Speaker #0Si vous êtes à la recherche de clés et de réflexions pour vous aider à déconnecter de la cadence infernale du quotidien, à vous retrouver ou vous révéler, à accéder à une meilleure relation à vous-même qui rayonnera dans votre relation aux autres, dans votre travail ou votre vie personnelle, alors vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le podcast L'Appel du Calme. Je suis Anne-Gaëlle, coach professionnel et entrepreneur, mais surtout maman, épouse et femme, balottée par mon hypersensibilité en quête d'équilibre et de calme intérieur. Je vous partage ici mes retours d'expérience personnelles et professionnelles, des clés concrètes, des outils, mais aussi de l'inspiration pour vous aider à cheminer en douceur vers plus de confiance, de sérénité et à retrouver le calme en vous et autour de vous au quotidien. Alors je vous dis à tout de suite pour un nouvel épisode. Bonjour et bienvenue dans ce tout nouvel épisode du podcast L'Appel du Calme. Aujourd'hui je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode. On va parler d'énergie, comment retrouver son énergie et comment préserver son énergie. L'énergie c'est vraiment une question centrale en coaching parce que notre énergie elle va être nécessaire, il va falloir la mobiliser pour passer à l'action, pour mettre des choses en place. et pouvoir atteindre ainsi ses objectifs. Et très souvent, les demandes initiales des coachés sont justement en lien avec cette énergie et très souvent avec un manque d'énergie. Alors c'est jamais formulé tel quel, souvent dans leurs mots c'est je manque de motivation, je procrastine beaucoup, en ce moment j'ai du mal à avoir de la clarté sur ce que je dois faire, je ne sais pas quoi mettre en place pour arriver à mon objectif, je me disperse, je me perds. J'épuise en fait mon énergie. Il y a beaucoup de questions autour de ça. Il y a aussi des personnes qui viennent en coaching avec cette intention de départ d'améliorer leur énergie et d'être dans une énergie davantage plus positive. Elles ont envie de retrouver de l'enthousiasme, d'avoir de la motivation en fait à la tâche. Il y a aussi ces personnes, souvent des mamans d'ailleurs, qui viennent me voir avec l'intention d'améliorer leur équilibre de vie, de pouvoir se dégager du temps et de pouvoir finalement sortir de leurs sentiments de contraintes quotidiens. Et elles veulent retrouver plus d'espace en fait pour elles-mêmes ou pour avoir des temps de qualité avec leurs proches. Pourquoi ? Parce qu'elles se sentent fatiguées, épuisées par un rythme. qui ne leur convient pas, mais dans lequel elles se sentent prisonnières. Elles ne savent pas comment faire autrement que ce qu'elles sont en train de vivre et de mettre en place au quotidien. Elles sentent bien que ça ne correspond pas ni à leurs attentes, ni à leur bien-être, puisqu'elles se sentent extrêmement stressées, pressées, oppressées tout le temps. Et il y a cette frustration finalement de se dire, mais est-ce que ma vie désormais ça va être ça, une série de contraintes et d'obligations ? comment je peux faire alors que je suis obligée de travailler, obligée de répondre aux obligations et aux responsabilités qui sont les miennes en tant que parent par exemple, comment je peux faire pour allier tout ça et finalement retrouver un petit peu d'espace et de liberté pour moi, et surtout retrouver de l'énergie. Il y a aussi ces grands questionnements de maintenant dans ma vie où j'en suis, j'ai l'impression d'avoir fait le tour, j'ai l'impression que ce que je vis ne m'apporte plus de satisfaction. Et en fait, il y a une remise en question, un petit peu avec des questions existentielles finalement, qui je suis devenue. Je me suis investie beaucoup peut-être dans mon travail, dans mon couple, dans ma vie de famille, et je me suis perdue de vue. Et aujourd'hui, j'ai besoin de reprendre connaissance avec moi-même pour reprendre aussi parfois et souvent confiance en moi et m'autoriser à vivre de nouvelles choses derrière. Sauf que je ne sais pas bien. Vu que je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas vraiment qu'est-ce que je veux pour la suite. mais je sens qu'il y a un changement à initier, je sens qu'il y a quelque chose. Et pourtant, mon énergie est comme bloquée, il y a quelque chose qui bloque. Donc ça, ça fait partie aussi des demandes de mes coachés, de se retrouver, pouvoir mettre des mots sur qui je suis, avoir une nouvelle cartographie quelque part, actualiser. C'est comme s'il y avait une vieille carte qui était désuète, qui ne fonctionnait plus dans la situation actuelle, dans leur vie actuelle. et elles ont besoin en fait de faire une mise à jour et d'avoir quelque chose qui leur ressemble. Sauf que parfois, c'est difficile d'y mettre des mots, c'est difficile de savoir comment faire tout simplement, par quoi commencer, etc. Donc elles ont besoin d'être guidées sur ça. Et finalement, à chaque fois, l'énergie, l'énergie personnelle est au cœur de tout ça. Et évidemment, c'est quelque chose que j'expérimente aussi dans mon quotidien. Je peux être cette personne qui va être très enthousiaste, Je peux être très engagée dans ses actions, très impliquée dans ce qu'elle fait, qui va être