- Speaker #0
Alors justement, on l'a parlé, je vais reprendre tes chiffres. 86% des annonceurs n'ont pas encore exploré le RCS. Alors, les raisons, c'est quoi les freins ?
- Speaker #1
Alors, la principale raison jusqu'alors, c'est un peu changé, c'était une norme qui était... dédié au mobile sous-embrouille. Ça veut dire que pendant très longtemps, on avait un taux de reach, pour ceux qui ne connaissent pas le terme, c'est en gros le pourcentage d'éligibilité sur le reflet mobile qui était de l'ordre de 30-34%. C'est-à-dire que tu ne pouvais parler qu'à un consommateur sur trois. Et nous, dans notre métier, il faut qu'on arrive à lier reach, donc audience massive, et résultat. Et donc jusqu'alors, ce qu'on faisait, c'est que... On allait adresser la cible qui était éligible bien évidemment par RCS et celle qui n'était pas par SMS en le chien. Il y a eu une annonce qui était faite en grande pompe à l'été dernier. Apple et Google se sont mis d'accord. Déjà rien que ça passe à cette phrase-là. Pour un coup d'eau, tu dis qu'est-ce qui s'est passé. Donc effectivement, un peu à marge forcée, Apple a dû reconnaître la norme RCS et a commencé à rendre éligible la norme sur ses mobiles. L'envers du décor. En clair, et c'est là où je me dois d'être transparent, y compris ces certains confrères, qui se refusent à dire la réalité des choses, ça prend du temps. Ça prend du temps, pourquoi ? Parce que c'était une certaine catégorie de mobiles iPhone qui pouvaient recevoir les RCS. Et puis, on s'est rendu compte, nous y compris, c'est là où on se doit d'être transparent, que certains opérateurs n'étaient pas prêts. Alors, je n'hésiterai pas, parce que je ne vais surtout pas me fâcher avec des gens dans l'écosystème, mais... Il y a de très gros opérateurs. On sait qu'ils se sont mis en ordre de marche, il n'y a pas plus tard qu'un mois, un mois et demi.
- Speaker #0
Donc c'est-à-dire au début de l'année 2025.
- Speaker #1
Tout à fait. Donc c'est-à-dire que c'était assez problématique pour nous, parce qu'on avait des annonceurs, des quelques annonceurs qui étaient au courant du média, qui disaient, ah bah ça y est, on peut y aller. Et nous qui leur disions, non, non, tel opérateur n'est pas pu. Donc là, ça y est, ça commence à rentrer un petit peu en action, même si encore quelques difficultés des opérateurs. qui change de norme, et bon ça c'est un peu notre quotidien. Donc ça c'était le premier frein, le reach, lié encore une fois à un OS un peu qui était différent, qui était celui d'Apple. Après on a eu la problématique des opérateurs, qui doivent se mettre aussi en ordre de marche pour permettre aux mobiles de leurs clients de recevoir le message RCS. Et puis là, on est dans une autre problématique, encore une fois, désolé mes chers confrères, c'est sur le rendu d'une opération RCS sur Apple. En début de podcast, il te dit, le RCS, son avantage principal, donc tu as effectivement l'agent qui est sécurisé, plus de caractères, des émojis, tout ça, pas de soucis. Plus de caractères, donc j'ai dit 2000 caractères, on va en venir juste après, tu vas voir. Et puis tes CTA qui sont directement au corps du message. Bon, ok, super. Donc Apple rentre dans la partie, nos premières campagnes partent. Dans un monde idéal, on t'aurait dit, attention, avant de shooter, tu vas avoir un UX un peu différent. Ah non, on est dans le monde du mobile messaging, ça ne se passe pas comme ça. En fait, tu te rends compte que pour l'instant, tu vas voir, il y a des correctifs qui revivent. Et bien sur Apple, tu es limité à trois lignes, soit à environ 120 caractères, tout dépend de l'intérêt de la police. Je te souviens, toi, au début de podcast, je te disais que le SMS était 140, notre caractère en stop, qu'on se retrouve avec moins de caractères. Quelques créations graphiques sont un peu différentes. Et puis, il y a un CTA qui s'affiche sous la forme d'un bouton qui s'appelle Option. Ou bien sûr, en tant que toi, prospect local, tu vas dire, tiens, derrière options, il y a certainement des CTA. Bien sûr, je blague. Tu arrives sur ce menu déroulé en options sur lequel tu trouves tes CTA. Donc, clairement, l'expérience utilisateur n'est pas du tout la même. Tu n'as