J'ai appris à voir plus grand. Je ne m'y attendais pas parce qu'en fait, j'étais entourée d'entrepreneurs qui voient plus ou moins comme moi. On est tous plus ou moins dans des chiffres d'affaires similaires, enfin on est dans des mêmes zones. Je crois qu'on était dans des chiffres d'affaires de... peut-être de 800 000 à 4 millions, quelque chose comme ça. Donc, on est tous dans des petites et moyennes entreprises. Mais par contre, les personnes qui sont venues témoigner, donc il y a des personnes qui ont vraiment donné des ateliers, notamment le why, le pourquoi, etc. Et il y a des personnes qui sont juste, entre guillemets, venues témoigner de leur expérience, avec les hauts et les bas. Et en fait, je me suis du coup rendue compte que j'étais entourée de personnes pour qui ce que je vois, c'est trop petit. Et donc, quand on dit... le chiffre d'affaires que tu veux faire, fais x3. La première chose qu'on a envie de dire, c'est « t'es fou ? » Déjà, le chiffre d'affaires que je t'ai donné, c'était ambitieux. Non, fais x3. Fais x3. Ok, d'accord. Et donc, à force de l'avoir entendu plusieurs fois, de nouveau, on ne travaille certainement pas pour un chiffre d'affaires, on s'en fout. L'objectif, c'est « quelle est l'ambition ? » Va plus loin. Et en fait, je me suis retrouvée face à des gens, je me suis retrouvée assez longtemps face à des gens qui ont pu percoler un petit peu en moi, de « va plus loin » . Pourquoi tu t'arrêtes ? Va plus loin. Et pour des gens comme nous, parce qu'on était quasiment tous des créateurs, donc des fondateurs d'entreprises et pas des repreneurs, donc je ne connais pas bien les situations des repreneurs et c'est pour ça que je parle des fondateurs, le fondateur, quand il commence, il est au four et au moulin. Il est partout. Il n'est payé rien du tout. Il vide les poubelles. Il fait tout. Et donc on est habitué à faire avec peu. On est habitué à déjà essayer de sortir la boîte de terre, c'est déjà bien. Sauf qu'en fait, à un moment donné qu'on a réussi ça, qu'on est arrivé à un certain chiffre d'affaires, à 6 chiffres, à 7 chiffres, c'est plus suffisant de faire ça et ce n'est pas très très malin. Il faut aller voir plus loin, il faut voir ce qu'on peut apporter parce que plus on grandit, plus on peut apporter de positif, soit par notre produit, soit par les équipes qu'on engage, soit parce que nous on s'est développé, soit parce que etc. Et donc, ça, ça m'a encore de nouveau donné une leçon sur entoure-toi de personnes qui voient plus loin que toi. Je suis à ce stade aujourd'hui, donc 10 personnes, 1 million d'autres chiffres d'affaires, très très heureuse dans ma vie, avec évidemment des moments où c'est moins chouette, mais c'est comme tout le monde, mais voilà, je suis à ce stade parce que j'ai vu des personnes qui pouvaient y arriver, parce que j'ai été inspirée par d'autres personnes qui l'ont fait. Ok, l'objectif dans la vie, normalement l'objectif de tout le monde c'est d'évoluer. Le fait de stagner, c'est quand même pas très intéressant. Peu importe ce que veut dire évoluer pour vous de nouveau. Donc se développer. Peu importe ce que vous mettez derrière la définition du développement. Mais donc, s'entourer de gens qui sont plus développés dans ce que vous cherchez, que ce soit même physiquement, que ce soit en termes de sport, que ce soit... Peu importe. Ça amène tellement de choses. Ça m'a ouvert des barrières que je me mettais. Je pensais que je pouvais arriver un peu à ça. Non, en fait, je peux arriver beaucoup plus loin. Comment ? Simplement en étant le type de personne qui arrive beaucoup plus loin. Et donc c'est ça qu'on va chercher. Et ça n'est pas forcément de nouveau une question de chiffre d'affaires. C'est même pas toujours forcément une question d'argent. Il n'y a pas du tout que ça dans la vie. Mon point c'est, entourez-vous, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, de gens qui font mieux que vous, tout le temps. Il faut toujours être le moins malin dans la pièce. Je