la personne positive, celle qui va essayer de positiver, d'amener son entourage ou des proches ou ses clients vers le haut, vers quelque chose de soit plus doux, soit plus positif. Mais je peux être aussi, par moment et souvent aussi, d'ailleurs tout aussi souvent, cette personne qui va se replier sur elle-même, qui va être beaucoup dans l'introspection. qui va avoir besoin de lenteur, qui va avoir besoin de relâcher ses engagements, qui va avoir besoin d'énormément de liberté et d'espace sans contrainte, qui va peut-être paraître moins enthousiaste, qui va parfois paraître plus triste. Je vais être davantage dans la tempérance, je vais parfois peut-être même me faire l'avocat du diable, être plus critique par rapport à certaines choses. Mais en fait, c'est simplement des périodes, pour moi, de ressourcement, de récupération et surtout de réalignement. Et en fait, je me suis aperçue qu'il y a beaucoup, beaucoup de gens qui fonctionnent comme ça, notamment quand j'échange avec vous sur Instagram. Oui, dans ma communauté d'abonnés, en fait, il y a beaucoup de personnes qui fonctionnent de cette façon, avec une énergie qui peut paraître paradoxale, mais finalement, une énergie qui peut être mobilisée du moment qu'il y a des choses qui ont du sens. et inversement avec ce besoin de ressourcement, de retour à soi, d'introspection, qui sont des moments créatifs, qui sont des moments créateurs. Parfois pas toujours agréables, mais constructifs. Et parfois on a tendance à juger ces moments-là comme étant justement improductifs, comme pas du temps perdu, mais l'impression de revenir parfois en arrière, d'être retiré en arrière dans des... dans des choses qui n'ont plus lieu d'être. Mais en fait, c'est juste naturel, ce sont des cycles. Et ces moments-là, finalement, vous avez peut-être déjà pu l'observer, après des phases d'enthousiasme, de grande productivité, etc., si vous retombez un petit peu dans un besoin d'introspection, de ressourcement, la sensation d'être un peu à plat, les batteries vides, malgré tout, derrière ça, quand vous allez vous récupérer de nouveau de l'énergie, Vous allez vous apercevoir que finalement, il y a eu des changements, il y a eu des choses qui se sont posées, que vous avez pu analyser, vous avez pu prendre du recul sur ces choses-là, et vous avez pu initier quelques petits changements. Et donc, il y a une évolution, malgré tout, malgré ce que l'on en pense. Et parfois, ce mode de fonctionnement n'est pas forcément compris de l'entourage ou des personnes qui ne fonctionnent pas comme nous. Et c'est là en fait qu'il y a souvent comme un conflit intérieur, c'est-à-dire qu'on peut avoir la sensation de ne pas être normale, on peut avoir la sensation de se dire mais pourquoi je fonctionne comme ça en fait, c'est bizarre et peut-être que j'ai un problème finalement. Mais j'ai envie de vous rassurer, moi je suis entourée de beaucoup de personnes qui fonctionnent de la même manière que moi et petit à petit j'ai ouvert les yeux parce que je le voyais pas au départ. Ça m'a aidé à me dire, mais en fait non, je ne suis pas anormale. J'ai un mode de fonctionnement qui m'est propre et c'est ok. Et je ne suis pas la seule. Et donc c'est d'être dans le respect déjà. de soi par rapport à ça, dans le respect de j'ai besoin de ces cycles et donc je vais respecter ces cycles. Et à partir du moment où on est là-dedans, déjà on enlève une forme de culpabilité, donc de charge, et ça permet de retrouver finalement derrière son énergie beaucoup plus vite. Quand on est dans l'acceptation de son mode de fonctionnement, on arrête de lutter contre quelque chose d'invisible ou contre quelque chose qui est contre nature pour soi, et donc on va plus facilement récupérer de l'énergie. L'idée aussi c'est de ne pas tomber bien sûr dans la complaisance et de se complaire dans ce mode de fonctionnement, et ça va être un peu le sujet de cet épisode, c'est d'aller observer ce qui se passe aussi, pourquoi on a cette baisse d'énergie, et pas juste de le vivre en se laissant porter et en subissant aussi ces choses-là, sinon effectivement derrière il n'y aura pas d'évolution mais juste des cycles répétitifs et probablement des schémas répétitifs pas très constructifs qui vont s'en suivre. Donc l'idée, c'est un petit peu d'allier les deux. Et donc là, aujourd'hui, c'est de vous apporter une réflexion personnelle sur ça. Donc je dirais que la toute première des clés, la première chose, c'est d'identifier son mode de fonctionnement et d'être en accord avec son mode de fonctionnement. d'être en accord avec le fait qu'on ne fonctionne pas comme certaines personnes, et que peut-être même certaines personnes ne correspondent pas à notre énergie, et vice-versa. Par exemple, les personnalités qui sont toujours au taquet, elles me font rire, elles m'amusent, mais par contre elles vont me fatiguer, elles vont puiser, manger de l'énergie, malgré elles, elles vont quelque part vampiriser mon énergie au lieu de m'en donner, c'est-à-dire qu'elles vont m'en donner peut-être pendant quelques heures. Mais passer trop de temps avec ce type de personnes, ça m'épuise. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas dans mon tempérament naturel, c'est pas moi mon énergie naturelle. Inversement, moi je ne vais pas être une personnalité qui va leur convenir. Je vais peut-être les apaiser quelques temps, etc. Mais probablement qu'à la longue, à mon contact, elles vont s'ennuyer ou elles vont avoir l'impression aussi que leur énergie en est plombée. Donc c'est intéressant d'évaluer aussi dans quelle énergie naturelle on est, Ensuite, un deuxième axe de réflexion, c'est d'observer les changements d'énergie assez soudains, ou les changements d'énergie qui se prolongent. Donc vous sentez qu'il y a quelque chose de différent de d'habitude et que vous ne vous reconnaissez pas, c'est qu'il y a peut-être aussi quelque chose à creuser. Donc l'énergie, elle est aussi forcément impactée par des choses que l'on vit. Et notre énergie donc va... être directement impacté et se transformer. En fait, souvent, c'est ces moments où on se dit fatigué. OK, mais tu es fatigué de quoi ? Et c'est ça que, déjà, on va évaluer dans un coaching, souvent, en termes d'énergie, quand il en manque, quand il manque de la motivation, quand une personne procrastine, quand elle se sent tellement stressée, oppressée par son rythme de vie, qu'elle se sent, en fait, fatiguée nerveusement, on va aller observer dans son quotidien Dans tout son quotidien, qu'est-ce qui fatigue en fait ? D'où vient cette fatigue et c'est quoi comme fatigue ? Ça c'est la première phase, j'ai envie de dire, qui est une forme d'audit finalement de son environnement, de sa vie, de ce qu'elle fait, ses habitudes, etc. Parce que la fatigue, donc elle peut être physique, ça peut être lié donc directement à son mode de vie, à son rythme de vie qui ne lui convient plus. a un respect par exemple de son rythme biologique ou de son rythme de sommeil qui n'est pas respecté, qui n'est pas adéquat avec ses besoins. Ça peut être lié au type d'activité qu'elle fait, que ce soit dans le domaine personnel ou professionnel. Si c'est une personne qui a tendance à cumuler beaucoup d'activités, inévitablement à un moment donné son corps va fatiguer. Donc c'est aussi est-ce qu'à un moment donné je m'en demande pas trop, j'en fais pas trop au quotidien et sur quoi en fait je peux peut-être aller faire des concessions, ralentir, etc. Et donc cette fatigue physique elle peut bien sûr aussi être réactionnelle à un virus, quelque chose, un petit microbe qu'on a attrapé ou à une maladie qu'on n'a pas encore identifiée. Donc dans tous les cas évidemment un changement dans son énergie. mérite de toute façon une consultation médicale, surtout si ça devient chronique et ancré, pour écarter éventuellement une cause médicale. Une fois qu'on a écarté la cause médicale, et qu'il n'y a pas de cause médicale directe, effectivement, c'est dans les changements dans son quotidien qu'on va pouvoir récupérer de l'énergie. Donc je vais observer dans mes modes de vie, qu'est-ce que je peux changer ? Est-ce que j'ai une alimentation qui est équilibrée, qui nourrit mon énergie ? Ou au contraire, est-ce que j'ai une alimentation qui a tendance à plomber mon énergie ? Est-ce qu'au cours de la journée, je m'hydrate suffisamment ? Est-ce que je respecte un rythme de sommeil qui me correspond ? Dans mon environnement, j'ai la possibilité de me ressourcer régulièrement, c'est-à-dire de prendre des pauses dans ma journée, de m'octroyer des pauses, de prendre ces temps pour me régénérer, récupérer. Donc ça peut être une pause café au calme, ça peut être le fait de faire une micro-sieste, ça peut être plein de choses qui vont vous correspondre. Il y a aussi la notion de fatigue émotionnelle. Cette fatigue, elle va être réactionnelle à l'environnement. Si j'évolue dans un environnement bruyant... Si je suis dans un environnement qui a tendance à solliciter beaucoup mon énergie, ça va être fatigant émotionnellement, physiquement mais aussi émotionnellement. Je vais aussi réagir à des situations que je vais rencontrer dans le quotidien et ça peut être des situations positives, de joie, des choses qui vont m'exalter et des situations plus négatives, plus désagréables, qui vont... plomber aussi mon énergie parce que ça va générer peut-être de la colère, de la peur, de la tristesse, etc. Je vais aussi réagir à des événements soudains ou peut-être à des événements qui se sont passés par ailleurs. Donc je vais avoir une forme d'anxiété par rapport à des choses qui se sont passées et que je vais avoir tendance à ruminer. Je vais peut-être me poser des questions existentielles. Et tout ça, ça fatigue et ça génère une fatigue émotionnelle. Ensuite, il y a ce qu'on pourrait appeler la fatigue intellectuelle et mentale qui va être plus de l'ordre de tout ce qui est cérébral, tout ce qui se joue au niveau de l'esprit. Et donc là, les métiers qui impliquent une forte concentration, qui impliquent la nécessité, par exemple, de mobiliser beaucoup son écoute, son attention, qui impliquent toute la partie intellectuelle, les métiers d'analyse, de recherche, d'enseignement, de transmission, j'en oublie certainement en les mentionnant là, évidemment, ce n'est pas exhaustif, mais ce type de métier-là va fatiguer au niveau intellectuel, mental. La charge mentale, évidemment, c'est aussi... Une