Speaker #0Bienvenue dans Amalgame, le podcast où l'inclusion est explorée sous toutes ses formes. Que ce soit dans le milieu scolaire, professionnel ou encore pour les accompagnants, les particuliers ou les entrepreneurs, ici on crée du sens et de l'impact en abordant les enjeux de l'inclusion avec une vision large et concrète. C'est un podcast pour les personnes audacieuses ou celles qui ont décidé de retrouver l'accès à leur audace. Aujourd'hui, nous allons explorer un thème que vous connaissez bien. Je me suis posé la question en discutant avec Mathilde sur la formation entrepreneur de qu'est-ce qui nous pousse vraiment à nous lancer dans l'entrepreneur. Alors, spoiler alert, ce n'est pas juste une question de chiffre d'affaires. Ça, je pense que vous l'aurez compris, sinon je n'aurais pas fait le podcast, vous me connaissez. On va parler des émotions, des motivations profondes, des pièges dans lesquels on peut tomber et bien sûr, comment créer un projet durable et aligné. Je pense que c'est vraiment hyper important en 2024 dans l'ère dans laquelle nous vivons. Alors dans cet épisode, on va mélanger des perspectives entrepreneuriales et je vais vous raconter quelques témoignages de personnes que j'ai pu accompagner pour montrer que peu importe d'où l'on part, peu importe le projet entrepreneurial que l'on porte, les défis que l'on a avec l'entrepreneuriat ou l'inclusion. Tout ça, ça se retrouve. On va créer des ponts entre des parcours personnels, des parcours professionnels et des projets d'entrepreneuriat vraiment divers. Alors, finalement, ça commence souvent par une envie profonde. profonde, l'entreprenariat, un feu intérieur. J'ai envie de dire que cette partie, on va parler du déclic entrepreneurial. On va passer du rêve à la réalité. On va partir de cette envie profonde, de ce feu que l'on a à l'intérieur de nous qui nous pousse à aller vers quelque chose qui, vu de l'extérieur, semble risqué. Vous voyez un peu ce moment où vous vous dites, je ne peux pas ne pas le faire. Moi, c'est des moments que j'ai ressentis à plusieurs moments de ma vie et quand c'est comme ça, même si ça peut paraître un peu risqué, je ne peux pas ne pas le faire. Moi j'ai en tête l'exemple d'une maman que j'ai accompagnée qui a eu un enfant qui est né avec un handicap physique lourd et mental aussi et qui était dans sa vie administrative, dans son métier administratif et qui à un moment donné, dans son accompagnement, verbalise mais vraiment comme une note de bas de page cette envie de créer un centre pluridisciplinaire en France pour éviter que les familles aillent à l'étranger pour soigner leurs enfants et leur permettre d'évoluer un peu plus. rapidement malgré leur handicap ou avec leur handicap. Ça, c'est ce que j'appelle le feu intérieur. Et cet appel, des fois, c'est vraiment un petit bruit sourd, comme ça a été le cas ici. Mais finalement, ça, c'est une envie très, très forte de la personne qui, en fait, sait qu'elle ne peut pas ne pas le faire, mais ne sait pas comment le faire et a besoin d'être accompagnée pour le faire. Mais voilà, quand on se lance dans l'entrepreneuriat, souvent, on oublie qu'on ne devient pas seulement un coach, un restaurateur, un styliste, un... un porteur de projet. En fait, on devient entrepreneur. Et c'est là que la réalité rattrape tout le monde. On se rend compte qu'en fait, être passionné, ça ne suffit pas. On se rend compte que développer et maîtriser des compétences techniques, par exemple le coaching ou la formation, ça ne suffit pas. Il faut aussi maîtriser des compétences entrepreneuriales, savoir faire face à des défis de gestion, de stratégie, de chiffre, de projection, de vision. Ici, finalement, on mélange la passion personnelle avec la compétence entrepreneuriale. Et c'est souvent ce qui est le plus important. ce deuxième volet qui est oublié. On découvre que quelle que soit la motivation de départ, et ça pour l'avoir vu un certain nombre de fois, je peux vous dire que c'est vraiment