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La Cheftaine : le podcast

21. Marjorie : de la communication au yoga, le parcours d’une entrepreneure alignée

21. Marjorie : de la communication au yoga, le parcours d’une entrepreneure alignée

32min |30/09/2025
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Description

Marjorie a longtemps travaillé dans la communication. Elle accompagnait les autres à se rendre visibles, à raconter leur histoire, à faire briller leur projet... Jusqu’au jour où elle a eu besoin d’autre chose. 


Dans cet épisode, elle nous raconte comment elle est passée d’un métier cérébral à une pratique plus corporelle, plus intuitive, plus ancrée. Comment le yoga est entré dans sa vie comme une évidence, sans plan ni business model. Comment elle a fini par créer Le Jardin Secret, un lieu de pratique atypique dans les Pyrénées-Orientales, qui mêle yoga, rencontres et énergie collective. On parle aussi de ce qu’elle a laissé derrière elle : une agence cofondée avec sa sœur, un modèle de réussite bien huilé, mais qui ne vibrait plus.


Elle partage ses doutes, son cheminement intérieur, ses phases de flottement, ses ajustements, ses renoncements aussi. Un épisode tout en nuances, sans storytelling magique, où il est question d’alignement, de liberté, de maternité, de cycles… et de cette phrase qui guide désormais ses pas : « La vie a plus d’imagination que nous. »

_________________________________________

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📻 La Cheftaine, le podcast, un nouvel épisode disponible un mardi sur deux 🗓️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et que tu veux un boost d'énergie positive, c'est parti ! Place à l'épisode du jour, bonne écoute ! Salut et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, je t'emmène à la rencontre de Marjorie. C'est une femme entrepreneur caméléon qui partage son cheminement du monde de la communication à celui du yoga. Donc Marjorie, c'est un esprit curieux, un parcours en zigzag. et une reconversion menée avec justesse sans jamais céder aux injonctions. Ancienne communicante, elle a ouvert un lieu atypique et chaleureux, le Jardin Secret, un studio de yoga à Kabestani dans les Pyrénées-Orientales. Ensemble, nous avons parlé de choix professionnels, d'équilibre personnel, de maternité, de doute et de cette capacité à se réinventer quand plus rien ne colle dans notre vie. Si toi aussi tu te poses des questions sur le changement de vie, reste avec nous, cet épisode est pour toi. La Cheftaine, le podcast, nouvel épisode, c'est parti !

  • Speaker #1

    Bonjour Marjorie !

  • Speaker #2

    Coucou !

  • Speaker #1

    Coup de timide ! Je suis ravie de t'accueillir dans La Cheftaine, le podcast. Ça fait un moment qu'on décide de se caler ce soir-là.

  • Speaker #2

    Oui, j'ai cru qu'on n'allait pas y arriver.

  • Speaker #1

    Mais on y est arrivés, la troisième fois fut la bonne. C'est ça. Donc Marjorie, toi et moi on se connaît un petit peu grâce au cercle des coopéreuses, notre cher Alexandra. Moi, je t'ai découvert sous la houlette du yoga, mais il y a une autre vie derrière le yoga. Et voilà, ça m'a interpellée, ça me questionnait et j'avais envie d'échanger avec toi vis-à-vis de tout ça.

  • Speaker #2

    Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Donc, avant de démarrer, présente-toi Marjorie, dis-nous qui tu es, d'où tu viens et ce que tu fais dans la vie.

  • Speaker #2

    Alors, cette question, ce n'est pas facile parce que je n'aime pas trop coller des étiquettes. Déjà, j'essaie de ne pas m'en coller. Et tu sais, en yoga, on parle beaucoup de l'être. plutôt que du faire. Et souvent, quand on nous dit qui tu es, on est tenté de dire je prouve de yoga ou en fait de se définir par ce qu'on fait. Donc, qui je suis ? Je crois qu'il faut une vie pour répondre à ces questions. Surtout qu'on va en parler au fil de la conversation, mais il y a pas mal de choses qui ont changé dans ma vie ces trois dernières années, les trois dernières années. Donc, je suis un peu en crise identitaire.

  • Speaker #1

    Tu sais de qui je suis ?

  • Speaker #2

    et d'essayer de déconstruire pas mal de choses. Je dirais que je suis multiple. Je peux être à l'aise dans plein de situations différentes. Je fais comme si ça adapte assez facilement. Un peu caméléon parfois, ce qui n'aide pas à se définir du coup.

  • Speaker #1

    Forcément, oui.

  • Speaker #2

    Et je suis maman depuis un peu plus de quatre ans d'une petite Louise. Voilà pour à peu près qui je suis, très condensée.

  • Speaker #1

    L'audience ne le verra pas puisqu'on t'a fait attaquer par le chat.

  • Speaker #2

    Nous avons un guide qui aime bien savoir qui c'est qui est là. Voilà,

  • Speaker #1

    donc qui je suis, le chat, viens, viens. Donc, de ce que j'en sais, tu as commencé ta carrière dans la communication. Oui. Et puis, les choses ont évolué. Mais est-ce que tu pourrais peut-être nous revenir sur ta formation initiale ? On revient sur le faire, finalement. Oui,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Allez, dis-nous un petit peu plus sur ton parcours.

  • Speaker #2

    Donc, moi, j'ai fait un parcours. assez général j'étais une bonne élève et j'ai jamais trop su ce que je voulais faire donc je suis toujours allé là où c'était plus ouvert j'ai fait première s terminale s bac on est jeune de connaître pas le s oui oui on va dire je pense que c'est ce qui donnait le l'accès aux plus de choix et puis vraiment je me souviens que au moment il fallait des dires qu'est ce qu'on allait faire on est tout super ça moi je n'avais pas trop d'idées J'étais un petit peu attirée par l'ergothérapie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Voilà. Et en même temps, j'étais attirée par la communication parce que je me disais, en fait, avec la com, ça peut me donner des ouvertures sur à peu près toutes les activités. Ça m'évitait de devoir faire un choix vraiment tranché.

  • Speaker #1

    Donc, technique de l'entonnoir. Tout à fait.

  • Speaker #2

    Et la sensation aussi qu'avec la com, je pouvais voyager, j'avais envie de voyager. Je me disais, ergothérapeute, je ne pourrais pas voyager. Bon, ce qui est faux. Mais bon, voilà. C'était ma vision du moment. Et donc, c'est comme ça que je suis partie en études de communication.

  • Speaker #1

    Et qui a été ta vie pendant ?

  • Speaker #2

    Pendant pas mal d'années, plus de dix ans, même plus. Je ne les avais pas trop vite. On prépare l'interview, je faisais le compte depuis quand je suis prof de yoga, le temps passerait vite. Donc voilà comment j'ai démarré dans la communication et ça a bien répondu à l'idée que je m'en faisais de pouvoir avoir accès à plein de milieux différents, plein d'activités, c'est vraiment comme ça que... que j'ai pu vivre cette activité. En fait, moi, très vite, je me suis mis à mon compte. Et j'adore rentrer dans l'univers de la personne que j'accompagne, le côté caméléon qui est du coup dans ce milieu. Et donc, je travaillais comme paysagiste. C'est comme si moi, j'étais devenue paysagiste avec une créatrice, la même chose. Et comme ça, de pouvoir toucher à plein d'activités différentes, ça a été très enrichissant pour moi.

  • Speaker #1

    et donc du coup tu as monté ta boîte dans la communication ça t'a occupé plus d'une décennie et qu'est-ce qui s'est passé ? le yoga est arrivé ?

  • Speaker #2

    le yoga est arrivé quand même assez tôt donc là je faisais les comptes tout à l'heure j'ai découvert le yoga en 2014 d'accord il y a plus de 10 ans il y a plus de 10 ans 2013 même pardon et Et... C'est un peu cliché, mais ça a été vraiment une révélation. J'ai fait un cours ici à Perpignan et la prof partait en formation pour un mois. Donc, en fait, il n'y avait pas d'autres cours à venir tout de suite. Mais je me souviens que j'allais sur YouTube, je faisais des trucs chez moi, un peu n'importe quoi. Mais j'avais vraiment accroché avec la pratique. C'était une période quand j'ai démarré où je venais de revenir, on avait déménagé, je venais revenir sur Perpignan. pas super bien dans mes baskets. Et je me souviens que j'avais une... On était pas mal sur Facebook à l'époque. Et je voyais une amie de l'école, donc de la fac, avec qui j'étais un peu restée en contact, qui allait à des cours de yoga. Je m'étais dit, tiens, je vais peut-être pouvoir renouer contact. Je manquais un peu le lien social. Je travaillais chez moi. Je l'avais écrit à cette fille et je lui ai dit, tiens, je vois que tu fais du yoga, on pourrait y aller ensemble. Et ce qui est rigolo, c'est qu'on ne s'est jamais revues avec cette fille. Elle n'est pas venue au cours où on devait aller ensemble. Et voilà, la vie a fait que. Mais moi, comme ça,

  • Speaker #1

    j'ai fait le yoga. C'est assez ironique,

  • Speaker #2

    effectivement.

  • Speaker #1

    Et cette pratique du yoga a vraiment influencé ton cheminement personnel, professionnel ?

  • Speaker #2

    Oui, parce qu'assez vite, en fait, je me suis formée et j'ai commencé à enseigner.

  • Speaker #1

    Ah, ça a été vraiment…

  • Speaker #2

    Ça a été très rapide. En fait, j'étais dans un studio qui s'appelait Moving Yoga, qui venait de se créer. Et donc, Auréline, qui était la créatrice et la prof, qui au début donnait, elle, tous les cours, très vite, en fait, elle s'est sentie un peu submergée parce qu'il y avait beaucoup d'heures de cours. Moi, j'étais très impliquée avec eux parce que comme j'étais dans la com, une fois qu'on s'est connues, je les avais aidées à faire… Enfin, j'avais fait le site Internet. Voilà, je les accompagnais. Comme Eléon. J'étais rentrée dans le yoga. Et donc, j'ai pratiqué très régulièrement. Et assez vite, elle m'a dit, allez, tu ne veux pas te former. Comme ça, tu pourras donner quelques cours. Et ça a commencé comme ça. Donc, ça a été assez rapide. Je pense que dans les deux ans après avoir commencé le yoga, je me suis formée avec elle. Et j'ai commencé à remplacer de temps en temps. Et puis après, ça a été assez vite à avoir un planning. quasiment moitié-moitié entre être prof de yoga dans cette structure et avoir l'agence de com. Ok. Voilà, donc j'avais pas d'enfant à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça aide effectivement.

  • Speaker #2

    J'ai 9 heures de cours par semaine et j'avais après mes journées à plein temps sur la communication. C'était assez sportif. Oui,

  • Speaker #1

    c'est à dire, exactement. Et donc aujourd'hui, tu as créé le jardin secret, le studio de yoga. à Bastagny, à côté de Perpignan. Tu peux nous raconter un petit peu la genèse de ce projet ? Comment tu es arrivée à « je donne des cours en dilettante pour filer un coup de mer, je crée mon studio yoga » . Enfin, même plus que mon studio, c'est une maison de maître, il y a plein de choses dedans. Dis-nous un petit peu plus.

  • Speaker #2

    Je dirais que c'est vraiment la vie qui a été le cheminement. Parce que toutes ces années où j'étais... Après, j'étais de plus en plus impliquée dans le moving yoga, je faisais de l'accueil. Mais je ne me disais pas, oh là là, j'aimerais bien moi aussi avoir mon studio.

  • Speaker #1

    Tu ne te projetais pas du tout là-dedans ?

  • Speaker #2

    J'aimais être là, mais en fait, ce n'était pas dans mes plans du tout. Et puis, il y a eu le Covid. J'ai été maman. Je pense que ça a aussi joué. Et surtout, Moving Yoga a fermé. Oui. Et donc, c'est venu un peu comme ça de me dire, bon, qu'est-ce qu'on va faire ? Mettez une équipe de profs. Où est-ce qu'on va enseigner ? Enfin, il y avait un petit peu un monde quand même qui s'est écroulé. Et ça s'est présenté comme ça, de se dire avec mon compagnon de l'époque. que pourquoi pas recréer un lieu. Sauf que je ne voulais pas juste une salle où donner des cours de yoga. Je voulais qu'il y ait mon activité de l'agence de com qui soit intégrée. Donc, je voulais qu'il y ait des espaces. Je voulais qu'il y ait de la vie, un peu comme la vie qu'on avait commencé à créer avec l'agence, donc mon agence divergente de communication, où il y avait du monde qui venait, Alexandra Descropures qui travaillait depuis un bureau de chez nous. J'avais envie de recréer ça. Avec du yoga. Ok. Et puis, surtout, on a trouvé la maison. Et en fait, c'est la maison qui a fait le projet tel qu'il est. Oui, bien sûr. Ce n'était pas le projet qui était écrit. Et puis, il nous faut un bien comme ça, avec tant d'espace, etc. C'était vraiment de trouver ce lieu. Ça a construit derrière l'idée d'avoir des thérapeutes, des locataires. Il y avait une cuisine dispo, donc il y avait un prêteur. C'est vraiment le lieu tel qu'il était quand on l'a trouvé, qui a organisé le projet.

  • Speaker #1

    Je dis pour l'audience parce que du coup, on est en audio. Alors, je vous invite à aller regarder le site internet du Jardin Soxia et des Photos. Mais c'est une maison de maître. Oui,

  • Speaker #2

    c'est une habitation.

  • Speaker #1

    C'est très végétalisé tout autour. Et pourtant, on a une zone commerciale et industrielle à 350 mètres. Oui,

  • Speaker #2

    on est dans la zone.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un lieu totalement atypique. J'invite les uns et les autres à aller voir. Et comment tu as réussi à concilier tes deux activités, finalement, la communication, avec diverses communications ? Alors,

  • Speaker #2

    je n'ai pas réussi. Ah,

  • Speaker #1

    d'accord. Tu te lèves la nuit pour... Ok.

  • Speaker #2

    Non, j'ai... Donc, j'ai commencé...

  • Speaker #1

    Tu n'as pas arrêté l'une pour faire l'autre. Vraiment, les deux mondes coexistent aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Les deux mondes ont coexisté. On a ouvert le jardin secret, on a installé les bureaux de divergentes. dans le jardin secret parce que c'était quand même plus facile d'être vraiment sur place. Mes bureaux, sinon, étaient ici, en dessous.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et donc, j'ai commencé comme ça. Sauf qu'assez rapidement, ça faisait quand même vraiment des journées très chargées. Surtout, ma fille, elle avait un an et demi.

  • Speaker #1

    Eh oui, je calcule. Oui, oui. C'est ça. T'as accouché, t'as fait le jardin secret. Oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est sportif. et surtout Surtout, je pense que j'avais fait un peu le tour de mon activité dans la com, telle qu'elle était construite en tout cas. Et donc, j'ai essayé de m'organiser, j'ai essayé des trucs. Et puis, assez vite, je me suis retrouvée derrière mon ordi où je n'avais plus envie. Donc, c'était très dur d'être créative quand tu n'as pas envie. Absolument. J'étais un peu en retard, les gens sont moins contents, tu n'es pas content de toi, tu vas entrer dans un truc. Et j'ai fini par me dire, en fait, il est temps. de passer à autre chose. Ça n'a pas été facile parce qu'entre-temps, j'avais commencé la com seule et ma sœur m'a rejoint. On était associés. On l'est encore. C'est en cours. Donc, il y avait tout ça aussi de se dire, est-ce que vraiment, c'est difficile de mettre fin à quelque chose. Donc, aujourd'hui, je ne travaille plus pour Divergente. Des fois, je vais gérer des petits trucs, des petits bugs. D'accord. Ma sœur... Des asculos, voilà, c'est ça. Ou des clients d'ici. Ça peut m'arriver de faire un logo. Je suis en train de faire le logo des coopéreuses, par exemple. Mais voilà, c'est vraiment très anecdotique, on va dire. Mais je sais que je vais revenir d'une... En fait, là, j'essaye de créer de l'espace, de me concentrer aussi sur l'activité du jardin secret, de développer, de mettre en place des choses au-delà du studio yoga. J'essaye de faire un peu de vide, de ne pas le remplir tout de suite. Mais je sais qu'il va y avoir un moment où là déjà, tu vois, je suis dans ma zone de confort dans tout ce qui se passe au Jourdain secret, de gérer les plannings, de réaliser des trucs. J'adore mes journées, comment ça se ressemblait. Moi, j'aime bien que les choses, elles changent. Et donc, j'adore aussi tout ce qui est la transmission, l'accompagnement, l'entrepreneuriat. C'est ça qui me plaisait le plus dans la com, tu vois, cette partie.

  • Speaker #1

    accompagner les entités.

  • Speaker #2

    Ouais. Et du coup, je pense que je vais revenir d'une certaine façon avec quelque chose. Mais, tu vois, je me laisse vraiment le temps de maturer un petit peu là-dedans. Ouais.

  • Speaker #1

    OK. quelle compétence par ton expérience en communication t'en étais le plus utile dans la création et la gestion de ton studio de yoga ?

