EP 22 Motivation : Fatigué, noyé, débordé… et maintenant ? avec Cécile-Flora Lefevre cover
EP 22 Motivation : Fatigué, noyé, débordé… et maintenant ? avec Cécile-Flora Lefevre cover
Performance Équilibrée

EP 22 Motivation : Fatigué, noyé, débordé… et maintenant ? avec Cécile-Flora Lefevre

EP 22 Motivation : Fatigué, noyé, débordé… et maintenant ? avec Cécile-Flora Lefevre

51min |20/08/2025
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EP 22 Motivation : Fatigué, noyé, débordé… et maintenant ? avec Cécile-Flora Lefevre cover
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Performance Équilibrée

EP 22 Motivation : Fatigué, noyé, débordé… et maintenant ? avec Cécile-Flora Lefevre

EP 22 Motivation : Fatigué, noyé, débordé… et maintenant ? avec Cécile-Flora Lefevre

51min |20/08/2025
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Description

Tu fais tourner ta boîte, mais ça devient lourd ?

T'as moins envie, tu forces, tu ne sais plus trop pourquoi tu vas bosser ?

La QVCT est un mirage ?


Avec Cécile-Flora, mon invitée, on se dit les vraies choses :

Comment sortir de ça sans gâcher ce que tu as mis tant d'années à bâtir ?

Comment retrouver de l'énergie ?

Comment retrouver la flamme et la vision ?

On te propose un chemin dans lequel tu peux retrouver motivation, sens et énergie au travail.


🎓 Une formation complète arrive bientôt sur ce sujet. Plus d’infos à venir.


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Transcription

  • Speaker #0

    Chers amis, bonjour et bienvenue, ici Cédric Esserméant, je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle entrevue. Je suis aujourd'hui avec Cécile Flora Lefebvre. Salut Cécile !

  • Speaker #1

    Coucou Cédric !

  • Speaker #0

    Je te souhaite la bienvenue ! Cécile Flora est une experte en Enneagram, mais c'est d'abord et avant tout une personnalité hors du commun que j'ai adorée au premier regard, un coup de cœur professionnel pour cette jeune femme qui... a un regard particulier sur la vie, une façon bien à elle de faire les choses, qui est aussi certainement une des recettes de son succès. Et c'est pourquoi j'ai voulu vraiment te faire intervenir pour t'entendre sur cette tendance de la performance équilibrée, d'une nouvelle façon de travailler, une nouvelle culture, non seulement de l'entreprenariat, mais de l'épanouissement professionnel, de l'épanouissement personnel dans... le cadre professionnel. Et j'aimerais commencer, si tu veux bien, que tu nous racontes cette histoire qui t'est arrivée il y a quelques mois à peine, où tu m'as dit avoir eu le senti, le besoin de te mettre au vert. C'est en décembre 2023. Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu quel était le contexte qui t'a amené à ça ? Quel a été ce saut dans le vide ? Et qu'est-ce que tu as cherché à vivre ? Et qu'est-ce qui s'est passé finalement ? Parce que c'est aussi ça qui nous a fait reste. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice. Alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale, à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée.

  • Speaker #1

    Et il faut savoir que tu es la première personne à qui je raconte ça. Donc vous allez être les premiers à l'entendre, parce qu'en fait, je n'en ai absolument pas parlé sur les réseaux sociaux tant que je n'avais pas transformé. J'aime bien parler d'une histoire. quand elle est transformée et quand j'en ai tiré les leçons. Pour ceux qui connaissent le voyage du héros, j'étais en train d'essayer de passer le seuil et d'accepter de visiter la grotte et d'essayer de me dépatouiller. Et à la fin, on a le retour au village avec la prise de leçons. Et effectivement, il y a quelques mois, je suis retournée au village et j'en ai tiré les leçons. Puis c'est là que tu m'as contactée pour parler du podcast. Alors, ce qui s'est passé, c'est qu'au mois de juin dernier, je pleurais quasiment. tous les jours et je ne comprenais pas pourquoi. Je me sentais triste, je ne me sentais pas bien. Et puis cet été, je me retrouve dans un milieu, il y a plein d'entrepreneurs, puis je leur explique à quel point, je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'il y a un truc qui ne va pas, que je ne peux pas continuer comme ça, que je travaille 80 heures par semaine. Et puis je leur dis, mais vous, vous faites pareil. Et puis vous aussi, vous ne prenez pas de vacances. Puis je vois qu'il y a plein de gens chez qui ça résonne. En fait, tout le monde ne le vit pas de la même manière, mais moi, en tout cas, je le vis très, très mal. Et je ne vois point de bouffée d'oxygène, alors on me donne des stratégies. Alors, OK, la stratégie, des stratégies fonctionnelles. Alors, tu vas facturer plus cher, tu vas faire comme ci, tu vas faire des webinaires. Puis en fait, je me dis OK, donc je repars. Ça me redonne un peu d'énergie, mais pas beaucoup de fois. Forcément, ça a tenu, mais pas longtemps. Et j'ai tenu septembre, octobre, novembre, et je me suis complètement effondrée. Et là, en fait, je me suis dit OK, ce que je sais, c'est que cette stratégie-là, elle ne fonctionne plus. La stratégie d'avoir des stratégies, d'être dans le contrôle, de vouloir maîtriser l'entrepreneuriat, maîtriser le marketing, maîtriser la communication et avoir l'impression que plus je maîtrise, plus je dois avoir du résultat. D'ailleurs, je dois avoir du résultat. Ça a plu. Et en fait, ce n'est pas du tout OK que j'entreprene à l'opposé de comment je vis et de comment je suis. C'est-à-dire que je me suis dit, si je commençais à entreprendre de la même manière que je vis ma vie, peut-être qu'il y aurait beaucoup plus de fluidité, de fun. de plaisir et que j'arriverais à naviguer de manière beaucoup plus sympa quand même. Donc, c'est parti de là. Et là, ce que je sais à ce moment-là, c'est que je ne sais rien du tout. Je ne sais pas ce qui va se passer et je décide de m'en foutre. Je décide à ce moment-là de tout lâcher. Donc, quand je dis me mettre au vert, pour ceux qui ont un potager, peut-être que ça va vous parler, je décide d'arracher absolument tout, de labourer le terrain et de dire « Ok, donc maintenant, qu'est-ce qu'il y a ? » c'est quoi la qualité du terreau, de la terre, qu'est-ce que je veux voir pousser sur ce jardin-là, à qui je donne accès à ce jardin-là, et puis combien de temps je laisse reposer la terre pour pouvoir à nouveau la cultiver et voir ce que j'ai envie d'y mettre. Mais cette fois, pas en maîtrisant tous les paramètres, en faisant confiance et en me reconnectant à la foi et à mon intuition. Et vraiment, quand je dis la foi, ce que je sais, c'est que je ne veux pas faire... autre chose que d'enseigner, animer, transmettre l'énéagramme, c'est-à-dire apprendre aux gens à se découvrir au travers de l'énéagramme. Je n'ai pas envie de faire autre chose. Donc je n'ai qu'une solution, c'est de refaire confiance au processus, de me faire confiance, de faire confiance à la vie et de voir ce qui va émerger quand le terrain est en jachère. C'est-à-dire, j'arrête tout. Donc au mois de juin, j'essaie d'arrêter les accompagnements individuels. Je continue à former et je décide de tout arrêter en décembre sans donner de date, en enlevant tout de mon site et en n'ayant aucune projection. Et je décide que jusqu'à ce que... Je n'ai pas de réponse qui arrive par je ne sais pas quelle entité divine ou ange gardien ou je ne sais quoi. Je n'acte rien, je ne pose aucune date, je ne prends aucune décision, je ne signe aucun partenariat et je ne fais rien. Et je m'autorise même à me dire si la réponse qui vient, c'est d'arrêter. Alors, dans ce cas-là, j'arrête. Et à ce moment-là, le fait d'avoir tout lâché, de m'être fait confiance à nouveau, d'être rentrée à l'intérieur de moi avec qu'est-ce que j'ai vraiment envie et qu'est-ce qui me vient et qu'est-ce qui passe à travers moi. Ça a absolument tout changé dans ma façon d'entreprendre.

  • Speaker #0

    Donc, le truchement du Saint-Esprit, tu as donné quoi comme réponse finalement ? Ça t'a amené où ? C'est quoi les décisions, les évidences qui sont tombées si c'était ça que tu cherchais ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui est tombé déjà, c'est que je me suis dit, déjà j'ai mis à jour certaines choses, c'est que plus je travaillais, plus je devais avoir de résultats. Donc, travailler plus pour gagner plus. Alors déjà, cette équivalence, elle est tombée. Ah ! Parce que ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai du tout. Donc, ça, c'était la première chose. Et la deuxième chose, je me suis dit, « Ah, mais en fait, autour de moi, il y a tellement de gens, il y a tellement de… » Enfin, moi, j'adore être en lien avec les gens. Je suis très, très sociable. J'adore connecter. Et en fait, je me rends compte que ce qui me vient, c'est tout d'un coup, tu sais… Quand tu regardes un petit peu dans le rétroviseur et que tu penses à des choses qui t'ont fait du bien, qui t'ont nourri, qui t'ont fait plaisir, qui t'ont, tu vois, par exemple, on s'est rencontré à l'Académie Zéro Limite, ça, c'était un espèce de shoot de dopamine de dingue parce qu'il y avait une musique, il y avait un ancrage, il y avait des gens, on était tous en tant qu'auto-entrepreneurs, il y avait des gens qui étaient inspirants. Et tout d'un coup, je me dis, mais ça, ça fait partie des moments qui m'ont grave kiffé de se reconnecter à des gens qui me tirent vers le haut, des séminaires en présentiel. et tout d'un coup je me dis, mais pourquoi ? pourquoi je ne fais pas plus de ce qui m'éclate et de là où les gens s'éclatent et de là où j'ai ma zone de génie ? Et donc, ce qui est venu, c'est de se dire, OK, en fait, il faut que je crée des espaces de rencontres, il faut que je crée une communauté, parce que la notion de communauté, la notion de dynamique de groupe, le fait d'être en lien de manière assez fluide, ça m'a paru évident. Et je me suis dit, en fait, ce que j'ai construit jusque-là, ce n'était absolument pas ça. J'ai suivi des stratégies qui étaient intelligentes, qui étaient fonctionnellement très bien rodées, mais qui ont couru à perdre ma vitalité. Et donc, j'ai décidé d'entreprendre comme je vivais ma vie. Donc, c'est-à-dire, en gros, dans la fuite… Tu vois, je vais y venir, mais encore une fois, j'ai continué à utiliser l'humour dans la communication. mais de manière beaucoup moins spécifique. L'idée étant de... Je me trouvais, en fait, finalement, je me suis retrouvée au mois de décembre à me sentir étriquée avec cette étiquette expert-énéagramme. Je me suis sentie étriquée par le mot formation, je me suis sentie étriquée par le mot développement personnel, je me suis sentie étriquée dans plein de choses. Et je me suis dit, en fait, je veux juste être le vecteur de... d'amener les gens à se reconnecter à la joie d'être soi, peu importe l'outil, peu importe la plateforme, peu importe le moyen, mais je vais enlever petit à petit les étiquettes, parce que ce n'est pas forcément des formations, ce sont des programmes de découverte, ce n'est pas forcément du développement personnel, c'est peut-être du dépouillement personnel, c'est peut-être du développement de soi, et finalement, en me détachant de plein de mots qui ont finalement été enfermants, ça m'a permis une plus grande liberté, et finalement, ça a... j'ai réussi à canaliser beaucoup plus de choses. Et là où je pense que ça peut te parler, c'est justement, je crois que toi, tu canalises pas mal de choses et puis tu travailles pas mal avec l'intuition. Et justement, quand tu enlèves des mots, des étiquettes et que tu t'autorises juste à canaliser des choses ou à permettre des choses à des gens ou à créer des espaces, dans le chien, ça crée beaucoup plus de liberté.

  • Speaker #0

    Ben ouais. Ce qui est très intéressant, c'est que... Si je résume, t'es passé d'un « il faut utiliser telle stratégie parce qu'elle marche » à un autre « il faut » , mais c'est plus un « il faut que je réponde à mon besoin » que j'ai pu constater dans le passé que ça... ça donnait des résultats à l'intérieur de moi, pas des résultats business, mais ça créait une expérience personnelle comme ça. Et donc, j'essaye de reproduire. Et donc, l'évidence finalement, si je résume, tu me dis si j'ai bon, mais l'évidence qui est tombée, c'est te réaligner à ce qui te fait du bien à toi, finalement, plutôt que d'essayer de produire quelque chose qui marche à l'extérieur.

  • Speaker #1

    Eh bien, complètement. Et tu vois, le premier truc que j'ai fait, c'est quelque chose que je n'avais jamais fait en trois ans et j'en ai eu honte. En fait, je me suis dit, mais ça, ça ne va pas du tout. J'ai pris, j'ai gardé cette habitude, tous les samedis, je prends un temps pour interagir avec tous les gens qui regardent les stories, qui commentent, et en disant « Coucou, comment tu m'as connue ? Qu'est-ce qui te plaît dans ce que je partage ? De quoi tu aurais besoin ? » Parce que finalement, en fait, si je ne pose pas la question, je peux bien créer toutes les choses les plus incroyables, qui dans ma tête pourraient avoir beaucoup de sens, mais si ce n'est pas ce dont les gens ont besoin, Ça ne sert à rien. Et finalement, c'est là où j'ai eu beaucoup d'idées. Alors en fait, au mois de décembre, j'ai fait un truc que je n'avais jamais pensé faire. J'ai contacté plein de gens qui me suivent, des anciens clients, en leur disant « qu'est-ce que vous aimeriez avoir comme programme autour de la découverte de soi ? Qu'est-ce qui vous ferait kiffer ? Ce seraient quoi les thèmes que vous aimeriez que j'aborde ? Qu'est-ce qui ferait que vous vous inscriviez à un stage ? » Qu'est-ce que vous avez besoin aujourd'hui dans votre vie ? Qu'est-ce qui est important ? C'est quoi les thèmes ? C'est quoi les… Et en fin de compte, les gens étaient super excités et en jouaient de m'aider. Et je leur ai dit, ben voilà, tous ceux qui ont participé à la création de ce programme, ben moi, je serais très heureuse de vous y voir parce que vraiment, et de l'offrir gracieusement aux personnes qui ont co-créé. Et en fait, j'ai commencé à co-créer parce que c'est ce que je fais dans ma vie de tous les jours. Je suis sans arrêt dans l'idée de collaborer. j'ai pas de problème à demander de l'aide, à proposer mon aide, à tout ce qui va être très collaboratif, j'aime beaucoup. Et je me suis dit, en fait, au lieu d'aller chercher des stratégies auprès d'entrepreneurs, je vais aller parler à mes clients en leur demandant « Coucou, au fait, qui vous êtes ? Comment vous m'avez connue ? Qu'est-ce que vous aimez dans ce que je fais ? Et de quoi vous avez besoin ? » Et je le fais encore aujourd'hui et les gens sont super contents à chaque fois de me faire des propositions. Après, c'est faisable ou ce n'est pas faisable. Et c'est là que je me suis rendu compte à quel point j'étais à côté de la plaque.

  • Speaker #0

    Alors ce qui est intéressant, c'est que là, on pourrait avoir des auditeurs qui se disent « Ah, ça c'est une super idée, je vais faire pareil. » Je mets un warning ici là, les gars. Disclaimer, Cécile Flora, elle fait ça parce que ça lui correspond. Elle l'a dit, c'est ce que je fais dans ma vie habituelle, dans ma vie de tous les jours, je co-crée en permanence et donc je duplique ce que je fais dans ma vie perso, je le duplique dans ma vie pro. Il y a un alignement qui s'intensifie entre qui je suis et ce que je fais dans mon métier. Ce qui, je suppose, tu as peut-être remarqué déjà les résultats, ce qui a poussé des graines dans ton nouveau jardin, mais que ça doit probablement, même si ma question est un peu orientée, je l'avoue, probablement créer davantage d'épanouissement personnel dans l'activité professionnelle. Est-ce que tu as remarqué que ça a intensifié cet épanouissement-là de toi là-dedans ?

  • Speaker #1

    Mais complètement. Du coup, j'ai créé un programme en ligne et d'ailleurs, je ne l'ai plus appelé formation, parce qu'en fait, formation, je me disais en fait, c'est moi qui sais. eux qui ne savent pas, et puis je les forme à quelque chose. Ce n'est pas du tout ça en fait qui se passe. Ce n'est pas du tout ça. C'est un programme de découverte de soi au travers, entre autres, de l'énéagramme, mais pas que. Ça m'a permis de connecter avec des gens absolument incroyables qui ont amené des regards, notamment le voyage du héros avec lequel j'ai commencé, et des gens qui se sont connectés à moi en disant « j'ai envie d'apporter quelque chose dans ton programme, j'ai envie d'apporter quelque chose à tes clients. » Et en fait, on s'est connectés dans la vie privée. des raisons juste de discuter un petit peu comme toi et moi. On s'est croisés à la base autour d'un verre en disant « Ah tiens, qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu fais ? Ah, on connaît des gens en commun, c'est cool et tout, on s'aime bien. » Et du coup, c'est de se dire « Ah, est-ce qu'il y a des synergies dans la vie pro ? » Et du coup, quand ça se fait comme ça, c'est chouette parce qu'il n'y a pas d'enjeu, il n'y a pas de stratégie, il n'y a pas de chose. Et moi, ça me convient beaucoup mieux. Et là, les gens que j'accompagne dans le programme m'ont dit mais qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce qui a fait ? Ça n'a rien à voir. Et il s'est passé des choses de dingue, un engagement de dingue, des transformations de dingue. Et je me suis dit, ah ouais, comme quoi, l'histoire de juste se mettre, s'autoriser vraiment à être en pause. Et quand je dis être en pause, c'est pour de vrai que j'ai mis les choses en pause. C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de backup, de oui, j'ai des programmes qui tournent, etc. Non, j'ai tout arrêté. Et ça permet, le vide permet… justement à cette créativité ou aux personnes... Je discutais l'autre jour avec un ami médium qui me disait si on ne crée pas d'espace de vide ou de temps mort, les gens qui ont besoin de communiquer avec nous, peu importe en quoi on croit, il y en a qui vont l'appeler Dieu, l'univers, les anges gardiens, peu importe le mot qu'on met. En fait, ils n'ont pas d'espace pour communiquer avec nous. Puis il y a des choses qu'ils savent et que nous, on ne sait pas et qu'on a besoin de comprendre ou d'entendre. Et je me suis dit, c'est pas con, ça.

  • Speaker #0

    Il y a, juste à côté de chez moi, j'habite à la campagne dans le Gard maintenant depuis quelques mois. Et du coup, avec Claudine, mon épouse, on a pris l'habitude d'aller se promener régulièrement. Et donc, dans les rues autour, à la campagne, il y a des villas un peu de partout. Et il y a une villa qui se... distingue par un phénomène extrêmement représentatif. C'est une maison de taille modeste avec un jardin de taille modeste. Pourtant, dans ce jardin, il y a trois voitures garées. Et les trois voitures sont remplies jusqu'au toit à l'intérieur de sacs, de babioles, de bricoles. Il y a du bordel dans tout le jardin. Et une fois, on est passé, il faisait chaud, donc les gens avaient ouvert les fenêtres. Et donc on avait accès, en passant, on a pu... entendre et jeter un oeil à l'intérieur de la cuisine. Il y avait la télé à fond, les gens parlaient entre eux par-dessus le son de la télé, et on a pu voir que la maison était remplie de trucs aussi. C'est extrêmement représentatif, symbolique, caricatural de cette notion qu'on a tous d'essayer de remplir le vide parce qu'on n'est pas confort avec, que ce soit du vide physique, matériel. Donc on remplit la hotte au-dessus de la cuisine avec des... des bricoles au-dessus de la cheminée avec des machins. Il y a des gens qui ont des babioles en permanence, des gens qui passent leur samedi chez Action, par exemple, pour aller acheter des bidules. Ah tiens, un petit machin comme ça, ça serait utile, un petit accessoire de cuisine. On remplit, on remplit, on remplit. Et ce pendant physique est probablement très représentatif de ce que tu viens d'évoquer, qui est la capacité à faire du vide aussi à l'intérieur de soi, dans sa tête, dans sa vie. dans ses programmes, etc., quitte à se mettre en vacances forcées s'il y a besoin, pour accueillir, faire de la place pour accueillir du neuf. Et ce que j'ai bien aimé dans l'histoire que tu nous racontes depuis tout à l'heure, c'est que finalement, ça nous amène à aller vers plus, enfin, ça t'a amené à aller vers plus d'authenticité de qui est Cécile Flora et qu'est-ce qu'elle veut exprimer dans le monde, et un petit peu moins de suivre des tendances, des stratégies et des choses qui sont dictées par le monde. C'est bien là qu'on est ? Tu confies ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et c'est marrant parce que de là, je me suis dit, tiens, en fait, finalement, ce n'est pas tant la formation que j'aime bien, c'est l'animation. Je me dis ça. Et je me dis, c'est vrai que finalement, l'animation, l'événementiel, c'est quelque chose qui me plairait bien. Mais non pas de remplacer mon activité aujourd'hui, mais je me dis, tiens. Et puis, ça germe dans ma tête. Je me dis, tiens. Aujourd'hui, si je vais refaire des études ou si je vais changer quelque chose, clairement, je ne ferai pas de ressources humaines. Clairement, pour moi, c'est clair que là-dessus, j'ai fait fausse route par rapport au fait que je m'intéressais au développement personnel. Je pensais que c'était la meilleure voie, mais j'ai compris plus tard que ce n'était pas la meilleure voie. Et là, avec mon chéri, on est contacté par la conciergerie des événements. Et ils nous disent, voilà, en fait, on cherche des coachs. Ah bon, pourquoi vous cherchez des coachs ? Ah bah oui, c'est pour animer des chasses au trésor. pour des termes en dit John P. On a trouvé que les coachs étaient les plus motivés, ceux qui sont les plus rigolos et tout. Et là, je me dis, non mais c'est quand même dingue que je me dise, je me fais cette réflexion. Je me dis, il faut que je contacte mes copines qui sont dans l'événementiel parce que moi, j'ai envie aussi d'avoir un micro, d'ambiancer les gens. J'ai besoin de sortir de chez moi parce que je suis entrepreneur, je travaille seule chez moi. Évidemment, j'anime des formations, mais ce n'est pas tous les jours et donc ce n'est pas assez. Et moi, si je ne vois personne, je me vide de mon énergie. J'ai besoin de rencontrer des gens. Et voilà, c'est quelque chose qu'on fait depuis le mois de janvier. On anime des chasses au trésor et puis ça va grandir avec cette boîte qui est la conciergerie du événement. Et je me suis dit, mais c'est trop bien parce que, demande à l'univers, laisse de l'espace. Et c'est genre improbable parce qu'on n'a rien fait. On n'avait rien demandé nulle part à qui que ce soit, quoi que ce soit. Et donc, effectivement, en plus, ça m'a permis d'ouvrir un champ, de découvrir une zone que je ne connaissais pas. et qui nourrit toujours cette même valeur d'animer, d'être en lien avec des gens, d'esambiancer. C'est toujours la même histoire.

  • Speaker #0

    Ouais. Vas-y, vas-y, termine, parce qu'après, je rebondis sur un truc que tu as dit qui est hyper important.

  • Speaker #1

    Vas-y, vas-y,

  • Speaker #0

    vas-y. Non, vas-y. OK. Tu as dit, si je ne rencontre pas des gens, je me vide de mon énergie. Ça, les amis, c'est un critère hyper important. C'est, vous sentez, quand il y a quelque chose, des situations ou des actions, des tâches, qui vous vident de votre énergie ou d'autres qui vous remplissent de votre énergie. Moi, j'ai vraiment découvert ce phénomène-là avec Sacha Lacoste et l'approche des natures et intelligences multiples. C'est littéralement pour identifier ça, et c'est tellement, tellement, tellement important, parce que si je me vide de mon énergie encore et encore et encore avec mon activité pro... que je sois salarié, entrepreneur ou peu importe, va arriver à un moment donné où j'ai hâte d'être à vendredi, où je redoute d'être à lundi, où j'ai besoin de vacances pour recharger les batteries, j'ai besoin du week-end pour recharger les batteries. Si vous vous dites j'ai besoin du week-end ou j'ai besoin de vacances pour recharger les batteries, vous êtes littéralement en train de vous vider à travers votre activité professionnelle qui est l'antithèse de l'épanouissement perso dans l'activité pro. Et c'est précisément justement dans cet axe-là qu'on a envie de... de vous amener du grain à moudre. Justement, allons-y comme ça. Tu disais finalement, recréer du lien physique, casser la solitude, collaborer. C'était une prise de conscience que tu avais eue récemment sur créer des partenariats, co-créer, collaborer, faire découvrir les autres. En quoi ça diffère un petit peu de l'état d'esprit général ? de la notion de concurrence en l'occurrence.

  • Speaker #1

    Ah mais moi quand je suis arrivée dans le monde de l'énéagramme dans les années 2000, début des années 2000, j'étais toute jeune, j'entendais « ah oui, alors telle école il fait ça, oui non mais eux ils ne sont pas sérieux, ah oui » et donc ça se tirait dans les pattes. Bon alors je parle du monde de l'énéagramme, pareil dans les écoles de coaching, pareil un peu partout, même entre médecins, entre ci, entre ça. Et ça m'est encore arrivé l'autre jour d'aller chez un ostéo qui commence à désinguer une autre entité. Donc évidemment, je ne retournerai pas le voir. Je ne comprends pas qu'on ait besoin de désinguer le voisin pour exister. Et d'ailleurs, je ne comprenais, je n'ai jamais compris, même dans le monde de l'entreprise, l'histoire de concurrence. Parce que je me disais, de toute façon, toi, avec ton entreprise, tu ne vas pas absorber tout le monde. Donc heureusement qu'il existe aussi des gens qui font quasiment la même chose, pas les mêmes personnes, pas la même énergie, pas tout à fait de la même manière. Et en fait, il y a du travail pour tout le monde. Donc je n'ai jamais compris ça dans le monde de l'entreprise. Et là, aujourd'hui… Ce qui s'est passé, c'est que moi, quand je suis allée dans le monde de l'énéagramme sur les réseaux sociaux, je suis allée voir ceux qui faisaient comme moi, qui avaient mon âge, et je leur ai dit « Eh, coucou, tu fais comme moi, vas-y, on discute, et puis toi, comment tu t'y prends ? » Puis je sentais un peu de réticence, parce qu'elle me veut, pourquoi elle me contacte, elle a besoin de moi. Et je disais « Est-ce que tu veux venir témoigner dans mes panels, dans ma formation ? » Mais ça va me coûter quelque chose ? Non, ça te coûterait. Tu viens parce que du coup, c'est cool pour toi, c'est cool pour moi, c'est cool pour les stagiaires, c'est cool pour tout le monde Et puis, voilà, juste si on peut échanger sur nos bonnes pratiques. Et puis, voilà, juste faire connaissance. Et je voyais que c'était très, très bizarre pour plein de gens, comme si, en fait, on a notre manière de faire, on ne partage pas sur les réseaux sociaux. Et d'ailleurs, il y en a beaucoup qui me disaient, « Ah, mais toi, tu partages trop, tu donnes trop de gratuits. Après, les gens ne vont plus venir vers toi. » Et je me disais, oui, il y a vraiment suffisamment de trucs dont on se protège, on est dans nos petits trucs, on ne donne pas nos recettes. Paul Bocuse, il peut mettre ses recettes sur Internet. À un moment donné, on va toujours aller voir Paul Bocuse. On va toujours aller dans son restaurant pour l'expérience du restaurant, pour vivre l'expérience. Ce qu'on va faire chez nous, ça ne va jamais être la même chose. Et puis, même s'il y a des gens qui ne vont pas chez Paul Bocuse parce qu'ils ont eu la recette gratuite sur Internet, eh bien, ce n'est pas grave en soi, en fait. Voilà, il n'y a pas de problème. Et moi, effectivement, c'est quelque chose qui m'a tenue vraiment à cœur et qui me tient encore aujourd'hui à cœur, c'est de… de collaborer, de faire connaître les gens, que mes stagiaires découvrent d'autres praticiens. Dans mon programme, il y a Paul Pironnet, allez vous former à la PNL, maintenant que vous êtes formés à l'Enneagram. Il y a des gens sur les neurosciences, allez comprendre comment votre cerveau fonctionne. Il y a des gens sur l'outil PCM, sur l'outil Profil Nova. Allez comprendre qu'il y a d'autres outils, peut-être qui vont vous aider à aller plus loin, à vous comprendre différemment, peut-être que c'est une énergie complémentaire différente à la mienne qui va vous plaire. Allez voir les concurrents. Et j'invite mes clients à... à aller à la concurrence et aller se former autrement. Parce que je pense que c'est comme ça, pour moi c'est comme ça que j'ai bâti quelque chose de très complet, c'est en allant voir un petit peu partout, sans papillonner, mais vraiment en allant à chaque fois découvrir autre chose. Et c'est vrai que ça met beaucoup en réactivité cette histoire de concurrence.