vrai, que cette motivation, elle vient d'un besoin personnel, d'une envie de changement, d'envie de créer du sens, de travailler pour l'économie sociale et solidaire. Tant qu'on n'a pas la posture d'entrepreneur, on est vraiment bloqué dans son avancée. Et en fait, on se retrouve même déçu. C'est là aussi pour les accompagnants, les enseignants, qui bien souvent deviennent des entrepreneurs sans même s'en rendre compte parfois. Alors finalement ce feu intérieur, cette envie, cette motivation qui est à l'intérieur de nous, ça a une implication à laquelle on ne pense pas toujours. Finalement quand j'ai ce feu intérieur, j'ai forcément, parce qu'on est des boules, des boules humaines, des boules de chaleur humaine, on a des émotions. Et derrière ce choix entrepreneuriat, on oscille entre excitation et peur. Alors l'entrepreneuriat, c'est un cocktail d'émotions. D'abord, il y a l'excitation, l'envie de créer quelque chose de nouveau, d'y aller à fond. Je me lance dans une aventure géniale. Je quitte un projet, par exemple, de salariat qui ne me convenait plus à moi. la personne que j'étais. Je vais enfin contribuer avec mes valeurs à quelque chose qui est plus juste par rapport à mon système de pensée à moi. Enfin bref, vous savez, toutes ces choses qui nous poussent à y aller. Mais il y a aussi des doutes. Il y a des peurs. Et la peur la plus étonnante que je vois fréquemment, c'est la peur du succès. Eh bien oui, et si je réussissais ? Les gens ne se rendent pas compte finalement des fois que c'est la peur du succès. Ça veut dire quoi la peur de réussir ? La peur de réussir c'est et finalement si j'y arrive ? je ne serais plus celle ou celui que j'étais. Si j'y arrive, comment les autres vont percevoir cette nouvelle image de moi ? Tout ce que j'ai créé jusqu'à maintenant, comment est-ce que ça va pouvoir perdurer ? Comment je vais assurer la continuité ? Et finalement, ça, c'est une peur à laquelle on ne pense pas. Je me disais, je me rappelle d'un coach qui me disait... D'ailleurs, ce n'était pas un coach, c'était une coach, d'avoir rêvé d'avoir à son lancement plein de clients. Tellement de clients qu'elle ne pourrait pas tous les prendre en charge et qu'elle serait obligée de faire des files d'attente. Moins de deux ans après, finalement, c'est ce qui est arrivé. C'est-à-dire que moi, quand j'ai commencé son accompagnement, je connais finalement quand on est entrepreneur, si on vous dit que dans six mois, vous allez avoir un chiffre d'affaires qui explose et des clients qui font la queue simplement parce que vous avez dit Youpi, j'ai lancé mon sirète on vous ment. il y a une durée incompressible de semences où il faut entretenir sa graine et laisser pousser et ça ça prend un peu de temps. Donc là moins de deux ans après on revient sur un travail de supervision d'entrepreneur et là elle s'est retrouvée dans cette situation là mais complètement perturbée par le fait que finalement le bonheur qu'elle pensait ressentir n'est pas là au rendez-vous. Ça me fait un peu penser au film Soul quand l'artiste chante enfin avec enfin pas chante, fait enfin du piano avec la chanteuse de ses rêves et qui sort de là en se disant mais je pensais que ça me ferait un autre effet là c'est un peu différent parce qu'en fait c'est un peu Dans ce cas-là, la subtilité, c'est que l'objectif qui avait été fixé, ne plus avoir tellement de clients que je n'ai plus assez de créneaux, est basé sur une peur, la peur de manquer. Alors que finalement, si elle avait basé son objectif sur une envie authentique, une envie qui est à elle, une envie positive, on n'en serait pas arrivé à je voudrais arriver à avoir tellement de clients que finalement je ne puisse pas dire non Si son envie avait été celle-ci, lorsqu'elle y serait arrivée, elle aurait ressenti une joie profonde, de la satisfaction, de la fierté. Mais ça n'a pas été le cas. Alors ces émotions, qu'elles soient visibles ou cachées, elles influencent nos choix d'entrepreneurs. Et il est vraiment très