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Amalgam : Inclusion, diversité et transformation humaine

Santé Mentale et Inclusion

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22min |10/10/2024
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22min |10/10/2024
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Description

Dans cet épisode d'Amalgam, Patricia explore la question essentielle de la santé mentale, souvent réduite à des notions comme le burn-out ou la charge mentale. Avec une approche nuancée et profonde, elle propose une réflexion sur la responsabilité individuelle face à la santé mentale, tout en reconnaissant les enjeux organisationnels. Elle partage des exemples concrets, comme le cas d'une cliente multipotentielle en burn-out, pour illustrer comment prendre soin de son "jardin intérieur" permet de retrouver un équilibre et de reprendre le pouvoir sur son bien-être. Ce podcast invite à cultiver une conscience de soi proactive et à ne pas attendre des autres pour se préserver. Un épisode inspirant qui mêle introspection et action pour aborder la santé mentale sous un angle inclusif et responsabilisant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'inclusion, c'est un terme souvent utilisé. Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? Bienvenue dans Amalgam, le podcast qui explore l'inclusion sous toutes ses formes. Que ce soit dans le milieu scolaire, professionnel ou pour ceux qui accompagnent des particuliers, des professionnels ou encore des entrepreneurs. Et si on ne se contente pas de parler, on crée du sens et de l'impact. Nous abordons des enjeux réels avec une vision à la fois large et concrète. Ce podcast, c'est pour vous, les audacieux. et pour vous qui êtes à la recherche de votre audace. Ensuite, nous allons au-delà des mots pour transformer l'inclusion en action. Aujourd'hui, je vous invite à explorer un sujet essentiel, mais souvent mal compris, qu'on réduit souvent à une seule de ses facettes, la santé mentale. Alors, à l'heure où je parle et où je fais ce podcast, on est en octobre, et c'est l'automne qui démarre avec cette... énergie naturelle ou ralentissement. Et on a eu envie de revenir sur la semaine de la santé mentale qui a eu lieu en juin 2024, pour apporter un petit peu notre pierre à l'édifice. Aujourd'hui, on associe souvent la santé mentale au travail, à des notions comme le burn-out, la surcharge de travail, les relations tendues, on commence à parler de charge mentale. Mais allons un petit peu plus loin, pour avoir une vision un peu plus large et nuancée, et un peu plus complexe de ce sujet. Alors on est dans un monde, oui, qui est moderne, qui ne cesse de se développer, de changer, que ce soit en termes de charge de travail, on nous demande plus de performance, plus de résultats, il faut aussi à la fois être de bons parents, il faut à la fois être parfait sous tous les aspects, et tout cela, ça peut rapidement nous submerger sans que vraiment on y prête attention, ou alors qu'on y prête attention parce que, ça y est, le corps parle. Alors quand on parle de santé mentale, on a souvent l'impression qu'elle dépend de quelqu'un d'autre. que ce soit notre employeur, notre système de santé et de façon générale. Et ça, c'est vraiment fantastique. En France, on a ce système de santé qui prend en charge la maladie quand elle survient. Quand on veut se former, se développer, sur le point de vue des connaissances, on a aussi pas mal de systèmes pour être pris en charge. Et je me demande si ça, le contre-coup, le revers de cette médaille, tout à fait honorable parce qu'on est un des seuls pays à fonctionner aussi bien sur ce plan-là, c'est pas que finalement on ait pris l'habitude que pour tout ce qui concerne notre santé, notre bien-être physique, mental, on soit dépendant d'une prise en charge de quelqu'un. Donc ça c'est une réflexion que j'ouvre là, mais que je referme parce que c'est pas de ça dont on va parler là, mais je pense que c'est important de l'aborder là. Alors si on revient au monde de l'entreprise, il est vrai qu'il existe une obligation légale des entreprises de protéger la santé mentale de leurs employés. Mais alors, qu'est-ce que cela signifie pour notre propre bien-être ? Est-ce que ça signifie que la responsabilité est entièrement du côté de l'entreprise, ou non ? Et je crois que c'est important de sortir des discours culpabilisants, ton bonheur est en toi et ta réussite ne dépend que de toi débarasse-toi de tes croyances imitantes pour aller dans quelque chose d'un peu plus… un peu plus conscient, un peu plus juste. Si jamais on se rend compte que ma santé, si je me rendais compte que ma santé ne dépend pas de mon entreprise uniquement, ça me redonne du pouvoir. Parce que si ça dépend de mon entreprise, ce qui va se passer, c'est qu'au prochain dîner, ce week-end, avec mes amis, je vais leur expliquer à quel point je ne suis pas bien dans mon travail, ou dans ma vie, ou dans mes choix, et avec cette espèce d'énergie ou d'impuissance, c'est-à-dire que... C'est comme ça, j'aimerais bien changer, oui, mais. Et oui, mais, oui, mais. Et en fait, ça, c'est vraiment quelque chose que je trouve dommage, parce que ça laisse penser que finalement, la santé mentale, si elle n'est pas prise en charge par une entreprise, par qui que ce soit, finalement, on se retrouve un petit peu dépourvu de moyens d'action. Moi, je crois que la responsabilité mentale, ça reste avant tout, avant tout, même s'il y a des dispositifs externes qui sont là pour épauler, pour appuyer, quelque chose qui est dans mon périmètre d'action et que je veux absolument garder dans mon périmètre d'action. Et quand on dit que c'est de ma responsabilité, je ne suis pas en train de dire c'est de votre faute si la santé mentale n'y est pas Non. Par contre, ce que je suis en train de dire, c'est que c'est trop chouette, parce que ça veut dire que vous pouvez trouver un début de réponse, ou en tout cas commencer à chercher un début de réponse. Ce qui est top quand on commence à chercher un début de réponse, C'est qu'on n'est plus dans l'inaction, on ne subit plus, on est vraiment dans l'action. Est-ce que ça va porter ses fruits tout de suite ou pas ? Tout de suite ou pas, j'en sais rien, mais en attendant, quand on est dans l'inaction, là on connaît le résultat. Donc en fait, vraiment, le but là n'est pas de culpabiliser, comme on entend, je le redis dans toutes les phrases de développement responsable, ça c'est pas mal le développement responsable, le développement personnel, mais c'est vraiment prendre conscience que finalement, agir, cette phase-là d'agir, décider d'agir, et bien ça je veux qu'on me redonne ce pouvoir sur mon bien-être. Donc je vais prendre l'exemple que j'ai eu en coaching, dans le cadre d'un bien. compétence, j'avais une cliente multipotentielle, HPI aussi, également dans un métier extrêmement exigeant, avec une charge de travail extrême, et qui finalement vivait dans une forme de mal-être, avait été déjà passé par la case burn-out, et qui a découvert au travers de ce travail de connaissance de soi, l'existence de son introversion. Alors attention, quand on dit introversion ici, c'est pas... sa capacité ou non à aller vers les autres. Ce n'est pas de ça que je parle. Ici, je parle de l'introversion au sens du MBTI. Parce que dans le cadre des accompagnements que je fais, dans la partie bilan de compétences, on commence par un travail de connaissance de soi et je m'appuie sur le MBTI pour avancer avec le tilant. Et là, elle découvre une introversion qui se définit comme étant son besoin d'avoir des... des temps pour recharger sa batterie seule, des temps pour intégrer ce qui s'est passé dans la journée, dans la semaine, dans le mois, seule. Et étant maman solo et étant très engagée dans sa vie professionnelle, c'est quelque chose dont elle n'avait jamais, jamais pris conscience. Donc elle s'est rendue compte que finalement, elle s'était un petit peu consumée et brûlée de l'intérieur par le non-respect de cette introversion. Donc en entreprise, elle s'adaptait constamment à cet environnement extraverti, à faire des conférences. à travers le monde, mais ça épuisait ses ressources mentales, pas parce qu'elle allait en interaction avec d'autres, mais parce qu'elle n'avait pas conscience qu'elle avait besoin d'un temps de retraitement, de recharge de son énergie. Donc prendre conscience de son besoin, ça l'a tout simplement aidé petit à petit, c'est jamais des révolutions du jour au lendemain, mais petit à petit à mettre en place des choses pour retrouver cet équilibre mental et à reprendre une part de responsabilité qui était chez elle. Maintenant, ça ne résout pas les dysfonctionnements de l'entreprise, les dysfonctionnements managérieux qui étaient également présents dans cette situation. Mais par contre, on n'est plus uniquement une victime lorsque l'on reprend un peu le pouvoir. La question qu'on peut se poser aussi, et qui peut être un vrai frein pour avancer sur sa santé mentale, c'est pourquoi est-ce qu'on a tant besoin de séparer le personnel du professionnel ? J'entends beaucoup oui, moi, dans ma vie personnelle, c'est comme ci, mais ce n'est pas comme ça dans ma vie personnelle professionnelle je suis pas comme si je suis pas comme ça mais vous rendez compte est ce que vous vous rendez compte de l'énergie que ça demande d'avoir toutes ces casquettes est ce que cette distinction finalement elle empêche pas d'être d'avoir cette curiosité de trouver des solutions qui seraient intégrés dans la vie professionnelle et qui prendrait leur source dans la vie personnelle donc ça c'est une réflexion que je pose là ensuite l'autre réflexion que je voudrais mener c'est Quand on parle santé mentale, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on n'en parle que lorsqu'elle n'est plus, que lorsque la santé mentale n'est plus au beau fixe, que lorsqu'il ne fait plus très beau, on va dire, à l'intérieur. Et donc, on en parle pour guérir. Et on en parle peu, finalement, ou d'une façon peut-être qui est trop culpabilisante, avec des injonctions au bonheur, des injonctions à la connaissance extrême de soi, je ne sais pas. Mais... On parle moins de tout ce qui est, pour moi, dans la famille de la prévention. Et on en parle quand elle manque. Mais on oublie finalement de la considérer comme un capital à entretenir, un capital que l'on peut cultiver avant que les signes de fatigue n'y apparaissent. Parce que c'est vraiment très important que nous reconnaissions tous que nous ne sommes que des êtres humains limités. Et c'est très important de se rendre compte que nous sommes limités. C'est bien pour ça que nous sommes aussi nombreux. Pour faire tout ce qu'il y a à faire, c'est parce qu'à nous seuls, on ne peut pas tout faire. Donc ce qui est important déjà de réaliser, c'est cette limite. Cette limite qui nous redonne plein de pouvoirs sur tout ce qui est dans notre champ des possibles, plutôt que toujours aller chercher plus. Donc c'est indispensable d'avoir la capacité de gérer et de reconnaître cette limite pour mieux la gérer. Que cette limite soit mentale, physique ou émotionnelle, elle existe. Même si on dit on peut tout faire, c'est vrai, mais dans la limite du respect de qui on est, de nos valeurs profondes, de nos aspirations profondes. A l'intérieur de cette limite, oui, nos actions sont illimitées. Alors il est important, mais vraiment très important, de reconnaître ce besoin, les besoins qui sont les nôtres, parce que finalement on a tous un rythme différent, on a tous des besoins différents, et j'ai même envie de dire des besoins singuliers. Et la métaphore que j'aime bien pour parler de ça, c'est s'occuper de son jardin intérieur. Imaginons que la santé mentale représente votre jardin, et donc vous êtes le jardinier, vous vous occupez de votre jardin. avec les plantes que vous adorez, qui nous font du bien, quand vous arrivez dans le jardin, vous vous sentez bien. Et bien ce jardin, on peut décider de l'entretenir de manière proactive en plantant des graines qui vont grandir avec le temps. Mais