- Speaker #0
Bienvenue dans le podcast La Clé de Soi. C'est un rendez-vous pour les femmes qui se demandent comment reprendre les rênes de leur vie. Ici, nous abordons tout ce qui bloque notre potentiel, ce qui limite notre audace, ce qui entrave notre épanouissement, mesdames. Je suis Julita, votre guide dans cette aventure de découverte de soi. Chaque semaine, je vous propose des partages inspirants. Je suis également coach en transformation personnelle. Merci. J'aide les femmes à trouver leur juste place, à créer une vie remplie de sens. Si vous ressentez le besoin de faire bouger la vôtre, prenez rendez-vous pour me raconter votre histoire à vous. Et si vous êtes prêtes, on va commencer l'épisode du jour. Bonjour à tous, j'ai un énorme plaisir de recevoir aujourd'hui Cécile Simonin. Cécile, tu es mentor en optimisation du potentiel et posturologue. J'ai plein de questions, tu nous raconteras tout ça, mais avant, est-ce que tu peux te présenter ?
- Speaker #1
Avec plaisir. Merci, Jolita, pour cette invitation. C'est un vrai plaisir d'être avec toi. Merci. J'adore la façon dont tu prononces mon nom. C'est magnifique.
- Speaker #0
C'est mon accent polonais.
- Speaker #1
Ah oui, mais c'est magnifique. Je ne l'ai jamais entendu prononcer de manière aussi jolie. Donc, merci pour ça, déjà. Donc, oui, Cécile Simonin. J'ai 47 ans. J'ai un... un parcours un petit peu particulier, mais en fait, on est tous uniques et différents, donc on a tous des parcours particuliers, on va dire. Moi, j'ai commencé, je suis de formation scientifique au départ, biochimiste et chimiste. J'ai commencé à travailler dans la recherche scientifique. plutôt appliquée que fondamentale. La différence, c'est qu'en fait, la recherche fondamentale, il faut vraiment avoir la patience d'attendre de voir des résultats au bout des fois de 10 ans, 20 ans, 30 ans. Et clairement, ça, moi, je ne l'avais pas. En tout cas, pas quand j'ai commencé à travailler. Donc, j'étais déjà sur de la recherche appliquée avec des résultats qui venaient un peu plus à court terme. et puis ensuite j'ai fait donc j'ai passé 3 ans en labo et puis j'ai rejoint plutôt le côté obscur de la force, c'est à dire que je suis passée du côté commercial chez des fournisseurs qui fournissent des réactifs de laboratoire donc je suis toujours restée autour de ce sujet ce domaine de la recherche scientifique en biologie, en chimie, en biochimie et en santé en général et j'ai fait presque toute ma carrière jusqu'à il n'y a pas très longtemps dans ce domaine là et où j'ai grimpé les échelons Donc, je suis passée d'ingénieur service technique au final à vice-président, tout ça en une vingtaine d'années. J'ai fait partie du comité de direction de plusieurs entreprises pendant cette année. J'ai managé pendant plus de 15 ans et en gros, j'ai fait de la vente du marketing pendant une vingtaine d'années.
- Speaker #0
Donc, une expérience professionnelle très solide, assez éloignée de ce que tu fais aujourd'hui.
- Speaker #1
Oui et non. En fait, il y a deux ans, j'ai décidé de me réorienter en partie, c'est-à-dire d'apprendre de nouvelles choses. Et en fait, ça a commencé au départ pendant le Covid, où il y a eu un petit moment un peu plus calme, on va dire, au niveau professionnel, puisqu'on était un peu tous au ralenti, et où j'en ai profité pour me former à la neurologie fonctionnelle que j'avais découvert via le sport. donc en fait la neurologie fonctionnelle c'est quoi ? de manière appliquée c'est en fait je fais des mouvements qui vont aller stimuler certaines aires de mon cerveau et qui vont me donner accès à un peu plus de potentiel déjà au niveau physique et puis après je me rends compte que ça peut être aussi au niveau mémoire, donc au niveau cognitif et en fait quand j'ai découvert ça ça m'a passionné et je me suis dit moi je veux comprendre comment ça marche tout simplement c'est des choses je vais montrer quelque chose que les auditeurs ne verront pas mais je vais le décrire j'utilise cette balle à picot qu'on appelle un neuro spike
- Speaker #0
C'est une balle qui ressemble à un hérisson, pour être très imagée pour tous ceux qui nous écoutent. Moi, je l'utilise pour mon chat. Donc, c'est une balle en caoutchouc avec plein de picots.
