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Amalgam : Inclusion, diversité et transformation humaine

Ce que l'on aurait aimé savoir

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49min |28/10/2024
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49min |28/10/2024
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Description

Dans cet épisode du podcast "Amalgam", Patricia Cyprien-Cloarec reçoit Mathilde pour une conversation sincère et inspirante autour de l'entrepreneuriat. Elles partagent ce qu'elles auraient aimé savoir lorsqu'elles ont commencé, tout en explorant l'importance de l'intuition, de la naïveté, et de l'authenticité dans la création d'un projet aligné avec soi-même. Découvrez des réflexions puissantes sur le cheminement entrepreneurial, l'importance de s'entourer et d'écouter ses ressentis, pour bâtir un projet qui résonne profondément avec vos valeurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde.

  • Speaker #1

    Bonjour Patricia.

  • Speaker #0

    Merci d'être de nouveau avec nous sur le podcast pour nous partager encore une fois ta vision très humaine et décalée, mais tellement raisonnée de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Merci à toi pour l'invitation. Je suis ravie et je pense que le sujet du jour va nous animer toutes les deux et on aura sûrement de belles choses à partager aux auditeurs.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc le format d'aujourd'hui, Ce n'est pas forcément moi qui vais t'interviewer, mais on va parler un peu toutes les deux sur un sujet sur lequel on a naturellement échangé lors d'un de nos fameux échanges lorsqu'on s'est rencontrés, qui était de savoir justement ce qu'on aurait aimé savoir ou ce qu'on savait, mais qu'on ne savait pas qu'on savait lorsqu'on s'est lancé en tant qu'entrepreneur. Avant ça, pour ceux qui t'écoutent pour la première fois, il y en a peut-être pour qui c'est le cas, est-ce que tu veux bien… nous réexpliquer qui tu es, ton parcours et ce qui t'a conduit à cette vie d'entrepreneur que tu as aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Du coup, de mon côté, moi, j'ai un parcours où je me suis lancée en entrepreneur directement après mes études. Donc, je ne suis pas passée par la case entreprise en tant que salariée CDI. J'ai connu ça sous un format alternance. Et donc, de fil en aiguille, en fait, suite à l'alternance, je sentais déjà que j'avais envie d'aller toucher du doigt et explorer d'autres choses et de le faire à ma façon. Et donc, je me suis lancée. Au démarrage, j'accompagnais sur l'opérationnel dans la communication. Donc, je prêtais ma plume à d'autres entrepreneurs pour les aider à se développer. Et progressivement, au bout de quelques années, j'ai vraiment ressenti un essoufflement dans mon activité. J'étais à deux doigts. du burn-out à l'époque du Covid. Et j'ai ressenti le besoin de prendre de la hauteur avec mes clients et de vraiment les aider à faire plutôt qu'à me déléguer et qu'au final, ils soient dépendants de moi, de les responsabiliser et de les autonomiser comme on se retrouve sur ce sujet-là. Et donc aujourd'hui, je suis guide en stratégie de marque et de slow communication pour les entrepreneurs humanistes. qui souhaite se développer, qui souhaite communiquer et tout ça de le faire sans se dénaturer ni s'épuiser. Je suis passée par cette case-là de mon côté dans cette période de flou et j'ai réussi à mettre en place des alternatives pour vraiment pouvoir vivre de son activité et le faire dans la justesse, dans la conscience et aussi avec de l'impact. Voilà, tu vois, si je peux résumer un peu le parcours jusqu'ici.

  • Speaker #0

    Ce parcours inspirant. Alors finalement, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Patricia Cyprien-Clorec, j'ai fondé l'école du coaching inclusif il y a maintenant trois ans, à l'heure où on parle, on est en septembre 2024. Et il y a huit ans, j'ai fondé Sequoia Coaching avec l'idée d'apporter plus de conscience et de connaissance de soi pour un monde qui soit un peu plus juste et aujourd'hui, je dirais pour un monde plus audacieux. C'est vraiment ce que je cherche à créer. chacun puisse être valorisé pour qui il est et pour sa façon d'être au monde et qu'il puisse avoir accès à son audace. Donc, aujourd'hui, le podcast Amal Gham, il est aussi là pour qu'on puisse faire un pas de côté, qu'on puisse réfléchir parce qu'on a tendance des fois à vouloir aller vite vers des solutions. Or, je pense que les vrais changements arrivent parce qu'on prend le temps de la réflexion. Et donc là, nous, on va partager ensemble une réflexion sur un petit... retour sur nos parcours d'entrepreneurs. Pourquoi ce sujet de l'entrepreneuriat et de l'accompagnement des entrepreneurs est cher à tes yeux ?

  • Speaker #1

    Moi, l'entrepreneuriat, en fait, ça s'est mis sur mon chemin un peu par curiosité. Tu vois, ça a été le point de départ à me dire quelque chose de différent, d'aller explorer autre chose. Et en fait, je me suis vraiment accomplie. dans ce cheminement à apprendre à devenir entrepreneur, à apprendre à me développer, à communiquer. Et donc, aujourd'hui, ça me tient énormément à cœur de pouvoir aider des néo-entrepreneurs, des jeunes entrepreneurs, ou même qui sont en cours de développement, de pérennisation, mais vraiment à faire en sorte de trouver la voie et le chemin qui leur permet de s'épanouir au niveau professionnel et qui ne vient pas, on va dire, grappiller sur la sphère. personnelle, donc vraiment sans se cramer les ailes derrière. Donc ouais, ça me tient à cœur parce que moi, ça a été une exploration, pas de tout repos. Clairement, je suis passée par différentes phases, mais aujourd'hui, je pense que ma mission, elle est là, c'est d'aider les autres. Et je crois que j'ai mis le doigt récemment sur un niveau, un cran au-dessus de ma mission, c'est que dans la vie de tous les jours, j'aime chiner, tu vois, d'aller explorer, voilà, de la seconde main, etc. Et je pense qu'aujourd'hui, ma mission, c'est d'aller dénicher et de chiner dans l'histoire et le parcours des personnes que j'accompagne des évidences qui, parfois, sont mises de côté et de leur montrer que c'est cette évidence-là qui va créer l'étincelle, qui va garder le mojo pour tout le long de leur parcours entrepreneurial. Et ça, c'est assez frais, tu vois, comme quoi on a toujours encore des déclics dans notre chemin, même après six ans d'entrepreneuriat. Mais je crois que ça vient bien résumer pourquoi ça me tient autant à cœur d'accompagner aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu es d'accord avec moi, mais finalement, ces déclics que l'on a, ce sont eux-mêmes de pures évidences. Parce que moi, ce que je dis dans cette formation que j'ai créée sur l'accompagnement des entrepreneurs, c'est qu'une formation réussie, c'est une formation où on finit sur un tout ça pour ça. C'est-à-dire qu'on est revenu à une évidence. Le but, c'est de revenir à… cette évidence qui fait qu'on va pouvoir avancer. Et ça, c'est en soi, sur ça, qu'on se rejoint énormément. De mon côté, sur l'accompagnement d'entrepreneurs, j'ai été très marquée par beaucoup d'entrepreneurs que j'ai pu accompagner en coaching, en supervision, et l'exploitation qui peut être faite de leur peur. L'exploitation qui peut être faite de leur manque de connaissances sur ce que c'est que l'entrepreneuriat. Moi, je me suis même lancée en tant qu'entrepreneur en partant de zéro, sans contact, sans famille entrepreneur, sans amis entrepreneur. Donc, je partais vraiment de zéro. Et je vois que… Mais je me suis lancée avec une forme de confiance et en étant accompagnée. Et je pense que c'est ça qui fait que finalement, je ne suis pas tombée dans l'exploitation de la peur qui peut être faite des entrepreneurs. Mais c'est ce qui me donne aujourd'hui, en fait, de l'envie d'accompagner les entrepreneurs. Parce que quand on veut entreprendre, c'est quand on est dans une quête d'être et de contribution au monde sur la base de qui on est et avec ce qu'on a apporté. Pour beaucoup, il y en a d'autres, ça va être autre chose, mais pour beaucoup, c'est ça. Et c'est sur ce point où je me suis dit, mais finalement, et c'est là où on s'était rejointes aussi dans notre échange, mais finalement, quand on regarde derrière, il y a des choses qu'on aurait aimé savoir en se lançant. Donc, qu'est-ce que toi... avec le recul,

  • Speaker #1

    tu te dis que tu aurais aimé savoir quand tu t'es lancée en tant qu'entrepreneur cette question je la trouve hyper intéressante parce qu'on se la pose pas toujours ou en tout cas vraiment avec beaucoup de recul derrière et je pense qu'aujourd'hui un des éléments que j'aurais aimé savoir au départ c'est ma capacité à écouter et suivre mon intuition ça, ça a vraiment été quelque chose que j'ai découvert sur le tas... Je ne pense pas que je me considérais comme intuitive six ans plus tôt. J'étais assez factuelle, etc. Même si je pense qu'au niveau humain, j'avais déjà, tu vois, ce feeling qui pouvait tout de suite accrocher avec une personne et où d'autres, ça l'était beaucoup moins. Et je ne mettais pas forcément des mots dessus. Et au-delà de rencontres, c'est aussi des décisions, c'est des choix, c'est des directions. Et ça, je pense que c'est quelque chose que j'aurais aimé mettre au même niveau. que la stratégie, que le côté factuel, que le côté opérationnel, de se dire aujourd'hui on a aussi notre capacité intuitive et ce qu'on ressent à se dire ok, est-ce que là je fais le bon choix ? Est-ce que ça résonne ? Est-ce que ça ne résonne pas ? Si ça ne résonne pas, quel message ça veut me transmettre derrière ? Et je trouve que ce côté instinct entrepreneurial se développe au fil de l'eau et je pense que c'est un élément qui fait partie du puzzle aussi de notre aventure. Donc je ne sais pas aussi si toi... que ce soit l'intuition ou autre chose de ce que tu aurais aimé savoir, ça résonne.

  • Speaker #0

    Ça résonne complètement. Et l'intuition, en tout cas dans mon parcours, j'ai envie de dire que c'est quelque chose que je savais, mais en fait, je ne savais pas que c'était de l'intuition. C'était vu plutôt comme quelque chose d'impulsif. Donc ce que j'aurais aimé savoir, c'est que mon impulsivité n'est pas de l'impulsivité, mais une grande connexion à mes envies, à mon intuition, à mes ressentis. Et ça m'aurait évité d'avoir cette… que ça ne m'a pas empêchée d'avancer. Même si les gens me disaient Oh, dis donc Patricia, tu fais ci, tu fais ça, c'est un peu diverti. Divertie, n'importe quoi. C'est un petit peu dispersé. Je m'étais dit à ce moment-là, peu importe, ceux qui comprendront, tant mieux. Ceux qui ne comprendront pas s'il y a la sélection naturelle. Mais tu vois, ça, c'est dans une énergie un petit peu de force, ou une énergie de me défendre, de lutter contre quelque chose. Alors que ce que j'aurais aimé savoir, c'est qu'en fait, je n'ai pas besoin de lutter. Cette énergie-là intuitive, ce n'est pas de l'impulsivité. En fait, c'est juste une très grande connexion à mes ressentis, à mes envies, à mon instinct. Et que ça, il n'y a pas plus juste pour avancer. Donc, j'ai avancé avec. Mais en le sachant, je l'aurais fait avec une autre énergie.

  • Speaker #1

    Ouais, ok. Et alors, ce que tu amènes là, je pense que ça me fait rebondir sur un de tes épisodes de podcast sur la naïveté, sur le fait du coup que souvent, la naïveté a été un peu mise à mal en se disant quelqu'un de naïf, c'est quelqu'un qui est un peu dans la lune et autres Et en fait, je pense que tout le long, j'ai cultivé des parts de naïveté et j'aurais aimé savoir que ce n'était pas un obstacle. Et qu'au final, c'est ça qui m'a permis d'aller dans des directions où pour moi, la naïveté, elle peut peut-être être liée aussi à l'intuition parce qu'on a la facilité et la capacité à aller de l'avant, à avoir cette foi en l'humain, cette foi en l'avenir, cette foi en nous, même sans avoir des éléments trifactuels qui viennent nous dire tu as le droit, tu es légitime etc. Et ça, je trouve qu'il y a un beau parallèle. dans ce que tu partages avec aussi le sentiment que la naïveté, ça a du bon et on peut en faire une force aussi.

  • Speaker #0

    Complètement. Ça a du bon, c'est même presque, j'ai envie de dire, un élément nécessaire à la réussite d'un entrepreneur qui veut innover, apporter quelque chose de nouveau. La naïveté, pour moi, c'est la base de la créativité. Pour avoir envie de créer quelque chose qui n'existe pas ou d'aller dans une direction dans laquelle les gens ne vont pas, il faut forcément être naïf. et ça on a mis tellement la connotation négative dessus que la personne naïve qui croit et qui se dit pourquoi pas, ou pourquoi pas moi se perçoit négativement alors qu'en fait il n'y a pas plus courageux dans le sens où c'est quelqu'un qui agit avec son cœur courageux c'est le cœur qui agit et finalement la naïveté pour moi au lieu d'être associée à quelque chose de faible ou de... d'un peu léger, tu vois, un peu... Il devrait plutôt être associé à une forme de force et de capacité à agir avec son cœur.

  • Speaker #1

    Ouais, et tu vois, en fait, là, je fais le parallèle avec la citation qu'on peut connaître en disant Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Et ça illustre entièrement ça. C'est cette naïveté qui a permis d'agir. Et au final, derrière, il y a des résultats sur l'impact, sur de l'épanouissement, sur de la croissance personnelle. Donc, ouais, je... En parallèle, je me fais moi-même le lien avec une citation que, on va dire, le commandé mortel a déjà entendue.

  • Speaker #0

    Bien sûr, et que j'aime beaucoup. Alors, deuxième point. Troisième point, parce que finalement, à l'adoration, j'en ai parlé. Mais est-ce qu'il y a autre chose que tu aurais aimé savoir ? Ou autre chose que tu aimerais, la matière d'aujourd'hui, aimerais donner comme tips à la matière de qui c'est mortel ?

  • Speaker #1

    Oui. Je pense que ce serait de croire à... en ma capacité de persévérance. Ça, tu vois, c'est quelque chose où je m'étais dit, de base, si je m'étais décrite uniquement que Mathilde, sans avoir eu la casquette entrepreneur, je me serais dit Ah, mais moi, je ne suis pas quelqu'un de persévérante, je ne suis pas quelqu'un de résiliente, etc. À la moindre difficulté, je peux vite, du coup, me laisser happer par le moment et me dire Zut ! Et au final, c'est vraiment quelque chose où j'ai appris à l'être. Et c'est l'entrepreneuriat qui m'a permis de cheminer vers cette résilience. Et aujourd'hui, je le dis, oui, je pense que je me suis découverte résiliente et je ne l'ai jamais autant été que grâce à l'entrepreneuriat. Donc ouais, ça c'est quelque chose où peut-être des personnes aujourd'hui qui ne se rangent pas dans ce trait de caractère, en disant non, moi c'est pas ça, et du coup qui peut-être n'osent pas se lancer dans l'entrepreneuriat en se disant il faut cette capacité et je ne pense pas l'avoir. En fait, c'est au gré de son parcours que ça se construit. Et c'est comme un muscle, en fait, quand on se rend compte, comme des sportifs qui, du coup, travaillent leur muscle. Je pense qu'aujourd'hui, j'ai un muscle, une endurance, on va dire, mentale ou résilience et persévérance qui s'est vraiment endurcie. Et même endurcie, il y a le côté un peu dur, mais au contraire, qui s'est renforcé. C'est plutôt le terme, complètement.

  • Speaker #0

    Et dans cette même idée de muscle, parce que ça me parle tellement, quand je me suis lancée, je me suis aperçue que je vivais un nombre, et je pense que ça doit être pareil pour toi, un nombre incalculable de premières fois. Des premières fois, des premières fois, des premières fois. Et je me suis dit, je développe la capacité finalement à gérer les premières fois, comme si un peu je découvrais. Le truc que j'aurais, le muscle que finalement j'avais et qui a été vraiment renforcé, mais finalement je n'avais pas conscience que je l'avais, ça aurait changé des choses de savoir que je l'avais, c'est le fait de se dire que le vide et le calme, ça crée de l'espace. Ce qui paraît être complètement synomique, mais ce que je dirais moi à ma patricette qui se lance, c'est... T'inquiète pas, parce que moi, j'ai une capacité anticipée qui est un peu trop extrême des fois. C'est le vide et l'espace qui se créent. Ça crée le vide et le calme. Ça crée une forme d'espace, espace qui est rempli de façon toujours plus juste que ce qui était là avant. Et ça, pour le coup, dans 100% des cas depuis ces huit dernières années, à chaque fois que le vide s'est installé, de fait, C'est moi qui l'ai créé. Au début, c'est des vides qu'on peut subir. Il s'est rempli de quelque chose de beaucoup plus juste ou de créativité plus juste et plus prolifique. Et aujourd'hui, j'ai poussé le truc jusqu'au bout, c'est-à-dire qu'alors que j'avais une activité hyper florissante, mais qui commençait à se vider en termes de sens et de mon envie de contribution, j'ai pour la première fois décidé de prendre en ce qui pourrait ressembler à un risque, mais que pour moi, n'en est plus un aujourd'hui, de créer ce vide. Donc en fait, je dirais à ma Patricia, tu sens qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné, ou dès que tu sens qu'il y a un vide qui se crée, c'est qu'en fait, il y a un espace qui est en train de se préparer à être rempli de façon beaucoup plus juste.

  • Speaker #1

    Et ça, ça me parle entièrement, et même le fait que tu le verbalises, je pense que ça peut être un sentiment aussi de soulagement pour les personnes qui l'entendent. Parce que, comme tu dis, en fait, souvent la première réaction qu'on va avoir, c'est le sentiment de vide. ça crée le sentiment de manque. Et le sentiment de manque vient réveiller des peurs. Donc, c'est souvent ça qui va tout de suite être la réaction machinale ou la réaction dans un premier temps. Et le fait de réussir à prendre de la hauteur, et ça, c'est sûr que c'est aussi quelque chose à développer, de savoir se dire, il y a des nouvelles portes qui vont ouvrir. On va vraiment s'élargir à de nouvelles choses plus justes, qui seront plus en résonance. Et c'est comme la nature, en fait, il y a des cycles de changements. c'est comme au final les saisons il y a des feuilles qui tombent pour finalement se régénérer à la prochaine saison donc c'est aussi de se dire que c'est cyclique et qu'on a besoin de se régénérer et donc parfois de rentrer plus dans une phase d'hibernation pour ensuite progressivement aller vers une phase où on rayonne et ouais je pense que ça peut être un vent de fraîcheur ce que t'amènes aussi sur ce sujet là tout particulièrement parce que oui cet espace de s'autoriser à l'accueillir comme quelque chose de bénéfique et ne pas se laisser happer par des peurs. Et souvent, la peur du manque peut être hyper présente, d'autant plus chez les entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Mais clairement, et tu sais, j'ai entendu, je n'ai plus de nom de la personne parce que je n'ai pas la mémoire, forcément, des noms quand je regarde des vidéos ou quoi, mais c'est un prof ou un philosophe qui parlait justement de la notion de bonheur et de manque. Ça m'a complètement fait, je ne sais pas, ça a provoqué un déclic aussi là-dessus. C'est qu'on a peur du manque. Oh ! Le bonheur est intimement lié au manque. Et finalement, en tant qu'entrepreneur, ce que ça m'a fait dire, c'est qu'en tant qu'entrepreneur, si on ne ressent plus le manque, finalement, c'est là qu'on commence à s'éteindre. Parce que c'est parce qu'il manque quelque chose à la société qu'on va générer de la créativité et avancer avec naïveté pour créer quelque chose. Le manque, en fait, plutôt que d'être notre peur la plus, presque la plus profonde, le manque qui n'est pas assez de rendez-vous dans l'agenda ou quoi, Mais en fait, le fait qu'il y ait ce manque, c'est ce qui doit, au contraire, c'est ce qui, au contraire, génère le bonheur. Et ça, c'est très, très, très paradoxal. Donc moi, j'ai vraiment écouté toute la conférence là-dessus. Et je pense qu'il y a un vrai truc à changer au niveau des entrepreneurs sur cette notion de manque. Parce que cette notion de manque, aujourd'hui, ça crée un boulevard de business à toutes les personnes qui exploitent la peur du manque. Et finalement, si on veut gagner en autonomie, si on veut finalement se lancer et oser, il faut déjà réfléchir à où est-ce qu'on en est par rapport à cette notion de manque. Est-ce qu'on est dans la peur du manque ou est-ce que la manque est quelque chose qui me booste et qui me pousse à créer des choses, qui me pousse à rencontrer des gens, qui me pousse à innover pour me trouver la réponse à ce manque ou qui est un objectif que je me mets, un jalon que je me mets comme étant quelque chose vers lequel j'avance et donc un moteur.

  • Speaker #1

    Ce sentiment de moteur, tu vois, et c'est, comme tu dis, il y a de l'ambivalence, mais au final, c'est de switcher et de vraiment changer son regard sur cette perception qu'on peut avoir et que nous renvoie la société aussi. Et tu vois, du coup, je rebondis sur peut-être une chose que j'aurais aimé savoir au départ. C'est vraiment, c'est sur l'importance de s'entourer. Alors, je pense qu'on en a déjà parlé à plusieurs reprises ensemble. Pour autant... En fait, il y a s'entourer et s'entourer. Il y a s'entourer et de se dire, on recommande d'être présent au bon endroit, d'être vu, de se montrer à des after work, etc. Moi, je ne rentre pas ça dans la catégorie s'entourer à mon sens. Pour moi, c'est vraiment de s'entourer de personnes avec qui ça connecte, avec qui ça vibre. Effectivement, on peut les rencontrer dans ces after work et se dire, OK, telle personne, vraiment, j'ai envie d'approfondir la relation, j'ai envie d'en savoir plus, etc. Et ça, on va... progressivement créer son cercle de ressources. Et ce ne sera pas forcément un futur client, ou alors ce sera peut-être X mois, X années plus tard, parce qu'on aura vraiment tissé du lien et des connexions émotionnelles avec eux. Et pour autant, au travers du partage de nos différentes expériences, la personne va peut-être à un moment clé jouer le rôle de mentor pour nous, elle va peut-être jouer le rôle de trait d'union pour nous mettre en relation avec des personnes où elle estime que vraiment on aurait des choses à partager. Et aujourd'hui, je sais que ma clé de succès, aujourd'hui, c'est de m'être entourée, d'avoir des collectifs autour de moi, d'avoir des partenaires autour de moi, d'être rassemblée auprès de personnes où oui, effectivement, c'est des personnes qui me ressemblent. Donc peut-être que parfois, ça vient moins confronter le côté à aller voir des personnes différentes. Pour autant, ces personnes me ressemblent sur un socle de valeur, mais sont différentes de par leur histoire, de par leur parcours. Et c'est là qu'on en vient au sujet de l'inclusion. Pour moi, il y a vraiment, tu vois, cette énergie à créer ensemble et qui fait qu'on avance seul, entre gros guillemets, dans son aventure entrepreneuriale, mais grâce aux autres. Et ça, vraiment, c'est une des clés que j'aurais aimé savoir, en plus des formules toutes faites de Sois présent à des afterworks Oui,

  • Speaker #0

    parce que Sois présent à des afterworks la plupart des gens pensent quoi ? C'est qu'en fait, je vais à un afterwork pour créer du business, pour créer du contact, pour networker. Et on oublie... Ce besoin que l'on a aussi d'être... C'est même pas un besoin, c'est cette condition d'être sociaux que nous sommes, avant tout. Et ça, finalement, on a trop tendance à l'oublier. Il y a un dernier point que je pense que j'aurais aimé qu'on me dise, qu'on me glisse à l'oreille, c'est Patricia, tu es une grande introvertie. Et ça, ça parle de la connaissance un peu de soi et de ce qu'on sait de soi. Savoir, en fait, je l'ai découvert, je l'ai appris maintenant, je le conçois et je le comprends évidemment que c'est juste, mais ça m'aurait évité beaucoup de choses. La première, c'est penser que je ne suis pas capable d'aller dans des événements type After Work. C'est pour ça que je rebondis sur ce que tu disais. aller dans ce type d'événements, ce n'est pas que je n'étais pas capable, ce n'est pas que je n'étais pas assez, ce n'est pas que je n'étais pas en confiance, ce n'est pas moi. Et si jamais je dois y aller en conscience de mon introversion, je me prépare, je ne me fatigue pas à aller faire comme un extraverti, rencontrer plein de gens et recharger avec plein de gens. Je vais me concentrer sur un ou deux échanges et ce sera OK. Il n'y aura pas la pensée négative qui dit que je ne suis pas capable ou que je ne fais pas assez ou que je ne fais pas si. Et puis regarde Marie-Eude, elle y arrive très bien. On ne croise pas souvent des Marie-Eude. Là, elle était là. Donc, elle y arrive très bien. On ne part pas dans ces travers-là, les travers dans lesquels j'ai pu partir longtemps. Et autre travers, c'est qu'on ne joue pas à l'extraverti sans pour autant prendre le temps de la recharge derrière. Donc, en fait, c'est subir de plein fouet, d'un point de vue énergie, forme. le fait de ne pas savoir que son mode de recharge, son mode de réflexion est en introversion. Donc ça, c'est la chose que j'aurais aimé savoir. Toi, tu as un avis sur ce point-là ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, je recoupe avec l'hypersensibilité sur le fait de se connaître et de savoir justement qu'est-ce qui nous recharge en énergie, qu'est-ce qui est énergivore pour nous. Et tu vois, de vraiment se dire que déjà, on n'a pas tous les mêmes besoins, on n'a pas tous les mêmes repères par rapport à ça. Et effectivement, ça, de se dire déjà, il n'y a pas de formule toute faite pour développer son activité, il n'y a pas non plus de formule toute faite. pour se recharger en énergie et du coup, prendre de l'énergie. Donc, ouais, moi, ça me parle beaucoup et ce côté hypersensibilité, je l'ai découvert aussi grâce à l'entrepreneuriat. C'est assez dingue, mais pour moi, c'est l'école de la vie, vraiment, parce que sûrement que si j'étais allée en entreprise, j'aurais gommé cet aspect-là. Alors, tout dépend, bien sûr, dans quelle entreprise, mais je parle dans une entreprise un peu plus classique et lambda qui... ne connaît pas forcément. C'est peut-être aussi un manque de connaissances au travers de ça. Et aujourd'hui, je me suis autorisée à l'entendre. Et je sais qu'aujourd'hui, c'est une force parce que justement, dans cette notion de savoir s'entourer, du coup, je m'entoure aussi de personnes qui sont en capacité d'écoute. Je te donne un exemple très frais. J'avais un rendez-vous la semaine dernière avec une amie entrepreneur avec qui je sais qu'on est connecté sur ces sujets-là. et vraiment une demi-heure avant je me sentais dans un état physique très faible je sais qu'avec d'autres personnes je me suis dit allez Mathilde on y va c'est pas grave tu oublies ta barre sur le front et let's go là je me suis autorisée à lui envoyer un message en disant écoute clairement là je me sens pas très bien je suis en énergie basse est-ce que c'est ok pour toi qu'on reprogramme notre échange et c'était entendu donc ouais il y a cette notion effectivement que ce soit introversion, hypersensibilité en tout cas des traits de caractère... qui nous sont propres, qui sont peut-être pas parfois perçus comme la norme, de se dire que c'est OK et qu'on peut vraiment le faire en fonction de notre fonctionnement interne, et qu'on n'est pas obligé d'être d'accord avec ce que nous demande la société et ce qui pourrait être bien perçu. En l'occurrence, moi, ce qui aurait été bien perçu de base, ça aurait été de garder le rendez-vous, mais au final, ça a été OK de reprogrammer et ce sera sûrement le meilleur tempo en temps voulu.