ces graines, quand bien même on a des conditions météorologiques favorables, une terre favorable, mais si on n'en prend pas soin, si on ne vient pas arracher des mauvaises herbes. Si on ne vient pas, qui décide de pousser sans même qu'on lui demandait quoi que ce soit, si on ne vient pas prendre le temps, moi j'y crois beaucoup, de passer du temps tout simplement sur place, avec elle, en présence, à ne rien faire, à juste la regarder, à juste... Eh bien on ne se retrouve pas forcément avec un beau jardin. Et je pense que la santé mentale c'est pareil. C'est-à-dire que s'occuper de son jardin mental, c'est prendre soin de ses besoins spécifiques. C'est reconnaître que j'ai des besoins et c'est accepter que mes besoins ne sont pas des caprices. Mon besoin ne va pas être que, comme à l'époque quand j'étais jeune, que Maria Carie demandait des pétales de rose, je ne sais pas si c'est vrai, mais des pétales de rose dans ses hôtels. Non, ça, ce n'est pas un besoin, c'est une petite envie éphémère, mais un besoin, c'est quelque chose qui est important et qui a de la valeur. Et si c'est le vôtre, alors oui, il a énormément de valeur. Donc déjà... Quels sont vos besoins essentiels ? S'ils ne sont pas comblés, vous mettez dans un état de dysfonctionnement. Posez-vous déjà cette petite question, vous allez voir que vous avez des besoins très importants et fondamentaux qui ne peuvent pas manquer à l'appel, sinon effectivement, à petit feu, le jardin commence à perdre de sa beauté et de sa splendeur. Par exemple, si on transpose ça dans notre vie d'être humain, ça fait prendre des petits moments seuls. En particulier, je reprends l'exemple de ma cliente introvertie, prendre des moments, par exemple, seuls pour se recharger. Je prends quelqu'un qui a énormément d'énergie, ça peut être aussi d'adapter son rythme de travail à son énergie, et d'adapter sa fréquence et sa cadence de travail à sa propre énergie. C'est des petites choses qui paraissent anodines, mais... Des petites choses à nous dire, répétées tout au long d'une vie professionnelle, finalement ça fait qu'on a la peau un peu moins lisse, on vieillit un peu plus vite, qu'à l'intérieur on est un peu plus fatigué, on est un peu plus aigri, un peu moins ouvert. Prendre soin de sa santé mentale, c'est aussi un facteur inclusif finalement. Plus je prends soin de moi, mieux je peux être dans l'accueil, l'ouverture à l'autre. Alors il me semble que là-dedans, le coaching joue une place fondamentale. que ce soit en coaching, en bilan de compétences, parce qu'il permet de mieux se connaître. Imaginons qu'on ait un programme informatique à l'intérieur de nous, j'aime bien prendre cette métaphore, on a un programme informatique à l'intérieur de nous et au fur et à mesure du temps qui passe, depuis nos plus tendres enfances, on a créé des lignes de code avec des croyances, des explications, on a donné du sens à ce qui nous est arrivé ou pas, on a vécu des émotions et tout ça a généré des lignes de code. qui aujourd'hui, lorsque se présente une situation, font qu'on va interpréter cette situation d'une façon tout à fait singulière. Et moi je pense que le coaching peut être très intéressant pour identifier quand c'est nécessaire des lignes de code qui bloquent, qui nous bloquent à prendre soin de notre jardin mental, et de reprogrammer ces lignes-là précisément pour nous permettre de passer à l'étape d'après. Alors est-ce qu'il faut s'occuper de toutes les lignes qui dysfonctionnent ? Ce n'est pas le credo en coaching. En coaching, notre rideau, c'est de se dire, si aujourd'hui je me sens entravée dans mon action et dans ma possibilité d'action, c'est qu'il y a une des lignes que j'ai pu coder, mais qui aujourd'hui n'est plus adaptée. Le coaching ne va s'intéresser qu'à celle-ci. Finalement, s'il y en a d'autres qui dysfonctionnent mais qui ne nous empêchent pas d'avancer, on n'est pas dans le cadre d'une thérapie, donc on n'ira pas chercher toutes ces lignes qui dysfonctionnent mais qui ne nous empêchent pas d'avancer. Donc finalement, au coaching, on n'est pas que dans une question, en tout cas dans ma perception du coaching et de ce qu'on peut faire en vivant en compétence, mais une question de performance ou de productivité, on est plutôt dans une démarche de conscience de soi. Plus je suis conscient de moi, plus je suis conscient de mes envies, de mes valeurs, de mes capacités, de mes besoins, je leur donne de la valeur, j'y réponds. Et en faisant ça, je retrouve la pleine capacité, le plein pouvoir d'action sur mon jardin intérieur. Encore une fois, quand je dis ça, je ne nie pas l'existence d'un environnement toxique. Par contre, je suis mieux armée, équipée, mieux ancrée dans mes petites bottes ou dans mes baskets pour sortir de cet environnement, regarder cet environnement, prendre une décision stratégique en ma faveur. Donc si je reviens à l'exemple que je vous ai donné tout à l'heure avec ma cliente introvertie, là, le coaching concrètement lui a permis... de prendre conscience de son besoin d'introversion. Et une fois que ça, ça a été posé, c'est de mettre en place une stratégie pour le respecter. Mais une fois qu'on a mis en place ces stratégies, ça permet de voir au-delà, de se projeter au-delà, de se fixer des objectifs, de mettre en place un plan d'action pour la suite, de voir des possibles qui n'étaient pas possibles avant, puisque finalement, quand un client, une personne a peur pour sa santé mentale et ne s'aventure pas dans des choses pour lesquelles il ne se sent pas capable. de tenir le choc. Alors que là, s'il reprend confiance en ses capacités et qu'il reprend le chemin d'un bon jardin mental, ça redonne accès à des capacités, ça redonne accès à de l'envie, de l'espoir, et donc ça donne envie d'aller plus loin sans avoir peur de se rebouler les ailes. Donc finalement, c'est vraiment important de prendre ce temps. Aujourd'hui, il y a un autre frein, je trouve, quelque chose qui vient vraiment entraver notre santé mentale qui aujourd'hui revient de plus en plus un besoin qui est que nos actions aient un sens. On ne travaille plus uniquement pour travailler, juste pour gagner des sous. Cette notion, elle était avant omniprésente, aujourd'hui elle cède sa place à plus de conscience, pas pour tout le monde, et c'est très bien comme ça. Mais pour beaucoup de gens, en fait, aujourd'hui, il devient très difficile. de se dire bon je tiens bon et on voit ça à la fin du mois quand la paille tombe. Il y en a qui y arrivent très bien et tant qu'au niveau santé mentale tout va bien, ben tout va bien. Et pour d'autres personnes, il va être beaucoup plus difficile de fonctionner comme ça de façon durable. Donc là on est vraiment sur une problématique de durabilité. Donc pourquoi est-ce qu'on parle de sens avec la santé mentale ? C'est parce que finalement on voit bien que les burn-out explosent. Et ils n'explosent pas qu'au travail. On parle des burn-out d'enfants à l'école, des burn-out de parents, on parle de burn-out aussi en milieu professionnel, mais pas que. Et pour moi, j'y vois déjà deux raisons, mais ce n'est pas les seules, mais qui peuvent mener à l'épuisement. C'est déjà le sens. Quand on met de l'énergie à faire quelque chose, il faut que cette énergie ait un sens. Sinon, à un moment donné, finalement, la motivation n'est pas là et il y a une distorsion qui se crée et qui va épuiser nos ressources. On n'a pas la réponse à la question Pourquoi je fais ce que je fais ? À quoi ça sert que je fasse ce que je fais ? À quoi est-ce que je sers ? À quoi est-ce que je contribue ? Et si on ne trouve pas la réponse, en fait, il y a une attaque qui se fait au niveau de l'estime que l'on a pour nous-mêmes. Et ça a un impact direct sur notre santé mentale. Et à long terme, ça conduit à l'épuisement professionnel et au burn-out, qui peut être très sévère si on a tenu très longtemps. La seconde raison que je vois, c'est... qu'on a tendance à se suradapter. Je prends des profils, par exemple, neuroatypiques ou des personnes qui ont pu être adoptées, qui ont des parcours de vie atypiques et qui ont dû s'adapter, s'adapter, s'adapter. Et bien cette suradaptation fait que finalement on ne peut plus s'en rendre compte. On est dans un environnement qui n'est pas adapté et qui nous demande un niveau de suradaptation trop fort. Ça me fait penser à la métaphore de la grenouille et de l'eau chaude. Regardez sur internet cette métaphore de la grenouille où on fait monter la température. tout doucement et finalement plus la température monte, la grenouille s'adapte, elle s'adapte, elle s'adapte jusqu'à ce qu'à un moment donné, elle ne puisse plus supporter la température et cherche à se débattre mais à ce moment-là elle n'a plus de force et comme elle n'a plus de force, finalement elle ne peut plus sortir et meurt. C'est triste. Si on avait plongé cette grenouille à une température chaude alors qu'elle était en pleine possession de ses moyens dès le début, elle aurait juste... elle serait tout de suite ressortie de la casserole, elle aurait sauté. Et bien finalement, sur des profils atypiques, neuroatypiques, en fait on est un peu comme la grenouille qui depuis trois ans, là je l'entrais à l'école en général, la température monte et on s'adapte, s'adapte, s'adapte, jusqu'à ce qu'à un moment donné l'adaptation ne puisse plus se faire, qu'on perde la force, l'estime, la confiance, qu'on ait du mal à agir. Et c'est là, c'est vraiment important, s'il y a des gens qui m'écoutent et qui sont là-dedans, de se faire accompagner. Alors peut-être en coaching, peut-être pas, ça dépend où vous en êtes dans votre processus, ça peut être avec des thérapeutes pour justement retrouver cette confiance, retrouver les sensations pour se dire Oula, là l'eau est trop chaude Ce n'est pas pour moi. Donc ce stress que l'on ressent et qui est prolongé, lui aussi va déclencher un mécanisme de protection de notre corps qui va s'arrêter pour se protéger. Et c'est là qu'on en arrive encore au burn-out. Il y a d'autres raisons, il faudrait peut-être que je fasse un autre podcast sur le sujet. Alors je vous laisse avec cette réflexion importante sur la santé mentale. À qui appartient notre santé mentale en priorité ? A quel moment est-ce que je m'occupe de ma santé mentale ? Qu'est-ce que je fais au quotidien pour mon jardin mental, pour ressentir cette paix intérieure qui me permet de gérer des environnements qui sont inadaptés ? Est-ce que ce que je fais a du sens et me motive ? Et la dernière question qui est intéressante, est-ce que l'environnement dans lequel je suis révèle mon potentiel, révèle ce qui est en moi et me permet d'être tout simplement ? Donc moi je vous invite à prendre soin de ce petit jardin. Là on est en octobre, les journées raccourcissent, on n'est pas censé continuer sur le rythme aussi effréné que ces derniers mois, on n'est pas censé avoir une année où on est tout le temps dans le rush, on est censé se respecter et ne pas attendre que quelqu'un ou une organisation le fasse pour nous. Donc moi je vous invite à apprendre à cultiver avec des toutes petites actions quotidiennes. La petite bougie près du lit avant d'aller se coucher. une petite pause de deux minutes dans la journée, à rien faire, juste à rien faire, même pas méditer. Des petites choses, et chacun sa chose. Des petits dessins. En tout cas, tous les petits gestes que vous faites égoïstement pour vous sont de grandes actions pour la santé mentale. Donc, je vous laisse avec tout ça, et j'espère que vous allez pouvoir nous faire vos retours sur cet épisode et sur ce que ça vous a inspiré. Si vous connaissez quelqu'un qui a besoin d'entendre cette réflexion que je mène avec vous, n'hésitez pas à lui partager le podcast et à le partager autour de vous. Ce sera avec grand plaisir de rencontrer une nouvelle personne et de réfléchir ensemble. Je suis Patricia, votre experte diversité et inclusion. J'aime travailler en profondeur pour permettre à chacun de faire un pas de côté. J'espère que c'est le cas pour vous aujourd'hui. Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode.

