Speaker #0Eh bonjour chers amis, ici Cédric Esserméant, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Performance équilibrée, ravi de vous retrouver aujourd'hui, épisode sur la motivation, comment est-ce qu'on peut rallumer la flamme, comment est-ce qu'on peut retrouver le goût, le plaisir quand on se sent démotivé, perdu, désabusé, c'est tout le sujet de cet épisode d'aujourd'hui, évidemment, évidemment, je ne vais pas vous proposer de boire du jus de citron et de sauter sur un trampoline. Je fais référence évidemment à notre cher ami Anthony Robbins, le plus grand coach du monde. J'ai essayé en 2014, je suis allé en stage, j'ai payé 1500 balles les trois jours. Tu reviens, tu es en feu pendant deux semaines. Et petit à petit, j'ai compris pourquoi les gens y retournaient tous les ans. Voilà, ça ne tient pas. D'ailleurs, lui-même le dit, il y a des choses qui t'activent sur le plan profond, durable, mais ce n'est pas ça qui l'intéresse. Je vous propose ici qu'on aille voir ce qui va faire que vous allez pouvoir retrouver cette connexion avec cette flamme intérieure de façon durable et pas des solutions de court terme. Bienvenue dans cet épisode, c'est parti ! Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Alors, je l'ai déjà évoqué dans le premier épisode du podcast, il y a une seule question qui peut tout changer, cette question finalement, elle tire même en un seul mot. Cette question qui peut tout changer, ce mot-clé-là, c'est ce qui va te permettre de passer de la souffrance au plaisir, du brouillard à la clarté, du labeur. et de l'effort à l'expansion, l'expression naturelle et fluide de qui tu es. On est vraiment sur la notion de l'épanouissement personnel dans le cadre de ton activité professionnelle, en termes de contexte, mais finalement, quand tu es dans l'épanouissement personnel, tout va s'aligner et tu vas tout considérer du même endroit. Alors, quand je dis passer de l'effort à l'expansion naturelle, je ne suis pas en train de dire que tu vas t'éclater dans ton job en restant ainsi sur ton canapé. Évidemment que non. Il n'est pas question d'opposer... souffrance et facilité. Il est question ici de dire que quand tu vas avoir des défis à traverser, tu vas avoir envie de les traverser, tu vas prendre du plaisir à les résoudre, ces challenges, parce que tu seras pris dans ton flot et tu auras envie, ça aura du sens, etc. J'ai un client qui a une belle entreprise dans l'informatique, 70 personnes, et la raison pour laquelle il m'a engagé au départ pour l'accompagnement, c'était... Je suis épuisé et quelle est ma mission de vie ? Parce qu'aujourd'hui, je m'emmerde et j'envisage de vendre ma boîte. Alors, il serait reparti avec un joli chèque, avec plein de zéros. Mais pour faire quoi d'autre ? Et du coup, il était coincé. Je reste, mais je m'ennuie. Je pars, mais je suis perdu. Je vends et je suis perdu. Et ça, c'était un vrai problème. Et du coup, ce qu'on a fait, c'est que petit à petit, en plus de le remettre sur pied sur le plan de sa vitalité, de son énergie, etc., de son sommeil... c'est de le reconnecter à quelque chose qui le fait vibrer. Et là, il est reparti, il m'a dit, je vendrai dans cinq ans, j'ai plein de choses à faire, machin. C'est assez dingue. Mais c'est certain que quand tu as oublié pourquoi tu as commencé, quand tu ne respectes pas tes fonctionnements internes, tu vas te retrouver à poser des actions qui t'épuisent hyper vite. Et ça te demande derrière de bosser en serrant les dents. Et ça... Je pense que si t'es en train d'écouter cet épisode, si t'as connecté avec ce podcast de la performance équilibrée, c'est que t'as bien capté que juste en chier pour réussir en soi, ça n'a pas de sens. Monter une colline, ça a du sens quand tu sais que ce qui est en haut de la colline ou ce qui est de l'autre côté de la colline, ça t'intéresse, il y a quelque chose à gagner. Mais souffrir pour souffrir parce qu'il paraît que c'est comme ça que ça marche, ça n'a pas de sens. Alors tu vas me dire, évidemment, souffrir pour souffrir, ça n'a pas de sens. Ok, mais regarde. Un Français actif sur trois est en situation d'épuisement professionnel. Un sur trois, c'est 10 millions de Français. Je te mets au défi de compter jusqu'à 10 millions pour que tu prennes la mesure du drame. 10 millions de secondes, c'est 110 jours, c'est trois mois. Évidemment qu'avec notre cerveau rationnel on va se dire « Bah non, c'est débile de souffrir pour souffrir » . N'empêche qu'il y a 10 millions de Français, et c'est peut-être ton cas, qui serrent les dents tous les soirs et qui ont mal au ventre le lundi matin en se disant « Putain, allez, la semaine elle recommence » . Donc le constat est flagrant, il y a un vrai... problème dans la culture qui est répandue en France, en Occident, en francophonie qui est, on doit en chier pour réussir, c'est normal d'en baver, on est sur de la souffrance normale, on est sur la logique de Freud, c'est comme ça qu'il voyait les choses on se souvient tous de l'histoire de Winston Churchill à Londres, une fois qu'elle s'était fait bien bombardée, bien défoncée sur les ruines encore fumantes de la capitale anglaise, les deux doigts en V, le bras tendu en l'air il disait Je vous promets pas la victoire, mais je vous promets du sang, de la sueur et des larmes. On est encore dans ce délire-là. Pourquoi faire ? Pourquoi faire ? C'est vraiment la question que je pose. Et donc, cette question qui peut tout changer, parce que le suspense a assez duré, Cédric, ça fait 5 minutes qu'on y est là. Cette question qui va tout changer, qui va tout transformer, c'est, en un seul mot, 8 lettres. Ce mot, c'est « Pourquoi ? » Alors oui, Cédric, on a compris, on a déjà entendu, on a déjà fait du coaching et du développement personnel. Ah oui, le pourquoi, le grand why, le machin, le truc. Non, non, non, c'est