  • Speaker #0

    Je te rejoins absolument, c'est un mot que j'utilise quasiment jamais, le mot concurrence, je parle de confrère et de consoeur quand on a des professions similaires. ou en tout cas des promesses ou des axes de travail qui se ressemblent, même si on ne fait pas du tout le même métier. Aujourd'hui, le coaching et le métier de médium d'affaires n'ont rien à voir en termes d'exécution, mais au final, la promesse est globalement la même. Tu vas te sentir mieux et tu vas être plus performant dans ton boulot, pour les coachs de business en l'occurrence. Mais ça, ça nous amène à marcher sur la ligne justement de l'état d'esprit, l'état d'esprit des gens qui évoluent à travers le temps. Et on se disait en préparant justement cette entrevue avec Cécile Flora que... on avait remarqué que le développement personnel devenait une sorte de nouvelle norme. Il y avait tellement plus... De toute façon, vous allez à la FNAC ou dans n'importe quelle librairie. Moi, je me rappelle quand j'achetais... Je cherchais mes premiers livres de dev perso il y a 25 ans de ça. Il y avait deux rangées sur un rayonnage. Et aujourd'hui, il y en a des maîtres et des maîtres linéaires, plus les îlots, plus ci, plus ça. Donc, on voit bien que...

  • Speaker #1

    Ça s'appelait ésotérique. à l'époque. Ésotérique, perché,

  • Speaker #0

    lunaire. Complètement. Et aujourd'hui, il y en a énormément, énormément. Donc, il y a vraiment un phénomène culturel qui s'installe sur le développement personnel. Mais c'est comme si, tu me disais, c'est un petit peu comme de manger sain, ça devient une nouvelle norme.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, parce que moi, j'ai longtemps travaillé avec mon maraîcher qui vend des fruits et des légumes bio et il m'expliquait que... Dans les années 60, ses grands-parents ont été moqués. Dans les années 80, ses parents étaient carrément la risée parce qu'ils faisaient bio. Et là, aujourd'hui, les gens viennent voir ses parents pour lui demander comment on fait pour passer en agriculture biologique. Et c'est devenu aujourd'hui même… Avant, c'était « Ah bah oui, c'est tendance, c'est à la mode de manger bio. » Un petit peu comme le développement personnel. Moi, en 2010, quand j'ai fait un mémoire dans mon école de RH sur la place des outils du développement personnel pour aider le manager dans sa révélation de talent et compétence, on m'a dit… C'est New Age, dans deux ans, on n'en parlera plus. Et que je n'aurai pas de directeur de mémoire parce que j'avais un thème perché. Et dedans, je parlais de tout plein d'outils. Et là, aujourd'hui, je trouve que c'est super chouette parce que j'aimerais bien les recontacter, ces gens-là. Parce qu'il y a vraiment une intégration, je parle du bio, de la nourriture, etc. Mais une intégration dans la culture populaire, du développement personnel. C'est comme un élément qui est devenu omniprésent. Il y a même des influenceurs, des célébrités. et c'est très chouette que ça serve aussi à ça, qui vont aller dans des stages, et du coup, ça va permettre de populariser, ils vont partager leur expérience. Et d'ailleurs, c'est un des nouveaux moyens de communication. Les influenceurs, ils sont beaucoup décriés parce qu'ils vont promouvoir des produits qui sont de médiocre qualité, mais là, aujourd'hui, on a une autre tendance, qui est le fait de faire venir des influenceurs dans un programme ou une formation, et que... eux parlent de leur transformation à un plus grand nombre. Donc, il y a vraiment des personnalités médiatiques qui vont partager ouvertement leur expérience. Caroline Receveur, je crois qu'elle l'a largement fait. Et ça normalise tout ce qui est le bien-être émotionnel et ça encourage les gens à améliorer leur vie. Et notamment, ça encourage les gens à aller dans une prise de responsabilité qui est personnelle, parce qu'on a encore beaucoup tendance à… allez dire c'est à cause de mon travail, c'est à cause de mon patron, c'est à cause de mon mari, c'est à cause de mon enfance. Et il ne faut pas oublier que le développement personnel, ça vous encourage d'abord à une chose, c'est la prise de responsabilité personnelle sur sa propre vie, plutôt que d'attendre que les circonstances extérieures s'en mêlent. D'ailleurs, quand les circonstances extérieures s'en mêlent, c'est qu'on est déjà dans un état qui est un petit peu critique.

  • Speaker #0

    Oui, en général, c'est surtout pour nous continuer de nous faire descendre jusqu'à ce qu'on prenne conscience que c'est nous qui avons le pouvoir de passer du cercle vicieux au cercle vertueux très clairement. C'est assez rare que les circonstances nous sauvent. Si on est persuadé d'être une victime de circonstances, la vie va continuer de dire, tu veux être une victime ? Livraison en cours. Et là, c'est parti. Donc, je me rappelle, j'ai plein d'amis ostéos, et j'ai une d'elles qui me disait, mais tu sais, Cédric, il y a 20 ans, les ostéopathes, c'était des charlatans. Ils étaient, tout comme dans le bio, ils étaient considérés comme des charlatans. En 20 ans, on est passé de charlatans à normalités. Parce qu'aujourd'hui, aller voir un ostéo, ok quoi. Il y a vraiment une voie, là on est sur un exemple précis sur le domaine de la santé, mais il y a vraiment une voie qui se tisse en dehors du cadre dictatorial de la santé. Je ne vais pas vraiment parler de la France, je ne connais pas les autres pays. Mais aujourd'hui, si tu n'es pas adoubé par le conseil de l'ordre des médecins, tu te fais défoncer. Malgré tout, les gars, ostéopathe, naturopathe, etc., c'est vraiment en train de prendre. Donc il y a une vraie belle tendance ici, ce qui fait facilement le pont avec tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure. Cécile Flora nous explique. Que c'est parce qu'elle a fait preuve de prise de recul, de prise de responsabilité, de prise de recul, qu'elle a dit « je vais me mettre au vert et je vais avoir besoin de faire le point » , ça c'est de l'intelligence émotionnelle. Pour dire « ça ne va pas à l'intérieur de moi, il faut que je change moi quelque chose » . Ce n'est pas la crise, ce n'est pas l'après-Covid, ce n'est pas les gens qui sont devenus cons, ce n'est pas le marché. Si, non, stop, on arrête de se raconter des histoires, on prend sa responsabilité et c'est « qu'est-ce que moi je change ? » . Et visiblement... Euh... La différence est notable.

  • Speaker #1

    Mais en fait, je vais prendre un exemple sur la prise de responsabilité. J'avais une formation, donc fin 2023, je donnais une formation en ligne, et il s'avère que c'était tous les lundis soirs. Et la moitié des gens disaient « Ah ben, je regarderai en replay » . Et donc, je sens la colère qui monte, qui monte, qui monte. Et moi, généralement, la colère, elle est hyper bénéfique. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois que je me mets en colère, à chaque fois que je suis vraiment, quand je dis en colère, c'est vraiment que ça vient me chercher fort. Je me dis, ok, change un truc. Je ne vais pas changer les gens. Je ne vais pas mettre une pression en disant, vous n'aurez pas votre certif si vous ne venez pas. Non, non, non, non, on n'est pas à l'école. Je me suis dit, ok, change tout le format. En fait, les choses ont changé. Les gens ont besoin de plus de flexibilité. Les gens ont un agenda dans lequel ils vont prendre peut-être plus de formation, peu importe ce qui se passe. Voilà le besoin. Et ça m'a permis de créer, justement, ça a été un élément déclencheur qui m'a permis de créer les choses comme elles sont aujourd'hui et qui sont dix fois mieux pour tout le monde sur un espace en ligne, etc. Et je me suis dit, purée, mais encore une fois, c'est chacune des émotions, qu'est-ce qu'elle me dit ? Je suis en colère, je suis frustrée. Ça veut dire que derrière, il y a besoin que je repositionne les choses différemment. Pareil, les gens qui me disent, ah, mais en ce moment, les gens n'ont pas d'argent. Ou en ce moment, les gens, ils sont comme si, ils sont comme ça. C'est faux. Des gens de l'argent, il y en a toujours eu. Des gens motivés, il y en a toujours. Des gens qui sont intéressés par tel ou tel truc, il y en a toujours. Et donc, je ne pense pas qu'on puisse être victime de quelque chose. C'est juste une manière de… Encore une fois, la métaphore entre le roseau et le chêne. Tu n'es pas un chêne, tu n'es pas enraciné dans le sol. Prends tes racines, bouge, sois flexible. Aujourd'hui, avec l'IA, les choses changent énormément. tu es contre l'IA et tu ne prendras pas le train en marche, soit tu accompagnes le mouvement, sans dire de faire n'importe quoi, mais tu accompagnes le mouvement et tu verras que quand tu es dans la flexibilité, dans la fluidité et que tu accompagnes le mouvement, ça se passe de manière beaucoup plus sympathique pour tout le monde.

  • Speaker #0

    Et voilà, sauf que ça nous oblige à faire preuve de courage, ce que Cécile Flora nous partage là. Le courage d'arrêter de croire qu'on est une victime. et qu'il y a un bourreau quelque part, en petite révision du triangle du Karpman, en passant, la victime sauveur-bourreau, si vous n'avez jamais entendu, faites une recherche rapide. Il y a des chances que ça vous parle si vous êtes prêts à prendre votre responsabilité à cet endroit-là. Mais c'est extrêmement libérateur d'arrêter de se positionner comme une victime et de se positionner comme un créateur responsable de « ouais, mais si ma vie ne me convient pas, c'est que ça m'arrange aujourd'hui d'avoir créé cette vie-là. Donc, ça veut dire que c'est moi qui l'ai créée. Donc ça veut dire que j'ai le pouvoir de tout changer. Et c'est littéralement cette Ausha. Donc que vous soyez en train de vous dire « Je suis en train de me faire complètement bouffer par ma boîte. Je n'arrive pas à passer plus de temps avec ma famille. J'ai bien essayé, mais je n'ai pas encore trouvé comment. » Le nombre de fois que j'ai entendu ça, vous n'imaginez même plus. Mais ça demande du courage. Le courage de se dire « En fait, si ma famille est plus importante que ma boîte, ben prouve-le en fait. » Par des faits, par des choix, par des décisions. Et il n'y a pas de « je ne peux pas parce que » , tu vois ? Ma foi !

  • Speaker #1

    Et à ceux qui diraient « oui, mais pour se mettre au vert, il faut pouvoir » . J'aime bien parce que je vais rebondir sur cette notion de courage. En fait, je l'ai entendu souvent de gens à qui je vis. Et j'ai dit « je pense que ça serait bien que tu prennes vraiment un mois off ou un temps off. Ouais, mais je ne peux pas. »

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Bah moi, techniquement, sur le papier, je ne peux pas non plus. Et à un moment donné, c'est juste mettre les choses à l'équilibre. C'est combien de temps je peux continuer comme ça et dévaluer.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Quand je dis « je ne peux pas » , c'est comme si je suis en voiture sur l'autoroute, j'ai le réservoir de carburant sur la réserve et je dis « je n'ai pas le temps de m'arrêter et faire le plein » . Tôt ou tard, la réalité va se présenter et va venir taper à la porte en disant « game over quoi » . Donc c'est soit t'attendre de manger un burn-out, soit tu fais ce qu'il faut avant que ça soit vraiment douloureux. Mais ouais, clairement, ça demande du courage. Et c'est pour ça que ton histoire est hyper inspirante. Et même si on pourrait dire, oui, mais moi, je ne peux pas parce que je n'ai pas un business en ligne, je ne peux pas être aussi agile. Moi, j'ai une usine qui fabrique des boîtes en carton. J'ai neuf employés, je ne peux pas. En fait, c'est juste une question d'état d'esprit. C'est soit, je ne peux pas parce que j'ai des employés et une usine. Soit, c'est comment est-ce que je pourrais prendre quatre jours ? pas trois mois là, mais commencer par quatre jours quoi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et moi, il y a eu un appel qui a changé les choses. Je crois que c'est Paul Pironnet qui m'appelle, je ne sais plus où je l'appelle. Et je lui dis, bon, j'arrête tout. Et il me dit, tu arrêtes tout quoi ? Je lui dis, j'arrête tout. Je ne peux plus en fait travailler 70 heures, 80 heures. J'arrête tout. Et il me dit, ah non, non, non, mais ça, ce n'est pas une option en fait. et en fait à ce moment là je me dis ok il a 30 ans 40 ans derrière lui d'expérience d'entrepreneuriat donc ce qu'il est en train de me dire c'est que là dans mon voyage du héros en fait il y a la première épreuve qui arrive et moi je dis ah non non non je vais pas y aller parce qu'en fait c'est pas très agréable et donc effectivement moi dans ma personnalité dans l'énéagramme pour ceux qui connaissent je suis base 7 et les bases 7 dès qu'il y a une contrainte ou une souffrance ils se cassent Donc j'étais en train de reproduire le « Oulalalala, ça pique, je vais m'en aller » . Et là, je me suis dit « Ok, donc là, dans le voyage du héros, c'est l'arrivée du mentor qui va te donner un message. » Donc l'arrivée du mentor, ça peut être un livre, ça peut être une citation, ça peut être une vidéo, ça peut être quelqu'un, un appel. Alors en l'occurrence, c'est un appel de « T'as pas le droit » . Donc en fait, je regarde l'obstacle, là je me dis « Bon, alors du coup, vu que je ne peux pas faire mon tour… » Puis de toute façon, je n'avais pas d'autre chemin parce que je n'avais pas de plan B. et bien on va le sauter l'obstacle Et une fois que j'avais sauté, donc là, je prends la pelle. La pelle, on l'écrit comme on veut. Soit j'ai pris la pelle pour creuser, soit j'ai pris la pelle à l'eau. Et du coup, je l'ai affrontée. Et derrière, c'est pour ça que je peux venir en disant, OK, là, je retourne au village. J'ai appris la leçon. Et il y a eu plein de fois où j'ai eu des obstacles. Et j'y suis allée en mode, je prends le temps, je le déplace. J'y vais avec la force. Et d'ailleurs, en me parlant, ça me rappelle que... en prenant les obstacles par la force, en essayant de les bouger parce qu'ils me gênent, ça marche, mais ça laisse des traces et ça fait très très mal. Et le corps est très intelligent, il t'appelle, il te dit « Allô ? Tu me maltraites, c'est possible d'arrêter ? »

  • Speaker #0

    Ah, mais ça, c'est une vérité absolue, universelle, c'est de la sagesse ancestrale. Ton corps finira toujours par comprendre ce que ta tête n'a pas compris. Voilà, donc quand je commence à avoir des symptômes physiques, ça peut être sage de se poser la question euh qu'est-ce qui cloche en vrai que mon corps est en train de me montrer que je n'ai pas consciemment pu observer. Donc là, ce que j'entends, c'est sagesse de faire appel à quelqu'un qui a plus de sagesse que soi, connaître les règles du jeu, où notamment, échouer n'est pas une option. Ah, ce n'est pas dans la règle, merde, je suis coincé. Il faut que j'avance quand même, je ne peux pas fuir. Et puis, effectivement, c'est ça, c'est trouver des façons. même si on la connaît pas, mais c'est trouver des façons d'aller là où on veut aller. Et j'ai vraiment envie d'inviter ceux qui nous écoutent à considérer que serrer les dents, sacrifier quelque chose n'est pas la seule façon. Ça peut marcher. De tout temps, on a vu des gens faire des sacrifices, des efforts, nous expliquer que la vie est dure et que c'est normal, que pour réussir, faut en chier, ou

  • Speaker #1

    Est-ce que tu permets que, pour ceux qui nous écoutent, parce que je l'ai mentionné deux fois, je fasse un bref présumé des étapes du voyage du héros par lesquelles on passe quand on rencontre une galère ?

  • Speaker #0

    Carrément, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ça peut être intéressant, c'est pour ceux qui nous regardent. Alors, il faut savoir que notre vie est un voyage du héros, mais que des voyages du héros, on en fait régulièrement dans la journée. Par exemple, rater son train est un voyage du héros. Mais là, en l'occurrence, si on regarde, vous tous, Cédric, moi ou vous dans votre vie d'entrepreneur, vous allez voir que vous êtes le héros. Et ça, c'est valable dans tous les dessins animés, dans tous les films. Vous allez voir que ça suit toujours cette même structure. Donc, le héros, il va être mis face à un défi, c'est-à-dire il va devoir quitter sa zone de confort. Ça, vous le connaissez dans le développement personnel, on en parle beaucoup. Et il va être amené à entreprendre un voyage. Là, en l'occurrence, c'est « je sens qu'il va falloir que je quitte la zone de connu » . Souvent ! à cet endroit-là, il y a le refus de l'appel. C'est-à-dire que le héros, vous allez résister, soit par peur, soit par réticence, soit parce que je vais abandonner quelque chose que je ne connais pas, du coup machin, tout ce qu'on connaît bien C'est à ce moment-là qu'arrive le mentor. Vous savez, dans le fameux... Comment il s'appelle ? Je suis mieux dans les films, là. Le petit bonhomme dans Star Wars.

  • Speaker #0

    Yoda.

  • Speaker #1

    Oui, Maître Yoda, par exemple. Lui, c'est le mentor. Donc, on va recevoir une guidance. Ça va être un livre, ça va être une vidéo, ça va être certaines choses. Moi, je me souviens, quand j'étais dans le salariat, j'écoutais des vidéos de Paul Pironet ou de David Laroche. Donc, c'était les encouragements du mentor. Il disait, hé, oh, regarde, c'est pas bien, oh, trop bon. sauf qu'à ce moment-là, lui va Il va nous aider pour passer le seuil. Mais encore une fois, là, il y a beaucoup de gens qui reculent. En disant, mais non, mais non, parce qu'ils sont trop sur le comment. Alors, le chat, tu n'es pas invité dans le podcast, en fait. Mais c'est gentil de nous faire part de ton violement si gracieux. Et là, c'est là qu'il y a la... Donc, votre mentor, il vous aide. Il ne va pas vous prendre la main, mais il va vous donner l'impulsion. C'est pour traverser le seuil. Donc, le héros va quitter le monde connu, le monde familier. et entrer dans le nouveau territoire inconnu qui va être le début du périph' Derrière évidemment qu'il va rencontrer des épreuves, des rencontres, des défis et c'est là qu'il va avoir des ennemis ou des alliés qui vont l'aider à se transformer. Derrière, vous vous rappelez qu'à chaque fois dans les dessins animés, dans les films, il y a l'épreuve suprême. Donc c'est là où on est au climax du film, le fameux combat avec le dragon où on ne sait pas si le héros va survivre, bon on sait quand même dans les films que souvent le héros y survit. Donc c'est là où c'est important de se raccrocher, parce qu'il y a vraiment l'épreuve suprême, où on affronte notre plus grand défi, notre plus grande peur, nos plus grands doutes. Et enfin, il y a le retour au village avec le butin, avec la connaissance, avec une récompense, avec un pouvoir qui s'est transformé, avec une nouvelle… Voilà, on peut apprendre la résilience, on va pouvoir apprendre, peu importe… Le chat me met des poils dans les yeux. En plus, c'est très sympa. C'est là où… On va revenir avec quelque chose qui est transformé, un nouvel état d'être. Et puis enfin, le retour au monde ordinaire, le monde d'origine, où on va appliquer les leçons apprises. Et c'est le moment où certainement vous avez vu que vous allez devenir inspirant malgré vous auprès de certaines personnes qui vont vous dire « Non mais tu as traversé ça ou tu as fait ça, mais moi ça m'inspire trop, je n'aurais pas eu ton courage, je n'aurais pas osé. » Et enfin, on va intégrer. ces changements dans notre nouvelle pratique et utiliser ces expériences pour améliorer notre vie et celle des autres. Voilà pour les étapes du voyage du héros. Si il y a moyen de mettre en commentaire, vous pouvez noter où est-ce que vous vous situez dans votre voyage du héros en ce moment et où est-ce que ça bloque.

  • Speaker #0

    Vous avez probablement reconnu différentes étapes qui vont faire peur. Et en fait, pour aller au-delà de la peur, il faut faire preuve de courage. Ce qui est intéressant avec le courage, c'est qu'en fait, une définition pratique du courage, c'est quand pourquoi vous faites les choses est plus fort que la peur que vous ressentez à l'idée de la faire, la chose. Donc au lieu de juste regarder ce qui vous fait peur et d'avoir envie de vous barrer en courant, demandez-vous qu'est-ce que vous auriez à gagner à aller au-delà. Et moi, sincèrement, le courage est une des choses que je trouve le plus admirable chez les humains, c'est une des choses que je valorise le plus. que je reconnais, qui me tire des larmes à chaque fois, c'est quelqu'un qui fait preuve de courage. Moi, c'est vraiment le truc. Parce que c'est tellement plus facile d'être un lâche. Je sais que ce mot, il peut piquer un peu, mais de façon un peu basique, on n'a pas tellement d'autres options. C'est soit je suis courageux, soit je suis un lâche. Et cette couardise, elle peut s'exprimer à plein d'endroits, dans des choses qui ne paraissent pas, tu vois. C'est « Ah ouais, mais non, je le ferai plus tard. » « Ah ouais, mais euh... » Non mais j'ai trouvé un autre moyen, non mais finalement je vais abandonner. Et je ne dis pas qu'il ne faut jamais abandonner, les gens qui vous disent n'abandonne jamais, c'est des gens qui n'ont pas fait grand-chose, parce qu'à un moment donné il faut savoir aussi lâcher des trucs. Mais ça ne veut pas dire tout mettre à la poubelle, ce que Cécile Flora a fait, c'est qu'elle a abandonné le contrôle et la situation présente qu'elle avait, le confort, le peu de confort qu'elle avait dans son inconfort, elle a dit ok je mets tout à plat et non pas ok j'ai envie d'abandonner, et c'est là où son menteur a joué son rôle de garde-fou. mais tout ça demande beaucoup de courage, de présence, pas de présence, de conscience et de capacité à s'observer, observer la situation, de dire en fait qu'est-ce que je veux vraiment ? Est-ce que je veux réussir ou est-ce que je veux avoir raison que c'est trop dur ? Est-ce que je veux réussir ou est-ce que je veux avoir raison ? Et vous allez voir que notre égo qui déteste avoir tort des fois est bien mauvais conseiller, alors que le regard extérieur d'un mentor peut être extrêmement salvateur. parce que là, si elle n'avait pas parlé à Paul Pironnet, pour le coup, coucou Polo en passant, elle aurait probablement abandonné, et elle serait allée caissière chez Intermarché, et ça serait vraiment génial comme trajectoire de vie.

  • Speaker #1

    Et en fait, il y a des mentors que j'ai sollicités. Je suis allée toquer à la porte de potes qui sont directeurs d'entreprise. Et je sais qu'ils vivent aussi des difficultés. Et en fait, je leur ai dit, ok, est-ce qu'on peut aller manger au resto ? Il faut que je t'explique. Voilà ce que je suis en train de vivre. Et en fait, non, ça ne va pas. Et je ne sais pas quoi faire. Et en fait, j'ai besoin de ton regard. Si tu étais à ma place, qu'est-ce que tu ferais ? Et je suis allée voir quatre personnes comme ça en disant, si tu étais à ma place qu'est-ce que tu ferais ? Et en fait, j'ai eu des super retours, des super idées. Et en fait, à chaque fois, je me suis mise à pleurer parce que moi, ce qui peut me faire pleurer, c'est quand je sens qu'on me soutient et qu'on m'offre de l'aide. C'est toujours quelque chose qui m'a beaucoup, beaucoup, beaucoup touchée. Et je n'ai pas de mal à en demander, mais quand c'est favorable et que d'un coup, je sens, écoute, ouais, je vais t'écouter. Et voilà, moi, ce que je ferai à ta place. Voilà les choses que je poserai. Voilà comment je naviguerai dans cette situation. Et voire même, on me tend la main et j'ai quelqu'un qui est multimillionnaire et qui m'a dit, écoute, moi, clairement, j'ai déjà roulé ma bosse. Donc, tu sais quoi ? Je vais t'apprendre à gérer ton entreprise. Et on a fait deux sessions. Et en fait, ça n'apparaît rien, mais c'était énorme. C'est-à-dire que si on revient au fonctionnel, être chef d'entreprise, ça s'apprend.

  • Speaker #0

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Gérer une entreprise… faire un tableau Excel qui tient la route, avec des chiffres qui indiquent des choses claires, et pas juste je mets des chiffres parce que ça fait joli, parce que du coup je suis mes comptes et je rentre mes tickets de caisse. Et comment je gère une entreprise avec un prévisionnel, etc. Et là, désolé, on est très fonctionnel, mais ça, ça m'a remis de la clarté, ça m'a aidé et je me suis rendu compte à quel point je n'avais pas les compétences, et là c'est très brut, mais d'être chef d'entreprise et que ça s'apprend. Et ça ne s'improvise pas.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est une compétence en soi. On a une compétence métier, qui est le truc qu'on vend. Et puis, il y a la compétence de chef d'entreprise qui n'a rien à voir. Et j'ai besoin d'avoir les deux. Si j'ai juste une compétence métier, je suis un thérapeute de plus sur Internet qui galère à avoir des clients parce que je n'ai pas développé les compétences de communication, de vente, de faire des offres. Bref. Et quand je commence à gagner de l'argent, je crame tout parce que je n'ai pas développé les compétences de gestion. donc tout ça, ça s'apprend. J'ai une dernière question pour toi, Cécile Flora, avant de te laisser. Sur toutes les personnes que tes potes, tes chefs d'entreprise que tu as sollicité pour leur dire j'ai besoin d'aide, combien ont décliné, combien ont refusé de t'apporter de l'aide ?

  • Speaker #1

    Zéro.

  • Speaker #0

    Voilà, je termine là-dessus.

  • Speaker #1

    Ils m'ont tous dit, ok, on se voit, mais arrête de frotter au micro.

  • Speaker #0

    C'est pas moi, elle parle du chat, pour ceux qui sont en audio là.

  • Speaker #1

    Oui, alors pour ceux qui ne voient pas. Il y a le chat qui est venu se frotter au micro podcast. Et donc, je pense que ça va vous faire une petite séance d'ASN. Oui. Oui, en fait, ils ont tous dit oui. Et en fait, quand je vous dis, je les ai sollicités. Tous m'avaient dit à un moment de ma carrière, si un jour tu as besoin, si un jour tu penses abandonner. Donc, je pense qu'eux avaient déjà fait le voyage du héros. Appelle-moi. Et en fait, j'ai pris cette phrase comme argent comptant. Et je les ai contactés. Je leur ai dit, en fait, je crois que là, c'est le moment que je t'appelle par rapport à la proposition que tu m'avais faite. parce que voilà où j'en suis, je ne sais pas où je vais et j'aurais besoin de ton regard. Et tous m'ont donné des conseils qui étaient extrêmement pertinents, que ce soit très fonctionnel, que ce soit très spirituel, que ce soit très sur le fond, autant que sur la forme. Et conseils pour les clients. Coucou, tu as suivi des choses avec moi, tu connais mon énergie. À ton avis, qu'est-ce qui pourrait faire une différence ? De quoi tu aurais besoin ? Quels seraient les thèmes ? Et encore une fois, ça a été juste se reconnecter. aux gens et utiliser ce qui existe. Parce qu'en fait, toute seule, c'est bien beau, mais je n'ai pas la réponse à toutes les questions. Et puis quand on est dans un état d'épuisement, c'est terrible.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est clair. Et puis par rapport à demander de l'aide, je suis persuadé que même si tu avais contacté des gens qui ne t'avaient pas proposé en amont quelques mois, quelques années avant, il y a des chances que... Enfin, moi, pour l'avoir fait plein de fois, jamais personne ne m'a dit « Non, on démerde toi. » Jamais personne. Même des gens que je connaissais très peu. Quand tu dis j'ai besoin de ton aide, j'ai besoin d'avoir ton avis sur un truc, les gens adorent ça parce que l'être humain aime apporter de la valeur et contribuer. Ça leur fait du bien, ça les valorise, nous ça nous aide. On est tous gagnants en fait à demander de l'aide et à donner de l'aide. Donc vraiment, je ne peux que vous encourager à avoir le courage, encore une fois, de demander un avis extérieur, un regard extérieur à quelqu'un qui... Pour qui vous valorisez son avis, évidemment. Ne demandez pas à votre maman, votre maman vous dira toujours que ce que vous faites est génial. Il y a même un livre qui est sorti qui s'appelle The Mom Test. C'est choisissez bien les gens auprès de qui vous demandez un avis parce que vos amis vont vous expliquer de jamais vous mettre à votre compte parce que c'est trop dangereux. Alors que des gens qui l'ont déjà fait vont vous dire absolument c'est génial. Bref, donc choisissez.

  • Speaker #1

    J'ai fait ce test-là en décembre où j'ai fait une petite réunion de famille en disant voilà la situation, qu'est-ce que vous feriez à ma place ? Et je me suis heurtée à ce résultat-là où je suis... partie en pleurant, complètement déprimée. Et effectivement, je me suis dit, mais c'est vrai que c'est assez classique que les gens, quand ils tiennent à nous, ils vont nous faire des mises en garde et non pas des propositions tournées vers la solution ou alors des choses culpabilisantes. Et effectivement, c'était intéressant parce que ça m'a aussi permis d'entendre des vérités qui n'étaient pas bonnes à entendre, pas très agréables et qui, in fine, m'ont quand même servi. Je suis d'accord avec toi. En fait, toi qui m'écoutes, ne fais pas ça. Je l'ai fait pour toi, ne le fais pas. Parce qu'ils t'aiment trop,

  • Speaker #0

    ils sont trop impliqués. Oui, les gens qui sont impliqués de façon affective, ils vont vouloir nous protéger, donc ils vont chercher à mettre de la sécurité, et certainement pas, mets ton business en pause pendant trois mois, au secours, c'est tout l'inverse. Cécile Flora, merci infiniment pour la richesse de tout ce que tu nous as partagé aujourd'hui. J'espère que ça va faire pousser des graines. dans l'esprit permaculture de toutes celles et ceux qui auront écouté ça. Je te remercie infiniment. Comment est-ce que nos amis pourraient te retrouver s'ils veulent garder le lien avec toi ? Un site internet, Facebook ?

