Speaker #0Bonjour et bienvenue dans l'Appel du calme, le podcast dédié aux personnes en quête de calme intérieur et d'harmonie dans leur vie. Ensemble, nous allons explorer les solutions pour vivre votre quotidien plus librement, vos émotions plus sereinement et vous épanouir avec confiance. Je suis Anne-Gaëlle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-être. issues de ma pratique professionnelle, à des partages inspirants tirés de mon laboratoire de vie personnelle, à des méditations guidées et à la pleine conscience, accédez à plus de sérénité, d'énergie positive et d'équilibre dans votre vie. Alors, pour rejoindre cette douce aventure, embarquez dès maintenant dans ce nouvel épisode. À tout de suite ! Bonjour les belles-âmes, je suis ravie de vous accueillir aujourd'hui dans ce podcast L'Appel du Calme. J'espère que vous allez bien, que vous avez passé un très bel été. Et pour celles et ceux qui sont rentrés aujourd'hui, comme les écoliers, eh bien j'espère que vous avez passé une bonne rentrée. Avant de débuter cet épisode, je voulais simplement vous avertir que celui-ci a été enregistré à l'extérieur, dans des conditions dont vous n'avez pas l'habitude, ce qui fait que le son est moins qualitatif que d'habitude, je le reconnais. Merci. Toutefois, pour conserver la spontanéité de mes propos, de mon message, j'ai préféré le laisser tel quel plutôt que le réenregistrer. Voilà, donc au départ, le son est un petit peu chaotique, ensuite ça se stabilise, il faudra peut-être monter légèrement le volume et ensuite le rebaisser vers la fin d'épisode pour... pour ne pas être assourdie par le jingle de fin. En tout cas, promis, je n'ai pas enregistré depuis le fond d'une piscine ou d'une baignoire avec un tuba, même si c'est vraiment l'impression que ça donne avec cet effet écho bizarre. C'était les écouteurs que j'avais à ce moment-là disponibles. Donc j'y suis allée avec ça. Spontanéité et présence en tout cas à vous à ce moment-là, puisque j'avais vraiment ce message qui résonnait en moi pour vous. Alors j'espère que cela ne perturbera pas votre écoute. Je vous remercie déjà de votre... compréhension et je vous dis à tout de suite pour ce nouvel épisode. Bonne écoute à vous ! Bonjour et bienvenue sur le podcast N'appelle du calme et j'espère que vous allez bien. Une très bonne chance de vous retrouver aujourd'hui et j'innove avec une nouvelle façon d'enregistrer. En fait, j'avais à cœur de partager quelque chose avec vous aujourd'hui, une idée, une réflexion qui m'est venue et puis je me suis dit si j'attends quelques jours, parce que ça y est, c'est le week-end, je vais fermer mon bureau, je vais oublier. Et je ne vais pas réussir à délivrer cette réflexion comme je le souhaitais au départ. Donc j'ai allumé mon iPhone, je l'ai mis sur dictaphone et j'enregistre comme ça. Donc vous allez entendre probablement derrière des sons, des bruits de la nature, peut-être des véhicules qui passent. Voilà, donc en ce moment là, je suis... pour vous situer dans des écuries, et donc j'ai juste en face de moi une jument avec son poulain juste à côté de moi. Et je vais essayer de rester par là, parce que c'est un coin à peu près tranquille, donc il ne devrait pas y avoir trop trop de bruit. La réflexion qui m'est venue, c'est une réflexion qui est arrivée dans ma pratique de pleine conscience, et si j'ai à cœur de vous la partager, c'est parce que je pense que... elle peut venir aussi vous interroger sur une situation que vous rencontrez vous aussi dans votre quotidien. En pratiquant depuis plusieurs semaines maintenant, même plusieurs mois, de façon assez assidue la paix de conscience, on peut dire quotidiennement, donc des méditations de paix de conscience, j'ai découvert une forme de réelle difficulté à poser mon attention. Au départ, et ça fait très longtemps que je fais de la méditation, de façon plutôt autodidacte, et