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L'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle dans l'Education Artistique et Culturelle

L'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle dans l'Education Artistique et Culturelle

20min |21/03/2023
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Description

La vie relationnelle affective et sexuelle constitue un enjeu central dans la construction de chaque individu. Elle s’appuie sur la transversalité entre plusieurs facteurs scientifiques, juridiques, politiques, culturels, sociaux ou encore historiques. Elle est à l’origine de l’épanouissement ou non des individus dans leurs relations à eux-mêmes, à leur corps et dans leurs relations aux autres. En effet, une éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle semble déterminante pour empêcher certaines inégalités et permettre aux individus de s'épanouir pleinement dans leur vie, car elle constitue, en un sens, une éducation à la vie.
Il n’a pas toujours été question d’ « Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle » (EVRAS). En effet, l’éducation à la sexualité était le terme utilisé pour désigner l’éducation apportée aux jeunes concernant leur sexualité en répondant à leurs questionnements et en diminuant ce qu’on appelle les comportements à risques. Il s’agissait donc de prévenir les grossesses non désirées ou encore de protéger des Infections Sexuellement Transmissibles
(IST). Cette éducation à la sexualité a fait partie intégrante des programmes scolaires à partir de 1998 en prenant place dans le projet éducatif et social ; celle-ci appartenait au domaine de l’éducation à la santé. Autrement dit, les séances d’éducation à la sexualité portaient exclusivement sur des questions de biologie, laissant totalement de côté les questions sociales, culturelles ou encore les questions relatives aux orientations sexuelles. Cette éducation à la sexualité en milieu scolaire constitue une obligation légale depuis la Loi Aubry du 4 Juillet 2001 relative à l’Interruption Volontaire de Grossesse qui dispose qu’ « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène » (article L312-16 du code de l’éducation). Mais faute de moyens pour la faire appliquer, cette éducation à la sexualité s’est avérée être dispensée de manière inégale et insatisfaisante. En effet, un rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes de 2016 montre que ces obligations légales ne sont que très peu appliquées. Certains établissements scolaires n’organisent aucune séance et ceux qui en organisent sont souvent bien loin des 3 séances obligatoires annuelles. Aussi, le peu de séances organisées sont généralement centrées quasiment exclusivement sur des questions de biologie comme évoqué plus haut.
Petit à petit, ce terme d’« éducation à la sexualité » a évolué vers l’« éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle ». L’EVRAS est présentée comme étant une éducation « à tout âge dans tous les milieux de vie ». Elle induit donc d’élargir son public à tous les âges de la vie et de s’inscrire dans tous les milieux de vie (pas seulement à l’école), mais également d’élargir ses questionnements aux dimensions relationnelles et affectives de la sexualité en prenant en compte ici les questions liées aux orientations sexuelles et aux identités de genre notamment. Mais ces évolutions apportées à cette notion ne semblent pas toutes mises en application. L’élargissement du public concerné prévu par l’EVRAS semble difficile à réaliser dans les faits. En effet, l’avantage que l’Éducation Nationale a sur les associations et structures proposant cette EVRAS c’est que l’instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, de 3 ans à 16 ans leur permettant donc de bénéficier d’une éducation en instaurant une prévention primaire équitable à tous les jeunes. A l’inverse, il n’existe aucune structure permettant un accès égalitaire à l’éducation pour les personnes de plus de 16 ans. Il en va donc du volontariat des individus pour leur éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.