  • Speaker #1

    Mon site internet, c'est www.cecileflora.com et vous me retrouvez sur tous les réseaux à ce nom-là. Sur Instagram, c'est cecileflora.eneaigram.

  • Speaker #0

    Fantastique.

  • Speaker #1

    Et j'habite Annecy, donc si vous me croisez à Annecy, vous pouvez venir me faire un coucou.

  • Speaker #0

    Et voilà.

  • Speaker #1

    Vous me proposez un café, en tout bien, tout honneur.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi Cédric, et puis au plaisir de discuter avec vous offline. Voilà, c'est toujours un plaisir de discuter.

  • Speaker #0

    Fantastique. Merci et à bientôt tout le monde. Ciao.

  • Speaker #1

    Allez, bisous.

Description

Tu fais tourner ta boîte, mais ça devient lourd ?

T'as moins envie, tu forces, tu ne sais plus trop pourquoi tu vas bosser ?

La QVCT est un mirage ?


Avec Cécile-Flora, mon invitée, on se dit les vraies choses :

Comment sortir de ça sans gâcher ce que tu as mis tant d'années à bâtir ?

Comment retrouver de l'énergie ?

Comment retrouver la flamme et la vision ?

On te propose un chemin dans lequel tu peux retrouver motivation, sens et énergie au travail.


🎓 Une formation complète arrive bientôt sur ce sujet. Plus d’infos à venir.


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Tu as envie qu'on se parle tous les deux ?

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Transcription

  • Speaker #0

    Chers amis, bonjour et bienvenue, ici Cédric Esserméant, je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle entrevue. Je suis aujourd'hui avec Cécile Flora Lefebvre. Salut Cécile !

  • Speaker #1

    Coucou Cédric !

  • Speaker #0

    Je te souhaite la bienvenue ! Cécile Flora est une experte en Enneagram, mais c'est d'abord et avant tout une personnalité hors du commun que j'ai adorée au premier regard, un coup de cœur professionnel pour cette jeune femme qui... a un regard particulier sur la vie, une façon bien à elle de faire les choses, qui est aussi certainement une des recettes de son succès. Et c'est pourquoi j'ai voulu vraiment te faire intervenir pour t'entendre sur cette tendance de la performance équilibrée, d'une nouvelle façon de travailler, une nouvelle culture, non seulement de l'entreprenariat, mais de l'épanouissement professionnel, de l'épanouissement personnel dans... le cadre professionnel. Et j'aimerais commencer, si tu veux bien, que tu nous racontes cette histoire qui t'est arrivée il y a quelques mois à peine, où tu m'as dit avoir eu le senti, le besoin de te mettre au vert. C'est en décembre 2023. Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu quel était le contexte qui t'a amené à ça ? Quel a été ce saut dans le vide ? Et qu'est-ce que tu as cherché à vivre ? Et qu'est-ce qui s'est passé finalement ? Parce que c'est aussi ça qui nous a fait reste. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice. Alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale, à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée.

  • Speaker #1

    Et il faut savoir que tu es la première personne à qui je raconte ça. Donc vous allez être les premiers à l'entendre, parce qu'en fait, je n'en ai absolument pas parlé sur les réseaux sociaux tant que je n'avais pas transformé. J'aime bien parler d'une histoire. quand elle est transformée et quand j'en ai tiré les leçons. Pour ceux qui connaissent le voyage du héros, j'étais en train d'essayer de passer le seuil et d'accepter de visiter la grotte et d'essayer de me dépatouiller. Et à la fin, on a le retour au village avec la prise de leçons. Et effectivement, il y a quelques mois, je suis retournée au village et j'en ai tiré les leçons. Puis c'est là que tu m'as contactée pour parler du podcast. Alors, ce qui s'est passé, c'est qu'au mois de juin dernier, je pleurais quasiment. tous les jours et je ne comprenais pas pourquoi. Je me sentais triste, je ne me sentais pas bien. Et puis cet été, je me retrouve dans un milieu, il y a plein d'entrepreneurs, puis je leur explique à quel point, je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'il y a un truc qui ne va pas, que je ne peux pas continuer comme ça, que je travaille 80 heures par semaine. Et puis je leur dis, mais vous, vous faites pareil. Et puis vous aussi, vous ne prenez pas de vacances. Puis je vois qu'il y a plein de gens chez qui ça résonne. En fait, tout le monde ne le vit pas de la même manière, mais moi, en tout cas, je le vis très, très mal. Et je ne vois point de bouffée d'oxygène, alors on me donne des stratégies. Alors, OK, la stratégie, des stratégies fonctionnelles. Alors, tu vas facturer plus cher, tu vas faire comme ci, tu vas faire des webinaires. Puis en fait, je me dis OK, donc je repars. Ça me redonne un peu d'énergie, mais pas beaucoup de fois. Forcément, ça a tenu, mais pas longtemps. Et j'ai tenu septembre, octobre, novembre, et je me suis complètement effondrée. Et là, en fait, je me suis dit OK, ce que je sais, c'est que cette stratégie-là, elle ne fonctionne plus. La stratégie d'avoir des stratégies, d'être dans le contrôle, de vouloir maîtriser l'entrepreneuriat, maîtriser le marketing, maîtriser la communication et avoir l'impression que plus je maîtrise, plus je dois avoir du résultat. D'ailleurs, je dois avoir du résultat. Ça a plu. Et en fait, ce n'est pas du tout OK que j'entreprene à l'opposé de comment je vis et de comment je suis. C'est-à-dire que je me suis dit, si je commençais à entreprendre de la même manière que je vis ma vie, peut-être qu'il y aurait beaucoup plus de fluidité, de fun. de plaisir et que j'arriverais à naviguer de manière beaucoup plus sympa quand même. Donc, c'est parti de là. Et là, ce que je sais à ce moment-là, c'est que je ne sais rien du tout. Je ne sais pas ce qui va se passer et je décide de m'en foutre. Je décide à ce moment-là de tout lâcher. Donc, quand je dis me mettre au vert, pour ceux qui ont un potager, peut-être que ça va vous parler, je décide d'arracher absolument tout, de labourer le terrain et de dire « Ok, donc maintenant, qu'est-ce qu'il y a ? » c'est quoi la qualité du terreau, de la terre, qu'est-ce que je veux voir pousser sur ce jardin-là, à qui je donne accès à ce jardin-là, et puis combien de temps je laisse reposer la terre pour pouvoir à nouveau la cultiver et voir ce que j'ai envie d'y mettre. Mais cette fois, pas en maîtrisant tous les paramètres, en faisant confiance et en me reconnectant à la foi et à mon intuition. Et vraiment, quand je dis la foi, ce que je sais, c'est que je ne veux pas faire... autre chose que d'enseigner, animer, transmettre l'énéagramme, c'est-à-dire apprendre aux gens à se découvrir au travers de l'énéagramme. Je n'ai pas envie de faire autre chose. Donc je n'ai qu'une solution, c'est de refaire confiance au processus, de me faire confiance, de faire confiance à la vie et de voir ce qui va émerger quand le terrain est en jachère. C'est-à-dire, j'arrête tout. Donc au mois de juin, j'essaie d'arrêter les accompagnements individuels. Je continue à former et je décide de tout arrêter en décembre sans donner de date, en enlevant tout de mon site et en n'ayant aucune projection. Et je décide que jusqu'à ce que... Je n'ai pas de réponse qui arrive par je ne sais pas quelle entité divine ou ange gardien ou je ne sais quoi. Je n'acte rien, je ne pose aucune date, je ne prends aucune décision, je ne signe aucun partenariat et je ne fais rien. Et je m'autorise même à me dire si la réponse qui vient, c'est d'arrêter. Alors, dans ce cas-là, j'arrête. Et à ce moment-là, le fait d'avoir tout lâché, de m'être fait confiance à nouveau, d'être rentrée à l'intérieur de moi avec qu'est-ce que j'ai vraiment envie et qu'est-ce qui me vient et qu'est-ce qui passe à travers moi. Ça a absolument tout changé dans ma façon d'entreprendre.

  • Speaker #0

    Donc, le truchement du Saint-Esprit, tu as donné quoi comme réponse finalement ? Ça t'a amené où ? C'est quoi les décisions, les évidences qui sont tombées si c'était ça que tu cherchais ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui est tombé déjà, c'est que je me suis dit, déjà j'ai mis à jour certaines choses, c'est que plus je travaillais, plus je devais avoir de résultats. Donc, travailler plus pour gagner plus. Alors déjà, cette équivalence, elle est tombée. Ah ! Parce que ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai du tout. Donc, ça, c'était la première chose. Et la deuxième chose, je me suis dit, « Ah, mais en fait, autour de moi, il y a tellement de gens, il y a tellement de… » Enfin, moi, j'adore être en lien avec les gens. Je suis très, très sociable. J'adore connecter. Et en fait, je me rends compte que ce qui me vient, c'est tout d'un coup, tu sais… Quand tu regardes un petit peu dans le rétroviseur et que tu penses à des choses qui t'ont fait du bien, qui t'ont nourri, qui t'ont fait plaisir, qui t'ont, tu vois, par exemple, on s'est rencontré à l'Académie Zéro Limite, ça, c'était un espèce de shoot de dopamine de dingue parce qu'il y avait une musique, il y avait un ancrage, il y avait des gens, on était tous en tant qu'auto-entrepreneurs, il y avait des gens qui étaient inspirants. Et tout d'un coup, je me dis, mais ça, ça fait partie des moments qui m'ont grave kiffé de se reconnecter à des gens qui me tirent vers le haut, des séminaires en présentiel. et tout d'un coup je me dis, mais pourquoi ? pourquoi je ne fais pas plus de ce qui m'éclate et de là où les gens s'éclatent et de là où j'ai ma zone de génie ? Et donc, ce qui est venu, c'est de se dire, OK, en fait, il faut que je crée des espaces de rencontres, il faut que je crée une communauté, parce que la notion de communauté, la notion de dynamique de groupe, le fait d'être en lien de manière assez fluide, ça m'a paru évident. Et je me suis dit, en fait, ce que j'ai construit jusque-là, ce n'était absolument pas ça. J'ai suivi des stratégies qui étaient intelligentes, qui étaient fonctionnellement très bien rodées, mais qui ont couru à perdre ma vitalité. Et donc, j'ai décidé d'entreprendre comme je vivais ma vie. Donc, c'est-à-dire, en gros, dans la fuite… Tu vois, je vais y venir, mais encore une fois, j'ai continué à utiliser l'humour dans la communication. mais de manière beaucoup moins spécifique. L'idée étant de... Je me trouvais, en fait, finalement, je me suis retrouvée au mois de décembre à me sentir étriquée avec cette étiquette expert-énéagramme. Je me suis sentie étriquée par le mot formation, je me suis sentie étriquée par le mot développement personnel, je me suis sentie étriquée dans plein de choses. Et je me suis dit, en fait, je veux juste être le vecteur de... d'amener les gens à se reconnecter à la joie d'être soi, peu importe l'outil, peu importe la plateforme, peu importe le moyen, mais je vais enlever petit à petit les étiquettes, parce que ce n'est pas forcément des formations, ce sont des programmes de découverte, ce n'est pas forcément du développement personnel, c'est peut-être du dépouillement personnel, c'est peut-être du développement de soi, et finalement, en me détachant de plein de mots qui ont finalement été enfermants, ça m'a permis une plus grande liberté, et finalement, ça a... j'ai réussi à canaliser beaucoup plus de choses. Et là où je pense que ça peut te parler, c'est justement, je crois que toi, tu canalises pas mal de choses et puis tu travailles pas mal avec l'intuition. Et justement, quand tu enlèves des mots, des étiquettes et que tu t'autorises juste à canaliser des choses ou à permettre des choses à des gens ou à créer des espaces, dans le chien, ça crée beaucoup plus de liberté.

  • Speaker #0

    Ben ouais. Ce qui est très intéressant, c'est que... Si je résume, t'es passé d'un « il faut utiliser telle stratégie parce qu'elle marche » à un autre « il faut » , mais c'est plus un « il faut que je réponde à mon besoin » que j'ai pu constater dans le passé que ça... ça donnait des résultats à l'intérieur de moi, pas des résultats business, mais ça créait une expérience personnelle comme ça. Et donc, j'essaye de reproduire. Et donc, l'évidence finalement, si je résume, tu me dis si j'ai bon, mais l'évidence qui est tombée, c'est te réaligner à ce qui te fait du bien à toi, finalement, plutôt que d'essayer de produire quelque chose qui marche à l'extérieur.

  • Speaker #1

    Eh bien, complètement. Et tu vois, le premier truc que j'ai fait, c'est quelque chose que je n'avais jamais fait en trois ans et j'en ai eu honte. En fait, je me suis dit, mais ça, ça ne va pas du tout. J'ai pris, j'ai gardé cette habitude, tous les samedis, je prends un temps pour interagir avec tous les gens qui regardent les stories, qui commentent, et en disant « Coucou, comment tu m'as connue ? Qu'est-ce qui te plaît dans ce que je partage ? De quoi tu aurais besoin ? » Parce que finalement, en fait, si je ne pose pas la question, je peux bien créer toutes les choses les plus incroyables, qui dans ma tête pourraient avoir beaucoup de sens, mais si ce n'est pas ce dont les gens ont besoin, Ça ne sert à rien. Et finalement, c'est là où j'ai eu beaucoup d'idées. Alors en fait, au mois de décembre, j'ai fait un truc que je n'avais jamais pensé faire. J'ai contacté plein de gens qui me suivent, des anciens clients, en leur disant « qu'est-ce que vous aimeriez avoir comme programme autour de la découverte de soi ? Qu'est-ce qui vous ferait kiffer ? Ce seraient quoi les thèmes que vous aimeriez que j'aborde ? Qu'est-ce qui ferait que vous vous inscriviez à un stage ? » Qu'est-ce que vous avez besoin aujourd'hui dans votre vie ? Qu'est-ce qui est important ? C'est quoi les thèmes ? C'est quoi les… Et en fin de compte, les gens étaient super excités et en jouaient de m'aider. Et je leur ai dit, ben voilà, tous ceux qui ont participé à la création de ce programme, ben moi, je serais très heureuse de vous y voir parce que vraiment, et de l'offrir gracieusement aux personnes qui ont co-créé. Et en fait, j'ai commencé à co-créer parce que c'est ce que je fais dans ma vie de tous les jours. Je suis sans arrêt dans l'idée de collaborer. j'ai pas de problème à demander de l'aide, à proposer mon aide, à tout ce qui va être très collaboratif, j'aime beaucoup. Et je me suis dit, en fait, au lieu d'aller chercher des stratégies auprès d'entrepreneurs, je vais aller parler à mes clients en leur demandant « Coucou, au fait, qui vous êtes ? Comment vous m'avez connue ? Qu'est-ce que vous aimez dans ce que je fais ? Et de quoi vous avez besoin ? » Et je le fais encore aujourd'hui et les gens sont super contents à chaque fois de me faire des propositions. Après, c'est faisable ou ce n'est pas faisable. Et c'est là que je me suis rendu compte à quel point j'étais à côté de la plaque.

  • Speaker #0

    Alors ce qui est intéressant, c'est que là, on pourrait avoir des auditeurs qui se disent « Ah, ça c'est une super idée, je vais faire pareil. » Je mets un warning ici là, les gars. Disclaimer, Cécile Flora, elle fait ça parce que ça lui correspond. Elle l'a dit, c'est ce que je fais dans ma vie habituelle, dans ma vie de tous les jours, je co-crée en permanence et donc je duplique ce que je fais dans ma vie perso, je le duplique dans ma vie pro. Il y a un alignement qui s'intensifie entre qui je suis et ce que je fais dans mon métier. Ce qui, je suppose, tu as peut-être remarqué déjà les résultats, ce qui a poussé des graines dans ton nouveau jardin, mais que ça doit probablement, même si ma question est un peu orientée, je l'avoue, probablement créer davantage d'épanouissement personnel dans l'activité professionnelle. Est-ce que tu as remarqué que ça a intensifié cet épanouissement-là de toi là-dedans ?

  • Speaker #1

    Mais complètement. Du coup, j'ai créé un programme en ligne et d'ailleurs, je ne l'ai plus appelé formation, parce qu'en fait, formation, je me disais en fait, c'est moi qui sais. eux qui ne savent pas, et puis je les forme à quelque chose. Ce n'est pas du tout ça en fait qui se passe. Ce n'est pas du tout ça. C'est un programme de découverte de soi au travers, entre autres, de l'énéagramme, mais pas que. Ça m'a permis de connecter avec des gens absolument incroyables qui ont amené des regards, notamment le voyage du héros avec lequel j'ai commencé, et des gens qui se sont connectés à moi en disant « j'ai envie d'apporter quelque chose dans ton programme, j'ai envie d'apporter quelque chose à tes clients. » Et en fait, on s'est connectés dans la vie privée. des raisons juste de discuter un petit peu comme toi et moi. On s'est croisés à la base autour d'un verre en disant « Ah tiens, qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu fais ? Ah, on connaît des gens en commun, c'est cool et tout, on s'aime bien. » Et du coup, c'est de se dire « Ah, est-ce qu'il y a des synergies dans la vie pro ? » Et du coup, quand ça se fait comme ça, c'est chouette parce qu'il n'y a pas d'enjeu, il n'y a pas de stratégie, il n'y a pas de chose. Et moi, ça me convient beaucoup mieux. Et là, les gens que j'accompagne dans le programme m'ont dit mais qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce qui a fait ? Ça n'a rien à voir. Et il s'est passé des choses de dingue, un engagement de dingue, des transformations de dingue. Et je me suis dit, ah ouais, comme quoi, l'histoire de juste se mettre, s'autoriser vraiment à être en pause. Et quand je dis être en pause, c'est pour de vrai que j'ai mis les choses en pause. C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de backup, de oui, j'ai des programmes qui tournent, etc. Non, j'ai tout arrêté. Et ça permet, le vide permet… justement à cette créativité ou aux personnes... Je discutais l'autre jour avec un ami médium qui me disait si on ne crée pas d'espace de vide ou de temps mort, les gens qui ont besoin de communiquer avec nous, peu importe en quoi on croit, il y en a qui vont l'appeler Dieu, l'univers, les anges gardiens, peu importe le mot qu'on met. En fait, ils n'ont pas d'espace pour communiquer avec nous. Puis il y a des choses qu'ils savent et que nous, on ne sait pas et qu'on a besoin de comprendre ou d'entendre. Et je me suis dit, c'est pas con, ça.

  • Speaker #0

    Il y a, juste à côté de chez moi, j'habite à la campagne dans le Gard maintenant depuis quelques mois. Et du coup, avec Claudine, mon épouse, on a pris l'habitude d'aller se promener régulièrement. Et donc, dans les rues autour, à la campagne, il y a des villas un peu de partout. Et il y a une villa qui se... distingue par un phénomène extrêmement représentatif. C'est une maison de taille modeste avec un jardin de taille modeste. Pourtant, dans ce jardin, il y a trois voitures garées. Et les trois voitures sont remplies jusqu'au toit à l'intérieur de sacs, de babioles, de bricoles. Il y a du bordel dans tout le jardin. Et une fois, on est passé, il faisait chaud, donc les gens avaient ouvert les fenêtres. Et donc on avait accès, en passant, on a pu... entendre et jeter un oeil à l'intérieur de la cuisine. Il y avait la télé à fond, les gens parlaient entre eux par-dessus le son de la télé, et on a pu voir que la maison était remplie de trucs aussi. C'est extrêmement représentatif, symbolique, caricatural de cette notion qu'on a tous d'essayer de remplir le vide parce qu'on n'est pas confort avec, que ce soit du vide physique, matériel. Donc on remplit la hotte au-dessus de la cuisine avec des... des bricoles au-dessus de la cheminée avec des machins. Il y a des gens qui ont des babioles en permanence, des gens qui passent leur samedi chez Action, par exemple, pour aller acheter des bidules. Ah tiens, un petit machin comme ça, ça serait utile, un petit accessoire de cuisine. On remplit, on remplit, on remplit. Et ce pendant physique est probablement très représentatif de ce que tu viens d'évoquer, qui est la capacité à faire du vide aussi à l'intérieur de soi, dans sa tête, dans sa vie. dans ses programmes, etc., quitte à se mettre en vacances forcées s'il y a besoin, pour accueillir, faire de la place pour accueillir du neuf. Et ce que j'ai bien aimé dans l'histoire que tu nous racontes depuis tout à l'heure, c'est que finalement, ça nous amène à aller vers plus, enfin, ça t'a amené à aller vers plus d'authenticité de qui est Cécile Flora et qu'est-ce qu'elle veut exprimer dans le monde, et un petit peu moins de suivre des tendances, des stratégies et des choses qui sont dictées par le monde. C'est bien là qu'on est ? Tu confies ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et c'est marrant parce que de là, je me suis dit, tiens, en fait, finalement, ce n'est pas tant la formation que j'aime bien, c'est l'animation. Je me dis ça. Et je me dis, c'est vrai que finalement, l'animation, l'événementiel, c'est quelque chose qui me plairait bien. Mais non pas de remplacer mon activité aujourd'hui, mais je me dis, tiens. Et puis, ça germe dans ma tête. Je me dis, tiens. Aujourd'hui, si je vais refaire des études ou si je vais changer quelque chose, clairement, je ne ferai pas de ressources humaines. Clairement, pour moi, c'est clair que là-dessus, j'ai fait fausse route par rapport au fait que je m'intéressais au développement personnel. Je pensais que c'était la meilleure voie, mais j'ai compris plus tard que ce n'était pas la meilleure voie. Et là, avec mon chéri, on est contacté par la conciergerie des événements. Et ils nous disent, voilà, en fait, on cherche des coachs. Ah bon, pourquoi vous cherchez des coachs ? Ah bah oui, c'est pour animer des chasses au trésor. pour des termes en dit John P. On a trouvé que les coachs étaient les plus motivés, ceux qui sont les plus rigolos et tout. Et là, je me dis, non mais c'est quand même dingue que je me dise, je me fais cette réflexion. Je me dis, il faut que je contacte mes copines qui sont dans l'événementiel parce que moi, j'ai envie aussi d'avoir un micro, d'ambiancer les gens. J'ai besoin de sortir de chez moi parce que je suis entrepreneur, je travaille seule chez moi. Évidemment, j'anime des formations, mais ce n'est pas tous les jours et donc ce n'est pas assez. Et moi, si je ne vois personne, je me vide de mon énergie. J'ai besoin de rencontrer des gens. Et voilà, c'est quelque chose qu'on fait depuis le mois de janvier. On anime des chasses au trésor et puis ça va grandir avec cette boîte qui est la conciergerie du événement. Et je me suis dit, mais c'est trop bien parce que, demande à l'univers, laisse de l'espace. Et c'est genre improbable parce qu'on n'a rien fait. On n'avait rien demandé nulle part à qui que ce soit, quoi que ce soit. Et donc, effectivement, en plus, ça m'a permis d'ouvrir un champ, de découvrir une zone que je ne connaissais pas. et qui nourrit toujours cette même valeur d'animer, d'être en lien avec des gens, d'esambiancer. C'est toujours la même histoire.

  • Speaker #0

    Ouais. Vas-y, vas-y, termine, parce qu'après, je rebondis sur un truc que tu as dit qui est hyper important.

  • Speaker #1

    Vas-y, vas-y,

  • Speaker #0

    vas-y. Non, vas-y. OK. Tu as dit, si je ne rencontre pas des gens, je me vide de mon énergie. Ça, les amis, c'est un critère hyper important. C'est, vous sentez, quand il y a quelque chose, des situations ou des actions, des tâches, qui vous vident de votre énergie ou d'autres qui vous remplissent de votre énergie. Moi, j'ai vraiment découvert ce phénomène-là avec Sacha Lacoste et l'approche des natures et intelligences multiples. C'est littéralement pour identifier ça, et c'est tellement, tellement, tellement important, parce que si je me vide de mon énergie encore et encore et encore avec mon activité pro... que je sois salarié, entrepreneur ou peu importe, va arriver à un moment donné où j'ai hâte d'être à vendredi, où je redoute d'être à lundi, où j'ai besoin de vacances pour recharger les batteries, j'ai besoin du week-end pour recharger les batteries. Si vous vous dites j'ai besoin du week-end ou j'ai besoin de vacances pour recharger les batteries, vous êtes littéralement en train de vous vider à travers votre activité professionnelle qui est l'antithèse de l'épanouissement perso dans l'activité pro. Et c'est précisément justement dans cet axe-là qu'on a envie de... de vous amener du grain à moudre. Justement, allons-y comme ça. Tu disais finalement, recréer du lien physique, casser la solitude, collaborer. C'était une prise de conscience que tu avais eue récemment sur créer des partenariats, co-créer, collaborer, faire découvrir les autres. En quoi ça diffère un petit peu de l'état d'esprit général ? de la notion de concurrence en l'occurrence.

  • Speaker #1

    Ah mais moi quand je suis arrivée dans le monde de l'énéagramme dans les années 2000, début des années 2000, j'étais toute jeune, j'entendais « ah oui, alors telle école il fait ça, oui non mais eux ils ne sont pas sérieux, ah oui » et donc ça se tirait dans les pattes. Bon alors je parle du monde de l'énéagramme, pareil dans les écoles de coaching, pareil un peu partout, même entre médecins, entre ci, entre ça. Et ça m'est encore arrivé l'autre jour d'aller chez un ostéo qui commence à désinguer une autre entité. Donc évidemment, je ne retournerai pas le voir. Je ne comprends pas qu'on ait besoin de désinguer le voisin pour exister. Et d'ailleurs, je ne comprenais, je n'ai jamais compris, même dans le monde de l'entreprise, l'histoire de concurrence. Parce que je me disais, de toute façon, toi, avec ton entreprise, tu ne vas pas absorber tout le monde. Donc heureusement qu'il existe aussi des gens qui font quasiment la même chose, pas les mêmes personnes, pas la même énergie, pas tout à fait de la même manière. Et en fait, il y a du travail pour tout le monde. Donc je n'ai jamais compris ça dans le monde de l'entreprise. Et là, aujourd'hui… Ce qui s'est passé, c'est que moi, quand je suis allée dans le monde de l'énéagramme sur les réseaux sociaux, je suis allée voir ceux qui faisaient comme moi, qui avaient mon âge, et je leur ai dit « Eh, coucou, tu fais comme moi, vas-y, on discute, et puis toi, comment tu t'y prends ? » Puis je sentais un peu de réticence, parce qu'elle me veut, pourquoi elle me contacte, elle a besoin de moi. Et je disais « Est-ce que tu veux venir témoigner dans mes panels, dans ma formation ? » Mais ça va me coûter quelque chose ? Non, ça te coûterait. Tu viens parce que du coup, c'est cool pour toi, c'est cool pour moi, c'est cool pour les stagiaires, c'est cool pour tout le monde Et puis, voilà, juste si on peut échanger sur nos bonnes pratiques. Et puis, voilà, juste faire connaissance. Et je voyais que c'était très, très bizarre pour plein de gens, comme si, en fait, on a notre manière de faire, on ne partage pas sur les réseaux sociaux. Et d'ailleurs, il y en a beaucoup qui me disaient, « Ah, mais toi, tu partages trop, tu donnes trop de gratuits. Après, les gens ne vont plus venir vers toi. » Et je me disais, oui, il y a vraiment suffisamment de trucs dont on se protège, on est dans nos petits trucs, on ne donne pas nos recettes. Paul Bocuse, il peut mettre ses recettes sur Internet. À un moment donné, on va toujours aller voir Paul Bocuse. On va toujours aller dans son restaurant pour l'expérience du restaurant, pour vivre l'expérience. Ce qu'on va faire chez nous, ça ne va jamais être la même chose. Et puis, même s'il y a des gens qui ne vont pas chez Paul Bocuse parce qu'ils ont eu la recette gratuite sur Internet, eh bien, ce n'est pas grave en soi, en fait. Voilà, il n'y a pas de problème. Et moi, effectivement, c'est quelque chose qui m'a tenue vraiment à cœur et qui me tient encore aujourd'hui à cœur, c'est de… de collaborer, de faire connaître les gens, que mes stagiaires découvrent d'autres praticiens. Dans mon programme, il y a Paul Pironnet, allez vous former à la PNL, maintenant que vous êtes formés à l'Enneagram. Il y a des gens sur les neurosciences, allez comprendre comment votre cerveau fonctionne. Il y a des gens sur l'outil PCM, sur l'outil Profil Nova. Allez comprendre qu'il y a d'autres outils, peut-être qui vont vous aider à aller plus loin, à vous comprendre différemment, peut-être que c'est une énergie complémentaire différente à la mienne qui va vous plaire. Allez voir les concurrents. Et j'invite mes clients à... à aller à la concurrence et aller se former autrement. Parce que je pense que c'est comme ça, pour moi c'est comme ça que j'ai bâti quelque chose de très complet, c'est en allant voir un petit peu partout, sans papillonner, mais vraiment en allant à chaque fois découvrir autre chose. Et c'est vrai que ça met beaucoup en réactivité cette histoire de concurrence.

