- Speaker #0
Hello les passionnés d'industrie et de RH, bon ce podcast je l'ai vraiment pensé pour vous. Et son objectif, c'est de vous partager des stratégies, des astuces et de l'actionnable pour redevenir l'industrie qui fait envie. Et moi, je suis Claire Tenayou, je suis hôte du podcast et fondatrice de Be Wanted. Mon objectif, c'est de faire rayonner l'industrie, enfin surtout la vôtre. Je vous aide à élaborer des stratégies d'attractivité et de fidélisation des talents qui accompagnent la croissance de votre entreprise. Mais je ne suis pas seule à ce micro,
- Speaker #1
puisque chaque mois,
- Speaker #0
je reçois deux invités qui vous présentent chacun quatre thématiques et donc quatre épisodes. Alors, c'est un shot de bonne pratique et de benchmark que vous trouverez dans vos oreilles chaque lundi et jeudi. Allez, j'ai terminé, c'est parti pour l'épisode et bonne écoute. Eh bien voilà, on est sur nos derniers épisodes toutes les deux, déjà. Oh ouais, ça va, t'es pas trop triste ?
- Speaker #1
J'en reviens pas, ça y est, c'est la fin.
- Speaker #0
Mais attends, on va encore partager quand même deux, trois trucs toutes les deux. Aujourd'hui, c'est un chouette sujet. On va parler de vraiment l'implication de ces collaborateurs, comment on travaille main dans la main avec eux dans la création de contenu. Forcément, sur le papier, on sait que c'est un peu le graal, tu vois, le niveau master dans la création de contenu pour... faire rayonner sa marque employer. Mais concrètement, l'idée, c'est d'aller... Enfin, l'intention, en tout cas, dans cet épisode, c'est d'aller creuser comment t'embarques les équipes, comment tu garantis des contenus qui soient, OK, authentiques et en même temps alignés avec ceux de l'entreprise. Voilà, en tout cas, l'intention sur cet épisode. T'es toujours prête ?
- Speaker #1
Toujours.
- Speaker #0
Allez. Déjà... J'enfonce un peu une porte ouverte, mais pourquoi est-ce que, de prime abord, on embarquerait ces collabs alors que finalement, je suis RH ou je suis à la com et je pourrais balancer mes propres contenus dans mon coin, dans mon bureau, tu vois ?
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. Je pourrais diffuser la vidéo du directeur financier qui... qui dit combien il aime son entreprise et combien on est leader sur le marché de la moquette. Ouais. Tu vois ? Mais non, en fait, il y a une statistique que j'aime bien ressortir. Je l'ai lue et puis je m'en sers à chaque fois. Mais c'est une statistique publiée par Adwick qui nous dit que 76% des personnes, des consommateurs, font plus confiance au... contenu diffusé par des êtres humains plutôt que par la page entreprise plutôt que par le corporate donc tu vois à nouveau on fait du lien avec les épisodes précédents mais ça c'est plutôt une statistique qu'on applique au comportement de consommateur tu vois où je suis plus plus rassurée si je vois du contenu porté par d'autres clients que moi tu vois... Je pense à l'influence comme on peut l'avoir par exemple sur Instagram. N'empêche que ça fonctionne bien. Pourquoi ? Parce que c'est des gens qui utilisent des produits ou des services et qui en font la promotion. Donc, on est davantage convaincu, on a ce gage de confiance. Du coup, ça s'applique aussi à mes contenus marque employeur. En fait, si mes contenus impliquent, voire sont portés par les êtres humains qui travaillent dans mon entreprise, Ça a beaucoup plus d'impact que mes contenus très corporate, avec la charte graphique de l'entreprise, des trucs très classiques comme on peut voir. Et je rajouterais même que ce pourquoi, pourquoi inclure les collaborateurs, il ne fait pas que du bien à l'externe, il fait aussi du bien à l'interne. Ça, moi, je l'ai vu, je l'ai observé encore plus cette année parce que j'ai fait pas mal de contenus. pour mon client Achille, un collectif de recruteurs indépendants. Et il ne se passe pas un mois sans que j'interagisse avec des membres du collectif. Et ils sont hyper heureux. Ils sont hyper heureux de se sentir impliqués. Ils sont hyper heureux d'être sondés, d'être mêlés à certains contenus. Donc, ça fait du bien à l'interne aussi. Donc, c'est vraiment double enjeu de les inclure. Pour moi, ça serait même une condition. Pour avoir un contenu efficace, il faut en fait.
- Speaker #0
Et tu vois, c'est... en fait c'est intéressant parce que... derrière ce que tu dis, tu penses que c'est aussi un moyen de donner de la reconnaissance quelque part aux collaborateurs, tu vois, en les intégrant dans cette démarche-là. Mais comment est-ce que tu penses qu'il faut être sûr du volontariat ? Est-ce qu'il faut aller chercher les gens ? Enfin, tu vois, en vrai, ce n'est pas forcément si simple que ça. Comment t'en breuilles ?