fatigue intellectuelle, c'est le fait de devoir constamment penser à ce qui est à faire, à planifier tout un tas de choses qui sont, entre guillemets, sans rapport les unes avec les autres, c'est-à-dire qu'il y en a qui sont de l'ordre du travail, de l'ordre du privé, de l'ordre du familial, etc. C'est comme si on avait donc un planning, une to-do liste permanente dans la tête, avec le fait de devoir cocher et toujours anticiper aussi l'après. Donc ça, ça fatigue beaucoup intellectuellement. Il y a la fatigue décisionnelle, quelles sont les décisions que je dois prendre ? Si je suis dans des situations personnelles ou professionnelles où j'ai des responsabilités importantes et j'ai des décisions à prendre quasiment au quotidien, ça fatigue aussi. On a besoin parfois de pouvoir se reposer sur quelqu'un d'autre ou de pouvoir déléguer nos décisions. C'est pas toujours possible et du coup effectivement on peut se sentir submergé par cette fatigue intellectuelle décisionnelle. Évidemment c'est pas exhaustif là encore une fois. J'essaye de vulgariser, de résumer tout ce qui peut impacter finalement notre énergie au quotidien. Une fois qu'on a fait l'audit de notre situation, qu'on se dit, ben en fait, non, ma vie est à peu près, enfin, il y a des choses effectivement que je peux améliorer, mais globalement, voilà, je prends soin de mon hygiène de vie, je fais attention à mon rythme, je sais ce qui m'impacte, donc je sais m'en préserver, je fais davantage attention à ça, je sais déléguer, je sais m'organiser de façon à ce que... je n'ai pas tout dans la tête et que j'ai des supports par exemple pour faciliter mes prises de décision, pour faciliter la charge mentale, etc. Malgré ça, je me sens vidée, épuisée. Et ça, ça m'arrive souvent. Et c'est quelque chose aussi que je vois souvent dans mon cercle proche, mais aussi dans les accompagnements que je fais. C'est que malgré ça, on a l'énergie qui fluctue. On a des hauts où on se sent très enthousiaste, etc. Et puis des bas où on se sent comme complètement vidé, comme si la batterie s'était déchargée complètement. Et là, en fait, ça vient interroger directement la question des limites. Et c'est intéressant de se questionner sur ça. À quel moment, en fait, je franchis ma limite ? Donc je n'ai pas une réponse toute faite à ça. Mais de ce que j'en ai observé, finalement des observations que je fais, parce que je prends souvent ma vie comme un laboratoire d'expérimentation, j'observe ce que je vis, je l'analyse, je prends du recul dessus, je me questionne, je me nourris évidemment de beaucoup de lectures autour de ces thématiques précises. Je vais chercher de l'information sur YouTube, sur les podcasts, dans les livres, dans les articles de blog. Je vais chercher aussi dans des études ou des lectures plus scientifiques, souvent orientées psychologie, et j'observe en fait qu'est-ce qui me parle et qu'est-ce qui me correspond dans le quotidien. Et ce que j'observe, et je pense que je commence à toucher une vérité par rapport à ça dans ma vie, attention, je ne dis pas que c'est la vérité pour tout le monde, c'est le cas pour tout le monde encore une fois. mais en tout cas, je observe que quand mon énergie fluctue et a tendance à flancher, et que d'ailleurs du coup mes émotions flanchent avec, j'observe à ce moment-là qu'il y a une version de moi qui a pris le dessus. Et cette version de moi, c'est souvent une ancienne version de moi. Souvent, c'est une version qui résiste à un changement, qui est enfermée dans une croyance que j'avais adoptée, Et cette croyance me limite dans le présent ou dans mes possibilités futures. Cette croyance va me maintenir prisonnière de mes dualités. Parce que j'imagine que mes désirs, que mes besoins, que mes envies sont paradoxales. Je prends souvent comme exemple, j'ai à la fois... un grand besoin de proximité avec la nature, de respect vis-à-vis de la nature, etc. Et paradoxalement, j'aime aussi le confort, j'aime aussi les belles choses. J'ai aussi une appétence pour le luxe. Et donc je peux aussi bien partir à la route, en camping-car, vouloir vivre des aventures aspirées à ça. et inversement aussi avoir de la facilité à aller dans un logement 5 étoiles pour les vacances et profiter pleinement du confort que ça amène. J'ai donc ce paradoxe-là en moi d'être aussi bien la fille qui adore marcher pieds nus dans l'herbe que celle qui adore porter des talons hauts. mais juste d'avoir ces deux parts en moi, celle qui est plus reliée à la nature et celle qui, oui, va apprécier aussi parfois les artifices, les paillettes, le superficiel. Et je ne serai ni à l'aise, ni complètement dans l'un, ni complètement dans l'autre. Donc en fait, je navigue entre l'un et l'autre et les dualités sont là quand on ne s'autorise pas, en fait, à vivre un peu de l'un et un peu de l'autre et qu'on s'oblige à s'enfermer dans une case parce que... C'est plus... admissible, d'appartenir à telle ou telle, je ne vais pas dire communauté, mais telle ou telle façon d'être. Je vais prendre un autre exemple dans le développement personnel, par exemple, en ce moment je suis en grande lutte. Par rapport à ça, parce qu'à l'intérieur de moi, j'ai à la fois envie de proposer des