pas la possibilité en amont de différencier les Android des iOS, auquel cas j'aurais pu dire, je fais une OP spéciale Android et une OP spéciale iOS, et je mesure méthodique. que ce soit Android et iOS, là, tout est mélangé. Donc, c'est un petit peu problématique. Et puis, après ça, on a vu le rendement et l'AGP, tu te rends compte qu'en fait, comme ton stop, comme tu fais un peu de commerce, un peu de marketing, généralement, ce n'est pas la première mention que tu mets, tu as mis en fin de message. Mais c'est que tu as trois lignes qui s'affichent où est ton stop. Pas de stop. Donc, nous, on a trouvé des manières. Maintenant, on le met clairement en bas d'un visuel, ce qui n'est pas par qu'est-il mon parlant le top on va pas se mentir mais au moins t'es conforme au RGPD tu laisses la possibilité à ton interlocuteur de désabonner est quand même un élément fondamental du RGPD. Donc, il y a encore pas mal de choses à modifier, mais comme n'importe quel nouveau produit qui se lance, même si le produit n'est pas si nouveau que ça, Donc là, il va falloir attendre 18.5, donc la nouvelle version d'iOS qui est censée corriger ces bugs. Pourquoi je te dis ça ? C'est que moi, nous, en face à un parti pris chez All Back, on le dit d'une manière très transparente au client. Parce que c'est quand même, on doit convaincre ce client. Si on ne lui dit pas aujourd'hui, attention, l'expérience que je te promets, elle n'est pas encore optimale, c'est un client qu'on aura du mal à rengager sur le RCS à la vie, alors que le média est pertinent. Donc aujourd'hui, on dit, voilà monsieur le client, voilà le rendu sur Apple, Android, Apple, c'est-à-dire que tu dégrades même ton expérience en Android. Et donc, on attend le mois prochain et 18.5 est censé régler cette problématique. Mais c'est vrai que c'était un peu compliqué pour tous les acteurs à gérer parce qu'on s'est retrouvé face à des choses où on n'a pas la main. On n'est pas développeur chez Apple, on n'est pas Google. Et nous, on nous met un outil à disposition. Et toi qui étais dans l'automobile, c'est comme si tu vendais des Renault. Tu apprennes de moteur, tu te dis, débrouille-toi. Le moteur, c'est pas le mien. Donc, voilà la réalité. Donc, ça va changer. Ça va évoluer assez rapidement. Mais aujourd'hui, il y a encore quelques petites frictions techniques. On se doit d'évoquer.
- Speaker #0
Alors là, je viens de t'écouter. On est quand même très, très, très loin d'une pensée que j'ai pu entendre. Peut-être qu'on ne se dit plus. Oh ben, c'est juste un SMS à envoyer finalement.
- Speaker #1
Non, c'est un peu plus complexe. Même si tu veux, de manière opérationnelle, on est quand même sur un niveau un peu au-delà. par rapport au SMS, c'était aussi cette phase que je t'évoquais tout à l'heure, la déclaration d'agent pareil, je vous passe l'envers du décor mais on est moyennement digitalisé sur ce point j'espère pareil que toutes les parties prenantes dedans vont se mettre un petit peu en ordre de marche pour avoir quelque chose d'un peu plus adapté aux usages, donc ça déjà ça te fait perdre un peu de temps parce que dis-toi que chez WIPAP ou chez Deus Croisacteur, on est des acteurs de l'instant présent notre métier c'est quoi ? tu m'appelles le matin, tu as une problématique, je te shoot tout de suite ou l'après-midi. Et là, c'est la première fois que dans notre métier, tu m'appelles, j'aimerais faire une compagnie RCS, tu n'as jamais déclaré d'agent chez Wellpack, et bien là, je te mets un premier effet soufflé au fromage et je te dis, ok, tu vas remplir ce document et puis tu vas attendre un petit peu. Donc ça, c'est un vrai frein. A savoir qu'une fois que tu as déclaré d'agent, tu n'as plus besoin de faire cette démarche. Mais c'est une vraie différence fondamentale. et derrière t'as quand même des spécificités techniques y compris sur la partie graphique qui sont un petit peu différentes c'est pas hors de portée Mais c'est moins simple quand même que le SMS. Et je te passe même l'aspect conversationnel. Où là, tu es vraiment sur un vrai projet, avec un vrai chef de projet. Tu as déjà eu des expériences, ne serait-ce que de jabot. À monter, ce n'est quand même pas si simple que ça.