pas de ça dont je parle. Mais pourquoi il y en a deux ? Mais pourquoi il y en a deux ? Il ne faut déjà pas se gourer sur lequel est lequel. Et surtout, il faut savoir regarder les deux. Si tu n'en regardes qu'un seul des deux, évidemment, tu es en train de faire de la motivation de surface. Tu es en train d'essayer de te chauffer, de te pumper. de danser sur de la musique dynamisante le matin pour te donner l'impression que tu as de l'énergie. Mais en fait, ton corps est une putain de source d'énergie infinie. Si tu as besoin de te donner de l'énergie, c'est que tu n'es pas connecté à la source. Tu vois le truc ? C'est comme si quelqu'un te disait « Moi, j'ai des panneaux solaires, il faut que j'aille à ma lampe pour éclairer sur mes panneaux solaires pour que ça génère de l'énergie. » Ça n'a aucun sens. Donc la motivation externe... c'est épuisant et c'est trop court terme. Donc, il y a deux pourquoi. Et c'est important de les regarder les deux. Le premier pourquoi, c'est le pourquoi qui parle de la cible, de ce que tu regardes, de ce que tu vises. Et ça, c'est un pourquoi qui s'écrit en deux mots, en pour quoi. C'est-à-dire, quelle est la chose que je vise ? Et là, des pourquoi, il y en a deux. Il y a le grand et le petit. Le grand pourquoi, c'est quand la raison pour laquelle tu fais les choses, ce qui donne du sens. à l'action, au projet, à la trajectoire, à l'entreprise, à la carrière. Ça peut être un projet perso aussi. Tu as entendu, dans mon premier épisode, je parlais de l'histoire du Mont Blanc, je vais y revenir. Ça, c'est pourquoi je fais de la préparation physique, technique, matériel et compagnie. Si ce pourquoi est assez grand, les obstacles qui vont se tenir sur la route et qui ne manqueront pas d'arriver, la vie est une coquine, elle te mettra des obstacles sur la route. les obstacles qui seront sur la route seront insignifiants par rapport à la taille du pourquoi. Quand tu veux gravir le Mont Blanc ou l'Everest, la colline qui est sur le chemin, c'est un détail. Tu ne la regardes même pas, parce que là-bas, au fond, tu vois le sommet tout blanc que tu vises. Si ton pourquoi est tout petit, par contre, si ton pourquoi, si la chose que tu vises n'est pas bien grande, s'il n'y a pas beaucoup d'ambition, parce que tu n'oses pas nécessairement avoir beaucoup d'ambition, parce qu'avoir de l'ambition, c'est mal, etc. Bref. je ne vais pas faire un détour là-dessus, je pourrais faire un épisode entier sur pour quelles raisons est-ce que tu n'as pas un grand pourquoi. Ce petit pourquoi, en fait, ça va te permettre simplement, le grand bénéfice, de te noyer dans un verre d'eau. Parce que dès qu'il va y avoir un caillou sur le chemin, tu vas faire un détour, tu vas trouver que c'est trop dur, tu vas te demander, ah merde, on ne va peut-être pas faire comme ça. Bref, il se trouve, en plus, que le pourquoi cible, le pourquoi, en fait, quand on pense à l'argent, On est sur un motivateur externe. On est sur quelque chose qui est trop peu durable. Et c'est-à-dire que bosser juste pour de l'argent, en fait, ça parle pas vraiment d'argent. La plupart des gens qui ont l'air vaniteux, avides, en fait, c'est des gens qui ont besoin de sécurité. Je connais des gens qui gagnent extrêmement bien leur vie. Je parle de salaire à cinq chiffres, là. Et ils sont persuadés qu'ils manquent d'argent. Mais ils ne le font pas exprès, en fait, c'est câblé comme ça à l'intérieur. Donc, malheureusement, le problème, c'est que quand tu fais ça, en fait, tu es drivé par de la peur, tu es drivé par des mécanismes de défense, et en fait, tu t'épuises parce que du coup, tu te retrouves en panique totale, ton système nerveux est activé au mauvais endroit, et en fait, dans cet état interne de panique, tu te retrouves à agir et donc à t'épuiser, parce que tu n'es pas du tout aligné. Donc ça, c'était le premier pourquoi. Le pourquoi cible, le pourquoi en deux mots. Pour... Quoi ? Quelle est la chose que je vise ? Pour quelle chose je me mets en mouvement ? Ça, c'est le premier pourquoi. Le deuxième pourquoi, c'est l'explication. Le pourquoi en un seul mot. Si le premier pourquoi, c'est la cible, c'est la chose, le deuxième pourquoi, c'est la cause. C'est pas la chose, c'est la cause. Le pourquoi qui parle de la cause, c'est pour quelle raison ? Là, on regarde le passé. Le premier pourquoi, c'est quand je regarde l'avenir, c'est le Mont Blanc, l'Everest, c'est la destination, l'objectif. Le deuxième pourquoi qui est l'explication, c'est pour quelle raison est-ce que j'en suis là ? Qu'est-ce qui m'a amené ici à vivre cette expérience-là de je suis cramé, j'en peux plus, j'ai plus le goût, j'ai plus envie, je suis désabusé, pourquoi est-ce que je me lève le matin ? Ça, c'est le pourquoi en un seul mot, c'est quelle est la cause. Finalement, si tu connais le principe de responsabilité, qui est un des principes les plus fondamentaux, les plus clés en développement personnel, tu sais que ça parle de ta responsabilité, c'est-à-dire pour quelle raison est-ce que j'ai créé la situation dans laquelle je suis ? Pour quelle raison est-ce que je me suis mis dans le pétrin dans lequel je suis ? Pour quelle raison est-ce que j'ai choisi d'aller me foutre dans cette impasse dans laquelle je me retrouve coincé ? Parce que mécaniquement, Si ça t'arrangeait pas, tu n'aurais pas créé cette situation. Si tu n'en avais pas eu besoin, si tu n'en avais pas eu envie au fond de toi inconsciemment, tu ne l'aurais pas créé. Donc tu vas avoir, dans un premier temps, à prendre conscience que la situation dans laquelle tu es, c'est toi qui l'as créée, et tu as besoin d'avoir des réponses pour comprendre pour quelle raison est-ce que tu t'es foutu là, et surtout comment on en sort. Et c'est là que je reviens rapidement sur le modèle des trois niveaux. Le modèle des trois