Speaker #0Bonjour et bienvenue dans l'Appel du calme, le podcast dédié aux personnes en quête de calme intérieur et d'harmonie dans leur vie. Ensemble, nous allons explorer les solutions pour vivre votre quotidien plus librement, vos émotions plus sereinement et vous épanouir avec confiance. Je suis Anne-Gaëlle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-être. issues de ma pratique professionnelle, à des partages inspirants tirés de mon laboratoire de vie personnelle, à des méditations guidées et à la pleine conscience, accédez à plus de sérénité, d'énergie positive et d'équilibre dans votre vie. Alors, pour rejoindre cette douce aventure, embarquez dès maintenant dans ce nouvel épisode. À tout de suite ! Bonjour les amis et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast L'Appel du Calme. Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui depuis mon bureau avec des conditions d'enregistrement meilleures que celles du précédent épisode. Ceci dit, j'ai eu beaucoup beaucoup de plaisir à enregistrer le dernier épisode parce que j'ai pu vous délivrer une pensée spontanée au moment où elle est arrivée, donc sans préparation aucune du sujet, sans notes précises. Et franchement, j'ai trouvé que c'était un épisode qui, dans le fond, avait beaucoup de qualité. Après, je reconnais que sur la forme, ce n'était pas terrible pour vous, chers auditeurs. Donc si vous avez été jusqu'au bout de l'écoute, je vous remercie, vous avez toute ma reconnaissance. Si vous avez quitté l'épisode dès le départ parce que vous vous êtes dit Non mais là, ça ne va pas être possible je vous comprends pleinement. Et bon, ce n'est pas le but, donc je reviens dans mon bureau, derrière mon micro, pour vous délivrer ce nouveau sujet. Aujourd'hui on va parler de gratitude et notamment du fait de décentrer sa pensée du négatif. Comment et pourquoi pratiquer la gratitude dans les moments difficiles ou quand ça ne va pas, c'est ce qu'on va voir aujourd'hui ensemble parce que j'ai constaté de par déjà mon propre vécu, ma propre perception de la gratitude à un certain moment donné de ma vie et le... Les expériences que font mon entourage, des clients, etc., c'est que quand ça ne va pas, on est vraiment focalisé sur tout ce qui ne va pas. Et ça donne une dimension de notre vie, une dimension assez sombre de notre vie, où on a l'impression que vraiment tout va mal ou que rien ne va. On peut le formuler comme on souhaite. Parfois aussi, ce sont de toutes petites choses. Ce n'est pas forcément des choses gravissimes qui nous arrivent. Ce sont aussi des... petites choses sur lesquelles on a tendance à se focaliser et à développer une forme de négativité, de discours très négatifs, soit envers la vie, soit envers des situations, soit envers nous-mêmes. Ce qui est problématique, c'est que oui, on peut être en réaction contre, bien sûr, contre des choses qui se passent, contre certaines situations, contre des événements, des circonstances extérieures. La problématique, et que je constate énormément, c'est pour ça que j'en parle aujourd'hui, c'est qu'en réalité, il y a aussi beaucoup de gens qui sont dans la réaction vis-à-vis d'eux-mêmes et dans un discours très très négatif, entretenu quotidiennement vis-à-vis d'eux-mêmes. Donc je m'explique, je vais donner des exemples. Ça peut être sur le physique, dès le matin quand vous vous regardez dans le miroir, le fait peut-être de vous critiquer, de critiquer votre physique, votre corps ou certaines parties de votre corps, vous blâmer d'avoir pris peut-être 1 ou 2 ou 3 ou 4 ou 5 kilos. Vous blâmez d'avoir des cheveux comme ceci et pas comme cela. Vous critiquez parce que vous avez un bouton qui a poussé dans la nuit et que vous avez l'impression qu'on voit que ça. Vous critiquez parce que vous avez une partie de votre corps sur laquelle vous complexez. Et