- Speaker #0
Salut, moi c'est Audrey, alias HF10. Comme beaucoup, j'ai longtemps cru que ma valeur dépendait des autres. Prisonnière de mes étiquettes, entre doute constant et syndrome de l'imposteur, je me sentais à l'étroit. Un jour, j'ai décidément libéré. Ce podcast, je l'ai pensé pour celles et ceux qui veulent franchir un cap, retrouver leur élan et renouer avec ceux qu'ils sont profondément. Alors si toi aussi tu cherches à te reconnecter à ta propre valeur, et que tu veux un boost d'énergie positive, c'est parti. Place à l'épisode du jour, bonne écoute ! Salut et bienvenue dans ce nouvel épisode de La Cheftaine, le podcast. Je suis ravie de te retrouver pour cet épisode de rentrée, qui marque le démarrage de la saison 2. J'ai déjà enregistré une bonne partie des futurs épisodes et je peux te dire que c'est du lourd. Tu vas te régaler, à commencer par cet épisode 19. Mon invité du jour était une parfaite inconnue, que j'ai découvert grâce à la magie des réseaux sociaux. Et il faut croire que l'algorithme est franchement bien fait. Je ne sais pas si tu le ressentiras toi aussi, mais il y a de l'alchimie dans cette pièce, et c'est un véritable coup de cœur, je me suis régalée d'enregistrer avec elle. Donc aujourd'hui, nous allons parler de regard. Pas de celui que l'on pose sur les autres, non, mais bel et bien de celui que l'on pose sur soi, et que l'on esquive très souvent. Je reçois donc Solène Lombardo. Elle est photographe spécialisée dans le portrait et le boudoir. Et Solène a un super pouvoir, révéler aux femmes ce qu'elles ne voient pas dans le miroir et permettre de se réconcilier avec la confiance. Ensemble, nous avons parlé de syndrome de l'imposteur, d'image de soi, de complexe, d'injonction, de transformation et pourquoi parfois une séance photo peut devenir un vrai acte de réconciliation avec soi-même. La Cheftaine, le podcast, nouvel épisode, c'est parti !
- Speaker #1
Donc aujourd'hui, je reçois Solène Lombardo. Solène Lombardo que j'ai découvert sur les réseaux sociaux. Photographe, j'adore ton travail. Et on ne se connaît pas, on s'est rencontrés il y a 3 minutes 30 devant ta porte d'entrée.
- Speaker #2
Et on est déjà les meilleures amies du monde. À peu près, c'est ça. Alors,
- Speaker #1
vous faites pour se rencontrer, toi et moi. Donc je t'en prie, Solène, présente-toi, dis-nous qui tu es, d'où tu viens et ce que tu fais dans la vie.
- Speaker #2
Donc je m'appelle Solène Lombardo, je viens de fêter mes 48 ans. J'ai deux filles qui ont 22 et 20 ans et qui vivent à Paris, qui font leurs études. Et je suis donc photographe de la femme depuis 2012. Donc je suis née à Perpignan, j'ai commencé par faire une fac d'anglais et je suis partie aux Etats-Unis après ma licence. Je suis partie plusieurs années après mes études d'anglais. Ensuite je suis allée travailler dans le tourisme, je voulais être prof d'anglais aux Etats-Unis. Je me voyais vivre aux Etats-Unis, Québec. Mais en fait, la vie c'est ce qui arrive quand on fait d'autres plans. Donc du coup, ça ne s'est pas du tout passé comme c'était prévu. Et donc depuis 18 ans maintenant, je suis secrétaire de direction technique dans une collectivité territoriale. C'est très très loin de l'artistique, de l'anglais, du tourisme, ça n'a rien à voir. Mais voilà, donc je fais ça depuis 18 ans maintenant. Et donc en 2012, j'ai décidé de me mettre en auto-entreprise comme photographe.
- Speaker #1
Parce que la photographie c'est un...
- Speaker #2
de passion parce que la foule parce que oui en fait enfin oui et non j'ai quand j'étais jeune quand j'étais au lycée j'écrivais beaucoup c'était mon truc l'écriture écrit beaucoup de poètes donc j'ai très très poète donc j'écrivais beaucoup d'histoires je mets à vanter des trucs bref et et j'ai commencé à faire de la photo à la fin de l'adolescence et je me suis rendu compte finalement que la photo c'était un peu pour moi comme l'écriture On pouvait raconter des histoires avec ça. Et j'adorais ça, j'adorais, et j'adore toujours d'ailleurs, aller à la mer, voir la mer déchaîner, les ciels ténébreux, c'était mon côté ou être maudit à la sauce Victor Hugo. Donc, j'ai toujours aimé ça. Et en fait, j'ai commencé un peu à shifter quand mes filles sont nées, début 2000, où là, je me suis dit que j'allais m'acheter un vrai appareil, un vrai boîtier, j'ai investi dans un vrai appareil. Et j'ai commencé à faire des portraits de mes filles. D'accord. Et c'est là que je me suis dit qu'en fait, avec les portraits... en particulier noir et blanc, je trouve ça magnifique. Il y avait vraiment une émotion, tu pouvais vraiment capter quelque chose qui était super intime. Et c'est là que j'ai vraiment commencé à aimer ça et à vouloir en faire de plus en plus. Donc en fait, c'est une vocation qui s'est affinée, si tu veux, avec la découverte des portraits. D'accord. Voilà.
