- Speaker #0
C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'Ariaboutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Aujourd'hui, je vais retrouver Camille Aro-Tullier, qui est la fondatrice de Fleurs Fleurs Fleurs. On s'était parlé il y a six mois dans un épisode qui vous avait beaucoup touché. Camille, c'est cette entrepreneuse passionnée qui a osé changer de vie pour devenir fleuriste en pleine pandémie, avec un projet totalement à contre-courant, profondément aligné avec ses valeurs. Elle propose des fleurs locales, de saison, dans des circuits courts. Et donc, pour cette série d'été, j'ai voulu prendre de ses nouvelles. Avec toujours la même sincérité, Camille revient sur ses six derniers mois, entre challenge professionnel et projets personnels. On parle de déconnexion, de sortie de zone de confort, de réseautage, de travail sans fin pour faire connaître sa boutique, et même de la galère bien trop souvent connue, celle de l'installation d'un échafaudage. Bref, un échange qui est riche,
- Speaker #1
qui est vrai,
- Speaker #0
qui est inspirant, comme toujours avec Camille. Je vous laisse à notre discussion. Bonne écoute !
- Speaker #1
Salut Camille !
- Speaker #2
Salut Audrey !
- Speaker #1
Ça va ?
- Speaker #2
Très bien, et toi ?
- Speaker #1
Très très bien, je suis trop contente de te voir, de t'entendre, de prendre ce temps pour discuter. Moi aussi. Ouais, c'est ça. Ça fait presque tout pile six mois qu'on a enregistré l'épisode ensemble. Et comme je te le disais, l'objectif, ça va être de prendre un peu de tes nouvelles, savoir qu'est-ce qui s'est passé pour toi pendant ces six mois, que tu nous racontes tes dernières aventures qui ont été nombreuses.
- Speaker #2
D'autres choses, ouais.
- Speaker #1
Déjà, on peut peut-être commencer par savoir comment tu vas aujourd'hui.
- Speaker #2
Très bien, très bien. Je profite de quelques jours de congé. pour prendre le temps pour toi et ça fait plaisir aussi avant de retourner à la boutique demain.
- Speaker #1
Ouais, ça fait du bien les breaks.
- Speaker #2
Ouais,
- Speaker #1
c'est clair. T'as réussi à t'en octroyer quelques-uns dans ce semestre ?
- Speaker #2
Ouais, en fait, tous les breaks que j'ai pris, c'était pas forcément... J'ai parlé pas mal de vacances, de choses comme ça. En fait, ça n'a jamais été des vacances. Ouais. Non. C'est des choses dont je parle assez ouvertement parce que c'est des choses dont on parle... pas et qui en plus dans la vie d'un entrepreneur d'autant plus quand on a une boutique et qu'on travaille travaille seul c'est vrai que tous les projets perso les petits pépins de santé les choses comme ça c'est des choses qui font partie du quotidien aussi et et j'ai du coup un parcours avec avec mon mari en ce moment on essaye de faire une fille et du coup c'est la deuxième tu vois quand on sait où il ya six mois je faisais la première et là je fais la deuxième Et du coup, je suis un peu forcée de prendre du temps pour moi. Ce qu'il dit, c'est des anesthésies, des choses. Donc, les médecins m'oblient à prendre un peu de temps. Mais pour le coup, je n'ai jamais de mal à prendre des vacances. Et tu vois, là, je vais fermer tout le mois d'août pour prendre de vraies vacances. Parce que j'ai discuté pas mal avec des commerçants du coin. Et je me rends compte à quel point tout le monde est... C'est toujours compliqué pour les commerçants de prendre des vacances. Ils ont l'impression de louper une vente ou louper un client. Et en fait, moi, je n'ai aucun problème avec ça. Parce que je me dis que plus on est en forme, et mieux on est dans sa boutique. Et je pense que c'est important. Je travaille seule comme la plupart des commerçants. On est beaucoup à travailler seule. Et quand tu es fatiguée, quand tu as besoin de vacances, quand tu es en stress, en fait, tu travailles mal comme tout le monde. Et donc, je pense que c'est ultra important de le faire. Et moi, au mois d'août, en plus, je suis fleuriste pour ceux qui n'auraient pas écouté le premier épisode.
- Speaker #1
On va les renvoyer vers le premier épisode.
- Speaker #2
Moi, je suis fleuriste et du coup, en plus, au mois d'août, tout le monde est parti. Enfin, moi, je travaille à Orléans. C'est vraiment une ville qui s'arrête du 14 juillet au 15 août. Donc, j'en profite pour prendre au moins trois semaines de vacances et franchement, je n'ai pas de scrupules.
- Speaker #1
Non mais t'as raison, c'est tellement important. Je crois que c'est très dur quand t'es entrepreneur et encore plus commerçant. Parce que la boutique, t'es pas là pour l'ouvrir et la fermer. À la limite, quand t'es entrepreneur et que t'as un e-shop, tu peux peut-être essayer un peu de gérer, même si des fois, c'est vraiment bien juste de briquer pour de vrai et pas être une moitié là. Parce que des fois, t'as l'impression d'être partout et nulle part. Oui, bien sûr.