  • Speaker #0

    Je te rejoins absolument, c'est un mot que j'utilise quasiment jamais, le mot concurrence, je parle de confrère et de consoeur quand on a des professions similaires. ou en tout cas des promesses ou des axes de travail qui se ressemblent, même si on ne fait pas du tout le même métier. Aujourd'hui, le coaching et le métier de médium d'affaires n'ont rien à voir en termes d'exécution, mais au final, la promesse est globalement la même. Tu vas te sentir mieux et tu vas être plus performant dans ton boulot, pour les coachs de business en l'occurrence. Mais ça, ça nous amène à marcher sur la ligne justement de l'état d'esprit, l'état d'esprit des gens qui évoluent à travers le temps. Et on se disait en préparant justement cette entrevue avec Cécile Flora que... on avait remarqué que le développement personnel devenait une sorte de nouvelle norme. Il y avait tellement plus... De toute façon, vous allez à la FNAC ou dans n'importe quelle librairie. Moi, je me rappelle quand j'achetais... Je cherchais mes premiers livres de dev perso il y a 25 ans de ça. Il y avait deux rangées sur un rayonnage. Et aujourd'hui, il y en a des maîtres et des maîtres linéaires, plus les îlots, plus ci, plus ça. Donc, on voit bien que...

  • Speaker #1

    Ça s'appelait ésotérique. à l'époque. Ésotérique, perché,

  • Speaker #0

    lunaire. Complètement. Et aujourd'hui, il y en a énormément, énormément. Donc, il y a vraiment un phénomène culturel qui s'installe sur le développement personnel. Mais c'est comme si, tu me disais, c'est un petit peu comme de manger sain, ça devient une nouvelle norme.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, parce que moi, j'ai longtemps travaillé avec mon maraîcher qui vend des fruits et des légumes bio et il m'expliquait que... Dans les années 60, ses grands-parents ont été moqués. Dans les années 80, ses parents étaient carrément la risée parce qu'ils faisaient bio. Et là, aujourd'hui, les gens viennent voir ses parents pour lui demander comment on fait pour passer en agriculture biologique. Et c'est devenu aujourd'hui même… Avant, c'était « Ah bah oui, c'est tendance, c'est à la mode de manger bio. » Un petit peu comme le développement personnel. Moi, en 2010, quand j'ai fait un mémoire dans mon école de RH sur la place des outils du développement personnel pour aider le manager dans sa révélation de talent et compétence, on m'a dit… C'est New Age, dans deux ans, on n'en parlera plus. Et que je n'aurai pas de directeur de mémoire parce que j'avais un thème perché. Et dedans, je parlais de tout plein d'outils. Et là, aujourd'hui, je trouve que c'est super chouette parce que j'aimerais bien les recontacter, ces gens-là. Parce qu'il y a vraiment une intégration, je parle du bio, de la nourriture, etc. Mais une intégration dans la culture populaire, du développement personnel. C'est comme un élément qui est devenu omniprésent. Il y a même des influenceurs, des célébrités. et c'est très chouette que ça serve aussi à ça, qui vont aller dans des stages, et du coup, ça va permettre de populariser, ils vont partager leur expérience. Et d'ailleurs, c'est un des nouveaux moyens de communication. Les influenceurs, ils sont beaucoup décriés parce qu'ils vont promouvoir des produits qui sont de médiocre qualité, mais là, aujourd'hui, on a une autre tendance, qui est le fait de faire venir des influenceurs dans un programme ou une formation, et que... eux parlent de leur transformation à un plus grand nombre. Donc, il y a vraiment des personnalités médiatiques qui vont partager ouvertement leur expérience. Caroline Receveur, je crois qu'elle l'a largement fait. Et ça normalise tout ce qui est le bien-être émotionnel et ça encourage les gens à améliorer leur vie. Et notamment, ça encourage les gens à aller dans une prise de responsabilité qui est personnelle, parce qu'on a encore beaucoup tendance à… allez dire c'est à cause de mon travail, c'est à cause de mon patron, c'est à cause de mon mari, c'est à cause de mon enfance. Et il ne faut pas oublier que le développement personnel, ça vous encourage d'abord à une chose, c'est la prise de responsabilité personnelle sur sa propre vie, plutôt que d'attendre que les circonstances extérieures s'en mêlent. D'ailleurs, quand les circonstances extérieures s'en mêlent, c'est qu'on est déjà dans un état qui est un petit peu critique.

  • Speaker #0

    Oui, en général, c'est surtout pour nous continuer de nous faire descendre jusqu'à ce qu'on prenne conscience que c'est nous qui avons le pouvoir de passer du cercle vicieux au cercle vertueux très clairement. C'est assez rare que les circonstances nous sauvent. Si on est persuadé d'être une victime de circonstances, la vie va continuer de dire, tu veux être une victime ? Livraison en cours. Et là, c'est parti. Donc, je me rappelle, j'ai plein d'amis ostéos, et j'ai une d'elles qui me disait, mais tu sais, Cédric, il y a 20 ans, les ostéopathes, c'était des charlatans. Ils étaient, tout comme dans le bio, ils étaient considérés comme des charlatans. En 20 ans, on est passé de charlatans à normalités. Parce qu'aujourd'hui, aller voir un ostéo, ok quoi. Il y a vraiment une voie, là on est sur un exemple précis sur le domaine de la santé, mais il y a vraiment une voie qui se tisse en dehors du cadre dictatorial de la santé. Je ne vais pas vraiment parler de la France, je ne connais pas les autres pays. Mais aujourd'hui, si tu n'es pas adoubé par le conseil de l'ordre des médecins, tu te fais défoncer. Malgré tout, les gars, ostéopathe, naturopathe, etc., c'est vraiment en train de prendre. Donc il y a une vraie belle tendance ici, ce qui fait facilement le pont avec tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure. Cécile Flora nous explique. Que c'est parce qu'elle a fait preuve de prise de recul, de prise de responsabilité, de prise de recul, qu'elle a dit « je vais me mettre au vert et je vais avoir besoin de faire le point » , ça c'est de l'intelligence émotionnelle. Pour dire « ça ne va pas à l'intérieur de moi, il faut que je change moi quelque chose » . Ce n'est pas la crise, ce n'est pas l'après-Covid, ce n'est pas les gens qui sont devenus cons, ce n'est pas le marché. Si, non, stop, on arrête de se raconter des histoires, on prend sa responsabilité et c'est « qu'est-ce que moi je change ? » . Et visiblement... Euh... La différence est notable.

  • Speaker #1

    Mais en fait, je vais prendre un exemple sur la prise de responsabilité. J'avais une formation, donc fin 2023, je donnais une formation en ligne, et il s'avère que c'était tous les lundis soirs. Et la moitié des gens disaient « Ah ben, je regarderai en replay » . Et donc, je sens la colère qui monte, qui monte, qui monte. Et moi, généralement, la colère, elle est hyper bénéfique. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois que je me mets en colère, à chaque fois que je suis vraiment, quand je dis en colère, c'est vraiment que ça vient me chercher fort. Je me dis, ok, change un truc. Je ne vais pas changer les gens. Je ne vais pas mettre une pression en disant, vous n'aurez pas votre certif si vous ne venez pas. Non, non, non, non, on n'est pas à l'école. Je me suis dit, ok, change tout le format. En fait, les choses ont changé. Les gens ont besoin de plus de flexibilité. Les gens ont un agenda dans lequel ils vont prendre peut-être plus de formation, peu importe ce qui se passe. Voilà le besoin. Et ça m'a permis de créer, justement, ça a été un élément déclencheur qui m'a permis de créer les choses comme elles sont aujourd'hui et qui sont dix fois mieux pour tout le monde sur un espace en ligne, etc. Et je me suis dit, purée, mais encore une fois, c'est chacune des émotions, qu'est-ce qu'elle me dit ? Je suis en colère, je suis frustrée. Ça veut dire que derrière, il y a besoin que je repositionne les choses différemment. Pareil, les gens qui me disent, ah, mais en ce moment, les gens n'ont pas d'argent. Ou en ce moment, les gens, ils sont comme si, ils sont comme ça. C'est faux. Des gens de l'argent, il y en a toujours eu. Des gens motivés, il y en a toujours. Des gens qui sont intéressés par tel ou tel truc, il y en a toujours. Et donc, je ne pense pas qu'on puisse être victime de quelque chose. C'est juste une manière de… Encore une fois, la métaphore entre le roseau et le chêne. Tu n'es pas un chêne, tu n'es pas enraciné dans le sol. Prends tes racines, bouge, sois flexible. Aujourd'hui, avec l'IA, les choses changent énormément. tu es contre l'IA et tu ne prendras pas le train en marche, soit tu accompagnes le mouvement, sans dire de faire n'importe quoi, mais tu accompagnes le mouvement et tu verras que quand tu es dans la flexibilité, dans la fluidité et que tu accompagnes le mouvement, ça se passe de manière beaucoup plus sympathique pour tout le monde.

  • Speaker #0

    Et voilà, sauf que ça nous oblige à faire preuve de courage, ce que Cécile Flora nous partage là. Le courage d'arrêter de croire qu'on est une victime. et qu'il y a un bourreau quelque part, en petite révision du triangle du Karpman, en passant, la victime sauveur-bourreau, si vous n'avez jamais entendu, faites une recherche rapide. Il y a des chances que ça vous parle si vous êtes prêts à prendre votre responsabilité à cet endroit-là. Mais c'est extrêmement libérateur d'arrêter de se positionner comme une victime et de se positionner comme un créateur responsable de « ouais, mais si ma vie ne me convient pas, c'est que ça m'arrange aujourd'hui d'avoir créé cette vie-là. Donc, ça veut dire que c'est moi qui l'ai créée. Donc ça veut dire que j'ai le pouvoir de tout changer. Et c'est littéralement cette Ausha. Donc que vous soyez en train de vous dire « Je suis en train de me faire complètement bouffer par ma boîte. Je n'arrive pas à passer plus de temps avec ma famille. J'ai bien essayé, mais je n'ai pas encore trouvé comment. » Le nombre de fois que j'ai entendu ça, vous n'imaginez même plus. Mais ça demande du courage. Le courage de se dire « En fait, si ma famille est plus importante que ma boîte, ben prouve-le en fait. » Par des faits, par des choix, par des décisions. Et il n'y a pas de « je ne peux pas parce que » , tu vois ? Ma foi !

  • Speaker #1

    Et à ceux qui diraient « oui, mais pour se mettre au vert, il faut pouvoir » . J'aime bien parce que je vais rebondir sur cette notion de courage. En fait, je l'ai entendu souvent de gens à qui je vis. Et j'ai dit « je pense que ça serait bien que tu prennes vraiment un mois off ou un temps off. Ouais, mais je ne peux pas. »

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Bah moi, techniquement, sur le papier, je ne peux pas non plus. Et à un moment donné, c'est juste mettre les choses à l'équilibre. C'est combien de temps je peux continuer comme ça et dévaluer.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Quand je dis « je ne peux pas » , c'est comme si je suis en voiture sur l'autoroute, j'ai le réservoir de carburant sur la réserve et je dis « je n'ai pas le temps de m'arrêter et faire le plein » . Tôt ou tard, la réalité va se présenter et va venir taper à la porte en disant « game over quoi » . Donc c'est soit t'attendre de manger un burn-out, soit tu fais ce qu'il faut avant que ça soit vraiment douloureux. Mais ouais, clairement, ça demande du courage. Et c'est pour ça que ton histoire est hyper inspirante. Et même si on pourrait dire, oui, mais moi, je ne peux pas parce que je n'ai pas un business en ligne, je ne peux pas être aussi agile. Moi, j'ai une usine qui fabrique des boîtes en carton. J'ai neuf employés, je ne peux pas. En fait, c'est juste une question d'état d'esprit. C'est soit, je ne peux pas parce que j'ai des employés et une usine. Soit, c'est comment est-ce que je pourrais prendre quatre jours ? pas trois mois là, mais commencer par quatre jours quoi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et moi, il y a eu un appel qui a changé les choses. Je crois que c'est Paul Pironnet qui m'appelle, je ne sais plus où je l'appelle. Et je lui dis, bon, j'arrête tout. Et il me dit, tu arrêtes tout quoi ? Je lui dis, j'arrête tout. Je ne peux plus en fait travailler 70 heures, 80 heures. J'arrête tout. Et il me dit, ah non, non, non, mais ça, ce n'est pas une option en fait. et en fait à ce moment là je me dis ok il a 30 ans 40 ans derrière lui d'expérience d'entrepreneuriat donc ce qu'il est en train de me dire c'est que là dans mon voyage du héros en fait il y a la première épreuve qui arrive et moi je dis ah non non non je vais pas y aller parce qu'en fait c'est pas très agréable et donc effectivement moi dans ma personnalité dans l'énéagramme pour ceux qui connaissent je suis base 7 et les bases 7 dès qu'il y a une contrainte ou une souffrance ils se cassent Donc j'étais en train de reproduire le « Oulalalala, ça pique, je vais m'en aller » . Et là, je me suis dit « Ok, donc là, dans le voyage du héros, c'est l'arrivée du mentor qui va te donner un message. » Donc l'arrivée du mentor, ça peut être un livre, ça peut être une citation, ça peut être une vidéo, ça peut être quelqu'un, un appel. Alors en l'occurrence, c'est un appel de « T'as pas le droit » . Donc en fait, je regarde l'obstacle, là je me dis « Bon, alors du coup, vu que je ne peux pas faire mon tour… » Puis de toute façon, je n'avais pas d'autre chemin parce que je n'avais pas de plan B. et bien on va le sauter l'obstacle Et une fois que j'avais sauté, donc là, je prends la pelle. La pelle, on l'écrit comme on veut. Soit j'ai pris la pelle pour creuser, soit j'ai pris la pelle à l'eau. Et du coup, je l'ai affrontée. Et derrière, c'est pour ça que je peux venir en disant, OK, là, je retourne au village. J'ai appris la leçon. Et il y a eu plein de fois où j'ai eu des obstacles. Et j'y suis allée en mode, je prends le temps, je le déplace. J'y vais avec la force. Et d'ailleurs, en me parlant, ça me rappelle que... en prenant les obstacles par la force, en essayant de les bouger parce qu'ils me gênent, ça marche, mais ça laisse des traces et ça fait très très mal. Et le corps est très intelligent, il t'appelle, il te dit « Allô ? Tu me maltraites, c'est possible d'arrêter ? »

  • Speaker #0

    Ah, mais ça, c'est une vérité absolue, universelle, c'est de la sagesse ancestrale. Ton corps finira toujours par comprendre ce que ta tête n'a pas compris. Voilà, donc quand je commence à avoir des symptômes physiques, ça peut être sage de se poser la question euh qu'est-ce qui cloche en vrai que mon corps est en train de me montrer que je n'ai pas consciemment pu observer. Donc là, ce que j'entends, c'est sagesse de faire appel à quelqu'un qui a plus de sagesse que soi, connaître les règles du jeu, où notamment, échouer n'est pas une option. Ah, ce n'est pas dans la règle, merde, je suis coincé. Il faut que j'avance quand même, je ne peux pas fuir. Et puis, effectivement, c'est ça, c'est trouver des façons. même si on la connaît pas, mais c'est trouver des façons d'aller là où on veut aller. Et j'ai vraiment envie d'inviter ceux qui nous écoutent à considérer que serrer les dents, sacrifier quelque chose n'est pas la seule façon. Ça peut marcher. De tout temps, on a vu des gens faire des sacrifices, des efforts, nous expliquer que la vie est dure et que c'est normal, que pour réussir, faut en chier, ou

  • Speaker #1

    Est-ce que tu permets que, pour ceux qui nous écoutent, parce que je l'ai mentionné deux fois, je fasse un bref présumé des étapes du voyage du héros par lesquelles on passe quand on rencontre une galère ?

  • Speaker #0

    Carrément, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ça peut être intéressant, c'est pour ceux qui nous regardent. Alors, il faut savoir que notre vie est un voyage du héros, mais que des voyages du héros, on en fait régulièrement dans la journée. Par exemple, rater son train est un voyage du héros. Mais là, en l'occurrence, si on regarde, vous tous, Cédric, moi ou vous dans votre vie d'entrepreneur, vous allez voir que vous êtes le héros. Et ça, c'est valable dans tous les dessins animés, dans tous les films. Vous allez voir que ça suit toujours cette même structure. Donc, le héros, il va être mis face à un défi, c'est-à-dire il va devoir quitter sa zone de confort. Ça, vous le connaissez dans le développement personnel, on en parle beaucoup. Et il va être amené à entreprendre un voyage. Là, en l'occurrence, c'est « je sens qu'il va falloir que je quitte la zone de connu » . Souvent ! à cet endroit-là, il y a le refus de l'appel. C'est-à-dire que le héros, vous allez résister, soit par peur, soit par réticence, soit parce que je vais abandonner quelque chose que je ne connais pas, du coup machin, tout ce qu'on connaît bien C'est à ce moment-là qu'arrive le mentor. Vous savez, dans le fameux... Comment il s'appelle ? Je suis mieux dans les films, là. Le petit bonhomme dans Star Wars.

  • Speaker #0

    Yoda.

  • Speaker #1

    Oui, Maître Yoda, par exemple. Lui, c'est le mentor. Donc, on va recevoir une guidance. Ça va être un livre, ça va être une vidéo, ça va être certaines choses. Moi, je me souviens, quand j'étais dans le salariat, j'écoutais des vidéos de Paul Pironet ou de David Laroche. Donc, c'était les encouragements du mentor. Il disait, hé, oh, regarde, c'est pas bien, oh, trop bon. sauf qu'à ce moment-là, lui va Il va nous aider pour passer le seuil. Mais encore une fois, là, il y a beaucoup de gens qui reculent. En disant, mais non, mais non, parce qu'ils sont trop sur le comment. Alors, le chat, tu n'es pas invité dans le podcast, en fait. Mais c'est gentil de nous faire part de ton violement si gracieux. Et là, c'est là qu'il y a la... Donc, votre mentor, il vous aide. Il ne va pas vous prendre la main, mais il va vous donner l'impulsion. C'est pour traverser le seuil. Donc, le héros va quitter le monde connu, le monde familier. et entrer dans le nouveau territoire inconnu qui va être le début du périph' Derrière évidemment qu'il va rencontrer des épreuves, des rencontres, des défis et c'est là qu'il va avoir des ennemis ou des alliés qui vont l'aider à se transformer. Derrière, vous vous rappelez qu'à chaque fois dans les dessins animés, dans les films, il y a l'épreuve suprême. Donc c'est là où on est au climax du film, le fameux combat avec le dragon où on ne sait pas si le héros va survivre, bon on sait quand même dans les films que souvent le héros y survit. Donc c'est là où c'est important de se raccrocher, parce qu'il y a vraiment l'épreuve suprême, où on affronte notre plus grand défi, notre plus grande peur, nos plus grands doutes. Et enfin, il y a le retour au village avec le butin, avec la connaissance, avec une récompense, avec un pouvoir qui s'est transformé, avec une nouvelle… Voilà, on peut apprendre la résilience, on va pouvoir apprendre, peu importe… Le chat me met des poils dans les yeux. En plus, c'est très sympa. C'est là où… On va revenir avec quelque chose qui est transformé, un nouvel état d'être. Et puis enfin, le retour au monde ordinaire, le monde d'origine, où on va appliquer les leçons apprises. Et c'est le moment où certainement vous avez vu que vous allez devenir inspirant malgré vous auprès de certaines personnes qui vont vous dire « Non mais tu as traversé ça ou tu as fait ça, mais moi ça m'inspire trop, je n'aurais pas eu ton courage, je n'aurais pas osé. » Et enfin, on va intégrer. ces changements dans notre nouvelle pratique et utiliser ces expériences pour améliorer notre vie et celle des autres. Voilà pour les étapes du voyage du héros. Si il y a moyen de mettre en commentaire, vous pouvez noter où est-ce que vous vous situez dans votre voyage du héros en ce moment et où est-ce que ça bloque.

  • Speaker #0

    Vous avez probablement reconnu différentes étapes qui vont faire peur. Et en fait, pour aller au-delà de la peur, il faut faire preuve de courage. Ce qui est intéressant avec le courage, c'est qu'en fait, une définition pratique du courage, c'est quand pourquoi vous faites les choses est plus fort que la peur que vous ressentez à l'idée de la faire, la chose. Donc au lieu de juste regarder ce qui vous fait peur et d'avoir envie de vous barrer en courant, demandez-vous qu'est-ce que vous auriez à gagner à aller au-delà. Et moi, sincèrement, le courage est une des choses que je trouve le plus admirable chez les humains, c'est une des choses que je valorise le plus. que je reconnais, qui me tire des larmes à chaque fois, c'est quelqu'un qui fait preuve de courage. Moi, c'est vraiment le truc. Parce que c'est tellement plus facile d'être un lâche. Je sais que ce mot, il peut piquer un peu, mais de façon un peu basique, on n'a pas tellement d'autres options. C'est soit je suis courageux, soit je suis un lâche. Et cette couardise, elle peut s'exprimer à plein d'endroits, dans des choses qui ne paraissent pas, tu vois. C'est « Ah ouais, mais non, je le ferai plus tard. » « Ah ouais, mais euh... » Non mais j'ai trouvé un autre moyen, non mais finalement je vais abandonner. Et je ne dis pas qu'il ne faut jamais abandonner, les gens qui vous disent n'abandonne jamais, c'est des gens qui n'ont pas fait grand-chose, parce qu'à un moment donné il faut savoir aussi lâcher des trucs. Mais ça ne veut pas dire tout mettre à la poubelle, ce que Cécile Flora a fait, c'est qu'elle a abandonné le contrôle et la situation présente qu'elle avait, le confort, le peu de confort qu'elle avait dans son inconfort, elle a dit ok je mets tout à plat et non pas ok j'ai envie d'abandonner, et c'est là où son menteur a joué son rôle de garde-fou. mais tout ça demande beaucoup de courage, de présence, pas de présence, de conscience et de capacité à s'observer, observer la situation, de dire en fait qu'est-ce que je veux vraiment ? Est-ce que je veux réussir ou est-ce que je veux avoir raison que c'est trop dur ? Est-ce que je veux réussir ou est-ce que je veux avoir raison ? Et vous allez voir que notre égo qui déteste avoir tort des fois est bien mauvais conseiller, alors que le regard extérieur d'un mentor peut être extrêmement salvateur. parce que là, si elle n'avait pas parlé à Paul Pironnet, pour le coup, coucou Polo en passant, elle aurait probablement abandonné, et elle serait allée caissière chez Intermarché, et ça serait vraiment génial comme trajectoire de vie.

  • Speaker #1

    Et en fait, il y a des mentors que j'ai sollicités. Je suis allée toquer à la porte de potes qui sont directeurs d'entreprise. Et je sais qu'ils vivent aussi des difficultés. Et en fait, je leur ai dit, ok, est-ce qu'on peut aller manger au resto ? Il faut que je t'explique. Voilà ce que je suis en train de vivre. Et en fait, non, ça ne va pas. Et je ne sais pas quoi faire. Et en fait, j'ai besoin de ton regard. Si tu étais à ma place, qu'est-ce que tu ferais ? Et je suis allée voir quatre personnes comme ça en disant, si tu étais à ma place qu'est-ce que tu ferais ? Et en fait, j'ai eu des super retours, des super idées. Et en fait, à chaque fois, je me suis mise à pleurer parce que moi, ce qui peut me faire pleurer, c'est quand je sens qu'on me soutient et qu'on m'offre de l'aide. C'est toujours quelque chose qui m'a beaucoup, beaucoup, beaucoup touchée. Et je n'ai pas de mal à en demander, mais quand c'est favorable et que d'un coup, je sens, écoute, ouais, je vais t'écouter. Et voilà, moi, ce que je ferai à ta place. Voilà les choses que je poserai. Voilà comment je naviguerai dans cette situation. Et voire même, on me tend la main et j'ai quelqu'un qui est multimillionnaire et qui m'a dit, écoute, moi, clairement, j'ai déjà roulé ma bosse. Donc, tu sais quoi ? Je vais t'apprendre à gérer ton entreprise. Et on a fait deux sessions. Et en fait, ça n'apparaît rien, mais c'était énorme. C'est-à-dire que si on revient au fonctionnel, être chef d'entreprise, ça s'apprend.

  • Speaker #0

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Gérer une entreprise… faire un tableau Excel qui tient la route, avec des chiffres qui indiquent des choses claires, et pas juste je mets des chiffres parce que ça fait joli, parce que du coup je suis mes comptes et je rentre mes tickets de caisse. Et comment je gère une entreprise avec un prévisionnel, etc. Et là, désolé, on est très fonctionnel, mais ça, ça m'a remis de la clarté, ça m'a aidé et je me suis rendu compte à quel point je n'avais pas les compétences, et là c'est très brut, mais d'être chef d'entreprise et que ça s'apprend. Et ça ne s'improvise pas.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est une compétence en soi. On a une compétence métier, qui est le truc qu'on vend. Et puis, il y a la compétence de chef d'entreprise qui n'a rien à voir. Et j'ai besoin d'avoir les deux. Si j'ai juste une compétence métier, je suis un thérapeute de plus sur Internet qui galère à avoir des clients parce que je n'ai pas développé les compétences de communication, de vente, de faire des offres. Bref. Et quand je commence à gagner de l'argent, je crame tout parce que je n'ai pas développé les compétences de gestion. donc tout ça, ça s'apprend. J'ai une dernière question pour toi, Cécile Flora, avant de te laisser. Sur toutes les personnes que tes potes, tes chefs d'entreprise que tu as sollicité pour leur dire j'ai besoin d'aide, combien ont décliné, combien ont refusé de t'apporter de l'aide ?

  • Speaker #1

    Zéro.

  • Speaker #0

    Voilà, je termine là-dessus.

  • Speaker #1

    Ils m'ont tous dit, ok, on se voit, mais arrête de frotter au micro.

  • Speaker #0

    C'est pas moi, elle parle du chat, pour ceux qui sont en audio là.

  • Speaker #1

    Oui, alors pour ceux qui ne voient pas. Il y a le chat qui est venu se frotter au micro podcast. Et donc, je pense que ça va vous faire une petite séance d'ASN. Oui. Oui, en fait, ils ont tous dit oui. Et en fait, quand je vous dis, je les ai sollicités. Tous m'avaient dit à un moment de ma carrière, si un jour tu as besoin, si un jour tu penses abandonner. Donc, je pense qu'eux avaient déjà fait le voyage du héros. Appelle-moi. Et en fait, j'ai pris cette phrase comme argent comptant. Et je les ai contactés. Je leur ai dit, en fait, je crois que là, c'est le moment que je t'appelle par rapport à la proposition que tu m'avais faite. parce que voilà où j'en suis, je ne sais pas où je vais et j'aurais besoin de ton regard. Et tous m'ont donné des conseils qui étaient extrêmement pertinents, que ce soit très fonctionnel, que ce soit très spirituel, que ce soit très sur le fond, autant que sur la forme. Et conseils pour les clients. Coucou, tu as suivi des choses avec moi, tu connais mon énergie. À ton avis, qu'est-ce qui pourrait faire une différence ? De quoi tu aurais besoin ? Quels seraient les thèmes ? Et encore une fois, ça a été juste se reconnecter. aux gens et utiliser ce qui existe. Parce qu'en fait, toute seule, c'est bien beau, mais je n'ai pas la réponse à toutes les questions. Et puis quand on est dans un état d'épuisement, c'est terrible.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est clair. Et puis par rapport à demander de l'aide, je suis persuadé que même si tu avais contacté des gens qui ne t'avaient pas proposé en amont quelques mois, quelques années avant, il y a des chances que... Enfin, moi, pour l'avoir fait plein de fois, jamais personne ne m'a dit « Non, on démerde toi. » Jamais personne. Même des gens que je connaissais très peu. Quand tu dis j'ai besoin de ton aide, j'ai besoin d'avoir ton avis sur un truc, les gens adorent ça parce que l'être humain aime apporter de la valeur et contribuer. Ça leur fait du bien, ça les valorise, nous ça nous aide. On est tous gagnants en fait à demander de l'aide et à donner de l'aide. Donc vraiment, je ne peux que vous encourager à avoir le courage, encore une fois, de demander un avis extérieur, un regard extérieur à quelqu'un qui... Pour qui vous valorisez son avis, évidemment. Ne demandez pas à votre maman, votre maman vous dira toujours que ce que vous faites est génial. Il y a même un livre qui est sorti qui s'appelle The Mom Test. C'est choisissez bien les gens auprès de qui vous demandez un avis parce que vos amis vont vous expliquer de jamais vous mettre à votre compte parce que c'est trop dangereux. Alors que des gens qui l'ont déjà fait vont vous dire absolument c'est génial. Bref, donc choisissez.

  • Speaker #1

    J'ai fait ce test-là en décembre où j'ai fait une petite réunion de famille en disant voilà la situation, qu'est-ce que vous feriez à ma place ? Et je me suis heurtée à ce résultat-là où je suis... partie en pleurant, complètement déprimée. Et effectivement, je me suis dit, mais c'est vrai que c'est assez classique que les gens, quand ils tiennent à nous, ils vont nous faire des mises en garde et non pas des propositions tournées vers la solution ou alors des choses culpabilisantes. Et effectivement, c'était intéressant parce que ça m'a aussi permis d'entendre des vérités qui n'étaient pas bonnes à entendre, pas très agréables et qui, in fine, m'ont quand même servi. Je suis d'accord avec toi. En fait, toi qui m'écoutes, ne fais pas ça. Je l'ai fait pour toi, ne le fais pas. Parce qu'ils t'aiment trop,

  • Speaker #0

    ils sont trop impliqués. Oui, les gens qui sont impliqués de façon affective, ils vont vouloir nous protéger, donc ils vont chercher à mettre de la sécurité, et certainement pas, mets ton business en pause pendant trois mois, au secours, c'est tout l'inverse. Cécile Flora, merci infiniment pour la richesse de tout ce que tu nous as partagé aujourd'hui. J'espère que ça va faire pousser des graines. dans l'esprit permaculture de toutes celles et ceux qui auront écouté ça. Je te remercie infiniment. Comment est-ce que nos amis pourraient te retrouver s'ils veulent garder le lien avec toi ? Un site internet, Facebook ?

