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La Cheftaine : le podcast

20. Vanessa : de l'entrepreneuriat au salariat, le choix du changement

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32min |16/09/2025
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Description

Mon invitée du jour souffre d'un mal que je connais bien : elle fuit l'immobilisme ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cet état de fait lui a servi de boussole dans sa trajectoire.

Vanessa a été chef d’entreprise. Elle a dirigé son propre magazine pendant dix ans, mais elle a aussi monté une base nautique jadis, lancé une activité de conception de robes de mariée… Et puis un jour, elle a décidé de redevenir salariée. Volontairement. Sans que cela ne rime échec. A une époque où le monde met en avant la start-up nation, je trouve donc particulièrement intéressant de te la présenter ! Car oui, le changement, c'est un état d'esprit, entreprendre c'est une philosophie de vie, tout cela, peu importe ton statut finalement.

Bonne écoute !

_________________________________________

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📻 La Cheftaine, le podcast, un nouvel épisode disponible un mardi sur deux 🗓️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, moi c'est Audrey, alias HF10. Comme beaucoup, j'ai longtemps cru que ma valeur dépendait des autres. Prisonnière de mes étiquettes, entre doute constant et syndrome de l'imposteur, je me sentais à l'étroit. Un jour, j'ai décidément libéré. Ce podcast, je l'ai pensé pour celles et ceux qui veulent franchir un cap, retrouver leur élan et renouer avec ceux qu'ils sont profondément. Alors si toi aussi tu cherches à te reconnecter à ta propre valeur, et que tu veux un boost d'énergie positive, c'est parti. Place à l'épisode du jour, bonne écoute ! Hey, salut et bienvenue dans ce nouvel épisode. J'étais promis du lourd pour la saison 2 et tu ne seras pas déçu. Aujourd'hui, nous allons donc parler d'un mot que l'on adore, mais qui fait aussi très peur, le changement. Mon évité du jour en connaît un rayon. Elle souffre d'un mal que je connais bien, par ailleurs, elle fuit...

  • Speaker #1

    L'immobilisme.

  • Speaker #0

    Elle a aussi un parcours que je trouve que mis en avant. Elle a basculé de l'entrepreneuriat au salariat. À une époque où le monde met en avant la Startup Nation, je trouve donc particulièrement intéressant de te présenter Vanessa. Donc Vanessa a été chef d'entreprise. Elle a dirigé son propre magazine pendant 10 ans, mais elle a aussi monté jadis une base nautique ou encore lancé une activité de conception de robes immariées. Bref. Vanessa, c'est une nana qui aime entreprendre. Et puis un jour, elle a décidé de redevenir salariée. Volontairement. Sans que cela ne rime avec échec. Sans heurts et sans violence. Dans cet épisode, elle revient sur cette transition assumée, sur sa quête de sens, sur son besoin de collectif et sur ce qu'elle a appris pendant ses années d'entrepreneuriat. Spoiler alert, on peut changer de cap sans perdre sa boussole.

  • Speaker #2

    L'HFTL,

  • Speaker #0

    le podcast, nouvel épisode, c'est parti !

  • Speaker #2

    Bonjour Vanessa !

  • Speaker #1

    Bonjour Audrey !

  • Speaker #2

    Je suis ravie de t'accueillir dans l'HFTL, le podcast. Je suis ravie que tu aies accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi, je suis ravie aussi d'être avec toi là ce jour.

  • Speaker #2

    Donc toi et moi on se connaît un petit peu, on a travaillé ensemble pendant 10 ans. C'est ça. 10 ans, je ne vais pas trop en dire parce que je veux que les uns et les autres écoutent un petit peu dans quel contexte on a été amenés à travailler ensemble. C'est donc je t'en prie Vanessa ! présente-toi, dis-nous qui tu es, d'où tu viens et ce que tu fais dans la vie.

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Vanessa, donc je suis actuellement, je suis chargée de développement en apprentissage dans un CFA qui s'appelle School and Job je suis native du nord de la France, donc je ne suis pas catalane, voilà, et je suis arrivée ici depuis à l'âge de 12 ans

  • Speaker #2

    Oui, il y a prescription alors maintenant on peut dire que tu es adoptée Exactement,

  • Speaker #1

    je suis mariée avec un catalan et j'ai deux petits catalans

  • Speaker #2

    Tu as fait ta part, c'est ça, qu'à ta réalité. Et donc, à part ça, qu'est-ce que tu pourrais nous dire un petit peu sur ton parcours et ce qui fait qu'aujourd'hui, tu attises ma curiosité, justement ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai que j'ai un parcours professionnel où j'ai été à la fois beaucoup salariée et aussi chef d'entreprise. Donc, j'ai démarré, j'ai 45 ans, bientôt 46. Donc, j'ai démarré par un BTS en alternance force de vente. au sein d'une agence de travail temporaire qui est Manpower. À la suite, j'ai été embauchée en tant qu'attachée co-échargée d'affaires. Mais très jeune, j'avais dans le coin de la tête ce projet de chef d'entreprise. C'était quelque chose que j'avais déjà très jeune. J'ai un souvenir que je parlais à mes parents, je crois que j'avais 16-17 ans, et je leur disais « j'aurai mon entreprise » .

  • Speaker #2

    Ah oui

  • Speaker #1

    Je pense que j'étais une salle de mon grand-père.

  • Speaker #2

    D'accord. La chibre entrepreneur.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Donc, j'ai fait quelques années chez Manpower. Et ensuite, j'ai été démarchée par une agence concurrente, du coup, pour un poste de responsable d'agence. Voilà. Donc, j'ai pris ce poste et je suis restée aussi quelques ans. Et en parallèle, du coup, j'ai créé une base nautique avec mon mari pendant neuf ans. En plus de mon... De l'activité. Voilà.

  • Speaker #2

    Pour faire simple. Oui.

  • Speaker #1

    Je comprends. C'est ça. Donc, voilà. J'ai eu cette base antique pendant neuf ans, donc en plus de nos jobs respectifs, du coup. Et ensuite, donc, j'ai également créé une autre entreprise, puisque, voilà, toujours des projets. Je suis quelqu'un qui aime les projets, le changement, les nouveaux challenges. Voilà. Donc j'ai créé une entreprise de conception de robes de mariée. sur mesure et personnalisable. Ah,

  • Speaker #2

    mais tu vois, je ne savais pas. Eh oui, il y a des mystères. Tu vas me révéler.

  • Speaker #1

    Voilà, donc j'ai créé ça. Donc, c'était une activité qui était sympa, mais qui ne me convenait pas,

  • Speaker #2

    en fait. C'était il y a combien de temps, ça ?

  • Speaker #1

    C'était il y a 15 ans. D'accord, OK. Oui, oui. Ça te donne un peu plus, oui.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui ne te convenait pas ?

  • Speaker #1

    L'activité par elle-même, c'est-à-dire la conception des robes, la clientèle, la personnalisation. Pour moi, c'était trop d'attention, peut-être trop de… Moi, j'aime bien que ça bouge. Et là, c'est vrai que je m'ennuie fortement sur cette activité. Du coup, je l'ai très vite arrêtée. Je l'ai très vite arrêtée puisque… J'ai eu une proposition d'un poste à l'indépendant.

  • Speaker #2

    Le journal d'indépendant. Voilà. Pour nos amis qui ne sont pas catégoriques. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Voilà, donc du coup, le poste est arrivé un petit peu sur un plateau, si je puis dire. Et donc, c'était un poste de chargé de clientèle sur le service communication du magazine immobilier de l'indépendant. Ok. Voilà, donc du coup, j'ai arrêté cette activité-là et j'ai pris ce poste à l'indépendant où je me suis régalée pour le coup.

  • Speaker #2

    C'est comme ça que tu es arrivée dans la presse ?

  • Speaker #1

    Voilà, donc du coup, à l'indépendant et là, trois ans après que j'ai pris le poste, je regardais les annonces des entreprises à vendre. Toujours, voilà, ce projet de changement, de challenge. Et là, je tombe sur le magazine en attendant qui est à la vente, un magazine que je connaissais pour le coup puisque je le croisais lors de mon métier à l'indépendant. Et gros coup de cœur, gros coup de cœur. Et j'ai pris très, très vite la décision et je l'ai racheté. Tout s'est fait très vite, voilà. Et là, une belle aventure. Gros challenge parce que j'ai dû sortir le... Le premier magazine, j'avais même pas un mois pour sortir le magazine. Voilà, le premier. Donc, ça a été intense. Et ensuite, le magazine, je l'ai gardé dix ans. Et donc, sur ces dix ans, je occupais la casquette de chef d'entreprise. C'est un poste très polyvalent pour le coup, puisque j'occupais tous les postes. Voilà, j'étais tout. toute seule,

  • Speaker #2

    à part changer les chaussures. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Donc, du coup, je m'occupais bien sûr de la commercialisation des espaces publicitaires.

  • Speaker #2

    Pour situer le magazine attendant, pour ceux qui ne connaissaient pas, c'est un magazine gratuit qui était distribué dans les salles d'attente. Tout à fait. Il y avait des annonceurs et c'est dans ce contexte-là que toi et moi, on vient travailler ensemble parce que je faisais partie des annonceurs.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Donc, en fait, je m'occupais de la commercialisation, de tout ce qui est tâches administratives liées à la gestion d'une entreprise. Donc, la compta, l'administratif. J'avoue que ce n'était pas forcément ma tasse de thé. Il faut quand même le faire. Je suis vraiment quelqu'un de terrain. C'est vrai que me coisonner dans un bureau, c'est un peu compliqué. Mais bon,

  • Speaker #2

    tu étais toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, pour cette partie-là, oui. Après, effectivement, j'avais une infographiste avec qui je travaillais et avec qui je sous-traitais toute la partie de ma quête. Oui,

  • Speaker #2

    mais elle était en freelance.

  • Speaker #1

    Elle n'était pas en freelance. Donc voilà, au niveau du magazine, et puis petit à petit, j'ai développé le magazine aussi sur Allod, du coup, à notre département. Donc ce qui était super intéressant sur ce magazine, c'est toutes les rencontres que j'ai pu faire, puisque comme tu le disais, c'est un magazine de salle d'attente médicale et paramédicale, donc il y avait beaucoup d'articles bien-être à l'intérieur, et donc j'ai eu la chance de rencontrer beaucoup de thérapeutes. Donc, pour moi qui est très terre à terre, ça m'a permis de voir autre chose, d'ouvrir les yeux sur plein d'autres possibilités au niveau médical, on va dire, au niveau soins. Voilà, et après, il y avait toute cette partie organisation des salons, puisque j'étais présente sur pas mal de salons et d'événements au niveau du département. Et puis, je me suis découverte, je ne dirais pas une passion, mais… J'ai appris que l'écriture me plaisait énormément, pour le coup. Voilà. Ça m'a surprise moi-même, mais c'est vrai que j'ai beaucoup aimé écrire certains articles.

  • Speaker #2

    Oui, d'un côté, ça te plaisait. Oui,

  • Speaker #1

    oui, énormément. autant d'articles sur le patrimoine local, le terroir catalan, mais aussi beaucoup sur le bien-être. Tu t'es révélée une certaine passion là-dedans. Oui, complètement. Surtout sur la partie bien-être. Même encore aujourd'hui, je n'ai plus le magazine et c'est une partie qui fait intégrante de ma vie maintenant.

  • Speaker #2

    Justement, tu dis aujourd'hui, je n'ai plus le magazine. Donc aujourd'hui, tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Et pourquoi ? Donc, le magazine pendant 10 ans. Et puis, c'est vrai que j'ai tout créé, comme je te disais. Donc, au bout de 10 ans, je pense que j'ai tout apporté, ce que je pouvais apporter à ce magazine. Et donc, je commençais un petit peu à tourner en rond. D'accord. Voilà, j'avais fait le tour. Et ensuite, la crise aussi, il ne faut pas le nier.

  • Speaker #2

    C'est vrai que depuis le coup,

  • Speaker #1

    complètement. Depuis le Covid, ça a été très compliqué. On a eu beaucoup de salles d'attente pour refuser le magazine. Et ensuite, les modes de communication des entreprises ont été modifiés aussi par rapport à la crise sanitaire. C'est que les entreprises ont pris des modes qui sont allés davantage sur du digital, sur d'autres supports de communication. Donc, c'est vrai que baisse du chiffre d'affaires aussi. Et puis donc, je me suis un petit peu interrogée et je me suis dit, c'est le moment. C'est le moment de changer, de voir autre chose. J'avais envie aussi, encore une fois, d'un nouveau challenge professionnel. Et j'ai commencé à en parler un petit peu à mon entourage personnel et professionnel. Et donc, on m'a proposé des postes que j'ai refusés. J'en ai refusé plusieurs. Jusqu'à ce qu'on me propose une amie à moi qui travaillait chez School & Job, me dit « Vanessa, il y a un poste chargé de développement d'apprentissage, je te vois complètement sur ce poste-là » . Effectivement, c'est vrai que quand elle m'a parlé du poste, j'avais une oreille attentive parce que c'est vrai que ça m'intéressait fortement et puis ça rejoignait un petit peu toutes mes années dans le travail temporaire, donc le droit du travail, sauf que là on était sur un public jeune. Oui,

  • Speaker #2

    et puis en plus School & Job, nouvellement créé,

  • Speaker #1

    le challenge de participer à la création de une boîte. Exactement, je suis arrivée le premier jour de la création de School & Job, puisque maintenant ça fait deux ans que j'y suis. Donc, tout à faire. Oui. Tout à faire, très belle enseigne, très beau projet, une équipe au top humaine, avec une bonne dynamique. Donc, j'étais ravie. Ça te fait quoi le fait ? J'ai rencontré les directeurs et ça a de suite matché. J'ai pris le poste très rapidement.

  • Speaker #2

    Donc, la transition du magazine à l'atteindre vers Spool & Job, c'est fait à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. J'ai continué un petit peu le magazine avec Spool & Job. Mais à un moment donné, il a fallu que je fasse des choix. Et puis, c'était le moment d'arrêter.

  • Speaker #2

    Être à la tête d'une TPE, il faut toucher à tout. C'est ce que tu disais, par les chauffe-eau. pour tout le reste. C'est ça. Et qu'est-ce qui était pour toi les plus grands défis au quotidien, justement ?

  • Speaker #1

    En tant que chef d'entreprise ? Alors, comme je te disais tout à l'heure, la partie administrative, cette lourdeur administrative… Elle revient souvent,

  • Speaker #2

    celle-là.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Oui, mais j'avoue que pour moi, ça me pesait vraiment. Ça me prenait énormément de temps, voire plus de temps que la partie que j'aimais, c'est-à-dire la partie… terrain, la partie échange avec les entreprises et ça me contrariait. Vraiment. C'est pas très productif. C'est ça, c'est exactement ça. J'avais l'impression de ne pas avancer, alors que oui, finalement j'avançais, mais ça me prenait beaucoup d'énergie et de temps. Et ça, pour moi, ça m'a confortée dans l'idée où je n'étais vraiment pas faite pour toute la gestion administrative.

  • Speaker #2

    C'est bien, ça apprend à mieux se connaître aussi. Oui.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il y a une réalisation ou un moment dont tu es particulièrement fière dans ton expérience de dirigeante pendant dix ans ?

  • Speaker #1

    Alors oui, bien sûr. Déjà d'avoir pérennisé un magazine local pendant dix ans, je le vis. Même si c'est terminé, je ne le vis pas du tout comme un échec, bien au contraire, parce que pérenniser pendant dix ans un magazine, c'est beau, je trouve. Voilà. Et un magazine papier ! Et un magazine papier, effectivement. Donc ça a été pour moi une très belle réussite. Après, tout au long des dix ans, bien sûr, j'ai connu des moments... où j'étais fière, comme les partenariats avec les grands salons du département. Ça, c'est quelque chose où on resignait tous les ans, donc ils me faisaient confiance. Donc, c'était quand même une grande satisfaction. Et puis, la première, j'ai envie de dire, c'est mes clients. Mes clients, la confiance qu'ils m'ont donnée pendant ces dix ans à renouveler leur contrat de communication avec moi chaque année. Oui, oui. Oui, oui, je pense.

  • Speaker #2

    Et nous, c'est parce qu'on avait la quatrième éclaircisse qu'on ne pouvait pas la lâcher.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est vrai. Et tu avais raison. Voilà, donc ça, c'était vraiment ma plus grosse satisfaction, effectivement, de pérenniser mes clients. Et puis, finalement, ils m'ont suivie, beaucoup m'ont suivie sur les 10 ans.