préfère être la plus débile dans la pièce maintenant, alors qu'avant j'aurais trouvé ça inconfortable. Mais bon, je ne comprendrais pas tout. On s'en fout. La meilleure place c'est d'être le plus bête dans une pièce parce que c'est celui qui va évoluer le plus. Voilà. Et puis quand vous êtes le plus malin de la pièce, changez de pièce. Ou alors restez dans cette pièce en ayant comme objectif d'aider les autres. Et ça, c'est super. Mais sinon, changez de pièce aussi. D'accord ? Vous n'aiderez pas les autres si vous, vous ne changez pas de pièce et que vous ne changez pas de catégorie. Ok ? Peu importe la définition que vous mettez derrière catégorie. D'accord ? Donc je ne suis pas en train de mettre des gens plus haut que les autres, non, mais sur certains sujets, oui. Il y a des gens qui sont plus musclés que d'autres, il y a des gens qui sont meilleurs au basket que d'autres, il y a des gens qui sont meilleurs en entrepreneuriat que d'autres, il y a des gens qui sont meilleurs en intelligence émotionnelle que d'autres. Peu importe ce que vous mettez derrière le développement. Donc, je vais conclure, parce que sinon, je peux parler pendant 8 heures de ce que j'ai vécu cette semaine. Si je devais retirer une seule chose, c'est je savais que le réseau, c'était important. Je pense pas que j'avais encore mesuré à quel point. Donc, mes objectifs, c'est de continuer à augmenter mon réseau, parce que maintenant, dans mon cerveau, J'ai pu enlever ce côté profiteur. Pour moi, faire du réseau, c'est être profiteur. Pas du tout. Mais pas du tout. Alors oui, il y en a qui le font comme ça, mais en général, on les repère très rapidement et ça ne marche pas. Donc, ce n'est pas du tout ça. Ce que je retire, c'est maintenant, je vais aller plus loin dans mon réseau. Ce que j'ai retiré aussi, c'est, pour moi, dans ma tête, lancer une entreprise, on le fait seul. Parce que c'est les modèles que j'ai. Ce n'est ni juste ni faux. Sauf que je me suis retrouvée entourée de personnes qui étaient quasiment toutes associées. Et bien, je ne connaissais pas. Enfin, si, conceptuellement, je savais bien que les gens se lançaient avec des associés. Je ne suis pas débile, mais je ne l'avais pas vraiment senti. Et donc, je ne m'étais pas dit, tiens, c'est une possibilité. En fait, c'est une possibilité. Et donc, c'est pour ça que je dis ici, potentiellement, si je tombais sur la bonne personne qui est complémentaire à moi, mais avec les mêmes valeurs, je pourrais très bien lancer des projets en association. Parce que je n'ai pas le temps. nécessaire pour lancer tous les projets que je voudrais et pourtant j'ai vraiment tellement de projets. Voilà. Dernier point et puis je fais un petit résumé. Une chose qu'on m'avait déjà dite quand j'ai fait un master qui s'appelle HEC Entrepreneur et on m'avait dit, parle de tes idées. Et il y a un peu ce... C'est un peu contre-intuitif parce qu'on a toujours l'impression qu'on a une super bonne idée et que donc si on le dit, quelqu'un d'autre va faire la même chose. Mais pas du tout ! Alors, parle de tes idées, pas sur les réseaux sociaux à des gens que tu connais pas, on est d'accord. il y a des choses que je vais pas dire, vous voyez bien ici dans ce podcast, je ne vous dis pas tout. Je ne vous dis pas tous les projets, je ne vous dis pas, évidemment. Quand j'ai sorti l'application, je n'ai pas passé mon temps pendant six mois ou huit mois à dire je vais sortir une application. Non. Je sors une application et puis je vous le dis. Donc ça, c'est des choses, voilà. Parce que vous ne savez pas qui écoute, etc. C'est normal. Mais par contre, en étant dans un environnement de réseautage, statistiquement, quand vous parlez de votre projet, les chances que quelqu'un vous apporte quelque chose de positif sont mille fois ... Un million de fois supérieure au risque qu'elle vous pique votre idée. Parce que de toute façon, une idée, en général, on n'a jamais l'idée du siècle. Klafoutis, ce n'est pas l'idée du siècle. Ce qui