Speaker #0Bonjour à tous et bienvenue dans la Bulle Express, le seul podcast qui débloque une compétence ou un savoir sur la prise de parole en moins de 10 minutes. Moi c'est Jean-Corentin, coach et formateur en pitch et prise de parole. Depuis 2020, j'ai aidé plus de 1300 personnes à faire de la parole une alliée dans leur croissance personnelle et professionnelle, et je vous partage tout dans ces épisodes. Alors que ce soit pour affiner votre leadership, optimiser votre gestion d'équipe ou maîtriser l'art de la persuasion, la Bulle Express, c'est votre accélérateur de succès. pas de voir les pitches dans leur globalité, mais simplement d'observer, de retenir deux, trois leçons par passage. Si vous voulez l'analyse d'un pitch au complet, vous pourrez retrouver ça sur ma chaîne YouTube. Chaque semaine, j'analyse un pitch du début à la fin et je vous mets le lien dans la description de cet épisode. Alors cette semaine, j'ai eu beaucoup de mal à choisir le pitch que j'allais analyser dans sa globalité parce que j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de très bons pitches. On a beaucoup de bonnes leçons à retenir de cet épisode et c'est toujours une bonne chose. Surtout que même si à peu près tous étaient bons, ils étaient tous différents. Et c'est ça qui est intéressant parce qu'il n'y a pas qu'une seule façon de réaliser un bon pitch. Mais je vais réserver mon analyse globale pour la fin de ce podcast. Et nous, on va tout de suite passer à notre premier pitch. Et puisque j'ai choisi d'analyser le pitch de VIP sur la chaîne YouTube, on commence tout de suite avec le pitch de Clara qui venait présenter Substance of Light. Substance of Light, c'est une crème solaire qui se diffuse par spray et qui est beaucoup plus respectueuse de la peau et surtout qui limite toutes les différentes infections, les différents cancers qui pourraient être transmis, qui pourraient être développés avec les crèmes classiques. Et elle venait demander 100 000 euros contre 10% de sa société, soit une valorisation à 1 million d'euros. Alors moi, il y a deux très bonnes choses que je retiens dans ce pitch. Le premier point, c'est le storytelling. Clara l'explique. Son père a été touché par le cancer à cause d'une surexposition à certains UV qu'elle ne connaissait pas et que lui non plus d'ailleurs ne connaissait pas. Alors bien sûr, au-delà de l'émotion qu'apporte cette histoire, parce que c'est une émotion réelle, une histoire vraie, elle apporte autre chose qui parle d'elle. C'est qu'elle explique son why. On comprend pourquoi elle veut faire ça. Et donc elle nous fait comprendre qu'elle, elle ne lâchera pas. Parce que ce qu'elle défend, parce que le problème auquel elle s'attaque, il la touche personnellement. Elle y a été confrontée elle-même, dans sa famille, dans ses proches. C'est un combat auquel elle est réellement attachée. Ça, c'est quelque chose de très fort pour montrer l'éthos, c'est-à-dire l'importance de la personnalité de l'orateur dans l'entreprise de conviction. Elle est crédible, on lui fait confiance, parce qu'elle, en tant que personne, nous inspire cette confiance et cette crédibilité. Et ça, c'est quelque chose qui est très important. S'il y a quelque chose qui vous motive particulièrement, dans le business que vous êtes en train de monter, dans l'affaire que vous êtes en train de développer, c'est important de le dire aux personnes à qui vous en parlez, que ce soit des partenaires, des investisseurs, ou quel que soit le cadre du pitch. D'abord, parce que ça montrera vos valeurs, c'est-à-dire qu'on comprend vos combats. Et deuxièmement, parce que ça montre que vous ne lâchez pas, parce que vous êtes touché particulièrement par ce sujet. Donc c'est quelque chose de très intéressant, et je pense qu'elle fait bien de le présenter à ce moment-là. On dit parfois qu'il ne faut pas être trop larmoyant. Je pense qu'elle n'est pas larmoyante, je pense qu'elle parle de ce qui la touche, de ce qui la motive et que c'est important au contraire de le partager avec les investisseurs. Ensuite un point qui pourrait peut-être être un peu plus discutable et là je suis même assez curieux d'avoir vos