Speaker #0Bienvenue dans un nouvel épisode de podcast dans l'éveil du masculin. Je suis Chris, coach et facilitateur de l'espace de transformation au service des hommes. Je suis spécialisé dans le biohacking, le dépassement de soi et la masculinité. L'intention de mon podcast est d'apporter des partages d'expérience, des conseils et des pistes de réflexion au sujet des problématiques et des défis qui concernent les hommes et leur épanouissement personnel. Mon souhait est d'aider chaque homme à marcher vers un masculin plus conscient et plus épanoui. Alors, j'espère que vous allez bien, ça fait très longtemps que je n'ai pas fait d'épisode de podcast. Je pense... 6 semaines ou 2 mois, quelque chose comme ça. J'avais besoin de couper, alors pas couper pour me réaligner, je suis très aligné par rapport à ce que je fais, mais couper pour prendre un peu de vacances car la fin d'année a été très rythmée. J'ai eu un gros cercle d'hommes avec aussi une formation, donc nouvelle formation que j'ai lancée pour former des hommes au breastwork, biohacking, à tenir des espaces de libération pour les hommes justement. Et donc voilà, le retour en France a été assez rythmé et j'avais besoin de respirer un petit peu, de ralentir un petit peu le rythme et de me positionner aussi sur certaines choses. Donc... Voilà, je reviens enfin. Je ne sais pas tout à fait dans quelle direction je suis un petit peu en train de me tâter par rapport au podcast, voir si je change un peu le format, si je fais des choses un petit peu différentes, des thématiques différentes. En tout cas, j'aimerais faire des thématiques différentes. Mais en tout cas, déjà pour démarrer la nouvelle année, alors j'arrive en retard. Je vous souhaite à tous une très belle année 2025, beaucoup d'amour et de soutien dans vos projets. Et je vous souhaite surtout pour cette année 2025 d'être heureux avec vous-même. Ça me semble être la chose la plus importante. peu importe les intempéries de votre vie, si vous arrivez presque en toutes circonstances à être bien avec vous-même, je pense que c'est déjà génial, peu importe tout ce qu'on peut accumuler, toutes les réalisations personnelles qu'on peut avoir, mais être bien avec soi-même, apprendre à s'aimer, je pense que c'est le travail d'une vie, et si on arrive à le cultiver au quotidien, c'est une très belle chose. Et pour le coup, c'est un petit peu l'épisode de podcast d'aujourd'hui, j'aimerais venir sur le fait d'apprendre à être heureux avec soi-même, d'être bien avec soi-même, et de voir ça un petit peu comme une intention, une direction, un chemin qui est quotidien. Et la vie, bien sûr, souvent, est là pour nous écarter de ces chemins, et c'est à quel point on est capable de revenir dans le chemin, de remettre de la conscience sur ce chemin, et de ne pas voir ça comme une attente, une finalité, ou un horizon qu'on essaie d'atteindre, mais qui n'arrête pas de se déplacer, un peu comme la course à l'éveil spirituel, ou au développement personnel, où j'ai toujours une blessure à guérir, qui fait que finalement, je suis un peu dans un mal-être permanent, parce que j'ai l'impression de ne jamais tracer. À partir du moment où j'ai guéri ça, ou que j'ai appris ça, il y a toujours quelque chose d'autre. à apprendre ou à guérir, et en fait on comprend que c'est infini, et finalement on peut tomber dans une course qui nous bouffe complètement, qui nous draine énormément d'énergie, où on n'a pas de phase de décélération, et où on finit par être perdu et plus forcément comprendre l'intérêt de la vie si on est tout le temps en train de devoir régler des choses dans cette vie. Donc, dans cet épisode de podcast, j'aimerais bien déjà faire la différence entre des états qui peuvent nous rendre malheureux, alors c'est assez subjectif, ça part de moi, Mais de mon point de vue personnel et en tant qu'homme, j'ai vu qu'il y avait plusieurs états qui pouvaient me rendre malheureux, notamment la complaisance, la médiocrité d'un côté, la déresponsabilisation, la lâcheté, et dans un autre côté, des états comme le perchage, l'ultra-performance, ou le renforcement de l'ego plus plus. Et quand je dis renforcement de l'ego plus plus, chercher à créer une nouvelle identité, alors c'est un phénomène qui est sûrement très inconscient, mais qui a créé beaucoup de mal-être chez moi, à un certain niveau. Et donc à gauche par