- Speaker #2
Et puis c'est peut-être plus facile de déléguer quand t'as juste des commandes à envoyer. Tu personnifies pas non plus.
- Speaker #1
Oui, parce que toi, tu incarnes vraiment ta boutique.
- Speaker #2
Oui, mais en même temps, j'ai la chance d'avoir un public des clients hyper bienveillants qui, du coup, me disent « Camille, tu prends des vacances, c'est super et tu reviens en pleine forme. » Et qui m'attendent, exactement, et qui m'attendent trois semaines après ou quelques jours après et qui sont au rendez-vous et qui me disent « Vous nous avez manqué, comment vous allez ? »
- Speaker #1
et voilà on espère que vous êtes bien reposés et que tout va bien ouais mais ce lâcher-pouce il est pas facile mais il est vital parce que c'est vrai que c'est vraiment un marathon il faut prendre soin de soi, t'es la ressource numéro 1 de ta boîte plus on va dedans et plus on est en forme et mieux la boutique ira ouais c'est clair t'as une énergie à revendre t'arrives plus à embarquer les gens Il ne faut pas attendre d'être vraiment épuisé pour se dire il faut que je prenne un break parce que je suis sur les rotules. C'est clair. C'est un bon message.
- Speaker #2
C'est clair.
- Speaker #1
Donc tu es en pleine forme. C'est trop cool.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
Et alors qu'est-ce qui s'est passé depuis notre dernière discussion ? Est-ce que tu peux nous raconter un peu ce semestre chez Fleur
- Speaker #2
En fait, pas mal de choses. Je suis sûre que je vais en oublier, évidemment. Donc, il y a évidemment le quotidien. C'est-à-dire qu'on ne va pas se mentir, là, je vais vous raconter les gros moments, mais c'est surtout le quotidien. Je me lève le matin, je vais à la boutique, je vends des bouquets et voilà. Et c'est ça, le quotidien. Mais c'est quand même semé de... Enfin, il y a des petits moments un peu plus importants que d'autres. Et je suis sortie de ma zone de confort plusieurs fois. Et ça, je pense que c'est 2025 que je sors de ma zone de confort. Et en fait, je me rends compte que c'est hyper dur, un peu stressant. Et qu'à la fin, c'est tellement cool. Et du coup, je vais vous donner des exemples concrets. J'ai commencé par m'inscrire à un concours des fleuristes. En fait, le collectif de la fleur française dont je fais partie organisait un concours des fleuristes un peu différent. Et bref, c'était sur des techniques éco-responsables. Et il y avait une sélection. Et en fait, au début, j'ai entendu parler de ce concours, évidemment. Et je me suis dit que ce n'était absolument pas pour moi. Parce que je pense qu'il y a ce manque de légitimité. Concours des fleuristes égale fleuristes confirmés qui ont l'habitude des concours, etc. Et moi, j'ai fait mon CAP en 2020. Je suis fleuriste depuis cinq ans. Et du coup, je ne pensais pas être crédible. Et je ne pensais pas que c'était pour moi. Et puis, un jour, je suis sortie de ma zone de confort et j'ai envoyé mon dossier. Et il s'avère que, du coup, sur tous les candidats, tous les candidates, d'ailleurs, je crois qu'il n'y avait que des femmes, j'ai été sélectionnée. On était six, si je ne m'abuse. Six, ouais. Et voilà. Donc, j'ai participé au concours des fleurites. Mais c'était justement un concours qui ne se voulait pas être un concours traditionnel. Et c'était justement pour tester plein de choses différentes avec que des techniques. C'était vraiment pour faire marcher un peu sa créativité. Plus créativité que technique, et je pense que c'est plus mon truc.
- Speaker #1
Tu te retrouves là.
- Speaker #2
Et c'est surtout que j'ai passé un excellent moment. C'était vraiment un super week-end. Génial. Oui, j'ai rencontré plein de gens du collectif, des fleuristes que je ne connaissais pas de toute la France. C'était vraiment un super moment. Donc finalement, le résultat était moindre. Le but, c'était vraiment de passer un moment et de rencontrer des gens et apprendre des techniques. Il y avait plein de choses comme ça. Et il s'avère que j'ai gagné le deuxième prix de la composition XXL, qui était une des quatre épreuves du week-end. D'accord. Ça, c'est dans le deuxième ou le troisième ? Je ne sais plus.
- Speaker #1
T'étais sur le podium.
