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Episode 34 - Quand l'alignement devient réalité ! - avec Elodie Magnette cover
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L'autre potentiel : j'ose ma différence !

Episode 34 - Quand l'alignement devient réalité ! - avec Elodie Magnette

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27min |02/02/2025
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Description

Dans cette seconde partie de l’entretien avec Élodie Magnette, elle nous plonge au cœur de son quotidien d’artiste aérienne, d’enseignante et de rêveuse accomplie.


Élodie partage son rapport au sens, à la passion, et à cette flamme intérieure qui l’a poussée à dépasser ses doutes et à transformer chaque obstacle en tremplin.


Elle révèle aussi ses réflexions sur le confort, cette illusion qui, bien souvent, nous retient plus qu’elle ne nous élève.


💡 Pourquoi écouter cet épisode ?

  • Pour comprendre comment reconnecter à ses valeurs profondes pour avancer malgré les peurs.

  • Pour découvrir des conseils concrets et inspirants sur l’audace de suivre ses rêves.

  • Pour entendre une vision authentique de l’impact que l’on peut avoir sur soi et sur les autres.


📍 Élodie Magnette sera également sur scène prochainement ! Découvrez ses prochaines dates et son univers via Instagram : @eloptimiste.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

J'illumine les étoiles de votre potentiel pour vous aider à devenir le/la leader de votre vie !

www.coachingetdecouvertes.be

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Crédit Musique :

Creative Commons — Attribution 3.0 Unported — CC BY 3.0 Music promoted by Copyright Free Music - Background Music For Videos 👉    / @podcastbackgroundmusic  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans J'ose ma différence, l'autre potentiel. La semaine passée, nous étions avec Élodie Magnette. Cette semaine, nous serons avec Élodie Magnette. Je vous propose d'écouter la suite de cet entretien que j'ai eu avec cette artiste aérienne. On va aller un peu plus s'intéresser sur son actualité, sur comment est-ce qu'elle a osé le faire. Je vous souhaite une bonne écoute, il y a plein de pépites à récolter. Aujourd'hui, c'est quoi ta vie ?

  • Speaker #1

    Donc de quoi sont composées mes semaines ? Il y a une partie qui est liée toujours à l'enseignement. J'ai toujours des cours réguliers que je donne en soirée la semaine et le week-end. J'ai de l'entraînement en plus de ça, que ce soit pour préparer les cours ou évolution personnelle. J'ai de la préparation physique. puisque si tu restes juste dans ton canapé, tu ne peux pas garder tout ça, donc il y a ça. Et en parallèle de ça, j'ai un côté plus admin, plus administratif, où tout le monde va faire ma compta, ce genre de choses, je vais faire ma prospection, faire ma propre communication, et j'ai aussi des missions de freelance en communication. Il faut quand même garder un peu le côté communication. En gros, mes semaines ressemblent à ça.

  • Speaker #0

    Tu parlais tout à l'heure de sens, d'utilité. En gros, c'est quoi aujourd'hui le sens que tu mets à tout ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y en a plusieurs. Même si le point commun, c'est moi et ce qui m'anime profondément. Quand je donne cours, le sens qu'il y a derrière, c'est de permettre aux personnes qui sont dans la salle de se déployer, d'être qui elles sont, parce que c'est majoritairement des femmes. C'est vraiment ce côté de... J'ai juste envie de te donner une safe place, que pendant une heure, tu as le droit d'être qui tu veux. Tu as le droit de te découvrir aussi, parce qu'il y en a beaucoup qui se découvrent fortes, qui se découvrent, qu'elles peuvent avoir confiance en elles sur certaines choses, qui laissent tomber les masques de la société. Donc ça, c'est... Ça, c'est un premier sens de pouvoir leur permettre ça, permettre aussi la rencontre entre des personnes, parce qu'il y a beaucoup d'élèves qui ne se connaissent pas quand elles arrivent, et puis il y a des amitiés formidables qui se créent. Donc, il y a un empowerment féminin qui, moi, me fascine. J'adore être finalement... C'est vraiment énormément de modestie ce que je te dis, mais j'aime bien être la personne qui arrive à les mettre en contact. avec la petite graine qui permet que les gens connectent. Et je trouve ça, au-delà d'apprendre des figures aux gens, j'aime beaucoup ce côté humain, c'est super fort. Et c'est vrai que j'ai des élèves où c'est encore assez obscur, on va dire, c'est pas le mot, mais pour moi, c'est que j'ai des élèves qui me disent Lô, t'as changé ma vie ! Et moi, je suis là Mais j'ai rien fait, je t'ai juste donné cours de sport, tu vois ? Mais donc, j'essaie de capter qu'est-ce qu'elles mettent derrière ce changer ma vie et là, je comprends que c'est... Elles n'avaient pas vraiment de passion dans la vie, elles en ont une. Elles ont un cercle d'amis qui est lié à cette passion. Elles se découvrent une capacité à faire des choses. Et il y en a beaucoup, quand elles ressortent du studio, elles se disent Ok, j'ai réussi ça Et donc, elles sont prêtes à réattaquer dans leur quotidien. Elles ont ce petit boost de confiance dont elles ont besoin. Ça, c'est vraiment ce qui m'anime le plus quand je donne cours et de voir l'émerveillement dans leurs yeux. Je trouve ça fascinant quand tu dis à quelqu'un qu'elle est capable de faire ça et qu'elle ne s'en croit pas capable. et qu'elle le découvre et qu'il y a une étincelle dans ses yeux. Moi, je trouve ça magique, ce côté où tu crois tellement plus en elle qu'elle-même et que tu arrives à transmettre cette confiance. C'est juste fascinant. Et dans le côté show, etc., moi, ce qui m'amuse, c'est de donner un instant de bonheur aux gens, d'avoir un instant de rêve, de genre de truc. Je ne fais pas des spectacles pour moi, pour me briller, pour me mettre en avant. Pas du tout. Que du contraire, je suis... J'ai cette dualité de... J'aime autant être sur scène, mais j'ai besoin d'être dans l'ombre pour me ressourcer, pour m'apaiser. Et si je te fais une métaphore avec une scène de spectacle, si tu me demandes de choisir si je préfère être en coulisses ou sur la scène, je peux pas choisir. Parce que j'aime l'effervescence des coulisses. J'aime être le support pour les autres, être présente, être celle qui va dire Allez, vas-y, ça va aller qui va la pousser sur scène. Et j'aime être sur scène. Mais quand je suis sur scène, c'est jamais pour moi. C'est vraiment pas pour être dans moi, être dans la lumière personnelle, m'en montrer, c'est simplement pour ce que je peux donner, ce que je peux amener à porter. C'est vraiment ça qui me... qui m'anime avec modestie, parce que je ne vais pas changer le monde, mais c'est ce côté où si sur quatre minutes, j'ai pu donner un petit peu de bonheur, un petit peu de paillettes, un petit peu de souffle aux personnes qui sont là, c'est que j'ai fait mon job, en fait. Et au-delà de mon job, c'est ce que j'aime le plus. Ce n'est même pas de l'ordre du job, c'est que j'ai bien fait ce pour quoi j'étais là.

  • Speaker #0

    Quand tu parlais tout à l'heure de tous ces déclencheurs, il y a cette crise du Covid, et tu me dis, mon job, il n'a plus de sens. Je ne sais vraiment pas à quoi je sers. Ce qui m'est venu en tête, c'est, mais en même temps que tu penses ça de ton job, à la radio, à la télé, le gouvernement, ils disent, ce que tu vas faire, en fait, est non essentiel. Comment est-ce que tu dépasses ça ? C'est quoi qui te permet d'y aller ? Parce que j'ai coaché des personnes qui rêvent d'être artistes. d'être sur la scène, à ce moment-là, dans le Covid. Donc, c'est vraiment une réalité que j'ai connue. Il y en a qui n'y sont jamais allés parce qu'elles ont entendu que c'était non essentiel, parce qu'elles se sont dit, mais si ça se reproduit, moi, je n'aurai pas de job. Avec toutes les peurs qui vont avec. Et toi, toi, tu y vas. C'est quoi qui fait que tu y vas à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    C'est fou parce que... Je ne m'étais pas rendue compte qu'on avait dit que ce n'était pas essentiel, cette journée. Franchement, je ne l'ai pas entendue. Je ne l'ai pas entendue. Je pense que je ne l'ai pas entendue parce que je ne regarde pas vraiment les médias. Si je suis au courant de ce qui se passe, c'est parce que c'est tellement gros que ça arrive dans mes réseaux. Mais moi, regarder la presse, etc., jamais. Je trouve ça tellement oxygène. Et franchement, depuis que j'ai pris cette décision, j'ai déjà une part de stress. Et donc, c'était au moins dans ma vie, juste parce que j'arrête de regarder. les journaux et ce genre de choses. Je ne sais pas ce qui se passe franchement dans le monde, sauf si vraiment il y a un truc énorme ou que j'ai mes parents qui m'en parlent et je suis là, non, je ne suis pas au courant. Ça ne m'intéresse pas, parce que ce qui m'intéresse, je vais chercher l'information. Et donc ce côté, ce que je vais faire n'est pas essentiel. Je ne l'ai pas entendu. Juste, je ne l'ai pas entendu. Et je pense qu'il y a autre chose dans le côté. Tu dis ici, si ça se reproduit, je n'y avais pas pensé en fait. Mais j'y... Je peux y penser dans d'autres sphères parce que c'est encore avec mes grands-parents, mais quand j'étais petite, j'adorais faire l'inventaire du garde-manger de ma grand-mère. C'était mon activité hebdomadaire préférée avec elle. C'est vrai que je rigolais toujours parce que ma grand-mère, elle avait du sucre de 1988, ce genre de choses. Et c'est vrai que mes grands-parents ont connu la guerre, tu vois, donc ce côté un peu écureuil. Ma maman, elle est aussi... Je pense que ma maman, tu peux débarquer à l'improviste avec 25, on a de quoi manger. Chez moi, ça ne se produit pas. Et donc, ce que le Covid m'a prouvé, c'est que même avec un Covid, je n'ai pas besoin de faire des réserves. Donc, quelque part, il y a ce côté de toute leur... Ce n'est pas leur théorie, mais tu vois, la construction de... Il faut avoir 10 paquets de pâtes chez soi, mais moi, j'ai très bien vécu avec 2 paquets de pâtes. J'ai toujours pu aller faire mes courses d'une manière ou d'une autre. Donc, et ça me fait aussi penser, c'est que c'est des gens qui m'ont dit ça, que c'est un vrai de personnalité que je ne savais pas que j'avais, qui m'ont dit, mais tu as une capacité à rebondir qui est incroyable. Et moi, je ne me définis pas comme quelqu'un qui sait rebondir, mais j'ai entendu et donc j'ai commencé à regarder mon parcours à travers ce prisme-là en me disant, OK, c'est vrai qu'à chaque fois qu'il m'arrivait un truc... Oui, j'ai trouvé des solutions. Et donc, je pense qu'il y a une confiance qui s'est mise de là de, OK, je ne sais pas ce qui va arriver demain, mais par contre, je suis sûre d'une chose, j'ai confiance dans une chose, c'est que je suis capable de m'adapter, de trouver quelque chose, des solutions. Et je pense que c'est ça qui fait la différence, c'est qu'effectivement, même au-delà d'un confinement, je ne sais pas ce qui peut arriver demain, mais je fais un métier qui est physique. C'est-à-dire que si mon corps ne suit pas, il n'y a pas d'activité. Je ne suis pas artiste, quelqu'un qui parle, je suis quelqu'un qui utilise son corps. Donc si demain, je ne peux pas me tracter, je ne peux pas me mettre debout, tout ce que je fais est fortement compromis. Et donc, il y a ce côté de... S'il y a quelque chose qui ne marche pas demain avec mon corps, je trouverai d'autres choses, d'autres solutions. C'est vrai que j'ai déjà eu des périodes où tu fais un mouvement et tu as un muscle qui se contracte et tu ne peux plus bouger. Et là, c'est toutes des choses où il y a de la panique, où tu te dis, merde, c'est mon outil de travail. Et ça a été aussi des périodes où je me suis dit, OK, j'ai ce pépin. Comment est-ce que je compose à partir de là ? Et ça a été des moments hyper riches d'enseignement, parce que je me suis dit, OK, je suis quelqu'un qui facilement va démontrer des mouvements pour expliquer aux élèves, parce que c'est mon mode d'apprentissage, et c'est aussi ce que j'ai fait dans la danse. En danse, tu modélises, puisque tu n'écoutes le professeur. Pareil en âge synchronisé, j'ai fait de l'âge synchronisé, où je n'ai jamais vu mon entraîneur dans l'eau, tu vois. C'était toujours avec des gestes. Je suis quelqu'un qui va démontrer facilement, mais c'est vrai que c'est épuisant de démontrer autant. Et donc, ça a été des moments où je me suis dit, OK, comment est-ce que je peux enseigner en utilisant uniquement ma voix, en utilisant d'autres outils ? Et ça marche. Donc, quelque part, l'histoire me montre que quand il y a un petit pépin sur ma route, j'essaye, en fait. J'ai toujours des solutions à tester. Ça marche, ça marche pas, on réajuste. Et donc, je pense que c'est ça qui fait que... Même si... dit parfois qu'elle est là, cette confiance, elle est quand même là, cette capacité de dire Ok, quoi qu'il se passe, je trouverai une solution.

  • Speaker #0

    Quels seraient les conseils que tu pourrais donner à ceux qui ont un rêve, qui savent, comme toi, de dire Tiens, je vais se rendre compte que, waouh, je pourrais le faire, mais qu'ils n'y vont pas tout simplement parce qu'ils ont peur, parce qu'ils écoutent leur peur. Parce que là, ce que j'ai entendu, c'est une femme qui est focalisée sur autre chose que ses peurs. Elle a son truc et elle y va. Et c'est quelque chose que je dis souvent dans les conférences ou dans les articles que j'écris, c'est qu'une fois que tu es vraiment aligné, connecté à un projet, tu es prêt à défoncer les portes. Et c'est ça qui fait le succès. C'est que si tu n'es pas vraiment aligné, tu n'es pas prêt à avoir l'énergie suffisante et tu peux te laisser envahir par les peurs. Alors, quels sont, toi, les conseils, puisque tu es arrivé à dépasser tout ça, que tu peux donner, les petites... pipites comme je les appelle.