  • Speaker #0

    Je pense que ça, c'est la meilleure conclusion qu'on peut faire, justement, c'est de se dire que... Toutes les choses qu'on a dit qu'on aurait aimé savoir, c'est toutes ces choses qui nous auraient autorisé à être tout simplement et à avancer avec simplicité. Tu vois, le mot simplement est sorti là. C'est d'avancer simplement avec qui l'on est, ce que l'on est, la forme que l'on a, l'énergie que l'on a et le fonctionnement que l'on a. Et c'est toutes ces autorisations qu'on pourrait se donner par rapport à ça. Et si maintenant je te demandais… Ce que, on s'accroche, ce que tu ne savais pas, que tu savais, que tu as mis en œuvre, mais sans le savoir, et que maintenant avec le recul, tu te dis, bah oui, ça je l'ai fait, mais je ne savais pas que je le savais. T'as quelque chose dans ce registre-là ?

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que la première chose qui me vient, c'est de penser en dehors des sentiers battus. En fait, je ne savais pas que je savais déjà ça, mais je pense que dans mon parcours déjà... d'études, j'aimais déjà faire en dehors des normes. Alors, ça peut paraître, j'ai pas non plus fait des études qui sortaient complètement du cadre, mais par exemple, mes proches, mes amis, etc. auraient souhaité que je fasse un bac S. Je suis partie vers l'EES. Ils souhaitaient, enfin, en tout cas, tout le monde se dirigeait vers l'école de commerce, mes proches, etc. recommandaient d'aller vers une école de commerce. Moi, j'ai fait un BUT, puis un IAE. Et donc, je pense, tu vois, déjà... J'avais ce sentiment, ou peut-être à l'époque, on me mettait dans le côté, mais t'es rebelle. Du coup, c'est juste parce que c'est contre ce que font les autres. Et ce n'était pas ça, non. C'était juste, moi, je sentais qu'il y avait autre chose et que j'aime faire, du coup, out of the box, comme on dit. Donc, aujourd'hui, je sais que je sais, mais à l'époque, je ne savais pas que je le savais.

  • Speaker #0

    Tu le faisais instinctivement et tu l'as fait, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, et tu vois, aujourd'hui... Ça se matérialise. Le fait de voir la communication sous un autre angle, de parler de slow communication, d'aider l'autre à, du coup, se déployer, vivre sans des natures inappuisées, pour moi, c'est une manière d'accompagner, du coup, que ce soit à contre-courant, hors des sentiers battus. Et souvent, il y a une phrase, je crois, c'est j'aime fonctionner à contre-courant, mais jamais à contre-cœur Pour moi, je pense que ça résume. Tu vois, le... Enfin voilà, c'est de se dire, ok, on peut aller à contre-courant, mais par contre, on est toujours en phase avec son cœur. Donc, ce n'est pas dissonant. On peut vraiment fonctionner avec ces deux registres-là.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup cette phrase. Elle me touche. Tu vois, elle est venue me toucher comme une flèche. Parce que j'ai vraiment cette sensation aussi d'avancer à contre-courant, mais jamais, jamais, jamais à contre-cœur, quitte à prendre des décisions que personne ne comprend ou qui peuvent être complètement irrationnelles. Et on va dire que ça, en plus, ça a l'air... Je reprends un peu mon parcours de vie rapidement dans ma tête. C'est un peu... ce qui marque mon parcours de vie. Et quand j'ai voulu avancer à 30h trop longtemps, j'ai fini en burn-out très sévèrement. Ça me parle beaucoup.

  • Speaker #1

    Et toi alors, du coup, qu'est-ce que tu savais, mais que tu ne savais pas que tu savais ?

  • Speaker #0

    Finalement, je pense que je vais revenir à une évidence et au travail qu'on a fait ensemble, puisqu'il faut savoir que moi, j'ai travaillé avec toi pour travailler ma stratégie et puis identifier mes piliers. Il y a un mot qui est ressorti et qui vraiment m'a marquée, c'est ce mot audace, qui est en fait une évidence. On ne peut pas faire plus évident, finalement, quand on me regarde et qu'on regarde mon parcours. On ne peut pas faire plus évident, mais c'était vraiment une révélation. Et ce que je ne savais pas que je savais, c'est que j'étais audacieuse. C'est qu'au nom de mes valeurs, je suis prête à dépasser tout ce qui est censé être vrai, tout ce qui est censé être entendu par les autres. au nom de mes valeurs. C'est que ma dispersion, ce n'est pas de la dispersion, c'est une forme de curiosité, mais elle est toujours attachée à une colonne vertébrale. Et j'ai une colonne vertébrale solide qui fait que cette audace, ça a toujours été quelque chose pour venir nourrir. C'est-à-dire que moi, je pioche, je ne savais pas, mais je pioche de partout pour créer en fait une théorie, pour créer une expérience. Je crois vraiment en la multiplication des idées, des cerveaux, des théories, des formules pour créer quelque chose de juste. Et finalement, c'est ce que j'ai fait aussi dans ma vie, c'est ce que je fais quand je me fais accompagner. Aujourd'hui, ma supervision, je considère que c'est mon superviseur, que c'est aussi le travail que je fais sur mon énergie, que c'est aussi mon travail spirituel, que c'est aussi mon travail sur mon corps quand je pars en jeûne. Et tout ça... et mon écosystème. Et en fait, ce que je ne savais pas, je savais aussi, c'est que pour moi, je fonctionne toujours en écosystème. Je suis quelqu'un d'audacieux, de créatif, je cherche à comprendre. Les gens ont toujours mis ça sous la bannière c'est compliqué, il faut faire plus simple où je me pose trop de questions. Et en fait, non. Moi, je mets ça sous la bannière de la créativité, de l'audace. et l'envie d'aller plus loin et plus en profondeur, en fait, pour vraiment avoir de l'impact.

  • Speaker #1

    Alors, je te rejoins sur cette volonté d'aller en profondeur. Je pense que ça, en tout cas, moi, ça fait partie de quelque chose, d'une force d'un entrepreneur où c'est vrai qu'on pourrait se dire vois les choses en toute simplicité mais pour moi, parfois, le toute simplicité reste en surface. Donc, tu vois, il y a cette notion de oui, en toute simplicité ce côté chaleureux dans l'humain et autres, sans problème pour le vivre, et que ce soit dans le côté brut et pur de la relation. Mais ensuite, dans la construction de quelque chose, j'ai besoin d'aller en profondeur, sinon effectivement je me sens frustrée de ce côté aller en surface. Et effectivement, comme tu le partages, parfois on peut se donner l'impression de se créer des nœuds au cerveau pour aller faire plus compliqué, alors que je trouve là le fait que tu amènes la bannière... écosystème, ça montre qu'en fait, on est déjà à penser plus loin. Il y a ce côté visionnaire aussi, à se dire, ok, je vais déjà le cran au-dessus, mais pour anticiper et anticiper dans le bon sens, de dire quel impact ça aura sur d'autres choses de mon écosystème. Et pareil, je pense que ça aussi, ça peut être quelque chose qui déculpabilise des personnes qui disent, en fait, non, j'arrête, là, c'est trop compliqué, je vais à autre chose. Mais peut-être qu'au final, plutôt que se filtrer, se brider, c'est peut-être d'aller au bout de cette manière de faire et ça nous amènera peut-être derrière à la simplification d'autre chose mais tout en partant d'une phase de profondeur au départ exactement et cette phase de profondeur même si à l'école on nous

  • Speaker #0

    a expliqué que ce n'était pas ce qui était attendu que c'était intéressant mais que ce n'était pas ça mais en fait finalement pour résoudre des problèmes complexes humains parce que l'humain est complexe et pas convict complexe Pour moi, il faut rentrer dans cette complexité. Et une fois qu'on l'a comprise, qu'on a compris un bout, on ne peut pas dire qu'on a compris la complexité, c'est pas possible, qu'on a compris un tout petit bout, tout petit bout, tout petit bout, c'est d'avoir la générosité de partager avec simplicité ce qui a été compris, sans rentrer dans des termes compliqués derrière, finalement.

  • Speaker #1

    Et c'est là, toi, ton rôle aussi, tu vois, dans la vulgarisation. Le fait de vulgariser des idées complexes, de les rendre simples et accessibles aux autres. Ça fait partie aussi de la mission et de ta manière de le faire, d'aller en profondeur dans ton processus à toi pour rendre ensuite l'information accessible à d'autres.

  • Speaker #0

    Clairement. C'est important pour moi, ça fait partie de ma mission, je pense que je suis là. transmettre et chose évidente que je ne savais pas que je savais mais c'est ça je suis là pour transmettre c'est ce qui a amené toute une réflexion ces derniers mois sur le coaching la place du coaching ce qu'est le coaching et finalement j'en suis arrivée à me dire que en fait non le coaching oui c'est un outil intéressant très intéressant mais que moi ma mission ce pourquoi je suis là c'est transmettre et donner accès à la compréhension Ou les clés de la compréhension aux gens. Parce qu'à partir du moment où on peut comprendre, on peut réfléchir. Quand on peut comprendre, on peut prendre des décisions. On retrouve de l'autonomie intérieure. Quand on se comprend, alors là, ça devient extraordinaire. Même si on ne se comprendra jamais à 100%, mais quand on commence à pouvoir se comprendre un petit peu, on commence à gagner beaucoup de puissance. Et pour moi, puissance rime avec simplicité.

  • Speaker #1

    Oui. Et tu vois, en fait, il y a des citations qui me viennent, mais je trouve que ça illustre pleinement ce qu'on se dit, c'est que le savoir, c'est le pouvoir. C'est plutôt dans ce sens-là, tu vois, le savoir, c'est le pouvoir. Et en fait, pour rebondir, moi, quelque chose que je ne savais pas que je savais, c'était ce besoin continuel d'apprendre. Tu vois, j'ai été une élève très studieuse, etc., à l'école. Pour autant, l'apprendre par cœur, etc., c'était quand même quelque chose vécu dans la tension pour moi. Je le faisais parce que j'avais une capacité d'apprentissage assez conséquente. Pour autant, je suis convaincue qu'aujourd'hui, tout ce que j'ai appris, il y a des choses qui se sont complètement évaporées parce que ce n'était pas la manière pour moi d'apprendre. Aujourd'hui, je suis convaincue que même si je n'ai pas suivi X nouvelles formations tous les 3, 6 mois, ce que parfois mes clients peuvent faire, ou au final, pour moi, ça vient peut-être renouer avec une notion de manque, c'est qu'au final, on peut apprendre de plein de manières différentes aujourd'hui. Et que ce n'est pas uniquement pour une formation, pour développer son savoir-faire, tu vois, toujours, continuellement. Pour moi, c'est beaucoup plus une notion de savoir-être. Et du coup, des formations comme développer son autonomie pour entreprendre, et ensuite... tout au long des apprentissages qu'on peut faire sur notre cheminement et sur notre chemin d'entrepreneur, nos rencontres, etc. Ça, je pense que c'est quelque chose où je ne savais pas que j'étais déjà dans cette ouverture d'apprentissage et qu'il n'y a pas besoin d'avoir un diplôme à la fin pour se dire, ça y est, j'étais dans un cycle d'apprentissage. On peut le faire aussi par d'autres biais, par d'autres formats. Et oui, je trouve que ça, c'est hyper précieux.

  • Speaker #0

    Mais clairement, et en plus que tu dis là, moi, je trouve que c'est complètement désinhibant pour toutes les personnes qui, encore même à l'âge adulte, se forcent. à vouloir répondre à des standards d'apprentissage, de communication, d'entrepreneuriat qui ne les respectent pas. Et parce qu'en fait, un peu comme l'éléphant qu'on a attaché, et puis quand on le détache, il ne sort pas de la zone dans laquelle il avait accès. Finalement, je trouve qu'on est encore dans une société où beaucoup de gens fonctionnent comme ça, alors qu'ils n'ont plus la corde. Et donc, en fait, l'espace est libre. Et oui, ça me résonne beaucoup. Et toi, quand tu parlais de diplôme, c'est pareil. Ça, ça me fait rebondir sur le fait que dans ce que je ne savais pas que je savais, c'est que ma légitimité, je ne veux pas qu'elle soit reconnue par mes diplômes. Et donc, j'ai toujours travaillé. Et quand on regarde mon parcours, une des convictions que j'ai toujours eues, c'est que la seule façon d'être assez intouchable pour moi, mais tu vois, c'était encore pas dans la bonne énergie. C'était toujours dans une logique de méfiance. C'était la seule façon d'être intouchable. c'est que mon travail soit irréprochable et en fait ce que je ne savais pas que je savais c'est que au fond je fournis toujours un travail irréprochable et que j'ai plus besoin et j'ai pas besoin d'avoir peur que ce soit pas assez parce que par rapport à la moyenne de ce que les gens produisent en fait même si j'y vais à 50% de ce que je fais en termes de recherche d'orfèvrerie d'ingénierie quand je crée une formation ou un ou un coaching, je sais aujourd'hui et sans aucune prétention, je dis ça avec la plus grande froideur qu'il soit, mais que je me prends plus la tête que les trois quarts des gens qui vont faire ce même atelier en fait. Et donc en fait, c'est que je n'ai plus besoin finalement de me triturer et en fait juste maintenant avancer simplement avec le cœur et avec le contexte, avec mon énergie et faire ce qui est juste et pas faire le mieux que je peux.

  • Speaker #1

    Et souvent, en plus, tu vois, dans cette volonté de toujours faire mieux, je pense que les personnes qui nous écoutent, qui se retrouvent dans ces idées de perfectionnisme, etc., c'est souvent aussi pour chercher l'aval et l'approbation des autres, de se dire qu'on est validé par les personnes autour de nous. Alors, moi, il y a un parallèle, et je trouve que ça rejoint ce que tu dis, et tu l'amènes avec vraiment beaucoup de simplicité, justement, de le faire avec envie, etc. En fait, dans ce côté irréprochable, moi j'essaie en tout cas de tendre beaucoup plus vers l'excellence. que la perfection. Et je trouve que ça fait toute la différence. Je crois qu'il y avait une citation qui disait que le perfectionnisme, c'était la procrastination en talons aiguilles. En fait, la perfection, c'est juste la procrastination ou avec un mot un peu plus chiadé et plus élégant, mais qu'au final, ça amène à la même chose. Alors que l'excellence, c'est effectivement d'aller dans cette approche irréprochable. qu'on veut offrir aux autres, tout en étant guidé par notre cœur. Et c'est ça qui amène le processus de simplicité dans ce qu'on fait.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et dans le respect de notre réalité humaine, c'est-à-dire l'énergie que l'on a, le temps à disposition. Et finalement, si on n'a plus peur de ce que pensent autres, mais qu'on respecte qui l'on est, qu'on change le locus, l'endroit où on focaise notre attention, finalement, ça fait gagner énormément de temps et d'énergie. Marie, sur la fin, Mathilde, j'ai une dernière question. Une dernière qui serait de savoir, finalement, qu'est-ce que tu ne savais pas ? Et avec le recul, tu te dis, c'est très bien que je le savais, que je n'en ai pas été consciente. En français, là, on va passer, passer. C'est très bien, en fait, que je n'ai pas été consciente de ça ou que je n'étais pas consciente que je savais ça, parce que derrière, ça a déclenché quelque chose de...

  • Speaker #1

    positif. En fait, tu vois, c'est cette naïveté, je ne savais pas que l'entrepreneuriat c'était les montagnes russes. Et que du coup, si je l'avais su, tu vois, je me serais dit que c'était impossible et je ne l'aurais pas fait, si je prends la citation en sens inverse. Donc ouais, je pense que si j'avais su avant que bah oui, l'entrepreneuriat c'est pas lisse, et en même temps l'humain n'est pas lisse, la vie n'est pas lisse. mais je pense que ça aurait tout de suite été dans un élément où j'aurais pris peur pour ça et j'aurais pas connu tout le reste de tout ce que j'ai aujourd'hui où j'ai zéro regret et je me sens à ma place aujourd'hui donc ouais je pense que c'est ce côté là où j'y suis allée avec naïveté avec une envie et un élan du coeur et je me suis dit on verra bien alors que peut-être avec du coup du recul j'aurais maturé beaucoup plus la chose mais où c'est les peur qui aurait pris le dessus et ce côté manque où je n'avais pas encore cette notion que le manque peut créer un espace bénéfique. Donc je pense qu'avec du recul, ce serait plutôt ça.

  • Speaker #0

    Excellent.

  • Speaker #1

    Et toi, du coup ?

  • Speaker #0

    Ce que je ne savais pas... Et quelque part, c'est bien parce que c'est quelque chose que j'ai découvert et je pense qu'il me fallait le temps de l'accepter aussi et d'accepter ce type de retour. On me parle souvent du fait que je puisse être une inspiration ou dégager une forme de charisme. Là où moi, je me sens toute petite. Alors que je suis grande en taille. Pour ce qui est de la voix à chaque fois, je suis grande en taille. Je me sens toute petite. Je pense que c'est bien, que c'est quelque chose que... qui d'une n'a pas vraiment d'importance à mes yeux, et deux, dont je ne suis pas consciente, et que je n'étais pas consciente, ou je n'en étais pas consciente, parce que ça m'a toujours gardée dans une humilité totalement naturelle, une simplicité naturelle. Aujourd'hui, les gens qui veulent me parler parce que j'ai écrit le livre, ou parce qu'ils m'ont rencontrée quelque part, sont toujours étonnés en fait. Moi, quand on me demande si j'ai du temps, sauf parce que je n'en ai réellement pas, parce que je suis avec mes enfants ou je suis en train de travailler ou quoi, mais je trouve toujours du temps pour répondre à quelqu'un, à une enquête métier ou répondre à quelqu'un qui veut échanger. Et je pense que c'est bien qu'avec le temps, j'ai appris que j'avais cet impact sur les gens et que ça se soit fait avec le temps, parce qu'aujourd'hui, c'est un non-sujet pour moi, mais ça m'enlève une croyance que j'ai depuis que j'ai... j'étais petite, que j'étais hors sujet. J'étais la professionnelle hors sujet à l'école. Et on me disait toujours que c'était super intéressant ce que j'écrivais. C'est toujours intéressant, mais bon, ce n'était pas le sujet. Pourtant, je suis sûre que c'était le sujet, mais je pense qu'il était fripu. Je ne sais pas si c'est plus en... Ça m'a quand même développé cette capacité, comme on disait tout à l'heure, à aller faire les choses en profondeur et à apprendre à expliquer mon cheminement. pour rester accessible à l'autre. Et ça m'a donné beaucoup de spontanéité, de naturel et de simplicité.

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, en clôture avec le mot simplicité. Alors qu'on a évoqué avec plein d'autres choses, mais je trouve qu'il résume bien tout ce qu'on s'est dit sur qu'est-ce qu'on aurait aimé savoir, qu'est-ce qu'on savait qu'on ne savait pas et qu'est-ce que finalement c'était bien qu'on ne savait pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Comment tu voudrais conclure ?

  • Speaker #1

    Cette notion de comment construire sa réalité en toute simplicité, en restant soi. Il y a une phrase que j'ai faite récemment, un brainstorming avec des amis entrepreneurs, où ça a été une vraie expérience, où j'ai fermé les yeux, où on m'a amenée à faire un portrait sensoriel. Et je devais citer... une citation ou en tout cas un mantra qui me parlait et m'est venue quelque chose que je n'avais jamais, en tout cas distinctement évoqué de cette manière-là, mais tout de suite ce qui m'est venu, c'est être soi comme chez soi. Et en fait, ça m'a tellement... Limite, j'en ai eu des frissons quand je l'ai dit. Je crois que c'est venu révéler de l'inconscient de ce que je veux faire vivre, de ce que je souhaite vivre. Et ouais, c'est d'être ça. peu importe que ce soit l'entrepreneuriat dans son business, dans sa communication, dans sa formation dans plein de choses, mais de pouvoir être soi comme on est chez soi et je pense que toutes les deux c'est ce sur quoi on aide l'autre donc ouais j'aurais envie de clôturer comme ça j'adore et toi du coup ?

  • Speaker #0

    ça me parle beaucoup et du coup je vais compléter parce que bien évidemment là dessus on est 100% en phase et et Tout ça me fait dire que finalement, quand on se lance, le plus important, c'est garder ses yeux d'enfant, avec cette ouverture, cette naïveté, cette curiosité. Et un enfant, il a une confiance inébranlable dans le respect de son envie de s'amuser, de découvrir, de faire confiance, de créer, de jouer. Quand il a envie de défaire, il défait pour mieux refaire ou faire différemment. Et finalement, je pense que tout ce dont on parle là, ce qu'on aurait aimé savoir, c'est ce qu'on savait, mais qu'on ne savait pas qu'on savait. Et puis finalement, c'était bien qu'on ne sache pas quoi, mais qu'en fait, on reste des éternels enfants. Et être chez soi comme chez soi, être soi comme chez soi, finalement, c'est ce que fait un enfant. Et même quand il va ailleurs, on lui apprend à être pas comme chez lui, à être comme à l'école. Après, on nous apprend à être pas comme chez nous, mais comme au travail. Ce qui crée cette phrase que je déteste. Ah oui, mais moi au travail, je suis comme ça, mais à la maison, je suis comme ça. Et avec mes amis, je suis comme ça. Et je pense qu'un des luxes qu'on peut avoir aujourd'hui, c'est quand on est capable de se dire, dans ma vie professionnelle, dans ma vie personnelle, avec mes amis, je suis. Et ce qu'on peut faire avec la formation aussi entrepreneur, finalement, c'est ça. C'est que la personne qui entreprend puisse être. et faire ce qu'elle veut avec ça. Finalement, de savoir combien de zéros elle va rajouter à son chiffre d'affaires, on s'en fout. Mais savoir qu'elle va pouvoir être, agir là-dedans et développer une forme d'abondance comme ça, là oui. Oui.

  • Speaker #1

    Bon. On l'a notre clôture.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Mathilde. C'était encore une fois puissant, simple, profond.

  • Speaker #1

    Oui. Merci à toi. Merci à toi d'avoir permis cet espace. pour justement partager ça et pouvoir contribuer, on va dire, aux inspirations d'autres et à des regards éclairants. Donc, merci pour ça.

  • Speaker #0

    On se retrouve bientôt. Mathilde, tu vas animer la formation Devenir Autonome pour Entreprendre avec cette philosophie qui nous est chère pour des entrepreneurs qui souhaitent être humains, des entrepreneurs qui veulent être résolument honnêtes dans leur entrepreneuriat, mais surtout honnêtes envers eux. pour créer un projet complètement aligné et puis avancer sereinement dans ces montagnes russes parce qu'elles sont là. On ne va pas faire des discours plus curieux. Les difficultés seront là. Mais en tout cas, ce qu'on veut, c'est mettre le bon engrais pour permettre aux gens d'être eux-mêmes, comme chez eux. Parfait. Merci Mathilde.