- Speaker #1
Je pense que oui, il faut que ce soit sur du volontariat. On ne va pas contraindre les gens à le faire. Cependant, je pense qu'il faut aussi leur tendre la perche parce que tout le monde ne se réveille pas un matin en se disant tiens, je vais m'impliquer dans la communication de mon entreprise Je pense qu'il faut leur tendre la perche et puis surtout, une fois qu'on a des volontaires, il faut leur faciliter la tâche parce que tout le monde n'est pas forcément à l'aise pour communiquer. pour participer à une stratégie de communication, voire même pour créer du contenu, si derrière les personnes le font elles-mêmes via leurs propres canaux. Je pense que ça s'accompagne, ça se soutient. Tu as besoin, tu les inclus, certes, mais c'est un travail collectif pour moi. Je pense que c'est vraiment un travail à faire tous ensemble, main dans la main. Peu importe après, on va en parler après, mais peu importe la manière dont derrière on va le diffuser. que ce soit à l'échelle individuelle ou via l'entreprise, c'est un travail commun, un travail tous ensemble. Donc, prendre la perche et surtout veiller à ce que ce soit du volontariat. Je vois des fois, parfois il y a la question qui tombe de proposer de la rétribution financière en contrepartie de contenus que peuvent diffuser les collaborateurs. Je ne suis pas convaincue que ce soit forcément un bon levier. Ça peut créer même des... des conflits en interne, c'est un peu dangereux, je trouve, comme pente à prendre. Je pense qu'il faut rester sur le volontariat et se dire, OK, qui sont nos ambassadeurs ? Qui sont ceux qui ont envie ? Et je veux même te dire, ça va faire du lien avec notre épisode où on parlait de toute la partie audite interne. Je pense que dès lors que tu as fait toute la partie de travail à l'interne pour identifier ta culture et que tu as déjà mêlé tout le monde à ces réflexions-là, normalement, tu as déjà identifié, en tout cas, peut-être même que ces personnes se sont déjà révélées pour être celles qui vont être les plus impliquées dans la communication.
- Speaker #0
Et admettons, on a identifié ces personnes-là, on les sent promoteurs, promotrices, elles ont des réticences, comment on fait pour, tu vois, les embarquer ? Alors, je comprends que déjà, en amont, on sensibilise. On présente, enfin voilà, on rassure, on outille, on parle des enjeux, etc. Une fois qu'on arrive à cet épisode, enfin à cette étape, pardon, de... Bah tiens, on t'a identifié, on aimerait que ce soit toi, tu restes volontaire, mais vraiment, si c'était toi, ce serait chouette. Cette personne est réticente, tu vois. Qu'est-ce qui va pouvoir l'aider ? Comment, en tant que RH ou au service com d'ailleurs, on va pouvoir... L'aider à franchir le cap ?
- Speaker #1
En fait, tu as deux voies possibles, selon moi. Alors, il y a la première où on va les accompagner à être autonome dans l'exécution. Là, ils vont pouvoir, si on reprend le sujet de LinkedIn, là, on va pouvoir les accompagner, par exemple, à faire des posts réguliers sur leur propre profil LinkedIn. Donc, les accompagner, ça veut dire... essayer de leur faciliter les choses, alors pourquoi pas leur mettre à disposition une banque d'idées. Ça peut être une réflexion collective, créer des ateliers une fois par mois où les personnes qui veulent effectivement prendre la parole sur LinkedIn, tout le monde va se réunir et puis on brainstorm tous ensemble une fois par mois et puis chacun repart avec ses postes du mois. Ça peut être aussi sous forme de challenge. Je trouve que c'est sympa l'idée de challenge, dire ok, ce mois-ci, on a envie de parler de telle thématique. On vous challenge pour aborder ce sujet-là, qui veut le faire, qui se lance, etc. Donc, tu vois, il y a cette voie-là qui est possible. Après, moi, ce que j'explore avec mes clients, forcément, c'est l'autre voie, puisque c'est moi qui crée le contenu pour mes clients à l'heure actuelle. Et donc, c'est une voie qui fonctionne bien, dès lors que, tu vois, moi, j'explore pas mal le format article. que j'appelle article ambassadeur, où grosso modo, tous les 3-4 mois, on se pose avec mon client et on se dit ok, on fait une interview par mois, tu vois, et on se dit ok. Eux de son côté ont déjà identifié qui sont les personnes qui pourraient être intéressantes à approcher et dans ces cas-là, c'est moi qui occupe le rôle d'aller contacter la personne et de m'assurer qu'elle a envie déjà, d'une part. Mais déjà, ça facilite le passage à l'action pour l'ambassadeur en question, puisque ce n'est pas lui qui va se mouiller et créer le contenu, puisque le contenu va être créé par moi et porté par moi. D'ailleurs, très souvent, j'organise des interviews, tu vois, et donc l'interview, à chaque fois