Speaker #0Si vous êtes à la recherche de clés et de réflexions pour vous aider à déconnecter de la cadence infernale du quotidien, à vous retrouver ou vous révéler, à accéder à une meilleure relation à vous-même qui rayonnera dans votre relation aux autres, dans votre travail ou votre vie personnelle, alors vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le podcast L'Appel du Calme. Je suis Anne-Gaëlle, coach professionnel et entrepreneur, mais surtout maman, épouse et femme, balottée par mon hypersensibilité en quête d'équilibre et de calme intérieur. Je vous partage ici mes retours d'expérience personnelles et professionnelles, des clés concrètes, des outils, mais aussi de l'inspiration pour vous aider à cheminer en douceur vers plus de confiance, de sérénité et à retrouver le calme en vous et autour de vous au quotidien. Alors je vous dis à tout de suite pour un nouvel épisode. Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast L'Appel du Calme. Je suis très contente de vous retrouver ce matin pour un nouvel épisode qui va parler d'inspiration. Inspiration de vie, mission de vie. Est-ce qu'il vous est déjà arrivé de vous demander pourquoi vous étiez fait dans la vie ? Vous avez peut-être croisé la route d'une personne qui avait une véritable vocation pour un métier, pour une passion et justement qui ont transformé cette passion en métier. Vous avez peut-être rencontré et vous êtes sans doute entouré de personnes qui ont un métier, des activités. qu'elles exercent sans entre guillemets trop se poser de questions, juste parce qu'il faut. Il faut avoir un métier, il faut avoir un travail, il faut avoir une rémunération. Et donc voilà, elles font, elles répondent à l'injonction je dois, il faut Ça fait partie de leur normalité et voilà, elles ne recherchent pas plus de sens à cela, outre le fait d'en obtenir rémunération pour payer des factures, pour payer ce qu'elles ont envie. de se payer et pouvoir tout simplement vivre. Et puis il y a donc ces personnes dont vous faites peut-être partie, qui n'arrivent pas à se suffire de l'injonction il faut, et qui ont une vision presque romantique de la vie, qui ont besoin de sens profond aux choses, qui ont besoin d'être meux, donc de mouvoir dans la vie en étant poussé par quelque chose qui est peut-être... invisible et indicible, mais qui est en tout cas la quête de sens, la profondeur. Si aujourd'hui j'aborde ce sujet, c'est parce que je sais que dans ma communauté, il y a beaucoup de personnes hypersensibles, intuitives, créatives. des personnes entrepreneurs, et pas simplement au sens littéral du terme, dans le fait d'avoir créé une entreprise, mais des personnes aussi entrepreneurs de leur vie, c'est-à-dire qui cherchent à bâtir leur vie, à en faire quelque chose qui a du sens. Donc ils ne se suffisent pas à, entre guillemets, la superficialité. Et attention, ici la superficialité, quand j'emploie ce terme, c'est pas du tout péjoratif, c'est juste que les personnes hypersensibles... intuitives, qui sont quelque part en éveil par rapport à la vie, qui se posent un milliard de questions, qui ont besoin de comprendre le pourquoi, du comment des choses, ces personnes-là ne peuvent pas se suffire à traverser l'existence en subsistant et en ayant des activités, un travail. qui n'est pas porteur de sens. Ou en tout cas, si elles y sont contraintes, ça peut générer beaucoup de frustration, de colère. de souffrance. Donc il y a, je pense, un moment de la vie où il y a des revirements de situation, c'est ce qui peut expliquer des changements de vie, parfois radicaux. C'est ce qui peut expliquer que parfois un ingénieur se reconvertit et devient boulanger, que le mécanicien va devenir berger, que la fille qui avait un super poste en marketing dans une grosse boîte multinationale va devenir thérapeute. que l'avocate va devenir pâtissière. Mais en fait, c'est parce que ces personnes-là, elles ont besoin d'avoir un sentiment d'utilité profonde. Elles se disent, et elles sont persuadées, elles