niveaux, ça explique le fonctionnement humain en profondeur, et donc... Ça va beaucoup plus loin que la très très très grande majorité des approches d'accompagnement, qui vont rester au deuxième niveau de profondeur ici. L'idée, c'est que le modèle des trois niveaux t'emmène un cran plus loin. Je m'explique. Si tu utilises le modèle des trois niveaux, c'est-à-dire que tu considères l'esprit humain, le tien d'esprit, comme un iceberg. Tu connais cette analogie. La partie visible au-dessus de l'eau, c'est le conscient, et tout ce qui est dessous, c'est l'inconscient. Le problème, c'est que l'inconscient est beaucoup plus profond que ce qu'on croit. Souvent, si tu vas en bateau à côté d'un iceberg, à travers l'eau claire, tu vas voir une partie du glaçon qui s'enfonce dans la flotte. Tu vas voir un petit bout de la partie immergée. Mais on s'entend que c'est beaucoup plus profond que ça, et à un moment donné, l'eau est trop profonde, tu ne vois plus, et donc tu ne sais plus ce qu'il y a là-bas. Et donc tu ne sais pas nécessairement doser quelle est la profondeur qui reste du glaçon. Eh bien, c'est... cette profondeur invisible qui est difficile à percevoir comme ça, dont il est question ici. Le truc, c'est que la plupart des mécanismes d'accompagnement vont chercher une cause aux symptômes. C'est-à-dire qu'ils vont essayer de comprendre quelle est la partie du glaçon qui est sous l'eau, qui tient la partie du glaçon qui est sur l'eau. Par exemple, si tu as un jardin qui est ouvert, tu es très fier de ton jardin en plein été, etc. Et à un moment donné, tu as plein de fleurs jaunes qui ont poussé dedans. dans ton jardin. La fleur jaune, c'est le symptôme. C'est le truc qui est visible et qui t'emmerde. Tu voulais un jardin tout vert, t'as un jardin vert à poids jaune. Une approche classique va te dire tu veux pas les fleurs jaunes, enlève les fleurs jaunes. Fais preuve de motivation et va couper, va passer un coup de tondeuse, sors des ciseaux, débrouille-toi, mais tu vas couper toutes les fleurs jaunes. Comme ça, t'auras à nouveau ton gazon vert. Donc là, on est juste en train de se dire quelle est la cause du symptôme ? Quelle est la raison directe ? de ce qui me gêne. Et donc du coup, tu passes un coup de tondeuse, t'es tout fier de toi, ton gazon est de nouveau vert. Sauf que si t'as eu un jardin, tu sais comme moi que ces connasses de fleurs jaunes, dans deux jours, elles sont de retour. Les pissenlits là, c'est une tannée. Donc tu passes la tondeuse, et deux jours plus tard, t'as à nouveau les fleurs jaunes. Tu te dis, putain, pourquoi ? Parce que t'as pas réglé la raison d'être de la cause. La raison d'être de la présence de la fleur jaune. En fait, dans la causalité, tu sais, le mécanisme des causes et des conséquences, c'est de la physique de Newton, c'est tout simple, tout le monde connaît, je lâche un verre, il tombe par terre, il est cassé, cause, conséquence. La présence de la fleur est la cause de ce qui te gêne. Ce qui te gêne, c'est que tu n'as pas le gazon tout vert que tu voulais. Mais cette cause a elle-même une cause. Et on peut remonter encore et encore et encore. Sauf que si on ne fait pas le travail assez en profondeur, si on ne descend pas jusqu'au troisième niveau de profondeur, eh bien, on ne règle rien. Et on s'épuise à se battre contre des moulins. Donc, pour revenir au pissenlit, tant que tu n'arraches pas la racine du pissenlit, la fleur va repousser. Donc, l'approche classique de l'accompagnement, c'est passe la tondeuse régulièrement, fais des efforts. mets du labeur, mets de la motivation, et t'auras le gazon vert que tu veux, parce qu'il faut le mériter, et ça doit prendre de l'énergie, du temps, et ça doit coûter quelque chose. Tous ceux qui sont persuadés qu'il y a un prix à tout, ou alors tu fais le travail qu'une fois, t'enlèves les racines et puis on n'en parle plus. Donc il y a la cause de niveau 2 qui est la partie visible sous l'eau, la partie visible immergée de l'iceberg, et puis la raison d'être de niveau 3 qui est la véritable cause profonde. Pourquoi c'est intéressant d'aller sur la véritable cause profonde ? Parce que les neurosciences ont démontré que ton cerveau va avoir un fonctionnement différent entre le conscient et l'inconscient. Ton conscient s'est activé... 50 bits d'informations, entre 40 et 50 bits d'informations par seconde. Des bits d'informations, c'est des blocs, des unités, si tu veux. Donc, 40 unités d'informations par seconde. Ça, c'est ton conscient. C'est ce que tu fais avec ta tête, avec ta volonté, avec ta conscience, avec ce que tu vois passer dans ton propre esprit. Ton inconscient, lui, traite 11 millions d'unités d'informations par seconde. 40. contre 11 millions. Alors, le problème, c'est que 11 millions, c'est tellement gros qu'on a du mal à se rendre compte. Donc, je t'ai pris un exemple. Si tu travailles deux semaines à 7h30 par jour, pendant deux semaines de travail, 7h30 par jour, tu auras accompli environ l'équivalent de 36 heures de travail. Ces deux semaines de travail, trois jours... jour et nuit, 3 fois 24, donc on n'est pas à 70 heures, on est à 72, pardon. 3 jours jour et nuit, t'es à peu près à 72 heures de travail. Ça, c'est ce que tu dois faire avec ton conscient. Si ton inconscient faisait le travail à ta place, ça lui prendrait une seule seconde. Une seconde contre 3 jours jour et nuit, donc 72 heures, ou une seconde contre 2 semaines de boulot, du lundi au vendredi, horaire de bureau. 