Speaker #0L'Appel du Calme, c'est le podcast dédié aux personnes hypersensibles et introverties en quête de calme intérieur et d'harmonie dans leur vie. Si vous vous reconnaissez, alors bienvenue ! Ensemble, explorons les solutions pour en finir avec les blocages et les émotions qui vous empêchent de vivre plus librement et de vous épanouir avec davantage de confiance. Je suis Anne-Gaëlle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-être. Grâce à des réflexions enrichissantes issues de ma pratique professionnelle, à des partages inspirants tirés de mon laboratoire de vie personnelle, à des méditations guidées et à la bonne conscience, accédez à plus de sérénité, d'énergie positive et d'équilibre dans votre vie. Si vous avez envie d'embarquer dans cette douce aventure, retrouvons-nous immédiatement dans ce nouvel épisode. A tout de suite ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast L'Appel du Calme. Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui. J'espère que vous allez bien. L'été, bah, sont pleins, donc j'espère que vous en profitez à fond, qu'il fait beau chez vous, que vous avez du soleil. Peut-être êtes-vous en vacances, peut-être êtes-vous au travail. Dans tous les cas, j'espère que vous vous portez à merveille. De mon côté, vous l'avez peut-être remarqué, j'ai été absente pendant quelques temps. et j'ai volontairement interrompu l'enregistrement des épisodes de podcast. J'ai aussi volontairement interrompu la création de contenu sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? Eh bien j'avais envie de prendre du recul par rapport à tout ça, par rapport à la création de contenu en vérité, par rapport aux réseaux sociaux. J'avais envie de déconnecter des écrans et j'avais surtout envie de vivre ma vie en pleine conscience. Donc vivre ma vie personnelle mais aussi ma vie professionnelle. Parfois on est tellement le nez dans le guidon, on est tellement pris par notre quotidien, par les tâches que l'on a à faire, par ce que l'on doit entre guillemets faire, donc les injonctions qui sont les nôtres que l'on s'impose ou que parfois aussi la vie nous impose, qu'on peut oublier en fait d'avoir de la conscience, de mettre de la conscience sur ce qu'on est en train de vivre. Et ça peut nous donner le sentiment de nous éparpiller, de se sentir... perdue, d'avoir l'impression de manquer de temps, un petit peu tout le temps, de se sentir pressée, oppressée, voire enfermée dans un cycle de vie qui ne nous correspond plus très bien ou qui ne nous satisfait pas pleinement. Et j'étais un petit peu là-dedans. Donc j'avais envie déjà de m'octroyer cette disponibilité, déjà pour mes proches, mes enfants, vivre des expériences en famille, mais aussi pour mon travail, pour créer. Là où je suis en réalité... dans mon plein épanouissement, c'est-à-dire la création, la créativité d'offres, de produits, de réflexions, d'accompagnement, etc. Donc j'avais besoin de ce temps-là, de concentration, de vivre aussi des choses pour moi, d'expérimenter des choses dans mon quotidien, comme si j'étais en réalité dans un laboratoire d'expérience, d'épanouissement, de croissance personnelle. Pour cela, évidemment, le coaching a eu sa place de choix, mais j'ai aussi intégré dans mon quotidien et dans un nouveau mode de vie que j'ai adopté, la pratique du sport régulière, plus intensive et aussi la pratique de la pleine conscience, là aussi de façon plus régulière. Et aujourd'hui, on va parler pleine conscience parce que, eh bien, qu'il y était dix soirées entre amis et lors d'une de ces soirées entre amis... j'expliquais ce que j'étais en train de faire, ce que j'étais en train de créer comme nouveau produit, nouvel accompagnement, nouvelle offre. Et il était question notamment de pleine conscience. Alors je ne veux pas spoiler tout de suite de quoi il s'agit parce que cette offre, elle va sortir un petit peu plus tard. Mais en tout cas, je parlais de ça et la personne, donc cette amie, s'est mise à rire et a dit Ah oui, en fait, tu enregistres des bandes sonores avec... pour relaxer les gens en fait, pour faire de la relaxation, tu leur dis détendez-vous, relaxez-vous, blablabla. Donc tout ça c'est un peu sur un ton ironique, pas du tout pour se moquer, mais plus en mode questionnement parce qu'en fait ça amène de la curiosité. Pourquoi ? Parce qu'il y a une forme de méconnaissance autour de ce sujet et je me rends compte qu'il y a aussi beaucoup d'idées reçues. Ça m'a rappelé un moment où j'étais en formation de coaching, où évidemment on parlait. de diverses pratiques de développement personnel et il était aussi question de méditation, de pleine conscience, que je pratiquais déjà à l'époque. Je me souviens que... Des personnes de la formation disaient qu'elles n'arrivaient pas à méditer, que la méditation c'était pas pour elles, c'était pas leur truc, parce