- Speaker #1
Oui, celle-là, elle est particulière. Elle est un petit peu plus dure, certainement, que celle que tu donnes à ton chat. Et elle a deux millimètres qui sont un petit peu plus fins, qui permettent de bien rentrer dans la peau. et en fait qui vont aller stimuler les récepteurs tactiles et tu vois un geste aussi simple que de frotter ses mains ou ses pieds dessus, un geste aussi simple que ça c'est beaucoup d'informations qui vont au cerveau et tu vois au tout départ quand j'ai expérimenté ça je me rendais compte que je gagnais en souplesse en fait je gagnais en mobilité par exemple si je n'arrivais pas à toucher mes orteils jambes tendues, je faisais une minute de stimulation avec ça et d'un coup j'avais cette mobilité là je me dis ouais mais c'est magique il faut que je comprenne, mais en fait ça n'a rien de magique c'est qu'on va stimuler le cerveau et que du coup, il se sent plus en sécurité quand il a plein d'informations de bonne qualité et donc il donne un petit peu plus de mobilité quand il se sent en sécurité. Et de la même façon, il enlève des douleurs. Enfin bref, je ne vais pas faire tout un cours là-dessus, mais c'est simplement pour expliquer que ça m'a interpellée et en tant que scientifique, bien sûr, j'ai voulu comprendre.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Pendant les années Covid, j'ai découvert ça, je me suis formée. et j'ai pratiqué ça à titre personnel. Puis je l'ai fait tester à quelques personnes, et à chaque fois, c'était Waouh ! T'as l'effet un peu magique du truc, quoi. et en fait il se trouve que pendant le dernier job que j'ai eu où je suis restée deux ans j'étais vice-président donc j'avais plein de missions j'ai fait plein de choses j'ai fait des acquisitions intégré des nouvelles sociétés tout ça à distance parce qu'on pouvait pas se déplacer c'était partout dans le monde j'ai géré une équipe de 25 personnes la plupart du temps en visio parce que je pouvais pas me déplacer et puis elle était dispersée dans toute l'Europe et en même temps je continuais de me former à ça Et puis, j'ai découvert un peu les limites, mes limites dans le monde du travail, c'est-à-dire qu'en termes de valeur, j'ai eu un petit décalage d'alignement entre mes valeurs à moi, personnelle, et celles de l'entreprise, qui m'a fait dire que ce n'était pas bon pour moi de rester. Et ça, on en reparlera, parce que je pense que c'est quelque chose qui va parler aux personnes qui écoutent ton podcast, parce que typiquement, c'est mon corps qui m'a envoyé le message, parce que ma tête, elle, elle n'y était pas du tout. et en fait de fil en aiguille je me suis dit j'arrête ce job je négocie une rupture conventionnelle et je me mets à fond sur la neurologie fonctionnelle je me suis formée aussi à la posturologie parce que les deux vont de pair et là si tu veux je peux expliquer un peu ce qu'est la posturologie vas-y Donc la posturologie, en fait, c'est l'étude de ton corps dans différents plans de l'espace. On regarde s'il y a des asymétries, des décalages quelque part. Donc ça peut être une épaule plus basse que l'autre, ça peut être le buste ou la tête un peu en avant, ce genre de choses, des rotations au niveau des épaules, au niveau du bassin. Et tout ça, en soi, on a l'impression de se dire c'est pas grave, je suis comme je suis, je suis unique, très bien Moi, j'ai tendance à dire ça. On est unique et j'accepte toutes les différences et ça me va bien. sauf qu'au niveau de ton corps, à chaque fois qu'il y a une asymétrie, il y a des compensations qui se créent. Et ces compensations, à terme, c'est-à-dire quand on prend un peu d'âge, elles finissent souvent par faire mal. Elles peuvent aussi faire mal même plus jeune, mais si tu fais du sport de haut niveau, ces compensations-là, ces déséquilibres, ils vont entraîner aussi des tensions musculaires qui ne sont pas symétriques et qui finissent par créer des blessures.
- Speaker #0
Tu es posturologe, donc tu as cette activité en présentiel, chez toi. Tu veux le préciser ? Dans quel endroit tu te trouves ?
- Speaker #1
Moi, je suis aux abris en Dauphiné, c'est en Isère, dans le nord Isère, les valles du Dauphiné, à la frontière entre l'Isère et la Savoie.
- Speaker #0
C'est là où on peut te trouver et consulter ?
- Speaker #1
Oui, les grandes villes qu'il y a autour, c'est Grenoble, Chambéry, Bourgogne-Jailleu, Lyon.
- Speaker #0
Et donc, ton deuxième métier aujourd'hui, c'est le mentor en optimisation du potentiel.
- Speaker #1
voilà et celle-ci tu le pratiques en ligne oui j'ai un programme en fait d'accompagnement où je vais aider des personnes qui veulent développer leur leadership donc les personnes que j'accompagne actuellement c'est soit des entrepreneurs qui veulent avoir un job qui leur correspond mieux en fait alors moi mon truc c'est le business triple R j'appelle ça c'est-à-dire un business qui te ressemble, qui te ressource et qui te respecte. En fait, pour moi, le principe, et c'est basé vraiment sur ce que j'ai vécu aussi, c'est de dire si tu as ces trois R qui sont réunis, tu vas pouvoir durer. Et en tant qu'entrepreneur, en fait, pour moi, la clé du succès, elle est là, c'est de pouvoir durer. de vraiment t'installer dans la durée, de pouvoir travailler sur tes produits, sur tes services, les améliorer, sans être à t'épuiser, sans être à te poser trop de questions sur pourquoi je fais ça, est-ce que c'est vraiment ça ? Tu vois, à un moment, si tout est bien aligné... que tu fais les choses, tu sais pourquoi, tu as plus de résilience, donc tu vas pouvoir le faire plus longtemps. Et en fait, c'est en durant que tu vas pouvoir perfectionner ce que tu fais et aller vers le succès.