exemple, on aurait tout le côté un petit peu, je dirais, passif, Donc la complaisance, je reste un petit peu sur mes acquis, j'utilise plus cet archétype du magicien qui continue à apprendre de la vie, qui est dans une posture d'apprenant et qui continue à cultiver certaines choses et qui pour le coup après par la suite peut aussi les transmettre, les partager et évoluer. Finalement je reste un petit peu sur mes acquis puis je finis par me sentir pas assez, peut-être me dévaloriser, me comparer aux autres parce que le monde continue à avancer et ça c'est un truc que moi j'ai remarqué par exemple sur les réseaux sociaux, j'ai souvent du mal à... à créer des contenus et j'en fais mais pour le coup je vois là j'en fais peu et il ya eu un moment où basté la nouvelle tendance il fallait faire des contenus nouveaux sur les réseaux sociaux apparemment 2025 c'est plutôt les carousels qui fonctionne et j'ai commencé un peu à mettre une pression et à me comparer en me disant mais Je suis pas à la page, moi je fais pas tout ça. Pour le coup, j'ai l'impression de manquer quelque chose, et de pas être bon, et de commencer à m'invalider. Alors qu'en fait, j'avais pas forcément besoin de faire des reels, mais plus de trouver un format qui moi me correspondait, mais de continuer à progresser. Et ce format, ça a été l'année dernière, ça a été le lancement du podcast, qui m'a fait du bien, qui a permis de toucher beaucoup de personnes, et qui m'a permis de passer un message plus profond que juste avec un post, ou un reels, ou une séquence de post et de reels. Et donc j'ai vu à quel point c'était important de pas rester sur mes acquis. et de me dire que le marché, que le monde évolue, et que c'est aussi à moi de faire un petit update, une petite actualisation de ce que je sais, et de me positionner par rapport à ça, pour mettre en place quelque chose qui est aligné avec moi, et qui va me faire du bien, et qui va me permettre de porter ma voix, et de toucher des personnes qui vont être sensibles au message que je peux faire passer. Par exemple, je vais venir sur la déresponsabilisation. Typiquement, je suis un homme, je fais un travail de déconstruction, j'apprends à mettre en lumière certaines de mes ombres, comme peut-être le côté prédateur, le côté... provocateur, rebelle, enfant, homme-enfant, et j'apprends que dans ma dualité d'homme, j'ai autant de lumière que d'ombre, et que voilà c'est quelque chose qui me compose, fait partie de moi, et pour le coup je m'en déresponsabilise en me disant bon ben voilà c'est à prendre ou à laisser, je suis comme ça et je vais pas forcément changer, alors que c'est pas la bonne posture à avoir. Au contraire j'ai conscience de mes ombres, j'ai conscience qu'elles vont avoir un impact sur moi et sur mon niveau de bonheur, sur mes relations. et sur l'énergie que je peux projeter sur les personnes qui sont en relation avec moi. Et en fait, j'ai le choix tout simplement de me dire, soit je suis souverain de ces ombres, j'apprends à les apprivoiser, je ne suis pas là pour les juger parce qu'elles font partie de moi, et de toute façon c'est quelque chose qui fait partie de mon conditionnement, qui fait qu'aujourd'hui je me retrouve avec ces ombres, mais j'apprends à avoir du levier sur ces ombres, car j'en ai conscience, et quand je vais être à la maison et que je vais me disputer avec ma partenaire, soit j'ai le choix de jouer la carte de l'enfant, de l'homme enfant en tout cas, et de la provoquer ou de la blesser, ou d'être dans la fuite, ou soit j'ai le choix de me positionner en tant qu'adulte, et de faire plutôt appel à une énergie mature, et d'ouvrir la discussion, de communiquer avec elle, et de voir quel est le fond du problème, comment on peut trouver une solution, et d'essayer de faire en sorte que l'émotionnel se mette un peu de côté. Alors je suis là pour le vivre, c'est important de ne pas roufouler l'émotionnel, donc si j'ai de la colère, autant laisser la colère me traverser, faire un moment de pause, et puis revenir à moi, et pouvoir tout simplement dire ce que j'ai à dire. mais c'est important voilà de se positionner en tant que souverain et quand je fais ce travail de déconstruction de pas juste me déresponsabiliser en disant que voilà je suis un sombre connard ou en tout cas j'ai plein d'ombre et que c'est comme ça et que c'est à prendre ou à laisser