qu'en réalité elles se sentaient trop agitées pour méditer et puis elles n'arrivaient pas à se concentrer et puis ça avait tendance à les énerver plus qu'autre chose. Et je me rends compte qu'il y a plein de gens comme ça qui pensent que la méditation c'est pas pour eux, c'est pas accessible pour eux, certaines pensent que ça sert. pas, que ça marche pas aussi. Et puis, certaines pensent que c'est un truc un petit peu lunaire, un petit peu réservé à une certaine catégorie de personnes. Alors aujourd'hui, j'ai envie de briser avec vous ces croyances, ces idées reçues autour de la méditation de pleine conscience, parce que moi aussi, dans mon exploration de cette pratique, j'avais également des idées reçues, je m'en suis rendue compte au fur et à mesure de ma pratique. et de ma formation, puisque je me forme actuellement en méditation de pleine conscience et notamment sur le programme MBSR du docteur John Kabat-Zinn. Donc j'entame un programme de huit semaines pour la gestion et la réduction du stress. Et du coup, je me suis dit que ce serait intéressant de partager avec vous ces apprentissages-là, mettre en lumière ces idées reçues pour les briser, finalement pour aussi éviter de s'en servir comme excuse pour ne pas... pas pratiquer la méditation de pleine conscience. Alors aujourd'hui je vous invite à être curieuse et curieux par rapport à cet épisode, par rapport à chacune de ces idées reçues que je vais vous partager, 12 au total, et à vous demander si vous aussi vous aviez cette idée reçue ou non. Alors la première des idées reçues et bien c'est celle que cet ami a partagé, c'est-à-dire la croyance que la méditation de pleine conscience... c'est en fait de la relaxation. Ça a vocation à se détendre. Alors c'est une idée reçue parce que non, la méditation de pleine conscience ne va pas forcément vous amener un état de relaxation et de détente. Même si effectivement, être en posture détendue, être plutôt relaxé, ça va faciliter le processus de méditation de pleine conscience et ça pourrait être un prérequis, mais... En réalité, ce n'est absolument pas obligatoire d'être relaxé et détendu pour méditer. Et surtout, ce n'est pas l'objectif de la méditation de pleine conscience d'amener de la relaxation ou de la détente. Dans ma pratique et comme je le partage ici sur le podcast ou prochainement dans mes futures offres, j'inclus toujours un temps de relaxation au début des méditations de pleine conscience et au début... des méditations guidées pour la simple et bonne raison qu'on vit dans un monde où on a tendance à passer rapidement d'une activité à une autre, à switcher d'une activité à une autre sans prendre le temps de se réancrer dans le moment présent, dans les sensations qui sont présentes dans notre corps et on a tendance à ne pas être conscient de ce qui se passe en nous-mêmes. Donc ces relaxations guidées en début de méditation permettent en réalité de se reconnecter surtout à l'instant présent et d'être un petit peu plus présent à soi, donc d'être dans de bonnes conditions pour pouvoir méditer ensuite. L'idée reçue numéro 2, c'est de penser qu'il ne faut pas... penser ? C'est de penser que la méditation de pleine conscience, c'est une pratique dans laquelle il faut nécessairement faire le vide dans son esprit, dans sa tête. C'est une idée reçue parce que c'est une idée fausse, impossible à atteindre. On ne peut pas couper le flux de nos pensées. C'est une fonction automatique de notre physiologie. On est biologiquement conçu, notre cerveau est ainsi, il nous envoie un flux. permanent de pensées qu'on ne peut stopper ou arrêter. En réalité, la méditation de pleine conscience, ce n'est pas le fait de ne pas penser ou de faire le vide, c'est le fait d'observer ces pensées, d'être attentif aux pensées qui sont en cours, qui surviennent au moment même où on médite. Parfois, nos pensées divaguent, on part, on repart dans des reminations, on repense à des choses qui se sont passées juste avant ou dans un passé plus lointain. où on pense aux choses que l'on va faire après, à notre liste de choses à faire, ou même à des projections sur le futur. Et en fait, la méditation, elle est là pour nous inciter à revenir simplement dans l'observation des pensées au moment présent. Donc quand je m'aperçois que je divague, que mes pensées divaguent, c'est pas moi, c'est les pensées. Quand je m'aperçois que les pensées divaguent, Et bien je ramène mon attention sur le moment présent et pour m'y aider, je vais dans l'observation de ce qui est là, en moi et parfois autour de moi. Donc ça peut être mes sensations physiques, corporelles, ça peut être aussi mes émotions, ça peut être aussi tout ce que j'entends autour de moi, ce que je vois. On peut utiliser nos cinq sens pour ramener de l'attention au moment présent. L'idée reçue numéro 3 est que la méditation de pleine conscience est