EP3 La discipline est-elle indispensable ? cover
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Performance Équilibrée

EP3 La discipline est-elle indispensable ?

EP3 La discipline est-elle indispensable ?

26min |15/01/2025
Play
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26min |15/01/2025
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Description

Dans cet épisode audacieux, je remets en question l’idée que la discipline est indispensable à la réussite.


Explorons comment la souffrance et les obligations imposées peuvent, en réalité, nous détourner de la performance, et créer de la souffrance au travail de façon inutile et contre-productive.

À travers des exemples personnels, sportifs et professionnels, je te montre l’importance d’écouter ton intuition et de suivre tes ressentis pour créer des résultats plus alignés et un management plus humain, sans douleur inutile.


Découvre comment remplacer la discipline et la souffrance par la conscience, le bonheur, et le plaisir, pour atteindre des succès plus légers et durables, pour toi et pour le bien-être des salariés.

Cette approche ancrée dans le développement personnel et la motivation ouvre une nouvelle voie vers un leadership naturel et une vie plus épanouie.


Une réflexion différente pour repenser notre approche de la motivation, du management et du business.


Pense à t'abonner à ce podcast 👍


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les amis, ici Cédric Esserméant, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast L'art et la science de la performance équilibrée. Aujourd'hui, un épisode sur l'inutilité de la discipline pour réussir... Ah, je sais que c'est pas ce qu'on vous dit, c'est pas ce que vous avez entendu, je pense que c'est la raison pour laquelle... Mais ça vous parle, c'est la raison pour laquelle vous êtes en train d'écouter cet épisode. Bienvenue donc dans cet épisode sur la discipline. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Effectivement, tout le monde vous dira que la discipline est absolument nécessaire pour réussir. J'ai un problème avec cette idée, parce que j'y crois pas. En fait, j'y crois pas parce que ça m'arrange pas. La discipline, moi, j'aime pas ça. C'est techniquement simplement le phénomène de s'infliger quelque chose, de s'imposer quelque chose. C'est la définition de la discipline, c'est un ensemble de règles que l'on s'impose à soi-même ou qu'on impose à une personne ou à un groupe de personnes. Il se trouve que, vous avez peut-être déjà entendu que le mot travail, ça vient de tripalium, qui était un outil de torture. Et bien en fait, pour la discipline, c'est un peu le même délire. Une discipline, c'est le nom d'une punition. c'est le conseil de discipline tu vois par exemple mais c'est aussi le nom d'un fouet c'est le nom d'un objet torture la discipline 1 et c'est fou parce que pourtant pourtant Dès que tu vas payer un coach business, un coach sportif ou quoi que ce soit, ils vont t'expliquer que la discipline fait partie de l'équation du succès. Ils vont te dire, il faut faire des choses simples, répéter dans le temps, et avec discipline, assiduité, constance, et c'est ça qui amène au succès. Et si tu ne respectes pas cette règle, tu n'auras pas de succès. Autrement dit, discipline égale succès, évitement de discipline égale évitement de succès. Alors c'est simple, effectivement, tout le monde le sait que c'est les choses simples qui, répétées dans le temps, vont amener le succès. Le problème, c'est pas ça. Le problème, c'est la discipline. La discipline qui dit j'ai pas envie, mais je me force Et là commence le chemin de souffrance. Et pour moi, si tu veux, on est vraiment sur l'apologie de la discipline, c'est littéralement l'apologie de la souffrance sur le chemin comme étant une constante irrémédiable, comme étant un élément indispensable à la réussite. Autrement dit, on est encore une fois dans un élément qui vient justifier, corroborer, appuyer l'idée que La douleur est nécessaire au succès. Comme tu le sais, c'est pas trop le délire de ce podcast. Donc, explorons un petit peu les différentes questions de est-ce que vraiment s'imposer de faire ce qui doit être fait pour obtenir le résultat qui veut être obtenu est la seule façon de réussir ? On ira aussi sur, éventuellement, qu'est-ce qui crée ce si grand besoin de résultat, de réussir, d'être meilleur ? Je pense que vous vous doutez de la réponse. Bien ! Il y a des chances que toute ta vie, on t'ait dit Pourquoi est-ce que tu vas faire ça ? C'est pas logique. Je suis persuadé qu'on te l'a déjà dit plein de fois. Tes parents, les gens à l'école, tes copains, les amis au boulot. Mais voyons, c'est pas logique. Pourquoi tu ferais ça ? Lorsqu'on suit cette culture populaire-là, on part du principe qu'il n'y a que ce qui est logique qui est bon. Déjà là, ça commence mal. Parce que parfois, l'intuition, le sentiment que l'on doit faire quelque chose qui ne relève absolument pas de la logique, mais que c'est ça la bonne chose à faire, en fait, cette intuition a souvent été... le cadeau sur le chemin, le putain j'ai tellement bien fait de m'écouter. D'ailleurs, d'ailleurs on se dit souvent je le savais j'aurais dû m'écouter au moment où on est en train de se taper une galère qu'on aurait préféré ne pas se taper. Donc clairement on sait, on sent que si on avait écouté son intuition on serait pas en train de se taper la merde qu'on est en train de se taper et donc d'avoir besoin d'assumer de réparer les conneries. Je le savais, j'aurais dû m'écouter. Autrement dit, on a écouté la voix de la raison et de la logique plutôt que la sensation à l'intérieur de soi. Je discutais il y a quelques jours à peine avec deux coachs sportifs. Je suis dans une salle de crossfit et il y a trois personnes dans le staff. Je discutais avec deux d'entre eux. Et on parlait de l'importance de revenir au ressenti dans la performance sportive. Vous savez que dans ce podcast, je fais énormément de parallèles avec le sport parce que la performance sportive... et la performance de vie. Ça peut être en affaire, mais pour moi, un couple heureux, c'est de la performance. Une belle complicité avec ses enfants, c'est de la performance aussi. Donc on parle de performance équilibrée, bien sûr. Et donc je discute avec ces deux coachs sportifs, on parle de cette tendance qui est vraiment d'actualité, qui est en train d'enfler de plus en plus, qui, dans le monde du sport, et notamment de la performance sportive, qui est en train de quitter l'absolu scientisme. De tout mesurer, de tout contrôler, de savoir mettre des chiffres absolument de partout sur ses pulsations cardiaques, le nombre de tours de terrain, le combien de minutes j'ai couru, de faire des moyennes, des statistiques. Et de plus en plus, on a des athlètes qui sont en train de s'entraîner au ressenti. C'est-à-dire qu'ils sentent lorsqu'ils sont en forme ou pas. Ils sentent lorsqu'ils veulent aller s'entraîner ou pas. Ils sentent lorsqu'ils sont dans la bonne zone cardiaque pour s'entraîner. Ils sentent lorsque leur corps leur dit arrête tout, tu vas tout péter Tu vas tout casser. Ils le sentent. Un gars que je connais, que tu connais peut-être aussi, qui s'appelle Martin Latulippe, ce gars-là, je ne sais pas s'il aime ça ou pas, mais en tout cas, il le fait, il fait des Ironman. Ironman, c'est un triathlon, mais en dix fois pire. Je ne me souviens plus des volumes. Mais en gros, ils courent je ne sais pas combien de bornes de natation. Ensuite, ils se mangent 180 bornes de vélo. Et ensuite, ils se font un 42 km de course à pied. Autant dire, j'ai un copain, Alex Boilly, qui a fait ça récemment. Il a mis 15 heures, 15 heures de course de souffrance. Je connais une femme qui a fait le voyage avec lui en Arizona. Elle me disait que c'était dur de voir les gens qu'on aime souffrir autant. Bref, je reviens sur Martin. Martin Latulippe a récemment partagé que depuis qu'il s'entraîne au ressenti, sur les conseils de son bon ami François Lemay, qui l'invite à de la conscience, depuis qu'il s'entraîne au ressenti, et non plus à la mesure, il a défoncé ses performances. Il est bien meilleur qu'avant. Il est en meilleure forme, ses performances, ses temps de course sont meilleurs, ses temps de vélo sont meilleurs, bref. Si j'ai tout bien suivi... Depuis qu'il écoute son corps, depuis qu'il écoute ses ressentis, qu'il ne fait pas ce qui est logique mais qu'il fait ce qu'il sent qui est juste, il performe mieux. Magnifique exemple, mon cher Martin, de ce qui est la performance équilibrée. Alex Boilly, j'en parlais juste avant, en l'occurrence, lorsqu'il forçait pour s'entraîner, se faisait mal et c'était un chemin de douleur, du moment où il a commencé à mettre... de la conscience sur sa préparation physique et de s'entraîner différemment, il a pris du plaisir à s'entraîner. Donc là encore, la performance équilibrée doit tenir compte visiblement de ce qui se passe à l'intérieur de soi en termes d'émotion, de ressenti, de perception. Je reviens sur le business, on est exactement au même endroit. Lorsqu'on parle de discipline, on parle de s'astreindre à faire ce qui doit être fait pour obtenir le résultat qui doit être obtenu. Bien. Le problème, c'est quand on n'a pas envie. Parce que si on avait envie de faire toutes ces petites choses qui doivent être faites, ben, on les ferait, puis on aurait le succès. Lorsqu'on va payer des fortunes des coachs business, ça ne va pas être pour découvrir des stratégies de fou. Lorsqu'on va engager un coach sportif hyper réputé, ce n'est pas pour qu'il nous fasse faire des exercices qui n'existent pas. Dans les deux cas, business... ou peu importe on va nous faire faire des choses que l'on sait déjà que l'on devrait faire mais on va payer le coach en gros pour qu'ils nous disent est taf et des exos et puis que pendant la semaine on se parle pas on sait que la semaine d'après on va avoir des comptes à rendre c'est comme quand je vais chez la nutritionniste je vais mon je sais que je vais monter sur la balance la semaine prochaine donc j'ai intérêt à m'astreindre à faire ce qui doit être fait mais encore une fois alors que l'on sait La simplicité de ce qui doit être fait. Pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas ? Pourquoi est-ce qu'on n'en a pas envie ? Pourquoi est-ce que notre système évite absolument de faire ça ? Et comme notre système inconscient est inconscient, les évitements que l'on met en place, on va se mettre à les justifier de façon consciente. Oui, mais non, je pense que ça, ce n'est pas pour moi la visibilité sur les réseaux sociaux, j'ai envie de trouver des clients différemment, j'ai envie d'attirer des clients. Ça part juste d'un espace où en fait, tu es terrorisé de montrer ta gueule en vidéo ou de raconter ta vie sur Facebook et Instagram. Donc tu crois que tu as besoin de mettre en place une stratégie parce qu'en fait tu as la trouille. d'être visible. Tu ne vas pas faire les petites choses qui doivent être faites sur une base régulière de façon constante sur la durée parce qu'en fait ça t'emmerde. Mais pourquoi ça t'emmerde ? Pourquoi c'est si difficile finalement ? Qu'est-ce qui représenterait, qu'est-ce qui serait le problème de faire ça ? Ah ça m'ennuie, c'est dur, je m'amuse pas. Mais tout ça sont des évitements ou sur lesquels quand on va poser notre conscience dessus, on va essayer de se trouver une raison rationnelle et logique pour justifier. Le fait que cette tâche simple, on n'a pas envie de la faire. J'ai récemment traversé un processus personnel, et quand je dis récemment, c'est vraiment ces derniers jours, ces dernières semaines, où mon corps a décidé qu'il allait me foutre à genoux pour me passer un message parce que je n'écoutais pas. Cette année 2024, je tourne ce podcast aujourd'hui, on est le 24 décembre, j'ai la chanson de Maria Carey de Noël dans la tête depuis ce matin. Cette année 2024 a été vraiment challengeante parce que je me suis arraché les cheveux, littéralement, depuis à peu près février-mars, et encore très récemment c'était là. J'avais des symptômes cardiaques de type extra-systole, c'est-à-dire, si tu ne sais pas ce que c'est une extra-systole, c'est ton cœur saute une pulsation. Donc il bat de façon régulière et à un moment donné, au lieu de se remplir et de se vider, il va se remplir, remplir, remplir, remplir, remplir, remplir, il va sauter une pulsation et après, bam, il va se vider d'un coup. Donc autant dire que quand le cœur se remplit, tu sens un truc, un vide qui se remplit dedans, là, et d'un seul coup, boum, une pulsation cardiaque est deux fois plus importante. Ça fait bizarre, ça fait bizarre. D'avoir des symptômes cardiaques, là, tu t'inquiètes un peu pour ta santé, tu prends ça au sérieux. Et donc, à cause de ces symptômes et à force petit à petit, j'ai continué de tirer sur la corde parce que je savais qu'ils étaient là, mais j'étais trop focus sur ce que j'étais censé faire pour faire tourner la boutique de l'entreprise, parce que toute la famille attend après ces revenus-là pour bouffer, payer le loyer et compagnie. Donc je m'étais mis de la pression par rapport à ça. Et quand on est revenu du Canada mi-novembre, en fait, c'est comme si le décalage horaire m'avait achevé. On est allé en Amérique du Nord, là, franchement, sur les 15 dernières années, je pense que je suis allé 10 fois en Amérique du Nord. Donc le décalage horaire, celui-là, je le connais bien. Il ne m'avait jamais fait ça. Là, pendant des semaines, littéralement pendant 3, 4, 5 jours, j'étais apathique, complètement... vidée de mon énergie, ça ne revenait pas. Je dormais mal et la journée j'étais complètement à plat. Donc évidemment dans l'équipe de Concordia, j'ai Stéphanie qui est naturopathe, j'ai mon pote Renaud qui m'a filé quelques conseils aussi, Renaud Richet qui est formateur de naturopathe. Et donc je commence à prendre soin de ma vitalité en ajustant ce que je mange, comment je le mange, essayer de manger moins d'écrans, etc. Bref. Je prends soin de ça. Sauf qu'évidemment, je ne me contente pas de traiter les symptômes. Vous vous doutez bien que moi je vais voir pourquoi les symptômes sont apparus. Et vu que là, ça m'avait carrément foutu à genoux, j'ai pris ça au sérieux et ce que j'avais reporté de faire depuis tout ce temps, je suis allé demander à ma femme et au reste de l'équipe, Élodie, Séverine, comment ça se fait que je suis en train de vivre ça ? Et le message était assez simple, c'est que toute ma vie, j'ai cru que je n'avais de valeur que par ce que je faisais. J'ai cru que la valeur que j'avais en tant que personne n'était visible pour les autres qu'à partir de ce que je faisais. Et donc c'était les tâches, les actions qui étaient importantes. Autrement dit, ce que je suis n'avait pas de valeur. Et donc il y avait toute cette stratégie qui s'était mise en place, en considérant que c'est parce que je fais quelque chose de valeur que j'ai de la valeur personnelle, qui me poussait à faire, à faire, à faire, parce que si j'arrête de faire, et bien en fait j'ai plus de valeur pour les autres, je ne sers plus à rien, bref, tout ça c'est des histoires qu'on se rencontre inconsciemment évidemment, notre mécanisme inconscient, on n'en a pas toujours accès. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que ça a été la première étape et la deuxième étape, juste après, ça a été d'octroyer aux gens, aux autres, au monde, de leur concéder le droit de ne pas m'aimer. Encore une fois, une histoire d'estime de soi et de valeur personnelle. En comprenant que je ne suis pas ce que je fais mais que je suis ce que je suis. En comprenant que ce que je suis a tellement de valeur que si les autres me critiquent, à la limite, ce n'est pas bien grave. donc c'est de la conscience de ma valeur personnelle, d'un seul coup j'observe un truc. C'est que toutes ces petites tâches que ces 18 dernières années je m'assurais de ne pas faire parce que c'était souffrant, je les déléguais, je m'en débarrassais, bref, je gesticulais pour ne pas avoir à faire ces petites tâches, aujourd'hui j'ai envie de les faire. Alors, est-ce que c'est vraiment de la discipline que de faire quelque chose qu'on a envie ? Probablement pas. La discipline ne va encore une fois parler que de ce qu'on s'inflige, de ce à quoi on s'astreint. Pourtant, aujourd'hui, je vois bien que les résultats business que j'ai depuis un mois sont... bien plus léger à obtenir et bien plus intéressant et bien plus joyeux et plaisant à avoir, à vivre, parce que le chemin est agréable, parce que je pose les actions simples, légères, joyeuses et agiles, parce que j'ai envie de bosser comme ça, et non plus de m'astreindre à faire ce qui doit supposément être fait dans le monde du business et de l'entrepreneuriat et patati et patata. Donc aujourd'hui j'ai envie de faire toutes ces actions, donc du coup je les fais, et donc du coup les résultats arrivent mais en quelques jours. Les résultats arrivent parce que les actions qui doivent être faites ne sont plus évitées. Tout simplement pourquoi ? Parce que jusque-là, ça parlait de quelque chose qui était, sur le plan de l'ego qui cherche à me protéger, protéger ma valeur intrinsèque, en tout cas ce qu'il croit qu'elle est, toutes ces petites tâches n'étaient pas à la hauteur de qui je suis. T'imagines ? C'était, non, moi je suis trop bien pour tout ça, tu vois ? Donc ça me crispait l'idée de faire ces tâches-là. Alors qu'aujourd'hui... c'est comme si l'humilité avait remplacé l'arrogance, c'est comme si le détachement avait remplacé l'avidité, et que je ne fais plus les choses pour obtenir de l'argent, de la reconnaissance ou quoi, mais je le fais pour le faire parce que je sais que c'est bon de le faire. Et donc pour moi, il n'y a plus de discipline ici. Autrement dit, il est totalement possible d'avoir envie de faire ce qu'on est censé faire. d'obtenir les résultats qu'on veut, voire même des résultats supérieurs, avec dix fois plus de légèreté, de facilité, de fluidité qu'avant, simplement si on comprend pourquoi est-ce qu'on évite de faire ces tâches qu'on sait qu'on devrait faire. Pourquoi est-ce que j'évite ? Pourquoi est-ce que j'ai pas envie ? Je les évite parce que j'en ai pas envie, ou parce que ça me fait peur. Mais pourquoi j'en ai pas envie ? Pourquoi ça me fait peur ? De comprendre ça va te permettre de ne plus avoir besoin de t'infliger la souffrance de la discipline et la douleur sur le chemin pour obtenir un résultat et avoir mérité ton succès, même si ça fait des centaines d'années que tout le monde croit que c'est comme ça que ça marche. Il se trouve que ce podcast a justement pour but de te montrer une autre voie. Donc je crois que la vraie question que je t'invite à te poser, c'est pourquoi j'ai pas envie ? Qu'est-ce que ça représenterait comme menace symbolique de quand même faire ça ? Au-delà de la souffrance que ça va créer en soi, parce que quand notre corps essaye de nous faire éviter quelque chose, c'est parce qu'il prend très au sérieux une menace symbolique qu'il croit qui existe. Et donc, il se démerde pour mettre en place des schémas d'évitement. Donc quelle serait la menace symbolique qui serait représentée par le fait que tu poses quand même ces actions ? Au-delà de la douleur, au-delà de la souffrance de les poser. Pourquoi ça t'emmerde autant ? Pourquoi ça te fait si peur ? Symboliquement, qu'est-ce que ça représenterait de poser ces actes-là ? En ayant la réponse à ça, tu vas avoir de la clarté sur pourquoi ton système se démerde à éviter d'aller dans cette direction-là. Et tu vas pouvoir du coup, en conscience, eh bien... Dissoudre le mécanisme qui fait que tu évites, que tu n'as pas envie ou que tu as peur. Et donc, tu vas te mettre à avoir envie, tu vas te mettre à prendre du plaisir à faire ces choses-là. Et donc, tu vas te mettre à avoir le succès tant attendu. L'autre question que j'avais envie de regarder avec vous, c'était qu'est-ce qui crée ce si grand besoin de résultat, de réussir, d'être meilleur, d'être le meilleur ? J'ai remarqué récemment, d'ailleurs je l'ai posté sur mon fil Facebook aujourd'hui, 24 décembre 2024, est-ce que vraiment ça te donne envie de prendre un accompagnement chez un professionnel, encore une fois qu'il soit business, sportif ou autre, lorsque cette personne passe chaque jour que Dieu fait à te raconter à quel point il est formidable, à quel point il a des clients, regarde son chiffre d'affaires, qu'il a encore célébré un nouveau client dans son programme X. qui fait un... Il tourne un réel en vidéo verticale, une vidéo courte, dans l'avion pour te raconter une leçon de vie, machin, en n'ommettant pas de te montrer qu'il est en première classe. Moi, je me pose la question, en fait, d'où ça part, ce besoin ? de regardez-moi ce besoin parce que c'est la même chose, pardon, c'est la même chose, c'est le même mécanisme à l'intérieur de regardez-moi, regardez-moi, regardez-moi que j'ai besoin d'être le meilleur parce qu'en fait, on cherche à être reconnu. Lorsqu'il y a ce besoin-là, on cherche à être reconnu. Celui ou celle qui a absolument besoin d'être performant, d'être le meilleur, il cherche à être vu par papa ou par maman, en l'occurrence. C'est juste ça, c'est un égo blessé qui se démène et qui gesticule pour obtenir quelque chose qu'il a l'impression qu'il n'a jamais eu. C'est finalement assez simple, on est sur des mécanismes freudiens basiques. Moi vraiment j'aimerais te proposer de te poser la question pourquoi est-ce que tu as besoin d'être le meilleur ? Ou alors pourquoi est-ce que totalement tu t'en fous à quel point même tu pourrais te ramener à critiquer les gens qui veulent être les meilleurs ? Parce que être pour ou contre, c'est là encore la même chose. Comme disait Coluche, je suis ni pour ni contre, bien au contraire. Alors on trouve ça drôle parce que ça a l'air d'être un piège, mais en fait... Je suis ni pour ni contre. Je suis à un autre endroit. Parce que je ne suis pas obligé de choisir d'être pour ou contre quelque chose. Si j'en ai absolument rien à foutre, je ne suis ni pour ni contre. Donc, est-ce que c'est vraiment important ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que c'est vraiment impossible de chercher la performance ? Si oui, pourquoi ? Quelle serait, encore une fois, on est toujours sur la même chose, quelle serait la menace d'être le meilleur ou de ne pas être le meilleur ? Quelle serait la menace de chercher à l'être ? ou d'absolument chercher à ne pas l'être. Parce que là, tu peux avoir un joli sabotage du rebelle qui va prendre soin de lui ou d'elle, qui va prendre soin de sa famille et de ses proches, mais qui va se démerder pour échouer au niveau professionnel parce qu'il croit, ou elle croit, qu'il y a besoin de sacrifier l'espace pro pour pouvoir prendre soin du perso et de la famille. Donc là encore, on peut avoir un mécanisme à identifier. Je me rends compte que ce podcast est bien, bien riche. En 20 minutes, 20-25 minutes... Déjà déposer vraiment beaucoup de choses. J'ai pas envie d'aller tellement plus loin aujourd'hui. Je pense que c'était important pour moi simplement de te partager cette histoire de discipline qui est survalorisée très clairement. De te redire à quel point je ne crois pas, mais alors tellement j'achète pas l'idée qu'il faut souffrir pour réussir. Pour moi c'est juste impossible, c'est juste un contresens. Parce que le succès ne te permettra pas d'être heureux. Clairement pas. J'espère que tu as conscience que le succès n'est pas une ligne d'arrivée. Si tu crois que tu auras enfin la paix, ou que tu seras enfin heureux lorsque tu auras X, Y ou Z, c'est que tu crois que le succès, que le bonheur est une ligne d'arrivée. Or, tu le sais depuis très longtemps, le bonheur c'est pas la destination, c'est le chemin. Bref. Ben en fait c'est carrément ça. Le bonheur c'est d'être heureux tous les jours, pas de serrer les dents en espérant que. Parce que je me rappellerai toujours ce que me disait mon pote David, David Smetanin, qui est un champion olympique de natation paralympique, qui est originaire de Grenoble, et on s'est connus là-bas, à Grenoble, et ça fait de nombreuses années que David, il roule en Porsche. Et je dis, putain, c'est une bagnole classe, une belle Porsche en plus, vraiment, il a du goût l'animal. Il me dit, ouais, tu sais, j'ai toujours rêvé d'avoir une Porsche, et un jour, je me suis offert ma Porsche, et puis 3-4 mois plus tard, c'était juste 4 roues et un volant. Voilà. Donc le succès, c'était pas d'avoir une Porsche, parce qu'aujourd'hui, c'est sa bagnole, il roule avec, mais vraiment, il s'en fout. Donc, tout ce pognon dépensé pour un truc dont tu te fous à peine six mois plus tard, est-ce que vraiment ça valait le coup de mettre autant d'énergie ? Je parle pas de David en particulier ici, je parle du mécanisme, du principe qui fait que tu te casses le cul à aller chercher des trucs et encore et encore et encore pour le gros rêve de... Pourquoi en fait ? Est-ce que vraiment, tu seras plus heureux quand tu l'auras ? Je crois que c'est Jim Carrey qui disait Je voudrais que tout le monde ait du succès et la fortune pour qu'il se rende compte que ce n'est pas la réponse. Autrement dit, ce n'est pas le fait d'atteindre un objectif soi-disant illusoire, de faire un tour du monde, de gagner au loto, de changer de maison, changer de mari. Ce n'est pas ça qui va vous rendre heureux. Ce qui va vous rendre heureux, c'est de prendre du plaisir chaque jour, de faire ce qui doit être fait, d'être ce que vous êtes. de prendre du plaisir dans les relations qui sont les vôtres, c'est-à-dire de virer aussi les relations qui sont toxiques et de vous donner cette permission-là. Mais en vrai, le bonheur, c'est le chemin. Le bonheur, c'est tous les jours où il n'est pas. Le bonheur est quotidien où il n'est pas. Mais il ne sera pas dans le futur. Il est maintenant où il n'est pas. Donc, je reviens sur la notion de discipline. Si s'infliger quelque chose ne fonctionne pas pour vous, ou si c'est douloureux et souffrant, même si ça produit des résultats, demandez-vous, est-ce que je suis vraiment si heureux que ça, que ces résultats aient eu un tel prix à payer ? Sur ma santé, ma vitalité, mon état d'esprit, mes relations. Parce qu'encore une fois, avoir du succès en business et beaucoup d'argent, c'est génial. Mais si ça te coûte ta santé ou ta famille, bah à quoi bon ? Enfin, franchement. Sauf si tu considères qu'en tant qu'être humain, tu n'as de valeur que par ton succès professionnel et l'argent que tu gagnes, la marque de ton téléphone ou le modèle de voiture dans lequel tu roules. Euh... Mais ça... peut tout ça nous inviter effectivement à définir ce qu'est le succès pour soi, la réussite, le bonheur, et à s'assurer que le chemin qu'on emprunte en direction de ce cap-là, qui est ce que l'on vise, que ce chemin soit joyeux, qu'on atteigne la ligne d'arrivée ou pas, en l'occurrence, parce qu'on peut très bien tous mourir demain, et... Et si sur les quelques secondes avant de mourir d'un accident violent, tu t'aperçois que tu as plus de regrets qu'autre chose, parce qu'en fait tu n'as pas atteint ce que tu voulais, et tu t'es à chaque fois dit Allez, ce dernier projet et après j'arrête. Allez, dès que j'aurai atteint les 10 000 euros par mois, dès que j'aurai atteint de revenus, je lèverai le pied. Mais en fait, ce n'est pas vrai. Parce que quand tu les auras, tu auras augmenté ton style de vie, et tu te démerderas pour avoir besoin d'argent, et tu continueras de courir après un truc. Si on est vraiment honnête, c'est ça qui est en train de se passer. Bien. Sur ce, les amis, je vous laisse. C'était important pour moi de vous partager tout ça parce que ça relève de prises de conscience récentes et que je me suis dit qu'un épisode là-dessus, eh bien, ça valait vraiment le coup. Je vous laisse, je vous souhaite une excellente fin de journée et je vous dis à très bientôt dans le podcast La Réalissance de la Performance. Et Kili Boy.