  • Speaker #1

    La première chose, c'est de savoir pourquoi t'as envie d'aller vers ce projet-là. Qu'est-ce qui t'anime ? Parce que je pense que si t'es pas connecté à ça, que tu sais pas exactement pourquoi tu le fais, tu vas vite abandonner. Parce que des périodes de doute, des périodes où ça marche pas comme tu veux, tu vas en avoir tout le temps. Donc si t'es pas capable de reconnecter à cette flamme que t'as au fond de toi, à ce qui bout... C'est le découragement d'office parce que c'est pas du tout un chemin tout tracé, c'est même tout le contraire. Et arriver à garder cette flamme, déjà il faut la protéger parce que t'as beaucoup de gens autour de toi qui peuvent te coller leur peur, leur inquiétude et c'est juste aussi. Je prends plutôt ça comme un challenge. Par exemple, mes parents, ils étaient forcément inquiets. J'avais une situation confortable, ce genre de choses. Et donc là, c'est l'inconnu autant pour eux que pour moi. Et leur peur était juste et était challengeante parce que moi, ça m'a permis de me dire OK, est-ce que je suis vraiment connectée à ça ? Je ne l'ai pas pris, tu vois, comme un... Ils ne me soutiennent pas, nanani, nanana. Pas du tout. Je l'ai plutôt pris comme un challenge. Je pense que c'est ça aussi un autre conseil, c'est que les gens autour de toi, ils vont te faire part de leur peur, de leurs inquiétudes, pas parce qu'ils ne croient pas en toi, mais juste parce qu'ils t'aiment. C'est un cadeau super mal emballé, on est d'accord. Mais je pense que c'est vraiment ça, et te dire, ok, prends ça comme un peu un tremplin, te dire, ok, il y a ça qui arrive, à quel point je suis connectée à ce que j'ai envie de faire. et d'aller chercher vraiment très profondément. Ce n'est pas juste parce que ça me fait plaisir, c'est beaucoup plus profond que ça. Moi, j'ai dû aller gratter profondément de pourquoi j'ai envie de faire ça, qu'est-ce qui m'anime vraiment le plus, à quoi je connecte. Et tant que tu ne le sens pas dans le ventre, tu n'es pas à la raison de pourquoi tu fais ça. Pour moi, c'est mon indicateur. J'ai facile à sentir mon corps, mais c'est vrai que moi, si ça ne boue pas dans le ventre, je sais que ce n'est pas juste. Donc, je vais chercher ça. C'est vrai qu'il y a aussi le côté de sécurité financière. C'est quelque chose où, même si tu peux avoir super confiance dans ce que tu fais, c'est une réalité, il faut payer ta maison, ton loyer, que sais-je. Moi, j'ai eu le confort c'est que j'avais le chômage. Ça, c'est quelque chose qui n'est pas négligeable. Et il y a des organismes qui te permettent aussi d'aller tester tes idées et ce genre de choses. Certains sont gratuits, d'autres payants, mais qui peuvent te permettre de... rencontrer des personnes qui vont booster ton projet, qui vont te permettre de suivre des formations. Et les formations, tu sais, on m'a envoyé suivre des formations dans des trucs un peu marketing et compagnie. Et au départ, j'étais là Bon, ça, je vais faire. Ou des choses basiques de comptage, j'étais là Bah... Et c'est pas les formations où j'ai appris le plus du formateur. Mais par contre, c'est les formations qui m'ont permis de me dire Tiens, Tu sais, pour être entrepreneur, il faut avoir certaines compétences. Et moi, j'étais là, je ne sais pas si je les ai ou un peu. Mais c'est vraiment des formations où je me suis rendue compte des gens qu'il y avait autour de moi. Déjà, les rencontres avec d'autres personnes qui vivent les mêmes choses que toi. D'être face à des professionnels, mais de me dire, OK, ça, je sais faire. Et ça, c'est un atout pour mon projet. Et ça peut être basiquement, je suis capable de trier des factures. Ça paraît peut-être anodin pour certaines personnes. Je me suis retrouvée avec des personnes qui, même pour qui ça, c'était complexe, tu vois. Et là, je me dis, OK, ça, je sais faire, ça, je sais faire, ça, je sais faire. Et donc, je m'enrichis un peu de cette checklist de me dire, un peu comme le côté de, tiens, tu veux faire des spectacles, comment se partagent-ils un costume, quoi, tu vois. Il y a un peu cette réflexion de, j'ai envie de faire ça. C'est quoi mes... C'est comme si c'était des petits paliers, tu vois, mes checkpoints. Comme dans une course où tu as des points de ravitaillement, quoi, tu vois. C'est quoi mes indicateurs qui me permettent de me dire, OK. Ça, c'est un step que j'ai fait. Ça aussi, ça aussi, ça aussi, j'avance. Et je construis à partir de ça. C'est vrai qu'on est fort dans le côté... C'est quelque chose que j'entendais toujours en coaching, quand un objectif, il faut le découper. Tu ne peux pas manger un éléphant d'un coup, il faut le découper, etc. L'image est quand même très barbare de découper un éléphant en me disant ça. Mais ce n'était jamais concret, tu vois, pour moi, ce genre de choses. C'est là, OK, j'ai cet objectif, donc découper, ça ne me parlait pas. Et pourtant, les mots sont justes, mais je n'étais pas dans... Et je pense que quand... Quand tu as des choses comme ça qui ne te parlent pas, c'est que tu n'es pas dans le cœur de ton projet. Sinon, tu le fais, en fait, tu ne te poses pas la question. Et que maintenant, j'arrive à me dire, OK, j'ai cet objectif-là, c'est quoi la première chose que je vais faire ? Et il faut, je pense, être très modeste dans c'est quoi la plus petite chose que je peux faire ? Parce que moi, en coaching, c'est un exercice qu'on m'a souvent demandé, c'est quoi ton premier petit pas possible, etc. Et en fait, mes premiers petits pas possibles étaient déjà des trop grands pas. Et je ne m'en rendais pas compte. Et les intervenants en face de moi ne pouvaient pas se rendre compte que c'était déjà un trop grand pas pour moi. Et il y a des choses comme ça où je pense qu'il faut revenir à des fondamentaux et des choses vraiment très, très basiques. Et qu'on n'y pense pas souvent. On veut toujours aller chercher plus loin, mais il faut vraiment venir à des choses super basiques. Ça peut être simplement, tu as un projet, commence par, je ne sais pas, prendre un carnet et commence à vider ta tête par rapport à ce projet. Ça peut juste être ça et ça va débouler sur d'autres choses. Mais ça, c'est des choses qui, pour moi, m'ont aidé, qui sont concrètes, qui sont toutes petites. Et aussi de t'entourer. Alors, c'est facile de dire s'entourer. Et parfois, t'es là, mais je ne sais pas à quelle porte aller. Et ça, je pense que c'est complexe, même si on a les réseaux, ce genre de choses. On va dire, OK, c'est facile. Mais non, ce n'est pas simple parce que tu as tellement de monde autour de toi. Et c'est de commencer. Par tes proches, peut-être. Ça peut être par une personne de confiance dans ce que tu as envie de faire, que tu connais déjà. Ou ça peut être par quelqu'un que tu as vu sur les réseaux. En fait, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de... Je trouve parfois dans une société où on est très à pas oser faire les choses, de ce que les gens vont dire, etc. Et c'est de te lâcher la gratte par rapport à ça. Sérieusement, arrête de te prendre au sérieux. C'est vraiment le truc, moi, qui me... J'ai été m'inspirer de personnes qui, pour moi, étaient des gens que je trouvais ultra compétents et intéressants, mais qui ne se prenaient pas du tout au sérieux, et qui m'ont montré qu'on peut faire les choses sérieusement, mais sans se prendre au sérieux. Parce que je pense que parfois, c'est un peu ça. On veut montrer qu'on est pro, qu'on peut nous faire confiance, et à vouloir montrer ça, on devient quelqu'un qu'on n'est pas. Et je pense que ça, c'est d'aller chercher toutes ces ressources-là, et je sais que ce n'est pas simple. Moi, j'ai eu le... Je sais pas si c'est la chance, mais en tout cas, j'ai eu des opportunités qui m'ont permis d'arriver où je suis. Même si, tu vois, avec le chemin inverse, tu vois, quelqu'un qui voudrait enseigner, je lui dirais, en fait, dis-le que t'as envie. Moi, je l'ai jamais fait. J'ai jamais dit à mes profs, j'ai envie de donner cours. Parce qu'il y avait une voix dans ma tête qui me disait, pour donner cours, tu sais pas faire. Donc, je n'ai pas eu ce culot-là. Et quand j'ai des élèves maintenant face à moi qui me disent j'ai envie de donner cours je suis admirative qu'elles ont ce culot de le dire parce que moi, je n'en ai pas été capable. Et que quand elles me disent ça, je ne suis pas dans le jugement. Je suis juste dans tiens, j'ai envie de l'aider Oui ou non, ça dépend. Il y a des élèves que je connais qui sont très proches, il y en a d'autres que je croise et qui me le disent. Tu vois que je ne connais pas plus que ça ou que je n'ai pas vraiment eu en cours. Donc la relation n'est pas la même. C'est vraiment ça aussi l'enseignement, c'est-à-dire que si tu n'en parles pas, tu ne donnes pas l'opportunité aux gens de vouloir t'aider. Ça, c'est un truc que je n'ai jamais entendu. Et que maintenant, j'ai des élèves, ou même quand tu vois quelque chose chez quelqu'un que tu apprécies, dis-lui. Parce que le trois quarts du temps, il ne sait pas qu'il l'a. Et ça peut vraiment le booster dans son projet. Donc, je pense qu'il y a tout ça. Je pense que je me suis peut-être un peu embrouillée, mais j'ai envie de terminer là-dessus. Sur le côté, dis-le, pour que tu donnes l'opportunité aux gens de télé. Sinon, ils ne peuvent pas le faire.

  • Speaker #0

    Alors, j'avais encore une question. Tu as parlé de confort tout à l'heure. Et ça m'a fait penser que j'avais adoré cette phrase dans le petit texte que j'ai lu au tout début. Cette aventure m'apprend que le confort est une belle illusion. et propre à chacun, chacune de nous, ce n'est pas lui qui te pousse à te dépasser, ni lui qui te donne le sentiment d'être exactement là où tu dois être. Tu peux nous en dire un peu plus par rapport à cette idée de confort ?

  • Speaker #1

    L'idée de confort, quand j'ai commencé à travailler, pour moi le confort c'était d'avoir un appart avec tout ce que je voulais dedans. C'était ça et je me suis rendue compte, ou même avant même que j'ai mon appart. ce côté de confort c'était d'avoir mon travail de faire ma vie etc et je me suis rendu compte je pense que là il y avait déjà les prémices de quelque chose qui se préparait mais j'avais eu des grosses discussions avec mes amis de l'époque j'étais là mais ils étaient là mais et l'autre a tout pour être heureuse mais je le suis pas oui j'ai un travail, oui j'ai un toit sur ma tête mais so what alors c'est vrai que c'est C'est un peu la problématique du luxe, de dire, OK, tu as un toit sur ta tête, etc., et tu n'es quand même pas contente de ce que tu as. Oui, parce que je pense qu'on est dans une société où juste faire un travail, en fait, on va chercher plus que ça. On a un niveau de confort dans le quotidien, dans la société actuelle, qui fait que tu peux aller chercher, je pense à la pyramide de Maslow, où tu vois dans les besoins, on n'est plus de l'ordre de se nourrir, se boire. Dans la société dans laquelle on vit, on a ce côté de sens, d'appartenance qui est très présent. Et je me suis rendue compte, tu vois, avec le burn-out, le Covid, tout ça, qu'on m'a retiré beaucoup de choses de mon confort. J'ai été privée parfois de voir mes proches, ce genre de choses. Et puis, ma situation a fait que je suis passée d'un temps plein salariée à me retrouver au chômage, ce genre de choses. Tu réadaptes ta vie et tu te rends compte que t'es pas moins heureux, parce que t'es moins dans mon cas. je suis pas moins heureuse parce que je m'achète pas le dernier truc à la mode, tu vois. Et que je suis plus à me dire... Par exemple, dans les shows, tu vois, on n'est quand même pas dans un truc de confort. Quand je te dis, je suis pieds nus dans l'herbe un 27 décembre, alors qu'il y a moins d'eux dehors, clairement, on n'est pas dans l'ordre du confort. Et pour moi, ça m'est super confortable parce que je suis en train de faire ce qui m'anime. Donc, je pense que c'est là, tu vois, le grand enseignement de... Si demain, tu me dis, allez, je te donne emploi, le salaire que tu veux, les millions que tu veux, mais tu vas devoir rester huit heures par jour derrière un écran, ben, ouais, il y a peut-être le côté sécurité financière qui va peut-être me dire, allez, une semaine. Mais je sais que je ne tiendrai pas. Je sais que je ne tiendrai pas parce que, quelque part, il y a le goût du challenge qui est là et ça peut être... confortable mais c'est plus ma source de confort et que j'ai trouvé mon équilibre et mon sentiment de confort ou de réconfort tu vois dans d'autres choses tout simplement donc et c'était un chemin parce que quand je veux dire dix ans en arrière j'étais très attachée à des choses qui me donnaient l'illusion d'un confort aujourd'hui quand je regarde Il y a ce côté où je suis devenue très minimaliste, tu vois. J'aime beaucoup parce que ça me procure un abaisement mental de dingue, et j'en ai besoin. Mais il y a ce côté de... Je n'ai pas besoin de tout ça, en fait, pour me sentir bien. Je ne suis pas en train de... Enfin, dans ma croyance, et ça n'engage que moi, mais parfois, on s'entoure pour le coup d'objets, plus que de personnes, mais on s'entoure d'objets pour donner l'illusion qu'on est confortable et se rassurer. Et que finalement, quand tu enlèves tout ça, ça peut être inconfortable, mais tu te rends compte que tout va bien. C'est pour ça que je te dis que le confort, c'est une illusion. En fait, je pense que ton confort à toi ne dépend que de toi. C'est toi qui... On est très matrixé dans la société, qu'avoir une situation, c'est ça. Et moi, je me rends compte que... C'est propre à chacun et c'est bien loin des dictates de la société. Parce que pour certains, je ne vis pas dans le confort. Je n'oublierai jamais le jour où mon fille allait venir dans mon appart. Elle était là, mais tu n'as pas de micro-ondes. Non, tu n'as pas ce... Je ne vis pas dans une tente sous-entente. Mais je suis là, mais je n'en ai pas besoin. Alors oui, c'est vrai qu'il y a des jours où tu te dis que c'est impratique de mettre le truc dans le micro-ondes et ça va plus vite. Mais je trouve des solutions. Et je ne vois pas l'intérêt d'avoir des choses chez moi qui ne me servent qu'une fois dans l'année. J'ai mon confort à moi qui, pour moi, est du confort parce que je suis chez moi, je suis dans mon cocon ou dans ce que je fais. Et qui, pour d'autres, est de l'ordre de l'inconfort. Mais je pense que la clé, c'est d'avoir ce qui te correspond à toi, ce sur quoi toi te fais sentir confortable, qui fait du bien. Et sans aucun jugement, si les gens qui ont des micro-ondes ne se sentent absolument pas visés. Mais voilà, c'est propre à chacun. Et ce n'est pas simple parce que moi, j'ai souvent le sentiment que je vais à contre-courant. Et c'est vrai que ce n'est pas toujours facile parce que je suis un peu un ovni. Parfois, ou même dans les réunions de famille, où Élodie, elle fait des... Tu vois, je sors du cadre ou de la structure qu'on connaît le plus facilement dans la famille. Et c'est d'avoir... d'être entourée de personnes qui ont l'intelligence de comprendre comment tu vis et de te dire, ben voilà, en fait, toi, tu as ta pièce de puzzle, moi, j'ai la mienne. En fait, le principal, c'est qu'on soit bien dans ce qu'on fait et que tu n'es pas quelqu'un qui essaie d'imposer sa façon de vivre à toi, en fait. C'est vraiment parce qu'on n'est pas faits pour vivre tous de la même façon. On a chacun nos affinités.

  • Speaker #0

    Un grand message d'espoir pour tous les autres potentiels qui nous écoutent. Quelle est ton actualité ? Est-ce qu'il y a des spectacles qui sont prévus prochainement ? S'il y a des personnes qui sont intéressées par tes cours, comment est-ce qu'on peut te contacter ?

  • Speaker #1

    Alors, les prochains spectacles. Donc ici, pour le moment, on est occupé avec... Enfin, je suis occupée où ? On est dedans ma tête, bon ça. Il y a les spectacles, ça s'appelle la nuit du feu. C'est un spectacle qui se fait dans des villes différentes, en extérieur. Le prochain que j'ai, c'est le 15 février à Jurbise. Il y en aura aussi en mars, mais je ne connais pas encore toutes les dates. Donc voilà. Et le plus simple pour me retrouver pour le moment, c'est sur Instagram. Mon pseudo, c'est iloptimiste. Ça ne s'invente pas. C'est là qu'il y a le plus... C'est là que je centralise l'information, on va dire. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Merci, Élodie, pour tes partages, pour tes nombreuses pépites. Je te souhaite beaucoup de succès dans tous tes projets en plein air. et dans tes cours.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Marc.