une pratique qui permet de chercher et surtout de trouver le bonheur. Le bonheur c'est un état passager, donc la méditation de pleine conscience n'a pas vocation à amener de façon durable le bonheur. Ça contribue à un bien-être physique, mental, ça amène des bienfaits effectivement parce que l'éprouver aujourd'hui que la méditation de pleine conscience... permet de diminuer les souffrances, qu'elles soient physiques ou mentales, et donc amener, favoriser le bien-être, mais elle n'a pas vocation à créer des situations de bonheur, à amener un bonheur constant et durable dans la vie. Le bonheur, tout comme le malheur, sont des états passagers que l'on doit traverser et que l'on doit apprendre à traverser. Et donc la méditation de pleine conscience est une pratique qui permet d'observer ces moments de bonheur ou de malheur. et nous aider à mieux les traverser. Idée reçue numéro 4, c'est le fait d'atteindre un résultat. Encore une fois, on peut avoir tendance à penser que le fait de méditer va nous permettre d'être plus calme, d'être plus sage, d'être plus relax, d'être plus tempéré dans sa façon d'agir. Alors oui, ça peut effectivement au long cours peut-être nous permettre d'atteindre l'un ou l'autre de ces états, ou même plusieurs. En réalité... Le simple fait d'attendre quelque chose de la méditation de pleine conscience nous fait sortir de la raison même de la pleine conscience. Le fait de vouloir atteindre un résultat, c'est le fait d'être connecté uniquement à des attentes, à des désirs et donc à des choses qui n'existent pas, à des projections futures et souvent calquées sur des manques présents ou des déceptions et des manques passés. Donc on peut avoir... tendance à faire fausse route quand on souhaite se mettre à la méditation de pleine conscience pour essayer de devenir quelqu'un ou d'obtenir quelque chose. C'est une observation à la ringueur de nos transformations. On va voir comment les choses opèrent dans notre vie, se modifient et changent grâce à la méditation de pleine conscience. Mais en réalité, chaque chose se passe à un instant T, au moment présent et c'est uniquement ça qui compte, pas la réalisation de nos désir ni de nos attentes. L'idée reçue numéro 5 c'est de penser que la méditation de pleine conscience c'est une forme d'autorisation à être passif dans sa vie. La méditation de pleine conscience n'a pas vocation à être une forme de complaisance par rapport à ce qu'on est en train de vivre même si elle favorise l'indulgence, l'autocompassion. Et toute forme d'autobienveillance, elle est néanmoins une pratique qui a vocation petit à petit à modifier nos perceptions et à reprendre en main notre vie, notre pouvoir personnel, à modifier peut-être notre relation aux autres, en tout cas à modifier notre regard sur les autres, sur le monde et surtout sur nous-mêmes. Donc elle n'a pas vocation à être une forme de... autosatisfaction, à rester dans une position passive, une position de soumission par rapport aux choses que l'on vit, une position de résignation aussi par rapport aux choses que l'on vit et que l'on ne peut pas changer, mais plutôt à aller vers plus d'acceptation et la maîtrise, entre guillemets, parce que ce mot peut être interprété de différentes façons, mais en tout cas la maîtrise Des éléments sur lesquels on a un pouvoir d'action, d'agir et notamment donc sur notre façon de percevoir la vie, les choses, nous-mêmes, nos pensées, nos émotions, etc. Idée reçue numéro 6, on peut penser, donc c'est une autre idée reçue, que la méditation de pleine conscience est une forme d'introspection personnelle, que ça nécessite de beaucoup réfléchir, analyser les situations. La méditation de pleine conscience, elle permet de prendre conscience de ce qui est. Donc il y a des choses qui émergent évidemment quand on pratique sur le long cours et de façon régulière la pleine conscience. On observe ses attitudes, ses habitudes, ses comportements, ses modes de pensée. Ces émotions, ces ressentis, on met donc de la conscience sur tout ce que l'on vit et tout ce que l'on expérimente et ça amène forcément une meilleure connaissance de nous-mêmes. Donc oui, ça peut nous inviter parfois à réfléchir sur ce que l'on a vécu. En tout cas, il n'est pas question derrière de l'analyser, d'interpréter, d'avoir un jugement par rapport à tout ceci. Ensuite, la pratique introspective, elle peut être reliée. Dans mon cas, et je parle pour moi parce que je sais que ça ne convient pas à tout le monde. Moi, c'est vrai que j'aime bien y ajouter de l'introspection et notamment par le biais de l'écriture intuitive ou introspective. Pour moi, c'est aussi à viser thérapeutique, ça a des bienfaits thérapeutiques, ça améliore le bien-être également. Mais après, je sais que ce n'est pas obligatoire et il y a des personnes à qui ça ne convient pas. Donc, c'est aussi question d'affinité