- Speaker #2
Personne n'ira vérifier. Non, non. Je crois que j'étais troisième. Mais bref, en tout cas, j'ai fait un podium sur une des épreuves. composition XXL en plus c'est vraiment moi qui ne fais que des bouquets c'était vraiment sortir de ma zone de confort plus plus plus mais en tout cas voilà le résultat est cool mais ce que je retiens c'est vraiment de mettre je le fais, je le fais pas, je suis pas à la hauteur c'est pas mon truc je suis pas une bête de concours loin de là c'est absolument pas mon truc et en fait juste de passer un moment, de changer d'air aussi, de pas être anorectique je me souviens vous avez mis un un mot sur la boutique en disant je participe à un concours au Château de Valençay. Si vous voulez suivre mes aventures, suivez mes aventures sur Instagram avec mon ad Instagram pour les gens qui ne me connaissaient pas. J'en avais parlé en amont pendant une semaine ou deux. Il y avait la REP qui est la péculière d'Orléans qui avait fait un petit article. Donc, les gens savaient que j'y allais. Donc, c'était un peu ce truc super où les gens sur Instagram m'envoyaient des messages, me soutenaient. C'est sympa. Je crois que même pour l'occasion, je me suis mise à TikTok, tu vois.
- Speaker #1
Ah ouais !
- Speaker #2
Alors, ça a été un échec. En 15 ans, j'ai dû faire deux vidéos. La vidéo que j'ai postée, elle n'a pas le son. Enfin bref, je suis une boumeuse. J'ai 38 ans la semaine prochaine. Mais j'ai essayé, tu vois.
- Speaker #1
Je suis vraiment sortie de mon confort. C'est ça que j'allais dire, ouais. Jusqu'au bout, quoi. Voilà. Il faut essayer des trucs, il faut essayer, c'est pas grave.
- Speaker #2
Ouais, bien sûr. Mais c'est pas mon truc. Instagram, ça reste mon truc. J'ai passé un super moment. Et comme on est sur le podcast vraiment l'arrière-boutique spécialisé dans le commerce, il s'est aussi passé un truc dont je suis assez fière. J'ai été sélectionnée. Disons que la CCI d'Orléans m'a appelée en me disant qu'ils aimeraient bien que j'envoie ma participation. Alors, c'est un concours national qui s'appelle le Trophée du commerce, si je ne m'abuse. En gros... tu as une première sélection où tu es sélectionnée en local, puis en régional, puis en national, ça doit être. Et il y a plusieurs catégories et ils m'ont mise dans la catégorie développement durable. Et ça, je trouve que c'était vraiment chouette parce qu'effectivement, c'est quand même ce que je défends.
- Speaker #1
Oui, c'est clair, c'est des valeurs.
- Speaker #2
Le fait de ne travailler que la fleur française au maximum local quand c'est possible, je trouve que du coup, la catégorie développement durable, elle m'a fait vraiment plaisir et je me suis dit que je ne faisais pas tout ça pour rien. Et il s'avère que du coup, je suis arrivée première dans cette catégorie en local. Et puis du coup, automatiquement, tu es sélectionnée pour être en départemental et donc ensuite, c'est les premiers de chaque catégorie qui vont dans la catégorie de la fleur. etc. Et donc, j'ai participé en départemental. Et là, je suis arrivée deuxième. En vrai, je suis trop contente que les premiers soient arrivés premiers. Ça, c'est mon côté. Mais voilà, je suis arrivée deuxième et je trouve ça super. Donc, je ne suis pas allée en national. Mais encore une fois, je suis sortie de ma zone de confort parce que c'était le premier concours auquel je participais vraiment en tant qu'entrepreneur. Et ça m'a donné envie de participer à d'autres concours, à d'autres... de faire d'autres choses. Et vraiment, je pense que 2025, c'est aussi ça. Ce ne sont pas forcément des concours qui me font gagner de l'argent, qui me font gagner de l'argent d'ailleurs. Mais je trouve qu'en termes de visibilité, la CCI, ça m'a ouvert aussi à des entreprises, des entrepreneurs et des gens du coin qui n'avaient pas forcément entendu parler de moi parce que c'est vrai que je travaille vraiment dans ma petite boutique Redecar, mais en fait Il y a aussi tout le côté entrepreneuriat autour, tous les gens du métier qui peuvent entendre parler de moi par ce biais-là. Et du coup, c'est ça que j'essaie de développer maintenant que je me suis assise et j'ai assis ma notoriété en tant que commerçante. Mais du coup, il y a d'autres choses à développer peut-être pour ensuite avoir le côté un peu plus tout simplement. bosser avec des entreprises, faire des abonnements, ce genre de choses. Je pense que c'est important et c'est aussi sortir de sa zone de confort.