Description

Dans cette seconde partie de l’entretien avec Élodie Magnette, elle nous plonge au cœur de son quotidien d’artiste aérienne, d’enseignante et de rêveuse accomplie.


Élodie partage son rapport au sens, à la passion, et à cette flamme intérieure qui l’a poussée à dépasser ses doutes et à transformer chaque obstacle en tremplin.


Elle révèle aussi ses réflexions sur le confort, cette illusion qui, bien souvent, nous retient plus qu’elle ne nous élève.


💡 Pourquoi écouter cet épisode ?

  • Pour comprendre comment reconnecter à ses valeurs profondes pour avancer malgré les peurs.

  • Pour découvrir des conseils concrets et inspirants sur l’audace de suivre ses rêves.

  • Pour entendre une vision authentique de l’impact que l’on peut avoir sur soi et sur les autres.


📍 Élodie Magnette sera également sur scène prochainement ! Découvrez ses prochaines dates et son univers via Instagram : @eloptimiste.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

J'illumine les étoiles de votre potentiel pour vous aider à devenir le/la leader de votre vie !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans J'ose ma différence, l'autre potentiel. La semaine passée, nous étions avec Élodie Magnette. Cette semaine, nous serons avec Élodie Magnette. Je vous propose d'écouter la suite de cet entretien que j'ai eu avec cette artiste aérienne. On va aller un peu plus s'intéresser sur son actualité, sur comment est-ce qu'elle a osé le faire. Je vous souhaite une bonne écoute, il y a plein de pépites à récolter. Aujourd'hui, c'est quoi ta vie ?

  • Speaker #1

    Donc de quoi sont composées mes semaines ? Il y a une partie qui est liée toujours à l'enseignement. J'ai toujours des cours réguliers que je donne en soirée la semaine et le week-end. J'ai de l'entraînement en plus de ça, que ce soit pour préparer les cours ou évolution personnelle. J'ai de la préparation physique. puisque si tu restes juste dans ton canapé, tu ne peux pas garder tout ça, donc il y a ça. Et en parallèle de ça, j'ai un côté plus admin, plus administratif, où tout le monde va faire ma compta, ce genre de choses, je vais faire ma prospection, faire ma propre communication, et j'ai aussi des missions de freelance en communication. Il faut quand même garder un peu le côté communication. En gros, mes semaines ressemblent à ça.

  • Speaker #0

    Tu parlais tout à l'heure de sens, d'utilité. En gros, c'est quoi aujourd'hui le sens que tu mets à tout ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y en a plusieurs. Même si le point commun, c'est moi et ce qui m'anime profondément. Quand je donne cours, le sens qu'il y a derrière, c'est de permettre aux personnes qui sont dans la salle de se déployer, d'être qui elles sont, parce que c'est majoritairement des femmes. C'est vraiment ce côté de... J'ai juste envie de te donner une safe place, que pendant une heure, tu as le droit d'être qui tu veux. Tu as le droit de te découvrir aussi, parce qu'il y en a beaucoup qui se découvrent fortes, qui se découvrent, qu'elles peuvent avoir confiance en elles sur certaines choses, qui laissent tomber les masques de la société. Donc ça, c'est... Ça, c'est un premier sens de pouvoir leur permettre ça, permettre aussi la rencontre entre des personnes, parce qu'il y a beaucoup d'élèves qui ne se connaissent pas quand elles arrivent, et puis il y a des amitiés formidables qui se créent. Donc, il y a un empowerment féminin qui, moi, me fascine. J'adore être finalement... C'est vraiment énormément de modestie ce que je te dis, mais j'aime bien être la personne qui arrive à les mettre en contact. avec la petite graine qui permet que les gens connectent. Et je trouve ça, au-delà d'apprendre des figures aux gens, j'aime beaucoup ce côté humain, c'est super fort. Et c'est vrai que j'ai des élèves où c'est encore assez obscur, on va dire, c'est pas le mot, mais pour moi, c'est que j'ai des élèves qui me disent Lô, t'as changé ma vie ! Et moi, je suis là Mais j'ai rien fait, je t'ai juste donné cours de sport, tu vois ? Mais donc, j'essaie de capter qu'est-ce qu'elles mettent derrière ce changer ma vie et là, je comprends que c'est... Elles n'avaient pas vraiment de passion dans la vie, elles en ont une. Elles ont un cercle d'amis qui est lié à cette passion. Elles se découvrent une capacité à faire des choses. Et il y en a beaucoup, quand elles ressortent du studio, elles se disent Ok, j'ai réussi ça Et donc, elles sont prêtes à réattaquer dans leur quotidien. Elles ont ce petit boost de confiance dont elles ont besoin. Ça, c'est vraiment ce qui m'anime le plus quand je donne cours et de voir l'émerveillement dans leurs yeux. Je trouve ça fascinant quand tu dis à quelqu'un qu'elle est capable de faire ça et qu'elle ne s'en croit pas capable. et qu'elle le découvre et qu'il y a une étincelle dans ses yeux. Moi, je trouve ça magique, ce côté où tu crois tellement plus en elle qu'elle-même et que tu arrives à transmettre cette confiance. C'est juste fascinant. Et dans le côté show, etc., moi, ce qui m'amuse, c'est de donner un instant de bonheur aux gens, d'avoir un instant de rêve, de genre de truc. Je ne fais pas des spectacles pour moi, pour me briller, pour me mettre en avant. Pas du tout. Que du contraire, je suis... J'ai cette dualité de... J'aime autant être sur scène, mais j'ai besoin d'être dans l'ombre pour me ressourcer, pour m'apaiser. Et si je te fais une métaphore avec une scène de spectacle, si tu me demandes de choisir si je préfère être en coulisses ou sur la scène, je peux pas choisir. Parce que j'aime l'effervescence des coulisses. J'aime être le support pour les autres, être présente, être celle qui va dire Allez, vas-y, ça va aller qui va la pousser sur scène. Et j'aime être sur scène. Mais quand je suis sur scène, c'est jamais pour moi. C'est vraiment pas pour être dans moi, être dans la lumière personnelle, m'en montrer, c'est simplement pour ce que je peux donner, ce que je peux amener à porter. C'est vraiment ça qui me... qui m'anime avec modestie, parce que je ne vais pas changer le monde, mais c'est ce côté où si sur quatre minutes, j'ai pu donner un petit peu de bonheur, un petit peu de paillettes, un petit peu de souffle aux personnes qui sont là, c'est que j'ai fait mon job, en fait. Et au-delà de mon job, c'est ce que j'aime le plus. Ce n'est même pas de l'ordre du job, c'est que j'ai bien fait ce pour quoi j'étais là.

  • Speaker #0

    Quand tu parlais tout à l'heure de tous ces déclencheurs, il y a cette crise du Covid, et tu me dis, mon job, il n'a plus de sens. Je ne sais vraiment pas à quoi je sers. Ce qui m'est venu en tête, c'est, mais en même temps que tu penses ça de ton job, à la radio, à la télé, le gouvernement, ils disent, ce que tu vas faire, en fait, est non essentiel. Comment est-ce que tu dépasses ça ? C'est quoi qui te permet d'y aller ? Parce que j'ai coaché des personnes qui rêvent d'être artistes. d'être sur la scène, à ce moment-là, dans le Covid. Donc, c'est vraiment une réalité que j'ai connue. Il y en a qui n'y sont jamais allés parce qu'elles ont entendu que c'était non essentiel, parce qu'elles se sont dit, mais si ça se reproduit, moi, je n'aurai pas de job. Avec toutes les peurs qui vont avec. Et toi, toi, tu y vas. C'est quoi qui fait que tu y vas à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    C'est fou parce que... Je ne m'étais pas rendue compte qu'on avait dit que ce n'était pas essentiel, cette journée. Franchement, je ne l'ai pas entendue. Je ne l'ai pas entendue. Je pense que je ne l'ai pas entendue parce que je ne regarde pas vraiment les médias. Si je suis au courant de ce qui se passe, c'est parce que c'est tellement gros que ça arrive dans mes réseaux. Mais moi, regarder la presse, etc., jamais. Je trouve ça tellement oxygène. Et franchement, depuis que j'ai pris cette décision, j'ai déjà une part de stress. Et donc, c'était au moins dans ma vie, juste parce que j'arrête de regarder. les journaux et ce genre de choses. Je ne sais pas ce qui se passe franchement dans le monde, sauf si vraiment il y a un truc énorme ou que j'ai mes parents qui m'en parlent et je suis là, non, je ne suis pas au courant. Ça ne m'intéresse pas, parce que ce qui m'intéresse, je vais chercher l'information. Et donc ce côté, ce que je vais faire n'est pas essentiel. Je ne l'ai pas entendu. Juste, je ne l'ai pas entendu. Et je pense qu'il y a autre chose dans le côté. Tu dis ici, si ça se reproduit, je n'y avais pas pensé en fait. Mais j'y... Je peux y penser dans d'autres sphères parce que c'est encore avec mes grands-parents, mais quand j'étais petite, j'adorais faire l'inventaire du garde-manger de ma grand-mère. C'était mon activité hebdomadaire préférée avec elle. C'est vrai que je rigolais toujours parce que ma grand-mère, elle avait du sucre de 1988, ce genre de choses. Et c'est vrai que mes grands-parents ont connu la guerre, tu vois, donc ce côté un peu écureuil. Ma maman, elle est aussi... Je pense que ma maman, tu peux débarquer à l'improviste avec 25, on a de quoi manger. Chez moi, ça ne se produit pas. Et donc, ce que le Covid m'a prouvé, c'est que même avec un Covid, je n'ai pas besoin de faire des réserves. Donc, quelque part, il y a ce côté de toute leur... Ce n'est pas leur théorie, mais tu vois, la construction de... Il faut avoir 10 paquets de pâtes chez soi, mais moi, j'ai très bien vécu avec 2 paquets de pâtes. J'ai toujours pu aller faire mes courses d'une manière ou d'une autre. Donc, et ça me fait aussi penser, c'est que c'est des gens qui m'ont dit ça, que c'est un vrai de personnalité que je ne savais pas que j'avais, qui m'ont dit, mais tu as une capacité à rebondir qui est incroyable. Et moi, je ne me définis pas comme quelqu'un qui sait rebondir, mais j'ai entendu et donc j'ai commencé à regarder mon parcours à travers ce prisme-là en me disant, OK, c'est vrai qu'à chaque fois qu'il m'arrivait un truc... Oui, j'ai trouvé des solutions. Et donc, je pense qu'il y a une confiance qui s'est mise de là de, OK, je ne sais pas ce qui va arriver demain, mais par contre, je suis sûre d'une chose, j'ai confiance dans une chose, c'est que je suis capable de m'adapter, de trouver quelque chose, des solutions. Et je pense que c'est ça qui fait la différence, c'est qu'effectivement, même au-delà d'un confinement, je ne sais pas ce qui peut arriver demain, mais je fais un métier qui est physique. C'est-à-dire que si mon corps ne suit pas, il n'y a pas d'activité. Je ne suis pas artiste, quelqu'un qui parle, je suis quelqu'un qui utilise son corps. Donc si demain, je ne peux pas me tracter, je ne peux pas me mettre debout, tout ce que je fais est fortement compromis. Et donc, il y a ce côté de... S'il y a quelque chose qui ne marche pas demain avec mon corps, je trouverai d'autres choses, d'autres solutions. C'est vrai que j'ai déjà eu des périodes où tu fais un mouvement et tu as un muscle qui se contracte et tu ne peux plus bouger. Et là, c'est toutes des choses où il y a de la panique, où tu te dis, merde, c'est mon outil de travail. Et ça a été aussi des périodes où je me suis dit, OK, j'ai ce pépin. Comment est-ce que je compose à partir de là ? Et ça a été des moments hyper riches d'enseignement, parce que je me suis dit, OK, je suis quelqu'un qui facilement va démontrer des mouvements pour expliquer aux élèves, parce que c'est mon mode d'apprentissage, et c'est aussi ce que j'ai fait dans la danse. En danse, tu modélises, puisque tu n'écoutes le professeur. Pareil en âge synchronisé, j'ai fait de l'âge synchronisé, où je n'ai jamais vu mon entraîneur dans l'eau, tu vois. C'était toujours avec des gestes. Je suis quelqu'un qui va démontrer facilement, mais c'est vrai que c'est épuisant de démontrer autant. Et donc, ça a été des moments où je me suis dit, OK, comment est-ce que je peux enseigner en utilisant uniquement ma voix, en utilisant d'autres outils ? Et ça marche. Donc, quelque part, l'histoire me montre que quand il y a un petit pépin sur ma route, j'essaye, en fait. J'ai toujours des solutions à tester. Ça marche, ça marche pas, on réajuste. Et donc, je pense que c'est ça qui fait que... Même si... dit parfois qu'elle est là, cette confiance, elle est quand même là, cette capacité de dire Ok, quoi qu'il se passe, je trouverai une solution.

  • Speaker #0

    Quels seraient les conseils que tu pourrais donner à ceux qui ont un rêve, qui savent, comme toi, de dire Tiens, je vais se rendre compte que, waouh, je pourrais le faire, mais qu'ils n'y vont pas tout simplement parce qu'ils ont peur, parce qu'ils écoutent leur peur. Parce que là, ce que j'ai entendu, c'est une femme qui est focalisée sur autre chose que ses peurs. Elle a son truc et elle y va. Et c'est quelque chose que je dis souvent dans les conférences ou dans les articles que j'écris, c'est qu'une fois que tu es vraiment aligné, connecté à un projet, tu es prêt à défoncer les portes. Et c'est ça qui fait le succès. C'est que si tu n'es pas vraiment aligné, tu n'es pas prêt à avoir l'énergie suffisante et tu peux te laisser envahir par les peurs. Alors, quels sont, toi, les conseils, puisque tu es arrivé à dépasser tout ça, que tu peux donner, les petites... pipites comme je les appelle.