en général j'aime bien pratiquer la méditation guidée, donc avec un support qui va me guider, un support voix, une musique qui va créer une forme d'ambiance. Ça m'aide à rester concentrée, à maintenir mon attention sur ma respiration, sur mes sensations, sur... les visualisations qui sont proposées. Et là, dans le programme de formation que je suis en train de suivre, les méditations se font, alors oui, guidées, certes, mais finalement avec très très peu de mots utilisés, et puis surtout de longs espaces de pratiques non guidées, et il n'y a pas de musique. Donc c'est tout nouveau pour moi. Et en pratiquant, j'ai remarqué à quel point À quel point mon attention divague très très très rapidement. On a du mal à être concentré dans notre quotidien parce qu'on est sans cesse interpellé, distrait, capté, occupé par des choses, donc des sollicitations extérieures. et puis une liste de choses à faire, et puis des préoccupations, et puis aussi des pensées évidemment. Et les pensées agissent vraiment comme une forme de distraction, c'est-à-dire que toutes nos pensées déjà ne sont pas utiles, il y a plein de pensées qu'on pourrait... Laisser de côté sans que ça change réellement le fond de notre journée, le sens de notre vie. Il y a beaucoup de pensées qu'on ressasse en fait, qui ne sont que des répétitions, des ruminations, des choses qu'on répète encore et encore. Il y a beaucoup de pensées d'ordre logistique sur les tâches qu'on doit faire, ce qu'on n'a pas fait. Et puis il y a beaucoup de pensées aussi critiques. Et là, ces espaces de méditation, en quelque sorte, ils me challengent là-dessus, c'est-à-dire que l'attention doit être focalisée, enfin, même pas utiliser le doigt, mais en gros, le but de l'exercice, c'est vraiment de réussir à poser son attention sur la respiration ou les sensations corporelles, et la durée, en plus de ces méditations, elle est quand même assez longue. Et très rapidement, je m'aperçois que je pense à ce que je dois faire ensuite. Je pense à un tas de choses. En fait, j'ai parfois des idées qui me viennent, donc c'est plutôt positif. Ce n'est pas forcément que des pensées inutiles. Donc je me dis, prends des notes parce que tu vas oublier. Et puis parfois même, je me rends compte que j'ai envie simplement juste de consulter mon téléphone. Un peu de façon automatique, d'aller scroller, d'ouvrir les mails, de checker si j'ai un message ou pas. Là, je me dis, waouh, en fait, même pendant 20 minutes, 40 minutes, c'est super dur d'être présent à soi-même, présent simplement à ce qui est là. Et c'est super dur de rester dans cette observation juste de ce qui est là. sans être sans arrêt dans la projection, sans être sans arrêt en train de se dire qu'est-ce que je dois faire ensuite ? Qu'est-ce que je n'ai pas fait ? Qu'est-ce qui s'est passé à tel moment ? Et pourquoi ça s'est passé comme ça ? J'imagine que vous voyez de quoi je parle. C'est le même genre de pensées qui surviennent aussi quand on s'endort et qu'on a du mal à s'endormir. On ressasse beaucoup, on tourne en rond dans ses problèmes, on se pose un tas de questions et on n'arrive pas à trouver les réponses. En fait, toutes ces pensées-là... Déjà, d'une part, en général, elles ne se résolvent pas, justement, avec des pensées. Ça amène à l'impasse, en général. Et ces pensées-là, peut-être que ça vous est arrivé, ou ces problématiques-là, ou ces questions-là, vous en obtenez les réponses, des solutions, à partir du moment où vous relâchez l'attention sur ces pensées. C'est-à-dire quand vous déplacez votre attention ailleurs. Quand vous déplacez votre attention, justement sur l'instant présent, au lieu d'être centré sur le problème. Ça nécessite quoi ? Ça nécessite en fait d'être dans l'observation de ce qui est. Et en méditation pleine conscience, l'observation de ce qui est, et pas j'observe pour ensuite j'ai fait l'analyse, ce qui se