le ressentent au plus profond d'elles-mêmes, qu'elles sont là sur Terre pour une bonne raison, et qu'elles se doivent d'incarner cette mission pour laquelle elles sont venues sur Terre, pour laquelle elles sont nées. Sauf que cette question de la mission de vie, très répandue à travers l'univers du développement personnel, la grande question, incarner sa mission de vie, trouver sa mission de vie, c'est comme si ça devenait essentiel. Et en fait, c'est devenu quasiment une problématique. C'est-à-dire qu'il y a des personnes qui, du coup, se disent... se sentent bloqués, se disent mais moi je n'arrive pas à trouver ma mission de vie, je n'ai pas de vocation, je n'ai pas de passion particulière, j'ai l'impression d'avoir la possibilité de faire mille et une activités différentes, mais dans tous les cas j'ai besoin d'aide. Et puis parfois aussi elles ont une passion mais pas au point d'en faire un métier. Et elles tournent un petit peu en rond avec cette question, mais comment dois-je faire pour trouver ma mission de vie ? J'ai donc testé différents outils pour partir en quête de cette fameuse mission de vie. Alors un des outils que j'ai utilisé c'était l'ikigai et cet outil je l'ai même préconisé aussi dans certains de mes accompagnements et j'ai accompagné certains de mes coachés à utiliser cet outil. Seulement, j'y ai vu quelques limites. C'est-à-dire qu'en fait, pour moi, cet outil-là, comme tous les autres d'ailleurs, ce sont surtout des outils qui nous permettent de faire un état des lieux actuels, qui nous permettent éventuellement de nous projeter, qui nous permettent de mieux nous connaître évidemment, ce qui est extrêmement important, essentiel, pour effectivement ensuite opérer des choix plus conscients, pour... initier des actions en faveur de nos objectifs. Mais ces outils-là n'apportent pas, selon moi, une réponse en soi. Donc l'ikigai, c'est cet outil qui... Alors je ne peux pas le détailler ici parce que c'est quand même un outil qui est utilisé en coaching parfois sur plusieurs séances. Mais en tout cas, c'est cet outil qui permet de faire un état des lieux, de ses talents, de ses compétences, de ses différentes passions dans la vie, de ce que l'on aime, d'évaluer ce dont le monde a besoin. qui pourrait être en lien avec ses talents, ses compétences et ce que nous aimons, et d'évaluer ce que l'on peut vendre, c'est-à-dire qu'est-ce que le monde a besoin et qu'est-ce que les gens finalement sont prêts à acheter pour répondre à ce besoin. Et donc trouver dans ce que je peux vendre finalement devient cette mission de vie. Mais parfois, en fait, on s'éloigne déjà de cette fameuse quête de sens, c'est-à-dire qu'on trouve des choses qui ne nous animent pas forcément. Alors c'est censé nous animer parce qu'on a fait la corrélation avec ce que l'on aime et nos talents, mais parfois, et ce fut mon cas, en fait, entre ce que j'aime, c'est-à-dire mes passions et mes compétences, il y a un gap, c'est-à-dire que j'ai développé des compétences techniques, mais les mettre à profit au quotidien, ça ne me passionne pas. Je suis capable, mais... Voilà, ce n'est pas quelque chose qui va m'animer profondément. Et il se trouve que malheureusement, dans la plupart des métiers que j'ai trouvé à l'issue de cet outil, c'est essentiellement des choses qui se basent sur des compétences techniques et j'avais encore du mal à ce moment-là à percevoir par rapport à mes passions ce qui pouvait en découler. Ou alors, il s'agissait de choses qui impliquaient pour moi quasiment de recommencer tout à zéro. Ce que je n'étais pas prête à faire alors à l'époque puisque j'étais plutôt en recherche de solutions quasiment immédiates, rapides, urgentes pour plutôt réussir à vivre de mon activité, de mon métier. Donc l'ikigai, bon ben voilà je l'ai fait, ça m'a apporté des choses mais ça ne m'a pas permis de trouver une réponse. Ensuite. J'ai découvert un protocole magnifique qui est le protocole du génie personnel de Dominique Bertolucci, Your Best Life. C'est