  • Speaker #1

    La première chose, c'est de savoir pourquoi t'as envie d'aller vers ce projet-là. Qu'est-ce qui t'anime ? Parce que je pense que si t'es pas connecté à ça, que tu sais pas exactement pourquoi tu le fais, tu vas vite abandonner. Parce que des périodes de doute, des périodes où ça marche pas comme tu veux, tu vas en avoir tout le temps. Donc si t'es pas capable de reconnecter à cette flamme que t'as au fond de toi, à ce qui bout... C'est le découragement d'office parce que c'est pas du tout un chemin tout tracé, c'est même tout le contraire. Et arriver à garder cette flamme, déjà il faut la protéger parce que t'as beaucoup de gens autour de toi qui peuvent te coller leur peur, leur inquiétude et c'est juste aussi. Je prends plutôt ça comme un challenge. Par exemple, mes parents, ils étaient forcément inquiets. J'avais une situation confortable, ce genre de choses. Et donc là, c'est l'inconnu autant pour eux que pour moi. Et leur peur était juste et était challengeante parce que moi, ça m'a permis de me dire OK, est-ce que je suis vraiment connectée à ça ? Je ne l'ai pas pris, tu vois, comme un... Ils ne me soutiennent pas, nanani, nanana. Pas du tout. Je l'ai plutôt pris comme un challenge. Je pense que c'est ça aussi un autre conseil, c'est que les gens autour de toi, ils vont te faire part de leur peur, de leurs inquiétudes, pas parce qu'ils ne croient pas en toi, mais juste parce qu'ils t'aiment. C'est un cadeau super mal emballé, on est d'accord. Mais je pense que c'est vraiment ça, et te dire, ok, prends ça comme un peu un tremplin, te dire, ok, il y a ça qui arrive, à quel point je suis connectée à ce que j'ai envie de faire. et d'aller chercher vraiment très profondément. Ce n'est pas juste parce que ça me fait plaisir, c'est beaucoup plus profond que ça. Moi, j'ai dû aller gratter profondément de pourquoi j'ai envie de faire ça, qu'est-ce qui m'anime vraiment le plus, à quoi je connecte. Et tant que tu ne le sens pas dans le ventre, tu n'es pas à la raison de pourquoi tu fais ça. Pour moi, c'est mon indicateur. J'ai facile à sentir mon corps, mais c'est vrai que moi, si ça ne boue pas dans le ventre, je sais que ce n'est pas juste. Donc, je vais chercher ça. C'est vrai qu'il y a aussi le côté de sécurité financière. C'est quelque chose où, même si tu peux avoir super confiance dans ce que tu fais, c'est une réalité, il faut payer ta maison, ton loyer, que sais-je. Moi, j'ai eu le confort c'est que j'avais le chômage. Ça, c'est quelque chose qui n'est pas négligeable. Et il y a des organismes qui te permettent aussi d'aller tester tes idées et ce genre de choses. Certains sont gratuits, d'autres payants, mais qui peuvent te permettre de... rencontrer des personnes qui vont booster ton projet, qui vont te permettre de suivre des formations. Et les formations, tu sais, on m'a envoyé suivre des formations dans des trucs un peu marketing et compagnie. Et au départ, j'étais là Bon, ça, je vais faire. Ou des choses basiques de comptage, j'étais là Bah... Et c'est pas les formations où j'ai appris le plus du formateur. Mais par contre, c'est les formations qui m'ont permis de me dire Tiens, Tu sais, pour être entrepreneur, il faut avoir certaines compétences. Et moi, j'étais là, je ne sais pas si je les ai ou un peu. Mais c'est vraiment des formations où je me suis rendue compte des gens qu'il y avait autour de moi. Déjà, les rencontres avec d'autres personnes qui vivent les mêmes choses que toi. D'être face à des professionnels, mais de me dire, OK, ça, je sais faire. Et ça, c'est un atout pour mon projet. Et ça peut être basiquement, je suis capable de trier des factures. Ça paraît peut-être anodin pour certaines personnes. Je me suis retrouvée avec des personnes qui, même pour qui ça, c'était complexe, tu vois. Et là, je me dis, OK, ça, je sais faire, ça, je sais faire, ça, je sais faire. Et donc, je m'enrichis un peu de cette checklist de me dire, un peu comme le côté de, tiens, tu veux faire des spectacles, comment se partagent-ils un costume, quoi, tu vois. Il y a un peu cette réflexion de, j'ai envie de faire ça. C'est quoi mes... C'est comme si c'était des petits paliers, tu vois, mes checkpoints. Comme dans une course où tu as des points de ravitaillement, quoi, tu vois. C'est quoi mes indicateurs qui me permettent de me dire, OK. Ça, c'est un step que j'ai fait. Ça aussi, ça aussi, ça aussi, j'avance. Et je construis à partir de ça. C'est vrai qu'on est fort dans le côté... C'est quelque chose que j'entendais toujours en coaching, quand un objectif, il faut le découper. Tu ne peux pas manger un éléphant d'un coup, il faut le découper, etc. L'image est quand même très barbare de découper un éléphant en me disant ça. Mais ce n'était jamais concret, tu vois, pour moi, ce genre de choses. C'est là, OK, j'ai cet objectif, donc découper, ça ne me parlait pas. Et pourtant, les mots sont justes, mais je n'étais pas dans... Et je pense que quand... Quand tu as des choses comme ça qui ne te parlent pas, c'est que tu n'es pas dans le cœur de ton projet. Sinon, tu le fais, en fait, tu ne te poses pas la question. Et que maintenant, j'arrive à me dire, OK, j'ai cet objectif-là, c'est quoi la première chose que je vais faire ? Et il faut, je pense, être très modeste dans c'est quoi la plus petite chose que je peux faire ? Parce que moi, en coaching, c'est un exercice qu'on m'a souvent demandé, c'est quoi ton premier petit pas possible, etc. Et en fait, mes premiers petits pas possibles étaient déjà des trop grands pas. Et je ne m'en rendais pas compte. Et les intervenants en face de moi ne pouvaient pas se rendre compte que c'était déjà un trop grand pas pour moi. Et il y a des choses comme ça où je pense qu'il faut revenir à des fondamentaux et des choses vraiment très, très basiques. Et qu'on n'y pense pas souvent. On veut toujours aller chercher plus loin, mais il faut vraiment venir à des choses super basiques. Ça peut être simplement, tu as un projet, commence par, je ne sais pas, prendre un carnet et commence à vider ta tête par rapport à ce projet. Ça peut juste être ça et ça va débouler sur d'autres choses. Mais ça, c'est des choses qui, pour moi, m'ont aidé, qui sont concrètes, qui sont toutes petites. Et aussi de t'entourer. Alors, c'est facile de dire s'entourer. Et parfois, t'es là, mais je ne sais pas à quelle porte aller. Et ça, je pense que c'est complexe, même si on a les réseaux, ce genre de choses. On va dire, OK, c'est facile. Mais non, ce n'est pas simple parce que tu as tellement de monde autour de toi. Et c'est de commencer. Par tes proches, peut-être. Ça peut être par une personne de confiance dans ce que tu as envie de faire, que tu connais déjà. Ou ça peut être par quelqu'un que tu as vu sur les réseaux. En fait, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de... Je trouve parfois dans une société où on est très à pas oser faire les choses, de ce que les gens vont dire, etc. Et c'est de te lâcher la gratte par rapport à ça. Sérieusement, arrête de te prendre au sérieux. C'est vraiment le truc, moi, qui me... J'ai été m'inspirer de personnes qui, pour moi, étaient des gens que je trouvais ultra compétents et intéressants, mais qui ne se prenaient pas du tout au sérieux, et qui m'ont montré qu'on peut faire les choses sérieusement, mais sans se prendre au sérieux. Parce que je pense que parfois, c'est un peu ça. On veut montrer qu'on est pro, qu'on peut nous faire confiance, et à vouloir montrer ça, on devient quelqu'un qu'on n'est pas. Et je pense que ça, c'est d'aller chercher toutes ces ressources-là, et je sais que ce n'est pas simple. Moi, j'ai eu le... Je sais pas si c'est la chance, mais en tout cas, j'ai eu des opportunités qui m'ont permis d'arriver où je suis. Même si, tu vois, avec le chemin inverse, tu vois, quelqu'un qui voudrait enseigner, je lui dirais, en fait, dis-le que t'as envie. Moi, je l'ai jamais fait. J'ai jamais dit à mes profs, j'ai envie de donner cours. Parce qu'il y avait une voix dans ma tête qui me disait, pour donner cours, tu sais pas faire. Donc, je n'ai pas eu ce culot-là. Et quand j'ai des élèves maintenant face à moi qui me disent j'ai envie de donner cours je suis admirative qu'elles ont ce culot de le dire parce que moi, je n'en ai pas été capable. Et que quand elles me disent ça, je ne suis pas dans le jugement. Je suis juste dans tiens, j'ai envie de l'aider Oui ou non, ça dépend. Il y a des élèves que je connais qui sont très proches, il y en a d'autres que je croise et qui me le disent. Tu vois que je ne connais pas plus que ça ou que je n'ai pas vraiment eu en cours. Donc la relation n'est pas la même. C'est vraiment ça aussi l'enseignement, c'est-à-dire que si tu n'en parles pas, tu ne donnes pas l'opportunité aux gens de vouloir t'aider. Ça, c'est un truc que je n'ai jamais entendu. Et que maintenant, j'ai des élèves, ou même quand tu vois quelque chose chez quelqu'un que tu apprécies, dis-lui. Parce que le trois quarts du temps, il ne sait pas qu'il l'a. Et ça peut vraiment le booster dans son projet. Donc, je pense qu'il y a tout ça. Je pense que je me suis peut-être un peu embrouillée, mais j'ai envie de terminer là-dessus. Sur le côté, dis-le, pour que tu donnes l'opportunité aux gens de télé. Sinon, ils ne peuvent pas le faire.

  • Speaker #0

    Alors, j'avais encore une question. Tu as parlé de confort tout à l'heure. Et ça m'a fait penser que j'avais adoré cette phrase dans le petit texte que j'ai lu au tout début. Cette aventure m'apprend que le confort est une belle illusion. et propre à chacun, chacune de nous, ce n'est pas lui qui te pousse à te dépasser, ni lui qui te donne le sentiment d'être exactement là où tu dois être. Tu peux nous en dire un peu plus par rapport à cette idée de confort ?

  • Speaker #1

    L'idée de confort, quand j'ai commencé à travailler, pour moi le confort c'était d'avoir un appart avec tout ce que je voulais dedans. C'était ça et je me suis rendue compte, ou même avant même que j'ai mon appart. ce côté de confort c'était d'avoir mon travail de faire ma vie etc et je me suis rendu compte je pense que là il y avait déjà les prémices de quelque chose qui se préparait mais j'avais eu des grosses discussions avec mes amis de l'époque j'étais là mais ils étaient là mais et l'autre a tout pour être heureuse mais je le suis pas oui j'ai un travail, oui j'ai un toit sur ma tête mais so what alors c'est vrai que c'est C'est un peu la problématique du luxe, de dire, OK, tu as un toit sur ta tête, etc., et tu n'es quand même pas contente de ce que tu as. Oui, parce que je pense qu'on est dans une société où juste faire un travail, en fait, on va chercher plus que ça. On a un niveau de confort dans le quotidien, dans la société actuelle, qui fait que tu peux aller chercher, je pense à la pyramide de Maslow, où tu vois dans les besoins, on n'est plus de l'ordre de se nourrir, se boire. Dans la société dans laquelle on vit, on a ce côté de sens, d'appartenance qui est très présent. Et je me suis rendue compte, tu vois, avec le burn-out, le Covid, tout ça, qu'on m'a retiré beaucoup de choses de mon confort. J'ai été privée parfois de voir mes proches, ce genre de choses. Et puis, ma situation a fait que je suis passée d'un temps plein salariée à me retrouver au chômage, ce genre de choses. Tu réadaptes ta vie et tu te rends compte que t'es pas moins heureux, parce que t'es moins dans mon cas. je suis pas moins heureuse parce que je m'achète pas le dernier truc à la mode, tu vois. Et que je suis plus à me dire... Par exemple, dans les shows, tu vois, on n'est quand même pas dans un truc de confort. Quand je te dis, je suis pieds nus dans l'herbe un 27 décembre, alors qu'il y a moins d'eux dehors, clairement, on n'est pas dans l'ordre du confort. Et pour moi, ça m'est super confortable parce que je suis en train de faire ce qui m'anime. Donc, je pense que c'est là, tu vois, le grand enseignement de... Si demain, tu me dis, allez, je te donne emploi, le salaire que tu veux, les millions que tu veux, mais tu vas devoir rester huit heures par jour derrière un écran, ben, ouais, il y a peut-être le côté sécurité financière qui va peut-être me dire, allez, une semaine. Mais je sais que je ne tiendrai pas. Je sais que je ne tiendrai pas parce que, quelque part, il y a le goût du challenge qui est là et ça peut être... confortable mais c'est plus ma source de confort et que j'ai trouvé mon équilibre et mon sentiment de confort ou de réconfort tu vois dans d'autres choses tout simplement donc et c'était un chemin parce que quand je veux dire dix ans en arrière j'étais très attachée à des choses qui me donnaient l'illusion d'un confort aujourd'hui quand je regarde Il y a ce côté où je suis devenue très minimaliste, tu vois. J'aime beaucoup parce que ça me procure un abaisement mental de dingue, et j'en ai besoin. Mais il y a ce côté de... Je n'ai pas besoin de tout ça, en fait, pour me sentir bien. Je ne suis pas en train de... Enfin, dans ma croyance, et ça n'engage que moi, mais parfois, on s'entoure pour le coup d'objets, plus que de personnes, mais on s'entoure d'objets pour donner l'illusion qu'on est confortable et se rassurer. Et que finalement, quand tu enlèves tout ça, ça peut être inconfortable, mais tu te rends compte que tout va bien. C'est pour ça que je te dis que le confort, c'est une illusion. En fait, je pense que ton confort à toi ne dépend que de toi. C'est toi qui... On est très matrixé dans la société, qu'avoir une situation, c'est ça. Et moi, je me rends compte que... C'est propre à chacun et c'est bien loin des dictates de la société. Parce que pour certains, je ne vis pas dans le confort. Je n'oublierai jamais le jour où mon fille allait venir dans mon appart. Elle était là, mais tu n'as pas de micro-ondes. Non, tu n'as pas ce... Je ne vis pas dans une tente sous-entente. Mais je suis là, mais je n'en ai pas besoin. Alors oui, c'est vrai qu'il y a des jours où tu te dis que c'est impratique de mettre le truc dans le micro-ondes et ça va plus vite. Mais je trouve des solutions. Et je ne vois pas l'intérêt d'avoir des choses chez moi qui ne me servent qu'une fois dans l'année. J'ai mon confort à moi qui, pour moi, est du confort parce que je suis chez moi, je suis dans mon cocon ou dans ce que je fais. Et qui, pour d'autres, est de l'ordre de l'inconfort. Mais je pense que la clé, c'est d'avoir ce qui te correspond à toi, ce sur quoi toi te fais sentir confortable, qui fait du bien. Et sans aucun jugement, si les gens qui ont des micro-ondes ne se sentent absolument pas visés. Mais voilà, c'est propre à chacun. Et ce n'est pas simple parce que moi, j'ai souvent le sentiment que je vais à contre-courant. Et c'est vrai que ce n'est pas toujours facile parce que je suis un peu un ovni. Parfois, ou même dans les réunions de famille, où Élodie, elle fait des... Tu vois, je sors du cadre ou de la structure qu'on connaît le plus facilement dans la famille. Et c'est d'avoir... d'être entourée de personnes qui ont l'intelligence de comprendre comment tu vis et de te dire, ben voilà, en fait, toi, tu as ta pièce de puzzle, moi, j'ai la mienne. En fait, le principal, c'est qu'on soit bien dans ce qu'on fait et que tu n'es pas quelqu'un qui essaie d'imposer sa façon de vivre à toi, en fait. C'est vraiment parce qu'on n'est pas faits pour vivre tous de la même façon. On a chacun nos affinités.

  • Speaker #0

    Un grand message d'espoir pour tous les autres potentiels qui nous écoutent. Quelle est ton actualité ? Est-ce qu'il y a des spectacles qui sont prévus prochainement ? S'il y a des personnes qui sont intéressées par tes cours, comment est-ce qu'on peut te contacter ?

  • Speaker #1

    Alors, les prochains spectacles. Donc ici, pour le moment, on est occupé avec... Enfin, je suis occupée où ? On est dedans ma tête, bon ça. Il y a les spectacles, ça s'appelle la nuit du feu. C'est un spectacle qui se fait dans des villes différentes, en extérieur. Le prochain que j'ai, c'est le 15 février à Jurbise. Il y en aura aussi en mars, mais je ne connais pas encore toutes les dates. Donc voilà. Et le plus simple pour me retrouver pour le moment, c'est sur Instagram. Mon pseudo, c'est iloptimiste. Ça ne s'invente pas. C'est là qu'il y a le plus... C'est là que je centralise l'information, on va dire. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Merci, Élodie, pour tes partages, pour tes nombreuses pépites. Je te souhaite beaucoup de succès dans tous tes projets en plein air. et dans tes cours.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Marc.