important de les conscientiser pour ne pas être guidé par cette peur, par ces doutes. Et finalement, attention, cette peur, elle n'est pas toujours visible. Vous pouvez être totalement excité par un projet et prendre des décisions qui, elles, sont totalement guidées par cette peur. Et ça, c'est vraiment très surnois. C'est vraiment avec un travail en profondeur de supervision d'entrepreneurs ou de coaching d'entrepreneurs ou encore dans notre formation d'entrepreneurs qu'on va pouvoir identifier sur quoi vous basez vos objectifs ou encore mieux. les identifier au fiet de l'eau en même temps que vous reprenez le temps de travailler sur vous. Donc l'amalgame ici, c'est... Faire le lien entre les émotions qui sont vécues par les entrepreneurs et tous les accompagnants, soit coach, enseignant, professionnel de l'inclusion, le lien qu'il y a entre ces émotions qui sont vécues, la peur de l'échec, la peur du succès, qui est présente pour tous. Et finalement, se rendre compte que peu importe le domaine, l'accompagnement, l'entrepreneuriat, ce sont des terrains et des domaines émotionnellement très riches. Alors finalement, quels sont les enjeux et les pièges de ça ? C'est assez simple. Si on repart de l'émotion qui a été vécue, toute émotion vécue va amener une réaction. Je vais une émotion, par exemple là, de peur, de doute, du coup je vais me comporter d'une certaine façon, même plus subtilement, je vais analyser ce qui m'arrive d'une certaine manière. Alors, le premier que je vois, c'est de croire que parce que je suis passionnée, parce que j'ai réussi ma certification de styliste, de coach, et bien finalement, je vais réussir. Que parce que je suis motivée, que j'ai des super valeurs et que j'ai une envie de contribution au monde et parce que je me sens joyeuse quand je... parle de mon projet, et bien ça va suffire. Et en fait, non, ça ne suffit pas. C'est comme dans un couple, l'amour, ça ne suffit pas. Il faut travailler beaucoup d'autres choses à côté pour vraiment sublimer cet amour. Et bien là, c'est pareil. Il va falloir travailler beaucoup de choses à côté de cette technicité qui a été déployée, de cette envie que vous avez pour ensuite pouvoir entreprendre de façon beaucoup plus sereine. Moi, j'ai vu des entrepreneurs passer des mois à se former sur leur métier. Prenons l'exemple des coachs, mais j'ai accompagné dans la formation entrepreneur énormément d'entrepreneurs. Donc là, j'ai des exemples qui dépassent largement le monde du coaching, puisque cette formation s'adresse à des personnes qui sont de tous les univers. Et des personnes qui se retrouvent bloquées pendant un an, pendant deux ans, à toquer aux portes, à procrastiner, à être dans des spirales assez négatives, parce qu'elles n'avaient pas développé cette posture d'entrepreneur, parce que l'isolement... ici devient un piège. On a tendance à s'isoler parce qu'en fait, on tourne en rond, on tente des choses, on veut y arriver. Et je pense aussi ici qu'on a tendance à confondre qu'il y a un amalgame qui se fait entre l'autonomie, qui signifie d'être en capacité pour moi de savoir quand et comment je dois déléguer, si je dois déléguer et d'être en mesure de choisir. Par exemple, j'ai besoin d'un site Internet. En autonomie, je peux décider de le faire seul ou de déléguer la conception du site. Moi, pour moi, on est réellement autonome quand en plus on est capable de comprendre ses demandes. Donc je demande à quelqu'un de faire mon site, je sais quelle est la charge que je demande. Donc je sais que si je demande telle fonctionnalité, ça risque de prendre plus de temps et de me coûter plus cher. Là, je suis vraiment en autonomie, mais pour autant, je demande de l'aide, je m'entoure. Pareil pour une assistante administrative. Je vais prendre quelqu'un parce que, par exemple, j'ai un trouble de l'attention. Je sais que tout ce qui est administratif pour moi, c'est complètement phobique. Je ne peux pas le faire. faire. Du coup, je prends quelqu'un, mais je reste