parce que finalement c'est un arrangement c'est quelque chose qui m'arrange mais qui n'est pas forcément bon pour moi bon pour la société est bon pour les personnes qui sont autour de moi pareil pour la lâcheté moi je sais que quand je suis dans une phase de lâcheté et typiquement c'est quand je suis dans une phase où je me positionne pas par rapport à certaines choses dans ma vie certaines situations ou certains sujets d'actualité parce que je considère que ça ne me regarde pas ou que je suis trop orgueilleux donc meilleur que les autres pour pouvoir apprendre ou ce genre de choses finalement ça crée une énergie qui me tire vers le bas et j'ai l'impression d'être hyper passif et de rester dans une forme de déni de ne pas vouloir voir certaines choses et de pas vouloir voir les points d'amélioration que je peux avoir justement dans mon quotidien d'hommes pour m'améliorer dans mes relations dans ma sexualité dans le fait de pouvoir prendre ma place et de porter ma voix tout en restant dans l'affirmation mais pas dans une affirmation tyrannique mais dans une affirmation douce et dans une forme de maîtrise de soi. Bref, plein d'aspects comme ça. Alors, au niveau du couple, le couple m'a fait travailler un petit peu sur le fait de prendre ma place, de ne pas être lâche par rapport à certaines choses, de pouvoir reconnaître aussi les blessures que je pouvais infiger et de ne pas fuir. Mais en tout cas, je sais que quand je suis dans cette posture de lâcheté, j'exprime un grand mal-être, ça a tendance à jouer sur mon estime de moi. On a du mal à se valoriser quand on est lâche et on a tendance à se dire qu'on est... Pas assez, qu'on est insuffisant, qu'on est tout simplement mauvais, ou qu'on est faible ou fragile. Ce genre de choses qu'on peut se répéter à soi-même avec son dialogue interne, et qui peut nous faire du mal et plomber notre estime de nous. Et puis d'un autre côté, on va avoir tout le côté plus plus, un petit peu stéroïdé. Donc je pense notamment au perchage, avec la spiritualité. Alors, spiritualité, mais spiritualité new age. Donc vraiment avec ce côté spirituel de je fais plein d'activités, j'enchaîne plein de choses. j'ai mon élévation, bref, je connecte à la lumière, à l'amour inconditionnel, et ça fait tellement du bien que je reste dans ces états-là. Souvent ça arrive suite à une période de rupture, de séparation, de deuil, ou en tout cas ça peut arriver quand on a juste envie de fuir le réel, la vie, celle qu'on connaît, celle qui est douloureuse, celle qui nous met face à nos problèmes, que ce soit relationnels, émotionnels, financiers ou de santé, physiques. Et on a tendance parfois à chercher le perchage. Parce que ça nous permet de connecter au grand tout, et ça nous permet de se sentir bien, et puis on connecte avec une famille spirituelle qui nous comprend, qui nous aime, et c'est que du love. Et en même temps, en fait, on est dans cette fuite du réel, qui fait qu'en réalité ça ne nous aide pas, parce que de toute façon, peu importe ce qui se passe, la vie... nous rattrape toujours et la vie se joue dans le réel donc dans nos relations dans le projet que je suis en train de développer dans le rapport que j'ai avec moi quand je me regarde dans la glace et donc ça finit toujours par me rattraper peu importe le nombre de cérémonies que je vais faire ou d'espaces chamanique que je vais vivre ou d'activation kundalini ou de brestford que je vais faire ça finit toujours par me rattraper et au final pour moi les expériences spirituelles sont là pour nous aider à prendre conscience de certaines choses on a besoin après d'avoir une phase d'intégration où on vient de décélérer on arrête de remuer la tombouille et voir finalement comment on va implémenter ça dans notre vie pour pouvoir progresser et améliorer les choses. Donc si je reste dans un perchage, on va dire, continuel, je reviens jamais en arrière, je dis souvent en fait c'est bien de connecter en haut et de voir l'amour inconditionnel, le divin, la lumière, mais si je fais pas de chemin inverse pour revenir en bas et travailler sur le plan plus physique et donc de la vie, il y a un moment je me soustrais à quelque chose, puis en fait je suis en train de gonfler un ego spirituel parce que je pars du principe que je suis hyper conscient de plein de choses. mais c'est pas me rendre service, et ça finit par me