avis donc n'hésitez pas à me les partager en commentaire. C'est que je me suis posé la question de savoir si elle n'avait pas un manque de compétence en marketing. C'est en tout cas ce qui semblait apparaître au vu de son développement, elle ne l'évoquait très peu, ce qui est important pour un produit cosmétique. Et d'ailleurs, ça a été souligné par Kelly Massol notamment. Et là où je trouve que c'est positif, c'est que bien évidemment, ce n'est pas positif de ne pas être costaud en marketing, mais c'est qu'on ne peut pas être bon partout. Et qu'elle le reconnaît elle-même, elle dit elle-même que ça n'est pas une marketeuse, qu'elle est beaucoup plus orientée sur la gestion du business, et ça d'ailleurs, elle le montre bien, elle montre qu'elle connaît l'écosystème entrepreneurial notamment, mais que le marketing, effectivement, ce n'est pas forcément ce qu'elle maîtrise de plus et que c'est aussi ça. qu'elle vient chercher en allant demander un investisseur. Moi, cette honnêteté, je trouve qu'elle est intéressante parce que ça lui permet de dire clairement ce qu'elle recherche et surtout d'assumer quelque chose qui doit être amélioré et de montrer qu'elle en a conscience. Parfois, les entrepreneurs ne se rendent pas compte de ce qui manque et quand on leur dit que ça manque, ils vont se vexer par égo ou en pensant qu'ils font tout parfaitement. Là, elle est très humble sur ce sujet et je pense que ça pourrait et ça aurait dû rassurer les investisseurs. Malheureusement, ils n'ont pas été convaincus malgré ça et elle repart sans investissement. Donc selon vous, est-ce que c'est ça qui les a un peu détournés de ce projet ? Et vous, qu'est-ce que vous auriez fait ? Je suis curieux d'avoir vos avis. Et nous, on passe au pitch suivant. Le deuxième pitch qu'on va analyser, c'est celui de deux frères, Vincent et Pierre Marin, qui viennent présenter leur société Fertilène, pour laquelle ils demandaient 60 000 euros contre 15% de part, soit 400 000 euros de valorisation. Fertilène, c'est une société qui vient valoriser la laine de mouton, une forme de laine qui n'est pas exploitable dans l'industrie du textile, pour en faire du fertilisant via un procédé unique. Alors là-dessus, je ne suis pas vraiment objectif parce que je suis... toujours très touchés par les sujets de l'agriculture, les sujets de l'élevage, les sujets agricoles. C'est quelque chose qui me parle beaucoup. Donc, encore une fois, je ne vais pas être très objectif. Et donc, vous vous en doutez, j'ai beaucoup aimé leur pitch. Au-delà du sujet agricole, je trouve que leur pitch est très bien structuré. Ils posent leur expertise. Ensuite, ils posent le problème avec des chiffres précis, des chiffres nets. Et je pense que c'est toujours bien de poser le problème avec des chiffres. Puis, ils vont expliquer l'intérêt de leurs produits en passant par les... bénéfices, c'est-à-dire qu'ils ne donnent pas les détails chimiques, les détails du procédé de fabrication, etc. Ils exposent les bénéfices. Et c'est ça qui est le plus intéressant. Ensuite, ils expliquent leurs besoins, en l'occurrence qui est d'accélérer le développement, et surtout, tout au long de leur pitch, ils s'intéressent quasi exclusivement aux bénéfices. Donc c'est un pitch très classique sur la forme, mais qui est très bien construit. Et honnêtement, ça ne sert parfois à rien d'essayer de faire quelque chose différemment. d'original. Mieux vaut placer l'innovation dans votre produit, dans la recherche et développement que dans votre pitch. Dans le pitch, ce qu'on veut, c'est être clair, compréhensible et efficace. Et puis ce pitch, c'est aussi celui qui m'a le plus touché au-delà du sujet de l'agriculture en lui-même par l'annonce qu'on comprend au milieu de leur pitch, qui est que leur père, qui a fondé ce projet, qui a fondé ce procédé, les a quittés volontairement il y a à peine deux ans. Donc là encore, comme je l'ai évoqué avec le pitch de Clara, on est sur un voie fort et sur un sujet que je trouve particulièrement sensible, qui est la disparition volontaire des agriculteurs, de beaucoup d'agriculteurs en France. Donc c'est quelque chose qui parle, je pense, aux