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L'appel du Calme

Comment apprivoiser la honte pour déployer son potentiel ? (Ep 44)

Comment apprivoiser la honte pour déployer son potentiel ? (Ep 44)

47min |03/06/2024
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L'appel du Calme

Comment apprivoiser la honte pour déployer son potentiel ? (Ep 44)

Comment apprivoiser la honte pour déployer son potentiel ? (Ep 44)

47min |03/06/2024
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Description

Bonjour et bienvenue sur le podcast L'Appel du Calme 🌸


Je vous accompagne dans votre cheminement vers plus de bien-être, de sérénité au quotidien et de calme intérieur.


Parce que les émotions entravent parfois notre épanouissement personnel et professionnel, j'ai voulu aborder avec vous la question de la honte, car cette dernière est particulièrement limitante.


Dans cet épisode je vous emmène explorer ce sentiment, parfois douloureux, souvent empreint de culpabilité, pour vous aider à déployer votre plein potentiel, à vous épanouir et vous sentir libre d'être authentique dans vos relations.


Dans cet épisode nous verrons comment et pourquoi la honte nous envahit, ses conséquences sur notre vie et notre bien-être et je vous partagerai bien sûr des clés pour vous aider à vous en libérer.


Dans cette exploration, nous parlerons confiance en soi, estime de soi, authenticité et émotions.


D'ailleurs n'oubliez pas de prendre des notes car je vous propose en fin d'épisodes une série de questions d'introspection en mode coaching puis 4 étapes pour améliorer votre perception de vous-même.


Mon objectif étant de vous aider à décomplexer vis-à-vis des comportements, des aspects de personnalité, de votre physique, de votre histoire que vous jugez comme peut-être inadapté, pas assez bien, et ... honteux ...


J'ai tellement à coeur que chacun(e) d'entre vous puissiez exprimer pleinement qui vous êtes et vous aimez tel(le) que vous êtes.


Le coaching de vie est une aide précieuse dans cette quête de libération et d'épanouissement et j'espère que ces clés vous accompagneront ces prochains jours dans votre déploiement.


N'hésitez pas à m'écrire ou à poser vos questions en commentaire des épisode je serai heureuse de pouvoir vous lire, vous répondre et proposer un épisode sur vos défis.


Aussi je vous remercie infiniment de partager cet épisode sur vos réseaux sociaux ou à vos ami(e)s.

Cela contribue non seulement à faire connaître le podcast, mais aussi à aider vos proches dans leur propre cheminement.


Enfin pour soutenir davantage le podcast et mon travail, n'oubliez pas de vous abonner et de laisser une jolie note ⭐⭐⭐⭐⭐ sur votre plateforme d'écoute préférée (iTunes, Apple Podcast, Spotify, You Tube, deezer etc ...).


Merci de votre écoute, de votre présence et de votre fidélité,


A tout de suite de l'autre côté 🎙️,


Anne-Gaëlle


Continuons la conversation juste après sur :





***********

🎶Crédits sons et musiques :