2 semaines de travail réduit en une seule seconde. Ça, c'est la différence entre la puissance de traitement de ton conscient et la puissance de traitement de ton inconscient. Si on savait pleinement utiliser notre inconscient, on accomplirait deux semaines de travail en une seule seconde. C'est un rapport de 1 pour 275 000. Ton inconscient est 275 000 fois plus puissant et capable que ton conscient. Donc c'est là que tu commences à capter que ton inconscient pilote toute... tes décisions sans ton consentement. Il y a des programmations internes, des schémas, ce qu'on appelle les croyances limitantes, de façon un peu vulgaire. Il y a des programmations internes qui ont été installées dans ton enfance pour t'éviter de souffrir sur le plan émotionnel, voire physique, voire rester en vie, dépendamment de ce qu'a été ta réalité en étant enfant. Et tous ces schémas qui se sont installés pour te protéger et pour t'éviter de souffrir à nouveau sur le plan émotionnel, physique ou pire, sont devenus des programmes tellement installés que tu ne sais même pas que tu les as. Tu crois que tu es qui tu es aujourd'hui avec ta personnalité, ton comportement, ton attitude, mais tout ça est programmé, tout ça est adapté. Je sais, ça pique un peu de l'entendre la première fois, mais effectivement, la personne que tu es, c'est pas toi. La personne que tu es aujourd'hui, c'est qui ? tu as appris à être, qui tu as cru, comprendre que tu devais être pour ne plus souffrir, de te faire engueuler, abandonner, détester, rejeter, ou peu importe. Le rapport entre ton inconscient et ton conscient, c'est comme si tu prenais ton corps, tu t'allongeais par terre, et tu te multipliais, et tu mettais 275 000 personnes bout à bout, ça ferait la distance Paris-Lyon. Paris-Lyon. à coup de 1m70, c'est 275 000 personnes. Je pense que tu réalises que du coup, si t'es épuisé, si tu fais beaucoup d'efforts et que t'as pas beaucoup de résultats, c'est pour ça. Si tu vis des problèmes récurrents au travail, dans ton couple, avec ta santé, etc., c'est pour ça. S'il y a sans arrêt des conflits avec ton mari ou ta femme, avec tes enfants, et que c'est sans arrêt les mêmes histoires qui reviennent, C'est parce que c'est une question de programmation. Notre inconscience, c'est vraiment du logiciel. Si tu as toujours les mêmes symptômes physiques qui reviennent, si dans ton job, quoi que tu fasses, tu tombes toujours sur quelqu'un qui va te trahir, sur une perte financière, sur un plafond, tu as beau faire les efforts que tu veux, tu as toujours les mêmes résultats, tu fais toujours le même chiffre d'affaires, le même nombre de clients, le même nombre de rendez-vous, je ne sais pas quoi. S'il y a une façon, si tu vis un symptôme chronique, c'est qu'il y a visiblement un mécanisme en arrière qui a besoin que ce soit le cas. C'est impossible que ton système, aussi puissant qu'il soit, s'il était vraiment libre d'aller te connecter et te faire permettre de vivre la prospérité, s'il était vraiment possible de ça, tu le vivrais déjà. Autrement dit, ton inconscient a besoin que tu n'ailles pas là où tu veux aller. Et donc, avec ton conscient, tu es en train de te battre et de dépenser une énergie de malade pour te battre contre ton inconscient. On est d'accord que c'est perdu l'avance. Donc, si on est sur du systémique, c'est-à-dire c'est inconscient, c'est chronique, c'est reproductible, c'est toujours la même histoire. dans la description en dessous de ce podcast, il y a un lien pour que tu puisses prendre un rendez-vous de diagnostic, on va se parler tous les deux, et je vais aller te dire exactement pour quelles raisons t'as l'impression d'être coincé dans une espèce de boucle temporelle, et tu te dis, putain, mais c'est pas normal en fait d'être épuisé, d'être fatigué, d'avoir perdu le goût, je comprends pas en fait. Et donc, pour continuer d'aller avancer vers qu'est-ce qui va rallumer la flamme, on a besoin d'aller regarder les questions suivantes. Quand tu as compris quelle était la puissance de ton inconscient, Tu vas réaliser tout doucement au fur et à mesure de cet épisode pourquoi, ou plutôt comment, tu vas pouvoir remettre un coup de projecteur, un coup de lampe de poche sur les bonnes questions et aux bons endroits. Et ça, ça va te permettre de remettre des petites étincelles qui vont relumer la flamme et tu vas mettre du combustible et petit à petit, ça va prendre et tu vas retrouver la foi en fait. Tu vas retrouver le flow, le plaisir d'aller bosser, d'aller relever des défis. Rappelle-toi, rappelle-toi quand tu as commencé ta carrière. Ce projet, quand t'as racheté ou quand t'as créé cette boîte, quand t'as démarré dans ce poste, au début, c'était tout feu, tout flamme. Rappelle-toi quand t'as connu cette personne-là avec qui tu t'es mis en couple. Au début, c'était tout feu, tout flamme. C'était kiffant, il n'y avait aucun obstacle qui était insurmontable. Et puis, petit à petit, on s'aperçoit que il y a un truc qui dérape. Mais en fait, il n'y a rien qui a dérapé. Il n'y a personne qui a changé, en fait. C'est juste qu'au début, tu sais pourquoi, et puis t'as un petit oubli parce que tu te retrouves le nez dans le guidon. Et le nez dans le guidon, en fait, c'est le nez dans le mur. Tôt ou tard, t'imagines en vélo... Moi, ça m'est arrivé une fois. J'étais en vélo en ville, comme ça. Je roulais avec des potes, et puis j'avais un truc avec mon dérailleur, tu sais, à l'arrière, là, ça faisait du bruit, machin. Donc, je pédalais sur la route, hein. Je pédalais comme ça, puis je regardais mon dérailleur pendant que je pédalais, et j'essayais de régler mon truc, de comprendre ce qui se passait. Putain, à un moment donné, je m'éclate dans une bagnole. qui s'était arrêté à incéder le passage, et je n'avais pas vu, j'étais en train de regarder mon dérailleur, j'ai fini étalé comme un moustique sur la lunette arrière de la Clio. Heureusement, je ne me suis pas fait mal, je n'ai pas pété la bagnole, la dame est sortie complètement paniquée, ne comprenait pas ce qui se passe. Elle allait au céder le passage en train de regarder la route, d'un coup, il y a un bruit énorme, il y a un con d'ado de 17 ans qui vient de s'éclater