- Speaker #0
Donc, concrètement, première chose, je suis annonceur. J'y réfléchis très, très vite. Et surtout, je me mets en conformité directement pour le jour où j'ai besoin en urgence. Parce que... Nous avons tous des urgences de pouvoir remplir nos magasins de clients parce que pour X raisons, il y a une baisse. Là, en fait, il faut être prêt. Donc déjà, prendre contact. Je suppose qu'il faut une plateforme spécialisée.
- Speaker #1
Alors oui, effectivement. Nous, chez Wepax, à un parti pris, nous, on fait tout pour le compte de nos clients. Mais effectivement, c'est une plateforme vraiment à part avec des manières de procéder un petit peu à part. Il faut reformer les équipes opérationnelles chez l'annonceur s'il va l'être. être autonome, d'être un peu deboulou. Et effectivement, là où je te rejoins, c'est qu'aujourd'hui, c'est le message qu'on passe à nos clients annonceurs. Déclarer vos agents. Comme ça, le jour J, vous êtes prêt.
- Speaker #0
En fait, on va profiter de ce podcast pour le déclarer à tous les annonceurs de France, même Belgique, quoi que Belgique, ouais, quand même. Voilà, et de pouvoir être prêt. Et surtout, là, je viens de t'écouter, tu soulignes une chose, c'est-à-dire que concrètement... J'ai deux solutions. Soit je suis autonome pour balancer ma campagne. Donc je suis annonceur, je suis autonome, je suis agence média, je suis autonome pour le compte de mon annonceur. Ou alors tu peux,
- Speaker #1
toi, le faire. Exactement. Ce que je dis, c'est une question de stratégie, de développement. Nous, on se dit qu'un média, je vais te dire comme je dis à mes commerciaux, quand tu prends de l'email, c'est un média qui s'achète, ce n'est pas un média qui sort. C'est d'ailleurs que c'est rentré dans les mœurs. j'achète de l'email, je suis opéré de l'email, j'ai besoin de personne soit à partir SMS et encore plus soit à partir de la CS, c'est un média qui se vend, on a besoin d'accompagnement aujourd'hui, laisser la main à un annonceur pour opérer lui-même sa compagnie RCS qu'elle soit dans une stratégie CRM ou une stratégie d'acquisition, tu donnes toutes les chances possibles et imaginables que ce soit un fiasco, parce qu'il n'aura pas les bonnes méthodes alors, moi je préfère prendre en main la campagne et se donner toutes les chances de performer
- Speaker #0
Même si c'est plus cher, c'est ça ?
- Speaker #1
Chez Wepap, en tout cas, nous, il n'y a pas de différenciation de tarif, en fait. C'est soit tu es autonome, soit tu ne l'es pas.
- Speaker #0
Et c'est le même prix. Alors pourquoi je m'embêterais d'être autonome maintenant ?
- Speaker #1
Parce que parfois, tu veux montrer, quand tu es une agence, à ton annonceur que c'est toi qui pilote l'ensemble des médias, même si tu as l'air d'être deux personnes. Et ça permet de donner un côté un peu technologique à ton agence. Les médias, par exemple, mais chez l'annonceur, ils ont moins de monde pour opérer les campagnes. Et ils sont très, très contents d'avoir quelqu'un qui peut opérer au moins sur le levier-là. Non,
- Speaker #0
mais surtout que vous le faites tous les jours. Enfin bon, je ne suis pas là pour faire de la pub, on est bien d'accord. Mais justement, je trouve que ça me semble... intéressant parce qu'on ne peut pas être formé, que ce soit annonceur ou agence, formé à toutes ces techniques-là. Et à un moment donné, laissons aussi faire les professionnels, surtout si l'impact financier n'est pas différenciation. Enfin, il n'y a pas de question à se poser.