quand elle commence, j'ai toujours cette phrase en tête que les recruteurs me disent. Je ne sais pas quoi te dire, je ne sais pas ce que tu vas me demander, je ne sais pas ce que j'ai d'intéressant à te raconter. Ça rejoint un peu ce qu'on révélait dans l'épisode précédent, on disait qu'il y a un peu ces croyances limitantes. En général, je dis aux gens, t'inquiète, c'est comme un entretien, laisse-moi faire, je vais te poser quelques questions. Et en fait, à partir de là, moi, ce que je fais dans mes interviews, c'est que je m'intéresse à la personne, donc je vais aller creuser son parcours, c'est un peu un travail de recruteur, ex... des formations professionnelles d'ex-recruteuses, mais je vais aller questionner sur le parcours de la personne, pourquoi elle a choisi son métier, comment elle fait son métier aujourd'hui, c'est quoi sa vision du métier, c'est quoi selon elle les tendances, c'est quoi ses pratiques à elle. Et en fait à partir de cet échange, je vais dégager un angle et je vais me dire ok ça c'est un sujet qui est intéressant parce qu'il y a double usage. Là on est en train de parler de contenu qui implique un ambassadeur, mais la finalité c'est aussi que ça. parle à notre cible qui va être l'actrice du contenu. Moi, à partir de là, je dégage un angle, je me dis, ok, ça, c'est un sujet pertinent qui va intéresser, qui va préoccuper notre cible. C'est intéressant et c'est sous le prisme de l'ambassadeur que je suis en train d'interviewer. C'est un double usage, ce format. Il est hyper intéressant, je trouve. Et la personne, elle a juste à se laisser porter. Moi, après, je transforme ça en article. Du coup, un article qui, à la fois, va... valoriser la personne que j'ai interviewée puisque c'est sa vision à elle, sa pratique à elle et du coup ce contenu va parler à notre cible donc dans mon cas là c'est le cas d'interview de RH ou de recruteurs donc on s'adresse à la communauté RH et recruteurs et ce qu'on observe c'est que très souvent moi en tout cas la direction avec qui j'échange me dit que régulièrement les personnes que j'interview en interne disent Ah, c'est dingue ce qu'elle a fait comme article à partir de notre échange, je ne m'attendais pas à ça positivement parlant tu vois. Parce que beaucoup de personnes, mine de rien, n'ont pas forcément l'envie déjà de le faire elles-mêmes. C'est une vraie compétence d'écrire et tout le monde n'est pas à l'aise avec ça. Et je pense que ça, il faut aussi en avoir conscience et sortir peut-être un peu de l'injonction de il faut que vous ayez des ambassadeurs, il faut que vos employés communiquent sur les réseaux sociaux, etc. En vrai, il y a d'autres alternatives possibles aussi. Il ne faut pas les oublier. Parce que tout le monde n'a pas envie d'être un influenceur, entre guillemets, tel qu'on l'a décrit dans le premier épisode.
- Speaker #0
Avec des vidéos témoignages comme ça.
- Speaker #1
Ouais, tu vois, par exemple, ce genre de format, tout le monde n'en a pas envie.
- Speaker #0
Ouais,
- Speaker #1
bien sûr. Tout le monde n'en a pas envie.
- Speaker #0
Tout le monde n'a pas forcément envie d'être visible. Enfin, voilà, aussi. Et puis, pas à l'aise avec la démarche. Mais tu vois, je trouve que c'est très malin. parce qu'effectivement, ça peut permettre de mettre un peu le pied à l'étrier pour embarquer ces collaborateurs. Ça facilite aussi quand même de garder la ligne édito et la stratégie, parce que des fois, moi j'ai aussi des boîtes qui me disent, Claire, d'un côté on aimerait bien que les collabs prennent la parole, Les collabs, j'ai horreur de dire ça, pardon, les collaborateurs prennent la parole,
- Speaker #1
c'est affreux,
- Speaker #0
mais en même temps, on a un peu peur de ce qui va sortir, tu vois, qui peut être légitime. C'est vrai que je l'entends, même si je pense qu'il ne faut pas non plus empêcher cette parole, mais je comprends que, tu vois, à la com... à la direction, il y a quand même cette peur de se dire on a peur que les messages ne soient pas forcément bien interprétés, bien écrits, etc. Donc je trouve que c'est très intéressant comme type de format effectivement de permettre d'accompagner, d'outiller, de rassurer tout en apportant, et je trouve ça aussi très chouette, cette dose un peu de reconnaissance, de dire voilà, on te fait parler, t'as des choses à dire qui sont très chouettes. Tu sais, j'ai une anecdote qui n'est pas vieille du tout, qui date de vendredi dernier. J'étais dans un atelier en prod et j'étais là sur un sujet d'audit, justement, culture d'entreprise. Et donc, je fais connaissance avec un opérateur. Alors, comme d'habitude, en atelier, je n'entendais rien avec mes bouchons d'oreille. Ça, c'est toujours un grand moment de solitude.