dans sa bagnole. T'imagines le sketch ? Mais c'est parce que je ne regardais pas la route, j'étais en train de regarder mon problème. Et bien, c'est ça que tu vis, en fait. Donc, on y revient. Pourquoi cible ? Le pourquoi cible, c'est, comme je l'ai dit dans le premier épisode, je prépare le Mont Blanc avec mon ami Léo. Et en fait, je m'entraînais déjà avant, je ne vais pas tout refaire l'histoire, elle est dans l'épisode 1, tu iras l'écouter, mais la version courte de ça, c'est, je m'entraînais déjà avant à faire du crossfit, mais depuis qu'on a pris la décision avec Léo de faire le Mont Blanc ensemble, Ah mais attends, mes entraînements, c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus plaisant, et surtout je vais beaucoup plus loin, et je progresse beaucoup plus vite. Pourquoi ? Parce que je sais pourquoi. Pourquoi la cause ? Parce que je sais pourquoi la chose. Tu vois ce que je veux dire ? Là, parce que j'ai un objectif hyper clair, et que j'ai un pourquoi, un grand why, en fait... d'en baver un petit peu sur les cuisses qui brûlent, machin, ben c'est pas grave, parce qu'en fait, je suis en train de m'imaginer que mon sac à dos est en train de grimper dans les pierriers avec des piolets, des cordes et des machins. J'ai envie que ce Mont Blanc, ça soit un plaisir et pas un calvaire. Donc je m'entraîne pour. Léo m'a avoué, d'ailleurs, qu'il pensait à moi à chaque fois qu'il n'avait pas envie d'aller courir. Parce qu'il se dit, j'ai pas envie que Ced, il m'attende. Tu vois, en fait, ça change absolument tout. Donc ici, ce qui va être intéressant, et là je t'invite à te poser les questions suivantes, c'est retrouver ton pourquoi cible initiale. L'ADN de ta boîte, de ta carrière, de ton job en ce moment, c'est pourquoi tu as commencé. Pour quelles raisons, au départ, qu'est-ce que tu as vu, qu'est-ce que tu as imaginé quand tu as créé ou quand tu as repris cette boîte ou quand tu as accepté ce poste ? Quelles étaient les projections, les idées, les images que tu avais au départ ? Essaye de te reconnecter non seulement aux idées, mais aussi aux émotions qui vont avec, qui allaient avec à l'époque. Et en faisant ça, tu vas t'apercevoir qu'il y a quelque chose de vraiment chouette que tu as juste perdu de vue. Nez dans le guidon, gestion des opérations courantes, gestion des merdes, autant se le dire. En fait, si tu ne relèves pas le nez du guidon, tu ne sais plus vers quoi tu pédales. Et tu te mets la gueule dans une bagnole. Maintenant, il y a deux autres séries de questions que j'ai envie de te proposer. Les questions de divergence et les questions de convergence. Les questions de divergence, c'est tout ce qui t'éloigne de ce qui te fait vraiment kiffer. Tout ce qui vide, en fait, ta motivation, qui éteint cette flamme. C'est dans tes tâches quotidiennes, dans ce que tu fais tous les jours, que ce soit à la maison, mais là, en l'occurrence, tu as compris qu'on parlait quand même surtout du boulot. Il y a certainement des tâches quotidiennes qui sont kiffantes. que tu pourrais faire pendant 3 heures de suite, tu ne verrais pas le temps passer, genre même tu vas oublier de manger. Et puis il y a d'autres actions qu'il faut faire, qui te saoulent grave, et en 10 minutes, tu sens que ça t'a vidé ton énergie, ça t'a gonflé. Ça n'a pas de sens d'être aussi fatigué après 10 minutes à faire du tableau Excel, si jamais c'est ça, ou à faire du commercial ou du phoning, si jamais c'est ça qui toi te vide. Par contre, ça n'a pas de sens non plus. Que si le tableau Excel, c'est le truc qui te fait vraiment kiffer, de planifier dans ta tête, d'organiser, de faire des projections, tu peux passer 4 heures oublié de manger à faire du tableau Excel parce que t'es pris dans ton flot. Donc le problème, c'est pas le tableau Excel. C'est comment toi, t'es câblé dedans. Et si une tâche donnée te nourrit, t'épanouit, ou si elle t'épuise et elle te vide, eh ben en fait, tu peux facilement identifier des points de divergence dans ce qui va être... ce qu'on va appeler ta zone de génie, si tu veux. Et là, on va retrouver les zones de convergence. Quelle est ta zone de génie ? Si tu mets plus de choses qui te font kiffer et que tu retires le maximum de choses qui te vident et qui te drainent, en fait, à quoi ressemble ta journée ? Qu'est-ce que tu changes ? Qu'est-ce que tu fais de différent ? Et à qui tu vas filer ce qui te vide pour que tu trouves quelqu'un qui, en revanche, ces tâches qui, toi, te vidaient, soient des tâches qui nourrissent la personne. De manière à ce que chacun soit dans sa zone de génie, plutôt que d'être en train de faire un truc à peu près moyen, mais il faut bien, et du coup tu te forces avec des il faut et des je dois. Alors je sais bien, je vais entendre, j'entends régulièrement des coachs dire « Non mais souvent on critique les il faut et les je dois, mais en fait c'est important de les faire quand même. » Ouais, c'est important de les faire quand même, seulement si t'es persuadé qu'il y a un prix à payer. Mais en fait pourquoi ? Pourquoi y aurait-il vraiment un prix à payer ? Alors que quand tu es connecté à ta mission personnelle, c'est-à-dire quel sens ça a pour moi de bosser sur ce projet-là pendant cinq ans, et quelle est ma zone de génie, c'est-à-dire quelles sont les opérations concrètes et pragmatiques que moi je peux mener, qui me font kiffer, dans lesquelles je suis naturellement bon, où je suis efficient, où je prends du plaisir, et je peux me brancher avec d'autres personnes autour de moi qui vont faire la même chose sur les autres tâches qui moi me vident, mais qui, elles, les nourrissent. À ce moment-là, en termes de convergence, là, tu es en train de créer de la synergie, tu es en train de créer de l'équipe, tu es en train de créer du plaisir. Et quand une équipe, tout le monde kiffe faire ce qu'il