  • Bande sonore jingle intro et outro :
    Licensor's Author Username : Music_Beats
    Item Title : Emotional Inspiring Piano
    Licensee : Anne-Gaëlle MONTEIL   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous êtes à la recherche de clés et de réflexions pour vous aider à déconnecter de la cadence infernale du quotidien, à vous retrouver ou vous révéler, à accéder à une meilleure relation à vous-même qui rayonnera dans votre relation aux autres, dans votre travail ou votre vie personnelle, alors vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le podcast L'Appel du Calme. Je suis Anne-Gaëlle, coach professionnel et entrepreneur, mais surtout maman, épouse et femme, balottée par mon hypersensibilité en quête d'équilibre et de calme intérieur. Je vous partage ici mes retours d'expérience personnelles et professionnelles, des clés concrètes, des outils, mais aussi de l'inspiration pour vous aider à cheminer en douceur vers plus de confiance, de sérénité et à retrouver le calme en vous et autour de vous au quotidien. Alors je vous dis à tout de suite pour un nouvel épisode. Vous est-il déjà arrivé de vous sentir limité dans le déploiement de votre potentiel à cause de la honte ? Vous êtes-vous déjà empêché de réaliser des envies ou de pratiquer certaines activités parce que vous aviez honte de débuter, de ne pas savoir faire ou encore de vous montrer ? Avez-vous pour habitude de dissimuler votre personnalité en pensant que vous n'êtes pas assez bien ? Avez-vous tendance à vous sentir coupable de certaines habitudes ou de certains comportements ? Avez-vous peur de ne pas être apprécié ou aimé au point de vous adapter sans cesse aux autres plutôt que d'exprimer qui vous êtes vraiment ? Alors bonjour, on se retrouve aujourd'hui pour un tout nouvel épisode du podcast qui a pour sujet celui de la honte. Mais avant de démarrer ce sujet, de rentrer dans le vif du sujet, je vous invite à me rejoindre sur les réseaux sociaux si ce n'est pas déjà fait. Vous pouvez me rejoindre sur Instagram sous le nom Anne-Gaëlle Montaille, tout attaché en minuscules, ou sur la page Facebook Anne-Gaëlle Montaille Coaching Pro et Def Perso. Pour soutenir le podcast, vous pouvez déposer une jolie note sur Spotify, sur iTunes. Vous pouvez également vous y abonner, notamment sur YouTube. Et bien sûr, vous pouvez commenter le podcast sur YouTube aussi ou m'écrire directement. Je serai très heureuse de vous répondre, de vous lire déjà dans un premier temps. Et puis aussi de vous répondre si vous avez des questions ou des sujets que vous avez envie d'aborder. que j'aborde plutôt, n'hésitez pas à me partager vos questions, vos questionnements du moment, vos défis, et je serai ravie d'y apporter mon regard, mon point de vue et ma réflexion pour vous permettre d'avancer dans votre cheminement. Je vous remercie infiniment pour ce soutien que vous apportez au quotidien pour le podcast et à la fois pour la création de contenu. C'est une belle aventure qui a démarré il y a quelques années et maintenant je suis très heureuse de pouvoir à chaque fois lire comment ça vous inspire. Et aujourd'hui, j'avais envie de parler du sujet de la honte parce que c'est un sujet qui est assez récurrent quand je suis en accompagnement. Et parce que la honte finalement a tendance à limiter notre potentiel. Alors la honte déjà, il faut savoir que c'est une émotion sociale et elle ne fait pas partie de la catégorie des émotions primitives. C'est-à-dire que de base, nous avons quatre émotions entre guillemets réflexes qui sont la peur, la tristesse, la colère et la joie. Et finalement, l'émotion de la honte ou le sentiment plutôt de la honte, c'est quelque chose qui va venir plus tard. et qui naît finalement de la comparaison avec l'extérieur. Donc à partir du moment où l'enfant va être en mesure de se comparer avec l'extérieur, et bien c'est là que va commencer à naître ce sentiment de honte. Donc ça naît déjà dans un cercle proche, au niveau de l'entourage proche, et puis petit à petit, la honte va s'inviter au moment où l'enfant va être confronté, amené à vivre certaines situations sociales. Et en fait cette honte c'est le fait de s'évaluer par rapport à d'autres personnes, ou bien on est évalué par rapport à d'autres personnes, c'est-à-dire qu'à un moment donné on va recevoir une évaluation par rapport à d'autres personnes qui va nous faire sentir plutôt ceci ou plutôt cela. Ou encore parfois on se sent évalué, mais en réalité il n'y a pas de fondement objectif, c'est juste une perception et le sentiment d'être évalué, c'est-à-dire que peut-être que nous avons fixé certaines attentes. vis-à-vis de nous-mêmes, certaines exigences qui sont peut-être aussi portées par des injonctions inconsciemment, mais en tout cas on a ce sentiment que l'on doit être à la hauteur d'eux ou que l'on doit être conforme à certaines normes, certaines... ...injonctions, voilà. Et du coup, le fait de se comparer, eh bien, ça va faire naître cette honte. Et cette honte, donc, elle naît souvent dans l'enfance, dans le cercle parental, puis dans le cercle éducatif et scolaire, en tout cas avec les personnes qui vont s'occuper régulièrement de l'enfant. et puis bien sûr en grandissant également. Et en fait, on va à ce moment-là, dans cette petite enfance, puis dans l'enfance, et puis encore plus dans l'adolescence, et puis tout au long de notre vie, connaître des humiliations successives. Ces humiliations, ce sont en fait des erreurs que l'on aurait commises et qui ont été à un moment donné sanctionnées au lieu d'être accompagnées, expliquées. et pour lesquels on a été probablement puni de façon plus ou moins forte. Encore une fois, la perception de l'enfant dans ce cadre-là est essentielle, parce que parfois l'enfant peut percevoir une punition de façon très forte, très marquée, et puis en plus qu'elle ne l'a été, et va avoir porté en lui cette empreinte-là. Inversement aussi, parfois il y a des punitions entre guillemets très fortes, c'est-à-dire que... L'enfant va se sentir puni très fortement et c'est à un degré tellement insupportable que ça va créer quelque chose de traumatique, une empreinte traumatique. Finalement c'est quelque chose qui va porter en lui dans son corps et chaque fois qu'il va être resoumis à ces situations, ça va redéclencher ce sentiment-là. il peut être amené du coup à s'en protéger et on va voir comment par la suite. Il y a aussi toutes ces situations où on va être en comparaison les uns par rapport aux autres. Donc dans le système scolaire, le cas typique c'était le système de notation. Si on a un devoir, forcément la note reçue au devoir va faire que l'on va se comparer les uns par rapport aux autres. Ça peut être la même chose dans le milieu sportif. Et même si je crois que... De toute façon, l'évaluation, à un moment donné, elle est aussi utile et nécessaire pour savoir où on se situe, pour savoir où on en est. Quand elle est abordée avec l'immaturité que possède l'enfant et que, encore une fois, elle n'est pas accompagnée, pas expliquée de cette façon, eh bien l'enfant peut avoir l'impression que s'il a une mauvaise note, eh bien il n'est pas conforme à ce qui est attendu de lui, que sa valeur est dépréciée. Il va s'identifier à la note qu'il reçoit. et ainsi il va faire des raccourcis, c'est ce qu'on appelle les biais cognitifs. Il peut arriver aussi des expériences malheureuses, on sait que les enfants peuvent être entre eux plutôt cruels parfois. Il y a aussi bien sûr de très très belles choses avec cette innocence de l'enfance et aussi de très belles marques d'affection, de tolérance. Mais il y a aussi ces expériences qui peuvent aussi créer des traumatismes dans l'enfance qui sont peut-être des moqueries, des blâmes, du harcèlement, des humiliations qu'on va recevoir. Et puis au cours de sa vie, on va aussi être confronté à la honte parce qu'on va commettre des erreurs. et certaines seront plus ou moins tolérables encore une fois. Peut-être qu'on va vraiment faire des choses dont on ne sera pas fier. Et ça, on va le porter en nous et on va avoir l'impression que notre valeur en est dépréciée. On va se dire peut-être qu'on n'est pas une super bonne personne. Il peut arriver aussi qu'on déçoive notre entourage, qu'on déçoive des personnes qui comptent pour nous, qu'on se déçoive nous-mêmes. Et ça aussi, on va en fait l'enfermer dans ce sentiment de honte. Ça va être tout ce qui va nourrir cette honte. Au final, bien sûr, la honte, elle est directement reliée à l'envie d'être appréciée, d'être aimée. Le sentiment affreux pour l'enfant est la seule chose finalement dont a besoin l'enfant et ce que souhaite l'enfant pour des raisons vitales finalement. C'est l'amour, d'abord l'amour de ses parents, l'amour maternel, l'amour paternel, parce que c'est ce qui va permettre de le nourrir en tant qu'être humain. C'est ce qui va lui permettre de grandir. Et quand il commet des erreurs, est-ce qu'il est sanctionné pour ses erreurs ? eh bien en fait il va avoir l'impression que cet amour va lui être retiré. Et directement, si l'amour de mes parents m'est retiré, ce que je risque c'est la mort. C'est la non-existence, c'est de ne plus exister derrière. Donc il y a un enjeu très puissant et tout à fait inconscient, parce que l'enfant bien sûr n'a pas conscience de tout ce qui se joue à ce moment-là, qui s'imprègne à l'intérieur de nous et on évolue avec ça. Et toute notre vie, on peut être amené à vouloir tout faire pour être aimé, tout faire pour être validé dans ce que je suis. Je suis à travers ce que je fais. Et si je commets des fautes, des erreurs que mon comportement ou ma personne... n'est pas approprié à ce qui est attendu, supposément de moi, c'est-à-dire que peut-être que je me fais une idée simplement de ce qui est attendu de moi et que ce n'est pas objectif ni factuel et que c'est purement subjectif et que c'est purement basé sur des perceptions, des sensations, des interprétations, que je me fais de la situation, de ce que pensent les autres et aussi basé sur ce que j'ai vécu par le passé et de comment je l'ai vécu. par le passé. Si je n'ai pas réécrit mon histoire, si je n'ai pas remis mon histoire à la lumière du jour, de ce qu'il en est aujourd'hui, il est probable que je porte en moi les empreintes de situations qui ont généré, déclenché ce sentiment d'humiliation, de honte, ces blessures de rejet, d'abandon et qu'aujourd'hui, je continue de réagir par rapport à la honte. Et quand je réagis par rapport à ce sentiment de honte, parce que je veux tout faire pour éviter le risque d'être à nouveau rejetée, abandonnée, et même si je ne l'ai pas été concrètement, en fait je ne veux surtout pas ressentir ce sentiment d'abandon, de rejet, qui est absolument horrible, parce que je rappelle que j'ai juste besoin d'être aimée et validée pour ce que je suis, et bien je vais adopter différents comportements pour dissimuler cette honte. et pour à tout prix être aimé. Je vais donc peut-être m'adapter beaucoup aux autres, répondre aux besoins des autres, être extrêmement serviable, dévoué, disponible aux autres, être beaucoup dans l'écoute, l'observation, l'attention, vouloir m'occuper des autres, aider les autres, peut-être même aller jusqu'à vouloir sauver les autres. Au lieu de m'occuper de moi, au lieu de m'occuper de mes besoins, parfois de mes besoins même primaires, essentiels, je peux parfois me priver de repos, de nourriture, de l'envie d'aller aux toilettes, de repousser ces moments-là où je dois m'occuper de moi pour servir les autres. Parce que j'ai peur des remontrances, j'ai peur qu'on me dise que je suis égoïste, j'ai peur de ne pas en faire assez, de ne pas être assez. Je peux aussi chercher à dissimuler finalement toutes les erreurs que j'ai commises, les manques que j'ai l'impression d'avoir, de vouloir dissimuler mes failles, tous ces côtés dont je ne suis pas fière, de vouloir cacher ce qui m'est arrivé, mon histoire dont j'ai peut-être honte en portant un masque. Et ce masque, finalement, c'est quoi ? Ça va être... comme une armure, comme un costume que je porte et qui fait que je vais avoir une attitude conformée et non naturelle. Je ne pourrais pas être complètement authentique avec les autres. Entre parenthèses, je crois qu'il n'y a que très peu de personnes avec qui on peut se montrer complètement authentique. La plupart du temps, c'est vraiment dans notre cercle le plus proche. avec notre conjoint, avec nos enfants, parfois avec nos meilleurs amis, que l'on arrive à se montrer complètement authentique, que l'on arrive à exprimer ses parts de nous-mêmes qui ne nous plaisent pas, ou que l'on a l'impression qu'elles ne sont pas conformes, ou qu'elles sont inadaptées. Mais je crois que de toute façon, il y a tellement de situations où, non pas qu'on doive porter un masque, mais en tout cas, dans une certaine mesure, plus ou moins, on joue un jeu social. Et c'est normal. Je crois que quand on s'adresse à quelqu'un, quand on fait les magasins, qu'on veut acheter une nouvelle voiture ou qu'on veut acheter un canapé, ou quand on fait une nouvelle rencontre et que c'est par exemple dans le cercle professionnel, on porte un masque. On n'arrive pas en entretien d'embauche comme on arriverait dans une soirée entre amis ou dans une fête de famille. Donc ce jeu-là, il est aussi normal et il devient problématique quand il est par contre trop. C'est-à-dire quand finalement je n'existe plus du tout derrière mon masque. Et que mon masque, ça devient un petit peu moi. Du coup, je change mon identité pour... être un peu plus conforme à ce qui est attendu de moi, à la norme, à je ne sais quoi d'autre, à des injonctions, en tout cas tout ce que j'ai l'impression qu'il faudrait que je fasse ou que je sois. Sauf que le problème, c'est que plus je m'adapte via des masques que j'arbore, plus je m'adapte avec des rôles que je joue et que j'incarne selon les situations et les personnes, comme je l'ai dit, plus je me cache et je dissimule mes envies, parce que j'estime qu'elles ne sont pas légitimes, conformes. plus je m'empêche d'exprimer mes envies, mes points de vue, mes opinions, mes valeurs, parce que j'ai peur que les autres ne soient pas d'accord avec moi. Plus je fais tout ça pour être aimée, et plus je me perds, plus je m'éloigne de qui je suis. Et en fait, plus je fais ça, plus je me trahis, et plus je me trahis, plus j'ai honte. Et finalement, c'est quoi ? C'est le serpent qui se mord la queue. Il y a des situations comme ça où c'est assez parlant, où on va vouloir donner la meilleure image de soi possible. faire valoir la meilleure version de soi possible. Et souvent, c'est dans les rencontres, dans ces premiers instants où on va rencontrer une personne sur le plan amical, professionnel ou sur le plan sentimental. Parfois, si on ne se sent pas libre d'être qui on est, si on a cette peur chevillée au corps d'être rejeté, critiqué, de ne pas être apprécié, en fait on va avoir tendance à être dans l'écoute de ce que dit notre interlocuteur, être à la recherche de qu'est-ce que cette personne aime, quels sont ses goûts. Et on peut avoir tendance à vouloir s'y adapter et s'y coller, alors que peut-être cette personne nous plaît. Peut-être qu'on a envie d'être amis avec elle, peut-être qu'on a une connexion, peut-être qu'on tombe amoureux de la personne, mais pour x raisons, son loisir préféré, par exemple son hobby, c'est pas du tout notre tasse de thé. Mais on va pas oser lui dire. Peut-être même pire, si on est dans un système de dépendance affective, on peut se mettre à vouloir apprécier ce que cette personne apprécie, alors qu'au fond de nous, ça nous ennuie profondément. Ou alors on n'en a jamais eu rien à faire. puis tout d'un coup on fait comme si ça nous intéressait. Donc c'est assez intéressant d'aller explorer ces moments de la vie où la honte se manifeste de différentes façons. Nous avons toutes et tous des facettes de nous-mêmes plus sombres, des habitudes moins avouables, des manies, des secrets gardés, des faits que l'on a commis, dont on n'est pas fier. Et en fait, on rejette ces parts de nous-mêmes, comme on ne les aime pas. Déjà chez nous, on n'aime pas ça, et donc surtout on ne veut pas que ça se voit, on ne veut pas les montrer. Et la honte s'installe souvent avec une amie très proche qui s'appelle la culpabilité. On se sent coupable de ce que l'on fait, on se sent parfois coupable de qui l'on est. Parfois on nous fait sentir mal, et on accepte que les gens nous fassent sentir mal. Encore une fois, cette honte, elle est normale. Mais parfois, cette honte, elle est aussi souffrance. Quand on pense qu'on n'est pas assez bien tel que l'on est, quand on pense que l'on ne fait pas assez bien les choses, quand on se rejette pour ce qu'on est, la honte peut devenir souffrance. Si je me rejette parce que mon corps ne me plaît pas et que je me déteste. Si je me rejette parce que mon orientation sexuelle ne convient pas à mes parents par exemple. Si je me rejette parce que mes blessures, mes failles s'apaisent dans des addictions. Si je me rejette parce que peut-être que je porte un handicap. Parce que mon niveau de vie n'est pas celui auquel j'aspirais. La honte peut devenir souffrance. Cette honte, quand elle est souffrance, elle peut nous pousser à nous isoler davantage, à nous replier sur nous-mêmes, à porter des masques, des armures de plus en plus épaisses. Cette honte, elle peut nous pousser jusqu'à la dépression, mais aussi dans une course à la performance. Une course à la performance qui traduit juste notre course à vouloir être aimé. pour essayer de valider dans les yeux des autres, à travers l'amour des autres, qu'on fait tout bien et qu'on mérite juste d'être aimé. Alors moi j'ai envie de te dire aujourd'hui, de vous dire aujourd'hui, que si tu éprouves de la honte pour ce que tu es, si tu éprouves de la honte pour ce que tu ne fais pas selon toi, Si tu éprouves de la honte pour ce que tu n'es pas, selon toi, eh bien sache que tu mérites déjà de toute façon d'être aimé. Et sache que tu es aimé par des personnes qui reconnaissent déjà ta valeur, qui t'aiment déjà pour qui tu es. Il y a peut-être même des personnes autour de toi dont tu n'as pas idée du fait qu'elles t'apprécient pour qui tu es. Il y a peut-être même des personnes autour de toi qui t'admirent sans que tu le saches. Sache aussi qu'éprouver de la honte, comme je l'ai dit, je le répète, c'est normal, c'est un sentiment parmi d'autres. Cette honte ne devrait pas être un carcan. Alors sache que tu peux te libérer des contraintes qui sont induites par la honte, c'est possible aussi. Et ça ne dépend que de toi. Je crois que la honte, elle n'est pas à bannir, parce que la honte, c'est une sorte de garde-fou social qui nous empêche aussi de déraper, de franchir des limites qui ne seraient pas tolérables pour nous-mêmes ni pour les autres. La honte, par exemple, c'est ce qui m'empêcherait de sortir à poil et de courir dans la rue toute nue. Concrètement, c'est plutôt bien comme garde-fou. Et j'espère que d'autres personnes, justement, grâce à la honte, évitent d'avoir ce genre de comportement. Parce que, eh bien, ça vient franchir les limites pour les autres. Ça vient franchir l'espace de liberté des autres. Donc, évidemment, la honte, il y a plein de moments... Je la vis. Et cette honte, oui, elle permet de conserver une forme d'équilibre dans les relations sociales. Mais par contre, j'observe aussi qu'à partir du moment où la honte m'empêche de vivre ma vie ou de vivre des expériences, ce n'est plus juste. Et donc, c'est là en fait que c'est intéressant d'aller se libérer de la honte pour pouvoir déployer son potentiel, pour pouvoir vivre sa vie. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher d'exprimer ta personnalité à travers ton art, à travers ta passion, à travers ton travail aussi, à travers tes mots. Elle ne devrait pas t'empêcher de réaliser tes aspirations, tes rêves, tes envies. Elle ne devrait pas pouvoir t'empêcher de t'exprimer à travers peut-être ton look. Ça arrive à plein de femmes que j'accompagne. C'est pas systématique, mais je dirais 3 accompagnements sur 5. Les femmes que j'accompagne mentionnent à certains moments de l'accompagnement le fait de se restreindre dans leur façon de s'habiller, dans leur choix vestimentaire. Je trouve ça dingue, mais je comprends parce que je le vis aussi. On s'empêche d'exprimer qui on est, soit notre sensualité, soit notre côté rock, soit notre côté fou et décalé, soit notre féminité, soit au contraire. notre côté garçon manqué, qu'importe, on s'en fout. Mais en fait, nos habits parlent de nous et ça paraît futile comme sujet, mais en fait, c'est super important. Parce que, justement, peut-être que choisir des tenues qui ne sont pas nous, c'est encore une façon de porter un masque. C'est encore une façon de nous cacher, de nous dissimuler, de nous empêcher de nous déployer. Donc la honte, elle ne devrait pas non plus restreindre ton potentiel et te garder caché dans ton coin. Tu as peut-être plein de choses intéressantes à dire, à raconter, à exprimer, à créer. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher de réaliser des actions et te pousser à procrastiner parce que tu as peur que ce ne soit pas assez bien. Tu as peur que ce soit ridicule, tu as peur que je ne sais quoi d'autre, que ce ne soit pas parfait. Tu as peur d'échouer peut-être, de commettre des erreurs. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher de sociabiliser, de t'amuser, de danser, de rire, de te faire des amis, de faire des rencontres amoureuses, de dire je t'aime à quelqu'un, même si tu n'es pas sûr que cette personne va dire je t'aime à son tour. Alors, j'ai décidé de te partager quatre clés que tu peux appliquer, parce que c'est pas le tout d'en parler, mais tu vas peut-être me dire, ok, mais comment je fais en fait ? J'ai cette honte qui est en moi, mais comment je fais pour m'en libérer ? Comment je fais pour déployer mon potentiel ? Donc, eh bien, je vous propose, je dis un coup vous, un coup tu, parce qu'en fait, quand je parle, j'ai l'impression d'avoir une personne devant moi. Je t'imagine derrière mon micro et je vois... En fait, quelque part, quand je parle, j'imagine ces clientes, j'ai le visage de mes clientes finalement. Donc, c'est pour ça que j'ai tendance à dire tu, mais je parle à vous au sens large. Et bien sûr, cet épisode concerne aussi les hommes. Alors voici quatre clés. À ce moment-là, vous pouvez prendre un cahier, des notes, parce qu'il y a des questions et des petites pistes de réflexion que vous pouvez noter et sur lesquelles vous pouvez revenir à plein de moments de votre vie. Et cette première, finalement, clé, c'est des questions d'introspection qui va vous permettre de mettre de la conscience sur ce sentiment de honte. Donc, La première question par rapport à ça, c'est de se demander à quel moment la honte se manifeste dans ma vie. Donc, c'est sous quelle forme elle se manifeste ? Est-ce que la honte chez moi, ça me pousse à me cacher, ça me pousse à me replier sur moi-même, ça entraîne de la timidité, ça fait que je n'ose pas me montrer telle que je suis, je n'ose pas peut-être lancer un projet, je n'ose peut-être pas publier une photo de moi, je n'ose peut-être pas écrire un texte que j'ai envie d'écrire. Comment ça se manifeste chez vous la honte ? Sous quelle forme ? Est-ce que aussi quand vous avez le sentiment de vivre des petites humiliations, de vivre des petits moments de gêne et de honte, ce qu'on appelle la gênance, comment vous vous sentez à ce moment-là ? Comment ça se manifeste ? Est-ce que vous avez les mains moites ? Est-ce que ça se manifeste sous forme d'anxiété ? Est-ce que vous avez le cœur qui bat, la gorge qui se noue ? Comment ça se manifeste ? À quel moment, donc dans quelle situation, la honte vient se manifester chez vous, vient vous habiter, surgit dans votre vie ? Est-ce que c'est à des moments récurrents, le même type de situation ? Est-ce que c'est dans différentes situations ? Voilà, à quel moment ça se manifeste ? À quelle fréquence aussi ? Est-ce que j'ai tendance à éprouver de la honte tous les jours, plusieurs fois par jour ? Est-ce que non, ça m'arrive une à deux fois par semaine ? Est-ce que ça m'arrive beaucoup plus rarement ? Regardez à quelle fréquence. Regardez aussi avec qui. Est-ce qu'il y a des personnes avec qui vous avez le sentiment d'avoir plus ou davantage honte ? et inversement, est-ce qu'il y a des personnes avec qui vous n'avez pas honte du tout ? Vous pouvez aussi aller creuser, observer, et sans partir dans des analyses, parce que ça, ça se fait avec l'accompagnement de psychothérapeutes, de psychologues, mais regardez à quoi ça fait écho dans votre vie. Est-ce qu'il y a eu des événements douloureux ? Je parlais d'humiliation tout à l'heure, peut-être de blessure, d'abandon et de rejet aussi. Je parlais de traumatisme, je parlais de moments pénibles qui ont pu générer de la honte. et regardez si ça fait écho aujourd'hui avec ce que vous vivez actuellement. Derrière cette honte également se masquent bien sûr des peurs. Donc l'idée c'est d'aller voir aussi quelles sont les peurs que vous avez derrière. Est-ce que c'est la peur d'être moqué, critiqué ? Est-ce que c'est la peur d'être... Rejeter par quelqu'un, de ne plus être aimé par quelqu'un, est-ce que c'est la peur de passer pour quelqu'un qui est comme ceci ou comme cela ? Est-ce que c'est la peur de paraître ridicule ? Est-ce que c'est la peur ? Il y a plein de peurs. Donc quelle est la peur qui se loge vraiment derrière cette honte ? Et puis, c'est intéressant aussi d'aller voir quels sont vos besoins actuellement qui ne sont pas satisfaits, mais qui vous permettraient justement de diminuer cette honte. Est-ce qu'il manque un petit peu de sécurité affective ? Est-ce qu'il manque... du dialogue, de la communication avec votre entourage ? Est-ce qu'il manque le fait de vous-même vous apprécier davantage, vous faire confiance ? Qu'est-ce qu'il manque en fait ? De quoi vous auriez besoin ? Qu'est-ce qui vous pourrait vous donner une petite impulsion pour vous libérer de la honte ? Donc ça c'est vraiment la première partie, c'est de développer finalement cette conscience émotionnelle pour faire face aux défis émotionnels. Et on va voir que c'est particulièrement utile pour la suite. Parce que la deuxième étape, la deuxième clé, ça va être de lâcher le contrôle. Quand je suis dans la honte, que j'aborde les situations avec un masque ou avec une attitude qui est en fait de l'évitement finalement. J'exerce une forme de contrôle et ce contrôle, il prend la forme du perfectionnisme. Le fait d'être perfectionniste, c'est le fait finalement de vouloir contrôler tout ce qui adviendra de façon à éviter des critiques, des erreurs, des remarques désobligeantes, de faire face à l'échec, de façon à éviter le rejet, de façon à éviter de ne plus être aimé. Si je suis parfaite, en tout cas j'ai la croyance que si je suis parfaite, qu'il n'y a rien à redire sur moi, eh bien forcément je vais être aimée. Et donc, vous l'imaginez bien vu que personne n'est parfait et que la perfection n'existe pas, c'est une course sans fin, épuisante, éreinteinte, et finalement qui génère énormément d'anxiété, qui sabote un grand nombre de nos actions et de notre potentiel. parce que finalement on se perd dans les détails, on procrastine beaucoup. Il y a plein de choses qu'on va finalement abandonner parce qu'on a trop peur de les montrer imparfaites. Donc il y a plein d'actions qu'on ne va pas faire. Et puis nous-mêmes, on va manquer d'authenticité. Et on peut passer à côté d'opportunités, que ce soit des opportunités de travail, mais aussi des opportunités de connecter avec des gens, parce qu'on a ce masque. Du Sois parfait on a cette injonction Sois parfaite Sois parfait Alors autant ça peut nous permettre de nous différencier, de faire un travail aussi qui va être jugé de qualité, d'être qualifié de personne minutieuse, rigoureuse, peut-être organisée, talentueuse, pourquoi pas. Et ça va un peu redorer notre blason. Et le problème... c'est que d'un côté ça peut être bien, parce que voilà, peut-être que justement, c'est ce qui va nous différencier, mais d'un autre côté... si l'on est validé par ça, on va aussi valider notre croyance que quand on est parfait, ça va, on est apprécié. Et donc là, encore une fois, le serpent se mord la queue. Donc l'idée, en lâchant le contrôle et en lâchant notre perfectionnisme, c'est de s'autoriser des actions imparfaites et c'est de s'autoriser à se montrer imparfait. Et là, vous allez me dire, oui mais je le sais déjà, sauf que ça me terrifie. Et je vous comprends tellement, j'ai ce driver du soi-parfait, ce driver, c'est les messages contraignants que l'on a. j'ai ce driver-là. Donc je sais combien c'est pour moi une vigilance presque de chaque instant de me dire, mais attends, là, tu es en train de tomber dans tes travers de perfectionniste. parce que juste tu veux maintenir la situation sous contrôle. Sauf que du coup, tu ne t'autorises pas telle action qui pourrait faire la différence. Tu ne t'autorises pas à donner ton opinion, tu ne t'autorises pas à contacter cette personne, tu ne t'autorises pas, il y a tellement d'implications, de conséquences derrière. Donc lâcher du lait, ça veut dire se montrer imparfait, imparfaite. Alors pour ça, parce que je sais combien c'est difficile, eh bien il y a une troisième clé. La troisième clé, ça va être de reprendre confiance en soi par le biais de petits challenges qui vont être atteignables et abordables et progressifs. Je m'explique. Si je suis perfectionniste, j'ai tendance à finalement toujours vouloir avoir la maîtrise des choses et rester dans des zones que je connais parfaitement bien, que je maîtrise parfaitement bien parce que c'est rassurant, parce que dans ces zones-là, je peux exprimer. ma perfection, entre guillemets, vu qu'elle n'existe pas, elle est tout à fait subjective. Sauf que, au bout d'un moment, ça crée un biais qui fait qu'on est tellement dans notre zone connue, dans notre zone de confort, qu'on crée une routine qui devient ennuyante, et qui fait que, comme on ne se challenge pas, on se sent de moins en moins capable de faire face à de nouveaux défis. Donc les défis de la vie, ce qu'on n'a pas choisi, et puis de faire face à de nouveaux défis qu'on aurait envie de réaliser, mais du coup on n'ose pas. Donc là l'idée c'est d'y aller vraiment en douceur, étape par étape, mais par contre d'être engagé dans la démarche. C'est-à-dire qu'on va lister des envies, des aspirations, des nouveaux objectifs qu'on a envie de se donner. Et on va... essayer de voir si ces objectifs sont facilement réalisables ou non. L'idée, c'est d'aller déconstruire un petit peu les étapes de cet objectif, de voir quelles sont les différentes actions ou quels sont les différents sous-objectifs derrière l'objectif principal pour y aller étape par étape et se dire qu'est-ce qui va me challenger aujourd'hui. Pour savoir ce qui va nous challenger, il faut qu'on puisse se dire Ça me semble tout à fait à ma portée et réalisable. Et en même temps, j'ai un petit peu peur. Et en même temps, j'ai cette espèce d'excitation qui est ce mélange de peur et de j'ai envie d'y aller. Il faut qu'il y ait ça pour que ce soit assez moteur et que ça donne envie. Et que ce soit nouveau. Et c'est là en fait que vous allez apprendre à réguler vos émotions. Comme vous avez appris à conscientiser finalement les enjeux émotionnels, juste avant, dans la première étape, dans la première clé, là cette fois-ci, vous allez pouvoir réguler vos émotions. Comment ? En vous disant, de toute façon, c'est une petite étape, je ne risque pas grand-chose. Et c'est un test. Je me donne ce test, je me challenge. Donc c'est un peu comme Josiane Balasco dans Les bronzés font du ski. J'y vais mais j'ai peur. Mais c'est pas grave, elle y va quand même. Alors certes, au bout du compte, elle se pète la gueule et elle se fait mal. L'idée c'est pas ça, c'est pas de se faire mal derrière, c'est pas de se faire violence, c'est pas de se blesser ou quoi que ce soit. Mais en tout cas, c'est de se lancer. Et souvent, c'est amorcer cette descente, ce lancement qui est le plus difficile. Après, une fois qu'on est sur les rails, ça va. Et ensuite, une fois qu'on l'a fait, quel que soit le résultat, c'est-à-dire que l'on ait réussi ou non son challenge, son objectif, il va falloir célébrer cette victoire. Il va falloir se célébrer, les gars. Parce que si on ne se célèbre pas, en fait, on va normaliser ces petites actions sans même les intégrer, prendre en compte notre expérience. Et qu'elle soit bonne ou mauvaise, qu'il y ait eu un échec ou non. Et je vous dis ça, j'ai encore... Je travaille beaucoup sur moi par rapport à mon seuil de tolérance par rapport à l'échec, puisque je suis perfectionniste, je vous le rappelle, et que j'ai cette notion de vouloir être en quête, de faire toujours mieux, toujours plus pour être validée, pour être appréciée, pour être aimée. Du coup, à travers les échecs, je vais aller chercher mes victoires. Je vais aller me chercher ce qui a été bien, je vais aller chercher ce que j'ai appris, je vais aller chercher tous les enseignements que j'ai gagnés. et que je n'aurais pas pu gagner si je ne m'étais pas lancée, si je n'avais pas testé le truc. En fait, on pourrait avoir tendance à se dire, mais en fait, c'est nul, au final, j'ai raté ce truc ou je n'ai pas été assez bon. Et avoir honte de ces résultats, encore une fois. Mais ok, mais en fait, est-ce que tu n'aurais pas plus honte de toi si tu demeurais dans ta zone de confort en permanence, à ne jamais rien tenter de neuf ? Après, je mets une mise en garde parce qu'on entend beaucoup dans le milieu du développement personnel, oui, il faut que tu sortes de ta zone de confort, il faut tenter des trucs qui te font peur. Ta zone de génie, ton talent se trouve justement dans les endroits où tu as super peur et tout. En fait, quand on a vécu des expériences traumatiques, c'est-à-dire quand on a cette empreinte en soi, qui a créé finalement des déséquilibres au niveau de notre système nerveux, aller se confronter à des choses qui font extrêmement peur, et bien ça ne fait que redéclencher nos traumatismes. Et si on n'a pas appris ? Déjà, d'une part, si on n'a pas conscientisé ces traumatismes, si on ne les a pas, entre guillemets, travaillé, pu accompagner ces traumatismes avec l'aide de psychologues, de psychothérapeutes, de psychiatres, donc sur le plan médical. Si on n'a pas pu apprendre à réguler notre stress, comprendre ce que c'est aussi la régulation du système nerveux. En fait... Sortir de notre zone de confort, c'est juste mission impossible. Et c'est juste traumatique. C'est-à-dire qu'on peut se retraumatiser sans le vouloir et du coup être complètement dans la contre-productivité. Donc il y a des choses pour lesquelles vous allez pouvoir... totalement sortir de votre zone de confort parce que ça ne rappelle aucun souvenir traumatique. Et il y a des choses pour lesquelles ça va être beaucoup plus compliqué. Et je vais prendre un exemple personnel parce que... Peut-être que ça peut vous éclairer. Par exemple, récemment, je suis allée dans un parc d'attractions et j'ai énormément le vertige. J'ai beaucoup le vertige et pourtant, j'adore les attractions. J'adore les sensations fortes que procurent les attractions. J'aime l'excitation de ces moments qui sont des moments de jeu. Je retrouve la joie de mon enfant intérieur. J'aime l'amusement, etc. Et donc, dans ces moments-là, cette excitation-là fait que je suis capable de surmonter mon vertige et d'aller dans des attractions qui me font profondément peur. Donc, si vous connaissez peut-être la tour, ces tours où vous êtes assis sur des sièges, là, et puis vous montez à une hauteur de 100, 120 mètres, et ensuite, les sièges sont lâchés plus ou moins dans le vide. En tout cas, ils glissent le long de la tour à une vitesse vertigineuse. Le problème, ce n'est pas la chute, c'est vraiment la hauteur. Donc chaque fois que je suis en haut, je dis chaque fois parce que je l'ai fait trois fois en tout. Et chaque fois que je suis en haut, je me dis, purée, mais pourquoi j'ai fait ça ? Je suis au bord des larmes, je suis en PLS, ça se voit d'en bas que je ne suis pas bien. Mais je le fais quand même. Et à chaque fois, je me dis, purée, mais c'est la dernière fois, ça me fait trop peur. Et puis ensuite, il y a la chute et là, je me dis, waouh, en fait, c'était génial et je suis trop contente. Je suis trop fière de moi. Aujourd'hui, je ne ressens plus le besoin de le faire parce que je sais que je l'ai fait et que c'est bon. Je n'ai plus besoin de me confronter à ça. Mais je ne suis pas contre d'autres expériences. Et en même temps, avec ce vertige, je sais qu'il y a des choses où je vais rapidement atteindre ma limite. Je vais prendre par exemple un autre exemple. Donc du coup, en montagne, j'adore la marche, j'adore marcher. Et en ce moment, mon mari me challenge beaucoup pour faire des ascensions accompagnées d'un guide bien sûr de haute montagne. Mais on parle là d'escalade, on parle vraiment d'ascensions sur des glaciers, sur des hauteurs, sur des pics. Et là, ce n'est pas ok pour moi. Là, on franchit ma limite. Parce que cette peur du vide, elle n'est plus dans le jeu là. elle est dans un enjeu qui est tout autre et qui fait souvent référence d'ailleurs à des cauchemars que je fais, des cauchemars de chute dans des trous, des cauchemars de chute de falaise. Et donc là, ce n'est pas possible pour moi. Il y a un traumatisme par rapport à ça. Donc, comprenez, c'est une façon de vous dire écoutez-vous, faites-vous confiance dans justement cette recherche de... Où est la limite quand je veux sortir de ma zone de confort ? Et c'est pour ça que moi je préfère, dans ma vision du développement personnel, proposer d'y aller par étapes et en douceur. Parce que ça permet de se familiariser avec les sorties de zone de confort et ça permet de gagner en confiance, de renforcer sa confiance petit à petit. Enfin, le quatrième point. La quatrième clé, et pas des moindres, c'est le fait de travailler à développer votre estime de vous-même. Ça paraît tellement bateau, et vous en avez peut-être marre d'entendre dire ça, mais c'est tellement important. Parce que cette honte, elle vient toucher directement la valeur que l'on perçoit de nous-mêmes, notre valeur personnelle. Quand on a honte, c'est qu'on ne se perçoit pas de la meilleure des façons. Peut-être qu'on a été mal perçu et qu'on a porté cette étiquette-là, cette empreinte-là, mais on n'est plus obligé de continuer à la porter. On peut s'en défaire, on peut se défaire de cette étiquette et reconstruire finalement une identité plus juste, à la lumière de vos nouvelles expériences. Alors dans cette part d'estime de vous-même, il y a un point notamment que vous pouvez aller... Travailler, c'est l'acceptation de vous-même. Tout à l'heure, je vous l'ai dit, vous avez de la valeur. Mais encore faut-il en avoir conscience. Et pour conscientiser votre valeur, vous pouvez faire cet exercice suivant. Vous pouvez déjà conscientiser vos qualités. C'est-à-dire déjà reconnaître vos propres qualités, ce que vous pensez de vous de positif. Et lister vos qualités, vos compétences, vos expériences positives, tout ce qui compte pour vous. Vous pouvez aussi demander à votre entourage courage à des amis d'évoquer, par exemple, trois qualités, qui vous reconnaissent trois qualités, et les noter. Vous pouvez aussi, du coup, entre guillemets, garder votre journal ouvert, et chaque fois que vous entendez un compliment, ou une remarque sur une qualité, ou qui évoque une qualité, une compétence, quelque chose de positif chez vous, eh bien vous pouvez agrémenter votre journal et continuer votre liste. Mais se maintenir à ça, ça ne suffit pas, parce que je l'ai dit tout à l'heure, On a honte de nos défauts, on a honte de nos erreurs, on a honte de ce que l'on pense qu'on n'est pas assez ou qu'on ne fait pas assez, etc. On a honte de nos manques, on a honte de nos failles, on a honte de nos manies, de nos parts sombres. Et c'est ça en fait qu'on n'a pas envie de montrer. Donc, l'idée c'est d'aller apprendre à aimer ces défauts-là. Alors ce que je mets dans défaut, c'est toutes ces choses que j'ai mentionnées avant. Et ça reste des défauts tant que vous les voyez comme défauts, et ça peut être tout à fait des défauts. Mais en tout cas, c'est d'aller dédramatiser ces choses-là. D'éprouver de la compassion pour certains de ces aspects de vous-même. d'apprendre à en rire, d'apprendre à en jouer aussi, de miser sur l'autodérision, sur la vulnérabilité aussi. C'est-à-dire que tout à l'heure, je parlais... Du fait d'avoir des addictions, peut-être que ça vous est difficile de le reconnaître, déjà pour vous-même, et que vous êtes peut-être même dans le déni parce que vous en avez honte. Peut-être que le premier pas, ce serait de le reconnaître pour vous-même. Et puis, d'avoir de la compassion pour vous-même. Parce que si vous êtes dans les addictions, c'est qu'il y a une souffrance quelque part. Il y a quelque chose qui vous fait tellement souffrir que vous souhaitez endormir cette souffrance par le biais des addictions. Peut-être que c'est le fait d'avoir des habitudes, des manies. Peut-être que c'est une expérience passée dont vous avez honte et dont vous pouvez vous affranchir. Demandez le pardon à quelqu'un. Ou juste, voilà, dire dans ma vie il est arrivé ceci. Vous pouvez aussi, encore une fois, avoir de la compassion et vous pardonner. Parfois, il n'y a rien, entre guillemets, à réparer, les choses sont faites, c'est ainsi fait. Mais du coup, vous pouvez apprendre à vous accorder du pardon par rapport à ces choses-là pour pouvoir avancer. Vous pouvez apprendre à accepter aussi ces défauts physiques sur lesquels vous avez tendance à vous focaliser, que peut-être d'ailleurs D'ailleurs, les autres ne voient pas. Vous pouvez apprendre à aimer qui vous êtes tel que vous êtes. Et puis bien sûr, ça me semble hyper important de le préciser, mais si ces choses-là, ces défauts entre guillemets, ça génère vraiment des complexes. qui crée de la souffrance, une honte que vous n'arrivez pas à dépasser et qui vous limite tellement, qui vous isole, etc., qui vous fait souffrir, faites-vous accompagner. Faites-vous accompagner par une psychologue, par une psychothérapeute. Faites-vous accompagner si ça vous limite justement pour vous fixer de nouveaux objectifs, des nouveaux challenges par une coach. Ces personnes-là sont là pour vous débloquer, pour vous aider à cheminer, à... vivre avec certaines choses, apprendre à continuer votre chemin et à pouvoir vous libérer. Alors je serais curieuse de savoir comment chez vous la honte vous limite actuellement et laquelle de ces quatre clés vous inspire le plus. laquelle vous semble la plus applicable aujourd'hui pour apprivoiser la honte et déployer votre potentiel. Je vous remercie de votre écoute, de votre fidélité. Je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode du podcast L'Appel du Calme. À bientôt ! Merci pour votre écoute d'aujourd'hui. Si vous avez aimé ce podcast et pour ne rien manquer des prochains épisodes, suivez-moi sur votre plateforme de podcast préférée. Si vous pensez que son écoute peut être utile à un proche, n'hésitez pas à le lui partager afin de le soutenir dans son cheminement personnel. En attendant le prochain épisode, retrouvez-moi sur les réseaux sociaux. Je vous dis à très bientôt et d'ici là, n'oubliez pas de répondre à l'appel du calme.

Chapters

  • Introduction de l'épisode sur le thème de la honte

    01:08

  • Qu'est-ce que la honte ?

    03:24

  • Pourquoi es-tu envahie par la honte ?

    08:47

  • Comment la honte limite ton potentiel au quotidien ?

    11:34

  • Quand la honte devient souffrance

    18:08

  • Pourquoi la honte est nécessaire ?

    20:32

  • Comment faire pour se libérer de la honte ?