- Speaker #1
Et donc du coup, ce n'est pas vraiment du hasard. Si je comprends bien, c'est que tu t'es mis à faire de la photo pour… Pour répondre à un besoin, mais pour répondre à une envie, je vis de fil en aiguille.
- Speaker #2
De fil en aiguille, je me suis dit que je faisais beaucoup de photos, pour mon plaisir personnel, toujours la mère, toujours mes filles, etc. Et je ne sais pas, ça a germé dans ma tête que ce que j'aimais faire, c'était beaucoup de portraits. Et j'ai eu envie de commencer à prendre des gens en photo, parce que pour l'instant, je ne prenais que des photos de ma famille et des paysages. Du coup, j'ai contacté des amis, des amis d'amis, et puis je faisais des photos gratuitement pour... Un coup, j'ai fait un mariage. Et c'est là que ça a commencé à se mettre en place avec le bouche à oreille. Et je me suis dit, allez, en 2012, je saute le pas, je me mets en autre entreprise. et je vais devenir photographe.
- Speaker #1
D'accord, donc en parallèle de tes activités.
- Speaker #2
En parallèle de mon travail qui était fonctionnaire, donc c'était confortable.
- Speaker #1
Et donc, comment tu as construit ton activité ? Tu as des étapes, grosso modo ? Finalement, ce n'est pas vraiment une rupture de carrière, c'est un complément, si je comprends bien ? Oui,
- Speaker #2
c'est complètement un complément. Et en fait, je n'ai absolument rien calculé, rien préparé.
- Speaker #1
Un espèce d'automobile, quoi. Voilà,
- Speaker #2
c'est ça. Et en fait, ce qui est marrant, c'est que le plus dur, ça a été d'une de dépasser le syndrome de l'imposteur et d'oser, tu vois, pour qui tu te prends, comment tu peux oser dire que tu es photographe, je n'ai pas de diplôme qui dit je suis photographe.
- Speaker #1
Ça c'est très franco-français.
- Speaker #2
Voilà, exactement. Donc il ne faut jamais aller sur les forums de photographes français, c'est une catastrophe. Donc en fait c'était ça le vrai travail, c'était de m'autoriser en fait, et d'avoir le courage de... de le faire en fait parce que finalement la démarche c'était avoir un numéro siret en t'inscrivant sur un site administrativement c'était simple quoi et après donc donc m'autoriser à me dire ben je vais être payé pour ça mon dieu on va me donner de l'argent est ce que je le mérite parce que je le mérite et voilà et donc après bon bah j'ai investi j'ai acheté mon nom de domaine j'ai investi dans lightroom qui est le logiciel des photographes voilà pour éditer Créer un compte Insta et puis commencer à publier. Et puis, je me suis formée toute seule en ligne pour apprendre à utiliser Lightroom, notamment, qui est un super logiciel, mais il faut quand même apprendre. Et j'ai appris toute seule comme ça. Et puis, voilà. Au départ, je lançais des petits… Enfin, je continue à le faire, d'ailleurs. Des concours photos pour encourager les gens à s'abonner, pour faire des petits clics, etc. Et voilà. Et ça s'est mis en place comme ça, en fait.
- Speaker #1
Et tu as généré une petite communauté. Oui.
- Speaker #2
Alors, j'ai une petite communauté, effectivement. Ce n'est pas énorme. Parce que je me... Encore aujourd'hui, c'est vrai que je ne me suis pas beaucoup investie pour ni faire de la pub, ni pour des marchés. Et ce qui a beaucoup marché pour moi jusqu'à présent, c'est le bouche à oreille en fait. Parce que tu fais des photos d'un couple avec qui ça se passe super bien, elle est enceinte, je fais des photos de grossesse. Et en fait, il y a des familles comme ça que je suis depuis avant leur mariage. Maintenant, elles ont des bébés et je fais... Enfin voilà, c'est un lien qui se crée au fil du temps. Et du coup, quand les gens sont contents, ils en parlent à leurs amis, ils en parlent à leur famille et puis ça te génère comme ça des… Et ça, je trouve ça génial.
- Speaker #1
Il va générer quand même un chiffre d'affaires suffisant pour rentabiliser ton investissement en temps.
- Speaker #2
Oui, voilà. Alors, ça pour ça, oui. Et en fait, c'est des extraits qui me permettent de me faire plaisir, ce que je ne ferais pas avec mon salaire de base, on va dire.
- Speaker #1
Oui, je vois. Et donc, moi, je t'ai découvert sur les réseaux sociaux. Alors, je ne sais pas comment. Si quelqu'un avait dû liker une des... C'est toujours comme ça. Parce que tu fais de la photographie de portrait. Tu as fait de la photographie de boudoir. Oui. En intro, j'ai fait ma crise de la carte quand j'avais 36 ans. J'ai toujours été très très précoce. Les parents le disent.