  • Speaker #2

    alors honnêtement toutes parce que la com c'est très formateur justement ce côté avoir accès à plein de domaines différents, de devoir t'adapter de devoir changer d'angle de vue si on fait une parenthèse

  • Speaker #1

    tu le définis comment ? Parce que ça fait très guéguenu quand on en parle. Oui, oui. La image, je sais quoi, c'est 99 francs avec la gang d'agrégés.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Il y a plein de façons de faire de la com. Oui. Nous, on est une petite agence. On travaillait… Enfin, Cynthia, elle continue, pour le coup, nos divergentes continuent avec elle. La clientèle, c'est plutôt des petites entreprises, beaucoup de reconversion, donc beaucoup de métiers passions métiers patients qu'on accompagne sur comment se faire croire. connaître, pouvoir transposer dans une image un logo, une charte graphique, un site internet, les réseaux sociaux, qui on est, les valeurs qu'on veut transmettre, essayer d'attirer sa clientèle, qui est ma clientèle. D'accord. Moi, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est bien de le préciser.

  • Speaker #2

    Donc, toutes les compétences ont été requises largement. Commencer par faire un beau dossier pour la banque.

  • Speaker #1

    Oui, commencer par là, effectivement.

  • Speaker #2

    Le dossier visuel.

  • Speaker #1

    Communiquer auprès de la banque.

  • Speaker #2

    Au jour le jour, la communication de Gérardin Secret me prend beaucoup de temps. Et j'adore, je me régale parce que j'ai fait la com pour les autres pendant tant d'années. Il a fait la com pour toi. Il a fait la com pour soi. Ce n'est pas le plus facile, mais c'est chouette aussi.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, le regard est presque…

  • Speaker #2

    C'est un peu biaisé. C'est comme quand tu es médecin, tu ne peux pas te soigner toi-même.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, j'imagine que tu prends tout à cœur.

  • Speaker #2

    Après, je prenais déjà à cœur. J'étais toujours très impliquée avec les clients. Mais non, c'est chouette. C'est vraiment chouette.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #2

    toutes les compétences sont bien mises à contribution.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que le yoga est perçu comme une pratique très personnelle. Comment tu as adapté cette discipline pour en faire une activité professionnelle, accessible à un public un petit peu plus large, finalement ?

  • Speaker #2

    Oui. Alors, il y a quand même eu un... On a un peu... Comment dire ? Il y a un travail qui a été fait déjà. C'est-à-dire que le yoga tel qu'on le pratique aujourd'hui, nous, les Occidentaux, c'est un yoga moderne. Ça s'est très démocratisé aussi. Et finalement, ce yoga, il a été amené chez nous par l'Inde. par les indiens pour un petit peu moderniser aussi leur image, pour diffuser la culture. Et donc, eux, ils ont amené un yoga déjà modernisé. C'est pas moi qui ai fait tout le job. Et c'est une pratique qui est très personnelle, mais le groupe, il permet déjà de se donner rendez-vous, de tenir ses rendez-vous. C'est-à-dire que pour plein de gens, c'est plus facile de s'inscrire dans un lieu que de se dire « je vais dérouler mon tapis chez moi » . Je vais faire une pratique vraiment seule. Oui,

  • Speaker #1

    ce que je ne fais pas. J'avais pris un tour sur Internet, je fais deux cours.

  • Speaker #2

    Après, il y a des gens qui arrivent à pratiquer en ligne, mais là aussi, ils aiment bien des fois venir en structure, avoir un prof qui peut te corriger, et avoir l'énergie d'un groupe aussi. En fait, c'est hyper porteur. Et moi, je trouve qu'il y a un effet de mode du yoga, c'est sûr. mais je pense que les gens sont un peu en quête de sens aussi. Tu vois, des fois, je me dis, avant d'aller à l'église, mais de rien, c'était aussi une forme de recueillement, de méditation. Bien sûr. Pour venir à l'intérieur de soi, etc. Bon, on n'a plus trop à l'église aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On y est moins à moins.

  • Speaker #2

    C'est bien ou pas bien ?

  • Speaker #1

    Non, peut-être pas. Ce n'est pas le sujet,

  • Speaker #2

    exactement. Mais je pense que le yoga, quelque part, amène ça à beaucoup de gens.

  • Speaker #1

    Et comment tu définirais justement le yoga ? Est-ce que c'est une pratique sportive,

  • Speaker #2

    une discipline,

  • Speaker #1

    quoi ?

  • Speaker #2

    J'aime pas trop dire que c'est une pratique sportive parce que... Déjà, il y a plein de pratiques, dont certaines qui sont pas du tout sportives. Il y a des pratiques très douces où il n'y a aucun engagement musculaire. Il y a des pratiques où tu restes allongée toute une séance. Donc, pour moi, c'est un retour à soi. C'est une pause, en fait. On est dans des vies tellement agitées, actives, que ça vient faire... Je vois pour beaucoup de gens, c'est une respiration. Tu vois ? Après... La réalité, c'est que beaucoup de monde vient aussi pour le côté sportif, pour le côté physique, pour se muscler. Et je trouve que c'est bien aussi. Il y a beaucoup de critiques de ça, de faire du yoga, de ne pas faire du sport. En fait, si tu viens avec l'idée de te muscler... C'est déjà très bien de venir quand même.

  • Speaker #1

    Moi, j'avais cette idée-là. Pour moi, ça fait juste de la détente et je suis partie à une combatture.

  • Speaker #2

    Il y a les acquis aussi de « Oh là là, c'est trop calme, c'est pas pour moi. » Et puis après, on se rend compte que ça peut être très physique. C'est ça. Mais souvent, on découvre quelque chose d'autre au-delà de la première motivation. Toutes les motivations sont légitimes.

  • Speaker #1

    C'est principal et d'y venir.

  • Speaker #2

    Oui, je pense.

  • Speaker #1

    Quel défi as-tu rencontré en lançant le Jardin Secret ? Et comment les as-tu surmontées ? On parlait de la banque, j'imagine que c'était une sacrée défi.

  • Speaker #2

    Ça a été une sacrée défi. Ça a été long parce qu'en fait, entre le moment où on a eu l'idée et avoir les clés de la maison, ça a pris plus d'un an. Donc, ça a demandé beaucoup de patience, beaucoup d'ascenseur émotionnel, de « on va y arriver, on ne va pas y arriver » , beaucoup de lâcher prise. Moi, j'ai des périodes où je me disais vraiment… Et c'est marrant, c'est… tout ce projet, ça s'est passé comme ça. Alors peut-être parce que je le vois avec le recul, mais de me laisser un peu porter, de me dire, en fait, comme ce n'était pas un truc que j'avais nourri trop en amont, j'avais plein de moments où je me disais, en fait, je ne vais pas m'acharner. Si on ne doit pas le faire, on ne le fera pas. J'étais vraiment à cet optique-là. Et même des fois, de me dire, si ça ne se fait pas, je vais pouvoir faire ça, ça, ça, ça va être cool aussi. Et puis d'avoir quand même très envie que ça marche. Donc beaucoup d'aller-retour, beaucoup de... Oui, émotionnellement, ça a été assez intense, assez long. Donc, ça a demandé pas mal de patience. Je dirais que le gros défi, c'était ça. C'était de pouvoir s'en remettre un petit peu à... En fait, si ça doit se faire, ça va se faire. Donc, quand même être actif, faire les démarches qu'il faut. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Pas forcer le destesse. Et en même temps,

  • Speaker #2

    avoir cette capacité à lâcher, à se dire... On ne va pas faire d'acharnement thérapeutique pour aller au bout du projet. et parce que du coup

  • Speaker #1

    un an pour avoir les clés, mais j'imagine qu'après, derrière, il y a eu tout un plan de travaux.

  • Speaker #2

    On a fait un effet de travaux. La maison n'était pas dans ce projet. En fait, c'est une maison qui paraît plus ancienne que son âge. C'est-à-dire qu'elle date des années 90.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Le style paraît plus ancien. Donc, des fois, les gens ont l'impression qu'on a fait une rénovation de fou, alors qu'elle était en super état. On a quand même fait deux mois de travaux. Comme on a eu les clés en juillet, l'objectif, c'est d'ouvrir en septembre, de faire vraiment une rentrée. Et donc, il fallait... surtout en sous-sol. aménager, c'était tout brut. Faire des vestiaires, créer la seconde salle de yoga, faire un peu de peinture. Oui,

  • Speaker #1

    ce n'était pas de grosse ampleur.

  • Speaker #2

    Non, ce n'était pas de grosse ampleur.

  • Speaker #1

    Et ça fait combien de temps maintenant ? C'est la troisième ta fille à Mani ?

  • Speaker #2

    Ça fait trois ans, ça va faire trois ans. Ça y est,

  • Speaker #1

    tu as bien trois ans.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est génial. Est-ce que tu peux nous parler d'un moment marquant ou d'une leçon importante que tu as apprise depuis que tu as entamé cette nouvelle aventure ?

  • Speaker #2

    Alors... Je... c'est plus une leçon. Tu vois, si je reprends là où j'en étais, il y a 3-4 ans, finalement, c'est assez récent. Les plans que j'avais pour ma vie future, ce que j'imaginais dérouler, c'était vraiment très loin de ce que je vis aujourd'hui, de ce qu'est mon quotidien. Et il y a un truc qui m'est venu, quand on a ouvert, c'était... cette citation, la vie a plus d'imagination que nous et c'est vraiment ça, c'est de me dire en fait, la vie a un plan pour toi, tu vois et tu ne le connais pas encore et des fois on se prend la tête un peu pour des trucs et ça se trouve dans deux ans, tu es dans une vie complètement différente aussi,

  • Speaker #1

    tu vois tu fais confiance en l'avenir comment vois-tu l'évolution de tes deux activités dans les années à venir ? déjà il y en a une qui disparaît c'est ça Merci.

  • Speaker #2

    et du coup l'évolution je pense que comme je te disais il y a des choses qui vont se rajouter par rapport à ce que je fais aujourd'hui donc je suis un peu en suspens et j'ai

  • Speaker #1

    envie de laisser un peu reposer tout ça il y aura de la suite dans les idées quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui envisage de changer de voie professionnelle pour suivre une passion parce que tu en parlais justement

  • Speaker #2

    tu as côtoyé beaucoup de conversions,

  • Speaker #1

    de métiers patients. Oui,

  • Speaker #2

    on a vraiment fait partie de personnes comme ça qui ont eu envie de souvent quitter le salariat pour aller vers une activité qui donne plus de sens, etc. Je dirais qu'il faut suivre ses rêves à 10 000 %, mais avec lucidité. Et là, je vois surtout autour de l'univers du yoga, des fois des personnes qui idéalisent beaucoup, qui se disent « Oh là là, mais tout quitter pour devenir prof de yoga » . Je pense que c'est important de se renseigner, de... D'accepter de voir toutes les facettes. Par exemple, si demain, tu veux te lancer, faire des bijoux, ça va être ce que tu adores faire, peut-être créer des bijoux, mais c'est aussi communiquer avec ton entrepreneur, gérer les aléas financiers, toute une palette de compétences. Est-ce que tu les as ? Est-ce que tu es prête à les assumer, à les développer ? Je pense que tout est possible. Mais il faut aussi avoir quand même les pieds sur terre. Parce que j'ai vu des personnes qui ont réussi, j'ai vu aussi des personnes qui très vite se prennent en pleine face un peu la réalité et la désillusion. Et une fois qu'on a tout quitté, c'est un peu dommage. Il y a peut-être des choses à faire. On peut commencer en gardant un pied dans une certaine sécurité, savoir comment on est aussi avec son rapport à l'argent. Enfin, il y a plein de choses. pour démarrer vraiment en se sentant en sécurité. Être en sécurité, c'est propre à chacun. Il n'y a pas de règles.

  • Speaker #1

    Oui, chacun a son sentiment de sécurité. Sur la passion, c'est bien, mais il faudra s'en garder.

  • Speaker #2

    Je pense.

  • Speaker #1

    Quel message souhaites-tu transmettre à ceux ou celles qui cherchent à trouver un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle ? J'ai l'impression que le yoga t'a aussi réaligné un petit peu.

  • Speaker #2

    Alors oui, après je ne sais pas si je serai de bons conseillers.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas l'impression que le professionnel envahit beaucoup la sphère personnelle. Mais ça fait des passions. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Moi, je n'ai jamais eu l'impression trop de travailler. Il y a toujours eu beaucoup de pauvresité entre ma vie perso et ma vie pro. Je fonctionne, et je vois que c'est un peu familial, je fonctionne beaucoup en mode projet. Donc, j'ai souvent eu des projets, soit avec mon compagnon, soit avec mes amis. Même aujourd'hui, Mon gros cercle d'amis, c'est des filles aussi avec qui je travaille. Et puis, ça peut nous arriver d'être en vacances, de parler d'un truc, ça donne une idée, on a envie de créer quelque chose. Et je trouve ça génial, en fait. Donc, je ne me vois pas vraiment compartimentée. Donc, le conseil de l'équilibre, quand même, c'est surtout d'être maman qui me l'a appris. c'est que quand tu es avec ton enfant et que tu es en train de te dire peut-être que je peux arriver à écrire deux mails pendant qu'elle joue, ton enfant il te rappelle que tu n'es pas présent, donc ça ne marche pas. Donc l'équilibre, c'est plus arriver à être vraiment présent au bon moment. Donc c'est ok, je pense, si c'est ton rythme de travailler le soir une fois que tout le monde dort parce que tu travailles bien le soir, que tu as un truc à rendre, que c'est le moment. Donc ça, ça peut être un équilibre. de ramener le travail à la maison parce que quand t'es entrepreneur la liberté c'est un moteur assez fort pour moi et des fois je vais aller bruncher un lundi et c'est ok et puis des fois je vais travailler un dimanche soir et faire des plannings et c'est ok aussi mais d'arriver quand même à être vraiment présent à ce qu'on fait je travaille encore les enfants on l'utilise beaucoup ce qu'on fait et nous rappelle à l'ordre très beau. Généralement,

  • Speaker #1

    ma fille a 6 ans et quand je suis en train de bosser avec elle à côté,

  • Speaker #2

    ça suffit.

  • Speaker #1

    C'est pas le moment. Et elle a raison.

  • Speaker #2

    Je me revois en vacances avec des copains à avoir mon ordi et des fois à m'isoler une heure pour bosser. Avec le recul, je me dis, c'est peut-être un peu dommage. Est-ce que cette heure a vraiment changé quelque chose ou est-ce que c'était parce que quand t'es à ton compte, il y a un peu ce truc de « il faut mériter » . Aïe, tu vois. Déjà, je fais ce que j'aime, je ne vais pas en plus avoir la belle vie.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    je vois ce que tu veux dire. L'équilibre, je pense, ça passe par se connaître et pour savoir vraiment comment tu fonctionnes et de quoi tu as besoin et faire attention à la présence.

  • Speaker #1

    On est arrivé au bout des questions que je t'avais envoyées. Tu fais partie de la team fiches. Tu avais fait les fiches. Oui,

  • Speaker #2

    j'avais un petit peu.

  • Speaker #1

    Je dénonce, moi. Donc, on a quatre questions pour terminer que je ne t'ai pas envoyées. J'attends des réponses au tac au tac. Pas de réflexion, tu dis tout ce qui te passe par la tête. Quelle est ton héroïne dans l'histoire et dans l'histoire avec un grand H sur le principe ?

  • Speaker #2

    Alors, je n'ai pas d'héroïne.

  • Speaker #1

    Une femme peut-être ? De l'histoire qui aura pu te marquer si tu as étudié à l'école ?

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    mais vraiment.

  • Speaker #2

    J'ai beaucoup de mal parce que je peux être autant inspirée par des gens très connus ou par des gens que je viens de rencontrer. J'ai du mal à... Je n'ai jamais été très fanatique ou très... Donc honnêtement, je ne sais pas très bon.

  • Speaker #1

    Pas de problème. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Que dis-tu à tous ceux qui pensent que le yoga est une secte de bobos en leggings ?

  • Speaker #2

    Je n'en parle pas.

  • Speaker #1

    Ça fait partie des choses qui collent à la pratique du yoga.

  • Speaker #0

    As-tu une aspiration culturelle en ce moment à nous partager ? Que ce soit un livre, une expo, un film ?

  • Speaker #1

    Écoute, pour les gens qui ont envie de se questionner un peu autour du yoga, il y a un livre que d'ailleurs j'ai préparé, si tu voulais le voir. Il s'appelle Yoga, une histoire monde. Oui. Je vais le chercher juste pour te donner le titre. Bien sûr, pour le monde. Parce que j'ai une maladie que je ne retiens pas les noms. C'est pareil. Marie-Cocq, Yoga, une histoire monde. Ça reprend un peu l'histoire du yoga moderne et comment il est arrivé chez nous. Donc, ça vient casser… Si on pratique le yoga, ça remet un peu en question, mais ça vient aussi casser certains a priori ou des gens qui peuvent se dire « Moi, je pratique le vrai yoga. » Il y a beaucoup de critiques comme ça. Et donc, oui, je l'ai lu il n'y a pas longtemps. J'ai le thème. ce sera parmi mes prochaines lectures et pour terminer quelle est la chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes alors c'est terrible tu vois le camélon j'ai une playlist en ce moment qui est créée par une amie à moi qui est prof de yoga aussi qui est plein de musique africaine avec beaucoup de rythme en ce moment c'est ça donc voilà donc pas une chanson en particulier mais c'est cette playlist c'est ça

  • Speaker #0

    Merci Marjorie pour tout ce que tu as partagé avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci à toi pour l'exercice. J'aime beaucoup. Merci. À bientôt. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère que tu repars avec de l'inspiration et de nouvelles perspectives pour avancer avec confiance. Si cet épisode t'a plu, pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains. Et surtout, N'hésite pas à laisser un avis plein d'étoiles sur ta plateforme d'écoute KFH. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de faire grandir notre belle communauté. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, toujours aussi décalé et inspirant. A bientôt dans la chef-thème.