passe. Parce que si je me dis par exemple... que je n'arrive pas à maintenir mon attention, déjà je suis dans une forme de jugement de je devrais réussir à maintenir mon attention et je n'y arrive pas, donc je suis un échec. La méditation de pleine conscience, elle invite plutôt à l'observation curieuse, à avoir cette curiosité, soit sur la vie, sur les événements autour de nous, sur les autres, etc. Pas pour être dans le jugement, pas pour être dans la critique, mais pour être vraiment juste dans il se passe quoi. à cet instant. Et quand il se passe ça, comment je me sens ? Où est-ce que ça se situe dans mon corps ? Comment mon corps réagit ? Etc. Ça amène forcément une meilleure connaissance de soi, des prises de conscience, une forme de lâcher prise. Parce que je ne suis pas dans la recherche, la quête de solutions. L'idée que je veux amener avec cette réflexion-là, et sur laquelle je vous invite à amener votre propre réflexion, au regard de ce que vous vivez dans votre réalité, parce que ce n'est pas pour parler de moi, ni de ma vie, ni de mon existence, c'est pour que, en quelque sorte, vous proposiez une sorte de miroir, et d'observer chez vous comment ça résonne. Donc si vous vous rendez compte que votre attention est distraite, sachez que c'est normal. C'est normal d'avoir de la difficulté à se concentrer. Et c'est normal que l'esprit, le cerveau, cherche à combler les vides. L'être humain, le cerveau humain du moins, n'aime pas le vide. Il n'aime pas le rien, il n'aime pas les blancs, il n'aime pas tout ça. Il a besoin de combler. Donc il va combler très souvent avec des choses qu'il connaît. Et il va combler aussi avec des choses qu'il imagine. Et ces pensées ne sont pas forcément la réalité du moment. Ces pensées, c'est quand elles surviennent et qu'elles captent votre attention plus que ce qu'ils devraient en fait. Ce n'est pas forcément une réalité que vous êtes en train de vivre, ce sont juste vos pensées. Et ces pensées, elles se raccrochent à ce qu'elles connaissent ou à ce qu'elles les imaginent. La seule réalité, en fait, à ce moment-là, c'est vos perceptions, c'est vos ressentis, c'est ce qui émane de votre corps. C'est la respiration. c'est juste ce qui est là à l'instant présent et c'est pour ça que la méditation de pleine conscience c'est un outil formidable parce que oui ça a cette forme d'exigence de d'avoir cette capacité de développer cette capacité d'attendre au présent et ouais je sais que ça parait super galvaudé on entend beaucoup ça il faut être dans le s'y etc. Mais il y a tellement... Comment je peux vous le dire ? En fait, vous savez, parfois, il s'agit de beaucoup remplir les espaces vides de notre existence, à combler des manques, à essayer de combler nos insécurités par autre chose, à... avoir des attitudes de compensation, que finalement on passe parfois tout simplement à côté de la satisfaction, de nos besoins réels du moment, de nos aspirations du moment, de nos envies du moment, de nos ressentis. Parfois on passe complètement à côté des signaux que le corps envoie. Ça peut expliquer ce syndrome qu'on a. la tête, le nez dans le guidon et qui fait qu'après on ne se sent pas bien parce qu'on a poussé notre corps au-delà de ses limites. Et en fait je voulais vous rassurer avec cette notion de rien, quand mon intention est distraite et qu'automatiquement elle veut combler ce rien avec des pensées, avec des distractions ou autre, à ce que je fais. C'est que j'observe ça avec compassion. Je me dis, ok, c'est juste qu'en fait, là, pour mon cerveau, c'est inquiétant. Et surtout, il n'en a pas l'habitude. À quel moment, à quelle fréquence j'offre à mon esprit et à mon corps, finalement, ces moments, ces espaces de méditation ? Alors pour moi, par exemple, c'est maintenant quasiment une fois par jour. Mais je sais qu'au quotidien, et pour la plupart des gens, c'est assez rare. Donc