Description

Dans cet épisode audacieux, je remets en question l’idée que la discipline est indispensable à la réussite.


Explorons comment la souffrance et les obligations imposées peuvent, en réalité, nous détourner de la performance, et créer de la souffrance au travail de façon inutile et contre-productive.

À travers des exemples personnels, sportifs et professionnels, je te montre l’importance d’écouter ton intuition et de suivre tes ressentis pour créer des résultats plus alignés et un management plus humain, sans douleur inutile.


Découvre comment remplacer la discipline et la souffrance par la conscience, le bonheur, et le plaisir, pour atteindre des succès plus légers et durables, pour toi et pour le bien-être des salariés.

Cette approche ancrée dans le développement personnel et la motivation ouvre une nouvelle voie vers un leadership naturel et une vie plus épanouie.


Une réflexion différente pour repenser notre approche de la motivation, du management et du business.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les amis, ici Cédric Esserméant, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast L'art et la science de la performance équilibrée. Aujourd'hui, un épisode sur l'inutilité de la discipline pour réussir... Ah, je sais que c'est pas ce qu'on vous dit, c'est pas ce que vous avez entendu, je pense que c'est la raison pour laquelle... Mais ça vous parle, c'est la raison pour laquelle vous êtes en train d'écouter cet épisode. Bienvenue donc dans cet épisode sur la discipline. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Effectivement, tout le monde vous dira que la discipline est absolument nécessaire pour réussir. J'ai un problème avec cette idée, parce que j'y crois pas. En fait, j'y crois pas parce que ça m'arrange pas. La discipline, moi, j'aime pas ça. C'est techniquement simplement le phénomène de s'infliger quelque chose, de s'imposer quelque chose. C'est la définition de la discipline, c'est un ensemble de règles que l'on s'impose à soi-même ou qu'on impose à une personne ou à un groupe de personnes. Il se trouve que, vous avez peut-être déjà entendu que le mot travail, ça vient de tripalium, qui était un outil de torture. Et bien en fait, pour la discipline, c'est un peu le même délire. Une discipline, c'est le nom d'une punition. c'est le conseil de discipline tu vois par exemple mais c'est aussi le nom d'un fouet c'est le nom d'un objet torture la discipline 1 et c'est fou parce que pourtant pourtant Dès que tu vas payer un coach business, un coach sportif ou quoi que ce soit, ils vont t'expliquer que la discipline fait partie de l'équation du succès. Ils vont te dire, il faut faire des choses simples, répéter dans le temps, et avec discipline, assiduité, constance, et c'est ça qui amène au succès. Et si tu ne respectes pas cette règle, tu n'auras pas de succès. Autrement dit, discipline égale succès, évitement de discipline égale évitement de succès. Alors c'est simple, effectivement, tout le monde le sait que c'est les choses simples qui, répétées dans le temps, vont amener le succès. Le problème, c'est pas ça. Le problème, c'est la discipline. La discipline qui dit j'ai pas envie, mais je me force Et là commence le chemin de souffrance. Et pour moi, si tu veux, on est vraiment sur l'apologie de la discipline, c'est littéralement l'apologie de la souffrance sur le chemin comme étant une constante irrémédiable, comme étant un élément indispensable à la réussite. Autrement dit, on est encore une fois dans un élément qui vient justifier, corroborer, appuyer l'idée que La douleur est nécessaire au succès. Comme tu le sais, c'est pas trop le délire de ce podcast. Donc, explorons un petit peu les différentes questions de est-ce que vraiment s'imposer de faire ce qui doit être fait pour obtenir le résultat qui veut être obtenu est la seule façon de réussir ? On ira aussi sur, éventuellement, qu'est-ce qui crée ce si grand besoin de résultat, de réussir, d'être meilleur ? Je pense que vous vous doutez de la réponse. Bien ! Il y a des chances que toute ta vie, on t'ait dit Pourquoi est-ce que tu vas faire ça ? C'est pas logique. Je suis persuadé qu'on te l'a déjà dit plein de fois. Tes parents, les gens à l'école, tes copains, les amis au boulot. Mais voyons, c'est pas logique. Pourquoi tu ferais ça ? Lorsqu'on suit cette culture populaire-là, on part du principe qu'il n'y a que ce qui est logique qui est bon. Déjà là, ça commence mal. Parce que parfois, l'intuition, le sentiment que l'on doit faire quelque chose qui ne relève absolument pas de la logique, mais que c'est ça la bonne chose à faire, en fait, cette intuition a souvent été... le cadeau sur le chemin, le putain j'ai tellement bien fait de m'écouter. D'ailleurs, d'ailleurs on se dit souvent je le savais j'aurais dû m'écouter au moment où on est en train de se taper une galère qu'on aurait préféré ne pas se taper. Donc clairement on sait, on sent que si on avait écouté son intuition on serait pas en train de se taper la merde qu'on est en train de se taper et donc d'avoir besoin d'assumer de réparer les conneries. Je le savais, j'aurais dû m'écouter. Autrement dit, on a écouté la voix de la raison et de la logique plutôt que la sensation à l'intérieur de soi. Je discutais il y a quelques jours à peine avec deux coachs sportifs. Je suis dans une salle de crossfit et il y a trois personnes dans le staff. Je discutais avec deux d'entre eux. Et on parlait de l'importance de revenir au ressenti dans la performance sportive. Vous savez que dans ce podcast, je fais énormément de parallèles avec le sport parce que la performance sportive... et la performance de vie. Ça peut être en affaire, mais pour moi, un couple heureux, c'est de la performance. Une belle complicité avec ses enfants, c'est de la performance aussi. Donc on parle de performance équilibrée, bien sûr. Et donc je discute avec ces deux coachs sportifs, on parle de cette tendance qui est vraiment d'actualité, qui est en train d'enfler de plus en plus, qui, dans le monde du sport, et notamment de la performance sportive, qui est en train de quitter l'absolu scientisme. De tout mesurer, de tout contrôler, de savoir mettre des chiffres absolument de partout sur ses pulsations cardiaques, le nombre de tours de terrain, le combien de minutes j'ai couru, de faire des moyennes, des statistiques. Et de plus en plus, on a des athlètes qui sont en train de s'entraîner au ressenti. C'est-à-dire qu'ils sentent lorsqu'ils sont en forme ou pas. Ils sentent lorsqu'ils veulent aller s'entraîner ou pas. Ils sentent lorsqu'ils sont dans la bonne zone cardiaque pour s'entraîner. Ils sentent lorsque leur corps leur dit arrête tout, tu vas tout péter Tu vas tout casser. Ils le sentent. Un gars que je connais, que tu connais peut-être aussi, qui s'appelle Martin Latulippe, ce gars-là, je ne sais pas s'il aime ça ou pas, mais en tout cas, il le fait, il fait des Ironman. Ironman, c'est un triathlon, mais en dix fois pire. Je ne me souviens plus des volumes. Mais en gros, ils courent je ne sais pas combien de bornes de natation. Ensuite, ils se mangent 180 bornes de vélo. Et ensuite, ils se font un 42 km de course à pied. Autant dire, j'ai un copain, Alex Boilly, qui a fait ça récemment. Il a mis 15 heures, 15 heures de course de souffrance. Je connais une femme qui a fait le voyage avec lui en Arizona. Elle me disait que c'était dur de voir les gens qu'on aime souffrir autant. Bref, je reviens sur Martin. Martin Latulippe a récemment partagé que depuis qu'il s'entraîne au ressenti, sur les conseils de son bon ami François Lemay, qui l'invite à de la conscience, depuis qu'il s'entraîne au ressenti, et non plus à la mesure, il a défoncé ses performances. Il est bien meilleur qu'avant. Il est en meilleure forme, ses performances, ses temps de course sont meilleurs, ses temps de vélo sont meilleurs, bref. Si j'ai tout bien suivi... Depuis qu'il écoute son corps, depuis qu'il écoute ses ressentis, qu'il ne fait pas ce qui est logique mais qu'il fait ce qu'il sent qui est juste, il performe mieux. Magnifique exemple, mon cher Martin, de ce qui est la performance équilibrée. Alex Boilly, j'en parlais juste avant, en l'occurrence, lorsqu'il forçait pour s'entraîner, se faisait mal et c'était un chemin de douleur, du moment où il a commencé à mettre... de la conscience sur sa préparation physique et de s'entraîner différemment, il a pris du plaisir à s'entraîner. Donc là encore, la performance équilibrée doit tenir compte visiblement de ce qui se passe à l'intérieur de soi en termes d'émotion, de ressenti, de perception. Je reviens sur le business, on est exactement au même endroit. Lorsqu'on parle de discipline, on parle de s'astreindre à faire ce qui doit être fait pour obtenir le résultat qui doit être obtenu. Bien. Le problème, c'est quand on n'a pas envie. Parce que si on avait envie de faire toutes ces petites choses qui doivent être faites, ben, on les ferait, puis on aurait le succès. Lorsqu'on va payer des fortunes des coachs business, ça ne va pas être pour découvrir des stratégies de fou. Lorsqu'on va engager un coach sportif hyper réputé, ce n'est pas pour qu'il nous fasse faire des exercices qui n'existent pas. Dans les deux cas, business... ou peu importe on va nous faire faire des choses que l'on sait déjà que l'on devrait faire mais on va payer le coach en gros pour qu'ils nous disent est taf et des exos et puis que pendant la semaine on se parle pas on sait que la semaine d'après on va avoir des comptes à rendre c'est comme quand je vais chez la nutritionniste je vais mon je sais que je vais monter sur la balance la semaine prochaine donc j'ai intérêt à m'astreindre à faire ce qui doit être fait mais encore une fois alors que l'on sait La simplicité de ce qui doit être fait. Pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas ? Pourquoi est-ce qu'on n'en a pas envie ? Pourquoi est-ce que notre système évite absolument de faire ça ? Et comme notre système inconscient est inconscient, les évitements que l'on met en place, on va se mettre à les justifier de façon consciente. Oui, mais non, je pense que ça, ce n'est pas pour moi la visibilité sur les réseaux sociaux, j'ai envie de trouver des clients différemment, j'ai envie d'attirer des clients. Ça part juste d'un espace où en fait, tu es terrorisé de montrer ta gueule en vidéo ou de raconter ta vie sur Facebook et Instagram. Donc tu crois que tu as besoin de mettre en place une stratégie parce qu'en fait tu as la trouille. d'être visible. Tu ne vas pas faire les petites choses qui doivent être faites sur une base régulière de façon constante sur la durée parce qu'en fait ça t'emmerde. Mais pourquoi ça t'emmerde ? Pourquoi c'est si difficile finalement ? Qu'est-ce qui représenterait, qu'est-ce qui serait le problème de faire ça ? Ah ça m'ennuie, c'est dur, je m'amuse pas. Mais tout ça sont des évitements ou sur lesquels quand on va poser notre conscience dessus, on va essayer de se trouver une raison rationnelle et logique pour justifier. Le fait que cette tâche simple, on n'a pas envie de la faire. J'ai récemment traversé un processus personnel, et quand je dis récemment, c'est vraiment ces derniers jours, ces dernières semaines, où mon corps a décidé qu'il allait me foutre à genoux pour me passer un message parce que je n'écoutais pas. Cette année 2024, je tourne ce podcast aujourd'hui, on est le 24 décembre, j'ai la chanson de Maria Carey de Noël dans la tête depuis ce matin. Cette année 2024 a été vraiment challengeante parce que je me suis arraché les cheveux, littéralement, depuis à peu près février-mars, et encore très récemment c'était là. J'avais des symptômes cardiaques de type extra-systole, c'est-à-dire, si tu ne sais pas ce que c'est une extra-systole, c'est ton cœur saute une pulsation. Donc il bat de façon régulière et à un moment donné, au lieu de se remplir et de se vider, il va se remplir, remplir, remplir, remplir, remplir, remplir, il va sauter une pulsation et après, bam, il va se vider d'un coup. Donc autant dire que quand le cœur se remplit, tu sens un truc, un vide qui se remplit dedans, là, et d'un seul coup, boum, une pulsation cardiaque est deux fois plus importante. Ça fait bizarre, ça fait bizarre. D'avoir des symptômes cardiaques, là, tu t'inquiètes un peu pour ta santé, tu prends ça au sérieux. Et donc, à cause de ces symptômes et à force petit à petit, j'ai continué de tirer sur la corde parce que je savais qu'ils étaient là, mais j'étais trop focus sur ce que j'étais censé faire pour faire tourner la boutique de l'entreprise, parce que toute la famille attend après ces revenus-là pour bouffer, payer le loyer et compagnie. Donc je m'étais mis de la pression par rapport à ça. Et quand on est revenu du Canada mi-novembre, en fait, c'est comme si le décalage horaire m'avait achevé. On est allé en Amérique du Nord, là, franchement, sur les 15 dernières années, je pense que je suis allé 10 fois en Amérique du Nord. Donc le décalage horaire, celui-là, je le connais bien. Il ne m'avait jamais fait ça. Là, pendant des semaines, littéralement pendant 3, 4, 5 jours, j'étais apathique, complètement... vidée de mon énergie, ça ne revenait pas. Je dormais mal et la journée j'étais complètement à plat. Donc évidemment dans l'équipe de Concordia, j'ai Stéphanie qui est naturopathe, j'ai mon pote Renaud qui m'a filé quelques conseils aussi, Renaud Richet qui est formateur de naturopathe. Et donc je commence à prendre soin de ma vitalité en ajustant ce que je mange, comment je le mange, essayer de manger moins d'écrans, etc. Bref. Je prends soin de ça. Sauf qu'évidemment, je ne me contente pas de traiter les symptômes. Vous vous doutez bien que moi je vais voir pourquoi les symptômes sont apparus. Et vu que là, ça m'avait carrément foutu à genoux, j'ai pris ça au sérieux et ce que j'avais reporté de faire depuis tout ce temps, je suis allé demander à ma femme et au reste de l'équipe, Élodie, Séverine, comment ça se fait que je suis en train de vivre ça ? Et le message était assez simple, c'est que toute ma vie, j'ai cru que je n'avais de valeur que par ce que je faisais. J'ai cru que la valeur que j'avais en tant que personne n'était visible pour les autres qu'à partir de ce que je faisais. Et donc c'était les tâches, les actions qui étaient importantes. Autrement dit, ce que je suis n'avait pas de valeur. Et donc il y avait toute cette stratégie qui s'était mise en place, en considérant que c'est parce que je fais quelque chose de valeur que j'ai de la valeur personnelle, qui me poussait à faire, à faire, à faire, parce que si j'arrête de faire, et bien en fait j'ai plus de valeur pour les autres, je ne sers plus à rien, bref, tout ça c'est des histoires qu'on se rencontre inconsciemment évidemment, notre mécanisme inconscient, on n'en a pas toujours accès. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que ça a été la première étape et la deuxième étape, juste après, ça a été d'octroyer aux gens, aux autres, au monde, de leur concéder le droit de ne pas m'aimer. Encore une fois, une histoire d'estime de soi et de valeur personnelle. En comprenant que je ne suis pas ce que je fais mais que je suis ce que je suis. En comprenant que ce que je suis a tellement de valeur que si les autres me critiquent, à la limite, ce n'est pas bien grave. donc c'est de la conscience de ma valeur personnelle, d'un seul coup j'observe un truc. C'est que toutes ces petites tâches que ces 18 dernières années je m'assurais de ne pas faire parce que c'était souffrant, je les déléguais, je m'en débarrassais, bref, je gesticulais pour ne pas avoir à faire ces petites tâches, aujourd'hui j'ai envie de les faire. Alors, est-ce que c'est vraiment de la discipline que de faire quelque chose qu'on a envie ? Probablement pas. La discipline ne va encore une fois parler que de ce qu'on s'inflige, de ce à quoi on s'astreint. Pourtant, aujourd'hui, je vois bien que les résultats business que j'ai depuis un mois sont... bien plus léger à obtenir et bien plus intéressant et bien plus joyeux et plaisant à avoir, à vivre, parce que le chemin est agréable, parce que je pose les actions simples, légères, joyeuses et agiles, parce que j'ai envie de bosser comme ça, et non plus de m'astreindre à faire ce qui doit supposément être fait dans le monde du business et de l'entrepreneuriat et patati et patata. Donc aujourd'hui j'ai envie de faire toutes ces actions, donc du coup je les fais, et donc du coup les résultats arrivent mais en quelques jours. Les résultats arrivent parce que les actions qui doivent être faites ne sont plus évitées. Tout simplement pourquoi ? Parce que jusque-là, ça parlait de quelque chose qui était, sur le plan de l'ego qui cherche à me protéger, protéger ma valeur intrinsèque, en tout cas ce qu'il croit qu'elle est, toutes ces petites tâches n'étaient pas à la hauteur de qui je suis. T'imagines ? C'était, non, moi je suis trop bien pour tout ça, tu vois ? Donc ça me crispait l'idée de faire ces tâches-là. Alors qu'aujourd'hui... c'est comme si l'humilité avait remplacé l'arrogance, c'est comme si le détachement avait remplacé l'avidité, et que je ne fais plus les choses pour obtenir de l'argent, de la reconnaissance ou quoi, mais je le fais pour le faire parce que je sais que c'est bon de le faire. Et donc pour moi, il n'y a plus de discipline ici. Autrement dit, il est totalement possible d'avoir envie de faire ce qu'on est censé faire. d'obtenir les résultats qu'on veut, voire même des résultats supérieurs, avec dix fois plus de légèreté, de facilité, de fluidité qu'avant, simplement si on comprend pourquoi est-ce qu'on évite de faire ces tâches qu'on sait qu'on devrait faire. Pourquoi est-ce que j'évite ? Pourquoi est-ce que j'ai pas envie ? Je les évite parce que j'en ai pas envie, ou parce que ça me fait peur. Mais pourquoi j'en ai pas envie ? Pourquoi ça me fait peur ? De comprendre ça va te permettre de ne plus avoir besoin de t'infliger la souffrance de la discipline et la douleur sur le chemin pour obtenir un résultat et avoir mérité ton succès, même si ça fait des centaines d'années que tout le monde croit que c'est comme ça que ça marche. Il se trouve que ce podcast a justement pour but de te montrer une autre voie. Donc je crois que la vraie question que je t'invite à te poser, c'est pourquoi j'ai pas envie ? Qu'est-ce que ça représenterait comme menace symbolique de quand même faire ça ? Au-delà de la souffrance que ça va créer en soi, parce que quand notre corps essaye de nous faire éviter quelque chose, c'est parce qu'il prend très au sérieux une menace symbolique qu'il croit qui existe. Et donc, il se démerde pour mettre en place des schémas d'évitement. Donc quelle serait la menace symbolique qui serait représentée par le fait que tu poses quand même ces actions ? Au-delà de la douleur, au-delà de la souffrance de les poser. Pourquoi ça t'emmerde autant ? Pourquoi ça te fait si peur ? Symboliquement, qu'est-ce que ça représenterait de poser ces actes-là ? En ayant la réponse à ça, tu vas avoir de la clarté sur pourquoi ton système se démerde à éviter d'aller dans cette direction-là. Et tu vas pouvoir du coup, en conscience, eh bien... Dissoudre le mécanisme qui fait que tu évites, que tu n'as pas envie ou que tu as peur. Et donc, tu vas te mettre à avoir envie, tu vas te mettre à prendre du plaisir à faire ces choses-là. Et donc, tu vas te mettre à avoir le succès tant attendu. L'autre question que j'avais envie de regarder avec vous, c'était qu'est-ce qui crée ce si grand besoin de résultat, de réussir, d'être meilleur, d'être le meilleur ? J'ai remarqué récemment, d'ailleurs je l'ai posté sur mon fil Facebook aujourd'hui, 24 décembre 2024, est-ce que vraiment ça te donne envie de prendre un accompagnement chez un professionnel, encore une fois qu'il soit business, sportif ou autre, lorsque cette personne passe chaque jour que Dieu fait à te raconter à quel point il est formidable, à quel point il a des clients, regarde son chiffre d'affaires, qu'il a encore célébré un nouveau client dans son programme X. qui fait un... Il tourne un réel en vidéo verticale, une vidéo courte, dans l'avion pour te raconter une leçon de vie, machin, en n'ommettant pas de te montrer qu'il est en première classe. Moi, je me pose la question, en fait, d'où ça part, ce besoin ? de regardez-moi ce besoin parce que c'est la même chose, pardon, c'est la même chose, c'est le même mécanisme à l'intérieur de regardez-moi, regardez-moi, regardez-moi que j'ai besoin d'être le meilleur parce qu'en fait, on cherche à être reconnu. Lorsqu'il y a ce besoin-là, on cherche à être reconnu. Celui ou celle qui a absolument besoin d'être performant, d'être le meilleur, il cherche à être vu par papa ou par maman, en l'occurrence. C'est juste ça, c'est un égo blessé qui se démène et qui gesticule pour obtenir quelque chose qu'il a l'impression qu'il n'a jamais eu. C'est finalement assez simple, on est sur des mécanismes freudiens basiques. Moi vraiment j'aimerais te proposer de te poser la question pourquoi est-ce que tu as besoin d'être le meilleur ? Ou alors pourquoi est-ce que totalement tu t'en fous à quel point même tu pourrais te ramener à critiquer les gens qui veulent être les meilleurs ? Parce que être pour ou contre, c'est là encore la même chose. Comme disait Coluche, je suis ni pour ni contre, bien au contraire. Alors on trouve ça drôle parce que ça a l'air d'être un piège, mais en fait... Je suis ni pour ni contre. Je suis à un autre endroit. Parce que je ne suis pas obligé de choisir d'être pour ou contre quelque chose. Si j'en ai absolument rien à foutre, je ne suis ni pour ni contre. Donc, est-ce que c'est vraiment important ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que c'est vraiment impossible de chercher la performance ? Si oui, pourquoi ? Quelle serait, encore une fois, on est toujours sur la même chose, quelle serait la menace d'être le meilleur ou de ne pas être le meilleur ? Quelle serait la menace de chercher à l'être ? ou d'absolument chercher à ne pas l'être. Parce que là, tu peux avoir un joli sabotage du rebelle qui va prendre soin de lui ou d'elle, qui va prendre soin de sa famille et de ses proches, mais qui va se démerder pour échouer au niveau professionnel parce qu'il croit, ou elle croit, qu'il y a besoin de sacrifier l'espace pro pour pouvoir prendre soin du perso et de la famille. Donc là encore, on peut avoir un mécanisme à identifier. Je me rends compte que ce podcast est bien, bien riche. En 20 minutes, 20-25 minutes... Déjà déposer vraiment beaucoup de choses. J'ai pas envie d'aller tellement plus loin aujourd'hui. Je pense que c'était important pour moi simplement de te partager cette histoire de discipline qui est survalorisée très clairement. De te redire à quel point je ne crois pas, mais alors tellement j'achète pas l'idée qu'il faut souffrir pour réussir. Pour moi c'est juste impossible, c'est juste un contresens. Parce que le succès ne te permettra pas d'être heureux. Clairement pas. J'espère que tu as conscience que le succès n'est pas une ligne d'arrivée. Si tu crois que tu auras enfin la paix, ou que tu seras enfin heureux lorsque tu auras X, Y ou Z, c'est que tu crois que le succès, que le bonheur est une ligne d'arrivée. Or, tu le sais depuis très longtemps, le bonheur c'est pas la destination, c'est le chemin. Bref. Ben en fait c'est carrément ça. Le bonheur c'est d'être heureux tous les jours, pas de serrer les dents en espérant que. Parce que je me rappellerai toujours ce que me disait mon pote David, David Smetanin, qui est un champion olympique de natation paralympique, qui est originaire de Grenoble, et on s'est connus là-bas, à Grenoble, et ça fait de nombreuses années que David, il roule en Porsche. Et je dis, putain, c'est une bagnole classe, une belle Porsche en plus, vraiment, il a du goût l'animal. Il me dit, ouais, tu sais, j'ai toujours rêvé d'avoir une Porsche, et un jour, je me suis offert ma Porsche, et puis 3-4 mois plus tard, c'était juste 4 roues et un volant. Voilà. Donc le succès, c'était pas d'avoir une Porsche, parce qu'aujourd'hui, c'est sa bagnole, il roule avec, mais vraiment, il s'en fout. Donc, tout ce pognon dépensé pour un truc dont tu te fous à peine six mois plus tard, est-ce que vraiment ça valait le coup de mettre autant d'énergie ? Je parle pas de David en particulier ici, je parle du mécanisme, du principe qui fait que tu te casses le cul à aller chercher des trucs et encore et encore et encore pour le gros rêve de... Pourquoi en fait ? Est-ce que vraiment, tu seras plus heureux quand tu l'auras ? Je crois que c'est Jim Carrey qui disait Je voudrais que tout le monde ait du succès et la fortune pour qu'il se rende compte que ce n'est pas la réponse. Autrement dit, ce n'est pas le fait d'atteindre un objectif soi-disant illusoire, de faire un tour du monde, de gagner au loto, de changer de maison, changer de mari. Ce n'est pas ça qui va vous rendre heureux. Ce qui va vous rendre heureux, c'est de prendre du plaisir chaque jour, de faire ce qui doit être fait, d'être ce que vous êtes. de prendre du plaisir dans les relations qui sont les vôtres, c'est-à-dire de virer aussi les relations qui sont toxiques et de vous donner cette permission-là. Mais en vrai, le bonheur, c'est le chemin. Le bonheur, c'est tous les jours où il n'est pas. Le bonheur est quotidien où il n'est pas. Mais il ne sera pas dans le futur. Il est maintenant où il n'est pas. Donc, je reviens sur la notion de discipline. Si s'infliger quelque chose ne fonctionne pas pour vous, ou si c'est douloureux et souffrant, même si ça produit des résultats, demandez-vous, est-ce que je suis vraiment si heureux que ça, que ces résultats aient eu un tel prix à payer ? Sur ma santé, ma vitalité, mon état d'esprit, mes relations. Parce qu'encore une fois, avoir du succès en business et beaucoup d'argent, c'est génial. Mais si ça te coûte ta santé ou ta famille, bah à quoi bon ? Enfin, franchement. Sauf si tu considères qu'en tant qu'être humain, tu n'as de valeur que par ton succès professionnel et l'argent que tu gagnes, la marque de ton téléphone ou le modèle de voiture dans lequel tu roules. Euh... Mais ça... peut tout ça nous inviter effectivement à définir ce qu'est le succès pour soi, la réussite, le bonheur, et à s'assurer que le chemin qu'on emprunte en direction de ce cap-là, qui est ce que l'on vise, que ce chemin soit joyeux, qu'on atteigne la ligne d'arrivée ou pas, en l'occurrence, parce qu'on peut très bien tous mourir demain, et... Et si sur les quelques secondes avant de mourir d'un accident violent, tu t'aperçois que tu as plus de regrets qu'autre chose, parce qu'en fait tu n'as pas atteint ce que tu voulais, et tu t'es à chaque fois dit Allez, ce dernier projet et après j'arrête. Allez, dès que j'aurai atteint les 10 000 euros par mois, dès que j'aurai atteint de revenus, je lèverai le pied. Mais en fait, ce n'est pas vrai. Parce que quand tu les auras, tu auras augmenté ton style de vie, et tu te démerderas pour avoir besoin d'argent, et tu continueras de courir après un truc. Si on est vraiment honnête, c'est ça qui est en train de se passer. Bien. Sur ce, les amis, je vous laisse. C'était important pour moi de vous partager tout ça parce que ça relève de prises de conscience récentes et que je me suis dit qu'un épisode là-dessus, eh bien, ça valait vraiment le coup. Je vous laisse, je vous souhaite une excellente fin de journée et je vous dis à très bientôt dans le podcast La Réalissance de la Performance. Et Kili Boy.