autonome, je reste autonome parce que je suis... C'est pas parce que je ne le fais pas que je ne comprends pas ce que je ne fais pas. Je comprends parfaitement ce que je ne veux pas faire, mais je décide que pour gagner en efficacité, je vais laisser une personne qui, elle, n'a aucun problème avec, par exemple, l'administratif, gérer cet administratif. Vous voyez ? Imaginons quelqu'un qui est Asperger ou HPI et qui a une sensibilité très forte au mot et qui, du coup, est bloqué dans sa communication parce que finalement, produire un article de blog, un podcast est beaucoup trop complexe parce que c'est jamais assez bien, les mots sont pas assez bien choisis, ça va être intéressant peut-être d'avoir recours à un community manager ou de faire redire ses articles pour avoir un regard extérieur. Et ça, c'est en fait une façon de sortir de l'isolement. dont de s'entourer en étant autonome. Le dernier point que je vois comme piège, c'est se disperser. Finalement, je ne sais pas où chercher, je ne sais pas où je vais, j'ai peur de manquer, j'ai peur de ne pas réussir ou j'ai peur de réussir sans m'en rendre compte. Et bien du coup, je vais me lancer dans mes projets. Je vais tout essayer. Attention, attention, attention. Vous savez, moi, je suis quelqu'un qui me lance dans plusieurs projets. Mais mes projets ont une colonne vertébrale. Parce que le problème des personnes, par exemple, qui sont multipotentielles, c'est qu'elles peuvent se lancer, elles ont les capacités en plus de se lancer dans tout plein de projets. L'idée ici, c'est non seulement de se lancer dans plusieurs projets, mais de le faire dans des projets qui ont tous une colonne vertébrale, qui répondent toutes à un besoin bien particulier. Et c'est ça qui est très important pour les entrepreneurs. Identifier cette colonne vertébrale pour passer non pas sur de la dispersion, mais sur de la curiosité, de l'alimentation cognitive, l'alimentation créative qui permet... de durer. Donc ici, vous voyez, on a des pièges qui peuvent se retrouver pour des accompagnants, pour des entrepreneurs. Et finalement, isolement, dispersion, se former à la posture sont des choses que l'on retrouve dans toutes les couches d'accompagnants et surtout chez tous les professionnels qui veulent se lancer parce que on est tous un peu entrepreneur d'une certaine manière. Alors, quelles solutions pour entreprendre, moi j'ai envie de dire, en conscience ? Peut-être pas commencer à parler des solutions parce que là, on a dit finalement les risques, on essaie d'analyser ce qui fait qu'on en arrive à concrétiser ces risques. Pour moi, une des premières choses que devrait faire un entrepreneur, c'est un bilan de compétences d'entrepreneur. Pourquoi ? Parce que surtout lorsque l'on a un profil atypique, imaginez une personne qui manque de confiance en elle, a été autodidacte, a été promis sur différents postes, a réalisé tout plein de projets avec succès, mais qui n'arrive pas à faire des choses. pas à ses attribués parce que finalement, elle se dit Voilà, je prends l'exemple. Aujourd'hui, j'avais une conversation avec notre office manager qui a un petit peu ce profil et qui me dit Mais je suis adaptable. En fait, non, elle n'est pas adaptable. En fait, si, elle est très adaptable, mais ce n'est pas un hasard. C'est tout un tas de compétences qui n'appartiennent qu'à elle, qui lui permettent. Non pas de s'adapter, mais d'engranger un grand nombre d'informations, de se former, de s'informer et de monter très vite en compétences. Ça, pour qu'une personne se l'approprie et gagne en légitimité, il est très important de faire une photo à l'instant T. Qui est-ce que je suis aujourd'hui ? Qui est la personne qui est en train de se lancer dans ce projet entrepreneurial ? Et en quoi est-ce qu'elle est légitime ? Et qu'est-ce qu'elle a envie d'apporter au monde ? Et à qui ? Donc, c'est vraiment très important de faire le point sur ses compétences. mais aussi sur son parcours de vie. Et vous verrez, quand on