par rapport à cette pratique et de tempérament. Idées reçues numéro 7, alors je les cite dans un ordre qui ne sont pas un ordre préétabli là aussi, c'est moi qui ai fait une liste comme ça me venait, donc il n'y a pas non plus des idées reçues plus importantes que les autres. Regardez juste, soyez curieuse de voir laquelle résonne avec vous et dans laquelle vous avez l'impression justement de vous être fourvoyé. Donc idées reçues numéro 7, peut-être pensez-vous que le fait de pratiquer la méditation de pleine conscience... nécessite d'être une sorte de maître Yoda impassible, tempéré en tout temps, avec toujours des propos d'une grande sagesse et fortement raisonné. Alors ce n'est pas le cas. Rassurez-vous, vous pouvez pratiquer la pleine conscience sans être un sage, un maître yogi ou un maître Yoda. La méditation de pleine conscience n'amène pas d'ailleurs cet état d'impassibilité par rapport à la vie. Ça nous aide à être moins en réaction par rapport à ce que l'on expérimente, mais ça ne permet pas d'éviter nos réactions par rapport à ce qu'on expérimente. Encore une fois, nous sommes des êtres vivants, on peut être confronté à tout type de situation. Parfois, une même situation va un jour nous faire réagir et un autre jour, on va l'aborder d'une façon complètement différente. Ça va dépendre de beaucoup de facteurs, de nos prédispositions d'abord. personnel, du moment dans lequel on se trouve, de notre humeur, de notre énergie, de peut-être aussi tout un bagage, un héritage que l'on a avec nous et qui va nous faire agir et réagir de telle ou telle façon. Donc nul besoin d'être impassible et encore moins d'ailleurs parce que je trouve que c'est ce qui est encore plus enrichissant et passionnant, c'est quand on expérimente des choses, en plus quand c'est nouveau, quand ça vient nous chercher un petit peu. C'est là que l'observation, la pleine conscience va être intéressante parce que justement on va pouvoir observer ce qu'il en est, comment on réagit, etc. sans encore une fois y mettre de jugement derrière, sans chercher à analyser le pourquoi du comment, c'est pas lieu, à ce moment-là on va en psychanalyse si on veut faire ça. Et c'est plus d'être juste dans cette observation de ce qui est et c'est ça en fait qui va permettre ensuite une évolution. Mais encore une fois, ça demande une pratique régulière, une pratique au long cours, et moi j'ai presque envie de dire une pratique qui va durer toute la vie. Et au fur et à mesure qu'on va vivre des expériences dans notre vie, et on n'aura jamais tout vécu, en fait on va continuellement apprendre. C'est une forme d'apprentissage continu parce que ça se vit à l'instant T, ça se vit dans la réalité au moment où on le vit, et on n'a pas ce recul-là systématique sur toutes les situations. Idée reçue numéro 8, ce serait de penser que la méditation de pleine conscience pourrait permettre d'éviter des expériences désagréables, des émotions désagréables, d'avoir des pensées désagréables, des ressentis corporels désagréables. Donc tout ceci, c'est une idée reçue. La méditation de pleine conscience n'a pas vocation à permettre d'éviter ce type de situation, ces expériences-là. Si on est dans... La recherche justement de pratiques nous permettant d'éviter des expériences désagréables, c'est qu'on est dans une forme de fuite, dans un évitement. On pratique l'évitement et ça peut être directement relié effectivement à des expériences qui ont été si désagréables et douloureuses qu'on ne souhaite pas les revivre. Mais du coup, on est dans une sorte de cercle vicieux où on va éviter de regarder les choses. en face, de les vivre, de nous laisser traverser. Et on va du coup ne pas pouvoir en retirer les enseignements, ne pas pouvoir faire émerger nos ressources et avoir beaucoup plus de mal à pouvoir sortir de ce type d'expérience désagréable. En fait, on ne va pas pouvoir activer notre résilience. Donc la méditation de pleine conscience, elle au contraire, elle va nous permettre d'observer ce qu'il se passe en nous lorsque nous vivons des événements désagréables, des situations ou des expériences. désagréable avec tout ce que ça peut amener comme sensation corporelle, comme ressenti émotionnel, comme pensée également. Et tout ceci pour nous permettre encore une fois des prises de conscience et de faire émerger à la fois nos ressources et de pouvoir ensuite activer notre résilience. Mais encore une fois, ça ne devrait jamais être dans ce but-là qu'on voudrait pratiquer la méditation de pleine conscience. On voudrait la pratiquer simplement pour s'offrir l'opportunité de découvrir une pratique dans sa vie qui amène sur le long terme du bien-être, des bienfaits, mais jamais dans un but de vouloir à tout prix atteindre forcément ce but précis que l'on convoite. Idée reçue numéro 9, pensez qu'il faut coller à certains stéréotypes