  • Speaker #1

    Mon site internet, c'est www.cecileflora.com et vous me retrouvez sur tous les réseaux à ce nom-là. Sur Instagram, c'est cecileflora.eneaigram.

  • Speaker #0

    Fantastique.

  • Speaker #1

    Et j'habite Annecy, donc si vous me croisez à Annecy, vous pouvez venir me faire un coucou.

  • Speaker #0

    Et voilà.

  • Speaker #1

    Vous me proposez un café, en tout bien, tout honneur.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi Cédric, et puis au plaisir de discuter avec vous offline. Voilà, c'est toujours un plaisir de discuter.

  • Speaker #0

    Fantastique. Merci et à bientôt tout le monde. Ciao.

  • Speaker #1

    Allez, bisous.

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Transcription

  • Speaker #0

    Chers amis, bonjour et bienvenue, ici Cédric Esserméant, je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle entrevue. Je suis aujourd'hui avec Cécile Flora Lefebvre. Salut Cécile !

  • Speaker #1

    Coucou Cédric !

  • Speaker #0

    Je te souhaite la bienvenue ! Cécile Flora est une experte en Enneagram, mais c'est d'abord et avant tout une personnalité hors du commun que j'ai adorée au premier regard, un coup de cœur professionnel pour cette jeune femme qui... a un regard particulier sur la vie, une façon bien à elle de faire les choses, qui est aussi certainement une des recettes de son succès. Et c'est pourquoi j'ai voulu vraiment te faire intervenir pour t'entendre sur cette tendance de la performance équilibrée, d'une nouvelle façon de travailler, une nouvelle culture, non seulement de l'entreprenariat, mais de l'épanouissement professionnel, de l'épanouissement personnel dans... le cadre professionnel. Et j'aimerais commencer, si tu veux bien, que tu nous racontes cette histoire qui t'est arrivée il y a quelques mois à peine, où tu m'as dit avoir eu le senti, le besoin de te mettre au vert. C'est en décembre 2023. Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu quel était le contexte qui t'a amené à ça ? Quel a été ce saut dans le vide ? Et qu'est-ce que tu as cherché à vivre ? Et qu'est-ce qui s'est passé finalement ? Parce que c'est aussi ça qui nous a fait reste. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice. Alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale, à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée.

  • Speaker #1

    Et il faut savoir que tu es la première personne à qui je raconte ça. Donc vous allez être les premiers à l'entendre, parce qu'en fait, je n'en ai absolument pas parlé sur les réseaux sociaux tant que je n'avais pas transformé. J'aime bien parler d'une histoire. quand elle est transformée et quand j'en ai tiré les leçons. Pour ceux qui connaissent le voyage du héros, j'étais en train d'essayer de passer le seuil et d'accepter de visiter la grotte et d'essayer de me dépatouiller. Et à la fin, on a le retour au village avec la prise de leçons. Et effectivement, il y a quelques mois, je suis retournée au village et j'en ai tiré les leçons. Puis c'est là que tu m'as contactée pour parler du podcast. Alors, ce qui s'est passé, c'est qu'au mois de juin dernier, je pleurais quasiment. tous les jours et je ne comprenais pas pourquoi. Je me sentais triste, je ne me sentais pas bien. Et puis cet été, je me retrouve dans un milieu, il y a plein d'entrepreneurs, puis je leur explique à quel point, je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'il y a un truc qui ne va pas, que je ne peux pas continuer comme ça, que je travaille 80 heures par semaine. Et puis je leur dis, mais vous, vous faites pareil. Et puis vous aussi, vous ne prenez pas de vacances. Puis je vois qu'il y a plein de gens chez qui ça résonne. En fait, tout le monde ne le vit pas de la même manière, mais moi, en tout cas, je le vis très, très mal. Et je ne vois point de bouffée d'oxygène, alors on me donne des stratégies. Alors, OK, la stratégie, des stratégies fonctionnelles. Alors, tu vas facturer plus cher, tu vas faire comme ci, tu vas faire des webinaires. Puis en fait, je me dis OK, donc je repars. Ça me redonne un peu d'énergie, mais pas beaucoup de fois. Forcément, ça a tenu, mais pas longtemps. Et j'ai tenu septembre, octobre, novembre, et je me suis complètement effondrée. Et là, en fait, je me suis dit OK, ce que je sais, c'est que cette stratégie-là, elle ne fonctionne plus. La stratégie d'avoir des stratégies, d'être dans le contrôle, de vouloir maîtriser l'entrepreneuriat, maîtriser le marketing, maîtriser la communication et avoir l'impression que plus je maîtrise, plus je dois avoir du résultat. D'ailleurs, je dois avoir du résultat. Ça a plu. Et en fait, ce n'est pas du tout OK que j'entreprene à l'opposé de comment je vis et de comment je suis. C'est-à-dire que je me suis dit, si je commençais à entreprendre de la même manière que je vis ma vie, peut-être qu'il y aurait beaucoup plus de fluidité, de fun. de plaisir et que j'arriverais à naviguer de manière beaucoup plus sympa quand même. Donc, c'est parti de là. Et là, ce que je sais à ce moment-là, c'est que je ne sais rien du tout. Je ne sais pas ce qui va se passer et je décide de m'en foutre. Je décide à ce moment-là de tout lâcher. Donc, quand je dis me mettre au vert, pour ceux qui ont un potager, peut-être que ça va vous parler, je décide d'arracher absolument tout, de labourer le terrain et de dire « Ok, donc maintenant, qu'est-ce qu'il y a ? » c'est quoi la qualité du terreau, de la terre, qu'est-ce que je veux voir pousser sur ce jardin-là, à qui je donne accès à ce jardin-là, et puis combien de temps je laisse reposer la terre pour pouvoir à nouveau la cultiver et voir ce que j'ai envie d'y mettre. Mais cette fois, pas en maîtrisant tous les paramètres, en faisant confiance et en me reconnectant à la foi et à mon intuition. Et vraiment, quand je dis la foi, ce que je sais, c'est que je ne veux pas faire... autre chose que d'enseigner, animer, transmettre l'énéagramme, c'est-à-dire apprendre aux gens à se découvrir au travers de l'énéagramme. Je n'ai pas envie de faire autre chose. Donc je n'ai qu'une solution, c'est de refaire confiance au processus, de me faire confiance, de faire confiance à la vie et de voir ce qui va émerger quand le terrain est en jachère. C'est-à-dire, j'arrête tout. Donc au mois de juin, j'essaie d'arrêter les accompagnements individuels. Je continue à former et je décide de tout arrêter en décembre sans donner de date, en enlevant tout de mon site et en n'ayant aucune projection. Et je décide que jusqu'à ce que... Je n'ai pas de réponse qui arrive par je ne sais pas quelle entité divine ou ange gardien ou je ne sais quoi. Je n'acte rien, je ne pose aucune date, je ne prends aucune décision, je ne signe aucun partenariat et je ne fais rien. Et je m'autorise même à me dire si la réponse qui vient, c'est d'arrêter. Alors, dans ce cas-là, j'arrête. Et à ce moment-là, le fait d'avoir tout lâché, de m'être fait confiance à nouveau, d'être rentrée à l'intérieur de moi avec qu'est-ce que j'ai vraiment envie et qu'est-ce qui me vient et qu'est-ce qui passe à travers moi. Ça a absolument tout changé dans ma façon d'entreprendre.

  • Speaker #0

    Donc, le truchement du Saint-Esprit, tu as donné quoi comme réponse finalement ? Ça t'a amené où ? C'est quoi les décisions, les évidences qui sont tombées si c'était ça que tu cherchais ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui est tombé déjà, c'est que je me suis dit, déjà j'ai mis à jour certaines choses, c'est que plus je travaillais, plus je devais avoir de résultats. Donc, travailler plus pour gagner plus. Alors déjà, cette équivalence, elle est tombée. Ah ! Parce que ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai du tout. Donc, ça, c'était la première chose. Et la deuxième chose, je me suis dit, « Ah, mais en fait, autour de moi, il y a tellement de gens, il y a tellement de… » Enfin, moi, j'adore être en lien avec les gens. Je suis très, très sociable. J'adore connecter. Et en fait, je me rends compte que ce qui me vient, c'est tout d'un coup, tu sais… Quand tu regardes un petit peu dans le rétroviseur et que tu penses à des choses qui t'ont fait du bien, qui t'ont nourri, qui t'ont fait plaisir, qui t'ont, tu vois, par exemple, on s'est rencontré à l'Académie Zéro Limite, ça, c'était un espèce de shoot de dopamine de dingue parce qu'il y avait une musique, il y avait un ancrage, il y avait des gens, on était tous en tant qu'auto-entrepreneurs, il y avait des gens qui étaient inspirants. Et tout d'un coup, je me dis, mais ça, ça fait partie des moments qui m'ont grave kiffé de se reconnecter à des gens qui me tirent vers le haut, des séminaires en présentiel. et tout d'un coup je me dis, mais pourquoi ? pourquoi je ne fais pas plus de ce qui m'éclate et de là où les gens s'éclatent et de là où j'ai ma zone de génie ? Et donc, ce qui est venu, c'est de se dire, OK, en fait, il faut que je crée des espaces de rencontres, il faut que je crée une communauté, parce que la notion de communauté, la notion de dynamique de groupe, le fait d'être en lien de manière assez fluide, ça m'a paru évident. Et je me suis dit, en fait, ce que j'ai construit jusque-là, ce n'était absolument pas ça. J'ai suivi des stratégies qui étaient intelligentes, qui étaient fonctionnellement très bien rodées, mais qui ont couru à perdre ma vitalité. Et donc, j'ai décidé d'entreprendre comme je vivais ma vie. Donc, c'est-à-dire, en gros, dans la fuite… Tu vois, je vais y venir, mais encore une fois, j'ai continué à utiliser l'humour dans la communication. mais de manière beaucoup moins spécifique. L'idée étant de... Je me trouvais, en fait, finalement, je me suis retrouvée au mois de décembre à me sentir étriquée avec cette étiquette expert-énéagramme. Je me suis sentie étriquée par le mot formation, je me suis sentie étriquée par le mot développement personnel, je me suis sentie étriquée dans plein de choses. Et je me suis dit, en fait, je veux juste être le vecteur de... d'amener les gens à se reconnecter à la joie d'être soi, peu importe l'outil, peu importe la plateforme, peu importe le moyen, mais je vais enlever petit à petit les étiquettes, parce que ce n'est pas forcément des formations, ce sont des programmes de découverte, ce n'est pas forcément du développement personnel, c'est peut-être du dépouillement personnel, c'est peut-être du développement de soi, et finalement, en me détachant de plein de mots qui ont finalement été enfermants, ça m'a permis une plus grande liberté, et finalement, ça a... j'ai réussi à canaliser beaucoup plus de choses. Et là où je pense que ça peut te parler, c'est justement, je crois que toi, tu canalises pas mal de choses et puis tu travailles pas mal avec l'intuition. Et justement, quand tu enlèves des mots, des étiquettes et que tu t'autorises juste à canaliser des choses ou à permettre des choses à des gens ou à créer des espaces, dans le chien, ça crée beaucoup plus de liberté.

  • Speaker #0

    Ben ouais. Ce qui est très intéressant, c'est que... Si je résume, t'es passé d'un « il faut utiliser telle stratégie parce qu'elle marche » à un autre « il faut » , mais c'est plus un « il faut que je réponde à mon besoin » que j'ai pu constater dans le passé que ça... ça donnait des résultats à l'intérieur de moi, pas des résultats business, mais ça créait une expérience personnelle comme ça. Et donc, j'essaye de reproduire. Et donc, l'évidence finalement, si je résume, tu me dis si j'ai bon, mais l'évidence qui est tombée, c'est te réaligner à ce qui te fait du bien à toi, finalement, plutôt que d'essayer de produire quelque chose qui marche à l'extérieur.

  • Speaker #1

    Eh bien, complètement. Et tu vois, le premier truc que j'ai fait, c'est quelque chose que je n'avais jamais fait en trois ans et j'en ai eu honte. En fait, je me suis dit, mais ça, ça ne va pas du tout. J'ai pris, j'ai gardé cette habitude, tous les samedis, je prends un temps pour interagir avec tous les gens qui regardent les stories, qui commentent, et en disant « Coucou, comment tu m'as connue ? Qu'est-ce qui te plaît dans ce que je partage ? De quoi tu aurais besoin ? » Parce que finalement, en fait, si je ne pose pas la question, je peux bien créer toutes les choses les plus incroyables, qui dans ma tête pourraient avoir beaucoup de sens, mais si ce n'est pas ce dont les gens ont besoin, Ça ne sert à rien. Et finalement, c'est là où j'ai eu beaucoup d'idées. Alors en fait, au mois de décembre, j'ai fait un truc que je n'avais jamais pensé faire. J'ai contacté plein de gens qui me suivent, des anciens clients, en leur disant « qu'est-ce que vous aimeriez avoir comme programme autour de la découverte de soi ? Qu'est-ce qui vous ferait kiffer ? Ce seraient quoi les thèmes que vous aimeriez que j'aborde ? Qu'est-ce qui ferait que vous vous inscriviez à un stage ? » Qu'est-ce que vous avez besoin aujourd'hui dans votre vie ? Qu'est-ce qui est important ? C'est quoi les thèmes ? C'est quoi les… Et en fin de compte, les gens étaient super excités et en jouaient de m'aider. Et je leur ai dit, ben voilà, tous ceux qui ont participé à la création de ce programme, ben moi, je serais très heureuse de vous y voir parce que vraiment, et de l'offrir gracieusement aux personnes qui ont co-créé. Et en fait, j'ai commencé à co-créer parce que c'est ce que je fais dans ma vie de tous les jours. Je suis sans arrêt dans l'idée de collaborer. j'ai pas de problème à demander de l'aide, à proposer mon aide, à tout ce qui va être très collaboratif, j'aime beaucoup. Et je me suis dit, en fait, au lieu d'aller chercher des stratégies auprès d'entrepreneurs, je vais aller parler à mes clients en leur demandant « Coucou, au fait, qui vous êtes ? Comment vous m'avez connue ? Qu'est-ce que vous aimez dans ce que je fais ? Et de quoi vous avez besoin ? » Et je le fais encore aujourd'hui et les gens sont super contents à chaque fois de me faire des propositions. Après, c'est faisable ou ce n'est pas faisable. Et c'est là que je me suis rendu compte à quel point j'étais à côté de la plaque.

  • Speaker #0

    Alors ce qui est intéressant, c'est que là, on pourrait avoir des auditeurs qui se disent « Ah, ça c'est une super idée, je vais faire pareil. » Je mets un warning ici là, les gars. Disclaimer, Cécile Flora, elle fait ça parce que ça lui correspond. Elle l'a dit, c'est ce que je fais dans ma vie habituelle, dans ma vie de tous les jours, je co-crée en permanence et donc je duplique ce que je fais dans ma vie perso, je le duplique dans ma vie pro. Il y a un alignement qui s'intensifie entre qui je suis et ce que je fais dans mon métier. Ce qui, je suppose, tu as peut-être remarqué déjà les résultats, ce qui a poussé des graines dans ton nouveau jardin, mais que ça doit probablement, même si ma question est un peu orientée, je l'avoue, probablement créer davantage d'épanouissement personnel dans l'activité professionnelle. Est-ce que tu as remarqué que ça a intensifié cet épanouissement-là de toi là-dedans ?

  • Speaker #1

    Mais complètement. Du coup, j'ai créé un programme en ligne et d'ailleurs, je ne l'ai plus appelé formation, parce qu'en fait, formation, je me disais en fait, c'est moi qui sais. eux qui ne savent pas, et puis je les forme à quelque chose. Ce n'est pas du tout ça en fait qui se passe. Ce n'est pas du tout ça. C'est un programme de découverte de soi au travers, entre autres, de l'énéagramme, mais pas que. Ça m'a permis de connecter avec des gens absolument incroyables qui ont amené des regards, notamment le voyage du héros avec lequel j'ai commencé, et des gens qui se sont connectés à moi en disant « j'ai envie d'apporter quelque chose dans ton programme, j'ai envie d'apporter quelque chose à tes clients. » Et en fait, on s'est connectés dans la vie privée. des raisons juste de discuter un petit peu comme toi et moi. On s'est croisés à la base autour d'un verre en disant « Ah tiens, qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu fais ? Ah, on connaît des gens en commun, c'est cool et tout, on s'aime bien. » Et du coup, c'est de se dire « Ah, est-ce qu'il y a des synergies dans la vie pro ? » Et du coup, quand ça se fait comme ça, c'est chouette parce qu'il n'y a pas d'enjeu, il n'y a pas de stratégie, il n'y a pas de chose. Et moi, ça me convient beaucoup mieux. Et là, les gens que j'accompagne dans le programme m'ont dit mais qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce qui a fait ? Ça n'a rien à voir. Et il s'est passé des choses de dingue, un engagement de dingue, des transformations de dingue. Et je me suis dit, ah ouais, comme quoi, l'histoire de juste se mettre, s'autoriser vraiment à être en pause. Et quand je dis être en pause, c'est pour de vrai que j'ai mis les choses en pause. C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de backup, de oui, j'ai des programmes qui tournent, etc. Non, j'ai tout arrêté. Et ça permet, le vide permet… justement à cette créativité ou aux personnes... Je discutais l'autre jour avec un ami médium qui me disait si on ne crée pas d'espace de vide ou de temps mort, les gens qui ont besoin de communiquer avec nous, peu importe en quoi on croit, il y en a qui vont l'appeler Dieu, l'univers, les anges gardiens, peu importe le mot qu'on met. En fait, ils n'ont pas d'espace pour communiquer avec nous. Puis il y a des choses qu'ils savent et que nous, on ne sait pas et qu'on a besoin de comprendre ou d'entendre. Et je me suis dit, c'est pas con, ça.

  • Speaker #0

    Il y a, juste à côté de chez moi, j'habite à la campagne dans le Gard maintenant depuis quelques mois. Et du coup, avec Claudine, mon épouse, on a pris l'habitude d'aller se promener régulièrement. Et donc, dans les rues autour, à la campagne, il y a des villas un peu de partout. Et il y a une villa qui se... distingue par un phénomène extrêmement représentatif. C'est une maison de taille modeste avec un jardin de taille modeste. Pourtant, dans ce jardin, il y a trois voitures garées. Et les trois voitures sont remplies jusqu'au toit à l'intérieur de sacs, de babioles, de bricoles. Il y a du bordel dans tout le jardin. Et une fois, on est passé, il faisait chaud, donc les gens avaient ouvert les fenêtres. Et donc on avait accès, en passant, on a pu... entendre et jeter un oeil à l'intérieur de la cuisine. Il y avait la télé à fond, les gens parlaient entre eux par-dessus le son de la télé, et on a pu voir que la maison était remplie de trucs aussi. C'est extrêmement représentatif, symbolique, caricatural de cette notion qu'on a tous d'essayer de remplir le vide parce qu'on n'est pas confort avec, que ce soit du vide physique, matériel. Donc on remplit la hotte au-dessus de la cuisine avec des... des bricoles au-dessus de la cheminée avec des machins. Il y a des gens qui ont des babioles en permanence, des gens qui passent leur samedi chez Action, par exemple, pour aller acheter des bidules. Ah tiens, un petit machin comme ça, ça serait utile, un petit accessoire de cuisine. On remplit, on remplit, on remplit. Et ce pendant physique est probablement très représentatif de ce que tu viens d'évoquer, qui est la capacité à faire du vide aussi à l'intérieur de soi, dans sa tête, dans sa vie. dans ses programmes, etc., quitte à se mettre en vacances forcées s'il y a besoin, pour accueillir, faire de la place pour accueillir du neuf. Et ce que j'ai bien aimé dans l'histoire que tu nous racontes depuis tout à l'heure, c'est que finalement, ça nous amène à aller vers plus, enfin, ça t'a amené à aller vers plus d'authenticité de qui est Cécile Flora et qu'est-ce qu'elle veut exprimer dans le monde, et un petit peu moins de suivre des tendances, des stratégies et des choses qui sont dictées par le monde. C'est bien là qu'on est ? Tu confies ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et c'est marrant parce que de là, je me suis dit, tiens, en fait, finalement, ce n'est pas tant la formation que j'aime bien, c'est l'animation. Je me dis ça. Et je me dis, c'est vrai que finalement, l'animation, l'événementiel, c'est quelque chose qui me plairait bien. Mais non pas de remplacer mon activité aujourd'hui, mais je me dis, tiens. Et puis, ça germe dans ma tête. Je me dis, tiens. Aujourd'hui, si je vais refaire des études ou si je vais changer quelque chose, clairement, je ne ferai pas de ressources humaines. Clairement, pour moi, c'est clair que là-dessus, j'ai fait fausse route par rapport au fait que je m'intéressais au développement personnel. Je pensais que c'était la meilleure voie, mais j'ai compris plus tard que ce n'était pas la meilleure voie. Et là, avec mon chéri, on est contacté par la conciergerie des événements. Et ils nous disent, voilà, en fait, on cherche des coachs. Ah bon, pourquoi vous cherchez des coachs ? Ah bah oui, c'est pour animer des chasses au trésor. pour des termes en dit John P. On a trouvé que les coachs étaient les plus motivés, ceux qui sont les plus rigolos et tout. Et là, je me dis, non mais c'est quand même dingue que je me dise, je me fais cette réflexion. Je me dis, il faut que je contacte mes copines qui sont dans l'événementiel parce que moi, j'ai envie aussi d'avoir un micro, d'ambiancer les gens. J'ai besoin de sortir de chez moi parce que je suis entrepreneur, je travaille seule chez moi. Évidemment, j'anime des formations, mais ce n'est pas tous les jours et donc ce n'est pas assez. Et moi, si je ne vois personne, je me vide de mon énergie. J'ai besoin de rencontrer des gens. Et voilà, c'est quelque chose qu'on fait depuis le mois de janvier. On anime des chasses au trésor et puis ça va grandir avec cette boîte qui est la conciergerie du événement. Et je me suis dit, mais c'est trop bien parce que, demande à l'univers, laisse de l'espace. Et c'est genre improbable parce qu'on n'a rien fait. On n'avait rien demandé nulle part à qui que ce soit, quoi que ce soit. Et donc, effectivement, en plus, ça m'a permis d'ouvrir un champ, de découvrir une zone que je ne connaissais pas. et qui nourrit toujours cette même valeur d'animer, d'être en lien avec des gens, d'esambiancer. C'est toujours la même histoire.

  • Speaker #0

    Ouais. Vas-y, vas-y, termine, parce qu'après, je rebondis sur un truc que tu as dit qui est hyper important.

  • Speaker #1

    Vas-y, vas-y,

  • Speaker #0

    vas-y. Non, vas-y. OK. Tu as dit, si je ne rencontre pas des gens, je me vide de mon énergie. Ça, les amis, c'est un critère hyper important. C'est, vous sentez, quand il y a quelque chose, des situations ou des actions, des tâches, qui vous vident de votre énergie ou d'autres qui vous remplissent de votre énergie. Moi, j'ai vraiment découvert ce phénomène-là avec Sacha Lacoste et l'approche des natures et intelligences multiples. C'est littéralement pour identifier ça, et c'est tellement, tellement, tellement important, parce que si je me vide de mon énergie encore et encore et encore avec mon activité pro... que je sois salarié, entrepreneur ou peu importe, va arriver à un moment donné où j'ai hâte d'être à vendredi, où je redoute d'être à lundi, où j'ai besoin de vacances pour recharger les batteries, j'ai besoin du week-end pour recharger les batteries. Si vous vous dites j'ai besoin du week-end ou j'ai besoin de vacances pour recharger les batteries, vous êtes littéralement en train de vous vider à travers votre activité professionnelle qui est l'antithèse de l'épanouissement perso dans l'activité pro. Et c'est précisément justement dans cet axe-là qu'on a envie de... de vous amener du grain à moudre. Justement, allons-y comme ça. Tu disais finalement, recréer du lien physique, casser la solitude, collaborer. C'était une prise de conscience que tu avais eue récemment sur créer des partenariats, co-créer, collaborer, faire découvrir les autres. En quoi ça diffère un petit peu de l'état d'esprit général ? de la notion de concurrence en l'occurrence.

  • Speaker #1

    Ah mais moi quand je suis arrivée dans le monde de l'énéagramme dans les années 2000, début des années 2000, j'étais toute jeune, j'entendais « ah oui, alors telle école il fait ça, oui non mais eux ils ne sont pas sérieux, ah oui » et donc ça se tirait dans les pattes. Bon alors je parle du monde de l'énéagramme, pareil dans les écoles de coaching, pareil un peu partout, même entre médecins, entre ci, entre ça. Et ça m'est encore arrivé l'autre jour d'aller chez un ostéo qui commence à désinguer une autre entité. Donc évidemment, je ne retournerai pas le voir. Je ne comprends pas qu'on ait besoin de désinguer le voisin pour exister. Et d'ailleurs, je ne comprenais, je n'ai jamais compris, même dans le monde de l'entreprise, l'histoire de concurrence. Parce que je me disais, de toute façon, toi, avec ton entreprise, tu ne vas pas absorber tout le monde. Donc heureusement qu'il existe aussi des gens qui font quasiment la même chose, pas les mêmes personnes, pas la même énergie, pas tout à fait de la même manière. Et en fait, il y a du travail pour tout le monde. Donc je n'ai jamais compris ça dans le monde de l'entreprise. Et là, aujourd'hui… Ce qui s'est passé, c'est que moi, quand je suis allée dans le monde de l'énéagramme sur les réseaux sociaux, je suis allée voir ceux qui faisaient comme moi, qui avaient mon âge, et je leur ai dit « Eh, coucou, tu fais comme moi, vas-y, on discute, et puis toi, comment tu t'y prends ? » Puis je sentais un peu de réticence, parce qu'elle me veut, pourquoi elle me contacte, elle a besoin de moi. Et je disais « Est-ce que tu veux venir témoigner dans mes panels, dans ma formation ? » Mais ça va me coûter quelque chose ? Non, ça te coûterait. Tu viens parce que du coup, c'est cool pour toi, c'est cool pour moi, c'est cool pour les stagiaires, c'est cool pour tout le monde Et puis, voilà, juste si on peut échanger sur nos bonnes pratiques. Et puis, voilà, juste faire connaissance. Et je voyais que c'était très, très bizarre pour plein de gens, comme si, en fait, on a notre manière de faire, on ne partage pas sur les réseaux sociaux. Et d'ailleurs, il y en a beaucoup qui me disaient, « Ah, mais toi, tu partages trop, tu donnes trop de gratuits. Après, les gens ne vont plus venir vers toi. » Et je me disais, oui, il y a vraiment suffisamment de trucs dont on se protège, on est dans nos petits trucs, on ne donne pas nos recettes. Paul Bocuse, il peut mettre ses recettes sur Internet. À un moment donné, on va toujours aller voir Paul Bocuse. On va toujours aller dans son restaurant pour l'expérience du restaurant, pour vivre l'expérience. Ce qu'on va faire chez nous, ça ne va jamais être la même chose. Et puis, même s'il y a des gens qui ne vont pas chez Paul Bocuse parce qu'ils ont eu la recette gratuite sur Internet, eh bien, ce n'est pas grave en soi, en fait. Voilà, il n'y a pas de problème. Et moi, effectivement, c'est quelque chose qui m'a tenue vraiment à cœur et qui me tient encore aujourd'hui à cœur, c'est de… de collaborer, de faire connaître les gens, que mes stagiaires découvrent d'autres praticiens. Dans mon programme, il y a Paul Pironnet, allez vous former à la PNL, maintenant que vous êtes formés à l'Enneagram. Il y a des gens sur les neurosciences, allez comprendre comment votre cerveau fonctionne. Il y a des gens sur l'outil PCM, sur l'outil Profil Nova. Allez comprendre qu'il y a d'autres outils, peut-être qui vont vous aider à aller plus loin, à vous comprendre différemment, peut-être que c'est une énergie complémentaire différente à la mienne qui va vous plaire. Allez voir les concurrents. Et j'invite mes clients à... à aller à la concurrence et aller se former autrement. Parce que je pense que c'est comme ça, pour moi c'est comme ça que j'ai bâti quelque chose de très complet, c'est en allant voir un petit peu partout, sans papillonner, mais vraiment en allant à chaque fois découvrir autre chose. Et c'est vrai que ça met beaucoup en réactivité cette histoire de concurrence.

  • Speaker #0

    Je te rejoins absolument, c'est un mot que j'utilise quasiment jamais, le mot concurrence, je parle de confrère et de consoeur quand on a des professions similaires. ou en tout cas des promesses ou des axes de travail qui se ressemblent, même si on ne fait pas du tout le même métier. Aujourd'hui, le coaching et le métier de médium d'affaires n'ont rien à voir en termes d'exécution, mais au final, la promesse est globalement la même. Tu vas te sentir mieux et tu vas être plus performant dans ton boulot, pour les coachs de business en l'occurrence. Mais ça, ça nous amène à marcher sur la ligne justement de l'état d'esprit, l'état d'esprit des gens qui évoluent à travers le temps. Et on se disait en préparant justement cette entrevue avec Cécile Flora que... on avait remarqué que le développement personnel devenait une sorte de nouvelle norme. Il y avait tellement plus... De toute façon, vous allez à la FNAC ou dans n'importe quelle librairie. Moi, je me rappelle quand j'achetais... Je cherchais mes premiers livres de dev perso il y a 25 ans de ça. Il y avait deux rangées sur un rayonnage. Et aujourd'hui, il y en a des maîtres et des maîtres linéaires, plus les îlots, plus ci, plus ça. Donc, on voit bien que...