  • Speaker #2

    Et moi, j'ai voulu échanger avec toi parce que je trouve que ton expérience, déjà, il y a plein de choses que j'apprends, c'est génial. Mais c'est vrai que tout le monde, de manière générale, on te fait la promotion, « Ouais, monter sa boîte. » Et toi, tu as fait l'inverse. Tu as monté ta boîte, mais tu es retournée dans le salariat. C'est ça. Et tu le dis très bien. Je ne le dis pas comme un échec.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de gros mots.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de malaise. Et je trouve que ça aime bien que ce message soit porté. Parce que souvent, moi, c'est mon expérience personnelle. Mon père a vécu un échec avec l'entrepreneuriat. Ça a été compliqué. Je ne dirais pas que c'était la fin de sa vie. Il a rebondi, mais…

  • Speaker #1

    ça a été compliqué et j'aime bien ce message positif que tu as à me voir justement je pense qu'à chaque moment de notre vie je pense qu'il y a un temps pour tout en fait je pense qu'à un moment déjà il faut s'écouter professionnellement il faut vraiment si on a envie de monter son entreprise foncez j'ai envie de vous dire vraiment soyez quand même très vigilants sur le projet, la rentabilité, c'est important, avant de se lancer, surtout aujourd'hui. Mais écoutez-vous, faites ce que vous avez envie. Je pense que moi, j'ai eu cette chance, autant salariée qu'en tant que chef d'entreprise, d'avoir eu des postes, et encore aujourd'hui, bien sûr, qui me passionnent. Et je pense que c'est le plus important. Il faut aimer ce qu'on fait pour le matin, être enjouée d'aller travailler. que ce soit en tant que chef d'entreprise ou de salarié. Voilà, il faut... Pour moi, c'est important.

  • Speaker #2

    Oui, donc à partir du moment où ça commence à commencer le matin quand tu te lèves, c'est peut-être l'indicateur clé.

  • Speaker #1

    Oui, je pense, je pense.

  • Speaker #2

    Et du coup, finalement, cette réflexion, cette décision, ça n'a pas été difficile dans ce que tu exprimes. En même temps, pour tout, c'était le moment de la transition.

  • Speaker #1

    Je suis quelqu'un qui m'écoute beaucoup et je pense que ce poste-là est arrivé pile poil. Je pense quand j'étais prête à prendre ce poste. Et puis, cette transition de chef d'entreprise à salarié. Alors oui, j'avais quelques craintes, tout de même. Sur l'indépendance,

  • Speaker #2

    l'autonomie ? Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Sur l'organisation du train de travail. Donc là, même si je suis cadre, j'ai quand même des horaires. En tant que chef d'entreprise, on se gère nos horaires plus facilement. Donc, il a fallu un petit peu réorganiser au niveau de ma vie personnelle, du coup. Voilà. Mais j'ai la chance d'avoir une famille qui… Ça suit. Oui, ça suit. Voilà. Mes projets me suivent.

  • Speaker #2

    Donc, il n'y a pas vraiment eu d'ajustement difficile. Non. C'est fluide.

  • Speaker #1

    Après, j'occupe aussi un poste où je suis sur le terrain toute la journée. Donc, je suis cadre, je m'organise comme je veux. J'ai la chance d'avoir des… des directeurs qui me laissent carte blanche sur mon organisation. Donc, je n'ai même pas cette sensation réellement d'être salariée. D'accord. De toute manière, j'ai toujours eu la même implication, que ce soit en tant que salariée ou en tant que chef d'entreprise, sur mon travail. Ça n'a jamais été quelque chose que j'ai différencié. Et là, en fait, j'arrive le matin, après je m'en vais toute la journée, je m'organise.

  • Speaker #2

    Tu fais ta journée.

  • Speaker #1

    Oui, je fais ma journée.

  • Speaker #2

    Tu retiens tes résultats. Exactement.

  • Speaker #1

    Tout va bien. Voilà, c'est ça. Et ça me convient bien.

  • Speaker #2

    Quelles compétences développer en tant que chef d'entreprise tu es aujourd'hui dans ton rôle de salarié, justement ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais l'organisation. Je pense que je n'étais pas forcément… J'étais moins organisée avant d'être chef d'entreprise, sur mes autres postes, peut-être. Comme je te disais tout à l'heure, le fait d'avoir toutes ces tâches. ces différentes tâches. Si tu n'es pas organisé, si tu ne te crées pas des temps de travail pour chaque tâche, c'est compliqué. C'est compliqué. Donc, aujourd'hui, c'est vrai que j'ai une organisation. Assez carré, mes collègues, je pense, vous le diraient. Voilà, j'aime bien que tout soit carré. C'est vrai qu'au niveau de mon agenda, je m'organise assez à l'avance. Tout est planifié, voilà.

  • Speaker #2

    Ça, c'est une compétence utile.

  • Speaker #1

    Oui, pour ne pas justement s'éparpiller.

  • Speaker #2

    Comme je te disais tout à l'heure, le retour au salariat, c'est parfois perçu comme une marche arrière par certains. Tu as dépassé cette idée, toi, mais est-ce que… Est-ce que dans le regard des autres, des conversations, est-ce qu'on t'a déjà fait sentir que tu étais chef d'entreprise, tu es retournée salariée ?

  • Speaker #1

    Sincèrement, je n'ai pas eu du tout ce ressenti, que ce soit dans ma vie personnelle ou même professionnelle. Non, pas du tout. En plus, vu que sur la fin, je disais clairement que je voulais, à nouveau challenge, voir autre chose. donc quand j'ai pris ce poste Je pense que même la plupart des gens me disaient que ça correspond complètement. Oui,

  • Speaker #2

    dans ton attitude, tu es très positif.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Donc non, je n'ai pas eu ce ressenti-là. Donc pas de préjugés,

  • Speaker #2

    ça, c'est pas mal. Quels ont été plutôt les plus grands défis, soit personnels ou professionnels, que tu as rencontrés justement au cours de cette transition de l'entrepreneuriat au salariat ?

  • Speaker #1

    Alors les défis...

  • Speaker #2

    Ça me fait rire parce que du coup elle a ses fiches, mais elle cherche dans les notes. Parce que Vanessa fait partie des gens qui ont fait les fiches.

  • Speaker #1

    Organiser. À présent je ne les ai même pas regardées.

  • Speaker #2

    Si tu les regardes. Je me pose bien les questions au moins. Et là j'ai posé une question qui n'était pas dans l'ordre de ta fiche.

  • Speaker #1

    Voilà, ça me perturbe. C'est pas bien pour elle. Non, alors les défis. Comme je te disais, peut-être effectivement sur cette partie-là... temps de travail où effectivement, là, j'ai des horaires quand même plutôt fixes. Mais après, au niveau des défis, je n'ai pas réellement eu de... Je n'ai pas rencontré vraiment de gros changements qui m'ont perturbée et ma vie pro et ma vie personne. Je trouve qu'en fait, la transition s'est faite tellement naturellement que je suis tellement bien sur mon poste, je pense aussi, que du coup, je n'ai pas rencontré de difficultés. particulier.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu as gagné une certaine sérénité ? Alors, la question du budget, c'est vrai que quand tu diriges ton entreprise, si tu ne vas pas au charbon, à la fin, il n'y a pas les euros qui tombent. Là, tu as quand même le filet. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors oui, effectivement, j'ai énormément gagné en série. Je suis quelqu'un qui qui prend beaucoup les choses à cœur, ça fait partie de ma personnalité. Et en tant que chef d'entreprise, je ne dormais pas beaucoup. Parce que, on réveillait par certaines choses.

  • Speaker #2

    En plus, tu étais toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, et ça, ça m'appelait aussi d'être toute seule, justement. J'essayais de ne pas avoir cet esprit d'équipe, de ne pas, le matin arrivé, de partager un petit café avec les collègues. Qu'est-ce que tu as fait ce week-end ? Ça m'a énormément manqué.

  • Speaker #2

    Oui, quand tu as un client, c'est quelque chose.

  • Speaker #1

    C'est différent encore.

  • Speaker #2

    J'ai les mêmes galères avec une équipe.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu vois, les objectifs. Tu sais, la dynamique d'une équipe, pour moi, c'est important. Et donc là, j'ai retrouvé ça. Et du coup, c'est plutôt chouette. C'est plutôt chouette. Et donc, du coup, en termes de sérénité, je dors mieux. Je dors mieux. Je dors mieux. Et puis, non, tout va bien. après. Après, effectivement, je n'ai pas cette pression du chiffre, même si j'ai quand même des objectifs sur mon poste.

  • Speaker #2

    Tu as une implication aussi.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est ta personnalité qui fait que tu t'impliques.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Puis, ce n'est pas le même métier. On était sur la communication. La communication, c'est un métier qui est compliqué. La pub, c'est compliqué. On voit un peu du vent. entre guillemets oui mais bien sûr je le sais c'est du poker voilà c'est ça l'apprentissage c'est autre chose l'apprentissage en plus c'est un côté très satisfaisant pour moi pour ma part puisque je suis quand même là pour accompagner un jeune dans son premier contrat de travail dans son entreprise dans sa première entreprise donc pour moi c'est super valorisant enfin pour moi c'est une satisfaction énorme voilà

  • Speaker #2

    Oui, mais c'est un gros enjeu aussi parce que le premier contact avec le monde du travail, c'est souvent celui qui fait… On se souvient tous de notre premier job. Exactement. En bien ou en mal, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    C'est important de bien le marquer. Avec le recul, quels enseignements tires-tu de cette expérience double parcours entre l'entrepreneuriat et le salariat ? Même si on n'est pas à l'abri de nos parcours avec Pierre.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. C'est qu'aujourd'hui, je me sens très, très bien sur mon poste et je compte pour l'instant ne pas changer. Mais me connaissant…

  • Speaker #2

    Tu es dans un restaurant à la face le week-end.

  • Speaker #1

    On est donc à la restauration quand même. Comme dirait mon entourage… C'est trop calme. Oui, c'est ça. Il se peut… Je ne dis pas que je ne reviendrai pas à chaque entreprise et que je n'aurai pas un jour un de nouveau ou un autre. projets de création d'entreprise. Voilà. C'est bien. Ce n'est pas…

  • Speaker #2

    Mais c'est les projets qui nous font tenir.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça.

  • Speaker #2

    Je suis là en face de toi, ce n'est pas pour rien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà.

  • Speaker #2

    Quel conseil donnerais-tu à une personne qui pourrait envisager un choix similaire mais qui hésite à franchir le pas, donc de repasser de l'entrepreneuriat au salariat, justement ? Ou l'inverse, c'était du salariat au salariat. Je sais, voilà. Un petit pour la route.

  • Speaker #1

    Alors comme je le disais, je pense que voilà, réellement, il faut faire ce qu'on aime. C'est important, on est plus au travail qu'à la maison. Donc, c'est important vraiment de faire quelque chose qui nous anime tout au long de la journée, que ce soit en tant que salarié ou en tant que chef d'entreprise. Finalement, ça n'a pas réellement d'importance, en fait. Après, si vous avez envie de créer votre entreprise, je pourrais vous dire que foncez. Mais, voilà, prenez en compte tout ce que… tout ce que ça engendre d'être chef d'entreprise, essayer de voir sur du long terme parce que ça aussi, c'est compliqué. Des fois, je fais ça tous les jours à des entreprises. Donc, je trouve que les entreprises se créent un peu trop facilement.

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est sur le congrès.com ou .fr.

  • Speaker #1

    Il y a quand même la conjoncture qui est là. Donc, ce n'est pas simple. Et n'importe quel secteur d'activité aujourd'hui. Donc, faites une rentabilité sur du long terme, faites vraiment peaufiner votre projet au mieux, faites-vous accompagner surtout. Vous avez la CCI, vous avez vraiment des chargés de création d'entreprise sur la CCI. Moi, j'ai eu contact avec elle, qui sont très, très bien, qui vont vous donner la faisabilité de votre projet, qui vont même vous mettre devant un jury. professionnel pour voir si votre projet tient la route. Je pense qu'il faut vraiment mettre toutes les billes qu'on peut avoir dans notre sac pour vraiment éréniser le projet au mieux. Mais après, faites-vous plaisir, faites ce que vous avez envie. Salariés, chefs d'entreprise, peu importe.

  • Speaker #2

    Il faut vibrer.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est le plus important finalement.

  • Speaker #2

    On est arrivé au bout des questions que je t'avais envoyées et que tu avais rapidement préparées. Donc là, j'ai quatre questions bonus. réponse du Tech au Tech dis-moi quelle est ton héroïne dans l'histoire et pourquoi héroïne dans l'histoire dans l'histoire avec un grand H sur le principe mais dans quelle histoire dans l'histoire dans l'histoire de ta vie dans l'histoire dans l'histoire dans l'histoire de ta vie ou dans la grande histoire là

  • Speaker #1

    oui non je suis une femme j'ai souvent été entourée d'hommes dans ma vie professionnelle donc tu vois c'est pour ça que je pose cette question ouais c'est vrai que c'est une bonne question Merci.

  • Speaker #2

    Du tac au tac ? Souvent, si je vais avoir Simone Veil qui sort.

  • Speaker #1

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #2

    Mais sinon, j'ai peu de réponses du tac au tac. Donc, tout de suite, une expérience de l'histoire.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je dirais Philippine, qui est l'héroïne d'Emily and Lisa, qui est donc une Américaine, qui, pour moi, est une actrice incroyable, qui a une philosophie de vie. qui colle un petit peu à ma façon de voir les choses. Je pense que certaines choses que je vous ai dites, je pense qu'elle aurait pu les dire aussi. Parce qu'elle est toujours en train de dire, « Vibrez, faites ce qui vous plaît. » Je trouve que c'est une femme qui est magnifique, qui incarne la féminité, la beauté d'une femme au cinéma. Et puis,

  • Speaker #2

    pour toutes les personnes comme moi qui regardaient les téléfilms de la 6, elle a quand même joué dans l'amour américain.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. J'avais oublié ce qu'on m'avait dit. C'est faux.

  • Speaker #2

    C'est moi en héritage. Tu vois, je suis un bâtard là-dessus. Quelle faute t'inspire le plus indulgente ?

  • Speaker #1

    Quelle faute ? Quelqu'un qui ferait une faute et là où je serais indulgente, c'est ça ?

  • Speaker #2

    C'est l'idée.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelle faute ? C'est des questions de passage. Tout à fait.

  • Speaker #2

    On est d'accord. C'est pour ça que c'est drôle. Moi, ça me fait rire.

  • Speaker #1

    Quelle faute ? Je serais indulgente.

  • Speaker #2

    J'embarque que des jeunes et des enfants.

  • Speaker #1

    Alors, je suis quand même quelqu'un de très tolérante.

  • Speaker #0

    même dans le monde du travail vis-à-vis des collègues, vis-à-vis des jeunes. Par contre, il y a des choses, effectivement, que pour moi, c'est... C'est... Prédimitoire. Exactement. C'est le retard, c'est le manque de conscience professionnelle et surtout, avant tout, le manque de savoir-être. C'est quelque chose que je ne tolère pas.

  • Speaker #1

    Zéro indulgence.

  • Speaker #0

    Oui, zéro indulgence.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une devise, un dicton, un mantra ? citations, quelque chose qui te motive au quotidien éventuellement que tu voudrais nous partager ?

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que croyez en vous. C'est important de croire en soi. Même si on se met des barrières constamment, moi aussi, tout au long de mon parcours professionnel, je ne dis pas que je n'ai pas eu peur. C'est normal d'avoir peur. Mais je n'ai jamais voulu que la peur me guide, que la peur m'empêche d'avancer. Et je pense que c'est ça qui freine les gens, la peur. Cette petite voix qui te dit « Non mais, tu sais, c'est dangereux. » « Ouais, c'est dangereux. » Faites-le. Mesurez, mais faites-le.

  • Speaker #1

    Mesurez quand même. Et pour finir, quelle est la chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes ?

  • Speaker #0

    Il y en a quelques. Je suis quelqu'un qui écoute beaucoup de musique.

  • Speaker #1

    À quel tu penses, là, tout de suite ? Alors,

  • Speaker #0

    je dirais « Plus près des étoiles » le matin. si on n'est pas motivé dans la voiture pour aller au travail.

  • Speaker #1

    Le team des années 80. Voilà.

  • Speaker #0

    Le team des années 80.

  • Speaker #1

    Je te remercie, Vanessa, de te partager avec nous. A bientôt.

  • Speaker #0

    Merci, à bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère que tu repars avec de l'inspiration et de nouvelles perspectives pour avancer avec confiance. Si cet épisode t'a plu, Pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochaines. Et surtout, n'hésite pas à laisser un avis plein d'étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de faire grandir notre belle communauté. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, toujours aussi décliné et inspirant. A bientôt dans la chef-d'aide.