- Speaker #1
Et en fait, quand tu es commerçant, tu es chef d'entreprise. Tu as la casquette où tu dois gérer un commerce, mais tu dois aussi gérer ta boîte. Et pour ça, le réseau, c'est hyper important. Le réseau. Ça permet de s'entourer. Des fois, quand tu es dans la boutique, c'est dur d'en sortir. Tu es un peu engoué dedans. C'est dans le rythme boutique, mais c'est vrai que c'est d'avoir un peu ces bouffées d'air en dehors, de rencontrer d'autres gens qui partagent les mêmes galères, mais qui en fait n'ont pas du tout le même type de commerce, ou même qui n'ont pas de commerce, qui sont entrepreneurs, et tu te rends compte qu'il y a des problématiques communes, et peut-être que tu as des possibilités de bosser ensemble, ou juste de se prendre un café et de se parler. Ça fait du bien, quoi. En fait,
- Speaker #2
c'est compliqué. Tu le sais mieux que moi, mais c'est hyper compliqué quand tu es commerçante de te sentir vraiment chef d'entreprise. C'est plus dur parce qu'en fait, tu as l'impression qu'un entrepreneur, il est dans son bureau qui va justement rencontrer des gens, faire des trucs. En fait, moi, mon quotidien, c'est d'être dans ma boutique qui en fait est aussi en partie mon bureau. Mais il y a ce côté où c'est difficile de se qualifier de chef d'entreprise. Et c'est ça que j'essaye à chaque fois. On me dit, mais si, tu es chef d'entreprise. Et je dis, Merci. C'est vrai que c'est difficile.
- Speaker #1
Mais oui, en fait.
- Speaker #2
Je gère une entreprise, je gère un but de vie, je gère... Voilà, j'ai un chiffre d'affaires.
- Speaker #1
Oui, tu as une stratégie que tu dois trouver, une vision pour ta boîte. Mais bon, c'est vrai qu'il y a un petit peu deux rythmes différents et c'est pas toujours évident de se voir comme un gestionnaire d'entreprise à côté de la boutique. Mais en tout cas... Mais ouais, c'est trop bien d'avoir pu faire ces deux events qui t'ont sorti aussi de cet espace, qui t'ont donné de la visibilité. Et puis c'est vrai que ce que je trouve chouette sur ce concours CCI, c'est que ça a dû aussi... Enfin, je pense qu'il y avait très peu de fleuristes qui se sont retrouvés dans cette catégorie. Donc du coup, peut-être ça ouvre les yeux aux gens sur... Ah oui, mais en fait, il y a des saisons pour les fleurs. Ah oui, donc il y a vraiment une démarche éco-responsable quand tu es fleuriste que tu peux avoir. Donc c'est vrai qu'à... D'une certaine manière, ça va aussi asseoir toi, ton positionnement, ta différenciation. Et petit à petit, ça fait du bien aussi à l'entreprise.
- Speaker #2
Ah ouais. Et c'est très drôle d'ailleurs, parce que dans le jury, il y avait un chef d'entreprise que je connais de longue date, de façon personnelle, et qui m'achetait des bouquets à l'époque où je ne travaillais que sur mon site internet, et qui m'envoie un message le jour des délibérations en me disant « Bravo, t'as gagné ! » et enjimer. je ne savais même pas que tu avais une boutique Fudeca.
- Speaker #1
Ah ouais, oui.
- Speaker #2
Il était resté sur mon site internet, les prémandes, etc. Et en fait, il n'avait même pas eu vent du fait que j'ai ouvert une boutique. Et depuis, il vient d'ailleurs.
- Speaker #1
Mais c'est vrai que c'est très juste que tu le dises parce que des fois, il y en a tellement dans notre boîte qu'on a l'impression que tout est une évidence pour les autres. Et on se dit, je n'ai pas répété mille fois un truc parce que je vais être...
- Speaker #2
Non, mais en fait, c'est le microcosme de clients Instagram. c'est ce que je disais la dernière fois c'est vrai qu'Instagram c'est mon biais gigantesque de communication et c'est grâce à ça que les gens viennent en boutique le bouche à oreille aussi, mais c'est vrai que ça arrive énormément. Et qu'en fait, il y a plein de gens qui ont pas Instagram, il y a plein de gens qui me suivent pas aussi, et qui savent pas. Parfois, il y a des gens qui rentrent et qui me disent « Mais vous avez... » Enfin, ou qui trouvent le bouquet joli et qui veulent faire une photo, en me disant « Mais vous avez Instagram ? » Et j'ai dit « Bah oui ! » Et c'est vrai que j'oublie qu'il y a des gens qui savent pas.
- Speaker #1
Il y a plein de gens à aller chercher, quoi.
- Speaker #2
Mais bien sûr, complètement. Et du coup, moi, je reste dans ce microcosme Instagram, alors qu'en fait il y a plein d'autres biais c'est pour ça que je trouve ça hyper bien et hier il y a un article j'ai une page justement dans le magazine de la CCI d'Orléans qui est sortie un article super d'ailleurs et je me dis que c'est potentiellement encore un biais qu'on va me connaître l'article est super la photo est super je te l'enverrai mais j'ai trouvé ça super et je me dis que c'est une belle carte de vente encore une fois
- Speaker #1
Ouais complètement, c'est un travail de long terme d'être visible et il faut réussir à multiplier les portes d'entrée et les prises de contact.