Description

Marjorie a longtemps travaillé dans la communication. Elle accompagnait les autres à se rendre visibles, à raconter leur histoire, à faire briller leur projet... Jusqu’au jour où elle a eu besoin d’autre chose. 


Dans cet épisode, elle nous raconte comment elle est passée d’un métier cérébral à une pratique plus corporelle, plus intuitive, plus ancrée. Comment le yoga est entré dans sa vie comme une évidence, sans plan ni business model. Comment elle a fini par créer Le Jardin Secret, un lieu de pratique atypique dans les Pyrénées-Orientales, qui mêle yoga, rencontres et énergie collective. On parle aussi de ce qu’elle a laissé derrière elle : une agence cofondée avec sa sœur, un modèle de réussite bien huilé, mais qui ne vibrait plus.


Elle partage ses doutes, son cheminement intérieur, ses phases de flottement, ses ajustements, ses renoncements aussi. Un épisode tout en nuances, sans storytelling magique, où il est question d’alignement, de liberté, de maternité, de cycles… et de cette phrase qui guide désormais ses pas : « La vie a plus d’imagination que nous. »

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Transcription

  • Speaker #0

    et que tu veux un boost d'énergie positive, c'est parti ! Place à l'épisode du jour, bonne écoute ! Salut et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, je t'emmène à la rencontre de Marjorie. C'est une femme entrepreneur caméléon qui partage son cheminement du monde de la communication à celui du yoga. Donc Marjorie, c'est un esprit curieux, un parcours en zigzag. et une reconversion menée avec justesse sans jamais céder aux injonctions. Ancienne communicante, elle a ouvert un lieu atypique et chaleureux, le Jardin Secret, un studio de yoga à Kabestani dans les Pyrénées-Orientales. Ensemble, nous avons parlé de choix professionnels, d'équilibre personnel, de maternité, de doute et de cette capacité à se réinventer quand plus rien ne colle dans notre vie. Si toi aussi tu te poses des questions sur le changement de vie, reste avec nous, cet épisode est pour toi. La Cheftaine, le podcast, nouvel épisode, c'est parti !

  • Speaker #1

    Bonjour Marjorie !

  • Speaker #2

    Coucou !

  • Speaker #1

    Coup de timide ! Je suis ravie de t'accueillir dans La Cheftaine, le podcast. Ça fait un moment qu'on décide de se caler ce soir-là.

  • Speaker #2

    Oui, j'ai cru qu'on n'allait pas y arriver.

  • Speaker #1

    Mais on y est arrivés, la troisième fois fut la bonne. C'est ça. Donc Marjorie, toi et moi on se connaît un petit peu grâce au cercle des coopéreuses, notre cher Alexandra. Moi, je t'ai découvert sous la houlette du yoga, mais il y a une autre vie derrière le yoga. Et voilà, ça m'a interpellée, ça me questionnait et j'avais envie d'échanger avec toi vis-à-vis de tout ça.

  • Speaker #2

    Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Donc, avant de démarrer, présente-toi Marjorie, dis-nous qui tu es, d'où tu viens et ce que tu fais dans la vie.

  • Speaker #2

    Alors, cette question, ce n'est pas facile parce que je n'aime pas trop coller des étiquettes. Déjà, j'essaie de ne pas m'en coller. Et tu sais, en yoga, on parle beaucoup de l'être. plutôt que du faire. Et souvent, quand on nous dit qui tu es, on est tenté de dire je prouve de yoga ou en fait de se définir par ce qu'on fait. Donc, qui je suis ? Je crois qu'il faut une vie pour répondre à ces questions. Surtout qu'on va en parler au fil de la conversation, mais il y a pas mal de choses qui ont changé dans ma vie ces trois dernières années, les trois dernières années. Donc, je suis un peu en crise identitaire.

  • Speaker #1

    Tu sais de qui je suis ?

  • Speaker #2

    et d'essayer de déconstruire pas mal de choses. Je dirais que je suis multiple. Je peux être à l'aise dans plein de situations différentes. Je fais comme si ça adapte assez facilement. Un peu caméléon parfois, ce qui n'aide pas à se définir du coup.

  • Speaker #1

    Forcément, oui.

  • Speaker #2

    Et je suis maman depuis un peu plus de quatre ans d'une petite Louise. Voilà pour à peu près qui je suis, très condensée.

  • Speaker #1

    L'audience ne le verra pas puisqu'on t'a fait attaquer par le chat.

  • Speaker #2

    Nous avons un guide qui aime bien savoir qui c'est qui est là. Voilà,

  • Speaker #1

    donc qui je suis, le chat, viens, viens. Donc, de ce que j'en sais, tu as commencé ta carrière dans la communication. Oui. Et puis, les choses ont évolué. Mais est-ce que tu pourrais peut-être nous revenir sur ta formation initiale ? On revient sur le faire, finalement. Oui,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Allez, dis-nous un petit peu plus sur ton parcours.

  • Speaker #2

    Donc, moi, j'ai fait un parcours. assez général j'étais une bonne élève et j'ai jamais trop su ce que je voulais faire donc je suis toujours allé là où c'était plus ouvert j'ai fait première s terminale s bac on est jeune de connaître pas le s oui oui on va dire je pense que c'est ce qui donnait le l'accès aux plus de choix et puis vraiment je me souviens que au moment il fallait des dires qu'est ce qu'on allait faire on est tout super ça moi je n'avais pas trop d'idées J'étais un petit peu attirée par l'ergothérapie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Voilà. Et en même temps, j'étais attirée par la communication parce que je me disais, en fait, avec la com, ça peut me donner des ouvertures sur à peu près toutes les activités. Ça m'évitait de devoir faire un choix vraiment tranché.

  • Speaker #1

    Donc, technique de l'entonnoir. Tout à fait.

  • Speaker #2

    Et la sensation aussi qu'avec la com, je pouvais voyager, j'avais envie de voyager. Je me disais, ergothérapeute, je ne pourrais pas voyager. Bon, ce qui est faux. Mais bon, voilà. C'était ma vision du moment. Et donc, c'est comme ça que je suis partie en études de communication.

  • Speaker #1

    Et qui a été ta vie pendant ?

  • Speaker #2

    Pendant pas mal d'années, plus de dix ans, même plus. Je ne les avais pas trop vite. On prépare l'interview, je faisais le compte depuis quand je suis prof de yoga, le temps passerait vite. Donc voilà comment j'ai démarré dans la communication et ça a bien répondu à l'idée que je m'en faisais de pouvoir avoir accès à plein de milieux différents, plein d'activités, c'est vraiment comme ça que... que j'ai pu vivre cette activité. En fait, moi, très vite, je me suis mis à mon compte. Et j'adore rentrer dans l'univers de la personne que j'accompagne, le côté caméléon qui est du coup dans ce milieu. Et donc, je travaillais comme paysagiste. C'est comme si moi, j'étais devenue paysagiste avec une créatrice, la même chose. Et comme ça, de pouvoir toucher à plein d'activités différentes, ça a été très enrichissant pour moi.

  • Speaker #1

    et donc du coup tu as monté ta boîte dans la communication ça t'a occupé plus d'une décennie et qu'est-ce qui s'est passé ? le yoga est arrivé ?

  • Speaker #2

    le yoga est arrivé quand même assez tôt donc là je faisais les comptes tout à l'heure j'ai découvert le yoga en 2014 d'accord il y a plus de 10 ans il y a plus de 10 ans 2013 même pardon et Et... C'est un peu cliché, mais ça a été vraiment une révélation. J'ai fait un cours ici à Perpignan et la prof partait en formation pour un mois. Donc, en fait, il n'y avait pas d'autres cours à venir tout de suite. Mais je me souviens que j'allais sur YouTube, je faisais des trucs chez moi, un peu n'importe quoi. Mais j'avais vraiment accroché avec la pratique. C'était une période quand j'ai démarré où je venais de revenir, on avait déménagé, je venais revenir sur Perpignan. pas super bien dans mes baskets. Et je me souviens que j'avais une... On était pas mal sur Facebook à l'époque. Et je voyais une amie de l'école, donc de la fac, avec qui j'étais un peu restée en contact, qui allait à des cours de yoga. Je m'étais dit, tiens, je vais peut-être pouvoir renouer contact. Je manquais un peu le lien social. Je travaillais chez moi. Je l'avais écrit à cette fille et je lui ai dit, tiens, je vois que tu fais du yoga, on pourrait y aller ensemble. Et ce qui est rigolo, c'est qu'on ne s'est jamais revues avec cette fille. Elle n'est pas venue au cours où on devait aller ensemble. Et voilà, la vie a fait que. Mais moi, comme ça,

  • Speaker #1

    j'ai fait le yoga. C'est assez ironique,

  • Speaker #2

    effectivement.

  • Speaker #1

    Et cette pratique du yoga a vraiment influencé ton cheminement personnel, professionnel ?

  • Speaker #2

    Oui, parce qu'assez vite, en fait, je me suis formée et j'ai commencé à enseigner.

  • Speaker #1

    Ah, ça a été vraiment…

  • Speaker #2

    Ça a été très rapide. En fait, j'étais dans un studio qui s'appelait Moving Yoga, qui venait de se créer. Et donc, Auréline, qui était la créatrice et la prof, qui au début donnait, elle, tous les cours, très vite, en fait, elle s'est sentie un peu submergée parce qu'il y avait beaucoup d'heures de cours. Moi, j'étais très impliquée avec eux parce que comme j'étais dans la com, une fois qu'on s'est connues, je les avais aidées à faire… Enfin, j'avais fait le site Internet. Voilà, je les accompagnais. Comme Eléon. J'étais rentrée dans le yoga. Et donc, j'ai pratiqué très régulièrement. Et assez vite, elle m'a dit, allez, tu ne veux pas te former. Comme ça, tu pourras donner quelques cours. Et ça a commencé comme ça. Donc, ça a été assez rapide. Je pense que dans les deux ans après avoir commencé le yoga, je me suis formée avec elle. Et j'ai commencé à remplacer de temps en temps. Et puis après, ça a été assez vite à avoir un planning. quasiment moitié-moitié entre être prof de yoga dans cette structure et avoir l'agence de com. Ok. Voilà, donc j'avais pas d'enfant à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça aide effectivement.

  • Speaker #2

    J'ai 9 heures de cours par semaine et j'avais après mes journées à plein temps sur la communication. C'était assez sportif. Oui,

  • Speaker #1

    c'est à dire, exactement. Et donc aujourd'hui, tu as créé le jardin secret, le studio de yoga. à Bastagny, à côté de Perpignan. Tu peux nous raconter un petit peu la genèse de ce projet ? Comment tu es arrivée à « je donne des cours en dilettante pour filer un coup de mer, je crée mon studio yoga » . Enfin, même plus que mon studio, c'est une maison de maître, il y a plein de choses dedans. Dis-nous un petit peu plus.

  • Speaker #2

    Je dirais que c'est vraiment la vie qui a été le cheminement. Parce que toutes ces années où j'étais... Après, j'étais de plus en plus impliquée dans le moving yoga, je faisais de l'accueil. Mais je ne me disais pas, oh là là, j'aimerais bien moi aussi avoir mon studio.

  • Speaker #1

    Tu ne te projetais pas du tout là-dedans ?

  • Speaker #2

    J'aimais être là, mais en fait, ce n'était pas dans mes plans du tout. Et puis, il y a eu le Covid. J'ai été maman. Je pense que ça a aussi joué. Et surtout, Moving Yoga a fermé. Oui. Et donc, c'est venu un peu comme ça de me dire, bon, qu'est-ce qu'on va faire ? Mettez une équipe de profs. Où est-ce qu'on va enseigner ? Enfin, il y avait un petit peu un monde quand même qui s'est écroulé. Et ça s'est présenté comme ça, de se dire avec mon compagnon de l'époque. que pourquoi pas recréer un lieu. Sauf que je ne voulais pas juste une salle où donner des cours de yoga. Je voulais qu'il y ait mon activité de l'agence de com qui soit intégrée. Donc, je voulais qu'il y ait des espaces. Je voulais qu'il y ait de la vie, un peu comme la vie qu'on avait commencé à créer avec l'agence, donc mon agence divergente de communication, où il y avait du monde qui venait, Alexandra Descropures qui travaillait depuis un bureau de chez nous. J'avais envie de recréer ça. Avec du yoga. Ok. Et puis, surtout, on a trouvé la maison. Et en fait, c'est la maison qui a fait le projet tel qu'il est. Oui, bien sûr. Ce n'était pas le projet qui était écrit. Et puis, il nous faut un bien comme ça, avec tant d'espace, etc. C'était vraiment de trouver ce lieu. Ça a construit derrière l'idée d'avoir des thérapeutes, des locataires. Il y avait une cuisine dispo, donc il y avait un prêteur. C'est vraiment le lieu tel qu'il était quand on l'a trouvé, qui a organisé le projet.

  • Speaker #1

    Je dis pour l'audience parce que du coup, on est en audio. Alors, je vous invite à aller regarder le site internet du Jardin Soxia et des Photos. Mais c'est une maison de maître. Oui,

  • Speaker #2

    c'est une habitation.

  • Speaker #1

    C'est très végétalisé tout autour. Et pourtant, on a une zone commerciale et industrielle à 350 mètres. Oui,

  • Speaker #2

    on est dans la zone.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un lieu totalement atypique. J'invite les uns et les autres à aller voir. Et comment tu as réussi à concilier tes deux activités, finalement, la communication, avec diverses communications ? Alors,

  • Speaker #2

    je n'ai pas réussi. Ah,

  • Speaker #1

    d'accord. Tu te lèves la nuit pour... Ok.

  • Speaker #2

    Non, j'ai... Donc, j'ai commencé...

  • Speaker #1

    Tu n'as pas arrêté l'une pour faire l'autre. Vraiment, les deux mondes coexistent aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Les deux mondes ont coexisté. On a ouvert le jardin secret, on a installé les bureaux de divergentes. dans le jardin secret parce que c'était quand même plus facile d'être vraiment sur place. Mes bureaux, sinon, étaient ici, en dessous.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et donc, j'ai commencé comme ça. Sauf qu'assez rapidement, ça faisait quand même vraiment des journées très chargées. Surtout, ma fille, elle avait un an et demi.

  • Speaker #1

    Eh oui, je calcule. Oui, oui. C'est ça. T'as accouché, t'as fait le jardin secret. Oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est sportif. et surtout Surtout, je pense que j'avais fait un peu le tour de mon activité dans la com, telle qu'elle était construite en tout cas. Et donc, j'ai essayé de m'organiser, j'ai essayé des trucs. Et puis, assez vite, je me suis retrouvée derrière mon ordi où je n'avais plus envie. Donc, c'était très dur d'être créative quand tu n'as pas envie. Absolument. J'étais un peu en retard, les gens sont moins contents, tu n'es pas content de toi, tu vas entrer dans un truc. Et j'ai fini par me dire, en fait, il est temps. de passer à autre chose. Ça n'a pas été facile parce qu'entre-temps, j'avais commencé la com seule et ma sœur m'a rejoint. On était associés. On l'est encore. C'est en cours. Donc, il y avait tout ça aussi de se dire, est-ce que vraiment, c'est difficile de mettre fin à quelque chose. Donc, aujourd'hui, je ne travaille plus pour Divergente. Des fois, je vais gérer des petits trucs, des petits bugs. D'accord. Ma sœur... Des asculos, voilà, c'est ça. Ou des clients d'ici. Ça peut m'arriver de faire un logo. Je suis en train de faire le logo des coopéreuses, par exemple. Mais voilà, c'est vraiment très anecdotique, on va dire. Mais je sais que je vais revenir d'une... En fait, là, j'essaye de créer de l'espace, de me concentrer aussi sur l'activité du jardin secret, de développer, de mettre en place des choses au-delà du studio yoga. J'essaye de faire un peu de vide, de ne pas le remplir tout de suite. Mais je sais qu'il va y avoir un moment où là déjà, tu vois, je suis dans ma zone de confort dans tout ce qui se passe au Jourdain secret, de gérer les plannings, de réaliser des trucs. J'adore mes journées, comment ça se ressemblait. Moi, j'aime bien que les choses, elles changent. Et donc, j'adore aussi tout ce qui est la transmission, l'accompagnement, l'entrepreneuriat. C'est ça qui me plaisait le plus dans la com, tu vois, cette partie.

  • Speaker #1

    accompagner les entités.

  • Speaker #2

    Ouais. Et du coup, je pense que je vais revenir d'une certaine façon avec quelque chose. Mais, tu vois, je me laisse vraiment le temps de maturer un petit peu là-dedans. Ouais.

  • Speaker #1

    OK. quelle compétence par ton expérience en communication t'en étais le plus utile dans la création et la gestion de ton studio de yoga ?

  • Speaker #2

    alors honnêtement toutes parce que la com c'est très formateur justement ce côté avoir accès à plein de domaines différents, de devoir t'adapter de devoir changer d'angle de vue si on fait une parenthèse

  • Speaker #1

    tu le définis comment ? Parce que ça fait très guéguenu quand on en parle. Oui, oui. La image, je sais quoi, c'est 99 francs avec la gang d'agrégés.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Il y a plein de façons de faire de la com. Oui. Nous, on est une petite agence. On travaillait… Enfin, Cynthia, elle continue, pour le coup, nos divergentes continuent avec elle. La clientèle, c'est plutôt des petites entreprises, beaucoup de reconversion, donc beaucoup de métiers passions métiers patients qu'on accompagne sur comment se faire croire. connaître, pouvoir transposer dans une image un logo, une charte graphique, un site internet, les réseaux sociaux, qui on est, les valeurs qu'on veut transmettre, essayer d'attirer sa clientèle, qui est ma clientèle. D'accord. Moi, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est bien de le préciser.

