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L' Arrière Boutique

Que sont-ils devenus ? #3 - La Meulerie : casser les codes, ouvrir 4 fromageries, et construire une marque singulière

Que sont-ils devenus ? #3 - La Meulerie : casser les codes, ouvrir 4 fromageries, et construire une marque singulière

35min |28/07/2025
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Que sont-ils devenus ? #3 - La Meulerie : casser les codes, ouvrir 4 fromageries, et construire une marque singulière

Que sont-ils devenus ? #3 - La Meulerie : casser les codes, ouvrir 4 fromageries, et construire une marque singulière

35min |28/07/2025
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Description

Casser les codes, ouvrir 4 boutiques, et construire une marque singulière : Driss revient sur l’évolution fulgurante de La Meulerie.


Il y a presque deux ans, je recevais Driss Azzoug dans L’Arrière Boutique. À l’époque, La Meulerie comptait deux fromageries marseillaises au concept fort, coloré et décalé.


Depuis, beaucoup de choses ont changé.
Une troisième boutique a ouvert, puis une quatrième est en route. Une collaboration rêvée avec American Vintage a vu le jour. De nouveaux associés sont arrivés. Et au milieu de tout ça : des galères, des remises en question, une nécessité de structurer.


Dans cet épisode, Driss raconte :

  • les hauts et les bas de cette croissance rapide,

  • ce qu’il a appris sur l’humain, les process, les associés,

  • sa vision de La Meulerie comme une marque à part entière,

  • et l’ambition de passer à l’étape suivante : la franchise.


On parle aussi de stratégie, de branding, de fatigue, de Dynamo, de raclettes et de Spice Girls.


Un échange vivant, sincère, et inspirant pour toutes celles et ceux qui veulent faire grandir leur projet sans renoncer à ce qui les rend uniques.


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'arrière-boutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Il y a presque deux ans, j'enregistrais un épisode avec Driss Azoug, cofondateur de La Meulerie. La Meulerie, ce sont des fromageries marseillaises qui cassent complètement les codes. C'est coloré, c'est festif et c'est super généreux à l'image de leur créateur. Depuis, le projet a continué à grandir vite et fort. Driss a ouvert une troisième boutique, lancé une collaboration dont il rêvait avec American Vintage et accueilli de nouveaux associés. Il a aussi traversé de vraies déceptions et commencé à poser les premières pierres d'une ambition plus grande. Faire de la meulerie une vraie marque, capable de s'installer durablement et pourquoi pas de devenir une franchise. Dans cet échange, Driss revient sans filtre sur cette période intense. Les virages, les erreurs, les apprentissages, son quotidien à mille à l'heure et ses rêves. Bref, un épisode qui parlera à toutes et tous et qui, j'en suis sûre, vous apportera un rayon de soleil marseillais. Bonne écoute ! Salut Driss, ça va ?

  • Speaker #1

    Hello, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va bien, ça va bien, je suis trop contente de te voir après... C'est un an et demi qui nous sépare de ce dernier épisode qu'on a fait ensemble.

  • Speaker #1

    Ça fait déjà un an et demi ?

  • Speaker #0

    Ouais, un an et demi. J'ai regardé les archives, c'était à la rentrée 2023. Ça doit te paraître dans une vie,

  • Speaker #1

    vu tout ça. Il s'est passé dix nuits depuis.

  • Speaker #0

    C'est clair. Justement, on va prendre un peu de temps pour que tu nous racontes ces dix vies, tout ce que tu as pu traverser, les nouveautés. On le suppose, il s'est passé vraiment beaucoup de trucs pour la meulerie. À l'époque, si je récapitule un peu, tu avais déjà ouvert deux boutiques de fromagerie. Il y en avait une qui venait tout juste d'ouvrir et tu étais dans des petites galères de recrutement et de staffing. Et d'associer. Et d'associer, exactement. Et là, j'ai l'impression que tu continues sur les ouvertures. Je te laisse au micro, tu me racontes un peu.

  • Speaker #1

    Allez, parfait. en gros, quand on s'est parlé à la rentrée 2023, on venait de se séparer de l'associé avec qui on avait ouvert la deuxième boutique et on est parti sur des employés qui n'étaient pas prévus dans le business plan de la première année. Donc on a eu un petit peu des galères de trésorerie sur celle-ci. Et donc ça a été un peu compliqué, un hiver un peu chaud, des employés ou pas forcément... bien à leur place ou bien formés ou bien recrutés, parce que c'est pas forcément toujours la faute de l'employé. Sur le moment, on a l'impression, mais en fait, après, avec le recul, on se rend compte aussi de ce qu'on a pu rater. Donc ça a été un hiver un peu sport qui a enchaîné avec une saison de dingue après, avec un nouveau futur associé. Et deuxième grosse erreur, j'ai pris un associé que je... que je connaissais depuis 15 ans, qui était hyper motivée. Exactement. Du coup, c'était. Et on a eu la bonne idée de mettre quand même une longue période d'essai avec une signature de contrat un petit peu décalée sur l'achat des parts. Et on a bien fait parce qu'il s'est trouvé que cette personne se servait allègrement dans les caisses chaque jour.

  • Speaker #0

    Mais non. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, ça a été une très bonne leçon, surtout qu'on s'en est rendu compte le 24 décembre.

  • Speaker #0

    Et Joyeux Noël.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais en même temps, cette boutique-là, malgré ces nouvelles-là, c'est une boutique qui performe de ouf dès l'ouverture.

  • Speaker #0

    C'est Malmousse,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Oui, et surtout celle qui nous donne le plus d'images. Donc, le fait d'être à Malmousse, qui est un quartier très visible et très à la mode à Marseille, nous a emmenés dans d'autres sphères au niveau de nos followers. Donc, sur Instagram, on a bien gagné un peu plus de 10 000 personnes une fois qu'on a ouvert celle-ci. Et ensuite, on a eu pas mal d'articles qui ont... qui sont venues à nous comme GQ, Elle, des chaînes de télé comme M6. Donc des choses vraiment nationales pour une petite boîte qui n'a pas de service presse. C'était plutôt bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est trop bien. Et ça, tu l'attribues à cet espace-là, à cette adresse-là ?

  • Speaker #1

    On va dire au cumul des deux, mais cette adresse-là, effectivement, c'est un endroit très regardé. On le voit à la clientèle qui vient, qui est de Marseillais et en même temps à la mode étrangère. Et on le voit un petit peu dans les gens qui relaient des stories. prise là-bas et c'est des profils souvent assez connus. Donc du coup, ça nous a mis un petit boost en avant. et ce qui nous a permis d'aller vers la troisième. Donc malgré les galères de la deuxième, entre guillemets, on a ouvert une troisième. Du coup, on a choisi un angle différent. On a fait un casting sur Instagram, un peu à la qui veut être notre associé et avec vraiment des caps pour... Il fallait arriver avec un certain budget, pour avoir tant de parts, vraiment avec nos règles à nous.

  • Speaker #0

    Ouais, du coup, suite à tout ce que tu as pu vivre, tu avais mis sur le papier toutes tes... Enfin, vraiment tes attentes, un peu le style idéal.

  • Speaker #1

    Et ça nous a permis d'avoir beaucoup de profils déjà fromagés.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et voilà, on a eu le coup de cœur pour Élodie, qui s'est associée avec nous, avec son mari Robin. Mais elle, elle est dans le magasin. Ça fait dix ans qu'elle était fromagère à Paris, dans la fromagerie Griffon, donc d'une maison très stricte, très carrée, dans le haut de gamme luxe du fromage, donc en image complètement à l'opposé de nous, même si on vend le même produit. C'est nous, elle était obligée de travailler en basket, donc c'est plutôt cool. Et en vrai, ça s'est super bien passé, et on a ouvert en juillet de l'année dernière. Donc là, en fait, il y a un an, il y a une semaine de la troisième, et c'est la plus grosse malerie. Elle fait le chiffre des deux autres réunies en une année. Ok. C'est un emplacement de ouf.

  • Speaker #0

    Donc c'est très bonne décision et bonne réalisation.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, le plus dur, et ce que souvent les gens disent, c'est la deuxième boutique. D'ailleurs, j'ai écouté, alors j'ai oublié le prénom, la personne de chez Pan.

  • Speaker #0

    Maison Pan, oui, Florian.

  • Speaker #1

    Pareil, la deuxième boutique avait pas mal de difficultés. C'est toujours plus compliqué. Donc pour nous, c'était vraiment celle-ci. Et là, on en est sortis. On a engagé une directrice Lou qui est au top, qui était notre employée sur la première. Et on est très contents. Et cette semaine, on vient de signer la quatrième.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo, bravo, c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Qu'on ouvre en association avec Elodie et Robin, vu que ça marche bien, on reste...

  • Speaker #0

    On continue avec l'équipe, ouais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'était génial, trop bien. Donc aussi à Marseille ?

  • Speaker #1

    Toujours à Marseille. Marseille-Centre, 7ème.

  • Speaker #0

    Génial, trop bien. Et pour l'instant, c'est secret sur l'adresse ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, c'est rue d'Andoum. D'accord. Rue d'Andoum, vers le bar de la Relève.

  • Speaker #0

    Ah, génial, trop bien. Et donc c'est pour quand ? Tu m'as dit septembre ?

  • Speaker #1

    Ça c'est pour octobre.

  • Speaker #0

    Octobre, ok. Vous avez beaucoup de travaux à faire ?

  • Speaker #1

    Écoute, Arthur a fait l'état des lieux aujourd'hui, donc il y a quelques heures. On a pas mal de travaux pour que ça ressemble à une meulerie. Mais on va dire un mois et demi, deux mois de travaux. On va d'abord partir en vacances.

  • Speaker #0

    Alors oui, très important. Et du coup, cette quatrième boutique, elle aura une proposition un peu différente ou vous restez sur l'offre habituelle ?

  • Speaker #1

    On reste sur notre offre habituelle. Petit snacking et fromagerie, plateau raclette l'hiver. Notre formule qui, pour l'instant, fonctionne et un petit peu de merch. On va essayer d'aller... en avoir un peu plus. En parlant de merch, tu vois, j'arbore une de nos plus grandes fiertés pour le moment. On vient de lancer une collab avec American Vintage, ce qui est juste dingue.

  • Speaker #0

    C'est canon. Ouais, j'avoue, c'est incroyable. C'est tellement inattendu, tu vois, quand t'as une fromagerie, tu t'attends pas à faire ça. Et c'est ça que je trouve génial avec vous, c'est que vous êtes capables vraiment de concocter des trucs fous, quoi.

  • Speaker #1

    Non, on a été bien accompagnés, ils nous ont fait confiance. on s'attendait à une plus petite collab genre quelques t-shirts que pour nous. Et là, on se retrouve avec une collab globale, avec une opération d'influence, avec des vidéos, avec un service. Ils ont des services marketing, un service TikTok, un service Instagram. Donc, c'est trop bien. On a eu plusieurs cross-posts. Il y a une vraie com ensemble et un vrai boulot qu'on a fait ensemble avec les équipes d'American Vintage. Et en plus, il y a une marque qu'on porte depuis très longtemps avec Arthur. Donc, on ne pouvait pas rêver mieux.

  • Speaker #0

    C'était un peu dans ta tout doux, non ? C'était ça, ça faisait partie des goals.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne sais plus si on avait parlé de ces goals-là, mais effectivement, c'est partie de notre liste de goals American Vintage. Donc là, c'est ouf. Et quand c'est sorti, on était juste comme des oufs. Et deux heures après, les T-shirts jeunes sold out sur le site. En plus, le post qu'on a fait avec eux a vraiment surperformé. Donc c'est trop bien parce qu'on est quand même bientôt quatre ans après. Et les gens nous suivent encore.

  • Speaker #0

    Attends, c'était 21, vous êtes lancé à la rentrée 2021. Donc là, à la rentrée en octobre, vous faites 4e boutique et 4 ans.

  • Speaker #1

    Exactement, une par an. Et voilà, les gens continuent de nous suivre. On espérait avoir 2000 personnes sur Instagram. Là, on arrive à 24 000. On est hyper content. On n'était pas prêts à ça. On avait envie, mais on n'était pas prêts.

  • Speaker #0

    Tu t'attendais à quoi quand t'as ouvert la première boutique ? Tu t'étais dit, dans 5 ans, je veux... Est-ce que tu t'étais fait justement une... une liste un peu de tes objectifs à 5 ans ? Et si c'est le cas, est-ce que tu l'as regardé récemment ?

  • Speaker #1

    En tout cas, dans les objectifs atteints, il y avait la collab avec American Vintage, il y avait plusieurs boutiques. Et surtout, créer une marque dans nos rêves, dans notre liste de rêves. Quand on ouvre une boutique, c'est non juste une liste de rêves. C'était que ça soit une marque. Et j'ai l'impression que ça commence à être le cas. Donc, c'est cool. On est quand même bien identifiés, même dans d'autres endroits que Marseille. Donc, c'est très bien. Après, il y a un goal qui n'est toujours pas atteint. Je n'ai toujours pas fait manger mon fromage à une Space Girls.

  • Speaker #0

    Mais c'est sûr que tu vas y arriver.

  • Speaker #1

    On n'est pas loin. Et là, on prépare la suite pour monter peut-être une franchise.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Qui est encore un autre métier.

  • Speaker #0

    Vous vous sentez prêt à passer ce cap ?

  • Speaker #1

    En vrai, on n'est jamais prêt. Je ne suis pas prêt à la quatrième boutique. Je n'étais pas prêt à la troisième. Si on ne pousse pas un peu, on n'avance pas.

  • Speaker #0

    Et comment tu arrives à trouver un équilibre là-dedans ?

  • Speaker #1

    Je crois que c'est toujours la même réponse. On n'en a pas. On n'a pas d'équilibre. On vit à 100 à l'heure. On saisit les opportunités. Parce que, je n'ai pas envie de dire qu'on a de la chance, mais en tout cas, le travail qu'on fait a déclenché pas mal d'opportunités. Et même s'il y a une petite pointe de chance, c'est le bon endroit, la bonne boutique au bon moment, on bosse quand même.

  • Speaker #0

    Ça se provoque un peu la chance quand même. Oui,

  • Speaker #1

    ça se provoque. Et c'est vrai qu'on préfère saisir les opportunités plutôt que de les laisser passer. Donc, la quatrième boutique, elle n'était pas du tout prévue. On avait dit stop, la prochaine, ça serait une franchise. On nous a proposé le local et why not ?

  • Speaker #0

    Quand ça arrive, quand tu as cette opportunité, que vous vous dites why not, après, vous avez cette étape d'études un peu chiffrées, de regarder les budgets. Vous avez quand même ce temps pour travailler plus en profondeur votre strat et voir comment ça se budgétise, comment ça se concrétise.

  • Speaker #1

    On a la chance d'avoir une banque qui nous suit, qui est fière de nous avoir financé la première et du coup qui a... qui n'a pas envie de nous perdre et qui nous suit sur les suivantes. C'est le Crédit Agricole à Marseille. Ils sont hyper engagés avec nous. Et Arthur est quand même très, très bon là-dedans. Donc, il peut pondre un business plan en très, très peu de temps. Donc, on va assez vite. Là, vu que c'est dans Marseille, c'était un endroit qu'on voulait absolument. Donc, ils nous ont appelé à 11h. On a visité à 14h. À 18h, on a proposé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est génial.

  • Speaker #1

    Il y a une partie, voilà, on peut aussi peut-être se louper sur une, on verra bien.

  • Speaker #0

    Oui, après, ça fait partie aussi de l'aventure. Les loupés, vous en avez eu, vous en aurez d'autres.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est...

  • Speaker #0

    Je veux dire, c'est normal, c'est comment tu rebondis qui fait la différence.

  • Speaker #1

    Exactement. J'ai l'impression qu'on se prend des très gros succès et aussi des très gros murs. Et c'est ça qui fait la vie excitante, parfois épuisante d'un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Et comment tu fais pour te ressourcer, pour souffler un peu, pour garder la tête froide ?

  • Speaker #1

    On a un peu de mal. Je t'avoue que cette année, on a un peu de mal. Ce qui s'est passé dans la deuxième boutique, ça nous a mis un très gros coup pendant 2-3 mois. Je m'étais mis en mode pilote automatique. Je n'avais plus du tout envie ni de faire du contenu, ni d'être en boutique. Je l'ai fait quand même, mais il a fallu quelques mois pour se remettre de ça. Et après, tu apprends de tes erreurs. C'est aussi le manque de process. qui nous a fait aller dans ce mur-là. Donc maintenant, comment on met des process ? Donc là, on est dans une étape un peu moins sympa, où on doit un peu surstaffer, et du coup, payer plus de gens que nous gagner de l'argent, pour pouvoir débloquer du temps, pour pouvoir mettre en place des process, et voir clairement l'avenir. Donc là, on est dans cette période-là.

  • Speaker #0

    C'est moins sympa, mais finalement, c'est de la structuration. Tu vois, c'est... tu ne fais pas un pas en arrière parce que tu te rémunères moins. C'est un peu parfois le ressenti que tu peux avoir parce que ça fait mal, tu le vois au quotidien. Mais ça veut dire que tu es en train de construire quelque chose aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est aussi pour ça que j'ai écouté le podcast de mes enfants, d'autres podcasts, parce que je ne suis pas tout seul à passer par ces périodes-là.

  • Speaker #0

    C'est clair, tout le monde vit ça.

  • Speaker #1

    Et après, heureusement, j'ai Arthur avec moi, ce qui nous permet quand même Merci. Dès qu'un des deux a un moment de bas, l'autre est là pour remonter.

  • Speaker #0

    C'est hyper important d'avoir un duo solide. Oui.

  • Speaker #1

    Et en plus, vu qu'on ne fait pas les choses à moitié, Arthur m'a demandé en mariage il y a quelques semaines.

  • Speaker #0

    Mais félicitations. J'étais trop contente pour vous.

  • Speaker #1

    Du coup, on se marie en octobre parce qu'en plus, on n'aime pas attendre.

  • Speaker #0

    Donc vraiment, votre mois d'octobre 2025 va être une folie. grave trop bien en même temps il faut aussi vivre la vie pleinement des fois t'attends t'attends et tu passes à côté d'un train quoi franchement c'est trop bien on a monté une marque qui nous plaît qui continue à

  • Speaker #1

    à nous correspondre, on est fiers de la mettre en avant, ça marche, on y va, on n'a rien à perdre, c'est plutôt une belle aventure.

  • Speaker #0

    C'est une belle aventure, mais toute aventure, en fait, et c'est vrai que t'en vois, en plus c'est un peu le truc des réseaux sociaux, où tu vois plein de choses, c'est un peu shiny, tu te dis, ah là là, tout a l'air de leur réussir, je parle pas pour vous, mais tu vois, genre globalement, quand tu vas sur Instagram, et alors qu'en fait, tout le monde, enfin vraiment tout le monde vit les mêmes doutes, vit les mêmes galères, les mêmes... Enfin, les déceptions intenses et tout ça, c'est dur, ça fait partie du lot. Après, tu vois, d'avoir un duo solide comme le vôtre, ça fait que vous pouvez quand même plus facilement traverser les tempêtes. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Et puis récemment, j'ai rencontré un des deux fondateurs de Horace, tu sais, la marque de soins pour hommes. Et donc je lui ai dit, waouh, j'adore aller dans tes boutiques, l'expérience client, elle est dingue. Tu ne dois plus du tout avoir les mêmes problèmes que nous. Et ils me disaient, les mêmes, juste ils mettent plus de temps à monter jusqu'à moi. Donc ils arrivent moins souvent, mais ils sont beaucoup plus gros. La chance qu'on a maintenant, et grâce au réseau aussi, c'est qu'on est entouré de plus en plus de monde qui ont ou de très grosses boîtes, ou plus petites, ou de nouveaux entrepreneurs qui viennent nous demander conseils. Et on échange sur les sujets. En fait, on a tous les mêmes galères. Je passe beaucoup de temps avec Elissa, qui est la marque Nous Paris.

  • Speaker #0

    Oui, très belle marque.

  • Speaker #1

    Et pareil, tu vois, il y a les mêmes galères de trésorerie, les mêmes galères d'humains, les mêmes points positifs.