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Dans cet épisode d'Amalgam, Patricia explore la question essentielle de la santé mentale, souvent réduite à des notions comme le burn-out ou la charge mentale. Avec une approche nuancée et profonde, elle propose une réflexion sur la responsabilité individuelle face à la santé mentale, tout en reconnaissant les enjeux organisationnels. Elle partage des exemples concrets, comme le cas d'une cliente multipotentielle en burn-out, pour illustrer comment prendre soin de son "jardin intérieur" permet de retrouver un équilibre et de reprendre le pouvoir sur son bien-être. Ce podcast invite à cultiver une conscience de soi proactive et à ne pas attendre des autres pour se préserver. Un épisode inspirant qui mêle introspection et action pour aborder la santé mentale sous un angle inclusif et responsabilisant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    L'inclusion, c'est un terme souvent utilisé. Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? Bienvenue dans Amalgam, le podcast qui explore l'inclusion sous toutes ses formes. Que ce soit dans le milieu scolaire, professionnel ou pour ceux qui accompagnent des particuliers, des professionnels ou encore des entrepreneurs. Et si on ne se contente pas de parler, on crée du sens et de l'impact. Nous abordons des enjeux réels avec une vision à la fois large et concrète. Ce podcast, c'est pour vous, les audacieux. et pour vous qui êtes à la recherche de votre audace. Ensuite, nous allons au-delà des mots pour transformer l'inclusion en action. Aujourd'hui, je vous invite à explorer un sujet essentiel, mais souvent mal compris, qu'on réduit souvent à une seule de ses facettes, la santé mentale. Alors, à l'heure où je parle et où je fais ce podcast, on est en octobre, et c'est l'automne qui démarre avec cette... énergie naturelle ou ralentissement. Et on a eu envie de revenir sur la semaine de la santé mentale qui a eu lieu en juin 2024, pour apporter un petit peu notre pierre à l'édifice. Aujourd'hui, on associe souvent la santé mentale au travail, à des notions comme le burn-out, la surcharge de travail, les relations tendues, on commence à parler de charge mentale. Mais allons un petit peu plus loin, pour avoir une vision un peu plus large et nuancée, et un peu plus complexe de ce sujet. Alors on est dans un monde, oui, qui est moderne, qui ne cesse de se développer, de changer, que ce soit en termes de charge de travail, on nous demande plus de performance, plus de résultats, il faut aussi à la fois être de bons parents, il faut à la fois être parfait sous tous les aspects, et tout cela, ça peut rapidement nous submerger sans que vraiment on y prête attention, ou alors qu'on y prête attention parce que, ça y est, le corps parle. Alors quand on parle de santé mentale, on a souvent l'impression qu'elle dépend de quelqu'un d'autre. que ce soit notre employeur, notre système de santé et de façon générale. Et ça, c'est vraiment fantastique. En France, on a ce système de santé qui prend en charge la maladie quand elle survient. Quand on veut se former, se développer, sur le point de vue des connaissances, on a aussi pas mal de systèmes pour être pris en charge. Et je me demande si ça, le contre-coup, le revers de cette médaille, tout à fait honorable parce qu'on est un des seuls pays à fonctionner aussi bien sur ce plan-là, c'est pas que finalement on ait pris l'habitude que pour tout ce qui concerne notre santé, notre bien-être physique, mental, on soit dépendant d'une prise en charge de quelqu'un. Donc ça c'est une réflexion que j'ouvre là, mais que je referme parce que c'est pas de ça dont on va parler là, mais je pense que c'est important de l'aborder là. Alors si on revient au monde de l'entreprise, il est vrai qu'il existe une obligation légale des entreprises de protéger la santé mentale de leurs employés. Mais alors, qu'est-ce que cela signifie pour notre propre bien-être ? Est-ce que ça signifie que la responsabilité est entièrement du côté de l'entreprise, ou non ? Et je crois que c'est important de sortir des discours culpabilisants, ton bonheur est en toi et ta réussite ne dépend que de toi débarasse-toi de tes croyances imitantes pour aller dans quelque chose d'un peu plus… un peu plus conscient, un peu plus juste. Si jamais on se rend compte que ma santé, si je me rendais compte que ma santé ne dépend pas de mon entreprise uniquement, ça me redonne du pouvoir. Parce que si ça dépend de mon entreprise, ce qui va se passer, c'est qu'au prochain dîner, ce week-end, avec mes amis, je vais leur expliquer à quel point je ne suis pas bien dans mon travail, ou dans ma vie, ou dans mes choix, et avec cette espèce d'énergie ou d'impuissance, c'est-à-dire que... C'est comme ça, j'aimerais bien changer, oui, mais. Et oui, mais, oui, mais. Et en fait, ça, c'est vraiment quelque chose que je trouve dommage, parce que ça laisse penser que finalement, la santé mentale, si elle n'est pas prise en charge par une entreprise, par qui que ce soit, finalement, on se retrouve un petit peu dépourvu de moyens d'action. Moi, je crois que la responsabilité mentale, ça reste avant tout, avant tout, même s'il y a des dispositifs externes qui sont là pour épauler, pour appuyer, quelque chose qui est dans mon périmètre d'action et que je veux absolument garder dans mon périmètre d'action. Et quand on dit que c'est de ma responsabilité, je ne suis pas en train de dire c'est de votre faute si la santé mentale n'y est pas Non. Par contre, ce que je suis en train de dire, c'est que c'est trop chouette, parce que ça veut dire que vous pouvez trouver un début de réponse, ou en tout cas commencer à chercher un début de réponse. Ce qui est top quand on commence à chercher un début de réponse, C'est qu'on n'est plus dans l'inaction, on ne subit plus, on est vraiment dans l'action. Est-ce que ça va porter ses fruits tout de suite ou pas ? Tout de suite ou pas, j'en sais rien, mais en attendant, quand on est dans l'inaction, là on connaît le résultat. Donc en fait, vraiment, le but là n'est pas de culpabiliser, comme on entend, je le redis dans toutes les phrases de développement responsable, ça c'est pas mal le développement responsable, le développement personnel, mais c'est vraiment prendre conscience que finalement, agir, cette phase-là d'agir, décider d'agir, et bien ça je veux qu'on me redonne ce pouvoir sur mon bien-être. Donc je vais prendre l'exemple que j'ai eu en coaching, dans le cadre d'un bien. compétence, j'avais une cliente multipotentielle, HPI aussi, également dans un métier extrêmement exigeant, avec une charge de travail extrême, et qui finalement vivait dans une forme de mal-être, avait été déjà passé par la case burn-out, et qui a découvert au travers de ce travail de connaissance de soi, l'existence de son introversion. Alors attention, quand on dit introversion ici, c'est pas... sa capacité ou non à aller vers les autres. Ce n'est pas de ça que je parle. Ici, je parle de l'introversion au sens du MBTI. Parce que dans le cadre des accompagnements que je fais, dans la partie bilan de compétences, on commence par un travail de connaissance de soi et je m'appuie sur le MBTI pour avancer avec le tilant. Et là, elle découvre une introversion qui se définit comme étant son besoin d'avoir des... des temps pour recharger sa batterie seule, des temps pour intégrer ce qui s'est passé dans la journée, dans la semaine, dans le mois, seule. Et étant maman solo et étant très engagée dans sa vie professionnelle, c'est quelque chose dont elle n'avait jamais, jamais pris conscience. Donc elle s'est rendue compte que finalement, elle s'était un petit peu consumée et brûlée de l'intérieur par le non-respect de cette introversion. Donc en entreprise, elle s'adaptait constamment à cet environnement extraverti, à faire des conférences. à travers le monde, mais ça épuisait ses ressources mentales, pas parce qu'elle allait en interaction avec d'autres, mais parce qu'elle n'avait pas conscience qu'elle avait besoin d'un temps de retraitement, de recharge de son énergie. Donc prendre conscience de son besoin, ça l'a tout simplement aidé petit à petit, c'est jamais des révolutions du jour au lendemain, mais petit à petit à mettre en place des choses pour retrouver cet équilibre mental et à reprendre une part de responsabilité qui était chez elle. Maintenant, ça ne résout pas les dysfonctionnements de l'entreprise, les dysfonctionnements managérieux qui étaient également présents dans cette situation. Mais par contre, on n'est plus uniquement une victime lorsque l'on reprend un peu le pouvoir. La question qu'on peut se poser aussi, et qui peut être un vrai frein pour avancer sur sa santé mentale, c'est pourquoi est-ce qu'on a tant besoin de séparer le personnel du professionnel ? J'entends beaucoup oui, moi, dans ma vie personnelle, c'est comme ci, mais ce n'est pas comme ça dans ma vie personnelle professionnelle je suis pas comme si je suis pas comme ça mais vous rendez compte est ce que vous vous rendez compte de l'énergie que ça demande d'avoir toutes ces casquettes est ce que cette distinction finalement elle empêche pas d'être d'avoir cette curiosité de trouver des solutions qui seraient intégrés dans la vie professionnelle et qui prendrait leur source dans la vie personnelle donc ça c'est une réflexion que je pose là ensuite l'autre réflexion que je voudrais mener c'est Quand on parle santé mentale, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on n'en parle que lorsqu'elle n'est plus, que lorsque la santé mentale n'est plus au beau fixe, que lorsqu'il ne fait plus très beau, on va dire, à l'intérieur. Et donc, on en parle pour guérir. Et on en parle peu, finalement, ou d'une façon peut-être qui est trop culpabilisante, avec des injonctions au bonheur, des injonctions à la connaissance extrême de soi, je ne sais pas. Mais... On parle moins de tout ce qui est, pour moi, dans la famille de la prévention. Et on en parle quand elle manque. Mais on oublie finalement de la considérer comme un capital à entretenir, un capital que l'on peut cultiver avant que les signes de fatigue n'y apparaissent. Parce que c'est vraiment très important que nous reconnaissions tous que nous ne sommes que des êtres humains limités. Et c'est très important de se rendre compte que nous sommes limités. C'est bien pour ça que nous sommes aussi nombreux. Pour faire tout ce qu'il y a à faire, c'est parce qu'à nous seuls, on ne peut pas tout faire. Donc ce qui est important déjà de réaliser, c'est cette limite. Cette limite qui nous redonne plein de pouvoirs sur tout ce qui est dans notre champ des possibles, plutôt que toujours aller chercher plus. Donc c'est indispensable d'avoir la capacité de gérer et de reconnaître cette limite pour mieux la gérer. Que cette limite soit mentale, physique ou émotionnelle, elle existe. Même si on dit on peut tout faire, c'est vrai, mais dans la limite du respect de qui on est, de nos valeurs profondes, de nos aspirations profondes. A l'intérieur de cette limite, oui, nos actions sont illimitées. Alors il est important, mais vraiment très important, de reconnaître ce besoin, les besoins qui sont les nôtres, parce que finalement on a tous un rythme différent, on a tous des besoins différents, et j'ai même envie de dire des besoins singuliers. Et la métaphore que j'aime bien pour parler de ça, c'est s'occuper de son jardin intérieur. Imaginons que la santé mentale représente votre jardin, et donc vous êtes le jardinier, vous vous occupez de votre jardin. avec les plantes que vous adorez, qui nous font du bien, quand vous arrivez dans le jardin, vous vous sentez bien. Et bien ce jardin, on peut décider de l'entretenir de manière proactive en plantant des graines qui vont grandir avec le temps. Mais ces graines, quand bien même on a des conditions météorologiques favorables, une terre favorable, mais si on n'en prend pas soin, si on ne