- Speaker #1
Un peu dans le bois clair, même pour nous, en fait, on gagne même du temps, nous, en tant que prestataires dans ce secteur-là. C'est-à-dire que tout le temps qu'on pense perdre en amont, en fait, on le gagne en post-campagne. C'est-à-dire qu'en amont de la campagne, je vais pouvoir te dire Voilà ce que tu vas pouvoir attendre de ta campagne, concrètement. si tu commences à avoir des objectifs qui sont décollelés de la réalité, si tu opères toi-même la campagne sur la plateforme, tu vas être déçu. Si moi, en amont, j'ai le temps de te dire, attention, la rédaction de ton message ou ton objectif ne correspond pas à ce que tu vas activer, soit effectivement on change totalement l'axe, soit carrément on refuse la campagne, ce qui me révélait quand même assez précairement chez Wallpac. Je préfère refuser une campagne que je sais vouer à l'échec qu'opérer une campagne pour prendre un rôle commun.
- Speaker #0
Prenons les mêmes valeurs alors.
- Speaker #1
Ben voilà. Aujourd'hui, tu te rends compte que la meilleure vente, c'est ce que les amis commerçants, c'est parfois un an.
- Speaker #0
Alors, pour cette dernière partie de cet épisode, on parlait de SMS enrichi avec RCS, c'est ça ? Et bien là, clairement, on est dans un épisode du podcast. L'instant marketing, communication enrichie également grâce à toi, parce qu'on arrive à la cinquième partie, mais tellement enrichissante que finalement, je me demande si on ne va pas faire une sixième partie.
- Speaker #1
Je suis là, je vous le fais.
- Speaker #0
Alors justement, dans cette cinquième partie, j'avais prévu de parler du futur du RCS et son intégration dans les écosystèmes marketing. Alors comment, chez Whirlpack, on va dire comment toi, tu vois l'évolution du RCS dans les deux à trois prochaines années ?
- Speaker #1
Alors moi, ce que j'attends, je l'attends à Podrich, comme annoncé, de l'ordre de 85%, qui là va nous permettre franchement de pouvoir dresser. à la quasi-totalité des acteurs. Et je pense que ça va être effectivement un média qui va avoir une place à part entière, comme pouvait d'abord l'imprimer sans adresse au Prilab. Et en plus, il y a notamment un rapport de Adem qui est sorti très discrètement, mais qui est quand même sorti cette semaine, où on montre un peu l'impact écologique, y compris du SMS, du messaging au global. Donc je pense qu'on va achever de convaincre sur la partie performance. Là, on a la brique éco-responsabilité, le côté mobile first. Je pense qu'on réunit tout pour adresser la bonne personne au bon moment et au bon endroit.
- Speaker #0
Déjà, tu m'as fait trois questions en une réponse, donc je n'aurais pas fait. Non, mais justement, là, on va revenir sur tout ce qui est RSE et autres. Ça va faire, on va dire, peut-être la sixième partie. Est-ce que tu penses que l'IA, évidemment, on parle beaucoup de chat GPT, de Sora et autres, va intégrer les conversations. Comment l'IA va s'inviter dans ce canal SMS et
- Speaker #1