    21:33

  • Clé numéro 1 : conscientiser ses défis émotionnels et ses blocages

    25:03

  • Clé numéro 2 : Perfectionnisme et contrôle : apprendre à lâcher-prise

    29:32

  • Clé numéro 3 : Développer sa confiance en soi, mon astuce

    33:00

  • Clé numéro 4 : Développer son estime de soi, mes conseils utiles

    41:52

Description

Bonjour et bienvenue sur le podcast L'Appel du Calme 🌸


Je vous accompagne dans votre cheminement vers plus de bien-être, de sérénité au quotidien et de calme intérieur.


Parce que les émotions entravent parfois notre épanouissement personnel et professionnel, j'ai voulu aborder avec vous la question de la honte, car cette dernière est particulièrement limitante.


Dans cet épisode je vous emmène explorer ce sentiment, parfois douloureux, souvent empreint de culpabilité, pour vous aider à déployer votre plein potentiel, à vous épanouir et vous sentir libre d'être authentique dans vos relations.


Dans cet épisode nous verrons comment et pourquoi la honte nous envahit, ses conséquences sur notre vie et notre bien-être et je vous partagerai bien sûr des clés pour vous aider à vous en libérer.


Dans cette exploration, nous parlerons confiance en soi, estime de soi, authenticité et émotions.


D'ailleurs n'oubliez pas de prendre des notes car je vous propose en fin d'épisodes une série de questions d'introspection en mode coaching puis 4 étapes pour améliorer votre perception de vous-même.


Mon objectif étant de vous aider à décomplexer vis-à-vis des comportements, des aspects de personnalité, de votre physique, de votre histoire que vous jugez comme peut-être inadapté, pas assez bien, et ... honteux ...


J'ai tellement à coeur que chacun(e) d'entre vous puissiez exprimer pleinement qui vous êtes et vous aimez tel(le) que vous êtes.


Le coaching de vie est une aide précieuse dans cette quête de libération et d'épanouissement et j'espère que ces clés vous accompagneront ces prochains jours dans votre déploiement.


N'hésitez pas à m'écrire ou à poser vos questions en commentaire des épisode je serai heureuse de pouvoir vous lire, vous répondre et proposer un épisode sur vos défis.


Aussi je vous remercie infiniment de partager cet épisode sur vos réseaux sociaux ou à vos ami(e)s.

Cela contribue non seulement à faire connaître le podcast, mais aussi à aider vos proches dans leur propre cheminement.


Enfin pour soutenir davantage le podcast et mon travail, n'oubliez pas de vous abonner et de laisser une jolie note ⭐⭐⭐⭐⭐ sur votre plateforme d'écoute préférée (iTunes, Apple Podcast, Spotify, You Tube, deezer etc ...).


Merci de votre écoute, de votre présence et de votre fidélité,


A tout de suite de l'autre côté 🎙️,


Anne-Gaëlle


Continuons la conversation juste après sur :





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🎶Crédits sons et musiques :