vient pas arracher des mauvaises herbes. Si on ne vient pas, qui décide de pousser sans même qu'on lui demandait quoi que ce soit, si on ne vient pas prendre le temps, moi j'y crois beaucoup, de passer du temps tout simplement sur place, avec elle, en présence, à ne rien faire, à juste la regarder, à juste... Eh bien on ne se retrouve pas forcément avec un beau jardin. Et je pense que la santé mentale c'est pareil. C'est-à-dire que s'occuper de son jardin mental, c'est prendre soin de ses besoins spécifiques. C'est reconnaître que j'ai des besoins et c'est accepter que mes besoins ne sont pas des caprices. Mon besoin ne va pas être que, comme à l'époque quand j'étais jeune, que Maria Carie demandait des pétales de rose, je ne sais pas si c'est vrai, mais des pétales de rose dans ses hôtels. Non, ça, ce n'est pas un besoin, c'est une petite envie éphémère, mais un besoin, c'est quelque chose qui est important et qui a de la valeur. Et si c'est le vôtre, alors oui, il a énormément de valeur. Donc déjà... Quels sont vos besoins essentiels ? S'ils ne sont pas comblés, vous mettez dans un état de dysfonctionnement. Posez-vous déjà cette petite question, vous allez voir que vous avez des besoins très importants et fondamentaux qui ne peuvent pas manquer à l'appel, sinon effectivement, à petit feu, le jardin commence à perdre de sa beauté et de sa splendeur. Par exemple, si on transpose ça dans notre vie d'être humain, ça fait prendre des petits moments seuls. En particulier, je reprends l'exemple de ma cliente introvertie, prendre des moments, par exemple, seuls pour se recharger. Je prends quelqu'un qui a énormément d'énergie, ça peut être aussi d'adapter son rythme de travail à son énergie, et d'adapter sa fréquence et sa cadence de travail à sa propre énergie. C'est des petites choses qui paraissent anodines, mais... Des petites choses à nous dire, répétées tout au long d'une vie professionnelle, finalement ça fait qu'on a la peau un peu moins lisse, on vieillit un peu plus vite, qu'à l'intérieur on est un peu plus fatigué, on est un peu plus aigri, un peu moins ouvert. Prendre soin de sa santé mentale, c'est aussi un facteur inclusif finalement. Plus je prends soin de moi, mieux je peux être dans l'accueil, l'ouverture à l'autre. Alors il me semble que là-dedans, le coaching joue une place fondamentale. que ce soit en coaching, en bilan de compétences, parce qu'il permet de mieux se connaître. Imaginons qu'on ait un programme informatique à l'intérieur de nous, j'aime bien prendre cette métaphore, on a un programme informatique à l'intérieur de nous et au fur et à mesure du temps qui passe, depuis nos plus tendres enfances, on a créé des lignes de code avec des croyances, des explications, on a donné du sens à ce qui nous est arrivé ou pas, on a vécu des émotions et tout ça a généré des lignes de code. qui aujourd'hui, lorsque se présente une situation, font qu'on va interpréter cette situation d'une façon tout à fait singulière. Et moi je pense que le coaching peut être très intéressant pour identifier quand c'est nécessaire des lignes de code qui bloquent, qui nous bloquent à prendre soin de notre jardin mental, et de reprogrammer ces lignes-là précisément pour nous permettre de passer à l'étape d'après. Alors est-ce qu'il faut s'occuper de toutes les lignes qui dysfonctionnent ? Ce n'est pas le credo en coaching. En coaching, notre rideau, c'est de se dire, si aujourd'hui je me sens entravée dans mon action et dans ma possibilité d'action, c'est qu'il y a une des lignes que j'ai pu coder, mais qui aujourd'hui n'est plus adaptée. Le coaching ne va s'intéresser qu'à celle-ci. Finalement, s'il y en a d'autres qui dysfonctionnent mais qui ne nous empêchent pas d'avancer, on n'est pas dans le cadre d'une thérapie, donc on n'ira pas chercher toutes ces lignes qui dysfonctionnent mais qui ne nous empêchent pas d'avancer. Donc finalement, au coaching, on n'est pas que dans une question, en tout cas dans ma perception du coaching et de ce qu'on peut faire en vivant en compétence, mais une question de performance ou de productivité, on est plutôt dans une démarche de conscience de soi. Plus je suis conscient de moi, plus je suis conscient de mes envies, de mes valeurs, de mes capacités, de mes besoins, je leur donne de la valeur, j'y réponds. Et en faisant ça, je retrouve la pleine capacité, le plein pouvoir d'action sur mon jardin intérieur. Encore une fois, quand je dis ça, je ne nie pas l'existence d'un environnement toxique. Par contre, je suis mieux armée, équipée, mieux ancrée dans mes petites bottes ou dans mes baskets pour sortir de cet environnement, regarder cet environnement, prendre une décision stratégique en ma faveur. Donc si je reviens à l'exemple que je vous ai donné tout à l'heure avec ma cliente introvertie, là, le coaching concrètement lui a permis... de prendre conscience de son besoin d'introversion. Et une fois que ça, ça a été posé, c'est de mettre en place une stratégie pour le respecter. Mais une fois qu'on a mis en place ces stratégies, ça permet de voir au-delà, de se projeter au-delà, de se fixer des objectifs, de mettre en place un plan d'action pour la suite, de voir des possibles qui n'étaient pas possibles avant, puisque finalement, quand un client, une personne a peur pour sa santé mentale et ne s'aventure pas dans des choses pour lesquelles il ne se sent pas capable. de tenir le choc. Alors que là, s'il reprend confiance en ses capacités et qu'il reprend le chemin d'un bon jardin mental, ça redonne accès à des capacités, ça redonne accès à de l'envie, de l'espoir, et donc ça donne envie d'aller plus loin sans avoir peur de se rebouler les ailes. Donc finalement, c'est vraiment important de prendre ce temps. Aujourd'hui, il y a un autre frein, je trouve, quelque chose qui vient vraiment entraver notre santé mentale qui aujourd'hui revient de plus en plus un besoin qui est que nos actions aient un sens. On ne travaille plus uniquement pour travailler, juste pour gagner des sous. Cette notion, elle était avant omniprésente, aujourd'hui elle cède sa place à plus de conscience, pas pour tout le monde, et c'est très bien comme ça. Mais pour beaucoup de gens, en fait, aujourd'hui, il devient très difficile. de se dire bon je tiens bon et on voit ça à la fin du mois quand la paille tombe. Il y en a qui y arrivent très bien et tant qu'au niveau santé mentale tout va bien, ben tout va bien. Et pour d'autres personnes, il va être beaucoup plus difficile de fonctionner comme ça de façon durable. Donc là on est vraiment sur une problématique de durabilité. Donc pourquoi est-ce qu'on parle de sens avec la santé mentale ? C'est parce que finalement on voit bien que les burn-out explosent. Et ils n'explosent pas qu'au travail. On parle des burn-out d'enfants à l'école, des burn-out de parents, on parle de burn-out aussi en milieu professionnel, mais pas que. Et pour moi, j'y vois déjà deux raisons, mais ce n'est pas les seules, mais qui peuvent mener à l'épuisement. C'est déjà le sens. Quand on met de l'énergie à faire quelque chose, il faut que cette énergie ait un sens. Sinon, à un moment donné, finalement, la motivation n'est pas là et il y a une distorsion qui se crée et qui va épuiser nos ressources. On n'a pas la réponse à la question Pourquoi je fais ce que je fais ? À quoi ça sert que je fasse ce que je fais ? À quoi est-ce que je sers ? À quoi est-ce que je contribue ? Et si on ne trouve pas la réponse, en fait, il y a une attaque qui se fait au niveau de l'estime que l'on a pour nous-mêmes. Et ça a un impact direct sur notre santé mentale. Et à long terme, ça conduit à l'épuisement professionnel et au burn-out, qui peut être très sévère si on a tenu très longtemps. La seconde raison que je vois, c'est... qu'on a tendance à se suradapter. Je prends des profils, par exemple, neuroatypiques ou des personnes qui ont pu être adoptées, qui ont des parcours de vie atypiques et qui ont dû s'adapter, s'adapter, s'adapter. Et bien cette suradaptation fait que finalement on ne peut plus s'en rendre compte. On est dans un environnement qui n'est pas adapté et qui nous demande un niveau de suradaptation trop fort. Ça me fait penser à la métaphore de la grenouille et de l'eau chaude. Regardez sur internet cette métaphore de la grenouille où on fait monter la température. tout doucement et finalement plus la température monte, la grenouille s'adapte, elle s'adapte, elle s'adapte jusqu'à ce qu'à un moment donné, elle ne puisse plus supporter la température et cherche à se débattre mais à ce moment-là elle n'a plus de force et comme elle n'a plus de force, finalement elle ne peut plus sortir et meurt. C'est triste. Si on avait plongé cette grenouille à une température chaude alors qu'elle était en pleine possession de ses moyens dès le début, elle aurait juste... elle serait tout de suite ressortie de la casserole, elle aurait sauté. Et bien finalement, sur des profils atypiques, neuroatypiques, en fait on est un peu comme la grenouille qui depuis trois ans, là je l'entrais à l'école en général, la température monte et on s'adapte, s'adapte, s'adapte, jusqu'à ce qu'à un moment donné l'adaptation ne puisse plus se faire, qu'on perde la force, l'estime, la confiance, qu'on ait du mal à agir. Et c'est là, c'est vraiment important, s'il y a des gens qui m'écoutent et qui sont là-dedans, de se faire accompagner. Alors peut-être en coaching, peut-être pas, ça dépend où vous en êtes dans votre processus, ça peut être avec des thérapeutes pour justement retrouver cette confiance, retrouver les sensations pour se dire Oula, là l'eau est trop chaude Ce n'est pas pour moi. Donc ce stress que l'on ressent et qui est prolongé, lui aussi va déclencher un mécanisme de protection de notre corps qui va s'arrêter pour se protéger. Et c'est là qu'on en arrive encore au burn-out. Il y a d'autres raisons, il faudrait peut-être que je fasse un autre podcast sur le sujet. Alors je vous laisse avec cette réflexion importante sur la santé mentale. À qui appartient notre santé mentale en priorité ? A quel moment est-ce que je m'occupe de ma santé mentale ? Qu'est-ce que je fais au quotidien pour mon jardin mental, pour ressentir cette paix intérieure qui me permet de gérer des environnements qui sont inadaptés ? Est-ce que ce que je fais a du sens et me motive ? Et la dernière question qui est intéressante, est-ce que l'environnement dans lequel je suis révèle mon potentiel, révèle ce qui est en moi et me permet d'être tout simplement ? Donc moi je vous invite à prendre soin de ce petit jardin. Là on est en octobre, les journées raccourcissent, on n'est pas censé continuer sur le rythme aussi effréné que ces derniers mois, on n'est pas censé avoir une année où on est tout le temps dans le rush, on est censé se respecter et ne pas attendre que quelqu'un ou une organisation le fasse pour nous. Donc moi je vous invite à apprendre à cultiver avec des toutes petites actions quotidiennes. La petite bougie près du lit avant d'aller se coucher. une petite pause de deux minutes dans la journée, à rien faire, juste à rien faire, même pas méditer. Des petites choses, et chacun sa chose. Des petits dessins. En tout cas, tous les petits gestes que vous faites égoïstement pour vous sont de grandes actions pour la santé mentale. Donc, je vous laisse avec tout ça, et j'espère que vous allez pouvoir nous faire vos retours sur cet épisode et sur ce que ça vous a inspiré. Si vous connaissez quelqu'un qui a besoin d'entendre cette réflexion que je mène avec vous, n'hésitez pas à lui partager le podcast et à le partager autour de vous. Ce sera avec grand plaisir de rencontrer une nouvelle personne et de réfléchir ensemble. Je suis Patricia, votre experte diversité et inclusion. J'aime travailler en profondeur pour permettre à chacun de faire un pas de côté. J'espère que c'est le cas pour vous aujourd'hui. Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode.