fait ça, on se retrouve avec des surprises assez... des surprises surprenantes. Le bénéfice numéro un, ici, je l'ai dit, c'est la légitimité de... c'est sortir, sortir, sortir, mais il va avec le un, de ce sentiment d'imposture. Et ce que vous allez gagner, c'est avancer beaucoup plus sereinement, parce que... Le parcours entrepreneurial, c'est des montagnes russes. Donc, il faut mieux partir avec un intérieur serein pour affronter ces montagnes russes plutôt que de partir déjà en montagne russe intérieure. Deuxième chose. Une chose qui est très souvent oubliée par les entrepreneurs, c'est qu'un entrepreneur, c'est quelqu'un qui a une stratégie d'entrepreneurial. Il a une vision, il sait où il va, il sait comment il va, il sait de quoi il a besoin pour y aller. Il est capable de savoir comment il va communiquer, sur quoi il va communiquer, quel est son axe stratégique de communication. Et il est aussi en capacité de savoir comment il va structurer ses finances pour pouvoir avancer avec la bonne énergie. Parce que si j'entreprends avec l'énergie de j'ai peur de manquer d'argent, vous pensez bien que quand les gens vont vous voir, ils ne vont pas recevoir le meilleur de vous. Donc le but, c'est de se mettre dans cette énergie où j'apporte le meilleur de moi-même pour aller dans cette aventure entrepreneuriale. Le troisième point, c'est, pour éviter cette solitude dont on a parlé plus haut, c'est créer un réseau de soutien. Si vous vous faites accompagner, c'est important d'appartenir au moins à un petit groupe. Un petit groupe qui partage les mêmes préoccupations. les mêmes doutes qui partagent cette excitation, ces peurs qui sont propres à toutes les personnes qui sont entrepreneurs, ces personnes qui sont comme vous, à qui l'entourage dit alors tu crois que ça va marcher ton truc ? et vous qui avez envie de crier mais j'en sais rien, j'en sais rien du tout, mais j'ai envie d'y aller, je ne peux pas ne pas le faire, je sens que c'est vers là que je dois aller, maintenant je ne suis pas capable de te dire si ça va marcher Et bien ça, quand on est entre entrepreneurs, entre entrepreneurs avec un mentor, un superviseur, un formateur qui est vraiment aguerri sur ça et puis qui est lui-même entrepreneur, ça c'est la base. Finalement, ça permet de trouver des points d'assises pour pouvoir se lancer de façon beaucoup plus sereine. Vous voyez qu'ici, la sérénité, elle ne s'acquiert pas par démarrer par un business plan, identification des clients, elle commence par vous. C'est pour ça que moi je commence, il me semble pertinent et indispensable de commencer par le travail sur soi pour trouver cette... paix intérieure et aller chercher à l'extérieur comment on navigue, surtout pour les profils introvertis. Donc ici, l'amalgame se fait entre la théorie et la pratique. Il faut vraiment se mettre dans la pratique, la pratique de son bilan de compétences, mettre en pratique, en lumière et en musique sa stratégie, trouver les soutiens clés, trouver des personnes à qui je vais pouvoir poser un appui, demander un... une question, un avis, avoir des retours constructifs et ce mélange de solutions montre que quel que soit le contexte, le chemin pour entreprendre en conscience finalement, il est assez similaire que l'on soit entrepreneur parce qu'on entreprend au sens générique du terme ou alors qu'on soit entrepreneur de sa vie finalement. Alors, j'ai envie de terminer cette petite réflexion avec vous, avec toi, parce qu'on arrive là à la fin de l'épisode et que vous demandiez finalement pourquoi je vais entreprendre. Pourquoi j'ai envie d'entreprendre ? Pourquoi j'écoute ce podcast ? Pourquoi j'en suis là ? Ça va faire bientôt 20 minutes que j'écoute Patricia et je suis toujours là à l'écouter. Pourquoi ? Et j'aimerais que maintenant tu te redemandes pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a derrière ? Quel est le sens qu'il y a derrière cette envie d'entreprendre ? Ou si tu as déjà entrepris, qu'est-ce qui a été le moteur de