  • Bande sonore jingle intro et outro :
    Licensor's Author Username : Music_Beats
    Item Title : Emotional Inspiring Piano
    Licensee : Anne-Gaëlle MONTEIL   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous êtes à la recherche de clés et de réflexions pour vous aider à déconnecter de la cadence infernale du quotidien, à vous retrouver ou vous révéler, à accéder à une meilleure relation à vous-même qui rayonnera dans votre relation aux autres, dans votre travail ou votre vie personnelle, alors vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le podcast L'Appel du Calme. Je suis Anne-Gaëlle, coach professionnel et entrepreneur, mais surtout maman, épouse et femme, balottée par mon hypersensibilité en quête d'équilibre et de calme intérieur. Je vous partage ici mes retours d'expérience personnelles et professionnelles, des clés concrètes, des outils, mais aussi de l'inspiration pour vous aider à cheminer en douceur vers plus de confiance, de sérénité et à retrouver le calme en vous et autour de vous au quotidien. Alors je vous dis à tout de suite pour un nouvel épisode. Vous est-il déjà arrivé de vous sentir limité dans le déploiement de votre potentiel à cause de la honte ? Vous êtes-vous déjà empêché de réaliser des envies ou de pratiquer certaines activités parce que vous aviez honte de débuter, de ne pas savoir faire ou encore de vous montrer ? Avez-vous pour habitude de dissimuler votre personnalité en pensant que vous n'êtes pas assez bien ? Avez-vous tendance à vous sentir coupable de certaines habitudes ou de certains comportements ? Avez-vous peur de ne pas être apprécié ou aimé au point de vous adapter sans cesse aux autres plutôt que d'exprimer qui vous êtes vraiment ? Alors bonjour, on se retrouve aujourd'hui pour un tout nouvel épisode du podcast qui a pour sujet celui de la honte. Mais avant de démarrer ce sujet, de rentrer dans le vif du sujet, je vous invite à me rejoindre sur les réseaux sociaux si ce n'est pas déjà fait. Vous pouvez me rejoindre sur Instagram sous le nom Anne-Gaëlle Montaille, tout attaché en minuscules, ou sur la page Facebook Anne-Gaëlle Montaille Coaching Pro et Def Perso. Pour soutenir le podcast, vous pouvez déposer une jolie note sur Spotify, sur iTunes. Vous pouvez également vous y abonner, notamment sur YouTube. Et bien sûr, vous pouvez commenter le podcast sur YouTube aussi ou m'écrire directement. Je serai très heureuse de vous répondre, de vous lire déjà dans un premier temps. Et puis aussi de vous répondre si vous avez des questions ou des sujets que vous avez envie d'aborder. que j'aborde plutôt, n'hésitez pas à me partager vos questions, vos questionnements du moment, vos défis, et je serai ravie d'y apporter mon regard, mon point de vue et ma réflexion pour vous permettre d'avancer dans votre cheminement. Je vous remercie infiniment pour ce soutien que vous apportez au quotidien pour le podcast et à la fois pour la création de contenu. C'est une belle aventure qui a démarré il y a quelques années et maintenant je suis très heureuse de pouvoir à chaque fois lire comment ça vous inspire. Et aujourd'hui, j'avais envie de parler du sujet de la honte parce que c'est un sujet qui est assez récurrent quand je suis en accompagnement. Et parce que la honte finalement a tendance à limiter notre potentiel. Alors la honte déjà, il faut savoir que c'est une émotion sociale et elle ne fait pas partie de la catégorie des émotions primitives. C'est-à-dire que de base, nous avons quatre émotions entre guillemets réflexes qui sont la peur, la tristesse, la colère et la joie. Et finalement, l'émotion de la honte ou le sentiment plutôt de la honte, c'est quelque chose qui va venir plus tard. et qui naît finalement de la comparaison avec l'extérieur. Donc à partir du moment où l'enfant va être en mesure de se comparer avec l'extérieur, et bien c'est là que va commencer à naître ce sentiment de honte. Donc ça naît déjà dans un cercle proche, au niveau de l'entourage proche, et puis petit à petit, la honte va s'inviter au moment où l'enfant va être confronté, amené à vivre certaines situations sociales. Et en fait cette honte c'est le fait de s'évaluer par rapport à d'autres personnes, ou bien on est évalué par rapport à d'autres personnes, c'est-à-dire qu'à un moment donné on va recevoir une évaluation par rapport à d'autres personnes qui va nous faire sentir plutôt ceci ou plutôt cela. Ou encore parfois on se sent évalué, mais en réalité il n'y a pas de fondement objectif, c'est juste une perception et le sentiment d'être évalué, c'est-à-dire que peut-être que nous avons fixé certaines attentes. vis-à-vis de nous-mêmes, certaines exigences qui sont peut-être aussi portées par des injonctions inconsciemment, mais en tout cas on a ce sentiment que l'on doit être à la hauteur d'eux ou que l'on doit être conforme à certaines normes, certaines... ...injonctions, voilà. Et du coup, le fait de se comparer, eh bien, ça va faire naître cette honte. Et cette honte, donc, elle naît souvent dans l'enfance, dans le cercle parental, puis dans le cercle éducatif et scolaire, en tout cas avec les personnes qui vont s'occuper régulièrement de l'enfant. et puis bien sûr en grandissant également. Et en fait, on va à ce moment-là, dans cette petite enfance, puis dans l'enfance, et puis encore plus dans l'adolescence, et puis tout au long de notre vie, connaître des humiliations successives. Ces humiliations, ce sont en fait des erreurs que l'on aurait commises et qui ont été à un moment donné sanctionnées au lieu d'être accompagnées, expliquées. et pour lesquels on a été probablement puni de façon plus ou moins forte. Encore une fois, la perception de l'enfant dans ce cadre-là est essentielle, parce que parfois l'enfant peut percevoir une punition de façon très forte, très marquée, et puis en plus qu'elle ne l'a été, et va avoir porté en lui cette empreinte-là. Inversement aussi, parfois il y a des punitions entre guillemets très fortes, c'est-à-dire que... L'enfant va se sentir puni très fortement et c'est à un degré tellement insupportable que ça va créer quelque chose de traumatique, une empreinte traumatique. Finalement c'est quelque chose qui va porter en lui dans son corps et chaque fois qu'il va être resoumis à ces situations, ça va redéclencher ce sentiment-là. il peut être amené du coup à s'en protéger et on va voir comment par la suite. Il y a aussi toutes ces situations où on va être en comparaison les uns par rapport aux autres. Donc dans le système scolaire, le cas typique c'était le système de notation. Si on a un devoir, forcément la note reçue au devoir va faire que l'on va se comparer les uns par rapport aux autres. Ça peut être la même chose dans le milieu sportif. Et même si je crois que... De toute façon, l'évaluation, à un moment donné, elle est aussi utile et nécessaire pour savoir où on se situe, pour savoir où on en est. Quand elle est abordée avec l'immaturité que possède l'enfant et que, encore une fois, elle n'est pas accompagnée, pas expliquée de cette façon, eh bien l'enfant peut avoir l'impression que s'il a une mauvaise note, eh bien il n'est pas conforme à ce qui est attendu de lui, que sa valeur est dépréciée. Il va s'identifier à la note qu'il reçoit. et ainsi il va faire des raccourcis, c'est ce qu'on appelle les biais cognitifs. Il peut arriver aussi des expériences malheureuses, on sait que les enfants peuvent être entre eux plutôt cruels parfois. Il y a aussi bien sûr de très très belles choses avec cette innocence de l'enfance et aussi de très belles marques d'affection, de tolérance. Mais il y a aussi ces expériences qui peuvent aussi créer des traumatismes dans l'enfance qui sont peut-être des moqueries, des blâmes, du harcèlement, des humiliations qu'on va recevoir. Et puis au cours de sa vie, on va aussi être confronté à la honte parce qu'on va commettre des erreurs. et certaines seront plus ou moins tolérables encore une fois. Peut-être qu'on va vraiment faire des choses dont on ne sera pas fier. Et ça, on va le porter en nous et on va avoir l'impression que notre valeur en est dépréciée. On va se dire peut-être qu'on n'est pas une super bonne personne. Il peut arriver aussi qu'on déçoive notre entourage, qu'on déçoive des personnes qui comptent pour nous, qu'on se déçoive nous-mêmes. Et ça aussi, on va en fait l'enfermer dans ce sentiment de honte. Ça va être tout ce qui va nourrir cette honte. Au final, bien sûr, la honte, elle est directement reliée à l'envie d'être appréciée, d'être aimée. Le sentiment affreux pour l'enfant est la seule chose finalement dont a besoin l'enfant et ce que souhaite l'enfant pour des raisons vitales finalement. C'est l'amour, d'abord l'amour de ses parents, l'amour maternel, l'amour paternel, parce que c'est ce qui va permettre de le nourrir en tant qu'être humain. C'est ce qui va lui permettre de grandir. Et quand il commet des erreurs, est-ce qu'il est sanctionné pour ses erreurs ? eh bien en fait il va avoir l'impression que cet amour va lui être retiré. Et directement, si l'amour de mes parents m'est retiré, ce que je risque c'est la mort. C'est la non-existence, c'est de ne plus exister derrière. Donc il y a un enjeu très puissant et tout à fait inconscient, parce que l'enfant bien sûr n'a pas conscience de tout ce qui se joue à ce moment-là, qui s'imprègne à l'intérieur de nous et on évolue avec ça. Et toute notre vie, on peut être amené à vouloir tout faire pour être aimé, tout faire pour être validé dans ce que je suis. Je suis à travers ce que je fais. Et si je commets des fautes, des erreurs que mon comportement ou ma personne... n'est pas approprié à ce qui est attendu, supposément de moi, c'est-à-dire que peut-être que je me fais une idée simplement de ce qui est attendu de moi et que ce n'est pas objectif ni factuel et que c'est purement subjectif et que c'est purement basé sur des perceptions, des sensations, des interprétations, que je me fais de la situation, de ce que pensent les autres et aussi basé sur ce que j'ai vécu par le passé et de comment je l'ai vécu. par le passé. Si je n'ai pas réécrit mon histoire, si je n'ai pas remis mon histoire à la lumière du jour, de ce qu'il en est aujourd'hui, il est probable que je porte en moi les empreintes de situations qui ont généré, déclenché ce sentiment d'humiliation, de honte, ces blessures de rejet, d'abandon et qu'aujourd'hui, je continue de réagir par rapport à la honte. Et quand je réagis par rapport à ce sentiment de honte, parce que je veux tout faire pour éviter le risque d'être à nouveau rejetée, abandonnée, et même si je ne l'ai pas été concrètement, en fait je ne veux surtout pas ressentir ce sentiment d'abandon, de rejet, qui est absolument horrible, parce que je rappelle que j'ai juste besoin d'être aimée et validée pour ce que je suis, et bien je vais adopter différents comportements pour dissimuler cette honte. et pour à tout prix être aimé. Je vais donc peut-être m'adapter beaucoup aux autres, répondre aux besoins des autres, être extrêmement serviable, dévoué, disponible aux autres, être beaucoup dans l'écoute, l'observation, l'attention, vouloir m'occuper des autres, aider les autres, peut-être même aller jusqu'à vouloir sauver les autres. Au lieu de m'occuper de moi, au lieu de m'occuper de mes besoins, parfois de mes besoins même primaires, essentiels, je peux parfois me priver de repos, de nourriture, de l'envie d'aller aux toilettes, de repousser ces moments-là où je dois m'occuper de moi pour servir les autres. Parce que j'ai peur des remontrances, j'ai peur qu'on me dise que je suis égoïste, j'ai peur de ne pas en faire assez, de ne pas être assez. Je peux aussi chercher à dissimuler finalement toutes les erreurs que j'ai commises, les manques que j'ai l'impression d'avoir, de vouloir dissimuler mes failles, tous ces côtés dont je ne suis pas fière, de vouloir cacher ce qui m'est arrivé, mon histoire dont j'ai peut-être honte en portant un masque. Et ce masque, finalement, c'est quoi ? Ça va être... comme une armure, comme un costume que je porte et qui fait que je vais avoir une attitude conformée et non naturelle. Je ne pourrais pas être complètement authentique avec les autres. Entre parenthèses, je crois qu'il n'y a que très peu de personnes avec qui on peut se montrer complètement authentique. La plupart du temps, c'est vraiment dans notre cercle le plus proche. avec notre conjoint, avec nos enfants, parfois avec nos meilleurs amis, que l'on arrive à se montrer complètement authentique, que l'on arrive à exprimer ses parts de nous-mêmes qui ne nous plaisent pas, ou que l'on a l'impression qu'elles ne sont pas conformes, ou qu'elles sont inadaptées. Mais je crois que de toute façon, il y a tellement de situations où, non pas qu'on doive porter un masque, mais en tout cas, dans une certaine mesure, plus ou moins, on joue un jeu social. Et c'est normal. Je crois que quand on s'adresse à quelqu'un, quand on fait les magasins, qu'on veut acheter une nouvelle voiture ou qu'on veut acheter un canapé, ou quand on fait une nouvelle rencontre et que c'est par exemple dans le cercle professionnel, on porte un masque. On n'arrive pas en entretien d'embauche comme on arriverait dans une soirée entre amis ou dans une fête de famille. Donc ce jeu-là, il est aussi normal et il devient problématique quand il est par contre trop. C'est-à-dire quand finalement je n'existe plus du tout derrière mon masque. Et que mon masque, ça devient un petit peu moi. Du coup, je change mon identité pour... être un peu plus conforme à ce qui est attendu de moi, à la norme, à je ne sais quoi d'autre, à des injonctions, en tout cas tout ce que j'ai l'impression qu'il faudrait que je fasse ou que je sois. Sauf que le problème, c'est que plus je m'adapte via des masques que j'arbore, plus je m'adapte avec des rôles que je joue et que j'incarne selon les situations et les personnes, comme je l'ai dit, plus je me cache et je dissimule mes envies, parce que j'estime qu'elles ne sont pas légitimes, conformes. plus je m'empêche d'exprimer mes envies, mes points de vue, mes opinions, mes valeurs, parce que j'ai peur que les autres ne soient pas d'accord avec moi. Plus je fais tout ça pour être aimée, et plus je me perds, plus je m'éloigne de qui je suis. Et en fait, plus je fais ça, plus je me trahis, et plus je me trahis, plus j'ai honte. Et finalement, c'est quoi ? C'est le serpent qui se mord la queue. Il y a des situations comme ça où c'est assez parlant, où on va vouloir donner la meilleure image de soi possible. faire valoir la meilleure version de soi possible. Et souvent, c'est dans les rencontres, dans ces premiers instants où on va rencontrer une personne sur le plan amical, professionnel ou sur le plan sentimental. Parfois, si on ne se sent pas libre d'être qui on est, si on a cette peur chevillée au corps d'être rejeté, critiqué, de ne pas être apprécié, en fait on va avoir tendance à être dans l'écoute de ce que dit notre interlocuteur, être à la recherche de qu'est-ce que cette personne aime, quels sont ses goûts. Et on peut avoir tendance à vouloir s'y adapter et s'y coller, alors que peut-être cette personne nous plaît. Peut-être qu'on a envie d'être amis avec elle, peut-être qu'on a une connexion, peut-être qu'on tombe amoureux de la personne, mais pour x raisons, son loisir préféré, par exemple son hobby, c'est pas du tout notre tasse de thé. Mais on va pas oser lui dire. Peut-être même pire, si on est dans un système de dépendance affective, on peut se mettre à vouloir apprécier ce que cette personne apprécie, alors qu'au fond de nous, ça nous ennuie profondément. Ou alors on n'en a jamais eu rien à faire. puis tout d'un coup on fait comme si ça nous intéressait. Donc c'est assez intéressant d'aller explorer ces moments de la vie où la honte se manifeste de différentes façons. Nous avons toutes et tous des facettes de nous-mêmes plus sombres, des habitudes moins avouables, des manies, des secrets gardés, des faits que l'on a commis, dont on n'est pas fier. Et en fait, on rejette ces parts de nous-mêmes, comme on ne les aime pas. Déjà chez nous, on n'aime pas ça, et donc surtout on ne veut pas que ça se voit, on ne veut pas les montrer. Et la honte s'installe souvent avec une amie très proche qui s'appelle la culpabilité. On se sent coupable de ce que l'on fait, on se sent parfois coupable de qui l'on est. Parfois on nous fait sentir mal, et on accepte que les gens nous fassent sentir mal. Encore une fois, cette honte, elle est normale. Mais parfois, cette honte, elle est aussi souffrance. Quand on pense qu'on n'est pas assez bien tel que l'on est, quand on pense que l'on ne fait pas assez bien les choses, quand on se rejette pour ce qu'on est, la honte peut devenir souffrance. Si je me rejette parce que mon corps ne me plaît pas et que je me déteste. Si je me rejette parce que mon orientation sexuelle ne convient pas à mes parents par exemple. Si je me rejette parce que mes blessures, mes failles s'apaisent dans des addictions. Si je me rejette parce que peut-être que je porte un handicap. Parce que mon niveau de vie n'est pas celui auquel j'aspirais. La honte peut devenir souffrance. Cette honte, quand elle est souffrance, elle peut nous pousser à nous isoler davantage, à nous replier sur nous-mêmes, à porter des masques, des armures de plus en plus épaisses. Cette honte, elle peut nous pousser jusqu'à la dépression, mais aussi dans une course à la performance. Une course à la performance qui traduit juste notre course à vouloir être aimé. pour essayer de valider dans les yeux des autres, à travers l'amour des autres, qu'on fait tout bien et qu'on mérite juste d'être aimé. Alors moi j'ai envie de te dire aujourd'hui, de vous dire aujourd'hui, que si tu éprouves de la honte pour ce que tu es, si tu éprouves de la honte pour ce que tu ne fais pas selon toi, Si tu éprouves de la honte pour ce que tu n'es pas, selon toi, eh bien sache que tu mérites déjà de toute façon d'être aimé. Et sache que tu es aimé par des personnes qui reconnaissent déjà ta valeur, qui t'aiment déjà pour qui tu es. Il y a peut-être même des personnes autour de toi dont tu n'as pas idée du fait qu'elles t'apprécient pour qui tu es. Il y a peut-être même des personnes autour de toi qui t'admirent sans que tu le saches. Sache aussi qu'éprouver de la honte, comme je l'ai dit, je le répète, c'est normal, c'est un sentiment parmi d'autres. Cette honte ne devrait pas être un carcan. Alors sache que tu peux te libérer des contraintes qui sont induites par la honte, c'est possible aussi. Et ça ne dépend que de toi. Je crois que la honte, elle n'est pas à bannir, parce que la honte, c'est une sorte de garde-fou social qui nous empêche aussi de déraper, de franchir des limites qui ne seraient pas tolérables pour nous-mêmes ni pour les autres. La honte, par exemple, c'est ce qui m'empêcherait de sortir à poil et de courir dans la rue toute nue. Concrètement, c'est plutôt bien comme garde-fou. Et j'espère que d'autres personnes, justement, grâce à la honte, évitent d'avoir ce genre de comportement. Parce que, eh bien, ça vient franchir les limites pour les autres. Ça vient franchir l'espace de liberté des autres. Donc, évidemment, la honte, il y a plein de moments... Je la vis. Et cette honte, oui, elle permet de conserver une forme d'équilibre dans les relations sociales. Mais par contre, j'observe aussi qu'à partir du moment où la honte m'empêche de vivre ma vie ou de vivre des expériences, ce n'est plus juste. Et donc, c'est là en fait que c'est intéressant d'aller se libérer de la honte pour pouvoir déployer son potentiel, pour pouvoir vivre sa vie. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher d'exprimer ta personnalité à travers ton art, à travers ta passion, à travers ton travail aussi, à travers tes mots. Elle ne devrait pas t'empêcher de réaliser tes aspirations, tes rêves, tes envies. Elle ne devrait pas pouvoir t'empêcher de t'exprimer à travers peut-être ton look. Ça arrive à plein de femmes que j'accompagne. C'est pas systématique, mais je dirais 3 accompagnements sur 5. Les femmes que j'accompagne mentionnent à certains moments de l'accompagnement le fait de se restreindre dans leur façon de s'habiller, dans leur choix vestimentaire. Je trouve ça dingue, mais je comprends parce que je le vis aussi. On s'empêche d'exprimer qui on est, soit notre sensualité, soit notre côté rock, soit notre côté fou et décalé, soit notre féminité, soit au contraire. notre côté garçon manqué, qu'importe, on s'en fout. Mais en fait, nos habits parlent de nous et ça paraît futile comme sujet, mais en fait, c'est super important. Parce que, justement, peut-être que choisir des tenues qui ne sont pas nous, c'est encore une façon de porter un masque. C'est encore une façon de nous cacher, de nous dissimuler, de nous empêcher de nous déployer. Donc la honte, elle ne devrait pas non plus restreindre ton potentiel et te garder caché dans ton coin. Tu as peut-être plein de choses intéressantes à dire, à raconter, à exprimer, à créer. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher de réaliser des actions et te pousser à procrastiner parce que tu as peur que ce ne soit pas assez bien. Tu as peur que ce soit ridicule, tu as peur que je ne sais quoi d'autre, que ce ne soit pas parfait. Tu as peur d'échouer peut-être, de commettre des erreurs. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher de sociabiliser, de t'amuser, de danser, de rire, de te faire des amis, de faire des rencontres amoureuses, de dire je t'aime à quelqu'un, même si tu n'es pas sûr que cette personne va dire je t'aime à son tour. Alors, j'ai décidé de te partager quatre clés que tu peux appliquer, parce que c'est pas le tout d'en parler, mais tu vas peut-être me dire, ok, mais comment je fais en fait ? J'ai cette honte qui est en moi, mais comment je fais pour m'en libérer ? Comment je fais pour déployer mon potentiel ? Donc, eh bien, je vous propose, je dis un coup vous, un coup tu, parce qu'en fait, quand je parle, j'ai l'impression d'avoir une personne devant moi. Je t'imagine derrière mon micro et je vois... En fait, quelque part, quand je parle, j'imagine ces clientes, j'ai le visage de mes clientes finalement. Donc, c'est pour ça que j'ai tendance à dire tu, mais je parle à vous au sens large. Et bien sûr, cet épisode concerne aussi les hommes. Alors voici quatre clés. À ce moment-là, vous pouvez prendre un cahier, des notes, parce qu'il y a des questions et des petites pistes de réflexion que vous pouvez noter et sur lesquelles vous pouvez revenir à plein de moments de votre vie. Et cette première, finalement, clé, c'est des questions d'introspection qui va vous permettre de mettre de la conscience sur ce sentiment de honte. Donc, La première question par rapport à ça, c'est de se demander à quel moment la honte se manifeste dans ma vie. Donc, c'est sous quelle forme elle se manifeste ? Est-ce que la honte chez moi, ça me pousse à me cacher, ça me pousse à me replier sur moi-même, ça entraîne de la timidité, ça fait que je n'ose pas me montrer telle que je suis, je n'ose pas peut-être lancer un projet, je n'ose peut-être pas publier une photo de moi, je n'ose peut-être pas écrire un texte que j'ai envie d'écrire. Comment ça se manifeste chez vous la honte ? Sous quelle forme ? Est-ce que aussi quand vous avez le sentiment de vivre des petites humiliations, de vivre des petits moments de gêne et de honte, ce qu'on appelle la gênance, comment vous vous sentez à ce moment-là ? Comment ça se manifeste ? Est-ce que vous avez les mains moites ? Est-ce que ça se manifeste sous forme d'anxiété ? Est-ce que vous avez le cœur qui bat, la gorge qui se noue ? Comment ça se manifeste ? À quel moment, donc dans quelle situation, la honte vient se manifester chez vous, vient vous habiter, surgit dans votre vie ? Est-ce que c'est à des moments récurrents, le même type de situation ? Est-ce que c'est dans différentes situations ? Voilà, à quel moment ça se manifeste ? À quelle fréquence aussi ? Est-ce que j'ai tendance à éprouver de la honte tous les jours, plusieurs fois par jour ? Est-ce que non, ça m'arrive une à deux fois par semaine ? Est-ce que ça m'arrive beaucoup plus rarement ? Regardez à quelle fréquence. Regardez aussi avec qui. Est-ce qu'il y a des personnes avec qui vous avez le sentiment d'avoir plus ou davantage honte ? et inversement, est-ce qu'il y a des personnes avec qui vous n'avez pas honte du tout ? Vous pouvez aussi aller creuser, observer, et sans partir dans des analyses, parce que ça, ça se fait avec l'accompagnement de psychothérapeutes, de psychologues, mais regardez à quoi ça fait écho dans votre vie. Est-ce qu'il y a eu des événements douloureux ? Je parlais d'humiliation tout à l'heure, peut-être de blessure, d'abandon et de rejet aussi. Je parlais de traumatisme, je parlais de moments pénibles qui ont pu générer de la honte. et regardez si ça fait écho aujourd'hui avec ce que vous vivez actuellement. Derrière cette honte également se masquent bien sûr des peurs. Donc l'idée c'est d'aller voir aussi quelles sont les peurs que vous avez derrière. Est-ce que c'est la peur d'être moqué, critiqué ? Est-ce que c'est la peur d'être... Rejeter par quelqu'un, de ne plus être aimé par quelqu'un, est-ce que c'est la peur de passer pour quelqu'un qui est comme ceci ou comme cela ? Est-ce que c'est la peur de paraître ridicule ? Est-ce que c'est la peur ? Il y a plein de peurs. Donc quelle est la peur qui se loge vraiment derrière cette honte ? Et puis, c'est intéressant aussi d'aller voir quels sont vos besoins actuellement qui ne sont pas satisfaits, mais qui vous permettraient justement de diminuer cette honte. Est-ce qu'il manque un petit peu de sécurité affective ? Est-ce qu'il manque... du dialogue, de la communication avec votre entourage ? Est-ce qu'il manque le fait de vous-même vous apprécier davantage, vous faire confiance ? Qu'est-ce qu'il manque en fait ? De quoi vous auriez besoin ? Qu'est-ce qui vous pourrait vous donner une petite impulsion pour vous libérer de la honte ? Donc ça c'est vraiment la première partie, c'est de développer finalement cette conscience émotionnelle pour faire face aux défis émotionnels. Et on va voir que c'est particulièrement utile pour la suite. Parce que la deuxième étape, la deuxième clé, ça va être de lâcher le contrôle. Quand je suis dans la honte, que j'aborde les situations avec un masque ou avec une attitude qui est en fait de l'évitement finalement. J'exerce une forme de contrôle et ce contrôle, il prend la forme du perfectionnisme. Le fait d'être perfectionniste, c'est le fait finalement de vouloir contrôler tout ce qui adviendra de façon à éviter des critiques, des erreurs, des remarques désobligeantes, de faire face à l'échec, de façon à éviter le rejet, de façon à éviter de ne plus être aimé. Si je suis parfaite, en tout cas j'ai la croyance que si je suis parfaite, qu'il n'y a rien à redire sur moi, eh bien forcément je vais être aimée. Et donc, vous l'imaginez bien vu que personne n'est parfait et que la perfection n'existe pas, c'est une course sans fin, épuisante, éreinteinte, et finalement qui génère énormément d'anxiété, qui sabote un grand nombre de nos actions et de notre potentiel. parce que finalement on se perd dans les détails, on procrastine beaucoup. Il y a plein de choses qu'on va finalement abandonner parce qu'on a trop peur de les montrer imparfaites. Donc il y a plein d'actions qu'on ne va pas faire. Et puis nous-mêmes, on va manquer d'authenticité. Et on peut passer à côté d'opportunités, que ce soit des opportunités de travail, mais aussi des opportunités de connecter avec des gens, parce qu'on a ce masque. Du Sois parfait on a cette injonction Sois parfaite Sois parfait Alors autant ça peut nous permettre de nous différencier, de faire un travail aussi qui va être jugé de qualité, d'être qualifié de personne minutieuse, rigoureuse, peut-être organisée, talentueuse, pourquoi pas. Et ça va un peu redorer notre blason. Et le problème... c'est que d'un côté ça peut être bien, parce que voilà, peut-être que justement, c'est ce qui va nous différencier, mais d'un autre côté... si l'on est validé par ça, on va aussi valider notre croyance que quand on est parfait, ça va, on est apprécié. Et donc là, encore une fois, le serpent se mord la queue. Donc l'idée, en lâchant le contrôle et en lâchant notre perfectionnisme, c'est de s'autoriser des actions imparfaites et c'est de s'autoriser à se montrer imparfait. Et là, vous allez me dire, oui mais je le sais déjà, sauf que ça me terrifie. Et je vous comprends tellement, j'ai ce driver du soi-parfait, ce driver, c'est les messages contraignants que l'on a. j'ai ce driver-là. Donc je sais combien c'est pour moi une vigilance presque de chaque instant de me dire, mais attends, là, tu es en train de tomber dans tes travers de perfectionniste. parce que juste tu veux maintenir la situation sous contrôle. Sauf que du coup, tu ne t'autorises pas telle action qui pourrait faire la différence. Tu ne t'autorises pas à donner ton opinion, tu ne t'autorises pas à contacter cette personne, tu ne t'autorises pas, il y a tellement d'implications, de conséquences derrière. Donc lâcher du lait, ça veut dire se montrer imparfait, imparfaite. Alors pour ça, parce que je sais combien c'est difficile, eh bien il y a une troisième clé. La troisième clé, ça va être de reprendre confiance en soi par le biais de petits challenges qui vont être atteignables et abordables et progressifs. Je m'explique. Si je suis perfectionniste, j'ai tendance à finalement toujours vouloir avoir la maîtrise des choses et rester dans des zones que je connais parfaitement bien, que je maîtrise parfaitement bien parce que c'est rassurant, parce que dans ces zones-là, je peux exprimer. ma perfection, entre guillemets, vu qu'elle n'existe pas, elle est tout à fait subjective. Sauf que, au bout d'un moment, ça crée un biais qui fait qu'on est tellement dans notre zone connue, dans notre zone de confort, qu'on crée une routine qui devient ennuyante, et qui fait que, comme on ne se challenge pas, on se sent de moins en moins capable de faire face à de nouveaux défis. Donc les défis de la vie, ce qu'on n'a pas choisi, et puis de faire face à de nouveaux défis qu'on aurait envie de réaliser, mais du coup on n'ose pas. Donc là l'idée c'est d'y aller vraiment en douceur, étape par étape, mais par contre d'être engagé dans la démarche. C'est-à-dire qu'on va lister des envies, des aspirations, des nouveaux objectifs qu'on a envie de se donner. Et on va... essayer de voir si ces objectifs sont facilement réalisables ou non. L'idée, c'est d'aller déconstruire un petit peu les étapes de cet objectif, de voir quelles sont les différentes actions ou quels sont les différents sous-objectifs derrière l'objectif principal pour y aller étape par étape et se dire qu'est-ce qui va me challenger aujourd'hui. Pour savoir ce qui va nous challenger, il faut qu'on puisse se dire Ça me semble tout à fait à ma portée et réalisable. Et en même temps, j'ai un petit peu peur. Et en même temps, j'ai cette espèce d'excitation qui est ce mélange de peur et de j'ai envie d'y aller. Il faut qu'il y ait ça pour que ce soit assez moteur et que ça donne envie. Et que ce soit nouveau. Et c'est là en fait que vous allez apprendre à réguler vos émotions. Comme vous avez appris à conscientiser finalement les enjeux émotionnels, juste avant, dans la première étape, dans la première clé, là cette fois-ci, vous allez pouvoir réguler vos émotions. Comment ? En vous disant, de toute façon, c'est une petite étape, je ne risque pas grand-chose. Et c'est un test. Je me donne ce test, je me challenge. Donc c'est un peu comme Josiane Balasco dans Les bronzés font du ski. J'y vais mais j'ai peur. Mais c'est pas grave, elle y va quand même. Alors certes, au bout du compte, elle se pète la gueule et elle se fait mal. L'idée c'est pas ça, c'est pas de se faire mal derrière, c'est pas de se faire violence, c'est pas de se blesser ou quoi que ce soit. Mais en tout cas, c'est de se lancer. Et souvent, c'est amorcer cette descente, ce lancement qui est le plus difficile. Après, une fois qu'on est sur les rails, ça va. Et ensuite, une fois qu'on l'a fait, quel que soit le résultat, c'est-à-dire que l'on ait réussi ou non son challenge, son objectif, il va falloir célébrer cette victoire. Il va falloir se célébrer, les gars. Parce que si on ne se célèbre pas, en fait, on va normaliser ces petites actions sans même les intégrer, prendre en compte notre expérience. Et qu'elle soit bonne ou mauvaise, qu'il y ait eu un échec ou non. Et je vous dis ça, j'ai encore... Je travaille beaucoup sur moi par rapport à mon seuil de tolérance par rapport à l'échec, puisque je suis perfectionniste, je vous le rappelle, et que j'ai cette notion de vouloir être en quête, de faire toujours mieux, toujours plus pour être validée, pour être appréciée, pour être aimée. Du coup, à travers les échecs, je vais aller chercher mes victoires. Je vais aller me chercher ce qui a été bien, je vais aller chercher ce que j'ai appris, je vais aller chercher tous les enseignements que j'ai gagnés. et que je n'aurais pas pu gagner si je ne m'étais pas lancée, si je n'avais pas testé le truc. En fait, on pourrait avoir tendance à se dire, mais en fait, c'est nul, au final, j'ai raté ce truc ou je n'ai pas été assez bon. Et avoir honte de ces résultats, encore une fois. Mais ok, mais en fait, est-ce que tu n'aurais pas plus honte de toi si tu demeurais dans ta zone de confort en permanence, à ne jamais rien tenter de neuf ? Après, je mets une mise en garde parce qu'on entend beaucoup dans le milieu du développement personnel, oui, il faut que tu sortes de ta zone de confort, il faut tenter des trucs qui te font peur. Ta zone de génie, ton talent se trouve justement dans les endroits où tu as super peur et tout. En fait, quand on a vécu des expériences traumatiques, c'est-à-dire quand on a cette empreinte en soi, qui a créé finalement des déséquilibres au niveau de notre système nerveux, aller se confronter à des choses qui font extrêmement peur, et bien ça ne fait que redéclencher nos traumatismes. Et si on n'a pas appris ? Déjà, d'une part, si on n'a pas conscientisé ces traumatismes, si on ne les a pas, entre guillemets, travaillé, pu accompagner ces traumatismes avec l'aide de psychologues, de psychothérapeutes, de psychiatres, donc sur le plan médical. Si on n'a pas pu apprendre à réguler notre stress, comprendre ce que c'est aussi la régulation du système nerveux. En fait... Sortir de notre zone de confort, c'est juste mission impossible. Et c'est juste traumatique. C'est-à-dire qu'on peut se retraumatiser sans le vouloir et du coup être complètement dans la contre-productivité. Donc il y a des choses pour lesquelles vous allez pouvoir... totalement sortir de votre zone de confort parce que ça ne rappelle aucun souvenir traumatique. Et il y a des choses pour lesquelles ça va être beaucoup plus compliqué. Et je vais prendre un exemple personnel parce que... Peut-être que ça peut vous éclairer. Par exemple, récemment, je suis allée dans un parc d'attractions et j'ai énormément le vertige. J'ai beaucoup le vertige et pourtant, j'adore les attractions. J'adore les sensations fortes que procurent les attractions. J'aime l'excitation de ces moments qui sont des moments de jeu. Je retrouve la joie de mon enfant intérieur. J'aime l'amusement, etc. Et donc, dans ces moments-là, cette excitation-là fait que je suis capable de surmonter mon vertige et d'aller dans des attractions qui me font profondément peur. Donc, si vous connaissez peut-être la tour, ces tours où vous êtes assis sur des sièges, là, et puis vous montez à une hauteur de 100, 120 mètres, et ensuite, les sièges sont lâchés plus ou moins dans le vide. En tout cas, ils glissent le long de la tour à une vitesse vertigineuse. Le problème, ce n'est pas la chute, c'est vraiment la hauteur. Donc chaque fois que je suis en haut, je dis chaque fois parce que je l'ai fait trois fois en tout. Et chaque fois que je suis en haut, je me dis, purée, mais pourquoi j'ai fait ça ? Je suis au bord des larmes, je suis en PLS, ça se voit d'en bas que je ne suis pas bien. Mais je le fais quand même. Et à chaque fois, je me dis, purée, mais c'est la dernière fois, ça me fait trop peur. Et puis ensuite, il y a la chute et là, je me dis, waouh, en fait, c'était génial et je suis trop contente. Je suis trop fière de moi. Aujourd'hui, je ne ressens plus le besoin de le faire parce que je sais que je l'ai fait et que c'est bon. Je n'ai plus besoin de me confronter à ça. Mais je ne suis pas contre d'autres expériences. Et en même temps, avec ce vertige, je sais qu'il y a des choses où je vais rapidement atteindre ma limite. Je vais prendre par exemple un autre exemple. Donc du coup, en montagne, j'adore la marche, j'adore marcher. Et en ce moment, mon mari me challenge beaucoup pour faire des ascensions accompagnées d'un guide bien sûr de haute montagne. Mais on parle là d'escalade, on parle vraiment d'ascensions sur des glaciers, sur des hauteurs, sur des pics. Et là, ce n'est pas ok pour moi. Là, on franchit ma limite. Parce que cette peur du vide, elle n'est plus dans le jeu là. elle est dans un enjeu qui est tout autre et qui fait souvent référence d'ailleurs à des cauchemars que je fais, des cauchemars de chute dans des trous, des cauchemars de chute de falaise. Et donc là, ce n'est pas possible pour moi. Il y a un traumatisme par rapport à ça. Donc, comprenez, c'est une façon de vous dire écoutez-vous, faites-vous confiance dans justement cette recherche de... Où est la limite quand je veux sortir de ma zone de confort ? Et c'est pour ça que moi je préfère, dans ma vision du développement personnel, proposer d'y aller par étapes et en douceur. Parce que ça permet de se familiariser avec les sorties de zone de confort et ça permet de gagner en confiance, de renforcer sa confiance petit à petit. Enfin, le quatrième point. La quatrième clé, et pas des moindres, c'est le fait de travailler à développer votre estime de vous-même. Ça paraît tellement bateau, et vous en avez peut-être marre d'entendre dire ça, mais c'est tellement important. Parce que cette honte, elle vient toucher directement la valeur que l'on perçoit de nous-mêmes, notre valeur personnelle. Quand on a honte, c'est qu'on ne se perçoit pas de la meilleure des façons. Peut-être qu'on a été mal perçu et qu'on a porté cette étiquette-là, cette empreinte-là, mais on n'est plus obligé de continuer à la porter. On peut s'en défaire, on peut se défaire de cette étiquette et reconstruire finalement une identité plus juste, à la lumière de vos nouvelles expériences. Alors dans cette part d'estime de vous-même, il y a un point notamment que vous pouvez aller... Travailler, c'est l'acceptation de vous-même. Tout à l'heure, je vous l'ai dit, vous avez de la valeur. Mais encore faut-il en avoir conscience. Et pour conscientiser votre valeur, vous pouvez faire cet exercice suivant. Vous pouvez déjà conscientiser vos qualités. C'est-à-dire déjà reconnaître vos propres qualités, ce que vous pensez de vous de positif. Et lister vos qualités, vos compétences, vos expériences positives, tout ce qui compte pour vous. Vous pouvez aussi demander à votre entourage courage à des amis d'évoquer, par exemple, trois qualités, qui vous reconnaissent trois qualités, et les noter. Vous pouvez aussi, du coup, entre guillemets, garder votre journal ouvert, et chaque fois que vous entendez un compliment, ou une remarque sur une qualité, ou qui évoque une qualité, une compétence, quelque chose de positif chez vous, eh bien vous pouvez agrémenter votre journal et continuer votre liste. Mais se maintenir à ça, ça ne suffit pas, parce que je l'ai dit tout à l'heure, On a honte de nos défauts, on a honte de nos erreurs, on a honte de ce que l'on pense qu'on n'est pas assez ou qu'on ne fait pas assez, etc. On a honte de nos manques, on a honte de nos failles, on a honte de nos manies, de nos parts sombres. Et c'est ça en fait qu'on n'a pas envie de montrer. Donc, l'idée c'est d'aller apprendre à aimer ces défauts-là. Alors ce que je mets dans défaut, c'est toutes ces choses que j'ai mentionnées avant. Et ça reste des défauts tant que vous les voyez comme défauts, et ça peut être tout à fait des défauts. Mais en tout cas, c'est d'aller dédramatiser ces choses-là. D'éprouver de la compassion pour certains de ces aspects de vous-même. d'apprendre à en rire, d'apprendre à en jouer aussi, de miser sur l'autodérision, sur la vulnérabilité aussi. C'est-à-dire que tout à l'heure, je parlais... Du fait d'avoir des addictions, peut-être que ça vous est difficile de le reconnaître, déjà pour vous-même, et que vous êtes peut-être même dans le déni parce que vous en avez honte. Peut-être que le premier pas, ce serait de le reconnaître pour vous-même. Et puis, d'avoir de la compassion pour vous-même. Parce que si vous êtes dans les addictions, c'est qu'il y a une souffrance quelque part. Il y a quelque chose qui vous fait tellement souffrir que vous souhaitez endormir cette souffrance par le biais des addictions. Peut-être que c'est le fait d'avoir des habitudes, des manies. Peut-être que c'est une expérience passée dont vous avez honte et dont vous pouvez vous affranchir. Demandez le pardon à quelqu'un. Ou juste, voilà, dire dans ma vie il est arrivé ceci. Vous pouvez aussi, encore une fois, avoir de la compassion et vous pardonner. Parfois, il n'y a rien, entre guillemets, à réparer, les choses sont faites, c'est ainsi fait. Mais du coup, vous pouvez apprendre à vous accorder du pardon par rapport à ces choses-là pour pouvoir avancer. Vous pouvez apprendre à accepter aussi ces défauts physiques sur lesquels vous avez tendance à vous focaliser, que peut-être d'ailleurs D'ailleurs, les autres ne voient pas. Vous pouvez apprendre à aimer qui vous êtes tel que vous êtes. Et puis bien sûr, ça me semble hyper important de le préciser, mais si ces choses-là, ces défauts entre guillemets, ça génère vraiment des complexes. qui crée de la souffrance, une honte que vous n'arrivez pas à dépasser et qui vous limite tellement, qui vous isole, etc., qui vous fait souffrir, faites-vous accompagner. Faites-vous accompagner par une psychologue, par une psychothérapeute. Faites-vous accompagner si ça vous limite justement pour vous fixer de nouveaux objectifs, des nouveaux challenges par une coach. Ces personnes-là sont là pour vous débloquer, pour vous aider à cheminer, à... vivre avec certaines choses, apprendre à continuer votre chemin et à pouvoir vous libérer. Alors je serais curieuse de savoir comment chez vous la honte vous limite actuellement et laquelle de ces quatre clés vous inspire le plus. laquelle vous semble la plus applicable aujourd'hui pour apprivoiser la honte et déployer votre potentiel. Je vous remercie de votre écoute, de votre fidélité. Je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode du podcast L'Appel du Calme. À bientôt ! Merci pour votre écoute d'aujourd'hui. Si vous avez aimé ce podcast et pour ne rien manquer des prochains épisodes, suivez-moi sur votre plateforme de podcast préférée. Si vous pensez que son écoute peut être utile à un proche, n'hésitez pas à le lui partager afin de le soutenir dans son cheminement personnel. En attendant le prochain épisode, retrouvez-moi sur les réseaux sociaux. Je vous dis à très bientôt et d'ici là, n'oubliez pas de répondre à l'appel du calme.

Chapters

  • Introduction de l'épisode sur le thème de la honte

    01:08

  • Qu'est-ce que la honte ?

    03:24

  • Pourquoi es-tu envahie par la honte ?

    08:47

  • Comment la honte limite ton potentiel au quotidien ?

    11:34

  • Quand la honte devient souffrance

    18:08

  • Pourquoi la honte est nécessaire ?

    20:32

  • Comment faire pour se libérer de la honte ?