en fait c'est comme s'il y avait une espèce de zoom qui était fait sur cette partie-là, sur cette chose-là en particulier. Et vous avez l'impression que quand vous allez sortir dans la rue... Tout le monde va voir que ça, c'est-à-dire que j'ai un bouton qui a poussé sur le menton, tout le monde va voir que j'ai ce bouton en plein milieu de la figure. Et je veux dire, on focalise tellement sur nos défauts, nos faiblesses, ce qui ne va pas, ce qui nous manque, ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'a pas fait, qu'en fait on ne voit plus tout le reste, on devient aveugle au reste. À force d'entretenir ces discours négatifs, on crée forcément aussi du négatif en termes de répercussions, en termes d'effets, d'énergie qu'on va avoir au quotidien. On va créer aussi du négatif. J'accompagne beaucoup de femmes et honnêtement, je n'ai jamais accompagné une femme contente de... l'image qu'elle renvoyait. J'ai un miroir dans mon bureau, vous ne pouvez pas le voir dans mon cabinet là. Donc quand j'accompagne une personne, il y a certains exercices qui se font face miroir. Et puis quand c'est en vidéo, ce n'est pas grave, je vais questionner autour de ces questions-là de l'image. Mais très souvent, ce qui ressort, c'est que je n'aime pas me regarder. Je ne suis pas à l'aise avec mon image. Je n'aime pas ceci, je n'aime pas cela. Et c'est la première chose qui vient. Et donc il y a une forme de travail de mon côté qui est d'aller questionner. pour faire ressortir justement le positif. Qu'est-ce qui est bien ? Qu'est-ce qu'elles peuvent aimer davantage chez elles ? Et qu'elles mettent en lumière ces parties-là d'elles-mêmes et qu'elles puissent commencer à s'apprécier, à s'aimer. Et en fait, quand on est beaucoup focalisé comme ça sur le négatif, on n'arrive pas à voir d'une part le positif et on n'arrive pas à être reconnaissant, reconnaissante envers ce qu'on a déjà. Et quand on vit du coup des moments difficiles, des épreuves un petit peu plus difficiles, des défis à surmonter, et quand on est face à ces défis, qu'ils soient plus ou moins contraignants, qu'ils soient plus ou moins difficiles à surmonter, parce qu'il y a des périodes de nos vies qui sont extrêmement douloureuses, extrêmement difficiles, où légitimement c'est ok de se dire purée, c'est terrible ce que je traverse et rien ne va et là je suis au bord du désespoir Quand on est au bord du désespoir, Parce que j'essaye de vraiment balayer toute la palette des émotions depuis la petite contrariété jusqu'à vraiment cette notion de là je suis en train de vivre quelque chose de terrible dans ma vie et je ne sais pas si je vais réussir à surmonter ça. Je pense aux personnes qui perdent quelqu'un par exemple. Voilà, je vis une épreuve dont je ne sais pas comment me sortir et de toute façon qui me fait voir la vie en noir quoi. comment je peux dans ces moments-là éprouver de la gratitude, de la reconnaissance. D'ailleurs, pourquoi le faire déjà ? Peut-être que si je vous donne le sens de pourquoi pratiquer la gratitude quand ça ne va pas, ça peut vous donner l'envie, l'idée de vous pencher sur cette pratique-là. Cette pratique-là, c'est une pratique de la pleine conscience et parfois on a tendance à penser, quand on ne connaît pas réellement ce qu'est la pratique de la gratitude, que c'est une façon de nier la réalité. en se cachant derrière un positivisme toxique. Ce serait comme imaginer que parce que je pratique la gratitude, je dois nier mes ressentis, mes émotions désagréables, négatives. Je dois nier la réalité que je suis en train de traverser, la perception des choses que j'ai. C'est pas ça la gratitude. La gratitude, c'est pas un truc de béni-oui-oui où on baigne dans un monde de bings ou nours où tout est joli. La gratitude, c'est le fait de... réaliser, alors pas réaliser, de le fait d'accepter, de