je voulais vous rassurer avec ça Dans ce rien en fait il y a beaucoup de choses qui se créent et que plus j'apprends à laisser de la place au rien, à accepter le rien, et à ne pas essayer à tout prix de le combler, plus il va émerger des choses, plus il va se créer des choses. Il y a une espèce de forme de confiance que vous pouvez développer par rapport à ça, une forme de tranquillité aussi, même si je sais que ce n'est pas facile, de vous dire, en fait, c'est pas parce que là, je ne fais rien, Ou peut-être que je vais prendre une pause parce que ça ne se passe plus exactement comme je le souhaite dans ma vie. Je sens que c'est bloqué, que quoi que je fasse, quoi que j'initie, je tourne en rond. Et peut-être que vous vous dites, ok, mais c'est quoi la suite ? Il y a beaucoup d'incertitudes, ça me fait flipper, je ne contrôle pas la situation. Je ne sais pas ce qui va advenir, je ne sais pas quels seront les résultats de tel ou tel truc. Et donc je comprends que ce soit flippant en fait. Si vous avez cette observation curieuse du coup, de ce qui se passe et de ce que vous ressentez quand ces moments d'incertitude surviennent, quand ces moments de peur surviennent, et que vous les embrassez, c'est-à-dire que vous les laissez s'inviter dans votre vie, malgré l'inconfort que ça suscite, tout en ayant beaucoup de compassion, tout en vous permettant de ressentir cette inquiétude et d'être simplement d'accord avec ça. il va se poser des choses, il va se poser des choses et ça va créer des choses qui seront beaucoup plus justes et alignées avec qui vous êtes. Je ne suis pas de l'école qui dit que il faut juste être et que tout se fera naturellement. Je suis de l'école des coachs qui forcément croient en l'engagement, en l'action, en l'action qui transforme, qui émette des changements. Mais si on fait des actions complètement incohérentes, désalignées avec qui on est, avec nos besoins, avec nos valeurs, en fait on va juste créer de la résistance et il n'y aura plus de place pour amener des choses dans sa vie. qui auront beaucoup plus de sens finalement pour vous, beaucoup plus de valeur, qui satisferont vos besoins, etc. Voilà, donc je ne sais pas si vous avez perdu ou si vous avez suivi cette réflexion. Mais en fait c'est une invitation à la confiance dans le néant, dans le rien, dans le vide, dans lequel finalement se crée parfois tout. Le lien avec cette capacité d'attention, c'est juste d'observer avec curiosité ce qui se passe, même quand et surtout quand votre attention est distraite par autre chose. Observez par quoi elle est distraite, par quoi votre esprit essaye de combler les vides. Ça peut être des pensées, ça peut être des choses, des activités, des habitudes. Et essayez de ne pas juger ça, mais juste de vous dire. Comment à partir de ça, je peux aller vers plus de ce que je souhaite et plus de ce qui doit être réellement pour moi. Et ayez confiance en ce vide, donc faire l'expérience du coup le plus possible pour voir émerger tout ça. Voilà, donc n'hésitez pas à me dire. si ça résonne un petit peu pour vous, ce que ça amène comme questionnement. Je serais ravie de vous répondre si vous m'écrivez. Comme le font certains auditeurs, je leur réponds directement lorsqu'ils m'écrivent par e-mail, ou bien sûr sur les réseaux sociaux. J'espère que ce format spontané, inédit, vous a plu. Et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. A bientôt. Merci pour votre écoute d'aujourd'hui. Si vous avez aimé ce podcast et pour ne rien manquer des prochains épisodes, suivez-moi sur votre plateforme de podcast préférée. Si vous pensez que son écoute peut être utile à un proche, n'hésitez pas à le lui partager afin de le soutenir dans son cheminement personnel. En attendant le prochain épisode, retrouvez-moi sur les réseaux sociaux. Je vous dis à très bientôt et d'ici là, n'oubliez pas de répondre à l'appel du calme.