    21:33

  • Clé numéro 1 : conscientiser ses défis émotionnels et ses blocages

    25:03

  • Clé numéro 2 : Perfectionnisme et contrôle : apprendre à lâcher-prise

    29:32

  • Clé numéro 3 : Développer sa confiance en soi, mon astuce

    33:00

  • Clé numéro 4 : Développer son estime de soi, mes conseils utiles

    41:52

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Description

Bonjour et bienvenue sur le podcast L'Appel du Calme 🌸


Je vous accompagne dans votre cheminement vers plus de bien-être, de sérénité au quotidien et de calme intérieur.


Parce que les émotions entravent parfois notre épanouissement personnel et professionnel, j'ai voulu aborder avec vous la question de la honte, car cette dernière est particulièrement limitante.


Dans cet épisode je vous emmène explorer ce sentiment, parfois douloureux, souvent empreint de culpabilité, pour vous aider à déployer votre plein potentiel, à vous épanouir et vous sentir libre d'être authentique dans vos relations.


Dans cet épisode nous verrons comment et pourquoi la honte nous envahit, ses conséquences sur notre vie et notre bien-être et je vous partagerai bien sûr des clés pour vous aider à vous en libérer.


Dans cette exploration, nous parlerons confiance en soi, estime de soi, authenticité et émotions.


D'ailleurs n'oubliez pas de prendre des notes car je vous propose en fin d'épisodes une série de questions d'introspection en mode coaching puis 4 étapes pour améliorer votre perception de vous-même.


Mon objectif étant de vous aider à décomplexer vis-à-vis des comportements, des aspects de personnalité, de votre physique, de votre histoire que vous jugez comme peut-être inadapté, pas assez bien, et ... honteux ...


J'ai tellement à coeur que chacun(e) d'entre vous puissiez exprimer pleinement qui vous êtes et vous aimez tel(le) que vous êtes.


Le coaching de vie est une aide précieuse dans cette quête de libération et d'épanouissement et j'espère que ces clés vous accompagneront ces prochains jours dans votre déploiement.


N'hésitez pas à m'écrire ou à poser vos questions en commentaire des épisode je serai heureuse de pouvoir vous lire, vous répondre et proposer un épisode sur vos défis.


Aussi je vous remercie infiniment de partager cet épisode sur vos réseaux sociaux ou à vos ami(e)s.

Cela contribue non seulement à faire connaître le podcast, mais aussi à aider vos proches dans leur propre cheminement.


Enfin pour soutenir davantage le podcast et mon travail, n'oubliez pas de vous abonner et de laisser une jolie note ⭐⭐⭐⭐⭐ sur votre plateforme d'écoute préférée (iTunes, Apple Podcast, Spotify, You Tube, deezer etc ...).


Merci de votre écoute, de votre présence et de votre fidélité,


A tout de suite de l'autre côté 🎙️,


Anne-Gaëlle


Continuons la conversation juste après sur :





***********

🎶Crédits sons et musiques :