  • Speaker #1

    Merci, à très vite Patricia.

  • Speaker #0

    À très vite.

Description

Dans cet épisode du podcast "Amalgam", Patricia Cyprien-Cloarec reçoit Mathilde pour une conversation sincère et inspirante autour de l'entrepreneuriat. Elles partagent ce qu'elles auraient aimé savoir lorsqu'elles ont commencé, tout en explorant l'importance de l'intuition, de la naïveté, et de l'authenticité dans la création d'un projet aligné avec soi-même. Découvrez des réflexions puissantes sur le cheminement entrepreneurial, l'importance de s'entourer et d'écouter ses ressentis, pour bâtir un projet qui résonne profondément avec vos valeurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde.

  • Speaker #1

    Bonjour Patricia.

  • Speaker #0

    Merci d'être de nouveau avec nous sur le podcast pour nous partager encore une fois ta vision très humaine et décalée, mais tellement raisonnée de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Merci à toi pour l'invitation. Je suis ravie et je pense que le sujet du jour va nous animer toutes les deux et on aura sûrement de belles choses à partager aux auditeurs.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc le format d'aujourd'hui, Ce n'est pas forcément moi qui vais t'interviewer, mais on va parler un peu toutes les deux sur un sujet sur lequel on a naturellement échangé lors d'un de nos fameux échanges lorsqu'on s'est rencontrés, qui était de savoir justement ce qu'on aurait aimé savoir ou ce qu'on savait, mais qu'on ne savait pas qu'on savait lorsqu'on s'est lancé en tant qu'entrepreneur. Avant ça, pour ceux qui t'écoutent pour la première fois, il y en a peut-être pour qui c'est le cas, est-ce que tu veux bien… nous réexpliquer qui tu es, ton parcours et ce qui t'a conduit à cette vie d'entrepreneur que tu as aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Du coup, de mon côté, moi, j'ai un parcours où je me suis lancée en entrepreneur directement après mes études. Donc, je ne suis pas passée par la case entreprise en tant que salariée CDI. J'ai connu ça sous un format alternance. Et donc, de fil en aiguille, en fait, suite à l'alternance, je sentais déjà que j'avais envie d'aller toucher du doigt et explorer d'autres choses et de le faire à ma façon. Et donc, je me suis lancée. Au démarrage, j'accompagnais sur l'opérationnel dans la communication. Donc, je prêtais ma plume à d'autres entrepreneurs pour les aider à se développer. Et progressivement, au bout de quelques années, j'ai vraiment ressenti un essoufflement dans mon activité. J'étais à deux doigts. du burn-out à l'époque du Covid. Et j'ai ressenti le besoin de prendre de la hauteur avec mes clients et de vraiment les aider à faire plutôt qu'à me déléguer et qu'au final, ils soient dépendants de moi, de les responsabiliser et de les autonomiser comme on se retrouve sur ce sujet-là. Et donc aujourd'hui, je suis guide en stratégie de marque et de slow communication pour les entrepreneurs humanistes. qui souhaite se développer, qui souhaite communiquer et tout ça de le faire sans se dénaturer ni s'épuiser. Je suis passée par cette case-là de mon côté dans cette période de flou et j'ai réussi à mettre en place des alternatives pour vraiment pouvoir vivre de son activité et le faire dans la justesse, dans la conscience et aussi avec de l'impact. Voilà, tu vois, si je peux résumer un peu le parcours jusqu'ici.

  • Speaker #0

    Ce parcours inspirant. Alors finalement, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Patricia Cyprien-Clorec, j'ai fondé l'école du coaching inclusif il y a maintenant trois ans, à l'heure où on parle, on est en septembre 2024. Et il y a huit ans, j'ai fondé Sequoia Coaching avec l'idée d'apporter plus de conscience et de connaissance de soi pour un monde qui soit un peu plus juste et aujourd'hui, je dirais pour un monde plus audacieux. C'est vraiment ce que je cherche à créer. chacun puisse être valorisé pour qui il est et pour sa façon d'être au monde et qu'il puisse avoir accès à son audace. Donc, aujourd'hui, le podcast Amal Gham, il est aussi là pour qu'on puisse faire un pas de côté, qu'on puisse réfléchir parce qu'on a tendance des fois à vouloir aller vite vers des solutions. Or, je pense que les vrais changements arrivent parce qu'on prend le temps de la réflexion. Et donc là, nous, on va partager ensemble une réflexion sur un petit... retour sur nos parcours d'entrepreneurs. Pourquoi ce sujet de l'entrepreneuriat et de l'accompagnement des entrepreneurs est cher à tes yeux ?

  • Speaker #1

    Moi, l'entrepreneuriat, en fait, ça s'est mis sur mon chemin un peu par curiosité. Tu vois, ça a été le point de départ à me dire quelque chose de différent, d'aller explorer autre chose. Et en fait, je me suis vraiment accomplie. dans ce cheminement à apprendre à devenir entrepreneur, à apprendre à me développer, à communiquer. Et donc, aujourd'hui, ça me tient énormément à cœur de pouvoir aider des néo-entrepreneurs, des jeunes entrepreneurs, ou même qui sont en cours de développement, de pérennisation, mais vraiment à faire en sorte de trouver la voie et le chemin qui leur permet de s'épanouir au niveau professionnel et qui ne vient pas, on va dire, grappiller sur la sphère. personnelle, donc vraiment sans se cramer les ailes derrière. Donc ouais, ça me tient à cœur parce que moi, ça a été une exploration, pas de tout repos. Clairement, je suis passée par différentes phases, mais aujourd'hui, je pense que ma mission, elle est là, c'est d'aider les autres. Et je crois que j'ai mis le doigt récemment sur un niveau, un cran au-dessus de ma mission, c'est que dans la vie de tous les jours, j'aime chiner, tu vois, d'aller explorer, voilà, de la seconde main, etc. Et je pense qu'aujourd'hui, ma mission, c'est d'aller dénicher et de chiner dans l'histoire et le parcours des personnes que j'accompagne des évidences qui, parfois, sont mises de côté et de leur montrer que c'est cette évidence-là qui va créer l'étincelle, qui va garder le mojo pour tout le long de leur parcours entrepreneurial. Et ça, c'est assez frais, tu vois, comme quoi on a toujours encore des déclics dans notre chemin, même après six ans d'entrepreneuriat. Mais je crois que ça vient bien résumer pourquoi ça me tient autant à cœur d'accompagner aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu es d'accord avec moi, mais finalement, ces déclics que l'on a, ce sont eux-mêmes de pures évidences. Parce que moi, ce que je dis dans cette formation que j'ai créée sur l'accompagnement des entrepreneurs, c'est qu'une formation réussie, c'est une formation où on finit sur un tout ça pour ça. C'est-à-dire qu'on est revenu à une évidence. Le but, c'est de revenir à… cette évidence qui fait qu'on va pouvoir avancer. Et ça, c'est en soi, sur ça, qu'on se rejoint énormément. De mon côté, sur l'accompagnement d'entrepreneurs, j'ai été très marquée par beaucoup d'entrepreneurs que j'ai pu accompagner en coaching, en supervision, et l'exploitation qui peut être faite de leur peur. L'exploitation qui peut être faite de leur manque de connaissances sur ce que c'est que l'entrepreneuriat. Moi, je me suis même lancée en tant qu'entrepreneur en partant de zéro, sans contact, sans famille entrepreneur, sans amis entrepreneur. Donc, je partais vraiment de zéro. Et je vois que… Mais je me suis lancée avec une forme de confiance et en étant accompagnée. Et je pense que c'est ça qui fait que finalement, je ne suis pas tombée dans l'exploitation de la peur qui peut être faite des entrepreneurs. Mais c'est ce qui me donne aujourd'hui, en fait, de l'envie d'accompagner les entrepreneurs. Parce que quand on veut entreprendre, c'est quand on est dans une quête d'être et de contribution au monde sur la base de qui on est et avec ce qu'on a apporté. Pour beaucoup, il y en a d'autres, ça va être autre chose, mais pour beaucoup, c'est ça. Et c'est sur ce point où je me suis dit, mais finalement, et c'est là où on s'était rejointes aussi dans notre échange, mais finalement, quand on regarde derrière, il y a des choses qu'on aurait aimé savoir en se lançant. Donc, qu'est-ce que toi... avec le recul,

  • Speaker #1

    tu te dis que tu aurais aimé savoir quand tu t'es lancée en tant qu'entrepreneur cette question je la trouve hyper intéressante parce qu'on se la pose pas toujours ou en tout cas vraiment avec beaucoup de recul derrière et je pense qu'aujourd'hui un des éléments que j'aurais aimé savoir au départ c'est ma capacité à écouter et suivre mon intuition ça, ça a vraiment été quelque chose que j'ai découvert sur le tas... Je ne pense pas que je me considérais comme intuitive six ans plus tôt. J'étais assez factuelle, etc. Même si je pense qu'au niveau humain, j'avais déjà, tu vois, ce feeling qui pouvait tout de suite accrocher avec une personne et où d'autres, ça l'était beaucoup moins. Et je ne mettais pas forcément des mots dessus. Et au-delà de rencontres, c'est aussi des décisions, c'est des choix, c'est des directions. Et ça, je pense que c'est quelque chose que j'aurais aimé mettre au même niveau. que la stratégie, que le côté factuel, que le côté opérationnel, de se dire aujourd'hui on a aussi notre capacité intuitive et ce qu'on ressent à se dire ok, est-ce que là je fais le bon choix ? Est-ce que ça résonne ? Est-ce que ça ne résonne pas ? Si ça ne résonne pas, quel message ça veut me transmettre derrière ? Et je trouve que ce côté instinct entrepreneurial se développe au fil de l'eau et je pense que c'est un élément qui fait partie du puzzle aussi de notre aventure. Donc je ne sais pas aussi si toi... que ce soit l'intuition ou autre chose de ce que tu aurais aimé savoir, ça résonne.

  • Speaker #0

    Ça résonne complètement. Et l'intuition, en tout cas dans mon parcours, j'ai envie de dire que c'est quelque chose que je savais, mais en fait, je ne savais pas que c'était de l'intuition. C'était vu plutôt comme quelque chose d'impulsif. Donc ce que j'aurais aimé savoir, c'est que mon impulsivité n'est pas de l'impulsivité, mais une grande connexion à mes envies, à mon intuition, à mes ressentis. Et ça m'aurait évité d'avoir cette… que ça ne m'a pas empêchée d'avancer. Même si les gens me disaient Oh, dis donc Patricia, tu fais ci, tu fais ça, c'est un peu diverti. Divertie, n'importe quoi. C'est un petit peu dispersé. Je m'étais dit à ce moment-là, peu importe, ceux qui comprendront, tant mieux. Ceux qui ne comprendront pas s'il y a la sélection naturelle. Mais tu vois, ça, c'est dans une énergie un petit peu de force, ou une énergie de me défendre, de lutter contre quelque chose. Alors que ce que j'aurais aimé savoir, c'est qu'en fait, je n'ai pas besoin de lutter. Cette énergie-là intuitive, ce n'est pas de l'impulsivité. En fait, c'est juste une très grande connexion à mes ressentis, à mes envies, à mon instinct. Et que ça, il n'y a pas plus juste pour avancer. Donc, j'ai avancé avec. Mais en le sachant, je l'aurais fait avec une autre énergie.

  • Speaker #1

    Ouais, ok. Et alors, ce que tu amènes là, je pense que ça me fait rebondir sur un de tes épisodes de podcast sur la naïveté, sur le fait du coup que souvent, la naïveté a été un peu mise à mal en se disant quelqu'un de naïf, c'est quelqu'un qui est un peu dans la lune et autres Et en fait, je pense que tout le long, j'ai cultivé des parts de naïveté et j'aurais aimé savoir que ce n'était pas un obstacle. Et qu'au final, c'est ça qui m'a permis d'aller dans des directions où pour moi, la naïveté, elle peut peut-être être liée aussi à l'intuition parce qu'on a la facilité et la capacité à aller de l'avant, à avoir cette foi en l'humain, cette foi en l'avenir, cette foi en nous, même sans avoir des éléments trifactuels qui viennent nous dire tu as le droit, tu es légitime etc. Et ça, je trouve qu'il y a un beau parallèle. dans ce que tu partages avec aussi le sentiment que la naïveté, ça a du bon et on peut en faire une force aussi.

  • Speaker #0

    Complètement. Ça a du bon, c'est même presque, j'ai envie de dire, un élément nécessaire à la réussite d'un entrepreneur qui veut innover, apporter quelque chose de nouveau. La naïveté, pour moi, c'est la base de la créativité. Pour avoir envie de créer quelque chose qui n'existe pas ou d'aller dans une direction dans laquelle les gens ne vont pas, il faut forcément être naïf. et ça on a mis tellement la connotation négative dessus que la personne naïve qui croit et qui se dit pourquoi pas, ou pourquoi pas moi se perçoit négativement alors qu'en fait il n'y a pas plus courageux dans le sens où c'est quelqu'un qui agit avec son cœur courageux c'est le cœur qui agit et finalement la naïveté pour moi au lieu d'être associée à quelque chose de faible ou de... d'un peu léger, tu vois, un peu... Il devrait plutôt être associé à une forme de force et de capacité à agir avec son cœur.

  • Speaker #1

    Ouais, et tu vois, en fait, là, je fais le parallèle avec la citation qu'on peut connaître en disant Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Et ça illustre entièrement ça. C'est cette naïveté qui a permis d'agir. Et au final, derrière, il y a des résultats sur l'impact, sur de l'épanouissement, sur de la croissance personnelle. Donc, ouais, je... En parallèle, je me fais moi-même le lien avec une citation que, on va dire, le commandé mortel a déjà entendue.

  • Speaker #0

    Bien sûr, et que j'aime beaucoup. Alors, deuxième point. Troisième point, parce que finalement, à l'adoration, j'en ai parlé. Mais est-ce qu'il y a autre chose que tu aurais aimé savoir ? Ou autre chose que tu aimerais, la matière d'aujourd'hui, aimerais donner comme tips à la matière de qui c'est mortel ?

  • Speaker #1

    Oui. Je pense que ce serait de croire à... en ma capacité de persévérance. Ça, tu vois, c'est quelque chose où je m'étais dit, de base, si je m'étais décrite uniquement que Mathilde, sans avoir eu la casquette entrepreneur, je me serais dit Ah, mais moi, je ne suis pas quelqu'un de persévérante, je ne suis pas quelqu'un de résiliente, etc. À la moindre difficulté, je peux vite, du coup, me laisser happer par le moment et me dire Zut ! Et au final, c'est vraiment quelque chose où j'ai appris à l'être. Et c'est l'entrepreneuriat qui m'a permis de cheminer vers cette résilience. Et aujourd'hui, je le dis, oui, je pense que je me suis découverte résiliente et je ne l'ai jamais autant été que grâce à l'entrepreneuriat. Donc ouais, ça c'est quelque chose où peut-être des personnes aujourd'hui qui ne se rangent pas dans ce trait de caractère, en disant non, moi c'est pas ça, et du coup qui peut-être n'osent pas se lancer dans l'entrepreneuriat en se disant il faut cette capacité et je ne pense pas l'avoir. En fait, c'est au gré de son parcours que ça se construit. Et c'est comme un muscle, en fait, quand on se rend compte, comme des sportifs qui, du coup, travaillent leur muscle. Je pense qu'aujourd'hui, j'ai un muscle, une endurance, on va dire, mentale ou résilience et persévérance qui s'est vraiment endurcie. Et même endurcie, il y a le côté un peu dur, mais au contraire, qui s'est renforcé. C'est plutôt le terme, complètement.

  • Speaker #0

    Et dans cette même idée de muscle, parce que ça me parle tellement, quand je me suis lancée, je me suis aperçue que je vivais un nombre, et je pense que ça doit être pareil pour toi, un nombre incalculable de premières fois. Des premières fois, des premières fois, des premières fois. Et je me suis dit, je développe la capacité finalement à gérer les premières fois, comme si un peu je découvrais. Le truc que j'aurais, le muscle que finalement j'avais et qui a été vraiment renforcé, mais finalement je n'avais pas conscience que je l'avais, ça aurait changé des choses de savoir que je l'avais, c'est le fait de se dire que le vide et le calme, ça crée de l'espace. Ce qui paraît être complètement synomique, mais ce que je dirais moi à ma patricette qui se lance, c'est... T'inquiète pas, parce que moi, j'ai une capacité anticipée qui est un peu trop extrême des fois. C'est le vide et l'espace qui se créent. Ça crée le vide et le calme. Ça crée une forme d'espace, espace qui est rempli de façon toujours plus juste que ce qui était là avant. Et ça, pour le coup, dans 100% des cas depuis ces huit dernières années, à chaque fois que le vide s'est installé, de fait, C'est moi qui l'ai créé. Au début, c'est des vides qu'on peut subir. Il s'est rempli de quelque chose de beaucoup plus juste ou de créativité plus juste et plus prolifique. Et aujourd'hui, j'ai poussé le truc jusqu'au bout, c'est-à-dire qu'alors que j'avais une activité hyper florissante, mais qui commençait à se vider en termes de sens et de mon envie de contribution, j'ai pour la première fois décidé de prendre en ce qui pourrait ressembler à un risque, mais que pour moi, n'en est plus un aujourd'hui, de créer ce vide. Donc en fait, je dirais à ma Patricia, tu sens qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné, ou dès que tu sens qu'il y a un vide qui se crée, c'est qu'en fait, il y a un espace qui est en train de se préparer à être rempli de façon beaucoup plus juste.

  • Speaker #1

    Et ça, ça me parle entièrement, et même le fait que tu le verbalises, je pense que ça peut être un sentiment aussi de soulagement pour les personnes qui l'entendent. Parce que, comme tu dis, en fait, souvent la première réaction qu'on va avoir, c'est le sentiment de vide. ça crée le sentiment de manque. Et le sentiment de manque vient réveiller des peurs. Donc, c'est souvent ça qui va tout de suite être la réaction machinale ou la réaction dans un premier temps. Et le fait de réussir à prendre de la hauteur, et ça, c'est sûr que c'est aussi quelque chose à développer, de savoir se dire, il y a des nouvelles portes qui vont ouvrir. On va vraiment s'élargir à de nouvelles choses plus justes, qui seront plus en résonance. Et c'est comme la nature, en fait, il y a des cycles de changements. c'est comme au final les saisons il y a des feuilles qui tombent pour finalement se régénérer à la prochaine saison donc c'est aussi de se dire que c'est cyclique et qu'on a besoin de se régénérer et donc parfois de rentrer plus dans une phase d'hibernation pour ensuite progressivement aller vers une phase où on rayonne et ouais je pense que ça peut être un vent de fraîcheur ce que t'amènes aussi sur ce sujet là tout particulièrement parce que oui cet espace de s'autoriser à l'accueillir comme quelque chose de bénéfique et ne pas se laisser happer par des peurs. Et souvent, la peur du manque peut être hyper présente, d'autant plus chez les entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Mais clairement, et tu sais, j'ai entendu, je n'ai plus de nom de la personne parce que je n'ai pas la mémoire, forcément, des noms quand je regarde des vidéos ou quoi, mais c'est un prof ou un philosophe qui parlait justement de la notion de bonheur et de manque. Ça m'a complètement fait, je ne sais pas, ça a provoqué un déclic aussi là-dessus. C'est qu'on a peur du manque. Oh ! Le bonheur est intimement lié au manque. Et finalement, en tant qu'entrepreneur, ce que ça m'a fait dire, c'est qu'en tant qu'entrepreneur, si on ne ressent plus le manque, finalement, c'est là qu'on commence à s'éteindre. Parce que c'est parce qu'il manque quelque chose à la société qu'on va générer de la créativité et avancer avec naïveté pour créer quelque chose. Le manque, en fait, plutôt que d'être notre peur la plus, presque la plus profonde, le manque qui n'est pas assez de rendez-vous dans l'agenda ou quoi, Mais en fait, le fait qu'il y ait ce manque, c'est ce qui doit, au contraire, c'est ce qui, au contraire, génère le bonheur. Et ça, c'est très, très, très paradoxal. Donc moi, j'ai vraiment écouté toute la conférence là-dessus. Et je pense qu'il y a un vrai truc à changer au niveau des entrepreneurs sur cette notion de manque. Parce que cette notion de manque, aujourd'hui, ça crée un boulevard de business à toutes les personnes qui exploitent la peur du manque. Et finalement, si on veut gagner en autonomie, si on veut finalement se lancer et oser, il faut déjà réfléchir à où est-ce qu'on en est par rapport à cette notion de manque. Est-ce qu'on est dans la peur du manque ou est-ce que la manque est quelque chose qui me booste et qui me pousse à créer des choses, qui me pousse à rencontrer des gens, qui me pousse à innover pour me trouver la réponse à ce manque ou qui est un objectif que je me mets, un jalon que je me mets comme étant quelque chose vers lequel j'avance et donc un moteur.

  • Speaker #1

    Ce sentiment de moteur, tu vois, et c'est, comme tu dis, il y a de l'ambivalence, mais au final, c'est de switcher et de vraiment changer son regard sur cette perception qu'on peut avoir et que nous renvoie la société aussi. Et tu vois, du coup, je rebondis sur peut-être une chose que j'aurais aimé savoir au départ. C'est vraiment, c'est sur l'importance de s'entourer. Alors, je pense qu'on en a déjà parlé à plusieurs reprises ensemble. Pour autant... En fait, il y a s'entourer et s'entourer. Il y a s'entourer et de se dire, on recommande d'être présent au bon endroit, d'être vu, de se montrer à des after work, etc. Moi, je ne rentre pas ça dans la catégorie s'entourer à mon sens. Pour moi, c'est vraiment de s'entourer de personnes avec qui ça connecte, avec qui ça vibre. Effectivement, on peut les rencontrer dans ces after work et se dire, OK, telle personne, vraiment, j'ai envie d'approfondir la relation, j'ai envie d'en savoir plus, etc. Et ça, on va... progressivement créer son cercle de ressources. Et ce ne sera pas forcément un futur client, ou alors ce sera peut-être X mois, X années plus tard, parce qu'on aura vraiment tissé du lien et des connexions émotionnelles avec eux. Et pour autant, au travers du partage de nos différentes expériences, la personne va peut-être à un moment clé jouer le rôle de mentor pour nous, elle va peut-être jouer le rôle de trait d'union pour nous mettre en relation avec des personnes où elle estime que vraiment on aurait des choses à partager. Et aujourd'hui, je sais que ma clé de succès, aujourd'hui, c'est de m'être entourée, d'avoir des collectifs autour de moi, d'avoir des partenaires autour de moi, d'être rassemblée auprès de personnes où oui, effectivement, c'est des personnes qui me ressemblent. Donc peut-être que parfois, ça vient moins confronter le côté à aller voir des personnes différentes. Pour autant, ces personnes me ressemblent sur un socle de valeur, mais sont différentes de par leur histoire, de par leur parcours. Et c'est là qu'on en vient au sujet de l'inclusion. Pour moi, il y a vraiment, tu vois, cette énergie à créer ensemble et qui fait qu'on avance seul, entre gros guillemets, dans son aventure entrepreneuriale, mais grâce aux autres. Et ça, vraiment, c'est une des clés que j'aurais aimé savoir, en plus des formules toutes faites de Sois présent à des afterworks Oui,

  • Speaker #0

    parce que Sois présent à des afterworks la plupart des gens pensent quoi ? C'est qu'en fait, je vais à un afterwork pour créer du business, pour créer du contact, pour networker. Et on oublie... Ce besoin que l'on a aussi d'être... C'est même pas un besoin, c'est cette condition d'être sociaux que nous sommes, avant tout. Et ça, finalement, on a trop tendance à l'oublier. Il y a un dernier point que je pense que j'aurais aimé qu'on me dise, qu'on me glisse à l'oreille, c'est Patricia, tu es une grande introvertie. Et ça, ça parle de la connaissance un peu de soi et de ce qu'on sait de soi. Savoir, en fait, je l'ai découvert, je l'ai appris maintenant, je le conçois et je le comprends évidemment que c'est juste, mais ça m'aurait évité beaucoup de choses. La première, c'est penser que je ne suis pas capable d'aller dans des événements type After Work. C'est pour ça que je rebondis sur ce que tu disais. aller dans ce type d'événements, ce n'est pas que je n'étais pas capable, ce n'est pas que je n'étais pas assez, ce n'est pas que je n'étais pas en confiance, ce n'est pas moi. Et si jamais je dois y aller en conscience de mon introversion, je me prépare, je ne me fatigue pas à aller faire comme un extraverti, rencontrer plein de gens et recharger avec plein de gens. Je vais me concentrer sur un ou deux échanges et ce sera OK. Il n'y aura pas la pensée négative qui dit que je ne suis pas capable ou que je ne fais pas assez ou que je ne fais pas si. Et puis regarde Marie-Eude, elle y arrive très bien. On ne croise pas souvent des Marie-Eude. Là, elle était là. Donc, elle y arrive très bien. On ne part pas dans ces travers-là, les travers dans lesquels j'ai pu partir longtemps. Et autre travers, c'est qu'on ne joue pas à l'extraverti sans pour autant prendre le temps de la recharge derrière. Donc, en fait, c'est subir de plein fouet, d'un point de vue énergie, forme. le fait de ne pas savoir que son mode de recharge, son mode de réflexion est en introversion. Donc ça, c'est la chose que j'aurais aimé savoir. Toi, tu as un avis sur ce point-là ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, je recoupe avec l'hypersensibilité sur le fait de se connaître et de savoir justement qu'est-ce qui nous recharge en énergie, qu'est-ce qui est énergivore pour nous. Et tu vois, de vraiment se dire que déjà, on n'a pas tous les mêmes besoins, on n'a pas tous les mêmes repères par rapport à ça. Et effectivement, ça, de se dire déjà, il n'y a pas de formule toute faite pour développer son activité, il n'y a pas non plus de formule toute faite. pour se recharger en énergie et du coup, prendre de l'énergie. Donc, ouais, moi, ça me parle beaucoup et ce côté hypersensibilité, je l'ai découvert aussi grâce à l'entrepreneuriat. C'est assez dingue, mais pour moi, c'est l'école de la vie, vraiment, parce que sûrement que si j'étais allée en entreprise, j'aurais gommé cet aspect-là. Alors, tout dépend, bien sûr, dans quelle entreprise, mais je parle dans une entreprise un peu plus classique et lambda qui... ne connaît pas forcément. C'est peut-être aussi un manque de connaissances au travers de ça. Et aujourd'hui, je me suis autorisée à l'entendre. Et je sais qu'aujourd'hui, c'est une force parce que justement, dans cette notion de savoir s'entourer, du coup, je m'entoure aussi de personnes qui sont en capacité d'écoute. Je te donne un exemple très frais. J'avais un rendez-vous la semaine dernière avec une amie entrepreneur avec qui je sais qu'on est connecté sur ces sujets-là. et vraiment une demi-heure avant je me sentais dans un état physique très faible je sais qu'avec d'autres personnes je me suis dit allez Mathilde on y va c'est pas grave tu oublies ta barre sur le front et let's go là je me suis autorisée à lui envoyer un message en disant écoute clairement là je me sens pas très bien je suis en énergie basse est-ce que c'est ok pour toi qu'on reprogramme notre échange et c'était entendu donc ouais il y a cette notion effectivement que ce soit introversion, hypersensibilité en tout cas des traits de caractère... qui nous sont propres, qui sont peut-être pas parfois perçus comme la norme, de se dire que c'est OK et qu'on peut vraiment le faire en fonction de notre fonctionnement interne, et qu'on n'est pas obligé d'être d'accord avec ce que nous demande la société et ce qui pourrait être bien perçu. En l'occurrence, moi, ce qui aurait été bien perçu de base, ça aurait été de garder le rendez-vous, mais au final, ça a été OK de reprogrammer et ce sera sûrement le meilleur tempo en temps voulu.