voir les choses telles qu'elles sont en fait. Donc j'ai le droit de dire que ça ne va pas, que ce que je vis est extrêmement douloureux, j'ai le droit de le reconnaître. Reconnaître, c'est vraiment le mot important en fait. Reconnaître ce que je ressens en le verbalisant, en l'exprimant, en étant connecté à ces ressentis. Je ne vais pas bien, ce que je vis, je le vis mal, donc je le verbalise, c'est une réalité, c'est ma perception des choses. actuellement. Et la gratitude, elle, elle va nous aider à comme dézoomer de notre situation pour élargir le champ. Donc, imaginez, on vous colle une feuille avec un point au centre de la feuille, et bien, vous allez coller la feuille à votre nez, ce point, il va avoir une certaine image, vous allez loucher dessus, il va peut-être se dédoubler, vous avez l'impression qu'il y en a plusieurs. Quand on éloigne la feuille de votre nez, de votre regard, plus vous éloignez la feuille et plus le point va devenir petit. Et en fait, vous allez voir ce qu'il y a aussi autour du point qui était au centre de la feuille. Et l'idée avec la gratitude, c'est un petit peu ça. C'est d'aller vraiment dézoomer. Donc on éloigne ce sur quoi on est focalisé pour voir ce qu'il y a aussi tout autour. Parce que je suis convaincue que même quand on vit la plus terrible des épreuves... Et vous voyez, je marque un temps d'arrêt parce que je veux le formuler avec beaucoup de tact pour ceux qui sont en train de vivre ces moments-là. Je n'ai pas envie en fait que vous ayez l'impression que je veux minimiser ça, parce que je sais ô combien c'est difficile au contraire. Quand on vit la plus terrible des épreuves, c'est faux quelque part de dire que tout va mal. Ce n'est pas vrai en fait que absolument tout, à cet instant-là, aille mal. Il y a quelque chose qui est terrible à vivre, à surmonter, mais autour de ça, il y a des petits éléments qu'on ne voit plus tellement cet événement est douloureux, tellement la douleur est grande. Vous savez, quand vous avez une douleur très forte physique, vous êtes concentré sur cette douleur physique. Par exemple, vous avez une douleur au genou qui est très forte, qui vous empêche de marcher, ça vous empêche de sentir que le haut du corps va bien. En fait, vous êtes concentré uniquement sur la douleur. Quand c'est émotionnel, c'est la même chose. Quand on a une douleur émotionnelle, on est concentré sur notre douleur émotionnelle et on n'arrive pas à voir les autres endroits où ça va bien dans notre vie. Donc la gratitude, elle va nous aider à ça. Et ce qui est intéressant avec la gratitude, c'est que ça va permettre de créer de nouveaux chemins neuronaux face aux situations désagréables de la vie que l'on expérimente. Je m'explique. Les chemins neuronaux, en fait, c'est vraiment au niveau de notre cerveau, c'est ce qui se crée. par le biais de répétitions d'expériences ou par une expérience à forte intensité émotionnelle. Donc l'humain, en fait, il apprend par répétition ou il apprend par forte intensité émotionnelle. Une fois qu'il a appris quelque chose, le chemin neuronal se crée et ça crée des automatismes. Telle situation égale telle réponse émotionnelle, physique, physiologique, etc. Quand je suis face à une situation difficile, stressante, Je vais avoir un chemin neuronal qui va m'indiquer, comme un petit signal d'alerte, Tiens, telle situation, je l'ai déjà vécue par le passé, ça a provoqué telle émotion, j'ai appris que face à cette situation, il y avait de gros risques, que derrière, c'était difficile de s'en remettre, que c'est douloureux, etc. Donc, ce chemin neuronal est créé. Et automatiquement, on va réagir de cette façon-là, de se dire Ok, en fait, c'est pourri, c'est la merde, ça va être galère, ça va être… La bonne nouvelle, c'est que grâce à notre neuroplasticité cérébrale, nous pouvons reprogrammer notre cerveau en induisant des réponses différentes de celles que l'on a pu connaître par le passé. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'en transformant la perception que j'ai de l'événement que je suis en train de vivre, en y apportant une réponse qui est permise par plus de conscience de ce que je suis en train de vivre et de comment j'y réagis, Je vais pouvoir y réagir différemment, créer de nouveaux chemins neuronaux, certes peut-être avec une petite empreinte de stress, la génération certainement d'hormones liées au stress comme le cortisol, mais en parallèle, si j'aborde cette situation différemment, notamment en m'obligeant à aller voir le positif qu'il y a tout autour de cette situation, et peut-être même à l'intérieur de la situation que je suis en train de vivre selon ce qu'elle est, je vais créer aussi. Une réponse positive, je vais augmenter du coup ma faculté de résilience et grâce notamment à la gratitude, je vais favoriser la production, la libération d'hormones dites du bien-être, du bonheur, donc qui soutiennent finalement mon bien-être, à savoir la dopamine, l'ocytocine et la sérotonine. On apprend à notre corps, à notre cerveau à réagir différemment aux situations. Et plus j'entraîne mon corps, mon cerveau à réagir de cette façon, et plus ça s'auto-renforce. C'est-à-dire que les chemins neuronaux se créent avec de plus en plus de fluidité, de facilité, de rapidité. Donc, vous comprenez bien le mécanisme. Si je suis constamment en train de ruminer du négatif, etc., je crée du négatif. C'est vraiment ce que j'ai exprimé au début de l'épisode, je crée du négatif. Si j'apprends à être dans la gratitude aussi, je vais créer... également du positif, en tout cas je vais créer une plus forte capacité de résilience face aux situations. Je crée quelque chose de différent, une réponse différente qui va me faciliter la vie grandement, qui va me permettre aussi d'apprécier un petit peu mon existence, même dans les moments difficiles. C'est probablement le fait justement d'apprécier mon existence dans les moments difficiles qui va me permettre de me donner la force nécessaire, les ressources nécessaires pour Et bien trouver des solutions pour mobiliser des ressources, pour être doux envers moi-même le temps que les choses s'arrangent, d'être plus patient, etc. Ça, c'est la première des choses, la première des raisons plutôt physiologiques pour laquelle c'est intéressant d'aller pratiquer la gratitude dans les moments difficiles. Aussi, ce qui est prouvé maintenant scientifiquement, il y a beaucoup d'études psychologiques et scientifiques qui ont été faites autour de la gratitude, c'est que forcément, du coup, ça va diminuer l'hormone du stress généré par le stress qui est le cortisol. Ainsi, la diminution du stress, de l'anxiété va favoriser... Un meilleur sommeil va favoriser ma capacité de résilience par exemple, dans le fait d'être plus disponible d'un point de vue cognitif, émotionnel, pour trouver des solutions, pour être créatif aussi dans la recherche de solutions, et également proactif. Ça va aussi permettre d'améliorer les liens sociaux, puisque de manière générale, si je suis reconnaissante envers la vie, envers mes amis, envers ma famille, envers... ma communauté envers les personnes de façon plus globale, je vais avoir une meilleure perception du monde qui sera plus porteuse d'espoir, d'optimisme et me permettra de nourrir également des relations plus solides. Le fait de se sentir mieux permet aussi de renforcer le système immunitaire et de diminuer les facteurs inflammatoires qui sont impliqués dans les maladies chroniques ou les douleurs chroniques, notamment qui participent à la diminution de la... perception de la douleur et de la même façon aussi cette diminution de l'hormone du stress qu'est le cortisol et du stress en général permet de