  • Speaker #0

    Et partout, on est une grande famille d'entrepreneurs, on vive tous les mêmes choses. Et c'est vrai que ça fait du bien quand tu t'ouvres aux autres et que tu te parles vraiment. Tu n'es pas dans l'ego ou du marketing et que tu racontes vraiment le vrai quotidien. Ça fait du bien, quoi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et surtout, c'est utile parce que tu apprends des choses, des expériences des autres. Et c'est ça qui devient méga riche, quoi.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que Instagram ou LinkedIn, je fais partie de ce cercle-là. Parce que j'ai une communication plutôt positive. Donc, sur ma page de la meulerie, il n'y a pas de négatif.

  • Speaker #0

    C'est aussi une marque. Et quand tu es une marque, tu ne peux pas non plus communiquer en permanence sur les galères du quotidien. Tu vois, ça n'intéresse pas les gens. Ça va venir pourrir aussi l'historietailing. Exactement, ça n'a aucun intérêt. Donc c'est là que c'est compliqué, mais c'est pour ça qu'au moins dans ces cercles, dans ces réseaux d'entrepreneurs où on se rencontre, de pouvoir être vrai et expliquer avec authenticité les galères qu'on se prend et apprendre les uns des autres et échanger, je trouve que c'est vraiment méga précieux. Et moi je pense que quand j'étais à mon compte, quand on avait nos boutiques, on ne le faisait pas assez parce qu'on était tellement dans le rush, de la gestion des équipes, des réassorts, de la trésor, de tout, on n'arrivait pas à prendre ce temps-là. Et à post-aérori, je me dis, mais qu'est-ce que c'est précieux, quoi.

  • Speaker #1

    Après, pareil, dans un milieu qui me ressemble plus. Donc, tu vois ce que c'est, Tableau Paris ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est magnifique. Donc,

  • Speaker #1

    Tom, sa communication est juste comme ça, sur LinkedIn, sur Instagram, tout. Et il est venu nous visiter la malerie et échanger. Et en fait, pour moi, vraiment, c'est le mec qui a commencé en même temps que moi et qui fly, tu vois, un exemple et tout. Et il a les mêmes galères. mais vraiment les mêmes galères. Ça fait du bien temps, et je sais que je fais partie de ce cercle-là. Je trouve que tout le monde a le temps de faire du sport et pas moi, alors que j'en fais tous les jours. Mais j'ai l'impression que chez les autres, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Oui, normal. C'est un peu la base, l'être humain. Ça peut être fatigant. C'est bien de temps en temps. Je ne sais pas, est-ce que vous arrivez à vous faire des moments où... Enfin, tu disais que vous avez du mal à trouver du temps pour te ressourcer, etc. Mais si on prend la vision plus pro, est-ce que vous avez du temps ? Le temps de faire des breaks ensemble et de regarder et de vous dire ok, ça on l'a accompli, ça il nous reste à accomplir. Et aussi de célébrer les victoires.

  • Speaker #1

    On essaye un peu, mais pour l'instant on est encore dans le truc où il y a trop de... Pareil, Arthur il a monté ses deux boîtes à côté. Donc il y a toujours un problème quelque part. Tu vois, mercredi dernier, on a signé la nouvelle, ce qui est quand même un événement exceptionnel. C'est une quatrième boutique. De ma petite fromagerie. c'est n'importe quoi et avec nos associés qui eux ils signent leur deuxième en moins d'un an Elodie elle était employée maintenant elle a deux fromageries c'est pas une petite associée elle a 40% et on a signé, on est sortis du bureau on voit un coup, en fait tout le monde est reparti chacun de son côté et on en a même pas on a même pas reparlé

  • Speaker #0

    Ouais, c'est... Mais je comprends ce truc où t'es un peu dans la machine à laver, mais c'est vrai que des fois ça fait du bien de se prendre le temps de souffler, de réaliser, pour bien repartir. Mais tout à l'heure tu évoquais des vacances.

  • Speaker #1

    Oui, on part en Corse la semaine prochaine. Donc moi, je vais éteindre mon téléphone. Après, il y a des petites victoires qui sont célébrées juste avant de rejoindre notre appel. On est allé dans la boutique American Vintage pour voir nos t-shirts dans leur boutique.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est très bien.

  • Speaker #1

    On n'avait pas encore eu le temps, tu vois. Donc, on a fait des photos, on était contents.

  • Speaker #0

    Là, c'est encore plus concrets.

  • Speaker #1

    On a ces micro-moments quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça fait du bien. C'est des bonnes respirations.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce que tout passe tellement vite que des choses dingues. On t'aurait dit il y a cinq ans dans Médris. Tu vas signer ta quatrième boutique et t'auras fait une collab avec American Vintage. Toi, tu te dis, mais jamais. Enfin, ça me paraît dingue ce que tu me dis. Et là, tu sais, tu signes ta boutique et puis tu vas te coucher, quoi.

  • Speaker #1

    Mais pareil, là, si tu vas sur Google et que tu tapes Driss Forbes, ou la Mallory Forbes, il y a eu un article d'une de nos raclettes, non, Forbes américain, quoi. À quel moment ? À quel moment ça arrive, quoi ?

  • Speaker #0

    Mais après, c'est vrai que quand tu alternes entre des infos comme ça qui sont ouf et les galères du quotidien, les tracas et tout, En fait, tu vois que les tracas. Il n'y a que ça qui te reste et ça te tourne un peu en boucle. Donc, ça prend beaucoup de place, je trouve, dans l'esprit.

  • Speaker #1

    C'est comme les avis Google. Hier, j'ai répondu à 30 avis Google. Je me souviens des deux mauvais et pas des 28 bons. Ou si tu célèbres un article ou une nouvelle boutique, le lendemain, il y a l'Ursaf qui est prélevée et tu ne célèbres plus rien du tout.

  • Speaker #0

    Là, c'est fini. Tu es en palace sous la table.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ils ont le chic pour gâcher un peu les bons moments, ceux-là.

  • Speaker #1

    Et puis une fois par mois, quoi.

  • Speaker #0

    Ils insistent, en plus.

  • Speaker #1

    Non, donc ça, on y travaille, en tout cas. Mais c'est vrai que c'est que des bonnes nouvelles. On est hyper contents.

  • Speaker #0

    OK. Et donc, de ces presque quatre ans d'expérience, est-ce qu'il y a des choses que tu retiens, des apprentissages ? Tu vois, des choses que quand tu rencontres des... Tout à l'heure, tu disais que tu rencontrais des nouveaux entrepreneurs. Des conseils que tu leur donnes ? Un peu de sagesse que tu as gagné en chemin. Quand je dis sagesse, ton visage n'y croit pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors attends, laisse-moi réfléchir. En fait, c'est vraiment de se faire confiance et d'y aller. En vrai, les murs, ils vont se les prendre. Moi, je continue à m'en prendre.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne peux pas les éviter.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que j'ai à perdre ? En fait, si vraiment demain tout s'effondre, je ferai autre chose. Mais il vaut mieux se dire qu'on a tout tenté qu'à être passé à côté, juste par sécurité, de perdre son petit confort. Après, je ne sais pas si c'est la bonne solution. Moi, en tout cas, ce que j'ai dit à Arthur, les cinq premières années, je me dédierais entièrement à ça. Et au moins, j'aurais mis toutes les chances de mon côté.

  • Speaker #0

    Parce que tu te dis, à partir de cinq ans, après cinq ans, je veux lever le pied.

  • Speaker #1

    C'était une première étape. Là, je sais que d'ici les cinq ans de la boîte... Il faut que j'arrive à me sortir des boutiques pour y aller que pour les bons moments.

  • Speaker #0

    Parce que là, du coup, tu es encore beaucoup... Enfin, tu fais de la vente ou tu...

  • Speaker #1

    Je suis encore pas mal, mais mon cerveau, il est beaucoup occupé par les problèmes RH, les problèmes de compta, la com. Donc là, on est en train de monter la chose pour, plus que je sois sur les plannings, que je continue à aller en boutique, mais pour les bons moments de service, pour les presses en dehors. Oui,

  • Speaker #0

    tu peux y aller en plus, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc c'est plus dans ce sens-là où sortir d'une partie pour pouvoir améliorer une autre partie.

  • Speaker #0

    Parce que là, aujourd'hui, ton emploi du temps, il ressemble à quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un iPod Shuffle. J'admets l'image. Je peux aller faire une livraison, je peux aller livrer un client. Deux heures après, faire le service de midi à Malmousque, aller remplacer la pose de mon fromager à République. faire un entretien à la boutique de Davso, revenir au bureau. Heureusement que j'ai Dynamo entre-temps pour me sauver. Ça paraît nul ce que je dis, mais Dynamo a vraiment changé ma vie. Ça fait un an et demi qu'ils sont arrivés à Marseille. Dynamo, c'est des cours de cycling avec de la musique et un peu de mouvement. Et en fait, j'y vais deux à quatre fois par semaine. C'est 45 minutes où je n'ai pas mon téléphone. Des fois, si je vois à midi que je suis trop stressé, je prends mon scooter, je vais vite fait à la salle. Je fais mes 45 minutes de dynamo avec la musique, pas de téléphone. Et je peux repartir pour une deuxième journée.

  • Speaker #0

    Ouais, donc finalement, tu les as. Tu as quand même réussi à te construire des moments où tu poses le cerveau à côté. Et juste, ça fait du bien, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai vraiment trouvé ça dans le sport.

  • Speaker #0

    Bah ouais, c'est vrai que le sport, il a cette vocation-là beaucoup. Ça aide énormément. Mais parfois, on ne se l'autorise pas. Alors qu'en fait, ça change tout. C'est vrai que tu ne pourrais pas t'enchaîner des journées comme ça tout le temps. Si t'avais pas des risques à toi.

  • Speaker #1

    Il y a l'apéro aussi, mais tu le payes le lendemain matin. Ouais,

  • Speaker #0

    lui il est un peu plus compliqué le lendemain, effectivement. Enfin, tu me diras peut-être que quand tu pédales, au bout d'un moment les cuisses...

  • Speaker #1

    C'est pas pareil. ça fait moins mal qu'une tequila

  • Speaker #0

    Là aujourd'hui, sur la constitution des équipes, une grosse partie des gens sont en fait sur le terrain, sur la gestion des boutiques. Tout ce qui est communication, strat, compta, etc. C'est vous deux. Vous n'avez pas du tout délégué ces parties-là.

  • Speaker #1

    On a un comptable évidemment, mais sinon tout le reste sur la stratégie et tout, c'est tout Arthur et moi. Les vidéos, alors on prend un photographe pour nous accompagner sur les photos. Évidemment un vidéaste quand on veut faire des vidéos. mais c'est nous qui postons, c'est nous qui répondons aux messages.

  • Speaker #0

    Ouais, donc là c'est vraiment tentacule. Enfin, t'as 50 000 tentacules et t'es un peu en train de tout gérer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Dans les rendez-vous avec American Vintage, du coup c'était improbable de faire ça au milieu de ta journée.

  • Speaker #0

    C'est clair, mais en même temps c'est ça qui est chouette.

  • Speaker #1

    C'est hyper excitant.

  • Speaker #0

    T'arrives quand même à créer ces opportunités-là, parce que vraiment je pense que la chance se provoque beaucoup. Et que si jamais ça ne faisait pas partie de ta liste de rêves, tu n'aurais pas pensé à activer ça entre tes journées, tes livraisons, toutes les galères à éteindre dans toutes les boutiques en permanence.

  • Speaker #1

    On est d'accord, tout se déclenche. Et puis on a des outils maintenant comme Instagram, LinkedIn, qui permettent de rentrer beaucoup plus vite en contact ou en tout cas aller chercher des petits échanges plus facilement. Même si American Vintage, ça s'est fait dans un club de running, Sport Society, où des personnes des équipes d'American Vintage étaient dedans et moi aussi. Et à force d'échanger, un jour, on a avancé sur le sujet.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Donc, chose à venir. Un joli mariage, fêter les quatre ans, ouvrir une quatrième boutique, d'autres rêves à cocher.

  • Speaker #1

    Alors, c'est surtout, il faut qu'on débloque du budget parce qu'on est en train de travailler sur la franchise. et on aimerait que ça soit lancé d'ici la fin de l'année au début d'année prochaine une fin d'année,

  • Speaker #0

    un début d'année 2026 ça c'est hard ouais gros dossier donc vous allez vous faire accompagner pour ça parce que c'est vraiment totalement différent accompagné par un avocat,

  • Speaker #1

    par un comptable spécialisé et par des développeurs de franchise aussi qui vraiment vont t'aider en tout cas à planifier j'ai pas les bons mots d'ailleurs planifier la chose Avoir les bons documents et savoir, toi, ce que tu peux apporter à un franchisé. Parce que c'est un autre métier encore et d'autres moments de bonheur et d'autres ennuis. En vrai, si on n'y va pas maintenant, si on n'essaye pas toutes nos options maintenant, ça serait con, quoi. Peut-être que dans cinq ans, on sera moins... J'aime pas trop le mot en vue, mais...

  • Speaker #0

    Non, mais évidemment, quand t'es sur une vague, c'est bien d'en profiter, quoi. Après, le problème, c'est qu'il faudrait te cloner.

  • Speaker #1

    comme on fait pour avoir des drisses partout puisque la mûlerie sans drisse après ce qui est bien c'est qu'il y a des personnes passionnées assez différentes et maintenant même notre clientèle au début quand on en avait que deux avait du mal à passer le cap de ne pas voir le patron et maintenant je ne sais pas s'il est passé complètement mais en tout cas on a des personnes dedans assez compétentes et assez solaires à leur manière On essaye de cultiver la différence, on essaye pas de prendre des clones de moi. Arthur ne supporterait pas de toute façon. Un, ça suffit. Mais ouais, donc du coup, on s'en sort bien comme ça. Y'a pas besoin de me cloner.

  • Speaker #0

    C'est bon. Non mais c'est vrai que je trouve que quand tu développes, parfois c'est dur aussi de... d'accepter de lâcher prise et de justement comme tu dis c'est beau de cultiver la différence et de laisser sa place à plein de personnes qui sont qui ne sont pas nous en fait et qu'on peut-être même pas tout de suite les mêmes compétences et qui vont apporter d'autres choses je trouve que c'est pas évident effectivement pour les clients parfois de l'accepter mais mais aussi aussi beaucoup pour soi de se dire voilà c'est mon bébé mais en fait je partage et je le fais à plusieurs bon là vous l'avez fait d'autant plus que vous êtes aussi associé à des gens donc vous avez vraiment ouvert la meunerie quoi.

  • Speaker #1

    Et puis en réalité, t'as pas le choix. Les meilleurs points et les pires points de notre aventure, c'est l'humain. Donc c'est autant le meilleur dans des rencontres, autant le pire dans des galères. Et en même temps, dans des galères, on a trouvé certaines personnes de nos équipes qui ont vraiment été là. Donc du coup, c'est vraiment une balance. Ouais.

  • Speaker #0

    Et comme on arrive à faire en sorte qu'il y ait plus de bons que de mauvais, est-ce que t'as des... Sur la route, tu as eu des apprentissages sur la gestion de l'humain, sur l'anticipation de situations compliquées. Tu parlais tout à l'heure de processus. pour créer peut-être une structure et intégrer des gens dans une structure plus encadrée. Je ne sais pas si c'est vraiment ça le terme.

  • Speaker #1

    Notre niveau, c'est un peu compliqué. Vu qu'on se construit et plutôt vite, on pivote quand même assez régulièrement notre business model, la manière de faire. Et l'humain, il n'est pas contrôlable.

  • Speaker #0

    Oui, par la force des choses, tu ne peux pas...

  • Speaker #1

    Donc pas de bonne solution On se trompe encore dans notre recrutement Et on a de bonnes surprises dans notre recrutement Et puis c'est plus comme Il y a quelques années Quelques dizaines d'années même Où les gens restent longtemps Les gens vont passer Ils ont leurs propres envies On est moins patient On a envie d'avoir un boulot Mais on a aussi envie de vivre sa vie à côté Je suis pas sûr que tout On nous demande souvent d'ailleurs Arthur et moi est-ce que vous arrivez à garder votre vie, c'est hyper important. C'est hyper compliqué de faire les deux. En tout cas, dans le développement où on est, à un moment, si on ne travaille pas de 7h à 21h, ça ne va pas avancer. Je ne sais pas si c'est la bonne solution, parce que la vie est courte.

  • Speaker #0

    Tu sens que c'est un des ingrédients qui est nécessaire aujourd'hui pour le développement de l'entreprise, c'est beaucoup de travail et des sacrifices.

  • Speaker #1

    Franchement, il n'y a pas de secret. Il n'y a pas de secret que tu prennes un mec comme tableau. comme les équipes de nous, d'Horace, tout le monde a bossé comme des chiens et ils bossent encore sûrement. Je ne sais pas si c'est très joli de dire comme des chiens, mais en tout cas, ils bossent beaucoup et tu n'as pas le choix. Je pense que Tom de Tableau n'a pas du tout envie de tourner 200 vidéos par jour parce qu'il doit penser au prochain buffet qu'il va organiser. Et s'il faut qu'il vienne à 6h au bureau pour tourner les trois contenus qui sont prévus, il le fera. Je ne sais pas si c'est la bonne solution, mais en tout cas... Si quelqu'un en a une autre, je suis preneur.

  • Speaker #0

    C'est sûr qu'il n'y a rien sans rien. C'est nécessaire. Mais il faut réussir juste à bosser beaucoup, mais réussir à trouver ce qui permet de rester aligné et de se nourrir autrement aussi. C'est-à-dire que c'est beaucoup d'énergie que tu déploies, mais l'énergie, ça ne vient pas de façon magique. Il faut aussi l'entretenir et la faire venir. Donc, il faut réussir à trouver. Des fois, ce n'est pas des choses compliquées. Ça peut être des trucs super simples. Mais réussir à recharger aussi par ailleurs pour pouvoir continuer sans se cramer trop.

  • Speaker #1

    Avec Arthur, on s'est trouvé un chez nous qui nous plaît vraiment cette année. Donc, on est content d'y passer du temps le soir tranquillement tous les deux. On essaye cette année. Je crois qu'on s'est au moins baigné quatre fois.

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est bien. J'avoue quand même. L'habitat à Paris. Nous, on en rêve à Paris.

  • Speaker #1

    donc on va vers là quand même mais la culpabilité de l'entrepreneur elle existe vraiment ah ouais elle est terrible celle-ci elle est bien collante elle est très difficile encore une fois tout le monde

  • Speaker #0

    la connait tout le monde la vit et je pense que c'est petit à petit on se l'approprie,

  • Speaker #1

    on arrive à mieux gérer et un point qui est toujours le même que je disais, j'ai dû te dire il y a deux ans Pour l'instant, ce qui me nourrit le plus, ce n'est pas l'argent, même si j'ai envie d'en faire et j'aime ça, comme tout le monde, je pense. Pour l'instant, l'ego prend le dessus. Je suis hyper fier d'avoir monté tout ça avec Arthur. On arrive quand même à en être content. Oui, finalement. La quatrième boutique, on est quand même content. Et hyper fier. Souvent, je me dis que c'est moi qui ai fait tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ton moteur. Donc finalement, tu arrives quand même à...

  • Speaker #1

    J'arrive quand même à le voir.

  • Speaker #0

    Tu pourras avoir plus d'énergie. Trop chouette.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça qui apporte de l'énergie.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis comme il y a plein de projets qui s'accumulent, en fait, finalement, ça te rebooste. Toutes les semaines, il y a un nouveau truc. Donc ça te fait un élan supplémentaire.

  • Speaker #1

    C'est comme l'URSSAF. Tous les mois, il y a un nouveau roulement.

  • Speaker #0

    Tu contrebalances avec les petites victoires, les petites et grosses victoires de tous les mois.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, c'est trop bien. J'ai hâte de voir ce que vous nous préparez la France cette rentrée. Je vous souhaite énormément de bonheur pour ce mariage. Que ce soit un moment hors du temps à vous deux. Bravo pour tout ce que vous faites.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi d'avoir pris un peu de temps dans cet emploi du temps très chargé.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas de cheveux.

  • Speaker #0

    Et puis, j'ai hâte de voir la photo de toi avec une de tes Spice Girls en boutique.

  • Speaker #1

    Écoute, personne ne pourra l'arrêter.

  • Speaker #0

    Tout le monde le saura. La France entière sera au courant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ça, je pense que ça te redonnera des riches pour les trois prochaines années.

  • Speaker #1

    Au moins.