choses qui peuvent paraître assez perchées pour les personnes qui ne font pas de développement personnel ou qui sont plutôt cartésiennes ou dans le pragmatique. Et en même temps, je suis aussi cette personne cartésienne. C'est-à-dire que je ne suis pas non plus... dans un éveil spirituel dans lequel je vais me retrouver avec certaines personnes. Je prends un exemple, souvent ça m'arrive d'avoir envie par exemple de participer à des retraites spirituelles ou avec des ateliers. Sauf que je n'ai pas trouvé à ce jour, et je me demande d'ailleurs si ce n'est pas ce que je vais créer finalement, je n'ai pas trouvé de retraite dans lesquelles je me sente appelée. parce que ça ne me parle pas. Parce qu'il va y avoir peut-être une proposition d'atelier qui va me parler, mais tout ce qu'il y a autour, ça n'est pas moi. Je ne suis pas, voilà, totalement en accord avec ce qui est proposé. Et j'ai l'impression qu'en fait, quand on veut toucher à certains domaines, c'est comme si c'était réservé à, voilà, à une population. et qu'on ne peut pas être un peu l'un et un peu l'autre, et c'est ça qui m'ennuie. Et au fond, ça, c'est une croyance. C'est-à-dire que c'est comme si ça m'appelait à ouvrir ma perception, pour voir que, ben oui, il y a peut-être d'autres options, qu'il y a peut-être des choses qui vont mieux me correspondre, qui vont correspondre davantage à qui je suis, en fait. et que j'ai pas à choisir à être telle ou telle personne pour vivre un certain modèle. Parce que qui a dit que pour bien méditer, après tout, il faut méditer en pantalon ample et se mettre en position yogi ? Pourquoi est-ce que moi je ne pourrais pas méditer avec mon jean moulant et mes talons hauts ? Pourquoi je ne pourrais pas proposer des aventures spirituelles à des clients et sans qu'on soit obligé derrière d'adhérer à d'autres choses spirituelles ou à un mode de vie qui soi-disant irait mieux avec ? Est-ce que je peux être cette fille qui se pomponne, se maquille et qui en même temps est proche de la nature ? Est-ce que j'ai le droit d'aimer la nature sans être par exemple végétarienne ? Est-ce que c'est cohérent ? En fait ça appelle souvent à cette notion de cohérence, d'alignement et on se sent tiraillé parce qu'il y a trop d'injonctions. Il y a trop d'injonctions en ce moment à devoir être telle personne pour être une bonne personne, pour être en accord avec, mais qui impose ces règles en fait ? C'est une forme de bienséance et en fait on crée énormément d'injonctions je trouve dans notre société. et autant, oui, ça permet d'améliorer certains, à éveiller des consciences, bien sûr, c'est hyper important, pour évoluer dans le bon sens, mais je trouve que parfois ça devient de l'extrémisme, ça va trop loin, et au lieu de libérer, ça enferme. Ça contraint, ça emprisonne, c'est anxiogène, c'est contre-productif, c'est clivant, ça sépare les gens au lieu de les rapprocher. Et moi je suis plus en accord avec ça en fait. D'ailleurs je ne l'ai jamais été, mais ce que je veux dire c'est que j'ai beaucoup de mal à trouver ma place dans ce monde qui évolue, qui se veut très ouvert, qui se veut très conscient, qui se veut très tolérant, qui veut parler de tous les sujets sans tabou, et qui en fait est extrêmement clivant, qui est extrémiste, qui devient intolérant. Ça ne va pas dans le sens de l'énergie dont j'ai besoin, et ça ne va pas dans le sens non plus de l'énergie qui est la mienne. Donc il y a une lutte, il y a une résistance. Tant que je n'accepte pas cette dualité, d'être à la fois l'un et l'autre, et que je suis toujours dans il faut choisir entre ça et ça, être ça et ça, incarner telle ou telle personne non. Donc c'est le tiraillement finalement entre deux forces qui génère cette lutte, c'est le tiraillement entre aussi parfois l'ancien, une ancienne version de soi et une nouvelle version de soi, entre notre ancienne vie, ce qu'on connaît, ce qui est rassurant parce qu'on la connaît même si c'est insatisfaisant, et le nouveau qui est complètement incertain, c'est plein de promesses, mais c'est à la fois aussi plein d'inconnus, d'incertitudes, et donc ça fait peur. C'est aussi le tiraillement entre je dois faire ça, il faut faire ça, c'est comme ça, c'est ce qui est convenu, c'est ce qui est entendable, c'est ce qui est admissible, c'est ce qui est respecté, communément proposé. C'est la voie classique en gros, c'est le moule, c'est voilà, toi sinon t'es dans tes rêves. La possibilité, le renouveau, la créativité, l'imagination, mon idéalisme, mes rêves, c'est tout. C'est pas la vraie vie. Et donc je suis tiraillée entre cette injonction de oui mais la vraie vie ça ressemblerait plutôt à ça et puis d'autres jours où je me dis mais non pourquoi la vraie vie ce serait pas aussi le modèle que moi j'ai envie de créer. Et il y a ce tiraillement permanent entre le connu et l'inconnu. Et tant que je résiste, je lutte. Et cette lutte ne favorise pas mon énergie. Et c'est là en fait que je ne respecte pas non plus ma limite puisque je reste finalement dans des injonctions à faire ou à être, à faire des choses que j'ai plus envie de faire, qui n'ont pas de sens pour moi, qui ne me nourrissent pas vraiment, qui ne m'épanouissent pas, à être une