investisseurs. C'est un sujet qui revient malheureusement très souvent, beaucoup trop souvent. Et donc, ils ne peuvent pas ne pas être sensibles à ce sujet-là. Le but n'est pas de jouer sur la corde sensible. Les investisseurs, dans la façon dont ils le font, parce qu'ils ne font que répondre à une question que leur posent, je ne sais plus lequel, les investisseurs, qui leur demandent pourquoi le père n'est pas présent avec eux sur le plateau. Et c'est à ce moment-là qu'on comprend. Et je pense que c'est une bonne chose de ne pas l'avoir dit plus tôt, parce que ça aurait pu être mal perçu, alors que là, on comprend très bien ce qui s'est passé et on comprend très bien pourquoi ils en parlent à ce moment-là. C'est d'ailleurs ce qui décide Jean-Michel Caram de répondre oui à leur question. proposition. Mais Kelly Massol était elle aussi au virage. Elle a fait la même proposition et c'est finalement sa proposition qui a été acceptée par Vincent et Pierre Marin pour lesquels je suis vraiment ravi. Donc bonne continuation à eux s'ils m'écoutent. Et ça nous amène à notre troisième pitch, celui de Claire pour Bling Book. Bling Book, ce sont des livres de coloriage. qu'on va pouvoir ensuite animer par intelligence artificielle. Et pour ce projet, Claire demandait 200 000 euros contre 10%, soit une valorisation à 2 millions d'euros. Alors pour commencer, moi je trouve que le projet est génial. Dès que j'ai vu ça, j'en ai parlé à mon épouse qui a adoré aussi et je vais clairement devenir client. Mais malgré ça, il y a eu un gros problème pour moi dans ce pitch. Le gros problème ici, c'est que dans sa présentation initiale, je n'ai rien compris à ce qu'elle faisait. J'ai compris. pourquoi elle le faisait. J'ai compris qu'il était question de colorier, de mettre en animation, mais je n'ai absolument pas compris comment ça fonctionnait. Et je pense que c'est normal parce que le procédé est assez innovant et donc on peut avoir un peu de mal à se le figurer, à se le représenter. Est-ce que c'est de ma faute ? Non, parce que je suis pas le seul à ne pas l'avoir compris. Et le premier but d'un pitch, c'est d'être compréhensible encore une fois. Donc je pense qu'elle aurait dû commencer par une démonstration de ce qu'elle faisait, plutôt que de l'expliquer. Vous savez ça, c'est un principe dont je parle assez souvent, show, don't tell, montrer les choses plutôt que de les expliquer. Ici, c'est complètement applicable. Si vous avez quelque chose, une application, un loisir ludique, quelque chose qui se construit, quelque chose qui s'installe, c'est beaucoup plus intéressant de le montrer que de l'expliquer. Donc elle aurait gagné en clarté et en efficacité si elle avait expliqué les choses tout en les montrant. ou si elle l'avait juste montré. C'est pas dramatique, elle l'a montré après, mais elle aurait gagné du temps. En revanche, il y a une chose qu'elle fait très bien, c'est de parler de sa précédente expérience. Alors bien sûr, elle explique comment elle est arrivée à ce projet-là du Bling Book, comment elle l'a développé, l'originalité autour de son développement depuis le Mexique, etc. Mais j'ai beaucoup aimé l'idée de parler de son carnet de gribouillage. Parce que pour moi, ça montrait deux choses. Premièrement, ça montrait qu'elle savait mener un projet d'innovation dans ce milieu-là, dans ce milieu du dessin, de l'artistique. Parce que son carnet en soi a fonctionné. C'était un best-seller et il en a inspiré beaucoup d'autres. Et deuxièmement, parce que ça montrait sa résilience. Le fait que ça ait échoué ne dépendait pas d'elle. Elle n'a pas fait d'erreur de business. Elle, elle a fait les choses comme il fallait et elle aurait pu et même dû gagner beaucoup grâce à ce premier projet. Quand ça s'est cassé la gueule et pas de sa faute à elle, Au lieu de tout abandonner et de reprendre un boulot, de dire qu'elle ne refera plus jamais ce genre d'expérience, finalement, elle se lance sur un autre projet qui est celui qu'elle présente aujourd'hui. Je trouve ça super intéressant parce que ça montre deux qualités. Premièrement, une capacité à innover et à se développer dans ce milieu-là du domaine artistique. Et