  • Speaker #0

    Pour la vie entière.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Merci encore, Driss. Merci beaucoup. A bientôt.

  • Speaker #1

    A très bientôt, passe un bon été.

  • Speaker #0

    Toi aussi, ciao.

  • Speaker #1

    Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, pensez à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée, ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Et je vous donne donc rendez-vous lundi prochain pour un nouvel épisode que sont-ils devenus. A bientôt !

Description

Casser les codes, ouvrir 4 boutiques, et construire une marque singulière : Driss revient sur l’évolution fulgurante de La Meulerie.


Il y a presque deux ans, je recevais Driss Azzoug dans L’Arrière Boutique. À l’époque, La Meulerie comptait deux fromageries marseillaises au concept fort, coloré et décalé.


Depuis, beaucoup de choses ont changé.
Une troisième boutique a ouvert, puis une quatrième est en route. Une collaboration rêvée avec American Vintage a vu le jour. De nouveaux associés sont arrivés. Et au milieu de tout ça : des galères, des remises en question, une nécessité de structurer.


Dans cet épisode, Driss raconte :

  • les hauts et les bas de cette croissance rapide,

  • ce qu’il a appris sur l’humain, les process, les associés,

  • sa vision de La Meulerie comme une marque à part entière,

  • et l’ambition de passer à l’étape suivante : la franchise.


On parle aussi de stratégie, de branding, de fatigue, de Dynamo, de raclettes et de Spice Girls.


Un échange vivant, sincère, et inspirant pour toutes celles et ceux qui veulent faire grandir leur projet sans renoncer à ce qui les rend uniques.


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'arrière-boutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Il y a presque deux ans, j'enregistrais un épisode avec Driss Azoug, cofondateur de La Meulerie. La Meulerie, ce sont des fromageries marseillaises qui cassent complètement les codes. C'est coloré, c'est festif et c'est super généreux à l'image de leur créateur. Depuis, le projet a continué à grandir vite et fort. Driss a ouvert une troisième boutique, lancé une collaboration dont il rêvait avec American Vintage et accueilli de nouveaux associés. Il a aussi traversé de vraies déceptions et commencé à poser les premières pierres d'une ambition plus grande. Faire de la meulerie une vraie marque, capable de s'installer durablement et pourquoi pas de devenir une franchise. Dans cet échange, Driss revient sans filtre sur cette période intense. Les virages, les erreurs, les apprentissages, son quotidien à mille à l'heure et ses rêves. Bref, un épisode qui parlera à toutes et tous et qui, j'en suis sûre, vous apportera un rayon de soleil marseillais. Bonne écoute ! Salut Driss, ça va ?

  • Speaker #1

    Hello, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va bien, ça va bien, je suis trop contente de te voir après... C'est un an et demi qui nous sépare de ce dernier épisode qu'on a fait ensemble.

  • Speaker #1

    Ça fait déjà un an et demi ?

  • Speaker #0

    Ouais, un an et demi. J'ai regardé les archives, c'était à la rentrée 2023. Ça doit te paraître dans une vie,

  • Speaker #1

    vu tout ça. Il s'est passé dix nuits depuis.

  • Speaker #0

    C'est clair. Justement, on va prendre un peu de temps pour que tu nous racontes ces dix vies, tout ce que tu as pu traverser, les nouveautés. On le suppose, il s'est passé vraiment beaucoup de trucs pour la meulerie. À l'époque, si je récapitule un peu, tu avais déjà ouvert deux boutiques de fromagerie. Il y en avait une qui venait tout juste d'ouvrir et tu étais dans des petites galères de recrutement et de staffing. Et d'associer. Et d'associer, exactement. Et là, j'ai l'impression que tu continues sur les ouvertures. Je te laisse au micro, tu me racontes un peu.

  • Speaker #1

    Allez, parfait. en gros, quand on s'est parlé à la rentrée 2023, on venait de se séparer de l'associé avec qui on avait ouvert la deuxième boutique et on est parti sur des employés qui n'étaient pas prévus dans le business plan de la première année. Donc on a eu un petit peu des galères de trésorerie sur celle-ci. Et donc ça a été un peu compliqué, un hiver un peu chaud, des employés ou pas forcément... bien à leur place ou bien formés ou bien recrutés, parce que c'est pas forcément toujours la faute de l'employé. Sur le moment, on a l'impression, mais en fait, après, avec le recul, on se rend compte aussi de ce qu'on a pu rater. Donc ça a été un hiver un peu sport qui a enchaîné avec une saison de dingue après, avec un nouveau futur associé. Et deuxième grosse erreur, j'ai pris un associé que je... que je connaissais depuis 15 ans, qui était hyper motivée. Exactement. Du coup, c'était. Et on a eu la bonne idée de mettre quand même une longue période d'essai avec une signature de contrat un petit peu décalée sur l'achat des parts. Et on a bien fait parce qu'il s'est trouvé que cette personne se servait allègrement dans les caisses chaque jour.

  • Speaker #0

    Mais non. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, ça a été une très bonne leçon, surtout qu'on s'en est rendu compte le 24 décembre.

  • Speaker #0

    Et Joyeux Noël.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais en même temps, cette boutique-là, malgré ces nouvelles-là, c'est une boutique qui performe de ouf dès l'ouverture.

  • Speaker #0

    C'est Malmousse,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Oui, et surtout celle qui nous donne le plus d'images. Donc, le fait d'être à Malmousse, qui est un quartier très visible et très à la mode à Marseille, nous a emmenés dans d'autres sphères au niveau de nos followers. Donc, sur Instagram, on a bien gagné un peu plus de 10 000 personnes une fois qu'on a ouvert celle-ci. Et ensuite, on a eu pas mal d'articles qui ont... qui sont venues à nous comme GQ, Elle, des chaînes de télé comme M6. Donc des choses vraiment nationales pour une petite boîte qui n'a pas de service presse. C'était plutôt bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est trop bien. Et ça, tu l'attribues à cet espace-là, à cette adresse-là ?

  • Speaker #1

    On va dire au cumul des deux, mais cette adresse-là, effectivement, c'est un endroit très regardé. On le voit à la clientèle qui vient, qui est de Marseillais et en même temps à la mode étrangère. Et on le voit un petit peu dans les gens qui relaient des stories. prise là-bas et c'est des profils souvent assez connus. Donc du coup, ça nous a mis un petit boost en avant. et ce qui nous a permis d'aller vers la troisième. Donc malgré les galères de la deuxième, entre guillemets, on a ouvert une troisième. Du coup, on a choisi un angle différent. On a fait un casting sur Instagram, un peu à la qui veut être notre associé et avec vraiment des caps pour... Il fallait arriver avec un certain budget, pour avoir tant de parts, vraiment avec nos règles à nous.

  • Speaker #0

    Ouais, du coup, suite à tout ce que tu as pu vivre, tu avais mis sur le papier toutes tes... Enfin, vraiment tes attentes, un peu le style idéal.

  • Speaker #1

    Et ça nous a permis d'avoir beaucoup de profils déjà fromagés.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et voilà, on a eu le coup de cœur pour Élodie, qui s'est associée avec nous, avec son mari Robin. Mais elle, elle est dans le magasin. Ça fait dix ans qu'elle était fromagère à Paris, dans la fromagerie Griffon, donc d'une maison très stricte, très carrée, dans le haut de gamme luxe du fromage, donc en image complètement à l'opposé de nous, même si on vend le même produit. C'est nous, elle était obligée de travailler en basket, donc c'est plutôt cool. Et en vrai, ça s'est super bien passé, et on a ouvert en juillet de l'année dernière. Donc là, en fait, il y a un an, il y a une semaine de la troisième, et c'est la plus grosse malerie. Elle fait le chiffre des deux autres réunies en une année. Ok. C'est un emplacement de ouf.

  • Speaker #0

    Donc c'est très bonne décision et bonne réalisation.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, le plus dur, et ce que souvent les gens disent, c'est la deuxième boutique. D'ailleurs, j'ai écouté, alors j'ai oublié le prénom, la personne de chez Pan.

  • Speaker #0

    Maison Pan, oui, Florian.

  • Speaker #1

    Pareil, la deuxième boutique avait pas mal de difficultés. C'est toujours plus compliqué. Donc pour nous, c'était vraiment celle-ci. Et là, on en est sortis. On a engagé une directrice Lou qui est au top, qui était notre employée sur la première. Et on est très contents. Et cette semaine, on vient de signer la quatrième.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo, bravo, c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Qu'on ouvre en association avec Elodie et Robin, vu que ça marche bien, on reste...

  • Speaker #0

    On continue avec l'équipe, ouais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'était génial, trop bien. Donc aussi à Marseille ?

  • Speaker #1

    Toujours à Marseille. Marseille-Centre, 7ème.

  • Speaker #0

    Génial, trop bien. Et pour l'instant, c'est secret sur l'adresse ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, c'est rue d'Andoum. D'accord. Rue d'Andoum, vers le bar de la Relève.

  • Speaker #0

    Ah, génial, trop bien. Et donc c'est pour quand ? Tu m'as dit septembre ?

  • Speaker #1

    Ça c'est pour octobre.

  • Speaker #0

    Octobre, ok. Vous avez beaucoup de travaux à faire ?

  • Speaker #1

    Écoute, Arthur a fait l'état des lieux aujourd'hui, donc il y a quelques heures. On a pas mal de travaux pour que ça ressemble à une meulerie. Mais on va dire un mois et demi, deux mois de travaux. On va d'abord partir en vacances.

  • Speaker #0

    Alors oui, très important. Et du coup, cette quatrième boutique, elle aura une proposition un peu différente ou vous restez sur l'offre habituelle ?

  • Speaker #1

    On reste sur notre offre habituelle. Petit snacking et fromagerie, plateau raclette l'hiver. Notre formule qui, pour l'instant, fonctionne et un petit peu de merch. On va essayer d'aller... en avoir un peu plus. En parlant de merch, tu vois, j'arbore une de nos plus grandes fiertés pour le moment. On vient de lancer une collab avec American Vintage, ce qui est juste dingue.

  • Speaker #0

    C'est canon. Ouais, j'avoue, c'est incroyable. C'est tellement inattendu, tu vois, quand t'as une fromagerie, tu t'attends pas à faire ça. Et c'est ça que je trouve génial avec vous, c'est que vous êtes capables vraiment de concocter des trucs fous, quoi.

  • Speaker #1

    Non, on a été bien accompagnés, ils nous ont fait confiance. on s'attendait à une plus petite collab genre quelques t-shirts que pour nous. Et là, on se retrouve avec une collab globale, avec une opération d'influence, avec des vidéos, avec un service. Ils ont des services marketing, un service TikTok, un service Instagram. Donc, c'est trop bien. On a eu plusieurs cross-posts. Il y a une vraie com ensemble et un vrai boulot qu'on a fait ensemble avec les équipes d'American Vintage. Et en plus, il y a une marque qu'on porte depuis très longtemps avec Arthur. Donc, on ne pouvait pas rêver mieux.

  • Speaker #0

    C'était un peu dans ta tout doux, non ? C'était ça, ça faisait partie des goals.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne sais plus si on avait parlé de ces goals-là, mais effectivement, c'est partie de notre liste de goals American Vintage. Donc là, c'est ouf. Et quand c'est sorti, on était juste comme des oufs. Et deux heures après, les T-shirts jeunes sold out sur le site. En plus, le post qu'on a fait avec eux a vraiment surperformé. Donc c'est trop bien parce qu'on est quand même bientôt quatre ans après. Et les gens nous suivent encore.

  • Speaker #0

    Attends, c'était 21, vous êtes lancé à la rentrée 2021. Donc là, à la rentrée en octobre, vous faites 4e boutique et 4 ans.

  • Speaker #1

    Exactement, une par an. Et voilà, les gens continuent de nous suivre. On espérait avoir 2000 personnes sur Instagram. Là, on arrive à 24 000. On est hyper content. On n'était pas prêts à ça. On avait envie, mais on n'était pas prêts.

  • Speaker #0

    Tu t'attendais à quoi quand t'as ouvert la première boutique ? Tu t'étais dit, dans 5 ans, je veux... Est-ce que tu t'étais fait justement une... une liste un peu de tes objectifs à 5 ans ? Et si c'est le cas, est-ce que tu l'as regardé récemment ?

  • Speaker #1

    En tout cas, dans les objectifs atteints, il y avait la collab avec American Vintage, il y avait plusieurs boutiques. Et surtout, créer une marque dans nos rêves, dans notre liste de rêves. Quand on ouvre une boutique, c'est non juste une liste de rêves. C'était que ça soit une marque. Et j'ai l'impression que ça commence à être le cas. Donc, c'est cool. On est quand même bien identifiés, même dans d'autres endroits que Marseille. Donc, c'est très bien. Après, il y a un goal qui n'est toujours pas atteint. Je n'ai toujours pas fait manger mon fromage à une Space Girls.

  • Speaker #0

    Mais c'est sûr que tu vas y arriver.

  • Speaker #1

    On n'est pas loin. Et là, on prépare la suite pour monter peut-être une franchise.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Qui est encore un autre métier.

  • Speaker #0

    Vous vous sentez prêt à passer ce cap ?

  • Speaker #1

    En vrai, on n'est jamais prêt. Je ne suis pas prêt à la quatrième boutique. Je n'étais pas prêt à la troisième. Si on ne pousse pas un peu, on n'avance pas.

  • Speaker #0

    Et comment tu arrives à trouver un équilibre là-dedans ?

  • Speaker #1

    Je crois que c'est toujours la même réponse. On n'en a pas. On n'a pas d'équilibre. On vit à 100 à l'heure. On saisit les opportunités. Parce que, je n'ai pas envie de dire qu'on a de la chance, mais en tout cas, le travail qu'on fait a déclenché pas mal d'opportunités. Et même s'il y a une petite pointe de chance, c'est le bon endroit, la bonne boutique au bon moment, on bosse quand même.

  • Speaker #0

    Ça se provoque un peu la chance quand même. Oui,

  • Speaker #1

    ça se provoque. Et c'est vrai qu'on préfère saisir les opportunités plutôt que de les laisser passer. Donc, la quatrième boutique, elle n'était pas du tout prévue. On avait dit stop, la prochaine, ça serait une franchise. On nous a proposé le local et why not ?

  • Speaker #0

    Quand ça arrive, quand tu as cette opportunité, que vous vous dites why not, après, vous avez cette étape d'études un peu chiffrées, de regarder les budgets. Vous avez quand même ce temps pour travailler plus en profondeur votre strat et voir comment ça se budgétise, comment ça se concrétise.

  • Speaker #1

    On a la chance d'avoir une banque qui nous suit, qui est fière de nous avoir financé la première et du coup qui a... qui n'a pas envie de nous perdre et qui nous suit sur les suivantes. C'est le Crédit Agricole à Marseille. Ils sont hyper engagés avec nous. Et Arthur est quand même très, très bon là-dedans. Donc, il peut pondre un business plan en très, très peu de temps. Donc, on va assez vite. Là, vu que c'est dans Marseille, c'était un endroit qu'on voulait absolument. Donc, ils nous ont appelé à 11h. On a visité à 14h. À 18h, on a proposé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est génial.

  • Speaker #1

    Il y a une partie, voilà, on peut aussi peut-être se louper sur une, on verra bien.

  • Speaker #0

    Oui, après, ça fait partie aussi de l'aventure. Les loupés, vous en avez eu, vous en aurez d'autres.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est...

  • Speaker #0

    Je veux dire, c'est normal, c'est comment tu rebondis qui fait la différence.

  • Speaker #1

    Exactement. J'ai l'impression qu'on se prend des très gros succès et aussi des très gros murs. Et c'est ça qui fait la vie excitante, parfois épuisante d'un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Et comment tu fais pour te ressourcer, pour souffler un peu, pour garder la tête froide ?

  • Speaker #1

    On a un peu de mal. Je t'avoue que cette année, on a un peu de mal. Ce qui s'est passé dans la deuxième boutique, ça nous a mis un très gros coup pendant 2-3 mois. Je m'étais mis en mode pilote automatique. Je n'avais plus du tout envie ni de faire du contenu, ni d'être en boutique. Je l'ai fait quand même, mais il a fallu quelques mois pour se remettre de ça. Et après, tu apprends de tes erreurs. C'est aussi le manque de process. qui nous a fait aller dans ce mur-là. Donc maintenant, comment on met des process ? Donc là, on est dans une étape un peu moins sympa, où on doit un peu surstaffer, et du coup, payer plus de gens que nous gagner de l'argent, pour pouvoir débloquer du temps, pour pouvoir mettre en place des process, et voir clairement l'avenir. Donc là, on est dans cette période-là.

  • Speaker #0

    C'est moins sympa, mais finalement, c'est de la structuration. Tu vois, c'est... tu ne fais pas un pas en arrière parce que tu te rémunères moins. C'est un peu parfois le ressenti que tu peux avoir parce que ça fait mal, tu le vois au quotidien. Mais ça veut dire que tu es en train de construire quelque chose aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est aussi pour ça que j'ai écouté le podcast de mes enfants, d'autres podcasts, parce que je ne suis pas tout seul à passer par ces périodes-là.

  • Speaker #0

    C'est clair, tout le monde vit ça.

  • Speaker #1

    Et après, heureusement, j'ai Arthur avec moi, ce qui nous permet quand même Merci. Dès qu'un des deux a un moment de bas, l'autre est là pour remonter.

  • Speaker #0

    C'est hyper important d'avoir un duo solide. Oui.

  • Speaker #1

    Et en plus, vu qu'on ne fait pas les choses à moitié, Arthur m'a demandé en mariage il y a quelques semaines.

  • Speaker #0

    Mais félicitations. J'étais trop contente pour vous.

  • Speaker #1

    Du coup, on se marie en octobre parce qu'en plus, on n'aime pas attendre.

  • Speaker #0

    Donc vraiment, votre mois d'octobre 2025 va être une folie. grave trop bien en même temps il faut aussi vivre la vie pleinement des fois t'attends t'attends et tu passes à côté d'un train quoi franchement c'est trop bien on a monté une marque qui nous plaît qui continue à

  • Speaker #1

    à nous correspondre, on est fiers de la mettre en avant, ça marche, on y va, on n'a rien à perdre, c'est plutôt une belle aventure.

  • Speaker #0

    C'est une belle aventure, mais toute aventure, en fait, et c'est vrai que t'en vois, en plus c'est un peu le truc des réseaux sociaux, où tu vois plein de choses, c'est un peu shiny, tu te dis, ah là là, tout a l'air de leur réussir, je parle pas pour vous, mais tu vois, genre globalement, quand tu vas sur Instagram, et alors qu'en fait, tout le monde, enfin vraiment tout le monde vit les mêmes doutes, vit les mêmes galères, les mêmes... Enfin, les déceptions intenses et tout ça, c'est dur, ça fait partie du lot. Après, tu vois, d'avoir un duo solide comme le vôtre, ça fait que vous pouvez quand même plus facilement traverser les tempêtes. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Et puis récemment, j'ai rencontré un des deux fondateurs de Horace, tu sais, la marque de soins pour hommes. Et donc je lui ai dit, waouh, j'adore aller dans tes boutiques, l'expérience client, elle est dingue. Tu ne dois plus du tout avoir les mêmes problèmes que nous. Et ils me disaient, les mêmes, juste ils mettent plus de temps à monter jusqu'à moi. Donc ils arrivent moins souvent, mais ils sont beaucoup plus gros. La chance qu'on a maintenant, et grâce au réseau aussi, c'est qu'on est entouré de plus en plus de monde qui ont ou de très grosses boîtes, ou plus petites, ou de nouveaux entrepreneurs qui viennent nous demander conseils. Et on échange sur les sujets. En fait, on a tous les mêmes galères. Je passe beaucoup de temps avec Elissa, qui est la marque Nous Paris.

  • Speaker #0

    Oui, très belle marque.

  • Speaker #1

    Et pareil, tu vois, il y a les mêmes galères de trésorerie, les mêmes galères d'humains, les mêmes points positifs.

  • Speaker #0

    Et partout, on est une grande famille d'entrepreneurs, on vive tous les mêmes choses. Et c'est vrai que ça fait du bien quand tu t'ouvres aux autres et que tu te parles vraiment. Tu n'es pas dans l'ego ou du marketing et que tu racontes vraiment le vrai quotidien. Ça fait du bien, quoi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et surtout, c'est utile parce que tu apprends des choses, des expériences des autres. Et c'est ça qui devient méga riche, quoi.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que Instagram ou LinkedIn, je fais partie de ce cercle-là. Parce que j'ai une communication plutôt positive. Donc, sur ma page de la meulerie, il n'y a pas de négatif.