- Speaker #2
Et arrêter de se dire que parce qu'on a l'impression qu'on a fait quelque chose, tout le monde sait.
- Speaker #1
Ouais, ça c'est hyper dur. Tout le monde a cette sensation-là.
- Speaker #2
C'est marrant le billet Instagram parce que j'en parlais avec... un commerçant de la rue de ma rue et je lui disais moi il suffit que je me mette je fasse une story sur Instagram pour dire j'ai reçu tel produit j'ai telle fleur, c'est le début de la saison la pivoine par exemple, là c'était la pivoine une quart d'heure après voilà ça rend les gens choux la pivoine ça rend les gens choux et là il suffit que je mette une story sur Instagram pour dire les premières sont arrivées il y avait pas loin de la queue à la boutique tu vois Merci beaucoup. Et j'ai du coup un commerçant avec qui j'ai discuté qui me disait « Mais tu sais que moi, Instagram, ça ne marche pas. Je n'ai pas ce truc comme toi où je mets « Tiens, j'ai tel produit qui vient d'arriver. » Les gens ne se bousculent pas.
- Speaker #1
Et qu'est-ce qui fait la différence selon toi ?
- Speaker #2
L'incarnation.
- Speaker #1
Oui. Les gens sont rattachés à toi, à ton…
- Speaker #2
Oui, mais parce que j'en ai déjà parlé. Déjà, moi, c'était mon seul billet de communication pendant longtemps n'ayant pas de boutique physique avant. Donc j'ai beaucoup de c'est-à-dire vraiment au quotidien. J'incarne beaucoup parce que je suis un peu obligée et que finalement, je pense que les gens viennent pour mes produits, pour mes bouquets parce que j'ai une image des bouquets assez particulière. Mais pour moi aussi parce que malgré moi, j'ai dû incarner. Le but, ce n'est pas du tout de… Je n'espère pas que les gens viennent pour moi par pitié, parce qu'il s'est passé des choses dans ma vie qui ne sont pas forcément fun. Et que les gens le savent forcément, parce qu'en plus on est dans une petite ville à Orléans. Mais en tout cas, je fais en sorte de toujours me montrer. Parce que finalement, en boutique, c'est moi. Donc c'est moi aussi sur les réseaux. J'ai une cliente qui est venue la dernière fois et qui m'a dit... ce sera toujours vous derrière votre Instagram ou est-ce qu'un jour vous prendrez quelqu'un pour faire vos réseaux ? Je dis mais non, bien sûr que non. Ce sera plus grand. Parce que j'adore ça. Mais justement,
- Speaker #1
ça se ressent.
- Speaker #2
Je vais beaucoup là-dessus et j'adore ça en fait. J'adore raconter ma vie entre guillemets. Pas que ma boutique, mais justement ma vie dans la limite de ce que j'ai envie de raconter évidemment. Mais j'adore ça en fait. Je trouve ça génial. Et il y a du coup un côté bien plus humain. et l'humain. C'est ce qui fait qu'on va dans un commerce physique plutôt que sur Internet. Alors les pertes, c'est un peu différent. Mais dans un monde maintenant où c'est la crise vraiment, quand on entend là en 2025, vraiment c'est une crise. Je sais qu'il y a toujours eu beaucoup de crises pour avoir écouté la plupart de tes épisodes. On le voit, il y a eu plusieurs crises. Tu en parles très bien toi de façon perso. Mais c'est vrai que 2025, c'est quand même pas une année incroyable pour le commerce. Et je pense qu'incarner et faire en sorte que les gens viennent voir quelqu'un en plus d'un produit, c'est ce qui sauve le commerce physique plutôt que les gens aillent commander sur Internet.
- Speaker #1
Oui, totalement d'accord.
- Speaker #2
C'est dur. Oui, c'est dur.
- Speaker #1
C'est dur parce que ce n'est pas toujours quelque chose que les gens apprécient faire. Il faut réussir à le faire à sa façon. Il faut trouver son...
- Speaker #2
Chose sur tout ce que toi naturel.
- Speaker #1
Oui, tu ne peux pas faire semblant. Oui, c'est clair.
- Speaker #2
Il faut trouver son truc. Et je me souviens, il y a eu la fête des mères il n'y a pas longtemps, j'ai profité de ça pour refaire un petit poste un peu plus perso, mais la plupart du temps, quand j'incarne, ce n'est pas pour raconter des choses tristes et nulles qui font aussi partie de ma vie de temps en temps, mais la plupart du temps, en fait, moi, ma vie, elle est... fun. Je suis d'un optimisme à toute épreuve. Et du coup, le but, c'est de montrer que des choses chouettes. Les gens, ils n'ont pas non plus envie d'être optimistes. Les gens où le commerçant est triste, le commerçant fait la gueule. Et au contraire, ils ont envie d'avoir un petit shoot de bonne humeur. Et je pense que je ne le fais pas exprès. C'est juste que je suis...