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Description

Dans cet épisode d'Amalgam, Patricia explore la question essentielle de la santé mentale, souvent réduite à des notions comme le burn-out ou la charge mentale. Avec une approche nuancée et profonde, elle propose une réflexion sur la responsabilité individuelle face à la santé mentale, tout en reconnaissant les enjeux organisationnels. Elle partage des exemples concrets, comme le cas d'une cliente multipotentielle en burn-out, pour illustrer comment prendre soin de son "jardin intérieur" permet de retrouver un équilibre et de reprendre le pouvoir sur son bien-être. Ce podcast invite à cultiver une conscience de soi proactive et à ne pas attendre des autres pour se préserver. Un épisode inspirant qui mêle introspection et action pour aborder la santé mentale sous un angle inclusif et responsabilisant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'inclusion, c'est un terme souvent utilisé. Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? Bienvenue dans Amalgam, le podcast qui explore l'inclusion sous toutes ses formes. Que ce soit dans le milieu scolaire, professionnel ou pour ceux qui accompagnent des particuliers, des professionnels ou encore des entrepreneurs. Et si on ne se contente pas de parler, on crée du sens et de l'impact. Nous abordons des enjeux réels avec une vision à la fois large et concrète. Ce podcast, c'est pour vous, les audacieux. et pour vous qui êtes à la recherche de votre audace. Ensuite, nous allons au-delà des mots pour transformer l'inclusion en action. Aujourd'hui, je vous invite à explorer un sujet essentiel, mais souvent mal compris, qu'on réduit souvent à une seule de ses facettes, la santé mentale. Alors, à l'heure où je parle et où je fais ce podcast, on est en octobre, et c'est l'automne qui démarre avec cette... énergie naturelle ou ralentissement. Et on a eu envie de revenir sur la semaine de la santé mentale qui a eu lieu en juin 2024, pour apporter un petit peu notre pierre à l'édifice. Aujourd'hui, on associe souvent la santé mentale au travail, à des notions comme le burn-out, la surcharge de travail, les relations tendues, on commence à parler de charge mentale. Mais allons un petit peu plus loin, pour avoir une vision un peu plus large et nuancée, et un peu plus complexe de ce sujet. Alors on est dans un monde, oui, qui est moderne, qui ne cesse de se développer, de changer, que ce soit en termes de charge de travail, on nous demande plus de performance, plus de résultats, il faut aussi à la fois être de bons parents, il faut à la fois être parfait sous tous les aspects, et tout cela, ça peut rapidement nous submerger sans que vraiment on y prête attention, ou alors qu'on y prête attention parce que, ça y est, le corps parle. Alors quand on parle de santé mentale, on a souvent l'impression qu'elle dépend de quelqu'un d'autre. que ce soit notre employeur, notre système de santé et de façon générale. Et ça, c'est vraiment fantastique. En France, on a ce système de santé qui prend en charge la maladie quand elle survient. Quand on veut se former, se développer, sur le point de vue des connaissances, on a aussi pas mal de systèmes pour être pris en charge. Et je me demande si ça, le contre-coup, le revers de cette médaille, tout à fait honorable parce qu'on est un des seuls pays à fonctionner aussi bien sur ce plan-là, c'est pas que finalement on ait pris l'habitude que pour tout ce qui concerne notre santé, notre bien-être physique, mental, on soit dépendant d'une prise en charge de quelqu'un. Donc ça c'est une réflexion que j'ouvre là, mais que je referme parce que c'est pas de ça dont on va parler là, mais je pense que c'est important de l'aborder là. Alors si on revient au monde de l'entreprise, il est vrai qu'il existe une obligation légale des entreprises de protéger la santé mentale de leurs employés. Mais alors, qu'est-ce que cela signifie pour notre propre bien-être ? Est-ce que ça signifie que la responsabilité est entièrement du côté de l'entreprise, ou non ? Et je crois que c'est important de sortir des discours culpabilisants, ton bonheur est en toi et ta réussite ne dépend que de toi débarasse-toi de tes croyances imitantes pour aller dans quelque chose d'un peu plus… un peu plus conscient, un peu plus juste. Si jamais on se rend compte que ma santé, si je me rendais compte que ma santé ne dépend pas de mon entreprise uniquement, ça me redonne du pouvoir. Parce que si ça dépend de mon entreprise, ce qui va se passer, c'est qu'au prochain dîner, ce week-end, avec mes amis, je vais leur expliquer à quel point je ne suis pas bien dans mon travail, ou dans ma vie, ou dans mes choix, et avec cette espèce d'énergie ou d'impuissance, c'est-à-dire que... C'est comme ça, j'aimerais bien changer, oui, mais. Et oui, mais, oui, mais. Et en fait, ça, c'est vraiment quelque chose que je trouve dommage, parce que ça laisse penser que finalement, la santé mentale, si elle n'est pas prise en charge par une entreprise, par qui que ce soit, finalement, on se retrouve un petit peu dépourvu de moyens d'action. Moi, je crois que la responsabilité mentale, ça reste avant tout, avant tout, même s'il y a des dispositifs externes qui sont là pour épauler, pour appuyer, quelque chose qui est dans mon périmètre d'action et que je veux absolument garder dans mon périmètre d'action. Et quand on dit que c'est de ma responsabilité, je ne suis pas en train de dire c'est de votre faute si la santé mentale n'y est pas Non. Par contre, ce que je suis en train de dire, c'est que c'est trop chouette, parce que ça veut dire que vous pouvez trouver un début de réponse, ou en tout cas commencer à chercher un début de réponse. Ce qui est top quand on commence à chercher un début de réponse, C'est qu'on n'est plus dans l'inaction, on ne subit plus, on est vraiment dans l'action. Est-ce que ça va porter ses fruits tout de suite ou pas ? Tout de suite ou pas, j'en sais rien, mais en attendant, quand on est dans l'inaction, là on connaît le résultat. Donc en fait, vraiment, le but là n'est pas de culpabiliser, comme on entend, je le redis dans toutes les phrases de développement responsable, ça c'est pas mal le développement responsable, le développement personnel, mais c'est vraiment prendre conscience que finalement, agir, cette phase-là d'agir, décider d'agir, et bien ça je veux qu'on me redonne ce pouvoir sur mon bien-être. Donc je vais prendre l'exemple que j'ai eu en coaching, dans le cadre d'un bien. compétence, j'avais une cliente multipotentielle, HPI aussi, également dans un métier extrêmement exigeant, avec une charge de travail extrême, et qui finalement vivait dans une forme de mal-être, avait été déjà passé par la case burn-out, et qui a découvert au travers de ce travail de connaissance de soi, l'existence de son introversion. Alors attention, quand on dit introversion ici, c'est pas... sa capacité ou non à aller vers les autres. Ce n'est pas de ça que je parle. Ici, je parle de l'introversion au sens du MBTI. Parce que dans le cadre des accompagnements que je fais, dans la partie bilan de compétences, on commence par un travail de connaissance de soi et je m'appuie sur le MBTI pour avancer avec le tilant. Et là, elle découvre une introversion qui se définit comme étant son besoin d'avoir des... des temps pour recharger sa batterie seule, des temps pour intégrer ce qui s'est passé dans la journée, dans la semaine, dans le mois, seule. Et étant maman solo et étant très engagée dans sa vie professionnelle, c'est quelque chose dont elle n'avait jamais, jamais pris conscience. Donc elle s'est rendue compte que finalement, elle s'était un petit peu consumée et brûlée de l'intérieur par le non-respect de cette introversion. Donc en entreprise, elle s'adaptait constamment à cet environnement extraverti, à faire des conférences. à travers le monde, mais ça épuisait ses ressources mentales, pas parce qu'elle allait en interaction avec d'autres, mais parce qu'elle n'avait pas conscience qu'elle avait besoin d'un temps de retraitement, de recharge de son énergie. Donc prendre conscience de son besoin, ça l'a tout simplement aidé petit à petit, c'est jamais des révolutions du jour au lendemain, mais petit à petit à mettre en place des choses pour retrouver cet équilibre mental et à reprendre une part de responsabilité qui était chez elle. Maintenant, ça ne résout pas les dysfonctionnements de l'entreprise, les dysfonctionnements managérieux qui étaient également présents dans cette situation. Mais par contre, on n'est plus uniquement une victime lorsque l'on reprend un peu le pouvoir. La question qu'on peut se poser aussi, et qui peut être un vrai frein pour avancer sur sa santé mentale, c'est pourquoi est-ce qu'on a tant besoin de séparer le personnel du professionnel ? J'entends beaucoup oui, moi, dans ma vie personnelle, c'est comme ci, mais ce n'est pas comme ça dans ma vie personnelle professionnelle je suis pas comme si je suis pas comme ça mais vous rendez compte est ce que vous vous rendez compte de l'énergie que ça demande d'avoir toutes ces casquettes est ce que cette distinction finalement elle empêche pas d'être d'avoir cette curiosité de trouver des solutions qui seraient intégrés dans la vie professionnelle et qui prendrait leur source dans la vie personnelle donc ça c'est une réflexion que je pose là ensuite l'autre réflexion que je voudrais mener c'est Quand on parle santé mentale, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on n'en parle que lorsqu'elle n'est plus, que lorsque la santé mentale n'est plus au beau fixe, que lorsqu'il ne fait plus très beau, on va dire, à l'intérieur. Et donc, on en parle pour guérir. Et on en parle peu, finalement, ou d'une façon peut-être qui est trop culpabilisante, avec des injonctions au bonheur, des injonctions à la connaissance extrême de soi, je ne sais pas. Mais... On parle moins de tout ce qui est, pour moi, dans la famille de la prévention. Et on en parle quand elle manque. Mais on oublie finalement de la considérer comme un capital à entretenir, un capital que l'on peut cultiver avant que les signes de fatigue n'y apparaissent. Parce que c'est vraiment très important que nous reconnaissions tous que nous ne sommes que des êtres humains limités. Et c'est très important de se rendre compte que nous sommes limités. C'est bien pour ça que nous sommes aussi nombreux. Pour faire tout ce qu'il y a à faire, c'est parce qu'à nous seuls, on ne peut pas tout faire. Donc ce qui est important déjà de réaliser, c'est cette limite. Cette limite qui nous redonne plein de pouvoirs sur tout ce qui est dans notre champ des possibles, plutôt que toujours aller chercher plus. Donc c'est indispensable d'avoir la capacité de gérer et de reconnaître cette limite pour mieux la gérer. Que cette limite soit mentale, physique ou émotionnelle, elle existe. Même si on dit on peut tout faire, c'est vrai, mais dans la limite du respect de qui on est, de nos valeurs profondes, de nos aspirations profondes. A l'intérieur de cette limite, oui, nos actions sont illimitées. Alors il est important, mais vraiment très important, de reconnaître ce besoin, les besoins qui sont les nôtres, parce que finalement on a tous un rythme différent, on a tous des besoins différents, et j'ai même envie de dire des besoins singuliers. Et la métaphore que j'aime bien pour parler de ça, c'est s'occuper de son jardin intérieur. Imaginons que la santé mentale représente votre jardin, et donc vous êtes le jardinier, vous vous occupez de votre jardin. avec les plantes que vous adorez, qui nous font du bien, quand vous arrivez dans le jardin, vous vous sentez bien. Et bien ce jardin, on peut décider de l'entretenir de manière proactive en plantant des graines qui vont grandir avec le temps. Mais ces graines, quand bien même on a des conditions météorologiques favorables, une terre favorable, mais si on n'en prend pas soin, si on