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Dans cet épisode audacieux, je remets en question l’idée que la discipline est indispensable à la réussite.


Explorons comment la souffrance et les obligations imposées peuvent, en réalité, nous détourner de la performance, et créer de la souffrance au travail de façon inutile et contre-productive.

À travers des exemples personnels, sportifs et professionnels, je te montre l’importance d’écouter ton intuition et de suivre tes ressentis pour créer des résultats plus alignés et un management plus humain, sans douleur inutile.


Découvre comment remplacer la discipline et la souffrance par la conscience, le bonheur, et le plaisir, pour atteindre des succès plus légers et durables, pour toi et pour le bien-être des salariés.

Cette approche ancrée dans le développement personnel et la motivation ouvre une nouvelle voie vers un leadership naturel et une vie plus épanouie.


Une réflexion différente pour repenser notre approche de la motivation, du management et du business.


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    Bonjour les amis, ici Cédric Esserméant, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast L'art et la science de la performance équilibrée. Aujourd'hui, un épisode sur l'inutilité de la discipline pour réussir... Ah, je sais que c'est pas ce qu'on vous dit, c'est pas ce que vous avez entendu, je pense que c'est la raison pour laquelle... Mais ça vous parle, c'est la raison pour laquelle vous êtes en train d'écouter cet épisode. Bienvenue donc dans cet épisode sur la discipline. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Effectivement, tout le monde vous dira que la discipline est absolument nécessaire pour réussir. J'ai un problème avec cette idée, parce que j'y crois pas. En fait, j'y crois pas parce que ça m'arrange pas. La discipline, moi, j'aime pas ça. C'est techniquement simplement le phénomène de s'infliger quelque chose, de s'imposer quelque chose. C'est la définition de la discipline, c'est un ensemble de règles que l'on s'impose à soi-même ou qu'on impose à une personne ou à un groupe de personnes. Il se trouve que, vous avez peut-être déjà entendu que le mot travail, ça vient de tripalium, qui était un outil de torture. Et bien en fait, pour la discipline, c'est un peu le même délire. Une discipline, c'est le nom d'une punition. c'est le conseil de discipline tu vois par exemple mais c'est aussi le nom d'un fouet c'est le nom d'un objet torture la discipline 1 et c'est fou parce que pourtant pourtant Dès que tu vas payer un coach business, un coach sportif ou quoi que ce soit, ils vont t'expliquer que la discipline fait partie de l'équation du succès. Ils vont te dire, il faut faire des choses simples, répéter dans le temps, et avec discipline, assiduité, constance, et c'est ça qui amène au succès. Et si tu ne respectes pas cette règle, tu n'auras pas de succès. Autrement dit, discipline égale succès, évitement de discipline égale évitement de succès. Alors c'est simple, effectivement, tout le monde le sait que c'est les choses simples qui, répétées dans le temps, vont amener le succès. Le problème, c'est pas ça. Le problème, c'est la discipline. La discipline qui dit j'ai pas envie, mais je me force Et là commence le chemin de souffrance. Et pour moi, si tu veux, on est vraiment sur l'apologie de la discipline, c'est littéralement l'apologie de la souffrance sur le chemin comme étant une constante irrémédiable, comme étant un élément indispensable à la réussite. Autrement dit, on est encore une fois dans un élément qui vient justifier, corroborer, appuyer l'idée que La douleur est nécessaire au succès. Comme tu le sais, c'est pas trop le délire de ce podcast. Donc, explorons un petit peu les différentes questions de est-ce que vraiment s'imposer de faire ce qui doit être fait pour obtenir le résultat qui veut être obtenu est la seule façon de réussir ? On ira aussi sur, éventuellement, qu'est-ce qui crée ce si grand besoin de résultat, de réussir, d'être meilleur ? Je pense que vous vous doutez de la réponse. Bien ! Il y a des chances que toute ta vie, on t'ait dit Pourquoi est-ce que tu vas faire ça ? C'est pas logique. Je suis persuadé qu'on te l'a déjà dit plein de fois. Tes parents, les gens à l'école, tes copains, les amis au boulot. Mais voyons, c'est pas logique. Pourquoi tu ferais ça ? Lorsqu'on suit cette culture populaire-là, on part du principe qu'il n'y a que ce qui est logique qui est bon. Déjà là, ça commence mal. Parce que parfois, l'intuition, le sentiment que l'on doit faire quelque chose qui ne relève absolument pas de la logique, mais que c'est ça la bonne chose à faire, en fait, cette intuition a souvent été... le cadeau sur le chemin, le putain j'ai tellement bien fait de m'écouter. D'ailleurs, d'ailleurs on se dit souvent je le savais j'aurais dû m'écouter au moment où on est en train de se taper une galère qu'on aurait préféré ne pas se taper. Donc clairement on sait, on sent que si on avait écouté son intuition on serait pas en train de se taper la merde qu'on est en train de se taper et donc d'avoir besoin d'assumer de réparer les conneries. Je le savais, j'aurais dû m'écouter. Autrement dit, on a écouté la voix de la raison et de la logique plutôt que la sensation à l'intérieur de soi. Je discutais il y a quelques jours à peine avec deux coachs sportifs. Je suis dans une salle de crossfit et il y a trois personnes dans le staff. Je discutais avec deux d'entre eux. Et on parlait de l'importance de revenir au ressenti dans la performance sportive. Vous savez que dans ce podcast, je fais énormément de parallèles avec le sport parce que la performance sportive... et la performance de vie. Ça peut être en affaire, mais pour moi, un couple heureux, c'est de la performance. Une belle complicité avec ses enfants, c'est de la performance aussi. Donc on parle de performance équilibrée, bien sûr. Et donc je discute avec ces deux coachs sportifs, on parle de cette tendance qui est vraiment d'actualité, qui est en train d'enfler de plus en plus, qui, dans le monde du sport, et notamment de la performance sportive, qui est en train de quitter l'absolu scientisme. De tout mesurer, de tout contrôler, de savoir mettre des chiffres absolument de partout sur ses pulsations cardiaques, le nombre de tours de terrain, le combien de minutes j'ai couru, de faire des moyennes, des statistiques. Et de plus en plus, on a des athlètes qui sont en train de s'entraîner au ressenti. C'est-à-dire qu'ils sentent lorsqu'ils sont en forme ou pas. Ils sentent lorsqu'ils veulent aller s'entraîner ou pas. Ils sentent lorsqu'ils sont dans la bonne zone cardiaque pour s'entraîner. Ils sentent lorsque leur corps leur dit arrête tout, tu vas tout péter Tu vas tout casser. Ils le sentent. Un gars que je connais, que tu connais peut-être aussi, qui s'appelle Martin Latulippe, ce gars-là, je ne sais pas s'il aime ça ou pas, mais en tout cas, il le fait, il fait des Ironman. Ironman, c'est un triathlon, mais en dix fois pire. Je ne me souviens plus des volumes. Mais en gros, ils courent je ne sais pas combien de bornes de natation. Ensuite, ils se mangent 180 bornes de vélo. Et ensuite, ils se font un 42 km de course à pied. Autant dire, j'ai un copain, Alex Boilly, qui a fait ça récemment. Il a mis 15 heures, 15 heures de course de souffrance. Je connais une femme qui a fait le voyage avec lui en Arizona. Elle me disait que c'était dur de voir les gens qu'on aime souffrir autant. Bref, je reviens sur Martin. Martin Latulippe a récemment partagé que depuis qu'il s'entraîne au ressenti, sur les conseils de son bon ami François Lemay, qui l'invite à de la conscience, depuis qu'il s'entraîne au ressenti, et non plus à la mesure, il a défoncé ses performances. Il est bien meilleur qu'avant. Il est en meilleure forme, ses performances, ses temps de course sont meilleurs, ses temps de vélo sont meilleurs, bref. Si j'ai tout bien suivi... Depuis qu'il écoute son corps, depuis qu'il écoute ses ressentis, qu'il ne fait pas ce qui est logique mais qu'il fait ce qu'il sent qui est juste, il performe mieux. Magnifique exemple, mon cher Martin, de ce qui est la performance équilibrée. Alex Boilly, j'en parlais juste avant, en l'occurrence, lorsqu'il forçait pour s'entraîner, se faisait mal et c'était un chemin de douleur, du moment où il a commencé à mettre... de la conscience sur sa préparation physique et de s'entraîner différemment, il a pris du plaisir à s'entraîner. Donc là encore, la performance équilibrée doit tenir compte visiblement de ce qui se passe à l'intérieur de soi en termes d'émotion, de ressenti, de perception. Je reviens sur le business, on est exactement au même endroit. Lorsqu'on parle de discipline, on parle de s'astreindre à faire ce qui doit être fait pour obtenir le résultat qui doit être obtenu. Bien. Le problème, c'est quand on n'a pas envie. Parce que si on avait envie de faire toutes ces petites choses qui doivent être faites, ben, on les ferait, puis on aurait le succès. Lorsqu'on va payer des fortunes des coachs business, ça ne va pas être pour découvrir des stratégies de fou. Lorsqu'on va engager un coach sportif hyper réputé, ce n'est pas pour qu'il nous fasse faire des exercices qui n'existent pas. Dans les deux cas, business... ou peu importe on va nous faire faire des choses que l'on sait déjà que l'on devrait faire mais on va payer le coach en gros pour qu'ils nous disent est taf et des exos et puis que pendant la semaine on se parle pas on sait que la semaine d'après on va avoir des comptes à rendre c'est comme quand je vais chez la nutritionniste je vais mon je sais que je vais monter sur la balance la semaine prochaine donc j'ai intérêt à m'astreindre à faire ce qui doit être fait mais encore une fois alors que l'on sait La simplicité de ce qui doit être fait. Pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas ? Pourquoi est-ce qu'on n'en a pas envie ? Pourquoi est-ce que notre système évite absolument de faire ça ? Et comme notre système inconscient est inconscient, les évitements que l'on met en place, on va se mettre à les justifier de façon consciente. Oui, mais non, je pense que ça, ce n'est pas pour moi la visibilité sur les réseaux sociaux, j'ai envie de trouver des clients différemment, j'ai envie d'attirer des clients. Ça part juste d'un espace où en fait, tu es terrorisé de montrer ta gueule en vidéo ou de raconter ta vie sur Facebook et Instagram. Donc tu crois que tu as besoin de mettre en place une stratégie parce qu'en fait tu as la trouille. d'être visible. Tu ne vas pas faire les petites choses qui doivent être faites sur une base régulière de façon constante sur la durée parce qu'en fait ça t'emmerde. Mais pourquoi ça t'emmerde ? Pourquoi c'est si difficile finalement ? Qu'est-ce qui représenterait, qu'est-ce qui serait le problème de faire ça ? Ah ça m'ennuie, c'est dur, je m'amuse pas. Mais tout ça sont des évitements ou sur lesquels quand on va poser notre conscience dessus, on va essayer de se trouver une raison rationnelle et logique pour justifier. Le fait que cette tâche simple, on n'a pas envie de la faire. J'ai récemment traversé un processus personnel, et quand je dis récemment, c'est vraiment ces derniers jours, ces dernières semaines, où mon corps a décidé qu'il allait me foutre à genoux pour me passer un message parce que je n'écoutais pas. Cette année 2024, je tourne ce podcast aujourd'hui, on est le 24 décembre, j'ai la chanson de Maria Carey de Noël dans la tête depuis ce matin. Cette année 2024 a été vraiment challengeante parce que je me suis arraché les cheveux, littéralement, depuis à peu près février-mars, et encore très récemment c'était là. J'avais des symptômes cardiaques de type extra-systole, c'est-à-dire, si tu ne sais pas ce que c'est une extra-systole, c'est ton cœur saute une pulsation. Donc il bat de façon régulière et à un moment donné, au lieu de se remplir et de se vider, il va se remplir, remplir, remplir, remplir, remplir, remplir, il va sauter une pulsation et après, bam, il va se vider d'un coup. Donc autant dire que quand le cœur se remplit, tu sens un truc, un vide qui se remplit dedans, là, et d'un seul coup, boum, une pulsation cardiaque est deux fois plus importante. Ça fait bizarre, ça fait bizarre. D'avoir des symptômes cardiaques, là, tu t'inquiètes un peu pour ta santé, tu prends ça au sérieux. Et donc, à cause de ces symptômes et à force petit à petit, j'ai continué de tirer sur la corde parce que je savais qu'ils étaient là, mais j'étais trop focus sur ce que j'étais censé faire pour faire tourner la boutique de l'entreprise, parce que toute la famille attend après ces revenus-là pour bouffer, payer le loyer et compagnie. Donc je m'étais mis de la pression par rapport à ça. Et quand on est revenu du Canada mi-novembre, en fait, c'est comme si le décalage horaire m'avait achevé. On est allé en Amérique du Nord, là, franchement, sur les 15 dernières années, je pense que je suis allé 10 fois en Amérique du Nord. Donc le décalage horaire, celui-là, je le connais bien. Il ne m'avait jamais fait ça. Là, pendant des semaines, littéralement pendant 3, 4, 5 jours, j'étais apathique, complètement... vidée de mon énergie, ça ne revenait pas. Je dormais mal et la journée j'étais complètement à plat. Donc évidemment dans l'équipe de Concordia, j'ai Stéphanie qui est naturopathe, j'ai mon pote Renaud qui m'a filé quelques conseils aussi, Renaud Richet qui est formateur de naturopathe. Et donc je commence à prendre soin de ma vitalité en ajustant ce que je mange, comment je le mange, essayer de manger moins d'écrans, etc. Bref. Je prends soin de ça. Sauf qu'évidemment, je ne me contente pas de traiter les symptômes. Vous vous doutez bien que moi je vais voir pourquoi les symptômes sont apparus. Et vu que là, ça m'avait carrément foutu à genoux, j'ai pris ça au sérieux et ce que j'avais reporté de faire depuis tout ce temps, je suis allé demander à ma femme et au reste de l'équipe, Élodie, Séverine, comment ça se fait que je suis en train de vivre ça ? Et le message était assez simple, c'est que toute ma vie, j'ai cru que je n'avais de valeur que par ce que je faisais. J'ai cru que la valeur que j'avais en tant que personne n'était visible pour les autres qu'à partir de ce que je faisais. Et donc c'était les tâches, les actions qui étaient importantes. Autrement dit, ce que je suis n'avait pas de valeur. Et donc il y avait toute cette stratégie qui s'était mise en place, en considérant que c'est parce que je fais quelque chose de valeur que j'ai de la valeur personnelle, qui me poussait à faire, à faire, à faire, parce que si j'arrête de faire, et bien en fait j'ai plus de valeur pour les autres, je ne sers plus à rien, bref, tout ça c'est des histoires qu'on se rencontre inconsciemment évidemment, notre mécanisme inconscient, on n'en a pas toujours accès. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que ça a été la première étape et la deuxième étape, juste après, ça a été d'octroyer aux gens, aux autres, au monde, de leur concéder le droit de ne pas m'aimer. Encore une fois, une histoire d'estime de soi et de valeur personnelle. En comprenant que je ne suis pas ce que je fais mais que je suis ce que je suis. En comprenant que ce que je suis a tellement de valeur que si les autres me critiquent, à la limite, ce n'est pas bien grave. donc c'est de la conscience de ma valeur personnelle, d'un seul coup j'observe un truc. C'est que toutes ces petites tâches que ces 18 dernières années je m'assurais de ne pas faire parce que c'était souffrant, je les déléguais, je m'en débarrassais, bref, je gesticulais pour ne pas avoir à faire ces petites tâches, aujourd'hui j'ai envie de les faire. Alors, est-ce que c'est vraiment de la discipline que de faire quelque chose qu'on a envie ? Probablement pas. La discipline ne va encore une fois parler que de ce qu'on s'inflige, de ce à quoi on s'astreint. Pourtant, aujourd'hui, je vois bien que les résultats business que j'ai depuis un mois sont... bien plus léger à obtenir et bien plus intéressant et bien plus joyeux et plaisant à avoir, à vivre, parce que le chemin est agréable, parce que je pose les actions simples, légères, joyeuses et agiles, parce que j'ai envie de bosser comme ça, et non plus de m'astreindre à faire ce qui doit supposément être fait dans le monde du business et de l'entrepreneuriat et patati et patata. Donc aujourd'hui j'ai envie de faire toutes ces actions, donc du coup je les fais, et donc du coup les résultats arrivent mais en quelques jours. Les résultats arrivent parce que les actions qui doivent être faites ne sont plus évitées. Tout simplement pourquoi ? Parce que jusque-là, ça parlait de quelque chose qui était, sur le plan de l'ego qui cherche à me protéger, protéger ma valeur intrinsèque, en tout cas ce qu'il croit qu'elle est, toutes ces petites tâches n'étaient pas à la hauteur de qui je suis. T'imagines ? C'était, non, moi je suis trop bien pour tout ça, tu vois ? Donc ça me crispait l'idée de faire ces tâches-là. Alors qu'aujourd'hui... c'est comme si l'humilité avait remplacé l'arrogance, c'est comme si le détachement avait remplacé l'avidité, et que je ne fais plus les choses pour obtenir de l'argent, de la reconnaissance ou quoi, mais je le fais pour le faire parce que je sais que c'est bon de le faire. Et donc pour moi, il n'y a plus de discipline ici. Autrement dit, il est totalement possible d'avoir envie de faire ce qu'on est censé faire. d'obtenir les résultats qu'on veut, voire même des résultats supérieurs, avec dix fois plus de légèreté, de facilité, de fluidité qu'avant, simplement si on comprend pourquoi est-ce qu'on évite de faire ces tâches qu'on sait qu'on devrait faire. Pourquoi est-ce que j'évite ? Pourquoi est-ce que j'ai pas envie ? Je les évite parce que j'en ai pas envie, ou parce que ça me fait peur. Mais pourquoi j'en ai pas envie ? Pourquoi ça me fait peur ? De comprendre ça va te permettre de ne plus avoir besoin de t'infliger la souffrance de la discipline et la douleur sur le chemin pour obtenir un résultat et avoir mérité ton succès, même si ça fait des centaines d'années que tout le monde croit que c'est comme ça que ça marche. Il se trouve que ce podcast a justement pour but de te montrer une autre voie. Donc je crois que la vraie question que je t'invite à te poser, c'est pourquoi j'ai pas envie ? Qu'est-ce que ça représenterait comme menace symbolique de quand même faire ça ? Au-delà de la souffrance que ça va créer en soi, parce que quand notre corps essaye de nous faire éviter quelque chose, c'est parce qu'il prend très au sérieux une menace symbolique qu'il croit qui existe. Et donc, il se démerde pour mettre en place des schémas d'évitement. Donc quelle serait la menace symbolique qui serait représentée par le fait que tu poses quand même ces actions ? Au-delà de la douleur, au-delà de la souffrance de les poser. Pourquoi ça t'emmerde autant ? Pourquoi ça te fait si peur ? Symboliquement, qu'est-ce que ça représenterait de poser ces actes-là ? En ayant la réponse à ça, tu vas avoir de la clarté sur pourquoi ton système se démerde à éviter d'aller dans cette direction-là. Et tu vas pouvoir du coup, en conscience, eh bien... Dissoudre le mécanisme qui fait que tu évites, que tu n'as pas envie ou que tu as peur. Et donc, tu vas te mettre à avoir envie, tu vas te mettre à prendre du plaisir à faire ces choses-là. Et donc, tu vas te mettre à avoir le succès tant attendu. L'autre question que j'avais envie de regarder avec vous, c'était qu'est-ce qui crée ce si grand besoin de résultat, de réussir, d'être meilleur, d'être le meilleur ? J'ai remarqué récemment, d'ailleurs je l'ai posté sur mon fil Facebook aujourd'hui, 24 décembre 2024, est-ce que vraiment ça te donne envie de prendre un accompagnement chez un professionnel, encore une fois qu'il soit business, sportif ou autre, lorsque cette personne passe chaque jour que Dieu fait à te raconter à quel point il est formidable, à quel point il a des clients, regarde son chiffre d'affaires, qu'il a encore célébré un nouveau client dans son programme X. qui fait un... Il tourne un réel en vidéo verticale, une vidéo courte, dans l'avion pour te raconter une leçon de vie, machin, en n'ommettant pas de te montrer qu'il est en première classe. Moi, je me pose la question, en fait, d'où ça part, ce besoin ? de regardez-moi ce besoin parce que c'est la même chose, pardon, c'est la même chose, c'est le même mécanisme à l'intérieur de regardez-moi, regardez-moi, regardez-moi que j'ai besoin d'être le meilleur parce qu'en fait, on cherche à être reconnu. Lorsqu'il y a ce besoin-là, on cherche à être reconnu. Celui ou celle qui a absolument besoin d'être performant, d'être le meilleur, il cherche à être vu par papa ou par maman, en l'occurrence. C'est juste ça, c'est un égo blessé qui se démène et qui gesticule pour obtenir quelque chose qu'il a l'impression qu'il n'a jamais eu. C'est finalement assez simple, on est sur des mécanismes freudiens basiques. Moi vraiment j'aimerais te proposer de te poser la question pourquoi est-ce que tu as besoin d'être le meilleur ? Ou alors pourquoi est-ce que totalement tu t'en fous à quel point même tu pourrais te ramener à critiquer les gens qui veulent être les meilleurs ? Parce que être pour ou contre, c'est là encore la même chose. Comme disait Coluche, je suis ni pour ni contre, bien au contraire. Alors on trouve ça drôle parce que ça a l'air d'être un piège, mais en fait... Je suis ni pour ni contre. Je suis à un autre endroit. Parce que je ne suis pas obligé de choisir d'être pour ou contre quelque chose. Si j'en ai absolument rien à foutre, je ne suis ni pour ni contre. Donc, est-ce que c'est vraiment important ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que c'est vraiment impossible de chercher la performance ? Si oui, pourquoi ? Quelle serait, encore une fois, on est toujours sur la même chose, quelle serait la menace d'être le meilleur ou de ne pas être le meilleur ? Quelle serait la menace de chercher à l'être ? ou d'absolument chercher à ne pas l'être. Parce que là, tu peux avoir un joli sabotage du rebelle qui va prendre soin de lui ou d'elle, qui va prendre soin de sa famille et de ses proches, mais qui va se démerder pour échouer au niveau professionnel parce qu'il croit, ou elle croit, qu'il y a besoin de sacrifier l'espace pro pour pouvoir prendre soin du perso et de la famille. Donc là encore, on peut avoir un mécanisme à identifier. Je me rends compte que ce podcast est bien, bien riche. En 20 minutes, 20-25 minutes... Déjà déposer vraiment beaucoup de choses. J'ai pas envie d'aller tellement plus loin aujourd'hui. Je pense que c'était important pour moi simplement de te partager cette histoire de discipline qui est survalorisée très clairement. De te redire à quel point je ne crois pas, mais alors tellement j'achète pas l'idée qu'il faut souffrir pour réussir. Pour moi c'est juste impossible, c'est juste un contresens. Parce que le succès ne te permettra pas d'être heureux. Clairement pas. J'espère que tu as conscience que le succès n'est pas une ligne d'arrivée. Si tu crois que tu auras enfin la paix, ou que tu seras enfin heureux lorsque tu auras X, Y ou Z, c'est que tu crois que le succès, que le bonheur est une ligne d'arrivée. Or, tu le sais depuis très longtemps, le bonheur c'est pas la destination, c'est le chemin. Bref. Ben en fait c'est carrément ça. Le bonheur c'est d'être heureux tous les jours, pas de serrer les dents en espérant que. Parce que je me rappellerai toujours ce que me disait mon pote David, David Smetanin, qui est un champion olympique de natation paralympique, qui est originaire de Grenoble, et on s'est connus là-bas, à Grenoble, et ça fait de nombreuses années que David, il roule en Porsche. Et je dis, putain, c'est une bagnole classe, une belle Porsche en plus, vraiment, il a du goût l'animal. Il me dit, ouais, tu sais, j'ai toujours rêvé d'avoir une Porsche, et un jour, je me suis offert ma Porsche, et puis 3-4 mois plus tard, c'était juste 4 roues et un volant. Voilà. Donc le succès, c'était pas d'avoir une Porsche, parce qu'aujourd'hui, c'est sa bagnole, il roule avec, mais vraiment, il s'en fout. Donc, tout ce pognon dépensé pour un truc dont tu te fous à peine six mois plus tard, est-ce que vraiment ça valait le coup de mettre autant d'énergie ? Je parle pas de David en particulier ici, je parle du mécanisme, du principe qui fait que tu te casses le cul à aller chercher des trucs et encore et encore et encore pour le gros rêve de... Pourquoi en fait ? Est-ce que vraiment, tu seras plus heureux quand tu l'auras ? Je crois que c'est Jim Carrey qui disait Je voudrais que tout le monde ait du succès et la fortune pour qu'il se rende compte que ce n'est pas la réponse. Autrement dit, ce n'est pas le fait d'atteindre un objectif soi-disant illusoire, de faire un tour du monde, de gagner au loto, de changer de maison, changer de mari. Ce n'est pas ça qui va vous rendre heureux. Ce qui va vous rendre heureux, c'est de prendre du plaisir chaque jour, de faire ce qui doit être fait, d'être ce que vous êtes. de prendre du plaisir dans les relations qui sont les vôtres, c'est-à-dire de virer aussi les relations qui sont toxiques et de vous donner cette permission-là. Mais en vrai, le bonheur, c'est le chemin. Le bonheur, c'est tous les jours où il n'est pas. Le bonheur est quotidien où il n'est pas. Mais il ne sera pas dans le futur. Il est maintenant où il n'est pas. Donc, je reviens sur la notion de discipline. Si s'infliger quelque chose ne fonctionne pas pour vous, ou si c'est douloureux et souffrant, même si ça produit des résultats, demandez-vous, est-ce que je suis vraiment si heureux que ça, que ces résultats aient eu un tel prix à payer ? Sur ma santé, ma vitalité, mon état d'esprit, mes relations. Parce qu'encore une fois, avoir du succès en business et beaucoup d'argent, c'est génial. Mais si ça te coûte ta santé ou ta famille, bah à quoi bon ? Enfin, franchement. Sauf si tu considères qu'en tant qu'être humain, tu n'as de valeur que par ton succès professionnel et l'argent que tu gagnes, la marque de ton téléphone ou le modèle de voiture dans lequel tu roules. Euh... Mais ça... peut tout ça nous inviter effectivement à définir ce qu'est le succès pour soi, la réussite, le bonheur, et à s'assurer que le chemin qu'on emprunte en direction de ce cap-là, qui est ce que l'on vise, que ce chemin soit joyeux, qu'on atteigne la ligne d'arrivée ou pas, en l'occurrence, parce qu'on peut très bien tous mourir demain, et... Et si sur les quelques secondes avant de mourir d'un accident violent, tu t'aperçois que tu as plus de regrets qu'autre chose, parce qu'en fait tu n'as pas atteint ce que tu voulais, et tu t'es à chaque fois dit Allez, ce dernier projet et après j'arrête. Allez, dès que j'aurai atteint les 10 000 euros par mois, dès que j'aurai atteint de revenus, je lèverai le pied. Mais en fait, ce n'est pas vrai. Parce que quand tu les auras, tu auras augmenté ton style de vie, et tu te démerderas pour avoir besoin d'argent, et tu continueras de courir après un truc. Si on est vraiment honnête, c'est ça qui est en train de se passer. Bien. Sur ce, les amis, je vous laisse. C'était important pour moi de vous partager tout ça parce que ça relève de prises de conscience récentes et que je me suis dit qu'un épisode là-dessus, eh bien, ça valait vraiment le coup. Je vous laisse, je vous souhaite une excellente fin de journée et je vous dis à très bientôt dans le podcast La Réalissance de la Performance. Et Kili Boy.