- Speaker #1
Non, mais c'est que t'es toi-même. Et c'est ce qu'on se ressent à travers tout ce que tu vas partager. T'es passionnée par ça. Donc, en fait, Quand on est passionné et qu'on arrive à le transmettre, t'embarques, enfin tu vois, c'est ce truc-là qui fait la différence quoi. Ok, est-ce que tu aurais...
- Speaker #2
On m'avait dit que c'était un épisode court.
- Speaker #1
Ouais, on va accélérer là. Ce sont des petits épisodes, mais bon, ça pourrait durer toujours des heures. Est-ce que t'as un apprentissage à nous partager, en quelques mots, quelque chose que t'as appris sur ces six mois, que tu retiens ?
- Speaker #2
Un apprentissage, qu'est-ce que je retiens ? Écoute, ce n'est pas un apprentissage, mais disons que j'ai fait mon premier bilan comptable. Et en soi, c'est un apprentissage parce que je pense que c'est le meilleur des apprentissages dans le sens où je naviguais un peu à vue et maintenant, j'ai vraiment des choses concrètes. Donc, c'est une sorte d'apprentissage aussi. Oui,
- Speaker #1
c'est totalement.
- Speaker #2
Plus un bilan, en fait, qu'un premier bilan. Enfin, littéralement, c'est un bilan. Mais ça pose aussi un petit peu ce que j'ai fait pendant... Alors, moi, j'avais une première année comptable qui était longue parce que je me suis lancée en cours d'année. On a fait, du coup, depuis le début de la boutique. Et je l'ai finie à la fin de l'année comptable, à la fin de l'année 2024. Donc, c'était un bilan qui était presque sur 18 mois. Et voilà, donc, c'est des choses que je retiens. et qui sont hyper chouettes. Alors, c'est toujours le truc, c'est que tu prends conscience de choses, on te dit aussi les choses que tu savais déjà. Et moi, j'ai un premier bilan qui est très chouette. Enfin, qui est très chouette, j'entends, par un très bon chiffre d'affaires, qui est ce que j'espérais en tout cas, un très bon, un bon chiffre d'affaires, qui est ce que j'espérais. Et puis, ce qu'on m'a dit, que je savais déjà, mais qu'il fallait que j'entende, c'est que ma marge n'était pas incroyable et qu'il fallait que j'augmente. Donc ça, c'est un bon truc. Tu as des pistes de travail. Oui, exactement. Ce qui fait que, depuis ce rendez-vous comptable, j'ai augmenté mes prix de 5 euros sur mes bouquets. C'est des choses très concrètes.
- Speaker #1
Ça a été dur pour toi d'augmenter les prix ? Parce que c'est un challenge pour chacun.
- Speaker #2
c'est simple j'en ai discuté avec mon banquier avant mon comptable et il m'a dit il y a plusieurs options soit vous réduisez un peu la taille de vos bouquets soit vous, enfin il y a plein de choses vous enlevez une fleur ou deux soit vous augmentez vos prix et en fait je me suis dit j'arriverais pas à faire moins, enfin les gens ont l'habitude d'avoir une taille de bouquet depuis 5 ans maintenant et je préfère que ce soit un peu plus cher et leur expliquer mais qu'en même temps ils aient toujours la même chose et en fait on est sur surtout à un moment où tout augmente. Les gens, je leur explique.
- Speaker #1
Ils comprennent.
- Speaker #2
Voir, ils ne m'en parlent même pas.
- Speaker #1
Est-ce que tu as eu l'impression qu'il y a eu des réactions ? Tu as eu des retours là-dessus ? Non. C'est souvent des freins persos qu'on se met en se disant, je n'aurai plus de clients, tout le monde va déserter. Alors qu'en fait, tout s'explique, la qualité reste là.
- Speaker #2
Moi, il y a vraiment ce truc, contrairement à une boutique classique où tu as un prix fixe, Moi, si tu veux, le client peut quand même arriver avec un budget et ça va moi m'adapter. Donc, moi, j'ai des prix qui sont indiqués pour aider les gens qui n'auraient pas l'habitude ou les gens qui veulent précommander un bouquet sur le site. Mais en revanche, je peux arriver en boutique et me donner... Là, mon premier bouquet sur le site, il est à 35 euros au lieu de 30. Mais tu peux très bien arriver avec 20 euros de budget et je te fais quelque chose juste dans ma tête. Je le fais un peu plus petit. Et c'est ce que mon mec m'a dit. Les gens, ils viennent aussi pour toi, pour ton... pour tes fleurs et en fait ils veulent une expérience, ils s'en fichent. Si le bouquet est un peu plus petit, c'est pas grave. Et au pire, ils voient le bouquet plus petit et ils me disent bon
- Speaker #1
5 euros en plus,
- Speaker #2
10 euros en plus.