rattraper, et ça vient créer une forme de mal-être. Je ne peux pas être heureux avec moi-même, car je sais qu'en fait je suis dans un profond mensonge vis-à-vis de moi-même. Quand je parle de perchage, c'est aussi penser que je ne suis que lumière, et que j'ai pas d'ombre. On reste des êtres duels, derrière la lumière il y a de l'ombre, et derrière l'ombre il y a de la lumière. Donc penser qu'on est que de la lumière, et qu'on est que paillettes ou que roses, c'est une fois de plus aussi se mentir à soi-même, c'est pas se rendre service, et c'est finir par exprimer une forme de mal-être, quand de toute façon nos ombres nous rattrapent, et nous montrent qu'on n'est pas si lumineux que ça. Un autre point qui, dans l'autre extrême, de manière très active, qui peut faire du mal, moi qui ai pu me faire du mal, c'est un peu le fait de vouloir être dans l'ultra-performance, dans vraiment le plus, plus, plus, le faire, faire, faire, faire à fond. Et je pense que c'est bon d'être dans le faire et d'être actif et d'avancer et d'être aussi dans la performance et parfois même de chercher l'excellence. Ça permet de venir valider des choses à l'intérieur de nous, ça permet d'avoir des réalisations, de progresser, d'accomplir des choses, d'obtenir plus de la vie. Mais bien sûr, il y a une frontière où ça devient trop, où on veut avoir un contrôle total sur beaucoup de choses, et où on va finalement être dans un rythme qui n'est plus du tout écologique pour nous, à la fois émotionnel, pour notre système nerveux, même mental, qui va créer beaucoup de charges mentales. Alors je suis désolé, j'ai le mec à côté qui commence son jardin, j'espère que ça va pas par hésiter la bande son. Et je pense que c'est important de trouver un équilibre dans ça, de c'est bien être en mouvement, d'être dans l'action, c'est bien être ce guerrier qui se prend en charge, qui se responsabilise et part sur le champ de bataille. Mais c'est bien aussi d'avoir des phases où on décélère, des phases où on apprend à respirer, à récupérer, où on apprend que l'ultra-performance ou l'ultra-compétitivité, ce genre de choses, ça a un aspect aussi relativement toxique pour nous et pour les autres, et que rester dedans, c'est rester dans une course effrénée, un rythme infernal qui finit par nous brûler en fait, qui finit par amener à des burn-out et qui ne sont pas du tout respectueux d'un équilibre de vie. Même si pour moi l'équilibre de vie c'est un peu un mythe, c'est compliqué de l'avoir, il y a des moments où on doit accélérer sur certaines choses, des moments décélérer, des moments prioriser certaines choses. Mais dans l'ensemble, trouver quand même un équilibre et avoir de la conscience par rapport à ça, sans vouloir tout accomplir, ça me semble quelque chose d'important. Et puis après on a, alors je suis désolé maintenant c'est la moto qui passe, on a le renforcement de l'ego plus plus. Alors moi j'ai vécu ça, et je l'ai vécu plein de fois et je continue à le vivre, je l'ai eu dans ma période bodybuilding, quand je faisais de la musculation, où j'étais en mode, waouh, je viens de connecter à la muscu, je commence à avoir mes premiers muscles, waouh j'ai l'impression que ça joue sur ma virilité, en tout cas dans mon conditionnement d'homme. Musculation, homme plus musclé, plus athlétique, plus fort, ça fait homme plus viril, alors que voilà, c'était que ma vision des choses avant, donc il y a 15-20 ans de ça, maintenant ça a beaucoup bougé, je ne définis plus la virilité que par rapport en tout cas à la musculation, il y a beaucoup plus de choses qui rentrent dans le spectre de la virilité, j'en avais fait un épisode de podcast, et à ce moment-là, j'ai besoin de m'identifier à cet homme qui est viril, qui est fort, qui prend sa place dans la société, qui physiquement est présent, et donc j'accélère en fait dans la musculation, et au début ça me fait du bien. J'ai besoin de ça, ça me permet de toucher à quelque chose de sympa, ça me permet de créer ces nouveaux muscles, de me sentir un peu plus en confiance en moi. Mais il y a un moment, passé plusieurs années, je tombe un peu dans les extrêmes, je vais dans la partie stéroïde, bodybuilding, compétition, j'en ai fait un épisode de podcast. Et puis je vois que ça devient un petit peu un boulet, et qu'en fait cette identité, elle est en train de s'effriter en fait, en train de partir, et