pour être légitime à pratiquer et à parler. de méditation de pleine conscience. Comme s'il y avait une sorte de look de l'emploi ou de mode de vie forcément à adopter pour pouvoir parler de pleine conscience, vivre en pleine conscience, pratiquer la pleine conscience. C'est une idée reçue dans laquelle je me suis perdue parce que je me suis empêchée justement d'assumer pleinement cette part de moi, cette part de ma vie, cette pratique que j'ai intégrée à mon mode de vie qui est... Un mode de vie qui ne colle pas du tout aux stéréotypes habituels. Dans l'imaginaire collectif, on pourrait penser que la méditation de pleine conscience, elle implique un mode de vie simple, un mode de vie minimaliste, un mode de vie très proche de la nature, un mode de vie dans lequel le confort, l'argent ne sont pas des priorités. Un mode de vie qui se pratique habillé d'une certaine façon. Là aussi, on va privilégier des tenues amples, souples, larges des matières naturelles, des coloris clairs. Ça, c'est les images qui ont été véhiculées et héritées notamment des années 60-70, de ce mouvement New Age, de ce mouvement hippie. et puis qui a été déclinée finalement vers ce qu'on appelle aujourd'hui les bobos. Et il y a aussi tout cet héritage des gourous tels qu'ils ont été présentés, véhiculés, les gourous de secte. Et il y a souvent un amalgame qui est fait entre la méditation de pleine conscience, les pratiquants, les communautés qui sont adeptes de méditation de pleine conscience, et... les mouvements sectaires qui peuvent utiliser cette pratique spirituelle pour mobiliser des adeptes. Donc évidemment, ce sont deux choses déjà à dissocier, c'est important, même si dans tout type de secteur de pratique, pas seulement en développement personnel, il y a des dérives sectaires. J'en ai déjà parlé dans un épisode de podcast il y a plusieurs mois de cela. Donc évidemment, on est toujours dans... la vigilance par rapport à cela, mais quand on pratique pour soi, en fait, en réalité, on n'a pas à coller spécialement à un look ou à un stéréotype. Malheureusement, dans le milieu du développement personnel, certaines personnes ont envie peut-être de s'accaparer, de déclarer des principes qui seraient proches d'ailleurs de dogmes, qu'il faudrait être plutôt comme ceci ou plutôt comme cela pour... avoir la légitimité de parler de ce sujet ou de se présenter comme étant quelqu'un qui pratique professionnellement ce sujet. En réalité, de mon côté, je ne colle pas du tout au lobe de l'emploi et malheureusement, ça m'a empêché longtemps de vous en parler, de aussi intégrer cette pratique dans mes coachings ou même de vous proposer des offres en lien avec la méditation de pleine conscience. Pourtant, je ne crois pas que les bienfaits soient réservés à une certaine catégorie de personnes et c'est justement tout le travail de John Kabat-Zinn d'avoir démocratisé cette pratique. Et au final, oui, de mon côté, je suis une personne qui apprécie son confort matériel, je suis une femme qui aime s'apprêter, qui aime les artifices aussi. Parce que, eh bien, j'aime comment ça me fait sentir. Ce sont des moments agréables et j'en profite même pour pratiquer aussi la pleine conscience quand je me maquille, quand je me prépare, quand je choisis ma tenue. Oui, je peux pratiquer la pleine conscience en portant des tongs et mon maillot de bain au bord de la piscine ou en portant ma petite robe et mes talons. Il n'y a aucun souci. Parce que sinon, ça voudrait dire que cette pratique n'est pas accessible à tout le monde et c'est justement ici dans ce podcast, en tout cas dans cet épisode-là, ce que j'essaye de vous démontrer, c'est qu'au contraire, la pleine conscience est quelque chose qui est inné, que nous avons tous à notre portée et que nous pouvons tous pratiquer. Donc ce serait bien dommage de s'en priver sous prétexte qu'on ne colle pas aux stéréotypes. De plus, et pour terminer là-dessus, parce que... Il peut sembler que j'ai mis un jugement par rapport à ces personnes stéréotypées, mais en réalité, justement, c'est aussi ça que j'ai envie de déconstruire, c'est qu'on peut aussi sortir des normes, casser les normes, arrêter avec nos idées préconçues. La fameuse expression l'habit ne fait pas le moine ici, elle a toute sa valeur parce qu'effectivement, du coup, quand on... sort des stéréotypes et en tout cas quand on se refuse à adhérer à des stéréotypes, c'est au moins une façon de sortir de nos jugements, de notre perception étroite et fermée par rapport à ce sujet. Idée reçue numéro 10, la méditation de pleine conscience est une religion. La méditation de pleine conscience est une pratique laïque, elle a été démocratisée dans les années 70, notamment par ce professeur que j'ai cité tout à l'heure. le docteur John Kabat-Zinn de l'université du Massachusetts. Et lui, il a en fait dans ses travaux permis à cette