  • Speaker #2

    Donc, toutes les compétences ont été requises largement. Commencer par faire un beau dossier pour la banque.

  • Speaker #1

    Oui, commencer par là, effectivement.

  • Speaker #2

    Le dossier visuel.

  • Speaker #1

    Communiquer auprès de la banque.

  • Speaker #2

    Au jour le jour, la communication de Gérardin Secret me prend beaucoup de temps. Et j'adore, je me régale parce que j'ai fait la com pour les autres pendant tant d'années. Il a fait la com pour toi. Il a fait la com pour soi. Ce n'est pas le plus facile, mais c'est chouette aussi.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, le regard est presque…

  • Speaker #2

    C'est un peu biaisé. C'est comme quand tu es médecin, tu ne peux pas te soigner toi-même.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, j'imagine que tu prends tout à cœur.

  • Speaker #2

    Après, je prenais déjà à cœur. J'étais toujours très impliquée avec les clients. Mais non, c'est chouette. C'est vraiment chouette.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #2

    toutes les compétences sont bien mises à contribution.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que le yoga est perçu comme une pratique très personnelle. Comment tu as adapté cette discipline pour en faire une activité professionnelle, accessible à un public un petit peu plus large, finalement ?

  • Speaker #2

    Oui. Alors, il y a quand même eu un... On a un peu... Comment dire ? Il y a un travail qui a été fait déjà. C'est-à-dire que le yoga tel qu'on le pratique aujourd'hui, nous, les Occidentaux, c'est un yoga moderne. Ça s'est très démocratisé aussi. Et finalement, ce yoga, il a été amené chez nous par l'Inde. par les indiens pour un petit peu moderniser aussi leur image, pour diffuser la culture. Et donc, eux, ils ont amené un yoga déjà modernisé. C'est pas moi qui ai fait tout le job. Et c'est une pratique qui est très personnelle, mais le groupe, il permet déjà de se donner rendez-vous, de tenir ses rendez-vous. C'est-à-dire que pour plein de gens, c'est plus facile de s'inscrire dans un lieu que de se dire « je vais dérouler mon tapis chez moi » . Je vais faire une pratique vraiment seule. Oui,

  • Speaker #1

    ce que je ne fais pas. J'avais pris un tour sur Internet, je fais deux cours.

  • Speaker #2

    Après, il y a des gens qui arrivent à pratiquer en ligne, mais là aussi, ils aiment bien des fois venir en structure, avoir un prof qui peut te corriger, et avoir l'énergie d'un groupe aussi. En fait, c'est hyper porteur. Et moi, je trouve qu'il y a un effet de mode du yoga, c'est sûr. mais je pense que les gens sont un peu en quête de sens aussi. Tu vois, des fois, je me dis, avant d'aller à l'église, mais de rien, c'était aussi une forme de recueillement, de méditation. Bien sûr. Pour venir à l'intérieur de soi, etc. Bon, on n'a plus trop à l'église aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On y est moins à moins.

  • Speaker #2

    C'est bien ou pas bien ?

  • Speaker #1

    Non, peut-être pas. Ce n'est pas le sujet,

  • Speaker #2

    exactement. Mais je pense que le yoga, quelque part, amène ça à beaucoup de gens.

  • Speaker #1

    Et comment tu définirais justement le yoga ? Est-ce que c'est une pratique sportive,

  • Speaker #2

    une discipline,

  • Speaker #1

    quoi ?

  • Speaker #2

    J'aime pas trop dire que c'est une pratique sportive parce que... Déjà, il y a plein de pratiques, dont certaines qui sont pas du tout sportives. Il y a des pratiques très douces où il n'y a aucun engagement musculaire. Il y a des pratiques où tu restes allongée toute une séance. Donc, pour moi, c'est un retour à soi. C'est une pause, en fait. On est dans des vies tellement agitées, actives, que ça vient faire... Je vois pour beaucoup de gens, c'est une respiration. Tu vois ? Après... La réalité, c'est que beaucoup de monde vient aussi pour le côté sportif, pour le côté physique, pour se muscler. Et je trouve que c'est bien aussi. Il y a beaucoup de critiques de ça, de faire du yoga, de ne pas faire du sport. En fait, si tu viens avec l'idée de te muscler... C'est déjà très bien de venir quand même.

  • Speaker #1

    Moi, j'avais cette idée-là. Pour moi, ça fait juste de la détente et je suis partie à une combatture.

  • Speaker #2

    Il y a les acquis aussi de « Oh là là, c'est trop calme, c'est pas pour moi. » Et puis après, on se rend compte que ça peut être très physique. C'est ça. Mais souvent, on découvre quelque chose d'autre au-delà de la première motivation. Toutes les motivations sont légitimes.

  • Speaker #1

    C'est principal et d'y venir.

  • Speaker #2

    Oui, je pense.

  • Speaker #1

    Quel défi as-tu rencontré en lançant le Jardin Secret ? Et comment les as-tu surmontées ? On parlait de la banque, j'imagine que c'était une sacrée défi.

  • Speaker #2

    Ça a été une sacrée défi. Ça a été long parce qu'en fait, entre le moment où on a eu l'idée et avoir les clés de la maison, ça a pris plus d'un an. Donc, ça a demandé beaucoup de patience, beaucoup d'ascenseur émotionnel, de « on va y arriver, on ne va pas y arriver » , beaucoup de lâcher prise. Moi, j'ai des périodes où je me disais vraiment… Et c'est marrant, c'est… tout ce projet, ça s'est passé comme ça. Alors peut-être parce que je le vois avec le recul, mais de me laisser un peu porter, de me dire, en fait, comme ce n'était pas un truc que j'avais nourri trop en amont, j'avais plein de moments où je me disais, en fait, je ne vais pas m'acharner. Si on ne doit pas le faire, on ne le fera pas. J'étais vraiment à cet optique-là. Et même des fois, de me dire, si ça ne se fait pas, je vais pouvoir faire ça, ça, ça, ça va être cool aussi. Et puis d'avoir quand même très envie que ça marche. Donc beaucoup d'aller-retour, beaucoup de... Oui, émotionnellement, ça a été assez intense, assez long. Donc, ça a demandé pas mal de patience. Je dirais que le gros défi, c'était ça. C'était de pouvoir s'en remettre un petit peu à... En fait, si ça doit se faire, ça va se faire. Donc, quand même être actif, faire les démarches qu'il faut. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Pas forcer le destesse. Et en même temps,

  • Speaker #2

    avoir cette capacité à lâcher, à se dire... On ne va pas faire d'acharnement thérapeutique pour aller au bout du projet. et parce que du coup

  • Speaker #1

    un an pour avoir les clés, mais j'imagine qu'après, derrière, il y a eu tout un plan de travaux.

  • Speaker #2

    On a fait un effet de travaux. La maison n'était pas dans ce projet. En fait, c'est une maison qui paraît plus ancienne que son âge. C'est-à-dire qu'elle date des années 90.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Le style paraît plus ancien. Donc, des fois, les gens ont l'impression qu'on a fait une rénovation de fou, alors qu'elle était en super état. On a quand même fait deux mois de travaux. Comme on a eu les clés en juillet, l'objectif, c'est d'ouvrir en septembre, de faire vraiment une rentrée. Et donc, il fallait... surtout en sous-sol. aménager, c'était tout brut. Faire des vestiaires, créer la seconde salle de yoga, faire un peu de peinture. Oui,

  • Speaker #1

    ce n'était pas de grosse ampleur.

  • Speaker #2

    Non, ce n'était pas de grosse ampleur.

  • Speaker #1

    Et ça fait combien de temps maintenant ? C'est la troisième ta fille à Mani ?

  • Speaker #2

    Ça fait trois ans, ça va faire trois ans. Ça y est,

  • Speaker #1

    tu as bien trois ans.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est génial. Est-ce que tu peux nous parler d'un moment marquant ou d'une leçon importante que tu as apprise depuis que tu as entamé cette nouvelle aventure ?

  • Speaker #2

    Alors... Je... c'est plus une leçon. Tu vois, si je reprends là où j'en étais, il y a 3-4 ans, finalement, c'est assez récent. Les plans que j'avais pour ma vie future, ce que j'imaginais dérouler, c'était vraiment très loin de ce que je vis aujourd'hui, de ce qu'est mon quotidien. Et il y a un truc qui m'est venu, quand on a ouvert, c'était... cette citation, la vie a plus d'imagination que nous et c'est vraiment ça, c'est de me dire en fait, la vie a un plan pour toi, tu vois et tu ne le connais pas encore et des fois on se prend la tête un peu pour des trucs et ça se trouve dans deux ans, tu es dans une vie complètement différente aussi,

  • Speaker #1

    tu vois tu fais confiance en l'avenir comment vois-tu l'évolution de tes deux activités dans les années à venir ? déjà il y en a une qui disparaît c'est ça Merci.

  • Speaker #2

    et du coup l'évolution je pense que comme je te disais il y a des choses qui vont se rajouter par rapport à ce que je fais aujourd'hui donc je suis un peu en suspens et j'ai

  • Speaker #1

    envie de laisser un peu reposer tout ça il y aura de la suite dans les idées quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui envisage de changer de voie professionnelle pour suivre une passion parce que tu en parlais justement

  • Speaker #2

    tu as côtoyé beaucoup de conversions,

  • Speaker #1

    de métiers patients. Oui,

  • Speaker #2

    on a vraiment fait partie de personnes comme ça qui ont eu envie de souvent quitter le salariat pour aller vers une activité qui donne plus de sens, etc. Je dirais qu'il faut suivre ses rêves à 10 000 %, mais avec lucidité. Et là, je vois surtout autour de l'univers du yoga, des fois des personnes qui idéalisent beaucoup, qui se disent « Oh là là, mais tout quitter pour devenir prof de yoga » . Je pense que c'est important de se renseigner, de... D'accepter de voir toutes les facettes. Par exemple, si demain, tu veux te lancer, faire des bijoux, ça va être ce que tu adores faire, peut-être créer des bijoux, mais c'est aussi communiquer avec ton entrepreneur, gérer les aléas financiers, toute une palette de compétences. Est-ce que tu les as ? Est-ce que tu es prête à les assumer, à les développer ? Je pense que tout est possible. Mais il faut aussi avoir quand même les pieds sur terre. Parce que j'ai vu des personnes qui ont réussi, j'ai vu aussi des personnes qui très vite se prennent en pleine face un peu la réalité et la désillusion. Et une fois qu'on a tout quitté, c'est un peu dommage. Il y a peut-être des choses à faire. On peut commencer en gardant un pied dans une certaine sécurité, savoir comment on est aussi avec son rapport à l'argent. Enfin, il y a plein de choses. pour démarrer vraiment en se sentant en sécurité. Être en sécurité, c'est propre à chacun. Il n'y a pas de règles.

  • Speaker #1

    Oui, chacun a son sentiment de sécurité. Sur la passion, c'est bien, mais il faudra s'en garder.

  • Speaker #2

    Je pense.

  • Speaker #1

    Quel message souhaites-tu transmettre à ceux ou celles qui cherchent à trouver un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle ? J'ai l'impression que le yoga t'a aussi réaligné un petit peu.

  • Speaker #2

    Alors oui, après je ne sais pas si je serai de bons conseillers.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas l'impression que le professionnel envahit beaucoup la sphère personnelle. Mais ça fait des passions. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Moi, je n'ai jamais eu l'impression trop de travailler. Il y a toujours eu beaucoup de pauvresité entre ma vie perso et ma vie pro. Je fonctionne, et je vois que c'est un peu familial, je fonctionne beaucoup en mode projet. Donc, j'ai souvent eu des projets, soit avec mon compagnon, soit avec mes amis. Même aujourd'hui, Mon gros cercle d'amis, c'est des filles aussi avec qui je travaille. Et puis, ça peut nous arriver d'être en vacances, de parler d'un truc, ça donne une idée, on a envie de créer quelque chose. Et je trouve ça génial, en fait. Donc, je ne me vois pas vraiment compartimentée. Donc, le conseil de l'équilibre, quand même, c'est surtout d'être maman qui me l'a appris. c'est que quand tu es avec ton enfant et que tu es en train de te dire peut-être que je peux arriver à écrire deux mails pendant qu'elle joue, ton enfant il te rappelle que tu n'es pas présent, donc ça ne marche pas. Donc l'équilibre, c'est plus arriver à être vraiment présent au bon moment. Donc c'est ok, je pense, si c'est ton rythme de travailler le soir une fois que tout le monde dort parce que tu travailles bien le soir, que tu as un truc à rendre, que c'est le moment. Donc ça, ça peut être un équilibre. de ramener le travail à la maison parce que quand t'es entrepreneur la liberté c'est un moteur assez fort pour moi et des fois je vais aller bruncher un lundi et c'est ok et puis des fois je vais travailler un dimanche soir et faire des plannings et c'est ok aussi mais d'arriver quand même à être vraiment présent à ce qu'on fait je travaille encore les enfants on l'utilise beaucoup ce qu'on fait et nous rappelle à l'ordre très beau. Généralement,

  • Speaker #1

    ma fille a 6 ans et quand je suis en train de bosser avec elle à côté,

  • Speaker #2

    ça suffit.

  • Speaker #1

    C'est pas le moment. Et elle a raison.

  • Speaker #2

    Je me revois en vacances avec des copains à avoir mon ordi et des fois à m'isoler une heure pour bosser. Avec le recul, je me dis, c'est peut-être un peu dommage. Est-ce que cette heure a vraiment changé quelque chose ou est-ce que c'était parce que quand t'es à ton compte, il y a un peu ce truc de « il faut mériter » . Aïe, tu vois. Déjà, je fais ce que j'aime, je ne vais pas en plus avoir la belle vie.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    je vois ce que tu veux dire. L'équilibre, je pense, ça passe par se connaître et pour savoir vraiment comment tu fonctionnes et de quoi tu as besoin et faire attention à la présence.

  • Speaker #1

    On est arrivé au bout des questions que je t'avais envoyées. Tu fais partie de la team fiches. Tu avais fait les fiches. Oui,

  • Speaker #2

    j'avais un petit peu.

  • Speaker #1

    Je dénonce, moi. Donc, on a quatre questions pour terminer que je ne t'ai pas envoyées. J'attends des réponses au tac au tac. Pas de réflexion, tu dis tout ce qui te passe par la tête. Quelle est ton héroïne dans l'histoire et dans l'histoire avec un grand H sur le principe ?

  • Speaker #2

    Alors, je n'ai pas d'héroïne.

  • Speaker #1

    Une femme peut-être ? De l'histoire qui aura pu te marquer si tu as étudié à l'école ?

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    mais vraiment.

  • Speaker #2

    J'ai beaucoup de mal parce que je peux être autant inspirée par des gens très connus ou par des gens que je viens de rencontrer. J'ai du mal à... Je n'ai jamais été très fanatique ou très... Donc honnêtement, je ne sais pas très bon.

  • Speaker #1

    Pas de problème. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Que dis-tu à tous ceux qui pensent que le yoga est une secte de bobos en leggings ?

  • Speaker #2

    Je n'en parle pas.

  • Speaker #1

    Ça fait partie des choses qui collent à la pratique du yoga.

  • Speaker #0

    As-tu une aspiration culturelle en ce moment à nous partager ? Que ce soit un livre, une expo, un film ?

  • Speaker #1

    Écoute, pour les gens qui ont envie de se questionner un peu autour du yoga, il y a un livre que d'ailleurs j'ai préparé, si tu voulais le voir. Il s'appelle Yoga, une histoire monde. Oui. Je vais le chercher juste pour te donner le titre. Bien sûr, pour le monde. Parce que j'ai une maladie que je ne retiens pas les noms. C'est pareil. Marie-Cocq, Yoga, une histoire monde. Ça reprend un peu l'histoire du yoga moderne et comment il est arrivé chez nous. Donc, ça vient casser… Si on pratique le yoga, ça remet un peu en question, mais ça vient aussi casser certains a priori ou des gens qui peuvent se dire « Moi, je pratique le vrai yoga. » Il y a beaucoup de critiques comme ça. Et donc, oui, je l'ai lu il n'y a pas longtemps. J'ai le thème. ce sera parmi mes prochaines lectures et pour terminer quelle est la chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes alors c'est terrible tu vois le camélon j'ai une playlist en ce moment qui est créée par une amie à moi qui est prof de yoga aussi qui est plein de musique africaine avec beaucoup de rythme en ce moment c'est ça donc voilà donc pas une chanson en particulier mais c'est cette playlist c'est ça

  • Speaker #0

    Merci Marjorie pour tout ce que tu as partagé avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci à toi pour l'exercice. J'aime beaucoup. Merci. À bientôt. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère que tu repars avec de l'inspiration et de nouvelles perspectives pour avancer avec confiance. Si cet épisode t'a plu, pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains. Et surtout, N'hésite pas à laisser un avis plein d'étoiles sur ta plateforme d'écoute KFH. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de faire grandir notre belle communauté. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, toujours aussi décalé et inspirant. A bientôt dans la chef-thème.