  • Speaker #0

    C'est aussi une marque. Et quand tu es une marque, tu ne peux pas non plus communiquer en permanence sur les galères du quotidien. Tu vois, ça n'intéresse pas les gens. Ça va venir pourrir aussi l'historietailing. Exactement, ça n'a aucun intérêt. Donc c'est là que c'est compliqué, mais c'est pour ça qu'au moins dans ces cercles, dans ces réseaux d'entrepreneurs où on se rencontre, de pouvoir être vrai et expliquer avec authenticité les galères qu'on se prend et apprendre les uns des autres et échanger, je trouve que c'est vraiment méga précieux. Et moi je pense que quand j'étais à mon compte, quand on avait nos boutiques, on ne le faisait pas assez parce qu'on était tellement dans le rush, de la gestion des équipes, des réassorts, de la trésor, de tout, on n'arrivait pas à prendre ce temps-là. Et à post-aérori, je me dis, mais qu'est-ce que c'est précieux, quoi.

  • Speaker #1

    Après, pareil, dans un milieu qui me ressemble plus. Donc, tu vois ce que c'est, Tableau Paris ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est magnifique. Donc,

  • Speaker #1

    Tom, sa communication est juste comme ça, sur LinkedIn, sur Instagram, tout. Et il est venu nous visiter la malerie et échanger. Et en fait, pour moi, vraiment, c'est le mec qui a commencé en même temps que moi et qui fly, tu vois, un exemple et tout. Et il a les mêmes galères. mais vraiment les mêmes galères. Ça fait du bien temps, et je sais que je fais partie de ce cercle-là. Je trouve que tout le monde a le temps de faire du sport et pas moi, alors que j'en fais tous les jours. Mais j'ai l'impression que chez les autres, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Oui, normal. C'est un peu la base, l'être humain. Ça peut être fatigant. C'est bien de temps en temps. Je ne sais pas, est-ce que vous arrivez à vous faire des moments où... Enfin, tu disais que vous avez du mal à trouver du temps pour te ressourcer, etc. Mais si on prend la vision plus pro, est-ce que vous avez du temps ? Le temps de faire des breaks ensemble et de regarder et de vous dire ok, ça on l'a accompli, ça il nous reste à accomplir. Et aussi de célébrer les victoires.

  • Speaker #1

    On essaye un peu, mais pour l'instant on est encore dans le truc où il y a trop de... Pareil, Arthur il a monté ses deux boîtes à côté. Donc il y a toujours un problème quelque part. Tu vois, mercredi dernier, on a signé la nouvelle, ce qui est quand même un événement exceptionnel. C'est une quatrième boutique. De ma petite fromagerie. c'est n'importe quoi et avec nos associés qui eux ils signent leur deuxième en moins d'un an Elodie elle était employée maintenant elle a deux fromageries c'est pas une petite associée elle a 40% et on a signé, on est sortis du bureau on voit un coup, en fait tout le monde est reparti chacun de son côté et on en a même pas on a même pas reparlé

  • Speaker #0

    Ouais, c'est... Mais je comprends ce truc où t'es un peu dans la machine à laver, mais c'est vrai que des fois ça fait du bien de se prendre le temps de souffler, de réaliser, pour bien repartir. Mais tout à l'heure tu évoquais des vacances.

  • Speaker #1

    Oui, on part en Corse la semaine prochaine. Donc moi, je vais éteindre mon téléphone. Après, il y a des petites victoires qui sont célébrées juste avant de rejoindre notre appel. On est allé dans la boutique American Vintage pour voir nos t-shirts dans leur boutique.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est très bien.

  • Speaker #1

    On n'avait pas encore eu le temps, tu vois. Donc, on a fait des photos, on était contents.

  • Speaker #0

    Là, c'est encore plus concrets.

  • Speaker #1

    On a ces micro-moments quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça fait du bien. C'est des bonnes respirations.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce que tout passe tellement vite que des choses dingues. On t'aurait dit il y a cinq ans dans Médris. Tu vas signer ta quatrième boutique et t'auras fait une collab avec American Vintage. Toi, tu te dis, mais jamais. Enfin, ça me paraît dingue ce que tu me dis. Et là, tu sais, tu signes ta boutique et puis tu vas te coucher, quoi.

  • Speaker #1

    Mais pareil, là, si tu vas sur Google et que tu tapes Driss Forbes, ou la Mallory Forbes, il y a eu un article d'une de nos raclettes, non, Forbes américain, quoi. À quel moment ? À quel moment ça arrive, quoi ?

  • Speaker #0

    Mais après, c'est vrai que quand tu alternes entre des infos comme ça qui sont ouf et les galères du quotidien, les tracas et tout, En fait, tu vois que les tracas. Il n'y a que ça qui te reste et ça te tourne un peu en boucle. Donc, ça prend beaucoup de place, je trouve, dans l'esprit.

  • Speaker #1

    C'est comme les avis Google. Hier, j'ai répondu à 30 avis Google. Je me souviens des deux mauvais et pas des 28 bons. Ou si tu célèbres un article ou une nouvelle boutique, le lendemain, il y a l'Ursaf qui est prélevée et tu ne célèbres plus rien du tout.

  • Speaker #0

    Là, c'est fini. Tu es en palace sous la table.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ils ont le chic pour gâcher un peu les bons moments, ceux-là.

  • Speaker #1

    Et puis une fois par mois, quoi.

  • Speaker #0

    Ils insistent, en plus.

  • Speaker #1

    Non, donc ça, on y travaille, en tout cas. Mais c'est vrai que c'est que des bonnes nouvelles. On est hyper contents.

  • Speaker #0

    OK. Et donc, de ces presque quatre ans d'expérience, est-ce qu'il y a des choses que tu retiens, des apprentissages ? Tu vois, des choses que quand tu rencontres des... Tout à l'heure, tu disais que tu rencontrais des nouveaux entrepreneurs. Des conseils que tu leur donnes ? Un peu de sagesse que tu as gagné en chemin. Quand je dis sagesse, ton visage n'y croit pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors attends, laisse-moi réfléchir. En fait, c'est vraiment de se faire confiance et d'y aller. En vrai, les murs, ils vont se les prendre. Moi, je continue à m'en prendre.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne peux pas les éviter.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que j'ai à perdre ? En fait, si vraiment demain tout s'effondre, je ferai autre chose. Mais il vaut mieux se dire qu'on a tout tenté qu'à être passé à côté, juste par sécurité, de perdre son petit confort. Après, je ne sais pas si c'est la bonne solution. Moi, en tout cas, ce que j'ai dit à Arthur, les cinq premières années, je me dédierais entièrement à ça. Et au moins, j'aurais mis toutes les chances de mon côté.

  • Speaker #0

    Parce que tu te dis, à partir de cinq ans, après cinq ans, je veux lever le pied.

  • Speaker #1

    C'était une première étape. Là, je sais que d'ici les cinq ans de la boîte... Il faut que j'arrive à me sortir des boutiques pour y aller que pour les bons moments.

  • Speaker #0

    Parce que là, du coup, tu es encore beaucoup... Enfin, tu fais de la vente ou tu...

  • Speaker #1

    Je suis encore pas mal, mais mon cerveau, il est beaucoup occupé par les problèmes RH, les problèmes de compta, la com. Donc là, on est en train de monter la chose pour, plus que je sois sur les plannings, que je continue à aller en boutique, mais pour les bons moments de service, pour les presses en dehors. Oui,

  • Speaker #0

    tu peux y aller en plus, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc c'est plus dans ce sens-là où sortir d'une partie pour pouvoir améliorer une autre partie.

  • Speaker #0

    Parce que là, aujourd'hui, ton emploi du temps, il ressemble à quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un iPod Shuffle. J'admets l'image. Je peux aller faire une livraison, je peux aller livrer un client. Deux heures après, faire le service de midi à Malmousque, aller remplacer la pose de mon fromager à République. faire un entretien à la boutique de Davso, revenir au bureau. Heureusement que j'ai Dynamo entre-temps pour me sauver. Ça paraît nul ce que je dis, mais Dynamo a vraiment changé ma vie. Ça fait un an et demi qu'ils sont arrivés à Marseille. Dynamo, c'est des cours de cycling avec de la musique et un peu de mouvement. Et en fait, j'y vais deux à quatre fois par semaine. C'est 45 minutes où je n'ai pas mon téléphone. Des fois, si je vois à midi que je suis trop stressé, je prends mon scooter, je vais vite fait à la salle. Je fais mes 45 minutes de dynamo avec la musique, pas de téléphone. Et je peux repartir pour une deuxième journée.

  • Speaker #0

    Ouais, donc finalement, tu les as. Tu as quand même réussi à te construire des moments où tu poses le cerveau à côté. Et juste, ça fait du bien, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai vraiment trouvé ça dans le sport.

  • Speaker #0

    Bah ouais, c'est vrai que le sport, il a cette vocation-là beaucoup. Ça aide énormément. Mais parfois, on ne se l'autorise pas. Alors qu'en fait, ça change tout. C'est vrai que tu ne pourrais pas t'enchaîner des journées comme ça tout le temps. Si t'avais pas des risques à toi.

  • Speaker #1

    Il y a l'apéro aussi, mais tu le payes le lendemain matin. Ouais,

  • Speaker #0

    lui il est un peu plus compliqué le lendemain, effectivement. Enfin, tu me diras peut-être que quand tu pédales, au bout d'un moment les cuisses...

  • Speaker #1

    C'est pas pareil. ça fait moins mal qu'une tequila

  • Speaker #0

    Là aujourd'hui, sur la constitution des équipes, une grosse partie des gens sont en fait sur le terrain, sur la gestion des boutiques. Tout ce qui est communication, strat, compta, etc. C'est vous deux. Vous n'avez pas du tout délégué ces parties-là.

  • Speaker #1

    On a un comptable évidemment, mais sinon tout le reste sur la stratégie et tout, c'est tout Arthur et moi. Les vidéos, alors on prend un photographe pour nous accompagner sur les photos. Évidemment un vidéaste quand on veut faire des vidéos. mais c'est nous qui postons, c'est nous qui répondons aux messages.

  • Speaker #0

    Ouais, donc là c'est vraiment tentacule. Enfin, t'as 50 000 tentacules et t'es un peu en train de tout gérer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Dans les rendez-vous avec American Vintage, du coup c'était improbable de faire ça au milieu de ta journée.

  • Speaker #0

    C'est clair, mais en même temps c'est ça qui est chouette.

  • Speaker #1

    C'est hyper excitant.

  • Speaker #0

    T'arrives quand même à créer ces opportunités-là, parce que vraiment je pense que la chance se provoque beaucoup. Et que si jamais ça ne faisait pas partie de ta liste de rêves, tu n'aurais pas pensé à activer ça entre tes journées, tes livraisons, toutes les galères à éteindre dans toutes les boutiques en permanence.

  • Speaker #1

    On est d'accord, tout se déclenche. Et puis on a des outils maintenant comme Instagram, LinkedIn, qui permettent de rentrer beaucoup plus vite en contact ou en tout cas aller chercher des petits échanges plus facilement. Même si American Vintage, ça s'est fait dans un club de running, Sport Society, où des personnes des équipes d'American Vintage étaient dedans et moi aussi. Et à force d'échanger, un jour, on a avancé sur le sujet.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Donc, chose à venir. Un joli mariage, fêter les quatre ans, ouvrir une quatrième boutique, d'autres rêves à cocher.

  • Speaker #1

    Alors, c'est surtout, il faut qu'on débloque du budget parce qu'on est en train de travailler sur la franchise. et on aimerait que ça soit lancé d'ici la fin de l'année au début d'année prochaine une fin d'année,

  • Speaker #0

    un début d'année 2026 ça c'est hard ouais gros dossier donc vous allez vous faire accompagner pour ça parce que c'est vraiment totalement différent accompagné par un avocat,

  • Speaker #1

    par un comptable spécialisé et par des développeurs de franchise aussi qui vraiment vont t'aider en tout cas à planifier j'ai pas les bons mots d'ailleurs planifier la chose Avoir les bons documents et savoir, toi, ce que tu peux apporter à un franchisé. Parce que c'est un autre métier encore et d'autres moments de bonheur et d'autres ennuis. En vrai, si on n'y va pas maintenant, si on n'essaye pas toutes nos options maintenant, ça serait con, quoi. Peut-être que dans cinq ans, on sera moins... J'aime pas trop le mot en vue, mais...

  • Speaker #0

    Non, mais évidemment, quand t'es sur une vague, c'est bien d'en profiter, quoi. Après, le problème, c'est qu'il faudrait te cloner.

  • Speaker #1

    comme on fait pour avoir des drisses partout puisque la mûlerie sans drisse après ce qui est bien c'est qu'il y a des personnes passionnées assez différentes et maintenant même notre clientèle au début quand on en avait que deux avait du mal à passer le cap de ne pas voir le patron et maintenant je ne sais pas s'il est passé complètement mais en tout cas on a des personnes dedans assez compétentes et assez solaires à leur manière On essaye de cultiver la différence, on essaye pas de prendre des clones de moi. Arthur ne supporterait pas de toute façon. Un, ça suffit. Mais ouais, donc du coup, on s'en sort bien comme ça. Y'a pas besoin de me cloner.

  • Speaker #0

    C'est bon. Non mais c'est vrai que je trouve que quand tu développes, parfois c'est dur aussi de... d'accepter de lâcher prise et de justement comme tu dis c'est beau de cultiver la différence et de laisser sa place à plein de personnes qui sont qui ne sont pas nous en fait et qu'on peut-être même pas tout de suite les mêmes compétences et qui vont apporter d'autres choses je trouve que c'est pas évident effectivement pour les clients parfois de l'accepter mais mais aussi aussi beaucoup pour soi de se dire voilà c'est mon bébé mais en fait je partage et je le fais à plusieurs bon là vous l'avez fait d'autant plus que vous êtes aussi associé à des gens donc vous avez vraiment ouvert la meunerie quoi.

  • Speaker #1

    Et puis en réalité, t'as pas le choix. Les meilleurs points et les pires points de notre aventure, c'est l'humain. Donc c'est autant le meilleur dans des rencontres, autant le pire dans des galères. Et en même temps, dans des galères, on a trouvé certaines personnes de nos équipes qui ont vraiment été là. Donc du coup, c'est vraiment une balance. Ouais.

  • Speaker #0

    Et comme on arrive à faire en sorte qu'il y ait plus de bons que de mauvais, est-ce que t'as des... Sur la route, tu as eu des apprentissages sur la gestion de l'humain, sur l'anticipation de situations compliquées. Tu parlais tout à l'heure de processus. pour créer peut-être une structure et intégrer des gens dans une structure plus encadrée. Je ne sais pas si c'est vraiment ça le terme.

  • Speaker #1

    Notre niveau, c'est un peu compliqué. Vu qu'on se construit et plutôt vite, on pivote quand même assez régulièrement notre business model, la manière de faire. Et l'humain, il n'est pas contrôlable.

  • Speaker #0

    Oui, par la force des choses, tu ne peux pas...

  • Speaker #1

    Donc pas de bonne solution On se trompe encore dans notre recrutement Et on a de bonnes surprises dans notre recrutement Et puis c'est plus comme Il y a quelques années Quelques dizaines d'années même Où les gens restent longtemps Les gens vont passer Ils ont leurs propres envies On est moins patient On a envie d'avoir un boulot Mais on a aussi envie de vivre sa vie à côté Je suis pas sûr que tout On nous demande souvent d'ailleurs Arthur et moi est-ce que vous arrivez à garder votre vie, c'est hyper important. C'est hyper compliqué de faire les deux. En tout cas, dans le développement où on est, à un moment, si on ne travaille pas de 7h à 21h, ça ne va pas avancer. Je ne sais pas si c'est la bonne solution, parce que la vie est courte.

  • Speaker #0

    Tu sens que c'est un des ingrédients qui est nécessaire aujourd'hui pour le développement de l'entreprise, c'est beaucoup de travail et des sacrifices.

  • Speaker #1

    Franchement, il n'y a pas de secret. Il n'y a pas de secret que tu prennes un mec comme tableau. comme les équipes de nous, d'Horace, tout le monde a bossé comme des chiens et ils bossent encore sûrement. Je ne sais pas si c'est très joli de dire comme des chiens, mais en tout cas, ils bossent beaucoup et tu n'as pas le choix. Je pense que Tom de Tableau n'a pas du tout envie de tourner 200 vidéos par jour parce qu'il doit penser au prochain buffet qu'il va organiser. Et s'il faut qu'il vienne à 6h au bureau pour tourner les trois contenus qui sont prévus, il le fera. Je ne sais pas si c'est la bonne solution, mais en tout cas... Si quelqu'un en a une autre, je suis preneur.

  • Speaker #0

    C'est sûr qu'il n'y a rien sans rien. C'est nécessaire. Mais il faut réussir juste à bosser beaucoup, mais réussir à trouver ce qui permet de rester aligné et de se nourrir autrement aussi. C'est-à-dire que c'est beaucoup d'énergie que tu déploies, mais l'énergie, ça ne vient pas de façon magique. Il faut aussi l'entretenir et la faire venir. Donc, il faut réussir à trouver. Des fois, ce n'est pas des choses compliquées. Ça peut être des trucs super simples. Mais réussir à recharger aussi par ailleurs pour pouvoir continuer sans se cramer trop.

  • Speaker #1

    Avec Arthur, on s'est trouvé un chez nous qui nous plaît vraiment cette année. Donc, on est content d'y passer du temps le soir tranquillement tous les deux. On essaye cette année. Je crois qu'on s'est au moins baigné quatre fois.

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est bien. J'avoue quand même. L'habitat à Paris. Nous, on en rêve à Paris.

  • Speaker #1

    donc on va vers là quand même mais la culpabilité de l'entrepreneur elle existe vraiment ah ouais elle est terrible celle-ci elle est bien collante elle est très difficile encore une fois tout le monde

  • Speaker #0

    la connait tout le monde la vit et je pense que c'est petit à petit on se l'approprie,

  • Speaker #1

    on arrive à mieux gérer et un point qui est toujours le même que je disais, j'ai dû te dire il y a deux ans Pour l'instant, ce qui me nourrit le plus, ce n'est pas l'argent, même si j'ai envie d'en faire et j'aime ça, comme tout le monde, je pense. Pour l'instant, l'ego prend le dessus. Je suis hyper fier d'avoir monté tout ça avec Arthur. On arrive quand même à en être content. Oui, finalement. La quatrième boutique, on est quand même content. Et hyper fier. Souvent, je me dis que c'est moi qui ai fait tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ton moteur. Donc finalement, tu arrives quand même à...

  • Speaker #1

    J'arrive quand même à le voir.

  • Speaker #0

    Tu pourras avoir plus d'énergie. Trop chouette.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça qui apporte de l'énergie.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis comme il y a plein de projets qui s'accumulent, en fait, finalement, ça te rebooste. Toutes les semaines, il y a un nouveau truc. Donc ça te fait un élan supplémentaire.

  • Speaker #1

    C'est comme l'URSSAF. Tous les mois, il y a un nouveau roulement.

  • Speaker #0

    Tu contrebalances avec les petites victoires, les petites et grosses victoires de tous les mois.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, c'est trop bien. J'ai hâte de voir ce que vous nous préparez la France cette rentrée. Je vous souhaite énormément de bonheur pour ce mariage. Que ce soit un moment hors du temps à vous deux. Bravo pour tout ce que vous faites.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi d'avoir pris un peu de temps dans cet emploi du temps très chargé.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas de cheveux.

  • Speaker #0

    Et puis, j'ai hâte de voir la photo de toi avec une de tes Spice Girls en boutique.

  • Speaker #1

    Écoute, personne ne pourra l'arrêter.

  • Speaker #0

    Tout le monde le saura. La France entière sera au courant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ça, je pense que ça te redonnera des riches pour les trois prochaines années.

  • Speaker #1

    Au moins.

  • Speaker #0

    Pour la vie entière.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Merci encore, Driss. Merci beaucoup. A bientôt.

  • Speaker #1

    A très bientôt, passe un bon été.

  • Speaker #0

    Toi aussi, ciao.