  • Speaker #1

    Ça s'appelait ésotérique. à l'époque. Ésotérique, perché,

  • Speaker #0

    lunaire. Complètement. Et aujourd'hui, il y en a énormément, énormément. Donc, il y a vraiment un phénomène culturel qui s'installe sur le développement personnel. Mais c'est comme si, tu me disais, c'est un petit peu comme de manger sain, ça devient une nouvelle norme.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, parce que moi, j'ai longtemps travaillé avec mon maraîcher qui vend des fruits et des légumes bio et il m'expliquait que... Dans les années 60, ses grands-parents ont été moqués. Dans les années 80, ses parents étaient carrément la risée parce qu'ils faisaient bio. Et là, aujourd'hui, les gens viennent voir ses parents pour lui demander comment on fait pour passer en agriculture biologique. Et c'est devenu aujourd'hui même… Avant, c'était « Ah bah oui, c'est tendance, c'est à la mode de manger bio. » Un petit peu comme le développement personnel. Moi, en 2010, quand j'ai fait un mémoire dans mon école de RH sur la place des outils du développement personnel pour aider le manager dans sa révélation de talent et compétence, on m'a dit… C'est New Age, dans deux ans, on n'en parlera plus. Et que je n'aurai pas de directeur de mémoire parce que j'avais un thème perché. Et dedans, je parlais de tout plein d'outils. Et là, aujourd'hui, je trouve que c'est super chouette parce que j'aimerais bien les recontacter, ces gens-là. Parce qu'il y a vraiment une intégration, je parle du bio, de la nourriture, etc. Mais une intégration dans la culture populaire, du développement personnel. C'est comme un élément qui est devenu omniprésent. Il y a même des influenceurs, des célébrités. et c'est très chouette que ça serve aussi à ça, qui vont aller dans des stages, et du coup, ça va permettre de populariser, ils vont partager leur expérience. Et d'ailleurs, c'est un des nouveaux moyens de communication. Les influenceurs, ils sont beaucoup décriés parce qu'ils vont promouvoir des produits qui sont de médiocre qualité, mais là, aujourd'hui, on a une autre tendance, qui est le fait de faire venir des influenceurs dans un programme ou une formation, et que... eux parlent de leur transformation à un plus grand nombre. Donc, il y a vraiment des personnalités médiatiques qui vont partager ouvertement leur expérience. Caroline Receveur, je crois qu'elle l'a largement fait. Et ça normalise tout ce qui est le bien-être émotionnel et ça encourage les gens à améliorer leur vie. Et notamment, ça encourage les gens à aller dans une prise de responsabilité qui est personnelle, parce qu'on a encore beaucoup tendance à… allez dire c'est à cause de mon travail, c'est à cause de mon patron, c'est à cause de mon mari, c'est à cause de mon enfance. Et il ne faut pas oublier que le développement personnel, ça vous encourage d'abord à une chose, c'est la prise de responsabilité personnelle sur sa propre vie, plutôt que d'attendre que les circonstances extérieures s'en mêlent. D'ailleurs, quand les circonstances extérieures s'en mêlent, c'est qu'on est déjà dans un état qui est un petit peu critique.

  • Speaker #0

    Oui, en général, c'est surtout pour nous continuer de nous faire descendre jusqu'à ce qu'on prenne conscience que c'est nous qui avons le pouvoir de passer du cercle vicieux au cercle vertueux très clairement. C'est assez rare que les circonstances nous sauvent. Si on est persuadé d'être une victime de circonstances, la vie va continuer de dire, tu veux être une victime ? Livraison en cours. Et là, c'est parti. Donc, je me rappelle, j'ai plein d'amis ostéos, et j'ai une d'elles qui me disait, mais tu sais, Cédric, il y a 20 ans, les ostéopathes, c'était des charlatans. Ils étaient, tout comme dans le bio, ils étaient considérés comme des charlatans. En 20 ans, on est passé de charlatans à normalités. Parce qu'aujourd'hui, aller voir un ostéo, ok quoi. Il y a vraiment une voie, là on est sur un exemple précis sur le domaine de la santé, mais il y a vraiment une voie qui se tisse en dehors du cadre dictatorial de la santé. Je ne vais pas vraiment parler de la France, je ne connais pas les autres pays. Mais aujourd'hui, si tu n'es pas adoubé par le conseil de l'ordre des médecins, tu te fais défoncer. Malgré tout, les gars, ostéopathe, naturopathe, etc., c'est vraiment en train de prendre. Donc il y a une vraie belle tendance ici, ce qui fait facilement le pont avec tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure. Cécile Flora nous explique. Que c'est parce qu'elle a fait preuve de prise de recul, de prise de responsabilité, de prise de recul, qu'elle a dit « je vais me mettre au vert et je vais avoir besoin de faire le point » , ça c'est de l'intelligence émotionnelle. Pour dire « ça ne va pas à l'intérieur de moi, il faut que je change moi quelque chose » . Ce n'est pas la crise, ce n'est pas l'après-Covid, ce n'est pas les gens qui sont devenus cons, ce n'est pas le marché. Si, non, stop, on arrête de se raconter des histoires, on prend sa responsabilité et c'est « qu'est-ce que moi je change ? » . Et visiblement... Euh... La différence est notable.

  • Speaker #1

    Mais en fait, je vais prendre un exemple sur la prise de responsabilité. J'avais une formation, donc fin 2023, je donnais une formation en ligne, et il s'avère que c'était tous les lundis soirs. Et la moitié des gens disaient « Ah ben, je regarderai en replay » . Et donc, je sens la colère qui monte, qui monte, qui monte. Et moi, généralement, la colère, elle est hyper bénéfique. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois que je me mets en colère, à chaque fois que je suis vraiment, quand je dis en colère, c'est vraiment que ça vient me chercher fort. Je me dis, ok, change un truc. Je ne vais pas changer les gens. Je ne vais pas mettre une pression en disant, vous n'aurez pas votre certif si vous ne venez pas. Non, non, non, non, on n'est pas à l'école. Je me suis dit, ok, change tout le format. En fait, les choses ont changé. Les gens ont besoin de plus de flexibilité. Les gens ont un agenda dans lequel ils vont prendre peut-être plus de formation, peu importe ce qui se passe. Voilà le besoin. Et ça m'a permis de créer, justement, ça a été un élément déclencheur qui m'a permis de créer les choses comme elles sont aujourd'hui et qui sont dix fois mieux pour tout le monde sur un espace en ligne, etc. Et je me suis dit, purée, mais encore une fois, c'est chacune des émotions, qu'est-ce qu'elle me dit ? Je suis en colère, je suis frustrée. Ça veut dire que derrière, il y a besoin que je repositionne les choses différemment. Pareil, les gens qui me disent, ah, mais en ce moment, les gens n'ont pas d'argent. Ou en ce moment, les gens, ils sont comme si, ils sont comme ça. C'est faux. Des gens de l'argent, il y en a toujours eu. Des gens motivés, il y en a toujours. Des gens qui sont intéressés par tel ou tel truc, il y en a toujours. Et donc, je ne pense pas qu'on puisse être victime de quelque chose. C'est juste une manière de… Encore une fois, la métaphore entre le roseau et le chêne. Tu n'es pas un chêne, tu n'es pas enraciné dans le sol. Prends tes racines, bouge, sois flexible. Aujourd'hui, avec l'IA, les choses changent énormément. tu es contre l'IA et tu ne prendras pas le train en marche, soit tu accompagnes le mouvement, sans dire de faire n'importe quoi, mais tu accompagnes le mouvement et tu verras que quand tu es dans la flexibilité, dans la fluidité et que tu accompagnes le mouvement, ça se passe de manière beaucoup plus sympathique pour tout le monde.

  • Speaker #0

    Et voilà, sauf que ça nous oblige à faire preuve de courage, ce que Cécile Flora nous partage là. Le courage d'arrêter de croire qu'on est une victime. et qu'il y a un bourreau quelque part, en petite révision du triangle du Karpman, en passant, la victime sauveur-bourreau, si vous n'avez jamais entendu, faites une recherche rapide. Il y a des chances que ça vous parle si vous êtes prêts à prendre votre responsabilité à cet endroit-là. Mais c'est extrêmement libérateur d'arrêter de se positionner comme une victime et de se positionner comme un créateur responsable de « ouais, mais si ma vie ne me convient pas, c'est que ça m'arrange aujourd'hui d'avoir créé cette vie-là. Donc, ça veut dire que c'est moi qui l'ai créée. Donc ça veut dire que j'ai le pouvoir de tout changer. Et c'est littéralement cette Ausha. Donc que vous soyez en train de vous dire « Je suis en train de me faire complètement bouffer par ma boîte. Je n'arrive pas à passer plus de temps avec ma famille. J'ai bien essayé, mais je n'ai pas encore trouvé comment. » Le nombre de fois que j'ai entendu ça, vous n'imaginez même plus. Mais ça demande du courage. Le courage de se dire « En fait, si ma famille est plus importante que ma boîte, ben prouve-le en fait. » Par des faits, par des choix, par des décisions. Et il n'y a pas de « je ne peux pas parce que » , tu vois ? Ma foi !

  • Speaker #1

    Et à ceux qui diraient « oui, mais pour se mettre au vert, il faut pouvoir » . J'aime bien parce que je vais rebondir sur cette notion de courage. En fait, je l'ai entendu souvent de gens à qui je vis. Et j'ai dit « je pense que ça serait bien que tu prennes vraiment un mois off ou un temps off. Ouais, mais je ne peux pas. »

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Bah moi, techniquement, sur le papier, je ne peux pas non plus. Et à un moment donné, c'est juste mettre les choses à l'équilibre. C'est combien de temps je peux continuer comme ça et dévaluer.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Quand je dis « je ne peux pas » , c'est comme si je suis en voiture sur l'autoroute, j'ai le réservoir de carburant sur la réserve et je dis « je n'ai pas le temps de m'arrêter et faire le plein » . Tôt ou tard, la réalité va se présenter et va venir taper à la porte en disant « game over quoi » . Donc c'est soit t'attendre de manger un burn-out, soit tu fais ce qu'il faut avant que ça soit vraiment douloureux. Mais ouais, clairement, ça demande du courage. Et c'est pour ça que ton histoire est hyper inspirante. Et même si on pourrait dire, oui, mais moi, je ne peux pas parce que je n'ai pas un business en ligne, je ne peux pas être aussi agile. Moi, j'ai une usine qui fabrique des boîtes en carton. J'ai neuf employés, je ne peux pas. En fait, c'est juste une question d'état d'esprit. C'est soit, je ne peux pas parce que j'ai des employés et une usine. Soit, c'est comment est-ce que je pourrais prendre quatre jours ? pas trois mois là, mais commencer par quatre jours quoi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et moi, il y a eu un appel qui a changé les choses. Je crois que c'est Paul Pironnet qui m'appelle, je ne sais plus où je l'appelle. Et je lui dis, bon, j'arrête tout. Et il me dit, tu arrêtes tout quoi ? Je lui dis, j'arrête tout. Je ne peux plus en fait travailler 70 heures, 80 heures. J'arrête tout. Et il me dit, ah non, non, non, mais ça, ce n'est pas une option en fait. et en fait à ce moment là je me dis ok il a 30 ans 40 ans derrière lui d'expérience d'entrepreneuriat donc ce qu'il est en train de me dire c'est que là dans mon voyage du héros en fait il y a la première épreuve qui arrive et moi je dis ah non non non je vais pas y aller parce qu'en fait c'est pas très agréable et donc effectivement moi dans ma personnalité dans l'énéagramme pour ceux qui connaissent je suis base 7 et les bases 7 dès qu'il y a une contrainte ou une souffrance ils se cassent Donc j'étais en train de reproduire le « Oulalalala, ça pique, je vais m'en aller » . Et là, je me suis dit « Ok, donc là, dans le voyage du héros, c'est l'arrivée du mentor qui va te donner un message. » Donc l'arrivée du mentor, ça peut être un livre, ça peut être une citation, ça peut être une vidéo, ça peut être quelqu'un, un appel. Alors en l'occurrence, c'est un appel de « T'as pas le droit » . Donc en fait, je regarde l'obstacle, là je me dis « Bon, alors du coup, vu que je ne peux pas faire mon tour… » Puis de toute façon, je n'avais pas d'autre chemin parce que je n'avais pas de plan B. et bien on va le sauter l'obstacle Et une fois que j'avais sauté, donc là, je prends la pelle. La pelle, on l'écrit comme on veut. Soit j'ai pris la pelle pour creuser, soit j'ai pris la pelle à l'eau. Et du coup, je l'ai affrontée. Et derrière, c'est pour ça que je peux venir en disant, OK, là, je retourne au village. J'ai appris la leçon. Et il y a eu plein de fois où j'ai eu des obstacles. Et j'y suis allée en mode, je prends le temps, je le déplace. J'y vais avec la force. Et d'ailleurs, en me parlant, ça me rappelle que... en prenant les obstacles par la force, en essayant de les bouger parce qu'ils me gênent, ça marche, mais ça laisse des traces et ça fait très très mal. Et le corps est très intelligent, il t'appelle, il te dit « Allô ? Tu me maltraites, c'est possible d'arrêter ? »

  • Speaker #0

    Ah, mais ça, c'est une vérité absolue, universelle, c'est de la sagesse ancestrale. Ton corps finira toujours par comprendre ce que ta tête n'a pas compris. Voilà, donc quand je commence à avoir des symptômes physiques, ça peut être sage de se poser la question euh qu'est-ce qui cloche en vrai que mon corps est en train de me montrer que je n'ai pas consciemment pu observer. Donc là, ce que j'entends, c'est sagesse de faire appel à quelqu'un qui a plus de sagesse que soi, connaître les règles du jeu, où notamment, échouer n'est pas une option. Ah, ce n'est pas dans la règle, merde, je suis coincé. Il faut que j'avance quand même, je ne peux pas fuir. Et puis, effectivement, c'est ça, c'est trouver des façons. même si on la connaît pas, mais c'est trouver des façons d'aller là où on veut aller. Et j'ai vraiment envie d'inviter ceux qui nous écoutent à considérer que serrer les dents, sacrifier quelque chose n'est pas la seule façon. Ça peut marcher. De tout temps, on a vu des gens faire des sacrifices, des efforts, nous expliquer que la vie est dure et que c'est normal, que pour réussir, faut en chier, ou

  • Speaker #1

    Est-ce que tu permets que, pour ceux qui nous écoutent, parce que je l'ai mentionné deux fois, je fasse un bref présumé des étapes du voyage du héros par lesquelles on passe quand on rencontre une galère ?

  • Speaker #0

    Carrément, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ça peut être intéressant, c'est pour ceux qui nous regardent. Alors, il faut savoir que notre vie est un voyage du héros, mais que des voyages du héros, on en fait régulièrement dans la journée. Par exemple, rater son train est un voyage du héros. Mais là, en l'occurrence, si on regarde, vous tous, Cédric, moi ou vous dans votre vie d'entrepreneur, vous allez voir que vous êtes le héros. Et ça, c'est valable dans tous les dessins animés, dans tous les films. Vous allez voir que ça suit toujours cette même structure. Donc, le héros, il va être mis face à un défi, c'est-à-dire il va devoir quitter sa zone de confort. Ça, vous le connaissez dans le développement personnel, on en parle beaucoup. Et il va être amené à entreprendre un voyage. Là, en l'occurrence, c'est « je sens qu'il va falloir que je quitte la zone de connu » . Souvent ! à cet endroit-là, il y a le refus de l'appel. C'est-à-dire que le héros, vous allez résister, soit par peur, soit par réticence, soit parce que je vais abandonner quelque chose que je ne connais pas, du coup machin, tout ce qu'on connaît bien C'est à ce moment-là qu'arrive le mentor. Vous savez, dans le fameux... Comment il s'appelle ? Je suis mieux dans les films, là. Le petit bonhomme dans Star Wars.

  • Speaker #0

    Yoda.

  • Speaker #1

    Oui, Maître Yoda, par exemple. Lui, c'est le mentor. Donc, on va recevoir une guidance. Ça va être un livre, ça va être une vidéo, ça va être certaines choses. Moi, je me souviens, quand j'étais dans le salariat, j'écoutais des vidéos de Paul Pironet ou de David Laroche. Donc, c'était les encouragements du mentor. Il disait, hé, oh, regarde, c'est pas bien, oh, trop bon. sauf qu'à ce moment-là, lui va Il va nous aider pour passer le seuil. Mais encore une fois, là, il y a beaucoup de gens qui reculent. En disant, mais non, mais non, parce qu'ils sont trop sur le comment. Alors, le chat, tu n'es pas invité dans le podcast, en fait. Mais c'est gentil de nous faire part de ton violement si gracieux. Et là, c'est là qu'il y a la... Donc, votre mentor, il vous aide. Il ne va pas vous prendre la main, mais il va vous donner l'impulsion. C'est pour traverser le seuil. Donc, le héros va quitter le monde connu, le monde familier. et entrer dans le nouveau territoire inconnu qui va être le début du périph' Derrière évidemment qu'il va rencontrer des épreuves, des rencontres, des défis et c'est là qu'il va avoir des ennemis ou des alliés qui vont l'aider à se transformer. Derrière, vous vous rappelez qu'à chaque fois dans les dessins animés, dans les films, il y a l'épreuve suprême. Donc c'est là où on est au climax du film, le fameux combat avec le dragon où on ne sait pas si le héros va survivre, bon on sait quand même dans les films que souvent le héros y survit. Donc c'est là où c'est important de se raccrocher, parce qu'il y a vraiment l'épreuve suprême, où on affronte notre plus grand défi, notre plus grande peur, nos plus grands doutes. Et enfin, il y a le retour au village avec le butin, avec la connaissance, avec une récompense, avec un pouvoir qui s'est transformé, avec une nouvelle… Voilà, on peut apprendre la résilience, on va pouvoir apprendre, peu importe… Le chat me met des poils dans les yeux. En plus, c'est très sympa. C'est là où… On va revenir avec quelque chose qui est transformé, un nouvel état d'être. Et puis enfin, le retour au monde ordinaire, le monde d'origine, où on va appliquer les leçons apprises. Et c'est le moment où certainement vous avez vu que vous allez devenir inspirant malgré vous auprès de certaines personnes qui vont vous dire « Non mais tu as traversé ça ou tu as fait ça, mais moi ça m'inspire trop, je n'aurais pas eu ton courage, je n'aurais pas osé. » Et enfin, on va intégrer. ces changements dans notre nouvelle pratique et utiliser ces expériences pour améliorer notre vie et celle des autres. Voilà pour les étapes du voyage du héros. Si il y a moyen de mettre en commentaire, vous pouvez noter où est-ce que vous vous situez dans votre voyage du héros en ce moment et où est-ce que ça bloque.

  • Speaker #0

    Vous avez probablement reconnu différentes étapes qui vont faire peur. Et en fait, pour aller au-delà de la peur, il faut faire preuve de courage. Ce qui est intéressant avec le courage, c'est qu'en fait, une définition pratique du courage, c'est quand pourquoi vous faites les choses est plus fort que la peur que vous ressentez à l'idée de la faire, la chose. Donc au lieu de juste regarder ce qui vous fait peur et d'avoir envie de vous barrer en courant, demandez-vous qu'est-ce que vous auriez à gagner à aller au-delà. Et moi, sincèrement, le courage est une des choses que je trouve le plus admirable chez les humains, c'est une des choses que je valorise le plus. que je reconnais, qui me tire des larmes à chaque fois, c'est quelqu'un qui fait preuve de courage. Moi, c'est vraiment le truc. Parce que c'est tellement plus facile d'être un lâche. Je sais que ce mot, il peut piquer un peu, mais de façon un peu basique, on n'a pas tellement d'autres options. C'est soit je suis courageux, soit je suis un lâche. Et cette couardise, elle peut s'exprimer à plein d'endroits, dans des choses qui ne paraissent pas, tu vois. C'est « Ah ouais, mais non, je le ferai plus tard. » « Ah ouais, mais euh... » Non mais j'ai trouvé un autre moyen, non mais finalement je vais abandonner. Et je ne dis pas qu'il ne faut jamais abandonner, les gens qui vous disent n'abandonne jamais, c'est des gens qui n'ont pas fait grand-chose, parce qu'à un moment donné il faut savoir aussi lâcher des trucs. Mais ça ne veut pas dire tout mettre à la poubelle, ce que Cécile Flora a fait, c'est qu'elle a abandonné le contrôle et la situation présente qu'elle avait, le confort, le peu de confort qu'elle avait dans son inconfort, elle a dit ok je mets tout à plat et non pas ok j'ai envie d'abandonner, et c'est là où son menteur a joué son rôle de garde-fou. mais tout ça demande beaucoup de courage, de présence, pas de présence, de conscience et de capacité à s'observer, observer la situation, de dire en fait qu'est-ce que je veux vraiment ? Est-ce que je veux réussir ou est-ce que je veux avoir raison que c'est trop dur ? Est-ce que je veux réussir ou est-ce que je veux avoir raison ? Et vous allez voir que notre égo qui déteste avoir tort des fois est bien mauvais conseiller, alors que le regard extérieur d'un mentor peut être extrêmement salvateur. parce que là, si elle n'avait pas parlé à Paul Pironnet, pour le coup, coucou Polo en passant, elle aurait probablement abandonné, et elle serait allée caissière chez Intermarché, et ça serait vraiment génial comme trajectoire de vie.

  • Speaker #1

    Et en fait, il y a des mentors que j'ai sollicités. Je suis allée toquer à la porte de potes qui sont directeurs d'entreprise. Et je sais qu'ils vivent aussi des difficultés. Et en fait, je leur ai dit, ok, est-ce qu'on peut aller manger au resto ? Il faut que je t'explique. Voilà ce que je suis en train de vivre. Et en fait, non, ça ne va pas. Et je ne sais pas quoi faire. Et en fait, j'ai besoin de ton regard. Si tu étais à ma place, qu'est-ce que tu ferais ? Et je suis allée voir quatre personnes comme ça en disant, si tu étais à ma place qu'est-ce que tu ferais ? Et en fait, j'ai eu des super retours, des super idées. Et en fait, à chaque fois, je me suis mise à pleurer parce que moi, ce qui peut me faire pleurer, c'est quand je sens qu'on me soutient et qu'on m'offre de l'aide. C'est toujours quelque chose qui m'a beaucoup, beaucoup, beaucoup touchée. Et je n'ai pas de mal à en demander, mais quand c'est favorable et que d'un coup, je sens, écoute, ouais, je vais t'écouter. Et voilà, moi, ce que je ferai à ta place. Voilà les choses que je poserai. Voilà comment je naviguerai dans cette situation. Et voire même, on me tend la main et j'ai quelqu'un qui est multimillionnaire et qui m'a dit, écoute, moi, clairement, j'ai déjà roulé ma bosse. Donc, tu sais quoi ? Je vais t'apprendre à gérer ton entreprise. Et on a fait deux sessions. Et en fait, ça n'apparaît rien, mais c'était énorme. C'est-à-dire que si on revient au fonctionnel, être chef d'entreprise, ça s'apprend.

  • Speaker #0

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Gérer une entreprise… faire un tableau Excel qui tient la route, avec des chiffres qui indiquent des choses claires, et pas juste je mets des chiffres parce que ça fait joli, parce que du coup je suis mes comptes et je rentre mes tickets de caisse. Et comment je gère une entreprise avec un prévisionnel, etc. Et là, désolé, on est très fonctionnel, mais ça, ça m'a remis de la clarté, ça m'a aidé et je me suis rendu compte à quel point je n'avais pas les compétences, et là c'est très brut, mais d'être chef d'entreprise et que ça s'apprend. Et ça ne s'improvise pas.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est une compétence en soi. On a une compétence métier, qui est le truc qu'on vend. Et puis, il y a la compétence de chef d'entreprise qui n'a rien à voir. Et j'ai besoin d'avoir les deux. Si j'ai juste une compétence métier, je suis un thérapeute de plus sur Internet qui galère à avoir des clients parce que je n'ai pas développé les compétences de communication, de vente, de faire des offres. Bref. Et quand je commence à gagner de l'argent, je crame tout parce que je n'ai pas développé les compétences de gestion. donc tout ça, ça s'apprend. J'ai une dernière question pour toi, Cécile Flora, avant de te laisser. Sur toutes les personnes que tes potes, tes chefs d'entreprise que tu as sollicité pour leur dire j'ai besoin d'aide, combien ont décliné, combien ont refusé de t'apporter de l'aide ?

  • Speaker #1

    Zéro.

  • Speaker #0

    Voilà, je termine là-dessus.

  • Speaker #1

    Ils m'ont tous dit, ok, on se voit, mais arrête de frotter au micro.

  • Speaker #0

    C'est pas moi, elle parle du chat, pour ceux qui sont en audio là.

  • Speaker #1

    Oui, alors pour ceux qui ne voient pas. Il y a le chat qui est venu se frotter au micro podcast. Et donc, je pense que ça va vous faire une petite séance d'ASN. Oui. Oui, en fait, ils ont tous dit oui. Et en fait, quand je vous dis, je les ai sollicités. Tous m'avaient dit à un moment de ma carrière, si un jour tu as besoin, si un jour tu penses abandonner. Donc, je pense qu'eux avaient déjà fait le voyage du héros. Appelle-moi. Et en fait, j'ai pris cette phrase comme argent comptant. Et je les ai contactés. Je leur ai dit, en fait, je crois que là, c'est le moment que je t'appelle par rapport à la proposition que tu m'avais faite. parce que voilà où j'en suis, je ne sais pas où je vais et j'aurais besoin de ton regard. Et tous m'ont donné des conseils qui étaient extrêmement pertinents, que ce soit très fonctionnel, que ce soit très spirituel, que ce soit très sur le fond, autant que sur la forme. Et conseils pour les clients. Coucou, tu as suivi des choses avec moi, tu connais mon énergie. À ton avis, qu'est-ce qui pourrait faire une différence ? De quoi tu aurais besoin ? Quels seraient les thèmes ? Et encore une fois, ça a été juste se reconnecter. aux gens et utiliser ce qui existe. Parce qu'en fait, toute seule, c'est bien beau, mais je n'ai pas la réponse à toutes les questions. Et puis quand on est dans un état d'épuisement, c'est terrible.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est clair. Et puis par rapport à demander de l'aide, je suis persuadé que même si tu avais contacté des gens qui ne t'avaient pas proposé en amont quelques mois, quelques années avant, il y a des chances que... Enfin, moi, pour l'avoir fait plein de fois, jamais personne ne m'a dit « Non, on démerde toi. » Jamais personne. Même des gens que je connaissais très peu. Quand tu dis j'ai besoin de ton aide, j'ai besoin d'avoir ton avis sur un truc, les gens adorent ça parce que l'être humain aime apporter de la valeur et contribuer. Ça leur fait du bien, ça les valorise, nous ça nous aide. On est tous gagnants en fait à demander de l'aide et à donner de l'aide. Donc vraiment, je ne peux que vous encourager à avoir le courage, encore une fois, de demander un avis extérieur, un regard extérieur à quelqu'un qui... Pour qui vous valorisez son avis, évidemment. Ne demandez pas à votre maman, votre maman vous dira toujours que ce que vous faites est génial. Il y a même un livre qui est sorti qui s'appelle The Mom Test. C'est choisissez bien les gens auprès de qui vous demandez un avis parce que vos amis vont vous expliquer de jamais vous mettre à votre compte parce que c'est trop dangereux. Alors que des gens qui l'ont déjà fait vont vous dire absolument c'est génial. Bref, donc choisissez.

  • Speaker #1

    J'ai fait ce test-là en décembre où j'ai fait une petite réunion de famille en disant voilà la situation, qu'est-ce que vous feriez à ma place ? Et je me suis heurtée à ce résultat-là où je suis... partie en pleurant, complètement déprimée. Et effectivement, je me suis dit, mais c'est vrai que c'est assez classique que les gens, quand ils tiennent à nous, ils vont nous faire des mises en garde et non pas des propositions tournées vers la solution ou alors des choses culpabilisantes. Et effectivement, c'était intéressant parce que ça m'a aussi permis d'entendre des vérités qui n'étaient pas bonnes à entendre, pas très agréables et qui, in fine, m'ont quand même servi. Je suis d'accord avec toi. En fait, toi qui m'écoutes, ne fais pas ça. Je l'ai fait pour toi, ne le fais pas. Parce qu'ils t'aiment trop,

  • Speaker #0

    ils sont trop impliqués. Oui, les gens qui sont impliqués de façon affective, ils vont vouloir nous protéger, donc ils vont chercher à mettre de la sécurité, et certainement pas, mets ton business en pause pendant trois mois, au secours, c'est tout l'inverse. Cécile Flora, merci infiniment pour la richesse de tout ce que tu nous as partagé aujourd'hui. J'espère que ça va faire pousser des graines. dans l'esprit permaculture de toutes celles et ceux qui auront écouté ça. Je te remercie infiniment. Comment est-ce que nos amis pourraient te retrouver s'ils veulent garder le lien avec toi ? Un site internet, Facebook ?

  • Speaker #1

    Mon site internet, c'est www.cecileflora.com et vous me retrouvez sur tous les réseaux à ce nom-là. Sur Instagram, c'est cecileflora.eneaigram.

  • Speaker #0

    Fantastique.

  • Speaker #1

    Et j'habite Annecy, donc si vous me croisez à Annecy, vous pouvez venir me faire un coucou.

  • Speaker #0

    Et voilà.

  • Speaker #1

    Vous me proposez un café, en tout bien, tout honneur.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi Cédric, et puis au plaisir de discuter avec vous offline. Voilà, c'est toujours un plaisir de discuter.