compte, c'est l'exécution. C'est comment vous la mettez en place. C'est l'âme que vous mettez derrière. C'est l'énergie que vous mettez derrière. C'est tout, en fait. Je n'ai pas inventé les marques de tissu. Je n'ai pas inventé la création de patron. Je n'ai pas inventé la vente de tissu. Pas du tout. Ce n'est pas ça l'objectif. des fois on va inventer vraiment quelque chose, des brevets etc mais franchement la majorité des projets c'est pas du tout ça parler de votre projet, même s'il n'est pas encore créé, même si vous ne savez pas comment y aller, etc. Plus vous allez en parler, plus vous allez vous... Même si c'est un projet de vie, de déménagement, il n'y a pas besoin que ce soit une entreprise. Parler de votre projet, même si c'est un projet de changer de boulot. Alors de nouveau, faites attention à ce que vous dites, mais parler de votre projet, en fait, en général, les gens en face, ils ont envie de vous aider. Si vous êtes face à des personnes positives, ils ont envie de vous aider, et s'ils le peuvent, ils le feront, en vous donnant une info, en vous partageant un contact, une de leurs expériences, etc. D'accord ? Donc ça, c'est aussi quelque chose que j'ai bien, que je connaissais, mais pareil, que j'ai bien intégré ici. Plus j'ai parlé de mon projet, même si, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, mon objectif, c'était pas trop de parler de mon projet, c'était surtout d'écouter les points de vue des autres. J'ai quand même fait, évidemment, parler du mien. Plus j'ai parlé de mon projet, plus il m'est revenu. Des remarques comme, ah oui, ah mais t'as pensé à ça ? Parce que moi j'ai un ami, il a lancé un truc comme ça, c'était jamais le même sujet, et lui il a rajouté ça. Ou bien, ah bah oui, moi j'avais déjà pensé à ça, et puis j'ai appris que, voilà. Et en fait vous recevez tout le temps des informations qui peuvent vous être utiles. Donc parlez, parlez, parlez, parlez de votre projet, certainement pas en mode, moi je, écoutez-moi et aidez-moi, ça tout le monde s'en fout, mais en mode je partage. Je veux entendre ton projet, j'ai envie de te parler du mien, on partage, peut-être qu'on va s'aider aujourd'hui, peut-être que ce sera dans dix ans, parce que vous vous rappellerez d'un truc, etc., ou cette personne, vous allez la recontacter, vous allez la revoir, on ne sait pas, vous ne savez jamais ce que ça va vous apporter, mais parlez, parlez, parlez de votre projet, créez du réseau, créez des relations qui sont intéressantes, soit parce que, intéressantes humainement évidemment, soit à court terme, soit même parfois à plus long terme, mais ça on ne peut jamais le savoir à l'avance. J'arrive à la fin de cet épisode où je suis partie un petit peu dans tous les sens, mais de toute façon, maintenant que vous commencez à me connaître, je suis cadrée dans les interviews, mais par contre, quand je parle toute seule, ça part un petit peu en cacahuètes, c'est pas grave. Je résume les points ici, vous avez compris, pour moi le point principal c'est le réseau, le réseau, le réseau, j'avais toujours entendu ça, je l'ai encore plus, pas encore suffisamment, je l'ai encore plus intégré pendant ces trois jours. Premièrement. Deuxièmement, la qualité des gens qui vous entourent. Ultra primordial parce que faire du réseau avec des gens négatifs qui vous parlent de la météo, de la guerre à gauche, aucun intérêt. Pour moi, aucun intérêt. C'est des gens qui vous parlent des événements dans le monde et de la peur que ça génère. Moi, ces gens-là, je ne veux pas leur parler. Ce n'est pas mes affaires. Je m'en fous. Je n'ai rien à faire sur ce genre de trucs. Et parfois, on me dit, oui, mais tu as besoin quand même de savoir ce qui se passe dans le monde. Certes, les grandes lignes. C'est sûr. Mais est-ce que je vais aller, et c'est mon avis, me polluer parce que moi ça me pollue par plein d'informations négatives alors que moi je peux créer du positif pendant ce temps-là à côté ? Non. Non. Je fais pas de carrière en