- Speaker #2
Mais c'est vrai que la photographie de boudoir,
- Speaker #1
ça m'a étrié. J'ai dit, qu'est-ce que c'est ? Ça a l'air chouette, mais ça fait que je me permets. C'est ça qui est... Qu'est-ce que tu disais ? Le syndrome de l'imposteur ? Et puis alors, toutes les réflexions, arriver à la quarantaine, je parle des nanas parce que je suis une femme, mais c'est vrai, est-ce que je peux m'assumer ? Est-ce que si ? Est-ce que là ? Et que ? Et que ? Et que ? Et donc voilà, c'est comme ça que je suis arrivée, et je suis arrivée sur Solène Lombardo. Pourquoi avoir choisi de te spécialiser dans le portrait, et plus particulièrement dans le boudoir ?
- Speaker #2
Alors, en fait, dans la photo, au fil du temps, ce que j'ai remarqué que j'aimais le plus, c'était... Donc les portraits parce qu'il y avait une émotion qui passait. J'aimais dans les séances photo, par exemple, couple, ce que j'adore, c'est les regards que les amoureux se lancent. La mariée, c'est quand elle est en préparatif, seule avec ses amis et qu'il y a beaucoup d'émotions. Enfin, tu vois, c'est capter l'émotion. Capter l'émotion. Capter l'émotion et surtout, je ne suis pas quelqu'un qui fait poser. La technique, je m'en fous en fait, en vrai. Et je préférais toujours une photo floue de quelqu'un qui rayonne. qu'une photo hyper nette et impeccable de quelqu'un qui a un visage fermé. C'est vraiment l'émotion qui me plaît. Et en fait, finalement, mes clientes, ce sont des femmes. Parce que dans toutes les séances photo, famille, couple, etc., c'est toujours la femme qui est à l'origine de la démarche.
- Speaker #1
La responsable des achats, comme dit la réunion du marketing.
- Speaker #2
Et le mari ou le compagnon, il suit habituellement, sous le bon cœur. Et quand c'est un homme qui me contacte, c'est pour offrir une séance à sa femme. Donc en fait, mes clientes, c'est mes femmes. C'est mes femmes, ce sont les femmes. Et évidemment, 9 fois sur 10, même plus,
- Speaker #1
elles me disent « je ne suis pas photogénique » .
- Speaker #2
Voilà. Et pire que ça, « je ne m'aime pas en photo » . Classique. Et ce « je ne m'aime pas en photo » , je l'ai tellement entendu, en fait, il se réduit à « je ne m'aime pas » . Et là, je me suis dit « merde, en fait, il y a vraiment un truc à faire avec ces femmes qui sont… » Moi, la première. avec cette histoire d'amour personnel, enfin de destin de soi qu'on se porte et qu'on ne se porte pas bien souvent. Et je me suis dit, la photo, ça peut participer à réparer une partie de ce lien qu'on a avec nous-mêmes, ce regard qu'on pose sur soi qui est tellement dur. Et justement, comme je te disais, moi, ce que je trouve le plus beau, c'est quand les gens sont naturels, qu'ils ne me regardent pas. Et je me suis dit qu'il y avait vraiment un truc à faire pour révéler à ces femmes-là qui ne s'aiment pas, au final. ce que moi je vois en fait. Et quand elles s'autorisent à faire taire cette petite voix qui leur dit « tu te prends en fait, qu'est-ce que tu crois ? » ou « tu fais ta crâneuse ? » On a toutes nos barrières. Il y a un million de trucs qu'on se raconte. Et moi, je veux être cette amie bienveillante qui non seulement les invite à se lâcher, mais qui en plus leur montre qu'elles sont tellement plus que ça, tellement plus que ce jugement interne et cette voix qui les déprécie.
- Speaker #1
Et est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur justement où tu t'es dit,
- Speaker #2
il y a vraiment quelque chose à faire ou c'est progressivement ta propre réflexion personnelle ?
- Speaker #1
Est-ce que déjà, tu ne soignais pas, tu es complexe à toi d'ailleurs.
- Speaker #2
Ben écoute, tu parles bien. En fait, évidemment, je pense que dans ces métiers comme ça qui sont des métiers passions, on répare quelque chose qu'on a besoin de réparer. Voilà,
- Speaker #1
voilà.
- Speaker #2
Tu le prends comme tu veux.
- Speaker #1
Oui, voilà, voilà. Évidemment !
- Speaker #2
Et donc ce que je... Justement, c'est tout à fait ça, cet amnestiement, ça me tient tellement à cœur, c'est parce que ce que je dis à ces femmes-là, c'est ce que je me dis à moi-même ou ce que je voudrais entendre si tu veux. Et je me dis un jour aussi, moi aussi, je ferai du boudoir.