un protocole en plusieurs étapes qui est en fait une grande introspection, qui est à la fois aussi une projection dans notre passé auprès, une consultation auprès de notre enfant intérieur, une projection dans l'avenir. Un état des lieux de ce qui est. de nos compétences, de nos talents développés aussi. On peut y retrouver certains pans de l'ikigai, mais en tout cas j'ai trouvé cet outil vraiment beaucoup plus puissant dans le sens où c'est quasiment un voyage intérieur, ça vient chercher en nous des choses, révéler en nous des choses, parfois en fruits. Et par contre, la limite que j'ai vue, c'est que je n'ai pas réussi à établir à la suite de ça un plan d'action. J'avais l'impression de partir dans tous les sens. Aussi, j'ai exploré des outils de connaissance de soi, donc les outils plutôt test de personnalité, comme le MBTI. Et en fait... Là aussi c'était hyper enrichissant de creuser le rapport qui décrit la personnalité. Ça apporte énormément de connaissances de soi, ça vient confirmer des choses. Mais à l'issue de ça, je n'ai pas la réponse, je n'ai pas la solution. Je ne sais toujours pas quelle est ma mission de vie. Et en fait, j'en reviens toujours à la même chose, c'est-à-dire que oui, mais ok, je pourrais en fait avoir mille vies, il y a tellement de choses que potentiellement je pourrais faire, qui me passionnent, qui pourraient être utiles, etc. Mais certaines choses n'ont aucun rapport les unes avec les autres. Du coup, qu'est-ce que je dois choisir ? Dans quelle direction je dois partir ? Qu'est-ce que je dois faire ? Et c'est pareil dans mon activité, du coup moi je me suis orientée vers le coaching, l'accompagnement des personnes, ça a été après une reconversion professionnelle puisque j'étais commerçante dans le secteur automobile, donc rien à voir. Et je voulais tout simplement plus de profondeur dans les relations avec mes clients, avoir ce rapport. un à un, intime, et ne plus être entre guillemets justement dans la superficialité des rapports, j'ai un truc à te vendre, tu me l'achètes, on se revoit plus ou on se revoit dans quelques temps. En fait ce que j'aimais c'était le lien qui se créait avec certains clients, la connexion particulière qu'il pouvait y avoir, le rapport de sympathie, le fait que certains clients étaient fidèles et qu'au fil des années on s'est revus plusieurs fois. Donc c'était vraiment la question du lien qui m'intéressait et c'est ce qui m'a amenée petit à petit au coaching. Mais en fait, si je regarde plus en profondeur, et c'est ce que j'ai été amenée à découvrir un petit peu plus tard et assez récemment du coup, c'est que ma mission de vie n'est pas quelque chose que je suis censée faire. Et c'est là où la plupart des personnes qui recherchent leur mission de vie et qui n'arrivent pas à la trouver, Et bien c'est là en fait que les gens font une erreur, c'est qu'ils recherchent quelque chose qu'ils doivent faire absolument. La mission de vie ne se résume pas, n'est pas en fait quelque chose que vous devez faire sur terre. Je répète, la mission de vie ce n'est pas quelque chose que vous avez à faire ou que vous devez faire sur terre. La mission de vie, je vais tout de suite vous donner la solution, elle ne se trouve pas dans la modalité du faire quelque chose. Si je suis dans l'injonction de devoir faire quelque chose, en fait je suis dans un rapport faussé. Parce que c'est comme si je forçais quelque chose, que je m'obligeais à trouver forcément quelque chose. Et je peux effectivement me perdre, ne pas comprendre. Pourquoi ça ne fonctionne pas ? Pourquoi ? Eh bien en fait je croyais que ma mission de vie c'était ça, puis en fin de compte je vis des échecs, ou je ne m'y épanouis pas. Ça arrive beaucoup aussi. L'impression de devoir choisir un métier, de se lancer dans un truc parce qu'on se dit c'est ce qui est fait pour moi, c'est ce que je dois incarner sur cette terre, c'est la mission qui m'a été donnée. Et puis en fin de compte, au bout de quelques mois, on s'aperçoit que