pratique de l'orienter vers plutôt une pratique thérapeutique, donc une pratique spirituelle. Et quand je dis spirituelle, c'est donc une pratique de développement personnel et pas forcément une pratique ésotérique. Et cette pratique spirituelle a été développée avec une visée thérapeutique qui a été ensuite... reconnue scientifiquement pour ses bienfaits. Donc c'est une pratique qui est largement aujourd'hui démocratisée mais pas encore suffisamment parce que, eh bien oui, des idées reçues persistent. Bien sûr que oui, elle peut faire partie d'une pratique religieuse mais elle n'est pas une religion en elle-même. Idée reçue numéro 11, c'est de penser que la méditation de pleine conscience prend du temps, demande du temps. Parce qu'on s'imagine qu'on doit se mettre dans un coin en tailleur et attendre 45 minutes, une heure à méditer. Si je reprends une autre idée reçue, à faire le vide, etc. C'est faux. La méditation de pleine conscience, oui, si on souhaite la pratiquer de façon formelle, c'est-à-dire effectivement en posture de méditation, que ce soit assis ou debout ou allongé, ça va effectivement nécessiter de mobiliser du temps dans sa journée ou dans sa semaine. pour, eh bien, pratiquer. Mais il y a aussi tout un pan de la pleine conscience qui se pratique de façon informelle, c'est-à-dire tout simplement dans les gestes du quotidien. Ça veut dire que ça n'enlève pas du temps à notre quotidien. C'est pendant que je fais des actions de mon quotidien, je pratique la pleine conscience. Donc comment ça se passe ? Eh bien, par exemple, lorsque je fais la vaisselle, je peux très bien pratiquer en même temps la pleine conscience. À ce moment-là, déjà, je ne vais faire... que la vaisselle et pas être en mode multitâche à regarder en même temps la télé, parler à quelqu'un. Je vais être dans la conscience de mes gestes, je vais être dans la conscience de mes sensations, le toucher avec l'éponge, avec l'eau, avec le produit, dans tout ce qui est sensation touchée, dans l'écoute de l'eau qui coule, de la vaisselle qui teinte, ça peut être peut-être des odeurs, ça peut être aussi la perception visuelle de ce qui se passe. Et c'est l'observation aussi de mes pensées au moment que je fais ça, de mes émotions, de mon état corporel. Donc peut-être qu'à ce moment-là, tout simplement, je peux pratiquer et intégrer la pleine conscience dans mon quotidien. Ça peut être sous la douche, ça peut être en repassant, ça peut être en mangeant, en préparant le repas, ça peut être en faisant les courses. Vous avez... mille et une façons de pouvoir pratiquer au quotidien la pleine conscience. Ça peut prendre 5 minutes, 10 minutes, 15 minutes. Ça, c'est vraiment libre en fait. Chacun peut l'expérimenter comme il le veut et comme ça lui convient le mieux dans son quotidien. Idée reçue numéro 12, on peut avoir tendance à penser que la méditation de pleine conscience va amener une forme de repli sur soi, nous pousser à nous couper des autres, à être une forme d'ermite par la suite, parce qu'on peut entendre effectivement qu'il y a des retraites comme ça, méditatives, où on va être dans le silence, on ne va pas se parler, on va parfois se retirer tout seul quelque part. En réalité la pleine conscience, elle est là pour augmenter notre réceptivité. Notre capacité d'être présent à nous-mêmes, mais aussi et surtout aux autres, afin de développer finalement notre altruisme. Donc c'est une forme de développement personnel, spirituel et relationnel. Elle améliore effectivement notre perception du monde, des autres, de nous-mêmes au sein de ce tout. Donc en fait, elle nous permet aussi d'amener parfois une meilleure... communication. Je dis parfois parce que c'est pas un but en soi encore une fois. Méditation de pleine conscience ne nécessite pas un repli sur soi, c'est pas une pratique égocentrique. D'ailleurs, à divers moments, il y a plein d'opportunités où on peut partager des pratiques de pleine conscience. Je vais vous partager une anecdote qui est un petit moment qu'on a vécu en famille à la maison et vous allez pouvoir repérer dans votre quotidien des moments comme ça que vous vivez avec un proche. avec un ami, une amie, vos enfants, vos parents, votre conjoint, votre conjointe. Ce sont des moments de pleine conscience. Sauf qu'on ne les nomme pas, on ne les appelle pas ainsi. On n'est pas là à se dire, tiens, on fait de la pleine conscience. En fait, ce sont des moments où notre attention, notre attention à tous est concentrée sur la même chose, à savoir ce qui se passe ici et maintenant. Donc ça peut être un moment où on contemple quelque chose tous ensemble, ça peut être un moment, une conversation qui s'interrompt, il y a un blanc, il y a un silence et on est juste là ensemble dans l'observation. Ça peut être des moments comme ça du quotidien. Et nous c'est ce qu'on a vécu en famille, on