  • Speaker #1

    Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, pensez à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée, ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Et je vous donne donc rendez-vous lundi prochain pour un nouvel épisode que sont-ils devenus. A bientôt !

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Description

Casser les codes, ouvrir 4 boutiques, et construire une marque singulière : Driss revient sur l’évolution fulgurante de La Meulerie.


Il y a presque deux ans, je recevais Driss Azzoug dans L’Arrière Boutique. À l’époque, La Meulerie comptait deux fromageries marseillaises au concept fort, coloré et décalé.


Depuis, beaucoup de choses ont changé.
Une troisième boutique a ouvert, puis une quatrième est en route. Une collaboration rêvée avec American Vintage a vu le jour. De nouveaux associés sont arrivés. Et au milieu de tout ça : des galères, des remises en question, une nécessité de structurer.


Dans cet épisode, Driss raconte :

  • les hauts et les bas de cette croissance rapide,

  • ce qu’il a appris sur l’humain, les process, les associés,

  • sa vision de La Meulerie comme une marque à part entière,

  • et l’ambition de passer à l’étape suivante : la franchise.


On parle aussi de stratégie, de branding, de fatigue, de Dynamo, de raclettes et de Spice Girls.


Un échange vivant, sincère, et inspirant pour toutes celles et ceux qui veulent faire grandir leur projet sans renoncer à ce qui les rend uniques.


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'arrière-boutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Il y a presque deux ans, j'enregistrais un épisode avec Driss Azoug, cofondateur de La Meulerie. La Meulerie, ce sont des fromageries marseillaises qui cassent complètement les codes. C'est coloré, c'est festif et c'est super généreux à l'image de leur créateur. Depuis, le projet a continué à grandir vite et fort. Driss a ouvert une troisième boutique, lancé une collaboration dont il rêvait avec American Vintage et accueilli de nouveaux associés. Il a aussi traversé de vraies déceptions et commencé à poser les premières pierres d'une ambition plus grande. Faire de la meulerie une vraie marque, capable de s'installer durablement et pourquoi pas de devenir une franchise. Dans cet échange, Driss revient sans filtre sur cette période intense. Les virages, les erreurs, les apprentissages, son quotidien à mille à l'heure et ses rêves. Bref, un épisode qui parlera à toutes et tous et qui, j'en suis sûre, vous apportera un rayon de soleil marseillais. Bonne écoute ! Salut Driss, ça va ?

  • Speaker #1

    Hello, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va bien, ça va bien, je suis trop contente de te voir après... C'est un an et demi qui nous sépare de ce dernier épisode qu'on a fait ensemble.

  • Speaker #1

    Ça fait déjà un an et demi ?

  • Speaker #0

    Ouais, un an et demi. J'ai regardé les archives, c'était à la rentrée 2023. Ça doit te paraître dans une vie,

  • Speaker #1

    vu tout ça. Il s'est passé dix nuits depuis.

  • Speaker #0

    C'est clair. Justement, on va prendre un peu de temps pour que tu nous racontes ces dix vies, tout ce que tu as pu traverser, les nouveautés. On le suppose, il s'est passé vraiment beaucoup de trucs pour la meulerie. À l'époque, si je récapitule un peu, tu avais déjà ouvert deux boutiques de fromagerie. Il y en avait une qui venait tout juste d'ouvrir et tu étais dans des petites galères de recrutement et de staffing. Et d'associer. Et d'associer, exactement. Et là, j'ai l'impression que tu continues sur les ouvertures. Je te laisse au micro, tu me racontes un peu.

  • Speaker #1

    Allez, parfait. en gros, quand on s'est parlé à la rentrée 2023, on venait de se séparer de l'associé avec qui on avait ouvert la deuxième boutique et on est parti sur des employés qui n'étaient pas prévus dans le business plan de la première année. Donc on a eu un petit peu des galères de trésorerie sur celle-ci. Et donc ça a été un peu compliqué, un hiver un peu chaud, des employés ou pas forcément... bien à leur place ou bien formés ou bien recrutés, parce que c'est pas forcément toujours la faute de l'employé. Sur le moment, on a l'impression, mais en fait, après, avec le recul, on se rend compte aussi de ce qu'on a pu rater. Donc ça a été un hiver un peu sport qui a enchaîné avec une saison de dingue après, avec un nouveau futur associé. Et deuxième grosse erreur, j'ai pris un associé que je... que je connaissais depuis 15 ans, qui était hyper motivée. Exactement. Du coup, c'était. Et on a eu la bonne idée de mettre quand même une longue période d'essai avec une signature de contrat un petit peu décalée sur l'achat des parts. Et on a bien fait parce qu'il s'est trouvé que cette personne se servait allègrement dans les caisses chaque jour.

  • Speaker #0

    Mais non. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, ça a été une très bonne leçon, surtout qu'on s'en est rendu compte le 24 décembre.

  • Speaker #0

    Et Joyeux Noël.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais en même temps, cette boutique-là, malgré ces nouvelles-là, c'est une boutique qui performe de ouf dès l'ouverture.

  • Speaker #0

    C'est Malmousse,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Oui, et surtout celle qui nous donne le plus d'images. Donc, le fait d'être à Malmousse, qui est un quartier très visible et très à la mode à Marseille, nous a emmenés dans d'autres sphères au niveau de nos followers. Donc, sur Instagram, on a bien gagné un peu plus de 10 000 personnes une fois qu'on a ouvert celle-ci. Et ensuite, on a eu pas mal d'articles qui ont... qui sont venues à nous comme GQ, Elle, des chaînes de télé comme M6. Donc des choses vraiment nationales pour une petite boîte qui n'a pas de service presse. C'était plutôt bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est trop bien. Et ça, tu l'attribues à cet espace-là, à cette adresse-là ?

  • Speaker #1

    On va dire au cumul des deux, mais cette adresse-là, effectivement, c'est un endroit très regardé. On le voit à la clientèle qui vient, qui est de Marseillais et en même temps à la mode étrangère. Et on le voit un petit peu dans les gens qui relaient des stories. prise là-bas et c'est des profils souvent assez connus. Donc du coup, ça nous a mis un petit boost en avant. et ce qui nous a permis d'aller vers la troisième. Donc malgré les galères de la deuxième, entre guillemets, on a ouvert une troisième. Du coup, on a choisi un angle différent. On a fait un casting sur Instagram, un peu à la qui veut être notre associé et avec vraiment des caps pour... Il fallait arriver avec un certain budget, pour avoir tant de parts, vraiment avec nos règles à nous.

  • Speaker #0

    Ouais, du coup, suite à tout ce que tu as pu vivre, tu avais mis sur le papier toutes tes... Enfin, vraiment tes attentes, un peu le style idéal.

  • Speaker #1

    Et ça nous a permis d'avoir beaucoup de profils déjà fromagés.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et voilà, on a eu le coup de cœur pour Élodie, qui s'est associée avec nous, avec son mari Robin. Mais elle, elle est dans le magasin. Ça fait dix ans qu'elle était fromagère à Paris, dans la fromagerie Griffon, donc d'une maison très stricte, très carrée, dans le haut de gamme luxe du fromage, donc en image complètement à l'opposé de nous, même si on vend le même produit. C'est nous, elle était obligée de travailler en basket, donc c'est plutôt cool. Et en vrai, ça s'est super bien passé, et on a ouvert en juillet de l'année dernière. Donc là, en fait, il y a un an, il y a une semaine de la troisième, et c'est la plus grosse malerie. Elle fait le chiffre des deux autres réunies en une année. Ok. C'est un emplacement de ouf.

  • Speaker #0

    Donc c'est très bonne décision et bonne réalisation.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, le plus dur, et ce que souvent les gens disent, c'est la deuxième boutique. D'ailleurs, j'ai écouté, alors j'ai oublié le prénom, la personne de chez Pan.

  • Speaker #0

    Maison Pan, oui, Florian.

  • Speaker #1

    Pareil, la deuxième boutique avait pas mal de difficultés. C'est toujours plus compliqué. Donc pour nous, c'était vraiment celle-ci. Et là, on en est sortis. On a engagé une directrice Lou qui est au top, qui était notre employée sur la première. Et on est très contents. Et cette semaine, on vient de signer la quatrième.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo, bravo, c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Qu'on ouvre en association avec Elodie et Robin, vu que ça marche bien, on reste...

  • Speaker #0

    On continue avec l'équipe, ouais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'était génial, trop bien. Donc aussi à Marseille ?

  • Speaker #1

    Toujours à Marseille. Marseille-Centre, 7ème.

  • Speaker #0

    Génial, trop bien. Et pour l'instant, c'est secret sur l'adresse ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, c'est rue d'Andoum. D'accord. Rue d'Andoum, vers le bar de la Relève.

  • Speaker #0

    Ah, génial, trop bien. Et donc c'est pour quand ? Tu m'as dit septembre ?

  • Speaker #1

    Ça c'est pour octobre.

  • Speaker #0

    Octobre, ok. Vous avez beaucoup de travaux à faire ?

  • Speaker #1

    Écoute, Arthur a fait l'état des lieux aujourd'hui, donc il y a quelques heures. On a pas mal de travaux pour que ça ressemble à une meulerie. Mais on va dire un mois et demi, deux mois de travaux. On va d'abord partir en vacances.

  • Speaker #0

    Alors oui, très important. Et du coup, cette quatrième boutique, elle aura une proposition un peu différente ou vous restez sur l'offre habituelle ?

  • Speaker #1

    On reste sur notre offre habituelle. Petit snacking et fromagerie, plateau raclette l'hiver. Notre formule qui, pour l'instant, fonctionne et un petit peu de merch. On va essayer d'aller... en avoir un peu plus. En parlant de merch, tu vois, j'arbore une de nos plus grandes fiertés pour le moment. On vient de lancer une collab avec American Vintage, ce qui est juste dingue.

  • Speaker #0

    C'est canon. Ouais, j'avoue, c'est incroyable. C'est tellement inattendu, tu vois, quand t'as une fromagerie, tu t'attends pas à faire ça. Et c'est ça que je trouve génial avec vous, c'est que vous êtes capables vraiment de concocter des trucs fous, quoi.

  • Speaker #1

    Non, on a été bien accompagnés, ils nous ont fait confiance. on s'attendait à une plus petite collab genre quelques t-shirts que pour nous. Et là, on se retrouve avec une collab globale, avec une opération d'influence, avec des vidéos, avec un service. Ils ont des services marketing, un service TikTok, un service Instagram. Donc, c'est trop bien. On a eu plusieurs cross-posts. Il y a une vraie com ensemble et un vrai boulot qu'on a fait ensemble avec les équipes d'American Vintage. Et en plus, il y a une marque qu'on porte depuis très longtemps avec Arthur. Donc, on ne pouvait pas rêver mieux.

  • Speaker #0

    C'était un peu dans ta tout doux, non ? C'était ça, ça faisait partie des goals.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne sais plus si on avait parlé de ces goals-là, mais effectivement, c'est partie de notre liste de goals American Vintage. Donc là, c'est ouf. Et quand c'est sorti, on était juste comme des oufs. Et deux heures après, les T-shirts jeunes sold out sur le site. En plus, le post qu'on a fait avec eux a vraiment surperformé. Donc c'est trop bien parce qu'on est quand même bientôt quatre ans après. Et les gens nous suivent encore.

  • Speaker #0

    Attends, c'était 21, vous êtes lancé à la rentrée 2021. Donc là, à la rentrée en octobre, vous faites 4e boutique et 4 ans.

  • Speaker #1

    Exactement, une par an. Et voilà, les gens continuent de nous suivre. On espérait avoir 2000 personnes sur Instagram. Là, on arrive à 24 000. On est hyper content. On n'était pas prêts à ça. On avait envie, mais on n'était pas prêts.

  • Speaker #0

    Tu t'attendais à quoi quand t'as ouvert la première boutique ? Tu t'étais dit, dans 5 ans, je veux... Est-ce que tu t'étais fait justement une... une liste un peu de tes objectifs à 5 ans ? Et si c'est le cas, est-ce que tu l'as regardé récemment ?

  • Speaker #1

    En tout cas, dans les objectifs atteints, il y avait la collab avec American Vintage, il y avait plusieurs boutiques. Et surtout, créer une marque dans nos rêves, dans notre liste de rêves. Quand on ouvre une boutique, c'est non juste une liste de rêves. C'était que ça soit une marque. Et j'ai l'impression que ça commence à être le cas. Donc, c'est cool. On est quand même bien identifiés, même dans d'autres endroits que Marseille. Donc, c'est très bien. Après, il y a un goal qui n'est toujours pas atteint. Je n'ai toujours pas fait manger mon fromage à une Space Girls.

  • Speaker #0

    Mais c'est sûr que tu vas y arriver.

  • Speaker #1

    On n'est pas loin. Et là, on prépare la suite pour monter peut-être une franchise.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Qui est encore un autre métier.

  • Speaker #0

    Vous vous sentez prêt à passer ce cap ?

  • Speaker #1

    En vrai, on n'est jamais prêt. Je ne suis pas prêt à la quatrième boutique. Je n'étais pas prêt à la troisième. Si on ne pousse pas un peu, on n'avance pas.

  • Speaker #0

    Et comment tu arrives à trouver un équilibre là-dedans ?

  • Speaker #1

    Je crois que c'est toujours la même réponse. On n'en a pas. On n'a pas d'équilibre. On vit à 100 à l'heure. On saisit les opportunités. Parce que, je n'ai pas envie de dire qu'on a de la chance, mais en tout cas, le travail qu'on fait a déclenché pas mal d'opportunités. Et même s'il y a une petite pointe de chance, c'est le bon endroit, la bonne boutique au bon moment, on bosse quand même.

  • Speaker #0

    Ça se provoque un peu la chance quand même. Oui,

  • Speaker #1

    ça se provoque. Et c'est vrai qu'on préfère saisir les opportunités plutôt que de les laisser passer. Donc, la quatrième boutique, elle n'était pas du tout prévue. On avait dit stop, la prochaine, ça serait une franchise. On nous a proposé le local et why not ?

  • Speaker #0

    Quand ça arrive, quand tu as cette opportunité, que vous vous dites why not, après, vous avez cette étape d'études un peu chiffrées, de regarder les budgets. Vous avez quand même ce temps pour travailler plus en profondeur votre strat et voir comment ça se budgétise, comment ça se concrétise.

  • Speaker #1

    On a la chance d'avoir une banque qui nous suit, qui est fière de nous avoir financé la première et du coup qui a... qui n'a pas envie de nous perdre et qui nous suit sur les suivantes. C'est le Crédit Agricole à Marseille. Ils sont hyper engagés avec nous. Et Arthur est quand même très, très bon là-dedans. Donc, il peut pondre un business plan en très, très peu de temps. Donc, on va assez vite. Là, vu que c'est dans Marseille, c'était un endroit qu'on voulait absolument. Donc, ils nous ont appelé à 11h. On a visité à 14h. À 18h, on a proposé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est génial.

  • Speaker #1

    Il y a une partie, voilà, on peut aussi peut-être se louper sur une, on verra bien.

  • Speaker #0

    Oui, après, ça fait partie aussi de l'aventure. Les loupés, vous en avez eu, vous en aurez d'autres.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est...

  • Speaker #0

    Je veux dire, c'est normal, c'est comment tu rebondis qui fait la différence.

  • Speaker #1

    Exactement. J'ai l'impression qu'on se prend des très gros succès et aussi des très gros murs. Et c'est ça qui fait la vie excitante, parfois épuisante d'un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Et comment tu fais pour te ressourcer, pour souffler un peu, pour garder la tête froide ?

  • Speaker #1

    On a un peu de mal. Je t'avoue que cette année, on a un peu de mal. Ce qui s'est passé dans la deuxième boutique, ça nous a mis un très gros coup pendant 2-3 mois. Je m'étais mis en mode pilote automatique. Je n'avais plus du tout envie ni de faire du contenu, ni d'être en boutique. Je l'ai fait quand même, mais il a fallu quelques mois pour se remettre de ça. Et après, tu apprends de tes erreurs. C'est aussi le manque de process. qui nous a fait aller dans ce mur-là. Donc maintenant, comment on met des process ? Donc là, on est dans une étape un peu moins sympa, où on doit un peu surstaffer, et du coup, payer plus de gens que nous gagner de l'argent, pour pouvoir débloquer du temps, pour pouvoir mettre en place des process, et voir clairement l'avenir. Donc là, on est dans cette période-là.

  • Speaker #0

    C'est moins sympa, mais finalement, c'est de la structuration. Tu vois, c'est... tu ne fais pas un pas en arrière parce que tu te rémunères moins. C'est un peu parfois le ressenti que tu peux avoir parce que ça fait mal, tu le vois au quotidien. Mais ça veut dire que tu es en train de construire quelque chose aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est aussi pour ça que j'ai écouté le podcast de mes enfants, d'autres podcasts, parce que je ne suis pas tout seul à passer par ces périodes-là.

  • Speaker #0

    C'est clair, tout le monde vit ça.

  • Speaker #1

    Et après, heureusement, j'ai Arthur avec moi, ce qui nous permet quand même Merci. Dès qu'un des deux a un moment de bas, l'autre est là pour remonter.

  • Speaker #0

    C'est hyper important d'avoir un duo solide. Oui.

  • Speaker #1

    Et en plus, vu qu'on ne fait pas les choses à moitié, Arthur m'a demandé en mariage il y a quelques semaines.

  • Speaker #0

    Mais félicitations. J'étais trop contente pour vous.

  • Speaker #1

    Du coup, on se marie en octobre parce qu'en plus, on n'aime pas attendre.

  • Speaker #0

    Donc vraiment, votre mois d'octobre 2025 va être une folie. grave trop bien en même temps il faut aussi vivre la vie pleinement des fois t'attends t'attends et tu passes à côté d'un train quoi franchement c'est trop bien on a monté une marque qui nous plaît qui continue à

  • Speaker #1

    à nous correspondre, on est fiers de la mettre en avant, ça marche, on y va, on n'a rien à perdre, c'est plutôt une belle aventure.

  • Speaker #0

    C'est une belle aventure, mais toute aventure, en fait, et c'est vrai que t'en vois, en plus c'est un peu le truc des réseaux sociaux, où tu vois plein de choses, c'est un peu shiny, tu te dis, ah là là, tout a l'air de leur réussir, je parle pas pour vous, mais tu vois, genre globalement, quand tu vas sur Instagram, et alors qu'en fait, tout le monde, enfin vraiment tout le monde vit les mêmes doutes, vit les mêmes galères, les mêmes... Enfin, les déceptions intenses et tout ça, c'est dur, ça fait partie du lot. Après, tu vois, d'avoir un duo solide comme le vôtre, ça fait que vous pouvez quand même plus facilement traverser les tempêtes. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Et puis récemment, j'ai rencontré un des deux fondateurs de Horace, tu sais, la marque de soins pour hommes. Et donc je lui ai dit, waouh, j'adore aller dans tes boutiques, l'expérience client, elle est dingue. Tu ne dois plus du tout avoir les mêmes problèmes que nous. Et ils me disaient, les mêmes, juste ils mettent plus de temps à monter jusqu'à moi. Donc ils arrivent moins souvent, mais ils sont beaucoup plus gros. La chance qu'on a maintenant, et grâce au réseau aussi, c'est qu'on est entouré de plus en plus de monde qui ont ou de très grosses boîtes, ou plus petites, ou de nouveaux entrepreneurs qui viennent nous demander conseils. Et on échange sur les sujets. En fait, on a tous les mêmes galères. Je passe beaucoup de temps avec Elissa, qui est la marque Nous Paris.

  • Speaker #0

    Oui, très belle marque.

  • Speaker #1

    Et pareil, tu vois, il y a les mêmes galères de trésorerie, les mêmes galères d'humains, les mêmes points positifs.

  • Speaker #0

    Et partout, on est une grande famille d'entrepreneurs, on vive tous les mêmes choses. Et c'est vrai que ça fait du bien quand tu t'ouvres aux autres et que tu te parles vraiment. Tu n'es pas dans l'ego ou du marketing et que tu racontes vraiment le vrai quotidien. Ça fait du bien, quoi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et surtout, c'est utile parce que tu apprends des choses, des expériences des autres. Et c'est ça qui devient méga riche, quoi.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que Instagram ou LinkedIn, je fais partie de ce cercle-là. Parce que j'ai une communication plutôt positive. Donc, sur ma page de la meulerie, il n'y a pas de négatif.