deuxièmement, une capacité de résilience à affronter les difficultés et à s'en relever. Ce qui est pour moi une des choses qui définit le plus un entrepreneur. Donc, globalement, le produit me semble intéressant. Maintenant, je pense qu'elle aurait dû être plus percutante au début et qu'à cause de ça, elle n'a malheureusement pas trouvé d'investisseur. Mais par contre, je pense qu'elle va faire beaucoup de bénéfices à la diffusion parce que c'est clairement le genre de produit simple à acheter qui fait des énormes booms quand ils sont diffusés sur l'émission. Donc, si elle écoute ça, j'imagine que ça sera dans quelques jours parce que là, elle doit être dans les cartons. Alors, bon courage et bravo. Quatrième pitch, le pitch de Pierre et Salomé qui viennent nous présenter le super tout nu, pour lequel ils venaient demander 200 000 euros contre 8%, soit 2,5 millions d'euros de valorisation. Je vais passer très très rapidement parce que le montage et donc leur passage étaient très très rapides pour eux, très très courts, ce qui fait qu'il y a peu de choses à commenter. Mais simplement, ce que je veux dire là-dessus, c'est commenter cette idée de la structure du deal. En gros, ils viennent demander des fonds pour une... partie de leur business, c'est-à-dire qu'ils ont un business avec plusieurs parties. Et là, l'investisseur n'était invité que sur une des parties de leur société. Et a priori, celle sur laquelle il y a le plus de risques et celle sur laquelle il y a le moins de chances de faire de gros bénéfices. Et ça, c'est toujours une question à se poser quand on a ce type de structure d'entreprise. Sur quelle partie est-ce qu'on doit lever les fonds ? Est-ce qu'on doit le faire sur la nouvelle partie, celle sur laquelle on est en train de développer quelque chose de nouveau ? Ou est-ce qu'on doit partir de l'entreprise globale pour lever des fonds et que elle les répartisse, notamment les renvoie vers la structure innovante ? Ici, je pense qu'on a une réponse claire. Ça sera très difficile de convaincre des investisseurs de vous rejoindre sur ce type de montage. Parce que oui, ils veulent aller là où ils ont le plus de chances de gagner de l'argent. Et en l'occurrence, c'est sur la partie qui fonctionne déjà. Donc, je déconseille ce genre de montage. En l'occurrence, ils n'ont pas trouvé d'investisseurs et j'avoue que ça ne m'a pas étonné. Mais malgré tout, je leur souhaite bon courage et j'espère qu'ils trouveront des investisseurs, soit sur cette partie-là, soit sur leur structure globale. Et ça nous amène à notre dernier pitch de cette soirée. Dans ce pitch, Balthazar et Gaspar venaient nous présenter leur société, Club Legacies, pour lequel ils venaient demander 250 000 euros contre 10%, soit 2,5 millions d'euros de valorisation. Alors avant de commencer, je suis absolument désolé et si vous écoutez ça les gars, vous avez le droit d'envoyer Teddy Riner me mettre une énorme droite parce que j'imagine qu'on vous le fait tout le temps, mais j'ai pensé à ça quand j'ai entendu vos prénoms. Et puis je vous rassure, c'est un mec qui s'appelle Jean Corentin qui vous mène sur des prénoms, vous pouvez y aller. Bon allez, plus sérieusement, revenons à ce pitch. J'ai trouvé que c'était un super pitch, c'est aussi pour ça d'ailleurs que je me permets de me marrer un peu au début, parce que le pitch, je l'ai trouvé super sympa, dynamique, on sent que c'est des gars solides, qui tiennent bien leur truc, qui ont une belle vision je pense, et qu'il y a quelque chose de très très costaud dans ce qu'ils sont en train de mener. La première chose que j'aime beaucoup, en fait c'est dès les premiers mots, leur accroche. par des anecdotes qui vont éveiller des émotions. Le doublé de Zizou en 98. Le triplé de Mbappé contre l'Argentine. Les quatre médailles d'or de Léon March. On a tous connu des émotions uniques en regardant ces grands champions. En évoquant des gros moments sportifs, des gros moments du sport national et international, ils vont réveiller chez leur auditoire les émotions qu'ils ont vécues à ces moments-là, à ces gros moments sportifs. Et c'est ce storytelling qui va permettre ensuite