Description

Mon invitée du jour souffre d'un mal que je connais bien : elle fuit l'immobilisme ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cet état de fait lui a servi de boussole dans sa trajectoire.

Vanessa a été chef d’entreprise. Elle a dirigé son propre magazine pendant dix ans, mais elle a aussi monté une base nautique jadis, lancé une activité de conception de robes de mariée… Et puis un jour, elle a décidé de redevenir salariée. Volontairement. Sans que cela ne rime échec. A une époque où le monde met en avant la start-up nation, je trouve donc particulièrement intéressant de te la présenter ! Car oui, le changement, c'est un état d'esprit, entreprendre c'est une philosophie de vie, tout cela, peu importe ton statut finalement.

Bonne écoute !

_________________________________________

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Transcription

  • Speaker #0

    Salut, moi c'est Audrey, alias HF10. Comme beaucoup, j'ai longtemps cru que ma valeur dépendait des autres. Prisonnière de mes étiquettes, entre doute constant et syndrome de l'imposteur, je me sentais à l'étroit. Un jour, j'ai décidément libéré. Ce podcast, je l'ai pensé pour celles et ceux qui veulent franchir un cap, retrouver leur élan et renouer avec ceux qu'ils sont profondément. Alors si toi aussi tu cherches à te reconnecter à ta propre valeur, et que tu veux un boost d'énergie positive, c'est parti. Place à l'épisode du jour, bonne écoute ! Hey, salut et bienvenue dans ce nouvel épisode. J'étais promis du lourd pour la saison 2 et tu ne seras pas déçu. Aujourd'hui, nous allons donc parler d'un mot que l'on adore, mais qui fait aussi très peur, le changement. Mon évité du jour en connaît un rayon. Elle souffre d'un mal que je connais bien, par ailleurs, elle fuit...

  • Speaker #1

    L'immobilisme.

  • Speaker #0

    Elle a aussi un parcours que je trouve que mis en avant. Elle a basculé de l'entrepreneuriat au salariat. À une époque où le monde met en avant la Startup Nation, je trouve donc particulièrement intéressant de te présenter Vanessa. Donc Vanessa a été chef d'entreprise. Elle a dirigé son propre magazine pendant 10 ans, mais elle a aussi monté jadis une base nautique ou encore lancé une activité de conception de robes immariées. Bref. Vanessa, c'est une nana qui aime entreprendre. Et puis un jour, elle a décidé de redevenir salariée. Volontairement. Sans que cela ne rime avec échec. Sans heurts et sans violence. Dans cet épisode, elle revient sur cette transition assumée, sur sa quête de sens, sur son besoin de collectif et sur ce qu'elle a appris pendant ses années d'entrepreneuriat. Spoiler alert, on peut changer de cap sans perdre sa boussole.

  • Speaker #2

    L'HFTL,

  • Speaker #0

    le podcast, nouvel épisode, c'est parti !

  • Speaker #2

    Bonjour Vanessa !

  • Speaker #1

    Bonjour Audrey !

  • Speaker #2

    Je suis ravie de t'accueillir dans l'HFTL, le podcast. Je suis ravie que tu aies accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi, je suis ravie aussi d'être avec toi là ce jour.

  • Speaker #2

    Donc toi et moi on se connaît un petit peu, on a travaillé ensemble pendant 10 ans. C'est ça. 10 ans, je ne vais pas trop en dire parce que je veux que les uns et les autres écoutent un petit peu dans quel contexte on a été amenés à travailler ensemble. C'est donc je t'en prie Vanessa ! présente-toi, dis-nous qui tu es, d'où tu viens et ce que tu fais dans la vie.

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Vanessa, donc je suis actuellement, je suis chargée de développement en apprentissage dans un CFA qui s'appelle School and Job je suis native du nord de la France, donc je ne suis pas catalane, voilà, et je suis arrivée ici depuis à l'âge de 12 ans

  • Speaker #2

    Oui, il y a prescription alors maintenant on peut dire que tu es adoptée Exactement,

  • Speaker #1

    je suis mariée avec un catalan et j'ai deux petits catalans

  • Speaker #2

    Tu as fait ta part, c'est ça, qu'à ta réalité. Et donc, à part ça, qu'est-ce que tu pourrais nous dire un petit peu sur ton parcours et ce qui fait qu'aujourd'hui, tu attises ma curiosité, justement ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai que j'ai un parcours professionnel où j'ai été à la fois beaucoup salariée et aussi chef d'entreprise. Donc, j'ai démarré, j'ai 45 ans, bientôt 46. Donc, j'ai démarré par un BTS en alternance force de vente. au sein d'une agence de travail temporaire qui est Manpower. À la suite, j'ai été embauchée en tant qu'attachée co-échargée d'affaires. Mais très jeune, j'avais dans le coin de la tête ce projet de chef d'entreprise. C'était quelque chose que j'avais déjà très jeune. J'ai un souvenir que je parlais à mes parents, je crois que j'avais 16-17 ans, et je leur disais « j'aurai mon entreprise » .

  • Speaker #2

    Ah oui

  • Speaker #1

    Je pense que j'étais une salle de mon grand-père.

  • Speaker #2

    D'accord. La chibre entrepreneur.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Donc, j'ai fait quelques années chez Manpower. Et ensuite, j'ai été démarchée par une agence concurrente, du coup, pour un poste de responsable d'agence. Voilà. Donc, j'ai pris ce poste et je suis restée aussi quelques ans. Et en parallèle, du coup, j'ai créé une base nautique avec mon mari pendant neuf ans. En plus de mon... De l'activité. Voilà.

  • Speaker #2

    Pour faire simple. Oui.

  • Speaker #1

    Je comprends. C'est ça. Donc, voilà. J'ai eu cette base antique pendant neuf ans, donc en plus de nos jobs respectifs, du coup. Et ensuite, donc, j'ai également créé une autre entreprise, puisque, voilà, toujours des projets. Je suis quelqu'un qui aime les projets, le changement, les nouveaux challenges. Voilà. Donc j'ai créé une entreprise de conception de robes de mariée. sur mesure et personnalisable. Ah,

  • Speaker #2

    mais tu vois, je ne savais pas. Eh oui, il y a des mystères. Tu vas me révéler.

  • Speaker #1

    Voilà, donc j'ai créé ça. Donc, c'était une activité qui était sympa, mais qui ne me convenait pas,

  • Speaker #2

    en fait. C'était il y a combien de temps, ça ?

  • Speaker #1

    C'était il y a 15 ans. D'accord, OK. Oui, oui. Ça te donne un peu plus, oui.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui ne te convenait pas ?

  • Speaker #1

    L'activité par elle-même, c'est-à-dire la conception des robes, la clientèle, la personnalisation. Pour moi, c'était trop d'attention, peut-être trop de… Moi, j'aime bien que ça bouge. Et là, c'est vrai que je m'ennuie fortement sur cette activité. Du coup, je l'ai très vite arrêtée. Je l'ai très vite arrêtée puisque… J'ai eu une proposition d'un poste à l'indépendant.

  • Speaker #2

    Le journal d'indépendant. Voilà. Pour nos amis qui ne sont pas catégoriques. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Voilà, donc du coup, le poste est arrivé un petit peu sur un plateau, si je puis dire. Et donc, c'était un poste de chargé de clientèle sur le service communication du magazine immobilier de l'indépendant. Ok. Voilà, donc du coup, j'ai arrêté cette activité-là et j'ai pris ce poste à l'indépendant où je me suis régalée pour le coup.

  • Speaker #2

    C'est comme ça que tu es arrivée dans la presse ?

  • Speaker #1

    Voilà, donc du coup, à l'indépendant et là, trois ans après que j'ai pris le poste, je regardais les annonces des entreprises à vendre. Toujours, voilà, ce projet de changement, de challenge. Et là, je tombe sur le magazine en attendant qui est à la vente, un magazine que je connaissais pour le coup puisque je le croisais lors de mon métier à l'indépendant. Et gros coup de cœur, gros coup de cœur. Et j'ai pris très, très vite la décision et je l'ai racheté. Tout s'est fait très vite, voilà. Et là, une belle aventure. Gros challenge parce que j'ai dû sortir le... Le premier magazine, j'avais même pas un mois pour sortir le magazine. Voilà, le premier. Donc, ça a été intense. Et ensuite, le magazine, je l'ai gardé dix ans. Et donc, sur ces dix ans, je occupais la casquette de chef d'entreprise. C'est un poste très polyvalent pour le coup, puisque j'occupais tous les postes. Voilà, j'étais tout. toute seule,

  • Speaker #2

    à part changer les chaussures. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Donc, du coup, je m'occupais bien sûr de la commercialisation des espaces publicitaires.

  • Speaker #2

    Pour situer le magazine attendant, pour ceux qui ne connaissaient pas, c'est un magazine gratuit qui était distribué dans les salles d'attente. Tout à fait. Il y avait des annonceurs et c'est dans ce contexte-là que toi et moi, on vient travailler ensemble parce que je faisais partie des annonceurs.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Donc, en fait, je m'occupais de la commercialisation, de tout ce qui est tâches administratives liées à la gestion d'une entreprise. Donc, la compta, l'administratif. J'avoue que ce n'était pas forcément ma tasse de thé. Il faut quand même le faire. Je suis vraiment quelqu'un de terrain. C'est vrai que me coisonner dans un bureau, c'est un peu compliqué. Mais bon,

  • Speaker #2

    tu étais toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, pour cette partie-là, oui. Après, effectivement, j'avais une infographiste avec qui je travaillais et avec qui je sous-traitais toute la partie de ma quête. Oui,

  • Speaker #2

    mais elle était en freelance.

  • Speaker #1

    Elle n'était pas en freelance. Donc voilà, au niveau du magazine, et puis petit à petit, j'ai développé le magazine aussi sur Allod, du coup, à notre département. Donc ce qui était super intéressant sur ce magazine, c'est toutes les rencontres que j'ai pu faire, puisque comme tu le disais, c'est un magazine de salle d'attente médicale et paramédicale, donc il y avait beaucoup d'articles bien-être à l'intérieur, et donc j'ai eu la chance de rencontrer beaucoup de thérapeutes. Donc, pour moi qui est très terre à terre, ça m'a permis de voir autre chose, d'ouvrir les yeux sur plein d'autres possibilités au niveau médical, on va dire, au niveau soins. Voilà, et après, il y avait toute cette partie organisation des salons, puisque j'étais présente sur pas mal de salons et d'événements au niveau du département. Et puis, je me suis découverte, je ne dirais pas une passion, mais… J'ai appris que l'écriture me plaisait énormément, pour le coup. Voilà. Ça m'a surprise moi-même, mais c'est vrai que j'ai beaucoup aimé écrire certains articles.

  • Speaker #2

    Oui, d'un côté, ça te plaisait. Oui,

  • Speaker #1

    oui, énormément. autant d'articles sur le patrimoine local, le terroir catalan, mais aussi beaucoup sur le bien-être. Tu t'es révélée une certaine passion là-dedans. Oui, complètement. Surtout sur la partie bien-être. Même encore aujourd'hui, je n'ai plus le magazine et c'est une partie qui fait intégrante de ma vie maintenant.

  • Speaker #2

    Justement, tu dis aujourd'hui, je n'ai plus le magazine. Donc aujourd'hui, tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Et pourquoi ? Donc, le magazine pendant 10 ans. Et puis, c'est vrai que j'ai tout créé, comme je te disais. Donc, au bout de 10 ans, je pense que j'ai tout apporté, ce que je pouvais apporter à ce magazine. Et donc, je commençais un petit peu à tourner en rond. D'accord. Voilà, j'avais fait le tour. Et ensuite, la crise aussi, il ne faut pas le nier.

  • Speaker #2

    C'est vrai que depuis le coup,

  • Speaker #1

    complètement. Depuis le Covid, ça a été très compliqué. On a eu beaucoup de salles d'attente pour refuser le magazine. Et ensuite, les modes de communication des entreprises ont été modifiés aussi par rapport à la crise sanitaire. C'est que les entreprises ont pris des modes qui sont allés davantage sur du digital, sur d'autres supports de communication. Donc, c'est vrai que baisse du chiffre d'affaires aussi. Et puis donc, je me suis un petit peu interrogée et je me suis dit, c'est le moment. C'est le moment de changer, de voir autre chose. J'avais envie aussi, encore une fois, d'un nouveau challenge professionnel. Et j'ai commencé à en parler un petit peu à mon entourage personnel et professionnel. Et donc, on m'a proposé des postes que j'ai refusés. J'en ai refusé plusieurs. Jusqu'à ce qu'on me propose une amie à moi qui travaillait chez School & Job, me dit « Vanessa, il y a un poste chargé de développement d'apprentissage, je te vois complètement sur ce poste-là » . Effectivement, c'est vrai que quand elle m'a parlé du poste, j'avais une oreille attentive parce que c'est vrai que ça m'intéressait fortement et puis ça rejoignait un petit peu toutes mes années dans le travail temporaire, donc le droit du travail, sauf que là on était sur un public jeune. Oui,

  • Speaker #2

    et puis en plus School & Job, nouvellement créé,

  • Speaker #1

    le challenge de participer à la création de une boîte. Exactement, je suis arrivée le premier jour de la création de School & Job, puisque maintenant ça fait deux ans que j'y suis. Donc, tout à faire. Oui. Tout à faire, très belle enseigne, très beau projet, une équipe au top humaine, avec une bonne dynamique. Donc, j'étais ravie. Ça te fait quoi le fait ? J'ai rencontré les directeurs et ça a de suite matché. J'ai pris le poste très rapidement.

  • Speaker #2

    Donc, la transition du magazine à l'atteindre vers Spool & Job, c'est fait à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. J'ai continué un petit peu le magazine avec Spool & Job. Mais à un moment donné, il a fallu que je fasse des choix. Et puis, c'était le moment d'arrêter.

  • Speaker #2

    Être à la tête d'une TPE, il faut toucher à tout. C'est ce que tu disais, par les chauffe-eau. pour tout le reste. C'est ça. Et qu'est-ce qui était pour toi les plus grands défis au quotidien, justement ?

  • Speaker #1

    En tant que chef d'entreprise ? Alors, comme je te disais tout à l'heure, la partie administrative, cette lourdeur administrative… Elle revient souvent,

  • Speaker #2

    celle-là.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Oui, mais j'avoue que pour moi, ça me pesait vraiment. Ça me prenait énormément de temps, voire plus de temps que la partie que j'aimais, c'est-à-dire la partie… terrain, la partie échange avec les entreprises et ça me contrariait. Vraiment. C'est pas très productif. C'est ça, c'est exactement ça. J'avais l'impression de ne pas avancer, alors que oui, finalement j'avançais, mais ça me prenait beaucoup d'énergie et de temps. Et ça, pour moi, ça m'a confortée dans l'idée où je n'étais vraiment pas faite pour toute la gestion administrative.

  • Speaker #2

    C'est bien, ça apprend à mieux se connaître aussi. Oui.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il y a une réalisation ou un moment dont tu es particulièrement fière dans ton expérience de dirigeante pendant dix ans ?

  • Speaker #1

    Alors oui, bien sûr. Déjà d'avoir pérennisé un magazine local pendant dix ans, je le vis. Même si c'est terminé, je ne le vis pas du tout comme un échec, bien au contraire, parce que pérenniser pendant dix ans un magazine, c'est beau, je trouve. Voilà. Et un magazine papier ! Et un magazine papier, effectivement. Donc ça a été pour moi une très belle réussite. Après, tout au long des dix ans, bien sûr, j'ai connu des moments... où j'étais fière, comme les partenariats avec les grands salons du département. Ça, c'est quelque chose où on resignait tous les ans, donc ils me faisaient confiance. Donc, c'était quand même une grande satisfaction. Et puis, la première, j'ai envie de dire, c'est mes clients. Mes clients, la confiance qu'ils m'ont donnée pendant ces dix ans à renouveler leur contrat de communication avec moi chaque année. Oui, oui. Oui, oui, je pense.

  • Speaker #2

    Et nous, c'est parce qu'on avait la quatrième éclaircisse qu'on ne pouvait pas la lâcher.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est vrai. Et tu avais raison. Voilà, donc ça, c'était vraiment ma plus grosse satisfaction, effectivement, de pérenniser mes clients. Et puis, finalement, ils m'ont suivie, beaucoup m'ont suivie sur les 10 ans.