  • Speaker #0

    Je pense que ça, c'est la meilleure conclusion qu'on peut faire, justement, c'est de se dire que... Toutes les choses qu'on a dit qu'on aurait aimé savoir, c'est toutes ces choses qui nous auraient autorisé à être tout simplement et à avancer avec simplicité. Tu vois, le mot simplement est sorti là. C'est d'avancer simplement avec qui l'on est, ce que l'on est, la forme que l'on a, l'énergie que l'on a et le fonctionnement que l'on a. Et c'est toutes ces autorisations qu'on pourrait se donner par rapport à ça. Et si maintenant je te demandais… Ce que, on s'accroche, ce que tu ne savais pas, que tu savais, que tu as mis en œuvre, mais sans le savoir, et que maintenant avec le recul, tu te dis, bah oui, ça je l'ai fait, mais je ne savais pas que je le savais. T'as quelque chose dans ce registre-là ?

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que la première chose qui me vient, c'est de penser en dehors des sentiers battus. En fait, je ne savais pas que je savais déjà ça, mais je pense que dans mon parcours déjà... d'études, j'aimais déjà faire en dehors des normes. Alors, ça peut paraître, j'ai pas non plus fait des études qui sortaient complètement du cadre, mais par exemple, mes proches, mes amis, etc. auraient souhaité que je fasse un bac S. Je suis partie vers l'EES. Ils souhaitaient, enfin, en tout cas, tout le monde se dirigeait vers l'école de commerce, mes proches, etc. recommandaient d'aller vers une école de commerce. Moi, j'ai fait un BUT, puis un IAE. Et donc, je pense, tu vois, déjà... J'avais ce sentiment, ou peut-être à l'époque, on me mettait dans le côté, mais t'es rebelle. Du coup, c'est juste parce que c'est contre ce que font les autres. Et ce n'était pas ça, non. C'était juste, moi, je sentais qu'il y avait autre chose et que j'aime faire, du coup, out of the box, comme on dit. Donc, aujourd'hui, je sais que je sais, mais à l'époque, je ne savais pas que je le savais.

  • Speaker #0

    Tu le faisais instinctivement et tu l'as fait, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, et tu vois, aujourd'hui... Ça se matérialise. Le fait de voir la communication sous un autre angle, de parler de slow communication, d'aider l'autre à, du coup, se déployer, vivre sans des natures inappuisées, pour moi, c'est une manière d'accompagner, du coup, que ce soit à contre-courant, hors des sentiers battus. Et souvent, il y a une phrase, je crois, c'est j'aime fonctionner à contre-courant, mais jamais à contre-cœur Pour moi, je pense que ça résume. Tu vois, le... Enfin voilà, c'est de se dire, ok, on peut aller à contre-courant, mais par contre, on est toujours en phase avec son cœur. Donc, ce n'est pas dissonant. On peut vraiment fonctionner avec ces deux registres-là.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup cette phrase. Elle me touche. Tu vois, elle est venue me toucher comme une flèche. Parce que j'ai vraiment cette sensation aussi d'avancer à contre-courant, mais jamais, jamais, jamais à contre-cœur, quitte à prendre des décisions que personne ne comprend ou qui peuvent être complètement irrationnelles. Et on va dire que ça, en plus, ça a l'air... Je reprends un peu mon parcours de vie rapidement dans ma tête. C'est un peu... ce qui marque mon parcours de vie. Et quand j'ai voulu avancer à 30h trop longtemps, j'ai fini en burn-out très sévèrement. Ça me parle beaucoup.

  • Speaker #1

    Et toi alors, du coup, qu'est-ce que tu savais, mais que tu ne savais pas que tu savais ?

  • Speaker #0

    Finalement, je pense que je vais revenir à une évidence et au travail qu'on a fait ensemble, puisqu'il faut savoir que moi, j'ai travaillé avec toi pour travailler ma stratégie et puis identifier mes piliers. Il y a un mot qui est ressorti et qui vraiment m'a marquée, c'est ce mot audace, qui est en fait une évidence. On ne peut pas faire plus évident, finalement, quand on me regarde et qu'on regarde mon parcours. On ne peut pas faire plus évident, mais c'était vraiment une révélation. Et ce que je ne savais pas que je savais, c'est que j'étais audacieuse. C'est qu'au nom de mes valeurs, je suis prête à dépasser tout ce qui est censé être vrai, tout ce qui est censé être entendu par les autres. au nom de mes valeurs. C'est que ma dispersion, ce n'est pas de la dispersion, c'est une forme de curiosité, mais elle est toujours attachée à une colonne vertébrale. Et j'ai une colonne vertébrale solide qui fait que cette audace, ça a toujours été quelque chose pour venir nourrir. C'est-à-dire que moi, je pioche, je ne savais pas, mais je pioche de partout pour créer en fait une théorie, pour créer une expérience. Je crois vraiment en la multiplication des idées, des cerveaux, des théories, des formules pour créer quelque chose de juste. Et finalement, c'est ce que j'ai fait aussi dans ma vie, c'est ce que je fais quand je me fais accompagner. Aujourd'hui, ma supervision, je considère que c'est mon superviseur, que c'est aussi le travail que je fais sur mon énergie, que c'est aussi mon travail spirituel, que c'est aussi mon travail sur mon corps quand je pars en jeûne. Et tout ça... et mon écosystème. Et en fait, ce que je ne savais pas, je savais aussi, c'est que pour moi, je fonctionne toujours en écosystème. Je suis quelqu'un d'audacieux, de créatif, je cherche à comprendre. Les gens ont toujours mis ça sous la bannière c'est compliqué, il faut faire plus simple où je me pose trop de questions. Et en fait, non. Moi, je mets ça sous la bannière de la créativité, de l'audace. et l'envie d'aller plus loin et plus en profondeur, en fait, pour vraiment avoir de l'impact.

  • Speaker #1

    Alors, je te rejoins sur cette volonté d'aller en profondeur. Je pense que ça, en tout cas, moi, ça fait partie de quelque chose, d'une force d'un entrepreneur où c'est vrai qu'on pourrait se dire vois les choses en toute simplicité mais pour moi, parfois, le toute simplicité reste en surface. Donc, tu vois, il y a cette notion de oui, en toute simplicité ce côté chaleureux dans l'humain et autres, sans problème pour le vivre, et que ce soit dans le côté brut et pur de la relation. Mais ensuite, dans la construction de quelque chose, j'ai besoin d'aller en profondeur, sinon effectivement je me sens frustrée de ce côté aller en surface. Et effectivement, comme tu le partages, parfois on peut se donner l'impression de se créer des nœuds au cerveau pour aller faire plus compliqué, alors que je trouve là le fait que tu amènes la bannière... écosystème, ça montre qu'en fait, on est déjà à penser plus loin. Il y a ce côté visionnaire aussi, à se dire, ok, je vais déjà le cran au-dessus, mais pour anticiper et anticiper dans le bon sens, de dire quel impact ça aura sur d'autres choses de mon écosystème. Et pareil, je pense que ça aussi, ça peut être quelque chose qui déculpabilise des personnes qui disent, en fait, non, j'arrête, là, c'est trop compliqué, je vais à autre chose. Mais peut-être qu'au final, plutôt que se filtrer, se brider, c'est peut-être d'aller au bout de cette manière de faire et ça nous amènera peut-être derrière à la simplification d'autre chose mais tout en partant d'une phase de profondeur au départ exactement et cette phase de profondeur même si à l'école on nous

  • Speaker #0

    a expliqué que ce n'était pas ce qui était attendu que c'était intéressant mais que ce n'était pas ça mais en fait finalement pour résoudre des problèmes complexes humains parce que l'humain est complexe et pas convict complexe Pour moi, il faut rentrer dans cette complexité. Et une fois qu'on l'a comprise, qu'on a compris un bout, on ne peut pas dire qu'on a compris la complexité, c'est pas possible, qu'on a compris un tout petit bout, tout petit bout, tout petit bout, c'est d'avoir la générosité de partager avec simplicité ce qui a été compris, sans rentrer dans des termes compliqués derrière, finalement.

  • Speaker #1

    Et c'est là, toi, ton rôle aussi, tu vois, dans la vulgarisation. Le fait de vulgariser des idées complexes, de les rendre simples et accessibles aux autres. Ça fait partie aussi de la mission et de ta manière de le faire, d'aller en profondeur dans ton processus à toi pour rendre ensuite l'information accessible à d'autres.

  • Speaker #0

    Clairement. C'est important pour moi, ça fait partie de ma mission, je pense que je suis là. transmettre et chose évidente que je ne savais pas que je savais mais c'est ça je suis là pour transmettre c'est ce qui a amené toute une réflexion ces derniers mois sur le coaching la place du coaching ce qu'est le coaching et finalement j'en suis arrivée à me dire que en fait non le coaching oui c'est un outil intéressant très intéressant mais que moi ma mission ce pourquoi je suis là c'est transmettre et donner accès à la compréhension Ou les clés de la compréhension aux gens. Parce qu'à partir du moment où on peut comprendre, on peut réfléchir. Quand on peut comprendre, on peut prendre des décisions. On retrouve de l'autonomie intérieure. Quand on se comprend, alors là, ça devient extraordinaire. Même si on ne se comprendra jamais à 100%, mais quand on commence à pouvoir se comprendre un petit peu, on commence à gagner beaucoup de puissance. Et pour moi, puissance rime avec simplicité.

  • Speaker #1

    Oui. Et tu vois, en fait, il y a des citations qui me viennent, mais je trouve que ça illustre pleinement ce qu'on se dit, c'est que le savoir, c'est le pouvoir. C'est plutôt dans ce sens-là, tu vois, le savoir, c'est le pouvoir. Et en fait, pour rebondir, moi, quelque chose que je ne savais pas que je savais, c'était ce besoin continuel d'apprendre. Tu vois, j'ai été une élève très studieuse, etc., à l'école. Pour autant, l'apprendre par cœur, etc., c'était quand même quelque chose vécu dans la tension pour moi. Je le faisais parce que j'avais une capacité d'apprentissage assez conséquente. Pour autant, je suis convaincue qu'aujourd'hui, tout ce que j'ai appris, il y a des choses qui se sont complètement évaporées parce que ce n'était pas la manière pour moi d'apprendre. Aujourd'hui, je suis convaincue que même si je n'ai pas suivi X nouvelles formations tous les 3, 6 mois, ce que parfois mes clients peuvent faire, ou au final, pour moi, ça vient peut-être renouer avec une notion de manque, c'est qu'au final, on peut apprendre de plein de manières différentes aujourd'hui. Et que ce n'est pas uniquement pour une formation, pour développer son savoir-faire, tu vois, toujours, continuellement. Pour moi, c'est beaucoup plus une notion de savoir-être. Et du coup, des formations comme développer son autonomie pour entreprendre, et ensuite... tout au long des apprentissages qu'on peut faire sur notre cheminement et sur notre chemin d'entrepreneur, nos rencontres, etc. Ça, je pense que c'est quelque chose où je ne savais pas que j'étais déjà dans cette ouverture d'apprentissage et qu'il n'y a pas besoin d'avoir un diplôme à la fin pour se dire, ça y est, j'étais dans un cycle d'apprentissage. On peut le faire aussi par d'autres biais, par d'autres formats. Et oui, je trouve que ça, c'est hyper précieux.

  • Speaker #0

    Mais clairement, et en plus que tu dis là, moi, je trouve que c'est complètement désinhibant pour toutes les personnes qui, encore même à l'âge adulte, se forcent. à vouloir répondre à des standards d'apprentissage, de communication, d'entrepreneuriat qui ne les respectent pas. Et parce qu'en fait, un peu comme l'éléphant qu'on a attaché, et puis quand on le détache, il ne sort pas de la zone dans laquelle il avait accès. Finalement, je trouve qu'on est encore dans une société où beaucoup de gens fonctionnent comme ça, alors qu'ils n'ont plus la corde. Et donc, en fait, l'espace est libre. Et oui, ça me résonne beaucoup. Et toi, quand tu parlais de diplôme, c'est pareil. Ça, ça me fait rebondir sur le fait que dans ce que je ne savais pas que je savais, c'est que ma légitimité, je ne veux pas qu'elle soit reconnue par mes diplômes. Et donc, j'ai toujours travaillé. Et quand on regarde mon parcours, une des convictions que j'ai toujours eues, c'est que la seule façon d'être assez intouchable pour moi, mais tu vois, c'était encore pas dans la bonne énergie. C'était toujours dans une logique de méfiance. C'était la seule façon d'être intouchable. c'est que mon travail soit irréprochable et en fait ce que je ne savais pas que je savais c'est que au fond je fournis toujours un travail irréprochable et que j'ai plus besoin et j'ai pas besoin d'avoir peur que ce soit pas assez parce que par rapport à la moyenne de ce que les gens produisent en fait même si j'y vais à 50% de ce que je fais en termes de recherche d'orfèvrerie d'ingénierie quand je crée une formation ou un ou un coaching, je sais aujourd'hui et sans aucune prétention, je dis ça avec la plus grande froideur qu'il soit, mais que je me prends plus la tête que les trois quarts des gens qui vont faire ce même atelier en fait. Et donc en fait, c'est que je n'ai plus besoin finalement de me triturer et en fait juste maintenant avancer simplement avec le cœur et avec le contexte, avec mon énergie et faire ce qui est juste et pas faire le mieux que je peux.

  • Speaker #1

    Et souvent, en plus, tu vois, dans cette volonté de toujours faire mieux, je pense que les personnes qui nous écoutent, qui se retrouvent dans ces idées de perfectionnisme, etc., c'est souvent aussi pour chercher l'aval et l'approbation des autres, de se dire qu'on est validé par les personnes autour de nous. Alors, moi, il y a un parallèle, et je trouve que ça rejoint ce que tu dis, et tu l'amènes avec vraiment beaucoup de simplicité, justement, de le faire avec envie, etc. En fait, dans ce côté irréprochable, moi j'essaie en tout cas de tendre beaucoup plus vers l'excellence. que la perfection. Et je trouve que ça fait toute la différence. Je crois qu'il y avait une citation qui disait que le perfectionnisme, c'était la procrastination en talons aiguilles. En fait, la perfection, c'est juste la procrastination ou avec un mot un peu plus chiadé et plus élégant, mais qu'au final, ça amène à la même chose. Alors que l'excellence, c'est effectivement d'aller dans cette approche irréprochable. qu'on veut offrir aux autres, tout en étant guidé par notre cœur. Et c'est ça qui amène le processus de simplicité dans ce qu'on fait.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et dans le respect de notre réalité humaine, c'est-à-dire l'énergie que l'on a, le temps à disposition. Et finalement, si on n'a plus peur de ce que pensent autres, mais qu'on respecte qui l'on est, qu'on change le locus, l'endroit où on focaise notre attention, finalement, ça fait gagner énormément de temps et d'énergie. Marie, sur la fin, Mathilde, j'ai une dernière question. Une dernière qui serait de savoir, finalement, qu'est-ce que tu ne savais pas ? Et avec le recul, tu te dis, c'est très bien que je le savais, que je n'en ai pas été consciente. En français, là, on va passer, passer. C'est très bien, en fait, que je n'ai pas été consciente de ça ou que je n'étais pas consciente que je savais ça, parce que derrière, ça a déclenché quelque chose de...

  • Speaker #1

    positif. En fait, tu vois, c'est cette naïveté, je ne savais pas que l'entrepreneuriat c'était les montagnes russes. Et que du coup, si je l'avais su, tu vois, je me serais dit que c'était impossible et je ne l'aurais pas fait, si je prends la citation en sens inverse. Donc ouais, je pense que si j'avais su avant que bah oui, l'entrepreneuriat c'est pas lisse, et en même temps l'humain n'est pas lisse, la vie n'est pas lisse. mais je pense que ça aurait tout de suite été dans un élément où j'aurais pris peur pour ça et j'aurais pas connu tout le reste de tout ce que j'ai aujourd'hui où j'ai zéro regret et je me sens à ma place aujourd'hui donc ouais je pense que c'est ce côté là où j'y suis allée avec naïveté avec une envie et un élan du coeur et je me suis dit on verra bien alors que peut-être avec du coup du recul j'aurais maturé beaucoup plus la chose mais où c'est les peur qui aurait pris le dessus et ce côté manque où je n'avais pas encore cette notion que le manque peut créer un espace bénéfique. Donc je pense qu'avec du recul, ce serait plutôt ça.

  • Speaker #0

    Excellent.

  • Speaker #1

    Et toi, du coup ?

  • Speaker #0

    Ce que je ne savais pas... Et quelque part, c'est bien parce que c'est quelque chose que j'ai découvert et je pense qu'il me fallait le temps de l'accepter aussi et d'accepter ce type de retour. On me parle souvent du fait que je puisse être une inspiration ou dégager une forme de charisme. Là où moi, je me sens toute petite. Alors que je suis grande en taille. Pour ce qui est de la voix à chaque fois, je suis grande en taille. Je me sens toute petite. Je pense que c'est bien, que c'est quelque chose que... qui d'une n'a pas vraiment d'importance à mes yeux, et deux, dont je ne suis pas consciente, et que je n'étais pas consciente, ou je n'en étais pas consciente, parce que ça m'a toujours gardée dans une humilité totalement naturelle, une simplicité naturelle. Aujourd'hui, les gens qui veulent me parler parce que j'ai écrit le livre, ou parce qu'ils m'ont rencontrée quelque part, sont toujours étonnés en fait. Moi, quand on me demande si j'ai du temps, sauf parce que je n'en ai réellement pas, parce que je suis avec mes enfants ou je suis en train de travailler ou quoi, mais je trouve toujours du temps pour répondre à quelqu'un, à une enquête métier ou répondre à quelqu'un qui veut échanger. Et je pense que c'est bien qu'avec le temps, j'ai appris que j'avais cet impact sur les gens et que ça se soit fait avec le temps, parce qu'aujourd'hui, c'est un non-sujet pour moi, mais ça m'enlève une croyance que j'ai depuis que j'ai... j'étais petite, que j'étais hors sujet. J'étais la professionnelle hors sujet à l'école. Et on me disait toujours que c'était super intéressant ce que j'écrivais. C'est toujours intéressant, mais bon, ce n'était pas le sujet. Pourtant, je suis sûre que c'était le sujet, mais je pense qu'il était fripu. Je ne sais pas si c'est plus en... Ça m'a quand même développé cette capacité, comme on disait tout à l'heure, à aller faire les choses en profondeur et à apprendre à expliquer mon cheminement. pour rester accessible à l'autre. Et ça m'a donné beaucoup de spontanéité, de naturel et de simplicité.

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, en clôture avec le mot simplicité. Alors qu'on a évoqué avec plein d'autres choses, mais je trouve qu'il résume bien tout ce qu'on s'est dit sur qu'est-ce qu'on aurait aimé savoir, qu'est-ce qu'on savait qu'on ne savait pas et qu'est-ce que finalement c'était bien qu'on ne savait pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Comment tu voudrais conclure ?

  • Speaker #1

    Cette notion de comment construire sa réalité en toute simplicité, en restant soi. Il y a une phrase que j'ai faite récemment, un brainstorming avec des amis entrepreneurs, où ça a été une vraie expérience, où j'ai fermé les yeux, où on m'a amenée à faire un portrait sensoriel. Et je devais citer... une citation ou en tout cas un mantra qui me parlait et m'est venue quelque chose que je n'avais jamais, en tout cas distinctement évoqué de cette manière-là, mais tout de suite ce qui m'est venu, c'est être soi comme chez soi. Et en fait, ça m'a tellement... Limite, j'en ai eu des frissons quand je l'ai dit. Je crois que c'est venu révéler de l'inconscient de ce que je veux faire vivre, de ce que je souhaite vivre. Et ouais, c'est d'être ça. peu importe que ce soit l'entrepreneuriat dans son business, dans sa communication, dans sa formation dans plein de choses, mais de pouvoir être soi comme on est chez soi et je pense que toutes les deux c'est ce sur quoi on aide l'autre donc ouais j'aurais envie de clôturer comme ça j'adore et toi du coup ?

  • Speaker #0

    ça me parle beaucoup et du coup je vais compléter parce que bien évidemment là dessus on est 100% en phase et et Tout ça me fait dire que finalement, quand on se lance, le plus important, c'est garder ses yeux d'enfant, avec cette ouverture, cette naïveté, cette curiosité. Et un enfant, il a une confiance inébranlable dans le respect de son envie de s'amuser, de découvrir, de faire confiance, de créer, de jouer. Quand il a envie de défaire, il défait pour mieux refaire ou faire différemment. Et finalement, je pense que tout ce dont on parle là, ce qu'on aurait aimé savoir, c'est ce qu'on savait, mais qu'on ne savait pas qu'on savait. Et puis finalement, c'était bien qu'on ne sache pas quoi, mais qu'en fait, on reste des éternels enfants. Et être chez soi comme chez soi, être soi comme chez soi, finalement, c'est ce que fait un enfant. Et même quand il va ailleurs, on lui apprend à être pas comme chez lui, à être comme à l'école. Après, on nous apprend à être pas comme chez nous, mais comme au travail. Ce qui crée cette phrase que je déteste. Ah oui, mais moi au travail, je suis comme ça, mais à la maison, je suis comme ça. Et avec mes amis, je suis comme ça. Et je pense qu'un des luxes qu'on peut avoir aujourd'hui, c'est quand on est capable de se dire, dans ma vie professionnelle, dans ma vie personnelle, avec mes amis, je suis. Et ce qu'on peut faire avec la formation aussi entrepreneur, finalement, c'est ça. C'est que la personne qui entreprend puisse être. et faire ce qu'elle veut avec ça. Finalement, de savoir combien de zéros elle va rajouter à son chiffre d'affaires, on s'en fout. Mais savoir qu'elle va pouvoir être, agir là-dedans et développer une forme d'abondance comme ça, là oui. Oui.

  • Speaker #1

    Bon. On l'a notre clôture.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Mathilde. C'était encore une fois puissant, simple, profond.

  • Speaker #1

    Oui. Merci à toi. Merci à toi d'avoir permis cet espace. pour justement partager ça et pouvoir contribuer, on va dire, aux inspirations d'autres et à des regards éclairants. Donc, merci pour ça.

  • Speaker #0

    On se retrouve bientôt. Mathilde, tu vas animer la formation Devenir Autonome pour Entreprendre avec cette philosophie qui nous est chère pour des entrepreneurs qui souhaitent être humains, des entrepreneurs qui veulent être résolument honnêtes dans leur entrepreneuriat, mais surtout honnêtes envers eux. pour créer un projet complètement aligné et puis avancer sereinement dans ces montagnes russes parce qu'elles sont là. On ne va pas faire des discours plus curieux. Les difficultés seront là. Mais en tout cas, ce qu'on veut, c'est mettre le bon engrais pour permettre aux gens d'être eux-mêmes, comme chez eux. Parfait. Merci Mathilde.