Description

La vie relationnelle affective et sexuelle constitue un enjeu central dans la construction de chaque individu. Elle s’appuie sur la transversalité entre plusieurs facteurs scientifiques, juridiques, politiques, culturels, sociaux ou encore historiques. Elle est à l’origine de l’épanouissement ou non des individus dans leurs relations à eux-mêmes, à leur corps et dans leurs relations aux autres. En effet, une éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle semble déterminante pour empêcher certaines inégalités et permettre aux individus de s'épanouir pleinement dans leur vie, car elle constitue, en un sens, une éducation à la vie.
Il n’a pas toujours été question d’ « Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle » (EVRAS). En effet, l’éducation à la sexualité était le terme utilisé pour désigner l’éducation apportée aux jeunes concernant leur sexualité en répondant à leurs questionnements et en diminuant ce qu’on appelle les comportements à risques. Il s’agissait donc de prévenir les grossesses non désirées ou encore de protéger des Infections Sexuellement Transmissibles
(IST). Cette éducation à la sexualité a fait partie intégrante des programmes scolaires à partir de 1998 en prenant place dans le projet éducatif et social ; celle-ci appartenait au domaine de l’éducation à la santé. Autrement dit, les séances d’éducation à la sexualité portaient exclusivement sur des questions de biologie, laissant totalement de côté les questions sociales, culturelles ou encore les questions relatives aux orientations sexuelles. Cette éducation à la sexualité en milieu scolaire constitue une obligation légale depuis la Loi Aubry du 4 Juillet 2001 relative à l’Interruption Volontaire de Grossesse qui dispose qu’ « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène » (article L312-16 du code de l’éducation). Mais faute de moyens pour la faire appliquer, cette éducation à la sexualité s’est avérée être dispensée de manière inégale et insatisfaisante. En effet, un rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes de 2016 montre que ces obligations légales ne sont que très peu appliquées. Certains établissements scolaires n’organisent aucune séance et ceux qui en organisent sont souvent bien loin des 3 séances obligatoires annuelles. Aussi, le peu de séances organisées sont généralement centrées quasiment exclusivement sur des questions de biologie comme évoqué plus haut.
Petit à petit, ce terme d’« éducation à la sexualité » a évolué vers l’« éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle ». L’EVRAS est présentée comme étant une éducation « à tout âge dans tous les milieux de vie ». Elle induit donc d’élargir son public à tous les âges de la vie et de s’inscrire dans tous les milieux de vie (pas seulement à l’école), mais également d’élargir ses questionnements aux dimensions relationnelles et affectives de la sexualité en prenant en compte ici les questions liées aux orientations sexuelles et aux identités de genre notamment. Mais ces évolutions apportées à cette notion ne semblent pas toutes mises en application. L’élargissement du public concerné prévu par l’EVRAS semble difficile à réaliser dans les faits. En effet, l’avantage que l’Éducation Nationale a sur les associations et structures proposant cette EVRAS c’est que l’instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, de 3 ans à 16 ans leur permettant donc de bénéficier d’une éducation en instaurant une prévention primaire équitable à tous les jeunes. A l’inverse, il n’existe aucune structure permettant un accès égalitaire à l’éducation pour les personnes de plus de 16 ans. Il en va donc du volontariat des individus pour leur éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.

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La vie relationnelle affective et sexuelle constitue un enjeu central dans la construction de chaque individu. Elle s’appuie sur la transversalité entre plusieurs facteurs scientifiques, juridiques, politiques, culturels, sociaux ou encore historiques. Elle est à l’origine de l’épanouissement ou non des individus dans leurs relations à eux-mêmes, à leur corps et dans leurs relations aux autres. En effet, une éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle semble déterminante pour empêcher certaines inégalités et permettre aux individus de s'épanouir pleinement dans leur vie, car elle constitue, en un sens, une éducation à la vie.
Il n’a pas toujours été question d’ « Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle » (EVRAS). En effet, l’éducation à la sexualité était le terme utilisé pour désigner l’éducation apportée aux jeunes concernant leur sexualité en répondant à leurs questionnements et en diminuant ce qu’on appelle les comportements à risques. Il s’agissait donc de prévenir les grossesses non désirées ou encore de protéger des Infections Sexuellement Transmissibles
(IST). Cette éducation à la sexualité a fait partie intégrante des programmes scolaires à partir de 1998 en prenant place dans le projet éducatif et social ; celle-ci appartenait au domaine de l’éducation à la santé. Autrement dit, les séances d’éducation à la sexualité portaient exclusivement sur des questions de biologie, laissant totalement de côté les questions sociales, culturelles ou encore les questions relatives aux orientations sexuelles. Cette éducation à la sexualité en milieu scolaire constitue une obligation légale depuis la Loi Aubry du 4 Juillet 2001 relative à l’Interruption Volontaire de Grossesse qui dispose qu’ « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène » (article L312-16 du code de l’éducation). Mais faute de moyens pour la faire appliquer, cette éducation à la sexualité s’est avérée être dispensée de manière inégale et insatisfaisante. En effet, un rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes de 2016 montre que ces obligations légales ne sont que très peu appliquées. Certains établissements scolaires n’organisent aucune séance et ceux qui en organisent sont souvent bien loin des 3 séances obligatoires annuelles. Aussi, le peu de séances organisées sont généralement centrées quasiment exclusivement sur des questions de biologie comme évoqué plus haut.
Petit à petit, ce terme d’« éducation à la sexualité » a évolué vers l’« éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle ». L’EVRAS est présentée comme étant une éducation « à tout âge dans tous les milieux de vie ». Elle induit donc d’élargir son public à tous les âges de la vie et de s’inscrire dans tous les milieux de vie (pas seulement à l’école), mais également d’élargir ses questionnements aux dimensions relationnelles et affectives de la sexualité en prenant en compte ici les questions liées aux orientations sexuelles et aux identités de genre notamment. Mais ces évolutions apportées à cette notion ne semblent pas toutes mises en application. L’élargissement du public concerné prévu par l’EVRAS semble difficile à réaliser dans les faits. En effet, l’avantage que l’Éducation Nationale a sur les associations et structures proposant cette EVRAS c’est que l’instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, de 3 ans à 16 ans leur permettant donc de bénéficier d’une éducation en instaurant une prévention primaire équitable à tous les jeunes. A l’inverse, il n’existe aucune structure permettant un accès égalitaire à l’éducation pour les personnes de plus de 16 ans. Il en va donc du volontariat des individus pour leur éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.