a accueilli un lapin à la maison il y a quelques mois et mes plus jeunes enfants ont eu un petit peu d'appréhension par rapport à ce lapin, à le manipuler. à le toucher, à le caresser, à le porter. Et donc, ma fille aînée, qui elle est très habile avec ce lapin, très proche de lui aussi, a proposé de le mettre dans la chambre de ses frères pour observer ce que le lapin allait faire. Et puis ça tombait bien parce que pour cet animal, c'était aussi un nouvel environnement. Il n'avait jamais exploré cette pièce. Donc on s'est assis par terre, un petit peu en retrait, on a observé ce qu'allait faire Snoopy. Et à ce moment-là, oui, ça a été de la pleine conscience parce que tout le monde, tous ensemble, nous étions uniquement concentrés sur ce qui se passait ici, maintenant, à savoir les réactions du lapin, sa façon de bouger, sa façon de réagir à notre voix, sa façon de réagir à certains bruits, sa façon d'explorer son nouvel univers. Et les enfants, eux, ils étaient attentifs à leurs sensations, attentifs. à ce que ça générait en eux. Donc qu'est-ce que ça me fait quand je le caresse ? Je trouve que c'est doux, que c'est agréable sous mes doigts. Qu'est-ce que ça fait quand le lapin glisse sur le parquet ? Ça me fait rire et puis il y a un petit bruit qui est amusant. Il y a le bruit de ses pattes, de ses petites griffes. Alors quand je dis qu'il glisse, c'est pas un lapin qui faisait du patinage. C'est juste que le lapin ne peut pas se cramponner comme sur une moquette par exemple. il a tendance un petit peu à avoir les petites pattes qui glissent tout doucement. Rien de méchant. Aucun animal n'a été maltraité durant ce moment. Mais juste pour vous dire que, en fait, c'est des moments qu'on qualifie pas de pleine conscience. Sauf que c'est purement ça. On est tous ensemble, concentrés, notre attention est concentrée sur ce qui se passe ici, maintenant. sur une observation simple des sensations, des émotions que ça nous procure, des pensées qui émergent à ce moment-là. Alors amusez-vous à essayer justement de vous souvenir d'un moment comme ça, que vous auriez passé à plusieurs et que vous pourriez qualifier de finalement presque une méditation en pleine conscience commune. Ou essayez de repérer dans ces prochains jours qui arrivent une situation, un moment, que vous allez vivre dans votre quotidien et qui pourrait ressembler à celui-ci, être un moment vécu en pleine conscience. Je voudrais rajouter deux idées reçues qui me viennent. La première idée reçue qui serait donc la treizième, ce serait le fait de penser que la méditation en pleine conscience c'est forcément un espèce de rite sacré ou qui doit être sacralisé, ritualisé avec la panoplie du méditant en pleine conscience. Donc la panoplie parfaite serait l'encens qui brûle, les petites bougies éparpillées, les pierres dispersées autour de soi ou la pierre qui va bien en fonction du chakra à activer, d'avoir la tenue adéquate, d'avoir le petit coussin de méditation. Donc je vous rassure tout de suite, ce n'est pas nécessaire. Tout ça, ce sont des artifices qui peuvent effectivement créer une ambiance, permettre en fait de se mettre en conditions pour ceux qui ont besoin de ça pour se mettre en condition. Encore une fois, ça peut être un bon rituel, effectivement, pour couper d'avec le quotidien, le rythme un petit peu effréné, ce qu'on était en train de faire, revenir à cet instant de présence. Ça peut amener un bien-être d'être dans cette espèce d'ambiance ritualisée, mais ce n'est absolument pas une obligation, une nécessité. On n'a pas besoin de tout ça pour pratiquer la méditation de pleine conscience. D'ailleurs... C'est plutôt une pratique qui invite au dépouillement, qui invite au minimalisme. Donc j'ai envie de dire que tout ça autour, c'est presque des artifices. C'est peut-être même superficiel. Mais voilà, ça peut rassurer, ça dépend de chacun. Et là, franchement, sentez-vous libre de faire comme vous avez envie et comme vous le sentez. Et enfin, la dernière idée reçue, et pas des moindres, parce qu'en fait, effectivement, moi c'est quelque chose que j'ai tellement entendu et que... parfois même moi aussi j'ai pensé, c'est le fait de penser qu'il faut être calme pour méditer. Si on n'est pas une personne calme, on ne peut pas méditer, ça ne marche pas. Et c'est souvent ce que j'ai entendu en fait, moi je suis trop actif, je suis tout le temps en train de penser, j'ai besoin de bouger, je ne peux pas rester calme, je ne peux pas rester tranquille, la méditation ça m'énerve, moi ça ne marche pas, etc. En fait c'est parce qu'encore une fois il y a cette notion d'attendu, on attend. que la méditation ça nous calme, on attend que la méditation soit un instant qui nous relaxe, on attend que la méditation nous permette de ne rien faire, de nous reposer peut-être. Et en fait, il y a cette notion d'attente, et