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Description

Marjorie a longtemps travaillé dans la communication. Elle accompagnait les autres à se rendre visibles, à raconter leur histoire, à faire briller leur projet... Jusqu’au jour où elle a eu besoin d’autre chose. 


Dans cet épisode, elle nous raconte comment elle est passée d’un métier cérébral à une pratique plus corporelle, plus intuitive, plus ancrée. Comment le yoga est entré dans sa vie comme une évidence, sans plan ni business model. Comment elle a fini par créer Le Jardin Secret, un lieu de pratique atypique dans les Pyrénées-Orientales, qui mêle yoga, rencontres et énergie collective. On parle aussi de ce qu’elle a laissé derrière elle : une agence cofondée avec sa sœur, un modèle de réussite bien huilé, mais qui ne vibrait plus.


Elle partage ses doutes, son cheminement intérieur, ses phases de flottement, ses ajustements, ses renoncements aussi. Un épisode tout en nuances, sans storytelling magique, où il est question d’alignement, de liberté, de maternité, de cycles… et de cette phrase qui guide désormais ses pas : « La vie a plus d’imagination que nous. »

_________________________________________

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🤗 Pssst... Tu veux en savoir plus sur mon premier roman ? C'est à lire par ici et à écouter par là 😉


📻 La Cheftaine, le podcast, un nouvel épisode disponible un mardi sur deux 🗓️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et que tu veux un boost d'énergie positive, c'est parti ! Place à l'épisode du jour, bonne écoute ! Salut et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, je t'emmène à la rencontre de Marjorie. C'est une femme entrepreneur caméléon qui partage son cheminement du monde de la communication à celui du yoga. Donc Marjorie, c'est un esprit curieux, un parcours en zigzag. et une reconversion menée avec justesse sans jamais céder aux injonctions. Ancienne communicante, elle a ouvert un lieu atypique et chaleureux, le Jardin Secret, un studio de yoga à Kabestani dans les Pyrénées-Orientales. Ensemble, nous avons parlé de choix professionnels, d'équilibre personnel, de maternité, de doute et de cette capacité à se réinventer quand plus rien ne colle dans notre vie. Si toi aussi tu te poses des questions sur le changement de vie, reste avec nous, cet épisode est pour toi. La Cheftaine, le podcast, nouvel épisode, c'est parti !

  • Speaker #1

    Bonjour Marjorie !

  • Speaker #2

    Coucou !

  • Speaker #1

    Coup de timide ! Je suis ravie de t'accueillir dans La Cheftaine, le podcast. Ça fait un moment qu'on décide de se caler ce soir-là.

  • Speaker #2

    Oui, j'ai cru qu'on n'allait pas y arriver.

  • Speaker #1

    Mais on y est arrivés, la troisième fois fut la bonne. C'est ça. Donc Marjorie, toi et moi on se connaît un petit peu grâce au cercle des coopéreuses, notre cher Alexandra. Moi, je t'ai découvert sous la houlette du yoga, mais il y a une autre vie derrière le yoga. Et voilà, ça m'a interpellée, ça me questionnait et j'avais envie d'échanger avec toi vis-à-vis de tout ça.

  • Speaker #2

    Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Donc, avant de démarrer, présente-toi Marjorie, dis-nous qui tu es, d'où tu viens et ce que tu fais dans la vie.

  • Speaker #2

    Alors, cette question, ce n'est pas facile parce que je n'aime pas trop coller des étiquettes. Déjà, j'essaie de ne pas m'en coller. Et tu sais, en yoga, on parle beaucoup de l'être. plutôt que du faire. Et souvent, quand on nous dit qui tu es, on est tenté de dire je prouve de yoga ou en fait de se définir par ce qu'on fait. Donc, qui je suis ? Je crois qu'il faut une vie pour répondre à ces questions. Surtout qu'on va en parler au fil de la conversation, mais il y a pas mal de choses qui ont changé dans ma vie ces trois dernières années, les trois dernières années. Donc, je suis un peu en crise identitaire.

  • Speaker #1

    Tu sais de qui je suis ?

  • Speaker #2

    et d'essayer de déconstruire pas mal de choses. Je dirais que je suis multiple. Je peux être à l'aise dans plein de situations différentes. Je fais comme si ça adapte assez facilement. Un peu caméléon parfois, ce qui n'aide pas à se définir du coup.

  • Speaker #1

    Forcément, oui.

  • Speaker #2

    Et je suis maman depuis un peu plus de quatre ans d'une petite Louise. Voilà pour à peu près qui je suis, très condensée.

  • Speaker #1

    L'audience ne le verra pas puisqu'on t'a fait attaquer par le chat.

  • Speaker #2

    Nous avons un guide qui aime bien savoir qui c'est qui est là. Voilà,

  • Speaker #1

    donc qui je suis, le chat, viens, viens. Donc, de ce que j'en sais, tu as commencé ta carrière dans la communication. Oui. Et puis, les choses ont évolué. Mais est-ce que tu pourrais peut-être nous revenir sur ta formation initiale ? On revient sur le faire, finalement. Oui,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Allez, dis-nous un petit peu plus sur ton parcours.

  • Speaker #2

    Donc, moi, j'ai fait un parcours. assez général j'étais une bonne élève et j'ai jamais trop su ce que je voulais faire donc je suis toujours allé là où c'était plus ouvert j'ai fait première s terminale s bac on est jeune de connaître pas le s oui oui on va dire je pense que c'est ce qui donnait le l'accès aux plus de choix et puis vraiment je me souviens que au moment il fallait des dires qu'est ce qu'on allait faire on est tout super ça moi je n'avais pas trop d'idées J'étais un petit peu attirée par l'ergothérapie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Voilà. Et en même temps, j'étais attirée par la communication parce que je me disais, en fait, avec la com, ça peut me donner des ouvertures sur à peu près toutes les activités. Ça m'évitait de devoir faire un choix vraiment tranché.

  • Speaker #1

    Donc, technique de l'entonnoir. Tout à fait.

  • Speaker #2

    Et la sensation aussi qu'avec la com, je pouvais voyager, j'avais envie de voyager. Je me disais, ergothérapeute, je ne pourrais pas voyager. Bon, ce qui est faux. Mais bon, voilà. C'était ma vision du moment. Et donc, c'est comme ça que je suis partie en études de communication.

  • Speaker #1

    Et qui a été ta vie pendant ?

  • Speaker #2

    Pendant pas mal d'années, plus de dix ans, même plus. Je ne les avais pas trop vite. On prépare l'interview, je faisais le compte depuis quand je suis prof de yoga, le temps passerait vite. Donc voilà comment j'ai démarré dans la communication et ça a bien répondu à l'idée que je m'en faisais de pouvoir avoir accès à plein de milieux différents, plein d'activités, c'est vraiment comme ça que... que j'ai pu vivre cette activité. En fait, moi, très vite, je me suis mis à mon compte. Et j'adore rentrer dans l'univers de la personne que j'accompagne, le côté caméléon qui est du coup dans ce milieu. Et donc, je travaillais comme paysagiste. C'est comme si moi, j'étais devenue paysagiste avec une créatrice, la même chose. Et comme ça, de pouvoir toucher à plein d'activités différentes, ça a été très enrichissant pour moi.

  • Speaker #1

    et donc du coup tu as monté ta boîte dans la communication ça t'a occupé plus d'une décennie et qu'est-ce qui s'est passé ? le yoga est arrivé ?

  • Speaker #2

    le yoga est arrivé quand même assez tôt donc là je faisais les comptes tout à l'heure j'ai découvert le yoga en 2014 d'accord il y a plus de 10 ans il y a plus de 10 ans 2013 même pardon et Et... C'est un peu cliché, mais ça a été vraiment une révélation. J'ai fait un cours ici à Perpignan et la prof partait en formation pour un mois. Donc, en fait, il n'y avait pas d'autres cours à venir tout de suite. Mais je me souviens que j'allais sur YouTube, je faisais des trucs chez moi, un peu n'importe quoi. Mais j'avais vraiment accroché avec la pratique. C'était une période quand j'ai démarré où je venais de revenir, on avait déménagé, je venais revenir sur Perpignan. pas super bien dans mes baskets. Et je me souviens que j'avais une... On était pas mal sur Facebook à l'époque. Et je voyais une amie de l'école, donc de la fac, avec qui j'étais un peu restée en contact, qui allait à des cours de yoga. Je m'étais dit, tiens, je vais peut-être pouvoir renouer contact. Je manquais un peu le lien social. Je travaillais chez moi. Je l'avais écrit à cette fille et je lui ai dit, tiens, je vois que tu fais du yoga, on pourrait y aller ensemble. Et ce qui est rigolo, c'est qu'on ne s'est jamais revues avec cette fille. Elle n'est pas venue au cours où on devait aller ensemble. Et voilà, la vie a fait que. Mais moi, comme ça,

  • Speaker #1

    j'ai fait le yoga. C'est assez ironique,

  • Speaker #2

    effectivement.

  • Speaker #1

    Et cette pratique du yoga a vraiment influencé ton cheminement personnel, professionnel ?

  • Speaker #2

    Oui, parce qu'assez vite, en fait, je me suis formée et j'ai commencé à enseigner.

  • Speaker #1

    Ah, ça a été vraiment…

  • Speaker #2

    Ça a été très rapide. En fait, j'étais dans un studio qui s'appelait Moving Yoga, qui venait de se créer. Et donc, Auréline, qui était la créatrice et la prof, qui au début donnait, elle, tous les cours, très vite, en fait, elle s'est sentie un peu submergée parce qu'il y avait beaucoup d'heures de cours. Moi, j'étais très impliquée avec eux parce que comme j'étais dans la com, une fois qu'on s'est connues, je les avais aidées à faire… Enfin, j'avais fait le site Internet. Voilà, je les accompagnais. Comme Eléon. J'étais rentrée dans le yoga. Et donc, j'ai pratiqué très régulièrement. Et assez vite, elle m'a dit, allez, tu ne veux pas te former. Comme ça, tu pourras donner quelques cours. Et ça a commencé comme ça. Donc, ça a été assez rapide. Je pense que dans les deux ans après avoir commencé le yoga, je me suis formée avec elle. Et j'ai commencé à remplacer de temps en temps. Et puis après, ça a été assez vite à avoir un planning. quasiment moitié-moitié entre être prof de yoga dans cette structure et avoir l'agence de com. Ok. Voilà, donc j'avais pas d'enfant à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça aide effectivement.

  • Speaker #2

    J'ai 9 heures de cours par semaine et j'avais après mes journées à plein temps sur la communication. C'était assez sportif. Oui,

  • Speaker #1

    c'est à dire, exactement. Et donc aujourd'hui, tu as créé le jardin secret, le studio de yoga. à Bastagny, à côté de Perpignan. Tu peux nous raconter un petit peu la genèse de ce projet ? Comment tu es arrivée à « je donne des cours en dilettante pour filer un coup de mer, je crée mon studio yoga » . Enfin, même plus que mon studio, c'est une maison de maître, il y a plein de choses dedans. Dis-nous un petit peu plus.

  • Speaker #2

    Je dirais que c'est vraiment la vie qui a été le cheminement. Parce que toutes ces années où j'étais... Après, j'étais de plus en plus impliquée dans le moving yoga, je faisais de l'accueil. Mais je ne me disais pas, oh là là, j'aimerais bien moi aussi avoir mon studio.

  • Speaker #1

    Tu ne te projetais pas du tout là-dedans ?

  • Speaker #2

    J'aimais être là, mais en fait, ce n'était pas dans mes plans du tout. Et puis, il y a eu le Covid. J'ai été maman. Je pense que ça a aussi joué. Et surtout, Moving Yoga a fermé. Oui. Et donc, c'est venu un peu comme ça de me dire, bon, qu'est-ce qu'on va faire ? Mettez une équipe de profs. Où est-ce qu'on va enseigner ? Enfin, il y avait un petit peu un monde quand même qui s'est écroulé. Et ça s'est présenté comme ça, de se dire avec mon compagnon de l'époque. que pourquoi pas recréer un lieu. Sauf que je ne voulais pas juste une salle où donner des cours de yoga. Je voulais qu'il y ait mon activité de l'agence de com qui soit intégrée. Donc, je voulais qu'il y ait des espaces. Je voulais qu'il y ait de la vie, un peu comme la vie qu'on avait commencé à créer avec l'agence, donc mon agence divergente de communication, où il y avait du monde qui venait, Alexandra Descropures qui travaillait depuis un bureau de chez nous. J'avais envie de recréer ça. Avec du yoga. Ok. Et puis, surtout, on a trouvé la maison. Et en fait, c'est la maison qui a fait le projet tel qu'il est. Oui, bien sûr. Ce n'était pas le projet qui était écrit. Et puis, il nous faut un bien comme ça, avec tant d'espace, etc. C'était vraiment de trouver ce lieu. Ça a construit derrière l'idée d'avoir des thérapeutes, des locataires. Il y avait une cuisine dispo, donc il y avait un prêteur. C'est vraiment le lieu tel qu'il était quand on l'a trouvé, qui a organisé le projet.

  • Speaker #1

    Je dis pour l'audience parce que du coup, on est en audio. Alors, je vous invite à aller regarder le site internet du Jardin Soxia et des Photos. Mais c'est une maison de maître. Oui,

  • Speaker #2

    c'est une habitation.

  • Speaker #1

    C'est très végétalisé tout autour. Et pourtant, on a une zone commerciale et industrielle à 350 mètres. Oui,

  • Speaker #2

    on est dans la zone.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un lieu totalement atypique. J'invite les uns et les autres à aller voir. Et comment tu as réussi à concilier tes deux activités, finalement, la communication, avec diverses communications ? Alors,

  • Speaker #2

    je n'ai pas réussi. Ah,

  • Speaker #1

    d'accord. Tu te lèves la nuit pour... Ok.

  • Speaker #2

    Non, j'ai... Donc, j'ai commencé...

  • Speaker #1

    Tu n'as pas arrêté l'une pour faire l'autre. Vraiment, les deux mondes coexistent aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Les deux mondes ont coexisté. On a ouvert le jardin secret, on a installé les bureaux de divergentes. dans le jardin secret parce que c'était quand même plus facile d'être vraiment sur place. Mes bureaux, sinon, étaient ici, en dessous.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et donc, j'ai commencé comme ça. Sauf qu'assez rapidement, ça faisait quand même vraiment des journées très chargées. Surtout, ma fille, elle avait un an et demi.

  • Speaker #1

    Eh oui, je calcule. Oui, oui. C'est ça. T'as accouché, t'as fait le jardin secret. Oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est sportif. et surtout Surtout, je pense que j'avais fait un peu le tour de mon activité dans la com, telle qu'elle était construite en tout cas. Et donc, j'ai essayé de m'organiser, j'ai essayé des trucs. Et puis, assez vite, je me suis retrouvée derrière mon ordi où je n'avais plus envie. Donc, c'était très dur d'être créative quand tu n'as pas envie. Absolument. J'étais un peu en retard, les gens sont moins contents, tu n'es pas content de toi, tu vas entrer dans un truc. Et j'ai fini par me dire, en fait, il est temps. de passer à autre chose. Ça n'a pas été facile parce qu'entre-temps, j'avais commencé la com seule et ma sœur m'a rejoint. On était associés. On l'est encore. C'est en cours. Donc, il y avait tout ça aussi de se dire, est-ce que vraiment, c'est difficile de mettre fin à quelque chose. Donc, aujourd'hui, je ne travaille plus pour Divergente. Des fois, je vais gérer des petits trucs, des petits bugs. D'accord. Ma sœur... Des asculos, voilà, c'est ça. Ou des clients d'ici. Ça peut m'arriver de faire un logo. Je suis en train de faire le logo des coopéreuses, par exemple. Mais voilà, c'est vraiment très anecdotique, on va dire. Mais je sais que je vais revenir d'une... En fait, là, j'essaye de créer de l'espace, de me concentrer aussi sur l'activité du jardin secret, de développer, de mettre en place des choses au-delà du studio yoga. J'essaye de faire un peu de vide, de ne pas le remplir tout de suite. Mais je sais qu'il va y avoir un moment où là déjà, tu vois, je suis dans ma zone de confort dans tout ce qui se passe au Jourdain secret, de gérer les plannings, de réaliser des trucs. J'adore mes journées, comment ça se ressemblait. Moi, j'aime bien que les choses, elles changent. Et donc, j'adore aussi tout ce qui est la transmission, l'accompagnement, l'entrepreneuriat. C'est ça qui me plaisait le plus dans la com, tu vois, cette partie.

  • Speaker #1

    accompagner les entités.

  • Speaker #2

    Ouais. Et du coup, je pense que je vais revenir d'une certaine façon avec quelque chose. Mais, tu vois, je me laisse vraiment le temps de maturer un petit peu là-dedans. Ouais.

  • Speaker #1

    OK. quelle compétence par ton expérience en communication t'en étais le plus utile dans la création et la gestion de ton studio de yoga ?

  • Speaker #2

    alors honnêtement toutes parce que la com c'est très formateur justement ce côté avoir accès à plein de domaines différents, de devoir t'adapter de devoir changer d'angle de vue si on fait une parenthèse

  • Speaker #1

    tu le définis comment ? Parce que ça fait très guéguenu quand on en parle. Oui, oui. La image, je sais quoi, c'est 99 francs avec la gang d'agrégés.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Il y a plein de façons de faire de la com. Oui. Nous, on est une petite agence. On travaillait… Enfin, Cynthia, elle continue, pour le coup, nos divergentes continuent avec elle. La clientèle, c'est plutôt des petites entreprises, beaucoup de reconversion, donc beaucoup de métiers passions métiers patients qu'on accompagne sur comment se faire croire. connaître, pouvoir transposer dans une image un logo, une charte graphique, un site internet, les réseaux sociaux, qui on est, les valeurs qu'on veut transmettre, essayer d'attirer sa clientèle, qui est ma clientèle. D'accord. Moi, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est bien de le préciser.