- Speaker #0
Rappelle-moi les trois R. donc c'est qui te ressemble qui te ressource et qui te respecte alors je te demandais de les rappeler parce que je pense qu'on va les reprendre dans la vie civile, donc pas entrepreneuriale si tu veux bien mais pour ça je vais juste préciser à tous ceux qui nous écoutent que dans cet épisode j'avais envie d'aborder le sujet qui concerne le coeur de mon métier donc coach en transformation personnelle pour des femmes après 40 ans. Et ton expertise, Cécile, aussi bien en posturologie et en optimisation du potentiel, peut enrichir merveilleusement ce travail. Donc merci d'avoir accepté et partagé tout ça avec nous. Et donc nous allons parler des femmes qui se sont oubliées dans leur vie, qui ont fait plaisir à tout le monde. aux parents, aux enfants, à leur chérie, au chef. Et aujourd'hui, elle se retrouve dans une période où elle aimerait bien reprendre les rênes de leur vie, mais elle se pose la question comment elles peuvent le faire. Et là, j'ai envie de dire que ce leitmotiv des trois R, Se ressourcer, se respecter et se ressembler peut être vraiment un magnifique cadre pour ça.
- Speaker #1
tout à fait c'est effectivement tu peux très bien l'utiliser dans ta vie professionnelle comme dans ta vie pro dans perso en fait moi je fais pas de différence on a qu'une seule vie et tout se mélange et tout est lié tu as beau entendre t'as peut-être entendu dire ça aussi ah mais quand tu passes la porte du bureau tu dois oublier tes soucis perso ouais bullshit facile tu n'es qu'une seule et même personne donc tout est lié et finalement si quelque chose va pas dans ta vie privée ça impacte le pro et vice versa oui donc ces trois R ce triple R il est valable dans toutes les sphères de ta vie et c'est globalement une philosophie de vie aussi mais ça ne se fait pas du jour au lendemain mais comme je sais que toi tu accompagnes des personnes qui ont un business une entreprise
- Speaker #0
J'aimerais juste préciser que là, on va parler de tout le monde parce qu'on n'a pas forcément envie d'être entrepreneur, mais on va rencontrer les soucis similaires, en tout cas les problématiques similaires dans nos vies perso. Et c'est sur ce terrain que j'aimerais t'amener. Comment on peut démarrer une envie de transformation personnelle ?
- Speaker #1
Alors souvent… il y a un déclic. Alors des fois, ça peut être un déclic en douceur. La plupart du temps, c'est quand même un déclic un peu violent, un peu brutal, qui peut être physique, qui peut être mental, qui peut être... Et souvent, ça va être quoi ? Ça va être soit des douleurs, soit de la dépression, du burn-out, ou des choses comme ça. Le déclic, malheureusement, il en passe souvent par ça. Et j'ai envie de dire souvent pour les femmes. Pourquoi ? Parce qu'elles ont une capacité. de résilience, parce qu'il s'agit de résilience, c'est de repousser les limites tout le temps, sans s'écouter, en se disant, non mais là, je dois le faire, il faut, donc je le fais, peu importe, je verrai plus tard, pour m'occuper de moi ou pour souffler, mais j'ai tout ça à faire, je le fais. Et à un moment, c'est le corps qui lâche ou c'est l'esprit qui lâche. Et là, c'est le message de, maintenant, tu n'as pas le choix, il faut arrêter.
- Speaker #0
C'est le message qui n'est souvent pas compris aux premières alertes.
- Speaker #1
c'est ça, c'est qu'en fait avant ça il y a eu plein d'autres messages alors moi j'aime bien dire, mon indicateur en tout cas celui qui pour moi me parle vraiment, c'est mon niveau d'énergie est-ce que je me sens l'énergie de faire quelque chose, oui ou non et si je n'ai pas l'énergie je me dis là il y a un message, c'est que ce que je projette de faire n'est pas aligné avec ce que je suis vraiment et je cherche vraiment à comprendre mais avant d'en arriver là je pense que toute ma vie j'ai été plus en force comme beaucoup, beaucoup de femmes, de passer en force, de dire Moi, j'ai un objectif, je veux atteindre mon objectif et peu importe. Et c'est là où tu te retrouves des fois, tu prends des vacances, t'es censée te reposer et tu tombes malade. Dès que tu... Tu prends un peu de temps pour toi, paf, il y a tout qui lâche.
- Speaker #0
Je dis souvent que le tout premier signal, c'est quand on n'a pas envie de commencer notre journée. C'est tellement répandu qu'on se lève le matin et on se dit encore une journée, vivement ce soir, vivement le week-end, vivement les vacances. Ce signal-là n'est pas normal. Si on n'a pas envie de vivre la journée... c'est qu'il y a quelque chose qui peut être modifié, optimisé, transformé. Est-ce qu'on est d'accord là-dessus, Cécile ?