  • Speaker #0

    Fantastique. Merci et à bientôt tout le monde. Ciao.

  • Speaker #1

    Allez, bisous.

Description

Tu fais tourner ta boîte, mais ça devient lourd ?

T'as moins envie, tu forces, tu ne sais plus trop pourquoi tu vas bosser ?

La QVCT est un mirage ?


Avec Cécile-Flora, mon invitée, on se dit les vraies choses :

Comment sortir de ça sans gâcher ce que tu as mis tant d'années à bâtir ?

Comment retrouver de l'énergie ?

Comment retrouver la flamme et la vision ?

On te propose un chemin dans lequel tu peux retrouver motivation, sens et énergie au travail.


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Transcription

  • Speaker #0

    Chers amis, bonjour et bienvenue, ici Cédric Esserméant, je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle entrevue. Je suis aujourd'hui avec Cécile Flora Lefebvre. Salut Cécile !

  • Speaker #1

    Coucou Cédric !

  • Speaker #0

    Je te souhaite la bienvenue ! Cécile Flora est une experte en Enneagram, mais c'est d'abord et avant tout une personnalité hors du commun que j'ai adorée au premier regard, un coup de cœur professionnel pour cette jeune femme qui... a un regard particulier sur la vie, une façon bien à elle de faire les choses, qui est aussi certainement une des recettes de son succès. Et c'est pourquoi j'ai voulu vraiment te faire intervenir pour t'entendre sur cette tendance de la performance équilibrée, d'une nouvelle façon de travailler, une nouvelle culture, non seulement de l'entreprenariat, mais de l'épanouissement professionnel, de l'épanouissement personnel dans... le cadre professionnel. Et j'aimerais commencer, si tu veux bien, que tu nous racontes cette histoire qui t'est arrivée il y a quelques mois à peine, où tu m'as dit avoir eu le senti, le besoin de te mettre au vert. C'est en décembre 2023. Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu quel était le contexte qui t'a amené à ça ? Quel a été ce saut dans le vide ? Et qu'est-ce que tu as cherché à vivre ? Et qu'est-ce qui s'est passé finalement ? Parce que c'est aussi ça qui nous a fait reste. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice. Alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale, à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée.

  • Speaker #1

    Et il faut savoir que tu es la première personne à qui je raconte ça. Donc vous allez être les premiers à l'entendre, parce qu'en fait, je n'en ai absolument pas parlé sur les réseaux sociaux tant que je n'avais pas transformé. J'aime bien parler d'une histoire. quand elle est transformée et quand j'en ai tiré les leçons. Pour ceux qui connaissent le voyage du héros, j'étais en train d'essayer de passer le seuil et d'accepter de visiter la grotte et d'essayer de me dépatouiller. Et à la fin, on a le retour au village avec la prise de leçons. Et effectivement, il y a quelques mois, je suis retournée au village et j'en ai tiré les leçons. Puis c'est là que tu m'as contactée pour parler du podcast. Alors, ce qui s'est passé, c'est qu'au mois de juin dernier, je pleurais quasiment. tous les jours et je ne comprenais pas pourquoi. Je me sentais triste, je ne me sentais pas bien. Et puis cet été, je me retrouve dans un milieu, il y a plein d'entrepreneurs, puis je leur explique à quel point, je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'il y a un truc qui ne va pas, que je ne peux pas continuer comme ça, que je travaille 80 heures par semaine. Et puis je leur dis, mais vous, vous faites pareil. Et puis vous aussi, vous ne prenez pas de vacances. Puis je vois qu'il y a plein de gens chez qui ça résonne. En fait, tout le monde ne le vit pas de la même manière, mais moi, en tout cas, je le vis très, très mal. Et je ne vois point de bouffée d'oxygène, alors on me donne des stratégies. Alors, OK, la stratégie, des stratégies fonctionnelles. Alors, tu vas facturer plus cher, tu vas faire comme ci, tu vas faire des webinaires. Puis en fait, je me dis OK, donc je repars. Ça me redonne un peu d'énergie, mais pas beaucoup de fois. Forcément, ça a tenu, mais pas longtemps. Et j'ai tenu septembre, octobre, novembre, et je me suis complètement effondrée. Et là, en fait, je me suis dit OK, ce que je sais, c'est que cette stratégie-là, elle ne fonctionne plus. La stratégie d'avoir des stratégies, d'être dans le contrôle, de vouloir maîtriser l'entrepreneuriat, maîtriser le marketing, maîtriser la communication et avoir l'impression que plus je maîtrise, plus je dois avoir du résultat. D'ailleurs, je dois avoir du résultat. Ça a plu. Et en fait, ce n'est pas du tout OK que j'entreprene à l'opposé de comment je vis et de comment je suis. C'est-à-dire que je me suis dit, si je commençais à entreprendre de la même manière que je vis ma vie, peut-être qu'il y aurait beaucoup plus de fluidité, de fun. de plaisir et que j'arriverais à naviguer de manière beaucoup plus sympa quand même. Donc, c'est parti de là. Et là, ce que je sais à ce moment-là, c'est que je ne sais rien du tout. Je ne sais pas ce qui va se passer et je décide de m'en foutre. Je décide à ce moment-là de tout lâcher. Donc, quand je dis me mettre au vert, pour ceux qui ont un potager, peut-être que ça va vous parler, je décide d'arracher absolument tout, de labourer le terrain et de dire « Ok, donc maintenant, qu'est-ce qu'il y a ? » c'est quoi la qualité du terreau, de la terre, qu'est-ce que je veux voir pousser sur ce jardin-là, à qui je donne accès à ce jardin-là, et puis combien de temps je laisse reposer la terre pour pouvoir à nouveau la cultiver et voir ce que j'ai envie d'y mettre. Mais cette fois, pas en maîtrisant tous les paramètres, en faisant confiance et en me reconnectant à la foi et à mon intuition. Et vraiment, quand je dis la foi, ce que je sais, c'est que je ne veux pas faire... autre chose que d'enseigner, animer, transmettre l'énéagramme, c'est-à-dire apprendre aux gens à se découvrir au travers de l'énéagramme. Je n'ai pas envie de faire autre chose. Donc je n'ai qu'une solution, c'est de refaire confiance au processus, de me faire confiance, de faire confiance à la vie et de voir ce qui va émerger quand le terrain est en jachère. C'est-à-dire, j'arrête tout. Donc au mois de juin, j'essaie d'arrêter les accompagnements individuels. Je continue à former et je décide de tout arrêter en décembre sans donner de date, en enlevant tout de mon site et en n'ayant aucune projection. Et je décide que jusqu'à ce que... Je n'ai pas de réponse qui arrive par je ne sais pas quelle entité divine ou ange gardien ou je ne sais quoi. Je n'acte rien, je ne pose aucune date, je ne prends aucune décision, je ne signe aucun partenariat et je ne fais rien. Et je m'autorise même à me dire si la réponse qui vient, c'est d'arrêter. Alors, dans ce cas-là, j'arrête. Et à ce moment-là, le fait d'avoir tout lâché, de m'être fait confiance à nouveau, d'être rentrée à l'intérieur de moi avec qu'est-ce que j'ai vraiment envie et qu'est-ce qui me vient et qu'est-ce qui passe à travers moi. Ça a absolument tout changé dans ma façon d'entreprendre.

  • Speaker #0

    Donc, le truchement du Saint-Esprit, tu as donné quoi comme réponse finalement ? Ça t'a amené où ? C'est quoi les décisions, les évidences qui sont tombées si c'était ça que tu cherchais ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui est tombé déjà, c'est que je me suis dit, déjà j'ai mis à jour certaines choses, c'est que plus je travaillais, plus je devais avoir de résultats. Donc, travailler plus pour gagner plus. Alors déjà, cette équivalence, elle est tombée. Ah ! Parce que ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai du tout. Donc, ça, c'était la première chose. Et la deuxième chose, je me suis dit, « Ah, mais en fait, autour de moi, il y a tellement de gens, il y a tellement de… » Enfin, moi, j'adore être en lien avec les gens. Je suis très, très sociable. J'adore connecter. Et en fait, je me rends compte que ce qui me vient, c'est tout d'un coup, tu sais… Quand tu regardes un petit peu dans le rétroviseur et que tu penses à des choses qui t'ont fait du bien, qui t'ont nourri, qui t'ont fait plaisir, qui t'ont, tu vois, par exemple, on s'est rencontré à l'Académie Zéro Limite, ça, c'était un espèce de shoot de dopamine de dingue parce qu'il y avait une musique, il y avait un ancrage, il y avait des gens, on était tous en tant qu'auto-entrepreneurs, il y avait des gens qui étaient inspirants. Et tout d'un coup, je me dis, mais ça, ça fait partie des moments qui m'ont grave kiffé de se reconnecter à des gens qui me tirent vers le haut, des séminaires en présentiel. et tout d'un coup je me dis, mais pourquoi ? pourquoi je ne fais pas plus de ce qui m'éclate et de là où les gens s'éclatent et de là où j'ai ma zone de génie ? Et donc, ce qui est venu, c'est de se dire, OK, en fait, il faut que je crée des espaces de rencontres, il faut que je crée une communauté, parce que la notion de communauté, la notion de dynamique de groupe, le fait d'être en lien de manière assez fluide, ça m'a paru évident. Et je me suis dit, en fait, ce que j'ai construit jusque-là, ce n'était absolument pas ça. J'ai suivi des stratégies qui étaient intelligentes, qui étaient fonctionnellement très bien rodées, mais qui ont couru à perdre ma vitalité. Et donc, j'ai décidé d'entreprendre comme je vivais ma vie. Donc, c'est-à-dire, en gros, dans la fuite… Tu vois, je vais y venir, mais encore une fois, j'ai continué à utiliser l'humour dans la communication. mais de manière beaucoup moins spécifique. L'idée étant de... Je me trouvais, en fait, finalement, je me suis retrouvée au mois de décembre à me sentir étriquée avec cette étiquette expert-énéagramme. Je me suis sentie étriquée par le mot formation, je me suis sentie étriquée par le mot développement personnel, je me suis sentie étriquée dans plein de choses. Et je me suis dit, en fait, je veux juste être le vecteur de... d'amener les gens à se reconnecter à la joie d'être soi, peu importe l'outil, peu importe la plateforme, peu importe le moyen, mais je vais enlever petit à petit les étiquettes, parce que ce n'est pas forcément des formations, ce sont des programmes de découverte, ce n'est pas forcément du développement personnel, c'est peut-être du dépouillement personnel, c'est peut-être du développement de soi, et finalement, en me détachant de plein de mots qui ont finalement été enfermants, ça m'a permis une plus grande liberté, et finalement, ça a... j'ai réussi à canaliser beaucoup plus de choses. Et là où je pense que ça peut te parler, c'est justement, je crois que toi, tu canalises pas mal de choses et puis tu travailles pas mal avec l'intuition. Et justement, quand tu enlèves des mots, des étiquettes et que tu t'autorises juste à canaliser des choses ou à permettre des choses à des gens ou à créer des espaces, dans le chien, ça crée beaucoup plus de liberté.

  • Speaker #0

    Ben ouais. Ce qui est très intéressant, c'est que... Si je résume, t'es passé d'un « il faut utiliser telle stratégie parce qu'elle marche » à un autre « il faut » , mais c'est plus un « il faut que je réponde à mon besoin » que j'ai pu constater dans le passé que ça... ça donnait des résultats à l'intérieur de moi, pas des résultats business, mais ça créait une expérience personnelle comme ça. Et donc, j'essaye de reproduire. Et donc, l'évidence finalement, si je résume, tu me dis si j'ai bon, mais l'évidence qui est tombée, c'est te réaligner à ce qui te fait du bien à toi, finalement, plutôt que d'essayer de produire quelque chose qui marche à l'extérieur.

  • Speaker #1

    Eh bien, complètement. Et tu vois, le premier truc que j'ai fait, c'est quelque chose que je n'avais jamais fait en trois ans et j'en ai eu honte. En fait, je me suis dit, mais ça, ça ne va pas du tout. J'ai pris, j'ai gardé cette habitude, tous les samedis, je prends un temps pour interagir avec tous les gens qui regardent les stories, qui commentent, et en disant « Coucou, comment tu m'as connue ? Qu'est-ce qui te plaît dans ce que je partage ? De quoi tu aurais besoin ? » Parce que finalement, en fait, si je ne pose pas la question, je peux bien créer toutes les choses les plus incroyables, qui dans ma tête pourraient avoir beaucoup de sens, mais si ce n'est pas ce dont les gens ont besoin, Ça ne sert à rien. Et finalement, c'est là où j'ai eu beaucoup d'idées. Alors en fait, au mois de décembre, j'ai fait un truc que je n'avais jamais pensé faire. J'ai contacté plein de gens qui me suivent, des anciens clients, en leur disant « qu'est-ce que vous aimeriez avoir comme programme autour de la découverte de soi ? Qu'est-ce qui vous ferait kiffer ? Ce seraient quoi les thèmes que vous aimeriez que j'aborde ? Qu'est-ce qui ferait que vous vous inscriviez à un stage ? » Qu'est-ce que vous avez besoin aujourd'hui dans votre vie ? Qu'est-ce qui est important ? C'est quoi les thèmes ? C'est quoi les… Et en fin de compte, les gens étaient super excités et en jouaient de m'aider. Et je leur ai dit, ben voilà, tous ceux qui ont participé à la création de ce programme, ben moi, je serais très heureuse de vous y voir parce que vraiment, et de l'offrir gracieusement aux personnes qui ont co-créé. Et en fait, j'ai commencé à co-créer parce que c'est ce que je fais dans ma vie de tous les jours. Je suis sans arrêt dans l'idée de collaborer. j'ai pas de problème à demander de l'aide, à proposer mon aide, à tout ce qui va être très collaboratif, j'aime beaucoup. Et je me suis dit, en fait, au lieu d'aller chercher des stratégies auprès d'entrepreneurs, je vais aller parler à mes clients en leur demandant « Coucou, au fait, qui vous êtes ? Comment vous m'avez connue ? Qu'est-ce que vous aimez dans ce que je fais ? Et de quoi vous avez besoin ? » Et je le fais encore aujourd'hui et les gens sont super contents à chaque fois de me faire des propositions. Après, c'est faisable ou ce n'est pas faisable. Et c'est là que je me suis rendu compte à quel point j'étais à côté de la plaque.

  • Speaker #0

    Alors ce qui est intéressant, c'est que là, on pourrait avoir des auditeurs qui se disent « Ah, ça c'est une super idée, je vais faire pareil. » Je mets un warning ici là, les gars. Disclaimer, Cécile Flora, elle fait ça parce que ça lui correspond. Elle l'a dit, c'est ce que je fais dans ma vie habituelle, dans ma vie de tous les jours, je co-crée en permanence et donc je duplique ce que je fais dans ma vie perso, je le duplique dans ma vie pro. Il y a un alignement qui s'intensifie entre qui je suis et ce que je fais dans mon métier. Ce qui, je suppose, tu as peut-être remarqué déjà les résultats, ce qui a poussé des graines dans ton nouveau jardin, mais que ça doit probablement, même si ma question est un peu orientée, je l'avoue, probablement créer davantage d'épanouissement personnel dans l'activité professionnelle. Est-ce que tu as remarqué que ça a intensifié cet épanouissement-là de toi là-dedans ?

  • Speaker #1

    Mais complètement. Du coup, j'ai créé un programme en ligne et d'ailleurs, je ne l'ai plus appelé formation, parce qu'en fait, formation, je me disais en fait, c'est moi qui sais. eux qui ne savent pas, et puis je les forme à quelque chose. Ce n'est pas du tout ça en fait qui se passe. Ce n'est pas du tout ça. C'est un programme de découverte de soi au travers, entre autres, de l'énéagramme, mais pas que. Ça m'a permis de connecter avec des gens absolument incroyables qui ont amené des regards, notamment le voyage du héros avec lequel j'ai commencé, et des gens qui se sont connectés à moi en disant « j'ai envie d'apporter quelque chose dans ton programme, j'ai envie d'apporter quelque chose à tes clients. » Et en fait, on s'est connectés dans la vie privée. des raisons juste de discuter un petit peu comme toi et moi. On s'est croisés à la base autour d'un verre en disant « Ah tiens, qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu fais ? Ah, on connaît des gens en commun, c'est cool et tout, on s'aime bien. » Et du coup, c'est de se dire « Ah, est-ce qu'il y a des synergies dans la vie pro ? » Et du coup, quand ça se fait comme ça, c'est chouette parce qu'il n'y a pas d'enjeu, il n'y a pas de stratégie, il n'y a pas de chose. Et moi, ça me convient beaucoup mieux. Et là, les gens que j'accompagne dans le programme m'ont dit mais qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce qui a fait ? Ça n'a rien à voir. Et il s'est passé des choses de dingue, un engagement de dingue, des transformations de dingue. Et je me suis dit, ah ouais, comme quoi, l'histoire de juste se mettre, s'autoriser vraiment à être en pause. Et quand je dis être en pause, c'est pour de vrai que j'ai mis les choses en pause. C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de backup, de oui, j'ai des programmes qui tournent, etc. Non, j'ai tout arrêté. Et ça permet, le vide permet… justement à cette créativité ou aux personnes... Je discutais l'autre jour avec un ami médium qui me disait si on ne crée pas d'espace de vide ou de temps mort, les gens qui ont besoin de communiquer avec nous, peu importe en quoi on croit, il y en a qui vont l'appeler Dieu, l'univers, les anges gardiens, peu importe le mot qu'on met. En fait, ils n'ont pas d'espace pour communiquer avec nous. Puis il y a des choses qu'ils savent et que nous, on ne sait pas et qu'on a besoin de comprendre ou d'entendre. Et je me suis dit, c'est pas con, ça.

  • Speaker #0

    Il y a, juste à côté de chez moi, j'habite à la campagne dans le Gard maintenant depuis quelques mois. Et du coup, avec Claudine, mon épouse, on a pris l'habitude d'aller se promener régulièrement. Et donc, dans les rues autour, à la campagne, il y a des villas un peu de partout. Et il y a une villa qui se... distingue par un phénomène extrêmement représentatif. C'est une maison de taille modeste avec un jardin de taille modeste. Pourtant, dans ce jardin, il y a trois voitures garées. Et les trois voitures sont remplies jusqu'au toit à l'intérieur de sacs, de babioles, de bricoles. Il y a du bordel dans tout le jardin. Et une fois, on est passé, il faisait chaud, donc les gens avaient ouvert les fenêtres. Et donc on avait accès, en passant, on a pu... entendre et jeter un oeil à l'intérieur de la cuisine. Il y avait la télé à fond, les gens parlaient entre eux par-dessus le son de la télé, et on a pu voir que la maison était remplie de trucs aussi. C'est extrêmement représentatif, symbolique, caricatural de cette notion qu'on a tous d'essayer de remplir le vide parce qu'on n'est pas confort avec, que ce soit du vide physique, matériel. Donc on remplit la hotte au-dessus de la cuisine avec des... des bricoles au-dessus de la cheminée avec des machins. Il y a des gens qui ont des babioles en permanence, des gens qui passent leur samedi chez Action, par exemple, pour aller acheter des bidules. Ah tiens, un petit machin comme ça, ça serait utile, un petit accessoire de cuisine. On remplit, on remplit, on remplit. Et ce pendant physique est probablement très représentatif de ce que tu viens d'évoquer, qui est la capacité à faire du vide aussi à l'intérieur de soi, dans sa tête, dans sa vie. dans ses programmes, etc., quitte à se mettre en vacances forcées s'il y a besoin, pour accueillir, faire de la place pour accueillir du neuf. Et ce que j'ai bien aimé dans l'histoire que tu nous racontes depuis tout à l'heure, c'est que finalement, ça nous amène à aller vers plus, enfin, ça t'a amené à aller vers plus d'authenticité de qui est Cécile Flora et qu'est-ce qu'elle veut exprimer dans le monde, et un petit peu moins de suivre des tendances, des stratégies et des choses qui sont dictées par le monde. C'est bien là qu'on est ? Tu confies ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et c'est marrant parce que de là, je me suis dit, tiens, en fait, finalement, ce n'est pas tant la formation que j'aime bien, c'est l'animation. Je me dis ça. Et je me dis, c'est vrai que finalement, l'animation, l'événementiel, c'est quelque chose qui me plairait bien. Mais non pas de remplacer mon activité aujourd'hui, mais je me dis, tiens. Et puis, ça germe dans ma tête. Je me dis, tiens. Aujourd'hui, si je vais refaire des études ou si je vais changer quelque chose, clairement, je ne ferai pas de ressources humaines. Clairement, pour moi, c'est clair que là-dessus, j'ai fait fausse route par rapport au fait que je m'intéressais au développement personnel. Je pensais que c'était la meilleure voie, mais j'ai compris plus tard que ce n'était pas la meilleure voie. Et là, avec mon chéri, on est contacté par la conciergerie des événements. Et ils nous disent, voilà, en fait, on cherche des coachs. Ah bon, pourquoi vous cherchez des coachs ? Ah bah oui, c'est pour animer des chasses au trésor. pour des termes en dit John P. On a trouvé que les coachs étaient les plus motivés, ceux qui sont les plus rigolos et tout. Et là, je me dis, non mais c'est quand même dingue que je me dise, je me fais cette réflexion. Je me dis, il faut que je contacte mes copines qui sont dans l'événementiel parce que moi, j'ai envie aussi d'avoir un micro, d'ambiancer les gens. J'ai besoin de sortir de chez moi parce que je suis entrepreneur, je travaille seule chez moi. Évidemment, j'anime des formations, mais ce n'est pas tous les jours et donc ce n'est pas assez. Et moi, si je ne vois personne, je me vide de mon énergie. J'ai besoin de rencontrer des gens. Et voilà, c'est quelque chose qu'on fait depuis le mois de janvier. On anime des chasses au trésor et puis ça va grandir avec cette boîte qui est la conciergerie du événement. Et je me suis dit, mais c'est trop bien parce que, demande à l'univers, laisse de l'espace. Et c'est genre improbable parce qu'on n'a rien fait. On n'avait rien demandé nulle part à qui que ce soit, quoi que ce soit. Et donc, effectivement, en plus, ça m'a permis d'ouvrir un champ, de découvrir une zone que je ne connaissais pas. et qui nourrit toujours cette même valeur d'animer, d'être en lien avec des gens, d'esambiancer. C'est toujours la même histoire.

  • Speaker #0

    Ouais. Vas-y, vas-y, termine, parce qu'après, je rebondis sur un truc que tu as dit qui est hyper important.

  • Speaker #1

    Vas-y, vas-y,

  • Speaker #0

    vas-y. Non, vas-y. OK. Tu as dit, si je ne rencontre pas des gens, je me vide de mon énergie. Ça, les amis, c'est un critère hyper important. C'est, vous sentez, quand il y a quelque chose, des situations ou des actions, des tâches, qui vous vident de votre énergie ou d'autres qui vous remplissent de votre énergie. Moi, j'ai vraiment découvert ce phénomène-là avec Sacha Lacoste et l'approche des natures et intelligences multiples. C'est littéralement pour identifier ça, et c'est tellement, tellement, tellement important, parce que si je me vide de mon énergie encore et encore et encore avec mon activité pro... que je sois salarié, entrepreneur ou peu importe, va arriver à un moment donné où j'ai hâte d'être à vendredi, où je redoute d'être à lundi, où j'ai besoin de vacances pour recharger les batteries, j'ai besoin du week-end pour recharger les batteries. Si vous vous dites j'ai besoin du week-end ou j'ai besoin de vacances pour recharger les batteries, vous êtes littéralement en train de vous vider à travers votre activité professionnelle qui est l'antithèse de l'épanouissement perso dans l'activité pro. Et c'est précisément justement dans cet axe-là qu'on a envie de... de vous amener du grain à moudre. Justement, allons-y comme ça. Tu disais finalement, recréer du lien physique, casser la solitude, collaborer. C'était une prise de conscience que tu avais eue récemment sur créer des partenariats, co-créer, collaborer, faire découvrir les autres. En quoi ça diffère un petit peu de l'état d'esprit général ? de la notion de concurrence en l'occurrence.

  • Speaker #1

    Ah mais moi quand je suis arrivée dans le monde de l'énéagramme dans les années 2000, début des années 2000, j'étais toute jeune, j'entendais « ah oui, alors telle école il fait ça, oui non mais eux ils ne sont pas sérieux, ah oui » et donc ça se tirait dans les pattes. Bon alors je parle du monde de l'énéagramme, pareil dans les écoles de coaching, pareil un peu partout, même entre médecins, entre ci, entre ça. Et ça m'est encore arrivé l'autre jour d'aller chez un ostéo qui commence à désinguer une autre entité. Donc évidemment, je ne retournerai pas le voir. Je ne comprends pas qu'on ait besoin de désinguer le voisin pour exister. Et d'ailleurs, je ne comprenais, je n'ai jamais compris, même dans le monde de l'entreprise, l'histoire de concurrence. Parce que je me disais, de toute façon, toi, avec ton entreprise, tu ne vas pas absorber tout le monde. Donc heureusement qu'il existe aussi des gens qui font quasiment la même chose, pas les mêmes personnes, pas la même énergie, pas tout à fait de la même manière. Et en fait, il y a du travail pour tout le monde. Donc je n'ai jamais compris ça dans le monde de l'entreprise. Et là, aujourd'hui… Ce qui s'est passé, c'est que moi, quand je suis allée dans le monde de l'énéagramme sur les réseaux sociaux, je suis allée voir ceux qui faisaient comme moi, qui avaient mon âge, et je leur ai dit « Eh, coucou, tu fais comme moi, vas-y, on discute, et puis toi, comment tu t'y prends ? » Puis je sentais un peu de réticence, parce qu'elle me veut, pourquoi elle me contacte, elle a besoin de moi. Et je disais « Est-ce que tu veux venir témoigner dans mes panels, dans ma formation ? » Mais ça va me coûter quelque chose ? Non, ça te coûterait. Tu viens parce que du coup, c'est cool pour toi, c'est cool pour moi, c'est cool pour les stagiaires, c'est cool pour tout le monde Et puis, voilà, juste si on peut échanger sur nos bonnes pratiques. Et puis, voilà, juste faire connaissance. Et je voyais que c'était très, très bizarre pour plein de gens, comme si, en fait, on a notre manière de faire, on ne partage pas sur les réseaux sociaux. Et d'ailleurs, il y en a beaucoup qui me disaient, « Ah, mais toi, tu partages trop, tu donnes trop de gratuits. Après, les gens ne vont plus venir vers toi. » Et je me disais, oui, il y a vraiment suffisamment de trucs dont on se protège, on est dans nos petits trucs, on ne donne pas nos recettes. Paul Bocuse, il peut mettre ses recettes sur Internet. À un moment donné, on va toujours aller voir Paul Bocuse. On va toujours aller dans son restaurant pour l'expérience du restaurant, pour vivre l'expérience. Ce qu'on va faire chez nous, ça ne va jamais être la même chose. Et puis, même s'il y a des gens qui ne vont pas chez Paul Bocuse parce qu'ils ont eu la recette gratuite sur Internet, eh bien, ce n'est pas grave en soi, en fait. Voilà, il n'y a pas de problème. Et moi, effectivement, c'est quelque chose qui m'a tenue vraiment à cœur et qui me tient encore aujourd'hui à cœur, c'est de… de collaborer, de faire connaître les gens, que mes stagiaires découvrent d'autres praticiens. Dans mon programme, il y a Paul Pironnet, allez vous former à la PNL, maintenant que vous êtes formés à l'Enneagram. Il y a des gens sur les neurosciences, allez comprendre comment votre cerveau fonctionne. Il y a des gens sur l'outil PCM, sur l'outil Profil Nova. Allez comprendre qu'il y a d'autres outils, peut-être qui vont vous aider à aller plus loin, à vous comprendre différemment, peut-être que c'est une énergie complémentaire différente à la mienne qui va vous plaire. Allez voir les concurrents. Et j'invite mes clients à... à aller à la concurrence et aller se former autrement. Parce que je pense que c'est comme ça, pour moi c'est comme ça que j'ai bâti quelque chose de très complet, c'est en allant voir un petit peu partout, sans papillonner, mais vraiment en allant à chaque fois découvrir autre chose. Et c'est vrai que ça met beaucoup en réactivité cette histoire de concurrence.

  • Speaker #0

    Je te rejoins absolument, c'est un mot que j'utilise quasiment jamais, le mot concurrence, je parle de confrère et de consoeur quand on a des professions similaires. ou en tout cas des promesses ou des axes de travail qui se ressemblent, même si on ne fait pas du tout le même métier. Aujourd'hui, le coaching et le métier de médium d'affaires n'ont rien à voir en termes d'exécution, mais au final, la promesse est globalement la même. Tu vas te sentir mieux et tu vas être plus performant dans ton boulot, pour les coachs de business en l'occurrence. Mais ça, ça nous amène à marcher sur la ligne justement de l'état d'esprit, l'état d'esprit des gens qui évoluent à travers le temps. Et on se disait en préparant justement cette entrevue avec Cécile Flora que... on avait remarqué que le développement personnel devenait une sorte de nouvelle norme. Il y avait tellement plus... De toute façon, vous allez à la FNAC ou dans n'importe quelle librairie. Moi, je me rappelle quand j'achetais... Je cherchais mes premiers livres de dev perso il y a 25 ans de ça. Il y avait deux rangées sur un rayonnage. Et aujourd'hui, il y en a des maîtres et des maîtres linéaires, plus les îlots, plus ci, plus ça. Donc, on voit bien que...