- Speaker #1
Mais bon.
- Speaker #0
Et le salarié me dit, mais tu sais, voilà, moi, j'adore bosser dans l'industrie. Et là, franchement, il a changé de visage. On aurait dit un gamin. Les yeux qui pétillent et tout. Et il me dit, voilà, moi, ça fait 20 ans que je bosse dans l'industrie. J'ai fait des bateaux énormes. J'ai fait des avions. J'ai fait des hélicos. J'ai fait des camions de pompiers. Aujourd'hui, je fais ça. Et c'est génial, quoi. Et tu vois, et là, je me dis, mais voilà, c'est juste des gens comme ça qu'il faut faire parler. Tu vois ?
- Speaker #1
Bien sûr. Et parler de leur parcours et parler de leur métier. Et tu vois, on en revient un peu au point qu'on abordait précédemment. Tu vois, il y a aussi, je pense, cette mission éducative, d'éduquer sur les métiers, surtout sur des secteurs comme ça, où tu me confirmeras ou pas, mais il y a des secteurs qui sont un peu boudés par la jeunesse aujourd'hui. De moins en moins de jeunes vont faire carrière, par exemple dans le BTP ou ce genre de secteur. Et je pense qu'il y a une vraie lacune en termes de communication sur... Les métiers, tu vois, raconter les métiers, raconter les carrières. On a besoin d'éduquer davantage sur ça et ça passe par ce genre de contenu. Tu vois, là, tu me dis, il avait des étoiles plein les yeux. Je ne sais pas, ça se trouve, quand il était gamin, il rêvait de faire ça. Tu vois, il y a peut-être une belle anecdote derrière. Oui, il faisait peut-être du modélisme ou tu vois,
- Speaker #0
peut-être que son papa bossait. C'est beaucoup ça. Nous, sur Saint-Nazaire, il y a beaucoup une histoire de famille, si tu veux. Souvent, on avait le papa qui travaillait au chantier de l'Atlantique, tu vois. Et donc, c'est très, très ancré. Et tu vois, ça donne des idées parce que je trouve qu'effectivement, ce format de faire avec, faire aux côtés, mais rédiger ou en tout cas mettre en forme ce que dit la personne, choisir un angle et tout, je pense que ça peut permettre d'accompagner, de faciliter et en même temps d'apporter un regard qui soit vrai, quoi. Donc ça, je trouve ça cool. Oui, c'est très, très chouette.
- Speaker #1
Oui. Et ça reste de l'employee advocacy, tu vois, si on reprend la terminologie dans le bouquin en ce moment. Ça reste de l'employee advocacy, mais qui est entre les mains de l'entreprise, voire même, tu vois, dans mon cas, d'une aide externe. Donc, qui est maîtrisée, tu vois, sur le bout de la chaîne. Et puis, c'est duplicable à d'autres formats. Je veux dire, là, on parle de l'article, mais ça fonctionne aussi, tu vois, sur du post-LinkedIn. Enfin, moi, je le vois, on fait des challenges en interne avec un client où, tu vois, je me dis, tiens, ce mois-ci, j'aimerais bien parler du sujet. On l'a fait cette année. C'était sur quoi ? C'était sur la flexibilité. Ils bossent tous en télétravail. J'ai dit, vas-y, on lance un challenge interne. Ceux qui le veulent, ils envoient une photo d'eux dans leur coin préféré pour travailler. Ils expliquent pourquoi ils aiment bosser de chez eux. Et puis derrière, à partir de là, j'avais de la matière pour faire un poste dans lequel j'ai pu à la fois mettre en évidence le modèle flexible que propose cette entreprise, tout en illustrant avec les individus qui font l'entreprise et en plus leurs photos pour illustrer le poste. En vrai, c'est duplicable à plein de formats. Alors moi, évidemment, mon format chouchou, c'est l'article, c'est le contenu long, c'est ce que j'explore le plus et c'est le cap que je suis en 2025, d'ailleurs, parce que je crois beaucoup au fait que les contenus comme ça, ils ont une vie, une durabilité plus longue que les posts qui sont un peu plus éphémères. Et je pense que c'est très complémentaire en termes de stratégie éditoriale, de miser sur du contenu éphémère sur un réseau comme LinkedIn et à la fois de nourrir son propre... blog avec des contenus documentés, travaillés, avec du pratique, de la théorie, tu vois, et tout en impliquant tout le monde, quel que soit le format finalement.