politique. Non. Alors oui, je dois avoir des conversations de base, oui je dois... Et encore, franchement, je parle jamais avec des gens qui me parlent de ça. Donc, parce que je vois pas l'intérêt. D'accord ? Donc entourez-vous de gens qui vous parlent de sujets qui vous intéressent. Par contre, si vous, votre truc c'est les sciences politiques, entourez-vous de gens qui parlent de ça. Merveilleux. Tant mieux. Ça va ? Donc... entourez-vous de gens qui parlent de sujets qui vous intéressent. Vous savez qu'il y a trois niveaux de conversation. Le niveau le plus bas, c'est parler des gens. Alors là, ça n'a jamais aucun intérêt. Donc je sais qu'il y en a qui aiment faire ça. Aucun intérêt, vraiment aucun intérêt. Si les gens vous parlent d'autres personnes en face de vous, elles font la même chose de vous. Aucun intérêt. Donc ces gens-là, de toute façon, moi je mets de côté. Ça ne veut pas dire que ce sont des mauvaises personnes, c'est juste que je ne vais pas rentrer dans des conversations et... prendre du temps, du vrai temps dans des conversations pour qu'on parle de quelqu'un d'autre. Je m'en fous de ce que machin pense ou de ce que machin fait et de si c'est scandaleux ou pas, j'en ai rien à faire. Ça, c'est le premier niveau de conversation, c'est la conversation la plus basse. La deuxième, c'est parler des événements, d'accord ? C'est ce que je viens de dire. C'est parler de la guerre à gauche, de machin, etc. Je dis pas que c'est pas des sujets intéressants, il y a de la culture générale dedans, etc. Voilà, ça peut être intéressant pour certaines personnes, mais ça dépend ce que vous en faites. si c'est juste pour prendre des informations négatives la plupart du temps comme ça. Voilà, c'est le deuxième sujet, c'est le deuxième niveau de conversation. Le troisième, c'est des projets. Moi, je me sens vraiment à ma place uniquement quand je suis entourée de gens qui me parlent de projets. Je saoule mon mari à lui parler de projets et en même temps, il aime bien. Donc, ce n'est pas lui qui va forcément arriver avec le sujet, mais heureusement, quand je rentre dans les sujets de projets, il rentre dedans. Sinon, j'aurai un problème. Si mon mari commençait à me parler des voisins ou commençait à me parler de ses collègues, je ne dis pas, il y a toujours une information qu'on va donner, mais ce n'est pas un sujet de conversation. Voilà, s'il me parlait de la guerre, ça ne m'intéresserait pas. Par contre, quand il me parle de son travail, quand il me parle de ses projets, quand on fait des projets à deux, que ce soit des projets de vacances, que ce soit des projets d'investissement, que ce soit des projets d'entrepreneuriat, que ce soit des projets simplement de comment on veut éduquer notre fille, etc. Pour moi... Et c'est ce que j'avais déjà lu et entendu autre part, donc ce n'est pas moi qui les invente. Ces trois niveaux-là, ce n'est pas du tout moi qui les ai inventés. On est au troisième niveau. On est sur du projet, on est sur aussi du développement personnel ou de l'analyse de soi aussi. Tout ça, c'est des projets, c'est pour faire mieux, c'est pour le futur. Et donc, là, on est à un troisième niveau. Vous voyez que ma voix s'est accélérée. Je vais essayer de la remettre à un rythme normal. Mais et si on essayait d'être souvent, la plupart du temps, dans ces types de discussions-là ? D'accord ? Je sais qu'il faut parler des courses et je sais qu'il faut parler du linge. Ok, ça il faut le faire, ça c'est la base. Mais sinon, les vraies conversations qu'on a, et si on essayait d'être dans ce niveau-là. Je termine là-dessus. J'espère que j'ai pu lancer des petites graines, quelles qu'elles soient, parce que ce n'était pas très construit, mais c'est ce que j'avais à vous partager aujourd'hui. Et on se retrouve la semaine prochaine pour, je ne sais pas encore, soit une interview, soit un solo. On va voir, peu importe, on verra. Je vous donnerai en tout cas tout ce que j'ai à ce moment-là. Belle journée, belle journée à tout le monde.