c'est pour ça que forcément, quand ça ne colle pas à notre tempérament, ça ne peut pas coller à nos attentes, et donc ça ne peut pas fonctionner. Donc, encore une fois, la méditation de pleine conscience, j'ai envie d'utiliser le slogan. de l'américain, venez comme vous êtes, mais c'est un petit peu ça en fait, on la pratique comme on est, on la pratique à partir de qui on est, notre tempérament, et c'est à nous de trouver la meilleure façon pour nous de pratiquer, donc ça peut être 5 minutes dans sa journée, ça peut être en bougeant, ça peut être donc en faisant comme je l'ai dit tout à l'heure une activité du quotidien, ça peut être en marchant à l'extérieur, ça peut être en pratiquant son activité sportive, ça peut être simplement se dire Ok, là je ne vais rien faire, je ne vais pas bouger, je ne vais pas être actif. Par contre, je m'octroie 10 minutes de contemplation et je garde les yeux ouverts parce que je n'arrive pas à me concentrer, à être pleinement attentif à ce qui est là présent, à être dans l'instant présent quand j'ai les yeux fermés en position dodo en fait. Donc non, je garde les yeux ouverts et je pratique la pleine conscience par exemple avec un exercice de contemplation. Ça peut être aussi sous la douche, ça peut être... Tellement de possibilités, on en reparlera dans de prochains épisodes. En tout cas, je voulais amener à vous toutes ces idées reçues pour démystifier la méditation de pleine conscience, vous montrer que c'est une pratique qui est accessible à tous, à toutes, que c'est une pratique qui est réalisable partout quasiment, qu'on peut l'implémenter tout le temps, dans quasiment tous les moments de sa journée et que, en fait, c'est... L'idée, la pleine conscience, c'est vraiment l'idée de s'ancrer dans le moment présent, de développer sa capacité d'attention et de présence, de faire des choix aussi plus conscients et fonctionnels au quotidien et à l'instant présent. Parce que l'ici maintenant, c'est la seule chose finalement que nous avons concrètement. Le passé est passé, on ne peut pas le revivre ni le changer. L'avenir n'est pas encore arrivé, on ne peut pas. le prédire. On peut préparer certaines choses avec nos choix actuels et ce sont nos choix conscients actuels qui vont modeler notre futur sans que néanmoins on puisse complètement le maîtriser. savoir ce qui adviendra de toute façon de nos choix. Évidemment, forcément, quand on manque de pleine conscience, donc quand on est dans la mindlessness, on va être davantage dans l'oubli de soi. En fait, on n'est pas conscient de ses choix, de nos modes de fonctionnement, de nos habitudes, de nos attitudes. C'est-à-dire qu'on a tendance plutôt à faire des choix qui sont guidés par nos automatismes, par tout ce qu'on a appris, par ce qu'on a l'habitude de faire. On fait des choix qui sont guidés par peut-être des regrets, par peut-être des désirs, des attentes spécifiques. On est moins présent finalement à nous-mêmes, à nos besoins, à ce qui nous anime, à nos valeurs. On est moins présent aux autres, c'est-à-dire que c'est comme si on vivait avec une sorte de filtre où on va avoir tendance à être en réaction permanente aux autres. Et on est moins présent à notre environnement, c'est-à-dire que parfois on peut être amené à traverser des lieux sans même s'en rendre compte, sans même observer. ce qui a changé dans un endroit, ça peut peut-être vous parler, ce genre de situation. Mais en tout cas, avoir cette sensation de ne pas être très concentrée, d'être submergée par beaucoup de choses, de ne pas être tout à fait là. J'espère vous avoir amené en tout cas des clés ici qui vous donneront envie de pratiquer. De mon côté, j'ai réellement intégré la pleine conscience dans ma vie pour faire des choix beaucoup plus conscients. Et j'ai remarqué à quel point ça a une incidence sur mon énergie, sur mon bien-être. Et c'est parce que j'ai eu envie de vous permettre de découvrir des pratiques simples et efficaces pour améliorer votre bien-être en quelques minutes par jour que j'ai conçu pour vous le challenge 30 jours de bien-être afin d'augmenter votre énergie et votre sérénité durablement. Donc pour participer à ce challenge, il vous suffit de vous inscrire gratuitement sur le lien qui se trouve dans la description de cet épisode de podcast. Et vous recevrez directement votre guide dans votre boîte e-mail et vous n'aurez plus qu'à commencer votre challenge pour dans 30 jours, avoir un esprit positif, serein et un corps énergique. Voilà, j'espère que cet épisode vous a plu. Merci de l'avoir écouté, merci de votre présence fidèle. Si vous avez aimé cet épisode, laissez-moi un commentaire et une note 5 étoiles sur iTunes ou Spotify. Votre avis est très précieux et m'aide à faire... connaître le podcast à d'autres auditeurs passionnés comme vous. 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