  • Bande sonore jingle intro et outro :
    Licensor's Author Username : Music_Beats
    Item Title : Emotional Inspiring Piano
    Licensee : Anne-Gaëlle MONTEIL   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous êtes à la recherche de clés et de réflexions pour vous aider à déconnecter de la cadence infernale du quotidien, à vous retrouver ou vous révéler, à accéder à une meilleure relation à vous-même qui rayonnera dans votre relation aux autres, dans votre travail ou votre vie personnelle, alors vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le podcast L'Appel du Calme. Je suis Anne-Gaëlle, coach professionnel et entrepreneur, mais surtout maman, épouse et femme, balottée par mon hypersensibilité en quête d'équilibre et de calme intérieur. Je vous partage ici mes retours d'expérience personnelles et professionnelles, des clés concrètes, des outils, mais aussi de l'inspiration pour vous aider à cheminer en douceur vers plus de confiance, de sérénité et à retrouver le calme en vous et autour de vous au quotidien. Alors je vous dis à tout de suite pour un nouvel épisode. Vous est-il déjà arrivé de vous sentir limité dans le déploiement de votre potentiel à cause de la honte ? Vous êtes-vous déjà empêché de réaliser des envies ou de pratiquer certaines activités parce que vous aviez honte de débuter, de ne pas savoir faire ou encore de vous montrer ? Avez-vous pour habitude de dissimuler votre personnalité en pensant que vous n'êtes pas assez bien ? Avez-vous tendance à vous sentir coupable de certaines habitudes ou de certains comportements ? Avez-vous peur de ne pas être apprécié ou aimé au point de vous adapter sans cesse aux autres plutôt que d'exprimer qui vous êtes vraiment ? Alors bonjour, on se retrouve aujourd'hui pour un tout nouvel épisode du podcast qui a pour sujet celui de la honte. Mais avant de démarrer ce sujet, de rentrer dans le vif du sujet, je vous invite à me rejoindre sur les réseaux sociaux si ce n'est pas déjà fait. Vous pouvez me rejoindre sur Instagram sous le nom Anne-Gaëlle Montaille, tout attaché en minuscules, ou sur la page Facebook Anne-Gaëlle Montaille Coaching Pro et Def Perso. Pour soutenir le podcast, vous pouvez déposer une jolie note sur Spotify, sur iTunes. Vous pouvez également vous y abonner, notamment sur YouTube. Et bien sûr, vous pouvez commenter le podcast sur YouTube aussi ou m'écrire directement. Je serai très heureuse de vous répondre, de vous lire déjà dans un premier temps. Et puis aussi de vous répondre si vous avez des questions ou des sujets que vous avez envie d'aborder. que j'aborde plutôt, n'hésitez pas à me partager vos questions, vos questionnements du moment, vos défis, et je serai ravie d'y apporter mon regard, mon point de vue et ma réflexion pour vous permettre d'avancer dans votre cheminement. Je vous remercie infiniment pour ce soutien que vous apportez au quotidien pour le podcast et à la fois pour la création de contenu. C'est une belle aventure qui a démarré il y a quelques années et maintenant je suis très heureuse de pouvoir à chaque fois lire comment ça vous inspire. Et aujourd'hui, j'avais envie de parler du sujet de la honte parce que c'est un sujet qui est assez récurrent quand je suis en accompagnement. Et parce que la honte finalement a tendance à limiter notre potentiel. Alors la honte déjà, il faut savoir que c'est une émotion sociale et elle ne fait pas partie de la catégorie des émotions primitives. C'est-à-dire que de base, nous avons quatre émotions entre guillemets réflexes qui sont la peur, la tristesse, la colère et la joie. Et finalement, l'émotion de la honte ou le sentiment plutôt de la honte, c'est quelque chose qui va venir plus tard. et qui naît finalement de la comparaison avec l'extérieur. Donc à partir du moment où l'enfant va être en mesure de se comparer avec l'extérieur, et bien c'est là que va commencer à naître ce sentiment de honte. Donc ça naît déjà dans un cercle proche, au niveau de l'entourage proche, et puis petit à petit, la honte va s'inviter au moment où l'enfant va être confronté, amené à vivre certaines situations sociales. Et en fait cette honte c'est le fait de s'évaluer par rapport à d'autres personnes, ou bien on est évalué par rapport à d'autres personnes, c'est-à-dire qu'à un moment donné on va recevoir une évaluation par rapport à d'autres personnes qui va nous faire sentir plutôt ceci ou plutôt cela. Ou encore parfois on se sent évalué, mais en réalité il n'y a pas de fondement objectif, c'est juste une perception et le sentiment d'être évalué, c'est-à-dire que peut-être que nous avons fixé certaines attentes. vis-à-vis de nous-mêmes, certaines exigences qui sont peut-être aussi portées par des injonctions inconsciemment, mais en tout cas on a ce sentiment que l'on doit être à la hauteur d'eux ou que l'on doit être conforme à certaines normes, certaines... ...injonctions, voilà. Et du coup, le fait de se comparer, eh bien, ça va faire naître cette honte. Et cette honte, donc, elle naît souvent dans l'enfance, dans le cercle parental, puis dans le cercle éducatif et scolaire, en tout cas avec les personnes qui vont s'occuper régulièrement de l'enfant. et puis bien sûr en grandissant également. Et en fait, on va à ce moment-là, dans cette petite enfance, puis dans l'enfance, et puis encore plus dans l'adolescence, et puis tout au long de notre vie, connaître des humiliations successives. Ces humiliations, ce sont en fait des erreurs que l'on aurait commises et qui ont été à un moment donné sanctionnées au lieu d'être accompagnées, expliquées. et pour lesquels on a été probablement puni de façon plus ou moins forte. Encore une fois, la perception de l'enfant dans ce cadre-là est essentielle, parce que parfois l'enfant peut percevoir une punition de façon très forte, très marquée, et puis en plus qu'elle ne l'a été, et va avoir porté en lui cette empreinte-là. Inversement aussi, parfois il y a des punitions entre guillemets très fortes, c'est-à-dire que... L'enfant va se sentir puni très fortement et c'est à un degré tellement insupportable que ça va créer quelque chose de traumatique, une empreinte traumatique. Finalement c'est quelque chose qui va porter en lui dans son corps et chaque fois qu'il va être resoumis à ces situations, ça va redéclencher ce sentiment-là. il peut être amené du coup à s'en protéger et on va voir comment par la suite. Il y a aussi toutes ces situations où on va être en comparaison les uns par rapport aux autres. Donc dans le système scolaire, le cas typique c'était le système de notation. Si on a un devoir, forcément la note reçue au devoir va faire que l'on va se comparer les uns par rapport aux autres. Ça peut être la même chose dans le milieu sportif. Et même si je crois que... De toute façon, l'évaluation, à un moment donné, elle est aussi utile et nécessaire pour savoir où on se situe, pour savoir où on en est. Quand elle est abordée avec l'immaturité que possède l'enfant et que, encore une fois, elle n'est pas accompagnée, pas expliquée de cette façon, eh bien l'enfant peut avoir l'impression que s'il a une mauvaise note, eh bien il n'est pas conforme à ce qui est attendu de lui, que sa valeur est dépréciée. Il va s'identifier à la note qu'il reçoit. et ainsi il va faire des raccourcis, c'est ce qu'on appelle les biais cognitifs. Il peut arriver aussi des expériences malheureuses, on sait que les enfants peuvent être entre eux plutôt cruels parfois. Il y a aussi bien sûr de très très belles choses avec cette innocence de l'enfance et aussi de très belles marques d'affection, de tolérance. Mais il y a aussi ces expériences qui peuvent aussi créer des traumatismes dans l'enfance qui sont peut-être des moqueries, des blâmes, du harcèlement, des humiliations qu'on va recevoir. Et puis au cours de sa vie, on va aussi être confronté à la honte parce qu'on va commettre des erreurs. et certaines seront plus ou moins tolérables encore une fois. Peut-être qu'on va vraiment faire des choses dont on ne sera pas fier. Et ça, on va le porter en nous et on va avoir l'impression que notre valeur en est dépréciée. On va se dire peut-être qu'on n'est pas une super bonne personne. Il peut arriver aussi qu'on déçoive notre entourage, qu'on déçoive des personnes qui comptent pour nous, qu'on se déçoive nous-mêmes. Et ça aussi, on va en fait l'enfermer dans ce sentiment de honte. Ça va être tout ce qui va nourrir cette honte. Au final, bien sûr, la honte, elle est directement reliée à l'envie d'être appréciée, d'être aimée. Le sentiment affreux pour l'enfant est la seule chose finalement dont a besoin l'enfant et ce que souhaite l'enfant pour des raisons vitales finalement. C'est l'amour, d'abord l'amour de ses parents, l'amour maternel, l'amour paternel, parce que c'est ce qui va permettre de le nourrir en tant qu'être humain. C'est ce qui va lui permettre de grandir. Et quand il commet des erreurs, est-ce qu'il est sanctionné pour ses erreurs ? eh bien en fait il va avoir l'impression que cet amour va lui être retiré. Et directement, si l'amour de mes parents m'est retiré, ce que je risque c'est la mort. C'est la non-existence, c'est de ne plus exister derrière. Donc il y a un enjeu très puissant et tout à fait inconscient, parce que l'enfant bien sûr n'a pas conscience de tout ce qui se joue à ce moment-là, qui s'imprègne à l'intérieur de nous et on évolue avec ça. Et toute notre vie, on peut être amené à vouloir tout faire pour être aimé, tout faire pour être validé dans ce que je suis. Je suis à travers ce que je fais. Et si je commets des fautes, des erreurs que mon comportement ou ma personne... n'est pas approprié à ce qui est attendu, supposément de moi, c'est-à-dire que peut-être que je me fais une idée simplement de ce qui est attendu de moi et que ce n'est pas objectif ni factuel et que c'est purement subjectif et que c'est purement basé sur des perceptions, des sensations, des interprétations, que je me fais de la situation, de ce que pensent les autres et aussi basé sur ce que j'ai vécu par le passé et de comment je l'ai vécu. par le passé. Si je n'ai pas réécrit mon histoire, si je n'ai pas remis mon histoire à la lumière du jour, de ce qu'il en est aujourd'hui, il est probable que je porte en moi les empreintes de situations qui ont généré, déclenché ce sentiment d'humiliation, de honte, ces blessures de rejet, d'abandon et qu'aujourd'hui, je continue de réagir par rapport à la honte. Et quand je réagis par rapport à ce sentiment de honte, parce que je veux tout faire pour éviter le risque d'être à nouveau rejetée, abandonnée, et même si je ne l'ai pas été concrètement, en fait je ne veux surtout pas ressentir ce sentiment d'abandon, de rejet, qui est absolument horrible, parce que je rappelle que j'ai juste besoin d'être aimée et validée pour ce que je suis, et bien je vais adopter différents comportements pour dissimuler cette honte. et pour à tout prix être aimé. Je vais donc peut-être m'adapter beaucoup aux autres, répondre aux besoins des autres, être extrêmement serviable, dévoué, disponible aux autres, être beaucoup dans l'écoute, l'observation, l'attention, vouloir m'occuper des autres, aider les autres, peut-être même aller jusqu'à vouloir sauver les autres. Au lieu de m'occuper de moi, au lieu de m'occuper de mes besoins, parfois de mes besoins même primaires, essentiels, je peux parfois me priver de repos, de nourriture, de l'envie d'aller aux toilettes, de repousser ces moments-là où je dois m'occuper de moi pour servir les autres. Parce que j'ai peur des remontrances, j'ai peur qu'on me dise que je suis égoïste, j'ai peur de ne pas en faire assez, de ne pas être assez. Je peux aussi chercher à dissimuler finalement toutes les erreurs que j'ai commises, les manques que j'ai l'impression d'avoir, de vouloir dissimuler mes failles, tous ces côtés dont je ne suis pas fière, de vouloir cacher ce qui m'est arrivé, mon histoire dont j'ai peut-être honte en portant un masque. Et ce masque, finalement, c'est quoi ? Ça va être... comme une armure, comme un costume que je porte et qui fait que je vais avoir une attitude conformée et non naturelle. Je ne pourrais pas être complètement authentique avec les autres. Entre parenthèses, je crois qu'il n'y a que très peu de personnes avec qui on peut se montrer complètement authentique. La plupart du temps, c'est vraiment dans notre cercle le plus proche. avec notre conjoint, avec nos enfants, parfois avec nos meilleurs amis, que l'on arrive à se montrer complètement authentique, que l'on arrive à exprimer ses parts de nous-mêmes qui ne nous plaisent pas, ou que l'on a l'impression qu'elles ne sont pas conformes, ou qu'elles sont inadaptées. Mais je crois que de toute façon, il y a tellement de situations où, non pas qu'on doive porter un masque, mais en tout cas, dans une certaine mesure, plus ou moins, on joue un jeu social. Et c'est normal. Je crois que quand on s'adresse à quelqu'un, quand on fait les magasins, qu'on veut acheter une nouvelle voiture ou qu'on veut acheter un canapé, ou quand on fait une nouvelle rencontre et que c'est par exemple dans le cercle professionnel, on porte un masque. On n'arrive pas en entretien d'embauche comme on arriverait dans une soirée entre amis ou dans une fête de famille. Donc ce jeu-là, il est aussi normal et il devient problématique quand il est par contre trop. C'est-à-dire quand finalement je n'existe plus du tout derrière mon masque. Et que mon masque, ça devient un petit peu moi. Du coup, je change mon identité pour... être un peu plus conforme à ce qui est attendu de moi, à la norme, à je ne sais quoi d'autre, à des injonctions, en tout cas tout ce que j'ai l'impression qu'il faudrait que je fasse ou que je sois. Sauf que le problème, c'est que plus je m'adapte via des masques que j'arbore, plus je m'adapte avec des rôles que je joue et que j'incarne selon les situations et les personnes, comme je l'ai dit, plus je me cache et je dissimule mes envies, parce que j'estime qu'elles ne sont pas légitimes, conformes. plus je m'empêche d'exprimer mes envies, mes points de vue, mes opinions, mes valeurs, parce que j'ai peur que les autres ne soient pas d'accord avec moi. Plus je fais tout ça pour être aimée, et plus je me perds, plus je m'éloigne de qui je suis. Et en fait, plus je fais ça, plus je me trahis, et plus je me trahis, plus j'ai honte. Et finalement, c'est quoi ? C'est le serpent qui se mord la queue. Il y a des situations comme ça où c'est assez parlant, où on va vouloir donner la meilleure image de soi possible. faire valoir la meilleure version de soi possible. Et souvent, c'est dans les rencontres, dans ces premiers instants où on va rencontrer une personne sur le plan amical, professionnel ou sur le plan sentimental. Parfois, si on ne se sent pas libre d'être qui on est, si on a cette peur chevillée au corps d'être rejeté, critiqué, de ne pas être apprécié, en fait on va avoir tendance à être dans l'écoute de ce que dit notre interlocuteur, être à la recherche de qu'est-ce que cette personne aime, quels sont ses goûts. Et on peut avoir tendance à vouloir s'y adapter et s'y coller, alors que peut-être cette personne nous plaît. Peut-être qu'on a envie d'être amis avec elle, peut-être qu'on a une connexion, peut-être qu'on tombe amoureux de la personne, mais pour x raisons, son loisir préféré, par exemple son hobby, c'est pas du tout notre tasse de thé. Mais on va pas oser lui dire. Peut-être même pire, si on est dans un système de dépendance affective, on peut se mettre à vouloir apprécier ce que cette personne apprécie, alors qu'au fond de nous, ça nous ennuie profondément. Ou alors on n'en a jamais eu rien à faire. puis tout d'un coup on fait comme si ça nous intéressait. Donc c'est assez intéressant d'aller explorer ces moments de la vie où la honte se manifeste de différentes façons. Nous avons toutes et tous des facettes de nous-mêmes plus sombres, des habitudes moins avouables, des manies, des secrets gardés, des faits que l'on a commis, dont on n'est pas fier. Et en fait, on rejette ces parts de nous-mêmes, comme on ne les aime pas. Déjà chez nous, on n'aime pas ça, et donc surtout on ne veut pas que ça se voit, on ne veut pas les montrer. Et la honte s'installe souvent avec une amie très proche qui s'appelle la culpabilité. On se sent coupable de ce que l'on fait, on se sent parfois coupable de qui l'on est. Parfois on nous fait sentir mal, et on accepte que les gens nous fassent sentir mal. Encore une fois, cette honte, elle est normale. Mais parfois, cette honte, elle est aussi souffrance. Quand on pense qu'on n'est pas assez bien tel que l'on est, quand on pense que l'on ne fait pas assez bien les choses, quand on se rejette pour ce qu'on est, la honte peut devenir souffrance. Si je me rejette parce que mon corps ne me plaît pas et que je me déteste. Si je me rejette parce que mon orientation sexuelle ne convient pas à mes parents par exemple. Si je me rejette parce que mes blessures, mes failles s'apaisent dans des addictions. Si je me rejette parce que peut-être que je porte un handicap. Parce que mon niveau de vie n'est pas celui auquel j'aspirais. La honte peut devenir souffrance. Cette honte, quand elle est souffrance, elle peut nous pousser à nous isoler davantage, à nous replier sur nous-mêmes, à porter des masques, des armures de plus en plus épaisses. Cette honte, elle peut nous pousser jusqu'à la dépression, mais aussi dans une course à la performance. Une course à la performance qui traduit juste notre course à vouloir être aimé. pour essayer de valider dans les yeux des autres, à travers l'amour des autres, qu'on fait tout bien et qu'on mérite juste d'être aimé. Alors moi j'ai envie de te dire aujourd'hui, de vous dire aujourd'hui, que si tu éprouves de la honte pour ce que tu es, si tu éprouves de la honte pour ce que tu ne fais pas selon toi, Si tu éprouves de la honte pour ce que tu n'es pas, selon toi, eh bien sache que tu mérites déjà de toute façon d'être aimé. Et sache que tu es aimé par des personnes qui reconnaissent déjà ta valeur, qui t'aiment déjà pour qui tu es. Il y a peut-être même des personnes autour de toi dont tu n'as pas idée du fait qu'elles t'apprécient pour qui tu es. Il y a peut-être même des personnes autour de toi qui t'admirent sans que tu le saches. Sache aussi qu'éprouver de la honte, comme je l'ai dit, je le répète, c'est normal, c'est un sentiment parmi d'autres. Cette honte ne devrait pas être un carcan. Alors sache que tu peux te libérer des contraintes qui sont induites par la honte, c'est possible aussi. Et ça ne dépend que de toi. Je crois que la honte, elle n'est pas à bannir, parce que la honte, c'est une sorte de garde-fou social qui nous empêche aussi de déraper, de franchir des limites qui ne seraient pas tolérables pour nous-mêmes ni pour les autres. La honte, par exemple, c'est ce qui m'empêcherait de sortir à poil et de courir dans la rue toute nue. Concrètement, c'est plutôt bien comme garde-fou. Et j'espère que d'autres personnes, justement, grâce à la honte, évitent d'avoir ce genre de comportement. Parce que, eh bien, ça vient franchir les limites pour les autres. Ça vient franchir l'espace de liberté des autres. Donc, évidemment, la honte, il y a plein de moments... Je la vis. Et cette honte, oui, elle permet de conserver une forme d'équilibre dans les relations sociales. Mais par contre, j'observe aussi qu'à partir du moment où la honte m'empêche de vivre ma vie ou de vivre des expériences, ce n'est plus juste. Et donc, c'est là en fait que c'est intéressant d'aller se libérer de la honte pour pouvoir déployer son potentiel, pour pouvoir vivre sa vie. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher d'exprimer ta personnalité à travers ton art, à travers ta passion, à travers ton travail aussi, à travers tes mots. Elle ne devrait pas t'empêcher de réaliser tes aspirations, tes rêves, tes envies. Elle ne devrait pas pouvoir t'empêcher de t'exprimer à travers peut-être ton look. Ça arrive à plein de femmes que j'accompagne. C'est pas systématique, mais je dirais 3 accompagnements sur 5. Les femmes que j'accompagne mentionnent à certains moments de l'accompagnement le fait de se restreindre dans leur façon de s'habiller, dans leur choix vestimentaire. Je trouve ça dingue, mais je comprends parce que je le vis aussi. On s'empêche d'exprimer qui on est, soit notre sensualité, soit notre côté rock, soit notre côté fou et décalé, soit notre féminité, soit au contraire. notre côté garçon manqué, qu'importe, on s'en fout. Mais en fait, nos habits parlent de nous et ça paraît futile comme sujet, mais en fait, c'est super important. Parce que, justement, peut-être que choisir des tenues qui ne sont pas nous, c'est encore une façon de porter un masque. C'est encore une façon de nous cacher, de nous dissimuler, de nous empêcher de nous déployer. Donc la honte, elle ne devrait pas non plus restreindre ton potentiel et te garder caché dans ton coin. Tu as peut-être plein de choses intéressantes à dire, à raconter, à exprimer, à créer. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher de réaliser des actions et te pousser à procrastiner parce que tu as peur que ce ne soit pas assez bien. Tu as peur que ce soit ridicule, tu as peur que je ne sais quoi d'autre, que ce ne soit pas parfait. Tu as peur d'échouer peut-être, de commettre des erreurs. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher de sociabiliser, de t'amuser, de danser, de rire, de te faire des amis, de faire des rencontres amoureuses, de dire je t'aime à quelqu'un, même si tu n'es pas sûr que cette personne va dire je t'aime à son tour. Alors, j'ai décidé de te partager quatre clés que tu peux appliquer, parce que c'est pas le tout d'en parler, mais tu vas peut-être me dire, ok, mais comment je fais en fait ? J'ai cette honte qui est en moi, mais comment je fais pour m'en libérer ? Comment je fais pour déployer mon potentiel ? Donc, eh bien, je vous propose, je dis un coup vous, un coup tu, parce qu'en fait, quand je parle, j'ai l'impression d'avoir une personne devant moi. Je t'imagine derrière mon micro et je vois... En fait, quelque part, quand je parle, j'imagine ces clientes, j'ai le visage de mes clientes finalement. Donc, c'est pour ça que j'ai tendance à dire tu, mais je parle à vous au sens large. Et bien sûr, cet épisode concerne aussi les hommes. Alors voici quatre clés. À ce moment-là, vous pouvez prendre un cahier, des notes, parce qu'il y a des questions et des petites pistes de réflexion que vous pouvez noter et sur lesquelles vous pouvez revenir à plein de moments de votre vie. Et cette première, finalement, clé, c'est des questions d'introspection qui va vous permettre de mettre de la conscience sur ce sentiment de honte. Donc, La première question par rapport à ça, c'est de se demander à quel moment la honte se manifeste dans ma vie. Donc, c'est sous quelle forme elle se manifeste ? Est-ce que la honte chez moi, ça me pousse à me cacher, ça me pousse à me replier sur moi-même, ça entraîne de la timidité, ça fait que je n'ose pas me montrer telle que je suis, je n'ose pas peut-être lancer un projet, je n'ose peut-être pas publier une photo de moi, je n'ose peut-être pas écrire un texte que j'ai envie d'écrire. Comment ça se manifeste chez vous la honte ? Sous quelle forme ? Est-ce que aussi quand vous avez le sentiment de vivre des petites humiliations, de vivre des petits moments de gêne et de honte, ce qu'on appelle la gênance, comment vous vous sentez à ce moment-là ? Comment ça se manifeste ? Est-ce que vous avez les mains moites ? Est-ce que ça se manifeste sous forme d'anxiété ? Est-ce que vous avez le cœur qui bat, la gorge qui se noue ? Comment ça se manifeste ? À quel moment, donc dans quelle situation, la honte vient se manifester chez vous, vient vous habiter, surgit dans votre vie ? Est-ce que c'est à des moments récurrents, le même type de situation ? Est-ce que c'est dans différentes situations ? Voilà, à quel moment ça se manifeste ? À quelle fréquence aussi ? Est-ce que j'ai tendance à éprouver de la honte tous les jours, plusieurs fois par jour ? Est-ce que non, ça m'arrive une à deux fois par semaine ? Est-ce que ça m'arrive beaucoup plus rarement ? Regardez à quelle fréquence. Regardez aussi avec qui. Est-ce qu'il y a des personnes avec qui vous avez le sentiment d'avoir plus ou davantage honte ? et inversement, est-ce qu'il y a des personnes avec qui vous n'avez pas honte du tout ? Vous pouvez aussi aller creuser, observer, et sans partir dans des analyses, parce que ça, ça se fait avec l'accompagnement de psychothérapeutes, de psychologues, mais regardez à quoi ça fait écho dans votre vie. Est-ce qu'il y a eu des événements douloureux ? Je parlais d'humiliation tout à l'heure, peut-être de blessure, d'abandon et de rejet aussi. Je parlais de traumatisme, je parlais de moments pénibles qui ont pu générer de la honte. et regardez si ça fait écho aujourd'hui avec ce que vous vivez actuellement. Derrière cette honte également se masquent bien sûr des peurs. Donc l'idée c'est d'aller voir aussi quelles sont les peurs que vous avez derrière. Est-ce que c'est la peur d'être moqué, critiqué ? Est-ce que c'est la peur d'être... Rejeter par quelqu'un, de ne plus être aimé par quelqu'un, est-ce que c'est la peur de passer pour quelqu'un qui est comme ceci ou comme cela ? Est-ce que c'est la peur de paraître ridicule ? Est-ce que c'est la peur ? Il y a plein de peurs. Donc quelle est la peur qui se loge vraiment derrière cette honte ? Et puis, c'est intéressant aussi d'aller voir quels sont vos besoins actuellement qui ne sont pas satisfaits, mais qui vous permettraient justement de diminuer cette honte. Est-ce qu'il manque un petit peu de sécurité affective ? Est-ce qu'il manque... du dialogue, de la communication avec votre entourage ? Est-ce qu'il manque le fait de vous-même vous apprécier davantage, vous faire confiance ? Qu'est-ce qu'il manque en fait ? De quoi vous auriez besoin ? Qu'est-ce qui vous pourrait vous donner une petite impulsion pour vous libérer de la honte ? Donc ça c'est vraiment la première partie, c'est de développer finalement cette conscience émotionnelle pour faire face aux défis émotionnels. Et on va voir que c'est particulièrement utile pour la suite. Parce que la deuxième étape, la deuxième clé, ça va être de lâcher le contrôle. Quand je suis dans la honte, que j'aborde les situations avec un masque ou avec une attitude qui est en fait de l'évitement finalement. J'exerce une forme de contrôle et ce contrôle, il prend la forme du perfectionnisme. Le fait d'être perfectionniste, c'est le fait finalement de vouloir contrôler tout ce qui adviendra de façon à éviter des critiques, des erreurs, des remarques désobligeantes, de faire face à l'échec, de façon à éviter le rejet, de façon à éviter de ne plus être aimé. Si je suis parfaite, en tout cas j'ai la croyance que si je suis parfaite, qu'il n'y a rien à redire sur moi, eh bien forcément je vais être aimée. Et donc, vous l'imaginez bien vu que personne n'est parfait et que la perfection n'existe pas, c'est une course sans fin, épuisante, éreinteinte, et finalement qui génère énormément d'anxiété, qui sabote un grand nombre de nos actions et de notre potentiel. parce que finalement on se perd dans les détails, on procrastine beaucoup. Il y a plein de choses qu'on va finalement abandonner parce qu'on a trop peur de les montrer imparfaites. Donc il y a plein d'actions qu'on ne va pas faire. Et puis nous-mêmes, on va manquer d'authenticité. Et on peut passer à côté d'opportunités, que ce soit des opportunités de travail, mais aussi des opportunités de connecter avec des gens, parce qu'on a ce masque. Du Sois parfait on a cette injonction Sois parfaite Sois parfait Alors autant ça peut nous permettre de nous différencier, de faire un travail aussi qui va être jugé de qualité, d'être qualifié de personne minutieuse, rigoureuse, peut-être organisée, talentueuse, pourquoi pas. Et ça va un peu redorer notre blason. Et le problème... c'est que d'un côté ça peut être bien, parce que voilà, peut-être que justement, c'est ce qui va nous différencier, mais d'un autre côté... si l'on est validé par ça, on va aussi valider notre croyance que quand on est parfait, ça va, on est apprécié. Et donc là, encore une fois, le serpent se mord la queue. Donc l'idée, en lâchant le contrôle et en lâchant notre perfectionnisme, c'est de s'autoriser des actions imparfaites et c'est de s'autoriser à se montrer imparfait. Et là, vous allez me dire, oui mais je le sais déjà, sauf que ça me terrifie. Et je vous comprends tellement, j'ai ce driver du soi-parfait, ce driver, c'est les messages contraignants que l'on a. j'ai ce driver-là. Donc je sais combien c'est pour moi une vigilance presque de chaque instant de me dire, mais attends, là, tu es en train de tomber dans tes travers de perfectionniste. parce que juste tu veux maintenir la situation sous contrôle. Sauf que du coup, tu ne t'autorises pas telle action qui pourrait faire la différence. Tu ne t'autorises pas à donner ton opinion, tu ne t'autorises pas à contacter cette personne, tu ne t'autorises pas, il y a tellement d'implications, de conséquences derrière. Donc lâcher du lait, ça veut dire se montrer imparfait, imparfaite. Alors pour ça, parce que je sais combien c'est difficile, eh bien il y a une troisième clé. La troisième clé, ça va être de reprendre confiance en soi par le biais de petits challenges qui vont être atteignables et abordables et progressifs. Je m'explique. Si je suis perfectionniste, j'ai tendance à finalement toujours vouloir avoir la maîtrise des choses et rester dans des zones que je connais parfaitement bien, que je maîtrise parfaitement bien parce que c'est rassurant, parce que dans ces zones-là, je peux exprimer. ma perfection, entre guillemets, vu qu'elle n'existe pas, elle est tout à fait subjective. Sauf que, au bout d'un moment, ça crée un biais qui fait qu'on est tellement dans notre zone connue, dans notre zone de confort, qu'on crée une routine qui devient ennuyante, et qui fait que, comme on ne se challenge pas, on se sent de moins en moins capable de faire face à de nouveaux défis. Donc les défis de la vie, ce qu'on n'a pas choisi, et puis de faire face à de nouveaux défis qu'on aurait envie de réaliser, mais du coup on n'ose pas. Donc là l'idée c'est d'y aller vraiment en douceur, étape par étape, mais par contre d'être engagé dans la démarche. C'est-à-dire qu'on va lister des envies, des aspirations, des nouveaux objectifs qu'on a envie de se donner. Et on va... essayer de voir si ces objectifs sont facilement réalisables ou non. L'idée, c'est d'aller déconstruire un petit peu les étapes de cet objectif, de voir quelles sont les différentes actions ou quels sont les différents sous-objectifs derrière l'objectif principal pour y aller étape par étape et se dire qu'est-ce qui va me challenger aujourd'hui. Pour savoir ce qui va nous challenger, il faut qu'on puisse se dire Ça me semble tout à fait à ma portée et réalisable. Et en même temps, j'ai un petit peu peur. Et en même temps, j'ai cette espèce d'excitation qui est ce mélange de peur et de j'ai envie d'y aller. Il faut qu'il y ait ça pour que ce soit assez moteur et que ça donne envie. Et que ce soit nouveau. Et c'est là en fait que vous allez apprendre à réguler vos émotions. Comme vous avez appris à conscientiser finalement les enjeux émotionnels, juste avant, dans la première étape, dans la première clé, là cette fois-ci, vous allez pouvoir réguler vos émotions. Comment ? En vous disant, de toute façon, c'est une petite étape, je ne risque pas grand-chose. Et c'est un test. Je me donne ce test, je me challenge. Donc c'est un peu comme Josiane Balasco dans Les bronzés font du ski. J'y vais mais j'ai peur. Mais c'est pas grave, elle y va quand même. Alors certes, au bout du compte, elle se pète la gueule et elle se fait mal. L'idée c'est pas ça, c'est pas de se faire mal derrière, c'est pas de se faire violence, c'est pas de se blesser ou quoi que ce soit. Mais en tout cas, c'est de se lancer. Et souvent, c'est amorcer cette descente, ce lancement qui est le plus difficile. Après, une fois qu'on est sur les rails, ça va. Et ensuite, une fois qu'on l'a fait, quel que soit le résultat, c'est-à-dire que l'on ait réussi ou non son challenge, son objectif, il va falloir célébrer cette victoire. Il va falloir se célébrer, les gars. Parce que si on ne se célèbre pas, en fait, on va normaliser ces petites actions sans même les intégrer, prendre en compte notre expérience. Et qu'elle soit bonne ou mauvaise, qu'il y ait eu un échec ou non. Et je vous dis ça, j'ai encore... Je travaille beaucoup sur moi par rapport à mon seuil de tolérance par rapport à l'échec, puisque je suis perfectionniste, je vous le rappelle, et que j'ai cette notion de vouloir être en quête, de faire toujours mieux, toujours plus pour être validée, pour être appréciée, pour être aimée. Du coup, à travers les échecs, je vais aller chercher mes victoires. Je vais aller me chercher ce qui a été bien, je vais aller chercher ce que j'ai appris, je vais aller chercher tous les enseignements que j'ai gagnés. et que je n'aurais pas pu gagner si je ne m'étais pas lancée, si je n'avais pas testé le truc. En fait, on pourrait avoir tendance à se dire, mais en fait, c'est nul, au final, j'ai raté ce truc ou je n'ai pas été assez bon. Et avoir honte de ces résultats, encore une fois. Mais ok, mais en fait, est-ce que tu n'aurais pas plus honte de toi si tu demeurais dans ta zone de confort en permanence, à ne jamais rien tenter de neuf ? Après, je mets une mise en garde parce qu'on entend beaucoup dans le milieu du développement personnel, oui, il faut que tu sortes de ta zone de confort, il faut tenter des trucs qui te font peur. Ta zone de génie, ton talent se trouve justement dans les endroits où tu as super peur et tout. En fait, quand on a vécu des expériences traumatiques, c'est-à-dire quand on a cette empreinte en soi, qui a créé finalement des déséquilibres au niveau de notre système nerveux, aller se confronter à des choses qui font extrêmement peur, et bien ça ne fait que redéclencher nos traumatismes. Et si on n'a pas appris ? Déjà, d'une part, si on n'a pas conscientisé ces traumatismes, si on ne les a pas, entre guillemets, travaillé, pu accompagner ces traumatismes avec l'aide de psychologues, de psychothérapeutes, de psychiatres, donc sur le plan médical. Si on n'a pas pu apprendre à réguler notre stress, comprendre ce que c'est aussi la régulation du système nerveux. En fait... Sortir de notre zone de confort, c'est juste mission impossible. Et c'est juste traumatique. C'est-à-dire qu'on peut se retraumatiser sans le vouloir et du coup être complètement dans la contre-productivité. Donc il y a des choses pour lesquelles vous allez pouvoir... totalement sortir de votre zone de confort parce que ça ne rappelle aucun souvenir traumatique. Et il y a des choses pour lesquelles ça va être beaucoup plus compliqué. Et je vais prendre un exemple personnel parce que... Peut-être que ça peut vous éclairer. Par exemple, récemment, je suis allée dans un parc d'attractions et j'ai énormément le vertige. J'ai beaucoup le vertige et pourtant, j'adore les attractions. J'adore les sensations fortes que procurent les attractions. J'aime l'excitation de ces moments qui sont des moments de jeu. Je retrouve la joie de mon enfant intérieur. J'aime l'amusement, etc. Et donc, dans ces moments-là, cette excitation-là fait que je suis capable de surmonter mon vertige et d'aller dans des attractions qui me font profondément peur. Donc, si vous connaissez peut-être la tour, ces tours où vous êtes assis sur des sièges, là, et puis vous montez à une hauteur de 100, 120 mètres, et ensuite, les sièges sont lâchés plus ou moins dans le vide. En tout cas, ils glissent le long de la tour à une vitesse vertigineuse. Le problème, ce n'est pas la chute, c'est vraiment la hauteur. Donc chaque fois que je suis en haut, je dis chaque fois parce que je l'ai fait trois fois en tout. Et chaque fois que je suis en haut, je me dis, purée, mais pourquoi j'ai fait ça ? Je suis au bord des larmes, je suis en PLS, ça se voit d'en bas que je ne suis pas bien. Mais je le fais quand même. Et à chaque fois, je me dis, purée, mais c'est la dernière fois, ça me fait trop peur. Et puis ensuite, il y a la chute et là, je me dis, waouh, en fait, c'était génial et je suis trop contente. Je suis trop fière de moi. Aujourd'hui, je ne ressens plus le besoin de le faire parce que je sais que je l'ai fait et que c'est bon. Je n'ai plus besoin de me confronter à ça. Mais je ne suis pas contre d'autres expériences. Et en même temps, avec ce vertige, je sais qu'il y a des choses où je vais rapidement atteindre ma limite. Je vais prendre par exemple un autre exemple. Donc du coup, en montagne, j'adore la marche, j'adore marcher. Et en ce moment, mon mari me challenge beaucoup pour faire des ascensions accompagnées d'un guide bien sûr de haute montagne. Mais on parle là d'escalade, on parle vraiment d'ascensions sur des glaciers, sur des hauteurs, sur des pics. Et là, ce n'est pas ok pour moi. Là, on franchit ma limite. Parce que cette peur du vide, elle n'est plus dans le jeu là. elle est dans un enjeu qui est tout autre et qui fait souvent référence d'ailleurs à des cauchemars que je fais, des cauchemars de chute dans des trous, des cauchemars de chute de falaise. Et donc là, ce n'est pas possible pour moi. Il y a un traumatisme par rapport à ça. Donc, comprenez, c'est une façon de vous dire écoutez-vous, faites-vous confiance dans justement cette recherche de... Où est la limite quand je veux sortir de ma zone de confort ? Et c'est pour ça que moi je préfère, dans ma vision du développement personnel, proposer d'y aller par étapes et en douceur. Parce que ça permet de se familiariser avec les sorties de zone de confort et ça permet de gagner en confiance, de renforcer sa confiance petit à petit. Enfin, le quatrième point. La quatrième clé, et pas des moindres, c'est le fait de travailler à développer votre estime de vous-même. Ça paraît tellement bateau, et vous en avez peut-être marre d'entendre dire ça, mais c'est tellement important. Parce que cette honte, elle vient toucher directement la valeur que l'on perçoit de nous-mêmes, notre valeur personnelle. Quand on a honte, c'est qu'on ne se perçoit pas de la meilleure des façons. Peut-être qu'on a été mal perçu et qu'on a porté cette étiquette-là, cette empreinte-là, mais on n'est plus obligé de continuer à la porter. On peut s'en défaire, on peut se défaire de cette étiquette et reconstruire finalement une identité plus juste, à la lumière de vos nouvelles expériences. Alors dans cette part d'estime de vous-même, il y a un point notamment que vous pouvez aller... Travailler, c'est l'acceptation de vous-même. Tout à l'heure, je vous l'ai dit, vous avez de la valeur. Mais encore faut-il en avoir conscience. Et pour conscientiser votre valeur, vous pouvez faire cet exercice suivant. Vous pouvez déjà conscientiser vos qualités. C'est-à-dire déjà reconnaître vos propres qualités, ce que vous pensez de vous de positif. Et lister vos qualités, vos compétences, vos expériences positives, tout ce qui compte pour vous. Vous pouvez aussi demander à votre entourage courage à des amis d'évoquer, par exemple, trois qualités, qui vous reconnaissent trois qualités, et les noter. Vous pouvez aussi, du coup, entre guillemets, garder votre journal ouvert, et chaque fois que vous entendez un compliment, ou une remarque sur une qualité, ou qui évoque une qualité, une compétence, quelque chose de positif chez vous, eh bien vous pouvez agrémenter votre journal et continuer votre liste. Mais se maintenir à ça, ça ne suffit pas, parce que je l'ai dit tout à l'heure, On a honte de nos défauts, on a honte de nos erreurs, on a honte de ce que l'on pense qu'on n'est pas assez ou qu'on ne fait pas assez, etc. On a honte de nos manques, on a honte de nos failles, on a honte de nos manies, de nos parts sombres. Et c'est ça en fait qu'on n'a pas envie de montrer. Donc, l'idée c'est d'aller apprendre à aimer ces défauts-là. Alors ce que je mets dans défaut, c'est toutes ces choses que j'ai mentionnées avant. Et ça reste des défauts tant que vous les voyez comme défauts, et ça peut être tout à fait des défauts. Mais en tout cas, c'est d'aller dédramatiser ces choses-là. D'éprouver de la compassion pour certains de ces aspects de vous-même. d'apprendre à en rire, d'apprendre à en jouer aussi, de miser sur l'autodérision, sur la vulnérabilité aussi. C'est-à-dire que tout à l'heure, je parlais... Du fait d'avoir des addictions, peut-être que ça vous est difficile de le reconnaître, déjà pour vous-même, et que vous êtes peut-être même dans le déni parce que vous en avez honte. Peut-être que le premier pas, ce serait de le reconnaître pour vous-même. Et puis, d'avoir de la compassion pour vous-même. Parce que si vous êtes dans les addictions, c'est qu'il y a une souffrance quelque part. Il y a quelque chose qui vous fait tellement souffrir que vous souhaitez endormir cette souffrance par le biais des addictions. Peut-être que c'est le fait d'avoir des habitudes, des manies. Peut-être que c'est une expérience passée dont vous avez honte et dont vous pouvez vous affranchir. Demandez le pardon à quelqu'un. Ou juste, voilà, dire dans ma vie il est arrivé ceci. Vous pouvez aussi, encore une fois, avoir de la compassion et vous pardonner. Parfois, il n'y a rien, entre guillemets, à réparer, les choses sont faites, c'est ainsi fait. Mais du coup, vous pouvez apprendre à vous accorder du pardon par rapport à ces choses-là pour pouvoir avancer. Vous pouvez apprendre à accepter aussi ces défauts physiques sur lesquels vous avez tendance à vous focaliser, que peut-être d'ailleurs D'ailleurs, les autres ne voient pas. Vous pouvez apprendre à aimer qui vous êtes tel que vous êtes. Et puis bien sûr, ça me semble hyper important de le préciser, mais si ces choses-là, ces défauts entre guillemets, ça génère vraiment des complexes. qui crée de la souffrance, une honte que vous n'arrivez pas à dépasser et qui vous limite tellement, qui vous isole, etc., qui vous fait souffrir, faites-vous accompagner. Faites-vous accompagner par une psychologue, par une psychothérapeute. Faites-vous accompagner si ça vous limite justement pour vous fixer de nouveaux objectifs, des nouveaux challenges par une coach. Ces personnes-là sont là pour vous débloquer, pour vous aider à cheminer, à... vivre avec certaines choses, apprendre à continuer votre chemin et à pouvoir vous libérer. Alors je serais curieuse de savoir comment chez vous la honte vous limite actuellement et laquelle de ces quatre clés vous inspire le plus. laquelle vous semble la plus applicable aujourd'hui pour apprivoiser la honte et déployer votre potentiel. Je vous remercie de votre écoute, de votre fidélité. Je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode du podcast L'Appel du Calme. À bientôt ! Merci pour votre écoute d'aujourd'hui. Si vous avez aimé ce podcast et pour ne rien manquer des prochains épisodes, suivez-moi sur votre plateforme de podcast préférée. Si vous pensez que son écoute peut être utile à un proche, n'hésitez pas à le lui partager afin de le soutenir dans son cheminement personnel. En attendant le prochain épisode, retrouvez-moi sur les réseaux sociaux. Je vous dis à très bientôt et d'ici là, n'oubliez pas de répondre à l'appel du calme.

Chapters

  • Introduction de l'épisode sur le thème de la honte

    01:08

  • Qu'est-ce que la honte ?

    03:24

  • Pourquoi es-tu envahie par la honte ?

    08:47

  • Comment la honte limite ton potentiel au quotidien ?

    11:34

  • Quand la honte devient souffrance

    18:08

  • Pourquoi la honte est nécessaire ?

    20:32

  • Comment faire pour se libérer de la honte ?

    21:33

  • Clé numéro 1 : conscientiser ses défis émotionnels et ses blocages

    25:03

  • Clé numéro 2 : Perfectionnisme et contrôle : apprendre à lâcher-prise

    29:32

  • Clé numéro 3 : Développer sa confiance en soi, mon astuce

    33:00

  • Clé numéro 4 : Développer son estime de soi, mes conseils utiles

    41:52

Description

Bonjour et bienvenue sur le podcast L'Appel du Calme 🌸


Je vous accompagne dans votre cheminement vers plus de bien-être, de sérénité au quotidien et de calme intérieur.