  • Speaker #2

    Et moi, j'ai voulu échanger avec toi parce que je trouve que ton expérience, déjà, il y a plein de choses que j'apprends, c'est génial. Mais c'est vrai que tout le monde, de manière générale, on te fait la promotion, « Ouais, monter sa boîte. » Et toi, tu as fait l'inverse. Tu as monté ta boîte, mais tu es retournée dans le salariat. C'est ça. Et tu le dis très bien. Je ne le dis pas comme un échec.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de gros mots.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de malaise. Et je trouve que ça aime bien que ce message soit porté. Parce que souvent, moi, c'est mon expérience personnelle. Mon père a vécu un échec avec l'entrepreneuriat. Ça a été compliqué. Je ne dirais pas que c'était la fin de sa vie. Il a rebondi, mais…

  • Speaker #1

    ça a été compliqué et j'aime bien ce message positif que tu as à me voir justement je pense qu'à chaque moment de notre vie je pense qu'il y a un temps pour tout en fait je pense qu'à un moment déjà il faut s'écouter professionnellement il faut vraiment si on a envie de monter son entreprise foncez j'ai envie de vous dire vraiment soyez quand même très vigilants sur le projet, la rentabilité, c'est important, avant de se lancer, surtout aujourd'hui. Mais écoutez-vous, faites ce que vous avez envie. Je pense que moi, j'ai eu cette chance, autant salariée qu'en tant que chef d'entreprise, d'avoir eu des postes, et encore aujourd'hui, bien sûr, qui me passionnent. Et je pense que c'est le plus important. Il faut aimer ce qu'on fait pour le matin, être enjouée d'aller travailler. que ce soit en tant que chef d'entreprise ou de salarié. Voilà, il faut... Pour moi, c'est important.

  • Speaker #2

    Oui, donc à partir du moment où ça commence à commencer le matin quand tu te lèves, c'est peut-être l'indicateur clé.

  • Speaker #1

    Oui, je pense, je pense.

  • Speaker #2

    Et du coup, finalement, cette réflexion, cette décision, ça n'a pas été difficile dans ce que tu exprimes. En même temps, pour tout, c'était le moment de la transition.

  • Speaker #1

    Je suis quelqu'un qui m'écoute beaucoup et je pense que ce poste-là est arrivé pile poil. Je pense quand j'étais prête à prendre ce poste. Et puis, cette transition de chef d'entreprise à salarié. Alors oui, j'avais quelques craintes, tout de même. Sur l'indépendance,

  • Speaker #2

    l'autonomie ? Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Sur l'organisation du train de travail. Donc là, même si je suis cadre, j'ai quand même des horaires. En tant que chef d'entreprise, on se gère nos horaires plus facilement. Donc, il a fallu un petit peu réorganiser au niveau de ma vie personnelle, du coup. Voilà. Mais j'ai la chance d'avoir une famille qui… Ça suit. Oui, ça suit. Voilà. Mes projets me suivent.

  • Speaker #2

    Donc, il n'y a pas vraiment eu d'ajustement difficile. Non. C'est fluide.

  • Speaker #1

    Après, j'occupe aussi un poste où je suis sur le terrain toute la journée. Donc, je suis cadre, je m'organise comme je veux. J'ai la chance d'avoir des… des directeurs qui me laissent carte blanche sur mon organisation. Donc, je n'ai même pas cette sensation réellement d'être salariée. D'accord. De toute manière, j'ai toujours eu la même implication, que ce soit en tant que salariée ou en tant que chef d'entreprise, sur mon travail. Ça n'a jamais été quelque chose que j'ai différencié. Et là, en fait, j'arrive le matin, après je m'en vais toute la journée, je m'organise.

  • Speaker #2

    Tu fais ta journée.

  • Speaker #1

    Oui, je fais ma journée.

  • Speaker #2

    Tu retiens tes résultats. Exactement.

  • Speaker #1

    Tout va bien. Voilà, c'est ça. Et ça me convient bien.

  • Speaker #2

    Quelles compétences développer en tant que chef d'entreprise tu es aujourd'hui dans ton rôle de salarié, justement ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais l'organisation. Je pense que je n'étais pas forcément… J'étais moins organisée avant d'être chef d'entreprise, sur mes autres postes, peut-être. Comme je te disais tout à l'heure, le fait d'avoir toutes ces tâches. ces différentes tâches. Si tu n'es pas organisé, si tu ne te crées pas des temps de travail pour chaque tâche, c'est compliqué. C'est compliqué. Donc, aujourd'hui, c'est vrai que j'ai une organisation. Assez carré, mes collègues, je pense, vous le diraient. Voilà, j'aime bien que tout soit carré. C'est vrai qu'au niveau de mon agenda, je m'organise assez à l'avance. Tout est planifié, voilà.

  • Speaker #2

    Ça, c'est une compétence utile.

  • Speaker #1

    Oui, pour ne pas justement s'éparpiller.

  • Speaker #2

    Comme je te disais tout à l'heure, le retour au salariat, c'est parfois perçu comme une marche arrière par certains. Tu as dépassé cette idée, toi, mais est-ce que… Est-ce que dans le regard des autres, des conversations, est-ce qu'on t'a déjà fait sentir que tu étais chef d'entreprise, tu es retournée salariée ?

  • Speaker #1

    Sincèrement, je n'ai pas eu du tout ce ressenti, que ce soit dans ma vie personnelle ou même professionnelle. Non, pas du tout. En plus, vu que sur la fin, je disais clairement que je voulais, à nouveau challenge, voir autre chose. donc quand j'ai pris ce poste Je pense que même la plupart des gens me disaient que ça correspond complètement. Oui,

  • Speaker #2

    dans ton attitude, tu es très positif.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Donc non, je n'ai pas eu ce ressenti-là. Donc pas de préjugés,

  • Speaker #2

    ça, c'est pas mal. Quels ont été plutôt les plus grands défis, soit personnels ou professionnels, que tu as rencontrés justement au cours de cette transition de l'entrepreneuriat au salariat ?

  • Speaker #1

    Alors les défis...

  • Speaker #2

    Ça me fait rire parce que du coup elle a ses fiches, mais elle cherche dans les notes. Parce que Vanessa fait partie des gens qui ont fait les fiches.

  • Speaker #1

    Organiser. À présent je ne les ai même pas regardées.

  • Speaker #2

    Si tu les regardes. Je me pose bien les questions au moins. Et là j'ai posé une question qui n'était pas dans l'ordre de ta fiche.

  • Speaker #1

    Voilà, ça me perturbe. C'est pas bien pour elle. Non, alors les défis. Comme je te disais, peut-être effectivement sur cette partie-là... temps de travail où effectivement, là, j'ai des horaires quand même plutôt fixes. Mais après, au niveau des défis, je n'ai pas réellement eu de... Je n'ai pas rencontré vraiment de gros changements qui m'ont perturbée et ma vie pro et ma vie personne. Je trouve qu'en fait, la transition s'est faite tellement naturellement que je suis tellement bien sur mon poste, je pense aussi, que du coup, je n'ai pas rencontré de difficultés. particulier.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu as gagné une certaine sérénité ? Alors, la question du budget, c'est vrai que quand tu diriges ton entreprise, si tu ne vas pas au charbon, à la fin, il n'y a pas les euros qui tombent. Là, tu as quand même le filet. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors oui, effectivement, j'ai énormément gagné en série. Je suis quelqu'un qui qui prend beaucoup les choses à cœur, ça fait partie de ma personnalité. Et en tant que chef d'entreprise, je ne dormais pas beaucoup. Parce que, on réveillait par certaines choses.

  • Speaker #2

    En plus, tu étais toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, et ça, ça m'appelait aussi d'être toute seule, justement. J'essayais de ne pas avoir cet esprit d'équipe, de ne pas, le matin arrivé, de partager un petit café avec les collègues. Qu'est-ce que tu as fait ce week-end ? Ça m'a énormément manqué.

  • Speaker #2

    Oui, quand tu as un client, c'est quelque chose.

  • Speaker #1

    C'est différent encore.

  • Speaker #2

    J'ai les mêmes galères avec une équipe.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu vois, les objectifs. Tu sais, la dynamique d'une équipe, pour moi, c'est important. Et donc là, j'ai retrouvé ça. Et du coup, c'est plutôt chouette. C'est plutôt chouette. Et donc, du coup, en termes de sérénité, je dors mieux. Je dors mieux. Je dors mieux. Et puis, non, tout va bien. après. Après, effectivement, je n'ai pas cette pression du chiffre, même si j'ai quand même des objectifs sur mon poste.

  • Speaker #2

    Tu as une implication aussi.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est ta personnalité qui fait que tu t'impliques.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Puis, ce n'est pas le même métier. On était sur la communication. La communication, c'est un métier qui est compliqué. La pub, c'est compliqué. On voit un peu du vent. entre guillemets oui mais bien sûr je le sais c'est du poker voilà c'est ça l'apprentissage c'est autre chose l'apprentissage en plus c'est un côté très satisfaisant pour moi pour ma part puisque je suis quand même là pour accompagner un jeune dans son premier contrat de travail dans son entreprise dans sa première entreprise donc pour moi c'est super valorisant enfin pour moi c'est une satisfaction énorme voilà

  • Speaker #2

    Oui, mais c'est un gros enjeu aussi parce que le premier contact avec le monde du travail, c'est souvent celui qui fait… On se souvient tous de notre premier job. Exactement. En bien ou en mal, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    C'est important de bien le marquer. Avec le recul, quels enseignements tires-tu de cette expérience double parcours entre l'entrepreneuriat et le salariat ? Même si on n'est pas à l'abri de nos parcours avec Pierre.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. C'est qu'aujourd'hui, je me sens très, très bien sur mon poste et je compte pour l'instant ne pas changer. Mais me connaissant…

  • Speaker #2

    Tu es dans un restaurant à la face le week-end.

  • Speaker #1

    On est donc à la restauration quand même. Comme dirait mon entourage… C'est trop calme. Oui, c'est ça. Il se peut… Je ne dis pas que je ne reviendrai pas à chaque entreprise et que je n'aurai pas un jour un de nouveau ou un autre. projets de création d'entreprise. Voilà. C'est bien. Ce n'est pas…

  • Speaker #2

    Mais c'est les projets qui nous font tenir.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça.

  • Speaker #2

    Je suis là en face de toi, ce n'est pas pour rien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà.

  • Speaker #2

    Quel conseil donnerais-tu à une personne qui pourrait envisager un choix similaire mais qui hésite à franchir le pas, donc de repasser de l'entrepreneuriat au salariat, justement ? Ou l'inverse, c'était du salariat au salariat. Je sais, voilà. Un petit pour la route.

  • Speaker #1

    Alors comme je le disais, je pense que voilà, réellement, il faut faire ce qu'on aime. C'est important, on est plus au travail qu'à la maison. Donc, c'est important vraiment de faire quelque chose qui nous anime tout au long de la journée, que ce soit en tant que salarié ou en tant que chef d'entreprise. Finalement, ça n'a pas réellement d'importance, en fait. Après, si vous avez envie de créer votre entreprise, je pourrais vous dire que foncez. Mais, voilà, prenez en compte tout ce que… tout ce que ça engendre d'être chef d'entreprise, essayer de voir sur du long terme parce que ça aussi, c'est compliqué. Des fois, je fais ça tous les jours à des entreprises. Donc, je trouve que les entreprises se créent un peu trop facilement.

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est sur le congrès.com ou .fr.

  • Speaker #1

    Il y a quand même la conjoncture qui est là. Donc, ce n'est pas simple. Et n'importe quel secteur d'activité aujourd'hui. Donc, faites une rentabilité sur du long terme, faites vraiment peaufiner votre projet au mieux, faites-vous accompagner surtout. Vous avez la CCI, vous avez vraiment des chargés de création d'entreprise sur la CCI. Moi, j'ai eu contact avec elle, qui sont très, très bien, qui vont vous donner la faisabilité de votre projet, qui vont même vous mettre devant un jury. professionnel pour voir si votre projet tient la route. Je pense qu'il faut vraiment mettre toutes les billes qu'on peut avoir dans notre sac pour vraiment éréniser le projet au mieux. Mais après, faites-vous plaisir, faites ce que vous avez envie. Salariés, chefs d'entreprise, peu importe.

  • Speaker #2

    Il faut vibrer.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est le plus important finalement.

  • Speaker #2

    On est arrivé au bout des questions que je t'avais envoyées et que tu avais rapidement préparées. Donc là, j'ai quatre questions bonus. réponse du Tech au Tech dis-moi quelle est ton héroïne dans l'histoire et pourquoi héroïne dans l'histoire dans l'histoire avec un grand H sur le principe mais dans quelle histoire dans l'histoire dans l'histoire de ta vie dans l'histoire dans l'histoire dans l'histoire de ta vie ou dans la grande histoire là

  • Speaker #1

    oui non je suis une femme j'ai souvent été entourée d'hommes dans ma vie professionnelle donc tu vois c'est pour ça que je pose cette question ouais c'est vrai que c'est une bonne question Merci.

  • Speaker #2

    Du tac au tac ? Souvent, si je vais avoir Simone Veil qui sort.

  • Speaker #1

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #2

    Mais sinon, j'ai peu de réponses du tac au tac. Donc, tout de suite, une expérience de l'histoire.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je dirais Philippine, qui est l'héroïne d'Emily and Lisa, qui est donc une Américaine, qui, pour moi, est une actrice incroyable, qui a une philosophie de vie. qui colle un petit peu à ma façon de voir les choses. Je pense que certaines choses que je vous ai dites, je pense qu'elle aurait pu les dire aussi. Parce qu'elle est toujours en train de dire, « Vibrez, faites ce qui vous plaît. » Je trouve que c'est une femme qui est magnifique, qui incarne la féminité, la beauté d'une femme au cinéma. Et puis,

  • Speaker #2

    pour toutes les personnes comme moi qui regardaient les téléfilms de la 6, elle a quand même joué dans l'amour américain.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. J'avais oublié ce qu'on m'avait dit. C'est faux.

  • Speaker #2

    C'est moi en héritage. Tu vois, je suis un bâtard là-dessus. Quelle faute t'inspire le plus indulgente ?

  • Speaker #1

    Quelle faute ? Quelqu'un qui ferait une faute et là où je serais indulgente, c'est ça ?

  • Speaker #2

    C'est l'idée.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelle faute ? C'est des questions de passage. Tout à fait.

  • Speaker #2

    On est d'accord. C'est pour ça que c'est drôle. Moi, ça me fait rire.

  • Speaker #1

    Quelle faute ? Je serais indulgente.

  • Speaker #2

    J'embarque que des jeunes et des enfants.

  • Speaker #1

    Alors, je suis quand même quelqu'un de très tolérante.

  • Speaker #0

    même dans le monde du travail vis-à-vis des collègues, vis-à-vis des jeunes. Par contre, il y a des choses, effectivement, que pour moi, c'est... C'est... Prédimitoire. Exactement. C'est le retard, c'est le manque de conscience professionnelle et surtout, avant tout, le manque de savoir-être. C'est quelque chose que je ne tolère pas.

  • Speaker #1

    Zéro indulgence.

  • Speaker #0

    Oui, zéro indulgence.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une devise, un dicton, un mantra ? citations, quelque chose qui te motive au quotidien éventuellement que tu voudrais nous partager ?

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que croyez en vous. C'est important de croire en soi. Même si on se met des barrières constamment, moi aussi, tout au long de mon parcours professionnel, je ne dis pas que je n'ai pas eu peur. C'est normal d'avoir peur. Mais je n'ai jamais voulu que la peur me guide, que la peur m'empêche d'avancer. Et je pense que c'est ça qui freine les gens, la peur. Cette petite voix qui te dit « Non mais, tu sais, c'est dangereux. » « Ouais, c'est dangereux. » Faites-le. Mesurez, mais faites-le.

  • Speaker #1

    Mesurez quand même. Et pour finir, quelle est la chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes ?

  • Speaker #0

    Il y en a quelques. Je suis quelqu'un qui écoute beaucoup de musique.

  • Speaker #1

    À quel tu penses, là, tout de suite ? Alors,

  • Speaker #0

    je dirais « Plus près des étoiles » le matin. si on n'est pas motivé dans la voiture pour aller au travail.

  • Speaker #1

    Le team des années 80. Voilà.

  • Speaker #0

    Le team des années 80.

  • Speaker #1

    Je te remercie, Vanessa, de te partager avec nous. A bientôt.

  • Speaker #0

    Merci, à bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère que tu repars avec de l'inspiration et de nouvelles perspectives pour avancer avec confiance. Si cet épisode t'a plu, Pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochaines. Et surtout, n'hésite pas à laisser un avis plein d'étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de faire grandir notre belle communauté. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, toujours aussi décliné et inspirant. A bientôt dans la chef-d'aide.