non, finalement, on ne s'épanouit pas, ça ne nous rend pas heureux, ou on s'aperçoit qu'on n'arrive pas à en vivre non plus de cette activité-là. En fait, si vous voulez trouver votre mission de vie, la solution se trouve dans la modalité de l'être. Je vais expliquer ce qu'est cette notion. Quand vous êtes dans la modalité de l'être, en fait, vous êtes juste en train d'incarner qui vous êtes, de vivre qui vous êtes pleinement. Et ça, ça va avoir un impact sur les gens qui vous entourent. Je donne un exemple à nouveau. Quand j'étais donc dans cette recherche de mission de vie, Je suis allée rechercher et interroger mon entourage, que ce soit au niveau personnel et professionnel, au niveau de mes retours clients aussi. Je suis allée chercher les points communs qu'il y avait dans leur dire à propos de mes qualités ou des choses qu'éventuellement elles me faisaient remarquer en termes de défauts ou de choses à améliorer. Évidemment, je me suis plus axée là sur les qualités parce que... Finalement, ce sont les choses pour lesquelles une personne, que ce soit un client ou un ami ou quelqu'un, va faire qu'elle se sent bien avec moi ou elle va faire appel à moi pour poser ses questions, pour confier quelque chose, pour partager un projet, pour initier quelque chose, pour sortir. Quelle est la raison qui fait que cette personne... fait appel à moi ou se sent bien avec moi. Donc c'est ce que je suis allée glaner comme information, parce que parfois on ne le perçoit pas. Sauf qu'au départ, malgré la récolte de ces informations, je ne comprenais toujours pas quoi en faire. Donc je donne un exemple, encore une fois, il y a une qualité redondante qui revient souvent, que l'on m'attribue, qui est le fait d'avoir une grande capacité d'écoute. Et moi, je me disais, oui, mais c'est mon métier, en fait. Écouter, c'est déjà ma nature de base. Je suis quelqu'un qui est observatrice, plutôt introvertie. J'écoute beaucoup les autres. Et puis aussi, c'est ma nature d'écouter à la fois mon environnement, ce que disent les gens, et d'être dans cette observation attentive. Je me disais, en plus, j'ai été formée à ça, l'écoute active. Donc, c'est normal. Donc, qu'est-ce que je peux faire de ça ? Et puis on me disait, mais t'es aussi quelqu'un de très bienveillante, de très empathique. Et ça, j'avais aussi un peu de mal à l'intégrer, dans le sens où parfois je peux être parfaitement tranchante, je peux être complètement à côté de la plaque de certaines choses. J'ai parfois cette impression de... de ne pas être si bienveillante que ça, ou si empathique que ça, de manquer des informations justement, et je me dis, en fin de compte, non, en fin... Je suis un peu dans la contradiction avec ce qui m'est dit, en tout cas ce que je renvoie a priori. Et donc j'ai continué de chercher, j'ai dit mais comment, comment, qu'est-ce que je fais avec ça en fait ? Écoute, bienveillance, mais je fais quoi de ça ? Puis je me disais ok, je fais du coaching, ok, je mets à profit cette bienveillance, cette écoute, mais j'avais le sentiment au fond de moi qu'il y avait forcément quelque chose d'autre à chercher, quelque chose de plus grand, quelque chose de plus, presque plus évident. Et puis... C'était pas simple de construire cette activité de coaching, il y avait des hauts, il y avait des bas, c'est toujours le cas d'ailleurs, comme toute activité qu'on entreprend. Et je me disais, c'est pas assez fluide, c'est pas assez évident, parce que si c'était ma mission de vie, ce serait facile, ce serait plus facile, ce serait plus simple, ce serait plus fluide. J'aurais l'impression de moins batailler, de moins galérer, il y aurait plus d'abondance, les clients viendraient plus facilement, ce serait plus... Voilà, comme si tout serait plus spontané en étant parfaitement aligné dans ma mission de vie. Donc non, ce n'était pas suffisant, il me fallait encore chercher. Et puis il y a un jour où j'ai remarqué qu'en fait, je n'avais pas à en faire quelque chose. mais que le fait d'être qui je