  • Speaker #0

    C'est aussi une marque. Et quand tu es une marque, tu ne peux pas non plus communiquer en permanence sur les galères du quotidien. Tu vois, ça n'intéresse pas les gens. Ça va venir pourrir aussi l'historietailing. Exactement, ça n'a aucun intérêt. Donc c'est là que c'est compliqué, mais c'est pour ça qu'au moins dans ces cercles, dans ces réseaux d'entrepreneurs où on se rencontre, de pouvoir être vrai et expliquer avec authenticité les galères qu'on se prend et apprendre les uns des autres et échanger, je trouve que c'est vraiment méga précieux. Et moi je pense que quand j'étais à mon compte, quand on avait nos boutiques, on ne le faisait pas assez parce qu'on était tellement dans le rush, de la gestion des équipes, des réassorts, de la trésor, de tout, on n'arrivait pas à prendre ce temps-là. Et à post-aérori, je me dis, mais qu'est-ce que c'est précieux, quoi.

  • Speaker #1

    Après, pareil, dans un milieu qui me ressemble plus. Donc, tu vois ce que c'est, Tableau Paris ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est magnifique. Donc,

  • Speaker #1

    Tom, sa communication est juste comme ça, sur LinkedIn, sur Instagram, tout. Et il est venu nous visiter la malerie et échanger. Et en fait, pour moi, vraiment, c'est le mec qui a commencé en même temps que moi et qui fly, tu vois, un exemple et tout. Et il a les mêmes galères. mais vraiment les mêmes galères. Ça fait du bien temps, et je sais que je fais partie de ce cercle-là. Je trouve que tout le monde a le temps de faire du sport et pas moi, alors que j'en fais tous les jours. Mais j'ai l'impression que chez les autres, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Oui, normal. C'est un peu la base, l'être humain. Ça peut être fatigant. C'est bien de temps en temps. Je ne sais pas, est-ce que vous arrivez à vous faire des moments où... Enfin, tu disais que vous avez du mal à trouver du temps pour te ressourcer, etc. Mais si on prend la vision plus pro, est-ce que vous avez du temps ? Le temps de faire des breaks ensemble et de regarder et de vous dire ok, ça on l'a accompli, ça il nous reste à accomplir. Et aussi de célébrer les victoires.

  • Speaker #1

    On essaye un peu, mais pour l'instant on est encore dans le truc où il y a trop de... Pareil, Arthur il a monté ses deux boîtes à côté. Donc il y a toujours un problème quelque part. Tu vois, mercredi dernier, on a signé la nouvelle, ce qui est quand même un événement exceptionnel. C'est une quatrième boutique. De ma petite fromagerie. c'est n'importe quoi et avec nos associés qui eux ils signent leur deuxième en moins d'un an Elodie elle était employée maintenant elle a deux fromageries c'est pas une petite associée elle a 40% et on a signé, on est sortis du bureau on voit un coup, en fait tout le monde est reparti chacun de son côté et on en a même pas on a même pas reparlé

  • Speaker #0

    Ouais, c'est... Mais je comprends ce truc où t'es un peu dans la machine à laver, mais c'est vrai que des fois ça fait du bien de se prendre le temps de souffler, de réaliser, pour bien repartir. Mais tout à l'heure tu évoquais des vacances.

  • Speaker #1

    Oui, on part en Corse la semaine prochaine. Donc moi, je vais éteindre mon téléphone. Après, il y a des petites victoires qui sont célébrées juste avant de rejoindre notre appel. On est allé dans la boutique American Vintage pour voir nos t-shirts dans leur boutique.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est très bien.

  • Speaker #1

    On n'avait pas encore eu le temps, tu vois. Donc, on a fait des photos, on était contents.

  • Speaker #0

    Là, c'est encore plus concrets.

  • Speaker #1

    On a ces micro-moments quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça fait du bien. C'est des bonnes respirations.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce que tout passe tellement vite que des choses dingues. On t'aurait dit il y a cinq ans dans Médris. Tu vas signer ta quatrième boutique et t'auras fait une collab avec American Vintage. Toi, tu te dis, mais jamais. Enfin, ça me paraît dingue ce que tu me dis. Et là, tu sais, tu signes ta boutique et puis tu vas te coucher, quoi.

  • Speaker #1

    Mais pareil, là, si tu vas sur Google et que tu tapes Driss Forbes, ou la Mallory Forbes, il y a eu un article d'une de nos raclettes, non, Forbes américain, quoi. À quel moment ? À quel moment ça arrive, quoi ?

  • Speaker #0

    Mais après, c'est vrai que quand tu alternes entre des infos comme ça qui sont ouf et les galères du quotidien, les tracas et tout, En fait, tu vois que les tracas. Il n'y a que ça qui te reste et ça te tourne un peu en boucle. Donc, ça prend beaucoup de place, je trouve, dans l'esprit.

  • Speaker #1

    C'est comme les avis Google. Hier, j'ai répondu à 30 avis Google. Je me souviens des deux mauvais et pas des 28 bons. Ou si tu célèbres un article ou une nouvelle boutique, le lendemain, il y a l'Ursaf qui est prélevée et tu ne célèbres plus rien du tout.

  • Speaker #0

    Là, c'est fini. Tu es en palace sous la table.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ils ont le chic pour gâcher un peu les bons moments, ceux-là.

  • Speaker #1

    Et puis une fois par mois, quoi.

  • Speaker #0

    Ils insistent, en plus.

  • Speaker #1

    Non, donc ça, on y travaille, en tout cas. Mais c'est vrai que c'est que des bonnes nouvelles. On est hyper contents.

  • Speaker #0

    OK. Et donc, de ces presque quatre ans d'expérience, est-ce qu'il y a des choses que tu retiens, des apprentissages ? Tu vois, des choses que quand tu rencontres des... Tout à l'heure, tu disais que tu rencontrais des nouveaux entrepreneurs. Des conseils que tu leur donnes ? Un peu de sagesse que tu as gagné en chemin. Quand je dis sagesse, ton visage n'y croit pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors attends, laisse-moi réfléchir. En fait, c'est vraiment de se faire confiance et d'y aller. En vrai, les murs, ils vont se les prendre. Moi, je continue à m'en prendre.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne peux pas les éviter.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que j'ai à perdre ? En fait, si vraiment demain tout s'effondre, je ferai autre chose. Mais il vaut mieux se dire qu'on a tout tenté qu'à être passé à côté, juste par sécurité, de perdre son petit confort. Après, je ne sais pas si c'est la bonne solution. Moi, en tout cas, ce que j'ai dit à Arthur, les cinq premières années, je me dédierais entièrement à ça. Et au moins, j'aurais mis toutes les chances de mon côté.

  • Speaker #0

    Parce que tu te dis, à partir de cinq ans, après cinq ans, je veux lever le pied.

  • Speaker #1

    C'était une première étape. Là, je sais que d'ici les cinq ans de la boîte... Il faut que j'arrive à me sortir des boutiques pour y aller que pour les bons moments.

  • Speaker #0

    Parce que là, du coup, tu es encore beaucoup... Enfin, tu fais de la vente ou tu...

  • Speaker #1

    Je suis encore pas mal, mais mon cerveau, il est beaucoup occupé par les problèmes RH, les problèmes de compta, la com. Donc là, on est en train de monter la chose pour, plus que je sois sur les plannings, que je continue à aller en boutique, mais pour les bons moments de service, pour les presses en dehors. Oui,

  • Speaker #0

    tu peux y aller en plus, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc c'est plus dans ce sens-là où sortir d'une partie pour pouvoir améliorer une autre partie.

  • Speaker #0

    Parce que là, aujourd'hui, ton emploi du temps, il ressemble à quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un iPod Shuffle. J'admets l'image. Je peux aller faire une livraison, je peux aller livrer un client. Deux heures après, faire le service de midi à Malmousque, aller remplacer la pose de mon fromager à République. faire un entretien à la boutique de Davso, revenir au bureau. Heureusement que j'ai Dynamo entre-temps pour me sauver. Ça paraît nul ce que je dis, mais Dynamo a vraiment changé ma vie. Ça fait un an et demi qu'ils sont arrivés à Marseille. Dynamo, c'est des cours de cycling avec de la musique et un peu de mouvement. Et en fait, j'y vais deux à quatre fois par semaine. C'est 45 minutes où je n'ai pas mon téléphone. Des fois, si je vois à midi que je suis trop stressé, je prends mon scooter, je vais vite fait à la salle. Je fais mes 45 minutes de dynamo avec la musique, pas de téléphone. Et je peux repartir pour une deuxième journée.

  • Speaker #0

    Ouais, donc finalement, tu les as. Tu as quand même réussi à te construire des moments où tu poses le cerveau à côté. Et juste, ça fait du bien, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai vraiment trouvé ça dans le sport.

  • Speaker #0

    Bah ouais, c'est vrai que le sport, il a cette vocation-là beaucoup. Ça aide énormément. Mais parfois, on ne se l'autorise pas. Alors qu'en fait, ça change tout. C'est vrai que tu ne pourrais pas t'enchaîner des journées comme ça tout le temps. Si t'avais pas des risques à toi.

  • Speaker #1

    Il y a l'apéro aussi, mais tu le payes le lendemain matin. Ouais,

  • Speaker #0

    lui il est un peu plus compliqué le lendemain, effectivement. Enfin, tu me diras peut-être que quand tu pédales, au bout d'un moment les cuisses...

  • Speaker #1

    C'est pas pareil. ça fait moins mal qu'une tequila

  • Speaker #0

    Là aujourd'hui, sur la constitution des équipes, une grosse partie des gens sont en fait sur le terrain, sur la gestion des boutiques. Tout ce qui est communication, strat, compta, etc. C'est vous deux. Vous n'avez pas du tout délégué ces parties-là.

  • Speaker #1

    On a un comptable évidemment, mais sinon tout le reste sur la stratégie et tout, c'est tout Arthur et moi. Les vidéos, alors on prend un photographe pour nous accompagner sur les photos. Évidemment un vidéaste quand on veut faire des vidéos. mais c'est nous qui postons, c'est nous qui répondons aux messages.

  • Speaker #0

    Ouais, donc là c'est vraiment tentacule. Enfin, t'as 50 000 tentacules et t'es un peu en train de tout gérer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Dans les rendez-vous avec American Vintage, du coup c'était improbable de faire ça au milieu de ta journée.

  • Speaker #0

    C'est clair, mais en même temps c'est ça qui est chouette.

  • Speaker #1

    C'est hyper excitant.

  • Speaker #0

    T'arrives quand même à créer ces opportunités-là, parce que vraiment je pense que la chance se provoque beaucoup. Et que si jamais ça ne faisait pas partie de ta liste de rêves, tu n'aurais pas pensé à activer ça entre tes journées, tes livraisons, toutes les galères à éteindre dans toutes les boutiques en permanence.

  • Speaker #1

    On est d'accord, tout se déclenche. Et puis on a des outils maintenant comme Instagram, LinkedIn, qui permettent de rentrer beaucoup plus vite en contact ou en tout cas aller chercher des petits échanges plus facilement. Même si American Vintage, ça s'est fait dans un club de running, Sport Society, où des personnes des équipes d'American Vintage étaient dedans et moi aussi. Et à force d'échanger, un jour, on a avancé sur le sujet.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Donc, chose à venir. Un joli mariage, fêter les quatre ans, ouvrir une quatrième boutique, d'autres rêves à cocher.

  • Speaker #1

    Alors, c'est surtout, il faut qu'on débloque du budget parce qu'on est en train de travailler sur la franchise. et on aimerait que ça soit lancé d'ici la fin de l'année au début d'année prochaine une fin d'année,

  • Speaker #0

    un début d'année 2026 ça c'est hard ouais gros dossier donc vous allez vous faire accompagner pour ça parce que c'est vraiment totalement différent accompagné par un avocat,

  • Speaker #1

    par un comptable spécialisé et par des développeurs de franchise aussi qui vraiment vont t'aider en tout cas à planifier j'ai pas les bons mots d'ailleurs planifier la chose Avoir les bons documents et savoir, toi, ce que tu peux apporter à un franchisé. Parce que c'est un autre métier encore et d'autres moments de bonheur et d'autres ennuis. En vrai, si on n'y va pas maintenant, si on n'essaye pas toutes nos options maintenant, ça serait con, quoi. Peut-être que dans cinq ans, on sera moins... J'aime pas trop le mot en vue, mais...

  • Speaker #0

    Non, mais évidemment, quand t'es sur une vague, c'est bien d'en profiter, quoi. Après, le problème, c'est qu'il faudrait te cloner.

  • Speaker #1

    comme on fait pour avoir des drisses partout puisque la mûlerie sans drisse après ce qui est bien c'est qu'il y a des personnes passionnées assez différentes et maintenant même notre clientèle au début quand on en avait que deux avait du mal à passer le cap de ne pas voir le patron et maintenant je ne sais pas s'il est passé complètement mais en tout cas on a des personnes dedans assez compétentes et assez solaires à leur manière On essaye de cultiver la différence, on essaye pas de prendre des clones de moi. Arthur ne supporterait pas de toute façon. Un, ça suffit. Mais ouais, donc du coup, on s'en sort bien comme ça. Y'a pas besoin de me cloner.

  • Speaker #0

    C'est bon. Non mais c'est vrai que je trouve que quand tu développes, parfois c'est dur aussi de... d'accepter de lâcher prise et de justement comme tu dis c'est beau de cultiver la différence et de laisser sa place à plein de personnes qui sont qui ne sont pas nous en fait et qu'on peut-être même pas tout de suite les mêmes compétences et qui vont apporter d'autres choses je trouve que c'est pas évident effectivement pour les clients parfois de l'accepter mais mais aussi aussi beaucoup pour soi de se dire voilà c'est mon bébé mais en fait je partage et je le fais à plusieurs bon là vous l'avez fait d'autant plus que vous êtes aussi associé à des gens donc vous avez vraiment ouvert la meunerie quoi.

  • Speaker #1

    Et puis en réalité, t'as pas le choix. Les meilleurs points et les pires points de notre aventure, c'est l'humain. Donc c'est autant le meilleur dans des rencontres, autant le pire dans des galères. Et en même temps, dans des galères, on a trouvé certaines personnes de nos équipes qui ont vraiment été là. Donc du coup, c'est vraiment une balance. Ouais.

  • Speaker #0

    Et comme on arrive à faire en sorte qu'il y ait plus de bons que de mauvais, est-ce que t'as des... Sur la route, tu as eu des apprentissages sur la gestion de l'humain, sur l'anticipation de situations compliquées. Tu parlais tout à l'heure de processus. pour créer peut-être une structure et intégrer des gens dans une structure plus encadrée. Je ne sais pas si c'est vraiment ça le terme.

  • Speaker #1

    Notre niveau, c'est un peu compliqué. Vu qu'on se construit et plutôt vite, on pivote quand même assez régulièrement notre business model, la manière de faire. Et l'humain, il n'est pas contrôlable.

  • Speaker #0

    Oui, par la force des choses, tu ne peux pas...

  • Speaker #1

    Donc pas de bonne solution On se trompe encore dans notre recrutement Et on a de bonnes surprises dans notre recrutement Et puis c'est plus comme Il y a quelques années Quelques dizaines d'années même Où les gens restent longtemps Les gens vont passer Ils ont leurs propres envies On est moins patient On a envie d'avoir un boulot Mais on a aussi envie de vivre sa vie à côté Je suis pas sûr que tout On nous demande souvent d'ailleurs Arthur et moi est-ce que vous arrivez à garder votre vie, c'est hyper important. C'est hyper compliqué de faire les deux. En tout cas, dans le développement où on est, à un moment, si on ne travaille pas de 7h à 21h, ça ne va pas avancer. Je ne sais pas si c'est la bonne solution, parce que la vie est courte.

  • Speaker #0

    Tu sens que c'est un des ingrédients qui est nécessaire aujourd'hui pour le développement de l'entreprise, c'est beaucoup de travail et des sacrifices.

  • Speaker #1

    Franchement, il n'y a pas de secret. Il n'y a pas de secret que tu prennes un mec comme tableau. comme les équipes de nous, d'Horace, tout le monde a bossé comme des chiens et ils bossent encore sûrement. Je ne sais pas si c'est très joli de dire comme des chiens, mais en tout cas, ils bossent beaucoup et tu n'as pas le choix. Je pense que Tom de Tableau n'a pas du tout envie de tourner 200 vidéos par jour parce qu'il doit penser au prochain buffet qu'il va organiser. Et s'il faut qu'il vienne à 6h au bureau pour tourner les trois contenus qui sont prévus, il le fera. Je ne sais pas si c'est la bonne solution, mais en tout cas... Si quelqu'un en a une autre, je suis preneur.

  • Speaker #0

    C'est sûr qu'il n'y a rien sans rien. C'est nécessaire. Mais il faut réussir juste à bosser beaucoup, mais réussir à trouver ce qui permet de rester aligné et de se nourrir autrement aussi. C'est-à-dire que c'est beaucoup d'énergie que tu déploies, mais l'énergie, ça ne vient pas de façon magique. Il faut aussi l'entretenir et la faire venir. Donc, il faut réussir à trouver. Des fois, ce n'est pas des choses compliquées. Ça peut être des trucs super simples. Mais réussir à recharger aussi par ailleurs pour pouvoir continuer sans se cramer trop.

  • Speaker #1

    Avec Arthur, on s'est trouvé un chez nous qui nous plaît vraiment cette année. Donc, on est content d'y passer du temps le soir tranquillement tous les deux. On essaye cette année. Je crois qu'on s'est au moins baigné quatre fois.

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est bien. J'avoue quand même. L'habitat à Paris. Nous, on en rêve à Paris.

  • Speaker #1

    donc on va vers là quand même mais la culpabilité de l'entrepreneur elle existe vraiment ah ouais elle est terrible celle-ci elle est bien collante elle est très difficile encore une fois tout le monde

  • Speaker #0

    la connait tout le monde la vit et je pense que c'est petit à petit on se l'approprie,

  • Speaker #1

    on arrive à mieux gérer et un point qui est toujours le même que je disais, j'ai dû te dire il y a deux ans Pour l'instant, ce qui me nourrit le plus, ce n'est pas l'argent, même si j'ai envie d'en faire et j'aime ça, comme tout le monde, je pense. Pour l'instant, l'ego prend le dessus. Je suis hyper fier d'avoir monté tout ça avec Arthur. On arrive quand même à en être content. Oui, finalement. La quatrième boutique, on est quand même content. Et hyper fier. Souvent, je me dis que c'est moi qui ai fait tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ton moteur. Donc finalement, tu arrives quand même à...

  • Speaker #1

    J'arrive quand même à le voir.

  • Speaker #0

    Tu pourras avoir plus d'énergie. Trop chouette.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça qui apporte de l'énergie.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis comme il y a plein de projets qui s'accumulent, en fait, finalement, ça te rebooste. Toutes les semaines, il y a un nouveau truc. Donc ça te fait un élan supplémentaire.

  • Speaker #1

    C'est comme l'URSSAF. Tous les mois, il y a un nouveau roulement.

  • Speaker #0

    Tu contrebalances avec les petites victoires, les petites et grosses victoires de tous les mois.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, c'est trop bien. J'ai hâte de voir ce que vous nous préparez la France cette rentrée. Je vous souhaite énormément de bonheur pour ce mariage. Que ce soit un moment hors du temps à vous deux. Bravo pour tout ce que vous faites.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi d'avoir pris un peu de temps dans cet emploi du temps très chargé.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas de cheveux.

  • Speaker #0

    Et puis, j'ai hâte de voir la photo de toi avec une de tes Spice Girls en boutique.

  • Speaker #1

    Écoute, personne ne pourra l'arrêter.

  • Speaker #0

    Tout le monde le saura. La France entière sera au courant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ça, je pense que ça te redonnera des riches pour les trois prochaines années.

  • Speaker #1

    Au moins.

  • Speaker #0

    Pour la vie entière.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Merci encore, Driss. Merci beaucoup. A bientôt.

  • Speaker #1

    A très bientôt, passe un bon été.

  • Speaker #0

    Toi aussi, ciao.

  • Speaker #1

    Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, pensez à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée, ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Et je vous donne donc rendez-vous lundi prochain pour un nouvel épisode que sont-ils devenus. A bientôt !

Description

Casser les codes, ouvrir 4 boutiques, et construire une marque singulière : Driss revient sur l’évolution fulgurante de La Meulerie.