que j'ai du mal de plus en plus à la porter parce que je suis en train de m'aligner à quelque chose de différent. à quelque chose de plus global, où pour moi c'est important aussi de travailler l'esprit, de faire attention à ses émotions, et d'apprendre à vivre avec ses émotions et les apprivoiser, et que tout ne repose pas sur le corps et la construction du corps. Et donc à ce moment-là, je vis une période de deux ans de perte d'identité, parce que je coupe tout. Alors je coupe pas la musculation, je continue à m'entraîner, mais beaucoup moins. J'arrête les stéroïdes, les compétitions, je vois mon physique changer, et je suis en train de perdre cette identité. En fait je suis en train de créer une transition, en train de vivre une nouvelle identité. Et à ce moment-là... C'est hyper douloureux parce que je me suis construit pendant plusieurs années sur cette identité et j'ai l'impression que ma valeur oppose à cette identité et que je suis en train de perdre toute ma valeur. Donc je perds confiance en moi, je perds un estime de moi. Tous les jours je parle à ma partenaire en train de lui dire « tu vois avant j'étais comme ça, j'étais bien, là j'ai presque honte de moi, je me sens mal dans mon corps, donc je m'auto-sabote encore plus et mentalement je suis hyper dur avec moi, dans mon dialogue interne je suis très très dur avec moi. » Et donc je vois à quel point ce moment de renforcement de l'ego avec mon identité en mode bodybuilding plus plus finalement à court terme me fait du bien, mais à long terme me fait du mal et me met dans un mal-être fort parce que pendant deux ans je suis dans cette perte d'identité, dans cette reconstruction et je m'en veux en fait, je suis très dur avec moi. Et donc pourquoi je parle de ça ? Parce qu'en fait dans notre vie, on est amené à évoluer un petit peu en permanence et à créer des nouvelles identités en fonction des nouvelles expériences, des nouvelles relations qu'on va avoir. Et souvent, on peut le dire, on essaie de se raccrocher à des identités et donc de foncer dedans. Donc il y a un renforcement de l'ego, par besoin sûrement d'appartenance, de sécurité, par besoin de contrôler les choses. Et au début, souvent, ça nous fait du bien, ça nous stimule, ça nous permet de développer quelque chose de nouveau. Mais il y a un moment où en fait on finit par évoluer parce que la vie nous amène à évoluer. et puis on évolue avec son temps, et on voit que finalement on se raccroche en fait à cette peau de serpent qui est en train de muer, et qu'on fait en sorte qu'elle ne parte pas mais qu'elle est en train de partir, et cette période là elle est hyper douloureuse. Franchement, si vous l'avez déjà vécu, c'est pas une période agréable, et on sent qu'on a besoin de laisser partir quelque chose, de laisser mourir quelque chose, de laisser mourir finalement une version de soi, pour laisser éclore une version de soi en tout cas plus alignée, plus cohérente par rapport à la vie qu'on mène tous les jours, et par rapport à cette nouvelle direction en fait qu'on prend tout simplement. Donc pour moi finalement c'est trouver un petit peu un équilibre dans tout ça, entre ces différents états, c'est pas tant me juger en mal et être dur avec moi quand je vais être complaisant, médiocre ou je vais me déresponsabiliser ou quand je vais être perché ou dans l'ultra performance, c'est me dire que je suis là de toute façon pour expérimenter ces différents états pour peut-être retrouver un équilibre, mais c'est avoir quand même cette capacité à trouver cet équilibre qui me permet d'être bien avec moi-même. Enfin, j'ai une petite trame qui peut être pas mal, qui peut être finalement déjà ce qui va être important pour moi pour être bien avec soi-même, heureux avec soi-même, c'est déjà... reconnaître ce que j'ai et quand je dis ce que j'ai c'est pas forcément les possessions matérielles ou immatérielles c'est plus même reconnaître qui je suis donc mes forces mes qualités dans mon entièreté donc aussi mes failles mes faiblesses et et maison de nombre et reconnaître que je suis déjà complet à la base que je suis déjà assez et ça sert à rien de nous comparer à une autre personne car à chaque personne est lumineuse et sombre et c'est pas parce qu'il y en a qui est plus gentil ou plus riche ou moins ça qu'il est meilleur que moi on est tous différents et on a tous pour autant autant