- Speaker #1
Complètement. Complètement. En fait, dans la nature humaine, en plus, nous, on est câblés pour avoir le matin ce pic de cortisol qui va te donner envie de te lever. et c'est une espèce comme une pulsion où on a besoin de chercher quelque chose c'est vraiment le comportement humain c'est ça je me lève le matin parce que je cherche quelque chose j'ai quelque chose qui me fait avancer donc si j'ai pas l'énergie la motivation ou l'envie le matin c'est que je suis pas dans un environnement qui me correspond donc oui tout à fait qu'est-ce qu'on fait avec ça ? là déjà on l'écoute c'est qu'on n'est pas là à se dire parce que moi je suis passée par là aussi quand j'étais dans ce job qui finalement me correspondait pas j'ai eu ce passage de j'ai pas envie et qu'est-ce que j'ai fait au lieu de me dire si j'ai pas envie c'est que ce job me correspond pas il faut que je comprenne qu'est-ce que je peux changer dans ma vie pour que ça aille mieux je me suis flagellée je me suis dit, ah mais t'es feignante attends, ça y est, t'as 45 ans, t'as plus envie de travailler et ça c'est tout le travail aussi sur son éducation parce que c'est pas venu tout seul c'est que j'ai aussi été élevée comme ça tu vois, c'est donc je me suis beaucoup fait de reproches, je me suis beaucoup jugée durement, avant de comprendre que bah non, et tu vois c'est là où ça m'a aidée, parce qu'en même temps je faisais de la neurologie fonctionnelle et je me suis dit, bah non, tu vois, quand tu apprends ou que je commençais à coacher des gens en neurologie fonctionnelle, des sportifs comme ça, tu vois, pour le plaisir, je dis, ben là, tu en as de l'énergie et de l'envie. Donc, ce n'est pas toi le problème. C'est ce que tu te forces à faire qui ne va pas. Tu vois, mais si je n'avais pas eu ça, je pense que c'est facile de s'enfermer dans une espèce de cercle vicieux où finalement, tu te juges, donc tu perds toute estime pour toi-même. et tu t'enfermes dans quelque chose qui t'enfonce de plus en plus.
- Speaker #0
Mais j'aime beaucoup ce que tu partages, parce qu'il y a deux choses. Tout d'abord, qu'on n'a pas l'habitude de s'écouter. Et encore une fois, je vais revenir, on parle aux femmes après 40 ans, elles ont tellement mis en avant tout leur entourage, que probablement, si vous nous écoutez, Et si vous pensez qu'il faut que vous fassiez plaisir d'abord à vos parents, à vos enfants, à votre chéri, à votre voisine, à vos collègues, au chat, au chien, tout le monde passe avant vous, que vous avez des obligations que vous ne pouvez pas faillir pour ne pas rendre le service à quelqu'un, c'est qu'il y a un grand déséquilibre dans votre vie. Et donc, dans cette situation, il y a aussi... le passage où il faut s'autoriser à s'écouter et se dire non. Je vais dire non à mes enfants, je vais dire non à ma voisine, juste pour s'occuper de moi. Donc ça, c'est la toute première autorisation. Après, il y a un apprentissage de cette écoute. Parce que quand on ne sait pas écouter, c'est qu'est-ce que je me raconte ? Est-ce que j'écoute mon corps et mes émotions ? Ou est-ce que j'écoute ce dialogue éducatif qu'on est depuis des années et des années et qu'on a bien appris nos leçons ? Et ensuite, c'est quoi s'occuper de soi ? souvent quand je parle aux femmes, le premier réflexe, ben oui, je peux aller chez le coiffeur, je peux me faire des angles, mais après, c'est pas de cette manière dont on parle, n'est-ce pas, Cécile ?
- Speaker #1
S'occuper de soi.
- Speaker #0
Ça peut être la première étape.
- Speaker #1
Ça peut, parce que ça fait toujours du bien d'aller chez le coiffeur.
- Speaker #0
C'est parfois nécessaire. Heureusement, quand on est en podcast, on ne voit pas ma tête.
- Speaker #1
C'est ça. Moi, c'est pareil. J'en aurais bien besoin, là. Mais bon, ça ne se voit pas. C'est plus loin de ça. En fait, déjà, pour moi, c'est apprendre à s'aimer.
- Speaker #0
C'est difficile comme notion.
- Speaker #1
Moi,
- Speaker #0
je vous l'amène beaucoup par étapes. Parce que si la personne ne sait pas s'écouter, elle ne sait pas comprendre le message, si tu lui dis il faut que tu t'aimes c'est une montagne.
- Speaker #1
Déjà, en fait, c'est vrai que l'enjeu, c'est d'arriver à formuler les choses sans utiliser le il faut ou tu dois Mais apprendre à s'aimer, c'est vraiment pour moi le déclic. Au moment où tu arrives, du coup, tu sais ce que tu dois faire pour prendre soin de toi. après ça peut être aussi se poser des questions moi j'aime bien tu vois ce qui peut servir de déclic par rapport à ça c'est pour les les femmes qui écoutent qui sont mamans est-ce que la façon dont tu te parles à toi-même c'est quelque chose que tu accepterais qu'on dise à ta fille par exemple oui ça c'est un très très beau filtre et il est très efficace la façon dont tu te parles c'est dur jamais tu dirais ça à ta propre fille ou tu accepterais que quelqu'un d'autre parle comme ça à ta fille et là déjà ça te donne un petit déclic tiens si je me parlais aussi gentiment que je parle aux gens que j'aime et pour moi c'est le premier pas après prendre soin de soi c'est aussi faire en sorte pour moi c'est passer par la santé c'est qu'est-ce que je fais pour être en bonne santé ? Et on peut le faire de manière tout à fait altruiste. C'est-à-dire que si tu as du mal aujourd'hui à te dire je le fais pour moi, mais ça me paraît égoïste et ça, c'est encore une question d'éducation. Prendre soin de soi et s'aimer soi-même, ce n'est pas de l'égoïsme. En fait, quand toi, tu vas bien, que tu es en bonne santé, que tu t'aimes, tu vas pouvoir aimer les autres, tu vas pouvoir les aider beaucoup mieux que si tu es au bout du rouleau. Tout à fait.