fait individuellement et bosser ensemble, et que tout le monde est connecté autour du même sens et de la même mission, là, ça change tout. Le week-end dernier, j'étais en Alsace chez un client, distributeur de purificateurs d'air. Et ces distributeurs commerciaux, plusieurs me disaient qu'il y avait un truc qui flottait un petit peu sur la vision. Ils attendaient que l'entreprise leur donne la vision et ils étaient un petit peu sur leur faim. Tu vois, ils restaient un peu sur leur faim. Et en fait, j'ai challengé le président, le boss, et je lui ai dit, mais c'est quoi ta vision ? Puis il commence à me répondre sur, ouais, mais on va faire ci, on va faire ça. Je lui ai dit, non, non, non, mais ce n'est pas ce que vous allez faire. Là, tu es en train de me répondre la mission de la boîte, la raison d'être de la boîte. C'est quoi ta vision ? Et là, il me dit, oh, mais il y a ça, j'ai vu ci, j'ai vu ça. Je dis, OK, mais là... tout de suite tu y es quoi, et là il y a quelque chose qui s'est, sa posture s'est redressée il y a quelque chose qui s'est mis à rayonner dans sa poitrine je pouvais le sentir, moi je suis médium d'affaires donc évidemment je sens les choses de façon extrêmement fine, mais je pouvais sentir que ça avait fait clic du moment où je lui ai dit mais non, mais là tu me parles du concret, tu me parles de l'opérationnel une vision c'est pas de l'exécutif c'est de la stratégie, c'est même autre chose que de la stratégie, c'est du cap, tu vois un navigateur en bateau ou en avion il suit un cap Donc c'est là que c'est important. C'est là que c'est important. Et ne viens pas me dire que c'est normal d'en baver, parce que t'as compris que c'est pas le sujet. Donc... Ce qui va te nourrir par rapport à ce qui va te drainer, je reviendrai dessus dans l'épisode 11. On va parler des natures et intelligences multiples. C'est un cadre, une structure, une grille de lecture qui va te permettre de tirer ça au clair. Il y a 9 natures, 10 intelligences. C'est un concept qui a été développé par Steven Rudolph, un Américain, que j'ai eu le plaisir de rencontrer à Lyon en début d'année ou l'année dernière, il y a quelques mois à peine. je travaille avec ça depuis deux ans, sur tout ce qui est reconversion professionnelle, orientation des jeunes, c'est absolument magnifique, parce que ça permet de comprendre le fonctionnement interne des gens, non pas sur le plan du comportement, de l'attitude, ça c'est les tests de personnalité, ça mesure autre chose, là on est sûr qu'est-ce qui te fait kiffer, qu'est-ce qui te fait vibrer, qu'est-ce qui te nourrit, qu'est-ce qui t'épanouit. Et quand t'es à côté, c'est qu'est-ce qui te draine, qu'est-ce qui te vide, et qu'est-ce qui fait que tu perds le goût, et que tu te sens épuisé au bout de cinq minutes. t'es au bout de ta vie parce qu'en fait t'es en train de taper à côté de ta zone de génie. Donc, cadre des natures intelligentes, je reviendrai dessus dans l'épisode 11, mais je voulais quand même l'aborder pour te prévenir. Je reviens sur un autre sujet que j'ai abordé tout à l'heure. Dans l'inconscient, je te disais, pourquoi je parlais de la responsabilité ? Pourquoi est-ce que t'as besoin que ce soit dur ? Pourquoi est-ce que t'as besoin de t'épuiser ? Pourquoi est-ce que t'as besoin de vivre de façon chronique ces situations de merde que tu te tapes encore et encore et tu dis mais c'est pas vrai ? Mais c'est pas vrai ! Dès que j'ai de l'argent qui rentre, dès que j'ai de la trésor qui arrive, je me tape un rappel du RSAF ou de machin, il y a un client qui me pète dans les doigts, mais j'en ai marre, quoi ! Comment ça se fait ? Donc là, c'est effectivement, soit tu dis, ben, c'est comme ça, c'est la vie, je serre les dents et je trace, soit tu cherches à comprendre pour défaire la raison d'être de niveau 3, qui crée la cause, qui crée le symptôme, qui t'emmerde. Et c'est vraiment là où je vais te permettre de passer du symptôme au niveau 3, on va passer par le niveau 2 ensemble. En fait, le niveau 2, tu as trois façons de comprendre le mécanisme qui crée le problème. Ton problème est créé soit par un évitement, soit par une opposition, soit par une procrastination. L'évitement, c'est quand tu sais que tu dois faire quelque chose, mais qu'à l'intérieur de toi, dans ta tête, tu as dit « Oui, mais machin, et hop, là, ça veut aller faire autre chose, à la place. » Ou alors tu es en train de te raconter qu'il faut... plus de temps, ou que... Et donc, en fait, tu es en train d'esquiver ce que tu sais qui devrait être fait. Si tu veux plus de clients, il y a des chances qu'il faille faire plus de prospection. Il te faut des rendez-vous. Si tu ne passes pas des appels, si tu ne connectes pas avec des gens, il n'y a aucune chance que tu aies des rendez-vous. La question est, si tu veux plus de clients, si tu veux plus de chiffre d'affaires, pourquoi est-ce qu'il n'y a pas plus de rendez-vous qui sont calés ? Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas plus d'appels ou de prospection qui est faite ? Bien souvent, Ce qui va faire que les vendeurs se vident. Si tu as des équipes de vente, ne cherche pas plus loin. En fait, il y a les raisons de « Ouais, mais là, c'est trop tôt. Mais là, j'ai faim. Je vais aller me reposer un petit peu. Non, je vais aller me détendre. Je ne suis pas dans la bonne énergie. » Alors oui, s'écouter, je suis le premier à dire qu'il faut s'écouter. Mais écouter ses sensations et écouter ses excuses, ce n'est pas la même chose. Donc, les évitements, c'est le premier truc dans la cause de niveau 2. Les évitements, c'est les oui-mais. Les oppositions... c'est quand tu décides de finalement partir complètement ailleurs. J'avais l'idée de ce projet, j'avais l'idée de ce produit, j'ai commencé à mettre de l'argent, j'ai développé, mais finalement, peut-être que ce