- Speaker #1
Parce que tu ne l'as jamais fait toi ? Non,
- Speaker #2
je ne l'ai jamais fait moi-même. Mais je sais qu'il faut le faire parce que ça te permet de... de faire la paix et de te célébrer une fois en fait parce qu'on ne le fait pas ça. Et donc évidemment que c'est de moi que je parle parce que ces femmes-là, moi aussi dans ces séances boudoirs, c'est très intime et c'est très c'est intime pour la personne que je photographie mais c'est aussi hyper intime pour moi et j'ai besoin d'avoir ce lien que tu vois, qu'on discute, qu'on soit comme des amis. Moi aussi je dois me livrer parce que Il ne peut pas y avoir pour moi de belles photos si on n'a pas créé ce lien. Et je me retrouve évidemment dans chacune d'entre elles. On a tous des parcours de vie. Moi, je vais bientôt avoir 50 ans. Évidemment, j'ai un parcours de vie. J'ai eu des enfants, j'ai eu des conjoints, j'ai été mariée. Et je suis aussi moi, depuis un moment déjà, mais à un stade de ma vie où je me dis qu'il est temps justement de m'autoriser. Il est temps de faire ce que j'aime. et de me valoriser aussi pour les forces que j'ai. Et ce n'est pas être prétentieux que de dire « Je sais faire ça et peu importe ce que tu penses, c'est ce que je ressens au fond de mon cœur. » Ça ne fait pas de moi quelqu'un de prétentieux de dire « Je le fais et peut-être que je le fais bien aussi. »
- Speaker #1
C'est fort ce que tu dis là. C'est vrai, on a toujours ces barrières qu'on se met nous-mêmes alors que ce n'est pas d'où ça vient. C'est notre éducation,
- Speaker #2
c'est la société de nous autres.
- Speaker #1
Peut-être. Peut-être, oui. Mais prendre de l'âge, ça, ça nous vaut quand même.
- Speaker #2
Complètement.
- Speaker #1
On se libère de tout ce qui pèse là et qui nous agace.
- Speaker #2
Absolument, je suis tout à fait d'accord.
- Speaker #1
Et alors, pour ceux qui n'ont pas compris ou qui ne savent pas ce que c'est, la séance boudoir,
- Speaker #2
qu'est-ce que c'est ? La séance boudoir, en fait, en théorie, on va dire, c'est une séance dénudée. Ok. Voilà. Donc, ça peut être plus ou moins cru, on va dire. Moi, je ne suis pas du tout dans quelque chose de… Tout dépend de la femme que j'ai en face de moi et de ce qu'elle a envie de « réparer » , de ce qu'elle a envie de montrer, de comment elle a envie de se voir. Tu peux être en barésie et en guépière si c'est ton souhait, si c'est ce que tu as envie de voir de toi, mais tu peux très bien être aussi juste en peignoir chez toi. Le boudoir, c'est se dévoiler au sens propre comme au sens figuré, mais aussi accepter de montrer une part de vulnérabilité qu'on n'ose pas forcément montrer parce qu'on a peur du jugement. à commencer par le nôtre, on a peur du jugement, on a peur d'être en insécurité. Et c'est donc, moi ce que j'aime avec le boudoir, c'est montrer la sensualité, la vulnérabilité. mais aussi la force, la beauté. Et ce n'est pas une question de oui, mais elle, elle fait du boudoir, mais normalement elle est mince. Non, on s'en fout de ça en fait.
- Speaker #1
Parce qu'il y a ça aussi. Évidemment,
- Speaker #2
évidemment, évidemment.
- Speaker #1
Parce que là, c'est en ce moment que tu as fait l'Hôtel Pans, elle est magnifique.
- Speaker #2
Elle est magnifique, mais ce qu'on ne dit pas, c'est que cette femme qui est une femme incroyable, qui a une force incroyable, elle a eu un parcours médical, elle a perdu 50 kilos. Et justement, le boudoir pour elle, c'est une manière de se réapproprier ce nouveau corps qu'elle ne connaît pas, qui a aussi souffert physiquement. et qui a beaucoup de marques, mais qu'on a voulu sublimer. Et moi, je suis là pour ça. Mais si elle veut être dans cette mise en valeur très sexy, etc., et c'est merveilleux, mais ça peut très bien être. Se sentir vulnérable, évidemment, ça va avec le côté dénudé dans le boudoir, mais ce n'est pas que ça. C'est accepter de montrer ce qu'on considère être son point faible. et qui peut se transformer en une force incroyable quand on arrive à le dépasser et à le magnifier. Je ne sais pas si c'est un mot qu'elle utilise. Oui, magnifier, c'est bon.
- Speaker #1
Et donc, qu'est-ce qui t'a attirée dans cette idée de célébrer la femme, les femmes, au-delà de ta propre réparation ?