RCS ? Je vais te dire une phrase que je ne sentis pas plus tard qu'hier. Déjà, pour moi, l'IA n'est pas un outil, c'est une conséquence. C'est-à-dire que l'IA, sans donner en amont, si tu ne donnes pas à manger à cette IA, tu n'en sortiras rien. Et nous, en fait, on va l'utiliser à plusieurs titres. Et on l'utilise déjà à plusieurs titres. On a un projet de prédiction. Et en fait, comment ça se passe ? On a chargé à peu près 37 000 campagnes, soit plus de 300 millions de messages envoyés. Et on va être capable, par secteur et sous-secteur, demain, on a des exemples concrets, tu reprends un Darty parce que tu perds tout le temps tes cartes SD, et là tu dis, je vais en faire un métier. Tu veux t'installer et tu me dis, je veux faire une campagne SMS ou RCS, mais je ne sais pas quel est le meilleur message, quel est le meilleur jour, la meilleure heure. Nous, on va plus se baser sur un ressenti. On va se baser sur des chiffres avérés. Des chiffres concrets, quand tu as 300 millions de messages envoyés, tu peux dire que concrètement, tu as des choses à dire. Et c'est l'IA qui va te dire, un d'article, la meilleure période, c'est avec le mardi soir. À 18h ou à 19h, ton message doit être rédigé de telle manière. Et donc, c'est dans ce sens-là qu'on commence à utiliser l'IA sous la forme de la prédiction. Après, sur la partie wording, bien évidemment, on va l'utiliser. Mais en fait, on va partir de la prédiction. Et après utiliser l'IA pour nous aider sur la base de la prédiction, on a déjà un message. Donc ce n'est pas simplement de l'IA qui dirait « rédige-moi un message parce que j'ai l'impression que c'est bewardé » . Non, c'est... effectivement ça, mais qui va être renforcé par le côté performance derrière. Et donc, aujourd'hui, c'est l'un des services que je t'ai montré, donc là, on a quatre, on participait avec l'une des plus grosses, on a un partenariat avec l'une des plus grosses, l'école d'IA, là, on a quatre étudiants qui viennent entre autres bosser sur ce projet-là. Donc, de prédiction et acheter, de le terminer, enfin, ça ne sera jamais terminé parce que c'est quelque chose qui est un perpétuel travail. Mais voilà en quoi l'IA doit être utile pour nous, et après, est-il utile à... à d'autres niveaux, parce que là je parlais des clients mais c'est utile pour les commerciaux c'est utile pour le marketing donc en fait l'IA est utile partout mais il faut s'en servir encore comme un outil d'amélioration on ne va pas faire le job tout de suite à notre place on n'a rien à lui donner je
- Speaker #0
partage évidemment et surtout l'outil il y a 100 datas 100 savoir-faire pour ne serait-ce que prompter du mot à la mode autre chose que des pack starters, des brefs, de toutes les tendances, les trends LinkedIn qu'on peut voir ici et là, et à un moment donné, on ne fait rien.
- Speaker #1
C'est pour ça que j'ai vu certains acteurs dans mon métier dire, on a lancé l'IA, et ce n'est pas méchant, mais tu viens d'arriver sur le marché, tu n'as pas d'intériorité, qu'est-ce que tu as donné à manger à ton IA, à part des ressentis qui sont les tiens, et si tu savais le nombre de ressentis que j'ai ici qui sont avérés faux. Après, heureusement que j'ai des chiffres avérés. qui permettent de nous ouvrir un peu cette production.
- Speaker #0
Alors justement, avant de te poser la dernière question, on va parler justement de cette fameuse partie 6. Il y a un truc tout au long de nos plus de 50 minutes d'interview, ou de 30 minutes d'interview. En fait, RGPD, Cybercriminalité RSE, ce n'est plus un sujet parce que c'est intégré complètement dans l'ensemble de, je vais dire tes activités, mais les activités de Whale Park. Ça, c'est une grosse évolution. Parce que tout le monde ne fait pas la même chose.