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Description

Mon invitée du jour souffre d'un mal que je connais bien : elle fuit l'immobilisme ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cet état de fait lui a servi de boussole dans sa trajectoire.

Vanessa a été chef d’entreprise. Elle a dirigé son propre magazine pendant dix ans, mais elle a aussi monté une base nautique jadis, lancé une activité de conception de robes de mariée… Et puis un jour, elle a décidé de redevenir salariée. Volontairement. Sans que cela ne rime échec. A une époque où le monde met en avant la start-up nation, je trouve donc particulièrement intéressant de te la présenter ! Car oui, le changement, c'est un état d'esprit, entreprendre c'est une philosophie de vie, tout cela, peu importe ton statut finalement.

Bonne écoute !

_________________________________________

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📻 La Cheftaine, le podcast, un nouvel épisode disponible un mardi sur deux 🗓️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, moi c'est Audrey, alias HF10. Comme beaucoup, j'ai longtemps cru que ma valeur dépendait des autres. Prisonnière de mes étiquettes, entre doute constant et syndrome de l'imposteur, je me sentais à l'étroit. Un jour, j'ai décidément libéré. Ce podcast, je l'ai pensé pour celles et ceux qui veulent franchir un cap, retrouver leur élan et renouer avec ceux qu'ils sont profondément. Alors si toi aussi tu cherches à te reconnecter à ta propre valeur, et que tu veux un boost d'énergie positive, c'est parti. Place à l'épisode du jour, bonne écoute ! Hey, salut et bienvenue dans ce nouvel épisode. J'étais promis du lourd pour la saison 2 et tu ne seras pas déçu. Aujourd'hui, nous allons donc parler d'un mot que l'on adore, mais qui fait aussi très peur, le changement. Mon évité du jour en connaît un rayon. Elle souffre d'un mal que je connais bien, par ailleurs, elle fuit...

  • Speaker #1

    L'immobilisme.

  • Speaker #0

    Elle a aussi un parcours que je trouve que mis en avant. Elle a basculé de l'entrepreneuriat au salariat. À une époque où le monde met en avant la Startup Nation, je trouve donc particulièrement intéressant de te présenter Vanessa. Donc Vanessa a été chef d'entreprise. Elle a dirigé son propre magazine pendant 10 ans, mais elle a aussi monté jadis une base nautique ou encore lancé une activité de conception de robes immariées. Bref. Vanessa, c'est une nana qui aime entreprendre. Et puis un jour, elle a décidé de redevenir salariée. Volontairement. Sans que cela ne rime avec échec. Sans heurts et sans violence. Dans cet épisode, elle revient sur cette transition assumée, sur sa quête de sens, sur son besoin de collectif et sur ce qu'elle a appris pendant ses années d'entrepreneuriat. Spoiler alert, on peut changer de cap sans perdre sa boussole.

  • Speaker #2

    L'HFTL,

  • Speaker #0

    le podcast, nouvel épisode, c'est parti !

  • Speaker #2

    Bonjour Vanessa !

  • Speaker #1

    Bonjour Audrey !

  • Speaker #2

    Je suis ravie de t'accueillir dans l'HFTL, le podcast. Je suis ravie que tu aies accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi, je suis ravie aussi d'être avec toi là ce jour.

  • Speaker #2

    Donc toi et moi on se connaît un petit peu, on a travaillé ensemble pendant 10 ans. C'est ça. 10 ans, je ne vais pas trop en dire parce que je veux que les uns et les autres écoutent un petit peu dans quel contexte on a été amenés à travailler ensemble. C'est donc je t'en prie Vanessa ! présente-toi, dis-nous qui tu es, d'où tu viens et ce que tu fais dans la vie.

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Vanessa, donc je suis actuellement, je suis chargée de développement en apprentissage dans un CFA qui s'appelle School and Job je suis native du nord de la France, donc je ne suis pas catalane, voilà, et je suis arrivée ici depuis à l'âge de 12 ans

  • Speaker #2

    Oui, il y a prescription alors maintenant on peut dire que tu es adoptée Exactement,

  • Speaker #1

    je suis mariée avec un catalan et j'ai deux petits catalans

  • Speaker #2

    Tu as fait ta part, c'est ça, qu'à ta réalité. Et donc, à part ça, qu'est-ce que tu pourrais nous dire un petit peu sur ton parcours et ce qui fait qu'aujourd'hui, tu attises ma curiosité, justement ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai que j'ai un parcours professionnel où j'ai été à la fois beaucoup salariée et aussi chef d'entreprise. Donc, j'ai démarré, j'ai 45 ans, bientôt 46. Donc, j'ai démarré par un BTS en alternance force de vente. au sein d'une agence de travail temporaire qui est Manpower. À la suite, j'ai été embauchée en tant qu'attachée co-échargée d'affaires. Mais très jeune, j'avais dans le coin de la tête ce projet de chef d'entreprise. C'était quelque chose que j'avais déjà très jeune. J'ai un souvenir que je parlais à mes parents, je crois que j'avais 16-17 ans, et je leur disais « j'aurai mon entreprise » .

  • Speaker #2

    Ah oui

  • Speaker #1

    Je pense que j'étais une salle de mon grand-père.

  • Speaker #2

    D'accord. La chibre entrepreneur.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Donc, j'ai fait quelques années chez Manpower. Et ensuite, j'ai été démarchée par une agence concurrente, du coup, pour un poste de responsable d'agence. Voilà. Donc, j'ai pris ce poste et je suis restée aussi quelques ans. Et en parallèle, du coup, j'ai créé une base nautique avec mon mari pendant neuf ans. En plus de mon... De l'activité. Voilà.

  • Speaker #2

    Pour faire simple. Oui.

  • Speaker #1

    Je comprends. C'est ça. Donc, voilà. J'ai eu cette base antique pendant neuf ans, donc en plus de nos jobs respectifs, du coup. Et ensuite, donc, j'ai également créé une autre entreprise, puisque, voilà, toujours des projets. Je suis quelqu'un qui aime les projets, le changement, les nouveaux challenges. Voilà. Donc j'ai créé une entreprise de conception de robes de mariée. sur mesure et personnalisable. Ah,

  • Speaker #2

    mais tu vois, je ne savais pas. Eh oui, il y a des mystères. Tu vas me révéler.

  • Speaker #1

    Voilà, donc j'ai créé ça. Donc, c'était une activité qui était sympa, mais qui ne me convenait pas,

  • Speaker #2

    en fait. C'était il y a combien de temps, ça ?

  • Speaker #1

    C'était il y a 15 ans. D'accord, OK. Oui, oui. Ça te donne un peu plus, oui.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui ne te convenait pas ?

  • Speaker #1

    L'activité par elle-même, c'est-à-dire la conception des robes, la clientèle, la personnalisation. Pour moi, c'était trop d'attention, peut-être trop de… Moi, j'aime bien que ça bouge. Et là, c'est vrai que je m'ennuie fortement sur cette activité. Du coup, je l'ai très vite arrêtée. Je l'ai très vite arrêtée puisque… J'ai eu une proposition d'un poste à l'indépendant.

  • Speaker #2

    Le journal d'indépendant. Voilà. Pour nos amis qui ne sont pas catégoriques. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Voilà, donc du coup, le poste est arrivé un petit peu sur un plateau, si je puis dire. Et donc, c'était un poste de chargé de clientèle sur le service communication du magazine immobilier de l'indépendant. Ok. Voilà, donc du coup, j'ai arrêté cette activité-là et j'ai pris ce poste à l'indépendant où je me suis régalée pour le coup.

  • Speaker #2

    C'est comme ça que tu es arrivée dans la presse ?

  • Speaker #1

    Voilà, donc du coup, à l'indépendant et là, trois ans après que j'ai pris le poste, je regardais les annonces des entreprises à vendre. Toujours, voilà, ce projet de changement, de challenge. Et là, je tombe sur le magazine en attendant qui est à la vente, un magazine que je connaissais pour le coup puisque je le croisais lors de mon métier à l'indépendant. Et gros coup de cœur, gros coup de cœur. Et j'ai pris très, très vite la décision et je l'ai racheté. Tout s'est fait très vite, voilà. Et là, une belle aventure. Gros challenge parce que j'ai dû sortir le... Le premier magazine, j'avais même pas un mois pour sortir le magazine. Voilà, le premier. Donc, ça a été intense. Et ensuite, le magazine, je l'ai gardé dix ans. Et donc, sur ces dix ans, je occupais la casquette de chef d'entreprise. C'est un poste très polyvalent pour le coup, puisque j'occupais tous les postes. Voilà, j'étais tout. toute seule,

  • Speaker #2

    à part changer les chaussures. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Donc, du coup, je m'occupais bien sûr de la commercialisation des espaces publicitaires.

  • Speaker #2

    Pour situer le magazine attendant, pour ceux qui ne connaissaient pas, c'est un magazine gratuit qui était distribué dans les salles d'attente. Tout à fait. Il y avait des annonceurs et c'est dans ce contexte-là que toi et moi, on vient travailler ensemble parce que je faisais partie des annonceurs.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Donc, en fait, je m'occupais de la commercialisation, de tout ce qui est tâches administratives liées à la gestion d'une entreprise. Donc, la compta, l'administratif. J'avoue que ce n'était pas forcément ma tasse de thé. Il faut quand même le faire. Je suis vraiment quelqu'un de terrain. C'est vrai que me coisonner dans un bureau, c'est un peu compliqué. Mais bon,

  • Speaker #2

    tu étais toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, pour cette partie-là, oui. Après, effectivement, j'avais une infographiste avec qui je travaillais et avec qui je sous-traitais toute la partie de ma quête. Oui,

  • Speaker #2

    mais elle était en freelance.

  • Speaker #1

    Elle n'était pas en freelance. Donc voilà, au niveau du magazine, et puis petit à petit, j'ai développé le magazine aussi sur Allod, du coup, à notre département. Donc ce qui était super intéressant sur ce magazine, c'est toutes les rencontres que j'ai pu faire, puisque comme tu le disais, c'est un magazine de salle d'attente médicale et paramédicale, donc il y avait beaucoup d'articles bien-être à l'intérieur, et donc j'ai eu la chance de rencontrer beaucoup de thérapeutes. Donc, pour moi qui est très terre à terre, ça m'a permis de voir autre chose, d'ouvrir les yeux sur plein d'autres possibilités au niveau médical, on va dire, au niveau soins. Voilà, et après, il y avait toute cette partie organisation des salons, puisque j'étais présente sur pas mal de salons et d'événements au niveau du département. Et puis, je me suis découverte, je ne dirais pas une passion, mais… J'ai appris que l'écriture me plaisait énormément, pour le coup. Voilà. Ça m'a surprise moi-même, mais c'est vrai que j'ai beaucoup aimé écrire certains articles.

  • Speaker #2

    Oui, d'un côté, ça te plaisait. Oui,

  • Speaker #1

    oui, énormément. autant d'articles sur le patrimoine local, le terroir catalan, mais aussi beaucoup sur le bien-être. Tu t'es révélée une certaine passion là-dedans. Oui, complètement. Surtout sur la partie bien-être. Même encore aujourd'hui, je n'ai plus le magazine et c'est une partie qui fait intégrante de ma vie maintenant.

  • Speaker #2

    Justement, tu dis aujourd'hui, je n'ai plus le magazine. Donc aujourd'hui, tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Et pourquoi ? Donc, le magazine pendant 10 ans. Et puis, c'est vrai que j'ai tout créé, comme je te disais. Donc, au bout de 10 ans, je pense que j'ai tout apporté, ce que je pouvais apporter à ce magazine. Et donc, je commençais un petit peu à tourner en rond. D'accord. Voilà, j'avais fait le tour. Et ensuite, la crise aussi, il ne faut pas le nier.

  • Speaker #2

    C'est vrai que depuis le coup,

  • Speaker #1

    complètement. Depuis le Covid, ça a été très compliqué. On a eu beaucoup de salles d'attente pour refuser le magazine. Et ensuite, les modes de communication des entreprises ont été modifiés aussi par rapport à la crise sanitaire. C'est que les entreprises ont pris des modes qui sont allés davantage sur du digital, sur d'autres supports de communication. Donc, c'est vrai que baisse du chiffre d'affaires aussi. Et puis donc, je me suis un petit peu interrogée et je me suis dit, c'est le moment. C'est le moment de changer, de voir autre chose. J'avais envie aussi, encore une fois, d'un nouveau challenge professionnel. Et j'ai commencé à en parler un petit peu à mon entourage personnel et professionnel. Et donc, on m'a proposé des postes que j'ai refusés. J'en ai refusé plusieurs. Jusqu'à ce qu'on me propose une amie à moi qui travaillait chez School & Job, me dit « Vanessa, il y a un poste chargé de développement d'apprentissage, je te vois complètement sur ce poste-là » . Effectivement, c'est vrai que quand elle m'a parlé du poste, j'avais une oreille attentive parce que c'est vrai que ça m'intéressait fortement et puis ça rejoignait un petit peu toutes mes années dans le travail temporaire, donc le droit du travail, sauf que là on était sur un public jeune. Oui,

  • Speaker #2

    et puis en plus School & Job, nouvellement créé,

  • Speaker #1

    le challenge de participer à la création de une boîte. Exactement, je suis arrivée le premier jour de la création de School & Job, puisque maintenant ça fait deux ans que j'y suis. Donc, tout à faire. Oui. Tout à faire, très belle enseigne, très beau projet, une équipe au top humaine, avec une bonne dynamique. Donc, j'étais ravie. Ça te fait quoi le fait ? J'ai rencontré les directeurs et ça a de suite matché. J'ai pris le poste très rapidement.

  • Speaker #2

    Donc, la transition du magazine à l'atteindre vers Spool & Job, c'est fait à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. J'ai continué un petit peu le magazine avec Spool & Job. Mais à un moment donné, il a fallu que je fasse des choix. Et puis, c'était le moment d'arrêter.

  • Speaker #2

    Être à la tête d'une TPE, il faut toucher à tout. C'est ce que tu disais, par les chauffe-eau. pour tout le reste. C'est ça. Et qu'est-ce qui était pour toi les plus grands défis au quotidien, justement ?

  • Speaker #1

    En tant que chef d'entreprise ? Alors, comme je te disais tout à l'heure, la partie administrative, cette lourdeur administrative… Elle revient souvent,

  • Speaker #2

    celle-là.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Oui, mais j'avoue que pour moi, ça me pesait vraiment. Ça me prenait énormément de temps, voire plus de temps que la partie que j'aimais, c'est-à-dire la partie… terrain, la partie échange avec les entreprises et ça me contrariait. Vraiment. C'est pas très productif. C'est ça, c'est exactement ça. J'avais l'impression de ne pas avancer, alors que oui, finalement j'avançais, mais ça me prenait beaucoup d'énergie et de temps. Et ça, pour moi, ça m'a confortée dans l'idée où je n'étais vraiment pas faite pour toute la gestion administrative.

  • Speaker #2

    C'est bien, ça apprend à mieux se connaître aussi. Oui.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il y a une réalisation ou un moment dont tu es particulièrement fière dans ton expérience de dirigeante pendant dix ans ?

  • Speaker #1

    Alors oui, bien sûr. Déjà d'avoir pérennisé un magazine local pendant dix ans, je le vis. Même si c'est terminé, je ne le vis pas du tout comme un échec, bien au contraire, parce que pérenniser pendant dix ans un magazine, c'est beau, je trouve. Voilà. Et un magazine papier ! Et un magazine papier, effectivement. Donc ça a été pour moi une très belle réussite. Après, tout au long des dix ans, bien sûr, j'ai connu des moments... où j'étais fière, comme les partenariats avec les grands salons du département. Ça, c'est quelque chose où on resignait tous les ans, donc ils me faisaient confiance. Donc, c'était quand même une grande satisfaction. Et puis, la première, j'ai envie de dire, c'est mes clients. Mes clients, la confiance qu'ils m'ont donnée pendant ces dix ans à renouveler leur contrat de communication avec moi chaque année. Oui, oui. Oui, oui, je pense.

  • Speaker #2

    Et nous, c'est parce qu'on avait la quatrième éclaircisse qu'on ne pouvait pas la lâcher.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est vrai. Et tu avais raison. Voilà, donc ça, c'était vraiment ma plus grosse satisfaction, effectivement, de pérenniser mes clients. Et puis, finalement, ils m'ont suivie, beaucoup m'ont suivie sur les 10 ans.