- Speaker #2
Voilà, c'est tout. Merci. Qu'est-ce qui m'a donné envie de réparer ? C'est que je trouve qu'on ne s'autorise pas assez. On ne s'autorise pas assez, ça peut se résumer aussi simplement que ça. Et je le vois moi à mon niveau dans ma vie personnelle, c'est quand on s'autorise que le monde nous valide en fait. C'est aussi simple que ça. Si tu acceptes de poser tes limites, de dire ce que tu es, ce que tu veux, ce que tu ne veux plus ou ce que tu ne veux pas. C'est une question de positionnement et de poser des barrières et de s'affirmer telle qu'on est. Et donc, ça je trouve que, à travers le boudoir, je participe à mon petit niveau, à cette émancipation, à cette valorisation et à cette reprise de, pas de contrôle parce que j'aime pas ça, mais de pouvoir de ce qu'on est entièrement avec ce qu'on considérait comme nos défauts qui en sont pas forcément, et surtout nos forces en fait, et que d'un point de vue strictement physique, ce que tu considérais comme quelque chose de... de l'aider, c'est un peu fort, mais quelque chose qui te met en insécurité peut être montré sous un angle qui fait que tu te rends compte qu'en fait, non seulement tu n'es pas réduite à ça, mais tu peux en faire une force. Enfin, je ne sais pas si je suis très cohérente dans ce que tu racontes.
- Speaker #1
Oui, je veux partir des personnes hyper complexées. Donc, je me dis que oui, peut-être qu'il faudrait que je m'y mette pour dépasser le complexe.
- Speaker #2
On peut commencer juste par des portraits et on n'est pas obligés tout de suite de se déshabiller.
- Speaker #1
C'est bien, il y a des parétages. Tu parles de se réconcilier avec soi-même à travers tes séances.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
Selon toi, qu'est-ce qui fait qu'une photo peut transformer justement l'image que l'on a de soi ? Moi, je fais partie des gens qui ne s'estiment pas photogéniques, dégueulasses sans plus faire de photos. Je me cherche encore capillairement. C'est pour ça que je fais du vocal. La vidéo, c'est compliqué. Voilà. Donc, bon.
- Speaker #2
Parce que je… Non, redis-moi ta question. Du coup, j'ai buggé.
- Speaker #1
Tu parles donc de se réconcilier avec soi-même. Qu'est-ce qui fait que une photo va améliorer l'image ?
- Speaker #2
Parce qu'en fait, pour se réconcilier avec son image, je pense, il ne suffit pas d'un filtre Instagram, un filtre beauté qui te repulpe les lèvres et qui t'amincit. Ça, ce n'est pas faire la paix avec son image. C'est justement montrer à ces femmes que malgré ce qu'elles voient dans le miroir, Et généralement, on focalise sur le truc qu'on n'aime pas de nous. On ne voit pas la personne qu'on est entièrement. Et malgré ce qu'on voit, malgré les blessures émotionnelles, le parcours de vie qu'on a eu, l'âge, le poids, peu importe, on est bien plus que ça, en fait. Et ce n'est pas que je pense que ça peut aider, je sais que ça peut aider. Parce que ce n'est pas qu'une séance photo, c'est... C'est complètement thérapeutique en fait, ça peut rentrer dans une démarche thérapeutique de travail personnel et si ce n'est pas le cas, c'est complètement compatible en fait. Par exemple, peu importe ce que tu as vécu, un deuil, une séparation, tu es dans une période de ta vie où tu te sens insécurisé, où tu te doutes de toi, de tes valeurs et de ton identité. Et ça, je ne dis pas que les photos réparent tout évidemment, mais ça rentre dans un process de reconnexion à soi et d'indulgence qu'on se donne et de se dire en fait je suis comme ça et je suis assez en fait. Je suis assez et je ne suis pas que mon ventre, je ne suis pas que ma cellulite. Je ne suis pas que Marie, d'où m'on est, on s'en fout en fait. Et nous, on ne voit que ça, mais quand on rencontre une personne, peut-être qu'on va le remarquer ça. Mais ça va être… On n'est pas réduit à ça, quoi. Mais non, on n'est pas réduit à ça. Et ça va être tellement noyé dans ce qu'on dégage, dans l'énergie qu'on apporte, dans l'envie qu'on a d'aller vers les autres. Et sincèrement, ces séances photo des femmes, elles vont dans ce sens en fait. Elles sont… une pierre à la construction de notre identité.
- Speaker #1
Tu me donnes envie, là, avec ton séance photo.
- Speaker #2
Mon appareil est prêt, il est juste posé là.
- Speaker #1
Alors, comment tu prépares ces séances ? Parce que c'est relativement intime, voire très intime. Tu disais que tu avais besoin de créer du lien, etc. Dis-nous un petit peu plus, princesse, comment ça fonctionne ?