personne qui serait adaptée à un modèle, mais ce modèle ne me convient pas. Et donc je suis dans l'injonction plutôt que dans l'écoute de mes besoins intrinsèques profonds. Je ne parle pas là seulement des besoins physiologiques, des besoins de base en fait. Là je parle vraiment des besoins intrinsèques profonds pour l'épanouissement, pour l'éveil spirituel, pour l'enrichissement intellectuel. Je ne suis pas dans l'écoute de mes valeurs. Et finalement, je ne m'autorise pas à être plus spontanée. à être simplement moi. Et c'est là qu'il y a une notion de lutte, et c'est là que cette résistance, en fait, toutes ces résistances qui sont nos croyances, qui sont les modèles dans lesquels on évolue, qui sont parfois l'environnement dans lequel on évolue, l'entourage avec lequel on évolue, toutes ces résistances-là, ça provoque une lutte intérieure, et cette lutte intérieure est fatigante, et vampirise notre énergie. Et ça vous est peut-être déjà arrivé, d'être enfermé dans quelque chose qui ne vous convient pas et de continuer malgré tout. De vous dire mais en fait ça ne convient pas, j'en ai plus envie, ça ne fait pas de sens pour moi. Mais malgré tout vous continuez parce que vous avez l'impression que c'est ce qu'il convient de faire et que ça ne peut pas être autrement, que vous ne pouvez pas faire autrement. Alors qu'au fond de vous, quelque chose vous y appelle malgré tout. Sauf que là en fait vous rentrez en lutte contre vous-même parce que vous n'écoutez plus votre intuition, vous n'écoutez plus vos besoins, vous n'écoutez plus vos valeurs parfois. Et en plus... Cette lutte, elle nous enferme, parce qu'elle nous empêche de voir les solutions, elle nous empêche de voir d'autres perceptions, d'autres possibilités, d'autres options. Comment en fait je peux rouvrir à une nouvelle perception, et aller explorer ça, et obtenir finalement plus d'énergie derrière. En fait, là, je voulais juste apporter cette réflexion, de se dire à quel moment vous entrez en lutte dans votre quotidien. Si vous avez fait un audit de votre quotidien, qu'il n'y a pas de raison majeure d'être fatigué, c'est-à-dire que des raisons autres que probablement un virus ou probablement une fatigue passagère liée au surmenage, parce que vous avez trop fait d'activités, vous avez un mauvais sommeil. où il y a des habitudes de vie qui entament votre énergie, où il y a eu un événement particulier, où il y a des choses que vous ressassez. Quand on a fait le tour de ça, qu'on a éliminé ça, c'est qu'il y a autre chose. Et en fait, c'est d'aller voir à ce niveau-là, un peu plus loin, un peu plus profondément, dans la profondeur, qu'est-ce qui se passe. Et ce qui se passe en termes d'énergie, c'est que souvent ça se joue finalement au niveau des résistances. Des résistances qu'on a à changer nos croyances profondes, à libérer cette volonté de contrôler notre quotidien, à accepter l'imperfection, à être flexible plutôt que rigide dans notre façon d'aborder les différents points de notre vie. Parfois on est tellement aussi enfermé dans nos croyances, même si on travaille dessus, même si on est dans le développement personnel, qu'on fait du travail sur soi, parce qu'il y a toujours une couche de plus, une couche de plus et encore une couche de plus à aller retirer, à aller enlever. Et c'est dans ces couches profondes en fait que ça vient résister, qu'on est en lutte, parce que parfois elles sont inconscientes, parce que parfois... On touche juste le truc du doigt, mais on ne perçoit pas bien encore. Donc c'est encore un travail. Et quand on sent que cette énergie, elle est comme bloquée, vampirisée, qu'on est dans une grosse phase de down, c'est important d'aller voir qu'est-ce qu'on peut aller lâcher. J'arrête ma lutte et j'entre dans une phase de plutôt acceptation. Qu'est-ce que je peux aller accepter ? À quoi je dois cesser de m'accrocher ? Avec quoi je dois cesser de lutter ? Souvent c'est avec une ancienne version de nous-mêmes. Souvent c'est avec des injonctions qu'on s'impose. Souvent c'est avec des idées préconçues ou des principes que l'on a. Et c'est d'aller s'autoriser à... Vivre et expérimenter de nouvelles perceptions, à vivre et expérimenter de nouvelles versions de nous. Peut-être à accepter qu'on ne fait pas les choses comme on est censé les faire. Peut-être à accepter qu'on est multiple, qu'on a plusieurs façons de faire les choses et qu'on ne rentre pas dans le cadre qu'on veut nous imposer ou qui est soi-disant celui qui fonctionne. D'ailleurs j'en reviens de plus en plus moi à ce genre de choses. Ces principes... tout fait, où on te dit, fais comme ça, t'auras tel résultat. Le résultat, en fait, on l'obtient à partir du moment où on est dans la justesse avec soi-même. Parce qu'en fait, tant qu'on persiste dans quelque chose qui ne nous convient pas, le risque, c'est d'aller vers des situations, en fait, qui vont amener à ce qu'on appelle des situations, soit de burn-out, soit de brown-out. On va être soit dans un surinvestissement au niveau personnel ou professionnel ou familial, donc on va s'épuiser, ou on va être au contraire dans une forme de perte de sens de nos actions. En fait, on fait des choses, mais ça perd du sens, ça n'a pas de