suis, d'être juste moi-même, ça permettait des choses. Quand on me dit que j'écoute l'autre, je comprends que dans cette écoute, pour moi déjà, dans ma posture de coach, je pars toujours du principe que tout est neuf et que je ne vis pas la vie de la personne, donc je suis simple observatrice. Mais en fait, ce qui fait que la personne se sent écoutée, c'est le fait que je l'accueille inconditionnellement. Et quand je dis que je l'accueille inconditionnellement, c'est que je lui permets d'être complètement elle-même quand elle est avec moi. Et j'en reviens à cette nature hypersensible, à cette nature intuitive, que vous partagez peut-être avec moi si vous écoutez ce podcast. Quand on est dans cette nature-là, on a besoin de cette authenticité. Et ce terme, il a beau être galvaudé, Il possède une définition dans le dictionnaire, et si on s'en tient à cette définition, c'est juste qu'on a besoin de rapports authentiques. Ça veut dire que moi, être hypersensible, intuitive, je capte la personne pas seulement dans ce qu'elle me dit, pas seulement dans le verbal, mais je capte l'invisible, l'indicible, le non-verbal, la gestuelle, les émotions, tout ce qui est... inscrit en elle, et de par cette écoute, cet accueil de qui elle est comme elle est, je lui permets d'être à son tour. C'est ainsi que dans certaines séances de coaching, je ne sais pas pourquoi, à un moment du coaching, la personne tout d'un coup va complètement tomber ses masques, s'ouvrir totalement, lâcher ses émotions, elle se sent autorisée à le faire. Parce qu'elle se sent complètement accueillie. Et c'est ça l'expérience en fait, c'est ça la mission de vie qui est la mienne, c'est de pouvoir accueillir les autres simplement comme ils sont. Et attention, accueillir les autres comme ils sont, ça ne veut pas dire être d'accord toujours avec les autres, c'est pas ça. Justement, encore une fois, c'est dans cette capacité, cette grande capacité d'écoute. c'est d'avoir également cette faculté de poser les questions qui vont peut-être piquer, qui vont peut-être déranger, qui vont peut-être bousculer, qui vont peut-être remettre en question. C'est le fait de pouvoir exprimer que j'ai une autre perception des choses, et de proposer cette autre perception. Et si la personne n'est pas d'accord avec moi, c'est pas grave. Mais en tout cas... Peut-être que la mission se situe là, ma mission de vie se situe là dans le fait de pouvoir faire tout ceci avec énormément de bienveillance. C'est-à-dire que dans cette écoute-là finalement, dans l'acceptation de l'autre, Ben oui, il y a une forme d'amour. Je veux dire, au-delà de la bienveillance, c'est une forme d'amour. Parce que ça aussi, c'est quelque chose qu'on m'a dit. Je me suis dit, mais j'en fais quoi ? Et c'est un client d'ailleurs qui m'a dit ça. Ton coaching, c'est plein d'amour. Et c'est pas l'amour au sens où on l'entend, mais c'est juste que la personne, elle se sent juste tellement accueillie comme elle est. Je ne place pas d'attente envers la personne. C'est juste un accueil de qui elle est, que ça lui donne beaucoup de permission à être, à être, à explorer qui elle est. à avancer de nouvelles hypothèses pour explorer sa vie, initier de nouvelles choses dans sa vie, bref, à faire avancer le coaching. en faisant justement, en osant faire des choses qu'elle ne faisait pas avant, en osant se regarder d'une façon dont elle ne se regardait pas avant. Donc tout ça, c'est un cadre de permission. Et c'est permis justement par... C'est comme si, oui, cet amour-là, cette bienveillance-là, elle donnait l'autorisation d'eux, tout en conservant ce cadre sécurisant du coaching, ce cadre sécurisant qui est amené à la fois par ma posture de coach, à la fois par le questionnement stratégique. que je mets en place par les feedbacks constructifs, qu'ils soient sur des choses positives ou sur des choses à améliorer. C'est amené par les outils de coaching, d'introspection, de connaissance de soi. C'est amené par la rétrospective, les différents bilans qui