- Speaker #0
Et souvent je passe par la notion se respecter. Parfois j'arrive à ramener les femmes vers le côté amour de soi en commençant par donc tout ce que tu fais, est-ce que tu as l'impression de se respecter ?
- Speaker #1
c'est pour ça que j'aimais beaucoup tes trois R ouais tu vois on retrouve la notion de se ressourcer c'est par rapport à mon énergie ce que je disais tout à l'heure se respecter c'est est-ce que finalement je me sens bien dans ce que je fais est-ce que quand j'ai fini ce que je fais ou ce que je veux faire pour moi est-ce que je me sens de la joie en fait, tu vois, est-ce que je ressens de la joie ? Est-ce que je peux à la fin de ma journée me dire ah ben je suis contente d'avoir vécu cette journée ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Pour moi c'est ça se respecter aussi, tu vois, c'est remplir sa vie de choses qui nous font du bien.
- Speaker #0
Et j'aimerais revenir sur le premier R, se ressembler.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Se ressembler. Parce que quand on s'est oublié, on a parfois du mal à comprendre quelles sont nos envies et nos besoins. Est-ce que tu as une manière de faire ?
- Speaker #1
Moi, pour ça, je trouve qu'il n'y a rien de mieux que de se reconnecter à son corps. on est dans une civilisation où on est très basé sur le mental le cérébral, les pensées, les idées ok c'est très bien mais en fait tout est lié je peux pas il y a un bouquin qui s'appelle l'erreur de Descartes qui explique ça je pense donc je suis enfin quelqu'un l'a dit c'est bullshit ça aussi alors a priori après on peut discuter a priori il le disait pas exactement dans le sens je ne suis qu'un cerveau mais en tout cas ça passe par le corps. On est câblé pour que le corps reçoive des stimulations et c'est ça qui va faire du bien au cerveau. et en gros quand on tu vois c'est pas pour rien qu'on utilise le même mot pour dire équilibre équilibre physique si je me mets sur un pied en équilibre et équilibre mental je me sens équilibré dans ma vie c'est le même mot parce que c'est la même chose et ça c'est scientifiquement prouvé dans le sens où c'est typiquement des choses sur lesquelles on travaille en neurologie fonctionnelle appliquée quand on fait faire des exercices aux clients qui vont améliorer leur équilibre, qui vont améliorer la proprioception. Donc la proprioception, c'est la perception que j'ai de mon corps. D'accord ? Donc ça veut dire qu'à chaque instant, je sais par exemple où est ma main dans l'espace, dans le temps. Et donc je distingue ce qui est moi de ce qui n'est pas moi, le soi du non-soi. Tout ça, c'est très sécurisant. Ça passe par le corps et ça fait du bien au cerveau. Donc la première chose, je dirais, pour se ressembler, c'est se reconnecter à son corps. et le corps il a besoin de quoi ? il a besoin de boire de l'eau et je dis ça pas par hasard parce que souvent très souvent les femmes que je vois celles qui sont stressées, celles qui ont oublié de s'occuper d'elles et qui viennent me voir parce qu'elles ont mal partout parce qu'elles sont allées au bout de la to do list, elles ont tout coché et puis tout en bas elles se disent ah bah tiens je pourrais peut-être m'intéresser un peu à moi elles ne boivent pas pour plein de raisons pas le temps pas soif alors pas soif ça c'est aussi je m'écoute pas parce qu'on a forcément soif à un moment pas le temps d'aller aux toilettes du coup je bois pas oui et ça c'est pas se respecter non plus donc s'hydrater avec de l'eau, super important première chose pour que le corps, le cerveau fonctionnent bien faire attention à ce qu'on mange ou à ce qu'on met sur sa peau. Donc nourriture, produits cosmétiques, c'est la même chose. C'est attention à tout ce qui est ultra transformé qui empoisonne petit à petit. Et ça, c'est valable pour les hommes et les femmes, pas que pour les femmes.
- Speaker #0
Évidemment.
- Speaker #1
Et pareil pour les crèmes, pour tout ça. Attention, il y a aussi des produits chimiques qui petit à petit nous empoisonnent. Et puis après, c'est bouger.
- Speaker #0
Et bouger.
- Speaker #1
Bouger. parce que finalement, le cerveau a besoin de mouvements pour être stimulé. Et alors là, si tu veux bien, je vais donner juste un petit truc pour combattre le stress.
- Speaker #0
Avec plaisir.
- Speaker #1
Le stress, c'est quoi ? C'est une réaction physiologique. C'est un super pouvoir, parce que ça nous permet d'aller chercher très rapidement une grande quantité d'énergie pour faire face à un danger et pouvoir soit combattre, soit fuir. Ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'en fait, le danger, bien souvent, il n'est pas réel. Le danger, il est dans la tête. Mais pour le corps, pour le cerveau, c'est la même chose. Donc, il va aller libérer cette grande quantité d'énergie. Et donc là, quand tu sens le stress monter, c'est quoi le stress qui monte ? C'est les battements cardiaques qui augmentent, c'est la température corporelle qui augmente parce que c'est l'adrénaline qui fait ça. Je commence à avoir un petit peu plus chaud. Éventuellement, je rougis un petit peu au niveau des joues, ce genre de choses. Premier signe de stress, le réflexe qu'il faut avoir, c'est de dire je fais une pause et je vais marcher. Je vais marcher ou courir, ce que tu veux. Je vais dépenser cette énergie parce que si je ne la dépense pas, elle va en quelque sorte me consumer. Et c'est en ça que bouger est important. Et si tu testes, tu verras que si tu vas marcher 20 minutes, tu reviens, tu as retrouvé ta clarté d'esprit que tu perds quand tu es stressé parce que le but du stress c'est juste de focaliser sur le danger, te donner toute l'énergie, tu combats ou tu fuis, mais voilà, c'est tout. On ne te demande pas d'avoir une vision globale de ta vie, de prendre du recul à ce moment-là, ce n'est pas le moment.