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Description

Dans cette seconde partie de l’entretien avec Élodie Magnette, elle nous plonge au cœur de son quotidien d’artiste aérienne, d’enseignante et de rêveuse accomplie.


Élodie partage son rapport au sens, à la passion, et à cette flamme intérieure qui l’a poussée à dépasser ses doutes et à transformer chaque obstacle en tremplin.


Elle révèle aussi ses réflexions sur le confort, cette illusion qui, bien souvent, nous retient plus qu’elle ne nous élève.


💡 Pourquoi écouter cet épisode ?

  • Pour comprendre comment reconnecter à ses valeurs profondes pour avancer malgré les peurs.

  • Pour découvrir des conseils concrets et inspirants sur l’audace de suivre ses rêves.

  • Pour entendre une vision authentique de l’impact que l’on peut avoir sur soi et sur les autres.


📍 Élodie Magnette sera également sur scène prochainement ! Découvrez ses prochaines dates et son univers via Instagram : @eloptimiste.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

J'illumine les étoiles de votre potentiel pour vous aider à devenir le/la leader de votre vie !

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Crédit Musique :

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans J'ose ma différence, l'autre potentiel. La semaine passée, nous étions avec Élodie Magnette. Cette semaine, nous serons avec Élodie Magnette. Je vous propose d'écouter la suite de cet entretien que j'ai eu avec cette artiste aérienne. On va aller un peu plus s'intéresser sur son actualité, sur comment est-ce qu'elle a osé le faire. Je vous souhaite une bonne écoute, il y a plein de pépites à récolter. Aujourd'hui, c'est quoi ta vie ?

  • Speaker #1

    Donc de quoi sont composées mes semaines ? Il y a une partie qui est liée toujours à l'enseignement. J'ai toujours des cours réguliers que je donne en soirée la semaine et le week-end. J'ai de l'entraînement en plus de ça, que ce soit pour préparer les cours ou évolution personnelle. J'ai de la préparation physique. puisque si tu restes juste dans ton canapé, tu ne peux pas garder tout ça, donc il y a ça. Et en parallèle de ça, j'ai un côté plus admin, plus administratif, où tout le monde va faire ma compta, ce genre de choses, je vais faire ma prospection, faire ma propre communication, et j'ai aussi des missions de freelance en communication. Il faut quand même garder un peu le côté communication. En gros, mes semaines ressemblent à ça.

  • Speaker #0

    Tu parlais tout à l'heure de sens, d'utilité. En gros, c'est quoi aujourd'hui le sens que tu mets à tout ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y en a plusieurs. Même si le point commun, c'est moi et ce qui m'anime profondément. Quand je donne cours, le sens qu'il y a derrière, c'est de permettre aux personnes qui sont dans la salle de se déployer, d'être qui elles sont, parce que c'est majoritairement des femmes. C'est vraiment ce côté de... J'ai juste envie de te donner une safe place, que pendant une heure, tu as le droit d'être qui tu veux. Tu as le droit de te découvrir aussi, parce qu'il y en a beaucoup qui se découvrent fortes, qui se découvrent, qu'elles peuvent avoir confiance en elles sur certaines choses, qui laissent tomber les masques de la société. Donc ça, c'est... Ça, c'est un premier sens de pouvoir leur permettre ça, permettre aussi la rencontre entre des personnes, parce qu'il y a beaucoup d'élèves qui ne se connaissent pas quand elles arrivent, et puis il y a des amitiés formidables qui se créent. Donc, il y a un empowerment féminin qui, moi, me fascine. J'adore être finalement... C'est vraiment énormément de modestie ce que je te dis, mais j'aime bien être la personne qui arrive à les mettre en contact. avec la petite graine qui permet que les gens connectent. Et je trouve ça, au-delà d'apprendre des figures aux gens, j'aime beaucoup ce côté humain, c'est super fort. Et c'est vrai que j'ai des élèves où c'est encore assez obscur, on va dire, c'est pas le mot, mais pour moi, c'est que j'ai des élèves qui me disent Lô, t'as changé ma vie ! Et moi, je suis là Mais j'ai rien fait, je t'ai juste donné cours de sport, tu vois ? Mais donc, j'essaie de capter qu'est-ce qu'elles mettent derrière ce changer ma vie et là, je comprends que c'est... Elles n'avaient pas vraiment de passion dans la vie, elles en ont une. Elles ont un cercle d'amis qui est lié à cette passion. Elles se découvrent une capacité à faire des choses. Et il y en a beaucoup, quand elles ressortent du studio, elles se disent Ok, j'ai réussi ça Et donc, elles sont prêtes à réattaquer dans leur quotidien. Elles ont ce petit boost de confiance dont elles ont besoin. Ça, c'est vraiment ce qui m'anime le plus quand je donne cours et de voir l'émerveillement dans leurs yeux. Je trouve ça fascinant quand tu dis à quelqu'un qu'elle est capable de faire ça et qu'elle ne s'en croit pas capable. et qu'elle le découvre et qu'il y a une étincelle dans ses yeux. Moi, je trouve ça magique, ce côté où tu crois tellement plus en elle qu'elle-même et que tu arrives à transmettre cette confiance. C'est juste fascinant. Et dans le côté show, etc., moi, ce qui m'amuse, c'est de donner un instant de bonheur aux gens, d'avoir un instant de rêve, de genre de truc. Je ne fais pas des spectacles pour moi, pour me briller, pour me mettre en avant. Pas du tout. Que du contraire, je suis... J'ai cette dualité de... J'aime autant être sur scène, mais j'ai besoin d'être dans l'ombre pour me ressourcer, pour m'apaiser. Et si je te fais une métaphore avec une scène de spectacle, si tu me demandes de choisir si je préfère être en coulisses ou sur la scène, je peux pas choisir. Parce que j'aime l'effervescence des coulisses. J'aime être le support pour les autres, être présente, être celle qui va dire Allez, vas-y, ça va aller qui va la pousser sur scène. Et j'aime être sur scène. Mais quand je suis sur scène, c'est jamais pour moi. C'est vraiment pas pour être dans moi, être dans la lumière personnelle, m'en montrer, c'est simplement pour ce que je peux donner, ce que je peux amener à porter. C'est vraiment ça qui me... qui m'anime avec modestie, parce que je ne vais pas changer le monde, mais c'est ce côté où si sur quatre minutes, j'ai pu donner un petit peu de bonheur, un petit peu de paillettes, un petit peu de souffle aux personnes qui sont là, c'est que j'ai fait mon job, en fait. Et au-delà de mon job, c'est ce que j'aime le plus. Ce n'est même pas de l'ordre du job, c'est que j'ai bien fait ce pour quoi j'étais là.

  • Speaker #0

    Quand tu parlais tout à l'heure de tous ces déclencheurs, il y a cette crise du Covid, et tu me dis, mon job, il n'a plus de sens. Je ne sais vraiment pas à quoi je sers. Ce qui m'est venu en tête, c'est, mais en même temps que tu penses ça de ton job, à la radio, à la télé, le gouvernement, ils disent, ce que tu vas faire, en fait, est non essentiel. Comment est-ce que tu dépasses ça ? C'est quoi qui te permet d'y aller ? Parce que j'ai coaché des personnes qui rêvent d'être artistes. d'être sur la scène, à ce moment-là, dans le Covid. Donc, c'est vraiment une réalité que j'ai connue. Il y en a qui n'y sont jamais allés parce qu'elles ont entendu que c'était non essentiel, parce qu'elles se sont dit, mais si ça se reproduit, moi, je n'aurai pas de job. Avec toutes les peurs qui vont avec. Et toi, toi, tu y vas. C'est quoi qui fait que tu y vas à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    C'est fou parce que... Je ne m'étais pas rendue compte qu'on avait dit que ce n'était pas essentiel, cette journée. Franchement, je ne l'ai pas entendue. Je ne l'ai pas entendue. Je pense que je ne l'ai pas entendue parce que je ne regarde pas vraiment les médias. Si je suis au courant de ce qui se passe, c'est parce que c'est tellement gros que ça arrive dans mes réseaux. Mais moi, regarder la presse, etc., jamais. Je trouve ça tellement oxygène. Et franchement, depuis que j'ai pris cette décision, j'ai déjà une part de stress. Et donc, c'était au moins dans ma vie, juste parce que j'arrête de regarder. les journaux et ce genre de choses. Je ne sais pas ce qui se passe franchement dans le monde, sauf si vraiment il y a un truc énorme ou que j'ai mes parents qui m'en parlent et je suis là, non, je ne suis pas au courant. Ça ne m'intéresse pas, parce que ce qui m'intéresse, je vais chercher l'information. Et donc ce côté, ce que je vais faire n'est pas essentiel. Je ne l'ai pas entendu. Juste, je ne l'ai pas entendu. Et je pense qu'il y a autre chose dans le côté. Tu dis ici, si ça se reproduit, je n'y avais pas pensé en fait. Mais j'y... Je peux y penser dans d'autres sphères parce que c'est encore avec mes grands-parents, mais quand j'étais petite, j'adorais faire l'inventaire du garde-manger de ma grand-mère. C'était mon activité hebdomadaire préférée avec elle. C'est vrai que je rigolais toujours parce que ma grand-mère, elle avait du sucre de 1988, ce genre de choses. Et c'est vrai que mes grands-parents ont connu la guerre, tu vois, donc ce côté un peu écureuil. Ma maman, elle est aussi... Je pense que ma maman, tu peux débarquer à l'improviste avec 25, on a de quoi manger. Chez moi, ça ne se produit pas. Et donc, ce que le Covid m'a prouvé, c'est que même avec un Covid, je n'ai pas besoin de faire des réserves. Donc, quelque part, il y a ce côté de toute leur... Ce n'est pas leur théorie, mais tu vois, la construction de... Il faut avoir 10 paquets de pâtes chez soi, mais moi, j'ai très bien vécu avec 2 paquets de pâtes. J'ai toujours pu aller faire mes courses d'une manière ou d'une autre. Donc, et ça me fait aussi penser, c'est que c'est des gens qui m'ont dit ça, que c'est un vrai de personnalité que je ne savais pas que j'avais, qui m'ont dit, mais tu as une capacité à rebondir qui est incroyable. Et moi, je ne me définis pas comme quelqu'un qui sait rebondir, mais j'ai entendu et donc j'ai commencé à regarder mon parcours à travers ce prisme-là en me disant, OK, c'est vrai qu'à chaque fois qu'il m'arrivait un truc... Oui, j'ai trouvé des solutions. Et donc, je pense qu'il y a une confiance qui s'est mise de là de, OK, je ne sais pas ce qui va arriver demain, mais par contre, je suis sûre d'une chose, j'ai confiance dans une chose, c'est que je suis capable de m'adapter, de trouver quelque chose, des solutions. Et je pense que c'est ça qui fait la différence, c'est qu'effectivement, même au-delà d'un confinement, je ne sais pas ce qui peut arriver demain, mais je fais un métier qui est physique. C'est-à-dire que si mon corps ne suit pas, il n'y a pas d'activité. Je ne suis pas artiste, quelqu'un qui parle, je suis quelqu'un qui utilise son corps. Donc si demain, je ne peux pas me tracter, je ne peux pas me mettre debout, tout ce que je fais est fortement compromis. Et donc, il y a ce côté de... S'il y a quelque chose qui ne marche pas demain avec mon corps, je trouverai d'autres choses, d'autres solutions. C'est vrai que j'ai déjà eu des périodes où tu fais un mouvement et tu as un muscle qui se contracte et tu ne peux plus bouger. Et là, c'est toutes des choses où il y a de la panique, où tu te dis, merde, c'est mon outil de travail. Et ça a été aussi des périodes où je me suis dit, OK, j'ai ce pépin. Comment est-ce que je compose à partir de là ? Et ça a été des moments hyper riches d'enseignement, parce que je me suis dit, OK, je suis quelqu'un qui facilement va démontrer des mouvements pour expliquer aux élèves, parce que c'est mon mode d'apprentissage, et c'est aussi ce que j'ai fait dans la danse. En danse, tu modélises, puisque tu n'écoutes le professeur. Pareil en âge synchronisé, j'ai fait de l'âge synchronisé, où je n'ai jamais vu mon entraîneur dans l'eau, tu vois. C'était toujours avec des gestes. Je suis quelqu'un qui va démontrer facilement, mais c'est vrai que c'est épuisant de démontrer autant. Et donc, ça a été des moments où je me suis dit, OK, comment est-ce que je peux enseigner en utilisant uniquement ma voix, en utilisant d'autres outils ? Et ça marche. Donc, quelque part, l'histoire me montre que quand il y a un petit pépin sur ma route, j'essaye, en fait. J'ai toujours des solutions à tester. Ça marche, ça marche pas, on réajuste. Et donc, je pense que c'est ça qui fait que... Même si... dit parfois qu'elle est là, cette confiance, elle est quand même là, cette capacité de dire Ok, quoi qu'il se passe, je trouverai une solution.

  • Speaker #0

    Quels seraient les conseils que tu pourrais donner à ceux qui ont un rêve, qui savent, comme toi, de dire Tiens, je vais se rendre compte que, waouh, je pourrais le faire, mais qu'ils n'y vont pas tout simplement parce qu'ils ont peur, parce qu'ils écoutent leur peur. Parce que là, ce que j'ai entendu, c'est une femme qui est focalisée sur autre chose que ses peurs. Elle a son truc et elle y va. Et c'est quelque chose que je dis souvent dans les conférences ou dans les articles que j'écris, c'est qu'une fois que tu es vraiment aligné, connecté à un projet, tu es prêt à défoncer les portes. Et c'est ça qui fait le succès. C'est que si tu n'es pas vraiment aligné, tu n'es pas prêt à avoir l'énergie suffisante et tu peux te laisser envahir par les peurs. Alors, quels sont, toi, les conseils, puisque tu es arrivé à dépasser tout ça, que tu peux donner, les petites... pipites comme je les appelle.