- Speaker #0
Ouais, parce que tu vois là, tu parles de blog, ça c'est un sujet qu'on n'a pas forcément encore abordé, mais je n'avais pas prévu de l'aborder non plus d'ailleurs.
- Speaker #1
On improvise.
- Speaker #0
On a pas mal improvisé depuis le début. C'était cela dit, c'est pas comme si on avait parfaitement suivi la trame de questions. C'est notamment les pages carrières, tu vois. Parce que, en fait... Les fameuses. Ouais, voilà, les fameuses. Moi, je passe souvent dessus, évidemment. Tu vois, souvent, je regarde le nombre de clics pour arriver sur une annonce, effectivement, le contenu des annonces. Enfin, voilà, tu vois, Audit, là-dessus. Enfin... Plus que ça, mais c'est pour donner quelques idées. Et par contre, effectivement, souvent, on a une présentation assez... standardisés de l'entreprise.
- Speaker #1
Portraits, ouais, puis après les portraits, Jean-Michel à la compta. Ouais,
- Speaker #0
puis tu as l'impression que c'est une photo qui vient d'une galerie, d'une banque d'images gratuite, tu vois ce que je veux dire ? Et souvent, je trouve ça assez déshumanisé en fait. Et c'est assez rare que je vois des pages carrières où justement il y a des blogs comme ça. Tu sais, je vois aussi dans des entreprises, et ça c'est des idées que je donne des fois aux clients, c'est mais regardez, vous avez une gazette interne Enfin, ils n'appellent pas ça une gazette, il n'y a que moi qui appelle ça une gazette en vrai.
- Speaker #1
Une gazette ? Mais qui dit encore ce mot-là ?
- Speaker #0
C'est ça !
- Speaker #1
C'est quoi ce mot ?
- Speaker #0
Je ne sais pas pourquoi. J'étais dans Harry Potter. Non mais j'étais dans Harry Potter, la gazette du sorcier, voilà, on a la rêve. j'étais loin pardon mais n'empêche tu vois ces petits journaux internes etc je dis mais en fait des fois vous avez des infos qui sont hyper intéressantes des personnes, des collaborateurs qui aiment bien écrire, qui publient des choses sur cette gazette tu vois, mais pourquoi est-ce que vous feriez pas un onglet blog en fait à ce moment là directement sur la page carrière ou avec un raccourci tu vois,
- Speaker #1
ah mais là il y a du recyclage possible là c'est clair parce que ça ça manque
- Speaker #0
je pense que sur ces articles là tu vois de se dire effectivement recycler rediffuser sur plusieurs plateformes si tu suis un peu la vie de ton candidat le parcours de ton candidat tu le maps à un moment logiquement il va passer sur ta page carrière ou effectivement tes réseaux mais dans ces cas là il va avoir tes articles sur la page carrière s'il candidate directement... Voilà, ça peut être aussi un plus, quoi.
- Speaker #1
Et en plus, tu peux aussi, tu vois, je le vois sur Welcome to the Jungle, les personnes qui publient des annonces, tu peux rajouter du média dans tes annonces. Je vois l'exemple de Vanessa Gossend chez Very Up, où dans ses annonces, elle rajoute des liens de redirection vers des vidéos, où là, bon, c'est les interviews, très Welcome to the Jungle, très travaillé et tout. Mais tu vois, c'est tout à fait envisageable de se dire dans mon annonce, Si je publie une annonce pour un poste de technicien de maintenance, je reviens sur ça.
- Speaker #0
On enchaîne tellement en même temps.
- Speaker #1
Je publie une annonce pour un technicien de maintenance ou une technicienne de maintenance, je peux me dire que dans mon annonce, je vais inclure un lien de redirection vers l'interview de Jean-Charles, technicien de maintenance, qui nous parle de comment l'IA a transformé son métier. Je dis n'importe quoi, mais tu peux faire du lien entre… Même tes annonces. En fait, tout est réutilisable, tout est recyclable.
- Speaker #0
Et comment tu fais ? Parce que l'idée, c'est qu'on ait un panel un peu d'ambassadeurs qui puissent être représentatifs de l'entreprise, donc que ce ne soient pas toujours les mêmes profils. Dans l'idée aussi de créer des représentations, des rôles modèles, etc. Mais je pense que c'est bien aussi qu'ils aient... qui se retrouvent, qui soient ensemble, tu vois, de monter un peu une équipe, quoi.