Il y a presque deux ans, je recevais Driss Azzoug dans L’Arrière Boutique. À l’époque, La Meulerie comptait deux fromageries marseillaises au concept fort, coloré et décalé.


Depuis, beaucoup de choses ont changé.
Une troisième boutique a ouvert, puis une quatrième est en route. Une collaboration rêvée avec American Vintage a vu le jour. De nouveaux associés sont arrivés. Et au milieu de tout ça : des galères, des remises en question, une nécessité de structurer.


Dans cet épisode, Driss raconte :

  • les hauts et les bas de cette croissance rapide,

  • ce qu’il a appris sur l’humain, les process, les associés,

  • sa vision de La Meulerie comme une marque à part entière,

  • et l’ambition de passer à l’étape suivante : la franchise.


On parle aussi de stratégie, de branding, de fatigue, de Dynamo, de raclettes et de Spice Girls.


Un échange vivant, sincère, et inspirant pour toutes celles et ceux qui veulent faire grandir leur projet sans renoncer à ce qui les rend uniques.


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est l'été, c'est les vacances, mais on avait encore des choses à se dire. Alors bienvenue dans cette série spéciale de l'arrière-boutique. Des nouvelles, des suites, des virages imprévus, des apprentissages. Cet été, je repars à la rencontre des invités du podcast pour prendre des nouvelles. Il y a presque deux ans, j'enregistrais un épisode avec Driss Azoug, cofondateur de La Meulerie. La Meulerie, ce sont des fromageries marseillaises qui cassent complètement les codes. C'est coloré, c'est festif et c'est super généreux à l'image de leur créateur. Depuis, le projet a continué à grandir vite et fort. Driss a ouvert une troisième boutique, lancé une collaboration dont il rêvait avec American Vintage et accueilli de nouveaux associés. Il a aussi traversé de vraies déceptions et commencé à poser les premières pierres d'une ambition plus grande. Faire de la meulerie une vraie marque, capable de s'installer durablement et pourquoi pas de devenir une franchise. Dans cet échange, Driss revient sans filtre sur cette période intense. Les virages, les erreurs, les apprentissages, son quotidien à mille à l'heure et ses rêves. Bref, un épisode qui parlera à toutes et tous et qui, j'en suis sûre, vous apportera un rayon de soleil marseillais. Bonne écoute ! Salut Driss, ça va ?

  • Speaker #1

    Hello, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va bien, ça va bien, je suis trop contente de te voir après... C'est un an et demi qui nous sépare de ce dernier épisode qu'on a fait ensemble.

  • Speaker #1

    Ça fait déjà un an et demi ?

  • Speaker #0

    Ouais, un an et demi. J'ai regardé les archives, c'était à la rentrée 2023. Ça doit te paraître dans une vie,

  • Speaker #1

    vu tout ça. Il s'est passé dix nuits depuis.

  • Speaker #0

    C'est clair. Justement, on va prendre un peu de temps pour que tu nous racontes ces dix vies, tout ce que tu as pu traverser, les nouveautés. On le suppose, il s'est passé vraiment beaucoup de trucs pour la meulerie. À l'époque, si je récapitule un peu, tu avais déjà ouvert deux boutiques de fromagerie. Il y en avait une qui venait tout juste d'ouvrir et tu étais dans des petites galères de recrutement et de staffing. Et d'associer. Et d'associer, exactement. Et là, j'ai l'impression que tu continues sur les ouvertures. Je te laisse au micro, tu me racontes un peu.

  • Speaker #1

    Allez, parfait. en gros, quand on s'est parlé à la rentrée 2023, on venait de se séparer de l'associé avec qui on avait ouvert la deuxième boutique et on est parti sur des employés qui n'étaient pas prévus dans le business plan de la première année. Donc on a eu un petit peu des galères de trésorerie sur celle-ci. Et donc ça a été un peu compliqué, un hiver un peu chaud, des employés ou pas forcément... bien à leur place ou bien formés ou bien recrutés, parce que c'est pas forcément toujours la faute de l'employé. Sur le moment, on a l'impression, mais en fait, après, avec le recul, on se rend compte aussi de ce qu'on a pu rater. Donc ça a été un hiver un peu sport qui a enchaîné avec une saison de dingue après, avec un nouveau futur associé. Et deuxième grosse erreur, j'ai pris un associé que je... que je connaissais depuis 15 ans, qui était hyper motivée. Exactement. Du coup, c'était. Et on a eu la bonne idée de mettre quand même une longue période d'essai avec une signature de contrat un petit peu décalée sur l'achat des parts. Et on a bien fait parce qu'il s'est trouvé que cette personne se servait allègrement dans les caisses chaque jour.

  • Speaker #0

    Mais non. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, ça a été une très bonne leçon, surtout qu'on s'en est rendu compte le 24 décembre.

  • Speaker #0

    Et Joyeux Noël.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais en même temps, cette boutique-là, malgré ces nouvelles-là, c'est une boutique qui performe de ouf dès l'ouverture.

  • Speaker #0

    C'est Malmousse,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Oui, et surtout celle qui nous donne le plus d'images. Donc, le fait d'être à Malmousse, qui est un quartier très visible et très à la mode à Marseille, nous a emmenés dans d'autres sphères au niveau de nos followers. Donc, sur Instagram, on a bien gagné un peu plus de 10 000 personnes une fois qu'on a ouvert celle-ci. Et ensuite, on a eu pas mal d'articles qui ont... qui sont venues à nous comme GQ, Elle, des chaînes de télé comme M6. Donc des choses vraiment nationales pour une petite boîte qui n'a pas de service presse. C'était plutôt bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est trop bien. Et ça, tu l'attribues à cet espace-là, à cette adresse-là ?

  • Speaker #1

    On va dire au cumul des deux, mais cette adresse-là, effectivement, c'est un endroit très regardé. On le voit à la clientèle qui vient, qui est de Marseillais et en même temps à la mode étrangère. Et on le voit un petit peu dans les gens qui relaient des stories. prise là-bas et c'est des profils souvent assez connus. Donc du coup, ça nous a mis un petit boost en avant. et ce qui nous a permis d'aller vers la troisième. Donc malgré les galères de la deuxième, entre guillemets, on a ouvert une troisième. Du coup, on a choisi un angle différent. On a fait un casting sur Instagram, un peu à la qui veut être notre associé et avec vraiment des caps pour... Il fallait arriver avec un certain budget, pour avoir tant de parts, vraiment avec nos règles à nous.

  • Speaker #0

    Ouais, du coup, suite à tout ce que tu as pu vivre, tu avais mis sur le papier toutes tes... Enfin, vraiment tes attentes, un peu le style idéal.

  • Speaker #1

    Et ça nous a permis d'avoir beaucoup de profils déjà fromagés.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et voilà, on a eu le coup de cœur pour Élodie, qui s'est associée avec nous, avec son mari Robin. Mais elle, elle est dans le magasin. Ça fait dix ans qu'elle était fromagère à Paris, dans la fromagerie Griffon, donc d'une maison très stricte, très carrée, dans le haut de gamme luxe du fromage, donc en image complètement à l'opposé de nous, même si on vend le même produit. C'est nous, elle était obligée de travailler en basket, donc c'est plutôt cool. Et en vrai, ça s'est super bien passé, et on a ouvert en juillet de l'année dernière. Donc là, en fait, il y a un an, il y a une semaine de la troisième, et c'est la plus grosse malerie. Elle fait le chiffre des deux autres réunies en une année. Ok. C'est un emplacement de ouf.

  • Speaker #0

    Donc c'est très bonne décision et bonne réalisation.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, le plus dur, et ce que souvent les gens disent, c'est la deuxième boutique. D'ailleurs, j'ai écouté, alors j'ai oublié le prénom, la personne de chez Pan.

  • Speaker #0

    Maison Pan, oui, Florian.

  • Speaker #1

    Pareil, la deuxième boutique avait pas mal de difficultés. C'est toujours plus compliqué. Donc pour nous, c'était vraiment celle-ci. Et là, on en est sortis. On a engagé une directrice Lou qui est au top, qui était notre employée sur la première. Et on est très contents. Et cette semaine, on vient de signer la quatrième.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo, bravo, c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Qu'on ouvre en association avec Elodie et Robin, vu que ça marche bien, on reste...

  • Speaker #0

    On continue avec l'équipe, ouais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'était génial, trop bien. Donc aussi à Marseille ?

  • Speaker #1

    Toujours à Marseille. Marseille-Centre, 7ème.

  • Speaker #0

    Génial, trop bien. Et pour l'instant, c'est secret sur l'adresse ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, c'est rue d'Andoum. D'accord. Rue d'Andoum, vers le bar de la Relève.

  • Speaker #0

    Ah, génial, trop bien. Et donc c'est pour quand ? Tu m'as dit septembre ?

  • Speaker #1

    Ça c'est pour octobre.

  • Speaker #0

    Octobre, ok. Vous avez beaucoup de travaux à faire ?

  • Speaker #1

    Écoute, Arthur a fait l'état des lieux aujourd'hui, donc il y a quelques heures. On a pas mal de travaux pour que ça ressemble à une meulerie. Mais on va dire un mois et demi, deux mois de travaux. On va d'abord partir en vacances.

  • Speaker #0

    Alors oui, très important. Et du coup, cette quatrième boutique, elle aura une proposition un peu différente ou vous restez sur l'offre habituelle ?

  • Speaker #1

    On reste sur notre offre habituelle. Petit snacking et fromagerie, plateau raclette l'hiver. Notre formule qui, pour l'instant, fonctionne et un petit peu de merch. On va essayer d'aller... en avoir un peu plus. En parlant de merch, tu vois, j'arbore une de nos plus grandes fiertés pour le moment. On vient de lancer une collab avec American Vintage, ce qui est juste dingue.

  • Speaker #0

    C'est canon. Ouais, j'avoue, c'est incroyable. C'est tellement inattendu, tu vois, quand t'as une fromagerie, tu t'attends pas à faire ça. Et c'est ça que je trouve génial avec vous, c'est que vous êtes capables vraiment de concocter des trucs fous, quoi.

  • Speaker #1

    Non, on a été bien accompagnés, ils nous ont fait confiance. on s'attendait à une plus petite collab genre quelques t-shirts que pour nous. Et là, on se retrouve avec une collab globale, avec une opération d'influence, avec des vidéos, avec un service. Ils ont des services marketing, un service TikTok, un service Instagram. Donc, c'est trop bien. On a eu plusieurs cross-posts. Il y a une vraie com ensemble et un vrai boulot qu'on a fait ensemble avec les équipes d'American Vintage. Et en plus, il y a une marque qu'on porte depuis très longtemps avec Arthur. Donc, on ne pouvait pas rêver mieux.

  • Speaker #0

    C'était un peu dans ta tout doux, non ? C'était ça, ça faisait partie des goals.

  • Speaker #1

    Exactement. Je ne sais plus si on avait parlé de ces goals-là, mais effectivement, c'est partie de notre liste de goals American Vintage. Donc là, c'est ouf. Et quand c'est sorti, on était juste comme des oufs. Et deux heures après, les T-shirts jeunes sold out sur le site. En plus, le post qu'on a fait avec eux a vraiment surperformé. Donc c'est trop bien parce qu'on est quand même bientôt quatre ans après. Et les gens nous suivent encore.

  • Speaker #0

    Attends, c'était 21, vous êtes lancé à la rentrée 2021. Donc là, à la rentrée en octobre, vous faites 4e boutique et 4 ans.

  • Speaker #1

    Exactement, une par an. Et voilà, les gens continuent de nous suivre. On espérait avoir 2000 personnes sur Instagram. Là, on arrive à 24 000. On est hyper content. On n'était pas prêts à ça. On avait envie, mais on n'était pas prêts.

  • Speaker #0

    Tu t'attendais à quoi quand t'as ouvert la première boutique ? Tu t'étais dit, dans 5 ans, je veux... Est-ce que tu t'étais fait justement une... une liste un peu de tes objectifs à 5 ans ? Et si c'est le cas, est-ce que tu l'as regardé récemment ?

  • Speaker #1

    En tout cas, dans les objectifs atteints, il y avait la collab avec American Vintage, il y avait plusieurs boutiques. Et surtout, créer une marque dans nos rêves, dans notre liste de rêves. Quand on ouvre une boutique, c'est non juste une liste de rêves. C'était que ça soit une marque. Et j'ai l'impression que ça commence à être le cas. Donc, c'est cool. On est quand même bien identifiés, même dans d'autres endroits que Marseille. Donc, c'est très bien. Après, il y a un goal qui n'est toujours pas atteint. Je n'ai toujours pas fait manger mon fromage à une Space Girls.

  • Speaker #0

    Mais c'est sûr que tu vas y arriver.

  • Speaker #1

    On n'est pas loin. Et là, on prépare la suite pour monter peut-être une franchise.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Qui est encore un autre métier.

  • Speaker #0

    Vous vous sentez prêt à passer ce cap ?

  • Speaker #1

    En vrai, on n'est jamais prêt. Je ne suis pas prêt à la quatrième boutique. Je n'étais pas prêt à la troisième. Si on ne pousse pas un peu, on n'avance pas.

  • Speaker #0

    Et comment tu arrives à trouver un équilibre là-dedans ?

  • Speaker #1

    Je crois que c'est toujours la même réponse. On n'en a pas. On n'a pas d'équilibre. On vit à 100 à l'heure. On saisit les opportunités. Parce que, je n'ai pas envie de dire qu'on a de la chance, mais en tout cas, le travail qu'on fait a déclenché pas mal d'opportunités. Et même s'il y a une petite pointe de chance, c'est le bon endroit, la bonne boutique au bon moment, on bosse quand même.

  • Speaker #0

    Ça se provoque un peu la chance quand même. Oui,

  • Speaker #1

    ça se provoque. Et c'est vrai qu'on préfère saisir les opportunités plutôt que de les laisser passer. Donc, la quatrième boutique, elle n'était pas du tout prévue. On avait dit stop, la prochaine, ça serait une franchise. On nous a proposé le local et why not ?

  • Speaker #0

    Quand ça arrive, quand tu as cette opportunité, que vous vous dites why not, après, vous avez cette étape d'études un peu chiffrées, de regarder les budgets. Vous avez quand même ce temps pour travailler plus en profondeur votre strat et voir comment ça se budgétise, comment ça se concrétise.

  • Speaker #1

    On a la chance d'avoir une banque qui nous suit, qui est fière de nous avoir financé la première et du coup qui a... qui n'a pas envie de nous perdre et qui nous suit sur les suivantes. C'est le Crédit Agricole à Marseille. Ils sont hyper engagés avec nous. Et Arthur est quand même très, très bon là-dedans. Donc, il peut pondre un business plan en très, très peu de temps. Donc, on va assez vite. Là, vu que c'est dans Marseille, c'était un endroit qu'on voulait absolument. Donc, ils nous ont appelé à 11h. On a visité à 14h. À 18h, on a proposé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est génial.

  • Speaker #1

    Il y a une partie, voilà, on peut aussi peut-être se louper sur une, on verra bien.

  • Speaker #0

    Oui, après, ça fait partie aussi de l'aventure. Les loupés, vous en avez eu, vous en aurez d'autres.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est...

  • Speaker #0

    Je veux dire, c'est normal, c'est comment tu rebondis qui fait la différence.

  • Speaker #1

    Exactement. J'ai l'impression qu'on se prend des très gros succès et aussi des très gros murs. Et c'est ça qui fait la vie excitante, parfois épuisante d'un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Et comment tu fais pour te ressourcer, pour souffler un peu, pour garder la tête froide ?

  • Speaker #1

    On a un peu de mal. Je t'avoue que cette année, on a un peu de mal. Ce qui s'est passé dans la deuxième boutique, ça nous a mis un très gros coup pendant 2-3 mois. Je m'étais mis en mode pilote automatique. Je n'avais plus du tout envie ni de faire du contenu, ni d'être en boutique. Je l'ai fait quand même, mais il a fallu quelques mois pour se remettre de ça. Et après, tu apprends de tes erreurs. C'est aussi le manque de process. qui nous a fait aller dans ce mur-là. Donc maintenant, comment on met des process ? Donc là, on est dans une étape un peu moins sympa, où on doit un peu surstaffer, et du coup, payer plus de gens que nous gagner de l'argent, pour pouvoir débloquer du temps, pour pouvoir mettre en place des process, et voir clairement l'avenir. Donc là, on est dans cette période-là.

  • Speaker #0

    C'est moins sympa, mais finalement, c'est de la structuration. Tu vois, c'est... tu ne fais pas un pas en arrière parce que tu te rémunères moins. C'est un peu parfois le ressenti que tu peux avoir parce que ça fait mal, tu le vois au quotidien. Mais ça veut dire que tu es en train de construire quelque chose aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est aussi pour ça que j'ai écouté le podcast de mes enfants, d'autres podcasts, parce que je ne suis pas tout seul à passer par ces périodes-là.

  • Speaker #0

    C'est clair, tout le monde vit ça.

  • Speaker #1

    Et après, heureusement, j'ai Arthur avec moi, ce qui nous permet quand même Merci. Dès qu'un des deux a un moment de bas, l'autre est là pour remonter.

  • Speaker #0

    C'est hyper important d'avoir un duo solide. Oui.

  • Speaker #1

    Et en plus, vu qu'on ne fait pas les choses à moitié, Arthur m'a demandé en mariage il y a quelques semaines.

  • Speaker #0

    Mais félicitations. J'étais trop contente pour vous.

  • Speaker #1

    Du coup, on se marie en octobre parce qu'en plus, on n'aime pas attendre.

  • Speaker #0

    Donc vraiment, votre mois d'octobre 2025 va être une folie. grave trop bien en même temps il faut aussi vivre la vie pleinement des fois t'attends t'attends et tu passes à côté d'un train quoi franchement c'est trop bien on a monté une marque qui nous plaît qui continue à

  • Speaker #1

    à nous correspondre, on est fiers de la mettre en avant, ça marche, on y va, on n'a rien à perdre, c'est plutôt une belle aventure.

  • Speaker #0

    C'est une belle aventure, mais toute aventure, en fait, et c'est vrai que t'en vois, en plus c'est un peu le truc des réseaux sociaux, où tu vois plein de choses, c'est un peu shiny, tu te dis, ah là là, tout a l'air de leur réussir, je parle pas pour vous, mais tu vois, genre globalement, quand tu vas sur Instagram, et alors qu'en fait, tout le monde, enfin vraiment tout le monde vit les mêmes doutes, vit les mêmes galères, les mêmes... Enfin, les déceptions intenses et tout ça, c'est dur, ça fait partie du lot. Après, tu vois, d'avoir un duo solide comme le vôtre, ça fait que vous pouvez quand même plus facilement traverser les tempêtes. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Et puis récemment, j'ai rencontré un des deux fondateurs de Horace, tu sais, la marque de soins pour hommes. Et donc je lui ai dit, waouh, j'adore aller dans tes boutiques, l'expérience client, elle est dingue. Tu ne dois plus du tout avoir les mêmes problèmes que nous. Et ils me disaient, les mêmes, juste ils mettent plus de temps à monter jusqu'à moi. Donc ils arrivent moins souvent, mais ils sont beaucoup plus gros. La chance qu'on a maintenant, et grâce au réseau aussi, c'est qu'on est entouré de plus en plus de monde qui ont ou de très grosses boîtes, ou plus petites, ou de nouveaux entrepreneurs qui viennent nous demander conseils. Et on échange sur les sujets. En fait, on a tous les mêmes galères. Je passe beaucoup de temps avec Elissa, qui est la marque Nous Paris.

  • Speaker #0

    Oui, très belle marque.

  • Speaker #1

    Et pareil, tu vois, il y a les mêmes galères de trésorerie, les mêmes galères d'humains, les mêmes points positifs.

  • Speaker #0

    Et partout, on est une grande famille d'entrepreneurs, on vive tous les mêmes choses. Et c'est vrai que ça fait du bien quand tu t'ouvres aux autres et que tu te parles vraiment. Tu n'es pas dans l'ego ou du marketing et que tu racontes vraiment le vrai quotidien. Ça fait du bien, quoi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et surtout, c'est utile parce que tu apprends des choses, des expériences des autres. Et c'est ça qui devient méga riche, quoi.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que Instagram ou LinkedIn, je fais partie de ce cercle-là. Parce que j'ai une communication plutôt positive. Donc, sur ma page de la meulerie, il n'y a pas de négatif.