  • Speaker #1

    La première chose, c'est de savoir pourquoi t'as envie d'aller vers ce projet-là. Qu'est-ce qui t'anime ? Parce que je pense que si t'es pas connecté à ça, que tu sais pas exactement pourquoi tu le fais, tu vas vite abandonner. Parce que des périodes de doute, des périodes où ça marche pas comme tu veux, tu vas en avoir tout le temps. Donc si t'es pas capable de reconnecter à cette flamme que t'as au fond de toi, à ce qui bout... C'est le découragement d'office parce que c'est pas du tout un chemin tout tracé, c'est même tout le contraire. Et arriver à garder cette flamme, déjà il faut la protéger parce que t'as beaucoup de gens autour de toi qui peuvent te coller leur peur, leur inquiétude et c'est juste aussi. Je prends plutôt ça comme un challenge. Par exemple, mes parents, ils étaient forcément inquiets. J'avais une situation confortable, ce genre de choses. Et donc là, c'est l'inconnu autant pour eux que pour moi. Et leur peur était juste et était challengeante parce que moi, ça m'a permis de me dire OK, est-ce que je suis vraiment connectée à ça ? Je ne l'ai pas pris, tu vois, comme un... Ils ne me soutiennent pas, nanani, nanana. Pas du tout. Je l'ai plutôt pris comme un challenge. Je pense que c'est ça aussi un autre conseil, c'est que les gens autour de toi, ils vont te faire part de leur peur, de leurs inquiétudes, pas parce qu'ils ne croient pas en toi, mais juste parce qu'ils t'aiment. C'est un cadeau super mal emballé, on est d'accord. Mais je pense que c'est vraiment ça, et te dire, ok, prends ça comme un peu un tremplin, te dire, ok, il y a ça qui arrive, à quel point je suis connectée à ce que j'ai envie de faire. et d'aller chercher vraiment très profondément. Ce n'est pas juste parce que ça me fait plaisir, c'est beaucoup plus profond que ça. Moi, j'ai dû aller gratter profondément de pourquoi j'ai envie de faire ça, qu'est-ce qui m'anime vraiment le plus, à quoi je connecte. Et tant que tu ne le sens pas dans le ventre, tu n'es pas à la raison de pourquoi tu fais ça. Pour moi, c'est mon indicateur. J'ai facile à sentir mon corps, mais c'est vrai que moi, si ça ne boue pas dans le ventre, je sais que ce n'est pas juste. Donc, je vais chercher ça. C'est vrai qu'il y a aussi le côté de sécurité financière. C'est quelque chose où, même si tu peux avoir super confiance dans ce que tu fais, c'est une réalité, il faut payer ta maison, ton loyer, que sais-je. Moi, j'ai eu le confort c'est que j'avais le chômage. Ça, c'est quelque chose qui n'est pas négligeable. Et il y a des organismes qui te permettent aussi d'aller tester tes idées et ce genre de choses. Certains sont gratuits, d'autres payants, mais qui peuvent te permettre de... rencontrer des personnes qui vont booster ton projet, qui vont te permettre de suivre des formations. Et les formations, tu sais, on m'a envoyé suivre des formations dans des trucs un peu marketing et compagnie. Et au départ, j'étais là Bon, ça, je vais faire. Ou des choses basiques de comptage, j'étais là Bah... Et c'est pas les formations où j'ai appris le plus du formateur. Mais par contre, c'est les formations qui m'ont permis de me dire Tiens, Tu sais, pour être entrepreneur, il faut avoir certaines compétences. Et moi, j'étais là, je ne sais pas si je les ai ou un peu. Mais c'est vraiment des formations où je me suis rendue compte des gens qu'il y avait autour de moi. Déjà, les rencontres avec d'autres personnes qui vivent les mêmes choses que toi. D'être face à des professionnels, mais de me dire, OK, ça, je sais faire. Et ça, c'est un atout pour mon projet. Et ça peut être basiquement, je suis capable de trier des factures. Ça paraît peut-être anodin pour certaines personnes. Je me suis retrouvée avec des personnes qui, même pour qui ça, c'était complexe, tu vois. Et là, je me dis, OK, ça, je sais faire, ça, je sais faire, ça, je sais faire. Et donc, je m'enrichis un peu de cette checklist de me dire, un peu comme le côté de, tiens, tu veux faire des spectacles, comment se partagent-ils un costume, quoi, tu vois. Il y a un peu cette réflexion de, j'ai envie de faire ça. C'est quoi mes... C'est comme si c'était des petits paliers, tu vois, mes checkpoints. Comme dans une course où tu as des points de ravitaillement, quoi, tu vois. C'est quoi mes indicateurs qui me permettent de me dire, OK. Ça, c'est un step que j'ai fait. Ça aussi, ça aussi, ça aussi, j'avance. Et je construis à partir de ça. C'est vrai qu'on est fort dans le côté... C'est quelque chose que j'entendais toujours en coaching, quand un objectif, il faut le découper. Tu ne peux pas manger un éléphant d'un coup, il faut le découper, etc. L'image est quand même très barbare de découper un éléphant en me disant ça. Mais ce n'était jamais concret, tu vois, pour moi, ce genre de choses. C'est là, OK, j'ai cet objectif, donc découper, ça ne me parlait pas. Et pourtant, les mots sont justes, mais je n'étais pas dans... Et je pense que quand... Quand tu as des choses comme ça qui ne te parlent pas, c'est que tu n'es pas dans le cœur de ton projet. Sinon, tu le fais, en fait, tu ne te poses pas la question. Et que maintenant, j'arrive à me dire, OK, j'ai cet objectif-là, c'est quoi la première chose que je vais faire ? Et il faut, je pense, être très modeste dans c'est quoi la plus petite chose que je peux faire ? Parce que moi, en coaching, c'est un exercice qu'on m'a souvent demandé, c'est quoi ton premier petit pas possible, etc. Et en fait, mes premiers petits pas possibles étaient déjà des trop grands pas. Et je ne m'en rendais pas compte. Et les intervenants en face de moi ne pouvaient pas se rendre compte que c'était déjà un trop grand pas pour moi. Et il y a des choses comme ça où je pense qu'il faut revenir à des fondamentaux et des choses vraiment très, très basiques. Et qu'on n'y pense pas souvent. On veut toujours aller chercher plus loin, mais il faut vraiment venir à des choses super basiques. Ça peut être simplement, tu as un projet, commence par, je ne sais pas, prendre un carnet et commence à vider ta tête par rapport à ce projet. Ça peut juste être ça et ça va débouler sur d'autres choses. Mais ça, c'est des choses qui, pour moi, m'ont aidé, qui sont concrètes, qui sont toutes petites. Et aussi de t'entourer. Alors, c'est facile de dire s'entourer. Et parfois, t'es là, mais je ne sais pas à quelle porte aller. Et ça, je pense que c'est complexe, même si on a les réseaux, ce genre de choses. On va dire, OK, c'est facile. Mais non, ce n'est pas simple parce que tu as tellement de monde autour de toi. Et c'est de commencer. Par tes proches, peut-être. Ça peut être par une personne de confiance dans ce que tu as envie de faire, que tu connais déjà. Ou ça peut être par quelqu'un que tu as vu sur les réseaux. En fait, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de... Je trouve parfois dans une société où on est très à pas oser faire les choses, de ce que les gens vont dire, etc. Et c'est de te lâcher la gratte par rapport à ça. Sérieusement, arrête de te prendre au sérieux. C'est vraiment le truc, moi, qui me... J'ai été m'inspirer de personnes qui, pour moi, étaient des gens que je trouvais ultra compétents et intéressants, mais qui ne se prenaient pas du tout au sérieux, et qui m'ont montré qu'on peut faire les choses sérieusement, mais sans se prendre au sérieux. Parce que je pense que parfois, c'est un peu ça. On veut montrer qu'on est pro, qu'on peut nous faire confiance, et à vouloir montrer ça, on devient quelqu'un qu'on n'est pas. Et je pense que ça, c'est d'aller chercher toutes ces ressources-là, et je sais que ce n'est pas simple. Moi, j'ai eu le... Je sais pas si c'est la chance, mais en tout cas, j'ai eu des opportunités qui m'ont permis d'arriver où je suis. Même si, tu vois, avec le chemin inverse, tu vois, quelqu'un qui voudrait enseigner, je lui dirais, en fait, dis-le que t'as envie. Moi, je l'ai jamais fait. J'ai jamais dit à mes profs, j'ai envie de donner cours. Parce qu'il y avait une voix dans ma tête qui me disait, pour donner cours, tu sais pas faire. Donc, je n'ai pas eu ce culot-là. Et quand j'ai des élèves maintenant face à moi qui me disent j'ai envie de donner cours je suis admirative qu'elles ont ce culot de le dire parce que moi, je n'en ai pas été capable. Et que quand elles me disent ça, je ne suis pas dans le jugement. Je suis juste dans tiens, j'ai envie de l'aider Oui ou non, ça dépend. Il y a des élèves que je connais qui sont très proches, il y en a d'autres que je croise et qui me le disent. Tu vois que je ne connais pas plus que ça ou que je n'ai pas vraiment eu en cours. Donc la relation n'est pas la même. C'est vraiment ça aussi l'enseignement, c'est-à-dire que si tu n'en parles pas, tu ne donnes pas l'opportunité aux gens de vouloir t'aider. Ça, c'est un truc que je n'ai jamais entendu. Et que maintenant, j'ai des élèves, ou même quand tu vois quelque chose chez quelqu'un que tu apprécies, dis-lui. Parce que le trois quarts du temps, il ne sait pas qu'il l'a. Et ça peut vraiment le booster dans son projet. Donc, je pense qu'il y a tout ça. Je pense que je me suis peut-être un peu embrouillée, mais j'ai envie de terminer là-dessus. Sur le côté, dis-le, pour que tu donnes l'opportunité aux gens de télé. Sinon, ils ne peuvent pas le faire.

  • Speaker #0

    Alors, j'avais encore une question. Tu as parlé de confort tout à l'heure. Et ça m'a fait penser que j'avais adoré cette phrase dans le petit texte que j'ai lu au tout début. Cette aventure m'apprend que le confort est une belle illusion. et propre à chacun, chacune de nous, ce n'est pas lui qui te pousse à te dépasser, ni lui qui te donne le sentiment d'être exactement là où tu dois être. Tu peux nous en dire un peu plus par rapport à cette idée de confort ?

  • Speaker #1

    L'idée de confort, quand j'ai commencé à travailler, pour moi le confort c'était d'avoir un appart avec tout ce que je voulais dedans. C'était ça et je me suis rendue compte, ou même avant même que j'ai mon appart. ce côté de confort c'était d'avoir mon travail de faire ma vie etc et je me suis rendu compte je pense que là il y avait déjà les prémices de quelque chose qui se préparait mais j'avais eu des grosses discussions avec mes amis de l'époque j'étais là mais ils étaient là mais et l'autre a tout pour être heureuse mais je le suis pas oui j'ai un travail, oui j'ai un toit sur ma tête mais so what alors c'est vrai que c'est C'est un peu la problématique du luxe, de dire, OK, tu as un toit sur ta tête, etc., et tu n'es quand même pas contente de ce que tu as. Oui, parce que je pense qu'on est dans une société où juste faire un travail, en fait, on va chercher plus que ça. On a un niveau de confort dans le quotidien, dans la société actuelle, qui fait que tu peux aller chercher, je pense à la pyramide de Maslow, où tu vois dans les besoins, on n'est plus de l'ordre de se nourrir, se boire. Dans la société dans laquelle on vit, on a ce côté de sens, d'appartenance qui est très présent. Et je me suis rendue compte, tu vois, avec le burn-out, le Covid, tout ça, qu'on m'a retiré beaucoup de choses de mon confort. J'ai été privée parfois de voir mes proches, ce genre de choses. Et puis, ma situation a fait que je suis passée d'un temps plein salariée à me retrouver au chômage, ce genre de choses. Tu réadaptes ta vie et tu te rends compte que t'es pas moins heureux, parce que t'es moins dans mon cas. je suis pas moins heureuse parce que je m'achète pas le dernier truc à la mode, tu vois. Et que je suis plus à me dire... Par exemple, dans les shows, tu vois, on n'est quand même pas dans un truc de confort. Quand je te dis, je suis pieds nus dans l'herbe un 27 décembre, alors qu'il y a moins d'eux dehors, clairement, on n'est pas dans l'ordre du confort. Et pour moi, ça m'est super confortable parce que je suis en train de faire ce qui m'anime. Donc, je pense que c'est là, tu vois, le grand enseignement de... Si demain, tu me dis, allez, je te donne emploi, le salaire que tu veux, les millions que tu veux, mais tu vas devoir rester huit heures par jour derrière un écran, ben, ouais, il y a peut-être le côté sécurité financière qui va peut-être me dire, allez, une semaine. Mais je sais que je ne tiendrai pas. Je sais que je ne tiendrai pas parce que, quelque part, il y a le goût du challenge qui est là et ça peut être... confortable mais c'est plus ma source de confort et que j'ai trouvé mon équilibre et mon sentiment de confort ou de réconfort tu vois dans d'autres choses tout simplement donc et c'était un chemin parce que quand je veux dire dix ans en arrière j'étais très attachée à des choses qui me donnaient l'illusion d'un confort aujourd'hui quand je regarde Il y a ce côté où je suis devenue très minimaliste, tu vois. J'aime beaucoup parce que ça me procure un abaisement mental de dingue, et j'en ai besoin. Mais il y a ce côté de... Je n'ai pas besoin de tout ça, en fait, pour me sentir bien. Je ne suis pas en train de... Enfin, dans ma croyance, et ça n'engage que moi, mais parfois, on s'entoure pour le coup d'objets, plus que de personnes, mais on s'entoure d'objets pour donner l'illusion qu'on est confortable et se rassurer. Et que finalement, quand tu enlèves tout ça, ça peut être inconfortable, mais tu te rends compte que tout va bien. C'est pour ça que je te dis que le confort, c'est une illusion. En fait, je pense que ton confort à toi ne dépend que de toi. C'est toi qui... On est très matrixé dans la société, qu'avoir une situation, c'est ça. Et moi, je me rends compte que... C'est propre à chacun et c'est bien loin des dictates de la société. Parce que pour certains, je ne vis pas dans le confort. Je n'oublierai jamais le jour où mon fille allait venir dans mon appart. Elle était là, mais tu n'as pas de micro-ondes. Non, tu n'as pas ce... Je ne vis pas dans une tente sous-entente. Mais je suis là, mais je n'en ai pas besoin. Alors oui, c'est vrai qu'il y a des jours où tu te dis que c'est impratique de mettre le truc dans le micro-ondes et ça va plus vite. Mais je trouve des solutions. Et je ne vois pas l'intérêt d'avoir des choses chez moi qui ne me servent qu'une fois dans l'année. J'ai mon confort à moi qui, pour moi, est du confort parce que je suis chez moi, je suis dans mon cocon ou dans ce que je fais. Et qui, pour d'autres, est de l'ordre de l'inconfort. Mais je pense que la clé, c'est d'avoir ce qui te correspond à toi, ce sur quoi toi te fais sentir confortable, qui fait du bien. Et sans aucun jugement, si les gens qui ont des micro-ondes ne se sentent absolument pas visés. Mais voilà, c'est propre à chacun. Et ce n'est pas simple parce que moi, j'ai souvent le sentiment que je vais à contre-courant. Et c'est vrai que ce n'est pas toujours facile parce que je suis un peu un ovni. Parfois, ou même dans les réunions de famille, où Élodie, elle fait des... Tu vois, je sors du cadre ou de la structure qu'on connaît le plus facilement dans la famille. Et c'est d'avoir... d'être entourée de personnes qui ont l'intelligence de comprendre comment tu vis et de te dire, ben voilà, en fait, toi, tu as ta pièce de puzzle, moi, j'ai la mienne. En fait, le principal, c'est qu'on soit bien dans ce qu'on fait et que tu n'es pas quelqu'un qui essaie d'imposer sa façon de vivre à toi, en fait. C'est vraiment parce qu'on n'est pas faits pour vivre tous de la même façon. On a chacun nos affinités.

  • Speaker #0

    Un grand message d'espoir pour tous les autres potentiels qui nous écoutent. Quelle est ton actualité ? Est-ce qu'il y a des spectacles qui sont prévus prochainement ? S'il y a des personnes qui sont intéressées par tes cours, comment est-ce qu'on peut te contacter ?

  • Speaker #1

    Alors, les prochains spectacles. Donc ici, pour le moment, on est occupé avec... Enfin, je suis occupée où ? On est dedans ma tête, bon ça. Il y a les spectacles, ça s'appelle la nuit du feu. C'est un spectacle qui se fait dans des villes différentes, en extérieur. Le prochain que j'ai, c'est le 15 février à Jurbise. Il y en aura aussi en mars, mais je ne connais pas encore toutes les dates. Donc voilà. Et le plus simple pour me retrouver pour le moment, c'est sur Instagram. Mon pseudo, c'est iloptimiste. Ça ne s'invente pas. C'est là qu'il y a le plus... C'est là que je centralise l'information, on va dire. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Merci, Élodie, pour tes partages, pour tes nombreuses pépites. Je te souhaite beaucoup de succès dans tous tes projets en plein air. et dans tes cours.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Marc.