- Speaker #1
Toi tu le vois plus petit mais ils ne voient pas la différence je pense. Il y a ce truc de quand tu es expert, quand tu connais, toi tu vois tout de suite des choses que les gens ne vont pas percevoir. Comme dit ton mec, voir l'expérience, je veux le bouquet plus gros avec moi-même. Oui, mais c'est souvent le cas en fait quand il y a des sortes de voies ici, c'est souvent soit avec soi-même surtout quand ce n'est pas des énormes augmentations dans l'absolu. Mais c'est vrai que c'est indispensable, le pricing c'est dur, mais c'est indispensable pour vivre bien de sa boîte et il faut avoir le courage de faire quoi.
- Speaker #2
Quand on m'a dit qu'avec une crête, en gros la marge c'est ce qui fait qu'avec le même chiffre d'affaires vous allez pouvoir vous payer tant en plus par mois.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #2
Ok. Il n'y a rien de plus près. Ok, c'est bon.
- Speaker #1
Ah ouais, il faut... Et les gens, les clients, quand ils apprécient aussi ce qu'on fait, ce qu'on propose, ils l'entendent, ça. En fait, t'as pas envie que la boutique, elle ferme dans 20 mois, parce que, tu vois, c'était... Parce qu'on s'est fait par une table. Ouais, mais bon, ça, c'est un vrai sujet. Mais c'est intéressant, parce que pour le coup, c'est quelque chose qui challenge tout le monde, je pense, les pricing.
- Speaker #2
Vraiment. C'est bien parce que du coup, en premier bilan, ça donne aussi... Le deuxième, il est un peu plus stressant, je pense, parce que du coup, tu as dû mettre des choses en place et tu les vois de façon concrète. Mais le premier bilan, il te donne juste des pistes pour essayer de faire en sorte de faire au mieux et de faire encore mieux. Et c'est ça que je trouve chouette. C'est que du coup, j'ai les barres de progression chouettes. Exactement. Et maintenant, il faut que je fasse en sorte que ce soit mieux, plus rentable, un chiffre d'affaires... meilleure encore, mais c'est là où je me dis que j'ai de la chance.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #2
Que je travaille pas mal.
- Speaker #1
Trop bien. En vitesse, est-ce que t'aurais une petite galère à nous partager qui t'est arrivée dans le défi ? Moi, je sais déjà ce que tu vas me dire.
- Speaker #2
Oui, parce que c'est forcément la dernière que j'ai en tête, celle qui est arrivée récemment et qui, je pense, arrive à beaucoup de personnes. J'ai un échafaudage. Alors, il n'est pas au-dessus de ma boutique, il est juste à côté. Mais j'ai un échafaudage qui vient de s'installer et qui va durer, je pense, une bonne année, voire plus.
- Speaker #1
C'est clair, on va voir ce truc-là.
- Speaker #2
Alors bien sûr, c'est pour du mieux. En fait, moi, je suis arrivée dans un quartier qui est en pleine reconstruction. Et c'est le dernier immeuble, les deux derniers immeubles, parce qu'en plus, ce n'est pas un immeuble, c'est deux, évidemment, qui sont en train d'être refaits. C'est les derniers pour que la boutique soit vraiment trop cool. et en plus je vais avoir deux incroyables... Enfin, je ne sais pas encore ce que ça va être, mais il va y avoir deux commerçants. Des voisins, peut-être. C'est génial, mais c'est vrai que c'est quand même une sacrée galère. Donc, en fait, j'ai vu le truc arriver et je me suis dit, OK, c'est une galère. Comment on peut le rendre drôle, fun ? Et j'ai commencé à faire une story sur Instagram avec ma boutique, qu'on voyait un petit peu les deux énormes échafaudages. Là, je ne sais plus ce que j'ai raconté. Encore des conneries. Je crois que...
- Speaker #1
vite, on enseigne sur l'échafaudage parce que t'arraches pas de faire arracher l'enseigne.
- Speaker #2
Exactement, oui, parce que je me suis évidemment arrachée mon enseigne par des camions. Et il s'avère que quand j'ai raconté ce truc-là, je crois que j'ai jamais eu autant de vues sur une story. Je crois qu'on était à près de 3000 vues ou un truc comme ça. Et en fait, ça a fait rire les gens. Et depuis, tout le monde m'en parle. Donc j'ai raconté, effectivement, j'ai réussi à faire poser mon enseigne sur l'échafaudage. Et puis... On en a fait avec mon mec. On a fait des photos. J'ai fait un petit dé. Mais oui, en fait, je l'ai posé en vase avec une énorme composition hyper colorée sur les chafaudages que j'ai postés sur Instagram. Voilà. Et je pense qu'on va en faire un T-shirt, on s'est dit. Autant... Et puis, du coup, c'est hyper facile.