- Speaker #0
Je vais profiter de ton explication qui est très claire pour rajouter deux choses. La toute première, c'est lorsque l'on a ce phénomène de stress qui se dégage et donc besoin de fuir ou de courir, en tout cas se dépenser. Ce phénomène nous fait brûler les graisses et le transforme en glucose. Le glucose est nécessaire pour fournir un effort, donc fuir ou courir. Sauf qu'aujourd'hui, comme on ne nous fuit pas ni on ne combat pas, Ce glucose, il va se ré-rétransformer en gras. Ça va nous maintenir le niveau de l'insuline à un niveau qui va nous empêcher de perdre de poids. Et la deuxième chose, c'est que 5 minutes de stress intense mobilisent tout votre système immunitaire pendant 5 heures.
- Speaker #1
C'est énorme.
- Speaker #0
Le corps, il a besoin de cinq heures pour éliminer la cortisol, l'adrénaline, toutes les hormones de stress. Et pour lui, c'est vital. Pendant ces cinq heures, il va s'occuper de rien d'autre. Ce qui veut dire que vous flinguez quelque part votre énergie, votre vitalité pendant cinq heures. Et on parle de cinq minutes de stress, donc pour celles qui vivent un stress chronique. ou intenses les montagnes russes à répétition dans leur journée, vous comprendrez peut-être pourquoi vous êtes très fatigué le soir et pourquoi vous avez un problème de yo-yo sur votre balance. Voilà, c'était juste une parenthèse qui peut parler aux femmes qui cherchent un équilibre.
- Speaker #1
Oui, très intéressant parce que ça permet aussi de se focaliser sur autre chose que la nourriture ou le poids qui est aussi une bonne raison de ne pas s'aimer. Tu vois, c'est que tu te regardes, tu ne te plais pas, tu te trouves trop grosse, nanana. Ouais, mais en fait, avant de t'obstiner à te dire, à te priver de nourriture, regarde ton environnement autour.
- Speaker #0
Ouais, c'est primordial et essentiel. Lorsqu'on a décidé de s'écouter, on comprend les messages. C'est quoi la deuxième étape ?
- Speaker #1
Après, c'est agir. J'ai envie de dire. Je vais te raconter une petite histoire. Parce que tu vois, on a beau être un petit peu plus éveillé, on va dire, par rapport à ça. Et moi, je suis à l'écoute des messages que mon corps m'envoie. Pour autant, ça ne veut pas dire que je fais un parfait du premier coup. Des fois, je fais des erreurs. Par exemple, il y a deux, trois semaines... j'ai eu tout le week-end une migraine carabinée. Et ça faisait très longtemps que je n'en avais pas eu. Parce que du coup, depuis que moi, je me suis construit un environnement triple R, donc qui me ressource, me respecte, c'est vrai que je n'avais plus ce problème de migraine que j'avais sinon très régulièrement. Et là, tout le week-end, mal à la tête, mal à la tête, et puis rien à faire, ça ne passait pas. Je me suis dit, OK, quel est le message ? il y a un truc qui ne me va pas, j'ai fini par comprendre que je me mettais trop de travail sur le dos. J'avais prévu trop de choses à faire sur ce premier trimestre. J'ai dit, bon, il y en a trop. Et donc, j'ai commencé à réfléchir, comment est-ce que je peux, finalement, j'avais prévu deux événements, le deuxième événement, le faire un peu en mode dégradé, pour que ça me prenne moins d'énergie. Donc, je trouve un espèce de compromis avec moi-même là-dessus. fonctionner comme ça. Et puis toujours, ça passe un petit peu le mal de tête. Et puis le lundi matin, je me réveille, je sens encore la migraine pointer. Je dis non, mais ce n'est pas suffisant. En fait, je vais l'annuler. Le deuxième événement, je vais l'annuler et je le reporterai à un moment dans mon calendrier où ça passera mieux. Parce que là, ça ne passe pas. Et donc, je suis passée à l'action. C'est-à-dire que j'ai contacté les personnes avec qui je devais faire ce deuxième événement, qui était un séminaire en présentiel. en disant, écoute, en fait, ce n'est pas le moment pour moi. Je préfère le reporter. Est-ce que c'est OK pour toi ? Parce que j'avais commencé à réserver une salle. Est-ce que c'est OK pour toi si on reporte ? Oui, oui, pas de problème, je comprends. C'est bien de s'écouter, machin. Et tu vois, en plus, quand tu parles... très ouvertement. Pourquoi tu fais les choses ? Tout se passe super bien. J'ai envoyé un message à des clientes qui m'avaient déjà dit qu'elles voulaient venir, en disant Écoute, ça ne sera pas au moins début avril. Je le ferai plus tard dans l'année. Mais de toute façon, je te tiens informée, etc. Et à partir de là, la migraine est partie. Elle n'est pas revenue. Tu vois, la deuxième, c'est j'écoute le message, je cherche à le comprendre. Tant que le message est là, c'est que je n'ai pas compris. Et après, je passe à l'action. Je lui montre, ok, j'ai compris, voilà ce que je propose de faire. C'est comme une petite négociation entre toi et toi-même.