diminuer la tension artérielle et donc de favoriser une meilleure santé cardiovasculaire. Il y a donc beaucoup de bénéfices à pratiquer la gratitude que ce soit sur le plan physique, psychologique ou physiologique, à tout moment de sa vie et particulièrement aussi et surtout aussi quand ça ne va pas. Donc comment faire, comment pratiquer la gratitude ? Imaginons que vraiment vous êtes dans une période où c'est compliqué pour vous, vous êtes dans un sac de nœuds, vous vous sentez perdu, vous ne savez plus quoi faire, vous ressentez peut-être énormément de chagrin et vous êtes enfermé dans votre chagrin, peut-être beaucoup de douleur et la seule chose dont vous avez envie c'est d'apaiser cette douleur, c'est déjà d'aller reconnaître ça, déjà de dire ok j'en suis là, j'en suis là de façon factuelle et objective, c'est-à-dire sans vous refaire tout le film en le dramatisant. Il est déjà dramatique des fois de par juste sa nature. Donc, observez qu'est-ce que ça fait dans mon corps. Comment mon corps y répond actuellement ? Par exemple, là en ce moment, je me sens tendue, j'ai des tensions au niveau des cervicales, j'ai des douleurs un petit peu partout dans le corps, je suis courbaturée, j'ai des maux de tête. Allez chercher un petit peu les réponses de votre corps à ce que vous êtes en train de vivre au niveau émotionnel. Pour déjà avoir une conscience de ce qui est là. Et ça vous donnera aussi ce point de départ de pouvoir voir comment ça évolue au fil des jours, peut-être même au fil des heures, peut-être même après avoir pratiqué votre rituel de gratitude. Parce qu'ensuite, effectivement, la gratitude ça va être quelque chose au départ que peut-être vous allez avoir besoin de ritualiser pour l'intégrer dans vos habitudes. Ce que je vous encourage à faire au départ, si vous n'avez pas l'habitude de le faire, c'est de prendre un journal et de noter tous les jours, allez, au moins trois kiffes du... 3 kiffes de jour, 3 gratitudes de jour, 3 choses pour lesquelles vous pouvez être reconnaissante, reconnaissante. Qu'est-ce qui vous a fait du bien aujourd'hui ? Et chaque jour, d'aller le noter pendant minimum 30 jours. Minimum 30 jours de gratitude. Au bout des 30 jours de gratitude, vous allez tous les soirs revenir sur votre journal et relire ce que vous avez noté les jours d'avant. Et tout ça, ça va créer des émotions positives. Tout ça, ça va créer quelque chose de positif. Ça va vous montrer qu'en fait, en réalité, il y a... En plus de ce que vous vivez, il y a aussi des choses positives qui vous arrivent. Alors comment on pratique la gratitude outre le fait de le noter dans un journal ? Après quand ça devient une habitude, vous pouvez tout à fait le faire juste dans votre tête le soir. Moi j'aime bien le faire avant de m'endormir. Revenir un petit peu sur ma journée, faire un bilan de la journée, me rappeler les événements et me dire ouais qu'est-ce qui était chouette aujourd'hui, qu'est-ce que j'ai aimé, qu'est-ce qui m'a fait du bien, à qui j'ai envie de dire merci. Voilà, moi je le fais comme ça, ça m'aide à m'endormir, à avoir un sommeil de qualité, un endormissement de qualité. Mais on peut aussi tout à fait le faire par écrit. Sur quoi en fait vous allez porter votre attention ? Sur quoi vous pouvez être reconnaissant ? Au départ, on peut avoir l'impression de vraiment marquer des trucs cuculapralines, du style j'ai bien aimé cette fleur, j'ai trouvé ce papillon joli. Mais ce n'est pas grave. Ce qui compte en fait, c'est pourquoi. Pourquoi cette fleur tu l'as aimée ? Pourquoi ce papillon tu l'as trouvé joli ? Qu'est-ce que ça a fait en toi ? C'est ça qu'il faut aller chercher. C'est l'émotion qui est connectée, le sens que vous mettez derrière, la raison pour laquelle vous aimez l'odeur du café le matin, la raison pour laquelle vous trouvez cette fleur jolie, la