  • Speaker #0

    C'est aussi une marque. Et quand tu es une marque, tu ne peux pas non plus communiquer en permanence sur les galères du quotidien. Tu vois, ça n'intéresse pas les gens. Ça va venir pourrir aussi l'historietailing. Exactement, ça n'a aucun intérêt. Donc c'est là que c'est compliqué, mais c'est pour ça qu'au moins dans ces cercles, dans ces réseaux d'entrepreneurs où on se rencontre, de pouvoir être vrai et expliquer avec authenticité les galères qu'on se prend et apprendre les uns des autres et échanger, je trouve que c'est vraiment méga précieux. Et moi je pense que quand j'étais à mon compte, quand on avait nos boutiques, on ne le faisait pas assez parce qu'on était tellement dans le rush, de la gestion des équipes, des réassorts, de la trésor, de tout, on n'arrivait pas à prendre ce temps-là. Et à post-aérori, je me dis, mais qu'est-ce que c'est précieux, quoi.

  • Speaker #1

    Après, pareil, dans un milieu qui me ressemble plus. Donc, tu vois ce que c'est, Tableau Paris ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est magnifique. Donc,

  • Speaker #1

    Tom, sa communication est juste comme ça, sur LinkedIn, sur Instagram, tout. Et il est venu nous visiter la malerie et échanger. Et en fait, pour moi, vraiment, c'est le mec qui a commencé en même temps que moi et qui fly, tu vois, un exemple et tout. Et il a les mêmes galères. mais vraiment les mêmes galères. Ça fait du bien temps, et je sais que je fais partie de ce cercle-là. Je trouve que tout le monde a le temps de faire du sport et pas moi, alors que j'en fais tous les jours. Mais j'ai l'impression que chez les autres, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Oui, normal. C'est un peu la base, l'être humain. Ça peut être fatigant. C'est bien de temps en temps. Je ne sais pas, est-ce que vous arrivez à vous faire des moments où... Enfin, tu disais que vous avez du mal à trouver du temps pour te ressourcer, etc. Mais si on prend la vision plus pro, est-ce que vous avez du temps ? Le temps de faire des breaks ensemble et de regarder et de vous dire ok, ça on l'a accompli, ça il nous reste à accomplir. Et aussi de célébrer les victoires.

  • Speaker #1

    On essaye un peu, mais pour l'instant on est encore dans le truc où il y a trop de... Pareil, Arthur il a monté ses deux boîtes à côté. Donc il y a toujours un problème quelque part. Tu vois, mercredi dernier, on a signé la nouvelle, ce qui est quand même un événement exceptionnel. C'est une quatrième boutique. De ma petite fromagerie. c'est n'importe quoi et avec nos associés qui eux ils signent leur deuxième en moins d'un an Elodie elle était employée maintenant elle a deux fromageries c'est pas une petite associée elle a 40% et on a signé, on est sortis du bureau on voit un coup, en fait tout le monde est reparti chacun de son côté et on en a même pas on a même pas reparlé

  • Speaker #0

    Ouais, c'est... Mais je comprends ce truc où t'es un peu dans la machine à laver, mais c'est vrai que des fois ça fait du bien de se prendre le temps de souffler, de réaliser, pour bien repartir. Mais tout à l'heure tu évoquais des vacances.

  • Speaker #1

    Oui, on part en Corse la semaine prochaine. Donc moi, je vais éteindre mon téléphone. Après, il y a des petites victoires qui sont célébrées juste avant de rejoindre notre appel. On est allé dans la boutique American Vintage pour voir nos t-shirts dans leur boutique.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est très bien.

  • Speaker #1

    On n'avait pas encore eu le temps, tu vois. Donc, on a fait des photos, on était contents.

  • Speaker #0

    Là, c'est encore plus concrets.

  • Speaker #1

    On a ces micro-moments quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça fait du bien. C'est des bonnes respirations.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce que tout passe tellement vite que des choses dingues. On t'aurait dit il y a cinq ans dans Médris. Tu vas signer ta quatrième boutique et t'auras fait une collab avec American Vintage. Toi, tu te dis, mais jamais. Enfin, ça me paraît dingue ce que tu me dis. Et là, tu sais, tu signes ta boutique et puis tu vas te coucher, quoi.

  • Speaker #1

    Mais pareil, là, si tu vas sur Google et que tu tapes Driss Forbes, ou la Mallory Forbes, il y a eu un article d'une de nos raclettes, non, Forbes américain, quoi. À quel moment ? À quel moment ça arrive, quoi ?

  • Speaker #0

    Mais après, c'est vrai que quand tu alternes entre des infos comme ça qui sont ouf et les galères du quotidien, les tracas et tout, En fait, tu vois que les tracas. Il n'y a que ça qui te reste et ça te tourne un peu en boucle. Donc, ça prend beaucoup de place, je trouve, dans l'esprit.

  • Speaker #1

    C'est comme les avis Google. Hier, j'ai répondu à 30 avis Google. Je me souviens des deux mauvais et pas des 28 bons. Ou si tu célèbres un article ou une nouvelle boutique, le lendemain, il y a l'Ursaf qui est prélevée et tu ne célèbres plus rien du tout.

  • Speaker #0

    Là, c'est fini. Tu es en palace sous la table.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ils ont le chic pour gâcher un peu les bons moments, ceux-là.

  • Speaker #1

    Et puis une fois par mois, quoi.

  • Speaker #0

    Ils insistent, en plus.

  • Speaker #1

    Non, donc ça, on y travaille, en tout cas. Mais c'est vrai que c'est que des bonnes nouvelles. On est hyper contents.

  • Speaker #0

    OK. Et donc, de ces presque quatre ans d'expérience, est-ce qu'il y a des choses que tu retiens, des apprentissages ? Tu vois, des choses que quand tu rencontres des... Tout à l'heure, tu disais que tu rencontrais des nouveaux entrepreneurs. Des conseils que tu leur donnes ? Un peu de sagesse que tu as gagné en chemin. Quand je dis sagesse, ton visage n'y croit pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors attends, laisse-moi réfléchir. En fait, c'est vraiment de se faire confiance et d'y aller. En vrai, les murs, ils vont se les prendre. Moi, je continue à m'en prendre.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne peux pas les éviter.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que j'ai à perdre ? En fait, si vraiment demain tout s'effondre, je ferai autre chose. Mais il vaut mieux se dire qu'on a tout tenté qu'à être passé à côté, juste par sécurité, de perdre son petit confort. Après, je ne sais pas si c'est la bonne solution. Moi, en tout cas, ce que j'ai dit à Arthur, les cinq premières années, je me dédierais entièrement à ça. Et au moins, j'aurais mis toutes les chances de mon côté.

  • Speaker #0

    Parce que tu te dis, à partir de cinq ans, après cinq ans, je veux lever le pied.

  • Speaker #1

    C'était une première étape. Là, je sais que d'ici les cinq ans de la boîte... Il faut que j'arrive à me sortir des boutiques pour y aller que pour les bons moments.

  • Speaker #0

    Parce que là, du coup, tu es encore beaucoup... Enfin, tu fais de la vente ou tu...

  • Speaker #1

    Je suis encore pas mal, mais mon cerveau, il est beaucoup occupé par les problèmes RH, les problèmes de compta, la com. Donc là, on est en train de monter la chose pour, plus que je sois sur les plannings, que je continue à aller en boutique, mais pour les bons moments de service, pour les presses en dehors. Oui,

  • Speaker #0

    tu peux y aller en plus, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc c'est plus dans ce sens-là où sortir d'une partie pour pouvoir améliorer une autre partie.

  • Speaker #0

    Parce que là, aujourd'hui, ton emploi du temps, il ressemble à quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un iPod Shuffle. J'admets l'image. Je peux aller faire une livraison, je peux aller livrer un client. Deux heures après, faire le service de midi à Malmousque, aller remplacer la pose de mon fromager à République. faire un entretien à la boutique de Davso, revenir au bureau. Heureusement que j'ai Dynamo entre-temps pour me sauver. Ça paraît nul ce que je dis, mais Dynamo a vraiment changé ma vie. Ça fait un an et demi qu'ils sont arrivés à Marseille. Dynamo, c'est des cours de cycling avec de la musique et un peu de mouvement. Et en fait, j'y vais deux à quatre fois par semaine. C'est 45 minutes où je n'ai pas mon téléphone. Des fois, si je vois à midi que je suis trop stressé, je prends mon scooter, je vais vite fait à la salle. Je fais mes 45 minutes de dynamo avec la musique, pas de téléphone. Et je peux repartir pour une deuxième journée.

  • Speaker #0

    Ouais, donc finalement, tu les as. Tu as quand même réussi à te construire des moments où tu poses le cerveau à côté. Et juste, ça fait du bien, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai vraiment trouvé ça dans le sport.

  • Speaker #0

    Bah ouais, c'est vrai que le sport, il a cette vocation-là beaucoup. Ça aide énormément. Mais parfois, on ne se l'autorise pas. Alors qu'en fait, ça change tout. C'est vrai que tu ne pourrais pas t'enchaîner des journées comme ça tout le temps. Si t'avais pas des risques à toi.

  • Speaker #1

    Il y a l'apéro aussi, mais tu le payes le lendemain matin. Ouais,

  • Speaker #0

    lui il est un peu plus compliqué le lendemain, effectivement. Enfin, tu me diras peut-être que quand tu pédales, au bout d'un moment les cuisses...

  • Speaker #1

    C'est pas pareil. ça fait moins mal qu'une tequila

  • Speaker #0

    Là aujourd'hui, sur la constitution des équipes, une grosse partie des gens sont en fait sur le terrain, sur la gestion des boutiques. Tout ce qui est communication, strat, compta, etc. C'est vous deux. Vous n'avez pas du tout délégué ces parties-là.

  • Speaker #1

    On a un comptable évidemment, mais sinon tout le reste sur la stratégie et tout, c'est tout Arthur et moi. Les vidéos, alors on prend un photographe pour nous accompagner sur les photos. Évidemment un vidéaste quand on veut faire des vidéos. mais c'est nous qui postons, c'est nous qui répondons aux messages.

  • Speaker #0

    Ouais, donc là c'est vraiment tentacule. Enfin, t'as 50 000 tentacules et t'es un peu en train de tout gérer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Dans les rendez-vous avec American Vintage, du coup c'était improbable de faire ça au milieu de ta journée.

  • Speaker #0

    C'est clair, mais en même temps c'est ça qui est chouette.

  • Speaker #1

    C'est hyper excitant.

  • Speaker #0

    T'arrives quand même à créer ces opportunités-là, parce que vraiment je pense que la chance se provoque beaucoup. Et que si jamais ça ne faisait pas partie de ta liste de rêves, tu n'aurais pas pensé à activer ça entre tes journées, tes livraisons, toutes les galères à éteindre dans toutes les boutiques en permanence.

  • Speaker #1

    On est d'accord, tout se déclenche. Et puis on a des outils maintenant comme Instagram, LinkedIn, qui permettent de rentrer beaucoup plus vite en contact ou en tout cas aller chercher des petits échanges plus facilement. Même si American Vintage, ça s'est fait dans un club de running, Sport Society, où des personnes des équipes d'American Vintage étaient dedans et moi aussi. Et à force d'échanger, un jour, on a avancé sur le sujet.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Donc, chose à venir. Un joli mariage, fêter les quatre ans, ouvrir une quatrième boutique, d'autres rêves à cocher.

  • Speaker #1

    Alors, c'est surtout, il faut qu'on débloque du budget parce qu'on est en train de travailler sur la franchise. et on aimerait que ça soit lancé d'ici la fin de l'année au début d'année prochaine une fin d'année,

  • Speaker #0

    un début d'année 2026 ça c'est hard ouais gros dossier donc vous allez vous faire accompagner pour ça parce que c'est vraiment totalement différent accompagné par un avocat,

  • Speaker #1

    par un comptable spécialisé et par des développeurs de franchise aussi qui vraiment vont t'aider en tout cas à planifier j'ai pas les bons mots d'ailleurs planifier la chose Avoir les bons documents et savoir, toi, ce que tu peux apporter à un franchisé. Parce que c'est un autre métier encore et d'autres moments de bonheur et d'autres ennuis. En vrai, si on n'y va pas maintenant, si on n'essaye pas toutes nos options maintenant, ça serait con, quoi. Peut-être que dans cinq ans, on sera moins... J'aime pas trop le mot en vue, mais...

  • Speaker #0

    Non, mais évidemment, quand t'es sur une vague, c'est bien d'en profiter, quoi. Après, le problème, c'est qu'il faudrait te cloner.

  • Speaker #1

    comme on fait pour avoir des drisses partout puisque la mûlerie sans drisse après ce qui est bien c'est qu'il y a des personnes passionnées assez différentes et maintenant même notre clientèle au début quand on en avait que deux avait du mal à passer le cap de ne pas voir le patron et maintenant je ne sais pas s'il est passé complètement mais en tout cas on a des personnes dedans assez compétentes et assez solaires à leur manière On essaye de cultiver la différence, on essaye pas de prendre des clones de moi. Arthur ne supporterait pas de toute façon. Un, ça suffit. Mais ouais, donc du coup, on s'en sort bien comme ça. Y'a pas besoin de me cloner.

  • Speaker #0

    C'est bon. Non mais c'est vrai que je trouve que quand tu développes, parfois c'est dur aussi de... d'accepter de lâcher prise et de justement comme tu dis c'est beau de cultiver la différence et de laisser sa place à plein de personnes qui sont qui ne sont pas nous en fait et qu'on peut-être même pas tout de suite les mêmes compétences et qui vont apporter d'autres choses je trouve que c'est pas évident effectivement pour les clients parfois de l'accepter mais mais aussi aussi beaucoup pour soi de se dire voilà c'est mon bébé mais en fait je partage et je le fais à plusieurs bon là vous l'avez fait d'autant plus que vous êtes aussi associé à des gens donc vous avez vraiment ouvert la meunerie quoi.

  • Speaker #1

    Et puis en réalité, t'as pas le choix. Les meilleurs points et les pires points de notre aventure, c'est l'humain. Donc c'est autant le meilleur dans des rencontres, autant le pire dans des galères. Et en même temps, dans des galères, on a trouvé certaines personnes de nos équipes qui ont vraiment été là. Donc du coup, c'est vraiment une balance. Ouais.

  • Speaker #0

    Et comme on arrive à faire en sorte qu'il y ait plus de bons que de mauvais, est-ce que t'as des... Sur la route, tu as eu des apprentissages sur la gestion de l'humain, sur l'anticipation de situations compliquées. Tu parlais tout à l'heure de processus. pour créer peut-être une structure et intégrer des gens dans une structure plus encadrée. Je ne sais pas si c'est vraiment ça le terme.

  • Speaker #1

    Notre niveau, c'est un peu compliqué. Vu qu'on se construit et plutôt vite, on pivote quand même assez régulièrement notre business model, la manière de faire. Et l'humain, il n'est pas contrôlable.

  • Speaker #0

    Oui, par la force des choses, tu ne peux pas...

  • Speaker #1

    Donc pas de bonne solution On se trompe encore dans notre recrutement Et on a de bonnes surprises dans notre recrutement Et puis c'est plus comme Il y a quelques années Quelques dizaines d'années même Où les gens restent longtemps Les gens vont passer Ils ont leurs propres envies On est moins patient On a envie d'avoir un boulot Mais on a aussi envie de vivre sa vie à côté Je suis pas sûr que tout On nous demande souvent d'ailleurs Arthur et moi est-ce que vous arrivez à garder votre vie, c'est hyper important. C'est hyper compliqué de faire les deux. En tout cas, dans le développement où on est, à un moment, si on ne travaille pas de 7h à 21h, ça ne va pas avancer. Je ne sais pas si c'est la bonne solution, parce que la vie est courte.

  • Speaker #0

    Tu sens que c'est un des ingrédients qui est nécessaire aujourd'hui pour le développement de l'entreprise, c'est beaucoup de travail et des sacrifices.

  • Speaker #1

    Franchement, il n'y a pas de secret. Il n'y a pas de secret que tu prennes un mec comme tableau. comme les équipes de nous, d'Horace, tout le monde a bossé comme des chiens et ils bossent encore sûrement. Je ne sais pas si c'est très joli de dire comme des chiens, mais en tout cas, ils bossent beaucoup et tu n'as pas le choix. Je pense que Tom de Tableau n'a pas du tout envie de tourner 200 vidéos par jour parce qu'il doit penser au prochain buffet qu'il va organiser. Et s'il faut qu'il vienne à 6h au bureau pour tourner les trois contenus qui sont prévus, il le fera. Je ne sais pas si c'est la bonne solution, mais en tout cas... Si quelqu'un en a une autre, je suis preneur.

  • Speaker #0

    C'est sûr qu'il n'y a rien sans rien. C'est nécessaire. Mais il faut réussir juste à bosser beaucoup, mais réussir à trouver ce qui permet de rester aligné et de se nourrir autrement aussi. C'est-à-dire que c'est beaucoup d'énergie que tu déploies, mais l'énergie, ça ne vient pas de façon magique. Il faut aussi l'entretenir et la faire venir. Donc, il faut réussir à trouver. Des fois, ce n'est pas des choses compliquées. Ça peut être des trucs super simples. Mais réussir à recharger aussi par ailleurs pour pouvoir continuer sans se cramer trop.

  • Speaker #1

    Avec Arthur, on s'est trouvé un chez nous qui nous plaît vraiment cette année. Donc, on est content d'y passer du temps le soir tranquillement tous les deux. On essaye cette année. Je crois qu'on s'est au moins baigné quatre fois.

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est bien. J'avoue quand même. L'habitat à Paris. Nous, on en rêve à Paris.

  • Speaker #1

    donc on va vers là quand même mais la culpabilité de l'entrepreneur elle existe vraiment ah ouais elle est terrible celle-ci elle est bien collante elle est très difficile encore une fois tout le monde

  • Speaker #0

    la connait tout le monde la vit et je pense que c'est petit à petit on se l'approprie,

  • Speaker #1

    on arrive à mieux gérer et un point qui est toujours le même que je disais, j'ai dû te dire il y a deux ans Pour l'instant, ce qui me nourrit le plus, ce n'est pas l'argent, même si j'ai envie d'en faire et j'aime ça, comme tout le monde, je pense. Pour l'instant, l'ego prend le dessus. Je suis hyper fier d'avoir monté tout ça avec Arthur. On arrive quand même à en être content. Oui, finalement. La quatrième boutique, on est quand même content. Et hyper fier. Souvent, je me dis que c'est moi qui ai fait tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ton moteur. Donc finalement, tu arrives quand même à...

  • Speaker #1

    J'arrive quand même à le voir.

  • Speaker #0

    Tu pourras avoir plus d'énergie. Trop chouette.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça qui apporte de l'énergie.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis comme il y a plein de projets qui s'accumulent, en fait, finalement, ça te rebooste. Toutes les semaines, il y a un nouveau truc. Donc ça te fait un élan supplémentaire.

  • Speaker #1

    C'est comme l'URSSAF. Tous les mois, il y a un nouveau roulement.

  • Speaker #0

    Tu contrebalances avec les petites victoires, les petites et grosses victoires de tous les mois.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, c'est trop bien. J'ai hâte de voir ce que vous nous préparez la France cette rentrée. Je vous souhaite énormément de bonheur pour ce mariage. Que ce soit un moment hors du temps à vous deux. Bravo pour tout ce que vous faites.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi d'avoir pris un peu de temps dans cet emploi du temps très chargé.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas de cheveux.

  • Speaker #0

    Et puis, j'ai hâte de voir la photo de toi avec une de tes Spice Girls en boutique.

  • Speaker #1

    Écoute, personne ne pourra l'arrêter.

  • Speaker #0

    Tout le monde le saura. La France entière sera au courant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ça, je pense que ça te redonnera des riches pour les trois prochaines années.

  • Speaker #1

    Au moins.

  • Speaker #0

    Pour la vie entière.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Merci encore, Driss. Merci beaucoup. A bientôt.

  • Speaker #1

    A très bientôt, passe un bon été.

  • Speaker #0

    Toi aussi, ciao.

  • Speaker #1

    Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, pensez à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée, ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Et je vous donne donc rendez-vous lundi prochain pour un nouvel épisode que sont-ils devenus. A bientôt !

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