sens pour nous. Donc petit à petit, on se désengage par rapport à ça. Et ce désengagement, en fait, c'est le signe que quelque chose ne va pas. Et ces situations, si on ne les prend pas en compte, elles entament bien sûr notre bien-être mental, même parfois physique, notre équilibre global. Donc au final, derrière il y a des risques importants de dépression. Donc en fait avant d'en arriver là, c'est vraiment primordial, central d'aller poser ses limites. Déjà de s'affirmer dans qui on est, qu'est-ce qu'on veut, mais qu'est-ce qu'on veut pour soi en fait, qu'est-ce qui est bon pour soi et de se l'autoriser. C'est aussi d'aller poser ses limites, donc se dire non à soi-même, quand parfois on a tendance à en faire trop, à vouloir trop faire, à vouloir tout tout de suite, à avoir une exigence très importante. C'est aussi la capacité à dire non aux autres, à mettre des limites aux autres, ne plus accepter des situations où on nous manque de respect, où en fait on franchit nos limites. Et franchir nos limites, c'est quand finalement derrière, on ne respecte plus nos besoins, nos valeurs. Donc respecter ses besoins, répondre à ses besoins, se responsabiliser par rapport au fait de répondre à ses besoins. Il n'y a que vous pour prendre soin de vous-même. Il n'y a que vous pour prendre soin de votre alimentation, de votre sommeil, de votre rythme de vie, de votre horloge biologique, de votre hygiène, de votre alimentation, de votre activité physique. Quand on devient adulte, on devient responsable de toutes ces choses-là. Donc répondre à ses besoins, ça n'appartient qu'à nous-mêmes. Quand on a le sentiment de ne pas pouvoir le faire parce qu'on manque de temps, parce qu'on a trop de charge, parce que ceci, parce que cela, c'est que derrière on n'a pas supposé non plus des limites. Donc ça c'est relié. C'est important aussi... de savoir que notre énergie, elle dépend aussi de notre façon de gérer nos émotions. J'aime pas trop le terme gérer nos émotions, et j'aimerais plus parler de régulation d'émotions. Mais en fait, développer son intelligence émotionnelle, ça participe beaucoup à préserver, retrouver son énergie plus facilement et préserver surtout son énergie au long cours. Si je suis capable d'identifier et reconnaître les émotions qui me traversent, donc de mettre des mots précis dessus, de ne pas juste me lier au champ des quatre émotions principales, mais de développer le champ sémantique des émotions et d'aller donc plus dans la notion de sentiment. Une émotion, elle est instantanée, le sentiment est dur. Il est souvent quand même dur. Quand notre énergie est impactée, ce n'est pas l'émotion en elle-même qui impacte, c'est le sentiment qu'il y a derrière, parce que c'est ça qui dure et qui prolonge la sensation de l'émotion qui a eu lieu. Et donc, si je sais reconnaître avec précision ces émotions, je vais être capable d'apporter des réponses adaptées, d'utiliser les outils de régulation émotionnelle qui viennent avec ce type d'émotions et de sentiments. et de prendre en charge du coup cette régulation d'émotion, plutôt que juste subir. Et ça, ça va permettre de créer ses propres règles. Petit à petit, et bien finalement d'avoir... un cadre qui vient entourer nos actions, mais dans lequel on va pouvoir jouer en fait. Et finalement, on va pouvoir jouer avec cette énergie. Parfois, j'aurai besoin de mobiliser de l'énergie, et puis je vais avoir les outils pour créer un enthousiasme instantané si j'en ai besoin, et pour revenir au calme ensuite. J'aurai aussi la faculté de répondre à cette énergie naturelle qui est la mienne et de la respecter. Je n'ai pas à être dans l'énergie de quelqu'un d'autre, si ce n'est pas moi. Et d'ailleurs, c'est important aussi de décomplexer par rapport à ça, d'accepter que l'énergie n'est pas quelque chose de linéaire, ça fluctue beaucoup, et ce n'est pas quelque chose, entre guillemets, d'égal, on n'a pas le même genre d'énergie les uns avec les autres. C'est d'ailleurs pour ça aussi qu'on va connecter avec des personnes plutôt qu'avec d'autres. Tout est énergie, tout est vivant. Et donc quand j'accepte cette notion de vivant, j'accepte aussi les cycles qui vont avec. J'accepte que c'est naturel. J'accepte de ne pas tout maîtriser, tout contrôler, y compris ça. J'accepte de me laisser traverser par ce qui vient et plutôt d'observer qu'est-ce que ça vient me dire sur moi et comment je peux progresser ensuite. Comment je peux m'accueillir davantage quand mon énergie fluctue ? Enfin, je voudrais conclure sur ça, c'est que quand on se sent fatigué, il y a forcément un déséquilibre à l'intérieur de soi. La fatigue physique, elle va être reliée au corps. La fatigue émotionnelle, elle va être reliée au niveau du cœur, et la fatigue intellectuelle, elle est reliée au niveau du cerveau. On en revient encore au 3C, que je mentionne très souvent dans le podcast. Et quand il y a un des C qui est désaligné, qui est déséquilibré, ça déséquilibre tout. Donc on a besoin en fait que chaque partie de notre être soit prise en compte et d'y mettre du soin de l'attention. Donc allez simplement observer à quel niveau ça se situe. Et vous pouvez engager des petites actions pour rectifier. Si c'est au niveau