  • Speaker #1

    Ça s'appelait ésotérique. à l'époque. Ésotérique, perché,

  • Speaker #0

    lunaire. Complètement. Et aujourd'hui, il y en a énormément, énormément. Donc, il y a vraiment un phénomène culturel qui s'installe sur le développement personnel. Mais c'est comme si, tu me disais, c'est un petit peu comme de manger sain, ça devient une nouvelle norme.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, parce que moi, j'ai longtemps travaillé avec mon maraîcher qui vend des fruits et des légumes bio et il m'expliquait que... Dans les années 60, ses grands-parents ont été moqués. Dans les années 80, ses parents étaient carrément la risée parce qu'ils faisaient bio. Et là, aujourd'hui, les gens viennent voir ses parents pour lui demander comment on fait pour passer en agriculture biologique. Et c'est devenu aujourd'hui même… Avant, c'était « Ah bah oui, c'est tendance, c'est à la mode de manger bio. » Un petit peu comme le développement personnel. Moi, en 2010, quand j'ai fait un mémoire dans mon école de RH sur la place des outils du développement personnel pour aider le manager dans sa révélation de talent et compétence, on m'a dit… C'est New Age, dans deux ans, on n'en parlera plus. Et que je n'aurai pas de directeur de mémoire parce que j'avais un thème perché. Et dedans, je parlais de tout plein d'outils. Et là, aujourd'hui, je trouve que c'est super chouette parce que j'aimerais bien les recontacter, ces gens-là. Parce qu'il y a vraiment une intégration, je parle du bio, de la nourriture, etc. Mais une intégration dans la culture populaire, du développement personnel. C'est comme un élément qui est devenu omniprésent. Il y a même des influenceurs, des célébrités. et c'est très chouette que ça serve aussi à ça, qui vont aller dans des stages, et du coup, ça va permettre de populariser, ils vont partager leur expérience. Et d'ailleurs, c'est un des nouveaux moyens de communication. Les influenceurs, ils sont beaucoup décriés parce qu'ils vont promouvoir des produits qui sont de médiocre qualité, mais là, aujourd'hui, on a une autre tendance, qui est le fait de faire venir des influenceurs dans un programme ou une formation, et que... eux parlent de leur transformation à un plus grand nombre. Donc, il y a vraiment des personnalités médiatiques qui vont partager ouvertement leur expérience. Caroline Receveur, je crois qu'elle l'a largement fait. Et ça normalise tout ce qui est le bien-être émotionnel et ça encourage les gens à améliorer leur vie. Et notamment, ça encourage les gens à aller dans une prise de responsabilité qui est personnelle, parce qu'on a encore beaucoup tendance à… allez dire c'est à cause de mon travail, c'est à cause de mon patron, c'est à cause de mon mari, c'est à cause de mon enfance. Et il ne faut pas oublier que le développement personnel, ça vous encourage d'abord à une chose, c'est la prise de responsabilité personnelle sur sa propre vie, plutôt que d'attendre que les circonstances extérieures s'en mêlent. D'ailleurs, quand les circonstances extérieures s'en mêlent, c'est qu'on est déjà dans un état qui est un petit peu critique.

  • Speaker #0

    Oui, en général, c'est surtout pour nous continuer de nous faire descendre jusqu'à ce qu'on prenne conscience que c'est nous qui avons le pouvoir de passer du cercle vicieux au cercle vertueux très clairement. C'est assez rare que les circonstances nous sauvent. Si on est persuadé d'être une victime de circonstances, la vie va continuer de dire, tu veux être une victime ? Livraison en cours. Et là, c'est parti. Donc, je me rappelle, j'ai plein d'amis ostéos, et j'ai une d'elles qui me disait, mais tu sais, Cédric, il y a 20 ans, les ostéopathes, c'était des charlatans. Ils étaient, tout comme dans le bio, ils étaient considérés comme des charlatans. En 20 ans, on est passé de charlatans à normalités. Parce qu'aujourd'hui, aller voir un ostéo, ok quoi. Il y a vraiment une voie, là on est sur un exemple précis sur le domaine de la santé, mais il y a vraiment une voie qui se tisse en dehors du cadre dictatorial de la santé. Je ne vais pas vraiment parler de la France, je ne connais pas les autres pays. Mais aujourd'hui, si tu n'es pas adoubé par le conseil de l'ordre des médecins, tu te fais défoncer. Malgré tout, les gars, ostéopathe, naturopathe, etc., c'est vraiment en train de prendre. Donc il y a une vraie belle tendance ici, ce qui fait facilement le pont avec tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure. Cécile Flora nous explique. Que c'est parce qu'elle a fait preuve de prise de recul, de prise de responsabilité, de prise de recul, qu'elle a dit « je vais me mettre au vert et je vais avoir besoin de faire le point » , ça c'est de l'intelligence émotionnelle. Pour dire « ça ne va pas à l'intérieur de moi, il faut que je change moi quelque chose » . Ce n'est pas la crise, ce n'est pas l'après-Covid, ce n'est pas les gens qui sont devenus cons, ce n'est pas le marché. Si, non, stop, on arrête de se raconter des histoires, on prend sa responsabilité et c'est « qu'est-ce que moi je change ? » . Et visiblement... Euh... La différence est notable.

  • Speaker #1

    Mais en fait, je vais prendre un exemple sur la prise de responsabilité. J'avais une formation, donc fin 2023, je donnais une formation en ligne, et il s'avère que c'était tous les lundis soirs. Et la moitié des gens disaient « Ah ben, je regarderai en replay » . Et donc, je sens la colère qui monte, qui monte, qui monte. Et moi, généralement, la colère, elle est hyper bénéfique. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois que je me mets en colère, à chaque fois que je suis vraiment, quand je dis en colère, c'est vraiment que ça vient me chercher fort. Je me dis, ok, change un truc. Je ne vais pas changer les gens. Je ne vais pas mettre une pression en disant, vous n'aurez pas votre certif si vous ne venez pas. Non, non, non, non, on n'est pas à l'école. Je me suis dit, ok, change tout le format. En fait, les choses ont changé. Les gens ont besoin de plus de flexibilité. Les gens ont un agenda dans lequel ils vont prendre peut-être plus de formation, peu importe ce qui se passe. Voilà le besoin. Et ça m'a permis de créer, justement, ça a été un élément déclencheur qui m'a permis de créer les choses comme elles sont aujourd'hui et qui sont dix fois mieux pour tout le monde sur un espace en ligne, etc. Et je me suis dit, purée, mais encore une fois, c'est chacune des émotions, qu'est-ce qu'elle me dit ? Je suis en colère, je suis frustrée. Ça veut dire que derrière, il y a besoin que je repositionne les choses différemment. Pareil, les gens qui me disent, ah, mais en ce moment, les gens n'ont pas d'argent. Ou en ce moment, les gens, ils sont comme si, ils sont comme ça. C'est faux. Des gens de l'argent, il y en a toujours eu. Des gens motivés, il y en a toujours. Des gens qui sont intéressés par tel ou tel truc, il y en a toujours. Et donc, je ne pense pas qu'on puisse être victime de quelque chose. C'est juste une manière de… Encore une fois, la métaphore entre le roseau et le chêne. Tu n'es pas un chêne, tu n'es pas enraciné dans le sol. Prends tes racines, bouge, sois flexible. Aujourd'hui, avec l'IA, les choses changent énormément. tu es contre l'IA et tu ne prendras pas le train en marche, soit tu accompagnes le mouvement, sans dire de faire n'importe quoi, mais tu accompagnes le mouvement et tu verras que quand tu es dans la flexibilité, dans la fluidité et que tu accompagnes le mouvement, ça se passe de manière beaucoup plus sympathique pour tout le monde.

  • Speaker #0

    Et voilà, sauf que ça nous oblige à faire preuve de courage, ce que Cécile Flora nous partage là. Le courage d'arrêter de croire qu'on est une victime. et qu'il y a un bourreau quelque part, en petite révision du triangle du Karpman, en passant, la victime sauveur-bourreau, si vous n'avez jamais entendu, faites une recherche rapide. Il y a des chances que ça vous parle si vous êtes prêts à prendre votre responsabilité à cet endroit-là. Mais c'est extrêmement libérateur d'arrêter de se positionner comme une victime et de se positionner comme un créateur responsable de « ouais, mais si ma vie ne me convient pas, c'est que ça m'arrange aujourd'hui d'avoir créé cette vie-là. Donc, ça veut dire que c'est moi qui l'ai créée. Donc ça veut dire que j'ai le pouvoir de tout changer. Et c'est littéralement cette Ausha. Donc que vous soyez en train de vous dire « Je suis en train de me faire complètement bouffer par ma boîte. Je n'arrive pas à passer plus de temps avec ma famille. J'ai bien essayé, mais je n'ai pas encore trouvé comment. » Le nombre de fois que j'ai entendu ça, vous n'imaginez même plus. Mais ça demande du courage. Le courage de se dire « En fait, si ma famille est plus importante que ma boîte, ben prouve-le en fait. » Par des faits, par des choix, par des décisions. Et il n'y a pas de « je ne peux pas parce que » , tu vois ? Ma foi !

  • Speaker #1

    Et à ceux qui diraient « oui, mais pour se mettre au vert, il faut pouvoir » . J'aime bien parce que je vais rebondir sur cette notion de courage. En fait, je l'ai entendu souvent de gens à qui je vis. Et j'ai dit « je pense que ça serait bien que tu prennes vraiment un mois off ou un temps off. Ouais, mais je ne peux pas. »

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Bah moi, techniquement, sur le papier, je ne peux pas non plus. Et à un moment donné, c'est juste mettre les choses à l'équilibre. C'est combien de temps je peux continuer comme ça et dévaluer.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Quand je dis « je ne peux pas » , c'est comme si je suis en voiture sur l'autoroute, j'ai le réservoir de carburant sur la réserve et je dis « je n'ai pas le temps de m'arrêter et faire le plein » . Tôt ou tard, la réalité va se présenter et va venir taper à la porte en disant « game over quoi » . Donc c'est soit t'attendre de manger un burn-out, soit tu fais ce qu'il faut avant que ça soit vraiment douloureux. Mais ouais, clairement, ça demande du courage. Et c'est pour ça que ton histoire est hyper inspirante. Et même si on pourrait dire, oui, mais moi, je ne peux pas parce que je n'ai pas un business en ligne, je ne peux pas être aussi agile. Moi, j'ai une usine qui fabrique des boîtes en carton. J'ai neuf employés, je ne peux pas. En fait, c'est juste une question d'état d'esprit. C'est soit, je ne peux pas parce que j'ai des employés et une usine. Soit, c'est comment est-ce que je pourrais prendre quatre jours ? pas trois mois là, mais commencer par quatre jours quoi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et moi, il y a eu un appel qui a changé les choses. Je crois que c'est Paul Pironnet qui m'appelle, je ne sais plus où je l'appelle. Et je lui dis, bon, j'arrête tout. Et il me dit, tu arrêtes tout quoi ? Je lui dis, j'arrête tout. Je ne peux plus en fait travailler 70 heures, 80 heures. J'arrête tout. Et il me dit, ah non, non, non, mais ça, ce n'est pas une option en fait. et en fait à ce moment là je me dis ok il a 30 ans 40 ans derrière lui d'expérience d'entrepreneuriat donc ce qu'il est en train de me dire c'est que là dans mon voyage du héros en fait il y a la première épreuve qui arrive et moi je dis ah non non non je vais pas y aller parce qu'en fait c'est pas très agréable et donc effectivement moi dans ma personnalité dans l'énéagramme pour ceux qui connaissent je suis base 7 et les bases 7 dès qu'il y a une contrainte ou une souffrance ils se cassent Donc j'étais en train de reproduire le « Oulalalala, ça pique, je vais m'en aller » . Et là, je me suis dit « Ok, donc là, dans le voyage du héros, c'est l'arrivée du mentor qui va te donner un message. » Donc l'arrivée du mentor, ça peut être un livre, ça peut être une citation, ça peut être une vidéo, ça peut être quelqu'un, un appel. Alors en l'occurrence, c'est un appel de « T'as pas le droit » . Donc en fait, je regarde l'obstacle, là je me dis « Bon, alors du coup, vu que je ne peux pas faire mon tour… » Puis de toute façon, je n'avais pas d'autre chemin parce que je n'avais pas de plan B. et bien on va le sauter l'obstacle Et une fois que j'avais sauté, donc là, je prends la pelle. La pelle, on l'écrit comme on veut. Soit j'ai pris la pelle pour creuser, soit j'ai pris la pelle à l'eau. Et du coup, je l'ai affrontée. Et derrière, c'est pour ça que je peux venir en disant, OK, là, je retourne au village. J'ai appris la leçon. Et il y a eu plein de fois où j'ai eu des obstacles. Et j'y suis allée en mode, je prends le temps, je le déplace. J'y vais avec la force. Et d'ailleurs, en me parlant, ça me rappelle que... en prenant les obstacles par la force, en essayant de les bouger parce qu'ils me gênent, ça marche, mais ça laisse des traces et ça fait très très mal. Et le corps est très intelligent, il t'appelle, il te dit « Allô ? Tu me maltraites, c'est possible d'arrêter ? »

  • Speaker #0

    Ah, mais ça, c'est une vérité absolue, universelle, c'est de la sagesse ancestrale. Ton corps finira toujours par comprendre ce que ta tête n'a pas compris. Voilà, donc quand je commence à avoir des symptômes physiques, ça peut être sage de se poser la question euh qu'est-ce qui cloche en vrai que mon corps est en train de me montrer que je n'ai pas consciemment pu observer. Donc là, ce que j'entends, c'est sagesse de faire appel à quelqu'un qui a plus de sagesse que soi, connaître les règles du jeu, où notamment, échouer n'est pas une option. Ah, ce n'est pas dans la règle, merde, je suis coincé. Il faut que j'avance quand même, je ne peux pas fuir. Et puis, effectivement, c'est ça, c'est trouver des façons. même si on la connaît pas, mais c'est trouver des façons d'aller là où on veut aller. Et j'ai vraiment envie d'inviter ceux qui nous écoutent à considérer que serrer les dents, sacrifier quelque chose n'est pas la seule façon. Ça peut marcher. De tout temps, on a vu des gens faire des sacrifices, des efforts, nous expliquer que la vie est dure et que c'est normal, que pour réussir, faut en chier, ou

  • Speaker #1

    Est-ce que tu permets que, pour ceux qui nous écoutent, parce que je l'ai mentionné deux fois, je fasse un bref présumé des étapes du voyage du héros par lesquelles on passe quand on rencontre une galère ?

  • Speaker #0

    Carrément, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Parce que je pense que ça peut être intéressant, c'est pour ceux qui nous regardent. Alors, il faut savoir que notre vie est un voyage du héros, mais que des voyages du héros, on en fait régulièrement dans la journée. Par exemple, rater son train est un voyage du héros. Mais là, en l'occurrence, si on regarde, vous tous, Cédric, moi ou vous dans votre vie d'entrepreneur, vous allez voir que vous êtes le héros. Et ça, c'est valable dans tous les dessins animés, dans tous les films. Vous allez voir que ça suit toujours cette même structure. Donc, le héros, il va être mis face à un défi, c'est-à-dire il va devoir quitter sa zone de confort. Ça, vous le connaissez dans le développement personnel, on en parle beaucoup. Et il va être amené à entreprendre un voyage. Là, en l'occurrence, c'est « je sens qu'il va falloir que je quitte la zone de connu » . Souvent ! à cet endroit-là, il y a le refus de l'appel. C'est-à-dire que le héros, vous allez résister, soit par peur, soit par réticence, soit parce que je vais abandonner quelque chose que je ne connais pas, du coup machin, tout ce qu'on connaît bien C'est à ce moment-là qu'arrive le mentor. Vous savez, dans le fameux... Comment il s'appelle ? Je suis mieux dans les films, là. Le petit bonhomme dans Star Wars.

  • Speaker #0

    Yoda.

  • Speaker #1

    Oui, Maître Yoda, par exemple. Lui, c'est le mentor. Donc, on va recevoir une guidance. Ça va être un livre, ça va être une vidéo, ça va être certaines choses. Moi, je me souviens, quand j'étais dans le salariat, j'écoutais des vidéos de Paul Pironet ou de David Laroche. Donc, c'était les encouragements du mentor. Il disait, hé, oh, regarde, c'est pas bien, oh, trop bon. sauf qu'à ce moment-là, lui va Il va nous aider pour passer le seuil. Mais encore une fois, là, il y a beaucoup de gens qui reculent. En disant, mais non, mais non, parce qu'ils sont trop sur le comment. Alors, le chat, tu n'es pas invité dans le podcast, en fait. Mais c'est gentil de nous faire part de ton violement si gracieux. Et là, c'est là qu'il y a la... Donc, votre mentor, il vous aide. Il ne va pas vous prendre la main, mais il va vous donner l'impulsion. C'est pour traverser le seuil. Donc, le héros va quitter le monde connu, le monde familier. et entrer dans le nouveau territoire inconnu qui va être le début du périph' Derrière évidemment qu'il va rencontrer des épreuves, des rencontres, des défis et c'est là qu'il va avoir des ennemis ou des alliés qui vont l'aider à se transformer. Derrière, vous vous rappelez qu'à chaque fois dans les dessins animés, dans les films, il y a l'épreuve suprême. Donc c'est là où on est au climax du film, le fameux combat avec le dragon où on ne sait pas si le héros va survivre, bon on sait quand même dans les films que souvent le héros y survit. Donc c'est là où c'est important de se raccrocher, parce qu'il y a vraiment l'épreuve suprême, où on affronte notre plus grand défi, notre plus grande peur, nos plus grands doutes. Et enfin, il y a le retour au village avec le butin, avec la connaissance, avec une récompense, avec un pouvoir qui s'est transformé, avec une nouvelle… Voilà, on peut apprendre la résilience, on va pouvoir apprendre, peu importe… Le chat me met des poils dans les yeux. En plus, c'est très sympa. C'est là où… On va revenir avec quelque chose qui est transformé, un nouvel état d'être. Et puis enfin, le retour au monde ordinaire, le monde d'origine, où on va appliquer les leçons apprises. Et c'est le moment où certainement vous avez vu que vous allez devenir inspirant malgré vous auprès de certaines personnes qui vont vous dire « Non mais tu as traversé ça ou tu as fait ça, mais moi ça m'inspire trop, je n'aurais pas eu ton courage, je n'aurais pas osé. » Et enfin, on va intégrer. ces changements dans notre nouvelle pratique et utiliser ces expériences pour améliorer notre vie et celle des autres. Voilà pour les étapes du voyage du héros. Si il y a moyen de mettre en commentaire, vous pouvez noter où est-ce que vous vous situez dans votre voyage du héros en ce moment et où est-ce que ça bloque.

  • Speaker #0

    Vous avez probablement reconnu différentes étapes qui vont faire peur. Et en fait, pour aller au-delà de la peur, il faut faire preuve de courage. Ce qui est intéressant avec le courage, c'est qu'en fait, une définition pratique du courage, c'est quand pourquoi vous faites les choses est plus fort que la peur que vous ressentez à l'idée de la faire, la chose. Donc au lieu de juste regarder ce qui vous fait peur et d'avoir envie de vous barrer en courant, demandez-vous qu'est-ce que vous auriez à gagner à aller au-delà. Et moi, sincèrement, le courage est une des choses que je trouve le plus admirable chez les humains, c'est une des choses que je valorise le plus. que je reconnais, qui me tire des larmes à chaque fois, c'est quelqu'un qui fait preuve de courage. Moi, c'est vraiment le truc. Parce que c'est tellement plus facile d'être un lâche. Je sais que ce mot, il peut piquer un peu, mais de façon un peu basique, on n'a pas tellement d'autres options. C'est soit je suis courageux, soit je suis un lâche. Et cette couardise, elle peut s'exprimer à plein d'endroits, dans des choses qui ne paraissent pas, tu vois. C'est « Ah ouais, mais non, je le ferai plus tard. » « Ah ouais, mais euh... » Non mais j'ai trouvé un autre moyen, non mais finalement je vais abandonner. Et je ne dis pas qu'il ne faut jamais abandonner, les gens qui vous disent n'abandonne jamais, c'est des gens qui n'ont pas fait grand-chose, parce qu'à un moment donné il faut savoir aussi lâcher des trucs. Mais ça ne veut pas dire tout mettre à la poubelle, ce que Cécile Flora a fait, c'est qu'elle a abandonné le contrôle et la situation présente qu'elle avait, le confort, le peu de confort qu'elle avait dans son inconfort, elle a dit ok je mets tout à plat et non pas ok j'ai envie d'abandonner, et c'est là où son menteur a joué son rôle de garde-fou. mais tout ça demande beaucoup de courage, de présence, pas de présence, de conscience et de capacité à s'observer, observer la situation, de dire en fait qu'est-ce que je veux vraiment ? Est-ce que je veux réussir ou est-ce que je veux avoir raison que c'est trop dur ? Est-ce que je veux réussir ou est-ce que je veux avoir raison ? Et vous allez voir que notre égo qui déteste avoir tort des fois est bien mauvais conseiller, alors que le regard extérieur d'un mentor peut être extrêmement salvateur. parce que là, si elle n'avait pas parlé à Paul Pironnet, pour le coup, coucou Polo en passant, elle aurait probablement abandonné, et elle serait allée caissière chez Intermarché, et ça serait vraiment génial comme trajectoire de vie.

  • Speaker #1

    Et en fait, il y a des mentors que j'ai sollicités. Je suis allée toquer à la porte de potes qui sont directeurs d'entreprise. Et je sais qu'ils vivent aussi des difficultés. Et en fait, je leur ai dit, ok, est-ce qu'on peut aller manger au resto ? Il faut que je t'explique. Voilà ce que je suis en train de vivre. Et en fait, non, ça ne va pas. Et je ne sais pas quoi faire. Et en fait, j'ai besoin de ton regard. Si tu étais à ma place, qu'est-ce que tu ferais ? Et je suis allée voir quatre personnes comme ça en disant, si tu étais à ma place qu'est-ce que tu ferais ? Et en fait, j'ai eu des super retours, des super idées. Et en fait, à chaque fois, je me suis mise à pleurer parce que moi, ce qui peut me faire pleurer, c'est quand je sens qu'on me soutient et qu'on m'offre de l'aide. C'est toujours quelque chose qui m'a beaucoup, beaucoup, beaucoup touchée. Et je n'ai pas de mal à en demander, mais quand c'est favorable et que d'un coup, je sens, écoute, ouais, je vais t'écouter. Et voilà, moi, ce que je ferai à ta place. Voilà les choses que je poserai. Voilà comment je naviguerai dans cette situation. Et voire même, on me tend la main et j'ai quelqu'un qui est multimillionnaire et qui m'a dit, écoute, moi, clairement, j'ai déjà roulé ma bosse. Donc, tu sais quoi ? Je vais t'apprendre à gérer ton entreprise. Et on a fait deux sessions. Et en fait, ça n'apparaît rien, mais c'était énorme. C'est-à-dire que si on revient au fonctionnel, être chef d'entreprise, ça s'apprend.

  • Speaker #0

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Gérer une entreprise… faire un tableau Excel qui tient la route, avec des chiffres qui indiquent des choses claires, et pas juste je mets des chiffres parce que ça fait joli, parce que du coup je suis mes comptes et je rentre mes tickets de caisse. Et comment je gère une entreprise avec un prévisionnel, etc. Et là, désolé, on est très fonctionnel, mais ça, ça m'a remis de la clarté, ça m'a aidé et je me suis rendu compte à quel point je n'avais pas les compétences, et là c'est très brut, mais d'être chef d'entreprise et que ça s'apprend. Et ça ne s'improvise pas.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est une compétence en soi. On a une compétence métier, qui est le truc qu'on vend. Et puis, il y a la compétence de chef d'entreprise qui n'a rien à voir. Et j'ai besoin d'avoir les deux. Si j'ai juste une compétence métier, je suis un thérapeute de plus sur Internet qui galère à avoir des clients parce que je n'ai pas développé les compétences de communication, de vente, de faire des offres. Bref. Et quand je commence à gagner de l'argent, je crame tout parce que je n'ai pas développé les compétences de gestion. donc tout ça, ça s'apprend. J'ai une dernière question pour toi, Cécile Flora, avant de te laisser. Sur toutes les personnes que tes potes, tes chefs d'entreprise que tu as sollicité pour leur dire j'ai besoin d'aide, combien ont décliné, combien ont refusé de t'apporter de l'aide ?

  • Speaker #1

    Zéro.

  • Speaker #0

    Voilà, je termine là-dessus.

  • Speaker #1

    Ils m'ont tous dit, ok, on se voit, mais arrête de frotter au micro.

  • Speaker #0

    C'est pas moi, elle parle du chat, pour ceux qui sont en audio là.

  • Speaker #1

    Oui, alors pour ceux qui ne voient pas. Il y a le chat qui est venu se frotter au micro podcast. Et donc, je pense que ça va vous faire une petite séance d'ASN. Oui. Oui, en fait, ils ont tous dit oui. Et en fait, quand je vous dis, je les ai sollicités. Tous m'avaient dit à un moment de ma carrière, si un jour tu as besoin, si un jour tu penses abandonner. Donc, je pense qu'eux avaient déjà fait le voyage du héros. Appelle-moi. Et en fait, j'ai pris cette phrase comme argent comptant. Et je les ai contactés. Je leur ai dit, en fait, je crois que là, c'est le moment que je t'appelle par rapport à la proposition que tu m'avais faite. parce que voilà où j'en suis, je ne sais pas où je vais et j'aurais besoin de ton regard. Et tous m'ont donné des conseils qui étaient extrêmement pertinents, que ce soit très fonctionnel, que ce soit très spirituel, que ce soit très sur le fond, autant que sur la forme. Et conseils pour les clients. Coucou, tu as suivi des choses avec moi, tu connais mon énergie. À ton avis, qu'est-ce qui pourrait faire une différence ? De quoi tu aurais besoin ? Quels seraient les thèmes ? Et encore une fois, ça a été juste se reconnecter. aux gens et utiliser ce qui existe. Parce qu'en fait, toute seule, c'est bien beau, mais je n'ai pas la réponse à toutes les questions. Et puis quand on est dans un état d'épuisement, c'est terrible.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est clair. Et puis par rapport à demander de l'aide, je suis persuadé que même si tu avais contacté des gens qui ne t'avaient pas proposé en amont quelques mois, quelques années avant, il y a des chances que... Enfin, moi, pour l'avoir fait plein de fois, jamais personne ne m'a dit « Non, on démerde toi. » Jamais personne. Même des gens que je connaissais très peu. Quand tu dis j'ai besoin de ton aide, j'ai besoin d'avoir ton avis sur un truc, les gens adorent ça parce que l'être humain aime apporter de la valeur et contribuer. Ça leur fait du bien, ça les valorise, nous ça nous aide. On est tous gagnants en fait à demander de l'aide et à donner de l'aide. Donc vraiment, je ne peux que vous encourager à avoir le courage, encore une fois, de demander un avis extérieur, un regard extérieur à quelqu'un qui... Pour qui vous valorisez son avis, évidemment. Ne demandez pas à votre maman, votre maman vous dira toujours que ce que vous faites est génial. Il y a même un livre qui est sorti qui s'appelle The Mom Test. C'est choisissez bien les gens auprès de qui vous demandez un avis parce que vos amis vont vous expliquer de jamais vous mettre à votre compte parce que c'est trop dangereux. Alors que des gens qui l'ont déjà fait vont vous dire absolument c'est génial. Bref, donc choisissez.

  • Speaker #1

    J'ai fait ce test-là en décembre où j'ai fait une petite réunion de famille en disant voilà la situation, qu'est-ce que vous feriez à ma place ? Et je me suis heurtée à ce résultat-là où je suis... partie en pleurant, complètement déprimée. Et effectivement, je me suis dit, mais c'est vrai que c'est assez classique que les gens, quand ils tiennent à nous, ils vont nous faire des mises en garde et non pas des propositions tournées vers la solution ou alors des choses culpabilisantes. Et effectivement, c'était intéressant parce que ça m'a aussi permis d'entendre des vérités qui n'étaient pas bonnes à entendre, pas très agréables et qui, in fine, m'ont quand même servi. Je suis d'accord avec toi. En fait, toi qui m'écoutes, ne fais pas ça. Je l'ai fait pour toi, ne le fais pas. Parce qu'ils t'aiment trop,

  • Speaker #0

    ils sont trop impliqués. Oui, les gens qui sont impliqués de façon affective, ils vont vouloir nous protéger, donc ils vont chercher à mettre de la sécurité, et certainement pas, mets ton business en pause pendant trois mois, au secours, c'est tout l'inverse. Cécile Flora, merci infiniment pour la richesse de tout ce que tu nous as partagé aujourd'hui. J'espère que ça va faire pousser des graines. dans l'esprit permaculture de toutes celles et ceux qui auront écouté ça. Je te remercie infiniment. Comment est-ce que nos amis pourraient te retrouver s'ils veulent garder le lien avec toi ? Un site internet, Facebook ?

  • Speaker #1

    Mon site internet, c'est www.cecileflora.com et vous me retrouvez sur tous les réseaux à ce nom-là. Sur Instagram, c'est cecileflora.eneaigram.

  • Speaker #0

    Fantastique.

  • Speaker #1

    Et j'habite Annecy, donc si vous me croisez à Annecy, vous pouvez venir me faire un coucou.

  • Speaker #0

    Et voilà.

  • Speaker #1

    Vous me proposez un café, en tout bien, tout honneur.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi Cédric, et puis au plaisir de discuter avec vous offline. Voilà, c'est toujours un plaisir de discuter.

  • Speaker #0

    Fantastique. Merci et à bientôt tout le monde. Ciao.

  • Speaker #1

    Allez, bisous.

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