raison pour laquelle ce papillon, eh bien, il a captivé votre attention pendant quelques secondes ou minutes. La raison pour laquelle ça vous a touché quand, je ne sais pas, une personne au supermarché vous a souri, a échangé trois mots avec vous. Je ne sais pas, c'est d'aller chercher pourquoi. Je vais vous donner un exemple encore pour concrétiser les choses. L'autre jour, je suis allée déjeuner avec mon mari au restaurant et il faisait un petit peu frisquette, voyez-vous. On était en terrasse, du soleil certes, mais un petit vent frais, donc j'avais froid. je suis partie à la voiture récupérer une veste pour me couvrir. Quand je reviens m'asseoir à table, je croise le regard d'une dame qui est assise un petit peu plus loin, une dame plutôt âgée, toute mignonne. Et elle me sourit. Et elle me sourit d'une façon de dire Ah, je te comprends. Moi aussi, j'ai un peu frisquette. Et de dire C'est bien que tu te couvres. En fait, dans son regard, il y avait tout ça. Il y avait une forme de complicité, de Je partage un petit peu cette sensation de fraîcheur que tu as. Et en même temps, c'est bien ma petite couvre-toit. J'ai senti quelque chose de très maternel, de très à la fois compatissant maternel. C'était sympa. C'était un regard échangé, un sourire échangé. Ça a duré quoi ? Quelques secondes, mais ça m'a touchée. J'ai eu l'impression d'avoir une communication avec cette personne que je ne connaissais pas. Alors ça ne va pas bouleverser ma vie, ça ne va pas changer ma vie, on est d'accord. Mais l'effet cumulé de toutes ces petites choses qui vous font du bien. Eh bien ça, ça produit quelque chose qui donne du sens à votre existence. Imaginez un instant si vous trouvez ces choses-là trop cucues et trop banales. Imaginez juste que justement on vous retire toutes ces petites choses. Si vous avez du mal à trouver envers quoi être reconnaissant, reconnaissante, envers quoi vous pourriez éprouver de la gratitude, imaginez qu'on vous enlève plutôt certaines choses. Ah, là c'est pas pareil. Donc je vous laisse un instant sur ça, parce que c'est d'une puissance phénoménale. À ce moment-là, on se dit, ah oui, mais en fait, peut-être que s'il y avait zéro fleur sur mon chemin, s'il y avait zéro petit être vivant qui a tendance à m'émerveiller, captiver mon attention, juste le fait de trouver mignon parfois ou joli, si je n'avais pas le sourire de mes enfants, si je n'avais pas le sourire d'un ami, d'une amie, d'un conjoint, un geste de tendresse, une marque d'affection, Un compliment, si j'avais pas ne serait-ce que ma main pour écrire dans mon journal, si j'avais pas mes pieds pour me déplacer, si j'avais pas... Ah ouais là ce serait vraiment pourri, ce serait vraiment la merde, ce serait vraiment pas la même vie. Alors au fond qu'est-ce qui vaut le coup ? Qu'est-ce qui en vaut la peine d'être reconnu pour ce que c'est ? C'est-à-dire pour ce qui nous procure du bien, pour ce qui nous aide à avancer finalement. Parce que quand vous cumulez tout ça, ce sont des raisons de trouver votre vie plus jolie, d'apprécier un petit peu plus votre vie et qui vous êtes. Et d'ailleurs en parlant de ça, parce qu'on a tendance aussi à penser que la gratitude doit être particulièrement orientée sur des choses... extérieures à vous-même, des circonstances extérieures à vous-même. Et là, je tiens à dire que c'est une erreur, en fait, de pratiquer la gratitude de cette façon, d'être systématiquement reconnaissant uniquement envers des choses extérieures à vous-même. Je vais vous expliquer pourquoi. C'est que si vous faites ça, en fait, vous êtes en train aussi d'envoyer le message que votre bonheur ne dépend que de ce qui est à l'extérieur de vous. C'est très bien d'être dans cette démarche-là parce que ça aide à... élargir sa conscience, à être aussi plus altruiste, à ouvrir son cœur au monde, aux