n'est pas une si bonne idée que ça, patati patata, et là, ça dérape. Et là, du coup, ça veut aller complètement ailleurs. Donc, on n'est pas sur l'évitement d'une cause, on est sur l'opposition du projet, où là, tu changes carrément d'avis. Donc, finalement, j'ai changé d'avis. Le troisième point de blocage... qui peut créer le symptôme que tu vis, on est encore sur du niveau 2 ici, c'est la procrastination. Là, ce n'est pas le moment. C'est une certaine forme d'évitement, mais là, qui ne fait que différer. L'évitement, c'est je fais autre chose à la place. L'opposition, c'est je ne fais pas, je coupe et je pars complètement sur une autre idée. La procrastination, c'est je le ferai tout à l'heure. Là, ce n'est pas le moment. La procrastination, ce n'est pas parce que les gens ne savent pas quoi faire. Ils savent très bien ce qu'ils doivent faire. Mais il y a une résistance interne qui est telle qu'ils n'y arrivent pas. Et la résistance interne n'est pas au niveau 2. La résistance interne est au niveau 3. Tout comme ce qui crée l'évitement ou ce qui crée l'opposition, c'est planqué au niveau 3, au niveau des schémas inconscients. Je ne vais évidemment pas te faire un cours sur l'inconscient. J'ai sorti un guide PDF d'ailleurs qui explique toute mon expertise sur l'inconscient. Je mettrai le lien en description d'ailleurs, je viens d'y penser. Je ne l'ai pas fait. 80 pages. un PDF gratuit, vraiment là c'est totalement offert, j'ai couché sur papier la quasi-totalité de mon expertise, je dis la quasi-totalité parce que ça fait presque un mois que le document est sorti, et je m'aperçois que j'ai un peu oublié des trucs. Donc de toute façon sur la page, quand tu vas aller pouvoir le récupérer, tu verras, je mettrai toujours la dernière version. Donc au fur et à mesure, je vais mettre à jour le doc. Je remettrai en téléchargement la dernière version. Tu pourras aller sur la page qui va être en description de ce podcast, de cet épisode. Bien, donc ça, c'est pourquoi est-ce que tu as besoin de t'épuiser ? C'est hyper important d'avoir la réponse. Si tu veux ta réponse personnelle à toi de pourquoi est-ce que j'ai besoin de m'épuiser ou de créer sans cesse ce problème, etc., en description, tu as le lien. On prend rendez-vous tous les deux. Ça prend 20 minutes. Et tu vas avoir exactement la réponse de pourquoi est-ce que... tu vis cette situation de façon récurrente, tu vas voir, c'est limpide, ça prend vraiment quelques minutes à te donner la réponse, et au moins, au moins, tu auras de la clarté sur pourquoi, qui est la cause. Alors, retrouver une vision d'avenir. Je t'ai donné deux, trois astuces tout à l'heure, mais j'aimerais aller plus loin ici, et on sera quasiment à la fin de ce podcast. Je parlais de lever le nez du guilon. pour éviter de se manger la gueule dans une bagnole tout à l'heure, c'est de te souvenir pourquoi tu te lèves le matin. Parce qu'il y a eu une période pendant laquelle, dans ce projet, dans cette carrière, dans cette boîte, tu te levais le matin, tu avais envie. Mais pour te souvenir de ça, c'est pas juste un truc fugace, parce que du coup, tu pourrais te dire « Ouais, mais le contexte a changé, mais ça c'était avant, machin. » Sauf que ce qui était vrai avant avait une raison d'être. Et si ce truc-là, tu l'as perdu, c'est peut-être que tu as simplement perdu la raison d'être. Peut-être que la cause qui est la tienne aujourd'hui, il s'est passé plusieurs années, plusieurs décennies, j'en sais rien. Le contexte a changé, tu as divorcé, tu as déménagé. Peu importe les raisons. Peut-être que si les choses ont changé, ça serait intéressant de retrouver comment activer le mécanisme qui, à l'époque, avait créé cette flamme-là. Et ça n'a pas nécessairement besoin d'être la même flamme que tu vas rallumer aujourd'hui. mais tu as besoin de réutiliser le même mécanisme qui allume une flamme, pour que tu ressentes à nouveau ce plaisir, cette envie, et ce côté inarrêtable, tu vois. Et le côté inarrêtable ne va pas se faire avec ta volonté, tu as compris, parce que c'est surtout ton inconscient qui pilote. Donc là, pour ça, si tu veux trouver les réponses sur pourquoi est-ce que je me levais le matin, comment je faisais pour avoir cette vision, cette flamme, etc. à l'époque, tu vas avoir besoin littéralement, et ça c'est indispensable, de... prendre le temps de couper. Tu vas devoir couper le boulot. Donc, prends une journée, même en semaine, on s'en fout, pour aller faire une rando, du ski, un spa, prends un week-end tout seul, mais prends du recul. Prends du recul. Tu vas avoir... Tu connais cette expression, je déteste. Pose-toi les bonnes questions. Elle est horrible, cette question. Parce que les gens qui te disent ça, ils te disent en général pas quelles sont ces putains de bonnes questions. Mais, prends du recul. Prendre de la hauteur, c'est pas tout à fait pareil, mais quand même. Ça va se faire avec une pause. Ou alors, si tu veux rester dans ton flow, fais-toi accompagner par des gens qui peuvent te poser les bonnes questions, voire même t'apporter directement les réponses. Moi, c'est mon métier, mais il y a plein d'autres gens qui sont très bons à faire ça. Tu fais bien comme tu veux. Si tu te sens confus, si tu te sens fatigué, il est indispensable de prendre ce temps, d'investir ce temps-là. J'ai un de mes mentors, Jean-Luc De Vacteur, il m'a dit, si tu veux être bon à performer, tu dois être excellent à te reposer. Et si tu me dis là que tu n'as pas le temps de prendre une journée de recul pour rallumer la flamme et sauver le reste de ta carrière, parce que c'est quand même là que tu en es, je pense que tu en es conscient, que si tu continues comme ça pendant 6 mois, 2 ans, 5 ans, tu sais bien que tu vas nulle part, que ça va tirer de plus en plus fort et que c'est au final, si tu n'écoutes pas, c'est ta