de présenter directement leurs produits et donc de se rattacher à ces émotions-là. C'est une super accroche. D'abord parce qu'elle capte l'attention, ensuite parce qu'elle éveille des émotions, et enfin parce qu'elle amène. très logiquement à leurs produits. Donc pour moi, l'accroche est parfaite. Si vous pouvez faire ce genre de choses, vous pouvez le faire avec effectivement des événements sportifs, mais aussi avec des événements du quotidien, effectivement avec la nourriture si c'est votre produit, peu importe. L'essentiel, c'est que les souvenirs que vous évoquez soient des souvenirs suffisamment communs auxquels tout le monde peut se rattacher et surtout qu'ils parlent de votre produit. Donc vraiment, excellente accroche. Ça n'était que le début parce que je ne vais pas m'arrêter sur tout le pitch. J'ai vraiment hésité à analyser celui-ci au complet et je le ferai d'ailleurs sûrement à la fin de la saison. J'ai trouvé que c'était un très très bon pitch. Autre très bon point dans ce pitch, c'est que plutôt que de ramener des sportifs sur le plateau, ce qui est un peu à la mode, j'ai l'impression qu'il n'y a plus un seul épisode où il n'y a pas une star, une personnalité connue qui vient sur le plateau. Là, au lieu de faire ça, ils ont préféré faire une vidéo avec les... sportifs avec lesquels ils travaillent. Super intéressant pour deux choses. D'abord parce que ça permet de multiplier les sportifs présents, parce que oui, j'imagine que ça aurait été compliqué de trouver une date pour rassembler tout ce beau monde. Et ensuite parce que ça leur permet de limiter l'interaction avec ces sportifs. On les voit, on s'associe à leur image, on les associe aux produits, mais ils ne vont pas effacer les deux fondateurs, les deux entrepreneurs. Donc c'est une excellente façon de faire. Ils profitent de leur autorité sans être effacés par eux. Franchement, chapeau les gars, c'était la meilleure façon de faire ça. Alors, j'aurais pu vous dire beaucoup de choses là-dessus, sur la clarification de leur innovation, sur le fait qu'ils sont précis dans ce qu'ils disent, qu'ils connaissent bien leur marché, qu'ils comprennent leur secteur, qu'ils ont une bonne compréhension du rôle des communautés, la question des barrières à l'entrée, etc. Il y aurait beaucoup de choses à dire là-dessus. Mais encore une fois, je pense que je reviendrai dans la globalité sur ce pitch bientôt, en tout cas à la fin de la saison, sur ma chaîne YouTube. D'ailleurs, c'est l'occasion de vous rappeler que vous pouvez aller vous y abonner. Mais ici, l'essentiel, c'est qu'ils aient eu une proposition de Alice Labousse qu'ils ont validée. Et donc, ils repartent avec leurs 250 000 euros. Donc, encore bravo à eux. J'ai trouvé que c'était une super conclusion. Alors, globalement, j'ai trouvé encore une fois que cette soirée était très intéressante. On a eu des bons pitchs, des produits et des entreprises. très différentes, avec des façons de les aborder très différentes aussi. Encore une fois, c'est bien la preuve qu'il n'y a pas qu'une seule façon de réussir un pitch. En revanche, j'ai l'impression que les chiffres diminuent. J'ai l'impression que les investisseurs suivent un peu moins les entrepreneurs cette année. Ça n'est peut-être qu'une impression, et après ça peut aussi varier d'ailleurs au fil de la saison. Donc, l'essentiel, c'est de voir comment ça va continuer. Et si cet épisode vous a plu, si vous aimez ces analyses, je vous invite à faire deux choses qui sont vraiment importantes pour moi. La première, c'est de vous abonner à mon podcast. La deuxième, c'est de mettre la meilleure note possible sur votre plateforme d'écoute. Et la troisième, c'est de partager ça autour de vous, de l'envoyer sur le groupe WhatsApp avec vos potes, sur le groupe WhatsApp familial. Mais plus vous le diffuserez et plus vous serez nombreux à écouter ces analyses et donc ça me motivera à continuer et à donner toujours plus sur ces analyses de qui veut être mon associé. mais aussi sur le podcast en général. Alors, je vous laisse prendre 3 minutes pour faire tout ça et nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle analyse. Allez, ciao !