de valeur. Et l'autre point, ça va être vraiment de me fixer après des points d'amélioration qui sont réalistes, qui sont cohérents. J'ai le droit de rêver grand, je peux rêver grand sur plusieurs années, mais moi j'aime bien me fixer des points d'amélioration sur un an, voir ce qu'il m'est possible de mettre en place, voir ce que ça vient combler en termes de besoins. Est-ce que c'est des besoins plus liés à mon égo, une fois de plus de l'identification, et je risque de me perdre dans ça, mais en même temps si ça me permet de me sentir bien, le temps de... d'un épisode où j'ai besoin de me sentir bien parce qu'il faut que je sorte la tête de quelque chose, pourquoi pas, mais est-ce que finalement c'est des besoins qui vont être plus matures et qui vont permettre de me réaliser, de me sentir bien avec moi-même et qui vont permettre de peut-être contribuer à quelque chose et de faire avancer les choses d'un point de vue sociétal ou peu importe, voilà toujours se poser un peu la question pourquoi je fais ça en fait, qu'est ce que je viens combler et donc quels sont un peu ces points d'amélioration. En point numéro 3 ça serait avoir... conscience qu'on a des phases d'accélération où des fois on se pose moins des questions et puis on accélère on enchaîne un peu les expériences et y'a pas de mal à ça je pense que c'est important des fois d'accélérer et il ya des moments où vient d'accélérer pour intégrer une fois de plus les apprentissages qu'on a eus pour consolider nos fondations et partir mieux armé tout simplement pour la suite et en quatrième c'est alors voilà je l'aï déjà dit mais c'est accepter que la vie se compose autant d'expériences positives que négatives et quand je dis bien avec soi même c'est justement être bien avec soi même même quand il ya des intempéries mais c'est aussi comprendre que la vie, elle est là pour qu'on exprime, qu'on ressente et qu'on expérimente un petit peu tout. Autant le positif que le négatif. Alors il y a certaines personnes qui vont avoir beaucoup plus de positifs, d'autres beaucoup plus de négatifs, c'est certain, sur l'échelle d'une vie, mais c'est impossible de rester dans une bulle de lumière et de se penser immunisé par rapport à la mort de nos parents, par rapport à la maladie de notre frère, par rapport à ce découvert de 15 000 euros qu'on a parce qu'on a des problèmes suite à une construction, suite à un projet immobilier, peu importe. donc ça serait un petit peu se mentir à soi même donc on est là pour ça on est là pour expérimenter l'ensemble pour le ressentir parfois ce qui nous fait défaut c'est qu'on essaie de tout intellectualiser de tout comprendre je pense que c'est important de comprendre et d'investiguer j'en avais parlé dans le dernier épisode de podcast avec la méthode rain reconnaître accepter investiguer et puis nourrir cette partie de nous qui est blessé je pense que c'est bien de le faire parce qu'on est des êtres conscients et avec cette conscience on peut s'apporter du du bon en fait on peut relativiser certaines choses pour plus facilement surfer certaines vagues, même si la vague nous amènera quand même sur le bord de la plage, et ça permet d'avoir du recul sur les choses, mais ça ne doit pas nous empêcher de vivre ce qu'on doit vivre en tant qu'humain, et que c'est à nous un petit peu d'orienter tout ça, de trouver une direction, donc une intention, et de se dire que c'est quelque chose qui se cultive au quotidien, mais que c'est possible, parce que finalement ce qu'il y a peut-être de plus important dans cette vie, c'est de pouvoir à la fois l'expérimenter dans toutes ses couleurs, et en même temps finalement apprendre à être bien avec soi-même, plus que de rechercher à chaque fois... d'accumuler plein de valeurs ou de richesses différentes, ou en tout cas d'être toujours dans le faire ou dans le plus plus plus, parce qu'au bout d'un moment, au final, quel est le sens de ça ? Si ce n'est, en fait, être bien avec moi-même. Et à partir du moment où je peux être bien avec moi-même, en toutes circonstances, Je pense que j'ai un petit peu gagné le grand jeu de la vie. Je pense que ça fait en tout cas une différence pour vivre avec moi-même au quotidien et je ne projette pas forcément la même énergie autour de moi. Voilà. Prenez soin de vous et on se retrouve prochainement pour un prochain épisode de podcast. A très bientôt.