  • Speaker #2

    Donc, toutes les compétences ont été requises largement. Commencer par faire un beau dossier pour la banque.

  • Speaker #1

    Oui, commencer par là, effectivement.

  • Speaker #2

    Le dossier visuel.

  • Speaker #1

    Communiquer auprès de la banque.

  • Speaker #2

    Au jour le jour, la communication de Gérardin Secret me prend beaucoup de temps. Et j'adore, je me régale parce que j'ai fait la com pour les autres pendant tant d'années. Il a fait la com pour toi. Il a fait la com pour soi. Ce n'est pas le plus facile, mais c'est chouette aussi.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, le regard est presque…

  • Speaker #2

    C'est un peu biaisé. C'est comme quand tu es médecin, tu ne peux pas te soigner toi-même.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, j'imagine que tu prends tout à cœur.

  • Speaker #2

    Après, je prenais déjà à cœur. J'étais toujours très impliquée avec les clients. Mais non, c'est chouette. C'est vraiment chouette.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #2

    toutes les compétences sont bien mises à contribution.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que le yoga est perçu comme une pratique très personnelle. Comment tu as adapté cette discipline pour en faire une activité professionnelle, accessible à un public un petit peu plus large, finalement ?

  • Speaker #2

    Oui. Alors, il y a quand même eu un... On a un peu... Comment dire ? Il y a un travail qui a été fait déjà. C'est-à-dire que le yoga tel qu'on le pratique aujourd'hui, nous, les Occidentaux, c'est un yoga moderne. Ça s'est très démocratisé aussi. Et finalement, ce yoga, il a été amené chez nous par l'Inde. par les indiens pour un petit peu moderniser aussi leur image, pour diffuser la culture. Et donc, eux, ils ont amené un yoga déjà modernisé. C'est pas moi qui ai fait tout le job. Et c'est une pratique qui est très personnelle, mais le groupe, il permet déjà de se donner rendez-vous, de tenir ses rendez-vous. C'est-à-dire que pour plein de gens, c'est plus facile de s'inscrire dans un lieu que de se dire « je vais dérouler mon tapis chez moi » . Je vais faire une pratique vraiment seule. Oui,

  • Speaker #1

    ce que je ne fais pas. J'avais pris un tour sur Internet, je fais deux cours.

  • Speaker #2

    Après, il y a des gens qui arrivent à pratiquer en ligne, mais là aussi, ils aiment bien des fois venir en structure, avoir un prof qui peut te corriger, et avoir l'énergie d'un groupe aussi. En fait, c'est hyper porteur. Et moi, je trouve qu'il y a un effet de mode du yoga, c'est sûr. mais je pense que les gens sont un peu en quête de sens aussi. Tu vois, des fois, je me dis, avant d'aller à l'église, mais de rien, c'était aussi une forme de recueillement, de méditation. Bien sûr. Pour venir à l'intérieur de soi, etc. Bon, on n'a plus trop à l'église aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On y est moins à moins.

  • Speaker #2

    C'est bien ou pas bien ?

  • Speaker #1

    Non, peut-être pas. Ce n'est pas le sujet,

  • Speaker #2

    exactement. Mais je pense que le yoga, quelque part, amène ça à beaucoup de gens.

  • Speaker #1

    Et comment tu définirais justement le yoga ? Est-ce que c'est une pratique sportive,

  • Speaker #2

    une discipline,

  • Speaker #1

    quoi ?

  • Speaker #2

    J'aime pas trop dire que c'est une pratique sportive parce que... Déjà, il y a plein de pratiques, dont certaines qui sont pas du tout sportives. Il y a des pratiques très douces où il n'y a aucun engagement musculaire. Il y a des pratiques où tu restes allongée toute une séance. Donc, pour moi, c'est un retour à soi. C'est une pause, en fait. On est dans des vies tellement agitées, actives, que ça vient faire... Je vois pour beaucoup de gens, c'est une respiration. Tu vois ? Après... La réalité, c'est que beaucoup de monde vient aussi pour le côté sportif, pour le côté physique, pour se muscler. Et je trouve que c'est bien aussi. Il y a beaucoup de critiques de ça, de faire du yoga, de ne pas faire du sport. En fait, si tu viens avec l'idée de te muscler... C'est déjà très bien de venir quand même.

  • Speaker #1

    Moi, j'avais cette idée-là. Pour moi, ça fait juste de la détente et je suis partie à une combatture.

  • Speaker #2

    Il y a les acquis aussi de « Oh là là, c'est trop calme, c'est pas pour moi. » Et puis après, on se rend compte que ça peut être très physique. C'est ça. Mais souvent, on découvre quelque chose d'autre au-delà de la première motivation. Toutes les motivations sont légitimes.

  • Speaker #1

    C'est principal et d'y venir.

  • Speaker #2

    Oui, je pense.

  • Speaker #1

    Quel défi as-tu rencontré en lançant le Jardin Secret ? Et comment les as-tu surmontées ? On parlait de la banque, j'imagine que c'était une sacrée défi.

  • Speaker #2

    Ça a été une sacrée défi. Ça a été long parce qu'en fait, entre le moment où on a eu l'idée et avoir les clés de la maison, ça a pris plus d'un an. Donc, ça a demandé beaucoup de patience, beaucoup d'ascenseur émotionnel, de « on va y arriver, on ne va pas y arriver » , beaucoup de lâcher prise. Moi, j'ai des périodes où je me disais vraiment… Et c'est marrant, c'est… tout ce projet, ça s'est passé comme ça. Alors peut-être parce que je le vois avec le recul, mais de me laisser un peu porter, de me dire, en fait, comme ce n'était pas un truc que j'avais nourri trop en amont, j'avais plein de moments où je me disais, en fait, je ne vais pas m'acharner. Si on ne doit pas le faire, on ne le fera pas. J'étais vraiment à cet optique-là. Et même des fois, de me dire, si ça ne se fait pas, je vais pouvoir faire ça, ça, ça, ça va être cool aussi. Et puis d'avoir quand même très envie que ça marche. Donc beaucoup d'aller-retour, beaucoup de... Oui, émotionnellement, ça a été assez intense, assez long. Donc, ça a demandé pas mal de patience. Je dirais que le gros défi, c'était ça. C'était de pouvoir s'en remettre un petit peu à... En fait, si ça doit se faire, ça va se faire. Donc, quand même être actif, faire les démarches qu'il faut. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Pas forcer le destesse. Et en même temps,

  • Speaker #2

    avoir cette capacité à lâcher, à se dire... On ne va pas faire d'acharnement thérapeutique pour aller au bout du projet. et parce que du coup

  • Speaker #1

    un an pour avoir les clés, mais j'imagine qu'après, derrière, il y a eu tout un plan de travaux.

  • Speaker #2

    On a fait un effet de travaux. La maison n'était pas dans ce projet. En fait, c'est une maison qui paraît plus ancienne que son âge. C'est-à-dire qu'elle date des années 90.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Le style paraît plus ancien. Donc, des fois, les gens ont l'impression qu'on a fait une rénovation de fou, alors qu'elle était en super état. On a quand même fait deux mois de travaux. Comme on a eu les clés en juillet, l'objectif, c'est d'ouvrir en septembre, de faire vraiment une rentrée. Et donc, il fallait... surtout en sous-sol. aménager, c'était tout brut. Faire des vestiaires, créer la seconde salle de yoga, faire un peu de peinture. Oui,

  • Speaker #1

    ce n'était pas de grosse ampleur.

  • Speaker #2

    Non, ce n'était pas de grosse ampleur.

  • Speaker #1

    Et ça fait combien de temps maintenant ? C'est la troisième ta fille à Mani ?

  • Speaker #2

    Ça fait trois ans, ça va faire trois ans. Ça y est,

  • Speaker #1

    tu as bien trois ans.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est génial. Est-ce que tu peux nous parler d'un moment marquant ou d'une leçon importante que tu as apprise depuis que tu as entamé cette nouvelle aventure ?

  • Speaker #2

    Alors... Je... c'est plus une leçon. Tu vois, si je reprends là où j'en étais, il y a 3-4 ans, finalement, c'est assez récent. Les plans que j'avais pour ma vie future, ce que j'imaginais dérouler, c'était vraiment très loin de ce que je vis aujourd'hui, de ce qu'est mon quotidien. Et il y a un truc qui m'est venu, quand on a ouvert, c'était... cette citation, la vie a plus d'imagination que nous et c'est vraiment ça, c'est de me dire en fait, la vie a un plan pour toi, tu vois et tu ne le connais pas encore et des fois on se prend la tête un peu pour des trucs et ça se trouve dans deux ans, tu es dans une vie complètement différente aussi,

  • Speaker #1

    tu vois tu fais confiance en l'avenir comment vois-tu l'évolution de tes deux activités dans les années à venir ? déjà il y en a une qui disparaît c'est ça Merci.

  • Speaker #2

    et du coup l'évolution je pense que comme je te disais il y a des choses qui vont se rajouter par rapport à ce que je fais aujourd'hui donc je suis un peu en suspens et j'ai

  • Speaker #1

    envie de laisser un peu reposer tout ça il y aura de la suite dans les idées quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui envisage de changer de voie professionnelle pour suivre une passion parce que tu en parlais justement

  • Speaker #2

    tu as côtoyé beaucoup de conversions,

  • Speaker #1

    de métiers patients. Oui,

  • Speaker #2

    on a vraiment fait partie de personnes comme ça qui ont eu envie de souvent quitter le salariat pour aller vers une activité qui donne plus de sens, etc. Je dirais qu'il faut suivre ses rêves à 10 000 %, mais avec lucidité. Et là, je vois surtout autour de l'univers du yoga, des fois des personnes qui idéalisent beaucoup, qui se disent « Oh là là, mais tout quitter pour devenir prof de yoga » . Je pense que c'est important de se renseigner, de... D'accepter de voir toutes les facettes. Par exemple, si demain, tu veux te lancer, faire des bijoux, ça va être ce que tu adores faire, peut-être créer des bijoux, mais c'est aussi communiquer avec ton entrepreneur, gérer les aléas financiers, toute une palette de compétences. Est-ce que tu les as ? Est-ce que tu es prête à les assumer, à les développer ? Je pense que tout est possible. Mais il faut aussi avoir quand même les pieds sur terre. Parce que j'ai vu des personnes qui ont réussi, j'ai vu aussi des personnes qui très vite se prennent en pleine face un peu la réalité et la désillusion. Et une fois qu'on a tout quitté, c'est un peu dommage. Il y a peut-être des choses à faire. On peut commencer en gardant un pied dans une certaine sécurité, savoir comment on est aussi avec son rapport à l'argent. Enfin, il y a plein de choses. pour démarrer vraiment en se sentant en sécurité. Être en sécurité, c'est propre à chacun. Il n'y a pas de règles.

  • Speaker #1

    Oui, chacun a son sentiment de sécurité. Sur la passion, c'est bien, mais il faudra s'en garder.

  • Speaker #2

    Je pense.

  • Speaker #1

    Quel message souhaites-tu transmettre à ceux ou celles qui cherchent à trouver un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle ? J'ai l'impression que le yoga t'a aussi réaligné un petit peu.

  • Speaker #2

    Alors oui, après je ne sais pas si je serai de bons conseillers.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas l'impression que le professionnel envahit beaucoup la sphère personnelle. Mais ça fait des passions. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Moi, je n'ai jamais eu l'impression trop de travailler. Il y a toujours eu beaucoup de pauvresité entre ma vie perso et ma vie pro. Je fonctionne, et je vois que c'est un peu familial, je fonctionne beaucoup en mode projet. Donc, j'ai souvent eu des projets, soit avec mon compagnon, soit avec mes amis. Même aujourd'hui, Mon gros cercle d'amis, c'est des filles aussi avec qui je travaille. Et puis, ça peut nous arriver d'être en vacances, de parler d'un truc, ça donne une idée, on a envie de créer quelque chose. Et je trouve ça génial, en fait. Donc, je ne me vois pas vraiment compartimentée. Donc, le conseil de l'équilibre, quand même, c'est surtout d'être maman qui me l'a appris. c'est que quand tu es avec ton enfant et que tu es en train de te dire peut-être que je peux arriver à écrire deux mails pendant qu'elle joue, ton enfant il te rappelle que tu n'es pas présent, donc ça ne marche pas. Donc l'équilibre, c'est plus arriver à être vraiment présent au bon moment. Donc c'est ok, je pense, si c'est ton rythme de travailler le soir une fois que tout le monde dort parce que tu travailles bien le soir, que tu as un truc à rendre, que c'est le moment. Donc ça, ça peut être un équilibre. de ramener le travail à la maison parce que quand t'es entrepreneur la liberté c'est un moteur assez fort pour moi et des fois je vais aller bruncher un lundi et c'est ok et puis des fois je vais travailler un dimanche soir et faire des plannings et c'est ok aussi mais d'arriver quand même à être vraiment présent à ce qu'on fait je travaille encore les enfants on l'utilise beaucoup ce qu'on fait et nous rappelle à l'ordre très beau. Généralement,

  • Speaker #1

    ma fille a 6 ans et quand je suis en train de bosser avec elle à côté,

  • Speaker #2

    ça suffit.

  • Speaker #1

    C'est pas le moment. Et elle a raison.

  • Speaker #2

    Je me revois en vacances avec des copains à avoir mon ordi et des fois à m'isoler une heure pour bosser. Avec le recul, je me dis, c'est peut-être un peu dommage. Est-ce que cette heure a vraiment changé quelque chose ou est-ce que c'était parce que quand t'es à ton compte, il y a un peu ce truc de « il faut mériter » . Aïe, tu vois. Déjà, je fais ce que j'aime, je ne vais pas en plus avoir la belle vie.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    je vois ce que tu veux dire. L'équilibre, je pense, ça passe par se connaître et pour savoir vraiment comment tu fonctionnes et de quoi tu as besoin et faire attention à la présence.

  • Speaker #1

    On est arrivé au bout des questions que je t'avais envoyées. Tu fais partie de la team fiches. Tu avais fait les fiches. Oui,

  • Speaker #2

    j'avais un petit peu.

  • Speaker #1

    Je dénonce, moi. Donc, on a quatre questions pour terminer que je ne t'ai pas envoyées. J'attends des réponses au tac au tac. Pas de réflexion, tu dis tout ce qui te passe par la tête. Quelle est ton héroïne dans l'histoire et dans l'histoire avec un grand H sur le principe ?

  • Speaker #2

    Alors, je n'ai pas d'héroïne.

  • Speaker #1

    Une femme peut-être ? De l'histoire qui aura pu te marquer si tu as étudié à l'école ?

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    mais vraiment.

  • Speaker #2

    J'ai beaucoup de mal parce que je peux être autant inspirée par des gens très connus ou par des gens que je viens de rencontrer. J'ai du mal à... Je n'ai jamais été très fanatique ou très... Donc honnêtement, je ne sais pas très bon.

  • Speaker #1

    Pas de problème. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Que dis-tu à tous ceux qui pensent que le yoga est une secte de bobos en leggings ?

  • Speaker #2

    Je n'en parle pas.

  • Speaker #1

    Ça fait partie des choses qui collent à la pratique du yoga.

  • Speaker #0

    As-tu une aspiration culturelle en ce moment à nous partager ? Que ce soit un livre, une expo, un film ?

  • Speaker #1

    Écoute, pour les gens qui ont envie de se questionner un peu autour du yoga, il y a un livre que d'ailleurs j'ai préparé, si tu voulais le voir. Il s'appelle Yoga, une histoire monde. Oui. Je vais le chercher juste pour te donner le titre. Bien sûr, pour le monde. Parce que j'ai une maladie que je ne retiens pas les noms. C'est pareil. Marie-Cocq, Yoga, une histoire monde. Ça reprend un peu l'histoire du yoga moderne et comment il est arrivé chez nous. Donc, ça vient casser… Si on pratique le yoga, ça remet un peu en question, mais ça vient aussi casser certains a priori ou des gens qui peuvent se dire « Moi, je pratique le vrai yoga. » Il y a beaucoup de critiques comme ça. Et donc, oui, je l'ai lu il n'y a pas longtemps. J'ai le thème. ce sera parmi mes prochaines lectures et pour terminer quelle est la chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes alors c'est terrible tu vois le camélon j'ai une playlist en ce moment qui est créée par une amie à moi qui est prof de yoga aussi qui est plein de musique africaine avec beaucoup de rythme en ce moment c'est ça donc voilà donc pas une chanson en particulier mais c'est cette playlist c'est ça

  • Speaker #0

    Merci Marjorie pour tout ce que tu as partagé avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci à toi pour l'exercice. J'aime beaucoup. Merci. À bientôt. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère que tu repars avec de l'inspiration et de nouvelles perspectives pour avancer avec confiance. Si cet épisode t'a plu, pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains. Et surtout, N'hésite pas à laisser un avis plein d'étoiles sur ta plateforme d'écoute KFH. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de faire grandir notre belle communauté. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, toujours aussi décalé et inspirant. A bientôt dans la chef-thème.