cette envie ? Prends vraiment un temps pour réfléchir à ça en un mot. en deux mots ça a mieux peur te permet de comprendre les motivations profondes et d'aller chercher derrière quelle émotion ça vient susciter chez toi est ce que ça te crise parce que ça te crispe dans nos scores dans le corps est ce que ça te donne de la joie est ce que ça te met des pattes des paillettes dans les yeux des étoiles dans le corps bref pose toi gentiment la question de qu'est ce que ça me fait ressentir cette envie d'entreprendre. Et même toi qui es par exemple salarié et qui m'écoutes et qui se dit non, non, mais ça, ce n'est pas pour moi. Mais finalement, ça fait 20 minutes que je parle et tu es toujours là. Donc, même quand on est salarié, on peut être entrepreneur de sa vie professionnelle. Parce que pour moi, l'entrepreneur est quelqu'un qui entreprend. C'est quelqu'un qui prend des décisions. C'est quelqu'un qui retrouve un... une forme de liberté dans ce qu'il choisit. C'est pour ça que des fois, je suis un petit peu embêtée lorsque je vois des entrepreneurs subtilement se refaire enfermer dans un système qui est aux antipodes de ce pour quoi ils sont venus entrepreneurs. Mais ça, j'en reparlerai dans un autre épisode. Eh bien... Quel lien je fais avec l'inclusion ? J'ai donné plusieurs exemples de profils atypiques et de comment ça vient ponctuer un peu cette réflexion. Mais finalement, l'inclusion, comme l'entrepreneuriat ou même l'accompagnement, c'est quelque chose qui pour moi est avant tout une posture. Pourquoi la posture ? Parce que finalement, une posture, c'est ce qui vous permet, une posture intérieure, c'est ce qui permet d'affronter l'instant présent, ce qui se présente dans l'instant et d'agir en conscience. Si je suis calme à l'intérieur... Prenez l'exemple d'une rivière, vous la voyez des fois s'agiter au-dessus, mais en dessous elle est calme. La posture c'est ce calme qui est à l'intérieur de soi, cette légitimité, cette conscience de qui l'on est, de ce que l'on fait, de ce qu'on apporte, pourquoi et comment, qui permet derrière d'agister, d'être souple, agile, qui permet d'aller à la rencontre. Et dans une rencontre respectueuse, que l'on soit introverti ou extraverti, et ça finalement, ça va nous permettre quoi ? Et en fait, ça va vous permettre quoi ? En fait, de vous sentir comme étant la personne idéale pour porter votre projet. Tu es la personne idéale pour porter ton projet. La question, c'est comment ? Et c'est là où ça commence à devenir intéressant, parce que là, on va chercher des solutions. Et des solutions, il y en a plein. Notamment la formation entrepreneur que l'on propose à l'ECI qui est animée par Mathilde Van Ballingen et Patricia Cyprien-Clarec. Moi-même en fait, je dis mon nom mais en fait c'est moi. Et cette formation qui comprend à la fois tous les volets que je vous ai repris ici, mes supervisions entrepreneurs ou tout simplement un bilan de compétences si vous êtes salarié et que vous vous dites mais il y a quelque chose en moi mais je ne sais pas quoi. On arrive à la fin de ce nouvel épisode d'Amalgame. J'espère qu'on a pu faire un pas de côté ensemble sur l'entrepreneuriat, éclairer certaines choses et on continuera à explorer d'autres amalgames parce que moi j'aime vraiment prendre le temps de la réflexion pour avancer un peu plus consciemment et différemment. A bientôt ! Alors, vous allez pouvoir nous retrouver très bientôt sur notre chaîne YouTube de l'École du coaching inclusif, sur notre page LinkedIn, dans nos formations, nos ateliers. Sur le site, vous allez retrouver tous nos événements. N'hésitez surtout pas à nous commenter vos réactions, vos impressions, vos questionnements sur tous ces réseaux et à mettre un petit j'aime si vous avez aimé ce commentaire et parlez-en autour de vous. Je ne suis pas une grande communicante. Mais j'aime en fait les petits groupes où en fait on a cette passion commune pour l'introspection et la réflexion. À très bientôt à l'ECI. C'était Patricia.