- Speaker #0
Merci pour ton partage parce que c'est très parlant. Moi, j'aime beaucoup quand on donne les exemples des actions concrètes parce que souvent, dans le coaching de DevPerso, on dit passer à l'action, passer à l'action. Et au fond, on se demande c'est quoi les actions du DevPerso. Et donc merci pour ça. Après, j'aimerais préciser que ça... On n'a pas tous cette fameuse possibilité de décider soi-même parce que quand on est au boulot, submergé de travail avec un chef, une hiérarchie, des obligations, ce n'est pas si facile que ça. Mais ça peut être beaucoup moindre, mais aller chercher comment je peux alléger ma charge mentale ou ma charge physique parce que souvent... Le premier pas, c'est d'alléger cette charge-là, de dire non, comme je dis encore une fois, à une voisine, à une demande, où on veut finalement, on a peur d'être jeté, on a peur de ne pas être la bonne collègue, la bonne copine. Et en fait, si vous parlez à votre entourage avec cette sincérité dont tu parlais et authenticité en disant écoute là, j'ai vraiment pas le temps, vous verrez les personnes vont comprendre et elles vont trouver d'autres solutions. Et ces solutions seront peut-être meilleures parce qu'elles vont trouver des personnes qui ont peut-être plus d'énergie et qui sont plus enthousiastes. Donc, nous ne pensons pas que nous sommes les seules solutions. à tout le monde autour de nous.
- Speaker #1
Oui, je suis d'accord. Et tu vois, en termes de passage à l'action, le passage à l'action, ça peut être simplement d'exprimer que là, j'en ai trop, en fait. C'est ça. Et là, ce que tu me demandes, je ne peux pas le faire. Ou si tu n'es pas bien dans ton travail, c'est aussi peut-être d'exprimer qu'il y a des choses qui ne me conviennent pas. Et tu vois, moi, dans ma dernière expérience en tant que salariée, c'est assez marrant d'y penser maintenant avec le recul, mais dès ma première semaine, j'ai commencé à exprimer qu'il y avait des choses qui ne m'allaient pas.
- Speaker #0
Et tu as mis deux ans à...
- Speaker #1
Dans l'idée de pouvoir les changer. Puis après, au bout d'un moment, quand tu vois qu'il n'y a rien qui change et que c'est toi qui t'épuises, tu te dis, bon, là, je vais me protéger, je m'en vais. Mais l'exprimer est déjà une façon d'agir.
- Speaker #0
Ça me fait penser... J'ai travaillé avec une femme sur sa charge. Et donc, elle s'est rendue compte qu'elle faisait tout à la maison. Absolument tout. Et donc, on a travaillé. Elle a fini par demander de l'aide à ses enfants et son mari. Et elle m'a partagé il y a deux semaines que maintenant, en fait, par le travail qu'elle demande à ses enfants. elle se rende compte de la quantité de travail qu'elle faisait. Parce que ça lui paraît trop à demander toutes ses tâches à ses enfants. Pourtant, ils sont deux et puis il y a le mari aussi. Il dit, mais je leur demande tout le temps des trucs. Or, il y a un an, elle faisait tous ses trucs elle toute seule.
- Speaker #1
c'est un bon changement de paradigme un peu tu vois c'est arriver à dire ah mais si je regarde sous un autre angle exactement comme je te disais tout à l'heure et si je me parlais comme je parlerais à ma meilleure amie ou comme je parlerais à mes enfants ou à quelqu'un que j'aime c'est pareil c'est finalement tout ce que je me demande à moi j'oserais pas le demander aux autres c'est ça
- Speaker #0
Donc, le passage à l'action, ça peut être aussi cette demande, exprimer la demande à son entourage, tout simplement, fais la vaisselle, fais des courses, si on est la seule personne à le faire, ou d'autres, j'ai envie de partir en week-end, ou je n'ai pas envie de partir en week-end. Voilà, tous les messages que vous avez en tête et qui vous disent non, ça, je ne peux pas dire, ce n'est pas gentil, mais gentil pour quoi et pour qui ? si on résume tout ce qu'on a dit la première étape pour des femmes qui se sont oubliées c'était se reconnecter à soi c'est à dire je dirais vraiment se reconnecter à son corps se reconnecter à son corps s'écouter et donc la deuxième passer à l'action oui Est-ce que tu aurais une troisième à ajouter ? Je ne suis pas sûre que quelqu'un qui s'est oublié et qui nous écoute aujourd'hui peut aller beaucoup plus loin immédiatement, tout seul. C'est pour ça que souvent, c'est très bien de trouver un accompagnement, quel qu'il soit l'accompagnement. Mais s'il y avait une troisième étape, pour toi, ce serait quoi ?
- Speaker #1
Tu vois, justement, tu m'as tendu la perche. J'allais dire, la troisième étape, c'est aussi d'accepter de demander de l'aide. Et souvent, c'est très, très difficile. Parce que, encore une fois, ça peut être une question d'éducation, ça peut être une question aussi d'estime de soi, de se dire, mais non, si je demande l'aide, je suis censée savoir faire ça toute seule.
- Speaker #0
Et pourtant,
- Speaker #1
ça fait du bien. Accepter de demander de l'aide, de dire, là, moi, toute seule, j'y arrive pas.