  • Speaker #2

    Et moi, j'ai voulu échanger avec toi parce que je trouve que ton expérience, déjà, il y a plein de choses que j'apprends, c'est génial. Mais c'est vrai que tout le monde, de manière générale, on te fait la promotion, « Ouais, monter sa boîte. » Et toi, tu as fait l'inverse. Tu as monté ta boîte, mais tu es retournée dans le salariat. C'est ça. Et tu le dis très bien. Je ne le dis pas comme un échec.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de gros mots.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de malaise. Et je trouve que ça aime bien que ce message soit porté. Parce que souvent, moi, c'est mon expérience personnelle. Mon père a vécu un échec avec l'entrepreneuriat. Ça a été compliqué. Je ne dirais pas que c'était la fin de sa vie. Il a rebondi, mais…

  • Speaker #1

    ça a été compliqué et j'aime bien ce message positif que tu as à me voir justement je pense qu'à chaque moment de notre vie je pense qu'il y a un temps pour tout en fait je pense qu'à un moment déjà il faut s'écouter professionnellement il faut vraiment si on a envie de monter son entreprise foncez j'ai envie de vous dire vraiment soyez quand même très vigilants sur le projet, la rentabilité, c'est important, avant de se lancer, surtout aujourd'hui. Mais écoutez-vous, faites ce que vous avez envie. Je pense que moi, j'ai eu cette chance, autant salariée qu'en tant que chef d'entreprise, d'avoir eu des postes, et encore aujourd'hui, bien sûr, qui me passionnent. Et je pense que c'est le plus important. Il faut aimer ce qu'on fait pour le matin, être enjouée d'aller travailler. que ce soit en tant que chef d'entreprise ou de salarié. Voilà, il faut... Pour moi, c'est important.

  • Speaker #2

    Oui, donc à partir du moment où ça commence à commencer le matin quand tu te lèves, c'est peut-être l'indicateur clé.

  • Speaker #1

    Oui, je pense, je pense.

  • Speaker #2

    Et du coup, finalement, cette réflexion, cette décision, ça n'a pas été difficile dans ce que tu exprimes. En même temps, pour tout, c'était le moment de la transition.

  • Speaker #1

    Je suis quelqu'un qui m'écoute beaucoup et je pense que ce poste-là est arrivé pile poil. Je pense quand j'étais prête à prendre ce poste. Et puis, cette transition de chef d'entreprise à salarié. Alors oui, j'avais quelques craintes, tout de même. Sur l'indépendance,

  • Speaker #2

    l'autonomie ? Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Sur l'organisation du train de travail. Donc là, même si je suis cadre, j'ai quand même des horaires. En tant que chef d'entreprise, on se gère nos horaires plus facilement. Donc, il a fallu un petit peu réorganiser au niveau de ma vie personnelle, du coup. Voilà. Mais j'ai la chance d'avoir une famille qui… Ça suit. Oui, ça suit. Voilà. Mes projets me suivent.

  • Speaker #2

    Donc, il n'y a pas vraiment eu d'ajustement difficile. Non. C'est fluide.

  • Speaker #1

    Après, j'occupe aussi un poste où je suis sur le terrain toute la journée. Donc, je suis cadre, je m'organise comme je veux. J'ai la chance d'avoir des… des directeurs qui me laissent carte blanche sur mon organisation. Donc, je n'ai même pas cette sensation réellement d'être salariée. D'accord. De toute manière, j'ai toujours eu la même implication, que ce soit en tant que salariée ou en tant que chef d'entreprise, sur mon travail. Ça n'a jamais été quelque chose que j'ai différencié. Et là, en fait, j'arrive le matin, après je m'en vais toute la journée, je m'organise.

  • Speaker #2

    Tu fais ta journée.

  • Speaker #1

    Oui, je fais ma journée.

  • Speaker #2

    Tu retiens tes résultats. Exactement.

  • Speaker #1

    Tout va bien. Voilà, c'est ça. Et ça me convient bien.

  • Speaker #2

    Quelles compétences développer en tant que chef d'entreprise tu es aujourd'hui dans ton rôle de salarié, justement ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais l'organisation. Je pense que je n'étais pas forcément… J'étais moins organisée avant d'être chef d'entreprise, sur mes autres postes, peut-être. Comme je te disais tout à l'heure, le fait d'avoir toutes ces tâches. ces différentes tâches. Si tu n'es pas organisé, si tu ne te crées pas des temps de travail pour chaque tâche, c'est compliqué. C'est compliqué. Donc, aujourd'hui, c'est vrai que j'ai une organisation. Assez carré, mes collègues, je pense, vous le diraient. Voilà, j'aime bien que tout soit carré. C'est vrai qu'au niveau de mon agenda, je m'organise assez à l'avance. Tout est planifié, voilà.

  • Speaker #2

    Ça, c'est une compétence utile.

  • Speaker #1

    Oui, pour ne pas justement s'éparpiller.

  • Speaker #2

    Comme je te disais tout à l'heure, le retour au salariat, c'est parfois perçu comme une marche arrière par certains. Tu as dépassé cette idée, toi, mais est-ce que… Est-ce que dans le regard des autres, des conversations, est-ce qu'on t'a déjà fait sentir que tu étais chef d'entreprise, tu es retournée salariée ?

  • Speaker #1

    Sincèrement, je n'ai pas eu du tout ce ressenti, que ce soit dans ma vie personnelle ou même professionnelle. Non, pas du tout. En plus, vu que sur la fin, je disais clairement que je voulais, à nouveau challenge, voir autre chose. donc quand j'ai pris ce poste Je pense que même la plupart des gens me disaient que ça correspond complètement. Oui,

  • Speaker #2

    dans ton attitude, tu es très positif.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Donc non, je n'ai pas eu ce ressenti-là. Donc pas de préjugés,

  • Speaker #2

    ça, c'est pas mal. Quels ont été plutôt les plus grands défis, soit personnels ou professionnels, que tu as rencontrés justement au cours de cette transition de l'entrepreneuriat au salariat ?

  • Speaker #1

    Alors les défis...

  • Speaker #2

    Ça me fait rire parce que du coup elle a ses fiches, mais elle cherche dans les notes. Parce que Vanessa fait partie des gens qui ont fait les fiches.

  • Speaker #1

    Organiser. À présent je ne les ai même pas regardées.

  • Speaker #2

    Si tu les regardes. Je me pose bien les questions au moins. Et là j'ai posé une question qui n'était pas dans l'ordre de ta fiche.

  • Speaker #1

    Voilà, ça me perturbe. C'est pas bien pour elle. Non, alors les défis. Comme je te disais, peut-être effectivement sur cette partie-là... temps de travail où effectivement, là, j'ai des horaires quand même plutôt fixes. Mais après, au niveau des défis, je n'ai pas réellement eu de... Je n'ai pas rencontré vraiment de gros changements qui m'ont perturbée et ma vie pro et ma vie personne. Je trouve qu'en fait, la transition s'est faite tellement naturellement que je suis tellement bien sur mon poste, je pense aussi, que du coup, je n'ai pas rencontré de difficultés. particulier.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu as gagné une certaine sérénité ? Alors, la question du budget, c'est vrai que quand tu diriges ton entreprise, si tu ne vas pas au charbon, à la fin, il n'y a pas les euros qui tombent. Là, tu as quand même le filet. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors oui, effectivement, j'ai énormément gagné en série. Je suis quelqu'un qui qui prend beaucoup les choses à cœur, ça fait partie de ma personnalité. Et en tant que chef d'entreprise, je ne dormais pas beaucoup. Parce que, on réveillait par certaines choses.

  • Speaker #2

    En plus, tu étais toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, et ça, ça m'appelait aussi d'être toute seule, justement. J'essayais de ne pas avoir cet esprit d'équipe, de ne pas, le matin arrivé, de partager un petit café avec les collègues. Qu'est-ce que tu as fait ce week-end ? Ça m'a énormément manqué.

  • Speaker #2

    Oui, quand tu as un client, c'est quelque chose.

  • Speaker #1

    C'est différent encore.

  • Speaker #2

    J'ai les mêmes galères avec une équipe.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu vois, les objectifs. Tu sais, la dynamique d'une équipe, pour moi, c'est important. Et donc là, j'ai retrouvé ça. Et du coup, c'est plutôt chouette. C'est plutôt chouette. Et donc, du coup, en termes de sérénité, je dors mieux. Je dors mieux. Je dors mieux. Et puis, non, tout va bien. après. Après, effectivement, je n'ai pas cette pression du chiffre, même si j'ai quand même des objectifs sur mon poste.

  • Speaker #2

    Tu as une implication aussi.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est ta personnalité qui fait que tu t'impliques.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Puis, ce n'est pas le même métier. On était sur la communication. La communication, c'est un métier qui est compliqué. La pub, c'est compliqué. On voit un peu du vent. entre guillemets oui mais bien sûr je le sais c'est du poker voilà c'est ça l'apprentissage c'est autre chose l'apprentissage en plus c'est un côté très satisfaisant pour moi pour ma part puisque je suis quand même là pour accompagner un jeune dans son premier contrat de travail dans son entreprise dans sa première entreprise donc pour moi c'est super valorisant enfin pour moi c'est une satisfaction énorme voilà

  • Speaker #2

    Oui, mais c'est un gros enjeu aussi parce que le premier contact avec le monde du travail, c'est souvent celui qui fait… On se souvient tous de notre premier job. Exactement. En bien ou en mal, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    C'est important de bien le marquer. Avec le recul, quels enseignements tires-tu de cette expérience double parcours entre l'entrepreneuriat et le salariat ? Même si on n'est pas à l'abri de nos parcours avec Pierre.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. C'est qu'aujourd'hui, je me sens très, très bien sur mon poste et je compte pour l'instant ne pas changer. Mais me connaissant…

  • Speaker #2

    Tu es dans un restaurant à la face le week-end.

  • Speaker #1

    On est donc à la restauration quand même. Comme dirait mon entourage… C'est trop calme. Oui, c'est ça. Il se peut… Je ne dis pas que je ne reviendrai pas à chaque entreprise et que je n'aurai pas un jour un de nouveau ou un autre. projets de création d'entreprise. Voilà. C'est bien. Ce n'est pas…

  • Speaker #2

    Mais c'est les projets qui nous font tenir.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça.

  • Speaker #2

    Je suis là en face de toi, ce n'est pas pour rien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà.

  • Speaker #2

    Quel conseil donnerais-tu à une personne qui pourrait envisager un choix similaire mais qui hésite à franchir le pas, donc de repasser de l'entrepreneuriat au salariat, justement ? Ou l'inverse, c'était du salariat au salariat. Je sais, voilà. Un petit pour la route.

  • Speaker #1

    Alors comme je le disais, je pense que voilà, réellement, il faut faire ce qu'on aime. C'est important, on est plus au travail qu'à la maison. Donc, c'est important vraiment de faire quelque chose qui nous anime tout au long de la journée, que ce soit en tant que salarié ou en tant que chef d'entreprise. Finalement, ça n'a pas réellement d'importance, en fait. Après, si vous avez envie de créer votre entreprise, je pourrais vous dire que foncez. Mais, voilà, prenez en compte tout ce que… tout ce que ça engendre d'être chef d'entreprise, essayer de voir sur du long terme parce que ça aussi, c'est compliqué. Des fois, je fais ça tous les jours à des entreprises. Donc, je trouve que les entreprises se créent un peu trop facilement.

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est sur le congrès.com ou .fr.

  • Speaker #1

    Il y a quand même la conjoncture qui est là. Donc, ce n'est pas simple. Et n'importe quel secteur d'activité aujourd'hui. Donc, faites une rentabilité sur du long terme, faites vraiment peaufiner votre projet au mieux, faites-vous accompagner surtout. Vous avez la CCI, vous avez vraiment des chargés de création d'entreprise sur la CCI. Moi, j'ai eu contact avec elle, qui sont très, très bien, qui vont vous donner la faisabilité de votre projet, qui vont même vous mettre devant un jury. professionnel pour voir si votre projet tient la route. Je pense qu'il faut vraiment mettre toutes les billes qu'on peut avoir dans notre sac pour vraiment éréniser le projet au mieux. Mais après, faites-vous plaisir, faites ce que vous avez envie. Salariés, chefs d'entreprise, peu importe.

  • Speaker #2

    Il faut vibrer.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est le plus important finalement.

  • Speaker #2

    On est arrivé au bout des questions que je t'avais envoyées et que tu avais rapidement préparées. Donc là, j'ai quatre questions bonus. réponse du Tech au Tech dis-moi quelle est ton héroïne dans l'histoire et pourquoi héroïne dans l'histoire dans l'histoire avec un grand H sur le principe mais dans quelle histoire dans l'histoire dans l'histoire de ta vie dans l'histoire dans l'histoire dans l'histoire de ta vie ou dans la grande histoire là

  • Speaker #1

    oui non je suis une femme j'ai souvent été entourée d'hommes dans ma vie professionnelle donc tu vois c'est pour ça que je pose cette question ouais c'est vrai que c'est une bonne question Merci.

  • Speaker #2

    Du tac au tac ? Souvent, si je vais avoir Simone Veil qui sort.

  • Speaker #1

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #2

    Mais sinon, j'ai peu de réponses du tac au tac. Donc, tout de suite, une expérience de l'histoire.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je dirais Philippine, qui est l'héroïne d'Emily and Lisa, qui est donc une Américaine, qui, pour moi, est une actrice incroyable, qui a une philosophie de vie. qui colle un petit peu à ma façon de voir les choses. Je pense que certaines choses que je vous ai dites, je pense qu'elle aurait pu les dire aussi. Parce qu'elle est toujours en train de dire, « Vibrez, faites ce qui vous plaît. » Je trouve que c'est une femme qui est magnifique, qui incarne la féminité, la beauté d'une femme au cinéma. Et puis,

  • Speaker #2

    pour toutes les personnes comme moi qui regardaient les téléfilms de la 6, elle a quand même joué dans l'amour américain.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. J'avais oublié ce qu'on m'avait dit. C'est faux.

  • Speaker #2

    C'est moi en héritage. Tu vois, je suis un bâtard là-dessus. Quelle faute t'inspire le plus indulgente ?

  • Speaker #1

    Quelle faute ? Quelqu'un qui ferait une faute et là où je serais indulgente, c'est ça ?

  • Speaker #2

    C'est l'idée.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelle faute ? C'est des questions de passage. Tout à fait.

  • Speaker #2

    On est d'accord. C'est pour ça que c'est drôle. Moi, ça me fait rire.

  • Speaker #1

    Quelle faute ? Je serais indulgente.

  • Speaker #2

    J'embarque que des jeunes et des enfants.

  • Speaker #1

    Alors, je suis quand même quelqu'un de très tolérante.

  • Speaker #0

    même dans le monde du travail vis-à-vis des collègues, vis-à-vis des jeunes. Par contre, il y a des choses, effectivement, que pour moi, c'est... C'est... Prédimitoire. Exactement. C'est le retard, c'est le manque de conscience professionnelle et surtout, avant tout, le manque de savoir-être. C'est quelque chose que je ne tolère pas.

  • Speaker #1

    Zéro indulgence.

  • Speaker #0

    Oui, zéro indulgence.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une devise, un dicton, un mantra ? citations, quelque chose qui te motive au quotidien éventuellement que tu voudrais nous partager ?

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que croyez en vous. C'est important de croire en soi. Même si on se met des barrières constamment, moi aussi, tout au long de mon parcours professionnel, je ne dis pas que je n'ai pas eu peur. C'est normal d'avoir peur. Mais je n'ai jamais voulu que la peur me guide, que la peur m'empêche d'avancer. Et je pense que c'est ça qui freine les gens, la peur. Cette petite voix qui te dit « Non mais, tu sais, c'est dangereux. » « Ouais, c'est dangereux. » Faites-le. Mesurez, mais faites-le.

  • Speaker #1

    Mesurez quand même. Et pour finir, quelle est la chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes ?

  • Speaker #0

    Il y en a quelques. Je suis quelqu'un qui écoute beaucoup de musique.

  • Speaker #1

    À quel tu penses, là, tout de suite ? Alors,

  • Speaker #0

    je dirais « Plus près des étoiles » le matin. si on n'est pas motivé dans la voiture pour aller au travail.

  • Speaker #1

    Le team des années 80. Voilà.

  • Speaker #0

    Le team des années 80.

  • Speaker #1

    Je te remercie, Vanessa, de te partager avec nous. A bientôt.

  • Speaker #0

    Merci, à bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère que tu repars avec de l'inspiration et de nouvelles perspectives pour avancer avec confiance. Si cet épisode t'a plu, Pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochaines. Et surtout, n'hésite pas à laisser un avis plein d'étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de faire grandir notre belle communauté. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, toujours aussi décliné et inspirant. A bientôt dans la chef-d'aide.