- Speaker #2
Comment ça fonctionne ? Parce que, effectivement, pour moi aussi, c'est intime. Parce que, comme je te dis, il faut qu'on se sente en confiance, aussi bien elle que moi. Parce que moi, comme je suis très instinctive dans mon approche photographique, on va dire, je ne suis pas une technicienne, donc il faut créer ce lien. Et donc, ça veut dire se rencontrer, discuter. Et c'est un peu comme deux copines qui se retrouvent et qui se disent où elles en sont dans leur vie, en fait. Moi aussi, je me livre parce que c'est ce que vivent ces femmes, parce que la plupart du temps, elles auront plus ou moins mon âge, ça va être entre 30 et 60 ans, on va dire. Je sais ce qu'elles vivent. Certaines se sont séparées, certaines... doutent de ce qu'elles veulent faire dans la vie, certaines sont pas heureuses dans leur couple, enfin tu vois, il y a plein plein de trucs qui rentrent en jeu et du coup, ben on a besoin, j'ai besoin, et je pense qu'elles ont besoin et moi j'ai besoin qu'on se sente proches en fait. Parce qu'après il va falloir se faire confiance mutuellement, moi j'ai besoin qu'elle ait confiance en moi pour se laisser aller parce que si... Si elle n'est pas en confiance, ça va être gauche, ça va être maladroit et ça va être complètement raté. Alors que quand on va commencer à se connaître et à discuter et à voir qu'en fait on se comprend, on va être comme deux copines en fait. Et c'est là qu'on va pouvoir, elle comme moi, se détendre, être naturelle et ça fera des photos magnifiques.
- Speaker #1
Ok. Et tu as vu évoluer ton propre regard sur le corps, sur la féminité depuis que tu travailles dans ce domaine ?
- Speaker #2
Bien sûr, parce que comme je suis là, c'est bien relevé. petite Maline. Évidemment, si j'ai mis autant d'ardeur là-dedans, c'est parce que moi aussi, la première, j'en ai besoin et je sais ce que c'est et j'en rêve en fait. Et donc, oui, ça m'a aidée à accepter aussi ma part de vulnérabilité dans le sens où mes échecs ne sont pas des échecs, ce sont des pierres qui me permettent de monter mon petit château et mon petit château, il n'a pas besoin d'être comme celui de la voisine ou aussi grand que l'autre photographe d'à côté, je m'en fous en fait.
- Speaker #1
On dit un petit chez soi et un petit chez les autres.
- Speaker #2
Exactement. Ça marche aussi. Mon petit chez soi, je l'aime beaucoup. Donc oui, ça m'apporte énormément dans la réflexion que j'ai aussi sur mon parcours et de ce que je suis en tant que personne.
- Speaker #1
Et donc, tu fais… Non,
- Speaker #2
ce n'est pas dans tes fiches parce que tu fais partie des gens autour des fiches. Non, c'est faux, menteuse. Ne l'écoutez pas.
- Speaker #1
Aujourd'hui, tu ne fais plus que du portrait de Godot ou tu es amenée à faire quand même un petit peu de mariage de temps en temps ? Oui,
- Speaker #2
des choses comme ça. Je fais toujours tout, les mariages, les familles, les grossesses, les naissances,
- Speaker #1
les couples.
- Speaker #2
Mais c'est vrai que ce que je préfère, comme je viens de te l'expliquer, c'est la femme.
- Speaker #1
Tu vis vraiment sur la célébration féminine.
- Speaker #2
C'est vraiment ça, c'est vraiment la femme que je préfère photographier. Et c'est de plus en plus vers ça que je veux aller. Parce que c'est con ce que je vais dire, et encore une fois, ce n'est pas prétentieux. Je sens vraiment que c'est une vocation, c'est ma mission de vie. Je veux faire ça, peut-être pour me réparer moi. Et après tout, pourquoi pas ?
- Speaker #1
On est souvent notre propre cible.
- Speaker #2
Exactement. Et il n'y a pas de mal à ça, au contraire, si ça va nous faire une pierre de poux. Et donc,
- Speaker #1
au-delà des séances photo, comment continues-tu de faire évoluer ton activité et enrichir cette promesse de célébration du féminin ?
- Speaker #2
Je travaille sur moi. Je travaille sur moi, je médite, je fais des séances d'hypnose PTR. Je ne sais pas si tu connais. Pas du tout. C'est génial. PTR ? PTR. Je vais être engueulée. Les traumas quelque chose ?
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Bon, bref.
- Speaker #1
Bon, un acronyme. Voilà.
- Speaker #2
PTR. PTR,
- Speaker #1
mais c'est PTR.
- Speaker #2
Je reste. Je ne fais pas la rêve. Dès que je vois que je bloque dans ma vie, je réfléchis à d'où ça vient, pourquoi, comment. Je lis. Bref, je fais du mieux que je peux pour grandir. réparer, pour transformer, pour avancer, pour me libérer.
- Speaker #1
Et ça fonctionne ?
- Speaker #2
Ça fonctionne. Écoute, ça ne fait pas de mal déjà. Et je pense que c'est justement en avançant de mon côté et en essayant de devenir cette meilleure version de moi-même que je veux être. que je suis comme l'étoile du Nord qui me guide dans la nuit. Je me dis que c'est en en apprenant de plus en plus sur moi et en réparant et en faisant la paix avec moi-même que je pourrais devenir une meilleure photographe pour ces femmes que j'accompagne.
- Speaker #1
On va revenir sur des choses bien plus pragmatiques. Tu es donc indépendante. Oui, indépendante, bonuxe, j'ai envie de dire. C'est ça. La sécurité du salariat, ce qui est quand même pas mal parce que les métiers d'indépendant, surtout dans la photographie, ce n'est pas non plus la panacée. Quels sont les aspects les plus difficiles à gérer pour ton quotidien ? Tu n'as déjà pas la pression financière, mais j'imagine qu'il y a de l'administratif quand même, tu as un peu de la phrase.