Description

Marjorie a longtemps travaillé dans la communication. Elle accompagnait les autres à se rendre visibles, à raconter leur histoire, à faire briller leur projet... Jusqu’au jour où elle a eu besoin d’autre chose. 


Dans cet épisode, elle nous raconte comment elle est passée d’un métier cérébral à une pratique plus corporelle, plus intuitive, plus ancrée. Comment le yoga est entré dans sa vie comme une évidence, sans plan ni business model. Comment elle a fini par créer Le Jardin Secret, un lieu de pratique atypique dans les Pyrénées-Orientales, qui mêle yoga, rencontres et énergie collective. On parle aussi de ce qu’elle a laissé derrière elle : une agence cofondée avec sa sœur, un modèle de réussite bien huilé, mais qui ne vibrait plus.


Elle partage ses doutes, son cheminement intérieur, ses phases de flottement, ses ajustements, ses renoncements aussi. Un épisode tout en nuances, sans storytelling magique, où il est question d’alignement, de liberté, de maternité, de cycles… et de cette phrase qui guide désormais ses pas : « La vie a plus d’imagination que nous. »

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Transcription

  • Speaker #0

    et que tu veux un boost d'énergie positive, c'est parti ! Place à l'épisode du jour, bonne écoute ! Salut et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, je t'emmène à la rencontre de Marjorie. C'est une femme entrepreneur caméléon qui partage son cheminement du monde de la communication à celui du yoga. Donc Marjorie, c'est un esprit curieux, un parcours en zigzag. et une reconversion menée avec justesse sans jamais céder aux injonctions. Ancienne communicante, elle a ouvert un lieu atypique et chaleureux, le Jardin Secret, un studio de yoga à Kabestani dans les Pyrénées-Orientales. Ensemble, nous avons parlé de choix professionnels, d'équilibre personnel, de maternité, de doute et de cette capacité à se réinventer quand plus rien ne colle dans notre vie. Si toi aussi tu te poses des questions sur le changement de vie, reste avec nous, cet épisode est pour toi. La Cheftaine, le podcast, nouvel épisode, c'est parti !

  • Speaker #1

    Bonjour Marjorie !

  • Speaker #2

    Coucou !

  • Speaker #1

    Coup de timide ! Je suis ravie de t'accueillir dans La Cheftaine, le podcast. Ça fait un moment qu'on décide de se caler ce soir-là.

  • Speaker #2

    Oui, j'ai cru qu'on n'allait pas y arriver.

  • Speaker #1

    Mais on y est arrivés, la troisième fois fut la bonne. C'est ça. Donc Marjorie, toi et moi on se connaît un petit peu grâce au cercle des coopéreuses, notre cher Alexandra. Moi, je t'ai découvert sous la houlette du yoga, mais il y a une autre vie derrière le yoga. Et voilà, ça m'a interpellée, ça me questionnait et j'avais envie d'échanger avec toi vis-à-vis de tout ça.

  • Speaker #2

    Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Donc, avant de démarrer, présente-toi Marjorie, dis-nous qui tu es, d'où tu viens et ce que tu fais dans la vie.

  • Speaker #2

    Alors, cette question, ce n'est pas facile parce que je n'aime pas trop coller des étiquettes. Déjà, j'essaie de ne pas m'en coller. Et tu sais, en yoga, on parle beaucoup de l'être. plutôt que du faire. Et souvent, quand on nous dit qui tu es, on est tenté de dire je prouve de yoga ou en fait de se définir par ce qu'on fait. Donc, qui je suis ? Je crois qu'il faut une vie pour répondre à ces questions. Surtout qu'on va en parler au fil de la conversation, mais il y a pas mal de choses qui ont changé dans ma vie ces trois dernières années, les trois dernières années. Donc, je suis un peu en crise identitaire.

  • Speaker #1

    Tu sais de qui je suis ?

  • Speaker #2

    et d'essayer de déconstruire pas mal de choses. Je dirais que je suis multiple. Je peux être à l'aise dans plein de situations différentes. Je fais comme si ça adapte assez facilement. Un peu caméléon parfois, ce qui n'aide pas à se définir du coup.

  • Speaker #1

    Forcément, oui.

  • Speaker #2

    Et je suis maman depuis un peu plus de quatre ans d'une petite Louise. Voilà pour à peu près qui je suis, très condensée.

  • Speaker #1

    L'audience ne le verra pas puisqu'on t'a fait attaquer par le chat.

  • Speaker #2

    Nous avons un guide qui aime bien savoir qui c'est qui est là. Voilà,

  • Speaker #1

    donc qui je suis, le chat, viens, viens. Donc, de ce que j'en sais, tu as commencé ta carrière dans la communication. Oui. Et puis, les choses ont évolué. Mais est-ce que tu pourrais peut-être nous revenir sur ta formation initiale ? On revient sur le faire, finalement. Oui,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Allez, dis-nous un petit peu plus sur ton parcours.

  • Speaker #2

    Donc, moi, j'ai fait un parcours. assez général j'étais une bonne élève et j'ai jamais trop su ce que je voulais faire donc je suis toujours allé là où c'était plus ouvert j'ai fait première s terminale s bac on est jeune de connaître pas le s oui oui on va dire je pense que c'est ce qui donnait le l'accès aux plus de choix et puis vraiment je me souviens que au moment il fallait des dires qu'est ce qu'on allait faire on est tout super ça moi je n'avais pas trop d'idées J'étais un petit peu attirée par l'ergothérapie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Voilà. Et en même temps, j'étais attirée par la communication parce que je me disais, en fait, avec la com, ça peut me donner des ouvertures sur à peu près toutes les activités. Ça m'évitait de devoir faire un choix vraiment tranché.

  • Speaker #1

    Donc, technique de l'entonnoir. Tout à fait.

  • Speaker #2

    Et la sensation aussi qu'avec la com, je pouvais voyager, j'avais envie de voyager. Je me disais, ergothérapeute, je ne pourrais pas voyager. Bon, ce qui est faux. Mais bon, voilà. C'était ma vision du moment. Et donc, c'est comme ça que je suis partie en études de communication.

  • Speaker #1

    Et qui a été ta vie pendant ?

  • Speaker #2

    Pendant pas mal d'années, plus de dix ans, même plus. Je ne les avais pas trop vite. On prépare l'interview, je faisais le compte depuis quand je suis prof de yoga, le temps passerait vite. Donc voilà comment j'ai démarré dans la communication et ça a bien répondu à l'idée que je m'en faisais de pouvoir avoir accès à plein de milieux différents, plein d'activités, c'est vraiment comme ça que... que j'ai pu vivre cette activité. En fait, moi, très vite, je me suis mis à mon compte. Et j'adore rentrer dans l'univers de la personne que j'accompagne, le côté caméléon qui est du coup dans ce milieu. Et donc, je travaillais comme paysagiste. C'est comme si moi, j'étais devenue paysagiste avec une créatrice, la même chose. Et comme ça, de pouvoir toucher à plein d'activités différentes, ça a été très enrichissant pour moi.

  • Speaker #1

    et donc du coup tu as monté ta boîte dans la communication ça t'a occupé plus d'une décennie et qu'est-ce qui s'est passé ? le yoga est arrivé ?

  • Speaker #2

    le yoga est arrivé quand même assez tôt donc là je faisais les comptes tout à l'heure j'ai découvert le yoga en 2014 d'accord il y a plus de 10 ans il y a plus de 10 ans 2013 même pardon et Et... C'est un peu cliché, mais ça a été vraiment une révélation. J'ai fait un cours ici à Perpignan et la prof partait en formation pour un mois. Donc, en fait, il n'y avait pas d'autres cours à venir tout de suite. Mais je me souviens que j'allais sur YouTube, je faisais des trucs chez moi, un peu n'importe quoi. Mais j'avais vraiment accroché avec la pratique. C'était une période quand j'ai démarré où je venais de revenir, on avait déménagé, je venais revenir sur Perpignan. pas super bien dans mes baskets. Et je me souviens que j'avais une... On était pas mal sur Facebook à l'époque. Et je voyais une amie de l'école, donc de la fac, avec qui j'étais un peu restée en contact, qui allait à des cours de yoga. Je m'étais dit, tiens, je vais peut-être pouvoir renouer contact. Je manquais un peu le lien social. Je travaillais chez moi. Je l'avais écrit à cette fille et je lui ai dit, tiens, je vois que tu fais du yoga, on pourrait y aller ensemble. Et ce qui est rigolo, c'est qu'on ne s'est jamais revues avec cette fille. Elle n'est pas venue au cours où on devait aller ensemble. Et voilà, la vie a fait que. Mais moi, comme ça,

  • Speaker #1

    j'ai fait le yoga. C'est assez ironique,

  • Speaker #2

    effectivement.

  • Speaker #1

    Et cette pratique du yoga a vraiment influencé ton cheminement personnel, professionnel ?

  • Speaker #2

    Oui, parce qu'assez vite, en fait, je me suis formée et j'ai commencé à enseigner.

  • Speaker #1

    Ah, ça a été vraiment…

  • Speaker #2

    Ça a été très rapide. En fait, j'étais dans un studio qui s'appelait Moving Yoga, qui venait de se créer. Et donc, Auréline, qui était la créatrice et la prof, qui au début donnait, elle, tous les cours, très vite, en fait, elle s'est sentie un peu submergée parce qu'il y avait beaucoup d'heures de cours. Moi, j'étais très impliquée avec eux parce que comme j'étais dans la com, une fois qu'on s'est connues, je les avais aidées à faire… Enfin, j'avais fait le site Internet. Voilà, je les accompagnais. Comme Eléon. J'étais rentrée dans le yoga. Et donc, j'ai pratiqué très régulièrement. Et assez vite, elle m'a dit, allez, tu ne veux pas te former. Comme ça, tu pourras donner quelques cours. Et ça a commencé comme ça. Donc, ça a été assez rapide. Je pense que dans les deux ans après avoir commencé le yoga, je me suis formée avec elle. Et j'ai commencé à remplacer de temps en temps. Et puis après, ça a été assez vite à avoir un planning. quasiment moitié-moitié entre être prof de yoga dans cette structure et avoir l'agence de com. Ok. Voilà, donc j'avais pas d'enfant à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça aide effectivement.

  • Speaker #2

    J'ai 9 heures de cours par semaine et j'avais après mes journées à plein temps sur la communication. C'était assez sportif. Oui,

  • Speaker #1

    c'est à dire, exactement. Et donc aujourd'hui, tu as créé le jardin secret, le studio de yoga. à Bastagny, à côté de Perpignan. Tu peux nous raconter un petit peu la genèse de ce projet ? Comment tu es arrivée à « je donne des cours en dilettante pour filer un coup de mer, je crée mon studio yoga » . Enfin, même plus que mon studio, c'est une maison de maître, il y a plein de choses dedans. Dis-nous un petit peu plus.

  • Speaker #2

    Je dirais que c'est vraiment la vie qui a été le cheminement. Parce que toutes ces années où j'étais... Après, j'étais de plus en plus impliquée dans le moving yoga, je faisais de l'accueil. Mais je ne me disais pas, oh là là, j'aimerais bien moi aussi avoir mon studio.

  • Speaker #1

    Tu ne te projetais pas du tout là-dedans ?

  • Speaker #2

    J'aimais être là, mais en fait, ce n'était pas dans mes plans du tout. Et puis, il y a eu le Covid. J'ai été maman. Je pense que ça a aussi joué. Et surtout, Moving Yoga a fermé. Oui. Et donc, c'est venu un peu comme ça de me dire, bon, qu'est-ce qu'on va faire ? Mettez une équipe de profs. Où est-ce qu'on va enseigner ? Enfin, il y avait un petit peu un monde quand même qui s'est écroulé. Et ça s'est présenté comme ça, de se dire avec mon compagnon de l'époque. que pourquoi pas recréer un lieu. Sauf que je ne voulais pas juste une salle où donner des cours de yoga. Je voulais qu'il y ait mon activité de l'agence de com qui soit intégrée. Donc, je voulais qu'il y ait des espaces. Je voulais qu'il y ait de la vie, un peu comme la vie qu'on avait commencé à créer avec l'agence, donc mon agence divergente de communication, où il y avait du monde qui venait, Alexandra Descropures qui travaillait depuis un bureau de chez nous. J'avais envie de recréer ça. Avec du yoga. Ok. Et puis, surtout, on a trouvé la maison. Et en fait, c'est la maison qui a fait le projet tel qu'il est. Oui, bien sûr. Ce n'était pas le projet qui était écrit. Et puis, il nous faut un bien comme ça, avec tant d'espace, etc. C'était vraiment de trouver ce lieu. Ça a construit derrière l'idée d'avoir des thérapeutes, des locataires. Il y avait une cuisine dispo, donc il y avait un prêteur. C'est vraiment le lieu tel qu'il était quand on l'a trouvé, qui a organisé le projet.

  • Speaker #1

    Je dis pour l'audience parce que du coup, on est en audio. Alors, je vous invite à aller regarder le site internet du Jardin Soxia et des Photos. Mais c'est une maison de maître. Oui,

  • Speaker #2

    c'est une habitation.

  • Speaker #1

    C'est très végétalisé tout autour. Et pourtant, on a une zone commerciale et industrielle à 350 mètres. Oui,

  • Speaker #2

    on est dans la zone.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un lieu totalement atypique. J'invite les uns et les autres à aller voir. Et comment tu as réussi à concilier tes deux activités, finalement, la communication, avec diverses communications ? Alors,

  • Speaker #2

    je n'ai pas réussi. Ah,

  • Speaker #1

    d'accord. Tu te lèves la nuit pour... Ok.

  • Speaker #2

    Non, j'ai... Donc, j'ai commencé...

  • Speaker #1

    Tu n'as pas arrêté l'une pour faire l'autre. Vraiment, les deux mondes coexistent aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Les deux mondes ont coexisté. On a ouvert le jardin secret, on a installé les bureaux de divergentes. dans le jardin secret parce que c'était quand même plus facile d'être vraiment sur place. Mes bureaux, sinon, étaient ici, en dessous.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et donc, j'ai commencé comme ça. Sauf qu'assez rapidement, ça faisait quand même vraiment des journées très chargées. Surtout, ma fille, elle avait un an et demi.

  • Speaker #1

    Eh oui, je calcule. Oui, oui. C'est ça. T'as accouché, t'as fait le jardin secret. Oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est sportif. et surtout Surtout, je pense que j'avais fait un peu le tour de mon activité dans la com, telle qu'elle était construite en tout cas. Et donc, j'ai essayé de m'organiser, j'ai essayé des trucs. Et puis, assez vite, je me suis retrouvée derrière mon ordi où je n'avais plus envie. Donc, c'était très dur d'être créative quand tu n'as pas envie. Absolument. J'étais un peu en retard, les gens sont moins contents, tu n'es pas content de toi, tu vas entrer dans un truc. Et j'ai fini par me dire, en fait, il est temps. de passer à autre chose. Ça n'a pas été facile parce qu'entre-temps, j'avais commencé la com seule et ma sœur m'a rejoint. On était associés. On l'est encore. C'est en cours. Donc, il y avait tout ça aussi de se dire, est-ce que vraiment, c'est difficile de mettre fin à quelque chose. Donc, aujourd'hui, je ne travaille plus pour Divergente. Des fois, je vais gérer des petits trucs, des petits bugs. D'accord. Ma sœur... Des asculos, voilà, c'est ça. Ou des clients d'ici. Ça peut m'arriver de faire un logo. Je suis en train de faire le logo des coopéreuses, par exemple. Mais voilà, c'est vraiment très anecdotique, on va dire. Mais je sais que je vais revenir d'une... En fait, là, j'essaye de créer de l'espace, de me concentrer aussi sur l'activité du jardin secret, de développer, de mettre en place des choses au-delà du studio yoga. J'essaye de faire un peu de vide, de ne pas le remplir tout de suite. Mais je sais qu'il va y avoir un moment où là déjà, tu vois, je suis dans ma zone de confort dans tout ce qui se passe au Jourdain secret, de gérer les plannings, de réaliser des trucs. J'adore mes journées, comment ça se ressemblait. Moi, j'aime bien que les choses, elles changent. Et donc, j'adore aussi tout ce qui est la transmission, l'accompagnement, l'entrepreneuriat. C'est ça qui me plaisait le plus dans la com, tu vois, cette partie.

  • Speaker #1

    accompagner les entités.

  • Speaker #2

    Ouais. Et du coup, je pense que je vais revenir d'une certaine façon avec quelque chose. Mais, tu vois, je me laisse vraiment le temps de maturer un petit peu là-dedans. Ouais.

  • Speaker #1

    OK. quelle compétence par ton expérience en communication t'en étais le plus utile dans la création et la gestion de ton studio de yoga ?

  • Speaker #2

    alors honnêtement toutes parce que la com c'est très formateur justement ce côté avoir accès à plein de domaines différents, de devoir t'adapter de devoir changer d'angle de vue si on fait une parenthèse

  • Speaker #1

    tu le définis comment ? Parce que ça fait très guéguenu quand on en parle. Oui, oui. La image, je sais quoi, c'est 99 francs avec la gang d'agrégés.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Il y a plein de façons de faire de la com. Oui. Nous, on est une petite agence. On travaillait… Enfin, Cynthia, elle continue, pour le coup, nos divergentes continuent avec elle. La clientèle, c'est plutôt des petites entreprises, beaucoup de reconversion, donc beaucoup de métiers passions métiers patients qu'on accompagne sur comment se faire croire. connaître, pouvoir transposer dans une image un logo, une charte graphique, un site internet, les réseaux sociaux, qui on est, les valeurs qu'on veut transmettre, essayer d'attirer sa clientèle, qui est ma clientèle. D'accord. Moi, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est bien de le préciser.