ne vient pas arracher des mauvaises herbes. Si on ne vient pas, qui décide de pousser sans même qu'on lui demandait quoi que ce soit, si on ne vient pas prendre le temps, moi j'y crois beaucoup, de passer du temps tout simplement sur place, avec elle, en présence, à ne rien faire, à juste la regarder, à juste... Eh bien on ne se retrouve pas forcément avec un beau jardin. Et je pense que la santé mentale c'est pareil. C'est-à-dire que s'occuper de son jardin mental, c'est prendre soin de ses besoins spécifiques. C'est reconnaître que j'ai des besoins et c'est accepter que mes besoins ne sont pas des caprices. Mon besoin ne va pas être que, comme à l'époque quand j'étais jeune, que Maria Carie demandait des pétales de rose, je ne sais pas si c'est vrai, mais des pétales de rose dans ses hôtels. Non, ça, ce n'est pas un besoin, c'est une petite envie éphémère, mais un besoin, c'est quelque chose qui est important et qui a de la valeur. Et si c'est le vôtre, alors oui, il a énormément de valeur. Donc déjà... Quels sont vos besoins essentiels ? S'ils ne sont pas comblés, vous mettez dans un état de dysfonctionnement. Posez-vous déjà cette petite question, vous allez voir que vous avez des besoins très importants et fondamentaux qui ne peuvent pas manquer à l'appel, sinon effectivement, à petit feu, le jardin commence à perdre de sa beauté et de sa splendeur. Par exemple, si on transpose ça dans notre vie d'être humain, ça fait prendre des petits moments seuls. En particulier, je reprends l'exemple de ma cliente introvertie, prendre des moments, par exemple, seuls pour se recharger. Je prends quelqu'un qui a énormément d'énergie, ça peut être aussi d'adapter son rythme de travail à son énergie, et d'adapter sa fréquence et sa cadence de travail à sa propre énergie. C'est des petites choses qui paraissent anodines, mais... Des petites choses à nous dire, répétées tout au long d'une vie professionnelle, finalement ça fait qu'on a la peau un peu moins lisse, on vieillit un peu plus vite, qu'à l'intérieur on est un peu plus fatigué, on est un peu plus aigri, un peu moins ouvert. Prendre soin de sa santé mentale, c'est aussi un facteur inclusif finalement. Plus je prends soin de moi, mieux je peux être dans l'accueil, l'ouverture à l'autre. Alors il me semble que là-dedans, le coaching joue une place fondamentale. que ce soit en coaching, en bilan de compétences, parce qu'il permet de mieux se connaître. Imaginons qu'on ait un programme informatique à l'intérieur de nous, j'aime bien prendre cette métaphore, on a un programme informatique à l'intérieur de nous et au fur et à mesure du temps qui passe, depuis nos plus tendres enfances, on a créé des lignes de code avec des croyances, des explications, on a donné du sens à ce qui nous est arrivé ou pas, on a vécu des émotions et tout ça a généré des lignes de code. qui aujourd'hui, lorsque se présente une situation, font qu'on va interpréter cette situation d'une façon tout à fait singulière. Et moi je pense que le coaching peut être très intéressant pour identifier quand c'est nécessaire des lignes de code qui bloquent, qui nous bloquent à prendre soin de notre jardin mental, et de reprogrammer ces lignes-là précisément pour nous permettre de passer à l'étape d'après. Alors est-ce qu'il faut s'occuper de toutes les lignes qui dysfonctionnent ? Ce n'est pas le credo en coaching. En coaching, notre rideau, c'est de se dire, si aujourd'hui je me sens entravée dans mon action et dans ma possibilité d'action, c'est qu'il y a une des lignes que j'ai pu coder, mais qui aujourd'hui n'est plus adaptée. Le coaching ne va s'intéresser qu'à celle-ci. Finalement, s'il y en a d'autres qui dysfonctionnent mais qui ne nous empêchent pas d'avancer, on n'est pas dans le cadre d'une thérapie, donc on n'ira pas chercher toutes ces lignes qui dysfonctionnent mais qui ne nous empêchent pas d'avancer. Donc finalement, au coaching, on n'est pas que dans une question, en tout cas dans ma perception du coaching et de ce qu'on peut faire en vivant en compétence, mais une question de performance ou de productivité, on est plutôt dans une démarche de conscience de soi. Plus je suis conscient de moi, plus je suis conscient de mes envies, de mes valeurs, de mes capacités, de mes besoins, je leur donne de la valeur, j'y réponds. Et en faisant ça, je retrouve la pleine capacité, le plein pouvoir d'action sur mon jardin intérieur. Encore une fois, quand je dis ça, je ne nie pas l'existence d'un environnement toxique. Par contre, je suis mieux armée, équipée, mieux ancrée dans mes petites bottes ou dans mes baskets pour sortir de cet environnement, regarder cet environnement, prendre une décision stratégique en ma faveur. Donc si je reviens à l'exemple que je vous ai donné tout à l'heure avec ma cliente introvertie, là, le coaching concrètement lui a permis... de prendre conscience de son besoin d'introversion. Et une fois que ça, ça a été posé, c'est de mettre en place une stratégie pour le respecter. Mais une fois qu'on a mis en place ces stratégies, ça permet de voir au-delà, de se projeter au-delà, de se fixer des objectifs, de mettre en place un plan d'action pour la suite, de voir des possibles qui n'étaient pas possibles avant, puisque finalement, quand un client, une personne a peur pour sa santé mentale et ne s'aventure pas dans des choses pour lesquelles il ne se sent pas capable. de tenir le choc. Alors que là, s'il reprend confiance en ses capacités et qu'il reprend le chemin d'un bon jardin mental, ça redonne accès à des capacités, ça redonne accès à de l'envie, de l'espoir, et donc ça donne envie d'aller plus loin sans avoir peur de se rebouler les ailes. Donc finalement, c'est vraiment important de prendre ce temps. Aujourd'hui, il y a un autre frein, je trouve, quelque chose qui vient vraiment entraver notre santé mentale qui aujourd'hui revient de plus en plus un besoin qui est que nos actions aient un sens. On ne travaille plus uniquement pour travailler, juste pour gagner des sous. Cette notion, elle était avant omniprésente, aujourd'hui elle cède sa place à plus de conscience, pas pour tout le monde, et c'est très bien comme ça. Mais pour beaucoup de gens, en fait, aujourd'hui, il devient très difficile. de se dire bon je tiens bon et on voit ça à la fin du mois quand la paille tombe. Il y en a qui y arrivent très bien et tant qu'au niveau santé mentale tout va bien, ben tout va bien. Et pour d'autres personnes, il va être beaucoup plus difficile de fonctionner comme ça de façon durable. Donc là on est vraiment sur une problématique de durabilité. Donc pourquoi est-ce qu'on parle de sens avec la santé mentale ? C'est parce que finalement on voit bien que les burn-out explosent. Et ils n'explosent pas qu'au travail. On parle des burn-out d'enfants à l'école, des burn-out de parents, on parle de burn-out aussi en milieu professionnel, mais pas que. Et pour moi, j'y vois déjà deux raisons, mais ce n'est pas les seules, mais qui peuvent mener à l'épuisement. C'est déjà le sens. Quand on met de l'énergie à faire quelque chose, il faut que cette énergie ait un sens. Sinon, à un moment donné, finalement, la motivation n'est pas là et il y a une distorsion qui se crée et qui va épuiser nos ressources. On n'a pas la réponse à la question Pourquoi je fais ce que je fais ? À quoi ça sert que je fasse ce que je fais ? À quoi est-ce que je sers ? À quoi est-ce que je contribue ? Et si on ne trouve pas la réponse, en fait, il y a une attaque qui se fait au niveau de l'estime que l'on a pour nous-mêmes. Et ça a un impact direct sur notre santé mentale. Et à long terme, ça conduit à l'épuisement professionnel et au burn-out, qui peut être très sévère si on a tenu très longtemps. La seconde raison que je vois, c'est... qu'on a tendance à se suradapter. Je prends des profils, par exemple, neuroatypiques ou des personnes qui ont pu être adoptées, qui ont des parcours de vie atypiques et qui ont dû s'adapter, s'adapter, s'adapter. Et bien cette suradaptation fait que finalement on ne peut plus s'en rendre compte. On est dans un environnement qui n'est pas adapté et qui nous demande un niveau de suradaptation trop fort. Ça me fait penser à la métaphore de la grenouille et de l'eau chaude. Regardez sur internet cette métaphore de la grenouille où on fait monter la température. tout doucement et finalement plus la température monte, la grenouille s'adapte, elle s'adapte, elle s'adapte jusqu'à ce qu'à un moment donné, elle ne puisse plus supporter la température et cherche à se débattre mais à ce moment-là elle n'a plus de force et comme elle n'a plus de force, finalement elle ne peut plus sortir et meurt. C'est triste. Si on avait plongé cette grenouille à une température chaude alors qu'elle était en pleine possession de ses moyens dès le début, elle aurait juste... elle serait tout de suite ressortie de la casserole, elle aurait sauté. Et bien finalement, sur des profils atypiques, neuroatypiques, en fait on est un peu comme la grenouille qui depuis trois ans, là je l'entrais à l'école en général, la température monte et on s'adapte, s'adapte, s'adapte, jusqu'à ce qu'à un moment donné l'adaptation ne puisse plus se faire, qu'on perde la force, l'estime, la confiance, qu'on ait du mal à agir. Et c'est là, c'est vraiment important, s'il y a des gens qui m'écoutent et qui sont là-dedans, de se faire accompagner. Alors peut-être en coaching, peut-être pas, ça dépend où vous en êtes dans votre processus, ça peut être avec des thérapeutes pour justement retrouver cette confiance, retrouver les sensations pour se dire Oula, là l'eau est trop chaude Ce n'est pas pour moi. Donc ce stress que l'on ressent et qui est prolongé, lui aussi va déclencher un mécanisme de protection de notre corps qui va s'arrêter pour se protéger. Et c'est là qu'on en arrive encore au burn-out. Il y a d'autres raisons, il faudrait peut-être que je fasse un autre podcast sur le sujet. Alors je vous laisse avec cette réflexion importante sur la santé mentale. À qui appartient notre santé mentale en priorité ? A quel moment est-ce que je m'occupe de ma santé mentale ? Qu'est-ce que je fais au quotidien pour mon jardin mental, pour ressentir cette paix intérieure qui me permet de gérer des environnements qui sont inadaptés ? Est-ce que ce que je fais a du sens et me motive ? Et la dernière question qui est intéressante, est-ce que l'environnement dans lequel je suis révèle mon potentiel, révèle ce qui est en moi et me permet d'être tout simplement ? Donc moi je vous invite à prendre soin de ce petit jardin. Là on est en octobre, les journées raccourcissent, on n'est pas censé continuer sur le rythme aussi effréné que ces derniers mois, on n'est pas censé avoir une année où on est tout le temps dans le rush, on est censé se respecter et ne pas attendre que quelqu'un ou une organisation le fasse pour nous. Donc moi je vous invite à apprendre à cultiver avec des toutes petites actions quotidiennes. La petite bougie près du lit avant d'aller se coucher. une petite pause de deux minutes dans la journée, à rien faire, juste à rien faire, même pas méditer. Des petites choses, et chacun sa chose. Des petits dessins. En tout cas, tous les petits gestes que vous faites égoïstement pour vous sont de grandes actions pour la santé mentale. Donc, je vous laisse avec tout ça, et j'espère que vous allez pouvoir nous faire vos retours sur cet épisode et sur ce que ça vous a inspiré. Si vous connaissez quelqu'un qui a besoin d'entendre cette réflexion que je mène avec vous, n'hésitez pas à lui partager le podcast et à le partager autour de vous. Ce sera avec grand plaisir de rencontrer une nouvelle personne et de réfléchir ensemble. Je suis Patricia, votre experte diversité et inclusion. J'aime travailler en profondeur pour permettre à chacun de faire un pas de côté. J'espère que c'est le cas pour vous aujourd'hui. Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode.