- Speaker #1
En fait, t'as ça, et moi, des fois, je prends dans l'autre sens. Par exemple, le mois dernier, avec mon collectif Achille, j'ai contacté un des cofondateurs avec qui j'interagis pour les contenus. Je lui ai dit, Romain, j'aimerais bien faire un article sur l'utilisation de ChatGPT, côté recruteur, mais avec un truc très concret. Est-ce que tu penses à quelqu'un dans l'équipe qui, effectivement, utilise ChatGPT et qui pourrait peut-être en parler ? Et là, il me dit Ouais, contacte Ambre, je pense que ça peut le faire. Je sais qu'elle utilise l'outil. Et en fait, je suis partie d'un sujet. Je me dis Tiens, ça, c'est un sujet qui préoccupe ma cible. Tu vois, j'ai pris dans l'autre sens. Et j'ai dit Ok, j'ai ce sujet. À qui tu penses ? Je contacte Ambre derrière. Elle me dit Ah ouais, j'aimerais bien en parler, c'est chouette et tout machin. Hop, interview, hop, l'article est sorti le mois dernier. Donc, tu vois, c'est possible d'identifier déjà une base d'ambassadeur, mais tu peux aussi, pourquoi pas, te dire, ok, voilà mon persona, ma cible candidat, voilà, voici ses préoccupations. Je ne sais pas, peut-être qu'il y a un sujet récurrent, je dis n'importe quoi, mais je me dis, je ne sais pas, toi qui connais les tendances.
- Speaker #0
La décarbonation de l'industrie ?
- Speaker #1
Bon, voilà. C'est la première chose qui m'est venue en tête, je ne sais pas. Tu veux aborder ce sujet ? Je me dis que c'est un sujet tendant, c'est un sujet qui va intéresser ma cible, qui, en interne, pourrait être un profil intéressant pour aborder ce sujet et du coup son prisme à lui ou elle en tant que salarié de l'entreprise il va venir répondre à mes questions aborder ce sujet et ça va du coup donner un contenu sur un sujet qui est une tendance qui parle à ma cible et à la fois met en avant ma marque employeur par le biais de la personne que j'ai interviewé tu vois et en plus je mets en avant un des collaborateurs enfin voilà on en revient à ce double usage à travers ce genre de format.
- Speaker #0
Oui, et puis c'est vrai que tu n'as pas forcément une seule façon de faire. C'est vrai que tu as raison, on peut prendre les choses dans le...
- Speaker #1
En vrai, il y a plein de façons de faire. Je pense qu'il faut tester des choses, il faut faire preuve de curiosité, de créativité, il faut oser tester des choses. Moi, la première, encore aujourd'hui, je teste encore des choses et je pense que c'est ça, en fait, il faut garder son âme créative, regarder ce que font les autres aussi. Excellente. intéressant de s'inspirer sans forcément copier mais sourire un peu et dire bah tiens peut-être que nous pour explorer ça différemment en tout cas explorer ça d'une manière Qui s'adapte à ce qu'on est aussi tu vois l'année dernière j'avais une boîte qui m'avait contacté pour des contenus et qui me dit qui me dit voilà on a eu des idées de contenu par exemple on se dit que ce serait bien de parler de télétravail comme c'est un sujet dans la tendance Et je dis ok, donc je questionne un petit peu et j'apprends qu'ils ne font pas de télétravail. Tu vois ? Donc, ah, voilà, c'est un peu ma réaction, tu vois, Denis Brognard collant à ah ! Tu vois ? J'ai bugué, j'ai sorti le ah ! Ben voilà, là par exemple, tu as un exemple typique où ils pensent bien faire parce que c'est un sujet qui intéresse leur cible, mais ce n'est pas leur identité. Donc non, non, non, il ne faut pas faire ça. Monsieur, madame, non, faut pas faire ce genre de choses.
- Speaker #0
Non, non, mais ça, c'est clair. Faut être aligné avec ce qu'on propose et avec ce qui se passe chez nous. Vraiment.
- Speaker #1
Oui, et ça passe par, tu vois, je sais pas si dans notre entreprise, on n'est pas du tout dans une culture, je sais pas, d'aller sur TikTok et tout. On va pas s'inventer ça. On va pas aller s'aventurer sur des trucs où on n'est pas à l'aise ou qui nous ressemblent pas. Tu vois, faut réfléchir à ça aussi.
- Speaker #0
Oui, puis après, il y a le piège des tendances aussi, tu sais, des trends, là, qu'on voit passer sur les réseaux sociaux, et on se dit, bah tiens, c'est une bonne idée, on va faire pareil, sauf qu'en fait, tout le monde se force, parce que c'est pas du tout dans la culture de la boîte, et on fait semblant, et on fait, je sais pas, un flash mob au milieu de l'atelier, et...