  • Speaker #2

    Donc, toutes les compétences ont été requises largement. Commencer par faire un beau dossier pour la banque.

  • Speaker #1

    Oui, commencer par là, effectivement.

  • Speaker #2

    Le dossier visuel.

  • Speaker #1

    Communiquer auprès de la banque.

  • Speaker #2

    Au jour le jour, la communication de Gérardin Secret me prend beaucoup de temps. Et j'adore, je me régale parce que j'ai fait la com pour les autres pendant tant d'années. Il a fait la com pour toi. Il a fait la com pour soi. Ce n'est pas le plus facile, mais c'est chouette aussi.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, le regard est presque…

  • Speaker #2

    C'est un peu biaisé. C'est comme quand tu es médecin, tu ne peux pas te soigner toi-même.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, j'imagine que tu prends tout à cœur.

  • Speaker #2

    Après, je prenais déjà à cœur. J'étais toujours très impliquée avec les clients. Mais non, c'est chouette. C'est vraiment chouette.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #2

    toutes les compétences sont bien mises à contribution.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que le yoga est perçu comme une pratique très personnelle. Comment tu as adapté cette discipline pour en faire une activité professionnelle, accessible à un public un petit peu plus large, finalement ?

  • Speaker #2

    Oui. Alors, il y a quand même eu un... On a un peu... Comment dire ? Il y a un travail qui a été fait déjà. C'est-à-dire que le yoga tel qu'on le pratique aujourd'hui, nous, les Occidentaux, c'est un yoga moderne. Ça s'est très démocratisé aussi. Et finalement, ce yoga, il a été amené chez nous par l'Inde. par les indiens pour un petit peu moderniser aussi leur image, pour diffuser la culture. Et donc, eux, ils ont amené un yoga déjà modernisé. C'est pas moi qui ai fait tout le job. Et c'est une pratique qui est très personnelle, mais le groupe, il permet déjà de se donner rendez-vous, de tenir ses rendez-vous. C'est-à-dire que pour plein de gens, c'est plus facile de s'inscrire dans un lieu que de se dire « je vais dérouler mon tapis chez moi » . Je vais faire une pratique vraiment seule. Oui,

  • Speaker #1

    ce que je ne fais pas. J'avais pris un tour sur Internet, je fais deux cours.

  • Speaker #2

    Après, il y a des gens qui arrivent à pratiquer en ligne, mais là aussi, ils aiment bien des fois venir en structure, avoir un prof qui peut te corriger, et avoir l'énergie d'un groupe aussi. En fait, c'est hyper porteur. Et moi, je trouve qu'il y a un effet de mode du yoga, c'est sûr. mais je pense que les gens sont un peu en quête de sens aussi. Tu vois, des fois, je me dis, avant d'aller à l'église, mais de rien, c'était aussi une forme de recueillement, de méditation. Bien sûr. Pour venir à l'intérieur de soi, etc. Bon, on n'a plus trop à l'église aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On y est moins à moins.

  • Speaker #2

    C'est bien ou pas bien ?

  • Speaker #1

    Non, peut-être pas. Ce n'est pas le sujet,

  • Speaker #2

    exactement. Mais je pense que le yoga, quelque part, amène ça à beaucoup de gens.

  • Speaker #1

    Et comment tu définirais justement le yoga ? Est-ce que c'est une pratique sportive,

  • Speaker #2

    une discipline,

  • Speaker #1

    quoi ?

  • Speaker #2

    J'aime pas trop dire que c'est une pratique sportive parce que... Déjà, il y a plein de pratiques, dont certaines qui sont pas du tout sportives. Il y a des pratiques très douces où il n'y a aucun engagement musculaire. Il y a des pratiques où tu restes allongée toute une séance. Donc, pour moi, c'est un retour à soi. C'est une pause, en fait. On est dans des vies tellement agitées, actives, que ça vient faire... Je vois pour beaucoup de gens, c'est une respiration. Tu vois ? Après... La réalité, c'est que beaucoup de monde vient aussi pour le côté sportif, pour le côté physique, pour se muscler. Et je trouve que c'est bien aussi. Il y a beaucoup de critiques de ça, de faire du yoga, de ne pas faire du sport. En fait, si tu viens avec l'idée de te muscler... C'est déjà très bien de venir quand même.

  • Speaker #1

    Moi, j'avais cette idée-là. Pour moi, ça fait juste de la détente et je suis partie à une combatture.

  • Speaker #2

    Il y a les acquis aussi de « Oh là là, c'est trop calme, c'est pas pour moi. » Et puis après, on se rend compte que ça peut être très physique. C'est ça. Mais souvent, on découvre quelque chose d'autre au-delà de la première motivation. Toutes les motivations sont légitimes.

  • Speaker #1

    C'est principal et d'y venir.

  • Speaker #2

    Oui, je pense.

  • Speaker #1

    Quel défi as-tu rencontré en lançant le Jardin Secret ? Et comment les as-tu surmontées ? On parlait de la banque, j'imagine que c'était une sacrée défi.

  • Speaker #2

    Ça a été une sacrée défi. Ça a été long parce qu'en fait, entre le moment où on a eu l'idée et avoir les clés de la maison, ça a pris plus d'un an. Donc, ça a demandé beaucoup de patience, beaucoup d'ascenseur émotionnel, de « on va y arriver, on ne va pas y arriver » , beaucoup de lâcher prise. Moi, j'ai des périodes où je me disais vraiment… Et c'est marrant, c'est… tout ce projet, ça s'est passé comme ça. Alors peut-être parce que je le vois avec le recul, mais de me laisser un peu porter, de me dire, en fait, comme ce n'était pas un truc que j'avais nourri trop en amont, j'avais plein de moments où je me disais, en fait, je ne vais pas m'acharner. Si on ne doit pas le faire, on ne le fera pas. J'étais vraiment à cet optique-là. Et même des fois, de me dire, si ça ne se fait pas, je vais pouvoir faire ça, ça, ça, ça va être cool aussi. Et puis d'avoir quand même très envie que ça marche. Donc beaucoup d'aller-retour, beaucoup de... Oui, émotionnellement, ça a été assez intense, assez long. Donc, ça a demandé pas mal de patience. Je dirais que le gros défi, c'était ça. C'était de pouvoir s'en remettre un petit peu à... En fait, si ça doit se faire, ça va se faire. Donc, quand même être actif, faire les démarches qu'il faut. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Pas forcer le destesse. Et en même temps,

  • Speaker #2

    avoir cette capacité à lâcher, à se dire... On ne va pas faire d'acharnement thérapeutique pour aller au bout du projet. et parce que du coup

  • Speaker #1

    un an pour avoir les clés, mais j'imagine qu'après, derrière, il y a eu tout un plan de travaux.

  • Speaker #2

    On a fait un effet de travaux. La maison n'était pas dans ce projet. En fait, c'est une maison qui paraît plus ancienne que son âge. C'est-à-dire qu'elle date des années 90.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Le style paraît plus ancien. Donc, des fois, les gens ont l'impression qu'on a fait une rénovation de fou, alors qu'elle était en super état. On a quand même fait deux mois de travaux. Comme on a eu les clés en juillet, l'objectif, c'est d'ouvrir en septembre, de faire vraiment une rentrée. Et donc, il fallait... surtout en sous-sol. aménager, c'était tout brut. Faire des vestiaires, créer la seconde salle de yoga, faire un peu de peinture. Oui,

  • Speaker #1

    ce n'était pas de grosse ampleur.

  • Speaker #2

    Non, ce n'était pas de grosse ampleur.

  • Speaker #1

    Et ça fait combien de temps maintenant ? C'est la troisième ta fille à Mani ?

  • Speaker #2

    Ça fait trois ans, ça va faire trois ans. Ça y est,

  • Speaker #1

    tu as bien trois ans.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est génial. Est-ce que tu peux nous parler d'un moment marquant ou d'une leçon importante que tu as apprise depuis que tu as entamé cette nouvelle aventure ?

  • Speaker #2

    Alors... Je... c'est plus une leçon. Tu vois, si je reprends là où j'en étais, il y a 3-4 ans, finalement, c'est assez récent. Les plans que j'avais pour ma vie future, ce que j'imaginais dérouler, c'était vraiment très loin de ce que je vis aujourd'hui, de ce qu'est mon quotidien. Et il y a un truc qui m'est venu, quand on a ouvert, c'était... cette citation, la vie a plus d'imagination que nous et c'est vraiment ça, c'est de me dire en fait, la vie a un plan pour toi, tu vois et tu ne le connais pas encore et des fois on se prend la tête un peu pour des trucs et ça se trouve dans deux ans, tu es dans une vie complètement différente aussi,

  • Speaker #1

    tu vois tu fais confiance en l'avenir comment vois-tu l'évolution de tes deux activités dans les années à venir ? déjà il y en a une qui disparaît c'est ça Merci.

  • Speaker #2

    et du coup l'évolution je pense que comme je te disais il y a des choses qui vont se rajouter par rapport à ce que je fais aujourd'hui donc je suis un peu en suspens et j'ai

  • Speaker #1

    envie de laisser un peu reposer tout ça il y aura de la suite dans les idées quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui envisage de changer de voie professionnelle pour suivre une passion parce que tu en parlais justement

  • Speaker #2

    tu as côtoyé beaucoup de conversions,

  • Speaker #1

    de métiers patients. Oui,

  • Speaker #2

    on a vraiment fait partie de personnes comme ça qui ont eu envie de souvent quitter le salariat pour aller vers une activité qui donne plus de sens, etc. Je dirais qu'il faut suivre ses rêves à 10 000 %, mais avec lucidité. Et là, je vois surtout autour de l'univers du yoga, des fois des personnes qui idéalisent beaucoup, qui se disent « Oh là là, mais tout quitter pour devenir prof de yoga » . Je pense que c'est important de se renseigner, de... D'accepter de voir toutes les facettes. Par exemple, si demain, tu veux te lancer, faire des bijoux, ça va être ce que tu adores faire, peut-être créer des bijoux, mais c'est aussi communiquer avec ton entrepreneur, gérer les aléas financiers, toute une palette de compétences. Est-ce que tu les as ? Est-ce que tu es prête à les assumer, à les développer ? Je pense que tout est possible. Mais il faut aussi avoir quand même les pieds sur terre. Parce que j'ai vu des personnes qui ont réussi, j'ai vu aussi des personnes qui très vite se prennent en pleine face un peu la réalité et la désillusion. Et une fois qu'on a tout quitté, c'est un peu dommage. Il y a peut-être des choses à faire. On peut commencer en gardant un pied dans une certaine sécurité, savoir comment on est aussi avec son rapport à l'argent. Enfin, il y a plein de choses. pour démarrer vraiment en se sentant en sécurité. Être en sécurité, c'est propre à chacun. Il n'y a pas de règles.

  • Speaker #1

    Oui, chacun a son sentiment de sécurité. Sur la passion, c'est bien, mais il faudra s'en garder.

  • Speaker #2

    Je pense.

  • Speaker #1

    Quel message souhaites-tu transmettre à ceux ou celles qui cherchent à trouver un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle ? J'ai l'impression que le yoga t'a aussi réaligné un petit peu.

  • Speaker #2

    Alors oui, après je ne sais pas si je serai de bons conseillers.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas l'impression que le professionnel envahit beaucoup la sphère personnelle. Mais ça fait des passions. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Moi, je n'ai jamais eu l'impression trop de travailler. Il y a toujours eu beaucoup de pauvresité entre ma vie perso et ma vie pro. Je fonctionne, et je vois que c'est un peu familial, je fonctionne beaucoup en mode projet. Donc, j'ai souvent eu des projets, soit avec mon compagnon, soit avec mes amis. Même aujourd'hui, Mon gros cercle d'amis, c'est des filles aussi avec qui je travaille. Et puis, ça peut nous arriver d'être en vacances, de parler d'un truc, ça donne une idée, on a envie de créer quelque chose. Et je trouve ça génial, en fait. Donc, je ne me vois pas vraiment compartimentée. Donc, le conseil de l'équilibre, quand même, c'est surtout d'être maman qui me l'a appris. c'est que quand tu es avec ton enfant et que tu es en train de te dire peut-être que je peux arriver à écrire deux mails pendant qu'elle joue, ton enfant il te rappelle que tu n'es pas présent, donc ça ne marche pas. Donc l'équilibre, c'est plus arriver à être vraiment présent au bon moment. Donc c'est ok, je pense, si c'est ton rythme de travailler le soir une fois que tout le monde dort parce que tu travailles bien le soir, que tu as un truc à rendre, que c'est le moment. Donc ça, ça peut être un équilibre. de ramener le travail à la maison parce que quand t'es entrepreneur la liberté c'est un moteur assez fort pour moi et des fois je vais aller bruncher un lundi et c'est ok et puis des fois je vais travailler un dimanche soir et faire des plannings et c'est ok aussi mais d'arriver quand même à être vraiment présent à ce qu'on fait je travaille encore les enfants on l'utilise beaucoup ce qu'on fait et nous rappelle à l'ordre très beau. Généralement,

  • Speaker #1

    ma fille a 6 ans et quand je suis en train de bosser avec elle à côté,

  • Speaker #2

    ça suffit.

  • Speaker #1

    C'est pas le moment. Et elle a raison.

  • Speaker #2

    Je me revois en vacances avec des copains à avoir mon ordi et des fois à m'isoler une heure pour bosser. Avec le recul, je me dis, c'est peut-être un peu dommage. Est-ce que cette heure a vraiment changé quelque chose ou est-ce que c'était parce que quand t'es à ton compte, il y a un peu ce truc de « il faut mériter » . Aïe, tu vois. Déjà, je fais ce que j'aime, je ne vais pas en plus avoir la belle vie.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    je vois ce que tu veux dire. L'équilibre, je pense, ça passe par se connaître et pour savoir vraiment comment tu fonctionnes et de quoi tu as besoin et faire attention à la présence.

  • Speaker #1

    On est arrivé au bout des questions que je t'avais envoyées. Tu fais partie de la team fiches. Tu avais fait les fiches. Oui,

  • Speaker #2

    j'avais un petit peu.

  • Speaker #1

    Je dénonce, moi. Donc, on a quatre questions pour terminer que je ne t'ai pas envoyées. J'attends des réponses au tac au tac. Pas de réflexion, tu dis tout ce qui te passe par la tête. Quelle est ton héroïne dans l'histoire et dans l'histoire avec un grand H sur le principe ?

  • Speaker #2

    Alors, je n'ai pas d'héroïne.

  • Speaker #1

    Une femme peut-être ? De l'histoire qui aura pu te marquer si tu as étudié à l'école ?

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    mais vraiment.

  • Speaker #2

    J'ai beaucoup de mal parce que je peux être autant inspirée par des gens très connus ou par des gens que je viens de rencontrer. J'ai du mal à... Je n'ai jamais été très fanatique ou très... Donc honnêtement, je ne sais pas très bon.

  • Speaker #1

    Pas de problème. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Que dis-tu à tous ceux qui pensent que le yoga est une secte de bobos en leggings ?

  • Speaker #2

    Je n'en parle pas.

  • Speaker #1

    Ça fait partie des choses qui collent à la pratique du yoga.

  • Speaker #0

    As-tu une aspiration culturelle en ce moment à nous partager ? Que ce soit un livre, une expo, un film ?

  • Speaker #1

    Écoute, pour les gens qui ont envie de se questionner un peu autour du yoga, il y a un livre que d'ailleurs j'ai préparé, si tu voulais le voir. Il s'appelle Yoga, une histoire monde. Oui. Je vais le chercher juste pour te donner le titre. Bien sûr, pour le monde. Parce que j'ai une maladie que je ne retiens pas les noms. C'est pareil. Marie-Cocq, Yoga, une histoire monde. Ça reprend un peu l'histoire du yoga moderne et comment il est arrivé chez nous. Donc, ça vient casser… Si on pratique le yoga, ça remet un peu en question, mais ça vient aussi casser certains a priori ou des gens qui peuvent se dire « Moi, je pratique le vrai yoga. » Il y a beaucoup de critiques comme ça. Et donc, oui, je l'ai lu il n'y a pas longtemps. J'ai le thème. ce sera parmi mes prochaines lectures et pour terminer quelle est la chanson qui te motive quand tu as le moral dans les chaussettes alors c'est terrible tu vois le camélon j'ai une playlist en ce moment qui est créée par une amie à moi qui est prof de yoga aussi qui est plein de musique africaine avec beaucoup de rythme en ce moment c'est ça donc voilà donc pas une chanson en particulier mais c'est cette playlist c'est ça

  • Speaker #0

    Merci Marjorie pour tout ce que tu as partagé avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci à toi pour l'exercice. J'aime beaucoup. Merci. À bientôt. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère que tu repars avec de l'inspiration et de nouvelles perspectives pour avancer avec confiance. Si cet épisode t'a plu, pense à t'abonner pour ne rien manquer des prochains. Et surtout, N'hésite pas à laisser un avis plein d'étoiles sur ta plateforme d'écoute KFH. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de faire grandir notre belle communauté. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, toujours aussi décalé et inspirant. A bientôt dans la chef-thème.

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