Description

Dans cet épisode d'Amalgam, Patricia explore la question essentielle de la santé mentale, souvent réduite à des notions comme le burn-out ou la charge mentale. Avec une approche nuancée et profonde, elle propose une réflexion sur la responsabilité individuelle face à la santé mentale, tout en reconnaissant les enjeux organisationnels. Elle partage des exemples concrets, comme le cas d'une cliente multipotentielle en burn-out, pour illustrer comment prendre soin de son "jardin intérieur" permet de retrouver un équilibre et de reprendre le pouvoir sur son bien-être. Ce podcast invite à cultiver une conscience de soi proactive et à ne pas attendre des autres pour se préserver. Un épisode inspirant qui mêle introspection et action pour aborder la santé mentale sous un angle inclusif et responsabilisant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'inclusion, c'est un terme souvent utilisé. Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? Bienvenue dans Amalgam, le podcast qui explore l'inclusion sous toutes ses formes. Que ce soit dans le milieu scolaire, professionnel ou pour ceux qui accompagnent des particuliers, des professionnels ou encore des entrepreneurs. Et si on ne se contente pas de parler, on crée du sens et de l'impact. Nous abordons des enjeux réels avec une vision à la fois large et concrète. Ce podcast, c'est pour vous, les audacieux. et pour vous qui êtes à la recherche de votre audace. Ensuite, nous allons au-delà des mots pour transformer l'inclusion en action. Aujourd'hui, je vous invite à explorer un sujet essentiel, mais souvent mal compris, qu'on réduit souvent à une seule de ses facettes, la santé mentale. Alors, à l'heure où je parle et où je fais ce podcast, on est en octobre, et c'est l'automne qui démarre avec cette... énergie naturelle ou ralentissement. Et on a eu envie de revenir sur la semaine de la santé mentale qui a eu lieu en juin 2024, pour apporter un petit peu notre pierre à l'édifice. Aujourd'hui, on associe souvent la santé mentale au travail, à des notions comme le burn-out, la surcharge de travail, les relations tendues, on commence à parler de charge mentale. Mais allons un petit peu plus loin, pour avoir une vision un peu plus large et nuancée, et un peu plus complexe de ce sujet. Alors on est dans un monde, oui, qui est moderne, qui ne cesse de se développer, de changer, que ce soit en termes de charge de travail, on nous demande plus de performance, plus de résultats, il faut aussi à la fois être de bons parents, il faut à la fois être parfait sous tous les aspects, et tout cela, ça peut rapidement nous submerger sans que vraiment on y prête attention, ou alors qu'on y prête attention parce que, ça y est, le corps parle. Alors quand on parle de santé mentale, on a souvent l'impression qu'elle dépend de quelqu'un d'autre. que ce soit notre employeur, notre système de santé et de façon générale. Et ça, c'est vraiment fantastique. En France, on a ce système de santé qui prend en charge la maladie quand elle survient. Quand on veut se former, se développer, sur le point de vue des connaissances, on a aussi pas mal de systèmes pour être pris en charge. Et je me demande si ça, le contre-coup, le revers de cette médaille, tout à fait honorable parce qu'on est un des seuls pays à fonctionner aussi bien sur ce plan-là, c'est pas que finalement on ait pris l'habitude que pour tout ce qui concerne notre santé, notre bien-être physique, mental, on soit dépendant d'une prise en charge de quelqu'un. Donc ça c'est une réflexion que j'ouvre là, mais que je referme parce que c'est pas de ça dont on va parler là, mais je pense que c'est important de l'aborder là. Alors si on revient au monde de l'entreprise, il est vrai qu'il existe une obligation légale des entreprises de protéger la santé mentale de leurs employés. Mais alors, qu'est-ce que cela signifie pour notre propre bien-être ? Est-ce que ça signifie que la responsabilité est entièrement du côté de l'entreprise, ou non ? Et je crois que c'est important de sortir des discours culpabilisants, ton bonheur est en toi et ta réussite ne dépend que de toi débarasse-toi de tes croyances imitantes pour aller dans quelque chose d'un peu plus… un peu plus conscient, un peu plus juste. Si jamais on se rend compte que ma santé, si je me rendais compte que ma santé ne dépend pas de mon entreprise uniquement, ça me redonne du pouvoir. Parce que si ça dépend de mon entreprise, ce qui va se passer, c'est qu'au prochain dîner, ce week-end, avec mes amis, je vais leur expliquer à quel point je ne suis pas bien dans mon travail, ou dans ma vie, ou dans mes choix, et avec cette espèce d'énergie ou d'impuissance, c'est-à-dire que... C'est comme ça, j'aimerais bien changer, oui, mais. Et oui, mais, oui, mais. Et en fait, ça, c'est vraiment quelque chose que je trouve dommage, parce que ça laisse penser que finalement, la santé mentale, si elle n'est pas prise en charge par une entreprise, par qui que ce soit, finalement, on se retrouve un petit peu dépourvu de moyens d'action. Moi, je crois que la responsabilité mentale, ça reste avant tout, avant tout, même s'il y a des dispositifs externes qui sont là pour épauler, pour appuyer, quelque chose qui est dans mon périmètre d'action et que je veux absolument garder dans mon périmètre d'action. Et quand on dit que c'est de ma responsabilité, je ne suis pas en train de dire c'est de votre faute si la santé mentale n'y est pas Non. Par contre, ce que je suis en train de dire, c'est que c'est trop chouette, parce que ça veut dire que vous pouvez trouver un début de réponse, ou en tout cas commencer à chercher un début de réponse. Ce qui est top quand on commence à chercher un début de réponse, C'est qu'on n'est plus dans l'inaction, on ne subit plus, on est vraiment dans l'action. Est-ce que ça va porter ses fruits tout de suite ou pas ? Tout de suite ou pas, j'en sais rien, mais en attendant, quand on est dans l'inaction, là on connaît le résultat. Donc en fait, vraiment, le but là n'est pas de culpabiliser, comme on entend, je le redis dans toutes les phrases de développement responsable, ça c'est pas mal le développement responsable, le développement personnel, mais c'est vraiment prendre conscience que finalement, agir, cette phase-là d'agir, décider d'agir, et bien ça je veux qu'on me redonne ce pouvoir sur mon bien-être. Donc je vais prendre l'exemple que j'ai eu en coaching, dans le cadre d'un bien. compétence, j'avais une cliente multipotentielle, HPI aussi, également dans un métier extrêmement exigeant, avec une charge de travail extrême, et qui finalement vivait dans une forme de mal-être, avait été déjà passé par la case burn-out, et qui a découvert au travers de ce travail de connaissance de soi, l'existence de son introversion. Alors attention, quand on dit introversion ici, c'est pas... sa capacité ou non à aller vers les autres. Ce n'est pas de ça que je parle. Ici, je parle de l'introversion au sens du MBTI. Parce que dans le cadre des accompagnements que je fais, dans la partie bilan de compétences, on commence par un travail de connaissance de soi et je m'appuie sur le MBTI pour avancer avec le tilant. Et là, elle découvre une introversion qui se définit comme étant son besoin d'avoir des... des temps pour recharger sa batterie seule, des temps pour intégrer ce qui s'est passé dans la journée, dans la semaine, dans le mois, seule. Et étant maman solo et étant très engagée dans sa vie professionnelle, c'est quelque chose dont elle n'avait jamais, jamais pris conscience. Donc elle s'est rendue compte que finalement, elle s'était un petit peu consumée et brûlée de l'intérieur par le non-respect de cette introversion. Donc en entreprise, elle s'adaptait constamment à cet environnement extraverti, à faire des conférences. à travers le monde, mais ça épuisait ses ressources mentales, pas parce qu'elle allait en interaction avec d'autres, mais parce qu'elle n'avait pas conscience qu'elle avait besoin d'un temps de retraitement, de recharge de son énergie. Donc prendre conscience de son besoin, ça l'a tout simplement aidé petit à petit, c'est jamais des révolutions du jour au lendemain, mais petit à petit à mettre en place des choses pour retrouver cet équilibre mental et à reprendre une part de responsabilité qui était chez elle. Maintenant, ça ne résout pas les dysfonctionnements de l'entreprise, les dysfonctionnements managérieux qui étaient également présents dans cette situation. Mais par contre, on n'est plus uniquement une victime lorsque l'on reprend un peu le pouvoir. La question qu'on peut se poser aussi, et qui peut être un vrai frein pour avancer sur sa santé mentale, c'est pourquoi est-ce qu'on a tant besoin de séparer le personnel du professionnel ? J'entends beaucoup oui, moi, dans ma vie personnelle, c'est comme ci, mais ce n'est pas comme ça dans ma vie personnelle professionnelle je suis pas comme si je suis pas comme ça mais vous rendez compte est ce que vous vous rendez compte de l'énergie que ça demande d'avoir toutes ces casquettes est ce que cette distinction finalement elle empêche pas d'être d'avoir cette curiosité de trouver des solutions qui seraient intégrés dans la vie professionnelle et qui prendrait leur source dans la vie personnelle donc ça c'est une réflexion que je pose là ensuite l'autre réflexion que je voudrais mener c'est Quand on parle santé mentale, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on n'en parle que lorsqu'elle n'est plus, que lorsque la santé mentale n'est plus au beau fixe, que lorsqu'il ne fait plus très beau, on va dire, à l'intérieur. Et donc, on en parle pour guérir. Et on en parle peu, finalement, ou d'une façon peut-être qui est trop culpabilisante, avec des injonctions au bonheur, des injonctions à la connaissance extrême de soi, je ne sais pas. Mais... On parle moins de tout ce qui est, pour moi, dans la famille de la prévention. Et on en parle quand elle manque. Mais on oublie finalement de la considérer comme un capital à entretenir, un capital que l'on peut cultiver avant que les signes de fatigue n'y apparaissent. Parce que c'est vraiment très important que nous reconnaissions tous que nous ne sommes que des êtres humains limités. Et c'est très important de se rendre compte que nous sommes limités. C'est bien pour ça que nous sommes aussi nombreux. Pour faire tout ce qu'il y a à faire, c'est parce qu'à nous seuls, on ne peut pas tout faire. Donc ce qui est important déjà de réaliser, c'est cette limite. Cette limite qui nous redonne plein de pouvoirs sur tout ce qui est dans notre champ des possibles, plutôt que toujours aller chercher plus. Donc c'est indispensable d'avoir la capacité de gérer et de reconnaître cette limite pour mieux la gérer. Que cette limite soit mentale, physique ou émotionnelle, elle existe. Même si on dit on peut tout faire, c'est vrai, mais dans la limite du respect de qui on est, de nos valeurs profondes, de nos aspirations profondes. A l'intérieur de cette limite, oui, nos actions sont illimitées. Alors il est important, mais vraiment très important, de reconnaître ce besoin, les besoins qui sont les nôtres, parce que finalement on a tous un rythme différent, on a tous des besoins différents, et j'ai même envie de dire des besoins singuliers. Et la métaphore que j'aime bien pour parler de ça, c'est s'occuper de son jardin intérieur. Imaginons que la santé mentale représente votre jardin, et donc vous êtes le jardinier, vous vous occupez de votre jardin. avec les plantes que vous adorez, qui nous font du bien, quand vous arrivez dans le jardin, vous vous sentez bien. Et bien ce jardin, on peut décider de l'entretenir de manière proactive en plantant des graines qui vont grandir avec le temps. Mais ces graines, quand bien même on a des conditions météorologiques favorables, une terre favorable, mais si on n'en prend pas soin, si on ne vient pas arracher des mauvaises herbes. Si on ne