- Speaker #1
Le RGPD a deux parts. Notre activité principale, parce que, encore une fois, notre job, c'est de mettre à profit notre base de conseil. Et de les adresser par le biais du mobile. Donc forcément, déjà, c'est dans notre ADN. S'assurer en IPA ou en interne, ce n'est pas une obligation légale. Mais toujours dans cette logique de réactivité. Demain, tu as une demande d'accès au droit aux infos personnelles de la part d'un prospect. Le RGPD te dit que tu as 30 jours pour lui rendre des comptes en gros. 30 jours, quand tu parles au niveau local, notamment à l'ère des réseaux sociaux, c'est beaucoup trop long. Et nous, en fait, on prend contact avec le client de la première temps par téléphone, suivi d'un email, dans les 48 heures. Ça permet en fait d'éteindre tout de suite toute tentative d'incendie. Et autre partie prix, parce que là, là-dessus, la législation n'est pas très claire. Quand je t'envoie un SMS, c'est faux, tu fais un stop. Est-ce que selon toi, c'est un stop en lien avec la marque ? Ou en lien avec le média ? Avec la marque ? Moi, j'en sais rien. Donc, ce qu'on fait, c'est qu'on désactive carrément le contact, l'opt-in pour tout le canal SMS. Et le seul moyen de te renvoyer un message, ce serait que toi, Florian, tu reparticipes pas dans le jeu concours en le redonnant de manière claire et consentie. Donc, tu auras ton consentement pour le canal SMS. Voilà, c'est un parti pris. Ceux qui ne le font pas ne sont pas dans l'illégalité. C'est à un moment donné, il faut transiger, nous transiger de cette manière-là. donc ça c'est pour la partie rgbd et donc SMS, RCS, au final, ça ne change rien. On a les mêmes contraintes d'un côté et de l'autre. Voilà, sur la partie RSE, parce que c'était ton deuxième point, on s'est rendu compte totalement par hasard, un jour, on a gagné un appel d'offres sur une chaîne de magasins bio. Et moi, j'aime bien, quand je gagne ou quand je perds un appel d'offres, essayer de savoir la raison de pourquoi j'ai perdu ou pourquoi j'ai gagné. Et y compris pourquoi j'ai gagné. Parce que souvent, ça atteint juste sur pourquoi j'ai perdu. écologique du média caléatactile. Je vais être clair avec toi, j'y avais jamais pensé. Quand on essaie d'être assez vif, on s'est dit, tiens, il y a quelque chose à creuser, on s'est dit, on va créer la première calculette d'impact carbone dédiée au message. Jusque là, super, on fait appel à une boîte Green Tech qui s'appelle Greeny, et on va chercher du data. Autant te dire que du côté opérateur, il n'a pas senti une volonté farouche, de tous les acteurs parlé Donc au final, on a dû aller chercher les infos nous-mêmes, ça a pris plus de 9 mois. Et au bout de 9 mois, on a sorti la première calculette d'impact au Carbock qui prend en compte le scope de 1 à 3 dédié au SMS. Y compris, parce que tu as la voie télécom, donc l'activité liée au SMS, et tu as tout ce qui est en lien avec l'écrit sur les learning pages. Parce qu'après, là, tu rentres dans un univers digital et ça consomme. Donc on prend également ça en considération, ce qui nous permet d'avoir une calculette qui a servi d'ailleurs de... piste de réflexion en l'enseignement MMA, ça va désormais à l'enseignement digital. et qui nous a permis d'être référent SMS pour l'ADEME sur la partie WIPU. Il était le premier à faire ça. On nous a demandé de nous mettre à dispo derrière la calculette LENIS, ce qui est assez drôle. Si on a le nom de mes confrères qui sont les origines de cette demande, écoutez, je suis ravi d'avoir financé la calculette pour vous. Mais en tout cas, c'était à parti pris, on voulait prendre un peu d'avance dessus. Et là, on est en train de la développer pour la partie RCS qui a une autre consommation un peu plus importante que l'ASMS.
- Speaker #0
Mais là, tu l'as gardé pour toi cette fois. De toute façon,
- Speaker #1
la fréquence qui est développée pour nous reste chez nous. Après, bien évidemment, j'ai donné des pistes de réflexion à l'heure digitale parce que je sais que ça ne décide pas un sacré travail. Même s'il donne des pistes d'études, il faut bien entre six mois et un an pour sortir un peu d'avance.
- Speaker #0
On est bien d'accord. La seule chose, c'est qu'on voit que tous ces sujets sont aussi maintenant des éléments de différenciation, des éléments, est-ce que j'ai bien aimé, de conquête. Donc, moi, en t'écoutant et en passant l'après-midi avec toi, concrètement, toutes ces contraintes, parce que je vais appeler ça des contraintes, parce que pour beaucoup, en fait, ici, je ne les vois pas comme contraintes. Je les vois vraiment comme opportunités.