Description

Dans cette seconde partie de l’entretien avec Élodie Magnette, elle nous plonge au cœur de son quotidien d’artiste aérienne, d’enseignante et de rêveuse accomplie.


Élodie partage son rapport au sens, à la passion, et à cette flamme intérieure qui l’a poussée à dépasser ses doutes et à transformer chaque obstacle en tremplin.


Elle révèle aussi ses réflexions sur le confort, cette illusion qui, bien souvent, nous retient plus qu’elle ne nous élève.


💡 Pourquoi écouter cet épisode ?

  • Pour comprendre comment reconnecter à ses valeurs profondes pour avancer malgré les peurs.

  • Pour découvrir des conseils concrets et inspirants sur l’audace de suivre ses rêves.

  • Pour entendre une vision authentique de l’impact que l’on peut avoir sur soi et sur les autres.


📍 Élodie Magnette sera également sur scène prochainement ! Découvrez ses prochaines dates et son univers via Instagram : @eloptimiste.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

J'illumine les étoiles de votre potentiel pour vous aider à devenir le/la leader de votre vie !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans J'ose ma différence, l'autre potentiel. La semaine passée, nous étions avec Élodie Magnette. Cette semaine, nous serons avec Élodie Magnette. Je vous propose d'écouter la suite de cet entretien que j'ai eu avec cette artiste aérienne. On va aller un peu plus s'intéresser sur son actualité, sur comment est-ce qu'elle a osé le faire. Je vous souhaite une bonne écoute, il y a plein de pépites à récolter. Aujourd'hui, c'est quoi ta vie ?

  • Speaker #1

    Donc de quoi sont composées mes semaines ? Il y a une partie qui est liée toujours à l'enseignement. J'ai toujours des cours réguliers que je donne en soirée la semaine et le week-end. J'ai de l'entraînement en plus de ça, que ce soit pour préparer les cours ou évolution personnelle. J'ai de la préparation physique. puisque si tu restes juste dans ton canapé, tu ne peux pas garder tout ça, donc il y a ça. Et en parallèle de ça, j'ai un côté plus admin, plus administratif, où tout le monde va faire ma compta, ce genre de choses, je vais faire ma prospection, faire ma propre communication, et j'ai aussi des missions de freelance en communication. Il faut quand même garder un peu le côté communication. En gros, mes semaines ressemblent à ça.

  • Speaker #0

    Tu parlais tout à l'heure de sens, d'utilité. En gros, c'est quoi aujourd'hui le sens que tu mets à tout ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y en a plusieurs. Même si le point commun, c'est moi et ce qui m'anime profondément. Quand je donne cours, le sens qu'il y a derrière, c'est de permettre aux personnes qui sont dans la salle de se déployer, d'être qui elles sont, parce que c'est majoritairement des femmes. C'est vraiment ce côté de... J'ai juste envie de te donner une safe place, que pendant une heure, tu as le droit d'être qui tu veux. Tu as le droit de te découvrir aussi, parce qu'il y en a beaucoup qui se découvrent fortes, qui se découvrent, qu'elles peuvent avoir confiance en elles sur certaines choses, qui laissent tomber les masques de la société. Donc ça, c'est... Ça, c'est un premier sens de pouvoir leur permettre ça, permettre aussi la rencontre entre des personnes, parce qu'il y a beaucoup d'élèves qui ne se connaissent pas quand elles arrivent, et puis il y a des amitiés formidables qui se créent. Donc, il y a un empowerment féminin qui, moi, me fascine. J'adore être finalement... C'est vraiment énormément de modestie ce que je te dis, mais j'aime bien être la personne qui arrive à les mettre en contact. avec la petite graine qui permet que les gens connectent. Et je trouve ça, au-delà d'apprendre des figures aux gens, j'aime beaucoup ce côté humain, c'est super fort. Et c'est vrai que j'ai des élèves où c'est encore assez obscur, on va dire, c'est pas le mot, mais pour moi, c'est que j'ai des élèves qui me disent Lô, t'as changé ma vie ! Et moi, je suis là Mais j'ai rien fait, je t'ai juste donné cours de sport, tu vois ? Mais donc, j'essaie de capter qu'est-ce qu'elles mettent derrière ce changer ma vie et là, je comprends que c'est... Elles n'avaient pas vraiment de passion dans la vie, elles en ont une. Elles ont un cercle d'amis qui est lié à cette passion. Elles se découvrent une capacité à faire des choses. Et il y en a beaucoup, quand elles ressortent du studio, elles se disent Ok, j'ai réussi ça Et donc, elles sont prêtes à réattaquer dans leur quotidien. Elles ont ce petit boost de confiance dont elles ont besoin. Ça, c'est vraiment ce qui m'anime le plus quand je donne cours et de voir l'émerveillement dans leurs yeux. Je trouve ça fascinant quand tu dis à quelqu'un qu'elle est capable de faire ça et qu'elle ne s'en croit pas capable. et qu'elle le découvre et qu'il y a une étincelle dans ses yeux. Moi, je trouve ça magique, ce côté où tu crois tellement plus en elle qu'elle-même et que tu arrives à transmettre cette confiance. C'est juste fascinant. Et dans le côté show, etc., moi, ce qui m'amuse, c'est de donner un instant de bonheur aux gens, d'avoir un instant de rêve, de genre de truc. Je ne fais pas des spectacles pour moi, pour me briller, pour me mettre en avant. Pas du tout. Que du contraire, je suis... J'ai cette dualité de... J'aime autant être sur scène, mais j'ai besoin d'être dans l'ombre pour me ressourcer, pour m'apaiser. Et si je te fais une métaphore avec une scène de spectacle, si tu me demandes de choisir si je préfère être en coulisses ou sur la scène, je peux pas choisir. Parce que j'aime l'effervescence des coulisses. J'aime être le support pour les autres, être présente, être celle qui va dire Allez, vas-y, ça va aller qui va la pousser sur scène. Et j'aime être sur scène. Mais quand je suis sur scène, c'est jamais pour moi. C'est vraiment pas pour être dans moi, être dans la lumière personnelle, m'en montrer, c'est simplement pour ce que je peux donner, ce que je peux amener à porter. C'est vraiment ça qui me... qui m'anime avec modestie, parce que je ne vais pas changer le monde, mais c'est ce côté où si sur quatre minutes, j'ai pu donner un petit peu de bonheur, un petit peu de paillettes, un petit peu de souffle aux personnes qui sont là, c'est que j'ai fait mon job, en fait. Et au-delà de mon job, c'est ce que j'aime le plus. Ce n'est même pas de l'ordre du job, c'est que j'ai bien fait ce pour quoi j'étais là.

  • Speaker #0

    Quand tu parlais tout à l'heure de tous ces déclencheurs, il y a cette crise du Covid, et tu me dis, mon job, il n'a plus de sens. Je ne sais vraiment pas à quoi je sers. Ce qui m'est venu en tête, c'est, mais en même temps que tu penses ça de ton job, à la radio, à la télé, le gouvernement, ils disent, ce que tu vas faire, en fait, est non essentiel. Comment est-ce que tu dépasses ça ? C'est quoi qui te permet d'y aller ? Parce que j'ai coaché des personnes qui rêvent d'être artistes. d'être sur la scène, à ce moment-là, dans le Covid. Donc, c'est vraiment une réalité que j'ai connue. Il y en a qui n'y sont jamais allés parce qu'elles ont entendu que c'était non essentiel, parce qu'elles se sont dit, mais si ça se reproduit, moi, je n'aurai pas de job. Avec toutes les peurs qui vont avec. Et toi, toi, tu y vas. C'est quoi qui fait que tu y vas à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    C'est fou parce que... Je ne m'étais pas rendue compte qu'on avait dit que ce n'était pas essentiel, cette journée. Franchement, je ne l'ai pas entendue. Je ne l'ai pas entendue. Je pense que je ne l'ai pas entendue parce que je ne regarde pas vraiment les médias. Si je suis au courant de ce qui se passe, c'est parce que c'est tellement gros que ça arrive dans mes réseaux. Mais moi, regarder la presse, etc., jamais. Je trouve ça tellement oxygène. Et franchement, depuis que j'ai pris cette décision, j'ai déjà une part de stress. Et donc, c'était au moins dans ma vie, juste parce que j'arrête de regarder. les journaux et ce genre de choses. Je ne sais pas ce qui se passe franchement dans le monde, sauf si vraiment il y a un truc énorme ou que j'ai mes parents qui m'en parlent et je suis là, non, je ne suis pas au courant. Ça ne m'intéresse pas, parce que ce qui m'intéresse, je vais chercher l'information. Et donc ce côté, ce que je vais faire n'est pas essentiel. Je ne l'ai pas entendu. Juste, je ne l'ai pas entendu. Et je pense qu'il y a autre chose dans le côté. Tu dis ici, si ça se reproduit, je n'y avais pas pensé en fait. Mais j'y... Je peux y penser dans d'autres sphères parce que c'est encore avec mes grands-parents, mais quand j'étais petite, j'adorais faire l'inventaire du garde-manger de ma grand-mère. C'était mon activité hebdomadaire préférée avec elle. C'est vrai que je rigolais toujours parce que ma grand-mère, elle avait du sucre de 1988, ce genre de choses. Et c'est vrai que mes grands-parents ont connu la guerre, tu vois, donc ce côté un peu écureuil. Ma maman, elle est aussi... Je pense que ma maman, tu peux débarquer à l'improviste avec 25, on a de quoi manger. Chez moi, ça ne se produit pas. Et donc, ce que le Covid m'a prouvé, c'est que même avec un Covid, je n'ai pas besoin de faire des réserves. Donc, quelque part, il y a ce côté de toute leur... Ce n'est pas leur théorie, mais tu vois, la construction de... Il faut avoir 10 paquets de pâtes chez soi, mais moi, j'ai très bien vécu avec 2 paquets de pâtes. J'ai toujours pu aller faire mes courses d'une manière ou d'une autre. Donc, et ça me fait aussi penser, c'est que c'est des gens qui m'ont dit ça, que c'est un vrai de personnalité que je ne savais pas que j'avais, qui m'ont dit, mais tu as une capacité à rebondir qui est incroyable. Et moi, je ne me définis pas comme quelqu'un qui sait rebondir, mais j'ai entendu et donc j'ai commencé à regarder mon parcours à travers ce prisme-là en me disant, OK, c'est vrai qu'à chaque fois qu'il m'arrivait un truc... Oui, j'ai trouvé des solutions. Et donc, je pense qu'il y a une confiance qui s'est mise de là de, OK, je ne sais pas ce qui va arriver demain, mais par contre, je suis sûre d'une chose, j'ai confiance dans une chose, c'est que je suis capable de m'adapter, de trouver quelque chose, des solutions. Et je pense que c'est ça qui fait la différence, c'est qu'effectivement, même au-delà d'un confinement, je ne sais pas ce qui peut arriver demain, mais je fais un métier qui est physique. C'est-à-dire que si mon corps ne suit pas, il n'y a pas d'activité. Je ne suis pas artiste, quelqu'un qui parle, je suis quelqu'un qui utilise son corps. Donc si demain, je ne peux pas me tracter, je ne peux pas me mettre debout, tout ce que je fais est fortement compromis. Et donc, il y a ce côté de... S'il y a quelque chose qui ne marche pas demain avec mon corps, je trouverai d'autres choses, d'autres solutions. C'est vrai que j'ai déjà eu des périodes où tu fais un mouvement et tu as un muscle qui se contracte et tu ne peux plus bouger. Et là, c'est toutes des choses où il y a de la panique, où tu te dis, merde, c'est mon outil de travail. Et ça a été aussi des périodes où je me suis dit, OK, j'ai ce pépin. Comment est-ce que je compose à partir de là ? Et ça a été des moments hyper riches d'enseignement, parce que je me suis dit, OK, je suis quelqu'un qui facilement va démontrer des mouvements pour expliquer aux élèves, parce que c'est mon mode d'apprentissage, et c'est aussi ce que j'ai fait dans la danse. En danse, tu modélises, puisque tu n'écoutes le professeur. Pareil en âge synchronisé, j'ai fait de l'âge synchronisé, où je n'ai jamais vu mon entraîneur dans l'eau, tu vois. C'était toujours avec des gestes. Je suis quelqu'un qui va démontrer facilement, mais c'est vrai que c'est épuisant de démontrer autant. Et donc, ça a été des moments où je me suis dit, OK, comment est-ce que je peux enseigner en utilisant uniquement ma voix, en utilisant d'autres outils ? Et ça marche. Donc, quelque part, l'histoire me montre que quand il y a un petit pépin sur ma route, j'essaye, en fait. J'ai toujours des solutions à tester. Ça marche, ça marche pas, on réajuste. Et donc, je pense que c'est ça qui fait que... Même si... dit parfois qu'elle est là, cette confiance, elle est quand même là, cette capacité de dire Ok, quoi qu'il se passe, je trouverai une solution.

  • Speaker #0

    Quels seraient les conseils que tu pourrais donner à ceux qui ont un rêve, qui savent, comme toi, de dire Tiens, je vais se rendre compte que, waouh, je pourrais le faire, mais qu'ils n'y vont pas tout simplement parce qu'ils ont peur, parce qu'ils écoutent leur peur. Parce que là, ce que j'ai entendu, c'est une femme qui est focalisée sur autre chose que ses peurs. Elle a son truc et elle y va. Et c'est quelque chose que je dis souvent dans les conférences ou dans les articles que j'écris, c'est qu'une fois que tu es vraiment aligné, connecté à un projet, tu es prêt à défoncer les portes. Et c'est ça qui fait le succès. C'est que si tu n'es pas vraiment aligné, tu n'es pas prêt à avoir l'énergie suffisante et tu peux te laisser envahir par les peurs. Alors, quels sont, toi, les conseils, puisque tu es arrivé à dépasser tout ça, que tu peux donner, les petites... pipites comme je les appelle.