vient pas, qui décide de pousser sans même qu'on lui demandait quoi que ce soit, si on ne vient pas prendre le temps, moi j'y crois beaucoup, de passer du temps tout simplement sur place, avec elle, en présence, à ne rien faire, à juste la regarder, à juste... Eh bien on ne se retrouve pas forcément avec un beau jardin. Et je pense que la santé mentale c'est pareil. C'est-à-dire que s'occuper de son jardin mental, c'est prendre soin de ses besoins spécifiques. C'est reconnaître que j'ai des besoins et c'est accepter que mes besoins ne sont pas des caprices. Mon besoin ne va pas être que, comme à l'époque quand j'étais jeune, que Maria Carie demandait des pétales de rose, je ne sais pas si c'est vrai, mais des pétales de rose dans ses hôtels. Non, ça, ce n'est pas un besoin, c'est une petite envie éphémère, mais un besoin, c'est quelque chose qui est important et qui a de la valeur. Et si c'est le vôtre, alors oui, il a énormément de valeur. Donc déjà... Quels sont vos besoins essentiels ? S'ils ne sont pas comblés, vous mettez dans un état de dysfonctionnement. Posez-vous déjà cette petite question, vous allez voir que vous avez des besoins très importants et fondamentaux qui ne peuvent pas manquer à l'appel, sinon effectivement, à petit feu, le jardin commence à perdre de sa beauté et de sa splendeur. Par exemple, si on transpose ça dans notre vie d'être humain, ça fait prendre des petits moments seuls. En particulier, je reprends l'exemple de ma cliente introvertie, prendre des moments, par exemple, seuls pour se recharger. Je prends quelqu'un qui a énormément d'énergie, ça peut être aussi d'adapter son rythme de travail à son énergie, et d'adapter sa fréquence et sa cadence de travail à sa propre énergie. C'est des petites choses qui paraissent anodines, mais... Des petites choses à nous dire, répétées tout au long d'une vie professionnelle, finalement ça fait qu'on a la peau un peu moins lisse, on vieillit un peu plus vite, qu'à l'intérieur on est un peu plus fatigué, on est un peu plus aigri, un peu moins ouvert. Prendre soin de sa santé mentale, c'est aussi un facteur inclusif finalement. Plus je prends soin de moi, mieux je peux être dans l'accueil, l'ouverture à l'autre. Alors il me semble que là-dedans, le coaching joue une place fondamentale. que ce soit en coaching, en bilan de compétences, parce qu'il permet de mieux se connaître. Imaginons qu'on ait un programme informatique à l'intérieur de nous, j'aime bien prendre cette métaphore, on a un programme informatique à l'intérieur de nous et au fur et à mesure du temps qui passe, depuis nos plus tendres enfances, on a créé des lignes de code avec des croyances, des explications, on a donné du sens à ce qui nous est arrivé ou pas, on a vécu des émotions et tout ça a généré des lignes de code. qui aujourd'hui, lorsque se présente une situation, font qu'on va interpréter cette situation d'une façon tout à fait singulière. Et moi je pense que le coaching peut être très intéressant pour identifier quand c'est nécessaire des lignes de code qui bloquent, qui nous bloquent à prendre soin de notre jardin mental, et de reprogrammer ces lignes-là précisément pour nous permettre de passer à l'étape d'après. Alors est-ce qu'il faut s'occuper de toutes les lignes qui dysfonctionnent ? Ce n'est pas le credo en coaching. En coaching, notre rideau, c'est de se dire, si aujourd'hui je me sens entravée dans mon action et dans ma possibilité d'action, c'est qu'il y a une des lignes que j'ai pu coder, mais qui aujourd'hui n'est plus adaptée. Le coaching ne va s'intéresser qu'à celle-ci. Finalement, s'il y en a d'autres qui dysfonctionnent mais qui ne nous empêchent pas d'avancer, on n'est pas dans le cadre d'une thérapie, donc on n'ira pas chercher toutes ces lignes qui dysfonctionnent mais qui ne nous empêchent pas d'avancer. Donc finalement, au coaching, on n'est pas que dans une question, en tout cas dans ma perception du coaching et de ce qu'on peut faire en vivant en compétence, mais une question de performance ou de productivité, on est plutôt dans une démarche de conscience de soi. Plus je suis conscient de moi, plus je suis conscient de mes envies, de mes valeurs, de mes capacités, de mes besoins, je leur donne de la valeur, j'y réponds. Et en faisant ça, je retrouve la pleine capacité, le plein pouvoir d'action sur mon jardin intérieur. Encore une fois, quand je dis ça, je ne nie pas l'existence d'un environnement toxique. Par contre, je suis mieux armée, équipée, mieux ancrée dans mes petites bottes ou dans mes baskets pour sortir de cet environnement, regarder cet environnement, prendre une décision stratégique en ma faveur. Donc si je reviens à l'exemple que je vous ai donné tout à l'heure avec ma cliente introvertie, là, le coaching concrètement lui a permis... de prendre conscience de son besoin d'introversion. Et une fois que ça, ça a été posé, c'est de mettre en place une stratégie pour le respecter. Mais une fois qu'on a mis en place ces stratégies, ça permet de voir au-delà, de se projeter au-delà, de se fixer des objectifs, de mettre en place un plan d'action pour la suite, de voir des possibles qui n'étaient pas possibles avant, puisque finalement, quand un client, une personne a peur pour sa santé mentale et ne s'aventure pas dans des choses pour lesquelles il ne se sent pas capable. de tenir le choc. Alors que là, s'il reprend confiance en ses capacités et qu'il reprend le chemin d'un bon jardin mental, ça redonne accès à des capacités, ça redonne accès à de l'envie, de l'espoir, et donc ça donne envie d'aller plus loin sans avoir peur de se rebouler les ailes. Donc finalement, c'est vraiment important de prendre ce temps. Aujourd'hui, il y a un autre frein, je trouve, quelque chose qui vient vraiment entraver notre santé mentale qui aujourd'hui revient de plus en plus un besoin qui est que nos actions aient un sens. On ne travaille plus uniquement pour travailler, juste pour gagner des sous. Cette notion, elle était avant omniprésente, aujourd'hui elle cède sa place à plus de conscience, pas pour tout le monde, et c'est très bien comme ça. Mais pour beaucoup de gens, en fait, aujourd'hui, il devient très difficile. de se dire bon je tiens bon et on voit ça à la fin du mois quand la paille tombe. Il y en a qui y arrivent très bien et tant qu'au niveau santé mentale tout va bien, ben tout va bien. Et pour d'autres personnes, il va être beaucoup plus difficile de fonctionner comme ça de façon durable. Donc là on est vraiment sur une problématique de durabilité. Donc pourquoi est-ce qu'on parle de sens avec la santé mentale ? C'est parce que finalement on voit bien que les burn-out explosent. Et ils n'explosent pas qu'au travail. On parle des burn-out d'enfants à l'école, des burn-out de parents, on parle de burn-out aussi en milieu professionnel, mais pas que. Et pour moi, j'y vois déjà deux raisons, mais ce n'est pas les seules, mais qui peuvent mener à l'épuisement. C'est déjà le sens. Quand on met de l'énergie à faire quelque chose, il faut que cette énergie ait un sens. Sinon, à un moment donné, finalement, la motivation n'est pas là et il y a une distorsion qui se crée et qui va épuiser nos ressources. On n'a pas la réponse à la question Pourquoi je fais ce que je fais ? À quoi ça sert que je fasse ce que je fais ? À quoi est-ce que je sers ? À quoi est-ce que je contribue ? Et si on ne trouve pas la réponse, en fait, il y a une attaque qui se fait au niveau de l'estime que l'on a pour nous-mêmes. Et ça a un impact direct sur notre santé mentale. Et à long terme, ça conduit à l'épuisement professionnel et au burn-out, qui peut être très sévère si on a tenu très longtemps. La seconde raison que je vois, c'est... qu'on a tendance à se suradapter. Je prends des profils, par exemple, neuroatypiques ou des personnes qui ont pu être adoptées, qui ont des parcours de vie atypiques et qui ont dû s'adapter, s'adapter, s'adapter. Et bien cette suradaptation fait que finalement on ne peut plus s'en rendre compte. On est dans un environnement qui n'est pas adapté et qui nous demande un niveau de suradaptation trop fort. Ça me fait penser à la métaphore de la grenouille et de l'eau chaude. Regardez sur internet cette métaphore de la grenouille où on fait monter la température. tout doucement et finalement plus la température monte, la grenouille s'adapte, elle s'adapte, elle s'adapte jusqu'à ce qu'à un moment donné, elle ne puisse plus supporter la température et cherche à se débattre mais à ce moment-là elle n'a plus de force et comme elle n'a plus de force, finalement elle ne peut plus sortir et meurt. C'est triste. Si on avait plongé cette grenouille à une température chaude alors qu'elle était en pleine possession de ses moyens dès le début, elle aurait juste... elle serait tout de suite ressortie de la casserole, elle aurait sauté. Et bien finalement, sur des profils atypiques, neuroatypiques, en fait on est un peu comme la grenouille qui depuis trois ans, là je l'entrais à l'école en général, la température monte et on s'adapte, s'adapte, s'adapte, jusqu'à ce qu'à un moment donné l'adaptation ne puisse plus se faire, qu'on perde la force, l'estime, la confiance, qu'on ait du mal à agir. Et c'est là, c'est vraiment important, s'il y a des gens qui m'écoutent et qui sont là-dedans, de se faire accompagner. Alors peut-être en coaching, peut-être pas, ça dépend où vous en êtes dans votre processus, ça peut être avec des thérapeutes pour justement retrouver cette confiance, retrouver les sensations pour se dire Oula, là l'eau est trop chaude Ce n'est pas pour moi. Donc ce stress que l'on ressent et qui est prolongé, lui aussi va déclencher un mécanisme de protection de notre corps qui va s'arrêter pour se protéger. Et c'est là qu'on en arrive encore au burn-out. Il y a d'autres raisons, il faudrait peut-être que je fasse un autre podcast sur le sujet. Alors je vous laisse avec cette réflexion importante sur la santé mentale. À qui appartient notre santé mentale en priorité ? A quel moment est-ce que je m'occupe de ma santé mentale ? Qu'est-ce que je fais au quotidien pour mon jardin mental, pour ressentir cette paix intérieure qui me permet de gérer des environnements qui sont inadaptés ? Est-ce que ce que je fais a du sens et me motive ? Et la dernière question qui est intéressante, est-ce que l'environnement dans lequel je suis révèle mon potentiel, révèle ce qui est en moi et me permet d'être tout simplement ? Donc moi je vous invite à prendre soin de ce petit jardin. Là on est en octobre, les journées raccourcissent, on n'est pas censé continuer sur le rythme aussi effréné que ces derniers mois, on n'est pas censé avoir une année où on est tout le temps dans le rush, on est censé se respecter et ne pas attendre que quelqu'un ou une organisation le fasse pour nous. Donc moi je vous invite à apprendre à cultiver avec des toutes petites actions quotidiennes. La petite bougie près du lit avant d'aller se coucher. une petite pause de deux minutes dans la journée, à rien faire, juste à rien faire, même pas méditer. Des petites choses, et chacun sa chose. Des petits dessins. En tout cas, tous les petits gestes que vous faites égoïstement pour vous sont de grandes actions pour la santé mentale. Donc, je vous laisse avec tout ça, et j'espère que vous allez pouvoir nous faire vos retours sur cet épisode et sur ce que ça vous a inspiré. Si vous connaissez quelqu'un qui a besoin d'entendre cette réflexion que je mène avec vous, n'hésitez pas à lui partager le podcast et à le partager autour de vous. Ce sera avec grand plaisir de rencontrer une nouvelle personne et de réfléchir ensemble. Je suis Patricia, votre experte diversité et inclusion. J'aime travailler en profondeur pour permettre à chacun de faire un pas de côté. J'espère que c'est le cas pour vous aujourd'hui. Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode.

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