- Speaker #1
Si tu veux, je vais paraphraser Arthur Sadoun depuis ici, ce qu'il disait, on est certes leaders, mais la position de challenger nous convient mieux. Pourquoi ? C'est que... deux postures. En fait, soit t'es leader, tu t'assoies sur tes équilles, puis à un moment donné va le train, passe devant toi, c'est trop tard. Soit tu dis en permanence, faut que j'aille un train à l'avance. Et c'est actuellement le cas, on sait qu'on perd sur un jet. Ce qui fait qu'en permanence, si tu regardes un petit peu les annonces de mes confrères sur Bidia, tu verras, il y a toujours un décalage de 3 à 6 mois entre les nôtres et les leaders. Toi, la mesure en magasin du SMS, on était les premiers, parce qu'il fallait avoir une corrélation entre le mobile Albert Aziméridi, le maid, et numéro téléphone, ça n'existait pas. Donc on a réussi à faire cette corrélation. Donc la mesure au magasin. C'est à ça que les acteurs se sont engouffrés dans la boche. Après, il y a eu la mesure de l'impact carbone. Ils se sont lancés là-dedans. On pédale, il faut rattraper. Et puis là, on s'est lancé sur des activations bimédia. C'est-à-dire que je suis capable d'adresser environ 30% des gens, par exemple, qui ont été exposés à du digital à Ottawa par essence. Je suis capable de recider des gens qui ont été exposés à l'audio digital. parce qu'en fait en permanence On développe quelque chose, on le déploie, on part du principe que c'est acquis et on réfléchit au coup d'après, tout le temps. Et en fait, tant que tu t'as, tu sais, WPAC, aujourd'hui, ça a 20 000 francs. Si tu durs, c'est qu'en permanence, tu te rends en question. Et tu dois apprendre à le connaître, j'ai aucun égo. Moi, je m'en fiche de savoir que tu me dises, je suis meilleur, je m'en fous. Maintenant, c'est comment moi, je peux m'améliorer, que ce soit dans les process, que ce soit dans la valeur qu'on va apporter au client. Des fois, on a des limites. On n'est pas magicien non plus. Mais c'est le but d'essayer de réinventer en permanence. L'ARSE n'est pas une contrainte, c'est un atout. Le fait de mesurer en magasin n'est pas une contrainte, c'est un atout. Le fait d'être hyper spécialisé n'est pas une contrainte, c'est un atout.
- Speaker #0
Alors justement, j'ai une dernière question avant de conclure cet épisode. Est-ce que tu as un seul conseil à donner pour tous les communicants et marketeurs qui hésitent encore ? à se lancer dans le RCS.
- Speaker #1
Alors, ce que je voudrais dire, c'est qu'il serait de vous dire « Appelez-nous à vos conseillers » . Non, ça serait de s'assurer que votre interlocuteur, que ce soit encore une fois, vous ne voyez pas, qu'on est confrère, ait bien compris votre objectif et que la campagne d'activation qui va être menée vous corresponde à vos objectifs et surtout, vous donnez les moyens de mesurer. Moi, souvent, parce que je suis encore beaucoup de collégiants, parce que ça me permet de savoir un peu ce qui se passe sur le terrain. Je passe quasiment plus de temps avec mon interlocuteur à dire comment vous allez mesurer la pertinence de la campagne plutôt qu'à présenter mon dispositif. Parce qu'en fait, tant qu'on n'est pas aligné sur qu'est-ce qu'on va mesurer, qu'est-ce que je vais avoir besoin, moi, en tant que prestataire, pour vous donner des billets, tant qu'on ne s'est pas mis d'accord là-dessus, tout ce qu'on dit avant ne sert à rien. Donc c'est d'abord, voilà, tu me dis, je veux connaître le nom des visiteurs, n'importe quoi, pour te donner un exemple parmi tant d'autres. Si on pose cette question... pour répondre que ce n'est pas possible. Et donc, tu vas te lever à frein post-campagne. Donc, tester, le but, ce n'est pas forcément de mettre des gros tickets. Très clairement, nous, on peut faire des POC à 5000 euros, ça ne pose aucun problème. Mais monter des POC qui soient cohérents. C'est quoi un POC ? Si vous avez déjà activé du SMS, OK, on va tester le RCS, pas de problème. Mais venez, on va activer à ISO budget du SMS et du RCS qui va vous permettre de benchmarker comme ce qu'on a pu faire avec METO à ISO proposition commerciale. ISO base, ISO zone géographique quelle est la surperformance au monde du RCS donc c'est de bien construire ce POC parce que bien souvent en face de nous On a des commerciaux qui sont plus abattés par le bon de commande que par la récurrence d'achat. Et ce qui fait que nos entreprises soient pérennes et montables, c'est la récurrence d'achat.