  • Speaker #1

    La première chose, c'est de savoir pourquoi t'as envie d'aller vers ce projet-là. Qu'est-ce qui t'anime ? Parce que je pense que si t'es pas connecté à ça, que tu sais pas exactement pourquoi tu le fais, tu vas vite abandonner. Parce que des périodes de doute, des périodes où ça marche pas comme tu veux, tu vas en avoir tout le temps. Donc si t'es pas capable de reconnecter à cette flamme que t'as au fond de toi, à ce qui bout... C'est le découragement d'office parce que c'est pas du tout un chemin tout tracé, c'est même tout le contraire. Et arriver à garder cette flamme, déjà il faut la protéger parce que t'as beaucoup de gens autour de toi qui peuvent te coller leur peur, leur inquiétude et c'est juste aussi. Je prends plutôt ça comme un challenge. Par exemple, mes parents, ils étaient forcément inquiets. J'avais une situation confortable, ce genre de choses. Et donc là, c'est l'inconnu autant pour eux que pour moi. Et leur peur était juste et était challengeante parce que moi, ça m'a permis de me dire OK, est-ce que je suis vraiment connectée à ça ? Je ne l'ai pas pris, tu vois, comme un... Ils ne me soutiennent pas, nanani, nanana. Pas du tout. Je l'ai plutôt pris comme un challenge. Je pense que c'est ça aussi un autre conseil, c'est que les gens autour de toi, ils vont te faire part de leur peur, de leurs inquiétudes, pas parce qu'ils ne croient pas en toi, mais juste parce qu'ils t'aiment. C'est un cadeau super mal emballé, on est d'accord. Mais je pense que c'est vraiment ça, et te dire, ok, prends ça comme un peu un tremplin, te dire, ok, il y a ça qui arrive, à quel point je suis connectée à ce que j'ai envie de faire. et d'aller chercher vraiment très profondément. Ce n'est pas juste parce que ça me fait plaisir, c'est beaucoup plus profond que ça. Moi, j'ai dû aller gratter profondément de pourquoi j'ai envie de faire ça, qu'est-ce qui m'anime vraiment le plus, à quoi je connecte. Et tant que tu ne le sens pas dans le ventre, tu n'es pas à la raison de pourquoi tu fais ça. Pour moi, c'est mon indicateur. J'ai facile à sentir mon corps, mais c'est vrai que moi, si ça ne boue pas dans le ventre, je sais que ce n'est pas juste. Donc, je vais chercher ça. C'est vrai qu'il y a aussi le côté de sécurité financière. C'est quelque chose où, même si tu peux avoir super confiance dans ce que tu fais, c'est une réalité, il faut payer ta maison, ton loyer, que sais-je. Moi, j'ai eu le confort c'est que j'avais le chômage. Ça, c'est quelque chose qui n'est pas négligeable. Et il y a des organismes qui te permettent aussi d'aller tester tes idées et ce genre de choses. Certains sont gratuits, d'autres payants, mais qui peuvent te permettre de... rencontrer des personnes qui vont booster ton projet, qui vont te permettre de suivre des formations. Et les formations, tu sais, on m'a envoyé suivre des formations dans des trucs un peu marketing et compagnie. Et au départ, j'étais là Bon, ça, je vais faire. Ou des choses basiques de comptage, j'étais là Bah... Et c'est pas les formations où j'ai appris le plus du formateur. Mais par contre, c'est les formations qui m'ont permis de me dire Tiens, Tu sais, pour être entrepreneur, il faut avoir certaines compétences. Et moi, j'étais là, je ne sais pas si je les ai ou un peu. Mais c'est vraiment des formations où je me suis rendue compte des gens qu'il y avait autour de moi. Déjà, les rencontres avec d'autres personnes qui vivent les mêmes choses que toi. D'être face à des professionnels, mais de me dire, OK, ça, je sais faire. Et ça, c'est un atout pour mon projet. Et ça peut être basiquement, je suis capable de trier des factures. Ça paraît peut-être anodin pour certaines personnes. Je me suis retrouvée avec des personnes qui, même pour qui ça, c'était complexe, tu vois. Et là, je me dis, OK, ça, je sais faire, ça, je sais faire, ça, je sais faire. Et donc, je m'enrichis un peu de cette checklist de me dire, un peu comme le côté de, tiens, tu veux faire des spectacles, comment se partagent-ils un costume, quoi, tu vois. Il y a un peu cette réflexion de, j'ai envie de faire ça. C'est quoi mes... C'est comme si c'était des petits paliers, tu vois, mes checkpoints. Comme dans une course où tu as des points de ravitaillement, quoi, tu vois. C'est quoi mes indicateurs qui me permettent de me dire, OK. Ça, c'est un step que j'ai fait. Ça aussi, ça aussi, ça aussi, j'avance. Et je construis à partir de ça. C'est vrai qu'on est fort dans le côté... C'est quelque chose que j'entendais toujours en coaching, quand un objectif, il faut le découper. Tu ne peux pas manger un éléphant d'un coup, il faut le découper, etc. L'image est quand même très barbare de découper un éléphant en me disant ça. Mais ce n'était jamais concret, tu vois, pour moi, ce genre de choses. C'est là, OK, j'ai cet objectif, donc découper, ça ne me parlait pas. Et pourtant, les mots sont justes, mais je n'étais pas dans... Et je pense que quand... Quand tu as des choses comme ça qui ne te parlent pas, c'est que tu n'es pas dans le cœur de ton projet. Sinon, tu le fais, en fait, tu ne te poses pas la question. Et que maintenant, j'arrive à me dire, OK, j'ai cet objectif-là, c'est quoi la première chose que je vais faire ? Et il faut, je pense, être très modeste dans c'est quoi la plus petite chose que je peux faire ? Parce que moi, en coaching, c'est un exercice qu'on m'a souvent demandé, c'est quoi ton premier petit pas possible, etc. Et en fait, mes premiers petits pas possibles étaient déjà des trop grands pas. Et je ne m'en rendais pas compte. Et les intervenants en face de moi ne pouvaient pas se rendre compte que c'était déjà un trop grand pas pour moi. Et il y a des choses comme ça où je pense qu'il faut revenir à des fondamentaux et des choses vraiment très, très basiques. Et qu'on n'y pense pas souvent. On veut toujours aller chercher plus loin, mais il faut vraiment venir à des choses super basiques. Ça peut être simplement, tu as un projet, commence par, je ne sais pas, prendre un carnet et commence à vider ta tête par rapport à ce projet. Ça peut juste être ça et ça va débouler sur d'autres choses. Mais ça, c'est des choses qui, pour moi, m'ont aidé, qui sont concrètes, qui sont toutes petites. Et aussi de t'entourer. Alors, c'est facile de dire s'entourer. Et parfois, t'es là, mais je ne sais pas à quelle porte aller. Et ça, je pense que c'est complexe, même si on a les réseaux, ce genre de choses. On va dire, OK, c'est facile. Mais non, ce n'est pas simple parce que tu as tellement de monde autour de toi. Et c'est de commencer. Par tes proches, peut-être. Ça peut être par une personne de confiance dans ce que tu as envie de faire, que tu connais déjà. Ou ça peut être par quelqu'un que tu as vu sur les réseaux. En fait, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de... Je trouve parfois dans une société où on est très à pas oser faire les choses, de ce que les gens vont dire, etc. Et c'est de te lâcher la gratte par rapport à ça. Sérieusement, arrête de te prendre au sérieux. C'est vraiment le truc, moi, qui me... J'ai été m'inspirer de personnes qui, pour moi, étaient des gens que je trouvais ultra compétents et intéressants, mais qui ne se prenaient pas du tout au sérieux, et qui m'ont montré qu'on peut faire les choses sérieusement, mais sans se prendre au sérieux. Parce que je pense que parfois, c'est un peu ça. On veut montrer qu'on est pro, qu'on peut nous faire confiance, et à vouloir montrer ça, on devient quelqu'un qu'on n'est pas. Et je pense que ça, c'est d'aller chercher toutes ces ressources-là, et je sais que ce n'est pas simple. Moi, j'ai eu le... Je sais pas si c'est la chance, mais en tout cas, j'ai eu des opportunités qui m'ont permis d'arriver où je suis. Même si, tu vois, avec le chemin inverse, tu vois, quelqu'un qui voudrait enseigner, je lui dirais, en fait, dis-le que t'as envie. Moi, je l'ai jamais fait. J'ai jamais dit à mes profs, j'ai envie de donner cours. Parce qu'il y avait une voix dans ma tête qui me disait, pour donner cours, tu sais pas faire. Donc, je n'ai pas eu ce culot-là. Et quand j'ai des élèves maintenant face à moi qui me disent j'ai envie de donner cours je suis admirative qu'elles ont ce culot de le dire parce que moi, je n'en ai pas été capable. Et que quand elles me disent ça, je ne suis pas dans le jugement. Je suis juste dans tiens, j'ai envie de l'aider Oui ou non, ça dépend. Il y a des élèves que je connais qui sont très proches, il y en a d'autres que je croise et qui me le disent. Tu vois que je ne connais pas plus que ça ou que je n'ai pas vraiment eu en cours. Donc la relation n'est pas la même. C'est vraiment ça aussi l'enseignement, c'est-à-dire que si tu n'en parles pas, tu ne donnes pas l'opportunité aux gens de vouloir t'aider. Ça, c'est un truc que je n'ai jamais entendu. Et que maintenant, j'ai des élèves, ou même quand tu vois quelque chose chez quelqu'un que tu apprécies, dis-lui. Parce que le trois quarts du temps, il ne sait pas qu'il l'a. Et ça peut vraiment le booster dans son projet. Donc, je pense qu'il y a tout ça. Je pense que je me suis peut-être un peu embrouillée, mais j'ai envie de terminer là-dessus. Sur le côté, dis-le, pour que tu donnes l'opportunité aux gens de télé. Sinon, ils ne peuvent pas le faire.

  • Speaker #0

    Alors, j'avais encore une question. Tu as parlé de confort tout à l'heure. Et ça m'a fait penser que j'avais adoré cette phrase dans le petit texte que j'ai lu au tout début. Cette aventure m'apprend que le confort est une belle illusion. et propre à chacun, chacune de nous, ce n'est pas lui qui te pousse à te dépasser, ni lui qui te donne le sentiment d'être exactement là où tu dois être. Tu peux nous en dire un peu plus par rapport à cette idée de confort ?

  • Speaker #1

    L'idée de confort, quand j'ai commencé à travailler, pour moi le confort c'était d'avoir un appart avec tout ce que je voulais dedans. C'était ça et je me suis rendue compte, ou même avant même que j'ai mon appart. ce côté de confort c'était d'avoir mon travail de faire ma vie etc et je me suis rendu compte je pense que là il y avait déjà les prémices de quelque chose qui se préparait mais j'avais eu des grosses discussions avec mes amis de l'époque j'étais là mais ils étaient là mais et l'autre a tout pour être heureuse mais je le suis pas oui j'ai un travail, oui j'ai un toit sur ma tête mais so what alors c'est vrai que c'est C'est un peu la problématique du luxe, de dire, OK, tu as un toit sur ta tête, etc., et tu n'es quand même pas contente de ce que tu as. Oui, parce que je pense qu'on est dans une société où juste faire un travail, en fait, on va chercher plus que ça. On a un niveau de confort dans le quotidien, dans la société actuelle, qui fait que tu peux aller chercher, je pense à la pyramide de Maslow, où tu vois dans les besoins, on n'est plus de l'ordre de se nourrir, se boire. Dans la société dans laquelle on vit, on a ce côté de sens, d'appartenance qui est très présent. Et je me suis rendue compte, tu vois, avec le burn-out, le Covid, tout ça, qu'on m'a retiré beaucoup de choses de mon confort. J'ai été privée parfois de voir mes proches, ce genre de choses. Et puis, ma situation a fait que je suis passée d'un temps plein salariée à me retrouver au chômage, ce genre de choses. Tu réadaptes ta vie et tu te rends compte que t'es pas moins heureux, parce que t'es moins dans mon cas. je suis pas moins heureuse parce que je m'achète pas le dernier truc à la mode, tu vois. Et que je suis plus à me dire... Par exemple, dans les shows, tu vois, on n'est quand même pas dans un truc de confort. Quand je te dis, je suis pieds nus dans l'herbe un 27 décembre, alors qu'il y a moins d'eux dehors, clairement, on n'est pas dans l'ordre du confort. Et pour moi, ça m'est super confortable parce que je suis en train de faire ce qui m'anime. Donc, je pense que c'est là, tu vois, le grand enseignement de... Si demain, tu me dis, allez, je te donne emploi, le salaire que tu veux, les millions que tu veux, mais tu vas devoir rester huit heures par jour derrière un écran, ben, ouais, il y a peut-être le côté sécurité financière qui va peut-être me dire, allez, une semaine. Mais je sais que je ne tiendrai pas. Je sais que je ne tiendrai pas parce que, quelque part, il y a le goût du challenge qui est là et ça peut être... confortable mais c'est plus ma source de confort et que j'ai trouvé mon équilibre et mon sentiment de confort ou de réconfort tu vois dans d'autres choses tout simplement donc et c'était un chemin parce que quand je veux dire dix ans en arrière j'étais très attachée à des choses qui me donnaient l'illusion d'un confort aujourd'hui quand je regarde Il y a ce côté où je suis devenue très minimaliste, tu vois. J'aime beaucoup parce que ça me procure un abaisement mental de dingue, et j'en ai besoin. Mais il y a ce côté de... Je n'ai pas besoin de tout ça, en fait, pour me sentir bien. Je ne suis pas en train de... Enfin, dans ma croyance, et ça n'engage que moi, mais parfois, on s'entoure pour le coup d'objets, plus que de personnes, mais on s'entoure d'objets pour donner l'illusion qu'on est confortable et se rassurer. Et que finalement, quand tu enlèves tout ça, ça peut être inconfortable, mais tu te rends compte que tout va bien. C'est pour ça que je te dis que le confort, c'est une illusion. En fait, je pense que ton confort à toi ne dépend que de toi. C'est toi qui... On est très matrixé dans la société, qu'avoir une situation, c'est ça. Et moi, je me rends compte que... C'est propre à chacun et c'est bien loin des dictates de la société. Parce que pour certains, je ne vis pas dans le confort. Je n'oublierai jamais le jour où mon fille allait venir dans mon appart. Elle était là, mais tu n'as pas de micro-ondes. Non, tu n'as pas ce... Je ne vis pas dans une tente sous-entente. Mais je suis là, mais je n'en ai pas besoin. Alors oui, c'est vrai qu'il y a des jours où tu te dis que c'est impratique de mettre le truc dans le micro-ondes et ça va plus vite. Mais je trouve des solutions. Et je ne vois pas l'intérêt d'avoir des choses chez moi qui ne me servent qu'une fois dans l'année. J'ai mon confort à moi qui, pour moi, est du confort parce que je suis chez moi, je suis dans mon cocon ou dans ce que je fais. Et qui, pour d'autres, est de l'ordre de l'inconfort. Mais je pense que la clé, c'est d'avoir ce qui te correspond à toi, ce sur quoi toi te fais sentir confortable, qui fait du bien. Et sans aucun jugement, si les gens qui ont des micro-ondes ne se sentent absolument pas visés. Mais voilà, c'est propre à chacun. Et ce n'est pas simple parce que moi, j'ai souvent le sentiment que je vais à contre-courant. Et c'est vrai que ce n'est pas toujours facile parce que je suis un peu un ovni. Parfois, ou même dans les réunions de famille, où Élodie, elle fait des... Tu vois, je sors du cadre ou de la structure qu'on connaît le plus facilement dans la famille. Et c'est d'avoir... d'être entourée de personnes qui ont l'intelligence de comprendre comment tu vis et de te dire, ben voilà, en fait, toi, tu as ta pièce de puzzle, moi, j'ai la mienne. En fait, le principal, c'est qu'on soit bien dans ce qu'on fait et que tu n'es pas quelqu'un qui essaie d'imposer sa façon de vivre à toi, en fait. C'est vraiment parce qu'on n'est pas faits pour vivre tous de la même façon. On a chacun nos affinités.

  • Speaker #0

    Un grand message d'espoir pour tous les autres potentiels qui nous écoutent. Quelle est ton actualité ? Est-ce qu'il y a des spectacles qui sont prévus prochainement ? S'il y a des personnes qui sont intéressées par tes cours, comment est-ce qu'on peut te contacter ?

  • Speaker #1

    Alors, les prochains spectacles. Donc ici, pour le moment, on est occupé avec... Enfin, je suis occupée où ? On est dedans ma tête, bon ça. Il y a les spectacles, ça s'appelle la nuit du feu. C'est un spectacle qui se fait dans des villes différentes, en extérieur. Le prochain que j'ai, c'est le 15 février à Jurbise. Il y en aura aussi en mars, mais je ne connais pas encore toutes les dates. Donc voilà. Et le plus simple pour me retrouver pour le moment, c'est sur Instagram. Mon pseudo, c'est iloptimiste. Ça ne s'invente pas. C'est là qu'il y a le plus... C'est là que je centralise l'information, on va dire. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Merci, Élodie, pour tes partages, pour tes nombreuses pépites. Je te souhaite beaucoup de succès dans tous tes projets en plein air. et dans tes cours.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Marc.

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