- Speaker #2
Franchement, non, il n'y a pas grand-chose à gérer, je trouve. Le statut est bien fait. Le statut est bien fait. Moi, ce qui me manque, justement comme ce n'est pas mon activité principale, mais c'est très confortable parce que c'est très compatible avec ma vie, mon travail quotidien. Parce que les offres,
- Speaker #1
ça reste une source de plaisir.
- Speaker #2
Ça reste une source de plaisir, tout à fait. Et comme les séances photo, couple, etc., je ne travaille pas au flash. Donc, c'est que en lumière naturelle. Généralement, c'est en extérieur au coucher du soleil. Donc, c'est le soir ou les week-ends. Donc, ça, c'est hyper confortable. Par contre, du coup, comme je travaille seule et que ce n'est pas mon activité principale, j'ai du mal à créer un réseau, si tu veux. J'aimerais pouvoir être… plus en relation avec cette ambiance, cet esprit de sororité qu'on peut retrouver dans des groupes artistiques ou thérapeutiques, etc. Et c'est vrai que ça, je suis seule, j'en souffre pas, mais ça me manque de ne pas pouvoir m'intégrer à une démarche plus mobile d'autres photographes, femmes ou d'autres artistes, quelles que soient.
- Speaker #1
On va avoir une espèce d'espace d'échange avec des pères.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #1
c'est ça.
- Speaker #2
M'inscrire dans un truc un peu plus global.
- Speaker #1
Tu fais aussi des vols dans une association.
- Speaker #2
Voilà, je comprends.
- Speaker #1
Et tu as vécu des moments forts dans ton parcours, comme tous. Oui. Il y en a un en particulier qui a marqué ta vision de ton métier et sur le plan photographe, justement ?
- Speaker #2
Oui. Alors, ça, c'est assez récent. C'était l'année dernière. En fait, ce qui a été un... un peu un événement important, c'est que j'ai participé au business talk organisé par Roxane, qui est une maison d'hôte du Cèdre 1830 qui a 5 lieues. Donc elle est hyper dynamique. Magnifique endroit d'ailleurs. Magnifique endroit. Elle organise plein de trucs. Et poussée par mon amie Marie-Ange, j'ai participé à ce business talk. Pour le coup, c'était des femmes, beaucoup de femmes, des thérapeutes, des artistes, des conteuses. Et c'est la première fois de ma vie, donc en 13 ans de photo. que je me suis autorisée, petit guillemet, à prendre le micro et à dire « Bonjour, je m'appelle Soëlle Bombardeau, je suis photographe de la femme. » Et ça, ça a été énorme parce que je me suis mise dans la lumière pour la première fois et j'ai assumé publiquement ce statut. Je suis photographe. Je suis photographe de la femme, mon Dieu ! Et là, surprise, surprise, en fait, non seulement ça a été très bien accueilli et j'ai rencontré des femmes incroyables et je me suis sentie à ma place et c'était merveilleux en fait. C'était... Et je crois qu'il y a vraiment eu un déclic à partir de là où je me suis dit, j'ai ma place, j'ai ma place et j'ai le droit et je vais le faire. Et c'est génial et j'adore. Donc ça,
- Speaker #1
c'était l'année dernière. Mais alors depuis, tu as réussi à mettre en pratique ?
- Speaker #2
En fait, c'est vraiment depuis cette étape-là que je me suis… Tu vois, par exemple, la séance boudoir que j'ai faite à l'Hôtel Pams.
- Speaker #1
Pour les gens qui ne sont pas perpignanais, l'Hôtel Pams, c'était très, très belle de maison de maître dans le centre-ville de Perpignan. Pour ceux qui viennent à Perpignan, venez la voir.
- Speaker #2
C'est magnifique. Donc là, j'ai contacté le directeur qui gère l'hôtel PAMS pour présenter mon projet sur la femme. L'INDEP m'a... J'ai envoyé en fait à toute la presse régionale et puis je n'ai pas eu honte de me dire ce que je vais faire, ça va être beau parce que c'est une bonne démarche. Et on est toutes les deux motivées avec Stéphanie, ma cliente. Et donc l'INDEP m'a contactée et puis toi, tu es arrivée. et donc tu vois je me dis c'est une question d'autorisation en fait et voilà mais des fois comme tu dis il suffit de de passer,
- Speaker #1
en fait il faut ouvrir la porte et ensuite de rester c'est ça et pour finir un petit focus célébration de soi quel message souhaites-tu transmettre à celle qui hésite à franchir le pas et à s'offrir ce moment pour elle-même qu'est-ce que tu oserais me dire à moi c'est
- Speaker #2
moi la cliente je vais te dire comme je dis à mes filles qui ont aujourd'hui donc 22 et 20 ans et que je leur dis depuis qu'elles sont toutes petites, droite et fière. D'accord. Droite et fière. N'aie pas peur.