physique, qu'est-ce que je peux améliorer aujourd'hui ? Comment je peux davantage prendre soin de mon énergie physique ? Si c'est au niveau émotionnel, pareil. Et en fait, forcément, en allant apporter ces petites corrections, ça va rééquilibrer le reste. Et puis s'il y a des résistances, ces résistances dont je parlais tout à l'heure, là ça peut valoir le coup, si ces résistances provoquent de la souffrance, un mal-être qui est très profond, si vraiment c'est une énergie qui a impacté à un point où vous ne sortez plus de votre lit, c'est dur tous les matins, vous avez envie de pleurer, vous êtes constamment en colère, ça vaut le coup d'aller se tourner vers un professionnel de l'accompagnement, que ce soit au niveau psychologique ou médical. Mais si c'est lié à quelque chose de... de l'ordre du changement, de la volonté de changer, mais que vous avez du mal à mettre le doigt sur qu'est-ce que je dois changer ou comment je dois m'y prendre, sur peut-être des croyances qui résistent un petit peu, sur encore des mécanismes. Par exemple, le coaching peut être tout à fait approprié. Et dans chaque niveau d'accompagnement que je propose, On va en fait explorer une de ces parts de notre énergie personnelle. Dans le niveau étincelle, c'est plus toute l'énergie qui est en relation avec la motivation, simplement se remettre dans une énergie positive pour passer à l'action, réaliser un objectif bien précis, souvent à court terme d'ailleurs. Dans le niveau équilibre, c'est plus vraiment le fait de trouver son juste équilibre, donc d'aller observer à quel endroit je peux récupérer de l'énergie et du temps, et réadapter finalement mon quotidien. C'est souvent un coaching qui intervient quand il y a un changement de situation, c'est-à-dire quand il y a eu par exemple une prise de poste qui implique un nouveau rythme de vie. quand il y a la naissance d'un enfant, ou du deuxième, ou du troisième, et que ça a aussi modifié le rythme de vie. Quand il y a des événements qui modifient le quotidien, cet accompagnement équilibre permet d'aller retrouver son équilibre, l'équilibre le plus juste. Et puis le dernier niveau d'accompagnement, c'est l'accompagnement exploration. C'est vraiment quand on sent que notre énergie est plombée parce qu'on s'est perdu de vue, parce qu'on est dans un quotidien qui nous insatisfait, qu'on veut initier un changement, là on veut que quelque chose change en profondeur, mais on ne sait pas encore quoi ni comment. Voilà, donc là le coaching a toute sa place. Et souvent il suffit d'initier un petit changement pour que les autres changements suivent. Quand on commence à modifier des choses, on crée le changement et en fait on va initier une énergie positive. Et c'est ça qui va impulser le mouvement, l'action, le changement. On va pouvoir passer d'une situation A à une situation B. Au final, ce travail sur ces énergies, c'est vraiment d'aller libérer, se libérer de ces anciennes perceptions et de s'autoriser à devenir la future version de soi. Et je ne dis pas la meilleure version de soi, c'est juste la future version de soi, celle qui correspond finalement à nos aspirations, à là où on a envie d'être. C'est comme si en fait on se libérait d'un vêtement qu'on sentirait trop étriqué, et que ce serait comme une camisole, on n'arriverait pas à s'en défaire, c'est un petit peu ça. Cette énergie négative, quand elle nous plombe, elle est comme cette camisole qui nous enferme. Et faire ce travail-là, c'est d'aller justement déverrouiller, enlever tous les freins, les barrières, se libérer, pouvoir retirer cette camisole et retrouver son énergie positive, retrouver de l'élan, retrouver de l'enthousiasme, retrouver de la joie, de la légèreté. Mais ce travail-là, comme je l'ai dit tout à l'heure, Personne ne le fera à votre place et prendre soin de votre énergie, personne ne va le faire à votre place. Donc vous n'êtes pas obligé de subir, vous pouvez initier le changement, reprendre votre pouvoir. Et ça, rien que ça, reprendre son pouvoir, reprendre les rênes de sa vie, reprendre les choses en main, c'est quelque chose qui redonne beaucoup d'énergie. Voilà, j'espère que cet épisode aura créé une inspiration chez vous. N'hésitez pas à venir partager, me le dire, à laisser un commentaire sous le podcast. N'hésitez pas à partager ce podcast à vos amis, dans votre story, sur les réseaux sociaux, à dire... Parce que ça vous apporte, un petit mot juste pour qualifier l'inspiration que ça vous a apporté. Je serais ravie de vous repartager aussi sur mes réseaux sociaux, de commenter avec vous, enfin de répondre à vos commentaires, d'échanger avec vous directement. Je vous remercie pour votre écoute et je vous souhaite une très très belle semaine. A bientôt. Merci pour votre écoute d'aujourd'hui. Si vous avez aimé ce podcast et pour ne rien manquer des prochains épisodes, suivez-moi sur votre plateforme de podcast préférée. Si vous pensez que son écoute peut être utile à un proche, n'hésitez pas à le lui partager afin de le soutenir dans son cheminement personnel. En attendant le prochain épisode, retrouvez-moi sur les réseaux sociaux. Je vous dis à très bientôt et d'ici là, n'oubliez pas de répondre à l'appel du calme.