  • Speaker #1

    Merci, à très vite Patricia.

  • Speaker #0

    À très vite.

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Description

Dans cet épisode du podcast "Amalgam", Patricia Cyprien-Cloarec reçoit Mathilde pour une conversation sincère et inspirante autour de l'entrepreneuriat. Elles partagent ce qu'elles auraient aimé savoir lorsqu'elles ont commencé, tout en explorant l'importance de l'intuition, de la naïveté, et de l'authenticité dans la création d'un projet aligné avec soi-même. Découvrez des réflexions puissantes sur le cheminement entrepreneurial, l'importance de s'entourer et d'écouter ses ressentis, pour bâtir un projet qui résonne profondément avec vos valeurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde.

  • Speaker #1

    Bonjour Patricia.

  • Speaker #0

    Merci d'être de nouveau avec nous sur le podcast pour nous partager encore une fois ta vision très humaine et décalée, mais tellement raisonnée de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Merci à toi pour l'invitation. Je suis ravie et je pense que le sujet du jour va nous animer toutes les deux et on aura sûrement de belles choses à partager aux auditeurs.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc le format d'aujourd'hui, Ce n'est pas forcément moi qui vais t'interviewer, mais on va parler un peu toutes les deux sur un sujet sur lequel on a naturellement échangé lors d'un de nos fameux échanges lorsqu'on s'est rencontrés, qui était de savoir justement ce qu'on aurait aimé savoir ou ce qu'on savait, mais qu'on ne savait pas qu'on savait lorsqu'on s'est lancé en tant qu'entrepreneur. Avant ça, pour ceux qui t'écoutent pour la première fois, il y en a peut-être pour qui c'est le cas, est-ce que tu veux bien… nous réexpliquer qui tu es, ton parcours et ce qui t'a conduit à cette vie d'entrepreneur que tu as aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Du coup, de mon côté, moi, j'ai un parcours où je me suis lancée en entrepreneur directement après mes études. Donc, je ne suis pas passée par la case entreprise en tant que salariée CDI. J'ai connu ça sous un format alternance. Et donc, de fil en aiguille, en fait, suite à l'alternance, je sentais déjà que j'avais envie d'aller toucher du doigt et explorer d'autres choses et de le faire à ma façon. Et donc, je me suis lancée. Au démarrage, j'accompagnais sur l'opérationnel dans la communication. Donc, je prêtais ma plume à d'autres entrepreneurs pour les aider à se développer. Et progressivement, au bout de quelques années, j'ai vraiment ressenti un essoufflement dans mon activité. J'étais à deux doigts. du burn-out à l'époque du Covid. Et j'ai ressenti le besoin de prendre de la hauteur avec mes clients et de vraiment les aider à faire plutôt qu'à me déléguer et qu'au final, ils soient dépendants de moi, de les responsabiliser et de les autonomiser comme on se retrouve sur ce sujet-là. Et donc aujourd'hui, je suis guide en stratégie de marque et de slow communication pour les entrepreneurs humanistes. qui souhaite se développer, qui souhaite communiquer et tout ça de le faire sans se dénaturer ni s'épuiser. Je suis passée par cette case-là de mon côté dans cette période de flou et j'ai réussi à mettre en place des alternatives pour vraiment pouvoir vivre de son activité et le faire dans la justesse, dans la conscience et aussi avec de l'impact. Voilà, tu vois, si je peux résumer un peu le parcours jusqu'ici.

  • Speaker #0

    Ce parcours inspirant. Alors finalement, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Patricia Cyprien-Clorec, j'ai fondé l'école du coaching inclusif il y a maintenant trois ans, à l'heure où on parle, on est en septembre 2024. Et il y a huit ans, j'ai fondé Sequoia Coaching avec l'idée d'apporter plus de conscience et de connaissance de soi pour un monde qui soit un peu plus juste et aujourd'hui, je dirais pour un monde plus audacieux. C'est vraiment ce que je cherche à créer. chacun puisse être valorisé pour qui il est et pour sa façon d'être au monde et qu'il puisse avoir accès à son audace. Donc, aujourd'hui, le podcast Amal Gham, il est aussi là pour qu'on puisse faire un pas de côté, qu'on puisse réfléchir parce qu'on a tendance des fois à vouloir aller vite vers des solutions. Or, je pense que les vrais changements arrivent parce qu'on prend le temps de la réflexion. Et donc là, nous, on va partager ensemble une réflexion sur un petit... retour sur nos parcours d'entrepreneurs. Pourquoi ce sujet de l'entrepreneuriat et de l'accompagnement des entrepreneurs est cher à tes yeux ?

  • Speaker #1

    Moi, l'entrepreneuriat, en fait, ça s'est mis sur mon chemin un peu par curiosité. Tu vois, ça a été le point de départ à me dire quelque chose de différent, d'aller explorer autre chose. Et en fait, je me suis vraiment accomplie. dans ce cheminement à apprendre à devenir entrepreneur, à apprendre à me développer, à communiquer. Et donc, aujourd'hui, ça me tient énormément à cœur de pouvoir aider des néo-entrepreneurs, des jeunes entrepreneurs, ou même qui sont en cours de développement, de pérennisation, mais vraiment à faire en sorte de trouver la voie et le chemin qui leur permet de s'épanouir au niveau professionnel et qui ne vient pas, on va dire, grappiller sur la sphère. personnelle, donc vraiment sans se cramer les ailes derrière. Donc ouais, ça me tient à cœur parce que moi, ça a été une exploration, pas de tout repos. Clairement, je suis passée par différentes phases, mais aujourd'hui, je pense que ma mission, elle est là, c'est d'aider les autres. Et je crois que j'ai mis le doigt récemment sur un niveau, un cran au-dessus de ma mission, c'est que dans la vie de tous les jours, j'aime chiner, tu vois, d'aller explorer, voilà, de la seconde main, etc. Et je pense qu'aujourd'hui, ma mission, c'est d'aller dénicher et de chiner dans l'histoire et le parcours des personnes que j'accompagne des évidences qui, parfois, sont mises de côté et de leur montrer que c'est cette évidence-là qui va créer l'étincelle, qui va garder le mojo pour tout le long de leur parcours entrepreneurial. Et ça, c'est assez frais, tu vois, comme quoi on a toujours encore des déclics dans notre chemin, même après six ans d'entrepreneuriat. Mais je crois que ça vient bien résumer pourquoi ça me tient autant à cœur d'accompagner aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu es d'accord avec moi, mais finalement, ces déclics que l'on a, ce sont eux-mêmes de pures évidences. Parce que moi, ce que je dis dans cette formation que j'ai créée sur l'accompagnement des entrepreneurs, c'est qu'une formation réussie, c'est une formation où on finit sur un tout ça pour ça. C'est-à-dire qu'on est revenu à une évidence. Le but, c'est de revenir à… cette évidence qui fait qu'on va pouvoir avancer. Et ça, c'est en soi, sur ça, qu'on se rejoint énormément. De mon côté, sur l'accompagnement d'entrepreneurs, j'ai été très marquée par beaucoup d'entrepreneurs que j'ai pu accompagner en coaching, en supervision, et l'exploitation qui peut être faite de leur peur. L'exploitation qui peut être faite de leur manque de connaissances sur ce que c'est que l'entrepreneuriat. Moi, je me suis même lancée en tant qu'entrepreneur en partant de zéro, sans contact, sans famille entrepreneur, sans amis entrepreneur. Donc, je partais vraiment de zéro. Et je vois que… Mais je me suis lancée avec une forme de confiance et en étant accompagnée. Et je pense que c'est ça qui fait que finalement, je ne suis pas tombée dans l'exploitation de la peur qui peut être faite des entrepreneurs. Mais c'est ce qui me donne aujourd'hui, en fait, de l'envie d'accompagner les entrepreneurs. Parce que quand on veut entreprendre, c'est quand on est dans une quête d'être et de contribution au monde sur la base de qui on est et avec ce qu'on a apporté. Pour beaucoup, il y en a d'autres, ça va être autre chose, mais pour beaucoup, c'est ça. Et c'est sur ce point où je me suis dit, mais finalement, et c'est là où on s'était rejointes aussi dans notre échange, mais finalement, quand on regarde derrière, il y a des choses qu'on aurait aimé savoir en se lançant. Donc, qu'est-ce que toi... avec le recul,

  • Speaker #1

    tu te dis que tu aurais aimé savoir quand tu t'es lancée en tant qu'entrepreneur cette question je la trouve hyper intéressante parce qu'on se la pose pas toujours ou en tout cas vraiment avec beaucoup de recul derrière et je pense qu'aujourd'hui un des éléments que j'aurais aimé savoir au départ c'est ma capacité à écouter et suivre mon intuition ça, ça a vraiment été quelque chose que j'ai découvert sur le tas... Je ne pense pas que je me considérais comme intuitive six ans plus tôt. J'étais assez factuelle, etc. Même si je pense qu'au niveau humain, j'avais déjà, tu vois, ce feeling qui pouvait tout de suite accrocher avec une personne et où d'autres, ça l'était beaucoup moins. Et je ne mettais pas forcément des mots dessus. Et au-delà de rencontres, c'est aussi des décisions, c'est des choix, c'est des directions. Et ça, je pense que c'est quelque chose que j'aurais aimé mettre au même niveau. que la stratégie, que le côté factuel, que le côté opérationnel, de se dire aujourd'hui on a aussi notre capacité intuitive et ce qu'on ressent à se dire ok, est-ce que là je fais le bon choix ? Est-ce que ça résonne ? Est-ce que ça ne résonne pas ? Si ça ne résonne pas, quel message ça veut me transmettre derrière ? Et je trouve que ce côté instinct entrepreneurial se développe au fil de l'eau et je pense que c'est un élément qui fait partie du puzzle aussi de notre aventure. Donc je ne sais pas aussi si toi... que ce soit l'intuition ou autre chose de ce que tu aurais aimé savoir, ça résonne.

  • Speaker #0

    Ça résonne complètement. Et l'intuition, en tout cas dans mon parcours, j'ai envie de dire que c'est quelque chose que je savais, mais en fait, je ne savais pas que c'était de l'intuition. C'était vu plutôt comme quelque chose d'impulsif. Donc ce que j'aurais aimé savoir, c'est que mon impulsivité n'est pas de l'impulsivité, mais une grande connexion à mes envies, à mon intuition, à mes ressentis. Et ça m'aurait évité d'avoir cette… que ça ne m'a pas empêchée d'avancer. Même si les gens me disaient Oh, dis donc Patricia, tu fais ci, tu fais ça, c'est un peu diverti. Divertie, n'importe quoi. C'est un petit peu dispersé. Je m'étais dit à ce moment-là, peu importe, ceux qui comprendront, tant mieux. Ceux qui ne comprendront pas s'il y a la sélection naturelle. Mais tu vois, ça, c'est dans une énergie un petit peu de force, ou une énergie de me défendre, de lutter contre quelque chose. Alors que ce que j'aurais aimé savoir, c'est qu'en fait, je n'ai pas besoin de lutter. Cette énergie-là intuitive, ce n'est pas de l'impulsivité. En fait, c'est juste une très grande connexion à mes ressentis, à mes envies, à mon instinct. Et que ça, il n'y a pas plus juste pour avancer. Donc, j'ai avancé avec. Mais en le sachant, je l'aurais fait avec une autre énergie.

  • Speaker #1

    Ouais, ok. Et alors, ce que tu amènes là, je pense que ça me fait rebondir sur un de tes épisodes de podcast sur la naïveté, sur le fait du coup que souvent, la naïveté a été un peu mise à mal en se disant quelqu'un de naïf, c'est quelqu'un qui est un peu dans la lune et autres Et en fait, je pense que tout le long, j'ai cultivé des parts de naïveté et j'aurais aimé savoir que ce n'était pas un obstacle. Et qu'au final, c'est ça qui m'a permis d'aller dans des directions où pour moi, la naïveté, elle peut peut-être être liée aussi à l'intuition parce qu'on a la facilité et la capacité à aller de l'avant, à avoir cette foi en l'humain, cette foi en l'avenir, cette foi en nous, même sans avoir des éléments trifactuels qui viennent nous dire tu as le droit, tu es légitime etc. Et ça, je trouve qu'il y a un beau parallèle. dans ce que tu partages avec aussi le sentiment que la naïveté, ça a du bon et on peut en faire une force aussi.

  • Speaker #0

    Complètement. Ça a du bon, c'est même presque, j'ai envie de dire, un élément nécessaire à la réussite d'un entrepreneur qui veut innover, apporter quelque chose de nouveau. La naïveté, pour moi, c'est la base de la créativité. Pour avoir envie de créer quelque chose qui n'existe pas ou d'aller dans une direction dans laquelle les gens ne vont pas, il faut forcément être naïf. et ça on a mis tellement la connotation négative dessus que la personne naïve qui croit et qui se dit pourquoi pas, ou pourquoi pas moi se perçoit négativement alors qu'en fait il n'y a pas plus courageux dans le sens où c'est quelqu'un qui agit avec son cœur courageux c'est le cœur qui agit et finalement la naïveté pour moi au lieu d'être associée à quelque chose de faible ou de... d'un peu léger, tu vois, un peu... Il devrait plutôt être associé à une forme de force et de capacité à agir avec son cœur.

  • Speaker #1

    Ouais, et tu vois, en fait, là, je fais le parallèle avec la citation qu'on peut connaître en disant Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Et ça illustre entièrement ça. C'est cette naïveté qui a permis d'agir. Et au final, derrière, il y a des résultats sur l'impact, sur de l'épanouissement, sur de la croissance personnelle. Donc, ouais, je... En parallèle, je me fais moi-même le lien avec une citation que, on va dire, le commandé mortel a déjà entendue.

  • Speaker #0

    Bien sûr, et que j'aime beaucoup. Alors, deuxième point. Troisième point, parce que finalement, à l'adoration, j'en ai parlé. Mais est-ce qu'il y a autre chose que tu aurais aimé savoir ? Ou autre chose que tu aimerais, la matière d'aujourd'hui, aimerais donner comme tips à la matière de qui c'est mortel ?

  • Speaker #1

    Oui. Je pense que ce serait de croire à... en ma capacité de persévérance. Ça, tu vois, c'est quelque chose où je m'étais dit, de base, si je m'étais décrite uniquement que Mathilde, sans avoir eu la casquette entrepreneur, je me serais dit Ah, mais moi, je ne suis pas quelqu'un de persévérante, je ne suis pas quelqu'un de résiliente, etc. À la moindre difficulté, je peux vite, du coup, me laisser happer par le moment et me dire Zut ! Et au final, c'est vraiment quelque chose où j'ai appris à l'être. Et c'est l'entrepreneuriat qui m'a permis de cheminer vers cette résilience. Et aujourd'hui, je le dis, oui, je pense que je me suis découverte résiliente et je ne l'ai jamais autant été que grâce à l'entrepreneuriat. Donc ouais, ça c'est quelque chose où peut-être des personnes aujourd'hui qui ne se rangent pas dans ce trait de caractère, en disant non, moi c'est pas ça, et du coup qui peut-être n'osent pas se lancer dans l'entrepreneuriat en se disant il faut cette capacité et je ne pense pas l'avoir. En fait, c'est au gré de son parcours que ça se construit. Et c'est comme un muscle, en fait, quand on se rend compte, comme des sportifs qui, du coup, travaillent leur muscle. Je pense qu'aujourd'hui, j'ai un muscle, une endurance, on va dire, mentale ou résilience et persévérance qui s'est vraiment endurcie. Et même endurcie, il y a le côté un peu dur, mais au contraire, qui s'est renforcé. C'est plutôt le terme, complètement.

  • Speaker #0

    Et dans cette même idée de muscle, parce que ça me parle tellement, quand je me suis lancée, je me suis aperçue que je vivais un nombre, et je pense que ça doit être pareil pour toi, un nombre incalculable de premières fois. Des premières fois, des premières fois, des premières fois. Et je me suis dit, je développe la capacité finalement à gérer les premières fois, comme si un peu je découvrais. Le truc que j'aurais, le muscle que finalement j'avais et qui a été vraiment renforcé, mais finalement je n'avais pas conscience que je l'avais, ça aurait changé des choses de savoir que je l'avais, c'est le fait de se dire que le vide et le calme, ça crée de l'espace. Ce qui paraît être complètement synomique, mais ce que je dirais moi à ma patricette qui se lance, c'est... T'inquiète pas, parce que moi, j'ai une capacité anticipée qui est un peu trop extrême des fois. C'est le vide et l'espace qui se créent. Ça crée le vide et le calme. Ça crée une forme d'espace, espace qui est rempli de façon toujours plus juste que ce qui était là avant. Et ça, pour le coup, dans 100% des cas depuis ces huit dernières années, à chaque fois que le vide s'est installé, de fait, C'est moi qui l'ai créé. Au début, c'est des vides qu'on peut subir. Il s'est rempli de quelque chose de beaucoup plus juste ou de créativité plus juste et plus prolifique. Et aujourd'hui, j'ai poussé le truc jusqu'au bout, c'est-à-dire qu'alors que j'avais une activité hyper florissante, mais qui commençait à se vider en termes de sens et de mon envie de contribution, j'ai pour la première fois décidé de prendre en ce qui pourrait ressembler à un risque, mais que pour moi, n'en est plus un aujourd'hui, de créer ce vide. Donc en fait, je dirais à ma Patricia, tu sens qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné, ou dès que tu sens qu'il y a un vide qui se crée, c'est qu'en fait, il y a un espace qui est en train de se préparer à être rempli de façon beaucoup plus juste.

  • Speaker #1

    Et ça, ça me parle entièrement, et même le fait que tu le verbalises, je pense que ça peut être un sentiment aussi de soulagement pour les personnes qui l'entendent. Parce que, comme tu dis, en fait, souvent la première réaction qu'on va avoir, c'est le sentiment de vide. ça crée le sentiment de manque. Et le sentiment de manque vient réveiller des peurs. Donc, c'est souvent ça qui va tout de suite être la réaction machinale ou la réaction dans un premier temps. Et le fait de réussir à prendre de la hauteur, et ça, c'est sûr que c'est aussi quelque chose à développer, de savoir se dire, il y a des nouvelles portes qui vont ouvrir. On va vraiment s'élargir à de nouvelles choses plus justes, qui seront plus en résonance. Et c'est comme la nature, en fait, il y a des cycles de changements. c'est comme au final les saisons il y a des feuilles qui tombent pour finalement se régénérer à la prochaine saison donc c'est aussi de se dire que c'est cyclique et qu'on a besoin de se régénérer et donc parfois de rentrer plus dans une phase d'hibernation pour ensuite progressivement aller vers une phase où on rayonne et ouais je pense que ça peut être un vent de fraîcheur ce que t'amènes aussi sur ce sujet là tout particulièrement parce que oui cet espace de s'autoriser à l'accueillir comme quelque chose de bénéfique et ne pas se laisser happer par des peurs. Et souvent, la peur du manque peut être hyper présente, d'autant plus chez les entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Mais clairement, et tu sais, j'ai entendu, je n'ai plus de nom de la personne parce que je n'ai pas la mémoire, forcément, des noms quand je regarde des vidéos ou quoi, mais c'est un prof ou un philosophe qui parlait justement de la notion de bonheur et de manque. Ça m'a complètement fait, je ne sais pas, ça a provoqué un déclic aussi là-dessus. C'est qu'on a peur du manque. Oh ! Le bonheur est intimement lié au manque. Et finalement, en tant qu'entrepreneur, ce que ça m'a fait dire, c'est qu'en tant qu'entrepreneur, si on ne ressent plus le manque, finalement, c'est là qu'on commence à s'éteindre. Parce que c'est parce qu'il manque quelque chose à la société qu'on va générer de la créativité et avancer avec naïveté pour créer quelque chose. Le manque, en fait, plutôt que d'être notre peur la plus, presque la plus profonde, le manque qui n'est pas assez de rendez-vous dans l'agenda ou quoi, Mais en fait, le fait qu'il y ait ce manque, c'est ce qui doit, au contraire, c'est ce qui, au contraire, génère le bonheur. Et ça, c'est très, très, très paradoxal. Donc moi, j'ai vraiment écouté toute la conférence là-dessus. Et je pense qu'il y a un vrai truc à changer au niveau des entrepreneurs sur cette notion de manque. Parce que cette notion de manque, aujourd'hui, ça crée un boulevard de business à toutes les personnes qui exploitent la peur du manque. Et finalement, si on veut gagner en autonomie, si on veut finalement se lancer et oser, il faut déjà réfléchir à où est-ce qu'on en est par rapport à cette notion de manque. Est-ce qu'on est dans la peur du manque ou est-ce que la manque est quelque chose qui me booste et qui me pousse à créer des choses, qui me pousse à rencontrer des gens, qui me pousse à innover pour me trouver la réponse à ce manque ou qui est un objectif que je me mets, un jalon que je me mets comme étant quelque chose vers lequel j'avance et donc un moteur.

  • Speaker #1

    Ce sentiment de moteur, tu vois, et c'est, comme tu dis, il y a de l'ambivalence, mais au final, c'est de switcher et de vraiment changer son regard sur cette perception qu'on peut avoir et que nous renvoie la société aussi. Et tu vois, du coup, je rebondis sur peut-être une chose que j'aurais aimé savoir au départ. C'est vraiment, c'est sur l'importance de s'entourer. Alors, je pense qu'on en a déjà parlé à plusieurs reprises ensemble. Pour autant... En fait, il y a s'entourer et s'entourer. Il y a s'entourer et de se dire, on recommande d'être présent au bon endroit, d'être vu, de se montrer à des after work, etc. Moi, je ne rentre pas ça dans la catégorie s'entourer à mon sens. Pour moi, c'est vraiment de s'entourer de personnes avec qui ça connecte, avec qui ça vibre. Effectivement, on peut les rencontrer dans ces after work et se dire, OK, telle personne, vraiment, j'ai envie d'approfondir la relation, j'ai envie d'en savoir plus, etc. Et ça, on va... progressivement créer son cercle de ressources. Et ce ne sera pas forcément un futur client, ou alors ce sera peut-être X mois, X années plus tard, parce qu'on aura vraiment tissé du lien et des connexions émotionnelles avec eux. Et pour autant, au travers du partage de nos différentes expériences, la personne va peut-être à un moment clé jouer le rôle de mentor pour nous, elle va peut-être jouer le rôle de trait d'union pour nous mettre en relation avec des personnes où elle estime que vraiment on aurait des choses à partager. Et aujourd'hui, je sais que ma clé de succès, aujourd'hui, c'est de m'être entourée, d'avoir des collectifs autour de moi, d'avoir des partenaires autour de moi, d'être rassemblée auprès de personnes où oui, effectivement, c'est des personnes qui me ressemblent. Donc peut-être que parfois, ça vient moins confronter le côté à aller voir des personnes différentes. Pour autant, ces personnes me ressemblent sur un socle de valeur, mais sont différentes de par leur histoire, de par leur parcours. Et c'est là qu'on en vient au sujet de l'inclusion. Pour moi, il y a vraiment, tu vois, cette énergie à créer ensemble et qui fait qu'on avance seul, entre gros guillemets, dans son aventure entrepreneuriale, mais grâce aux autres. Et ça, vraiment, c'est une des clés que j'aurais aimé savoir, en plus des formules toutes faites de Sois présent à des afterworks Oui,

  • Speaker #0

    parce que Sois présent à des afterworks la plupart des gens pensent quoi ? C'est qu'en fait, je vais à un afterwork pour créer du business, pour créer du contact, pour networker. Et on oublie... Ce besoin que l'on a aussi d'être... C'est même pas un besoin, c'est cette condition d'être sociaux que nous sommes, avant tout. Et ça, finalement, on a trop tendance à l'oublier. Il y a un dernier point que je pense que j'aurais aimé qu'on me dise, qu'on me glisse à l'oreille, c'est Patricia, tu es une grande introvertie. Et ça, ça parle de la connaissance un peu de soi et de ce qu'on sait de soi. Savoir, en fait, je l'ai découvert, je l'ai appris maintenant, je le conçois et je le comprends évidemment que c'est juste, mais ça m'aurait évité beaucoup de choses. La première, c'est penser que je ne suis pas capable d'aller dans des événements type After Work. C'est pour ça que je rebondis sur ce que tu disais. aller dans ce type d'événements, ce n'est pas que je n'étais pas capable, ce n'est pas que je n'étais pas assez, ce n'est pas que je n'étais pas en confiance, ce n'est pas moi. Et si jamais je dois y aller en conscience de mon introversion, je me prépare, je ne me fatigue pas à aller faire comme un extraverti, rencontrer plein de gens et recharger avec plein de gens. Je vais me concentrer sur un ou deux échanges et ce sera OK. Il n'y aura pas la pensée négative qui dit que je ne suis pas capable ou que je ne fais pas assez ou que je ne fais pas si. Et puis regarde Marie-Eude, elle y arrive très bien. On ne croise pas souvent des Marie-Eude. Là, elle était là. Donc, elle y arrive très bien. On ne part pas dans ces travers-là, les travers dans lesquels j'ai pu partir longtemps. Et autre travers, c'est qu'on ne joue pas à l'extraverti sans pour autant prendre le temps de la recharge derrière. Donc, en fait, c'est subir de plein fouet, d'un point de vue énergie, forme. le fait de ne pas savoir que son mode de recharge, son mode de réflexion est en introversion. Donc ça, c'est la chose que j'aurais aimé savoir. Toi, tu as un avis sur ce point-là ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, je recoupe avec l'hypersensibilité sur le fait de se connaître et de savoir justement qu'est-ce qui nous recharge en énergie, qu'est-ce qui est énergivore pour nous. Et tu vois, de vraiment se dire que déjà, on n'a pas tous les mêmes besoins, on n'a pas tous les mêmes repères par rapport à ça. Et effectivement, ça, de se dire déjà, il n'y a pas de formule toute faite pour développer son activité, il n'y a pas non plus de formule toute faite. pour se recharger en énergie et du coup, prendre de l'énergie. Donc, ouais, moi, ça me parle beaucoup et ce côté hypersensibilité, je l'ai découvert aussi grâce à l'entrepreneuriat. C'est assez dingue, mais pour moi, c'est l'école de la vie, vraiment, parce que sûrement que si j'étais allée en entreprise, j'aurais gommé cet aspect-là. Alors, tout dépend, bien sûr, dans quelle entreprise, mais je parle dans une entreprise un peu plus classique et lambda qui... ne connaît pas forcément. C'est peut-être aussi un manque de connaissances au travers de ça. Et aujourd'hui, je me suis autorisée à l'entendre. Et je sais qu'aujourd'hui, c'est une force parce que justement, dans cette notion de savoir s'entourer, du coup, je m'entoure aussi de personnes qui sont en capacité d'écoute. Je te donne un exemple très frais. J'avais un rendez-vous la semaine dernière avec une amie entrepreneur avec qui je sais qu'on est connecté sur ces sujets-là. et vraiment une demi-heure avant je me sentais dans un état physique très faible je sais qu'avec d'autres personnes je me suis dit allez Mathilde on y va c'est pas grave tu oublies ta barre sur le front et let's go là je me suis autorisée à lui envoyer un message en disant écoute clairement là je me sens pas très bien je suis en énergie basse est-ce que c'est ok pour toi qu'on reprogramme notre échange et c'était entendu donc ouais il y a cette notion effectivement que ce soit introversion, hypersensibilité en tout cas des traits de caractère... qui nous sont propres, qui sont peut-être pas parfois perçus comme la norme, de se dire que c'est OK et qu'on peut vraiment le faire en fonction de notre fonctionnement interne, et qu'on n'est pas obligé d'être d'accord avec ce que nous demande la société et ce qui pourrait être bien perçu. En l'occurrence, moi, ce qui aurait été bien perçu de base, ça aurait été de garder le rendez-vous, mais au final, ça a été OK de reprogrammer et ce sera sûrement le meilleur tempo en temps voulu.