Description

Mon invitée du jour souffre d'un mal que je connais bien : elle fuit l'immobilisme ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cet état de fait lui a servi de boussole dans sa trajectoire.

Vanessa a été chef d’entreprise. Elle a dirigé son propre magazine pendant dix ans, mais elle a aussi monté une base nautique jadis, lancé une activité de conception de robes de mariée… Et puis un jour, elle a décidé de redevenir salariée. Volontairement. Sans que cela ne rime échec. A une époque où le monde met en avant la start-up nation, je trouve donc particulièrement intéressant de te la présenter ! Car oui, le changement, c'est un état d'esprit, entreprendre c'est une philosophie de vie, tout cela, peu importe ton statut finalement.

Bonne écoute !

_________________________________________

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Transcription

  • Speaker #0

    Salut, moi c'est Audrey, alias HF10. Comme beaucoup, j'ai longtemps cru que ma valeur dépendait des autres. Prisonnière de mes étiquettes, entre doute constant et syndrome de l'imposteur, je me sentais à l'étroit. Un jour, j'ai décidément libéré. Ce podcast, je l'ai pensé pour celles et ceux qui veulent franchir un cap, retrouver leur élan et renouer avec ceux qu'ils sont profondément. Alors si toi aussi tu cherches à te reconnecter à ta propre valeur, et que tu veux un boost d'énergie positive, c'est parti. Place à l'épisode du jour, bonne écoute ! Hey, salut et bienvenue dans ce nouvel épisode. J'étais promis du lourd pour la saison 2 et tu ne seras pas déçu. Aujourd'hui, nous allons donc parler d'un mot que l'on adore, mais qui fait aussi très peur, le changement. Mon évité du jour en connaît un rayon. Elle souffre d'un mal que je connais bien, par ailleurs, elle fuit...

  • Speaker #1

    L'immobilisme.

  • Speaker #0

    Elle a aussi un parcours que je trouve que mis en avant. Elle a basculé de l'entrepreneuriat au salariat. À une époque où le monde met en avant la Startup Nation, je trouve donc particulièrement intéressant de te présenter Vanessa. Donc Vanessa a été chef d'entreprise. Elle a dirigé son propre magazine pendant 10 ans, mais elle a aussi monté jadis une base nautique ou encore lancé une activité de conception de robes immariées. Bref. Vanessa, c'est une nana qui aime entreprendre. Et puis un jour, elle a décidé de redevenir salariée. Volontairement. Sans que cela ne rime avec échec. Sans heurts et sans violence. Dans cet épisode, elle revient sur cette transition assumée, sur sa quête de sens, sur son besoin de collectif et sur ce qu'elle a appris pendant ses années d'entrepreneuriat. Spoiler alert, on peut changer de cap sans perdre sa boussole.

  • Speaker #2

    L'HFTL,

  • Speaker #0

    le podcast, nouvel épisode, c'est parti !

  • Speaker #2

    Bonjour Vanessa !

  • Speaker #1

    Bonjour Audrey !

  • Speaker #2

    Je suis ravie de t'accueillir dans l'HFTL, le podcast. Je suis ravie que tu aies accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi, je suis ravie aussi d'être avec toi là ce jour.

  • Speaker #2

    Donc toi et moi on se connaît un petit peu, on a travaillé ensemble pendant 10 ans. C'est ça. 10 ans, je ne vais pas trop en dire parce que je veux que les uns et les autres écoutent un petit peu dans quel contexte on a été amenés à travailler ensemble. C'est donc je t'en prie Vanessa ! présente-toi, dis-nous qui tu es, d'où tu viens et ce que tu fais dans la vie.

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Vanessa, donc je suis actuellement, je suis chargée de développement en apprentissage dans un CFA qui s'appelle School and Job je suis native du nord de la France, donc je ne suis pas catalane, voilà, et je suis arrivée ici depuis à l'âge de 12 ans

  • Speaker #2

    Oui, il y a prescription alors maintenant on peut dire que tu es adoptée Exactement,

  • Speaker #1

    je suis mariée avec un catalan et j'ai deux petits catalans

  • Speaker #2

    Tu as fait ta part, c'est ça, qu'à ta réalité. Et donc, à part ça, qu'est-ce que tu pourrais nous dire un petit peu sur ton parcours et ce qui fait qu'aujourd'hui, tu attises ma curiosité, justement ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai que j'ai un parcours professionnel où j'ai été à la fois beaucoup salariée et aussi chef d'entreprise. Donc, j'ai démarré, j'ai 45 ans, bientôt 46. Donc, j'ai démarré par un BTS en alternance force de vente. au sein d'une agence de travail temporaire qui est Manpower. À la suite, j'ai été embauchée en tant qu'attachée co-échargée d'affaires. Mais très jeune, j'avais dans le coin de la tête ce projet de chef d'entreprise. C'était quelque chose que j'avais déjà très jeune. J'ai un souvenir que je parlais à mes parents, je crois que j'avais 16-17 ans, et je leur disais « j'aurai mon entreprise » .

  • Speaker #2

    Ah oui

  • Speaker #1

    Je pense que j'étais une salle de mon grand-père.

  • Speaker #2

    D'accord. La chibre entrepreneur.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Donc, j'ai fait quelques années chez Manpower. Et ensuite, j'ai été démarchée par une agence concurrente, du coup, pour un poste de responsable d'agence. Voilà. Donc, j'ai pris ce poste et je suis restée aussi quelques ans. Et en parallèle, du coup, j'ai créé une base nautique avec mon mari pendant neuf ans. En plus de mon... De l'activité. Voilà.

  • Speaker #2

    Pour faire simple. Oui.

  • Speaker #1

    Je comprends. C'est ça. Donc, voilà. J'ai eu cette base antique pendant neuf ans, donc en plus de nos jobs respectifs, du coup. Et ensuite, donc, j'ai également créé une autre entreprise, puisque, voilà, toujours des projets. Je suis quelqu'un qui aime les projets, le changement, les nouveaux challenges. Voilà. Donc j'ai créé une entreprise de conception de robes de mariée. sur mesure et personnalisable. Ah,

  • Speaker #2

    mais tu vois, je ne savais pas. Eh oui, il y a des mystères. Tu vas me révéler.

  • Speaker #1

    Voilà, donc j'ai créé ça. Donc, c'était une activité qui était sympa, mais qui ne me convenait pas,

  • Speaker #2

    en fait. C'était il y a combien de temps, ça ?

  • Speaker #1

    C'était il y a 15 ans. D'accord, OK. Oui, oui. Ça te donne un peu plus, oui.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui ne te convenait pas ?

  • Speaker #1

    L'activité par elle-même, c'est-à-dire la conception des robes, la clientèle, la personnalisation. Pour moi, c'était trop d'attention, peut-être trop de… Moi, j'aime bien que ça bouge. Et là, c'est vrai que je m'ennuie fortement sur cette activité. Du coup, je l'ai très vite arrêtée. Je l'ai très vite arrêtée puisque… J'ai eu une proposition d'un poste à l'indépendant.

  • Speaker #2

    Le journal d'indépendant. Voilà. Pour nos amis qui ne sont pas catégoriques. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Voilà, donc du coup, le poste est arrivé un petit peu sur un plateau, si je puis dire. Et donc, c'était un poste de chargé de clientèle sur le service communication du magazine immobilier de l'indépendant. Ok. Voilà, donc du coup, j'ai arrêté cette activité-là et j'ai pris ce poste à l'indépendant où je me suis régalée pour le coup.

  • Speaker #2

    C'est comme ça que tu es arrivée dans la presse ?

  • Speaker #1

    Voilà, donc du coup, à l'indépendant et là, trois ans après que j'ai pris le poste, je regardais les annonces des entreprises à vendre. Toujours, voilà, ce projet de changement, de challenge. Et là, je tombe sur le magazine en attendant qui est à la vente, un magazine que je connaissais pour le coup puisque je le croisais lors de mon métier à l'indépendant. Et gros coup de cœur, gros coup de cœur. Et j'ai pris très, très vite la décision et je l'ai racheté. Tout s'est fait très vite, voilà. Et là, une belle aventure. Gros challenge parce que j'ai dû sortir le... Le premier magazine, j'avais même pas un mois pour sortir le magazine. Voilà, le premier. Donc, ça a été intense. Et ensuite, le magazine, je l'ai gardé dix ans. Et donc, sur ces dix ans, je occupais la casquette de chef d'entreprise. C'est un poste très polyvalent pour le coup, puisque j'occupais tous les postes. Voilà, j'étais tout. toute seule,

  • Speaker #2

    à part changer les chaussures. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Donc, du coup, je m'occupais bien sûr de la commercialisation des espaces publicitaires.

  • Speaker #2

    Pour situer le magazine attendant, pour ceux qui ne connaissaient pas, c'est un magazine gratuit qui était distribué dans les salles d'attente. Tout à fait. Il y avait des annonceurs et c'est dans ce contexte-là que toi et moi, on vient travailler ensemble parce que je faisais partie des annonceurs.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Donc, en fait, je m'occupais de la commercialisation, de tout ce qui est tâches administratives liées à la gestion d'une entreprise. Donc, la compta, l'administratif. J'avoue que ce n'était pas forcément ma tasse de thé. Il faut quand même le faire. Je suis vraiment quelqu'un de terrain. C'est vrai que me coisonner dans un bureau, c'est un peu compliqué. Mais bon,

  • Speaker #2

    tu étais toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, pour cette partie-là, oui. Après, effectivement, j'avais une infographiste avec qui je travaillais et avec qui je sous-traitais toute la partie de ma quête. Oui,

  • Speaker #2

    mais elle était en freelance.

  • Speaker #1

    Elle n'était pas en freelance. Donc voilà, au niveau du magazine, et puis petit à petit, j'ai développé le magazine aussi sur Allod, du coup, à notre département. Donc ce qui était super intéressant sur ce magazine, c'est toutes les rencontres que j'ai pu faire, puisque comme tu le disais, c'est un magazine de salle d'attente médicale et paramédicale, donc il y avait beaucoup d'articles bien-être à l'intérieur, et donc j'ai eu la chance de rencontrer beaucoup de thérapeutes. Donc, pour moi qui est très terre à terre, ça m'a permis de voir autre chose, d'ouvrir les yeux sur plein d'autres possibilités au niveau médical, on va dire, au niveau soins. Voilà, et après, il y avait toute cette partie organisation des salons, puisque j'étais présente sur pas mal de salons et d'événements au niveau du département. Et puis, je me suis découverte, je ne dirais pas une passion, mais… J'ai appris que l'écriture me plaisait énormément, pour le coup. Voilà. Ça m'a surprise moi-même, mais c'est vrai que j'ai beaucoup aimé écrire certains articles.

  • Speaker #2

    Oui, d'un côté, ça te plaisait. Oui,

  • Speaker #1

    oui, énormément. autant d'articles sur le patrimoine local, le terroir catalan, mais aussi beaucoup sur le bien-être. Tu t'es révélée une certaine passion là-dedans. Oui, complètement. Surtout sur la partie bien-être. Même encore aujourd'hui, je n'ai plus le magazine et c'est une partie qui fait intégrante de ma vie maintenant.

  • Speaker #2

    Justement, tu dis aujourd'hui, je n'ai plus le magazine. Donc aujourd'hui, tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Et pourquoi ? Donc, le magazine pendant 10 ans. Et puis, c'est vrai que j'ai tout créé, comme je te disais. Donc, au bout de 10 ans, je pense que j'ai tout apporté, ce que je pouvais apporter à ce magazine. Et donc, je commençais un petit peu à tourner en rond. D'accord. Voilà, j'avais fait le tour. Et ensuite, la crise aussi, il ne faut pas le nier.

  • Speaker #2

    C'est vrai que depuis le coup,

  • Speaker #1

    complètement. Depuis le Covid, ça a été très compliqué. On a eu beaucoup de salles d'attente pour refuser le magazine. Et ensuite, les modes de communication des entreprises ont été modifiés aussi par rapport à la crise sanitaire. C'est que les entreprises ont pris des modes qui sont allés davantage sur du digital, sur d'autres supports de communication. Donc, c'est vrai que baisse du chiffre d'affaires aussi. Et puis donc, je me suis un petit peu interrogée et je me suis dit, c'est le moment. C'est le moment de changer, de voir autre chose. J'avais envie aussi, encore une fois, d'un nouveau challenge professionnel. Et j'ai commencé à en parler un petit peu à mon entourage personnel et professionnel. Et donc, on m'a proposé des postes que j'ai refusés. J'en ai refusé plusieurs. Jusqu'à ce qu'on me propose une amie à moi qui travaillait chez School & Job, me dit « Vanessa, il y a un poste chargé de développement d'apprentissage, je te vois complètement sur ce poste-là » . Effectivement, c'est vrai que quand elle m'a parlé du poste, j'avais une oreille attentive parce que c'est vrai que ça m'intéressait fortement et puis ça rejoignait un petit peu toutes mes années dans le travail temporaire, donc le droit du travail, sauf que là on était sur un public jeune. Oui,

  • Speaker #2

    et puis en plus School & Job, nouvellement créé,

  • Speaker #1

    le challenge de participer à la création de une boîte. Exactement, je suis arrivée le premier jour de la création de School & Job, puisque maintenant ça fait deux ans que j'y suis. Donc, tout à faire. Oui. Tout à faire, très belle enseigne, très beau projet, une équipe au top humaine, avec une bonne dynamique. Donc, j'étais ravie. Ça te fait quoi le fait ? J'ai rencontré les directeurs et ça a de suite matché. J'ai pris le poste très rapidement.

  • Speaker #2

    Donc, la transition du magazine à l'atteindre vers Spool & Job, c'est fait à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. J'ai continué un petit peu le magazine avec Spool & Job. Mais à un moment donné, il a fallu que je fasse des choix. Et puis, c'était le moment d'arrêter.

  • Speaker #2

    Être à la tête d'une TPE, il faut toucher à tout. C'est ce que tu disais, par les chauffe-eau. pour tout le reste. C'est ça. Et qu'est-ce qui était pour toi les plus grands défis au quotidien, justement ?

  • Speaker #1

    En tant que chef d'entreprise ? Alors, comme je te disais tout à l'heure, la partie administrative, cette lourdeur administrative… Elle revient souvent,

  • Speaker #2

    celle-là.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Oui, mais j'avoue que pour moi, ça me pesait vraiment. Ça me prenait énormément de temps, voire plus de temps que la partie que j'aimais, c'est-à-dire la partie… terrain, la partie échange avec les entreprises et ça me contrariait. Vraiment. C'est pas très productif. C'est ça, c'est exactement ça. J'avais l'impression de ne pas avancer, alors que oui, finalement j'avançais, mais ça me prenait beaucoup d'énergie et de temps. Et ça, pour moi, ça m'a confortée dans l'idée où je n'étais vraiment pas faite pour toute la gestion administrative.

  • Speaker #2

    C'est bien, ça apprend à mieux se connaître aussi. Oui.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il y a une réalisation ou un moment dont tu es particulièrement fière dans ton expérience de dirigeante pendant dix ans ?

  • Speaker #1

    Alors oui, bien sûr. Déjà d'avoir pérennisé un magazine local pendant dix ans, je le vis. Même si c'est terminé, je ne le vis pas du tout comme un échec, bien au contraire, parce que pérenniser pendant dix ans un magazine, c'est beau, je trouve. Voilà. Et un magazine papier ! Et un magazine papier, effectivement. Donc ça a été pour moi une très belle réussite. Après, tout au long des dix ans, bien sûr, j'ai connu des moments... où j'étais fière, comme les partenariats avec les grands salons du département. Ça, c'est quelque chose où on resignait tous les ans, donc ils me faisaient confiance. Donc, c'était quand même une grande satisfaction. Et puis, la première, j'ai envie de dire, c'est mes clients. Mes clients, la confiance qu'ils m'ont donnée pendant ces dix ans à renouveler leur contrat de communication avec moi chaque année. Oui, oui. Oui, oui, je pense.

  • Speaker #2

    Et nous, c'est parce qu'on avait la quatrième éclaircisse qu'on ne pouvait pas la lâcher.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est vrai. Et tu avais raison. Voilà, donc ça, c'était vraiment ma plus grosse satisfaction, effectivement, de pérenniser mes clients. Et puis, finalement, ils m'ont suivie, beaucoup m'ont suivie sur les 10 ans.