- Speaker #1
Je pense qu'on en revient à ce que j'évoquais dans l'épisode d'avant, ou l'avant, je sais plus, mais où je disais qu'en fait, la communication, c'est ça, en fait, c'est tout. trouver cet équilibre entre ok, qui est ma cible ? Où elle est ? Qu'est-ce qu'elle veut entendre ? Qu'est-ce qui l'intéresse ? Comment il faut lui parler, etc. T'as ça, mon récepteur, mais il faut un équilibre entre ça et moi, l'émetteur, sur qui je suis, comment on fait les choses, quelle est notre identité, quelles sont nos habitudes, etc.
- Speaker #0
Est-ce que tu crois que... Comment te dire ça ? Tu vois, on est dans une démarche d'implique... les collaborateurs souvent enfin ça peut être les recruteurs les arrache ou le service comme un kiki qui travaille sur sur les contenus est ce que tu crois qu'il faut forcément aimé écrire créé Moi je suis pas classée pour te répondre parce que moi j'adore écrire, je pense que toi tu vas aussi adorer écrire.
- Speaker #1
J'aime pas, je déteste ça. Tu n'aimes pas écrire ? T'imagines le truc ? Non je rigole, évidemment je rigole. Mais je pense qu'on peut ne pas aimer ça et c'est ok. Et je pense qu'il faut aimer ça un minimum quand même pour le faire. Je pense que c'est quelque chose qu'on doit aimer faire. Après, moi, je vois des personnes qui aiment ça et qui ne le font pas forcément bien non plus. Donc, en vrai, c'est un autre sujet. Mais je pense que c'est une question d'aimer ça. Je pense qu'il faut avoir l'envie, tu vois, pas forcément aimer, adorer, mais au moins avoir l'envie et puis apprendre à le faire. Tu vois, c'était, je crois, il y a deux ans, je ne sais plus, je suis un peu perdue dans le temps. On est en quelle année, là ? 2024 ? Bon, je crois que c'était l'année dernière. J'ai été intervenue auprès d'une autre entreprise et j'ai intervenu auprès d'une équipe de recruteurs sur les sujets de contenu marque employeur. Et d'ailleurs, c'est là où j'ai eu un déclic où je me suis dit, peut-être que c'est moi qui devrais le faire pour les entreprises. Parce qu'à la fin de la session, une des recruteuses m'a regardée, elle m'a fait, mais Anaïs, moi, je dis ça, ça me gonfle. Tu vois, elle m'a sorti ça et elle m'a dit, pourquoi tu ne le fais pas, toi ? Ben oui. Elle m'a juste demandé ça et je me suis dit, En vrai, à la règle, tout le monde n'aime pas ça. Et je pense qu'il faut avoir l'envie.
- Speaker #0
Non, mais puis il y a plein de gens. Moi, c'est tous les jours que j'ai cette discussion avec des recruteurs qui me disent, franchement, moi, LinkedIn, je ne supporte pas.
- Speaker #1
Mais ça m'étonne. Les réseaux ne supportent pas.
- Speaker #0
Et écrire, j'aime bien, mais voilà. Et puis, comme tu le dis, écrire, ce n'est pas la même chose qu'écrire sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas parce qu'on aime écrire sur une gazette.
- Speaker #1
qu'on va écrire sur un réseau. Et puis, chaque format a ses codes. Chaque code a ses codes. Et je pense que si on a l'envie, s'il y a tous les facteurs réunis pour dire, c'est bon, on peut identifier des ambassadeurs, on a des gens qui ont envie, on a identifié qui on était, on sait à qui on va s'adresser, on va les outiller, on va les accompagner, allez-y, go. Si, en revanche, on est face à une entreprise où... il n'y a pas l'envie, il n'y a pas nécessairement la volonté, et que ce n'est pas lié, attention, et que ce n'est pas lié au climat de l'entreprise, mais bien au manque d'enthousiasme à l'idée d'écrire, ou le manque d'envie, là, on peut peut-être se dire, peut-être qu'on peut déléguer ça, peut-être qu'on peut trouver quelqu'un qui a l'amour pour l'écriture, mais surtout qui a cette capacité à retranscrire l'identité de l'entreprise, et qui comprend notre cible. Ça, c'est super important. Moi, je le vois... Moi, aujourd'hui, je ne suis pas nécessairement la bonne prestataire pour accompagner un secteur industriel, sauf si on parle du candidat et que c'est vraiment très orienté conseil candidat, métier, mettre en valeur des métiers, ça, je sais faire. Mais par exemple, tu me demandes d'écrire sur les technicités propres à l'industrie, ça, j'en suis incapable. Mais en revanche, moi, tu vois, je connais par cœur l'écosystème RH recruteur. Aujourd'hui. Les boîtes que j'accompagne, c'est celles qui ont besoin de s'adresser à cette cible-là, mais moi, je la connais, cette cible. Donc, c'est super important de s'entourer de personnes qui vont savoir comment s'adresser à la cible, quels sont les bons messages et comment valoriser l'entreprise. Parce que c'est aussi ça l'enjeu quand même principal, c'est de la mettre dans la lumière et de la rendre attirante aux yeux de la cible aussi.