  • Speaker #0

    Je pense que ça, c'est la meilleure conclusion qu'on peut faire, justement, c'est de se dire que... Toutes les choses qu'on a dit qu'on aurait aimé savoir, c'est toutes ces choses qui nous auraient autorisé à être tout simplement et à avancer avec simplicité. Tu vois, le mot simplement est sorti là. C'est d'avancer simplement avec qui l'on est, ce que l'on est, la forme que l'on a, l'énergie que l'on a et le fonctionnement que l'on a. Et c'est toutes ces autorisations qu'on pourrait se donner par rapport à ça. Et si maintenant je te demandais… Ce que, on s'accroche, ce que tu ne savais pas, que tu savais, que tu as mis en œuvre, mais sans le savoir, et que maintenant avec le recul, tu te dis, bah oui, ça je l'ai fait, mais je ne savais pas que je le savais. T'as quelque chose dans ce registre-là ?

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que la première chose qui me vient, c'est de penser en dehors des sentiers battus. En fait, je ne savais pas que je savais déjà ça, mais je pense que dans mon parcours déjà... d'études, j'aimais déjà faire en dehors des normes. Alors, ça peut paraître, j'ai pas non plus fait des études qui sortaient complètement du cadre, mais par exemple, mes proches, mes amis, etc. auraient souhaité que je fasse un bac S. Je suis partie vers l'EES. Ils souhaitaient, enfin, en tout cas, tout le monde se dirigeait vers l'école de commerce, mes proches, etc. recommandaient d'aller vers une école de commerce. Moi, j'ai fait un BUT, puis un IAE. Et donc, je pense, tu vois, déjà... J'avais ce sentiment, ou peut-être à l'époque, on me mettait dans le côté, mais t'es rebelle. Du coup, c'est juste parce que c'est contre ce que font les autres. Et ce n'était pas ça, non. C'était juste, moi, je sentais qu'il y avait autre chose et que j'aime faire, du coup, out of the box, comme on dit. Donc, aujourd'hui, je sais que je sais, mais à l'époque, je ne savais pas que je le savais.

  • Speaker #0

    Tu le faisais instinctivement et tu l'as fait, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, et tu vois, aujourd'hui... Ça se matérialise. Le fait de voir la communication sous un autre angle, de parler de slow communication, d'aider l'autre à, du coup, se déployer, vivre sans des natures inappuisées, pour moi, c'est une manière d'accompagner, du coup, que ce soit à contre-courant, hors des sentiers battus. Et souvent, il y a une phrase, je crois, c'est j'aime fonctionner à contre-courant, mais jamais à contre-cœur Pour moi, je pense que ça résume. Tu vois, le... Enfin voilà, c'est de se dire, ok, on peut aller à contre-courant, mais par contre, on est toujours en phase avec son cœur. Donc, ce n'est pas dissonant. On peut vraiment fonctionner avec ces deux registres-là.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup cette phrase. Elle me touche. Tu vois, elle est venue me toucher comme une flèche. Parce que j'ai vraiment cette sensation aussi d'avancer à contre-courant, mais jamais, jamais, jamais à contre-cœur, quitte à prendre des décisions que personne ne comprend ou qui peuvent être complètement irrationnelles. Et on va dire que ça, en plus, ça a l'air... Je reprends un peu mon parcours de vie rapidement dans ma tête. C'est un peu... ce qui marque mon parcours de vie. Et quand j'ai voulu avancer à 30h trop longtemps, j'ai fini en burn-out très sévèrement. Ça me parle beaucoup.

  • Speaker #1

    Et toi alors, du coup, qu'est-ce que tu savais, mais que tu ne savais pas que tu savais ?

  • Speaker #0

    Finalement, je pense que je vais revenir à une évidence et au travail qu'on a fait ensemble, puisqu'il faut savoir que moi, j'ai travaillé avec toi pour travailler ma stratégie et puis identifier mes piliers. Il y a un mot qui est ressorti et qui vraiment m'a marquée, c'est ce mot audace, qui est en fait une évidence. On ne peut pas faire plus évident, finalement, quand on me regarde et qu'on regarde mon parcours. On ne peut pas faire plus évident, mais c'était vraiment une révélation. Et ce que je ne savais pas que je savais, c'est que j'étais audacieuse. C'est qu'au nom de mes valeurs, je suis prête à dépasser tout ce qui est censé être vrai, tout ce qui est censé être entendu par les autres. au nom de mes valeurs. C'est que ma dispersion, ce n'est pas de la dispersion, c'est une forme de curiosité, mais elle est toujours attachée à une colonne vertébrale. Et j'ai une colonne vertébrale solide qui fait que cette audace, ça a toujours été quelque chose pour venir nourrir. C'est-à-dire que moi, je pioche, je ne savais pas, mais je pioche de partout pour créer en fait une théorie, pour créer une expérience. Je crois vraiment en la multiplication des idées, des cerveaux, des théories, des formules pour créer quelque chose de juste. Et finalement, c'est ce que j'ai fait aussi dans ma vie, c'est ce que je fais quand je me fais accompagner. Aujourd'hui, ma supervision, je considère que c'est mon superviseur, que c'est aussi le travail que je fais sur mon énergie, que c'est aussi mon travail spirituel, que c'est aussi mon travail sur mon corps quand je pars en jeûne. Et tout ça... et mon écosystème. Et en fait, ce que je ne savais pas, je savais aussi, c'est que pour moi, je fonctionne toujours en écosystème. Je suis quelqu'un d'audacieux, de créatif, je cherche à comprendre. Les gens ont toujours mis ça sous la bannière c'est compliqué, il faut faire plus simple où je me pose trop de questions. Et en fait, non. Moi, je mets ça sous la bannière de la créativité, de l'audace. et l'envie d'aller plus loin et plus en profondeur, en fait, pour vraiment avoir de l'impact.

  • Speaker #1

    Alors, je te rejoins sur cette volonté d'aller en profondeur. Je pense que ça, en tout cas, moi, ça fait partie de quelque chose, d'une force d'un entrepreneur où c'est vrai qu'on pourrait se dire vois les choses en toute simplicité mais pour moi, parfois, le toute simplicité reste en surface. Donc, tu vois, il y a cette notion de oui, en toute simplicité ce côté chaleureux dans l'humain et autres, sans problème pour le vivre, et que ce soit dans le côté brut et pur de la relation. Mais ensuite, dans la construction de quelque chose, j'ai besoin d'aller en profondeur, sinon effectivement je me sens frustrée de ce côté aller en surface. Et effectivement, comme tu le partages, parfois on peut se donner l'impression de se créer des nœuds au cerveau pour aller faire plus compliqué, alors que je trouve là le fait que tu amènes la bannière... écosystème, ça montre qu'en fait, on est déjà à penser plus loin. Il y a ce côté visionnaire aussi, à se dire, ok, je vais déjà le cran au-dessus, mais pour anticiper et anticiper dans le bon sens, de dire quel impact ça aura sur d'autres choses de mon écosystème. Et pareil, je pense que ça aussi, ça peut être quelque chose qui déculpabilise des personnes qui disent, en fait, non, j'arrête, là, c'est trop compliqué, je vais à autre chose. Mais peut-être qu'au final, plutôt que se filtrer, se brider, c'est peut-être d'aller au bout de cette manière de faire et ça nous amènera peut-être derrière à la simplification d'autre chose mais tout en partant d'une phase de profondeur au départ exactement et cette phase de profondeur même si à l'école on nous

  • Speaker #0

    a expliqué que ce n'était pas ce qui était attendu que c'était intéressant mais que ce n'était pas ça mais en fait finalement pour résoudre des problèmes complexes humains parce que l'humain est complexe et pas convict complexe Pour moi, il faut rentrer dans cette complexité. Et une fois qu'on l'a comprise, qu'on a compris un bout, on ne peut pas dire qu'on a compris la complexité, c'est pas possible, qu'on a compris un tout petit bout, tout petit bout, tout petit bout, c'est d'avoir la générosité de partager avec simplicité ce qui a été compris, sans rentrer dans des termes compliqués derrière, finalement.

  • Speaker #1

    Et c'est là, toi, ton rôle aussi, tu vois, dans la vulgarisation. Le fait de vulgariser des idées complexes, de les rendre simples et accessibles aux autres. Ça fait partie aussi de la mission et de ta manière de le faire, d'aller en profondeur dans ton processus à toi pour rendre ensuite l'information accessible à d'autres.

  • Speaker #0

    Clairement. C'est important pour moi, ça fait partie de ma mission, je pense que je suis là. transmettre et chose évidente que je ne savais pas que je savais mais c'est ça je suis là pour transmettre c'est ce qui a amené toute une réflexion ces derniers mois sur le coaching la place du coaching ce qu'est le coaching et finalement j'en suis arrivée à me dire que en fait non le coaching oui c'est un outil intéressant très intéressant mais que moi ma mission ce pourquoi je suis là c'est transmettre et donner accès à la compréhension Ou les clés de la compréhension aux gens. Parce qu'à partir du moment où on peut comprendre, on peut réfléchir. Quand on peut comprendre, on peut prendre des décisions. On retrouve de l'autonomie intérieure. Quand on se comprend, alors là, ça devient extraordinaire. Même si on ne se comprendra jamais à 100%, mais quand on commence à pouvoir se comprendre un petit peu, on commence à gagner beaucoup de puissance. Et pour moi, puissance rime avec simplicité.

  • Speaker #1

    Oui. Et tu vois, en fait, il y a des citations qui me viennent, mais je trouve que ça illustre pleinement ce qu'on se dit, c'est que le savoir, c'est le pouvoir. C'est plutôt dans ce sens-là, tu vois, le savoir, c'est le pouvoir. Et en fait, pour rebondir, moi, quelque chose que je ne savais pas que je savais, c'était ce besoin continuel d'apprendre. Tu vois, j'ai été une élève très studieuse, etc., à l'école. Pour autant, l'apprendre par cœur, etc., c'était quand même quelque chose vécu dans la tension pour moi. Je le faisais parce que j'avais une capacité d'apprentissage assez conséquente. Pour autant, je suis convaincue qu'aujourd'hui, tout ce que j'ai appris, il y a des choses qui se sont complètement évaporées parce que ce n'était pas la manière pour moi d'apprendre. Aujourd'hui, je suis convaincue que même si je n'ai pas suivi X nouvelles formations tous les 3, 6 mois, ce que parfois mes clients peuvent faire, ou au final, pour moi, ça vient peut-être renouer avec une notion de manque, c'est qu'au final, on peut apprendre de plein de manières différentes aujourd'hui. Et que ce n'est pas uniquement pour une formation, pour développer son savoir-faire, tu vois, toujours, continuellement. Pour moi, c'est beaucoup plus une notion de savoir-être. Et du coup, des formations comme développer son autonomie pour entreprendre, et ensuite... tout au long des apprentissages qu'on peut faire sur notre cheminement et sur notre chemin d'entrepreneur, nos rencontres, etc. Ça, je pense que c'est quelque chose où je ne savais pas que j'étais déjà dans cette ouverture d'apprentissage et qu'il n'y a pas besoin d'avoir un diplôme à la fin pour se dire, ça y est, j'étais dans un cycle d'apprentissage. On peut le faire aussi par d'autres biais, par d'autres formats. Et oui, je trouve que ça, c'est hyper précieux.

  • Speaker #0

    Mais clairement, et en plus que tu dis là, moi, je trouve que c'est complètement désinhibant pour toutes les personnes qui, encore même à l'âge adulte, se forcent. à vouloir répondre à des standards d'apprentissage, de communication, d'entrepreneuriat qui ne les respectent pas. Et parce qu'en fait, un peu comme l'éléphant qu'on a attaché, et puis quand on le détache, il ne sort pas de la zone dans laquelle il avait accès. Finalement, je trouve qu'on est encore dans une société où beaucoup de gens fonctionnent comme ça, alors qu'ils n'ont plus la corde. Et donc, en fait, l'espace est libre. Et oui, ça me résonne beaucoup. Et toi, quand tu parlais de diplôme, c'est pareil. Ça, ça me fait rebondir sur le fait que dans ce que je ne savais pas que je savais, c'est que ma légitimité, je ne veux pas qu'elle soit reconnue par mes diplômes. Et donc, j'ai toujours travaillé. Et quand on regarde mon parcours, une des convictions que j'ai toujours eues, c'est que la seule façon d'être assez intouchable pour moi, mais tu vois, c'était encore pas dans la bonne énergie. C'était toujours dans une logique de méfiance. C'était la seule façon d'être intouchable. c'est que mon travail soit irréprochable et en fait ce que je ne savais pas que je savais c'est que au fond je fournis toujours un travail irréprochable et que j'ai plus besoin et j'ai pas besoin d'avoir peur que ce soit pas assez parce que par rapport à la moyenne de ce que les gens produisent en fait même si j'y vais à 50% de ce que je fais en termes de recherche d'orfèvrerie d'ingénierie quand je crée une formation ou un ou un coaching, je sais aujourd'hui et sans aucune prétention, je dis ça avec la plus grande froideur qu'il soit, mais que je me prends plus la tête que les trois quarts des gens qui vont faire ce même atelier en fait. Et donc en fait, c'est que je n'ai plus besoin finalement de me triturer et en fait juste maintenant avancer simplement avec le cœur et avec le contexte, avec mon énergie et faire ce qui est juste et pas faire le mieux que je peux.

  • Speaker #1

    Et souvent, en plus, tu vois, dans cette volonté de toujours faire mieux, je pense que les personnes qui nous écoutent, qui se retrouvent dans ces idées de perfectionnisme, etc., c'est souvent aussi pour chercher l'aval et l'approbation des autres, de se dire qu'on est validé par les personnes autour de nous. Alors, moi, il y a un parallèle, et je trouve que ça rejoint ce que tu dis, et tu l'amènes avec vraiment beaucoup de simplicité, justement, de le faire avec envie, etc. En fait, dans ce côté irréprochable, moi j'essaie en tout cas de tendre beaucoup plus vers l'excellence. que la perfection. Et je trouve que ça fait toute la différence. Je crois qu'il y avait une citation qui disait que le perfectionnisme, c'était la procrastination en talons aiguilles. En fait, la perfection, c'est juste la procrastination ou avec un mot un peu plus chiadé et plus élégant, mais qu'au final, ça amène à la même chose. Alors que l'excellence, c'est effectivement d'aller dans cette approche irréprochable. qu'on veut offrir aux autres, tout en étant guidé par notre cœur. Et c'est ça qui amène le processus de simplicité dans ce qu'on fait.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et dans le respect de notre réalité humaine, c'est-à-dire l'énergie que l'on a, le temps à disposition. Et finalement, si on n'a plus peur de ce que pensent autres, mais qu'on respecte qui l'on est, qu'on change le locus, l'endroit où on focaise notre attention, finalement, ça fait gagner énormément de temps et d'énergie. Marie, sur la fin, Mathilde, j'ai une dernière question. Une dernière qui serait de savoir, finalement, qu'est-ce que tu ne savais pas ? Et avec le recul, tu te dis, c'est très bien que je le savais, que je n'en ai pas été consciente. En français, là, on va passer, passer. C'est très bien, en fait, que je n'ai pas été consciente de ça ou que je n'étais pas consciente que je savais ça, parce que derrière, ça a déclenché quelque chose de...

  • Speaker #1

    positif. En fait, tu vois, c'est cette naïveté, je ne savais pas que l'entrepreneuriat c'était les montagnes russes. Et que du coup, si je l'avais su, tu vois, je me serais dit que c'était impossible et je ne l'aurais pas fait, si je prends la citation en sens inverse. Donc ouais, je pense que si j'avais su avant que bah oui, l'entrepreneuriat c'est pas lisse, et en même temps l'humain n'est pas lisse, la vie n'est pas lisse. mais je pense que ça aurait tout de suite été dans un élément où j'aurais pris peur pour ça et j'aurais pas connu tout le reste de tout ce que j'ai aujourd'hui où j'ai zéro regret et je me sens à ma place aujourd'hui donc ouais je pense que c'est ce côté là où j'y suis allée avec naïveté avec une envie et un élan du coeur et je me suis dit on verra bien alors que peut-être avec du coup du recul j'aurais maturé beaucoup plus la chose mais où c'est les peur qui aurait pris le dessus et ce côté manque où je n'avais pas encore cette notion que le manque peut créer un espace bénéfique. Donc je pense qu'avec du recul, ce serait plutôt ça.

  • Speaker #0

    Excellent.

  • Speaker #1

    Et toi, du coup ?

  • Speaker #0

    Ce que je ne savais pas... Et quelque part, c'est bien parce que c'est quelque chose que j'ai découvert et je pense qu'il me fallait le temps de l'accepter aussi et d'accepter ce type de retour. On me parle souvent du fait que je puisse être une inspiration ou dégager une forme de charisme. Là où moi, je me sens toute petite. Alors que je suis grande en taille. Pour ce qui est de la voix à chaque fois, je suis grande en taille. Je me sens toute petite. Je pense que c'est bien, que c'est quelque chose que... qui d'une n'a pas vraiment d'importance à mes yeux, et deux, dont je ne suis pas consciente, et que je n'étais pas consciente, ou je n'en étais pas consciente, parce que ça m'a toujours gardée dans une humilité totalement naturelle, une simplicité naturelle. Aujourd'hui, les gens qui veulent me parler parce que j'ai écrit le livre, ou parce qu'ils m'ont rencontrée quelque part, sont toujours étonnés en fait. Moi, quand on me demande si j'ai du temps, sauf parce que je n'en ai réellement pas, parce que je suis avec mes enfants ou je suis en train de travailler ou quoi, mais je trouve toujours du temps pour répondre à quelqu'un, à une enquête métier ou répondre à quelqu'un qui veut échanger. Et je pense que c'est bien qu'avec le temps, j'ai appris que j'avais cet impact sur les gens et que ça se soit fait avec le temps, parce qu'aujourd'hui, c'est un non-sujet pour moi, mais ça m'enlève une croyance que j'ai depuis que j'ai... j'étais petite, que j'étais hors sujet. J'étais la professionnelle hors sujet à l'école. Et on me disait toujours que c'était super intéressant ce que j'écrivais. C'est toujours intéressant, mais bon, ce n'était pas le sujet. Pourtant, je suis sûre que c'était le sujet, mais je pense qu'il était fripu. Je ne sais pas si c'est plus en... Ça m'a quand même développé cette capacité, comme on disait tout à l'heure, à aller faire les choses en profondeur et à apprendre à expliquer mon cheminement. pour rester accessible à l'autre. Et ça m'a donné beaucoup de spontanéité, de naturel et de simplicité.

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, en clôture avec le mot simplicité. Alors qu'on a évoqué avec plein d'autres choses, mais je trouve qu'il résume bien tout ce qu'on s'est dit sur qu'est-ce qu'on aurait aimé savoir, qu'est-ce qu'on savait qu'on ne savait pas et qu'est-ce que finalement c'était bien qu'on ne savait pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Comment tu voudrais conclure ?

  • Speaker #1

    Cette notion de comment construire sa réalité en toute simplicité, en restant soi. Il y a une phrase que j'ai faite récemment, un brainstorming avec des amis entrepreneurs, où ça a été une vraie expérience, où j'ai fermé les yeux, où on m'a amenée à faire un portrait sensoriel. Et je devais citer... une citation ou en tout cas un mantra qui me parlait et m'est venue quelque chose que je n'avais jamais, en tout cas distinctement évoqué de cette manière-là, mais tout de suite ce qui m'est venu, c'est être soi comme chez soi. Et en fait, ça m'a tellement... Limite, j'en ai eu des frissons quand je l'ai dit. Je crois que c'est venu révéler de l'inconscient de ce que je veux faire vivre, de ce que je souhaite vivre. Et ouais, c'est d'être ça. peu importe que ce soit l'entrepreneuriat dans son business, dans sa communication, dans sa formation dans plein de choses, mais de pouvoir être soi comme on est chez soi et je pense que toutes les deux c'est ce sur quoi on aide l'autre donc ouais j'aurais envie de clôturer comme ça j'adore et toi du coup ?

  • Speaker #0

    ça me parle beaucoup et du coup je vais compléter parce que bien évidemment là dessus on est 100% en phase et et Tout ça me fait dire que finalement, quand on se lance, le plus important, c'est garder ses yeux d'enfant, avec cette ouverture, cette naïveté, cette curiosité. Et un enfant, il a une confiance inébranlable dans le respect de son envie de s'amuser, de découvrir, de faire confiance, de créer, de jouer. Quand il a envie de défaire, il défait pour mieux refaire ou faire différemment. Et finalement, je pense que tout ce dont on parle là, ce qu'on aurait aimé savoir, c'est ce qu'on savait, mais qu'on ne savait pas qu'on savait. Et puis finalement, c'était bien qu'on ne sache pas quoi, mais qu'en fait, on reste des éternels enfants. Et être chez soi comme chez soi, être soi comme chez soi, finalement, c'est ce que fait un enfant. Et même quand il va ailleurs, on lui apprend à être pas comme chez lui, à être comme à l'école. Après, on nous apprend à être pas comme chez nous, mais comme au travail. Ce qui crée cette phrase que je déteste. Ah oui, mais moi au travail, je suis comme ça, mais à la maison, je suis comme ça. Et avec mes amis, je suis comme ça. Et je pense qu'un des luxes qu'on peut avoir aujourd'hui, c'est quand on est capable de se dire, dans ma vie professionnelle, dans ma vie personnelle, avec mes amis, je suis. Et ce qu'on peut faire avec la formation aussi entrepreneur, finalement, c'est ça. C'est que la personne qui entreprend puisse être. et faire ce qu'elle veut avec ça. Finalement, de savoir combien de zéros elle va rajouter à son chiffre d'affaires, on s'en fout. Mais savoir qu'elle va pouvoir être, agir là-dedans et développer une forme d'abondance comme ça, là oui. Oui.

  • Speaker #1

    Bon. On l'a notre clôture.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Mathilde. C'était encore une fois puissant, simple, profond.

  • Speaker #1

    Oui. Merci à toi. Merci à toi d'avoir permis cet espace. pour justement partager ça et pouvoir contribuer, on va dire, aux inspirations d'autres et à des regards éclairants. Donc, merci pour ça.

  • Speaker #0

    On se retrouve bientôt. Mathilde, tu vas animer la formation Devenir Autonome pour Entreprendre avec cette philosophie qui nous est chère pour des entrepreneurs qui souhaitent être humains, des entrepreneurs qui veulent être résolument honnêtes dans leur entrepreneuriat, mais surtout honnêtes envers eux. pour créer un projet complètement aligné et puis avancer sereinement dans ces montagnes russes parce qu'elles sont là. On ne va pas faire des discours plus curieux. Les difficultés seront là. Mais en tout cas, ce qu'on veut, c'est mettre le bon engrais pour permettre aux gens d'être eux-mêmes, comme chez eux. Parfait. Merci Mathilde.

  • Speaker #1

    Merci, à très vite Patricia.