autres, à être plus confiant envers la vie, à apprécier davantage la vie, c'est très important. Sauf que c'est comme se déposséder aussi du pouvoir que l'on a nous-mêmes à créer notre propre bonheur. N'hésitez pas à peut-être dans vos trois gratitudes, en mettre deux sur des choses extérieures à vous-même et une qui vous concerne pleinement. Qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui ? Qui j'ai été aujourd'hui ? Dont je suis reconnaissante en fait. Quel acte j'ai fait et pour lequel j'ai envie de me remercier ? Peut-être que c'est un acte que vous, vous avez fait, un acte de gentillesse, de bonté, de générosité, d'altruisme, de part juste qui vous êtes, votre attitude naturelle, mais reconnaissez-le en fait. Ayez de la gratitude pour qui vous êtes, pour la personne que vous êtes dans ce monde et ce que vous apportez. Peut-être que vous avez fait quelque chose, vous vous êtes sorti de votre zone de confort, vous vous êtes découvert d'une autre façon. Peut-être que vous avez fait un geste d'amour envers vous-même parce que vous avez sollicité de l'aide aujourd'hui. Ou vous avez demandé de l'aide à quelqu'un, ou vous vous êtes apporté un soin particulier. Remerciez-vous pour toutes ces choses. Éprouvez aussi de la gratitude pour ces choses qui vous concernent, qui dépendent de vous, de vos actions, de qui vous êtes. Donc ça peut être ce subtil mélange entre les deux pour vraiment augmenter votre conscience de Ah, j'ai un pouvoir aussi de changer certaines choses Par le biais de mes comportements, de mon regard sur la vie, de ma perception sur la vie, quand je change de perception et que ma perception devient plus positive, et je n'ai pas dit 100% positive, j'ai dit un petit peu plus positive ou beaucoup plus positive selon le degré de négativité dans lequel vous étiez en train de baigner, eh bien là, les choses commencent à bouger déjà à l'intérieur de moi. Sur le plan hormonal et donc sur le plan émotionnel, sur le plan physiologique, ce que je ressens à l'intérieur, forcément, ça rayonne un petit peu plus. Je rentre un petit peu plus en connexion avec des gens qui vont être sur cette même vibration, même énergie. Je vais peut-être du coup simplement, en changeant cette perception, en étant un petit peu différente, avoir un impact sur des personnes aussi qui vivent des moments un petit peu plus difficiles, qui sont eux-mêmes plongés dans la négativité et les aider. à changer à leur tour leur regard et finalement vous augmentez votre sentiment de satisfaction par rapport à votre vie. Ce qui compte c'est plus demain, après demain, ce qui compte c'est là, aujourd'hui, maintenant, qu'est-ce que j'ai déjà ? Qu'est-ce qu'il ne me manque pas en fait ? Qu'est-ce que j'ai déjà ? Et ça ne veut pas dire qu'on doit non plus nier qu'on a envie de plus. Être reconnaissant pour ce que j'ai déjà. Ça ne veut pas dire que je dois m'empêcher de vouloir plus. Bien sûr que je peux avoir des objectifs. Bien sûr que je peux avoir de l'ambition. Bien sûr que je peux avoir des rêves. Bien sûr que je peux vouloir changer des choses pour obtenir plus. Mais ça, ça démarre de déjà la reconnaissance. sens de où j'en suis aujourd'hui ? Quelles sont mes ressources actuelles ? Qu'est-ce que j'ai déjà qui me donne du pouvoir et de la force maintenant ? Mais je n'ai pas assez confiance en moi. Mais qu'as-tu fait aujourd'hui qui te donne confiance ? Qui as-tu été aujourd'hui qui te permet de dire qu'en fait tu es une bonne personne, qui a des qualités sur lesquelles tu peux t'appuyer et avoir confiance ? Comprenez que c'est difficile d'obtenir des choses quand on est constamment focalisé sur ce qui ne va pas. Et c'est difficile de devenir quelqu'un quand on est constamment focalisé sur qui on n'est pas. Soyez parfaitement au courant finalement de ce qui se passe dans votre vie, de qui vous