Parce que les émotions entravent parfois notre épanouissement personnel et professionnel, j'ai voulu aborder avec vous la question de la honte, car cette dernière est particulièrement limitante.


Dans cet épisode je vous emmène explorer ce sentiment, parfois douloureux, souvent empreint de culpabilité, pour vous aider à déployer votre plein potentiel, à vous épanouir et vous sentir libre d'être authentique dans vos relations.


Dans cet épisode nous verrons comment et pourquoi la honte nous envahit, ses conséquences sur notre vie et notre bien-être et je vous partagerai bien sûr des clés pour vous aider à vous en libérer.


Dans cette exploration, nous parlerons confiance en soi, estime de soi, authenticité et émotions.


D'ailleurs n'oubliez pas de prendre des notes car je vous propose en fin d'épisodes une série de questions d'introspection en mode coaching puis 4 étapes pour améliorer votre perception de vous-même.


Mon objectif étant de vous aider à décomplexer vis-à-vis des comportements, des aspects de personnalité, de votre physique, de votre histoire que vous jugez comme peut-être inadapté, pas assez bien, et ... honteux ...


J'ai tellement à coeur que chacun(e) d'entre vous puissiez exprimer pleinement qui vous êtes et vous aimez tel(le) que vous êtes.


Le coaching de vie est une aide précieuse dans cette quête de libération et d'épanouissement et j'espère que ces clés vous accompagneront ces prochains jours dans votre déploiement.


N'hésitez pas à m'écrire ou à poser vos questions en commentaire des épisode je serai heureuse de pouvoir vous lire, vous répondre et proposer un épisode sur vos défis.


Aussi je vous remercie infiniment de partager cet épisode sur vos réseaux sociaux ou à vos ami(e)s.

Cela contribue non seulement à faire connaître le podcast, mais aussi à aider vos proches dans leur propre cheminement.


Enfin pour soutenir davantage le podcast et mon travail, n'oubliez pas de vous abonner et de laisser une jolie note ⭐⭐⭐⭐⭐ sur votre plateforme d'écoute préférée (iTunes, Apple Podcast, Spotify, You Tube, deezer etc ...).


Merci de votre écoute, de votre présence et de votre fidélité,


A tout de suite de l'autre côté 🎙️,


Anne-Gaëlle


Continuons la conversation juste après sur :





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🎶Crédits sons et musiques :