sont faits au cours du coaching. Donc tout ça, c'est amené aussi par la charte de déontologie que je respecte. Donc il y a ce cadre qui est protecteur, qui est sécurisant, dans lequel la personne peut évoluer avec plus de confiance, d'autorisation, de permission à être elle-même. Et... Et la mission de vie elle est là et quand on commence à trouver finalement, à comprendre qui on est et comment ça impacte les autres, c'est là qu'on trouve sa mission de vie. Donc pour vous aider à faire ce cheminement, je vais simplement vous poser cette question. Qu'est-ce qui chez vous est si naturel que vous ne vous en rendez peut-être même pas compte ? Qu'est-ce que vous faites de façon très intuitive ? Qu'est-ce qui vous semble normal ? Et là, vous pouvez soit faire ce travail déjà par vous-même, c'est-à-dire de relever ces choses-là, et ensuite de faire comme je l'avais fait, une forme d'audit, de questionnaire à votre entourage, personnel et professionnel si possible, amical, familial, etc. Vous prenez quelques personnes et vous dites, voilà, je suis en train de faire un travail actuellement que ma coach m'a donné, et j'ai besoin en fait que tu me dises quelles sont les qualités que tu me reconnais, qu'est-ce qui est naturel chez moi. Ensuite, vous pouvez aussi demander mais qu'est-ce que je t'apporte ? Qu'est-ce que tu cherches à mon contact ? Qu'est-ce que j'amène finalement pour toi ? Et ces personnes vont vous donner des indications. À partir de là, vous saurez finalement ce qui est déjà là. Et le faire va devenir une évidence. C'est-à-dire que vous n'aurez pas besoin de créer ou de faire quelque chose de particulier puisque c'est déjà là. Je ne sais pas si vous saisissez la nuance, si vous arrivez à percevoir pour vous-même ce que ça implique. Déjà, vous devriez, quand vous avez trouvé ça, quand vous êtes en accord avec ça, que votre mission de vie, elle part simplement de qui vous êtes. Et c'est ça votre mission de vie, c'est qui vous êtes, c'est pas ce que vous devez en faire. Eh bien, vous devriez ressentir ce... Ah, les épaules qui s'abaissent. Mais oui, c'est une évidence. Parce que votre mission de vie, logiquement, vous êtes peut-être même déjà en train de l'incarner, de faire ce que vous avez à faire, et il n'y a pas plus à créer, à initier. Vous n'êtes pas obligé forcément de créer quelque chose parce que vous l'avez peut-être déjà fait sans même vous rendre compte. Donc si vous êtes thérapeute, si vous êtes enseignant, Si vous êtes formateur, si vous êtes artisan, si vous êtes créateur dans le sens entrepreneur mais dans le sens créateur de quelque chose, vous êtes déjà peut-être en train d'incarner votre mission de vie. Donc arrêtez de chercher quoi faire absolument, comment l'incarner absolument. Ça passe à travers vous uniquement. Peut-être que votre métier actuel est un moyen d'incarner votre mission de vie. Peut-être qu'actuellement vous êtes enseignant parce que vous avez une faculté de transmettre les choses avec facilité. de façon naturelle. Peut-être que c'est parce que vous croyez profondément que par le savoir, on améliore le monde. Peut-être que votre faculté, c'est d'organiser les choses, la logistique, d'être quelqu'un de très ordonné et que c'est facile pour vous. Et que du coup, ça se retranscrit à travers le métier que vous exercez. Peut-être que vous êtes soignant parce que vous avez une faculté à prendre soin des autres, parce que ça vous est... C'est naturel de faire attention aux autres, de faire en sorte qu'ils se sentent bien. Peut-être que vous êtes formateur parce que vous êtes un passeur d'idées, de savoir, un transmetteur. Peut-être que vous êtes thérapeute parce que vous avez justement cette capacité d'écoute, d'accueil, de soin là aussi. Peut-être que vous êtes un créateur, un artisan, parce que vous avez le goût des bonnes choses, des belles choses. Vous avez le goût de mettre en valeur des choses. Au final, notre métier, c'est le moyen d'incarner cette mission de vie. Et ce n'est pas le métier qui