Description

Dans cet épisode audacieux, je remets en question l’idée que la discipline est indispensable à la réussite.


Explorons comment la souffrance et les obligations imposées peuvent, en réalité, nous détourner de la performance, et créer de la souffrance au travail de façon inutile et contre-productive.

À travers des exemples personnels, sportifs et professionnels, je te montre l’importance d’écouter ton intuition et de suivre tes ressentis pour créer des résultats plus alignés et un management plus humain, sans douleur inutile.


Découvre comment remplacer la discipline et la souffrance par la conscience, le bonheur, et le plaisir, pour atteindre des succès plus légers et durables, pour toi et pour le bien-être des salariés.

Cette approche ancrée dans le développement personnel et la motivation ouvre une nouvelle voie vers un leadership naturel et une vie plus épanouie.


Une réflexion différente pour repenser notre approche de la motivation, du management et du business.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les amis, ici Cédric Esserméant, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast L'art et la science de la performance équilibrée. Aujourd'hui, un épisode sur l'inutilité de la discipline pour réussir... Ah, je sais que c'est pas ce qu'on vous dit, c'est pas ce que vous avez entendu, je pense que c'est la raison pour laquelle... Mais ça vous parle, c'est la raison pour laquelle vous êtes en train d'écouter cet épisode. Bienvenue donc dans cet épisode sur la discipline. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Effectivement, tout le monde vous dira que la discipline est absolument nécessaire pour réussir. J'ai un problème avec cette idée, parce que j'y crois pas. En fait, j'y crois pas parce que ça m'arrange pas. La discipline, moi, j'aime pas ça. C'est techniquement simplement le phénomène de s'infliger quelque chose, de s'imposer quelque chose. C'est la définition de la discipline, c'est un ensemble de règles que l'on s'impose à soi-même ou qu'on impose à une personne ou à un groupe de personnes. Il se trouve que, vous avez peut-être déjà entendu que le mot travail, ça vient de tripalium, qui était un outil de torture. Et bien en fait, pour la discipline, c'est un peu le même délire. Une discipline, c'est le nom d'une punition. c'est le conseil de discipline tu vois par exemple mais c'est aussi le nom d'un fouet c'est le nom d'un objet torture la discipline 1 et c'est fou parce que pourtant pourtant Dès que tu vas payer un coach business, un coach sportif ou quoi que ce soit, ils vont t'expliquer que la discipline fait partie de l'équation du succès. Ils vont te dire, il faut faire des choses simples, répéter dans le temps, et avec discipline, assiduité, constance, et c'est ça qui amène au succès. Et si tu ne respectes pas cette règle, tu n'auras pas de succès. Autrement dit, discipline égale succès, évitement de discipline égale évitement de succès. Alors c'est simple, effectivement, tout le monde le sait que c'est les choses simples qui, répétées dans le temps, vont amener le succès. Le problème, c'est pas ça. Le problème, c'est la discipline. La discipline qui dit j'ai pas envie, mais je me force Et là commence le chemin de souffrance. Et pour moi, si tu veux, on est vraiment sur l'apologie de la discipline, c'est littéralement l'apologie de la souffrance sur le chemin comme étant une constante irrémédiable, comme étant un élément indispensable à la réussite. Autrement dit, on est encore une fois dans un élément qui vient justifier, corroborer, appuyer l'idée que La douleur est nécessaire au succès. Comme tu le sais, c'est pas trop le délire de ce podcast. Donc, explorons un petit peu les différentes questions de est-ce que vraiment s'imposer de faire ce qui doit être fait pour obtenir le résultat qui veut être obtenu est la seule façon de réussir ? On ira aussi sur, éventuellement, qu'est-ce qui crée ce si grand besoin de résultat, de réussir, d'être meilleur ? Je pense que vous vous doutez de la réponse. Bien ! Il y a des chances que toute ta vie, on t'ait dit Pourquoi est-ce que tu vas faire ça ? C'est pas logique. Je suis persuadé qu'on te l'a déjà dit plein de fois. Tes parents, les gens à l'école, tes copains, les amis au boulot. Mais voyons, c'est pas logique. Pourquoi tu ferais ça ? Lorsqu'on suit cette culture populaire-là, on part du principe qu'il n'y a que ce qui est logique qui est bon. Déjà là, ça commence mal. Parce que parfois, l'intuition, le sentiment que l'on doit faire quelque chose qui ne relève absolument pas de la logique, mais que c'est ça la bonne chose à faire, en fait, cette intuition a souvent été... le cadeau sur le chemin, le putain j'ai tellement bien fait de m'écouter. D'ailleurs, d'ailleurs on se dit souvent je le savais j'aurais dû m'écouter au moment où on est en train de se taper une galère qu'on aurait préféré ne pas se taper. Donc clairement on sait, on sent que si on avait écouté son intuition on serait pas en train de se taper la merde qu'on est en train de se taper et donc d'avoir besoin d'assumer de réparer les conneries. Je le savais, j'aurais dû m'écouter. Autrement dit, on a écouté la voix de la raison et de la logique plutôt que la sensation à l'intérieur de soi. Je discutais il y a quelques jours à peine avec deux coachs sportifs. Je suis dans une salle de crossfit et il y a trois personnes dans le staff. Je discutais avec deux d'entre eux. Et on parlait de l'importance de revenir au ressenti dans la performance sportive. Vous savez que dans ce podcast, je fais énormément de parallèles avec le sport parce que la performance sportive... et la performance de vie. Ça peut être en affaire, mais pour moi, un couple heureux, c'est de la performance. Une belle complicité avec ses enfants, c'est de la performance aussi. Donc on parle de performance équilibrée, bien sûr. Et donc je discute avec ces deux coachs sportifs, on parle de cette tendance qui est vraiment d'actualité, qui est en train d'enfler de plus en plus, qui, dans le monde du sport, et notamment de la performance sportive, qui est en train de quitter l'absolu scientisme. De tout mesurer, de tout contrôler, de savoir mettre des chiffres absolument de partout sur ses pulsations cardiaques, le nombre de tours de terrain, le combien de minutes j'ai couru, de faire des moyennes, des statistiques. Et de plus en plus, on a des athlètes qui sont en train de s'entraîner au ressenti. C'est-à-dire qu'ils sentent lorsqu'ils sont en forme ou pas. Ils sentent lorsqu'ils veulent aller s'entraîner ou pas. Ils sentent lorsqu'ils sont dans la bonne zone cardiaque pour s'entraîner. Ils sentent lorsque leur corps leur dit arrête tout, tu vas tout péter Tu vas tout casser. Ils le sentent. Un gars que je connais, que tu connais peut-être aussi, qui s'appelle Martin Latulippe, ce gars-là, je ne sais pas s'il aime ça ou pas, mais en tout cas, il le fait, il fait des Ironman. Ironman, c'est un triathlon, mais en dix fois pire. Je ne me souviens plus des volumes. Mais en gros, ils courent je ne sais pas combien de bornes de natation. Ensuite, ils se mangent 180 bornes de vélo. Et ensuite, ils se font un 42 km de course à pied. Autant dire, j'ai un copain, Alex Boilly, qui a fait ça récemment. Il a mis 15 heures, 15 heures de course de souffrance. Je connais une femme qui a fait le voyage avec lui en Arizona. Elle me disait que c'était dur de voir les gens qu'on aime souffrir autant. Bref, je reviens sur Martin. Martin Latulippe a récemment partagé que depuis qu'il s'entraîne au ressenti, sur les conseils de son bon ami François Lemay, qui l'invite à de la conscience, depuis qu'il s'entraîne au ressenti, et non plus à la mesure, il a défoncé ses performances. Il est bien meilleur qu'avant. Il est en meilleure forme, ses performances, ses temps de course sont meilleurs, ses temps de vélo sont meilleurs, bref. Si j'ai tout bien suivi... Depuis qu'il écoute son corps, depuis qu'il écoute ses ressentis, qu'il ne fait pas ce qui est logique mais qu'il fait ce qu'il sent qui est juste, il performe mieux. Magnifique exemple, mon cher Martin, de ce qui est la performance équilibrée. Alex Boilly, j'en parlais juste avant, en l'occurrence, lorsqu'il forçait pour s'entraîner, se faisait mal et c'était un chemin de douleur, du moment où il a commencé à mettre... de la conscience sur sa préparation physique et de s'entraîner différemment, il a pris du plaisir à s'entraîner. Donc là encore, la performance équilibrée doit tenir compte visiblement de ce qui se passe à l'intérieur de soi en termes d'émotion, de ressenti, de perception. Je reviens sur le business, on est exactement au même endroit. Lorsqu'on parle de discipline, on parle de s'astreindre à faire ce qui doit être fait pour obtenir le résultat qui doit être obtenu. Bien. Le problème, c'est quand on n'a pas envie. Parce que si on avait envie de faire toutes ces petites choses qui doivent être faites, ben, on les ferait, puis on aurait le succès. Lorsqu'on va payer des fortunes des coachs business, ça ne va pas être pour découvrir des stratégies de fou. Lorsqu'on va engager un coach sportif hyper réputé, ce n'est pas pour qu'il nous fasse faire des exercices qui n'existent pas. Dans les deux cas, business... ou peu importe on va nous faire faire des choses que l'on sait déjà que l'on devrait faire mais on va payer le coach en gros pour qu'ils nous disent est taf et des exos et puis que pendant la semaine on se parle pas on sait que la semaine d'après on va avoir des comptes à rendre c'est comme quand je vais chez la nutritionniste je vais mon je sais que je vais monter sur la balance la semaine prochaine donc j'ai intérêt à m'astreindre à faire ce qui doit être fait mais encore une fois alors que l'on sait La simplicité de ce qui doit être fait. Pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas ? Pourquoi est-ce qu'on n'en a pas envie ? Pourquoi est-ce que notre système évite absolument de faire ça ? Et comme notre système inconscient est inconscient, les évitements que l'on met en place, on va se mettre à les justifier de façon consciente. Oui, mais non, je pense que ça, ce n'est pas pour moi la visibilité sur les réseaux sociaux, j'ai envie de trouver des clients différemment, j'ai envie d'attirer des clients. Ça part juste d'un espace où en fait, tu es terrorisé de montrer ta gueule en vidéo ou de raconter ta vie sur Facebook et Instagram. Donc tu crois que tu as besoin de mettre en place une stratégie parce qu'en fait tu as la trouille. d'être visible. Tu ne vas pas faire les petites choses qui doivent être faites sur une base régulière de façon constante sur la durée parce qu'en fait ça t'emmerde. Mais pourquoi ça t'emmerde ? Pourquoi c'est si difficile finalement ? Qu'est-ce qui représenterait, qu'est-ce qui serait le problème de faire ça ? Ah ça m'ennuie, c'est dur, je m'amuse pas. Mais tout ça sont des évitements ou sur lesquels quand on va poser notre conscience dessus, on va essayer de se trouver une raison rationnelle et logique pour justifier. Le fait que cette tâche simple, on n'a pas envie de la faire. J'ai récemment traversé un processus personnel, et quand je dis récemment, c'est vraiment ces derniers jours, ces dernières semaines, où mon corps a décidé qu'il allait me foutre à genoux pour me passer un message parce que je n'écoutais pas. Cette année 2024, je tourne ce podcast aujourd'hui, on est le 24 décembre, j'ai la chanson de Maria Carey de Noël dans la tête depuis ce matin. Cette année 2024 a été vraiment challengeante parce que je me suis arraché les cheveux, littéralement, depuis à peu près février-mars, et encore très récemment c'était là. J'avais des symptômes cardiaques de type extra-systole, c'est-à-dire, si tu ne sais pas ce que c'est une extra-systole, c'est ton cœur saute une pulsation. Donc il bat de façon régulière et à un moment donné, au lieu de se remplir et de se vider, il va se remplir, remplir, remplir, remplir, remplir, remplir, il va sauter une pulsation et après, bam, il va se vider d'un coup. Donc autant dire que quand le cœur se remplit, tu sens un truc, un vide qui se remplit dedans, là, et d'un seul coup, boum, une pulsation cardiaque est deux fois plus importante. Ça fait bizarre, ça fait bizarre. D'avoir des symptômes cardiaques, là, tu t'inquiètes un peu pour ta santé, tu prends ça au sérieux. Et donc, à cause de ces symptômes et à force petit à petit, j'ai continué de tirer sur la corde parce que je savais qu'ils étaient là, mais j'étais trop focus sur ce que j'étais censé faire pour faire tourner la boutique de l'entreprise, parce que toute la famille attend après ces revenus-là pour bouffer, payer le loyer et compagnie. Donc je m'étais mis de la pression par rapport à ça. Et quand on est revenu du Canada mi-novembre, en fait, c'est comme si le décalage horaire m'avait achevé. On est allé en Amérique du Nord, là, franchement, sur les 15 dernières années, je pense que je suis allé 10 fois en Amérique du Nord. Donc le décalage horaire, celui-là, je le connais bien. Il ne m'avait jamais fait ça. Là, pendant des semaines, littéralement pendant 3, 4, 5 jours, j'étais apathique, complètement... vidée de mon énergie, ça ne revenait pas. Je dormais mal et la journée j'étais complètement à plat. Donc évidemment dans l'équipe de Concordia, j'ai Stéphanie qui est naturopathe, j'ai mon pote Renaud qui m'a filé quelques conseils aussi, Renaud Richet qui est formateur de naturopathe. Et donc je commence à prendre soin de ma vitalité en ajustant ce que je mange, comment je le mange, essayer de manger moins d'écrans, etc. Bref. Je prends soin de ça. Sauf qu'évidemment, je ne me contente pas de traiter les symptômes. Vous vous doutez bien que moi je vais voir pourquoi les symptômes sont apparus. Et vu que là, ça m'avait carrément foutu à genoux, j'ai pris ça au sérieux et ce que j'avais reporté de faire depuis tout ce temps, je suis allé demander à ma femme et au reste de l'équipe, Élodie, Séverine, comment ça se fait que je suis en train de vivre ça ? Et le message était assez simple, c'est que toute ma vie, j'ai cru que je n'avais de valeur que par ce que je faisais. J'ai cru que la valeur que j'avais en tant que personne n'était visible pour les autres qu'à partir de ce que je faisais. Et donc c'était les tâches, les actions qui étaient importantes. Autrement dit, ce que je suis n'avait pas de valeur. Et donc il y avait toute cette stratégie qui s'était mise en place, en considérant que c'est parce que je fais quelque chose de valeur que j'ai de la valeur personnelle, qui me poussait à faire, à faire, à faire, parce que si j'arrête de faire, et bien en fait j'ai plus de valeur pour les autres, je ne sers plus à rien, bref, tout ça c'est des histoires qu'on se rencontre inconsciemment évidemment, notre mécanisme inconscient, on n'en a pas toujours accès. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que ça a été la première étape et la deuxième étape, juste après, ça a été d'octroyer aux gens, aux autres, au monde, de leur concéder le droit de ne pas m'aimer. Encore une fois, une histoire d'estime de soi et de valeur personnelle. En comprenant que je ne suis pas ce que je fais mais que je suis ce que je suis. En comprenant que ce que je suis a tellement de valeur que si les autres me critiquent, à la limite, ce n'est pas bien grave. donc c'est de la conscience de ma valeur personnelle, d'un seul coup j'observe un truc. C'est que toutes ces petites tâches que ces 18 dernières années je m'assurais de ne pas faire parce que c'était souffrant, je les déléguais, je m'en débarrassais, bref, je gesticulais pour ne pas avoir à faire ces petites tâches, aujourd'hui j'ai envie de les faire. Alors, est-ce que c'est vraiment de la discipline que de faire quelque chose qu'on a envie ? Probablement pas. La discipline ne va encore une fois parler que de ce qu'on s'inflige, de ce à quoi on s'astreint. Pourtant, aujourd'hui, je vois bien que les résultats business que j'ai depuis un mois sont... bien plus léger à obtenir et bien plus intéressant et bien plus joyeux et plaisant à avoir, à vivre, parce que le chemin est agréable, parce que je pose les actions simples, légères, joyeuses et agiles, parce que j'ai envie de bosser comme ça, et non plus de m'astreindre à faire ce qui doit supposément être fait dans le monde du business et de l'entrepreneuriat et patati et patata. Donc aujourd'hui j'ai envie de faire toutes ces actions, donc du coup je les fais, et donc du coup les résultats arrivent mais en quelques jours. Les résultats arrivent parce que les actions qui doivent être faites ne sont plus évitées. Tout simplement pourquoi ? Parce que jusque-là, ça parlait de quelque chose qui était, sur le plan de l'ego qui cherche à me protéger, protéger ma valeur intrinsèque, en tout cas ce qu'il croit qu'elle est, toutes ces petites tâches n'étaient pas à la hauteur de qui je suis. T'imagines ? C'était, non, moi je suis trop bien pour tout ça, tu vois ? Donc ça me crispait l'idée de faire ces tâches-là. Alors qu'aujourd'hui... c'est comme si l'humilité avait remplacé l'arrogance, c'est comme si le détachement avait remplacé l'avidité, et que je ne fais plus les choses pour obtenir de l'argent, de la reconnaissance ou quoi, mais je le fais pour le faire parce que je sais que c'est bon de le faire. Et donc pour moi, il n'y a plus de discipline ici. Autrement dit, il est totalement possible d'avoir envie de faire ce qu'on est censé faire. d'obtenir les résultats qu'on veut, voire même des résultats supérieurs, avec dix fois plus de légèreté, de facilité, de fluidité qu'avant, simplement si on comprend pourquoi est-ce qu'on évite de faire ces tâches qu'on sait qu'on devrait faire. Pourquoi est-ce que j'évite ? Pourquoi est-ce que j'ai pas envie ? Je les évite parce que j'en ai pas envie, ou parce que ça me fait peur. Mais pourquoi j'en ai pas envie ? Pourquoi ça me fait peur ? De comprendre ça va te permettre de ne plus avoir besoin de t'infliger la souffrance de la discipline et la douleur sur le chemin pour obtenir un résultat et avoir mérité ton succès, même si ça fait des centaines d'années que tout le monde croit que c'est comme ça que ça marche. Il se trouve que ce podcast a justement pour but de te montrer une autre voie. Donc je crois que la vraie question que je t'invite à te poser, c'est pourquoi j'ai pas envie ? Qu'est-ce que ça représenterait comme menace symbolique de quand même faire ça ? Au-delà de la souffrance que ça va créer en soi, parce que quand notre corps essaye de nous faire éviter quelque chose, c'est parce qu'il prend très au sérieux une menace symbolique qu'il croit qui existe. Et donc, il se démerde pour mettre en place des schémas d'évitement. Donc quelle serait la menace symbolique qui serait représentée par le fait que tu poses quand même ces actions ? Au-delà de la douleur, au-delà de la souffrance de les poser. Pourquoi ça t'emmerde autant ? Pourquoi ça te fait si peur ? Symboliquement, qu'est-ce que ça représenterait de poser ces actes-là ? En ayant la réponse à ça, tu vas avoir de la clarté sur pourquoi ton système se démerde à éviter d'aller dans cette direction-là. Et tu vas pouvoir du coup, en conscience, eh bien... Dissoudre le mécanisme qui fait que tu évites, que tu n'as pas envie ou que tu as peur. Et donc, tu vas te mettre à avoir envie, tu vas te mettre à prendre du plaisir à faire ces choses-là. Et donc, tu vas te mettre à avoir le succès tant attendu. L'autre question que j'avais envie de regarder avec vous, c'était qu'est-ce qui crée ce si grand besoin de résultat, de réussir, d'être meilleur, d'être le meilleur ? J'ai remarqué récemment, d'ailleurs je l'ai posté sur mon fil Facebook aujourd'hui, 24 décembre 2024, est-ce que vraiment ça te donne envie de prendre un accompagnement chez un professionnel, encore une fois qu'il soit business, sportif ou autre, lorsque cette personne passe chaque jour que Dieu fait à te raconter à quel point il est formidable, à quel point il a des clients, regarde son chiffre d'affaires, qu'il a encore célébré un nouveau client dans son programme X. qui fait un... Il tourne un réel en vidéo verticale, une vidéo courte, dans l'avion pour te raconter une leçon de vie, machin, en n'ommettant pas de te montrer qu'il est en première classe. Moi, je me pose la question, en fait, d'où ça part, ce besoin ? de regardez-moi ce besoin parce que c'est la même chose, pardon, c'est la même chose, c'est le même mécanisme à l'intérieur de regardez-moi, regardez-moi, regardez-moi que j'ai besoin d'être le meilleur parce qu'en fait, on cherche à être reconnu. Lorsqu'il y a ce besoin-là, on cherche à être reconnu. Celui ou celle qui a absolument besoin d'être performant, d'être le meilleur, il cherche à être vu par papa ou par maman, en l'occurrence. C'est juste ça, c'est un égo blessé qui se démène et qui gesticule pour obtenir quelque chose qu'il a l'impression qu'il n'a jamais eu. C'est finalement assez simple, on est sur des mécanismes freudiens basiques. Moi vraiment j'aimerais te proposer de te poser la question pourquoi est-ce que tu as besoin d'être le meilleur ? Ou alors pourquoi est-ce que totalement tu t'en fous à quel point même tu pourrais te ramener à critiquer les gens qui veulent être les meilleurs ? Parce que être pour ou contre, c'est là encore la même chose. Comme disait Coluche, je suis ni pour ni contre, bien au contraire. Alors on trouve ça drôle parce que ça a l'air d'être un piège, mais en fait... Je suis ni pour ni contre. Je suis à un autre endroit. Parce que je ne suis pas obligé de choisir d'être pour ou contre quelque chose. Si j'en ai absolument rien à foutre, je ne suis ni pour ni contre. Donc, est-ce que c'est vraiment important ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que c'est vraiment impossible de chercher la performance ? Si oui, pourquoi ? Quelle serait, encore une fois, on est toujours sur la même chose, quelle serait la menace d'être le meilleur ou de ne pas être le meilleur ? Quelle serait la menace de chercher à l'être ? ou d'absolument chercher à ne pas l'être. Parce que là, tu peux avoir un joli sabotage du rebelle qui va prendre soin de lui ou d'elle, qui va prendre soin de sa famille et de ses proches, mais qui va se démerder pour échouer au niveau professionnel parce qu'il croit, ou elle croit, qu'il y a besoin de sacrifier l'espace pro pour pouvoir prendre soin du perso et de la famille. Donc là encore, on peut avoir un mécanisme à identifier. Je me rends compte que ce podcast est bien, bien riche. En 20 minutes, 20-25 minutes... Déjà déposer vraiment beaucoup de choses. J'ai pas envie d'aller tellement plus loin aujourd'hui. Je pense que c'était important pour moi simplement de te partager cette histoire de discipline qui est survalorisée très clairement. De te redire à quel point je ne crois pas, mais alors tellement j'achète pas l'idée qu'il faut souffrir pour réussir. Pour moi c'est juste impossible, c'est juste un contresens. Parce que le succès ne te permettra pas d'être heureux. Clairement pas. J'espère que tu as conscience que le succès n'est pas une ligne d'arrivée. Si tu crois que tu auras enfin la paix, ou que tu seras enfin heureux lorsque tu auras X, Y ou Z, c'est que tu crois que le succès, que le bonheur est une ligne d'arrivée. Or, tu le sais depuis très longtemps, le bonheur c'est pas la destination, c'est le chemin. Bref. Ben en fait c'est carrément ça. Le bonheur c'est d'être heureux tous les jours, pas de serrer les dents en espérant que. Parce que je me rappellerai toujours ce que me disait mon pote David, David Smetanin, qui est un champion olympique de natation paralympique, qui est originaire de Grenoble, et on s'est connus là-bas, à Grenoble, et ça fait de nombreuses années que David, il roule en Porsche. Et je dis, putain, c'est une bagnole classe, une belle Porsche en plus, vraiment, il a du goût l'animal. Il me dit, ouais, tu sais, j'ai toujours rêvé d'avoir une Porsche, et un jour, je me suis offert ma Porsche, et puis 3-4 mois plus tard, c'était juste 4 roues et un volant. Voilà. Donc le succès, c'était pas d'avoir une Porsche, parce qu'aujourd'hui, c'est sa bagnole, il roule avec, mais vraiment, il s'en fout. Donc, tout ce pognon dépensé pour un truc dont tu te fous à peine six mois plus tard, est-ce que vraiment ça valait le coup de mettre autant d'énergie ? Je parle pas de David en particulier ici, je parle du mécanisme, du principe qui fait que tu te casses le cul à aller chercher des trucs et encore et encore et encore pour le gros rêve de... Pourquoi en fait ? Est-ce que vraiment, tu seras plus heureux quand tu l'auras ? Je crois que c'est Jim Carrey qui disait Je voudrais que tout le monde ait du succès et la fortune pour qu'il se rende compte que ce n'est pas la réponse. Autrement dit, ce n'est pas le fait d'atteindre un objectif soi-disant illusoire, de faire un tour du monde, de gagner au loto, de changer de maison, changer de mari. Ce n'est pas ça qui va vous rendre heureux. Ce qui va vous rendre heureux, c'est de prendre du plaisir chaque jour, de faire ce qui doit être fait, d'être ce que vous êtes. de prendre du plaisir dans les relations qui sont les vôtres, c'est-à-dire de virer aussi les relations qui sont toxiques et de vous donner cette permission-là. Mais en vrai, le bonheur, c'est le chemin. Le bonheur, c'est tous les jours où il n'est pas. Le bonheur est quotidien où il n'est pas. Mais il ne sera pas dans le futur. Il est maintenant où il n'est pas. Donc, je reviens sur la notion de discipline. Si s'infliger quelque chose ne fonctionne pas pour vous, ou si c'est douloureux et souffrant, même si ça produit des résultats, demandez-vous, est-ce que je suis vraiment si heureux que ça, que ces résultats aient eu un tel prix à payer ? Sur ma santé, ma vitalité, mon état d'esprit, mes relations. Parce qu'encore une fois, avoir du succès en business et beaucoup d'argent, c'est génial. Mais si ça te coûte ta santé ou ta famille, bah à quoi bon ? Enfin, franchement. Sauf si tu considères qu'en tant qu'être humain, tu n'as de valeur que par ton succès professionnel et l'argent que tu gagnes, la marque de ton téléphone ou le modèle de voiture dans lequel tu roules. Euh... Mais ça... peut tout ça nous inviter effectivement à définir ce qu'est le succès pour soi, la réussite, le bonheur, et à s'assurer que le chemin qu'on emprunte en direction de ce cap-là, qui est ce que l'on vise, que ce chemin soit joyeux, qu'on atteigne la ligne d'arrivée ou pas, en l'occurrence, parce qu'on peut très bien tous mourir demain, et... Et si sur les quelques secondes avant de mourir d'un accident violent, tu t'aperçois que tu as plus de regrets qu'autre chose, parce qu'en fait tu n'as pas atteint ce que tu voulais, et tu t'es à chaque fois dit Allez, ce dernier projet et après j'arrête. Allez, dès que j'aurai atteint les 10 000 euros par mois, dès que j'aurai atteint de revenus, je lèverai le pied. Mais en fait, ce n'est pas vrai. Parce que quand tu les auras, tu auras augmenté ton style de vie, et tu te démerderas pour avoir besoin d'argent, et tu continueras de courir après un truc. Si on est vraiment honnête, c'est ça qui est en train de se passer. Bien. Sur ce, les amis, je vous laisse. C'était important pour moi de vous partager tout ça parce que ça relève de prises de conscience récentes et que je me suis dit qu'un épisode là-dessus, eh bien, ça valait vraiment le coup. Je vous laisse, je vous souhaite une excellente fin de journée et je vous dis à très bientôt dans le podcast La Réalissance de la Performance. Et Kili Boy.

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