- Speaker #0
ça fait partie des drivers donc c'est les messages contraignants de l'enfance qui disent sois fort et donc souvent on l'interprète si je suis forte je suis capable de le faire toute seule, je n'en parle pas parce que ce driver était le mien pour ne pas dire qu'il est toujours sois forte sauf que j'ai réussi à le modifier et là où j'étais sois forte Fait toute seule, aujourd'hui je l'ai traduit en Sois forte, demande de l'aide
- Speaker #1
J'ai exactement le même driver et je pense que j'ai fait le même cheminement que toi. C'est-à-dire que Sois fort ça ne veut pas dire de tout faire tout seul parce que être fort, c'est aussi arriver à dire… Eh bien là, moi, je n'y arrive pas. Là, j'ai besoin d'aide. Et tu vois, c'est quelque chose… Avant de quitter mon dernier poste en tant que salarié, j'avais eu une super discussion avec le DRH qui venait des US. Et j'avais pu dîner avec lui de manière informelle parce qu'il voulait avoir mon point de vue, savoir pourquoi je voulais partir. Et il m'a dit Surtout, ne pense pas que parce que tu veux partir, tu es faible. ceux qui sont capables de dire ça ça me convient pas pour telle et telle raison c'est les plus forts magnifique c'était beau parce qu'en fait j'étais aussi dans une situation où je me trouvais j'étais pas à l'aise avec la décision que je prenais j'avais l'impression d'être lâche de quitter le navire d'abandonner tout le monde et tu vois ce message là venant du grand DRH DRH qui est en train, parce qu'on a discuté, je lui ai expliqué pourquoi ça n'allait pas, etc. Et qui approuve ma décision en me disant ce que tu fais, c'est une preuve de force. Ça fait du bien. Oui.
- Speaker #0
Je pense qu'on peut terminer là-dessus parce que c'est vraiment une boucle parfaite. J'aimerais que tu nous dises plus sur ton activité de mentor. Qui tu peux accompagner ? Dans quelle situation ? Où est-ce qu'on peut te trouver ?
- Speaker #1
D'accord. Donc, sur le mentorat, j'ai un programme qui s'appelle Élévation, dans lequel j'accompagne à la fois, comme j'ai dit, des entrepreneurs qui veulent se créer ce business triple R. Je le redis encore une fois.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Qui leur ressemblent, qui les ressourcent et qui les respectent. Mais j'accompagne aussi des gens qui n'ont pas du tout cette problématique d'entrepreneuriat. mais notamment des femmes qui ne travaillaient pas, des retraitées. qui veulent prendre des responsabilités, qui veulent développer leur leadership, qui veulent être entendus en fait quelque part et qui ne savent pas trop comment s'y prendre et qui se trouvent parfois un peu maladroits, un peu trop brutes de pommes, tu vois, j'aime bien aussi le dire comme ça, et qui ont besoin d'apprendre à se connaître pour petit à petit cheminer et pouvoir transmettre ce qu'ils ont à transmettre. Donc ça, pour moi, ça fait aussi partie du leadership. Et en fait, ce programme Élévation, je l'ai appelé Mentora pour leaders émergents. parce qu'en fait on a tous en soi un leader qui ne cherche qu'à émerger et si tu ressens cette envie de dire moi je veux prendre des responsabilités ou je veux porter un message et que tu cherches à le faire le mieux possible pour être le mieux entendu possible et pour que ça ait un impact, je peux t'accompagner dans mon programme Élévation. Donc, pour me retrouver, on me retrouve principalement sur LinkedIn, donc Cécile Simonin. Et puis sinon, je suis aussi sur Instagram et sur Facebook. Et j'ai une chaîne YouTube qui est aussi à mon nom, Cécile Simonin, tout attachée, où là, il y a plein de ressources de podcasts, d'entretiens inspirants. Voilà.
- Speaker #0
on mettra ton lien LinkedIn en description de ce podcast des personnes qui ont envie de te retrouver pour en passer par là merci beaucoup Cécile c'était un magnifique échange j'aimerais juste souligner que nous on se connait depuis quelques temps moi je te suis depuis longtemps et je suis émerveillée par ta propre progression merci Tu as vraiment... pris une posture de plus en plus assurée. Tu as des partages de plus en plus sincères, inspirants, engagés. Et ça, pour moi, c'est vraiment le gage aussi de la qualité de l'accompagnement que tu peux proposer parce que tu as traversé tout ça, parce que tu l'as compris, que tu as un bagage professionnel impressionnant. mais tu restes dans une espèce d'humilité et d'empathie qui est vraiment magique. Merci pour tout ce qui est en besoin de travailler. Cécile est vraiment une accompagnatrice merveilleuse.
- Speaker #1
Merci, Julita, ça me touche beaucoup. Merci pour ces mots. Ça fait toujours du bien d'avoir un regard extérieur sur ce qu'on fait, tu le sais. Bien sûr. Merci beaucoup.
- Speaker #0
un grand merci pour avoir écouté cet épisode de la clé de soi je vous invite à découvrir d'autres partages et d'autres personnalités dans les différents épisodes de ce podcast vous les trouverez bien évidemment sur votre plateforme d'écoute préférée, n'oubliez pas de liker, commenter, partager sans modération afin de faire résonner la voix de ces personnes inspirantes votre soutien est ma clé pour inspirer davantage de vie. Grand merci à vous.