  • Bande sonore jingle intro et outro :
    Licensor's Author Username : Music_Beats
    Item Title : Emotional Inspiring Piano
    Licensee : Anne-Gaëlle MONTEIL   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous êtes à la recherche de clés et de réflexions pour vous aider à déconnecter de la cadence infernale du quotidien, à vous retrouver ou vous révéler, à accéder à une meilleure relation à vous-même qui rayonnera dans votre relation aux autres, dans votre travail ou votre vie personnelle, alors vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le podcast L'Appel du Calme. Je suis Anne-Gaëlle, coach professionnel et entrepreneur, mais surtout maman, épouse et femme, balottée par mon hypersensibilité en quête d'équilibre et de calme intérieur. Je vous partage ici mes retours d'expérience personnelles et professionnelles, des clés concrètes, des outils, mais aussi de l'inspiration pour vous aider à cheminer en douceur vers plus de confiance, de sérénité et à retrouver le calme en vous et autour de vous au quotidien. Alors je vous dis à tout de suite pour un nouvel épisode. Vous est-il déjà arrivé de vous sentir limité dans le déploiement de votre potentiel à cause de la honte ? Vous êtes-vous déjà empêché de réaliser des envies ou de pratiquer certaines activités parce que vous aviez honte de débuter, de ne pas savoir faire ou encore de vous montrer ? Avez-vous pour habitude de dissimuler votre personnalité en pensant que vous n'êtes pas assez bien ? Avez-vous tendance à vous sentir coupable de certaines habitudes ou de certains comportements ? Avez-vous peur de ne pas être apprécié ou aimé au point de vous adapter sans cesse aux autres plutôt que d'exprimer qui vous êtes vraiment ? Alors bonjour, on se retrouve aujourd'hui pour un tout nouvel épisode du podcast qui a pour sujet celui de la honte. Mais avant de démarrer ce sujet, de rentrer dans le vif du sujet, je vous invite à me rejoindre sur les réseaux sociaux si ce n'est pas déjà fait. Vous pouvez me rejoindre sur Instagram sous le nom Anne-Gaëlle Montaille, tout attaché en minuscules, ou sur la page Facebook Anne-Gaëlle Montaille Coaching Pro et Def Perso. Pour soutenir le podcast, vous pouvez déposer une jolie note sur Spotify, sur iTunes. Vous pouvez également vous y abonner, notamment sur YouTube. Et bien sûr, vous pouvez commenter le podcast sur YouTube aussi ou m'écrire directement. Je serai très heureuse de vous répondre, de vous lire déjà dans un premier temps. Et puis aussi de vous répondre si vous avez des questions ou des sujets que vous avez envie d'aborder. que j'aborde plutôt, n'hésitez pas à me partager vos questions, vos questionnements du moment, vos défis, et je serai ravie d'y apporter mon regard, mon point de vue et ma réflexion pour vous permettre d'avancer dans votre cheminement. Je vous remercie infiniment pour ce soutien que vous apportez au quotidien pour le podcast et à la fois pour la création de contenu. C'est une belle aventure qui a démarré il y a quelques années et maintenant je suis très heureuse de pouvoir à chaque fois lire comment ça vous inspire. Et aujourd'hui, j'avais envie de parler du sujet de la honte parce que c'est un sujet qui est assez récurrent quand je suis en accompagnement. Et parce que la honte finalement a tendance à limiter notre potentiel. Alors la honte déjà, il faut savoir que c'est une émotion sociale et elle ne fait pas partie de la catégorie des émotions primitives. C'est-à-dire que de base, nous avons quatre émotions entre guillemets réflexes qui sont la peur, la tristesse, la colère et la joie. Et finalement, l'émotion de la honte ou le sentiment plutôt de la honte, c'est quelque chose qui va venir plus tard. et qui naît finalement de la comparaison avec l'extérieur. Donc à partir du moment où l'enfant va être en mesure de se comparer avec l'extérieur, et bien c'est là que va commencer à naître ce sentiment de honte. Donc ça naît déjà dans un cercle proche, au niveau de l'entourage proche, et puis petit à petit, la honte va s'inviter au moment où l'enfant va être confronté, amené à vivre certaines situations sociales. Et en fait cette honte c'est le fait de s'évaluer par rapport à d'autres personnes, ou bien on est évalué par rapport à d'autres personnes, c'est-à-dire qu'à un moment donné on va recevoir une évaluation par rapport à d'autres personnes qui va nous faire sentir plutôt ceci ou plutôt cela. Ou encore parfois on se sent évalué, mais en réalité il n'y a pas de fondement objectif, c'est juste une perception et le sentiment d'être évalué, c'est-à-dire que peut-être que nous avons fixé certaines attentes. vis-à-vis de nous-mêmes, certaines exigences qui sont peut-être aussi portées par des injonctions inconsciemment, mais en tout cas on a ce sentiment que l'on doit être à la hauteur d'eux ou que l'on doit être conforme à certaines normes, certaines... ...injonctions, voilà. Et du coup, le fait de se comparer, eh bien, ça va faire naître cette honte. Et cette honte, donc, elle naît souvent dans l'enfance, dans le cercle parental, puis dans le cercle éducatif et scolaire, en tout cas avec les personnes qui vont s'occuper régulièrement de l'enfant. et puis bien sûr en grandissant également. Et en fait, on va à ce moment-là, dans cette petite enfance, puis dans l'enfance, et puis encore plus dans l'adolescence, et puis tout au long de notre vie, connaître des humiliations successives. Ces humiliations, ce sont en fait des erreurs que l'on aurait commises et qui ont été à un moment donné sanctionnées au lieu d'être accompagnées, expliquées. et pour lesquels on a été probablement puni de façon plus ou moins forte. Encore une fois, la perception de l'enfant dans ce cadre-là est essentielle, parce que parfois l'enfant peut percevoir une punition de façon très forte, très marquée, et puis en plus qu'elle ne l'a été, et va avoir porté en lui cette empreinte-là. Inversement aussi, parfois il y a des punitions entre guillemets très fortes, c'est-à-dire que... L'enfant va se sentir puni très fortement et c'est à un degré tellement insupportable que ça va créer quelque chose de traumatique, une empreinte traumatique. Finalement c'est quelque chose qui va porter en lui dans son corps et chaque fois qu'il va être resoumis à ces situations, ça va redéclencher ce sentiment-là. il peut être amené du coup à s'en protéger et on va voir comment par la suite. Il y a aussi toutes ces situations où on va être en comparaison les uns par rapport aux autres. Donc dans le système scolaire, le cas typique c'était le système de notation. Si on a un devoir, forcément la note reçue au devoir va faire que l'on va se comparer les uns par rapport aux autres. Ça peut être la même chose dans le milieu sportif. Et même si je crois que... De toute façon, l'évaluation, à un moment donné, elle est aussi utile et nécessaire pour savoir où on se situe, pour savoir où on en est. Quand elle est abordée avec l'immaturité que possède l'enfant et que, encore une fois, elle n'est pas accompagnée, pas expliquée de cette façon, eh bien l'enfant peut avoir l'impression que s'il a une mauvaise note, eh bien il n'est pas conforme à ce qui est attendu de lui, que sa valeur est dépréciée. Il va s'identifier à la note qu'il reçoit. et ainsi il va faire des raccourcis, c'est ce qu'on appelle les biais cognitifs. Il peut arriver aussi des expériences malheureuses, on sait que les enfants peuvent être entre eux plutôt cruels parfois. Il y a aussi bien sûr de très très belles choses avec cette innocence de l'enfance et aussi de très belles marques d'affection, de tolérance. Mais il y a aussi ces expériences qui peuvent aussi créer des traumatismes dans l'enfance qui sont peut-être des moqueries, des blâmes, du harcèlement, des humiliations qu'on va recevoir. Et puis au cours de sa vie, on va aussi être confronté à la honte parce qu'on va commettre des erreurs. et certaines seront plus ou moins tolérables encore une fois. Peut-être qu'on va vraiment faire des choses dont on ne sera pas fier. Et ça, on va le porter en nous et on va avoir l'impression que notre valeur en est dépréciée. On va se dire peut-être qu'on n'est pas une super bonne personne. Il peut arriver aussi qu'on déçoive notre entourage, qu'on déçoive des personnes qui comptent pour nous, qu'on se déçoive nous-mêmes. Et ça aussi, on va en fait l'enfermer dans ce sentiment de honte. Ça va être tout ce qui va nourrir cette honte. Au final, bien sûr, la honte, elle est directement reliée à l'envie d'être appréciée, d'être aimée. Le sentiment affreux pour l'enfant est la seule chose finalement dont a besoin l'enfant et ce que souhaite l'enfant pour des raisons vitales finalement. C'est l'amour, d'abord l'amour de ses parents, l'amour maternel, l'amour paternel, parce que c'est ce qui va permettre de le nourrir en tant qu'être humain. C'est ce qui va lui permettre de grandir. Et quand il commet des erreurs, est-ce qu'il est sanctionné pour ses erreurs ? eh bien en fait il va avoir l'impression que cet amour va lui être retiré. Et directement, si l'amour de mes parents m'est retiré, ce que je risque c'est la mort. C'est la non-existence, c'est de ne plus exister derrière. Donc il y a un enjeu très puissant et tout à fait inconscient, parce que l'enfant bien sûr n'a pas conscience de tout ce qui se joue à ce moment-là, qui s'imprègne à l'intérieur de nous et on évolue avec ça. Et toute notre vie, on peut être amené à vouloir tout faire pour être aimé, tout faire pour être validé dans ce que je suis. Je suis à travers ce que je fais. Et si je commets des fautes, des erreurs que mon comportement ou ma personne... n'est pas approprié à ce qui est attendu, supposément de moi, c'est-à-dire que peut-être que je me fais une idée simplement de ce qui est attendu de moi et que ce n'est pas objectif ni factuel et que c'est purement subjectif et que c'est purement basé sur des perceptions, des sensations, des interprétations, que je me fais de la situation, de ce que pensent les autres et aussi basé sur ce que j'ai vécu par le passé et de comment je l'ai vécu. par le passé. Si je n'ai pas réécrit mon histoire, si je n'ai pas remis mon histoire à la lumière du jour, de ce qu'il en est aujourd'hui, il est probable que je porte en moi les empreintes de situations qui ont généré, déclenché ce sentiment d'humiliation, de honte, ces blessures de rejet, d'abandon et qu'aujourd'hui, je continue de réagir par rapport à la honte. Et quand je réagis par rapport à ce sentiment de honte, parce que je veux tout faire pour éviter le risque d'être à nouveau rejetée, abandonnée, et même si je ne l'ai pas été concrètement, en fait je ne veux surtout pas ressentir ce sentiment d'abandon, de rejet, qui est absolument horrible, parce que je rappelle que j'ai juste besoin d'être aimée et validée pour ce que je suis, et bien je vais adopter différents comportements pour dissimuler cette honte. et pour à tout prix être aimé. Je vais donc peut-être m'adapter beaucoup aux autres, répondre aux besoins des autres, être extrêmement serviable, dévoué, disponible aux autres, être beaucoup dans l'écoute, l'observation, l'attention, vouloir m'occuper des autres, aider les autres, peut-être même aller jusqu'à vouloir sauver les autres. Au lieu de m'occuper de moi, au lieu de m'occuper de mes besoins, parfois de mes besoins même primaires, essentiels, je peux parfois me priver de repos, de nourriture, de l'envie d'aller aux toilettes, de repousser ces moments-là où je dois m'occuper de moi pour servir les autres. Parce que j'ai peur des remontrances, j'ai peur qu'on me dise que je suis égoïste, j'ai peur de ne pas en faire assez, de ne pas être assez. Je peux aussi chercher à dissimuler finalement toutes les erreurs que j'ai commises, les manques que j'ai l'impression d'avoir, de vouloir dissimuler mes failles, tous ces côtés dont je ne suis pas fière, de vouloir cacher ce qui m'est arrivé, mon histoire dont j'ai peut-être honte en portant un masque. Et ce masque, finalement, c'est quoi ? Ça va être... comme une armure, comme un costume que je porte et qui fait que je vais avoir une attitude conformée et non naturelle. Je ne pourrais pas être complètement authentique avec les autres. Entre parenthèses, je crois qu'il n'y a que très peu de personnes avec qui on peut se montrer complètement authentique. La plupart du temps, c'est vraiment dans notre cercle le plus proche. avec notre conjoint, avec nos enfants, parfois avec nos meilleurs amis, que l'on arrive à se montrer complètement authentique, que l'on arrive à exprimer ses parts de nous-mêmes qui ne nous plaisent pas, ou que l'on a l'impression qu'elles ne sont pas conformes, ou qu'elles sont inadaptées. Mais je crois que de toute façon, il y a tellement de situations où, non pas qu'on doive porter un masque, mais en tout cas, dans une certaine mesure, plus ou moins, on joue un jeu social. Et c'est normal. Je crois que quand on s'adresse à quelqu'un, quand on fait les magasins, qu'on veut acheter une nouvelle voiture ou qu'on veut acheter un canapé, ou quand on fait une nouvelle rencontre et que c'est par exemple dans le cercle professionnel, on porte un masque. On n'arrive pas en entretien d'embauche comme on arriverait dans une soirée entre amis ou dans une fête de famille. Donc ce jeu-là, il est aussi normal et il devient problématique quand il est par contre trop. C'est-à-dire quand finalement je n'existe plus du tout derrière mon masque. Et que mon masque, ça devient un petit peu moi. Du coup, je change mon identité pour... être un peu plus conforme à ce qui est attendu de moi, à la norme, à je ne sais quoi d'autre, à des injonctions, en tout cas tout ce que j'ai l'impression qu'il faudrait que je fasse ou que je sois. Sauf que le problème, c'est que plus je m'adapte via des masques que j'arbore, plus je m'adapte avec des rôles que je joue et que j'incarne selon les situations et les personnes, comme je l'ai dit, plus je me cache et je dissimule mes envies, parce que j'estime qu'elles ne sont pas légitimes, conformes. plus je m'empêche d'exprimer mes envies, mes points de vue, mes opinions, mes valeurs, parce que j'ai peur que les autres ne soient pas d'accord avec moi. Plus je fais tout ça pour être aimée, et plus je me perds, plus je m'éloigne de qui je suis. Et en fait, plus je fais ça, plus je me trahis, et plus je me trahis, plus j'ai honte. Et finalement, c'est quoi ? C'est le serpent qui se mord la queue. Il y a des situations comme ça où c'est assez parlant, où on va vouloir donner la meilleure image de soi possible. faire valoir la meilleure version de soi possible. Et souvent, c'est dans les rencontres, dans ces premiers instants où on va rencontrer une personne sur le plan amical, professionnel ou sur le plan sentimental. Parfois, si on ne se sent pas libre d'être qui on est, si on a cette peur chevillée au corps d'être rejeté, critiqué, de ne pas être apprécié, en fait on va avoir tendance à être dans l'écoute de ce que dit notre interlocuteur, être à la recherche de qu'est-ce que cette personne aime, quels sont ses goûts. Et on peut avoir tendance à vouloir s'y adapter et s'y coller, alors que peut-être cette personne nous plaît. Peut-être qu'on a envie d'être amis avec elle, peut-être qu'on a une connexion, peut-être qu'on tombe amoureux de la personne, mais pour x raisons, son loisir préféré, par exemple son hobby, c'est pas du tout notre tasse de thé. Mais on va pas oser lui dire. Peut-être même pire, si on est dans un système de dépendance affective, on peut se mettre à vouloir apprécier ce que cette personne apprécie, alors qu'au fond de nous, ça nous ennuie profondément. Ou alors on n'en a jamais eu rien à faire. puis tout d'un coup on fait comme si ça nous intéressait. Donc c'est assez intéressant d'aller explorer ces moments de la vie où la honte se manifeste de différentes façons. Nous avons toutes et tous des facettes de nous-mêmes plus sombres, des habitudes moins avouables, des manies, des secrets gardés, des faits que l'on a commis, dont on n'est pas fier. Et en fait, on rejette ces parts de nous-mêmes, comme on ne les aime pas. Déjà chez nous, on n'aime pas ça, et donc surtout on ne veut pas que ça se voit, on ne veut pas les montrer. Et la honte s'installe souvent avec une amie très proche qui s'appelle la culpabilité. On se sent coupable de ce que l'on fait, on se sent parfois coupable de qui l'on est. Parfois on nous fait sentir mal, et on accepte que les gens nous fassent sentir mal. Encore une fois, cette honte, elle est normale. Mais parfois, cette honte, elle est aussi souffrance. Quand on pense qu'on n'est pas assez bien tel que l'on est, quand on pense que l'on ne fait pas assez bien les choses, quand on se rejette pour ce qu'on est, la honte peut devenir souffrance. Si je me rejette parce que mon corps ne me plaît pas et que je me déteste. Si je me rejette parce que mon orientation sexuelle ne convient pas à mes parents par exemple. Si je me rejette parce que mes blessures, mes failles s'apaisent dans des addictions. Si je me rejette parce que peut-être que je porte un handicap. Parce que mon niveau de vie n'est pas celui auquel j'aspirais. La honte peut devenir souffrance. Cette honte, quand elle est souffrance, elle peut nous pousser à nous isoler davantage, à nous replier sur nous-mêmes, à porter des masques, des armures de plus en plus épaisses. Cette honte, elle peut nous pousser jusqu'à la dépression, mais aussi dans une course à la performance. Une course à la performance qui traduit juste notre course à vouloir être aimé. pour essayer de valider dans les yeux des autres, à travers l'amour des autres, qu'on fait tout bien et qu'on mérite juste d'être aimé. Alors moi j'ai envie de te dire aujourd'hui, de vous dire aujourd'hui, que si tu éprouves de la honte pour ce que tu es, si tu éprouves de la honte pour ce que tu ne fais pas selon toi, Si tu éprouves de la honte pour ce que tu n'es pas, selon toi, eh bien sache que tu mérites déjà de toute façon d'être aimé. Et sache que tu es aimé par des personnes qui reconnaissent déjà ta valeur, qui t'aiment déjà pour qui tu es. Il y a peut-être même des personnes autour de toi dont tu n'as pas idée du fait qu'elles t'apprécient pour qui tu es. Il y a peut-être même des personnes autour de toi qui t'admirent sans que tu le saches. Sache aussi qu'éprouver de la honte, comme je l'ai dit, je le répète, c'est normal, c'est un sentiment parmi d'autres. Cette honte ne devrait pas être un carcan. Alors sache que tu peux te libérer des contraintes qui sont induites par la honte, c'est possible aussi. Et ça ne dépend que de toi. Je crois que la honte, elle n'est pas à bannir, parce que la honte, c'est une sorte de garde-fou social qui nous empêche aussi de déraper, de franchir des limites qui ne seraient pas tolérables pour nous-mêmes ni pour les autres. La honte, par exemple, c'est ce qui m'empêcherait de sortir à poil et de courir dans la rue toute nue. Concrètement, c'est plutôt bien comme garde-fou. Et j'espère que d'autres personnes, justement, grâce à la honte, évitent d'avoir ce genre de comportement. Parce que, eh bien, ça vient franchir les limites pour les autres. Ça vient franchir l'espace de liberté des autres. Donc, évidemment, la honte, il y a plein de moments... Je la vis. Et cette honte, oui, elle permet de conserver une forme d'équilibre dans les relations sociales. Mais par contre, j'observe aussi qu'à partir du moment où la honte m'empêche de vivre ma vie ou de vivre des expériences, ce n'est plus juste. Et donc, c'est là en fait que c'est intéressant d'aller se libérer de la honte pour pouvoir déployer son potentiel, pour pouvoir vivre sa vie. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher d'exprimer ta personnalité à travers ton art, à travers ta passion, à travers ton travail aussi, à travers tes mots. Elle ne devrait pas t'empêcher de réaliser tes aspirations, tes rêves, tes envies. Elle ne devrait pas pouvoir t'empêcher de t'exprimer à travers peut-être ton look. Ça arrive à plein de femmes que j'accompagne. C'est pas systématique, mais je dirais 3 accompagnements sur 5. Les femmes que j'accompagne mentionnent à certains moments de l'accompagnement le fait de se restreindre dans leur façon de s'habiller, dans leur choix vestimentaire. Je trouve ça dingue, mais je comprends parce que je le vis aussi. On s'empêche d'exprimer qui on est, soit notre sensualité, soit notre côté rock, soit notre côté fou et décalé, soit notre féminité, soit au contraire. notre côté garçon manqué, qu'importe, on s'en fout. Mais en fait, nos habits parlent de nous et ça paraît futile comme sujet, mais en fait, c'est super important. Parce que, justement, peut-être que choisir des tenues qui ne sont pas nous, c'est encore une façon de porter un masque. C'est encore une façon de nous cacher, de nous dissimuler, de nous empêcher de nous déployer. Donc la honte, elle ne devrait pas non plus restreindre ton potentiel et te garder caché dans ton coin. Tu as peut-être plein de choses intéressantes à dire, à raconter, à exprimer, à créer. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher de réaliser des actions et te pousser à procrastiner parce que tu as peur que ce ne soit pas assez bien. Tu as peur que ce soit ridicule, tu as peur que je ne sais quoi d'autre, que ce ne soit pas parfait. Tu as peur d'échouer peut-être, de commettre des erreurs. La honte, elle ne devrait pas t'empêcher de sociabiliser, de t'amuser, de danser, de rire, de te faire des amis, de faire des rencontres amoureuses, de dire je t'aime à quelqu'un, même si tu n'es pas sûr que cette personne va dire je t'aime à son tour. Alors, j'ai décidé de te partager quatre clés que tu peux appliquer, parce que c'est pas le tout d'en parler, mais tu vas peut-être me dire, ok, mais comment je fais en fait ? J'ai cette honte qui est en moi, mais comment je fais pour m'en libérer ? Comment je fais pour déployer mon potentiel ? Donc, eh bien, je vous propose, je dis un coup vous, un coup tu, parce qu'en fait, quand je parle, j'ai l'impression d'avoir une personne devant moi. Je t'imagine derrière mon micro et je vois... En fait, quelque part, quand je parle, j'imagine ces clientes, j'ai le visage de mes clientes finalement. Donc, c'est pour ça que j'ai tendance à dire tu, mais je parle à vous au sens large. Et bien sûr, cet épisode concerne aussi les hommes. Alors voici quatre clés. À ce moment-là, vous pouvez prendre un cahier, des notes, parce qu'il y a des questions et des petites pistes de réflexion que vous pouvez noter et sur lesquelles vous pouvez revenir à plein de moments de votre vie. Et cette première, finalement, clé, c'est des questions d'introspection qui va vous permettre de mettre de la conscience sur ce sentiment de honte. Donc, La première question par rapport à ça, c'est de se demander à quel moment la honte se manifeste dans ma vie. Donc, c'est sous quelle forme elle se manifeste ? Est-ce que la honte chez moi, ça me pousse à me cacher, ça me pousse à me replier sur moi-même, ça entraîne de la timidité, ça fait que je n'ose pas me montrer telle que je suis, je n'ose pas peut-être lancer un projet, je n'ose peut-être pas publier une photo de moi, je n'ose peut-être pas écrire un texte que j'ai envie d'écrire. Comment ça se manifeste chez vous la honte ? Sous quelle forme ? Est-ce que aussi quand vous avez le sentiment de vivre des petites humiliations, de vivre des petits moments de gêne et de honte, ce qu'on appelle la gênance, comment vous vous sentez à ce moment-là ? Comment ça se manifeste ? Est-ce que vous avez les mains moites ? Est-ce que ça se manifeste sous forme d'anxiété ? Est-ce que vous avez le cœur qui bat, la gorge qui se noue ? Comment ça se manifeste ? À quel moment, donc dans quelle situation, la honte vient se manifester chez vous, vient vous habiter, surgit dans votre vie ? Est-ce que c'est à des moments récurrents, le même type de situation ? Est-ce que c'est dans différentes situations ? Voilà, à quel moment ça se manifeste ? À quelle fréquence aussi ? Est-ce que j'ai tendance à éprouver de la honte tous les jours, plusieurs fois par jour ? Est-ce que non, ça m'arrive une à deux fois par semaine ? Est-ce que ça m'arrive beaucoup plus rarement ? Regardez à quelle fréquence. Regardez aussi avec qui. Est-ce qu'il y a des personnes avec qui vous avez le sentiment d'avoir plus ou davantage honte ? et inversement, est-ce qu'il y a des personnes avec qui vous n'avez pas honte du tout ? Vous pouvez aussi aller creuser, observer, et sans partir dans des analyses, parce que ça, ça se fait avec l'accompagnement de psychothérapeutes, de psychologues, mais regardez à quoi ça fait écho dans votre vie. Est-ce qu'il y a eu des événements douloureux ? Je parlais d'humiliation tout à l'heure, peut-être de blessure, d'abandon et de rejet aussi. Je parlais de traumatisme, je parlais de moments pénibles qui ont pu générer de la honte. et regardez si ça fait écho aujourd'hui avec ce que vous vivez actuellement. Derrière cette honte également se masquent bien sûr des peurs. Donc l'idée c'est d'aller voir aussi quelles sont les peurs que vous avez derrière. Est-ce que c'est la peur d'être moqué, critiqué ? Est-ce que c'est la peur d'être... Rejeter par quelqu'un, de ne plus être aimé par quelqu'un, est-ce que c'est la peur de passer pour quelqu'un qui est comme ceci ou comme cela ? Est-ce que c'est la peur de paraître ridicule ? Est-ce que c'est la peur ? Il y a plein de peurs. Donc quelle est la peur qui se loge vraiment derrière cette honte ? Et puis, c'est intéressant aussi d'aller voir quels sont vos besoins actuellement qui ne sont pas satisfaits, mais qui vous permettraient justement de diminuer cette honte. Est-ce qu'il manque un petit peu de sécurité affective ? Est-ce qu'il manque... du dialogue, de la communication avec votre entourage ? Est-ce qu'il manque le fait de vous-même vous apprécier davantage, vous faire confiance ? Qu'est-ce qu'il manque en fait ? De quoi vous auriez besoin ? Qu'est-ce qui vous pourrait vous donner une petite impulsion pour vous libérer de la honte ? Donc ça c'est vraiment la première partie, c'est de développer finalement cette conscience émotionnelle pour faire face aux défis émotionnels. Et on va voir que c'est particulièrement utile pour la suite. Parce que la deuxième étape, la deuxième clé, ça va être de lâcher le contrôle. Quand je suis dans la honte, que j'aborde les situations avec un masque ou avec une attitude qui est en fait de l'évitement finalement. J'exerce une forme de contrôle et ce contrôle, il prend la forme du perfectionnisme. Le fait d'être perfectionniste, c'est le fait finalement de vouloir contrôler tout ce qui adviendra de façon à éviter des critiques, des erreurs, des remarques désobligeantes, de faire face à l'échec, de façon à éviter le rejet, de façon à éviter de ne plus être aimé. Si je suis parfaite, en tout cas j'ai la croyance que si je suis parfaite, qu'il n'y a rien à redire sur moi, eh bien forcément je vais être aimée. Et donc, vous l'imaginez bien vu que personne n'est parfait et que la perfection n'existe pas, c'est une course sans fin, épuisante, éreinteinte, et finalement qui génère énormément d'anxiété, qui sabote un grand nombre de nos actions et de notre potentiel. parce que finalement on se perd dans les détails, on procrastine beaucoup. Il y a plein de choses qu'on va finalement abandonner parce qu'on a trop peur de les montrer imparfaites. Donc il y a plein d'actions qu'on ne va pas faire. Et puis nous-mêmes, on va manquer d'authenticité. Et on peut passer à côté d'opportunités, que ce soit des opportunités de travail, mais aussi des opportunités de connecter avec des gens, parce qu'on a ce masque. Du Sois parfait on a cette injonction Sois parfaite Sois parfait Alors autant ça peut nous permettre de nous différencier, de faire un travail aussi qui va être jugé de qualité, d'être qualifié de personne minutieuse, rigoureuse, peut-être organisée, talentueuse, pourquoi pas. Et ça va un peu redorer notre blason. Et le problème... c'est que d'un côté ça peut être bien, parce que voilà, peut-être que justement, c'est ce qui va nous différencier, mais d'un autre côté... si l'on est validé par ça, on va aussi valider notre croyance que quand on est parfait, ça va, on est apprécié. Et donc là, encore une fois, le serpent se mord la queue. Donc l'idée, en lâchant le contrôle et en lâchant notre perfectionnisme, c'est de s'autoriser des actions imparfaites et c'est de s'autoriser à se montrer imparfait. Et là, vous allez me dire, oui mais je le sais déjà, sauf que ça me terrifie. Et je vous comprends tellement, j'ai ce driver du soi-parfait, ce driver, c'est les messages contraignants que l'on a. j'ai ce driver-là. Donc je sais combien c'est pour moi une vigilance presque de chaque instant de me dire, mais attends, là, tu es en train de tomber dans tes travers de perfectionniste. parce que juste tu veux maintenir la situation sous contrôle. Sauf que du coup, tu ne t'autorises pas telle action qui pourrait faire la différence. Tu ne t'autorises pas à donner ton opinion, tu ne t'autorises pas à contacter cette personne, tu ne t'autorises pas, il y a tellement d'implications, de conséquences derrière. Donc lâcher du lait, ça veut dire se montrer imparfait, imparfaite. Alors pour ça, parce que je sais combien c'est difficile, eh bien il y a une troisième clé. La troisième clé, ça va être de reprendre confiance en soi par le biais de petits challenges qui vont être atteignables et abordables et progressifs. Je m'explique. Si je suis perfectionniste, j'ai tendance à finalement toujours vouloir avoir la maîtrise des choses et rester dans des zones que je connais parfaitement bien, que je maîtrise parfaitement bien parce que c'est rassurant, parce que dans ces zones-là, je peux exprimer. ma perfection, entre guillemets, vu qu'elle n'existe pas, elle est tout à fait subjective. Sauf que, au bout d'un moment, ça crée un biais qui fait qu'on est tellement dans notre zone connue, dans notre zone de confort, qu'on crée une routine qui devient ennuyante, et qui fait que, comme on ne se challenge pas, on se sent de moins en moins capable de faire face à de nouveaux défis. Donc les défis de la vie, ce qu'on n'a pas choisi, et puis de faire face à de nouveaux défis qu'on aurait envie de réaliser, mais du coup on n'ose pas. Donc là l'idée c'est d'y aller vraiment en douceur, étape par étape, mais par contre d'être engagé dans la démarche. C'est-à-dire qu'on va lister des envies, des aspirations, des nouveaux objectifs qu'on a envie de se donner. Et on va... essayer de voir si ces objectifs sont facilement réalisables ou non. L'idée, c'est d'aller déconstruire un petit peu les étapes de cet objectif, de voir quelles sont les différentes actions ou quels sont les différents sous-objectifs derrière l'objectif principal pour y aller étape par étape et se dire qu'est-ce qui va me challenger aujourd'hui. Pour savoir ce qui va nous challenger, il faut qu'on puisse se dire Ça me semble tout à fait à ma portée et réalisable. Et en même temps, j'ai un petit peu peur. Et en même temps, j'ai cette espèce d'excitation qui est ce mélange de peur et de j'ai envie d'y aller. Il faut qu'il y ait ça pour que ce soit assez moteur et que ça donne envie. Et que ce soit nouveau. Et c'est là en fait que vous allez apprendre à réguler vos émotions. Comme vous avez appris à conscientiser finalement les enjeux émotionnels, juste avant, dans la première étape, dans la première clé, là cette fois-ci, vous allez pouvoir réguler vos émotions. Comment ? En vous disant, de toute façon, c'est une petite étape, je ne risque pas grand-chose. Et c'est un test. Je me donne ce test, je me challenge. Donc c'est un peu comme Josiane Balasco dans Les bronzés font du ski. J'y vais mais j'ai peur. Mais c'est pas grave, elle y va quand même. Alors certes, au bout du compte, elle se pète la gueule et elle se fait mal. L'idée c'est pas ça, c'est pas de se faire mal derrière, c'est pas de se faire violence, c'est pas de se blesser ou quoi que ce soit. Mais en tout cas, c'est de se lancer. Et souvent, c'est amorcer cette descente, ce lancement qui est le plus difficile. Après, une fois qu'on est sur les rails, ça va. Et ensuite, une fois qu'on l'a fait, quel que soit le résultat, c'est-à-dire que l'on ait réussi ou non son challenge, son objectif, il va falloir célébrer cette victoire. Il va falloir se célébrer, les gars. Parce que si on ne se célèbre pas, en fait, on va normaliser ces petites actions sans même les intégrer, prendre en compte notre expérience. Et qu'elle soit bonne ou mauvaise, qu'il y ait eu un échec ou non. Et je vous dis ça, j'ai encore... Je travaille beaucoup sur moi par rapport à mon seuil de tolérance par rapport à l'échec, puisque je suis perfectionniste, je vous le rappelle, et que j'ai cette notion de vouloir être en quête, de faire toujours mieux, toujours plus pour être validée, pour être appréciée, pour être aimée. Du coup, à travers les échecs, je vais aller chercher mes victoires. Je vais aller me chercher ce qui a été bien, je vais aller chercher ce que j'ai appris, je vais aller chercher tous les enseignements que j'ai gagnés. et que je n'aurais pas pu gagner si je ne m'étais pas lancée, si je n'avais pas testé le truc. En fait, on pourrait avoir tendance à se dire, mais en fait, c'est nul, au final, j'ai raté ce truc ou je n'ai pas été assez bon. Et avoir honte de ces résultats, encore une fois. Mais ok, mais en fait, est-ce que tu n'aurais pas plus honte de toi si tu demeurais dans ta zone de confort en permanence, à ne jamais rien tenter de neuf ? Après, je mets une mise en garde parce qu'on entend beaucoup dans le milieu du développement personnel, oui, il faut que tu sortes de ta zone de confort, il faut tenter des trucs qui te font peur. Ta zone de génie, ton talent se trouve justement dans les endroits où tu as super peur et tout. En fait, quand on a vécu des expériences traumatiques, c'est-à-dire quand on a cette empreinte en soi, qui a créé finalement des déséquilibres au niveau de notre système nerveux, aller se confronter à des choses qui font extrêmement peur, et bien ça ne fait que redéclencher nos traumatismes. Et si on n'a pas appris ? Déjà, d'une part, si on n'a pas conscientisé ces traumatismes, si on ne les a pas, entre guillemets, travaillé, pu accompagner ces traumatismes avec l'aide de psychologues, de psychothérapeutes, de psychiatres, donc sur le plan médical. Si on n'a pas pu apprendre à réguler notre stress, comprendre ce que c'est aussi la régulation du système nerveux. En fait... Sortir de notre zone de confort, c'est juste mission impossible. Et c'est juste traumatique. C'est-à-dire qu'on peut se retraumatiser sans le vouloir et du coup être complètement dans la contre-productivité. Donc il y a des choses pour lesquelles vous allez pouvoir... totalement sortir de votre zone de confort parce que ça ne rappelle aucun souvenir traumatique. Et il y a des choses pour lesquelles ça va être beaucoup plus compliqué. Et je vais prendre un exemple personnel parce que... Peut-être que ça peut vous éclairer. Par exemple, récemment, je suis allée dans un parc d'attractions et j'ai énormément le vertige. J'ai beaucoup le vertige et pourtant, j'adore les attractions. J'adore les sensations fortes que procurent les attractions. J'aime l'excitation de ces moments qui sont des moments de jeu. Je retrouve la joie de mon enfant intérieur. J'aime l'amusement, etc. Et donc, dans ces moments-là, cette excitation-là fait que je suis capable de surmonter mon vertige et d'aller dans des attractions qui me font profondément peur. Donc, si vous connaissez peut-être la tour, ces tours où vous êtes assis sur des sièges, là, et puis vous montez à une hauteur de 100, 120 mètres, et ensuite, les sièges sont lâchés plus ou moins dans le vide. En tout cas, ils glissent le long de la tour à une vitesse vertigineuse. Le problème, ce n'est pas la chute, c'est vraiment la hauteur. Donc chaque fois que je suis en haut, je dis chaque fois parce que je l'ai fait trois fois en tout. Et chaque fois que je suis en haut, je me dis, purée, mais pourquoi j'ai fait ça ? Je suis au bord des larmes, je suis en PLS, ça se voit d'en bas que je ne suis pas bien. Mais je le fais quand même. Et à chaque fois, je me dis, purée, mais c'est la dernière fois, ça me fait trop peur. Et puis ensuite, il y a la chute et là, je me dis, waouh, en fait, c'était génial et je suis trop contente. Je suis trop fière de moi. Aujourd'hui, je ne ressens plus le besoin de le faire parce que je sais que je l'ai fait et que c'est bon. Je n'ai plus besoin de me confronter à ça. Mais je ne suis pas contre d'autres expériences. Et en même temps, avec ce vertige, je sais qu'il y a des choses où je vais rapidement atteindre ma limite. Je vais prendre par exemple un autre exemple. Donc du coup, en montagne, j'adore la marche, j'adore marcher. Et en ce moment, mon mari me challenge beaucoup pour faire des ascensions accompagnées d'un guide bien sûr de haute montagne. Mais on parle là d'escalade, on parle vraiment d'ascensions sur des glaciers, sur des hauteurs, sur des pics. Et là, ce n'est pas ok pour moi. Là, on franchit ma limite. Parce que cette peur du vide, elle n'est plus dans le jeu là. elle est dans un enjeu qui est tout autre et qui fait souvent référence d'ailleurs à des cauchemars que je fais, des cauchemars de chute dans des trous, des cauchemars de chute de falaise. Et donc là, ce n'est pas possible pour moi. Il y a un traumatisme par rapport à ça. Donc, comprenez, c'est une façon de vous dire écoutez-vous, faites-vous confiance dans justement cette recherche de... Où est la limite quand je veux sortir de ma zone de confort ? Et c'est pour ça que moi je préfère, dans ma vision du développement personnel, proposer d'y aller par étapes et en douceur. Parce que ça permet de se familiariser avec les sorties de zone de confort et ça permet de gagner en confiance, de renforcer sa confiance petit à petit. Enfin, le quatrième point. La quatrième clé, et pas des moindres, c'est le fait de travailler à développer votre estime de vous-même. Ça paraît tellement bateau, et vous en avez peut-être marre d'entendre dire ça, mais c'est tellement important. Parce que cette honte, elle vient toucher directement la valeur que l'on perçoit de nous-mêmes, notre valeur personnelle. Quand on a honte, c'est qu'on ne se perçoit pas de la meilleure des façons. Peut-être qu'on a été mal perçu et qu'on a porté cette étiquette-là, cette empreinte-là, mais on n'est plus obligé de continuer à la porter. On peut s'en défaire, on peut se défaire de cette étiquette et reconstruire finalement une identité plus juste, à la lumière de vos nouvelles expériences. Alors dans cette part d'estime de vous-même, il y a un point notamment que vous pouvez aller... Travailler, c'est l'acceptation de vous-même. Tout à l'heure, je vous l'ai dit, vous avez de la valeur. Mais encore faut-il en avoir conscience. Et pour conscientiser votre valeur, vous pouvez faire cet exercice suivant. Vous pouvez déjà conscientiser vos qualités. C'est-à-dire déjà reconnaître vos propres qualités, ce que vous pensez de vous de positif. Et lister vos qualités, vos compétences, vos expériences positives, tout ce qui compte pour vous. Vous pouvez aussi demander à votre entourage courage à des amis d'évoquer, par exemple, trois qualités, qui vous reconnaissent trois qualités, et les noter. Vous pouvez aussi, du coup, entre guillemets, garder votre journal ouvert, et chaque fois que vous entendez un compliment, ou une remarque sur une qualité, ou qui évoque une qualité, une compétence, quelque chose de positif chez vous, eh bien vous pouvez agrémenter votre journal et continuer votre liste. Mais se maintenir à ça, ça ne suffit pas, parce que je l'ai dit tout à l'heure, On a honte de nos défauts, on a honte de nos erreurs, on a honte de ce que l'on pense qu'on n'est pas assez ou qu'on ne fait pas assez, etc. On a honte de nos manques, on a honte de nos failles, on a honte de nos manies, de nos parts sombres. Et c'est ça en fait qu'on n'a pas envie de montrer. Donc, l'idée c'est d'aller apprendre à aimer ces défauts-là. Alors ce que je mets dans défaut, c'est toutes ces choses que j'ai mentionnées avant. Et ça reste des défauts tant que vous les voyez comme défauts, et ça peut être tout à fait des défauts. Mais en tout cas, c'est d'aller dédramatiser ces choses-là. D'éprouver de la compassion pour certains de ces aspects de vous-même. d'apprendre à en rire, d'apprendre à en jouer aussi, de miser sur l'autodérision, sur la vulnérabilité aussi. C'est-à-dire que tout à l'heure, je parlais... Du fait d'avoir des addictions, peut-être que ça vous est difficile de le reconnaître, déjà pour vous-même, et que vous êtes peut-être même dans le déni parce que vous en avez honte. Peut-être que le premier pas, ce serait de le reconnaître pour vous-même. Et puis, d'avoir de la compassion pour vous-même. Parce que si vous êtes dans les addictions, c'est qu'il y a une souffrance quelque part. Il y a quelque chose qui vous fait tellement souffrir que vous souhaitez endormir cette souffrance par le biais des addictions. Peut-être que c'est le fait d'avoir des habitudes, des manies. Peut-être que c'est une expérience passée dont vous avez honte et dont vous pouvez vous affranchir. Demandez le pardon à quelqu'un. Ou juste, voilà, dire dans ma vie il est arrivé ceci. Vous pouvez aussi, encore une fois, avoir de la compassion et vous pardonner. Parfois, il n'y a rien, entre guillemets, à réparer, les choses sont faites, c'est ainsi fait. Mais du coup, vous pouvez apprendre à vous accorder du pardon par rapport à ces choses-là pour pouvoir avancer. Vous pouvez apprendre à accepter aussi ces défauts physiques sur lesquels vous avez tendance à vous focaliser, que peut-être d'ailleurs D'ailleurs, les autres ne voient pas. Vous pouvez apprendre à aimer qui vous êtes tel que vous êtes. Et puis bien sûr, ça me semble hyper important de le préciser, mais si ces choses-là, ces défauts entre guillemets, ça génère vraiment des complexes. qui crée de la souffrance, une honte que vous n'arrivez pas à dépasser et qui vous limite tellement, qui vous isole, etc., qui vous fait souffrir, faites-vous accompagner. Faites-vous accompagner par une psychologue, par une psychothérapeute. Faites-vous accompagner si ça vous limite justement pour vous fixer de nouveaux objectifs, des nouveaux challenges par une coach. Ces personnes-là sont là pour vous débloquer, pour vous aider à cheminer, à... vivre avec certaines choses, apprendre à continuer votre chemin et à pouvoir vous libérer. Alors je serais curieuse de savoir comment chez vous la honte vous limite actuellement et laquelle de ces quatre clés vous inspire le plus. laquelle vous semble la plus applicable aujourd'hui pour apprivoiser la honte et déployer votre potentiel. Je vous remercie de votre écoute, de votre fidélité. Je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode du podcast L'Appel du Calme. À bientôt ! Merci pour votre écoute d'aujourd'hui. Si vous avez aimé ce podcast et pour ne rien manquer des prochains épisodes, suivez-moi sur votre plateforme de podcast préférée. Si vous pensez que son écoute peut être utile à un proche, n'hésitez pas à le lui partager afin de le soutenir dans son cheminement personnel. En attendant le prochain épisode, retrouvez-moi sur les réseaux sociaux. Je vous dis à très bientôt et d'ici là, n'oubliez pas de répondre à l'appel du calme.

Chapters

  • Introduction de l'épisode sur le thème de la honte

    01:08

  • Qu'est-ce que la honte ?

    03:24

  • Pourquoi es-tu envahie par la honte ?

    08:47

  • Comment la honte limite ton potentiel au quotidien ?

    11:34

  • Quand la honte devient souffrance

    18:08

  • Pourquoi la honte est nécessaire ?

    20:32

  • Comment faire pour se libérer de la honte ?

    21:33

  • Clé numéro 1 : conscientiser ses défis émotionnels et ses blocages

    25:03

  • Clé numéro 2 : Perfectionnisme et contrôle : apprendre à lâcher-prise

    29:32

  • Clé numéro 3 : Développer sa confiance en soi, mon astuce

    33:00

  • Clé numéro 4 : Développer son estime de soi, mes conseils utiles

    41:52

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