  • Speaker #0

    À très vite.

Description

Dans cet épisode du podcast "Amalgam", Patricia Cyprien-Cloarec reçoit Mathilde pour une conversation sincère et inspirante autour de l'entrepreneuriat. Elles partagent ce qu'elles auraient aimé savoir lorsqu'elles ont commencé, tout en explorant l'importance de l'intuition, de la naïveté, et de l'authenticité dans la création d'un projet aligné avec soi-même. Découvrez des réflexions puissantes sur le cheminement entrepreneurial, l'importance de s'entourer et d'écouter ses ressentis, pour bâtir un projet qui résonne profondément avec vos valeurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde.

  • Speaker #1

    Bonjour Patricia.

  • Speaker #0

    Merci d'être de nouveau avec nous sur le podcast pour nous partager encore une fois ta vision très humaine et décalée, mais tellement raisonnée de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Merci à toi pour l'invitation. Je suis ravie et je pense que le sujet du jour va nous animer toutes les deux et on aura sûrement de belles choses à partager aux auditeurs.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc le format d'aujourd'hui, Ce n'est pas forcément moi qui vais t'interviewer, mais on va parler un peu toutes les deux sur un sujet sur lequel on a naturellement échangé lors d'un de nos fameux échanges lorsqu'on s'est rencontrés, qui était de savoir justement ce qu'on aurait aimé savoir ou ce qu'on savait, mais qu'on ne savait pas qu'on savait lorsqu'on s'est lancé en tant qu'entrepreneur. Avant ça, pour ceux qui t'écoutent pour la première fois, il y en a peut-être pour qui c'est le cas, est-ce que tu veux bien… nous réexpliquer qui tu es, ton parcours et ce qui t'a conduit à cette vie d'entrepreneur que tu as aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Du coup, de mon côté, moi, j'ai un parcours où je me suis lancée en entrepreneur directement après mes études. Donc, je ne suis pas passée par la case entreprise en tant que salariée CDI. J'ai connu ça sous un format alternance. Et donc, de fil en aiguille, en fait, suite à l'alternance, je sentais déjà que j'avais envie d'aller toucher du doigt et explorer d'autres choses et de le faire à ma façon. Et donc, je me suis lancée. Au démarrage, j'accompagnais sur l'opérationnel dans la communication. Donc, je prêtais ma plume à d'autres entrepreneurs pour les aider à se développer. Et progressivement, au bout de quelques années, j'ai vraiment ressenti un essoufflement dans mon activité. J'étais à deux doigts. du burn-out à l'époque du Covid. Et j'ai ressenti le besoin de prendre de la hauteur avec mes clients et de vraiment les aider à faire plutôt qu'à me déléguer et qu'au final, ils soient dépendants de moi, de les responsabiliser et de les autonomiser comme on se retrouve sur ce sujet-là. Et donc aujourd'hui, je suis guide en stratégie de marque et de slow communication pour les entrepreneurs humanistes. qui souhaite se développer, qui souhaite communiquer et tout ça de le faire sans se dénaturer ni s'épuiser. Je suis passée par cette case-là de mon côté dans cette période de flou et j'ai réussi à mettre en place des alternatives pour vraiment pouvoir vivre de son activité et le faire dans la justesse, dans la conscience et aussi avec de l'impact. Voilà, tu vois, si je peux résumer un peu le parcours jusqu'ici.

  • Speaker #0

    Ce parcours inspirant. Alors finalement, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Patricia Cyprien-Clorec, j'ai fondé l'école du coaching inclusif il y a maintenant trois ans, à l'heure où on parle, on est en septembre 2024. Et il y a huit ans, j'ai fondé Sequoia Coaching avec l'idée d'apporter plus de conscience et de connaissance de soi pour un monde qui soit un peu plus juste et aujourd'hui, je dirais pour un monde plus audacieux. C'est vraiment ce que je cherche à créer. chacun puisse être valorisé pour qui il est et pour sa façon d'être au monde et qu'il puisse avoir accès à son audace. Donc, aujourd'hui, le podcast Amal Gham, il est aussi là pour qu'on puisse faire un pas de côté, qu'on puisse réfléchir parce qu'on a tendance des fois à vouloir aller vite vers des solutions. Or, je pense que les vrais changements arrivent parce qu'on prend le temps de la réflexion. Et donc là, nous, on va partager ensemble une réflexion sur un petit... retour sur nos parcours d'entrepreneurs. Pourquoi ce sujet de l'entrepreneuriat et de l'accompagnement des entrepreneurs est cher à tes yeux ?

  • Speaker #1

    Moi, l'entrepreneuriat, en fait, ça s'est mis sur mon chemin un peu par curiosité. Tu vois, ça a été le point de départ à me dire quelque chose de différent, d'aller explorer autre chose. Et en fait, je me suis vraiment accomplie. dans ce cheminement à apprendre à devenir entrepreneur, à apprendre à me développer, à communiquer. Et donc, aujourd'hui, ça me tient énormément à cœur de pouvoir aider des néo-entrepreneurs, des jeunes entrepreneurs, ou même qui sont en cours de développement, de pérennisation, mais vraiment à faire en sorte de trouver la voie et le chemin qui leur permet de s'épanouir au niveau professionnel et qui ne vient pas, on va dire, grappiller sur la sphère. personnelle, donc vraiment sans se cramer les ailes derrière. Donc ouais, ça me tient à cœur parce que moi, ça a été une exploration, pas de tout repos. Clairement, je suis passée par différentes phases, mais aujourd'hui, je pense que ma mission, elle est là, c'est d'aider les autres. Et je crois que j'ai mis le doigt récemment sur un niveau, un cran au-dessus de ma mission, c'est que dans la vie de tous les jours, j'aime chiner, tu vois, d'aller explorer, voilà, de la seconde main, etc. Et je pense qu'aujourd'hui, ma mission, c'est d'aller dénicher et de chiner dans l'histoire et le parcours des personnes que j'accompagne des évidences qui, parfois, sont mises de côté et de leur montrer que c'est cette évidence-là qui va créer l'étincelle, qui va garder le mojo pour tout le long de leur parcours entrepreneurial. Et ça, c'est assez frais, tu vois, comme quoi on a toujours encore des déclics dans notre chemin, même après six ans d'entrepreneuriat. Mais je crois que ça vient bien résumer pourquoi ça me tient autant à cœur d'accompagner aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu es d'accord avec moi, mais finalement, ces déclics que l'on a, ce sont eux-mêmes de pures évidences. Parce que moi, ce que je dis dans cette formation que j'ai créée sur l'accompagnement des entrepreneurs, c'est qu'une formation réussie, c'est une formation où on finit sur un tout ça pour ça. C'est-à-dire qu'on est revenu à une évidence. Le but, c'est de revenir à… cette évidence qui fait qu'on va pouvoir avancer. Et ça, c'est en soi, sur ça, qu'on se rejoint énormément. De mon côté, sur l'accompagnement d'entrepreneurs, j'ai été très marquée par beaucoup d'entrepreneurs que j'ai pu accompagner en coaching, en supervision, et l'exploitation qui peut être faite de leur peur. L'exploitation qui peut être faite de leur manque de connaissances sur ce que c'est que l'entrepreneuriat. Moi, je me suis même lancée en tant qu'entrepreneur en partant de zéro, sans contact, sans famille entrepreneur, sans amis entrepreneur. Donc, je partais vraiment de zéro. Et je vois que… Mais je me suis lancée avec une forme de confiance et en étant accompagnée. Et je pense que c'est ça qui fait que finalement, je ne suis pas tombée dans l'exploitation de la peur qui peut être faite des entrepreneurs. Mais c'est ce qui me donne aujourd'hui, en fait, de l'envie d'accompagner les entrepreneurs. Parce que quand on veut entreprendre, c'est quand on est dans une quête d'être et de contribution au monde sur la base de qui on est et avec ce qu'on a apporté. Pour beaucoup, il y en a d'autres, ça va être autre chose, mais pour beaucoup, c'est ça. Et c'est sur ce point où je me suis dit, mais finalement, et c'est là où on s'était rejointes aussi dans notre échange, mais finalement, quand on regarde derrière, il y a des choses qu'on aurait aimé savoir en se lançant. Donc, qu'est-ce que toi... avec le recul,

  • Speaker #1

    tu te dis que tu aurais aimé savoir quand tu t'es lancée en tant qu'entrepreneur cette question je la trouve hyper intéressante parce qu'on se la pose pas toujours ou en tout cas vraiment avec beaucoup de recul derrière et je pense qu'aujourd'hui un des éléments que j'aurais aimé savoir au départ c'est ma capacité à écouter et suivre mon intuition ça, ça a vraiment été quelque chose que j'ai découvert sur le tas... Je ne pense pas que je me considérais comme intuitive six ans plus tôt. J'étais assez factuelle, etc. Même si je pense qu'au niveau humain, j'avais déjà, tu vois, ce feeling qui pouvait tout de suite accrocher avec une personne et où d'autres, ça l'était beaucoup moins. Et je ne mettais pas forcément des mots dessus. Et au-delà de rencontres, c'est aussi des décisions, c'est des choix, c'est des directions. Et ça, je pense que c'est quelque chose que j'aurais aimé mettre au même niveau. que la stratégie, que le côté factuel, que le côté opérationnel, de se dire aujourd'hui on a aussi notre capacité intuitive et ce qu'on ressent à se dire ok, est-ce que là je fais le bon choix ? Est-ce que ça résonne ? Est-ce que ça ne résonne pas ? Si ça ne résonne pas, quel message ça veut me transmettre derrière ? Et je trouve que ce côté instinct entrepreneurial se développe au fil de l'eau et je pense que c'est un élément qui fait partie du puzzle aussi de notre aventure. Donc je ne sais pas aussi si toi... que ce soit l'intuition ou autre chose de ce que tu aurais aimé savoir, ça résonne.

  • Speaker #0

    Ça résonne complètement. Et l'intuition, en tout cas dans mon parcours, j'ai envie de dire que c'est quelque chose que je savais, mais en fait, je ne savais pas que c'était de l'intuition. C'était vu plutôt comme quelque chose d'impulsif. Donc ce que j'aurais aimé savoir, c'est que mon impulsivité n'est pas de l'impulsivité, mais une grande connexion à mes envies, à mon intuition, à mes ressentis. Et ça m'aurait évité d'avoir cette… que ça ne m'a pas empêchée d'avancer. Même si les gens me disaient Oh, dis donc Patricia, tu fais ci, tu fais ça, c'est un peu diverti. Divertie, n'importe quoi. C'est un petit peu dispersé. Je m'étais dit à ce moment-là, peu importe, ceux qui comprendront, tant mieux. Ceux qui ne comprendront pas s'il y a la sélection naturelle. Mais tu vois, ça, c'est dans une énergie un petit peu de force, ou une énergie de me défendre, de lutter contre quelque chose. Alors que ce que j'aurais aimé savoir, c'est qu'en fait, je n'ai pas besoin de lutter. Cette énergie-là intuitive, ce n'est pas de l'impulsivité. En fait, c'est juste une très grande connexion à mes ressentis, à mes envies, à mon instinct. Et que ça, il n'y a pas plus juste pour avancer. Donc, j'ai avancé avec. Mais en le sachant, je l'aurais fait avec une autre énergie.

  • Speaker #1

    Ouais, ok. Et alors, ce que tu amènes là, je pense que ça me fait rebondir sur un de tes épisodes de podcast sur la naïveté, sur le fait du coup que souvent, la naïveté a été un peu mise à mal en se disant quelqu'un de naïf, c'est quelqu'un qui est un peu dans la lune et autres Et en fait, je pense que tout le long, j'ai cultivé des parts de naïveté et j'aurais aimé savoir que ce n'était pas un obstacle. Et qu'au final, c'est ça qui m'a permis d'aller dans des directions où pour moi, la naïveté, elle peut peut-être être liée aussi à l'intuition parce qu'on a la facilité et la capacité à aller de l'avant, à avoir cette foi en l'humain, cette foi en l'avenir, cette foi en nous, même sans avoir des éléments trifactuels qui viennent nous dire tu as le droit, tu es légitime etc. Et ça, je trouve qu'il y a un beau parallèle. dans ce que tu partages avec aussi le sentiment que la naïveté, ça a du bon et on peut en faire une force aussi.

  • Speaker #0

    Complètement. Ça a du bon, c'est même presque, j'ai envie de dire, un élément nécessaire à la réussite d'un entrepreneur qui veut innover, apporter quelque chose de nouveau. La naïveté, pour moi, c'est la base de la créativité. Pour avoir envie de créer quelque chose qui n'existe pas ou d'aller dans une direction dans laquelle les gens ne vont pas, il faut forcément être naïf. et ça on a mis tellement la connotation négative dessus que la personne naïve qui croit et qui se dit pourquoi pas, ou pourquoi pas moi se perçoit négativement alors qu'en fait il n'y a pas plus courageux dans le sens où c'est quelqu'un qui agit avec son cœur courageux c'est le cœur qui agit et finalement la naïveté pour moi au lieu d'être associée à quelque chose de faible ou de... d'un peu léger, tu vois, un peu... Il devrait plutôt être associé à une forme de force et de capacité à agir avec son cœur.

  • Speaker #1

    Ouais, et tu vois, en fait, là, je fais le parallèle avec la citation qu'on peut connaître en disant Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Et ça illustre entièrement ça. C'est cette naïveté qui a permis d'agir. Et au final, derrière, il y a des résultats sur l'impact, sur de l'épanouissement, sur de la croissance personnelle. Donc, ouais, je... En parallèle, je me fais moi-même le lien avec une citation que, on va dire, le commandé mortel a déjà entendue.

  • Speaker #0

    Bien sûr, et que j'aime beaucoup. Alors, deuxième point. Troisième point, parce que finalement, à l'adoration, j'en ai parlé. Mais est-ce qu'il y a autre chose que tu aurais aimé savoir ? Ou autre chose que tu aimerais, la matière d'aujourd'hui, aimerais donner comme tips à la matière de qui c'est mortel ?

  • Speaker #1

    Oui. Je pense que ce serait de croire à... en ma capacité de persévérance. Ça, tu vois, c'est quelque chose où je m'étais dit, de base, si je m'étais décrite uniquement que Mathilde, sans avoir eu la casquette entrepreneur, je me serais dit Ah, mais moi, je ne suis pas quelqu'un de persévérante, je ne suis pas quelqu'un de résiliente, etc. À la moindre difficulté, je peux vite, du coup, me laisser happer par le moment et me dire Zut ! Et au final, c'est vraiment quelque chose où j'ai appris à l'être. Et c'est l'entrepreneuriat qui m'a permis de cheminer vers cette résilience. Et aujourd'hui, je le dis, oui, je pense que je me suis découverte résiliente et je ne l'ai jamais autant été que grâce à l'entrepreneuriat. Donc ouais, ça c'est quelque chose où peut-être des personnes aujourd'hui qui ne se rangent pas dans ce trait de caractère, en disant non, moi c'est pas ça, et du coup qui peut-être n'osent pas se lancer dans l'entrepreneuriat en se disant il faut cette capacité et je ne pense pas l'avoir. En fait, c'est au gré de son parcours que ça se construit. Et c'est comme un muscle, en fait, quand on se rend compte, comme des sportifs qui, du coup, travaillent leur muscle. Je pense qu'aujourd'hui, j'ai un muscle, une endurance, on va dire, mentale ou résilience et persévérance qui s'est vraiment endurcie. Et même endurcie, il y a le côté un peu dur, mais au contraire, qui s'est renforcé. C'est plutôt le terme, complètement.

  • Speaker #0

    Et dans cette même idée de muscle, parce que ça me parle tellement, quand je me suis lancée, je me suis aperçue que je vivais un nombre, et je pense que ça doit être pareil pour toi, un nombre incalculable de premières fois. Des premières fois, des premières fois, des premières fois. Et je me suis dit, je développe la capacité finalement à gérer les premières fois, comme si un peu je découvrais. Le truc que j'aurais, le muscle que finalement j'avais et qui a été vraiment renforcé, mais finalement je n'avais pas conscience que je l'avais, ça aurait changé des choses de savoir que je l'avais, c'est le fait de se dire que le vide et le calme, ça crée de l'espace. Ce qui paraît être complètement synomique, mais ce que je dirais moi à ma patricette qui se lance, c'est... T'inquiète pas, parce que moi, j'ai une capacité anticipée qui est un peu trop extrême des fois. C'est le vide et l'espace qui se créent. Ça crée le vide et le calme. Ça crée une forme d'espace, espace qui est rempli de façon toujours plus juste que ce qui était là avant. Et ça, pour le coup, dans 100% des cas depuis ces huit dernières années, à chaque fois que le vide s'est installé, de fait, C'est moi qui l'ai créé. Au début, c'est des vides qu'on peut subir. Il s'est rempli de quelque chose de beaucoup plus juste ou de créativité plus juste et plus prolifique. Et aujourd'hui, j'ai poussé le truc jusqu'au bout, c'est-à-dire qu'alors que j'avais une activité hyper florissante, mais qui commençait à se vider en termes de sens et de mon envie de contribution, j'ai pour la première fois décidé de prendre en ce qui pourrait ressembler à un risque, mais que pour moi, n'en est plus un aujourd'hui, de créer ce vide. Donc en fait, je dirais à ma Patricia, tu sens qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné, ou dès que tu sens qu'il y a un vide qui se crée, c'est qu'en fait, il y a un espace qui est en train de se préparer à être rempli de façon beaucoup plus juste.

  • Speaker #1

    Et ça, ça me parle entièrement, et même le fait que tu le verbalises, je pense que ça peut être un sentiment aussi de soulagement pour les personnes qui l'entendent. Parce que, comme tu dis, en fait, souvent la première réaction qu'on va avoir, c'est le sentiment de vide. ça crée le sentiment de manque. Et le sentiment de manque vient réveiller des peurs. Donc, c'est souvent ça qui va tout de suite être la réaction machinale ou la réaction dans un premier temps. Et le fait de réussir à prendre de la hauteur, et ça, c'est sûr que c'est aussi quelque chose à développer, de savoir se dire, il y a des nouvelles portes qui vont ouvrir. On va vraiment s'élargir à de nouvelles choses plus justes, qui seront plus en résonance. Et c'est comme la nature, en fait, il y a des cycles de changements. c'est comme au final les saisons il y a des feuilles qui tombent pour finalement se régénérer à la prochaine saison donc c'est aussi de se dire que c'est cyclique et qu'on a besoin de se régénérer et donc parfois de rentrer plus dans une phase d'hibernation pour ensuite progressivement aller vers une phase où on rayonne et ouais je pense que ça peut être un vent de fraîcheur ce que t'amènes aussi sur ce sujet là tout particulièrement parce que oui cet espace de s'autoriser à l'accueillir comme quelque chose de bénéfique et ne pas se laisser happer par des peurs. Et souvent, la peur du manque peut être hyper présente, d'autant plus chez les entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Mais clairement, et tu sais, j'ai entendu, je n'ai plus de nom de la personne parce que je n'ai pas la mémoire, forcément, des noms quand je regarde des vidéos ou quoi, mais c'est un prof ou un philosophe qui parlait justement de la notion de bonheur et de manque. Ça m'a complètement fait, je ne sais pas, ça a provoqué un déclic aussi là-dessus. C'est qu'on a peur du manque. Oh ! Le bonheur est intimement lié au manque. Et finalement, en tant qu'entrepreneur, ce que ça m'a fait dire, c'est qu'en tant qu'entrepreneur, si on ne ressent plus le manque, finalement, c'est là qu'on commence à s'éteindre. Parce que c'est parce qu'il manque quelque chose à la société qu'on va générer de la créativité et avancer avec naïveté pour créer quelque chose. Le manque, en fait, plutôt que d'être notre peur la plus, presque la plus profonde, le manque qui n'est pas assez de rendez-vous dans l'agenda ou quoi, Mais en fait, le fait qu'il y ait ce manque, c'est ce qui doit, au contraire, c'est ce qui, au contraire, génère le bonheur. Et ça, c'est très, très, très paradoxal. Donc moi, j'ai vraiment écouté toute la conférence là-dessus. Et je pense qu'il y a un vrai truc à changer au niveau des entrepreneurs sur cette notion de manque. Parce que cette notion de manque, aujourd'hui, ça crée un boulevard de business à toutes les personnes qui exploitent la peur du manque. Et finalement, si on veut gagner en autonomie, si on veut finalement se lancer et oser, il faut déjà réfléchir à où est-ce qu'on en est par rapport à cette notion de manque. Est-ce qu'on est dans la peur du manque ou est-ce que la manque est quelque chose qui me booste et qui me pousse à créer des choses, qui me pousse à rencontrer des gens, qui me pousse à innover pour me trouver la réponse à ce manque ou qui est un objectif que je me mets, un jalon que je me mets comme étant quelque chose vers lequel j'avance et donc un moteur.

  • Speaker #1

    Ce sentiment de moteur, tu vois, et c'est, comme tu dis, il y a de l'ambivalence, mais au final, c'est de switcher et de vraiment changer son regard sur cette perception qu'on peut avoir et que nous renvoie la société aussi. Et tu vois, du coup, je rebondis sur peut-être une chose que j'aurais aimé savoir au départ. C'est vraiment, c'est sur l'importance de s'entourer. Alors, je pense qu'on en a déjà parlé à plusieurs reprises ensemble. Pour autant... En fait, il y a s'entourer et s'entourer. Il y a s'entourer et de se dire, on recommande d'être présent au bon endroit, d'être vu, de se montrer à des after work, etc. Moi, je ne rentre pas ça dans la catégorie s'entourer à mon sens. Pour moi, c'est vraiment de s'entourer de personnes avec qui ça connecte, avec qui ça vibre. Effectivement, on peut les rencontrer dans ces after work et se dire, OK, telle personne, vraiment, j'ai envie d'approfondir la relation, j'ai envie d'en savoir plus, etc. Et ça, on va... progressivement créer son cercle de ressources. Et ce ne sera pas forcément un futur client, ou alors ce sera peut-être X mois, X années plus tard, parce qu'on aura vraiment tissé du lien et des connexions émotionnelles avec eux. Et pour autant, au travers du partage de nos différentes expériences, la personne va peut-être à un moment clé jouer le rôle de mentor pour nous, elle va peut-être jouer le rôle de trait d'union pour nous mettre en relation avec des personnes où elle estime que vraiment on aurait des choses à partager. Et aujourd'hui, je sais que ma clé de succès, aujourd'hui, c'est de m'être entourée, d'avoir des collectifs autour de moi, d'avoir des partenaires autour de moi, d'être rassemblée auprès de personnes où oui, effectivement, c'est des personnes qui me ressemblent. Donc peut-être que parfois, ça vient moins confronter le côté à aller voir des personnes différentes. Pour autant, ces personnes me ressemblent sur un socle de valeur, mais sont différentes de par leur histoire, de par leur parcours. Et c'est là qu'on en vient au sujet de l'inclusion. Pour moi, il y a vraiment, tu vois, cette énergie à créer ensemble et qui fait qu'on avance seul, entre gros guillemets, dans son aventure entrepreneuriale, mais grâce aux autres. Et ça, vraiment, c'est une des clés que j'aurais aimé savoir, en plus des formules toutes faites de Sois présent à des afterworks Oui,

  • Speaker #0

    parce que Sois présent à des afterworks la plupart des gens pensent quoi ? C'est qu'en fait, je vais à un afterwork pour créer du business, pour créer du contact, pour networker. Et on oublie... Ce besoin que l'on a aussi d'être... C'est même pas un besoin, c'est cette condition d'être sociaux que nous sommes, avant tout. Et ça, finalement, on a trop tendance à l'oublier. Il y a un dernier point que je pense que j'aurais aimé qu'on me dise, qu'on me glisse à l'oreille, c'est Patricia, tu es une grande introvertie. Et ça, ça parle de la connaissance un peu de soi et de ce qu'on sait de soi. Savoir, en fait, je l'ai découvert, je l'ai appris maintenant, je le conçois et je le comprends évidemment que c'est juste, mais ça m'aurait évité beaucoup de choses. La première, c'est penser que je ne suis pas capable d'aller dans des événements type After Work. C'est pour ça que je rebondis sur ce que tu disais. aller dans ce type d'événements, ce n'est pas que je n'étais pas capable, ce n'est pas que je n'étais pas assez, ce n'est pas que je n'étais pas en confiance, ce n'est pas moi. Et si jamais je dois y aller en conscience de mon introversion, je me prépare, je ne me fatigue pas à aller faire comme un extraverti, rencontrer plein de gens et recharger avec plein de gens. Je vais me concentrer sur un ou deux échanges et ce sera OK. Il n'y aura pas la pensée négative qui dit que je ne suis pas capable ou que je ne fais pas assez ou que je ne fais pas si. Et puis regarde Marie-Eude, elle y arrive très bien. On ne croise pas souvent des Marie-Eude. Là, elle était là. Donc, elle y arrive très bien. On ne part pas dans ces travers-là, les travers dans lesquels j'ai pu partir longtemps. Et autre travers, c'est qu'on ne joue pas à l'extraverti sans pour autant prendre le temps de la recharge derrière. Donc, en fait, c'est subir de plein fouet, d'un point de vue énergie, forme. le fait de ne pas savoir que son mode de recharge, son mode de réflexion est en introversion. Donc ça, c'est la chose que j'aurais aimé savoir. Toi, tu as un avis sur ce point-là ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, je recoupe avec l'hypersensibilité sur le fait de se connaître et de savoir justement qu'est-ce qui nous recharge en énergie, qu'est-ce qui est énergivore pour nous. Et tu vois, de vraiment se dire que déjà, on n'a pas tous les mêmes besoins, on n'a pas tous les mêmes repères par rapport à ça. Et effectivement, ça, de se dire déjà, il n'y a pas de formule toute faite pour développer son activité, il n'y a pas non plus de formule toute faite. pour se recharger en énergie et du coup, prendre de l'énergie. Donc, ouais, moi, ça me parle beaucoup et ce côté hypersensibilité, je l'ai découvert aussi grâce à l'entrepreneuriat. C'est assez dingue, mais pour moi, c'est l'école de la vie, vraiment, parce que sûrement que si j'étais allée en entreprise, j'aurais gommé cet aspect-là. Alors, tout dépend, bien sûr, dans quelle entreprise, mais je parle dans une entreprise un peu plus classique et lambda qui... ne connaît pas forcément. C'est peut-être aussi un manque de connaissances au travers de ça. Et aujourd'hui, je me suis autorisée à l'entendre. Et je sais qu'aujourd'hui, c'est une force parce que justement, dans cette notion de savoir s'entourer, du coup, je m'entoure aussi de personnes qui sont en capacité d'écoute. Je te donne un exemple très frais. J'avais un rendez-vous la semaine dernière avec une amie entrepreneur avec qui je sais qu'on est connecté sur ces sujets-là. et vraiment une demi-heure avant je me sentais dans un état physique très faible je sais qu'avec d'autres personnes je me suis dit allez Mathilde on y va c'est pas grave tu oublies ta barre sur le front et let's go là je me suis autorisée à lui envoyer un message en disant écoute clairement là je me sens pas très bien je suis en énergie basse est-ce que c'est ok pour toi qu'on reprogramme notre échange et c'était entendu donc ouais il y a cette notion effectivement que ce soit introversion, hypersensibilité en tout cas des traits de caractère... qui nous sont propres, qui sont peut-être pas parfois perçus comme la norme, de se dire que c'est OK et qu'on peut vraiment le faire en fonction de notre fonctionnement interne, et qu'on n'est pas obligé d'être d'accord avec ce que nous demande la société et ce qui pourrait être bien perçu. En l'occurrence, moi, ce qui aurait été bien perçu de base, ça aurait été de garder le rendez-vous, mais au final, ça a été OK de reprogrammer et ce sera sûrement le meilleur tempo en temps voulu.