santé qui va lâcher. Peut-être même que ça a déjà commencé. Tu dois prendre ce temps, tu dois investir ce temps-là. Et tu peux pas me dire que t'as pas le temps. Parce que c'est comme si t'étais en train de rouler sur l'autoroute, que t'as la réserve de carburant qui s'arrête, et tu me dis que t'as pas le temps de t'arrêter et faire le plein. C'est aussi con que ça. Tôt ou tard, la réalité va te rattraper, mon ami. C'est obligatoire. Tu dois couper ton téléphone, tes mails, ton ordi, te mettre au vert pendant ne serait-ce qu'une journée, et ça va te faire un bien fou. idéalement je te recommande de passer une nuit c'est à dire tu peux partir l'après-midi revenir le lendemain midi et tu es allé te faire moi je faisais ça régulièrement une fois par an je fais ça régulièrement une fois par an je vais me faire une nuit en rando, je pars rando tout seul, je fais pas une grosse rando le but c'est pas de faire un exploit physique le but c'est d'être en montagne tout seul avec ma tante et ma popote et mon réchaud c'est tout je pars en début d'après-midi, je reviens le lendemain juste avant midi Je suis parti moins de 24 heures. Mais alors, je peux t'assurer que je pars toujours avec de quoi noter. Parce que du coup, ça fuse. Ça fuse les réponses, les réflexions. J'en apprends beaucoup plus sur moi en 24 heures en montagne que tout le reste de l'année à charbonner le nez dans le guidon pris dans les préoccupations et les responsabilités et tout ça. Si tu le fais pas, c'est comme tu veux, mais tu finiras la gueule dans la Clio comme moi ça m'est arrivé quand j'étais en vélo. Ok, j'ai quasiment fini. Un mot sur Emmanuel Degle. Ce gars-là, c'est mon pote Alex Boilly qui m'en a parlé parce qu'il était dans son podcast, il était invité dans son podcast. Emmanuel Dex, c'est un Canadien. Et son métier à lui, c'est de t'accompagner, toi, nous, à faire des expéditions haute montagne. Haute montagne, c'est 5000, 6000, 8000 mètres. Donc, on est dans ce genre de truc-là. Et évidemment, là, tu joues ta vie si tu ne fais pas les choses correctement. Donc, ça demande... une certaine expertise pour être en sécurité, pour préparer les choses dans les bonnes conditions, etc. Le Mont Blanc, c'est presque 5000, c'est déjà sympa, mais faire un 8000, c'est un autre sport, déjà. Et en fait, Emmanuel Degg, pourquoi je parle de lui ? Parce qu'il a une conception, une philosophie de la vie que j'ai adorée quand je l'ai entendu dire ça. Pour lui, un objectif est rempli, pardon, une expédition est un succès, non pas si on a atteint le sommet, Mais l'expédition est un succès si tu as souvent souri sur le chemin qui te menait au sommet. C'est le nombre de sourires, c'est ça le KPI. Combien de fois tu as souri en y allant ? Ça parle du plaisir que tu as pris sur le chemin, indépendamment de savoir si tu as atteint l'objectif, si tu as atteint le sommet ou pas. Parce qu'en fait, un bon guide de haute montagne se mesure avec le fait qu'il ramène ses clients vivants. Ça, je l'ai tiré du livre d'Emmanuel Degle. Ça pique un peu, tu vois un peu le niveau. Tu vois un peu le niveau. Donc, lorsque tu as des défis, parce qu'on aura évidemment des défis à relever dans une boîte, que ce soit pour chercher à sauver ou à créer de la croissance, ou peu importe, dans le contexte fluctuant 2025, au moment où je tourne cette audio, ce podcast, évidemment que les choses changent, et ça fait très longtemps que c'est comme ça, et c'est loin d'être fini. Mais lorsque tu es face à ces défis, est-ce que tu vas kiffer les relevés ? Ou est-ce que tu vas les subir ? Est-ce que tu vas avoir le moral, l'énergie et la force, l'envie d'y aller ? Ou est-ce que tu serres les dents et tu encaisses le labeur et tu portes encore plus sur ton dos et ton corps est en train de te dire que du coup, tu ne devrais pas faire ça ? Combien de fois tu souris dans ta semaine à propos du boulot ? Ça, c'est une vraie putain de clé parce que si ce n'est pas le cas du tout, si tu es en train de te dire « Ouais, la vache, ce n'est vraiment pas le cas » , Il est urgent de changer quelque chose, sinon tu vas faire partie de la longue liste. C'est 2,5 millions de burn-out. Je t'ai parlé de 10 millions d'épuisement professionnel, donc c'est les gens qui sont dans le dur. Épuisement professionnel sévère, burn-out, c'est 2,5 millions de personnes. 2,5 millions. 2 500 milliers de personnes. C'est monstrueux. Et tu ne veux pas faire partie de ces gens-là. Donc pour résumer aujourd'hui, on a parlé de deux types de pourquoi, le pourquoi en un seul mot, le pourquoi en deux mots, le pourquoi cible et le pourquoi de la raison d'être, de la cause. Mais pas juste de la cause de niveau 2, de la cause de la cause, c'est-à-dire la raison d'être de niveau 3. C'est important de regarder les deux, vers quoi tu vas et pour quelle raison est-ce que tu t'es mis dans la situation dans laquelle tu es. Ça c'est la première chose. La deuxième chose importante, c'est que faire une pause est nécessaire, obligatoire, prends du recul. Numéro 3. Je passe sur toutes les questions sur pourquoi tu avais commencé, etc. C'est hyper important de s'en souvenir. Et ça, c'est dans la pause et dans la prise de recul. Numéro 3, dans ta prise de recul, un regard extérieur aide souvent. Trouve quelqu'un en qui tu as confiance et que tu sens qui va pouvoir t'aider à prendre du recul sur ce que tu vis en ce moment. Et si c'est avec moi que tu as envie d'explorer ça, ne serait-ce que pendant 20 minutes pour voir un petit peu le genre de réponse que je peux t'apporter, le lien. et dans la description de ce podcast. Voilà. Je te souhaite une bonne continuation, une bonne journée. J'espère que tu auras pris conscience de trucs, tu auras appris des trucs. En tout cas, j'espère que ça t'aura été profitable. À bientôt dans le podcast Performance équilibrée. Ciao !