- Speaker #0
Ce que tu es, ce que tu ressens, ce que tu vis, je le sais. Je suis tout comme toi. J'ai certainement traversé beaucoup des mêmes étapes. On a toutes plus ou moins... On se ressemble toutes, en fait. Oui, donc, je sais ce que tu ressens. Je le vis moi-même, je l'ai vécu. Et en fait, c'est là qu'on peut dire ce qu'on veut. En tant que femme, on rencontre souvent des femmes qui nous comprennent bien mieux qu'aucun homme n'en sera jamais capable. si je puis me permettre bisous voilà il faut faire taire cette petite voix qui te dit tu fais ta crâneuse ou qui tu te prends ou qu'est-ce que tu crois et et encore une fois autorise-toi
- Speaker #1
et le monde te validera et spoiler alert le monde c'est toi bon j'ai 4 questions que je t'ai pas envoyées j'ai tes fiches c'est bon voilà c'est aussi du réponse du tac au tac vas-y Si tu as écouté certains épisodes de podcast, je ne fais pas beaucoup de surprises parce que finalement, je sors toujours plus ou moins les mêmes. Mais allez, ça me plaît. Donc,
- Speaker #2
quelle est ton héroïne dans l'histoire et pourquoi ?
- Speaker #0
Mon héroïne ?
- Speaker #1
Ton héroïne. Parce que je trouve que dans l'histoire, on ne met pas suffisamment les femmes en valeur. Donc voilà, est-ce que tu as spontanément une héroïne de l'histoire qui te vient ? Spontanément ?
- Speaker #0
Spontanément. Comme si j'étais cultivée ? Tu me poses cette question, toi ? C'est ça. Une héroïne de l'histoire ? Oh, punaise.
- Speaker #2
Mais le piège !
- Speaker #1
Oui, parce qu'on pense à Christophe Colomb qui a découvert l'Amérique. On va passer à plein de bonnes choses.
- Speaker #0
Il n'a rien découvert du tout.
- Speaker #1
Mais les femmes...
- Speaker #0
Les femmes, oui, les femmes. Marie Curie, elle s'est fait piquer son brevet. Tu m'as piégée. Bon,
- Speaker #2
Marie Curie, ça peut être une bonne référence.
- Speaker #0
Oui, ce n'est pas négligeable. Pocahontas.
- Speaker #1
Oui, elle aussi s'est fait piquer pas mal de choses. Elle s'est fait piquer sa terre, d'ailleurs. Pas parler des Vikings. Quel conseil pour être magnifique sur les photos ?
- Speaker #0
Pour être magnifique, il faut être soi-même. D'accord. Et en fait, au départ, on est toujours figé, c'est normal, on est toujours gêné. En fait, c'est pas me regarder. C'est ce que je dis, en fait. Me regarde pas. Fais comme si j'étais pas là. Quand il y a un miroir, c'est génial parce qu'on se regarde dans le miroir. Et il faut pas me regarder, en fait. Il faut être dans sa bulle.
- Speaker #1
Ok. As-tu une inspiration culturelle en ce moment à nous partager ?
- Speaker #0
Les séries Netflix, ça compte ou pas ?
- Speaker #1
C'est culturel.
- Speaker #0
Une influence culturelle. Écoute, j'ai acheté ce bouquin-là, Becoming the One. Alors, c'est une Américaine qui fait du développement personnel. Alors, je vais vous faire une petite traduction vite fait.
- Speaker #1
Oui, parce que toi, tu es bilingue. Tout à fait,
- Speaker #0
oui. Guérir votre passé, transformer vos schémas de relation et revenir dans la maison qui est vous-même. Voilà. D'accord. Donc ça…
- Speaker #1
Vous savez un petit peu tout ce qu'on vient de te raconter.
- Speaker #0
Voilà. Et donc, je vais le lire dans les prochaines semaines.
- Speaker #1
C'est la lecture de l'été. Oui. Et question de clôture, quelle est la chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes ? Il faut la fredonner parce que les gens, sinon, ils ne comprendront pas.
- Speaker #0
Alors, je ne sais pas si c'est une chanson très positive, mais j'adore Bad Habits de Ed Sheeran. Oui,
- Speaker #1
oui,
- Speaker #0
c'est bien tenu,
- Speaker #1
ce n'est pas mal.
- Speaker #0
Celle-là, je l'adore. Tu veux que je la chante ?
- Speaker #1
Ah bah oui. Ah, moi aussi. Non, parce que je ne me rends pas la chanson. Ton job, c'est derrière la folie. Oui,
- Speaker #0
on ne va pas trop s'afficher quand même. On ne le saura jamais.
- Speaker #1
Merci beaucoup, Solène. Merci à toi, Audrey. C'était génial.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #2
Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère que tu repars avec de l'inspiration et de nouvelles perspectives pour avancer avec confiance. Si cet épisode t'a plu, pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains. Et surtout, n'hésite pas à laisser un avis plein d'étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de faire grandir notre belle communauté. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, toujours aussi décliné et inspirant. A bientôt dans HFN.