  • Speaker #2

    Et moi, j'ai voulu échanger avec toi parce que je trouve que ton expérience, déjà, il y a plein de choses que j'apprends, c'est génial. Mais c'est vrai que tout le monde, de manière générale, on te fait la promotion, « Ouais, monter sa boîte. » Et toi, tu as fait l'inverse. Tu as monté ta boîte, mais tu es retournée dans le salariat. C'est ça. Et tu le dis très bien. Je ne le dis pas comme un échec.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de gros mots.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de malaise. Et je trouve que ça aime bien que ce message soit porté. Parce que souvent, moi, c'est mon expérience personnelle. Mon père a vécu un échec avec l'entrepreneuriat. Ça a été compliqué. Je ne dirais pas que c'était la fin de sa vie. Il a rebondi, mais…

  • Speaker #1

    ça a été compliqué et j'aime bien ce message positif que tu as à me voir justement je pense qu'à chaque moment de notre vie je pense qu'il y a un temps pour tout en fait je pense qu'à un moment déjà il faut s'écouter professionnellement il faut vraiment si on a envie de monter son entreprise foncez j'ai envie de vous dire vraiment soyez quand même très vigilants sur le projet, la rentabilité, c'est important, avant de se lancer, surtout aujourd'hui. Mais écoutez-vous, faites ce que vous avez envie. Je pense que moi, j'ai eu cette chance, autant salariée qu'en tant que chef d'entreprise, d'avoir eu des postes, et encore aujourd'hui, bien sûr, qui me passionnent. Et je pense que c'est le plus important. Il faut aimer ce qu'on fait pour le matin, être enjouée d'aller travailler. que ce soit en tant que chef d'entreprise ou de salarié. Voilà, il faut... Pour moi, c'est important.

  • Speaker #2

    Oui, donc à partir du moment où ça commence à commencer le matin quand tu te lèves, c'est peut-être l'indicateur clé.

  • Speaker #1

    Oui, je pense, je pense.

  • Speaker #2

    Et du coup, finalement, cette réflexion, cette décision, ça n'a pas été difficile dans ce que tu exprimes. En même temps, pour tout, c'était le moment de la transition.

  • Speaker #1

    Je suis quelqu'un qui m'écoute beaucoup et je pense que ce poste-là est arrivé pile poil. Je pense quand j'étais prête à prendre ce poste. Et puis, cette transition de chef d'entreprise à salarié. Alors oui, j'avais quelques craintes, tout de même. Sur l'indépendance,

  • Speaker #2

    l'autonomie ? Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Sur l'organisation du train de travail. Donc là, même si je suis cadre, j'ai quand même des horaires. En tant que chef d'entreprise, on se gère nos horaires plus facilement. Donc, il a fallu un petit peu réorganiser au niveau de ma vie personnelle, du coup. Voilà. Mais j'ai la chance d'avoir une famille qui… Ça suit. Oui, ça suit. Voilà. Mes projets me suivent.

  • Speaker #2

    Donc, il n'y a pas vraiment eu d'ajustement difficile. Non. C'est fluide.

  • Speaker #1

    Après, j'occupe aussi un poste où je suis sur le terrain toute la journée. Donc, je suis cadre, je m'organise comme je veux. J'ai la chance d'avoir des… des directeurs qui me laissent carte blanche sur mon organisation. Donc, je n'ai même pas cette sensation réellement d'être salariée. D'accord. De toute manière, j'ai toujours eu la même implication, que ce soit en tant que salariée ou en tant que chef d'entreprise, sur mon travail. Ça n'a jamais été quelque chose que j'ai différencié. Et là, en fait, j'arrive le matin, après je m'en vais toute la journée, je m'organise.

  • Speaker #2

    Tu fais ta journée.

  • Speaker #1

    Oui, je fais ma journée.

  • Speaker #2

    Tu retiens tes résultats. Exactement.

  • Speaker #1

    Tout va bien. Voilà, c'est ça. Et ça me convient bien.

  • Speaker #2

    Quelles compétences développer en tant que chef d'entreprise tu es aujourd'hui dans ton rôle de salarié, justement ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais l'organisation. Je pense que je n'étais pas forcément… J'étais moins organisée avant d'être chef d'entreprise, sur mes autres postes, peut-être. Comme je te disais tout à l'heure, le fait d'avoir toutes ces tâches. ces différentes tâches. Si tu n'es pas organisé, si tu ne te crées pas des temps de travail pour chaque tâche, c'est compliqué. C'est compliqué. Donc, aujourd'hui, c'est vrai que j'ai une organisation. Assez carré, mes collègues, je pense, vous le diraient. Voilà, j'aime bien que tout soit carré. C'est vrai qu'au niveau de mon agenda, je m'organise assez à l'avance. Tout est planifié, voilà.

  • Speaker #2

    Ça, c'est une compétence utile.

  • Speaker #1

    Oui, pour ne pas justement s'éparpiller.

  • Speaker #2

    Comme je te disais tout à l'heure, le retour au salariat, c'est parfois perçu comme une marche arrière par certains. Tu as dépassé cette idée, toi, mais est-ce que… Est-ce que dans le regard des autres, des conversations, est-ce qu'on t'a déjà fait sentir que tu étais chef d'entreprise, tu es retournée salariée ?

  • Speaker #1

    Sincèrement, je n'ai pas eu du tout ce ressenti, que ce soit dans ma vie personnelle ou même professionnelle. Non, pas du tout. En plus, vu que sur la fin, je disais clairement que je voulais, à nouveau challenge, voir autre chose. donc quand j'ai pris ce poste Je pense que même la plupart des gens me disaient que ça correspond complètement. Oui,

  • Speaker #2

    dans ton attitude, tu es très positif.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Donc non, je n'ai pas eu ce ressenti-là. Donc pas de préjugés,

  • Speaker #2

    ça, c'est pas mal. Quels ont été plutôt les plus grands défis, soit personnels ou professionnels, que tu as rencontrés justement au cours de cette transition de l'entrepreneuriat au salariat ?

  • Speaker #1

    Alors les défis...

  • Speaker #2

    Ça me fait rire parce que du coup elle a ses fiches, mais elle cherche dans les notes. Parce que Vanessa fait partie des gens qui ont fait les fiches.

  • Speaker #1

    Organiser. À présent je ne les ai même pas regardées.

  • Speaker #2

    Si tu les regardes. Je me pose bien les questions au moins. Et là j'ai posé une question qui n'était pas dans l'ordre de ta fiche.

  • Speaker #1

    Voilà, ça me perturbe. C'est pas bien pour elle. Non, alors les défis. Comme je te disais, peut-être effectivement sur cette partie-là... temps de travail où effectivement, là, j'ai des horaires quand même plutôt fixes. Mais après, au niveau des défis, je n'ai pas réellement eu de... Je n'ai pas rencontré vraiment de gros changements qui m'ont perturbée et ma vie pro et ma vie personne. Je trouve qu'en fait, la transition s'est faite tellement naturellement que je suis tellement bien sur mon poste, je pense aussi, que du coup, je n'ai pas rencontré de difficultés. particulier.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu as gagné une certaine sérénité ? Alors, la question du budget, c'est vrai que quand tu diriges ton entreprise, si tu ne vas pas au charbon, à la fin, il n'y a pas les euros qui tombent. Là, tu as quand même le filet. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors oui, effectivement, j'ai énormément gagné en série. Je suis quelqu'un qui qui prend beaucoup les choses à cœur, ça fait partie de ma personnalité. Et en tant que chef d'entreprise, je ne dormais pas beaucoup. Parce que, on réveillait par certaines choses.

  • Speaker #2

    En plus, tu étais toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, et ça, ça m'appelait aussi d'être toute seule, justement. J'essayais de ne pas avoir cet esprit d'équipe, de ne pas, le matin arrivé, de partager un petit café avec les collègues. Qu'est-ce que tu as fait ce week-end ? Ça m'a énormément manqué.

  • Speaker #2

    Oui, quand tu as un client, c'est quelque chose.

  • Speaker #1

    C'est différent encore.

  • Speaker #2

    J'ai les mêmes galères avec une équipe.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu vois, les objectifs. Tu sais, la dynamique d'une équipe, pour moi, c'est important. Et donc là, j'ai retrouvé ça. Et du coup, c'est plutôt chouette. C'est plutôt chouette. Et donc, du coup, en termes de sérénité, je dors mieux. Je dors mieux. Je dors mieux. Et puis, non, tout va bien. après. Après, effectivement, je n'ai pas cette pression du chiffre, même si j'ai quand même des objectifs sur mon poste.

  • Speaker #2

    Tu as une implication aussi.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est ta personnalité qui fait que tu t'impliques.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Puis, ce n'est pas le même métier. On était sur la communication. La communication, c'est un métier qui est compliqué. La pub, c'est compliqué. On voit un peu du vent. entre guillemets oui mais bien sûr je le sais c'est du poker voilà c'est ça l'apprentissage c'est autre chose l'apprentissage en plus c'est un côté très satisfaisant pour moi pour ma part puisque je suis quand même là pour accompagner un jeune dans son premier contrat de travail dans son entreprise dans sa première entreprise donc pour moi c'est super valorisant enfin pour moi c'est une satisfaction énorme voilà

  • Speaker #2

    Oui, mais c'est un gros enjeu aussi parce que le premier contact avec le monde du travail, c'est souvent celui qui fait… On se souvient tous de notre premier job. Exactement. En bien ou en mal, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    C'est important de bien le marquer. Avec le recul, quels enseignements tires-tu de cette expérience double parcours entre l'entrepreneuriat et le salariat ? Même si on n'est pas à l'abri de nos parcours avec Pierre.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça. C'est qu'aujourd'hui, je me sens très, très bien sur mon poste et je compte pour l'instant ne pas changer. Mais me connaissant…

  • Speaker #2

    Tu es dans un restaurant à la face le week-end.

  • Speaker #1

    On est donc à la restauration quand même. Comme dirait mon entourage… C'est trop calme. Oui, c'est ça. Il se peut… Je ne dis pas que je ne reviendrai pas à chaque entreprise et que je n'aurai pas un jour un de nouveau ou un autre. projets de création d'entreprise. Voilà. C'est bien. Ce n'est pas…

  • Speaker #2

    Mais c'est les projets qui nous font tenir.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est ça.

  • Speaker #2

    Je suis là en face de toi, ce n'est pas pour rien.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà.

  • Speaker #2

    Quel conseil donnerais-tu à une personne qui pourrait envisager un choix similaire mais qui hésite à franchir le pas, donc de repasser de l'entrepreneuriat au salariat, justement ? Ou l'inverse, c'était du salariat au salariat. Je sais, voilà. Un petit pour la route.

  • Speaker #1

    Alors comme je le disais, je pense que voilà, réellement, il faut faire ce qu'on aime. C'est important, on est plus au travail qu'à la maison. Donc, c'est important vraiment de faire quelque chose qui nous anime tout au long de la journée, que ce soit en tant que salarié ou en tant que chef d'entreprise. Finalement, ça n'a pas réellement d'importance, en fait. Après, si vous avez envie de créer votre entreprise, je pourrais vous dire que foncez. Mais, voilà, prenez en compte tout ce que… tout ce que ça engendre d'être chef d'entreprise, essayer de voir sur du long terme parce que ça aussi, c'est compliqué. Des fois, je fais ça tous les jours à des entreprises. Donc, je trouve que les entreprises se créent un peu trop facilement.

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est sur le congrès.com ou .fr.

  • Speaker #1

    Il y a quand même la conjoncture qui est là. Donc, ce n'est pas simple. Et n'importe quel secteur d'activité aujourd'hui. Donc, faites une rentabilité sur du long terme, faites vraiment peaufiner votre projet au mieux, faites-vous accompagner surtout. Vous avez la CCI, vous avez vraiment des chargés de création d'entreprise sur la CCI. Moi, j'ai eu contact avec elle, qui sont très, très bien, qui vont vous donner la faisabilité de votre projet, qui vont même vous mettre devant un jury. professionnel pour voir si votre projet tient la route. Je pense qu'il faut vraiment mettre toutes les billes qu'on peut avoir dans notre sac pour vraiment éréniser le projet au mieux. Mais après, faites-vous plaisir, faites ce que vous avez envie. Salariés, chefs d'entreprise, peu importe.

  • Speaker #2

    Il faut vibrer.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est le plus important finalement.

  • Speaker #2

    On est arrivé au bout des questions que je t'avais envoyées et que tu avais rapidement préparées. Donc là, j'ai quatre questions bonus. réponse du Tech au Tech dis-moi quelle est ton héroïne dans l'histoire et pourquoi héroïne dans l'histoire dans l'histoire avec un grand H sur le principe mais dans quelle histoire dans l'histoire dans l'histoire de ta vie dans l'histoire dans l'histoire dans l'histoire de ta vie ou dans la grande histoire là

  • Speaker #1

    oui non je suis une femme j'ai souvent été entourée d'hommes dans ma vie professionnelle donc tu vois c'est pour ça que je pose cette question ouais c'est vrai que c'est une bonne question Merci.

  • Speaker #2

    Du tac au tac ? Souvent, si je vais avoir Simone Veil qui sort.

  • Speaker #1

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #2

    Mais sinon, j'ai peu de réponses du tac au tac. Donc, tout de suite, une expérience de l'histoire.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je dirais Philippine, qui est l'héroïne d'Emily and Lisa, qui est donc une Américaine, qui, pour moi, est une actrice incroyable, qui a une philosophie de vie. qui colle un petit peu à ma façon de voir les choses. Je pense que certaines choses que je vous ai dites, je pense qu'elle aurait pu les dire aussi. Parce qu'elle est toujours en train de dire, « Vibrez, faites ce qui vous plaît. » Je trouve que c'est une femme qui est magnifique, qui incarne la féminité, la beauté d'une femme au cinéma. Et puis,

  • Speaker #2

    pour toutes les personnes comme moi qui regardaient les téléfilms de la 6, elle a quand même joué dans l'amour américain.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. J'avais oublié ce qu'on m'avait dit. C'est faux.

  • Speaker #2

    C'est moi en héritage. Tu vois, je suis un bâtard là-dessus. Quelle faute t'inspire le plus indulgente ?

  • Speaker #1

    Quelle faute ? Quelqu'un qui ferait une faute et là où je serais indulgente, c'est ça ?

  • Speaker #2

    C'est l'idée.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelle faute ? C'est des questions de passage. Tout à fait.

  • Speaker #2

    On est d'accord. C'est pour ça que c'est drôle. Moi, ça me fait rire.

  • Speaker #1

    Quelle faute ? Je serais indulgente.

  • Speaker #2

    J'embarque que des jeunes et des enfants.

  • Speaker #1

    Alors, je suis quand même quelqu'un de très tolérante.

  • Speaker #0

    même dans le monde du travail vis-à-vis des collègues, vis-à-vis des jeunes. Par contre, il y a des choses, effectivement, que pour moi, c'est... C'est... Prédimitoire. Exactement. C'est le retard, c'est le manque de conscience professionnelle et surtout, avant tout, le manque de savoir-être. C'est quelque chose que je ne tolère pas.

  • Speaker #1

    Zéro indulgence.

  • Speaker #0

    Oui, zéro indulgence.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une devise, un dicton, un mantra ? citations, quelque chose qui te motive au quotidien éventuellement que tu voudrais nous partager ?

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que croyez en vous. C'est important de croire en soi. Même si on se met des barrières constamment, moi aussi, tout au long de mon parcours professionnel, je ne dis pas que je n'ai pas eu peur. C'est normal d'avoir peur. Mais je n'ai jamais voulu que la peur me guide, que la peur m'empêche d'avancer. Et je pense que c'est ça qui freine les gens, la peur. Cette petite voix qui te dit « Non mais, tu sais, c'est dangereux. » « Ouais, c'est dangereux. » Faites-le. Mesurez, mais faites-le.

  • Speaker #1

    Mesurez quand même. Et pour finir, quelle est la chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes ?

  • Speaker #0

    Il y en a quelques. Je suis quelqu'un qui écoute beaucoup de musique.

  • Speaker #1

    À quel tu penses, là, tout de suite ? Alors,

  • Speaker #0

    je dirais « Plus près des étoiles » le matin. si on n'est pas motivé dans la voiture pour aller au travail.

  • Speaker #1

    Le team des années 80. Voilà.

  • Speaker #0

    Le team des années 80.

  • Speaker #1

    Je te remercie, Vanessa, de te partager avec nous. A bientôt.

  • Speaker #0

    Merci, à bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère que tu repars avec de l'inspiration et de nouvelles perspectives pour avancer avec confiance. Si cet épisode t'a plu, Pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochaines. Et surtout, n'hésite pas à laisser un avis plein d'étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de faire grandir notre belle communauté. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, toujours aussi décliné et inspirant. A bientôt dans la chef-d'aide.

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