êtes, de ce que vous faites. Mais soyez parfaitement au courant de ce qui est aussi positif, pas seulement négatif. Donc si je devais résumer un petit peu cet épisode, évidemment je vous encourage à tenir un journal de gratitude, à exprimer votre gratitude pour toutes ces choses qui vous font du bien, envers lesquelles vous avez envie d'éprouver de la reconnaissance, remercier peut-être quelqu'un qui est à l'origine d'un bon plat savoureux, grâce à qui je suis en train de me régaler ce midi, peut-être que... Ce que vous avez dans l'assiette, vous pouvez voyager jusqu'à son producteur, jusqu'à la façon dont ça a été cultivé, comment finalement la terre vous nourrit, etc. Ça peut être tout un voyage en fait, la gratitude, en y connectant vraiment le sens de pourquoi j'aime ça, pourquoi j'ai envie d'être reconnaissant envers ça, pourquoi je trouve ça joli, pourquoi je trouve ça beau, pourquoi ça me fait du bien. Creusez, n'hésitez pas à creuser et à trouver la gratitude finalement dans les choses simples. C'est pas que cul à praline, c'est au contraire essentiel. De la même façon, tenir un journal ou pratiquer la gratitude quotidiennement, ça vous permettra de vous rappeler comment vous avez pu surmonter certaines difficultés. Et vous créez cette empreinte en vous-même, cet apprentissage qui va vous permettre d'être de plus en plus résilient face aux épreuves, aux défis que la vie vous présentera de toute façon. Il ne s'agit pas d'éviter le négatif, mais de mieux le traverser. de mieux y répondre, d'être plus résilient face aux épreuves. N'hésitez pas aussi à dire verbalement votre gratitude, votre reconnaissance auprès des personnes à qui vous avez envie de le dire. Partagez ça en famille, avec vos amis. Dites-leur merci, dites-leur je suis reconnaissant pour. N'hésitez pas à cultiver la gentillesse, la bienveillance envers vous-même. Parce que ça vous aidera aussi à cultiver la gentillesse, la bienveillance, et avoir la gentillesse et la bienveillance dans toutes les choses qui vous entourent. Visualisez le positif chaque jour. Tout ceci va vraiment augmenter votre satisfaction de votre existence, apporter un regard positif sur votre existence, vous aider à aimer la vie, même si en ce moment c'est difficile pour vous. Si on devait conclure, je vous inviterais à ça, là tout de suite, maintenant. À qui vous avez envie de dire merci ou à quoi ? Pourquoi ? Pour qui ? vous êtes particulièrement reconnaissant à cet instant. Exprimez votre gratitude. Voilà, j'espère que cet épisode vous aura inspiré. Alors si justement, en ce moment, vous êtes dans une période où vous vivez beaucoup de stress, beaucoup d'anxiété, que vous vous sentez fatigué, démotivé, un petit peu moins bien, eh bien je vous propose de participer à mon challenge bien-être gratuit de 30 jours. Vous allez dans la description de cet épisode. Vous vous inscrivez en cliquant sur le lien et vous allez recevoir immédiatement dans votre boîte aux lettres des défis quotidiens, des exercices d'introspection, des conseils pratiques pour augmenter votre bien-être en 30 jours seulement. Ce sont des pratiques simples, facilement implémentables dans votre quotidien. Elles sont courtes, elles sont accessibles et vous allez pouvoir vraiment retrouver une énergie et une sérénité durable. Le lien est dans la description de cet épisode. Merci de l'avoir écouté. Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à me laisser un commentaire ou une évaluation sur iTunes ou Spotify. Votre avis est précieux et m'aide à faire connaître le podcast à d'autres auditeurs passionnés comme vous par les questions du bien-être, du développement personnel. N'oubliez pas de partager cet épisode avec vos amis sur vos réseaux sociaux pour répandre le calme en vous et autour de vous. Merci pour votre soutien. À très bientôt pour un nouvel épisode.