  • Speaker #0

    Je pense que ça, c'est la meilleure conclusion qu'on peut faire, justement, c'est de se dire que... Toutes les choses qu'on a dit qu'on aurait aimé savoir, c'est toutes ces choses qui nous auraient autorisé à être tout simplement et à avancer avec simplicité. Tu vois, le mot simplement est sorti là. C'est d'avancer simplement avec qui l'on est, ce que l'on est, la forme que l'on a, l'énergie que l'on a et le fonctionnement que l'on a. Et c'est toutes ces autorisations qu'on pourrait se donner par rapport à ça. Et si maintenant je te demandais… Ce que, on s'accroche, ce que tu ne savais pas, que tu savais, que tu as mis en œuvre, mais sans le savoir, et que maintenant avec le recul, tu te dis, bah oui, ça je l'ai fait, mais je ne savais pas que je le savais. T'as quelque chose dans ce registre-là ?

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que la première chose qui me vient, c'est de penser en dehors des sentiers battus. En fait, je ne savais pas que je savais déjà ça, mais je pense que dans mon parcours déjà... d'études, j'aimais déjà faire en dehors des normes. Alors, ça peut paraître, j'ai pas non plus fait des études qui sortaient complètement du cadre, mais par exemple, mes proches, mes amis, etc. auraient souhaité que je fasse un bac S. Je suis partie vers l'EES. Ils souhaitaient, enfin, en tout cas, tout le monde se dirigeait vers l'école de commerce, mes proches, etc. recommandaient d'aller vers une école de commerce. Moi, j'ai fait un BUT, puis un IAE. Et donc, je pense, tu vois, déjà... J'avais ce sentiment, ou peut-être à l'époque, on me mettait dans le côté, mais t'es rebelle. Du coup, c'est juste parce que c'est contre ce que font les autres. Et ce n'était pas ça, non. C'était juste, moi, je sentais qu'il y avait autre chose et que j'aime faire, du coup, out of the box, comme on dit. Donc, aujourd'hui, je sais que je sais, mais à l'époque, je ne savais pas que je le savais.

  • Speaker #0

    Tu le faisais instinctivement et tu l'as fait, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, et tu vois, aujourd'hui... Ça se matérialise. Le fait de voir la communication sous un autre angle, de parler de slow communication, d'aider l'autre à, du coup, se déployer, vivre sans des natures inappuisées, pour moi, c'est une manière d'accompagner, du coup, que ce soit à contre-courant, hors des sentiers battus. Et souvent, il y a une phrase, je crois, c'est j'aime fonctionner à contre-courant, mais jamais à contre-cœur Pour moi, je pense que ça résume. Tu vois, le... Enfin voilà, c'est de se dire, ok, on peut aller à contre-courant, mais par contre, on est toujours en phase avec son cœur. Donc, ce n'est pas dissonant. On peut vraiment fonctionner avec ces deux registres-là.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup cette phrase. Elle me touche. Tu vois, elle est venue me toucher comme une flèche. Parce que j'ai vraiment cette sensation aussi d'avancer à contre-courant, mais jamais, jamais, jamais à contre-cœur, quitte à prendre des décisions que personne ne comprend ou qui peuvent être complètement irrationnelles. Et on va dire que ça, en plus, ça a l'air... Je reprends un peu mon parcours de vie rapidement dans ma tête. C'est un peu... ce qui marque mon parcours de vie. Et quand j'ai voulu avancer à 30h trop longtemps, j'ai fini en burn-out très sévèrement. Ça me parle beaucoup.

  • Speaker #1

    Et toi alors, du coup, qu'est-ce que tu savais, mais que tu ne savais pas que tu savais ?

  • Speaker #0

    Finalement, je pense que je vais revenir à une évidence et au travail qu'on a fait ensemble, puisqu'il faut savoir que moi, j'ai travaillé avec toi pour travailler ma stratégie et puis identifier mes piliers. Il y a un mot qui est ressorti et qui vraiment m'a marquée, c'est ce mot audace, qui est en fait une évidence. On ne peut pas faire plus évident, finalement, quand on me regarde et qu'on regarde mon parcours. On ne peut pas faire plus évident, mais c'était vraiment une révélation. Et ce que je ne savais pas que je savais, c'est que j'étais audacieuse. C'est qu'au nom de mes valeurs, je suis prête à dépasser tout ce qui est censé être vrai, tout ce qui est censé être entendu par les autres. au nom de mes valeurs. C'est que ma dispersion, ce n'est pas de la dispersion, c'est une forme de curiosité, mais elle est toujours attachée à une colonne vertébrale. Et j'ai une colonne vertébrale solide qui fait que cette audace, ça a toujours été quelque chose pour venir nourrir. C'est-à-dire que moi, je pioche, je ne savais pas, mais je pioche de partout pour créer en fait une théorie, pour créer une expérience. Je crois vraiment en la multiplication des idées, des cerveaux, des théories, des formules pour créer quelque chose de juste. Et finalement, c'est ce que j'ai fait aussi dans ma vie, c'est ce que je fais quand je me fais accompagner. Aujourd'hui, ma supervision, je considère que c'est mon superviseur, que c'est aussi le travail que je fais sur mon énergie, que c'est aussi mon travail spirituel, que c'est aussi mon travail sur mon corps quand je pars en jeûne. Et tout ça... et mon écosystème. Et en fait, ce que je ne savais pas, je savais aussi, c'est que pour moi, je fonctionne toujours en écosystème. Je suis quelqu'un d'audacieux, de créatif, je cherche à comprendre. Les gens ont toujours mis ça sous la bannière c'est compliqué, il faut faire plus simple où je me pose trop de questions. Et en fait, non. Moi, je mets ça sous la bannière de la créativité, de l'audace. et l'envie d'aller plus loin et plus en profondeur, en fait, pour vraiment avoir de l'impact.

  • Speaker #1

    Alors, je te rejoins sur cette volonté d'aller en profondeur. Je pense que ça, en tout cas, moi, ça fait partie de quelque chose, d'une force d'un entrepreneur où c'est vrai qu'on pourrait se dire vois les choses en toute simplicité mais pour moi, parfois, le toute simplicité reste en surface. Donc, tu vois, il y a cette notion de oui, en toute simplicité ce côté chaleureux dans l'humain et autres, sans problème pour le vivre, et que ce soit dans le côté brut et pur de la relation. Mais ensuite, dans la construction de quelque chose, j'ai besoin d'aller en profondeur, sinon effectivement je me sens frustrée de ce côté aller en surface. Et effectivement, comme tu le partages, parfois on peut se donner l'impression de se créer des nœuds au cerveau pour aller faire plus compliqué, alors que je trouve là le fait que tu amènes la bannière... écosystème, ça montre qu'en fait, on est déjà à penser plus loin. Il y a ce côté visionnaire aussi, à se dire, ok, je vais déjà le cran au-dessus, mais pour anticiper et anticiper dans le bon sens, de dire quel impact ça aura sur d'autres choses de mon écosystème. Et pareil, je pense que ça aussi, ça peut être quelque chose qui déculpabilise des personnes qui disent, en fait, non, j'arrête, là, c'est trop compliqué, je vais à autre chose. Mais peut-être qu'au final, plutôt que se filtrer, se brider, c'est peut-être d'aller au bout de cette manière de faire et ça nous amènera peut-être derrière à la simplification d'autre chose mais tout en partant d'une phase de profondeur au départ exactement et cette phase de profondeur même si à l'école on nous

  • Speaker #0

    a expliqué que ce n'était pas ce qui était attendu que c'était intéressant mais que ce n'était pas ça mais en fait finalement pour résoudre des problèmes complexes humains parce que l'humain est complexe et pas convict complexe Pour moi, il faut rentrer dans cette complexité. Et une fois qu'on l'a comprise, qu'on a compris un bout, on ne peut pas dire qu'on a compris la complexité, c'est pas possible, qu'on a compris un tout petit bout, tout petit bout, tout petit bout, c'est d'avoir la générosité de partager avec simplicité ce qui a été compris, sans rentrer dans des termes compliqués derrière, finalement.

  • Speaker #1

    Et c'est là, toi, ton rôle aussi, tu vois, dans la vulgarisation. Le fait de vulgariser des idées complexes, de les rendre simples et accessibles aux autres. Ça fait partie aussi de la mission et de ta manière de le faire, d'aller en profondeur dans ton processus à toi pour rendre ensuite l'information accessible à d'autres.

  • Speaker #0

    Clairement. C'est important pour moi, ça fait partie de ma mission, je pense que je suis là. transmettre et chose évidente que je ne savais pas que je savais mais c'est ça je suis là pour transmettre c'est ce qui a amené toute une réflexion ces derniers mois sur le coaching la place du coaching ce qu'est le coaching et finalement j'en suis arrivée à me dire que en fait non le coaching oui c'est un outil intéressant très intéressant mais que moi ma mission ce pourquoi je suis là c'est transmettre et donner accès à la compréhension Ou les clés de la compréhension aux gens. Parce qu'à partir du moment où on peut comprendre, on peut réfléchir. Quand on peut comprendre, on peut prendre des décisions. On retrouve de l'autonomie intérieure. Quand on se comprend, alors là, ça devient extraordinaire. Même si on ne se comprendra jamais à 100%, mais quand on commence à pouvoir se comprendre un petit peu, on commence à gagner beaucoup de puissance. Et pour moi, puissance rime avec simplicité.

  • Speaker #1

    Oui. Et tu vois, en fait, il y a des citations qui me viennent, mais je trouve que ça illustre pleinement ce qu'on se dit, c'est que le savoir, c'est le pouvoir. C'est plutôt dans ce sens-là, tu vois, le savoir, c'est le pouvoir. Et en fait, pour rebondir, moi, quelque chose que je ne savais pas que je savais, c'était ce besoin continuel d'apprendre. Tu vois, j'ai été une élève très studieuse, etc., à l'école. Pour autant, l'apprendre par cœur, etc., c'était quand même quelque chose vécu dans la tension pour moi. Je le faisais parce que j'avais une capacité d'apprentissage assez conséquente. Pour autant, je suis convaincue qu'aujourd'hui, tout ce que j'ai appris, il y a des choses qui se sont complètement évaporées parce que ce n'était pas la manière pour moi d'apprendre. Aujourd'hui, je suis convaincue que même si je n'ai pas suivi X nouvelles formations tous les 3, 6 mois, ce que parfois mes clients peuvent faire, ou au final, pour moi, ça vient peut-être renouer avec une notion de manque, c'est qu'au final, on peut apprendre de plein de manières différentes aujourd'hui. Et que ce n'est pas uniquement pour une formation, pour développer son savoir-faire, tu vois, toujours, continuellement. Pour moi, c'est beaucoup plus une notion de savoir-être. Et du coup, des formations comme développer son autonomie pour entreprendre, et ensuite... tout au long des apprentissages qu'on peut faire sur notre cheminement et sur notre chemin d'entrepreneur, nos rencontres, etc. Ça, je pense que c'est quelque chose où je ne savais pas que j'étais déjà dans cette ouverture d'apprentissage et qu'il n'y a pas besoin d'avoir un diplôme à la fin pour se dire, ça y est, j'étais dans un cycle d'apprentissage. On peut le faire aussi par d'autres biais, par d'autres formats. Et oui, je trouve que ça, c'est hyper précieux.

  • Speaker #0

    Mais clairement, et en plus que tu dis là, moi, je trouve que c'est complètement désinhibant pour toutes les personnes qui, encore même à l'âge adulte, se forcent. à vouloir répondre à des standards d'apprentissage, de communication, d'entrepreneuriat qui ne les respectent pas. Et parce qu'en fait, un peu comme l'éléphant qu'on a attaché, et puis quand on le détache, il ne sort pas de la zone dans laquelle il avait accès. Finalement, je trouve qu'on est encore dans une société où beaucoup de gens fonctionnent comme ça, alors qu'ils n'ont plus la corde. Et donc, en fait, l'espace est libre. Et oui, ça me résonne beaucoup. Et toi, quand tu parlais de diplôme, c'est pareil. Ça, ça me fait rebondir sur le fait que dans ce que je ne savais pas que je savais, c'est que ma légitimité, je ne veux pas qu'elle soit reconnue par mes diplômes. Et donc, j'ai toujours travaillé. Et quand on regarde mon parcours, une des convictions que j'ai toujours eues, c'est que la seule façon d'être assez intouchable pour moi, mais tu vois, c'était encore pas dans la bonne énergie. C'était toujours dans une logique de méfiance. C'était la seule façon d'être intouchable. c'est que mon travail soit irréprochable et en fait ce que je ne savais pas que je savais c'est que au fond je fournis toujours un travail irréprochable et que j'ai plus besoin et j'ai pas besoin d'avoir peur que ce soit pas assez parce que par rapport à la moyenne de ce que les gens produisent en fait même si j'y vais à 50% de ce que je fais en termes de recherche d'orfèvrerie d'ingénierie quand je crée une formation ou un ou un coaching, je sais aujourd'hui et sans aucune prétention, je dis ça avec la plus grande froideur qu'il soit, mais que je me prends plus la tête que les trois quarts des gens qui vont faire ce même atelier en fait. Et donc en fait, c'est que je n'ai plus besoin finalement de me triturer et en fait juste maintenant avancer simplement avec le cœur et avec le contexte, avec mon énergie et faire ce qui est juste et pas faire le mieux que je peux.

  • Speaker #1

    Et souvent, en plus, tu vois, dans cette volonté de toujours faire mieux, je pense que les personnes qui nous écoutent, qui se retrouvent dans ces idées de perfectionnisme, etc., c'est souvent aussi pour chercher l'aval et l'approbation des autres, de se dire qu'on est validé par les personnes autour de nous. Alors, moi, il y a un parallèle, et je trouve que ça rejoint ce que tu dis, et tu l'amènes avec vraiment beaucoup de simplicité, justement, de le faire avec envie, etc. En fait, dans ce côté irréprochable, moi j'essaie en tout cas de tendre beaucoup plus vers l'excellence. que la perfection. Et je trouve que ça fait toute la différence. Je crois qu'il y avait une citation qui disait que le perfectionnisme, c'était la procrastination en talons aiguilles. En fait, la perfection, c'est juste la procrastination ou avec un mot un peu plus chiadé et plus élégant, mais qu'au final, ça amène à la même chose. Alors que l'excellence, c'est effectivement d'aller dans cette approche irréprochable. qu'on veut offrir aux autres, tout en étant guidé par notre cœur. Et c'est ça qui amène le processus de simplicité dans ce qu'on fait.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et dans le respect de notre réalité humaine, c'est-à-dire l'énergie que l'on a, le temps à disposition. Et finalement, si on n'a plus peur de ce que pensent autres, mais qu'on respecte qui l'on est, qu'on change le locus, l'endroit où on focaise notre attention, finalement, ça fait gagner énormément de temps et d'énergie. Marie, sur la fin, Mathilde, j'ai une dernière question. Une dernière qui serait de savoir, finalement, qu'est-ce que tu ne savais pas ? Et avec le recul, tu te dis, c'est très bien que je le savais, que je n'en ai pas été consciente. En français, là, on va passer, passer. C'est très bien, en fait, que je n'ai pas été consciente de ça ou que je n'étais pas consciente que je savais ça, parce que derrière, ça a déclenché quelque chose de...

  • Speaker #1

    positif. En fait, tu vois, c'est cette naïveté, je ne savais pas que l'entrepreneuriat c'était les montagnes russes. Et que du coup, si je l'avais su, tu vois, je me serais dit que c'était impossible et je ne l'aurais pas fait, si je prends la citation en sens inverse. Donc ouais, je pense que si j'avais su avant que bah oui, l'entrepreneuriat c'est pas lisse, et en même temps l'humain n'est pas lisse, la vie n'est pas lisse. mais je pense que ça aurait tout de suite été dans un élément où j'aurais pris peur pour ça et j'aurais pas connu tout le reste de tout ce que j'ai aujourd'hui où j'ai zéro regret et je me sens à ma place aujourd'hui donc ouais je pense que c'est ce côté là où j'y suis allée avec naïveté avec une envie et un élan du coeur et je me suis dit on verra bien alors que peut-être avec du coup du recul j'aurais maturé beaucoup plus la chose mais où c'est les peur qui aurait pris le dessus et ce côté manque où je n'avais pas encore cette notion que le manque peut créer un espace bénéfique. Donc je pense qu'avec du recul, ce serait plutôt ça.

  • Speaker #0

    Excellent.

  • Speaker #1

    Et toi, du coup ?

  • Speaker #0

    Ce que je ne savais pas... Et quelque part, c'est bien parce que c'est quelque chose que j'ai découvert et je pense qu'il me fallait le temps de l'accepter aussi et d'accepter ce type de retour. On me parle souvent du fait que je puisse être une inspiration ou dégager une forme de charisme. Là où moi, je me sens toute petite. Alors que je suis grande en taille. Pour ce qui est de la voix à chaque fois, je suis grande en taille. Je me sens toute petite. Je pense que c'est bien, que c'est quelque chose que... qui d'une n'a pas vraiment d'importance à mes yeux, et deux, dont je ne suis pas consciente, et que je n'étais pas consciente, ou je n'en étais pas consciente, parce que ça m'a toujours gardée dans une humilité totalement naturelle, une simplicité naturelle. Aujourd'hui, les gens qui veulent me parler parce que j'ai écrit le livre, ou parce qu'ils m'ont rencontrée quelque part, sont toujours étonnés en fait. Moi, quand on me demande si j'ai du temps, sauf parce que je n'en ai réellement pas, parce que je suis avec mes enfants ou je suis en train de travailler ou quoi, mais je trouve toujours du temps pour répondre à quelqu'un, à une enquête métier ou répondre à quelqu'un qui veut échanger. Et je pense que c'est bien qu'avec le temps, j'ai appris que j'avais cet impact sur les gens et que ça se soit fait avec le temps, parce qu'aujourd'hui, c'est un non-sujet pour moi, mais ça m'enlève une croyance que j'ai depuis que j'ai... j'étais petite, que j'étais hors sujet. J'étais la professionnelle hors sujet à l'école. Et on me disait toujours que c'était super intéressant ce que j'écrivais. C'est toujours intéressant, mais bon, ce n'était pas le sujet. Pourtant, je suis sûre que c'était le sujet, mais je pense qu'il était fripu. Je ne sais pas si c'est plus en... Ça m'a quand même développé cette capacité, comme on disait tout à l'heure, à aller faire les choses en profondeur et à apprendre à expliquer mon cheminement. pour rester accessible à l'autre. Et ça m'a donné beaucoup de spontanéité, de naturel et de simplicité.

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, en clôture avec le mot simplicité. Alors qu'on a évoqué avec plein d'autres choses, mais je trouve qu'il résume bien tout ce qu'on s'est dit sur qu'est-ce qu'on aurait aimé savoir, qu'est-ce qu'on savait qu'on ne savait pas et qu'est-ce que finalement c'était bien qu'on ne savait pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Comment tu voudrais conclure ?

  • Speaker #1

    Cette notion de comment construire sa réalité en toute simplicité, en restant soi. Il y a une phrase que j'ai faite récemment, un brainstorming avec des amis entrepreneurs, où ça a été une vraie expérience, où j'ai fermé les yeux, où on m'a amenée à faire un portrait sensoriel. Et je devais citer... une citation ou en tout cas un mantra qui me parlait et m'est venue quelque chose que je n'avais jamais, en tout cas distinctement évoqué de cette manière-là, mais tout de suite ce qui m'est venu, c'est être soi comme chez soi. Et en fait, ça m'a tellement... Limite, j'en ai eu des frissons quand je l'ai dit. Je crois que c'est venu révéler de l'inconscient de ce que je veux faire vivre, de ce que je souhaite vivre. Et ouais, c'est d'être ça. peu importe que ce soit l'entrepreneuriat dans son business, dans sa communication, dans sa formation dans plein de choses, mais de pouvoir être soi comme on est chez soi et je pense que toutes les deux c'est ce sur quoi on aide l'autre donc ouais j'aurais envie de clôturer comme ça j'adore et toi du coup ?

  • Speaker #0

    ça me parle beaucoup et du coup je vais compléter parce que bien évidemment là dessus on est 100% en phase et et Tout ça me fait dire que finalement, quand on se lance, le plus important, c'est garder ses yeux d'enfant, avec cette ouverture, cette naïveté, cette curiosité. Et un enfant, il a une confiance inébranlable dans le respect de son envie de s'amuser, de découvrir, de faire confiance, de créer, de jouer. Quand il a envie de défaire, il défait pour mieux refaire ou faire différemment. Et finalement, je pense que tout ce dont on parle là, ce qu'on aurait aimé savoir, c'est ce qu'on savait, mais qu'on ne savait pas qu'on savait. Et puis finalement, c'était bien qu'on ne sache pas quoi, mais qu'en fait, on reste des éternels enfants. Et être chez soi comme chez soi, être soi comme chez soi, finalement, c'est ce que fait un enfant. Et même quand il va ailleurs, on lui apprend à être pas comme chez lui, à être comme à l'école. Après, on nous apprend à être pas comme chez nous, mais comme au travail. Ce qui crée cette phrase que je déteste. Ah oui, mais moi au travail, je suis comme ça, mais à la maison, je suis comme ça. Et avec mes amis, je suis comme ça. Et je pense qu'un des luxes qu'on peut avoir aujourd'hui, c'est quand on est capable de se dire, dans ma vie professionnelle, dans ma vie personnelle, avec mes amis, je suis. Et ce qu'on peut faire avec la formation aussi entrepreneur, finalement, c'est ça. C'est que la personne qui entreprend puisse être. et faire ce qu'elle veut avec ça. Finalement, de savoir combien de zéros elle va rajouter à son chiffre d'affaires, on s'en fout. Mais savoir qu'elle va pouvoir être, agir là-dedans et développer une forme d'abondance comme ça, là oui. Oui.

  • Speaker #1

    Bon. On l'a notre clôture.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Mathilde. C'était encore une fois puissant, simple, profond.

  • Speaker #1

    Oui. Merci à toi. Merci à toi d'avoir permis cet espace. pour justement partager ça et pouvoir contribuer, on va dire, aux inspirations d'autres et à des regards éclairants. Donc, merci pour ça.

  • Speaker #0

    On se retrouve bientôt. Mathilde, tu vas animer la formation Devenir Autonome pour Entreprendre avec cette philosophie qui nous est chère pour des entrepreneurs qui souhaitent être humains, des entrepreneurs qui veulent être résolument honnêtes dans leur entrepreneuriat, mais surtout honnêtes envers eux. pour créer un projet complètement aligné et puis avancer sereinement dans ces montagnes russes parce qu'elles sont là. On ne va pas faire des discours plus curieux. Les difficultés seront là. Mais en tout cas, ce qu'on veut, c'est mettre le bon engrais pour permettre aux gens d'être eux-mêmes, comme chez eux. Parfait. Merci Mathilde.

  • Speaker #1

    Merci, à très vite Patricia.

  • Speaker #0

    À très vite.

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