- Speaker #0
Vous ne saviez pas exactement où j'étais rue des Carmes ? En fait, il y a l'échafaudage et je suis derrière. Et autant rendre ça fun, parce que justement, c'est toujours le truc où les gens vont se rappeler « Ah, j'ai vu sur Instagram l'échafaudage, je ne me souviens pas. »
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Comment rendre un truc chiant. Oui,
- Speaker #1
qui était imposé, donc de toute façon, tu ne peux rien faire contre ce que je vais subir, mais avoir quelque chose...
- Speaker #0
C'est une galère, parce qu'en plus, en termes de bruit, en termes de poussière, en tout, ça va être...
- Speaker #1
horrible mais je crois que malheureusement ça fait partie quasiment de toutes les histoires de commerçants enfin c'est toujours soit des travaux de rue soit des travaux de façade chez les voisins c'est quoi ?
- Speaker #0
ce que je me dis c'est qu'en fait tout est fini tout a été refait moi j'arrive dans un commerce qui a été entièrement refait donc ensuite les galères c'est fini ouais bon on va suivre tes aventures avec l'échafaudage et j'ai hâte de voir le t-shirt que vous allez nous faire écoute on va voir ça Merci. Et pour finir, il faudra qu'on fasse un autre épisode parce que j'ai un projet vraiment très fun dont je n'ai pas parlé encore, dont je n'ai pas le droit de parler encore.
- Speaker #1
Ah ouais d'accord, le teasing.
- Speaker #0
Mais non mais en fait je déteste le teasing, c'est vraiment pas mon truc et je ne le fais jamais. Mais là j'ai un projet qui sort complètement de là où on peut m'attendre je pense.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Je sais. je ne suis pas sûre que quelqu'un puisse trouver. On peut faire un... Quand l'épisode sort, on fait un petit sondage, un truc pour voir si les gens vont trouver. Mais vraiment, c'est là où on ne m'attend pas. Je pense que c'est un projet qui ne va sortir pas tout de suite. Donc, on notera. Je noterai si les gens trouvent. Et voilà. Mais j'ai un super projet incroyable qui arrive peut-être fin d'année ou l'année prochaine.
- Speaker #1
Grosse sortie de zone de confort encore ?
- Speaker #0
à grosse sortie zone de confort.
- Speaker #1
Donc vraiment 2020, c'est le thème.
- Speaker #0
C'est un projet en collaboration avec mon mari.
- Speaker #2
Ok,
- Speaker #0
génial. On est tous les deux sur le projet. Lui, il est journaliste, il est rédac chef de Konbini. Et du coup, lui, sa partie, c'est l'écriture. Et en même temps, ça peut vous aider, mais pas...
- Speaker #1
Est-ce que tu as des indices ou est-ce que tu es en train de nous embrouiller ?
- Speaker #0
On fait pouce au prochain épisode. Non, mais en fait,
- Speaker #1
c'est un projet tellement cool.
- Speaker #0
En tout cas, tu feras une update sur Insta pour raconter.
- Speaker #1
Carrément.
- Speaker #0
Mais c'est un projet trop cool et je déteste faire des teasers. Vraiment, je n'en fais jamais. Mais là, juste pour savoir si les gens vont trouver ou pas.
- Speaker #1
OK, on va lancer un grand sondage. Et on va rester là-dessus parce qu'on avait dit l'épisode court et qu'on a encore des passages. J'ai tout répété. On ne peut pas s'empêcher de... J'ai encore plein de trucs que j'aurais voulu te dire, mais bon, on va se le dire en dehors de l'enregistrement. On ne saurait pas.
- Speaker #0
Non, c'est super. Je pense qu'on a pas mal. On doit être à 30 minutes à peu près.
- Speaker #1
Ouais, ouais, c'est ça. Bon, bah, écoute, c'était trop cool de prendre de tes nouvelles.
- Speaker #0
Ça m'a fait trop plaisir aussi.
- Speaker #1
Ouais, moi aussi. Et je suis trop contente de voir que ce projet grandit aussi bien. Et que t'es toujours aussi épanouie là-dedans, c'est chouette, ça. Et puis,
- Speaker #0
suivez mes aventures sur Instagram, comme ça, on va pas faire tous les six mois un épisode. Audrey, elle va en avoir marre de me recevoir. En tout cas, j'update toujours tout ce qui se passe sur Instagram et oubliez pas que là, je vous raconte des choses, les petits highlights de mon année, mais que la réalité, c'est quand même que je suis dans ma boutique tout le temps et que je vends des fleurs et qu'il se passe pas grand-chose d'autre. C'est ça la réalité.
- Speaker #1
Merci beaucoup Camille, et à plus !
- Speaker #0
Avec grand plaisir, merci à toi, et à très bientôt.
- Speaker #1
A bientôt, ciao !
- Speaker #2
Merci de nous avoir écoutés, j'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, pensez à laisser une petite note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée, ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Et je vous donne donc rendez-vous lundi prochain pour prendre des nouvelles de Florian, la fondatrice de Maison Pan. A bientôt, ciao !