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La vie relationnelle affective et sexuelle constitue un enjeu central dans la construction de chaque individu. Elle s’appuie sur la transversalité entre plusieurs facteurs scientifiques, juridiques, politiques, culturels, sociaux ou encore historiques. Elle est à l’origine de l’épanouissement ou non des individus dans leurs relations à eux-mêmes, à leur corps et dans leurs relations aux autres. En effet, une éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle semble déterminante pour empêcher certaines inégalités et permettre aux individus de s'épanouir pleinement dans leur vie, car elle constitue, en un sens, une éducation à la vie.
Il n’a pas toujours été question d’ « Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle » (EVRAS). En effet, l’éducation à la sexualité était le terme utilisé pour désigner l’éducation apportée aux jeunes concernant leur sexualité en répondant à leurs questionnements et en diminuant ce qu’on appelle les comportements à risques. Il s’agissait donc de prévenir les grossesses non désirées ou encore de protéger des Infections Sexuellement Transmissibles
(IST). Cette éducation à la sexualité a fait partie intégrante des programmes scolaires à partir de 1998 en prenant place dans le projet éducatif et social ; celle-ci appartenait au domaine de l’éducation à la santé. Autrement dit, les séances d’éducation à la sexualité portaient exclusivement sur des questions de biologie, laissant totalement de côté les questions sociales, culturelles ou encore les questions relatives aux orientations sexuelles. Cette éducation à la sexualité en milieu scolaire constitue une obligation légale depuis la Loi Aubry du 4 Juillet 2001 relative à l’Interruption Volontaire de Grossesse qui dispose qu’ « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène » (article L312-16 du code de l’éducation). Mais faute de moyens pour la faire appliquer, cette éducation à la sexualité s’est avérée être dispensée de manière inégale et insatisfaisante. En effet, un rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes de 2016 montre que ces obligations légales ne sont que très peu appliquées. Certains établissements scolaires n’organisent aucune séance et ceux qui en organisent sont souvent bien loin des 3 séances obligatoires annuelles. Aussi, le peu de séances organisées sont généralement centrées quasiment exclusivement sur des questions de biologie comme évoqué plus haut.
Petit à petit, ce terme d’« éducation à la sexualité » a évolué vers l’« éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle ». L’EVRAS est présentée comme étant une éducation « à tout âge dans tous les milieux de vie ». Elle induit donc d’élargir son public à tous les âges de la vie et de s’inscrire dans tous les milieux de vie (pas seulement à l’école), mais également d’élargir ses questionnements aux dimensions relationnelles et affectives de la sexualité en prenant en compte ici les questions liées aux orientations sexuelles et aux identités de genre notamment. Mais ces évolutions apportées à cette notion ne semblent pas toutes mises en application. L’élargissement du public concerné prévu par l’EVRAS semble difficile à réaliser dans les faits. En effet, l’avantage que l’Éducation Nationale a sur les associations et structures proposant cette EVRAS c’est que l’instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, de 3 ans à 16 ans leur permettant donc de bénéficier d’une éducation en instaurant une prévention primaire équitable à tous les jeunes. A l’inverse, il n’existe aucune structure permettant un accès égalitaire à l’éducation pour les personnes de plus de 16 ans. Il en va donc du volontariat des individus pour leur éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.

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