- Speaker #0
Eh bien, écoute, je te propose qu'on conclue sur ces belles paroles.
- Speaker #1
N'est-ce pas ? C'était beau ?
- Speaker #0
C'était très beau, j'étais impressionnée. Trois petits mots pour ce qu'il faut qu'on retienne de cet échange. Voilà le côté positif, doublement positif d'impliquer les collaborateurs, en tout cas dans la création de contenu, renforcer l'engagement, le sentiment d'appartenance et gagner en crédibilité, parler davantage. à sa cible, qui a plus confiance en ses collaborateurs qu'en le service RH. Et que voilà, ça va avoir du coup, en troisième point, effet et rayonner en interne comme en externe. Je te propose d'en retenir ça. Maintenant, j'aime...
- Speaker #1
Peut-être pas en résumer.
- Speaker #0
Tout ça pour ça. Et juste ici, un dernier point. Parfois, je pense que aussi, ça peut être très simple. la création de contenu et qu'en vrai, on peut aussi se lancer, ajuster et que si personne voit vos posts et que ce n'est pas grave et que en fait, les posts que vous ferez maintenant ou des contenus que vous sortirez maintenant, ils seront forcément mieux dans trois mois, dans six mois, dans un an, qu'en vrai, c'est OK. Tu vois ? Je pense qu'il ne faut aussi pas, parce que c'est un peu le syndrome de se dire, on cherche la perfection tout de suite alors qu'en fait, ce n'est pas possible parce qu'il faut apprendre. C'est effectivement une rédaction particulière. C'est... Il faut comprendre ce qui marche, ce qui fait que ça fonctionne auprès de notre cible, et il faut accepter que ce ne soit pas parfait tout de suite. J'allais oublier de dire ça.
- Speaker #1
Et pas se comparer aussi, j'ajouterais quand même. C'est assez dégueu. À chance, pas de comparaison.
- Speaker #0
Moi, je ne suis pas prête. Mais tu as raison. On ne va pas faire ma psycho maintenant.
- Speaker #1
Dommage.
- Speaker #0
Je ne suis pas sûre que ça intéresse grand monde. Néanmoins, Anaïs, je voulais te remercier. C'était vraiment chouette. Spontané, ces échanges. Tout ce que j'aime. Avec évidemment du contenu. pertinents sur ces sujets-là. Donc, un grand merci à toi. Et puis, où est-ce qu'on te retrouve ?
- Speaker #1
Déjà, merci à toi. J'espère que j'étais à la hauteur de tes attentes. Et moi, où est-ce qu'on me retrouve ? On me retrouve alors à Manchester, mais bon, généralement, les gens ne viennent pas me voir. Je ne comprends pas pourquoi.
- Speaker #0
Souvent, ça va être à Londres.
- Speaker #1
C'est notre destination.
- Speaker #0
C'est vrai.
- Speaker #1
Voilà. Mais sinon, on me retrouve sur LinkedIn. Tu sais, moi, je suis un peu dans mon petit fief, là.
- Speaker #0
Ah, je sais. Ah oui, je sais.
- Speaker #1
Dans mon LinkedIn, là, je suis coincée dans mon profil. Non, mais sérieusement, sur LinkedIn, on me retrouve. Je partage du contenu à la fois sur les RH, le recrutement, et aussi pas mal, justement, sur l'écriture, sur la création de contenu, qui peuvent parler à toute industrie, donc à tout secteur. Donc, venez me voir. Et puis après, je suis quand même assez souvent aussi sur le site de Culture RH pour qui j'allume les webinars tous les mois. Et là, on est sur des sujets RH très, très larges. Donc, n'hésitez pas, dès janvier, on revient en force avec plein de nouveaux sujets. Culture RH, le site d'actualité RH, le meilleur, évidemment, bien sûr, en toute objectivité.
- Speaker #0
Eh bien, écoute, c'est parti, on y va. Merci en tout cas à toi. Et puis, je te dis à bientôt alors.
- Speaker #1
Merci, à bientôt.
- Speaker #0
Allez, bye. Et voilà, nous sommes donc à la fin de cette série. Encore merci de nous avoir écoutés. Il est temps de se retrouver lundi avec un nouvel invité pour débuter une nouvelle série. C'était Claire Tenayot, fondatrice de Be Wanted, et vous venez d'écouter un épisode de l'industrie qui fait envie. Bon, pour être certain de ne rien manquer, pensez à vous abonner, que ce soit sur Spotify, Deezer ou Apple Podcasts. Surtout, pensez à laisser un avis 5 étoiles. pour lui donner de la visibilité. Allez, à bientôt sur l'industrie qui fait envie !