fait la mission, c'est qui nous sommes. Et ce moyen, il peut évoluer au cours de la vie en fonction... de nos passions, de nos changements internes, de nos désirs, de nos besoins. Ce n'est pas obligé d'être quelque chose de fixe. Ça peut évoluer. Qui vous êtes, ça ne va pas changer. Ces qualités inhérentes à vous-même, ces facultés naturelles profondes qui vous sont reconnues vont rester. Votre mission de vie va s'incarner à travers ce que vous allez faire à partir de votre être. Du moment que ça a du sens pour vous. que vous le faites avec le cœur, et que vous le faites avec qui vous êtes en fait, avec tout ce que vous amenez vous de votre personnalité, vous allez incarner votre mission de vie. Donc je ne sais pas si ça vous parle, je vais vous dire, j'ai fait cet épisode complètement à l'intuition, et complètement freestyle, je n'ai fait aucun plan. Et je me suis dit, j'incarne cette mission de vie quand je fais ça. Je le fais à partir de l'être. Avant, j'aurais lutté en me disant c'est n'importe quoi. T'as passé une heure à construire un plan pour un épisode de podcast et tu pars en voiture dix minutes, t'as une autre idée qui te vient, tu rentres et t'enregistres l'épisode sur cette autre idée qui te vient. Eh ben ouais. Moi, ma mission, elle est là aussi. C'est de faire des choses avec beaucoup d'intuition et de suivre ce qui vient de cet instinct, en fait. Quand je réprime ça et que je veux à tout prix rentrer dans mon cadre, je me limite énormément. Donc apprenez à écouter ce qui vous vient. En fait, tant qu'on est dans je dois absolument faire quelque chose, il y a cette espèce d'injonction qui implique une fausseté, qui implique... quelque chose qui n'est pas cohérent, qui n'est pas fluide. À partir du moment où vous vous autorisez à être dans cette impulsion un peu plus de vous-même, et à juste être vous-même et à mettre vos qualités au service des autres, sans que ce soit calculé en fait, ça devient évident et fluide. Et il y a des portes, des chemins qui se dessinent, des portes qui s'ouvrent, des opportunités qui arrivent, et ça devient évident. Donc voilà, pour cet épisode spontané, venu de nulle part, venu de dix minutes de trajet en voiture, mais je me dis que c'est pas au hasard, je me dis que si là, Je me sens appelée à faire cet épisode sur la mission de vie, c'est parce que ça viendra chercher une auditrice ou un auditeur. qui avaient précisément besoin d'entendre ça. Donc si c'est vous, s'il vous plaît, manifestez-vous. Venez confirmer que j'étais pile poil dans ma mission. Non, sans rire, je serais vraiment curieuse de savoir surtout comment cet épisode vous a peut-être aidé ou a débloqué quelque chose, à mettre de l'évidence là où vous posiez beaucoup de questions. Donc ça me fera plaisir de vous lire et d'échanger avec vous. Si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à le commenter, et à laisser vos C'est une jolie note sur iTunes ou sur Spotify. N'hésitez pas également à vous abonner au podcast via la chaîne YouTube ou sur votre plateforme d'écoute préférée. Vous pouvez aussi évidemment partager cet épisode sur les réseaux sociaux pour soutenir à la fois mon travail, mais surtout inspirer votre entourage à grandir, évoluer vers plus de calme intérieur. Je vous retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode, celui que j'avais initialement préparé avec un plan, des notes, tout ce qu'il fallait et qui n'avait pas vocation à sortir tout simplement aujourd'hui. Donc à dans 15 jours, d'ici là, portez-vous bien, à très bientôt. Merci pour votre écoute d'aujourd'hui. Si vous avez aimé ce podcast et pour ne rien manquer des prochains épisodes, suivez-moi sur votre plateforme de podcast préférée. Si vous pensez que son écoute peut être utile à un proche, n'hésitez pas à le lui partager afin de le soutenir dans son cheminement personnel. En attendant le prochain épisode, retrouvez-moi sur les réseaux sociaux. Je vous dis à très bientôt et d'ici là, n'oubliez pas de répondre à l'appel du calme.